- Speaker #0
Alors, bien sûr, c'est toujours pareil. Quand vous avez des invités qui viennent à la maison, vous avez toujours tendance à venir présenter votre domicile dans son meilleur aspect. Alors moi, c'était un peu mon intention. On ne va pas manger par terre, mais voilà. Allez, on y va.
- Speaker #1
On y va.
- Speaker #2
Il y a vraiment eu les JO à Grenoble ?
- Speaker #3
On se donne rendez-vous à VH ou au PPN ?
- Speaker #1
Avant Grenoble, ça s'appelait que la roue.
- Speaker #0
Un arvalo, c'est un bébé phoque.
- Speaker #3
On peut voir le Mont-Blanc depuis la Bastille.
- Speaker #2
On prend les bulles ou on monte à pied ?
- Speaker #1
Allez,
- Speaker #3
je prends mon vélo et j'arrive.
- Speaker #1
Relief.
- Speaker #0
Relief.
- Speaker #1
Relief. Le podcast du magazine Gremag. Avec la ville de Grenoble, on a voulu vous faire rencontrer le troupeau de brebis municipale. Alors ce matin, on a rendez-vous au centre horticole avec Pascal, un des deux jardiniers bergers. C'est là que se trouve la bergerie, un endroit où les 13 brebis du troupeau sont hébergés à la saison froide. Mais comme aujourd'hui, l'hiver est derrière nous, elles sont en ville, nos brebis, au parc, et on se prépare à les rejoindre.
- Speaker #0
Donc, j'ai pas de chien, par contre j'ai un seau. Et dans ce seau, il y a la paix. Donc ce seau contient des choses que les brebis apprécient. C'est des gourmandises, on va dire. C'est du grain et puis du pain que j'ai pris le soin de faire sécher. Voilà, des petites croûtes comme ça.
- Speaker #1
C'est le pain de chez vous ?
- Speaker #0
Oui, c'est mon pain à moi. Donc ce petit bruit là. Elles tentent d'oreilles et elles vous suivent jusqu'au bout du monde. Voilà.
- Speaker #1
Et là, elles vous attendent, vous pensez ?
- Speaker #0
Je ne suis pas dans la tête de mes brebis. Mais en tout cas, quand elles me voient, vous allez vous en rendre compte. Elles m'appellent. Allez, on va voir ça.
- Speaker #1
Depuis 2022, la ville de Grenoble a son propre troupeau de brebis qui se déplace de parc en parc pour brouter l'herbe et assurer une tonte qu'on appelle douce. C'est une technique de gestion des espaces verts pratiquée par près de 200 communes en France et de plus en plus répandue. Ce matin de printemps, Pascal nous conduit vers ses bêtes et on y va en bête ailleurs, c'est le taxi des brebis et de leur berger.
- Speaker #0
Vous voyez ce que c'est une bétailière ?
- Speaker #1
Alors, il y a quoi à l'arrière ?
- Speaker #0
Alors, il y a une rampe d'accès. Ça permet de faciliter la montée des animaux dans la benne du camion. C'est une rampe avec un revêtement antidérapant. Et elles accèdent donc à la benne. Et dans cette benne, il y a encore un autre revêtement antidérapant. Ce qui fait que quand le camion va rouler, elles vont avoir des points d'appui et ne pas être bousculées de part et d'autre des parois. Il y a des fenêtres aussi sur les côtés qu'on peut ouvrir. Donc voilà, il y a de l'air qui circule. Elles ne sont pas enfermées dans un véhicule où il y a... Un risque d'étouffement, des choses comme ça.
- Speaker #1
Elles y passent combien de temps ?
- Speaker #0
Alors, comme on fait des déplacements assez courts en ville, en général, c'est jamais plus d'une demi-heure.
- Speaker #1
Carburant, là ?
- Speaker #0
Ça roule au gaz pour pouvoir répondre aux normes ZFE.
- Speaker #2
On y va ? Ouais. Allez.
- Speaker #0
Allez, je vous laisse monter. Alors, il y a une petite caisse à outils, je vais la mettre derrière. Vous pouvez mettre vos pieds dessus.
- Speaker #1
Aujourd'hui, les brebis sont au parc des Champs-Elysées, qu'on appelle aussi le parc Bachelard. C'est là-bas qu'elles sont en pâture pour deux semaines. Direction donc vers le sud de la ville, pas très loin de l'A480, le périph' grenoblois. Donc là, il n'y a pas de brebis à l'arrière. Ça ne doit pas être le même volume sonore quand elles sont là, non ? On ne les entend pas ?
- Speaker #0
On ne les entend pas parce que... Elles ne sont pas perturbées en fait. Elles sont plutôt calmes quand on les a dans la bétaila. Parfois dans les rétroviseurs, quand je conduis, que je regarde un peu ce qui se passe derrière, je vois des museaux qui dépassent des fenêtres. Et comme si elles profitaient du paysage, du voyage, à travers la ville. Donc c'est assez rigolo d'ailleurs de voir les interactions avec les autres usagers de la route, quand ils s'aperçoivent qu'il y a des museaux de moutons ou d'animaux qui dépassent un peu de la bétailère. On sait parfois des sourires, des choses auxquelles les gens ne sont plus habitués en ville en tout cas. Là ça va être la magie.
- Speaker #1
Je crois qu'elles vous ont repéré !
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'il y a les filles ? Voilà. C'est papa. Là, ils ont dit papa. C'est papa. Qu'est-ce qu'il y a les filles ? J'arrive.
- Speaker #4
Allô ?
- Speaker #0
Allô ? Vous arrivez devant l'enclos de notre troupeau. Il y a plusieurs choses à voir ici. Il y a une magnifique clôture qui a été réalisée cet hiver. On l'a remise en place. Et à l'intérieur du parc, il y a un fil électrique. Donc là, je vais faire en sorte qu'on puisse rentrer dans le parc en débranchant tout ça. Oui, ma belle. Oui, ma belle. Qu'est-ce qu'il y a ? Vous avez encore de l'herbe ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Vous attendez à quoi, là ? Vous attendez à quoi ? Des petits câlins ? C'est ça que tu viens ? Tu veux chercher ? C'est ça qui te manque ?
- Speaker #1
Non !
- Speaker #0
Donc, là, les petites curieuses, ce sont les ravas. Les ravas, donc, c'est la race qu'on a sélectionnée pour pouvoir... pâturées en ville. Donc elles ont la caractéristique d'être très rustiques, puisque elles sont, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, originaires du massif central, donc cuite d'aume. Donc elles ont le pied, les ongles très solides, très durs. Viens me belle, viens voir, viens me voir. Oui voilà, on va chercher les câlins. Donc celles-ci, elles ont été tendues il y a environ un mois. C'est nous les bergers qui nous chargeons de la tonte. Moi j'ai été formé l'année dernière à la bergerie nationale à Rambouillet. Et mon collègue Kylian a une expérience aussi de berger, mais lui en alpage. Donc il a été confronté aussi à la tonte des animaux. Voilà. Donc là, ce que je vais faire, c'est que je fais un petit tour. Je m'assure qu'elles sont déjà toutes présentes. Donc je vais faire un comptage. Je ne vais pas les appeler, mais je vais les compter. Un, deux, quatre, six, huit. Donc il y a nos huit ravas et il y a les cinq ouessants.
- Speaker #1
C'est vous qui les soignez quand elles ont un souci ?
- Speaker #0
Oui. Alors si par exemple je constate qu'il y en a une qui est blessée, une boiteuse ou quoi, je vais essayer de faire un diagnostic déjà de moi-même. Et puis si je n'en suis pas capable, je vais alerter et demander la visite du vétérinaire. En fait, ce qu'il faut savoir, c'est qu'elles ont un grand enclos. Et c'est ce qu'elles réclament en fait, là aujourd'hui, c'est pour ça qu'elles sont impatientes de nous voir. Vous voyez quand même, ici il n'y a pas eu d'intervention de tonte. Et si on s'approche de la zone où elles n'ont pas eu accès, vous allez voir la différence. de l'efficacité des brebis.
- Speaker #1
Donc petit à petit, elles vont avoir accès à tout le parc ?
- Speaker #0
Non, à leur parc qu'on leur a créé, donc l'enclos qui est matérialisé par ce grillage à moutons. Donc dans un premier temps, on les a contraintes sur cet espace. Ensuite, on leur a ouvert ce deuxième espace. Donc il y a une différence entre celui-ci, celui-ci et le dernier là-bas, auquel elles n'ont encore eu jamais accès. Donc vous voyez, il y a quand même une certaine efficacité de tonte.
- Speaker #1
Donc là où elle broute, il n'y a pas de gens qui marchent. Je pensais qu'elles allaient faire tout le parc. Non, non, expliquez-moi alors.
- Speaker #0
En fait, c'est un espace qui leur est réservé. Donc il n'y a pas de promeneur qui vient à leur rencontre directement. Il n'y a pas de chien non plus. Enfin, on espère qu'il n'y ait pas de chien qui pénètre dans le parc. Donc le public reste à l'extérieur.
- Speaker #1
Et puisque le public ne rentre pas dans l'enclos des brebis, je vais aller voir ces promeneurs pour savoir ce qu'ils en pensent de ce troupeau de brebis en ville. Je m'éloigne un peu de Pascal et de ces brebis et je rencontre d'abord Bouni.
- Speaker #5
Je suis passé comme ça, je l'ai gardé, le mouton.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #5
Parce qu'on ne voit pas souvent le mouton. Je croyais qu'il n'y avait que ce mois-ci, et deux, trois mois après, je croyais qu'il tombait là, le mouton. Oui. Je ne connais rien du tout avec les bêtes de Sabon. D'accord.
- Speaker #1
Un peu plus loin, il y a... Habiba, qui prend des photos des animaux et qui est bien contente de discuter un peu. Ah, les moutons, oui. Je l'aime beaucoup. Tout est... C'est quoi que vous aimez dans les moutons ? Hein ? Vous aimez tous les animaux ? Les animaux, tout. C'est pas mal, les moutons. Et puis, encore un peu plus loin, je tombe sur Joanie et sa petite fille Jenna qui me racontent ce qu'elles font là, devant l'enclos des brebis.
- Speaker #3
Parce qu'on est passés là et on a vu les animaux, donc du coup, ça les a attirés tout de suite. Et puis, elle adore les animaux en plus, alors. Oui. Tous ?
- Speaker #6
Les moutons,
- Speaker #7
les chevaux, les dromadaires et les chameaux.
- Speaker #1
Mais à quoi elles servent, là ? Pourquoi elles sont là ?
- Speaker #3
À manger.
- Speaker #6
Bonne question.
- Speaker #3
Oui.
- Speaker #1
C'est quoi ?
- Speaker #7
De l'herbe.
- Speaker #1
Mais pourquoi, tu sais ? Sinon, je t'explique après.
- Speaker #7
OK.
- Speaker #1
Et vous, vous savez ?
- Speaker #3
C'est pour la... Pour l'entretien des parcs qui font ça. Donc du coup, c'est pour éviter toutes les machines et je pense pour l'écologie aussi, de toute façon. Donc voilà, je pense que c'est pour ça, à mon avis, qu'ils sont là.
- Speaker #1
Vous pensez que c'est une bonne idée ?
- Speaker #3
Oui, je pense que c'est une bonne idée, oui. Plutôt que des machines, avoir des animaux, oui, qui entretiennent. Donc voilà.
- Speaker #1
Il y a aussi Emran et son petit frère Demir qui sont là pour prendre l'air avec leurs parents. Et ils ont l'air de bien les aimer ces bêtes à Sabo. Et vous aimez bien faire quoi quand vous venez au parc ?
- Speaker #6
Jouer, y aller au parc là-bas, parce qu'il y a souvent des parcs là-bas et là et de l'autre côté. Et sinon des fois on vient voir les moutons.
- Speaker #1
Ok, t'aimes bien ? C'est quoi que t'aimes bien avec les moutons ?
- Speaker #6
Ses oreilles, parce que genre comme les lapins béliers, ils ont les oreilles tombales. Du coup ça me fait rappeler à eux.
- Speaker #1
Ça marche.
- Speaker #7
J'aime trop trop trop trop trop les moutons. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12,
- Speaker #4
13.
- Speaker #1
Nos brebis sont un peu des stars on dirait. Bon, je pars retrouver Pascal qui pendant mon absence a pris soin de regarder comment vont les brebis et de vérifier l'état de l'eau de leur abreuvoir. Le berger jardinier a aussi enlevé les déchets qu'il a retrouvés dans l'enclos et d'ailleurs pour éviter qu'il y en ait trop, il prend souvent le temps de discuter avec les visiteurs de leur expliquer quelques petites choses.
- Speaker #0
On demande aussi aux gens de ne pas apporter de nourriture.
- Speaker #1
Ils ont envie ?
- Speaker #0
Oui, par réflexe, il y a toujours des épluchures, des restes de cuisine, des restes de pain qu'on aimerait bien se débarrasser et pourquoi pas en faire profiter des animaux vivants. Parce que c'est toujours dans la tête des gens, peut-être, c'est pour éviter de gâcher quelque chose de la nourriture. Bon, après, il faut savoir que nos animaux, nos brebis, elles sont suffisamment bien nourries. Elles n'ont pas besoin que les habitants leur apportent de la nourriture de chez eux. Et surtout, ça peut les rendre malades. Voilà. D'un certain temps, je faisais les caractéristiques, je faisais ce que je voulais. Mais dès que je vais leur ouvrir... Elles vont m'oublier. Je disparais, je ne les intéresse plus. Vous voyez ? Hop là ! Voilà la précipitation. Ah bah là, oui, tout d'un coup, elles retrouvent l'appétit. La matière fraîche.
- Speaker #1
Ah, regarde.
- Speaker #0
Alors, elles font aussi un peu de nettoyage au pied d'arbre. Le lierre qui pousse. Elles adorent le feuillage. Donc vous voyez, ce lierre est très développé sur la partie haute, mais ce qui est accessible aux brebis, il n'y a plus de feuillage, à part ce qui a repoussé depuis le printemps ces petites feuilles.
- Speaker #1
Et puis, sur le trajet du retour, on reprend la bétailière. Je suis assise à côté de Lucie Bignet, technicienne en gestion écologique des espaces verts à la ville de Grenoble. Elle nous a rejoint au parc, on repart ensemble et j'en profite pour parler. éco-pâturage avec elle. Votre titre le dit déjà un petit peu, il y a une histoire de gestion écologique des espaces verts. Quel intérêt ? Niveau écologique, de demander aux brebis de tondre les parcs, de tondre l'herbe dans les parcs.
- Speaker #2
Et bien avoir des moutons dans des parcs au lieu d'utiliser des tondeuses et tout appareil de taille qui pourrait les remplacer, ça permet d'avoir une tonde qu'on appelle douce. C'est juste le fait de ne plus utiliser d'appareils qui utiliseraient de l'énergie, soit du fuel, soit de l'électricité, soit du gaz. Malgré qu'on ait des alternatives qui sont de plus en plus vertes, il n'y a rien de mieux qu'un être vivant qui en a besoin pour manger. En plus, des super compagnons qui font du lien social et des interactions avec les agents qu'on remarque tous les jours, qui les fait sourire. On a des agents qui se déplacent dans les parcs pendant leur pause pour les voir. C'est vraiment une chance au niveau gestion et ça nous permet aussi d'être plus doux sur les végétaux qui se trouvent dans les parcs. On a des espèces végétales qui refont surface dans les terrains qui sont pâturés parce qu'elles sont moins coupées de manière intensive et donc elles s'épanouissent plus par la pratique juste de l'éco-pâturage sur une certaine zone.
- Speaker #1
Pourquoi la ville a investi dans un troupeau de brebis ? Ça coûte cher déjà, non ?
- Speaker #2
C'est un gros investissement de départ et c'est beaucoup d'organisation après d'avoir un troupeau de brebis. L'avantage, c'est quand même que c'est une gestion qui peut être faite en interne. Donc on peut tout gérer de A à Z sur ces brebis, être sûr qu'elles soient bien traitées, qu'elles soient alimentées de la bonne façon, qu'elles finissent leur vie dans des conditions qu'on pense qu'elles méritent. dans le cadre de l'éco-pâturage en tout cas. Ça permet aussi d'être très flexible sur ce qu'on veut leur faire faire au niveau animation, ce qu'on ne pourrait pas avec un berger indépendant, on ne peut pas lui mobiliser son troupeau dans une école quand on veut, ou alors l'amener dans un autre pâturage à volonté. Donc c'est, je pense, beaucoup de liberté, malgré qu'il y a des contraintes forcément qui s'y ajoutent.
- Speaker #1
Pourquoi elles se déplacent en bétailère et pourquoi est-ce qu'on ne les fait pas passer au milieu de la ville ? Ils sont des petits transhumants, je ne sais pas, voilà.
- Speaker #2
Alors pourquoi elles ne se déplacent qu'en bétailère ? Tout simplement parce qu'une brebis sur la voie publique, ça entraîne quelques contraintes de sécurité également qui font qu'on devrait fermer des routes temporairement et être très vigilant. Pourquoi est-ce que ça se place ? Expliquez-moi. Il y a une notion de bien-être animal qui aussi est évoquée et je pense peut être importante, c'est qu'une brebis qui est sur une surface bétonnée, devant plein de gens, qui ont notamment des chiens, des animaux de compagnie, qui peuvent être un petit peu plus curieux, ça peut les stresser. Et les contraintes de sécurité à ce niveau-là, c'est que le troupeau, ce sont des esprits libres, des animaux domestiques certes, mais qui ont leur propre volonté et qui pourraient par exemple partir et se dire ah non. Je veux aller à droite alors qu'il faut aller tout droit. Et donc, on n'a pas du tout encore les moyens nécessaires pour les contraindre sereinement à suivre un chemin.
- Speaker #1
Vous pouvez me parler un petit peu de la relation avec les humains, du troupeau avec les habitants, les enfants. On en a un petit peu parlé déjà avec le berger, mais quel est votre regard là-dessus ?
- Speaker #2
Ce que je me rends compte, c'est qu'on redevient tous un peu enfants au côté des animaux. Il y a énormément d'affect qui entre en jeu. Et comme je disais, au niveau des jardiniers même, on observe qu'il y en a qui vraiment cherchent le contact et cherchent à un peu plus être aux côtés des bêtes. C'est quand même une chance énorme d'avoir un troupeau au sein de la ville. Et donc oui, il y a un énorme enjeu de communication et de pédagogie qui pourrait être fait. On n'espère pas, mais il y a malheureusement des gens qui forcément doivent rester chez eux pendant certaines vacances. Il y a des enfants qui n'ont jamais pu aller dans une ferme avant, voir des vrais animaux et pouvoir interagir avec eux. Donc, on espère que ça puisse éduquer tout le monde et leur apporter un peu de réconfort, d'intérêt, d'étoiles dans les yeux.
- Speaker #1
Ce podcast a été réalisé pour la Ville de Grenoble par Adeline Charvet, rédaction en chef Isabelle Touchard, regard extérieur Axel Faldier, mixage Laurent Mollard, Gaïny Studio.
- Speaker #7
J'aime trop trop trop trop les moutons !
- Speaker #1
Combien ?
- Speaker #7
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 !
- Speaker #1
Relief Relief Le podcast du magazine Gremag
- Speaker #4
Sous-tit