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Une voix pour les mamans solos

Retrouver confiance en soi après une tromperie

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15min |09/02/2025|

33

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15min |09/02/2025|

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Description

rupture difficile, tromperie

Comment retrouver confiance en vous petit à petit?


Voici le terme abordé ce jour les mamans solos


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les filles, j'espère que vous allez bien, que vous avez passé une bonne semaine. On vous souhaite la bienvenue dans ce nouvel épisode. La semaine dernière, j'avais annoncé un certain thème, mais suite à un petit sondage sur Insta, je vous en avais décidé autrement. Choisie comme thème de retrouver confiance après une tomberie ou une séparation difficile. Vraiment un sujet qui me touche profondément. Juste un thème que je vais aborder. en surface, c'est quelque chose vraiment que j'ai vécu. Ça m'a détruit à une époque, mais qui m'a aussi reconstruit d'une manière que j'aurais jamais imaginée. Je voulais que tu saches que si en ce moment, t'es en train de traverser cette douleur, sache que tu n'es pas seule. Tu ne sais ce que c'est de se sentir trahi, abandonné, d'avoir l'impression que plus jamais on pourra aimer ou être aimé comme avant. Alors aujourd'hui, les filles, on va parler vrai. On va parler des blessures, mais surtout du chemin pour s'en relever. Car oui, on peut s'en relever. Moi aussi, j'ai perdu confiance, j'ai douté, j'ai voulu faire payer. Faire payer, est-ce que c'est la vraie solution pour se sentir mieux ? Peut-être que certains, dans leur parcours de guérison, auront besoin pour avancer. Je suis passée par là aussi. Donc, ne culpabilisez pas. On a subi une tromperie. Et ça, les personnes qui ont vécu ça. Vous allez vous reconnaître dedans. Vous allez comprendre. Mais on est là pour aider les autres. On est là pour s'en prêter. Ce n'est pas seulement la confiance en l'autre qui s'effondre. C'est ton univers tout entier. Et notre propre confiance en nous. On se demande pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Est-ce que je suis assez bien ? On rembobine tous les souvenirs, toute l'histoire. On cherche des signes aussi qu'on n'a pas vus. On a l'impression d'avoir été aveuglés. Et puis il y a cette douleur physique. Un nœud dans l'estomac, une sensation d'oppression, des nuits sans sommeil, des journées sans manger. À part, je me souviens très bien du jour où tout a basculé, et je m'en rappellerai toute ma vie. Le matin encore, je vivais dans l'illusion que tout allait bien. Et le soir, je me suis retrouvée seule avec mes deux enfants. Je n'ai juste plus une énorme claque en pleine figure. Je vous jure, ça fait super mal. Pendant des mois et des mois, j'ai porté ce poids à la honte aussi. Parce que oui, en fait, on peut ressentir de la honte d'avoir été trompée. Comme si c'était notre faute, alors que ce n'est pas le cas. Car je n'avais rien vu venir. Ou peut-être que si. Je crois que parfois, dans certaines situations, on préfère ne pas voir. Se mettre des œillères. On n'a pas envie de croire à ça en fait. On se dit que ça n'arrivera jamais, que ça ne nous arrivera pas à nous. Et puis un coup, la réalité, elle nous frappe. Et c'est ça qui est vraiment violent. Pendant 10 mois, j'ai essayé de comprendre. J'avais une douleur tellement sourde, elle ne me quittait pas en fait. La nuit, je ne dormais pas. J'ai perdu beaucoup de poids en peu de temps. Je me retournais sans cesse en essayant de comprendre. J'analysais, c'est ça le pire en France. Quand votre cerveau, il est jamais sur pause. Chaque moment, chaque détail, comme si vous alliez trouver une réponse ou quelque chose pour vous soulager en fait. Mais il n'y avait pas de réponse. Les faits, ils étaient là. J'avais été trompée, abandonnée, faillie. Je me retrouvais seule avec des enfants. Et ça faisait mal en fait. Si aujourd'hui t'es en train d'écouter ce podcast et que tu es en plein dedans, j'ai envie de te dire ceci. C'est pas ta faute. Une personne qui fait le choix de te tromper, c'est un choix égoïste. C'est un choix qui ne reflète pas ta valeur. Il faut que tu déconstruises cette idée que t'as pas été assez bien, que t'as pas été assez belle, que t'es pas assez intéressante. C'est pas ça. La question aujourd'hui, c'est pourquoi tu te sens responsable d'exaction de quelqu'un d'autre ? Et surtout, comment on peut se reconstruire après avoir vécu ça ? Je vais vous mentir. Après cette séparation, je suis devenue quelqu'un d'autre. Quelqu'un que je ne reconnaissais pas du tout. Dans mes actes, dans mes paroles. J'ai passé par plusieurs phases, par plusieurs stades. Je sais pas comment on peut appeler ça. Au début, j'avais la haine, mais une haine viscérale. J'haïssais tous les hommes. Dans ma tête, c'était tous les mêmes. Les menteurs, des lâches, des infidèles. Et j'avais perdu complètement la foi en l'amour. L'idée même de me remettre en couple avec quelqu'un, ça me dégoûtait. Je voulais me venger. Pas... Contre lui spécialement, pas contre une seule personne, mais contre tout le monde. J'avais une envie folle de faire payer, de rendre l'appareil. J'étais en colère contre lui, contre la vie, contre moi-même. Je cherche à combler ce vide par tous les moyens possibles, que ce soit par la nourriture ou le fait d'enchaîner les relations sans lendemain. pure consommation. Je me suis mise à sortir un week-end sur deux quand les enfants n'étaient pas là parce que j'aimais ça. Je me sentais vivante. Ça me faisait du bien. Ça me vidait la tête. J'oubliais tout pendant ces soirées. J'essayais de me prouver que j'étais libre en fait, que je pouvais plaire, que je pouvais exister sans lui. Mais chaque retour chez moi, je me sentais vide. Et c'était un sentiment tellement déstabilisant. J'ai eu ma phase où je repoussais tous ceux qui essayaient de m'approcher, même ceux qui semblaient être sincères, parce que dans ma tête, un homme sincère, ça n'existait plus. Ça n'a fait que raviver certains traumas que j'ai eus pendant l'enfance, envers les hommes. Donc ouais, ça a été très compliqué. Il y a un an après ma séparation, j'ai pris une décision radicale. J'avais besoin de tester mes limites, de me prouver que j'étais forte, que je pouvais être plus qu'une femme blessée. Et c'est comme ça que je me suis retrouvée à faire 15 jours en situation militaire. Aussi que pendant cette année-là, ça a été très compliqué avec le papa des enfants. J'ai eu plein d'histoires, plein de problèmes. Et il avait complètement lâché son rôle de papa et ne s'occupait plus des enfants. Donc pendant ces 15 jours d'absence, j'ai laissé les enfants à ma nourrice agréée. Une petite Didi Kass qui a été une personne formidable pour moi pendant de nombreuses années en tout cas. Je vous souhaite sincèrement de rencontrer des gens comme ça pendant... des moments difficiles de votre vie. Vous continuez le NIT pendant 15 jours. C'était une période tellement enrichissante. En même temps, ça a été une épreuve, ça a été dur, parce que j'étais séparée de mes enfants. Je n'ai jamais été séparée d'eux aussi longtemps. Mais ça m'a sauvée. Franchement, ces 15 jours m'ont sauvée. J'ai dû affronter la fatigue, la douleur physique, les ordres. Parce qu'il faut savoir, pour ceux qui me connaissent, les ordres et moi, ça fait mille. Les règles strictes, n'en parlons pas. J'ai un petit problème avec l'autorité. Mais surtout, j'ai dû m'affronter moi-même. Et ça, c'était costaud. Dans un environnement où tu n'as pas le temps de réfléchir. Tu es poussé à bout. Tu te rends compte de qui tu es vraiment. Et je me suis découverte plus forte que ce que je croyais. En ces 15 jours, j'ai oublié ma peine, je vous le jure. J'ai arrêté de penser à la tromperie, à la séparation. J'ai juste été dans l'instant présent, en mode survie. En sortant de tout ça, il y a vraiment quelque chose en moi qui a changé. J'avais encore mal, parce que la douleur, je l'ai eue pendant des années. Mais je savais que je pouvais tenir debout maintenant, et que j'étais capable de tout surmonter. Et c'était que le début. Ça a juste été une petite prise de conscience, mais une prise de conscience tellement importante. Parce que bon, se reconstruire, ça se fait pas en un claquement de doigts. La confiance, c'est pas un débit instantané. Ça serait trop simple. Ce serait vraiment trop beau. C'est un processus, vraiment, c'est long, parfois c'est douloureux, mais c'est incroyablement puissant quand on n'arrive pas à retrouver confiance en soi. Ensuite, avec le temps, j'ai mis des choses en place pour aller mieux, pour essayer de me sortir de la tête de l'eau, parce que c'est important d'avancer, c'est important d'aller de l'avant. Je vais vous donner quelques idées, astuces, peut-être que ça vous aidera aussi. ou pas, des choses à prendre, des choses à laisser, bien entendu, parce qu'on est tous différents. Là, si tu peux exprimer ce que tu ressens, sans culpabiliser. Moi, pendant longtemps, je gardais tout pour moi. Je suis quelqu'un comme ça, j'ai un tempérament qui garde beaucoup les choses pour moi. J'avais honte d'avoir aux autres que j'allais mal, que je me sentais perdue, d'être incomprise. Mais quand j'ai commencé à parler, que ce soit à une amie... Après, je suis quelqu'un aussi qui aime écrire, donc journal intime, on va dire, ou un professionnel, une psy. Franchement, ça libère. J'ai senti que ça me libérait. Pleurer, craigner. En fait, tout est bon pour sortir de la douleur. C'est la douleur. Souvent, en fait, on veut l'éviter, la souffrance, la fuir. Mais on se rend compte qu'avec les expériences de la vie, le mieux, c'est de l'affronter. C'est sûr que accepter c'est dur, que ça fait mal, mais c'est nécessaire. Aimer sa colère sans se détruire, ça va de pair. En fait, j'ai mis longtemps à comprendre que la haine, c'est quelque chose qui te bouffe à l'intérieur. Et si vous arrivez, petit à petit, à canaliser cette colère, à en parler et à la transformer en force, vous aurez tout gagné, vous serez apaisé. Pour toute situation, la colère, c'est jamais quelque chose de bon à garder en soi. Ensuite, je vous dirais, retrouver une routine. C'est important de penser à vous. Généralement, après les séparations, les périodes difficiles comme ça, vous avez tendance, on a tendance, je l'ai fait également, à ce que notre vie, elle tourne autour que des enfants. Et on s'oublie complètement, en tant que femme, en tant qu'humain. Donc petit à petit, ça serait bien de recommencer à prendre soin de vous. Je ne sais pas, moi, une balade, aller au restaurant, au cinéma, un café au calme, lire un livre. En fait, tout ça, ça peut sembler insignifiant, mais c'est essentiel pour que tout soit équilibré dans votre petite famille. Ou il faut apprendre, réapprendre plutôt, à s'aimer soi-même. Se poser la question de, en fait, qu'est-ce qui me fait vibrer ? Qu'est-ce que j'aime vraiment ? redécouvrir ou découvrir des passions, par exemple. Apprendre à aimer votre propre compagnie. La confiance, elle revient petit à petit quand vous allez comprendre que vous suffisez à vous-même. C'est pour ça qu'il faut prendre du temps pour vous, de vous rappeler qui vous étiez avant, justement, cette relation. Je dirais aussi de faire la paix avec votre passé. d'essayer de vous apaiser un maximum. Pardonner également, ça ne veut pas dire excuser. Ça veut plutôt dire de ne plus laisser cette douleur vous définir. Ça m'a pris beaucoup de temps. Et un jour, j'ai compris que je continuais à en nourrir vraiment une rancune. Il y a quelques années, je restais prisonnière de cette histoire, de ce que j'avais vécu et ça façonnait ce que j'étais. Ok, il faut se dire que le passé, il est là, il laisse des traces, mais il ne doit surtout pas te dicter ton avenir. Bien entendu, je vous dirais, ne plus avoir peur d'aimer à nouveau, ça, c'est quelque chose de très difficile. Parce qu'après une trahison, on se méfie tout, on a du mal à refaire confiance en l'autre, on se met énormément de barrières, quitte à s'auto-saboter. On a encore peur d'être blessé à nouveau, encore et encore, et c'est normal. Mais ce que j'ai appris, c'est qu'on peut aimer à nouveau. Différemment, certes. On vieillit donc avec plus de sagesse et surtout du respect pour soi-même. On attire vraiment les gens qu'on pense mériter. Alors apprends à t'aimer d'abord. Et les bonnes personnes suivront. Au taf, ça se prend. Et mieux que tu retiennes, que vous retenez toutes une chose, c'est que tu n'es pas défini par une douleur, qu'importe soit-elle. Tu es bien plus forte que tu ne le crois. Ce que tu traverses en ce moment, ce n'est qu'une étape, pas une fin. Un jour, tu vas regarder en arrière, tu vas regarder tes enfants qui sont grandis. Tu verras comment tu avances et tu réaliseras à quel point tu as grandi. à quel point cette épreuve justement elle t'a rendu tellement plus forte, plus consciente de ta valeur, et surtout tu comprendras que ce que tu croyais être enfin était justement un nouveau départ, car dans la vie tout est aligné. Bien c'est ma perception de la vie de nuit, perception de ma réalité à moi. Je ne suis pas là pour juger les autres, pas là pour juger les réactions de chacun. On est tous différents. On a tous des modes de fonctionnement différents par rapport à la guérison, les tromperies, par rapport à plein de choses dans la vie. Donc n'oubliez jamais que cet endroit, c'est safe. On est là pour écouter, on est là pour comprendre. Et on est surtout là pour s'aimer entre nous. Il faut se donner une vraie force, les filles, du soutien. Parce qu'on en manque beaucoup, nous, en tant que maman solo. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode. Si ce que j'ai partagé, ça t'a fait écho, ça t'a parlé, n'hésite pas à me laisser un message sur Insta ou en commentaire. Il n'y a aucun problème. À partager ce podcast avec quelqu'un qui en aurait besoin. Et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. En attendant, prenez soin de vous. Vraiment. Bisous, bisous.

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rupture difficile, tromperie

Comment retrouver confiance en vous petit à petit?


Voici le terme abordé ce jour les mamans solos


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Salut les filles, j'espère que vous allez bien, que vous avez passé une bonne semaine. On vous souhaite la bienvenue dans ce nouvel épisode. La semaine dernière, j'avais annoncé un certain thème, mais suite à un petit sondage sur Insta, je vous en avais décidé autrement. Choisie comme thème de retrouver confiance après une tomberie ou une séparation difficile. Vraiment un sujet qui me touche profondément. Juste un thème que je vais aborder. en surface, c'est quelque chose vraiment que j'ai vécu. Ça m'a détruit à une époque, mais qui m'a aussi reconstruit d'une manière que j'aurais jamais imaginée. Je voulais que tu saches que si en ce moment, t'es en train de traverser cette douleur, sache que tu n'es pas seule. Tu ne sais ce que c'est de se sentir trahi, abandonné, d'avoir l'impression que plus jamais on pourra aimer ou être aimé comme avant. Alors aujourd'hui, les filles, on va parler vrai. On va parler des blessures, mais surtout du chemin pour s'en relever. Car oui, on peut s'en relever. Moi aussi, j'ai perdu confiance, j'ai douté, j'ai voulu faire payer. Faire payer, est-ce que c'est la vraie solution pour se sentir mieux ? Peut-être que certains, dans leur parcours de guérison, auront besoin pour avancer. Je suis passée par là aussi. Donc, ne culpabilisez pas. On a subi une tromperie. Et ça, les personnes qui ont vécu ça. Vous allez vous reconnaître dedans. Vous allez comprendre. Mais on est là pour aider les autres. On est là pour s'en prêter. Ce n'est pas seulement la confiance en l'autre qui s'effondre. C'est ton univers tout entier. Et notre propre confiance en nous. On se demande pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Est-ce que je suis assez bien ? On rembobine tous les souvenirs, toute l'histoire. On cherche des signes aussi qu'on n'a pas vus. On a l'impression d'avoir été aveuglés. Et puis il y a cette douleur physique. Un nœud dans l'estomac, une sensation d'oppression, des nuits sans sommeil, des journées sans manger. À part, je me souviens très bien du jour où tout a basculé, et je m'en rappellerai toute ma vie. Le matin encore, je vivais dans l'illusion que tout allait bien. Et le soir, je me suis retrouvée seule avec mes deux enfants. Je n'ai juste plus une énorme claque en pleine figure. Je vous jure, ça fait super mal. Pendant des mois et des mois, j'ai porté ce poids à la honte aussi. Parce que oui, en fait, on peut ressentir de la honte d'avoir été trompée. Comme si c'était notre faute, alors que ce n'est pas le cas. Car je n'avais rien vu venir. Ou peut-être que si. Je crois que parfois, dans certaines situations, on préfère ne pas voir. Se mettre des œillères. On n'a pas envie de croire à ça en fait. On se dit que ça n'arrivera jamais, que ça ne nous arrivera pas à nous. Et puis un coup, la réalité, elle nous frappe. Et c'est ça qui est vraiment violent. Pendant 10 mois, j'ai essayé de comprendre. J'avais une douleur tellement sourde, elle ne me quittait pas en fait. La nuit, je ne dormais pas. J'ai perdu beaucoup de poids en peu de temps. Je me retournais sans cesse en essayant de comprendre. J'analysais, c'est ça le pire en France. Quand votre cerveau, il est jamais sur pause. Chaque moment, chaque détail, comme si vous alliez trouver une réponse ou quelque chose pour vous soulager en fait. Mais il n'y avait pas de réponse. Les faits, ils étaient là. J'avais été trompée, abandonnée, faillie. Je me retrouvais seule avec des enfants. Et ça faisait mal en fait. Si aujourd'hui t'es en train d'écouter ce podcast et que tu es en plein dedans, j'ai envie de te dire ceci. C'est pas ta faute. Une personne qui fait le choix de te tromper, c'est un choix égoïste. C'est un choix qui ne reflète pas ta valeur. Il faut que tu déconstruises cette idée que t'as pas été assez bien, que t'as pas été assez belle, que t'es pas assez intéressante. C'est pas ça. La question aujourd'hui, c'est pourquoi tu te sens responsable d'exaction de quelqu'un d'autre ? Et surtout, comment on peut se reconstruire après avoir vécu ça ? Je vais vous mentir. Après cette séparation, je suis devenue quelqu'un d'autre. Quelqu'un que je ne reconnaissais pas du tout. Dans mes actes, dans mes paroles. J'ai passé par plusieurs phases, par plusieurs stades. Je sais pas comment on peut appeler ça. Au début, j'avais la haine, mais une haine viscérale. J'haïssais tous les hommes. Dans ma tête, c'était tous les mêmes. Les menteurs, des lâches, des infidèles. Et j'avais perdu complètement la foi en l'amour. L'idée même de me remettre en couple avec quelqu'un, ça me dégoûtait. Je voulais me venger. Pas... Contre lui spécialement, pas contre une seule personne, mais contre tout le monde. J'avais une envie folle de faire payer, de rendre l'appareil. J'étais en colère contre lui, contre la vie, contre moi-même. Je cherche à combler ce vide par tous les moyens possibles, que ce soit par la nourriture ou le fait d'enchaîner les relations sans lendemain. pure consommation. Je me suis mise à sortir un week-end sur deux quand les enfants n'étaient pas là parce que j'aimais ça. Je me sentais vivante. Ça me faisait du bien. Ça me vidait la tête. J'oubliais tout pendant ces soirées. J'essayais de me prouver que j'étais libre en fait, que je pouvais plaire, que je pouvais exister sans lui. Mais chaque retour chez moi, je me sentais vide. Et c'était un sentiment tellement déstabilisant. J'ai eu ma phase où je repoussais tous ceux qui essayaient de m'approcher, même ceux qui semblaient être sincères, parce que dans ma tête, un homme sincère, ça n'existait plus. Ça n'a fait que raviver certains traumas que j'ai eus pendant l'enfance, envers les hommes. Donc ouais, ça a été très compliqué. Il y a un an après ma séparation, j'ai pris une décision radicale. J'avais besoin de tester mes limites, de me prouver que j'étais forte, que je pouvais être plus qu'une femme blessée. Et c'est comme ça que je me suis retrouvée à faire 15 jours en situation militaire. Aussi que pendant cette année-là, ça a été très compliqué avec le papa des enfants. J'ai eu plein d'histoires, plein de problèmes. Et il avait complètement lâché son rôle de papa et ne s'occupait plus des enfants. Donc pendant ces 15 jours d'absence, j'ai laissé les enfants à ma nourrice agréée. Une petite Didi Kass qui a été une personne formidable pour moi pendant de nombreuses années en tout cas. Je vous souhaite sincèrement de rencontrer des gens comme ça pendant... des moments difficiles de votre vie. Vous continuez le NIT pendant 15 jours. C'était une période tellement enrichissante. En même temps, ça a été une épreuve, ça a été dur, parce que j'étais séparée de mes enfants. Je n'ai jamais été séparée d'eux aussi longtemps. Mais ça m'a sauvée. Franchement, ces 15 jours m'ont sauvée. J'ai dû affronter la fatigue, la douleur physique, les ordres. Parce qu'il faut savoir, pour ceux qui me connaissent, les ordres et moi, ça fait mille. Les règles strictes, n'en parlons pas. J'ai un petit problème avec l'autorité. Mais surtout, j'ai dû m'affronter moi-même. Et ça, c'était costaud. Dans un environnement où tu n'as pas le temps de réfléchir. Tu es poussé à bout. Tu te rends compte de qui tu es vraiment. Et je me suis découverte plus forte que ce que je croyais. En ces 15 jours, j'ai oublié ma peine, je vous le jure. J'ai arrêté de penser à la tromperie, à la séparation. J'ai juste été dans l'instant présent, en mode survie. En sortant de tout ça, il y a vraiment quelque chose en moi qui a changé. J'avais encore mal, parce que la douleur, je l'ai eue pendant des années. Mais je savais que je pouvais tenir debout maintenant, et que j'étais capable de tout surmonter. Et c'était que le début. Ça a juste été une petite prise de conscience, mais une prise de conscience tellement importante. Parce que bon, se reconstruire, ça se fait pas en un claquement de doigts. La confiance, c'est pas un débit instantané. Ça serait trop simple. Ce serait vraiment trop beau. C'est un processus, vraiment, c'est long, parfois c'est douloureux, mais c'est incroyablement puissant quand on n'arrive pas à retrouver confiance en soi. Ensuite, avec le temps, j'ai mis des choses en place pour aller mieux, pour essayer de me sortir de la tête de l'eau, parce que c'est important d'avancer, c'est important d'aller de l'avant. Je vais vous donner quelques idées, astuces, peut-être que ça vous aidera aussi. ou pas, des choses à prendre, des choses à laisser, bien entendu, parce qu'on est tous différents. Là, si tu peux exprimer ce que tu ressens, sans culpabiliser. Moi, pendant longtemps, je gardais tout pour moi. Je suis quelqu'un comme ça, j'ai un tempérament qui garde beaucoup les choses pour moi. J'avais honte d'avoir aux autres que j'allais mal, que je me sentais perdue, d'être incomprise. Mais quand j'ai commencé à parler, que ce soit à une amie... Après, je suis quelqu'un aussi qui aime écrire, donc journal intime, on va dire, ou un professionnel, une psy. Franchement, ça libère. J'ai senti que ça me libérait. Pleurer, craigner. En fait, tout est bon pour sortir de la douleur. C'est la douleur. Souvent, en fait, on veut l'éviter, la souffrance, la fuir. Mais on se rend compte qu'avec les expériences de la vie, le mieux, c'est de l'affronter. C'est sûr que accepter c'est dur, que ça fait mal, mais c'est nécessaire. Aimer sa colère sans se détruire, ça va de pair. En fait, j'ai mis longtemps à comprendre que la haine, c'est quelque chose qui te bouffe à l'intérieur. Et si vous arrivez, petit à petit, à canaliser cette colère, à en parler et à la transformer en force, vous aurez tout gagné, vous serez apaisé. Pour toute situation, la colère, c'est jamais quelque chose de bon à garder en soi. Ensuite, je vous dirais, retrouver une routine. C'est important de penser à vous. Généralement, après les séparations, les périodes difficiles comme ça, vous avez tendance, on a tendance, je l'ai fait également, à ce que notre vie, elle tourne autour que des enfants. Et on s'oublie complètement, en tant que femme, en tant qu'humain. Donc petit à petit, ça serait bien de recommencer à prendre soin de vous. Je ne sais pas, moi, une balade, aller au restaurant, au cinéma, un café au calme, lire un livre. En fait, tout ça, ça peut sembler insignifiant, mais c'est essentiel pour que tout soit équilibré dans votre petite famille. Ou il faut apprendre, réapprendre plutôt, à s'aimer soi-même. Se poser la question de, en fait, qu'est-ce qui me fait vibrer ? Qu'est-ce que j'aime vraiment ? redécouvrir ou découvrir des passions, par exemple. Apprendre à aimer votre propre compagnie. La confiance, elle revient petit à petit quand vous allez comprendre que vous suffisez à vous-même. C'est pour ça qu'il faut prendre du temps pour vous, de vous rappeler qui vous étiez avant, justement, cette relation. Je dirais aussi de faire la paix avec votre passé. d'essayer de vous apaiser un maximum. Pardonner également, ça ne veut pas dire excuser. Ça veut plutôt dire de ne plus laisser cette douleur vous définir. Ça m'a pris beaucoup de temps. Et un jour, j'ai compris que je continuais à en nourrir vraiment une rancune. Il y a quelques années, je restais prisonnière de cette histoire, de ce que j'avais vécu et ça façonnait ce que j'étais. Ok, il faut se dire que le passé, il est là, il laisse des traces, mais il ne doit surtout pas te dicter ton avenir. Bien entendu, je vous dirais, ne plus avoir peur d'aimer à nouveau, ça, c'est quelque chose de très difficile. Parce qu'après une trahison, on se méfie tout, on a du mal à refaire confiance en l'autre, on se met énormément de barrières, quitte à s'auto-saboter. On a encore peur d'être blessé à nouveau, encore et encore, et c'est normal. Mais ce que j'ai appris, c'est qu'on peut aimer à nouveau. Différemment, certes. On vieillit donc avec plus de sagesse et surtout du respect pour soi-même. On attire vraiment les gens qu'on pense mériter. Alors apprends à t'aimer d'abord. Et les bonnes personnes suivront. Au taf, ça se prend. Et mieux que tu retiennes, que vous retenez toutes une chose, c'est que tu n'es pas défini par une douleur, qu'importe soit-elle. Tu es bien plus forte que tu ne le crois. Ce que tu traverses en ce moment, ce n'est qu'une étape, pas une fin. Un jour, tu vas regarder en arrière, tu vas regarder tes enfants qui sont grandis. Tu verras comment tu avances et tu réaliseras à quel point tu as grandi. à quel point cette épreuve justement elle t'a rendu tellement plus forte, plus consciente de ta valeur, et surtout tu comprendras que ce que tu croyais être enfin était justement un nouveau départ, car dans la vie tout est aligné. Bien c'est ma perception de la vie de nuit, perception de ma réalité à moi. Je ne suis pas là pour juger les autres, pas là pour juger les réactions de chacun. On est tous différents. On a tous des modes de fonctionnement différents par rapport à la guérison, les tromperies, par rapport à plein de choses dans la vie. Donc n'oubliez jamais que cet endroit, c'est safe. On est là pour écouter, on est là pour comprendre. Et on est surtout là pour s'aimer entre nous. Il faut se donner une vraie force, les filles, du soutien. Parce qu'on en manque beaucoup, nous, en tant que maman solo. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode. Si ce que j'ai partagé, ça t'a fait écho, ça t'a parlé, n'hésite pas à me laisser un message sur Insta ou en commentaire. Il n'y a aucun problème. À partager ce podcast avec quelqu'un qui en aurait besoin. Et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. En attendant, prenez soin de vous. Vraiment. Bisous, bisous.

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Transcription

  • Speaker #0

    Salut les filles, j'espère que vous allez bien, que vous avez passé une bonne semaine. On vous souhaite la bienvenue dans ce nouvel épisode. La semaine dernière, j'avais annoncé un certain thème, mais suite à un petit sondage sur Insta, je vous en avais décidé autrement. Choisie comme thème de retrouver confiance après une tomberie ou une séparation difficile. Vraiment un sujet qui me touche profondément. Juste un thème que je vais aborder. en surface, c'est quelque chose vraiment que j'ai vécu. Ça m'a détruit à une époque, mais qui m'a aussi reconstruit d'une manière que j'aurais jamais imaginée. Je voulais que tu saches que si en ce moment, t'es en train de traverser cette douleur, sache que tu n'es pas seule. Tu ne sais ce que c'est de se sentir trahi, abandonné, d'avoir l'impression que plus jamais on pourra aimer ou être aimé comme avant. Alors aujourd'hui, les filles, on va parler vrai. On va parler des blessures, mais surtout du chemin pour s'en relever. Car oui, on peut s'en relever. Moi aussi, j'ai perdu confiance, j'ai douté, j'ai voulu faire payer. Faire payer, est-ce que c'est la vraie solution pour se sentir mieux ? Peut-être que certains, dans leur parcours de guérison, auront besoin pour avancer. Je suis passée par là aussi. Donc, ne culpabilisez pas. On a subi une tromperie. Et ça, les personnes qui ont vécu ça. Vous allez vous reconnaître dedans. Vous allez comprendre. Mais on est là pour aider les autres. On est là pour s'en prêter. Ce n'est pas seulement la confiance en l'autre qui s'effondre. C'est ton univers tout entier. Et notre propre confiance en nous. On se demande pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Est-ce que je suis assez bien ? On rembobine tous les souvenirs, toute l'histoire. On cherche des signes aussi qu'on n'a pas vus. On a l'impression d'avoir été aveuglés. Et puis il y a cette douleur physique. Un nœud dans l'estomac, une sensation d'oppression, des nuits sans sommeil, des journées sans manger. À part, je me souviens très bien du jour où tout a basculé, et je m'en rappellerai toute ma vie. Le matin encore, je vivais dans l'illusion que tout allait bien. Et le soir, je me suis retrouvée seule avec mes deux enfants. Je n'ai juste plus une énorme claque en pleine figure. Je vous jure, ça fait super mal. Pendant des mois et des mois, j'ai porté ce poids à la honte aussi. Parce que oui, en fait, on peut ressentir de la honte d'avoir été trompée. Comme si c'était notre faute, alors que ce n'est pas le cas. Car je n'avais rien vu venir. Ou peut-être que si. Je crois que parfois, dans certaines situations, on préfère ne pas voir. Se mettre des œillères. On n'a pas envie de croire à ça en fait. On se dit que ça n'arrivera jamais, que ça ne nous arrivera pas à nous. Et puis un coup, la réalité, elle nous frappe. Et c'est ça qui est vraiment violent. Pendant 10 mois, j'ai essayé de comprendre. J'avais une douleur tellement sourde, elle ne me quittait pas en fait. La nuit, je ne dormais pas. J'ai perdu beaucoup de poids en peu de temps. Je me retournais sans cesse en essayant de comprendre. J'analysais, c'est ça le pire en France. Quand votre cerveau, il est jamais sur pause. Chaque moment, chaque détail, comme si vous alliez trouver une réponse ou quelque chose pour vous soulager en fait. Mais il n'y avait pas de réponse. Les faits, ils étaient là. J'avais été trompée, abandonnée, faillie. Je me retrouvais seule avec des enfants. Et ça faisait mal en fait. Si aujourd'hui t'es en train d'écouter ce podcast et que tu es en plein dedans, j'ai envie de te dire ceci. C'est pas ta faute. Une personne qui fait le choix de te tromper, c'est un choix égoïste. C'est un choix qui ne reflète pas ta valeur. Il faut que tu déconstruises cette idée que t'as pas été assez bien, que t'as pas été assez belle, que t'es pas assez intéressante. C'est pas ça. La question aujourd'hui, c'est pourquoi tu te sens responsable d'exaction de quelqu'un d'autre ? Et surtout, comment on peut se reconstruire après avoir vécu ça ? Je vais vous mentir. Après cette séparation, je suis devenue quelqu'un d'autre. Quelqu'un que je ne reconnaissais pas du tout. Dans mes actes, dans mes paroles. J'ai passé par plusieurs phases, par plusieurs stades. Je sais pas comment on peut appeler ça. Au début, j'avais la haine, mais une haine viscérale. J'haïssais tous les hommes. Dans ma tête, c'était tous les mêmes. Les menteurs, des lâches, des infidèles. Et j'avais perdu complètement la foi en l'amour. L'idée même de me remettre en couple avec quelqu'un, ça me dégoûtait. Je voulais me venger. Pas... Contre lui spécialement, pas contre une seule personne, mais contre tout le monde. J'avais une envie folle de faire payer, de rendre l'appareil. J'étais en colère contre lui, contre la vie, contre moi-même. Je cherche à combler ce vide par tous les moyens possibles, que ce soit par la nourriture ou le fait d'enchaîner les relations sans lendemain. pure consommation. Je me suis mise à sortir un week-end sur deux quand les enfants n'étaient pas là parce que j'aimais ça. Je me sentais vivante. Ça me faisait du bien. Ça me vidait la tête. J'oubliais tout pendant ces soirées. J'essayais de me prouver que j'étais libre en fait, que je pouvais plaire, que je pouvais exister sans lui. Mais chaque retour chez moi, je me sentais vide. Et c'était un sentiment tellement déstabilisant. J'ai eu ma phase où je repoussais tous ceux qui essayaient de m'approcher, même ceux qui semblaient être sincères, parce que dans ma tête, un homme sincère, ça n'existait plus. Ça n'a fait que raviver certains traumas que j'ai eus pendant l'enfance, envers les hommes. Donc ouais, ça a été très compliqué. Il y a un an après ma séparation, j'ai pris une décision radicale. J'avais besoin de tester mes limites, de me prouver que j'étais forte, que je pouvais être plus qu'une femme blessée. Et c'est comme ça que je me suis retrouvée à faire 15 jours en situation militaire. Aussi que pendant cette année-là, ça a été très compliqué avec le papa des enfants. J'ai eu plein d'histoires, plein de problèmes. Et il avait complètement lâché son rôle de papa et ne s'occupait plus des enfants. Donc pendant ces 15 jours d'absence, j'ai laissé les enfants à ma nourrice agréée. Une petite Didi Kass qui a été une personne formidable pour moi pendant de nombreuses années en tout cas. Je vous souhaite sincèrement de rencontrer des gens comme ça pendant... des moments difficiles de votre vie. Vous continuez le NIT pendant 15 jours. C'était une période tellement enrichissante. En même temps, ça a été une épreuve, ça a été dur, parce que j'étais séparée de mes enfants. Je n'ai jamais été séparée d'eux aussi longtemps. Mais ça m'a sauvée. Franchement, ces 15 jours m'ont sauvée. J'ai dû affronter la fatigue, la douleur physique, les ordres. Parce qu'il faut savoir, pour ceux qui me connaissent, les ordres et moi, ça fait mille. Les règles strictes, n'en parlons pas. J'ai un petit problème avec l'autorité. Mais surtout, j'ai dû m'affronter moi-même. Et ça, c'était costaud. Dans un environnement où tu n'as pas le temps de réfléchir. Tu es poussé à bout. Tu te rends compte de qui tu es vraiment. Et je me suis découverte plus forte que ce que je croyais. En ces 15 jours, j'ai oublié ma peine, je vous le jure. J'ai arrêté de penser à la tromperie, à la séparation. J'ai juste été dans l'instant présent, en mode survie. En sortant de tout ça, il y a vraiment quelque chose en moi qui a changé. J'avais encore mal, parce que la douleur, je l'ai eue pendant des années. Mais je savais que je pouvais tenir debout maintenant, et que j'étais capable de tout surmonter. Et c'était que le début. Ça a juste été une petite prise de conscience, mais une prise de conscience tellement importante. Parce que bon, se reconstruire, ça se fait pas en un claquement de doigts. La confiance, c'est pas un débit instantané. Ça serait trop simple. Ce serait vraiment trop beau. C'est un processus, vraiment, c'est long, parfois c'est douloureux, mais c'est incroyablement puissant quand on n'arrive pas à retrouver confiance en soi. Ensuite, avec le temps, j'ai mis des choses en place pour aller mieux, pour essayer de me sortir de la tête de l'eau, parce que c'est important d'avancer, c'est important d'aller de l'avant. Je vais vous donner quelques idées, astuces, peut-être que ça vous aidera aussi. ou pas, des choses à prendre, des choses à laisser, bien entendu, parce qu'on est tous différents. Là, si tu peux exprimer ce que tu ressens, sans culpabiliser. Moi, pendant longtemps, je gardais tout pour moi. Je suis quelqu'un comme ça, j'ai un tempérament qui garde beaucoup les choses pour moi. J'avais honte d'avoir aux autres que j'allais mal, que je me sentais perdue, d'être incomprise. Mais quand j'ai commencé à parler, que ce soit à une amie... Après, je suis quelqu'un aussi qui aime écrire, donc journal intime, on va dire, ou un professionnel, une psy. Franchement, ça libère. J'ai senti que ça me libérait. Pleurer, craigner. En fait, tout est bon pour sortir de la douleur. C'est la douleur. Souvent, en fait, on veut l'éviter, la souffrance, la fuir. Mais on se rend compte qu'avec les expériences de la vie, le mieux, c'est de l'affronter. C'est sûr que accepter c'est dur, que ça fait mal, mais c'est nécessaire. Aimer sa colère sans se détruire, ça va de pair. En fait, j'ai mis longtemps à comprendre que la haine, c'est quelque chose qui te bouffe à l'intérieur. Et si vous arrivez, petit à petit, à canaliser cette colère, à en parler et à la transformer en force, vous aurez tout gagné, vous serez apaisé. Pour toute situation, la colère, c'est jamais quelque chose de bon à garder en soi. Ensuite, je vous dirais, retrouver une routine. C'est important de penser à vous. Généralement, après les séparations, les périodes difficiles comme ça, vous avez tendance, on a tendance, je l'ai fait également, à ce que notre vie, elle tourne autour que des enfants. Et on s'oublie complètement, en tant que femme, en tant qu'humain. Donc petit à petit, ça serait bien de recommencer à prendre soin de vous. Je ne sais pas, moi, une balade, aller au restaurant, au cinéma, un café au calme, lire un livre. En fait, tout ça, ça peut sembler insignifiant, mais c'est essentiel pour que tout soit équilibré dans votre petite famille. Ou il faut apprendre, réapprendre plutôt, à s'aimer soi-même. Se poser la question de, en fait, qu'est-ce qui me fait vibrer ? Qu'est-ce que j'aime vraiment ? redécouvrir ou découvrir des passions, par exemple. Apprendre à aimer votre propre compagnie. La confiance, elle revient petit à petit quand vous allez comprendre que vous suffisez à vous-même. C'est pour ça qu'il faut prendre du temps pour vous, de vous rappeler qui vous étiez avant, justement, cette relation. Je dirais aussi de faire la paix avec votre passé. d'essayer de vous apaiser un maximum. Pardonner également, ça ne veut pas dire excuser. Ça veut plutôt dire de ne plus laisser cette douleur vous définir. Ça m'a pris beaucoup de temps. Et un jour, j'ai compris que je continuais à en nourrir vraiment une rancune. Il y a quelques années, je restais prisonnière de cette histoire, de ce que j'avais vécu et ça façonnait ce que j'étais. Ok, il faut se dire que le passé, il est là, il laisse des traces, mais il ne doit surtout pas te dicter ton avenir. Bien entendu, je vous dirais, ne plus avoir peur d'aimer à nouveau, ça, c'est quelque chose de très difficile. Parce qu'après une trahison, on se méfie tout, on a du mal à refaire confiance en l'autre, on se met énormément de barrières, quitte à s'auto-saboter. On a encore peur d'être blessé à nouveau, encore et encore, et c'est normal. Mais ce que j'ai appris, c'est qu'on peut aimer à nouveau. Différemment, certes. On vieillit donc avec plus de sagesse et surtout du respect pour soi-même. On attire vraiment les gens qu'on pense mériter. Alors apprends à t'aimer d'abord. Et les bonnes personnes suivront. Au taf, ça se prend. Et mieux que tu retiennes, que vous retenez toutes une chose, c'est que tu n'es pas défini par une douleur, qu'importe soit-elle. Tu es bien plus forte que tu ne le crois. Ce que tu traverses en ce moment, ce n'est qu'une étape, pas une fin. Un jour, tu vas regarder en arrière, tu vas regarder tes enfants qui sont grandis. Tu verras comment tu avances et tu réaliseras à quel point tu as grandi. à quel point cette épreuve justement elle t'a rendu tellement plus forte, plus consciente de ta valeur, et surtout tu comprendras que ce que tu croyais être enfin était justement un nouveau départ, car dans la vie tout est aligné. Bien c'est ma perception de la vie de nuit, perception de ma réalité à moi. Je ne suis pas là pour juger les autres, pas là pour juger les réactions de chacun. On est tous différents. On a tous des modes de fonctionnement différents par rapport à la guérison, les tromperies, par rapport à plein de choses dans la vie. Donc n'oubliez jamais que cet endroit, c'est safe. On est là pour écouter, on est là pour comprendre. Et on est surtout là pour s'aimer entre nous. Il faut se donner une vraie force, les filles, du soutien. Parce qu'on en manque beaucoup, nous, en tant que maman solo. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode. Si ce que j'ai partagé, ça t'a fait écho, ça t'a parlé, n'hésite pas à me laisser un message sur Insta ou en commentaire. Il n'y a aucun problème. À partager ce podcast avec quelqu'un qui en aurait besoin. Et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. En attendant, prenez soin de vous. Vraiment. Bisous, bisous.

Description

rupture difficile, tromperie

Comment retrouver confiance en vous petit à petit?


Voici le terme abordé ce jour les mamans solos


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les filles, j'espère que vous allez bien, que vous avez passé une bonne semaine. On vous souhaite la bienvenue dans ce nouvel épisode. La semaine dernière, j'avais annoncé un certain thème, mais suite à un petit sondage sur Insta, je vous en avais décidé autrement. Choisie comme thème de retrouver confiance après une tomberie ou une séparation difficile. Vraiment un sujet qui me touche profondément. Juste un thème que je vais aborder. en surface, c'est quelque chose vraiment que j'ai vécu. Ça m'a détruit à une époque, mais qui m'a aussi reconstruit d'une manière que j'aurais jamais imaginée. Je voulais que tu saches que si en ce moment, t'es en train de traverser cette douleur, sache que tu n'es pas seule. Tu ne sais ce que c'est de se sentir trahi, abandonné, d'avoir l'impression que plus jamais on pourra aimer ou être aimé comme avant. Alors aujourd'hui, les filles, on va parler vrai. On va parler des blessures, mais surtout du chemin pour s'en relever. Car oui, on peut s'en relever. Moi aussi, j'ai perdu confiance, j'ai douté, j'ai voulu faire payer. Faire payer, est-ce que c'est la vraie solution pour se sentir mieux ? Peut-être que certains, dans leur parcours de guérison, auront besoin pour avancer. Je suis passée par là aussi. Donc, ne culpabilisez pas. On a subi une tromperie. Et ça, les personnes qui ont vécu ça. Vous allez vous reconnaître dedans. Vous allez comprendre. Mais on est là pour aider les autres. On est là pour s'en prêter. Ce n'est pas seulement la confiance en l'autre qui s'effondre. C'est ton univers tout entier. Et notre propre confiance en nous. On se demande pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Est-ce que je suis assez bien ? On rembobine tous les souvenirs, toute l'histoire. On cherche des signes aussi qu'on n'a pas vus. On a l'impression d'avoir été aveuglés. Et puis il y a cette douleur physique. Un nœud dans l'estomac, une sensation d'oppression, des nuits sans sommeil, des journées sans manger. À part, je me souviens très bien du jour où tout a basculé, et je m'en rappellerai toute ma vie. Le matin encore, je vivais dans l'illusion que tout allait bien. Et le soir, je me suis retrouvée seule avec mes deux enfants. Je n'ai juste plus une énorme claque en pleine figure. Je vous jure, ça fait super mal. Pendant des mois et des mois, j'ai porté ce poids à la honte aussi. Parce que oui, en fait, on peut ressentir de la honte d'avoir été trompée. Comme si c'était notre faute, alors que ce n'est pas le cas. Car je n'avais rien vu venir. Ou peut-être que si. Je crois que parfois, dans certaines situations, on préfère ne pas voir. Se mettre des œillères. On n'a pas envie de croire à ça en fait. On se dit que ça n'arrivera jamais, que ça ne nous arrivera pas à nous. Et puis un coup, la réalité, elle nous frappe. Et c'est ça qui est vraiment violent. Pendant 10 mois, j'ai essayé de comprendre. J'avais une douleur tellement sourde, elle ne me quittait pas en fait. La nuit, je ne dormais pas. J'ai perdu beaucoup de poids en peu de temps. Je me retournais sans cesse en essayant de comprendre. J'analysais, c'est ça le pire en France. Quand votre cerveau, il est jamais sur pause. Chaque moment, chaque détail, comme si vous alliez trouver une réponse ou quelque chose pour vous soulager en fait. Mais il n'y avait pas de réponse. Les faits, ils étaient là. J'avais été trompée, abandonnée, faillie. Je me retrouvais seule avec des enfants. Et ça faisait mal en fait. Si aujourd'hui t'es en train d'écouter ce podcast et que tu es en plein dedans, j'ai envie de te dire ceci. C'est pas ta faute. Une personne qui fait le choix de te tromper, c'est un choix égoïste. C'est un choix qui ne reflète pas ta valeur. Il faut que tu déconstruises cette idée que t'as pas été assez bien, que t'as pas été assez belle, que t'es pas assez intéressante. C'est pas ça. La question aujourd'hui, c'est pourquoi tu te sens responsable d'exaction de quelqu'un d'autre ? Et surtout, comment on peut se reconstruire après avoir vécu ça ? Je vais vous mentir. Après cette séparation, je suis devenue quelqu'un d'autre. Quelqu'un que je ne reconnaissais pas du tout. Dans mes actes, dans mes paroles. J'ai passé par plusieurs phases, par plusieurs stades. Je sais pas comment on peut appeler ça. Au début, j'avais la haine, mais une haine viscérale. J'haïssais tous les hommes. Dans ma tête, c'était tous les mêmes. Les menteurs, des lâches, des infidèles. Et j'avais perdu complètement la foi en l'amour. L'idée même de me remettre en couple avec quelqu'un, ça me dégoûtait. Je voulais me venger. Pas... Contre lui spécialement, pas contre une seule personne, mais contre tout le monde. J'avais une envie folle de faire payer, de rendre l'appareil. J'étais en colère contre lui, contre la vie, contre moi-même. Je cherche à combler ce vide par tous les moyens possibles, que ce soit par la nourriture ou le fait d'enchaîner les relations sans lendemain. pure consommation. Je me suis mise à sortir un week-end sur deux quand les enfants n'étaient pas là parce que j'aimais ça. Je me sentais vivante. Ça me faisait du bien. Ça me vidait la tête. J'oubliais tout pendant ces soirées. J'essayais de me prouver que j'étais libre en fait, que je pouvais plaire, que je pouvais exister sans lui. Mais chaque retour chez moi, je me sentais vide. Et c'était un sentiment tellement déstabilisant. J'ai eu ma phase où je repoussais tous ceux qui essayaient de m'approcher, même ceux qui semblaient être sincères, parce que dans ma tête, un homme sincère, ça n'existait plus. Ça n'a fait que raviver certains traumas que j'ai eus pendant l'enfance, envers les hommes. Donc ouais, ça a été très compliqué. Il y a un an après ma séparation, j'ai pris une décision radicale. J'avais besoin de tester mes limites, de me prouver que j'étais forte, que je pouvais être plus qu'une femme blessée. Et c'est comme ça que je me suis retrouvée à faire 15 jours en situation militaire. Aussi que pendant cette année-là, ça a été très compliqué avec le papa des enfants. J'ai eu plein d'histoires, plein de problèmes. Et il avait complètement lâché son rôle de papa et ne s'occupait plus des enfants. Donc pendant ces 15 jours d'absence, j'ai laissé les enfants à ma nourrice agréée. Une petite Didi Kass qui a été une personne formidable pour moi pendant de nombreuses années en tout cas. Je vous souhaite sincèrement de rencontrer des gens comme ça pendant... des moments difficiles de votre vie. Vous continuez le NIT pendant 15 jours. C'était une période tellement enrichissante. En même temps, ça a été une épreuve, ça a été dur, parce que j'étais séparée de mes enfants. Je n'ai jamais été séparée d'eux aussi longtemps. Mais ça m'a sauvée. Franchement, ces 15 jours m'ont sauvée. J'ai dû affronter la fatigue, la douleur physique, les ordres. Parce qu'il faut savoir, pour ceux qui me connaissent, les ordres et moi, ça fait mille. Les règles strictes, n'en parlons pas. J'ai un petit problème avec l'autorité. Mais surtout, j'ai dû m'affronter moi-même. Et ça, c'était costaud. Dans un environnement où tu n'as pas le temps de réfléchir. Tu es poussé à bout. Tu te rends compte de qui tu es vraiment. Et je me suis découverte plus forte que ce que je croyais. En ces 15 jours, j'ai oublié ma peine, je vous le jure. J'ai arrêté de penser à la tromperie, à la séparation. J'ai juste été dans l'instant présent, en mode survie. En sortant de tout ça, il y a vraiment quelque chose en moi qui a changé. J'avais encore mal, parce que la douleur, je l'ai eue pendant des années. Mais je savais que je pouvais tenir debout maintenant, et que j'étais capable de tout surmonter. Et c'était que le début. Ça a juste été une petite prise de conscience, mais une prise de conscience tellement importante. Parce que bon, se reconstruire, ça se fait pas en un claquement de doigts. La confiance, c'est pas un débit instantané. Ça serait trop simple. Ce serait vraiment trop beau. C'est un processus, vraiment, c'est long, parfois c'est douloureux, mais c'est incroyablement puissant quand on n'arrive pas à retrouver confiance en soi. Ensuite, avec le temps, j'ai mis des choses en place pour aller mieux, pour essayer de me sortir de la tête de l'eau, parce que c'est important d'avancer, c'est important d'aller de l'avant. Je vais vous donner quelques idées, astuces, peut-être que ça vous aidera aussi. ou pas, des choses à prendre, des choses à laisser, bien entendu, parce qu'on est tous différents. Là, si tu peux exprimer ce que tu ressens, sans culpabiliser. Moi, pendant longtemps, je gardais tout pour moi. Je suis quelqu'un comme ça, j'ai un tempérament qui garde beaucoup les choses pour moi. J'avais honte d'avoir aux autres que j'allais mal, que je me sentais perdue, d'être incomprise. Mais quand j'ai commencé à parler, que ce soit à une amie... Après, je suis quelqu'un aussi qui aime écrire, donc journal intime, on va dire, ou un professionnel, une psy. Franchement, ça libère. J'ai senti que ça me libérait. Pleurer, craigner. En fait, tout est bon pour sortir de la douleur. C'est la douleur. Souvent, en fait, on veut l'éviter, la souffrance, la fuir. Mais on se rend compte qu'avec les expériences de la vie, le mieux, c'est de l'affronter. C'est sûr que accepter c'est dur, que ça fait mal, mais c'est nécessaire. Aimer sa colère sans se détruire, ça va de pair. En fait, j'ai mis longtemps à comprendre que la haine, c'est quelque chose qui te bouffe à l'intérieur. Et si vous arrivez, petit à petit, à canaliser cette colère, à en parler et à la transformer en force, vous aurez tout gagné, vous serez apaisé. Pour toute situation, la colère, c'est jamais quelque chose de bon à garder en soi. Ensuite, je vous dirais, retrouver une routine. C'est important de penser à vous. Généralement, après les séparations, les périodes difficiles comme ça, vous avez tendance, on a tendance, je l'ai fait également, à ce que notre vie, elle tourne autour que des enfants. Et on s'oublie complètement, en tant que femme, en tant qu'humain. Donc petit à petit, ça serait bien de recommencer à prendre soin de vous. Je ne sais pas, moi, une balade, aller au restaurant, au cinéma, un café au calme, lire un livre. En fait, tout ça, ça peut sembler insignifiant, mais c'est essentiel pour que tout soit équilibré dans votre petite famille. Ou il faut apprendre, réapprendre plutôt, à s'aimer soi-même. Se poser la question de, en fait, qu'est-ce qui me fait vibrer ? Qu'est-ce que j'aime vraiment ? redécouvrir ou découvrir des passions, par exemple. Apprendre à aimer votre propre compagnie. La confiance, elle revient petit à petit quand vous allez comprendre que vous suffisez à vous-même. C'est pour ça qu'il faut prendre du temps pour vous, de vous rappeler qui vous étiez avant, justement, cette relation. Je dirais aussi de faire la paix avec votre passé. d'essayer de vous apaiser un maximum. Pardonner également, ça ne veut pas dire excuser. Ça veut plutôt dire de ne plus laisser cette douleur vous définir. Ça m'a pris beaucoup de temps. Et un jour, j'ai compris que je continuais à en nourrir vraiment une rancune. Il y a quelques années, je restais prisonnière de cette histoire, de ce que j'avais vécu et ça façonnait ce que j'étais. Ok, il faut se dire que le passé, il est là, il laisse des traces, mais il ne doit surtout pas te dicter ton avenir. Bien entendu, je vous dirais, ne plus avoir peur d'aimer à nouveau, ça, c'est quelque chose de très difficile. Parce qu'après une trahison, on se méfie tout, on a du mal à refaire confiance en l'autre, on se met énormément de barrières, quitte à s'auto-saboter. On a encore peur d'être blessé à nouveau, encore et encore, et c'est normal. Mais ce que j'ai appris, c'est qu'on peut aimer à nouveau. Différemment, certes. On vieillit donc avec plus de sagesse et surtout du respect pour soi-même. On attire vraiment les gens qu'on pense mériter. Alors apprends à t'aimer d'abord. Et les bonnes personnes suivront. Au taf, ça se prend. Et mieux que tu retiennes, que vous retenez toutes une chose, c'est que tu n'es pas défini par une douleur, qu'importe soit-elle. Tu es bien plus forte que tu ne le crois. Ce que tu traverses en ce moment, ce n'est qu'une étape, pas une fin. Un jour, tu vas regarder en arrière, tu vas regarder tes enfants qui sont grandis. Tu verras comment tu avances et tu réaliseras à quel point tu as grandi. à quel point cette épreuve justement elle t'a rendu tellement plus forte, plus consciente de ta valeur, et surtout tu comprendras que ce que tu croyais être enfin était justement un nouveau départ, car dans la vie tout est aligné. Bien c'est ma perception de la vie de nuit, perception de ma réalité à moi. Je ne suis pas là pour juger les autres, pas là pour juger les réactions de chacun. On est tous différents. On a tous des modes de fonctionnement différents par rapport à la guérison, les tromperies, par rapport à plein de choses dans la vie. Donc n'oubliez jamais que cet endroit, c'est safe. On est là pour écouter, on est là pour comprendre. Et on est surtout là pour s'aimer entre nous. Il faut se donner une vraie force, les filles, du soutien. Parce qu'on en manque beaucoup, nous, en tant que maman solo. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode. Si ce que j'ai partagé, ça t'a fait écho, ça t'a parlé, n'hésite pas à me laisser un message sur Insta ou en commentaire. Il n'y a aucun problème. À partager ce podcast avec quelqu'un qui en aurait besoin. Et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. En attendant, prenez soin de vous. Vraiment. Bisous, bisous.

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