- Speaker #0
Bonjour,
- Speaker #1
vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente.
- Speaker #0
Bonjour Sébastien.
- Speaker #2
Bonjour Marina. Aujourd'hui, j'aimerais bien te parler d'un auditeur qui est venu me parler suite au dernier podcast et qui m'a dit qu'il voulait qu'on aborde un certain sujet. Ah chouette. Je trouvais intéressant, donc je le propose. Il parlait du fait que, prenez un exemple d'un jeune, imaginons ici, on va l'appeler Manon, par exemple. Une fille qui est plus ou moins mais addict aux réseaux sociaux ou à son téléphone.
- Speaker #0
Il n'y a pas que les jeunes à qui ça arrive,
- Speaker #2
je pense. Ah oui, sûrement. En fait, on ne sait pas dire si elle est addict. Déjà, c'est un peu compliqué. C'est juste que dès qu'elle va travailler ou dès qu'elle rentre chez elle quand elle est fatiguée, elle se met sur son canapé ou en se réveillant. Elle prend son téléphone et elle va sur les réseaux sociaux. Elle regarde des stories Instagram ou alors elle regarde des nouvelles vidéos sur Twitter. et elle a l'impression de vraiment perdre son temps mais c'est plus fort qu'elle, elle y va et jusqu'à même quand elle va aux toilettes et ben elle prend son téléphone, elle va regarder des vidéos et du coup elle perd du temps pour elle se mettre à des passions qu'elle a vraiment envie de faire c'est à dire par exemple la lecture ou se mettre au piano et elle n'arrive pas à s'y mettre.
- Speaker #0
C'est plus fort qu'elle quoi.
- Speaker #2
C'est plus fort qu'elle ouais et du coup on sait pas, c'est plus ou moins une addiction en fait.
- Speaker #0
Oui oui c'est un peu une addiction.
- Speaker #2
J'ai l'impression que c'est quelque chose qui touche pas mal de gens mais on sait jamais comment sortir de ça.
- Speaker #0
il y a des pistes oui oui il y a des pistes tout à fait c'est quelque chose que j'ai eu évidemment en consultation et donc la première chose que je vérifie toujours dans cette situation là c'est est-ce qu'elle veut que ça s'arrête parce que parfois on dit j'ai envie c'est comme fumer les gens ils viennent en disant j'ai envie d'arrêter de fumer mais en même temps c'est quand même un plaisir et donc ici je suppose que elle veut peut-être pas arrêter tout à fait elle voudrait limiter plus le cadre je suppose qu'elle n'a pas envie de plus du tout regarder des stories sur Insta non bien sûr je pense qu'elle y est
- Speaker #2
En fait, elle aimerait bien... Les jeunes, je pense qu'ils veulent choisir quand ils...
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #2
C'est-à-dire qu'ils n'ont pas de problème à y aller, c'est pas un souci de passer, c'est un lieu de parole.
- Speaker #0
Oui, c'est normal, c'est comme ça maintenant.
- Speaker #2
Le problème, c'est que dès que, par exemple, elle se dit « Ok, je vais répondre à Vemmiel » , eh bien, à la place, d'un coup, elle tombe sur son téléphone, elle commence à aborder n'importe quelle vidéo.
- Speaker #0
C'est trop envahissant, en fait.
- Speaker #2
Elle s'est envahie, elle dit « Ah mince, j'ai rien foutu » . Et donc, elle a travaillé, mais elle part sur de mauvaises bases.
- Speaker #0
Oui, donc c'est ça. En fait, ce qui serait intéressant d'abord, et peut-être que tu as la réponse, est-ce que tu sais ce qu'elle trouverait normal de regarder ? Par exemple, est-ce qu'elle se dit, à la toilette, ce serait OK, parce que voilà, à la toilette, je ne vais pas jouer au piano, on va le dire. Mais est-ce qu'elle se dit, voilà, à la toilette, ce serait OK, mais j'aimerais quand même, je ne sais pas.
- Speaker #2
Regarder avec ces choses intéressantes.
- Speaker #0
Oui, en fait, ce que j'aimerais bien savoir, et pour moi c'est vraiment important parce que ça va m'aider à construire une position pour elle c'est ce qui lui semblerait acceptable et normal, ce qu'elle a envie de garder comme partie ou comme tente sur le réseau on va dire,
- Speaker #2
j'imagine que cette Manon ce qu'elle veut surtout c'est un, de ne pas perdre du temps dans sa journée là-dessus, donc c'est pas grave de passer du temps quand elle le choisit, elle a le droit de décontacter et aussi donc augmenter la qualité de ce qu'elle regarde. Donc si elle va aux toilettes, par exemple, et prend son téléphone, alors c'est pour aller regarder une vidéo qu'elle choisirait, par exemple, comment faire tel morceau au piano, et puis déjà pour se dire, ok, je pourrais déjà m'exercer, ou alors un sujet qui l'intéresse. À la place de regarder des choses qui viennent à elle, et donc elle choisit pas vraiment, tu vois. Oui, oui, oui.
- Speaker #0
En fait, du coup, ça veut dire qu'elle voudrait pas limiter le nombre de fois où il va, mais ce qu'elle voudrait, c'est de limiter le temps. temps une fois qu'elle y est. Le temps, le temps qu'il y est et le moment aussi. Oui c'est ça.
- Speaker #2
Donc quand elle travaille, qu'elle ne soit pas su quoi.
- Speaker #0
C'est ça, c'est ça.
- Speaker #2
Finalement oui,
- Speaker #0
c'est ça. Oui c'est bien.
- Speaker #2
On peut se dire, mets ton téléphone dans notre pièce, on va pas sur ton ordinateur, sur ta...
- Speaker #0
Et ça c'est facile, enfin j'imagine bien, elle a peut-être même essayé déjà de sortir son téléphone mais il rentre tout seul dans la pièce enfin.
- Speaker #2
Parce que je sais qu'il y a une... Sur le téléphone, il y a souvent un mode de palier.
- Speaker #0
Ah oui,
- Speaker #2
c'est vrai. Moi, ça m'a coûté de ne pas aller dessus, et juste pour ne pas avoir des notifications. C'est la première chose qui se fait quand tu travailles. Oui,
- Speaker #0
tout à fait.
- Speaker #2
Si tu as une notification, c'est fini. Tu perds ton attention, etc. Donc ça, déjà, pour moi, c'est un truc qui est plus pédé, mais après...
- Speaker #0
C'est un peu moins que ça quand on est plus addict. Oui, c'est ça. Donc, elle voudrait plus retrouver du choix, aller moins longtemps, moins se faire piéger par justement ce que les autres font très bien. Donc, l'algorithme qui t'envoie, le truc qui t'intéresse un peu, et puis tu restes dessus. Et elle voudrait...
- Speaker #2
Choisir le moment.
- Speaker #0
Choisir le moment où elle y va. Et donc, aujourd'hui, quand elle y va, est-ce que tu as une idée de combien de temps elle reste pour l'instant quand elle va dessus ?
- Speaker #2
c'est souvent des sessions on va dire de 20 minutes en fait le problème c'est qu'en tout dans sa journée ça peut lui prendre entre 3 et 6 heures oui c'est ça il fume son téléphone oui parce qu'elle y va beaucoup elle y va beaucoup et du coup ce qu'elle aimerait c'est d'attribuer ça à une heure au grand maximum c'est ça elle veut retrouver de la liberté du choix c'est ça donc
- Speaker #0
en fait moi ce que je dis souvent dans des situations comme ça je dis voilà en fait il y a une partie d'elle qui aime bien évidemment même dessus qui est tentée qui s'y plaît qui trouve ça sympa voilà réel après l'autre. Et puis, il y a une partie d'elle qui lui dit, ce serait quand même plus chouette de faire des trucs peut-être constructifs de long terme, je veux dire, ton piano, de faire des trucs plus utiles. Après, tu te sens un peu nulle quand tu as fait ça, etc. Elle est un peu étirée entre les deux parties. Donc, il faudrait qu'elle retrouve un choix, mais qu'elle satisfasse la partie un peu plaisir immédiat, dopamine un peu. Et la partie qui, pour avoir de la dopamine aussi, mais avec des plaisirs plus internes, quoi, réussir mes études, ça fait aussi de la dopamine au moment où... évidemment mais sauf que ça demande un effort et que c'est aussi mon rapide comme récompense quelque part donc en fait j'aurais envie de lui proposer ça va paraître un peu bizarre mais que quand elle prend que son téléphone puisque c'est par le téléphone qu'elle y va et qu'elle commence qu'elle puisse se dire voilà je me donne je trouve que ce serait chouette que j'ai cinq minutes 20, ça lui paraît trop. Enfin, ça me semble que... Ou alors, de temps en temps, peut-être 20. Enfin, elle décide d'un temps. Oui,
- Speaker #2
c'est ça.
- Speaker #0
Elle se dit, voilà, maintenant, je me donne 5 minutes pour les réseaux. Et je mets... Alors, voilà, je me mets un chrono. Quand le chrono sonne, elle a le choix. Soit elle s'arrête et elle respecte, évident. Soit elle a tellement, tellement envie. Alors, elle reste une heure.
- Speaker #2
Ah, OK, oui. Donc, elle reste beaucoup plus...
- Speaker #0
Voilà. Elle s'acclure la partie qui a tellement envie. Elle lui fait vraiment plaisir. Et donc, elle choisit. Donc, soit à un moment donné, elle se dit, bon, c'est vrai que, voilà, non, mais je ne peux pas. Je ne peux pas maintenant. Donc, elle prive cette partie-là. Peut-être la fois d'après, elle fera une autre. Peut-être pas. Peut-être qu'en fait, la partie plus raisonnable et qui voit le plus le moyen long terme va dire, non, non, mais cinq minutes, c'est bien. Tu referas cinq minutes plus tard, etc. Alors, ça, c'est pour la durée. Maintenant, évidemment, elle pourrait faire, du coup, cinq minutes toutes les vingt minutes. Oui. Ça ne s'arrangerait pas. Oui, c'est ça. Enfin, ça ne satisferait pas. Alors, elle est partie. Il y en a une qui se ferait attraper.
- Speaker #2
Choisir le moment aussi quand elle le fait,
- Speaker #0
c'est ça. Voilà. Et donc, alors, ce qui serait intéressant, c'est qu'elle puisse se dire, mais bon, comme ce n'est pas toi et qu'elle n'est pas là, il faudrait qu'elle voit un peu ce qui lui paraît juste en nombre de fois sur la journée et qu'elle se dise, par exemple, j'ai droit à aller… Quatre fois. Voilà, quatre fois, cinq fois sur la journée et qu'elle se dise, si je dépasse d'une fois, Alors, j'en fais dix. La même chose. Parce que plutôt qu'être dans la privation et s'interdire, à certains moments, c'est important de pouvoir laisser aller que cette partie qui a besoin de plaisir puisse être saturée, enfin, puisse se faire vraiment plaisir. Et alors, se dire une heure, après, probablement que la fois d'après, ça va être beaucoup plus facile de faire cinq minutes, puisque j'aurai fait une heure. Et si ce n'est pas encore le cas, parce que vraiment, j'en ai trop envie, et après cinq minutes, je ne sais pas m'arrêter, je refais une heure. Mais forcément, il y a un moment où les choses vont se réguler plus naturellement.
- Speaker #2
Et la personne va se dire tout de suite, en fait, qu'est-ce que j'ai dû, du coup, j'ai été forcé à le faire. Oui,
- Speaker #0
exact. Et donc,
- Speaker #2
j'ai vraiment envie, maintenant, j'ai fait mon heure horrible. J'ai pu regarder une vidéo.
- Speaker #0
Non, j'espère qu'elle en profite, au moins.
- Speaker #2
Une heure, j'ai pu regarder une vidéo et je me dis tout de suite après, OK, maintenant, j'ai envie de vraiment faire quelque chose qui me plaît plus et j'ai envie de passer à l'action dans ce que je vais faire parce qu'il me restera moins de temps pour ça et qu'en plus, je comprends le...
- Speaker #0
le temps que je perds peut-être dans son snatch je sais pas si oui peut-être alors ça peut être plusieurs choses ça peut être simplement le fait que voilà la partie qui a besoin de son plaisir est satisfaite et donc va moins crier parce qu'en fait le problème souvent dans ces situations c'est qu'en attendant c'est essayer de se priver pour
- Speaker #2
se limiter oui moi c'est ça la première chose qu'on se dit souvent et j'ai l'impression ce que font les jeunes ou quoi n'importe qui qui veulent essayer de se priver d'une addition c'est de faire un mélange de motivation énorme d'un coup c'est des cours j'essaie de semaine je et on se met dans l'extrême, j'arrête complètement mon téléphone et je le mets dans une boîte scellée. Et du coup, après, ça revient...
- Speaker #0
Et ça revient presque pire, parce qu'on a plus besoin, puisqu'on a... L'activateur donne envie.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #0
on sait, c'est une phrase d'Oscar Wilde, si on veut résister à une tentation, il faut s'y soumettre. Et donc ici, c'est un peu cette idée-là. C'est vraiment l'idée que si on se prive, la partie qui a envie, elle va être frustrée, frustrée. Et dès qu'on va réouvrir un peu, elle va en profiter. Et ça va être plus, plus, plus. Mieux vaut lui donner une place, quoi, et l'entendre. Entendre que voilà, j'ai une partie qui adore ça. Et peut-être de temps en temps, je fais une heure, elle se fait bien plaisir. À côté de ça, ça permet que d'autres fois, je puisse faire 5 minutes et m'arrêter parce que je sais que j'ai le droit d'une heure. Et c'est un choix. En fait, ce qui est intéressant, c'est qu'elle reprend le contrôle puisqu'elle a le choix 5 minutes ou une heure.
- Speaker #2
Ah oui, d'accord.
- Speaker #0
Mais pas 7 minutes ou 8 minutes. Parce que ce qu'on fait souvent, je ne sais pas si tu es d'accord avec ça, mais c'est qu'on va se dire,
- Speaker #2
elle y a encore 5 minutes.
- Speaker #0
Oui. Elle y a encore 5 minutes. C'est ça,
- Speaker #2
c'est ça. Et puis,
- Speaker #0
hop, hop, hop, et puis de 5 minutes à 5 minutes, c'est encore ce moment. Mais en fait, ça fait 20 minutes que j'y suis.
- Speaker #2
Et on ne voit pas le temps passer.
- Speaker #0
Et on ne voit pas le temps passer. Maintenant, c'est pour ça que je t'ai demandé combien de temps il reste. Il m'a dit, ce sont des tranches de 20 minutes. Si maintenant, ces tranches sont déjà de 1 heure, alors c'est 2 heures qu'il faut qu'elle aille.
- Speaker #2
Ah oui, là, ça devient...
- Speaker #0
Il faut que ça soit d'office quelque chose. C'est bizarre. Mais c'est-à-dire que si déjà, elle fait 1 heure, chaque fois, elle se fait prendre par le truc, elle se rend compte, chaque fois, il y a passé 1 heure, alors je lui aurais proposé de dire, voilà, combien vous trouvez normal, si elle dit 5 minutes, 5 minutes, ou si elle dit à la place d'1 heure, si je restais un quart d'heure, ça me paraîtrait OK. Alors, je dirais un quart d'heure, et sinon 2 heures. Donc l'idée c'est que ce soit plus que ce qu'elle se donne d'habitude, pour que vraiment elle ait beaucoup.
- Speaker #2
Ça devient une peine en fait à faire.
- Speaker #0
Un peu aussi, ça peut devenir une peine à faire aussi. Oui, c'est-à-dire que c'est obligé. Donc après, on doit mettre le chrono, et on doit tenir l'heure, on doit tenir les deux heures, ça effectivement. Et donc ça peut à un moment devenir, ouf, c'était trop, mais donc ça va aider après à revenir à quelque chose de plus acceptable.
- Speaker #2
Et après le diminuer de semaine en semaine ? Non, je ne continuerai pas,
- Speaker #0
je laisserai ça comme ça. Sauf si à un moment donné, elle se dit, bon maintenant, je ne sais pas, moi je vais...
- Speaker #2
Parce qu'elle fait des deux heures toutes les semaines et qu'en fait, finalement, elle n'y arrive toujours pas et qu'elle continue à faire ses deux heures et qu'elle ne diminue pas.
- Speaker #0
Alors, si elle choisit toujours, mais tu as raison, si entre les cinq minutes et l'heure ou entre le quart d'heure et les deux heures, elle choisit toujours le long, c'est que soit ce n'était pas assez long et qu'il fallait lui donner encore plus parce que ça veut dire que... elle ne sature pas ce besoin de plaisir. Donc, moi, je vais justement allonger.
- Speaker #2
OK.
- Speaker #0
Si elle dit, en fait, j'ai chaque fois fait une heure complète, en fait, je me suis rendu compte que chaque fois, je faisais une heure, je lui dis, OK, alors, ce n'est pas grave, mais maintenant, ce sera deux heures. Alors, vous avez vraiment besoin de ça. En fait, pour moi, si on ne satisfait pas cette partie-là, cette partie plaisir, parce que je la montre avec ma main, mais dans l'audio, ça passe moyen. Donc, si on ne satisfait pas cette partie-là, alors, du coup, elle va toujours demander plus. Maintenant, je veux quand même, avant de terminer l'épisode, préciser que je ne dis pas à tous les jeunes de prendre une heure ou deux heures. C'est parce que quelqu'un se dit « je passe déjà plein de temps de tout » que l'idée c'est comment on fait pour en sortir. Voilà, exactement. Et pour en sortir, parfois il faut passer par une saturation plutôt que par la privation. Ce qui peut paraître pas logique, mais c'est un podcast qui s'appelle « Des pistes pour avancer autrement » .
- Speaker #2
Et puis voilà, c'est une des méthodes. Et peut-être qu'il y en a d'autres qui marchent aussi.
- Speaker #0
Évidemment, oui, oui, oui. Certainement, plein d'autres qui marchent. C'est la manière dont nous, on travaille ici. Voilà, mais écoute, merci pour cette question. Merci à toi, Marie-Anne. On n'hésite pas à revenir avec des questions. Ce sera vraiment très chouette. Merci beaucoup et à bientôt. À bientôt.
- Speaker #1
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