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Une voix pour les mamans solos

La charge mentale des mamans solos- un poids invisible, une force immense

La charge mentale des mamans solos- un poids invisible, une force immense

14min |16/02/2025|

32

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Description

La charge mentale pour nous mamans solos est un poids invisible de tous les jours!

Venez partager vos expériences sur ma page insta Sarah-mdre


Merci de m'écouter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes, bienvenue dans mon nouvel épisode. J'espère que vous allez bien, que vous avez passé une bonne semaine. Je souhaite la bienvenue aux nouvelles, pour celles qui ne me connaissent pas encore. Aujourd'hui, je souhaitais aborder un sujet qui nous concerne toutes, qui d'ailleurs en ce moment je vois sur les réseaux, beaucoup d'interviews de célébrités ou de femmes en général, sur la charge mentale, mais plus particulièrement sur la charge mentale des moments solos. Le poids, parce que oui c'est un poids, un poids. invisibles qu'on porte sur nos épaules dans la vie quotidienne. Ça nous épuise parfois et puis ça nous envahit bien trop souvent. Mais on continue quand même à gérer parce qu'on n'a pas le choix. Je vais vous parler de mon expérience, essayer de mon quotidien, de mes ressentis, mais aussi de mes solutions parce que comprendre c'est bien, on est d'accord, mais agir c'est encore mieux. Alors mes petites mamans solo, installez-vous confortablement, prenez un moment pour vous. parce que c'est très rare, je sais, et plongeons ensemble dans ce sujet essentiel. La charge mentale, c'est quoi ? Avant toute chose, on va poser les bases. Donc la charge mentale, c'est un phénomène qu'on porte en permanence dans notre tête. Toutes les tâches qu'on doit faire de la vie quotidienne, les responsabilités à assumer, les besoins des autres à anticiper, là les autres en particulier, c'est nos enfants principalement. Ce n'est pas juste le fait d'être occupé, c'est le fait de devoir penser à tout le temps. Et pour tout le monde, on est maman solo, cette charge, elle est décuplée. Parce qu'en fait, on n'a pas de relais. C'est à nous de gérer l'administrative, les courses, l'école, les rendez-vous médicaux, les disputes entre les enfants, les imprévus, etc. Et en parallèle de ça, On doit aussi penser à payer les factures, à assurer une stabilité financière, à organiser le quotidien sans faille. Vu de ça, quand on est une femme, on rajoute une autre pression, celle d'être toujours bien, toujours forte, même si je n'aime pas dire ce mot, toujours à la hauteur, sous peine d'être jugée constamment. Je vais vous parler de ma charge mentale. Après, je ne vais vous donner qu'un aspect concret, je vais vous parler de mon quotidien. Le matin, je commence, je me lève généralement les 5h30, 6h. Je me prépare. Je prépare le dernier qui a 3 ans. Les grands sont assez autonomes, c'est des ados. Après, je dois gérer les humeurs de tout le monde, faire déjeuner le petit, vérifier les sacs d'école, penser à signer des papiers s'il y en a, préparer le petit, tout en gérant les humeurs des grands ensuite je dois amener le petit à l'école jongler avec le timing j'essaie de rien oublier mais bon des fois il y a des bouchons parisiens donc ça ajoute du temps en plus Puis direction travail. Et entre temps, dans ma tête, il y a déjà la liste des choses à faire. De l'après-midi, quoi. Ça ne s'arrête pas. Il faut que je parte à l'heure du travail pour aller récupérer le dernier à la carterie. Ensuite, il faut que je rentre préparer à manger. Si c'est un jour où je dois aller faire le drive de course, il faut que j'aille chercher les courses. Il faut que je supervise les devoirs des grands. Et parfois, il y a des urgences imprévues. Avec des enfants, c'est jamais linéaire. Pas pour vous, là, mais depuis trois semaines, il y a les maladies qui sont installées à la maison, entre la gastro, qui fait le tour de la maison, bien entendu, la grippe, les conjonctivites, la fièvre. Ça m'a foutu un sacré coup sur mon moral. Je suis complètement épuisée. Parce que oui, nous, en tant que maman solo, on n'a pas de relais. Donc quand on est malade, accroupi au-dessus des toilettes, en train de vomir, et que le petit vous demande un biberon, vous dit j'ai faim, il faut être là. Il faut être là même au plus mal. Et après, on ose dire oui, les mamans solo, ceux-ci, ceux-là, mais prenez notre place. Rien qu'une semaine de maladie, vous allez voir en fait ce que c'est. Et c'est pour ça les filles. C'est des guerrières. Ne l'oubliez jamais. Soyez fiers de vous. Vraiment, soyez fiers de vous. Reprenons après notre petite aparté. Une fois que les enfants sont couchés, la charge mentale, elle ne s'arrête pas là. On pense à demain. On organise dans notre tête. On anticipe. Puis souvent, en fait, on culpabilise parce qu'on se dit, mais est-ce que j'en ai fait assez ? Est-ce que je suis vraiment une bonne mère ? Est-ce que j'aurais dû gérer les choses autrement ? Ça, ça emmène au fait que parfois, on n'en peut plus. Et c'est à ce moment-là qu'il y a la charge émotionnelle qui prend le dessus. C'est un autre aspect encore qu'on parle. Encore moins. Parce qu'on est le pilier de la maison. On est celles qui encaissent les émotions des enfants, leur colère, leur peur, leurs incompréhensions. Je me souviens quand mon aînée, elle était beaucoup plus jeune, elle était tout le temps en colère contre son père absent. Et c'est moi qui encaissais, c'était moi l'adulte, repère en face. Et mon fils était silencieux et renfermé après la séparation. Donc c'est moi qui portais son chagrin. Et ça, il ne faut pas l'oublier, c'est pesant. Leur repère. on est leur sécurité mais nous c'est qui le nôtre et on n'a pas de repère et moi cette accumulation elle m'a menée droit dans le mur début 2023 j'ai vécu ce que je redoutais le plus un burn-out mais c'est vraiment un burn-out que ce soit professionnel, personnel de ma vie quotidienne en fait encore complètement lâchée ce qu'il faut savoir aussi c'est que niveau professionnel je suis travailleur social donc je dois aimer les mots de tête j'ai pas assez de mes problèmes j'aime bien les problèmes aussi des autres donc c'est ça qui a fait balancer Le côté de mon mal-être, la dépression même. Je souhaite également d'avoir passé la grossesse toute seule, d'avoir allaité pendant deux ans et demi, de ne pas dormir depuis deux ans et demi, puisqu'il était encore la nuit. La fatigue a pris également le dessus. Pendant des années, j'ai porté tout toute seule, en pensant que je pouvais tout encaisser, que j'avais l'habitude. Je me disais, c'est bon, tranquille, j'ai l'habitude. Mais à force de toujours faire passer les autres avant moi, J'ai fini par m'effondrer. Ça a commencé avec une fatigue extrême, un épuisement dont je ne me remettais jamais vraiment. Ok, je n'avais pas beaucoup de sommeil, je dormais quelques heures par nuit, mais j'étais quand même fatiguée. Quand j'ai vraiment commencé à avoir peur, entre guillemets, c'est les trous de mémoire. J'oubliais tout, je faisais des crises d'angoisse. Je ne suis pas quelqu'un qui fait des crises d'angoisse, donc je trouvais ça particulièrement étrange. Et puis il y avait cette sensation. Je ne sais pas si vous allez essayer d'imaginer ce que je veux dire. Celles qui ont traversé ça, ou celles-là qui sont en plein dedans, cette sensation de vide, de plus rien ressentir. C'est comme si vous étiez un robot, il y avait votre corps physique, et vous, vous étiez à côté. En fait, vous regardez, vous regardez votre vie littéralement. sans rien ressentir. Et vous continuez quand même. Vous essayez de toujours continuer, continuer, continuer. Et là, mon corps a lâché. Malaise. Et je vous épargnerai tous les autres détails. Donc à un moment donné, votre corps, il vous dira stop. Le pire dans cette histoire, c'est que mon entourage, il ne l'a pas vraiment vue. Enfin, plutôt, il ne s'en est pas inquiété. Parce que j'ai toujours été vue comme une femme forte. Oui, non, mais t'es une battante, tu t'en sors toujours, tu vas remonter la pente comme d'habitude. Mais cette fois, en fait, c'était pas juste une mauvaise passe. J'étais complètement à bout. Et il y a peu de personnes dans l'entourage qui ont une intelligence émotionnelle, qui peuvent quand même comprendre les choses. J'avais quand même le sentiment de ne pas être prise au sérieux dans cette détresse. Et ça a encore été plus douloureux parce qu'au fond, je crois que même moi... Je n'ai même pas osé dire à quel point j'étais au bord du gouffre. Je tenais vraiment à remercier les quelques personnes qui ont su être là au bon moment, qui ont su me dire les choses au bon moment. Je n'avais pas envie d'entendre « t'es fort, t'es une battante, tu vas remonter » . Oui, ok, c'est ce qu'on a tendance à dire tout de suite quand quelqu'un est en dépression, ça ne va pas. Mais on n'a pas envie d'entendre ça. Quand on est maman solo, on doit être forte tout le temps. Il n'y a pas d'autres adultes à la maison pour nous soutenir, nous aider à relativiser. Et ça, j'ai mis du temps à le comprendre, que ce n'était pas un échec. Que craquer après des années à gérer tout toute seule, ce n'était pas une faiblesse non plus. Mais en fait, c'était juste la conséquence logique d'une charge mentale bien trop lourde. Et à ce moment-là, si vous n'avez pas réglé vos traumas de la petite enfance, Et bien c'est encore pire, parce que tout refait surface. Donc ça fait un sacré combo. Aujourd'hui j'apprends vraiment à écouter mon corps, à écouter les signaux d'alerte. À plus attendre vraiment d'être au bout du rouleau pour prendre du recul. C'est surtout que j'ai compris une chose essentielle. On a beau être forte, mais en fait on n'est pas inépuisable. Dans les moments difficiles, souviens-toi que même les plus fortes, elles ont besoin de repos. T'es une source d'inspiration pour tes enfants. Il est temps de t'accorder un peu de douceur. et un peu de repos. La charge mentale, elle ne s'arrête pas à la maternité. Il y a aussi toutes les pressions invisibles en tant que femmes qu'on nous impose. On nous demande des mères parfaites, mais aussi des femmes indépendantes, des travailleuses performantes, des amies présentes, et bien sûr des femmes épanouies. On doit s'occuper des enfants, de la maison, du travail, et aussi de notre apparence, de notre bien-être, de notre vie sociale. Parce qu'en fait, si on lâche sur un point, on va être jugé. Une maman solo ? Elle ne sait pas s'organiser. Une femme, si elle ne prend pas soin d'elle ? Oh, elle s'est laissée aller. Une femme qui ose dire « oui, j'en ai marre » , c'est une femme qui dramatise. Elle exagère, alors on gère. Mais à quel prix ? Maintenant qu'on a bien parlé et posé le problème, on va parler des solutions. Comment réduire ? cette charge mentale. Dans un premier temps, je vous dirais apprendre à déléguer. Quand c'est possible, bien sûr. Parce que quand on est maman solo, on a tendance à tout vouloir, tout faire toute seule. Sans demander de l'aide à personne. Mais il faut apprendre à accepter l'aide des autres. Ok les filles ? Une amie, si elle vous propose de garder vos enfants, s'il y a une association qui est là pour vous soutenir, ou d'autres mamans solos qui sont là, pour vous entraider. Essayez d'accepter cette aide, vraiment, pour vous soulager un minimum. Ensuite, je vous dirais, allégez votre charge mentale avec des outils. C'est-à-dire, concrètement, vous faites des listes. Utilisez un agenda. Alors moi, j'ai acheté un agenda cultura. C'est l'agenda familial de Mémoniac, où vous allez avoir tout un tas de listes de courses. Les organisations mensuelles, hebdomadaires, un budget familial, l'emploi du temps des enfants, les calendriers des vacances scolaires. Il y aura tout un tas de choses qui aident dans votre organisation quotidienne. Donc ça va vider un peu votre cerveau. Parce que moi, j'ai longtemps gardé les choses dans ma tête, jusqu'au jour où j'ai commencé à écrire, ce que j'avais à faire, ce dont j'avais besoin. Ça ne fait pas disparaître votre charge mentale, mais bon, ça a l'air beaucoup plus gérable. Ensuite, c'est vraiment... arrêter de culpabiliser. C'est ça qui peut paraître le plus dur, mais c'est vraiment essentiel. On ne peut pas tout faire parfaitement en tant que maman, et c'est ok. Nos enfants, ils ont besoin d'une maman présente, pas d'une maman parfaite. Ensuite, on revient aux bases. Prendre du temps pour soi. Je sais que c'est difficile, mais c'est indispensable. Même si c'est juste 15 minutes par jour. Mais lire un livre, écouter la musique, marcher seul, peu importe. Mais du moment que ça vous permet de souffler un peu, ni surtout en parler, partagez votre expérience, votre vie. Ne restez pas toute seule. Parce que la charge mentale, elle devient beaucoup trop lourde quand on la garde pour soi. Parlez-en à d'autres moments. Allez voir un professionnel. Parlez-en avec vos copines. Échangez. Parce que se sentir comprise, ça change tout. Après peut-être pas tout, mais beaucoup de choses, c'est vraiment pour ça aussi que je fais ce podcast, pour qu'on puisse avancer ensemble. J'aurais vraiment aimé avoir ce genre de ressources au moment où j'allais vraiment pas bien, au moment où j'en avais plus besoin. La charge mentale des mamans solo et des femmes en général, c'est vraiment une vraie réalité. Elle est souvent invisible, beaucoup trop minimisée, mais elle est bien là. Je ne prétends pas avoir toutes les réponses. Mais ce que je sais, c'est qu'on a le droit de le dire quand c'est trop dur. On a le droit de demander de l'aide. Et surtout, on a le droit d'exister en tant que femme, au-delà de notre rôle de maman. Si cet épisode vous a parlé, n'hésitez pas à le partager. N'hésitez pas à venir sur ma page Insta. À en discuter avec moi par message privé. À en discuter avec d'autres mamans solos. Et surtout, à vous accorder vraiment un peu de bienveillance. Vous faites de votre mieux. Et c'est déjà énorme. Signez beaucoup de m'avoir écoutée. Je vous souhaite une belle semaine. J'en prie d'amour. Et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.

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  • Speaker #0

    Bonjour à toutes, bienvenue dans mon nouvel épisode. J'espère que vous allez bien, que vous avez passé une bonne semaine. Je souhaite la bienvenue aux nouvelles, pour celles qui ne me connaissent pas encore. Aujourd'hui, je souhaitais aborder un sujet qui nous concerne toutes, qui d'ailleurs en ce moment je vois sur les réseaux, beaucoup d'interviews de célébrités ou de femmes en général, sur la charge mentale, mais plus particulièrement sur la charge mentale des moments solos. Le poids, parce que oui c'est un poids, un poids. invisibles qu'on porte sur nos épaules dans la vie quotidienne. Ça nous épuise parfois et puis ça nous envahit bien trop souvent. Mais on continue quand même à gérer parce qu'on n'a pas le choix. Je vais vous parler de mon expérience, essayer de mon quotidien, de mes ressentis, mais aussi de mes solutions parce que comprendre c'est bien, on est d'accord, mais agir c'est encore mieux. Alors mes petites mamans solo, installez-vous confortablement, prenez un moment pour vous. parce que c'est très rare, je sais, et plongeons ensemble dans ce sujet essentiel. La charge mentale, c'est quoi ? Avant toute chose, on va poser les bases. Donc la charge mentale, c'est un phénomène qu'on porte en permanence dans notre tête. Toutes les tâches qu'on doit faire de la vie quotidienne, les responsabilités à assumer, les besoins des autres à anticiper, là les autres en particulier, c'est nos enfants principalement. Ce n'est pas juste le fait d'être occupé, c'est le fait de devoir penser à tout le temps. Et pour tout le monde, on est maman solo, cette charge, elle est décuplée. Parce qu'en fait, on n'a pas de relais. C'est à nous de gérer l'administrative, les courses, l'école, les rendez-vous médicaux, les disputes entre les enfants, les imprévus, etc. Et en parallèle de ça, On doit aussi penser à payer les factures, à assurer une stabilité financière, à organiser le quotidien sans faille. Vu de ça, quand on est une femme, on rajoute une autre pression, celle d'être toujours bien, toujours forte, même si je n'aime pas dire ce mot, toujours à la hauteur, sous peine d'être jugée constamment. Je vais vous parler de ma charge mentale. Après, je ne vais vous donner qu'un aspect concret, je vais vous parler de mon quotidien. Le matin, je commence, je me lève généralement les 5h30, 6h. Je me prépare. Je prépare le dernier qui a 3 ans. Les grands sont assez autonomes, c'est des ados. Après, je dois gérer les humeurs de tout le monde, faire déjeuner le petit, vérifier les sacs d'école, penser à signer des papiers s'il y en a, préparer le petit, tout en gérant les humeurs des grands ensuite je dois amener le petit à l'école jongler avec le timing j'essaie de rien oublier mais bon des fois il y a des bouchons parisiens donc ça ajoute du temps en plus Puis direction travail. Et entre temps, dans ma tête, il y a déjà la liste des choses à faire. De l'après-midi, quoi. Ça ne s'arrête pas. Il faut que je parte à l'heure du travail pour aller récupérer le dernier à la carterie. Ensuite, il faut que je rentre préparer à manger. Si c'est un jour où je dois aller faire le drive de course, il faut que j'aille chercher les courses. Il faut que je supervise les devoirs des grands. Et parfois, il y a des urgences imprévues. Avec des enfants, c'est jamais linéaire. Pas pour vous, là, mais depuis trois semaines, il y a les maladies qui sont installées à la maison, entre la gastro, qui fait le tour de la maison, bien entendu, la grippe, les conjonctivites, la fièvre. Ça m'a foutu un sacré coup sur mon moral. Je suis complètement épuisée. Parce que oui, nous, en tant que maman solo, on n'a pas de relais. Donc quand on est malade, accroupi au-dessus des toilettes, en train de vomir, et que le petit vous demande un biberon, vous dit j'ai faim, il faut être là. Il faut être là même au plus mal. Et après, on ose dire oui, les mamans solo, ceux-ci, ceux-là, mais prenez notre place. Rien qu'une semaine de maladie, vous allez voir en fait ce que c'est. Et c'est pour ça les filles. C'est des guerrières. Ne l'oubliez jamais. Soyez fiers de vous. Vraiment, soyez fiers de vous. Reprenons après notre petite aparté. Une fois que les enfants sont couchés, la charge mentale, elle ne s'arrête pas là. On pense à demain. On organise dans notre tête. On anticipe. Puis souvent, en fait, on culpabilise parce qu'on se dit, mais est-ce que j'en ai fait assez ? Est-ce que je suis vraiment une bonne mère ? Est-ce que j'aurais dû gérer les choses autrement ? Ça, ça emmène au fait que parfois, on n'en peut plus. Et c'est à ce moment-là qu'il y a la charge émotionnelle qui prend le dessus. C'est un autre aspect encore qu'on parle. Encore moins. Parce qu'on est le pilier de la maison. On est celles qui encaissent les émotions des enfants, leur colère, leur peur, leurs incompréhensions. Je me souviens quand mon aînée, elle était beaucoup plus jeune, elle était tout le temps en colère contre son père absent. Et c'est moi qui encaissais, c'était moi l'adulte, repère en face. Et mon fils était silencieux et renfermé après la séparation. Donc c'est moi qui portais son chagrin. Et ça, il ne faut pas l'oublier, c'est pesant. Leur repère. on est leur sécurité mais nous c'est qui le nôtre et on n'a pas de repère et moi cette accumulation elle m'a menée droit dans le mur début 2023 j'ai vécu ce que je redoutais le plus un burn-out mais c'est vraiment un burn-out que ce soit professionnel, personnel de ma vie quotidienne en fait encore complètement lâchée ce qu'il faut savoir aussi c'est que niveau professionnel je suis travailleur social donc je dois aimer les mots de tête j'ai pas assez de mes problèmes j'aime bien les problèmes aussi des autres donc c'est ça qui a fait balancer Le côté de mon mal-être, la dépression même. Je souhaite également d'avoir passé la grossesse toute seule, d'avoir allaité pendant deux ans et demi, de ne pas dormir depuis deux ans et demi, puisqu'il était encore la nuit. La fatigue a pris également le dessus. Pendant des années, j'ai porté tout toute seule, en pensant que je pouvais tout encaisser, que j'avais l'habitude. Je me disais, c'est bon, tranquille, j'ai l'habitude. Mais à force de toujours faire passer les autres avant moi, J'ai fini par m'effondrer. Ça a commencé avec une fatigue extrême, un épuisement dont je ne me remettais jamais vraiment. Ok, je n'avais pas beaucoup de sommeil, je dormais quelques heures par nuit, mais j'étais quand même fatiguée. Quand j'ai vraiment commencé à avoir peur, entre guillemets, c'est les trous de mémoire. J'oubliais tout, je faisais des crises d'angoisse. Je ne suis pas quelqu'un qui fait des crises d'angoisse, donc je trouvais ça particulièrement étrange. Et puis il y avait cette sensation. Je ne sais pas si vous allez essayer d'imaginer ce que je veux dire. Celles qui ont traversé ça, ou celles-là qui sont en plein dedans, cette sensation de vide, de plus rien ressentir. C'est comme si vous étiez un robot, il y avait votre corps physique, et vous, vous étiez à côté. En fait, vous regardez, vous regardez votre vie littéralement. sans rien ressentir. Et vous continuez quand même. Vous essayez de toujours continuer, continuer, continuer. Et là, mon corps a lâché. Malaise. Et je vous épargnerai tous les autres détails. Donc à un moment donné, votre corps, il vous dira stop. Le pire dans cette histoire, c'est que mon entourage, il ne l'a pas vraiment vue. Enfin, plutôt, il ne s'en est pas inquiété. Parce que j'ai toujours été vue comme une femme forte. Oui, non, mais t'es une battante, tu t'en sors toujours, tu vas remonter la pente comme d'habitude. Mais cette fois, en fait, c'était pas juste une mauvaise passe. J'étais complètement à bout. Et il y a peu de personnes dans l'entourage qui ont une intelligence émotionnelle, qui peuvent quand même comprendre les choses. J'avais quand même le sentiment de ne pas être prise au sérieux dans cette détresse. Et ça a encore été plus douloureux parce qu'au fond, je crois que même moi... Je n'ai même pas osé dire à quel point j'étais au bord du gouffre. Je tenais vraiment à remercier les quelques personnes qui ont su être là au bon moment, qui ont su me dire les choses au bon moment. Je n'avais pas envie d'entendre « t'es fort, t'es une battante, tu vas remonter » . Oui, ok, c'est ce qu'on a tendance à dire tout de suite quand quelqu'un est en dépression, ça ne va pas. Mais on n'a pas envie d'entendre ça. Quand on est maman solo, on doit être forte tout le temps. Il n'y a pas d'autres adultes à la maison pour nous soutenir, nous aider à relativiser. Et ça, j'ai mis du temps à le comprendre, que ce n'était pas un échec. Que craquer après des années à gérer tout toute seule, ce n'était pas une faiblesse non plus. Mais en fait, c'était juste la conséquence logique d'une charge mentale bien trop lourde. Et à ce moment-là, si vous n'avez pas réglé vos traumas de la petite enfance, Et bien c'est encore pire, parce que tout refait surface. Donc ça fait un sacré combo. Aujourd'hui j'apprends vraiment à écouter mon corps, à écouter les signaux d'alerte. À plus attendre vraiment d'être au bout du rouleau pour prendre du recul. C'est surtout que j'ai compris une chose essentielle. On a beau être forte, mais en fait on n'est pas inépuisable. Dans les moments difficiles, souviens-toi que même les plus fortes, elles ont besoin de repos. T'es une source d'inspiration pour tes enfants. Il est temps de t'accorder un peu de douceur. et un peu de repos. La charge mentale, elle ne s'arrête pas à la maternité. Il y a aussi toutes les pressions invisibles en tant que femmes qu'on nous impose. On nous demande des mères parfaites, mais aussi des femmes indépendantes, des travailleuses performantes, des amies présentes, et bien sûr des femmes épanouies. On doit s'occuper des enfants, de la maison, du travail, et aussi de notre apparence, de notre bien-être, de notre vie sociale. Parce qu'en fait, si on lâche sur un point, on va être jugé. Une maman solo ? Elle ne sait pas s'organiser. Une femme, si elle ne prend pas soin d'elle ? Oh, elle s'est laissée aller. Une femme qui ose dire « oui, j'en ai marre » , c'est une femme qui dramatise. Elle exagère, alors on gère. Mais à quel prix ? Maintenant qu'on a bien parlé et posé le problème, on va parler des solutions. Comment réduire ? cette charge mentale. Dans un premier temps, je vous dirais apprendre à déléguer. Quand c'est possible, bien sûr. Parce que quand on est maman solo, on a tendance à tout vouloir, tout faire toute seule. Sans demander de l'aide à personne. Mais il faut apprendre à accepter l'aide des autres. Ok les filles ? Une amie, si elle vous propose de garder vos enfants, s'il y a une association qui est là pour vous soutenir, ou d'autres mamans solos qui sont là, pour vous entraider. Essayez d'accepter cette aide, vraiment, pour vous soulager un minimum. Ensuite, je vous dirais, allégez votre charge mentale avec des outils. C'est-à-dire, concrètement, vous faites des listes. Utilisez un agenda. Alors moi, j'ai acheté un agenda cultura. C'est l'agenda familial de Mémoniac, où vous allez avoir tout un tas de listes de courses. Les organisations mensuelles, hebdomadaires, un budget familial, l'emploi du temps des enfants, les calendriers des vacances scolaires. Il y aura tout un tas de choses qui aident dans votre organisation quotidienne. Donc ça va vider un peu votre cerveau. Parce que moi, j'ai longtemps gardé les choses dans ma tête, jusqu'au jour où j'ai commencé à écrire, ce que j'avais à faire, ce dont j'avais besoin. Ça ne fait pas disparaître votre charge mentale, mais bon, ça a l'air beaucoup plus gérable. Ensuite, c'est vraiment... arrêter de culpabiliser. C'est ça qui peut paraître le plus dur, mais c'est vraiment essentiel. On ne peut pas tout faire parfaitement en tant que maman, et c'est ok. Nos enfants, ils ont besoin d'une maman présente, pas d'une maman parfaite. Ensuite, on revient aux bases. Prendre du temps pour soi. Je sais que c'est difficile, mais c'est indispensable. Même si c'est juste 15 minutes par jour. Mais lire un livre, écouter la musique, marcher seul, peu importe. Mais du moment que ça vous permet de souffler un peu, ni surtout en parler, partagez votre expérience, votre vie. Ne restez pas toute seule. Parce que la charge mentale, elle devient beaucoup trop lourde quand on la garde pour soi. Parlez-en à d'autres moments. Allez voir un professionnel. Parlez-en avec vos copines. Échangez. Parce que se sentir comprise, ça change tout. Après peut-être pas tout, mais beaucoup de choses, c'est vraiment pour ça aussi que je fais ce podcast, pour qu'on puisse avancer ensemble. J'aurais vraiment aimé avoir ce genre de ressources au moment où j'allais vraiment pas bien, au moment où j'en avais plus besoin. La charge mentale des mamans solo et des femmes en général, c'est vraiment une vraie réalité. Elle est souvent invisible, beaucoup trop minimisée, mais elle est bien là. Je ne prétends pas avoir toutes les réponses. Mais ce que je sais, c'est qu'on a le droit de le dire quand c'est trop dur. On a le droit de demander de l'aide. Et surtout, on a le droit d'exister en tant que femme, au-delà de notre rôle de maman. Si cet épisode vous a parlé, n'hésitez pas à le partager. N'hésitez pas à venir sur ma page Insta. À en discuter avec moi par message privé. À en discuter avec d'autres mamans solos. Et surtout, à vous accorder vraiment un peu de bienveillance. Vous faites de votre mieux. Et c'est déjà énorme. Signez beaucoup de m'avoir écoutée. Je vous souhaite une belle semaine. J'en prie d'amour. Et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.

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  • Speaker #0

    Bonjour à toutes, bienvenue dans mon nouvel épisode. J'espère que vous allez bien, que vous avez passé une bonne semaine. Je souhaite la bienvenue aux nouvelles, pour celles qui ne me connaissent pas encore. Aujourd'hui, je souhaitais aborder un sujet qui nous concerne toutes, qui d'ailleurs en ce moment je vois sur les réseaux, beaucoup d'interviews de célébrités ou de femmes en général, sur la charge mentale, mais plus particulièrement sur la charge mentale des moments solos. Le poids, parce que oui c'est un poids, un poids. invisibles qu'on porte sur nos épaules dans la vie quotidienne. Ça nous épuise parfois et puis ça nous envahit bien trop souvent. Mais on continue quand même à gérer parce qu'on n'a pas le choix. Je vais vous parler de mon expérience, essayer de mon quotidien, de mes ressentis, mais aussi de mes solutions parce que comprendre c'est bien, on est d'accord, mais agir c'est encore mieux. Alors mes petites mamans solo, installez-vous confortablement, prenez un moment pour vous. parce que c'est très rare, je sais, et plongeons ensemble dans ce sujet essentiel. La charge mentale, c'est quoi ? Avant toute chose, on va poser les bases. Donc la charge mentale, c'est un phénomène qu'on porte en permanence dans notre tête. Toutes les tâches qu'on doit faire de la vie quotidienne, les responsabilités à assumer, les besoins des autres à anticiper, là les autres en particulier, c'est nos enfants principalement. Ce n'est pas juste le fait d'être occupé, c'est le fait de devoir penser à tout le temps. Et pour tout le monde, on est maman solo, cette charge, elle est décuplée. Parce qu'en fait, on n'a pas de relais. C'est à nous de gérer l'administrative, les courses, l'école, les rendez-vous médicaux, les disputes entre les enfants, les imprévus, etc. Et en parallèle de ça, On doit aussi penser à payer les factures, à assurer une stabilité financière, à organiser le quotidien sans faille. Vu de ça, quand on est une femme, on rajoute une autre pression, celle d'être toujours bien, toujours forte, même si je n'aime pas dire ce mot, toujours à la hauteur, sous peine d'être jugée constamment. Je vais vous parler de ma charge mentale. Après, je ne vais vous donner qu'un aspect concret, je vais vous parler de mon quotidien. Le matin, je commence, je me lève généralement les 5h30, 6h. Je me prépare. Je prépare le dernier qui a 3 ans. Les grands sont assez autonomes, c'est des ados. Après, je dois gérer les humeurs de tout le monde, faire déjeuner le petit, vérifier les sacs d'école, penser à signer des papiers s'il y en a, préparer le petit, tout en gérant les humeurs des grands ensuite je dois amener le petit à l'école jongler avec le timing j'essaie de rien oublier mais bon des fois il y a des bouchons parisiens donc ça ajoute du temps en plus Puis direction travail. Et entre temps, dans ma tête, il y a déjà la liste des choses à faire. De l'après-midi, quoi. Ça ne s'arrête pas. Il faut que je parte à l'heure du travail pour aller récupérer le dernier à la carterie. Ensuite, il faut que je rentre préparer à manger. Si c'est un jour où je dois aller faire le drive de course, il faut que j'aille chercher les courses. Il faut que je supervise les devoirs des grands. Et parfois, il y a des urgences imprévues. Avec des enfants, c'est jamais linéaire. Pas pour vous, là, mais depuis trois semaines, il y a les maladies qui sont installées à la maison, entre la gastro, qui fait le tour de la maison, bien entendu, la grippe, les conjonctivites, la fièvre. Ça m'a foutu un sacré coup sur mon moral. Je suis complètement épuisée. Parce que oui, nous, en tant que maman solo, on n'a pas de relais. Donc quand on est malade, accroupi au-dessus des toilettes, en train de vomir, et que le petit vous demande un biberon, vous dit j'ai faim, il faut être là. Il faut être là même au plus mal. Et après, on ose dire oui, les mamans solo, ceux-ci, ceux-là, mais prenez notre place. Rien qu'une semaine de maladie, vous allez voir en fait ce que c'est. Et c'est pour ça les filles. C'est des guerrières. Ne l'oubliez jamais. Soyez fiers de vous. Vraiment, soyez fiers de vous. Reprenons après notre petite aparté. Une fois que les enfants sont couchés, la charge mentale, elle ne s'arrête pas là. On pense à demain. On organise dans notre tête. On anticipe. Puis souvent, en fait, on culpabilise parce qu'on se dit, mais est-ce que j'en ai fait assez ? Est-ce que je suis vraiment une bonne mère ? Est-ce que j'aurais dû gérer les choses autrement ? Ça, ça emmène au fait que parfois, on n'en peut plus. Et c'est à ce moment-là qu'il y a la charge émotionnelle qui prend le dessus. C'est un autre aspect encore qu'on parle. Encore moins. Parce qu'on est le pilier de la maison. On est celles qui encaissent les émotions des enfants, leur colère, leur peur, leurs incompréhensions. Je me souviens quand mon aînée, elle était beaucoup plus jeune, elle était tout le temps en colère contre son père absent. Et c'est moi qui encaissais, c'était moi l'adulte, repère en face. Et mon fils était silencieux et renfermé après la séparation. Donc c'est moi qui portais son chagrin. Et ça, il ne faut pas l'oublier, c'est pesant. Leur repère. on est leur sécurité mais nous c'est qui le nôtre et on n'a pas de repère et moi cette accumulation elle m'a menée droit dans le mur début 2023 j'ai vécu ce que je redoutais le plus un burn-out mais c'est vraiment un burn-out que ce soit professionnel, personnel de ma vie quotidienne en fait encore complètement lâchée ce qu'il faut savoir aussi c'est que niveau professionnel je suis travailleur social donc je dois aimer les mots de tête j'ai pas assez de mes problèmes j'aime bien les problèmes aussi des autres donc c'est ça qui a fait balancer Le côté de mon mal-être, la dépression même. Je souhaite également d'avoir passé la grossesse toute seule, d'avoir allaité pendant deux ans et demi, de ne pas dormir depuis deux ans et demi, puisqu'il était encore la nuit. La fatigue a pris également le dessus. Pendant des années, j'ai porté tout toute seule, en pensant que je pouvais tout encaisser, que j'avais l'habitude. Je me disais, c'est bon, tranquille, j'ai l'habitude. Mais à force de toujours faire passer les autres avant moi, J'ai fini par m'effondrer. Ça a commencé avec une fatigue extrême, un épuisement dont je ne me remettais jamais vraiment. Ok, je n'avais pas beaucoup de sommeil, je dormais quelques heures par nuit, mais j'étais quand même fatiguée. Quand j'ai vraiment commencé à avoir peur, entre guillemets, c'est les trous de mémoire. J'oubliais tout, je faisais des crises d'angoisse. Je ne suis pas quelqu'un qui fait des crises d'angoisse, donc je trouvais ça particulièrement étrange. Et puis il y avait cette sensation. Je ne sais pas si vous allez essayer d'imaginer ce que je veux dire. Celles qui ont traversé ça, ou celles-là qui sont en plein dedans, cette sensation de vide, de plus rien ressentir. C'est comme si vous étiez un robot, il y avait votre corps physique, et vous, vous étiez à côté. En fait, vous regardez, vous regardez votre vie littéralement. sans rien ressentir. Et vous continuez quand même. Vous essayez de toujours continuer, continuer, continuer. Et là, mon corps a lâché. Malaise. Et je vous épargnerai tous les autres détails. Donc à un moment donné, votre corps, il vous dira stop. Le pire dans cette histoire, c'est que mon entourage, il ne l'a pas vraiment vue. Enfin, plutôt, il ne s'en est pas inquiété. Parce que j'ai toujours été vue comme une femme forte. Oui, non, mais t'es une battante, tu t'en sors toujours, tu vas remonter la pente comme d'habitude. Mais cette fois, en fait, c'était pas juste une mauvaise passe. J'étais complètement à bout. Et il y a peu de personnes dans l'entourage qui ont une intelligence émotionnelle, qui peuvent quand même comprendre les choses. J'avais quand même le sentiment de ne pas être prise au sérieux dans cette détresse. Et ça a encore été plus douloureux parce qu'au fond, je crois que même moi... Je n'ai même pas osé dire à quel point j'étais au bord du gouffre. Je tenais vraiment à remercier les quelques personnes qui ont su être là au bon moment, qui ont su me dire les choses au bon moment. Je n'avais pas envie d'entendre « t'es fort, t'es une battante, tu vas remonter » . Oui, ok, c'est ce qu'on a tendance à dire tout de suite quand quelqu'un est en dépression, ça ne va pas. Mais on n'a pas envie d'entendre ça. Quand on est maman solo, on doit être forte tout le temps. Il n'y a pas d'autres adultes à la maison pour nous soutenir, nous aider à relativiser. Et ça, j'ai mis du temps à le comprendre, que ce n'était pas un échec. Que craquer après des années à gérer tout toute seule, ce n'était pas une faiblesse non plus. Mais en fait, c'était juste la conséquence logique d'une charge mentale bien trop lourde. Et à ce moment-là, si vous n'avez pas réglé vos traumas de la petite enfance, Et bien c'est encore pire, parce que tout refait surface. Donc ça fait un sacré combo. Aujourd'hui j'apprends vraiment à écouter mon corps, à écouter les signaux d'alerte. À plus attendre vraiment d'être au bout du rouleau pour prendre du recul. C'est surtout que j'ai compris une chose essentielle. On a beau être forte, mais en fait on n'est pas inépuisable. Dans les moments difficiles, souviens-toi que même les plus fortes, elles ont besoin de repos. T'es une source d'inspiration pour tes enfants. Il est temps de t'accorder un peu de douceur. et un peu de repos. La charge mentale, elle ne s'arrête pas à la maternité. Il y a aussi toutes les pressions invisibles en tant que femmes qu'on nous impose. On nous demande des mères parfaites, mais aussi des femmes indépendantes, des travailleuses performantes, des amies présentes, et bien sûr des femmes épanouies. On doit s'occuper des enfants, de la maison, du travail, et aussi de notre apparence, de notre bien-être, de notre vie sociale. Parce qu'en fait, si on lâche sur un point, on va être jugé. Une maman solo ? Elle ne sait pas s'organiser. Une femme, si elle ne prend pas soin d'elle ? Oh, elle s'est laissée aller. Une femme qui ose dire « oui, j'en ai marre » , c'est une femme qui dramatise. Elle exagère, alors on gère. Mais à quel prix ? Maintenant qu'on a bien parlé et posé le problème, on va parler des solutions. Comment réduire ? cette charge mentale. Dans un premier temps, je vous dirais apprendre à déléguer. Quand c'est possible, bien sûr. Parce que quand on est maman solo, on a tendance à tout vouloir, tout faire toute seule. Sans demander de l'aide à personne. Mais il faut apprendre à accepter l'aide des autres. Ok les filles ? Une amie, si elle vous propose de garder vos enfants, s'il y a une association qui est là pour vous soutenir, ou d'autres mamans solos qui sont là, pour vous entraider. Essayez d'accepter cette aide, vraiment, pour vous soulager un minimum. Ensuite, je vous dirais, allégez votre charge mentale avec des outils. C'est-à-dire, concrètement, vous faites des listes. Utilisez un agenda. Alors moi, j'ai acheté un agenda cultura. C'est l'agenda familial de Mémoniac, où vous allez avoir tout un tas de listes de courses. Les organisations mensuelles, hebdomadaires, un budget familial, l'emploi du temps des enfants, les calendriers des vacances scolaires. Il y aura tout un tas de choses qui aident dans votre organisation quotidienne. Donc ça va vider un peu votre cerveau. Parce que moi, j'ai longtemps gardé les choses dans ma tête, jusqu'au jour où j'ai commencé à écrire, ce que j'avais à faire, ce dont j'avais besoin. Ça ne fait pas disparaître votre charge mentale, mais bon, ça a l'air beaucoup plus gérable. Ensuite, c'est vraiment... arrêter de culpabiliser. C'est ça qui peut paraître le plus dur, mais c'est vraiment essentiel. On ne peut pas tout faire parfaitement en tant que maman, et c'est ok. Nos enfants, ils ont besoin d'une maman présente, pas d'une maman parfaite. Ensuite, on revient aux bases. Prendre du temps pour soi. Je sais que c'est difficile, mais c'est indispensable. Même si c'est juste 15 minutes par jour. Mais lire un livre, écouter la musique, marcher seul, peu importe. Mais du moment que ça vous permet de souffler un peu, ni surtout en parler, partagez votre expérience, votre vie. Ne restez pas toute seule. Parce que la charge mentale, elle devient beaucoup trop lourde quand on la garde pour soi. Parlez-en à d'autres moments. Allez voir un professionnel. Parlez-en avec vos copines. Échangez. Parce que se sentir comprise, ça change tout. Après peut-être pas tout, mais beaucoup de choses, c'est vraiment pour ça aussi que je fais ce podcast, pour qu'on puisse avancer ensemble. J'aurais vraiment aimé avoir ce genre de ressources au moment où j'allais vraiment pas bien, au moment où j'en avais plus besoin. La charge mentale des mamans solo et des femmes en général, c'est vraiment une vraie réalité. Elle est souvent invisible, beaucoup trop minimisée, mais elle est bien là. Je ne prétends pas avoir toutes les réponses. Mais ce que je sais, c'est qu'on a le droit de le dire quand c'est trop dur. On a le droit de demander de l'aide. Et surtout, on a le droit d'exister en tant que femme, au-delà de notre rôle de maman. Si cet épisode vous a parlé, n'hésitez pas à le partager. N'hésitez pas à venir sur ma page Insta. À en discuter avec moi par message privé. À en discuter avec d'autres mamans solos. Et surtout, à vous accorder vraiment un peu de bienveillance. Vous faites de votre mieux. Et c'est déjà énorme. Signez beaucoup de m'avoir écoutée. Je vous souhaite une belle semaine. J'en prie d'amour. Et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.

Description

La charge mentale pour nous mamans solos est un poids invisible de tous les jours!

Venez partager vos expériences sur ma page insta Sarah-mdre


Merci de m'écouter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes, bienvenue dans mon nouvel épisode. J'espère que vous allez bien, que vous avez passé une bonne semaine. Je souhaite la bienvenue aux nouvelles, pour celles qui ne me connaissent pas encore. Aujourd'hui, je souhaitais aborder un sujet qui nous concerne toutes, qui d'ailleurs en ce moment je vois sur les réseaux, beaucoup d'interviews de célébrités ou de femmes en général, sur la charge mentale, mais plus particulièrement sur la charge mentale des moments solos. Le poids, parce que oui c'est un poids, un poids. invisibles qu'on porte sur nos épaules dans la vie quotidienne. Ça nous épuise parfois et puis ça nous envahit bien trop souvent. Mais on continue quand même à gérer parce qu'on n'a pas le choix. Je vais vous parler de mon expérience, essayer de mon quotidien, de mes ressentis, mais aussi de mes solutions parce que comprendre c'est bien, on est d'accord, mais agir c'est encore mieux. Alors mes petites mamans solo, installez-vous confortablement, prenez un moment pour vous. parce que c'est très rare, je sais, et plongeons ensemble dans ce sujet essentiel. La charge mentale, c'est quoi ? Avant toute chose, on va poser les bases. Donc la charge mentale, c'est un phénomène qu'on porte en permanence dans notre tête. Toutes les tâches qu'on doit faire de la vie quotidienne, les responsabilités à assumer, les besoins des autres à anticiper, là les autres en particulier, c'est nos enfants principalement. Ce n'est pas juste le fait d'être occupé, c'est le fait de devoir penser à tout le temps. Et pour tout le monde, on est maman solo, cette charge, elle est décuplée. Parce qu'en fait, on n'a pas de relais. C'est à nous de gérer l'administrative, les courses, l'école, les rendez-vous médicaux, les disputes entre les enfants, les imprévus, etc. Et en parallèle de ça, On doit aussi penser à payer les factures, à assurer une stabilité financière, à organiser le quotidien sans faille. Vu de ça, quand on est une femme, on rajoute une autre pression, celle d'être toujours bien, toujours forte, même si je n'aime pas dire ce mot, toujours à la hauteur, sous peine d'être jugée constamment. Je vais vous parler de ma charge mentale. Après, je ne vais vous donner qu'un aspect concret, je vais vous parler de mon quotidien. Le matin, je commence, je me lève généralement les 5h30, 6h. Je me prépare. Je prépare le dernier qui a 3 ans. Les grands sont assez autonomes, c'est des ados. Après, je dois gérer les humeurs de tout le monde, faire déjeuner le petit, vérifier les sacs d'école, penser à signer des papiers s'il y en a, préparer le petit, tout en gérant les humeurs des grands ensuite je dois amener le petit à l'école jongler avec le timing j'essaie de rien oublier mais bon des fois il y a des bouchons parisiens donc ça ajoute du temps en plus Puis direction travail. Et entre temps, dans ma tête, il y a déjà la liste des choses à faire. De l'après-midi, quoi. Ça ne s'arrête pas. Il faut que je parte à l'heure du travail pour aller récupérer le dernier à la carterie. Ensuite, il faut que je rentre préparer à manger. Si c'est un jour où je dois aller faire le drive de course, il faut que j'aille chercher les courses. Il faut que je supervise les devoirs des grands. Et parfois, il y a des urgences imprévues. Avec des enfants, c'est jamais linéaire. Pas pour vous, là, mais depuis trois semaines, il y a les maladies qui sont installées à la maison, entre la gastro, qui fait le tour de la maison, bien entendu, la grippe, les conjonctivites, la fièvre. Ça m'a foutu un sacré coup sur mon moral. Je suis complètement épuisée. Parce que oui, nous, en tant que maman solo, on n'a pas de relais. Donc quand on est malade, accroupi au-dessus des toilettes, en train de vomir, et que le petit vous demande un biberon, vous dit j'ai faim, il faut être là. Il faut être là même au plus mal. Et après, on ose dire oui, les mamans solo, ceux-ci, ceux-là, mais prenez notre place. Rien qu'une semaine de maladie, vous allez voir en fait ce que c'est. Et c'est pour ça les filles. C'est des guerrières. Ne l'oubliez jamais. Soyez fiers de vous. Vraiment, soyez fiers de vous. Reprenons après notre petite aparté. Une fois que les enfants sont couchés, la charge mentale, elle ne s'arrête pas là. On pense à demain. On organise dans notre tête. On anticipe. Puis souvent, en fait, on culpabilise parce qu'on se dit, mais est-ce que j'en ai fait assez ? Est-ce que je suis vraiment une bonne mère ? Est-ce que j'aurais dû gérer les choses autrement ? Ça, ça emmène au fait que parfois, on n'en peut plus. Et c'est à ce moment-là qu'il y a la charge émotionnelle qui prend le dessus. C'est un autre aspect encore qu'on parle. Encore moins. Parce qu'on est le pilier de la maison. On est celles qui encaissent les émotions des enfants, leur colère, leur peur, leurs incompréhensions. Je me souviens quand mon aînée, elle était beaucoup plus jeune, elle était tout le temps en colère contre son père absent. Et c'est moi qui encaissais, c'était moi l'adulte, repère en face. Et mon fils était silencieux et renfermé après la séparation. Donc c'est moi qui portais son chagrin. Et ça, il ne faut pas l'oublier, c'est pesant. Leur repère. on est leur sécurité mais nous c'est qui le nôtre et on n'a pas de repère et moi cette accumulation elle m'a menée droit dans le mur début 2023 j'ai vécu ce que je redoutais le plus un burn-out mais c'est vraiment un burn-out que ce soit professionnel, personnel de ma vie quotidienne en fait encore complètement lâchée ce qu'il faut savoir aussi c'est que niveau professionnel je suis travailleur social donc je dois aimer les mots de tête j'ai pas assez de mes problèmes j'aime bien les problèmes aussi des autres donc c'est ça qui a fait balancer Le côté de mon mal-être, la dépression même. Je souhaite également d'avoir passé la grossesse toute seule, d'avoir allaité pendant deux ans et demi, de ne pas dormir depuis deux ans et demi, puisqu'il était encore la nuit. La fatigue a pris également le dessus. Pendant des années, j'ai porté tout toute seule, en pensant que je pouvais tout encaisser, que j'avais l'habitude. Je me disais, c'est bon, tranquille, j'ai l'habitude. Mais à force de toujours faire passer les autres avant moi, J'ai fini par m'effondrer. Ça a commencé avec une fatigue extrême, un épuisement dont je ne me remettais jamais vraiment. Ok, je n'avais pas beaucoup de sommeil, je dormais quelques heures par nuit, mais j'étais quand même fatiguée. Quand j'ai vraiment commencé à avoir peur, entre guillemets, c'est les trous de mémoire. J'oubliais tout, je faisais des crises d'angoisse. Je ne suis pas quelqu'un qui fait des crises d'angoisse, donc je trouvais ça particulièrement étrange. Et puis il y avait cette sensation. Je ne sais pas si vous allez essayer d'imaginer ce que je veux dire. Celles qui ont traversé ça, ou celles-là qui sont en plein dedans, cette sensation de vide, de plus rien ressentir. C'est comme si vous étiez un robot, il y avait votre corps physique, et vous, vous étiez à côté. En fait, vous regardez, vous regardez votre vie littéralement. sans rien ressentir. Et vous continuez quand même. Vous essayez de toujours continuer, continuer, continuer. Et là, mon corps a lâché. Malaise. Et je vous épargnerai tous les autres détails. Donc à un moment donné, votre corps, il vous dira stop. Le pire dans cette histoire, c'est que mon entourage, il ne l'a pas vraiment vue. Enfin, plutôt, il ne s'en est pas inquiété. Parce que j'ai toujours été vue comme une femme forte. Oui, non, mais t'es une battante, tu t'en sors toujours, tu vas remonter la pente comme d'habitude. Mais cette fois, en fait, c'était pas juste une mauvaise passe. J'étais complètement à bout. Et il y a peu de personnes dans l'entourage qui ont une intelligence émotionnelle, qui peuvent quand même comprendre les choses. J'avais quand même le sentiment de ne pas être prise au sérieux dans cette détresse. Et ça a encore été plus douloureux parce qu'au fond, je crois que même moi... Je n'ai même pas osé dire à quel point j'étais au bord du gouffre. Je tenais vraiment à remercier les quelques personnes qui ont su être là au bon moment, qui ont su me dire les choses au bon moment. Je n'avais pas envie d'entendre « t'es fort, t'es une battante, tu vas remonter » . Oui, ok, c'est ce qu'on a tendance à dire tout de suite quand quelqu'un est en dépression, ça ne va pas. Mais on n'a pas envie d'entendre ça. Quand on est maman solo, on doit être forte tout le temps. Il n'y a pas d'autres adultes à la maison pour nous soutenir, nous aider à relativiser. Et ça, j'ai mis du temps à le comprendre, que ce n'était pas un échec. Que craquer après des années à gérer tout toute seule, ce n'était pas une faiblesse non plus. Mais en fait, c'était juste la conséquence logique d'une charge mentale bien trop lourde. Et à ce moment-là, si vous n'avez pas réglé vos traumas de la petite enfance, Et bien c'est encore pire, parce que tout refait surface. Donc ça fait un sacré combo. Aujourd'hui j'apprends vraiment à écouter mon corps, à écouter les signaux d'alerte. À plus attendre vraiment d'être au bout du rouleau pour prendre du recul. C'est surtout que j'ai compris une chose essentielle. On a beau être forte, mais en fait on n'est pas inépuisable. Dans les moments difficiles, souviens-toi que même les plus fortes, elles ont besoin de repos. T'es une source d'inspiration pour tes enfants. Il est temps de t'accorder un peu de douceur. et un peu de repos. La charge mentale, elle ne s'arrête pas à la maternité. Il y a aussi toutes les pressions invisibles en tant que femmes qu'on nous impose. On nous demande des mères parfaites, mais aussi des femmes indépendantes, des travailleuses performantes, des amies présentes, et bien sûr des femmes épanouies. On doit s'occuper des enfants, de la maison, du travail, et aussi de notre apparence, de notre bien-être, de notre vie sociale. Parce qu'en fait, si on lâche sur un point, on va être jugé. Une maman solo ? Elle ne sait pas s'organiser. Une femme, si elle ne prend pas soin d'elle ? Oh, elle s'est laissée aller. Une femme qui ose dire « oui, j'en ai marre » , c'est une femme qui dramatise. Elle exagère, alors on gère. Mais à quel prix ? Maintenant qu'on a bien parlé et posé le problème, on va parler des solutions. Comment réduire ? cette charge mentale. Dans un premier temps, je vous dirais apprendre à déléguer. Quand c'est possible, bien sûr. Parce que quand on est maman solo, on a tendance à tout vouloir, tout faire toute seule. Sans demander de l'aide à personne. Mais il faut apprendre à accepter l'aide des autres. Ok les filles ? Une amie, si elle vous propose de garder vos enfants, s'il y a une association qui est là pour vous soutenir, ou d'autres mamans solos qui sont là, pour vous entraider. Essayez d'accepter cette aide, vraiment, pour vous soulager un minimum. Ensuite, je vous dirais, allégez votre charge mentale avec des outils. C'est-à-dire, concrètement, vous faites des listes. Utilisez un agenda. Alors moi, j'ai acheté un agenda cultura. C'est l'agenda familial de Mémoniac, où vous allez avoir tout un tas de listes de courses. Les organisations mensuelles, hebdomadaires, un budget familial, l'emploi du temps des enfants, les calendriers des vacances scolaires. Il y aura tout un tas de choses qui aident dans votre organisation quotidienne. Donc ça va vider un peu votre cerveau. Parce que moi, j'ai longtemps gardé les choses dans ma tête, jusqu'au jour où j'ai commencé à écrire, ce que j'avais à faire, ce dont j'avais besoin. Ça ne fait pas disparaître votre charge mentale, mais bon, ça a l'air beaucoup plus gérable. Ensuite, c'est vraiment... arrêter de culpabiliser. C'est ça qui peut paraître le plus dur, mais c'est vraiment essentiel. On ne peut pas tout faire parfaitement en tant que maman, et c'est ok. Nos enfants, ils ont besoin d'une maman présente, pas d'une maman parfaite. Ensuite, on revient aux bases. Prendre du temps pour soi. Je sais que c'est difficile, mais c'est indispensable. Même si c'est juste 15 minutes par jour. Mais lire un livre, écouter la musique, marcher seul, peu importe. Mais du moment que ça vous permet de souffler un peu, ni surtout en parler, partagez votre expérience, votre vie. Ne restez pas toute seule. Parce que la charge mentale, elle devient beaucoup trop lourde quand on la garde pour soi. Parlez-en à d'autres moments. Allez voir un professionnel. Parlez-en avec vos copines. Échangez. Parce que se sentir comprise, ça change tout. Après peut-être pas tout, mais beaucoup de choses, c'est vraiment pour ça aussi que je fais ce podcast, pour qu'on puisse avancer ensemble. J'aurais vraiment aimé avoir ce genre de ressources au moment où j'allais vraiment pas bien, au moment où j'en avais plus besoin. La charge mentale des mamans solo et des femmes en général, c'est vraiment une vraie réalité. Elle est souvent invisible, beaucoup trop minimisée, mais elle est bien là. Je ne prétends pas avoir toutes les réponses. Mais ce que je sais, c'est qu'on a le droit de le dire quand c'est trop dur. On a le droit de demander de l'aide. Et surtout, on a le droit d'exister en tant que femme, au-delà de notre rôle de maman. Si cet épisode vous a parlé, n'hésitez pas à le partager. N'hésitez pas à venir sur ma page Insta. À en discuter avec moi par message privé. À en discuter avec d'autres mamans solos. Et surtout, à vous accorder vraiment un peu de bienveillance. Vous faites de votre mieux. Et c'est déjà énorme. Signez beaucoup de m'avoir écoutée. Je vous souhaite une belle semaine. J'en prie d'amour. Et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.

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