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1er épisode, de soutien, de partage, de conseils et d'expériences pour les mamans solos.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1er épisode, de soutien, de partage, de conseils et d'expériences pour les mamans solos.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Bonjour les mamans solos ! Bonjour les mamans solos ! Je vous souhaite la bienvenue dans ce premier épisode d'une voix pour les mamans solos. Je suis Sarah, j'ai 38 ans et j'ai 3 enfants. Aujourd'hui je souhaite vous partager mon histoire et le défi que j'ai rencontré en tant que maman solo. Dans cet épisode, je vais aborder les réalités du quotidien, les difficultés que j'ai pu rencontrer, mais aussi les joies d'être seule avec mes enfants. Donc prenez un plaid, une bonne tasse de café, ou ce que vous voulez, un petit gâteau. Ici, ça sera un lieu de safe place, de bienveillance, d'écoute, de compréhension, et surtout de non-jugement. Ah oui, il faut le dire, nous, les mamans solos, on a tendance à être fortement jugées par les autres. Et franchement, ça ne devrait même pas avoir le lieu d'être. Car ces personnes, ils ne savent pas du tout ce qu'on vit dans la vie de tous les jours. Ils n'ont même pas le droit de regard, même pas le droit de jugement. Meindre, mes chéries, c'est entourez-vous de personnes bienveillantes qui vous aiment, qui sont là quand ça ne va pas, et qui sont là quand ça va également, sur qui vous pouvez compter. Il faut bien cela, oui. Les personnes qui nous disent de notre entourage, oui, on se comprend, ça ne doit pas être facile et tout. Je pense qu'ils ne nous comprennent pas. Pour comprendre vraiment ce que c'est d'élever ses enfants seuls, il faut le vivre. Je pense qu'il dit ça par bienveillance, pour nous aider. Mais c'est quelque chose qu'on ne peut pas comprendre sans l'avoir vécu. Pour celles qui ne me connaissent pas, je vais faire une brève présentation. J'ai été maman pour la première fois à 24 ans d'une petite fille. Et 19 mois après, j'ai accouché de mon deuxième enfant. Et le petit dernier qui est venu compléter notre petite tribu à trois ans. Ma vie, elle a pris un retournant quand le père des beaux-grands, il est parti. Mon fils, il avait seulement quatre mois. Je me suis retrouvée seule. Il nous a laissé dans une situation particulièrement précaire. Cette période, elle a été particulièrement éprouvante sur le plan émotionnel, financier, parce que... Il y a que lui qui travaillait, donc c'était la source de revenus de la maison. Donc je voulais s'imaginer dans quelle situation je me suis retrouvée. Je ne vais pas rentrer dans les détails de ma séparation ou de comment ça s'est passé, parce que ce n'est pas l'objectif du tout du podcast d'aujourd'hui. Mais juste, il faut savoir que je me suis retrouvée sans voiture, sans meuble. J'ai dû faire appel aux associations, les Restos du Coeur. assistante sociale, vraiment passer par des moments de down, dépressif c'était très très compliqué mais bon je me dis malgré tout j'ai réussi à rebondir, à me reconstruire comme quoi dans la vie faut pas se dire que rien n'est impossible c'est plutôt se dire que tout est possible et tout ça j'ai réussi à rebondir, à me reconstruire Je dis pas que ça a été facile, ça a pris du temps. Le principal, c'est d'être en arrivée là où j'en suis aujourd'hui. J'ai appris à jongler avec les responsabilités. Tant qu'on vend des solutions pour faire un cadre stable. Et aimant pour mes nains. On les appelle comme ça ici dans la famille, c'est les nains. J'imagine que vous aussi dans vos familles. Les enfants ont tous des petits surnoms. C'est tellement mignon. Le but de ces prochains podcasts, ce sera vraiment de partager nos expériences, de se donner des conseils pour celles qui vivent des situations similaires, pour que vous sachiez que vous n'êtes pas seules dans ce parcours. Parce que je sais, le vrai défi du quotidien, d'élever ses enfants toutes seules, c'est de savoir le savoir. Je ne suis pas du tout comme ça, mais c'est d'organiser sa gestion du quotidien, du temps, avoir un travail qui correspond à votre vie perso. Et ça, franchement, je crois que c'est le conseil le plus ultime que je peux vous donner parce que j'ai fait des taffes alimentaires. J'ai fait des taffes au fils à 23 heures. Et quand vous avez des enfants en bas âge, sur la longueur, c'est impossible. Vous n'allez jamais tenir le coup. Et surtout... Il faut avoir une nounou, mais qui a une amplitude horaire tellement vaste pour accompagner les enfants. Franchement, c'est ce que vous avez besoin. Il y a des jours où je me sentais complètement débordée. J'ai douté de moi, j'ai douté de mes capacités. Mais c'est tout à fait normal. Il faut trouver un équilibre. Ça prend du temps, ça demande de l'investissement. Après, il y a eu tellement de moments de joie et de fierté que ça fait tout oublier, ça c'est sûr. Mon conseil vraiment pour la vie quotidienne, la vie de tous les jours, c'est d'avoir un travail avec des horaires de journée. Avoir une voiture, franchement, c'est primordial. Parce que quand vos enfants tombent malades, en fait, il ne faut pas dépendre des autres. Il faut arriver à être vraiment autonome, tout seul, sans rien demander. Parce qu'après, c'est là que les gens vont dire Oui, voilà, celle-là, elle a fait des enfants, etc. Elle ne sait pas gérer tout seul. Mais non, justement. Vous êtes des guerrières. Ça, faut jamais l'oublier. Pour votre santé mentale, pour le bien-être de votre petite famille. Surtout, prenez du temps pour vous. Allez vous le ramasser. Je dis pas tous les mois, bien sûr, parce que on sait très bien que niveau budget, maman solo, c'est compliqué. Mais une fois tous les deux mois, faites-vous plaisir. C'est super important. Ne vous oubliez pas en tant que femme. Parce que pour que vos enfants soient comblés, et vous aussi, il faut que votre femme soit déjà heureuse pour être une bonne maman. Tout est lié, surtout. Donc, faites-le. Pensez à vous. Je cite très bien d'ailleurs pour trouver une baby-sitter. Ça s'appelle Nounou Top. Après, vous pouvez faire participer aussi vos amis. Si vous êtes bien entourés, volontiers, vous gardez vos petits bouts. Ne culpabilisez pas d'être fatigué. C'est normal qu'il y ait des jours où ça soit compliqué. Qu'il y ait des jours où vous ne supportez plus vos enfants. En fait, c'est normal. Ne soyez pas méchante avec vous-même, vous êtes un être humain. Et il y en a tous nos limites. Du coup, qui dit fatigué, dit une maman qui a beaucoup moins de patience. Donc qui va tout de suite crier sur ses enfants ou qui va se mettre à pleurer facilement. Mais ça, c'est pareil. Il ne faut pas culpabiliser en fait. Vous avez le droit de crier, vous avez le droit. d'exprimer que vous en pouvez plus, que vous êtes à bout. Mais toujours le faire avec bienveillance et amour auprès des enfants et de les prendre après en aparté, de leur expliquer les choses et surtout de les aimer. L'amour, ça guérit tous les maux. On se rend compte que les mamans célibataires, c'est dur de ne pas culpabiliser tous les jours, surtout quand on a plusieurs enfants. Parce que c'est difficile de dégager du temps pour chaque enfant. Et c'est ça, il faut trouver vraiment un équilibre. Mais dans tous les cas, faites au mieux. Et vos enfants vous en seront toujours reconnaissants. Dans la vie quotidienne, il y a tout ce qui est budget. En fait, l'État français ne fait rien. Enfin, le minimum pour aider les familles monoparentales. Et c'est ça qui est fou en fait. Que vous restiez chez vous ou vous travaillez, c'est toujours la galère. Franchement, c'est très très compliqué. Il faut juste que vous, vous trouviez votre équilibre personnel. Si vous êtes une maman qui veut rester avec ses enfants et qui veut aller travailler plus tard quand ils seront plus grands, c'est ok avec ça. Si vous voulez être une maman qui, trois mois après avoir accouché, vous voulez aller travailler, c'est ok avec ça aussi. Il faut juste trouver... Un terrain d'entente avec tout le monde. Pour que vous soyez épanouis. Parce que le côté financier, quand vous êtes toute seule à élever des enfants... Je peux vous dire que vous n'allez pas rigoler tous les jours. Ça va être sacrément corsé. C'est pas impossible, loin de là. C'est juste qu'il y aura vraiment des hauts. Il y aura sûrement, probablement, des très très bas. Mais c'est pas grave. C'est pas grave. Je ne connais pas votre situation personnelle, mais vous savez qu'en tant que maman en solo, quand même, il y a les aides. Si vous n'avez pas de pension, il y a l'ASF à demander à la CAF. Vous avez quand même une prime d'activité, une partie de RSA quand vous travaillez ou non. Dans tous les cas, demandez toujours, parce que la CAF ne vous dira jamais les aides qu'il y a, en fait, ou que vous pouvez bénéficier. Demandez, demandez. Après, si c'est refusé, tant pis, mais au moins, ne restez pas comme ça, sans aide, parce que déjà, il y en a quasiment pas. Voilà, quoi. Ne restez pas non plus dans la galère totale. Un conseil aussi que je pourrais vous dire... C'est lors de la séparation du divorce ou je ne sais pas, voilà quoi. Toujours, toujours, toujours passer devant un juge pour avoir un jugement. Protégez-vous, même si ça se passe très bien au départ, que le papa prend ses enfants, etc. Non, ne faites jamais de choses sans être passé devant un juge. C'est une affaire familiale, c'est tellement important. Ça vous sécurisera, vous aurez fait les choses correctement pour votre enfant. Et ça, c'est le principal. Pour résumer, être maman célibataire, c'est vraiment une vie de défi. Après, moi, ça m'a beaucoup appris sur moi-même. Ça m'a permis de créer des liens tellement forts avec mes enfants. On ne s'en rend pas compte, mais c'est un lien indestructible. C'est amour, mère-enfant. C'est le plus beau qui puisse exister sur Terre. J'aimerais beaucoup connaître vos histoires, donc n'hésitez pas à partager vos expériences avec moi, que ce soit sur ma page Insta, Sarah-MDRE. Ça sera avec plaisir que je vous répondrai. Et de toute façon, dans les semaines à venir, je vais faire participer des mamans, avoir des témoignages. Dans l'épisode, on parlera des enfants qui sont pris entre les deux mondes, de comment gérer la coparentalité. S'il y en a une ou s'il perd l'absence, tout simplement. Je pense que ce sera un sujet très intéressant et j'espère que ça aidera beaucoup de mamans. Merci de m'avoir écoutée pour ce premier épisode. Si vous avez aimé, n'oubliez pas d'aller vous abonner à ma page Insta, à mon compte TikTok, et de laisser un commentaire ou des témoignages. Si on peut échanger tout entre nous, ce sera avec plaisir. Et n'oubliez pas, vous êtes des lionnes ! Dimanche soir, il y aura un nouvel épisode. Donc j'espère que vous serez là pour m'écouter. Je vous dis à très bientôt les filles. Et puis bon courage pour cette nouvelle semaine qui va commencer.
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Bonjour les mamans solos ! Bonjour les mamans solos ! Je vous souhaite la bienvenue dans ce premier épisode d'une voix pour les mamans solos. Je suis Sarah, j'ai 38 ans et j'ai 3 enfants. Aujourd'hui je souhaite vous partager mon histoire et le défi que j'ai rencontré en tant que maman solo. Dans cet épisode, je vais aborder les réalités du quotidien, les difficultés que j'ai pu rencontrer, mais aussi les joies d'être seule avec mes enfants. Donc prenez un plaid, une bonne tasse de café, ou ce que vous voulez, un petit gâteau. Ici, ça sera un lieu de safe place, de bienveillance, d'écoute, de compréhension, et surtout de non-jugement. Ah oui, il faut le dire, nous, les mamans solos, on a tendance à être fortement jugées par les autres. Et franchement, ça ne devrait même pas avoir le lieu d'être. Car ces personnes, ils ne savent pas du tout ce qu'on vit dans la vie de tous les jours. Ils n'ont même pas le droit de regard, même pas le droit de jugement. Meindre, mes chéries, c'est entourez-vous de personnes bienveillantes qui vous aiment, qui sont là quand ça ne va pas, et qui sont là quand ça va également, sur qui vous pouvez compter. Il faut bien cela, oui. Les personnes qui nous disent de notre entourage, oui, on se comprend, ça ne doit pas être facile et tout. Je pense qu'ils ne nous comprennent pas. Pour comprendre vraiment ce que c'est d'élever ses enfants seuls, il faut le vivre. Je pense qu'il dit ça par bienveillance, pour nous aider. Mais c'est quelque chose qu'on ne peut pas comprendre sans l'avoir vécu. Pour celles qui ne me connaissent pas, je vais faire une brève présentation. J'ai été maman pour la première fois à 24 ans d'une petite fille. Et 19 mois après, j'ai accouché de mon deuxième enfant. Et le petit dernier qui est venu compléter notre petite tribu à trois ans. Ma vie, elle a pris un retournant quand le père des beaux-grands, il est parti. Mon fils, il avait seulement quatre mois. Je me suis retrouvée seule. Il nous a laissé dans une situation particulièrement précaire. Cette période, elle a été particulièrement éprouvante sur le plan émotionnel, financier, parce que... Il y a que lui qui travaillait, donc c'était la source de revenus de la maison. Donc je voulais s'imaginer dans quelle situation je me suis retrouvée. Je ne vais pas rentrer dans les détails de ma séparation ou de comment ça s'est passé, parce que ce n'est pas l'objectif du tout du podcast d'aujourd'hui. Mais juste, il faut savoir que je me suis retrouvée sans voiture, sans meuble. J'ai dû faire appel aux associations, les Restos du Coeur. assistante sociale, vraiment passer par des moments de down, dépressif c'était très très compliqué mais bon je me dis malgré tout j'ai réussi à rebondir, à me reconstruire comme quoi dans la vie faut pas se dire que rien n'est impossible c'est plutôt se dire que tout est possible et tout ça j'ai réussi à rebondir, à me reconstruire Je dis pas que ça a été facile, ça a pris du temps. Le principal, c'est d'être en arrivée là où j'en suis aujourd'hui. J'ai appris à jongler avec les responsabilités. Tant qu'on vend des solutions pour faire un cadre stable. Et aimant pour mes nains. On les appelle comme ça ici dans la famille, c'est les nains. J'imagine que vous aussi dans vos familles. Les enfants ont tous des petits surnoms. C'est tellement mignon. Le but de ces prochains podcasts, ce sera vraiment de partager nos expériences, de se donner des conseils pour celles qui vivent des situations similaires, pour que vous sachiez que vous n'êtes pas seules dans ce parcours. Parce que je sais, le vrai défi du quotidien, d'élever ses enfants toutes seules, c'est de savoir le savoir. Je ne suis pas du tout comme ça, mais c'est d'organiser sa gestion du quotidien, du temps, avoir un travail qui correspond à votre vie perso. Et ça, franchement, je crois que c'est le conseil le plus ultime que je peux vous donner parce que j'ai fait des taffes alimentaires. J'ai fait des taffes au fils à 23 heures. Et quand vous avez des enfants en bas âge, sur la longueur, c'est impossible. Vous n'allez jamais tenir le coup. Et surtout... Il faut avoir une nounou, mais qui a une amplitude horaire tellement vaste pour accompagner les enfants. Franchement, c'est ce que vous avez besoin. Il y a des jours où je me sentais complètement débordée. J'ai douté de moi, j'ai douté de mes capacités. Mais c'est tout à fait normal. Il faut trouver un équilibre. Ça prend du temps, ça demande de l'investissement. Après, il y a eu tellement de moments de joie et de fierté que ça fait tout oublier, ça c'est sûr. Mon conseil vraiment pour la vie quotidienne, la vie de tous les jours, c'est d'avoir un travail avec des horaires de journée. Avoir une voiture, franchement, c'est primordial. Parce que quand vos enfants tombent malades, en fait, il ne faut pas dépendre des autres. Il faut arriver à être vraiment autonome, tout seul, sans rien demander. Parce qu'après, c'est là que les gens vont dire Oui, voilà, celle-là, elle a fait des enfants, etc. Elle ne sait pas gérer tout seul. Mais non, justement. Vous êtes des guerrières. Ça, faut jamais l'oublier. Pour votre santé mentale, pour le bien-être de votre petite famille. Surtout, prenez du temps pour vous. Allez vous le ramasser. Je dis pas tous les mois, bien sûr, parce que on sait très bien que niveau budget, maman solo, c'est compliqué. Mais une fois tous les deux mois, faites-vous plaisir. C'est super important. Ne vous oubliez pas en tant que femme. Parce que pour que vos enfants soient comblés, et vous aussi, il faut que votre femme soit déjà heureuse pour être une bonne maman. Tout est lié, surtout. Donc, faites-le. Pensez à vous. Je cite très bien d'ailleurs pour trouver une baby-sitter. Ça s'appelle Nounou Top. Après, vous pouvez faire participer aussi vos amis. Si vous êtes bien entourés, volontiers, vous gardez vos petits bouts. Ne culpabilisez pas d'être fatigué. C'est normal qu'il y ait des jours où ça soit compliqué. Qu'il y ait des jours où vous ne supportez plus vos enfants. En fait, c'est normal. Ne soyez pas méchante avec vous-même, vous êtes un être humain. Et il y en a tous nos limites. Du coup, qui dit fatigué, dit une maman qui a beaucoup moins de patience. Donc qui va tout de suite crier sur ses enfants ou qui va se mettre à pleurer facilement. Mais ça, c'est pareil. Il ne faut pas culpabiliser en fait. Vous avez le droit de crier, vous avez le droit. d'exprimer que vous en pouvez plus, que vous êtes à bout. Mais toujours le faire avec bienveillance et amour auprès des enfants et de les prendre après en aparté, de leur expliquer les choses et surtout de les aimer. L'amour, ça guérit tous les maux. On se rend compte que les mamans célibataires, c'est dur de ne pas culpabiliser tous les jours, surtout quand on a plusieurs enfants. Parce que c'est difficile de dégager du temps pour chaque enfant. Et c'est ça, il faut trouver vraiment un équilibre. Mais dans tous les cas, faites au mieux. Et vos enfants vous en seront toujours reconnaissants. Dans la vie quotidienne, il y a tout ce qui est budget. En fait, l'État français ne fait rien. Enfin, le minimum pour aider les familles monoparentales. Et c'est ça qui est fou en fait. Que vous restiez chez vous ou vous travaillez, c'est toujours la galère. Franchement, c'est très très compliqué. Il faut juste que vous, vous trouviez votre équilibre personnel. Si vous êtes une maman qui veut rester avec ses enfants et qui veut aller travailler plus tard quand ils seront plus grands, c'est ok avec ça. Si vous voulez être une maman qui, trois mois après avoir accouché, vous voulez aller travailler, c'est ok avec ça aussi. Il faut juste trouver... Un terrain d'entente avec tout le monde. Pour que vous soyez épanouis. Parce que le côté financier, quand vous êtes toute seule à élever des enfants... Je peux vous dire que vous n'allez pas rigoler tous les jours. Ça va être sacrément corsé. C'est pas impossible, loin de là. C'est juste qu'il y aura vraiment des hauts. Il y aura sûrement, probablement, des très très bas. Mais c'est pas grave. C'est pas grave. Je ne connais pas votre situation personnelle, mais vous savez qu'en tant que maman en solo, quand même, il y a les aides. Si vous n'avez pas de pension, il y a l'ASF à demander à la CAF. Vous avez quand même une prime d'activité, une partie de RSA quand vous travaillez ou non. Dans tous les cas, demandez toujours, parce que la CAF ne vous dira jamais les aides qu'il y a, en fait, ou que vous pouvez bénéficier. Demandez, demandez. Après, si c'est refusé, tant pis, mais au moins, ne restez pas comme ça, sans aide, parce que déjà, il y en a quasiment pas. Voilà, quoi. Ne restez pas non plus dans la galère totale. Un conseil aussi que je pourrais vous dire... C'est lors de la séparation du divorce ou je ne sais pas, voilà quoi. Toujours, toujours, toujours passer devant un juge pour avoir un jugement. Protégez-vous, même si ça se passe très bien au départ, que le papa prend ses enfants, etc. Non, ne faites jamais de choses sans être passé devant un juge. C'est une affaire familiale, c'est tellement important. Ça vous sécurisera, vous aurez fait les choses correctement pour votre enfant. Et ça, c'est le principal. Pour résumer, être maman célibataire, c'est vraiment une vie de défi. Après, moi, ça m'a beaucoup appris sur moi-même. Ça m'a permis de créer des liens tellement forts avec mes enfants. On ne s'en rend pas compte, mais c'est un lien indestructible. C'est amour, mère-enfant. C'est le plus beau qui puisse exister sur Terre. J'aimerais beaucoup connaître vos histoires, donc n'hésitez pas à partager vos expériences avec moi, que ce soit sur ma page Insta, Sarah-MDRE. Ça sera avec plaisir que je vous répondrai. Et de toute façon, dans les semaines à venir, je vais faire participer des mamans, avoir des témoignages. Dans l'épisode, on parlera des enfants qui sont pris entre les deux mondes, de comment gérer la coparentalité. S'il y en a une ou s'il perd l'absence, tout simplement. Je pense que ce sera un sujet très intéressant et j'espère que ça aidera beaucoup de mamans. Merci de m'avoir écoutée pour ce premier épisode. Si vous avez aimé, n'oubliez pas d'aller vous abonner à ma page Insta, à mon compte TikTok, et de laisser un commentaire ou des témoignages. Si on peut échanger tout entre nous, ce sera avec plaisir. Et n'oubliez pas, vous êtes des lionnes ! Dimanche soir, il y aura un nouvel épisode. Donc j'espère que vous serez là pour m'écouter. Je vous dis à très bientôt les filles. Et puis bon courage pour cette nouvelle semaine qui va commencer.
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Bonjour les mamans solos ! Bonjour les mamans solos ! Je vous souhaite la bienvenue dans ce premier épisode d'une voix pour les mamans solos. Je suis Sarah, j'ai 38 ans et j'ai 3 enfants. Aujourd'hui je souhaite vous partager mon histoire et le défi que j'ai rencontré en tant que maman solo. Dans cet épisode, je vais aborder les réalités du quotidien, les difficultés que j'ai pu rencontrer, mais aussi les joies d'être seule avec mes enfants. Donc prenez un plaid, une bonne tasse de café, ou ce que vous voulez, un petit gâteau. Ici, ça sera un lieu de safe place, de bienveillance, d'écoute, de compréhension, et surtout de non-jugement. Ah oui, il faut le dire, nous, les mamans solos, on a tendance à être fortement jugées par les autres. Et franchement, ça ne devrait même pas avoir le lieu d'être. Car ces personnes, ils ne savent pas du tout ce qu'on vit dans la vie de tous les jours. Ils n'ont même pas le droit de regard, même pas le droit de jugement. Meindre, mes chéries, c'est entourez-vous de personnes bienveillantes qui vous aiment, qui sont là quand ça ne va pas, et qui sont là quand ça va également, sur qui vous pouvez compter. Il faut bien cela, oui. Les personnes qui nous disent de notre entourage, oui, on se comprend, ça ne doit pas être facile et tout. Je pense qu'ils ne nous comprennent pas. Pour comprendre vraiment ce que c'est d'élever ses enfants seuls, il faut le vivre. Je pense qu'il dit ça par bienveillance, pour nous aider. Mais c'est quelque chose qu'on ne peut pas comprendre sans l'avoir vécu. Pour celles qui ne me connaissent pas, je vais faire une brève présentation. J'ai été maman pour la première fois à 24 ans d'une petite fille. Et 19 mois après, j'ai accouché de mon deuxième enfant. Et le petit dernier qui est venu compléter notre petite tribu à trois ans. Ma vie, elle a pris un retournant quand le père des beaux-grands, il est parti. Mon fils, il avait seulement quatre mois. Je me suis retrouvée seule. Il nous a laissé dans une situation particulièrement précaire. Cette période, elle a été particulièrement éprouvante sur le plan émotionnel, financier, parce que... Il y a que lui qui travaillait, donc c'était la source de revenus de la maison. Donc je voulais s'imaginer dans quelle situation je me suis retrouvée. Je ne vais pas rentrer dans les détails de ma séparation ou de comment ça s'est passé, parce que ce n'est pas l'objectif du tout du podcast d'aujourd'hui. Mais juste, il faut savoir que je me suis retrouvée sans voiture, sans meuble. J'ai dû faire appel aux associations, les Restos du Coeur. assistante sociale, vraiment passer par des moments de down, dépressif c'était très très compliqué mais bon je me dis malgré tout j'ai réussi à rebondir, à me reconstruire comme quoi dans la vie faut pas se dire que rien n'est impossible c'est plutôt se dire que tout est possible et tout ça j'ai réussi à rebondir, à me reconstruire Je dis pas que ça a été facile, ça a pris du temps. Le principal, c'est d'être en arrivée là où j'en suis aujourd'hui. J'ai appris à jongler avec les responsabilités. Tant qu'on vend des solutions pour faire un cadre stable. Et aimant pour mes nains. On les appelle comme ça ici dans la famille, c'est les nains. J'imagine que vous aussi dans vos familles. Les enfants ont tous des petits surnoms. C'est tellement mignon. Le but de ces prochains podcasts, ce sera vraiment de partager nos expériences, de se donner des conseils pour celles qui vivent des situations similaires, pour que vous sachiez que vous n'êtes pas seules dans ce parcours. Parce que je sais, le vrai défi du quotidien, d'élever ses enfants toutes seules, c'est de savoir le savoir. Je ne suis pas du tout comme ça, mais c'est d'organiser sa gestion du quotidien, du temps, avoir un travail qui correspond à votre vie perso. Et ça, franchement, je crois que c'est le conseil le plus ultime que je peux vous donner parce que j'ai fait des taffes alimentaires. J'ai fait des taffes au fils à 23 heures. Et quand vous avez des enfants en bas âge, sur la longueur, c'est impossible. Vous n'allez jamais tenir le coup. Et surtout... Il faut avoir une nounou, mais qui a une amplitude horaire tellement vaste pour accompagner les enfants. Franchement, c'est ce que vous avez besoin. Il y a des jours où je me sentais complètement débordée. J'ai douté de moi, j'ai douté de mes capacités. Mais c'est tout à fait normal. Il faut trouver un équilibre. Ça prend du temps, ça demande de l'investissement. Après, il y a eu tellement de moments de joie et de fierté que ça fait tout oublier, ça c'est sûr. Mon conseil vraiment pour la vie quotidienne, la vie de tous les jours, c'est d'avoir un travail avec des horaires de journée. Avoir une voiture, franchement, c'est primordial. Parce que quand vos enfants tombent malades, en fait, il ne faut pas dépendre des autres. Il faut arriver à être vraiment autonome, tout seul, sans rien demander. Parce qu'après, c'est là que les gens vont dire Oui, voilà, celle-là, elle a fait des enfants, etc. Elle ne sait pas gérer tout seul. Mais non, justement. Vous êtes des guerrières. Ça, faut jamais l'oublier. Pour votre santé mentale, pour le bien-être de votre petite famille. Surtout, prenez du temps pour vous. Allez vous le ramasser. Je dis pas tous les mois, bien sûr, parce que on sait très bien que niveau budget, maman solo, c'est compliqué. Mais une fois tous les deux mois, faites-vous plaisir. C'est super important. Ne vous oubliez pas en tant que femme. Parce que pour que vos enfants soient comblés, et vous aussi, il faut que votre femme soit déjà heureuse pour être une bonne maman. Tout est lié, surtout. Donc, faites-le. Pensez à vous. Je cite très bien d'ailleurs pour trouver une baby-sitter. Ça s'appelle Nounou Top. Après, vous pouvez faire participer aussi vos amis. Si vous êtes bien entourés, volontiers, vous gardez vos petits bouts. Ne culpabilisez pas d'être fatigué. C'est normal qu'il y ait des jours où ça soit compliqué. Qu'il y ait des jours où vous ne supportez plus vos enfants. En fait, c'est normal. Ne soyez pas méchante avec vous-même, vous êtes un être humain. Et il y en a tous nos limites. Du coup, qui dit fatigué, dit une maman qui a beaucoup moins de patience. Donc qui va tout de suite crier sur ses enfants ou qui va se mettre à pleurer facilement. Mais ça, c'est pareil. Il ne faut pas culpabiliser en fait. Vous avez le droit de crier, vous avez le droit. d'exprimer que vous en pouvez plus, que vous êtes à bout. Mais toujours le faire avec bienveillance et amour auprès des enfants et de les prendre après en aparté, de leur expliquer les choses et surtout de les aimer. L'amour, ça guérit tous les maux. On se rend compte que les mamans célibataires, c'est dur de ne pas culpabiliser tous les jours, surtout quand on a plusieurs enfants. Parce que c'est difficile de dégager du temps pour chaque enfant. Et c'est ça, il faut trouver vraiment un équilibre. Mais dans tous les cas, faites au mieux. Et vos enfants vous en seront toujours reconnaissants. Dans la vie quotidienne, il y a tout ce qui est budget. En fait, l'État français ne fait rien. Enfin, le minimum pour aider les familles monoparentales. Et c'est ça qui est fou en fait. Que vous restiez chez vous ou vous travaillez, c'est toujours la galère. Franchement, c'est très très compliqué. Il faut juste que vous, vous trouviez votre équilibre personnel. Si vous êtes une maman qui veut rester avec ses enfants et qui veut aller travailler plus tard quand ils seront plus grands, c'est ok avec ça. Si vous voulez être une maman qui, trois mois après avoir accouché, vous voulez aller travailler, c'est ok avec ça aussi. Il faut juste trouver... Un terrain d'entente avec tout le monde. Pour que vous soyez épanouis. Parce que le côté financier, quand vous êtes toute seule à élever des enfants... Je peux vous dire que vous n'allez pas rigoler tous les jours. Ça va être sacrément corsé. C'est pas impossible, loin de là. C'est juste qu'il y aura vraiment des hauts. Il y aura sûrement, probablement, des très très bas. Mais c'est pas grave. C'est pas grave. Je ne connais pas votre situation personnelle, mais vous savez qu'en tant que maman en solo, quand même, il y a les aides. Si vous n'avez pas de pension, il y a l'ASF à demander à la CAF. Vous avez quand même une prime d'activité, une partie de RSA quand vous travaillez ou non. Dans tous les cas, demandez toujours, parce que la CAF ne vous dira jamais les aides qu'il y a, en fait, ou que vous pouvez bénéficier. Demandez, demandez. Après, si c'est refusé, tant pis, mais au moins, ne restez pas comme ça, sans aide, parce que déjà, il y en a quasiment pas. Voilà, quoi. Ne restez pas non plus dans la galère totale. Un conseil aussi que je pourrais vous dire... C'est lors de la séparation du divorce ou je ne sais pas, voilà quoi. Toujours, toujours, toujours passer devant un juge pour avoir un jugement. Protégez-vous, même si ça se passe très bien au départ, que le papa prend ses enfants, etc. Non, ne faites jamais de choses sans être passé devant un juge. C'est une affaire familiale, c'est tellement important. Ça vous sécurisera, vous aurez fait les choses correctement pour votre enfant. Et ça, c'est le principal. Pour résumer, être maman célibataire, c'est vraiment une vie de défi. Après, moi, ça m'a beaucoup appris sur moi-même. Ça m'a permis de créer des liens tellement forts avec mes enfants. On ne s'en rend pas compte, mais c'est un lien indestructible. C'est amour, mère-enfant. C'est le plus beau qui puisse exister sur Terre. J'aimerais beaucoup connaître vos histoires, donc n'hésitez pas à partager vos expériences avec moi, que ce soit sur ma page Insta, Sarah-MDRE. Ça sera avec plaisir que je vous répondrai. Et de toute façon, dans les semaines à venir, je vais faire participer des mamans, avoir des témoignages. Dans l'épisode, on parlera des enfants qui sont pris entre les deux mondes, de comment gérer la coparentalité. S'il y en a une ou s'il perd l'absence, tout simplement. Je pense que ce sera un sujet très intéressant et j'espère que ça aidera beaucoup de mamans. Merci de m'avoir écoutée pour ce premier épisode. Si vous avez aimé, n'oubliez pas d'aller vous abonner à ma page Insta, à mon compte TikTok, et de laisser un commentaire ou des témoignages. Si on peut échanger tout entre nous, ce sera avec plaisir. Et n'oubliez pas, vous êtes des lionnes ! Dimanche soir, il y aura un nouvel épisode. Donc j'espère que vous serez là pour m'écouter. Je vous dis à très bientôt les filles. Et puis bon courage pour cette nouvelle semaine qui va commencer.
Description
1er épisode, de soutien, de partage, de conseils et d'expériences pour les mamans solos.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour les mamans solos ! Bonjour les mamans solos ! Je vous souhaite la bienvenue dans ce premier épisode d'une voix pour les mamans solos. Je suis Sarah, j'ai 38 ans et j'ai 3 enfants. Aujourd'hui je souhaite vous partager mon histoire et le défi que j'ai rencontré en tant que maman solo. Dans cet épisode, je vais aborder les réalités du quotidien, les difficultés que j'ai pu rencontrer, mais aussi les joies d'être seule avec mes enfants. Donc prenez un plaid, une bonne tasse de café, ou ce que vous voulez, un petit gâteau. Ici, ça sera un lieu de safe place, de bienveillance, d'écoute, de compréhension, et surtout de non-jugement. Ah oui, il faut le dire, nous, les mamans solos, on a tendance à être fortement jugées par les autres. Et franchement, ça ne devrait même pas avoir le lieu d'être. Car ces personnes, ils ne savent pas du tout ce qu'on vit dans la vie de tous les jours. Ils n'ont même pas le droit de regard, même pas le droit de jugement. Meindre, mes chéries, c'est entourez-vous de personnes bienveillantes qui vous aiment, qui sont là quand ça ne va pas, et qui sont là quand ça va également, sur qui vous pouvez compter. Il faut bien cela, oui. Les personnes qui nous disent de notre entourage, oui, on se comprend, ça ne doit pas être facile et tout. Je pense qu'ils ne nous comprennent pas. Pour comprendre vraiment ce que c'est d'élever ses enfants seuls, il faut le vivre. Je pense qu'il dit ça par bienveillance, pour nous aider. Mais c'est quelque chose qu'on ne peut pas comprendre sans l'avoir vécu. Pour celles qui ne me connaissent pas, je vais faire une brève présentation. J'ai été maman pour la première fois à 24 ans d'une petite fille. Et 19 mois après, j'ai accouché de mon deuxième enfant. Et le petit dernier qui est venu compléter notre petite tribu à trois ans. Ma vie, elle a pris un retournant quand le père des beaux-grands, il est parti. Mon fils, il avait seulement quatre mois. Je me suis retrouvée seule. Il nous a laissé dans une situation particulièrement précaire. Cette période, elle a été particulièrement éprouvante sur le plan émotionnel, financier, parce que... Il y a que lui qui travaillait, donc c'était la source de revenus de la maison. Donc je voulais s'imaginer dans quelle situation je me suis retrouvée. Je ne vais pas rentrer dans les détails de ma séparation ou de comment ça s'est passé, parce que ce n'est pas l'objectif du tout du podcast d'aujourd'hui. Mais juste, il faut savoir que je me suis retrouvée sans voiture, sans meuble. J'ai dû faire appel aux associations, les Restos du Coeur. assistante sociale, vraiment passer par des moments de down, dépressif c'était très très compliqué mais bon je me dis malgré tout j'ai réussi à rebondir, à me reconstruire comme quoi dans la vie faut pas se dire que rien n'est impossible c'est plutôt se dire que tout est possible et tout ça j'ai réussi à rebondir, à me reconstruire Je dis pas que ça a été facile, ça a pris du temps. Le principal, c'est d'être en arrivée là où j'en suis aujourd'hui. J'ai appris à jongler avec les responsabilités. Tant qu'on vend des solutions pour faire un cadre stable. Et aimant pour mes nains. On les appelle comme ça ici dans la famille, c'est les nains. J'imagine que vous aussi dans vos familles. Les enfants ont tous des petits surnoms. C'est tellement mignon. Le but de ces prochains podcasts, ce sera vraiment de partager nos expériences, de se donner des conseils pour celles qui vivent des situations similaires, pour que vous sachiez que vous n'êtes pas seules dans ce parcours. Parce que je sais, le vrai défi du quotidien, d'élever ses enfants toutes seules, c'est de savoir le savoir. Je ne suis pas du tout comme ça, mais c'est d'organiser sa gestion du quotidien, du temps, avoir un travail qui correspond à votre vie perso. Et ça, franchement, je crois que c'est le conseil le plus ultime que je peux vous donner parce que j'ai fait des taffes alimentaires. J'ai fait des taffes au fils à 23 heures. Et quand vous avez des enfants en bas âge, sur la longueur, c'est impossible. Vous n'allez jamais tenir le coup. Et surtout... Il faut avoir une nounou, mais qui a une amplitude horaire tellement vaste pour accompagner les enfants. Franchement, c'est ce que vous avez besoin. Il y a des jours où je me sentais complètement débordée. J'ai douté de moi, j'ai douté de mes capacités. Mais c'est tout à fait normal. Il faut trouver un équilibre. Ça prend du temps, ça demande de l'investissement. Après, il y a eu tellement de moments de joie et de fierté que ça fait tout oublier, ça c'est sûr. Mon conseil vraiment pour la vie quotidienne, la vie de tous les jours, c'est d'avoir un travail avec des horaires de journée. Avoir une voiture, franchement, c'est primordial. Parce que quand vos enfants tombent malades, en fait, il ne faut pas dépendre des autres. Il faut arriver à être vraiment autonome, tout seul, sans rien demander. Parce qu'après, c'est là que les gens vont dire Oui, voilà, celle-là, elle a fait des enfants, etc. Elle ne sait pas gérer tout seul. Mais non, justement. Vous êtes des guerrières. Ça, faut jamais l'oublier. Pour votre santé mentale, pour le bien-être de votre petite famille. Surtout, prenez du temps pour vous. Allez vous le ramasser. Je dis pas tous les mois, bien sûr, parce que on sait très bien que niveau budget, maman solo, c'est compliqué. Mais une fois tous les deux mois, faites-vous plaisir. C'est super important. Ne vous oubliez pas en tant que femme. Parce que pour que vos enfants soient comblés, et vous aussi, il faut que votre femme soit déjà heureuse pour être une bonne maman. Tout est lié, surtout. Donc, faites-le. Pensez à vous. Je cite très bien d'ailleurs pour trouver une baby-sitter. Ça s'appelle Nounou Top. Après, vous pouvez faire participer aussi vos amis. Si vous êtes bien entourés, volontiers, vous gardez vos petits bouts. Ne culpabilisez pas d'être fatigué. C'est normal qu'il y ait des jours où ça soit compliqué. Qu'il y ait des jours où vous ne supportez plus vos enfants. En fait, c'est normal. Ne soyez pas méchante avec vous-même, vous êtes un être humain. Et il y en a tous nos limites. Du coup, qui dit fatigué, dit une maman qui a beaucoup moins de patience. Donc qui va tout de suite crier sur ses enfants ou qui va se mettre à pleurer facilement. Mais ça, c'est pareil. Il ne faut pas culpabiliser en fait. Vous avez le droit de crier, vous avez le droit. d'exprimer que vous en pouvez plus, que vous êtes à bout. Mais toujours le faire avec bienveillance et amour auprès des enfants et de les prendre après en aparté, de leur expliquer les choses et surtout de les aimer. L'amour, ça guérit tous les maux. On se rend compte que les mamans célibataires, c'est dur de ne pas culpabiliser tous les jours, surtout quand on a plusieurs enfants. Parce que c'est difficile de dégager du temps pour chaque enfant. Et c'est ça, il faut trouver vraiment un équilibre. Mais dans tous les cas, faites au mieux. Et vos enfants vous en seront toujours reconnaissants. Dans la vie quotidienne, il y a tout ce qui est budget. En fait, l'État français ne fait rien. Enfin, le minimum pour aider les familles monoparentales. Et c'est ça qui est fou en fait. Que vous restiez chez vous ou vous travaillez, c'est toujours la galère. Franchement, c'est très très compliqué. Il faut juste que vous, vous trouviez votre équilibre personnel. Si vous êtes une maman qui veut rester avec ses enfants et qui veut aller travailler plus tard quand ils seront plus grands, c'est ok avec ça. Si vous voulez être une maman qui, trois mois après avoir accouché, vous voulez aller travailler, c'est ok avec ça aussi. Il faut juste trouver... Un terrain d'entente avec tout le monde. Pour que vous soyez épanouis. Parce que le côté financier, quand vous êtes toute seule à élever des enfants... Je peux vous dire que vous n'allez pas rigoler tous les jours. Ça va être sacrément corsé. C'est pas impossible, loin de là. C'est juste qu'il y aura vraiment des hauts. Il y aura sûrement, probablement, des très très bas. Mais c'est pas grave. C'est pas grave. Je ne connais pas votre situation personnelle, mais vous savez qu'en tant que maman en solo, quand même, il y a les aides. Si vous n'avez pas de pension, il y a l'ASF à demander à la CAF. Vous avez quand même une prime d'activité, une partie de RSA quand vous travaillez ou non. Dans tous les cas, demandez toujours, parce que la CAF ne vous dira jamais les aides qu'il y a, en fait, ou que vous pouvez bénéficier. Demandez, demandez. Après, si c'est refusé, tant pis, mais au moins, ne restez pas comme ça, sans aide, parce que déjà, il y en a quasiment pas. Voilà, quoi. Ne restez pas non plus dans la galère totale. Un conseil aussi que je pourrais vous dire... C'est lors de la séparation du divorce ou je ne sais pas, voilà quoi. Toujours, toujours, toujours passer devant un juge pour avoir un jugement. Protégez-vous, même si ça se passe très bien au départ, que le papa prend ses enfants, etc. Non, ne faites jamais de choses sans être passé devant un juge. C'est une affaire familiale, c'est tellement important. Ça vous sécurisera, vous aurez fait les choses correctement pour votre enfant. Et ça, c'est le principal. Pour résumer, être maman célibataire, c'est vraiment une vie de défi. Après, moi, ça m'a beaucoup appris sur moi-même. Ça m'a permis de créer des liens tellement forts avec mes enfants. On ne s'en rend pas compte, mais c'est un lien indestructible. C'est amour, mère-enfant. C'est le plus beau qui puisse exister sur Terre. J'aimerais beaucoup connaître vos histoires, donc n'hésitez pas à partager vos expériences avec moi, que ce soit sur ma page Insta, Sarah-MDRE. Ça sera avec plaisir que je vous répondrai. Et de toute façon, dans les semaines à venir, je vais faire participer des mamans, avoir des témoignages. Dans l'épisode, on parlera des enfants qui sont pris entre les deux mondes, de comment gérer la coparentalité. S'il y en a une ou s'il perd l'absence, tout simplement. Je pense que ce sera un sujet très intéressant et j'espère que ça aidera beaucoup de mamans. Merci de m'avoir écoutée pour ce premier épisode. Si vous avez aimé, n'oubliez pas d'aller vous abonner à ma page Insta, à mon compte TikTok, et de laisser un commentaire ou des témoignages. Si on peut échanger tout entre nous, ce sera avec plaisir. Et n'oubliez pas, vous êtes des lionnes ! Dimanche soir, il y aura un nouvel épisode. Donc j'espère que vous serez là pour m'écouter. Je vous dis à très bientôt les filles. Et puis bon courage pour cette nouvelle semaine qui va commencer.
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