- Speaker #0
Donc Ludovic, on a enregistré un épisode ensemble, l'épisode qui a été passionnant, et j'aimerais te poser deux petites questions supplémentaires, s'il te plaît. Tu es éboueur, tu revendiques que tu fais le métier de tes rêves, que c'est une passion. Comment on pourrait éviter de présenter ce métier de manière péjorative aux enfants et de manière générale, de toute façon, de graduer les métiers ? C'est un peu ce que tu dis dans ton livre. qu'il n'y a pas d'un côté les métiers intellectuels, de l'autre les métiers manuels, mais que l'important c'est un peu que chacun trouve sa voie. Qu'est-ce que tu pourrais donner comme clé pour éviter ça ?
- Speaker #1
Alors moi déjà je conseillerais à tous les instituts, tous les professeurs d'en parler, de dire que c'est un beau métier, que c'est préserver l'environnement, c'est s'occuper de l'autre et de notre planète Terre. Donc allez-y, foncez, il y a une vraie carrière à faire, évolutive, ça a l'air évolutif.
- Speaker #0
Et voilà ! Et par ailleurs, tu dis que toi, c'est une passion que tu penses que tu as toujours eu en toi, mais que tu ne t'étais pas vraiment autorisé à voir. Et tu dis même que, en fait, du plus loin que tu te souviennes de ton enfance, tu as toujours été passionné par l'environnement, même avant que finalement il soit au centre des préoccupations. D'où te vient cet amour de la propreté et cet amour de la planète propre ?
- Speaker #1
D'où me vient tout ça ? En fait, je suis né en ayant compris qu'il fallait jeter la poubelle.
- Speaker #0
T'avais déjà tout compris ? Oui,
- Speaker #1
je sais que j'ai failli perdre la vie à un moment donné parce que j'étais à la pêche. On allait à la pêche, aux perches au soleil, aux poissons-chats. Et il y avait un lac qui s'appelait Gournier, mais il y avait plein de polystyrène dedans. Et moi, ça m'agacait. Et d'un coup d'un seul, je vais pour aller récupérer une grosse plaque de polystyrène. dans l'eau, mais mon beau-père qui arrive et qui me prend par le col, il me dit « mais ça va pas ou quoi de faire ça ? » J'ai failli me noyer à ce moment-là, mais j'avais quand même pris le plus...
- Speaker #0
T'avais quand même des poils.
- Speaker #1
Le plus qu'il y ait. Un coup. Et ouais, donc voilà, quand j'étais petit aussi, j'allais aux champignons, j'allais aux escargots, et là je voyais des décharges improvisées, je voyais des carcasses de voiture, des frigos en voiture, voilà, je comprenais pas ce que ça foutait là. j'étais impuissant j'aurais aimé avoir la puissance d'un super héros pour pouvoir tout enlever aujourd'hui tu l'as
- Speaker #0
Je te remercie beaucoup et je te souhaite que tous tes vœux se réalisent. Merci. À très bientôt. À très vite.