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#165 Parents en désaccord : Quelles solutions pour éduquer sereinement ? 💡 Outils concrets pour avancer ensemble ! cover
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Virages - Des pistes pour avancer autrement !

#165 Parents en désaccord : Quelles solutions pour éduquer sereinement ? 💡 Outils concrets pour avancer ensemble !

#165 Parents en désaccord : Quelles solutions pour éduquer sereinement ? 💡 Outils concrets pour avancer ensemble !

12min |02/04/2025
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12min |02/04/2025
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Description

Êtes-vous déjà perdu dans les méandres des règles éducatives avec votre partenaire ? 🤔 Vous n'êtes pas seuls ! Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de l'école Virage, s'associe à Cathy Hanchir, directrice opérationnelle de Virage, pour aborder un sujet qui touche de nombreux parents : l'établissement de règles éducatives. Ensemble, elles plongent dans les défis quotidiens auxquels font face les familles, comme la question cruciale des heures de coucher et de l'argent de poche. 💰


À travers la question d'un auditeur, Sacha, qui se débat avec sa compagne sur ces limites, Marina et Cathy mettent en lumière l'impact de ces désaccords sur le bien-être des enfants. Ils soulignent l'importance d'une communication ouverte et d'un compromis entre parents, car après tout, une éducation harmonieuse est la clé du développement personnel et de la confiance en soi des enfants. 🌈


Mais ce n'est pas tout ! Notre duo explore également comment accepter les différences d'éducation peut devenir une force plutôt qu'un obstacle. Grâce à des outils concrets et une approche systémique, ils offrent des pistes pour avancer et résoudre les problèmes de manière constructive. Que vous soyez en pleine crise de nerfs ou simplement en quête de conseils pratiques, cet épisode vous fournira des pistes concrètes pour améliorer votre quotidien familial ! 🚀


Ne laissez pas le stress et les tensions s'installer dans votre foyer. Écoutez cet épisode et découvrez comment transformer les divergences en opportunités d'apprentissage et de croissance. Ensemble, construisons des ponts entre les parents pour établir des règles claires tout en respectant les différences de chacun. Après tout, chaque virage est une nouvelle aventure vers le bien-être familial ! 🌟


Ne manquez pas cette occasion de découvrir des pistes pour avancer autrement et de vous engager dans une conversation qui pourrait transformer votre approche éducative. Cliquez sur le lien et rejoignez-nous dans cette exploration enrichissante ! 🎧


🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.

👉 Suivez notre page pour plus de conseils pratiques et d’épisodes inspirants.

Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

Vous pouvez également nous suivre sur Instragram ou sur Facebook et nous contacter par messages privés.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchier, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opérationnelle de Virage, elle va me challenger pour un épisode adressé spécifiquement aux parents. Bonjour Cathy.

  • Speaker #1

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Alors on est là et aujourd'hui on va répondre à Sacha qui nous a sollicité via les réseaux sociaux. Donc je rappelle que vous pouvez nous solliciter via les réseaux sociaux, n'hésitez pas à nous donner des thèmes d'épisodes que vous souhaiteriez voir discuter ici. Et aujourd'hui Cathy, on va parler des parents. qui ne parviennent pas à trouver, à se mettre d'accord sur les règles qu'ils imposent, enfin, les règles de la maison, de la famille, avec leurs enfants.

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas d'accord sur les règles d'éducation.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Un sujet sensible qui doit être vraiment très prenant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, ça fait pas mal de disputes. Et Sacha, il dit qu'avec sa compagne, ils se discutent beaucoup. beaucoup, ils n'ont pas les mêmes, en fait, ils ne mettent pas les mêmes limites en termes d'autorité. Donc, je ne sais pas qui est plus, il ne m'a pas détaillé qui était plus sévère ou moins sévère, mais par exemple, ils n'ont pas les mêmes heures de coucher, ils n'ont pas les mêmes règles pour l'argent de poche, des choses comme ça. Enfin, voilà. Et donc, ce n'est pas évident parce que du coup, ils en discutent entre eux, évidemment. Ils essayent de se fixer des règles sur lesquelles ils sont d'accord. Donc, par exemple, ils se disent, voilà, ça, c'est moi, je vais un peu plus loin, mais... Ils se mettent d'accord sur des règles, me dit-il. Donc, sans doute, ils se disent, la petite va dormir à 8 heures. Et puis, au moment du coucher, celui qui n'est plus laxiste, il dit à chaud, ça ne se maintient pas, en fait, si c'est le parent qui n'est pas d'accord avec ça. Donc, en fait…

  • Speaker #1

    Ça casse complètement l'autorité de l'autre qui ne doit pas se sentir respecté. Ça va vraiment créer des tensions palpables pour tout le monde, même pour les enfants.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. en fait pour les enfants ce qui fait tension certainement c'est en tout cas entre les parents et puis on sait aussi que les enfants ils s'engouffrent un peu là-dedans ils en profitent, ils ont raison on ferait la même chose mais du coup effectivement c'est compliqué et je pense moi que c'est même plus compliqué pour les parents finalement que pour les enfants parce que les enfants, pas non seulement ils en profitent mais eux s'adaptent finalement, ils apprennent avec maman je peux faire ça avec papa mais pour les parents s'ils veulent, s'ils visent cette espèce d'idéal d'accord ... permanents entre eux, ils sont constamment déçus, ils ont l'impression que l'autre ne les respecte pas parce que ça génère de la colère. Évidemment, on a l'impression qu'on avait décidé ensemble de faire ceci ou de faire cela et en fait, ce n'est pas ça qui se fait.

  • Speaker #1

    Ça peut être aussi culpabilisant de ne pas se sentir à la hauteur puisque le conjoint ne respecte pas ce que j'ai dit et ce que je dis a de l'intérêt, vaut la peine, est-ce que j'ai les bonnes idées, les bonnes batailles ?

  • Speaker #0

    Oui, et d'ailleurs, ça me faisait penser que Sacha dit, par exemple, ils ont été demander conseil. Alors, j'ai envie de demander conseil à la belle-mère, enfin, à la maman de la compagne.

  • Speaker #1

    Délique à ça.

  • Speaker #0

    Voilà. Un peu, c'est peut-être pas la meilleure conseillère possible, enfin, en tout cas, pas la plus neutre pour jouer l'arbitre. C'est un avis biaisé de ce fait,

  • Speaker #1

    évidemment.

  • Speaker #0

    Voilà, parce que soit elle s'entend bien avec sa fille, elle soutient, évidemment, et puis probablement, elle partage peut-être même les mêmes valeurs. Très lucide. Parce que, voilà. Ou peut-être qu'au contraire, c'est plus conflictuel, que sa fille fait des choses en réaction à l'éducation qu'elle a reçue et que sa chatte, lui, rejoint plus sa belle-mère. Ça, je ne sais pas, mais en tout cas, ça n'a pas aidé.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas un tiers neutre.

  • Speaker #0

    Non, voilà, c'est ça. Ça peut aider d'aller voir un tiers comme un coach parental ou quelque chose comme ça. Ça peut aider. Mais je pense qu'à un moment donné, on doit aussi pouvoir accepter nos différences et les voir même peut-être comme une richesse, finalement.

  • Speaker #1

    Et comment mettre ça en valeur, alors ?

  • Speaker #0

    Alors, Mais justement, c'est ça. Alors, il faut trouver une manière de faire qui fait que, moi je dis souvent aux parents, que ce soit finalement celui qui est le plus présent qui gère ou celui qui tient le plus à une règle qui la gère. Donc si, par exemple, pour un des parents, la chambre doit être absolument en ordre tous les soirs avant d'aller dormir, donc je pense à un couple que je suis pour l'instant, un couple parentel, alors c'est le parent qui estime qu'il faut qu'elle soit absolument en ordre, qui est garant de cet ordre et qui va devoir... Il ne peut pas obliger l'autre à sanctionner l'enfant, etc. au nom d'une règle que l'autre ne valide pas, par exemple.

  • Speaker #1

    Mais il va lui demander alors peut-être de le laisser guide et de lâcher prise.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Il ne faut pas évidemment que l'autre vienne dire « Ah mais non, je ne trouve pas que… » Non, à ce moment-là, au contraire, on laisse le parent qui veut avoir l'hommage réjanter ça. Donc ici, l'idée, ce n'est pas de séparer le pouvoir législatif du pouvoir exécutif. Si ça peut être la même personne qui a décidé la règle qu'il a… la fait tenir, je pense que c'est mieux. Et je pense aussi que...

  • Speaker #1

    C'est difficile le lâcher prise, je pense, à la personne qui se dit « je dois accepter la règle même si elle ne me ressemble pas, parce que j'entends que c'est pour le bien de l'enfant, le bien de mon conjoint, etc. Ça doit être très compliqué de lâcher prise. »

  • Speaker #0

    Oui. Du coup, c'est pour ça que a priori, évidemment, ici Sacha dit « voilà, on en a déjà discuté, on n'arrive pas. » Évidemment que c'est mieux d'en discuter et de se mettre d'accord. Plus on arrive à trouver des compromis, des consensus, plus ça va être facile. Je pense pour tout le monde, pour toute la famille, ce sera clair pour les enfants, ce sera plus simple pour chacun. C'est vraiment dans des cas où on n'arrive pas, parce qu'on n'est vraiment pas d'accord, que je pense qu'il va falloir accepter, en fait, la différence, accepter le désaccord et pouvoir, du coup, effectivement, prendre sur soi. Alors, c'est difficile pour les deux, parce que c'est difficile, comme tu dis, pour celui qui ne voit pas. sa règle se mettre en place, mais c'est difficile aussi pour celui qui a plus d'exigences, quand il n'est pas là, parce que quand il n'est pas là, quelque part, l'autre est autorisé à faire à sa manière aussi. Ça, c'est important, parce que de toute façon, en fait, ce qui se passe, alors je ne sais pas si c'est le cas chez Sacha, parce qu'on n'est pas rentré dans les détails, mais je pense vraiment à un couple que je suis, c'est que de toute façon, quand il n'est pas là, l'autre fait à sa manière finalement. Et donc, ça fait des conflits. Tandis que si on l'accepte, si c'est décidé, Quelque part, à froid, ce qui peut être décidé, plutôt que le consensus sur la règle, c'est le consensus sur le fait que c'est celui qui est là qui gère.

  • Speaker #1

    Oui, et le lâcher prise donne quelque part un sentiment de contrôle puisqu'on accepte et qu'on a décidé intrinsèquement de lâcher prise.

  • Speaker #0

    On a plus de contrôle que quand, effectivement, on le subit parce qu'on se dit, en fait, tu dois la mettre au lit à telle heure, donc il faut qu'elle mange à cette heure pour prendre son bain après ou sa douche et puis pour être au lit, etc. Et qu'on revient le lendemain ou qu'on se rend compte ou que l'enfant dit... J'étais au lit à 8h30, etc. Parce que les enfants ont l'art. Tu sais, et que là, voilà, ça fait un conflit parental. Donc, en fait, là, c'est important de se dire, voilà, si c'est le jour où je vais faire mon sport ou bien je vais manger avec des copines, c'est papa qui gère, c'est papa. Si papa, il veut faire soirée pizza, alors que moi, j'aime bien guiser un bon légume, un petit potage, tout ça. J'ai envie de dire, quelque part, c'est important de pouvoir lâcher. Et je pense que c'est...

  • Speaker #1

    Pouvoir aussi se reposer.

  • Speaker #0

    Oui, mais aussi, exactement. parce que sinon on dit j'ai toute la charge mentale et en fait la charge mentale il y a aussi une partie de choix parce que ça je le dis souvent quand on parle de charge mentale la charge mentale c'est pas seulement faire faire par l'autre qui nous la lèche c'est de laisser l'autre gérer vraiment parce que sinon si on continue à porter la manière dont ça se fait alors qu'on n'est pas là c'est évidemment très très difficile on n'a pas vraiment le contrôle on essaye de l'avoir et c'est un peu épuisant effectivement

  • Speaker #1

    Surtout pour les perfectionnistes, je pense que c'est vraiment compliqué de savoir lâcher prise et d'accepter que l'autre fasse de façon différente. Et ces règles, on les décide en amont ou on peut le faire devant l'enfant ?

  • Speaker #0

    Alors c'est une bonne question et je pense que ça va dépendre de l'âge de l'enfant, de sa maturité. Parce que c'est vrai que c'est une très bonne question, parce que souvent j'entends l'enfant sait ce qui est bon pour lui, donc laissons-le. Or moi je ne pense pas que l'enfant sait ce qui est bon pour lui. Je ne sais pas ce que ton père pense.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il sait sans doute ce qui est bon pour lui dans l'immédiat, mais il y a des choses qui ont une belle saveur et qui demandent à la base de s'accrocher un peu. Je pense à la lecture. C'est sans doute plus compliqué qu'un jeu vidéo. Il trouvait du plaisir, mais quel beau cadeau par après.

  • Speaker #0

    Spontanément, évidemment, si on lui laissait choisir tout le temps, je pense qu'il irait plus vers la vidéo, vers le jeu vidéo, vers les écrans, que vers la lecture. C'est vrai que moi, je ne pense pas que l'enfant sache ce qui est bon pour lui. Il mangerait du sucre devant la télé. Il serait bien comme ça, il serait satisfait et autosatisfait. Mais voilà, je pense que les parents, donc je pense que pour définir les règles, je pense que c'est bien que les parents le fassent plutôt ensemble quand l'enfant est petit. Et puis au fur et à mesure du temps, quand l'enfant commence à avoir des prises de conscience, ça peut être intéressant. Quand l'enfant se rend compte que, je ne sais pas s'il ne fait pas ses devoirs, il se fait à l'école, le professeur se fâche, etc. Peut-être que si on lui dit, la règle c'est que tu ne vas pas faire tes devoirs, il va dire non, mais si, je veux les faire. Oui, qu'il puisse poser les conférences, c'est ça. Voilà. À partir du moment où il commence à mesurer un peu les conséquences, mais un petit enfant ne mesure pas du tout les conséquences de passer sa journée devant un écran.

  • Speaker #1

    Et tu as une idée d'âge, par exemple ? Je ne sais pas. Je me pose la question.

  • Speaker #0

    En fait, pour moi, ça dépend de chaque point. Si on parle des devoirs à l'école, ils vont peut-être plus vite être sensibles parce que déjà à 7-8 ans, il peut y avoir des remarques du professeur si ce n'est pas fait, donc on peut les responsabiliser. Pour des sorties, ça peut être vers 15 ans, mais peut-être qu'à 12 ans, ils ne mesurent pas tellement l'impact. Pour les écrans, je pense que ça prend un peu de temps. En fait, c'est-à-dire que c'est tellement tentant que c'est vrai que pour les enfants, c'est beaucoup plus difficile de se sauter. autogéré et en même temps, je pense que plus vite on leur apprend à s'autogérer, mieux c'est. Donc ça, je pense que c'est vraiment un cadeau qu'on leur fait. Mais ça doit être par petite dose. Je ne leur dirai pas tu gères. Maintenant, ça peut être, voilà, qu'est-ce que tu penses ? C'est mieux de le faire à ce moment-là ou à ce moment-là ? Est-ce que tu veux faire une heure sur ta semaine ? Ou s'il faut 10 minutes, comme ça, tu peux en avoir tous les jours ? Enfin, voilà. Ça, ça peut se décider. Donc, je pense qu'aussi... On peut avoir des règles et une flexibilité à l'intérieur de la règle pour donner à l'enfant du pouvoir, pour lui redonner une autonomie et progressivement lui laisser en plus d'autonomie, puisque l'idée, c'est quand même qu'à un moment donné...

  • Speaker #1

    Il s'imposait ses propres ailes.

  • Speaker #0

    Il s'imposait ses propres règles, oui, voilà, exactement. Mais donc, alors ce que je voulais encore revenir aussi, parce qu'on parle donc des enfants et de cette différence entre papa et maman, et en fait, je pense que c'est important de dire... qu'ils vont quand même être confrontés à des règles différentes. Chez les grands-parents, ce ne sera pas la même chose qu'à la maison. Un professeur n'est pas l'autre. Or, maintenant, je vois même à l'école primaire, il y a parfois des mi-temps. Donc, ils savent bien qu'avec tel professeur, quand on rentre dans la récréation, on se tait. Alors qu'avec tel autre, on a le droit encore pendant 5-10 minutes d'être agité parce que le professeur donne un degré de tolérance différent. Je pense un peu découvrir l'humanité, ces différences entre les personnes. Et je pense que les parents... peuvent aussi, ça peut être un cadeau qu'on leur fait, parce que je trouve que pour les enfants, et pour les ados encore plus, avoir des parents toujours d'accord, c'est dur en fait, parce qu'ils sont face à un mur, il y a zéro zone de négociation, etc. Et donc je trouve que parfois, c'est intéressant de voir qu'il y a une souplesse possible. C'est ça,

  • Speaker #1

    peut-être l'idée que quelque chose qui fonctionne, c'est quand il y a un consensus, or,

  • Speaker #0

    c'est la vérité. Oui, c'est ça, exactement. Et donc, de pouvoir apprendre, voilà.

  • Speaker #1

    On peut vraiment grandir en s'opposant et justement en construisant quelque chose dans les oppositions.

  • Speaker #0

    C'est ça, et vivre la différence. Je trouve que c'est vraiment important pour eux. Et de voir les parents qui peuvent respecter la différence l'un de l'autre aussi, plutôt que de forcer l'autre à penser comme eux. C'est aussi un cadeau qu'on leur fait, apprendre à respecter la différence. On en parle beaucoup de différence aujourd'hui. Donc si dans le couple déjà, on peut essayer de respecter la manière dont l'autre se positionne, ce n'est pas toujours facile, surtout par rapport à nos enfants. Mais c'est important.

  • Speaker #1

    C'est déjà une belle piste, en tout cas, pour avancer dans cette problématique.

  • Speaker #0

    J'espère que Sacha, ça l'aidera. Et pour les autres auditeurs, évidemment aussi.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Marina.

  • Speaker #0

    À bientôt, Cathy. Bonne journée. Si vous aimez le podcast du Mirage, abonnez-vous pour ne plus en rater aucun épisode.

Chapters

  • Introduction et présentation des intervenants

    00:00

  • Les défis des parents face aux règles éducatives

    00:25

  • Impact des désaccords sur les enfants

    01:19

  • Trouver des compromis et accepter les différences

    02:46

  • Stratégies pour gérer les divergences éducatives

    04:09

  • L'importance de la flexibilité dans les règles

    08:12

  • Conclusion et conseils aux parents

    12:00

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Êtes-vous déjà perdu dans les méandres des règles éducatives avec votre partenaire ? 🤔 Vous n'êtes pas seuls ! Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de l'école Virage, s'associe à Cathy Hanchir, directrice opérationnelle de Virage, pour aborder un sujet qui touche de nombreux parents : l'établissement de règles éducatives. Ensemble, elles plongent dans les défis quotidiens auxquels font face les familles, comme la question cruciale des heures de coucher et de l'argent de poche. 💰


À travers la question d'un auditeur, Sacha, qui se débat avec sa compagne sur ces limites, Marina et Cathy mettent en lumière l'impact de ces désaccords sur le bien-être des enfants. Ils soulignent l'importance d'une communication ouverte et d'un compromis entre parents, car après tout, une éducation harmonieuse est la clé du développement personnel et de la confiance en soi des enfants. 🌈


Mais ce n'est pas tout ! Notre duo explore également comment accepter les différences d'éducation peut devenir une force plutôt qu'un obstacle. Grâce à des outils concrets et une approche systémique, ils offrent des pistes pour avancer et résoudre les problèmes de manière constructive. Que vous soyez en pleine crise de nerfs ou simplement en quête de conseils pratiques, cet épisode vous fournira des pistes concrètes pour améliorer votre quotidien familial ! 🚀


Ne laissez pas le stress et les tensions s'installer dans votre foyer. Écoutez cet épisode et découvrez comment transformer les divergences en opportunités d'apprentissage et de croissance. Ensemble, construisons des ponts entre les parents pour établir des règles claires tout en respectant les différences de chacun. Après tout, chaque virage est une nouvelle aventure vers le bien-être familial ! 🌟


Ne manquez pas cette occasion de découvrir des pistes pour avancer autrement et de vous engager dans une conversation qui pourrait transformer votre approche éducative. Cliquez sur le lien et rejoignez-nous dans cette exploration enrichissante ! 🎧


🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.

👉 Suivez notre page pour plus de conseils pratiques et d’épisodes inspirants.

Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

Vous pouvez également nous suivre sur Instragram ou sur Facebook et nous contacter par messages privés.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchier, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opérationnelle de Virage, elle va me challenger pour un épisode adressé spécifiquement aux parents. Bonjour Cathy.

  • Speaker #1

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Alors on est là et aujourd'hui on va répondre à Sacha qui nous a sollicité via les réseaux sociaux. Donc je rappelle que vous pouvez nous solliciter via les réseaux sociaux, n'hésitez pas à nous donner des thèmes d'épisodes que vous souhaiteriez voir discuter ici. Et aujourd'hui Cathy, on va parler des parents. qui ne parviennent pas à trouver, à se mettre d'accord sur les règles qu'ils imposent, enfin, les règles de la maison, de la famille, avec leurs enfants.

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas d'accord sur les règles d'éducation.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Un sujet sensible qui doit être vraiment très prenant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, ça fait pas mal de disputes. Et Sacha, il dit qu'avec sa compagne, ils se discutent beaucoup. beaucoup, ils n'ont pas les mêmes, en fait, ils ne mettent pas les mêmes limites en termes d'autorité. Donc, je ne sais pas qui est plus, il ne m'a pas détaillé qui était plus sévère ou moins sévère, mais par exemple, ils n'ont pas les mêmes heures de coucher, ils n'ont pas les mêmes règles pour l'argent de poche, des choses comme ça. Enfin, voilà. Et donc, ce n'est pas évident parce que du coup, ils en discutent entre eux, évidemment. Ils essayent de se fixer des règles sur lesquelles ils sont d'accord. Donc, par exemple, ils se disent, voilà, ça, c'est moi, je vais un peu plus loin, mais... Ils se mettent d'accord sur des règles, me dit-il. Donc, sans doute, ils se disent, la petite va dormir à 8 heures. Et puis, au moment du coucher, celui qui n'est plus laxiste, il dit à chaud, ça ne se maintient pas, en fait, si c'est le parent qui n'est pas d'accord avec ça. Donc, en fait…

  • Speaker #1

    Ça casse complètement l'autorité de l'autre qui ne doit pas se sentir respecté. Ça va vraiment créer des tensions palpables pour tout le monde, même pour les enfants.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. en fait pour les enfants ce qui fait tension certainement c'est en tout cas entre les parents et puis on sait aussi que les enfants ils s'engouffrent un peu là-dedans ils en profitent, ils ont raison on ferait la même chose mais du coup effectivement c'est compliqué et je pense moi que c'est même plus compliqué pour les parents finalement que pour les enfants parce que les enfants, pas non seulement ils en profitent mais eux s'adaptent finalement, ils apprennent avec maman je peux faire ça avec papa mais pour les parents s'ils veulent, s'ils visent cette espèce d'idéal d'accord ... permanents entre eux, ils sont constamment déçus, ils ont l'impression que l'autre ne les respecte pas parce que ça génère de la colère. Évidemment, on a l'impression qu'on avait décidé ensemble de faire ceci ou de faire cela et en fait, ce n'est pas ça qui se fait.

  • Speaker #1

    Ça peut être aussi culpabilisant de ne pas se sentir à la hauteur puisque le conjoint ne respecte pas ce que j'ai dit et ce que je dis a de l'intérêt, vaut la peine, est-ce que j'ai les bonnes idées, les bonnes batailles ?

  • Speaker #0

    Oui, et d'ailleurs, ça me faisait penser que Sacha dit, par exemple, ils ont été demander conseil. Alors, j'ai envie de demander conseil à la belle-mère, enfin, à la maman de la compagne.

  • Speaker #1

    Délique à ça.

  • Speaker #0

    Voilà. Un peu, c'est peut-être pas la meilleure conseillère possible, enfin, en tout cas, pas la plus neutre pour jouer l'arbitre. C'est un avis biaisé de ce fait,

  • Speaker #1

    évidemment.

  • Speaker #0

    Voilà, parce que soit elle s'entend bien avec sa fille, elle soutient, évidemment, et puis probablement, elle partage peut-être même les mêmes valeurs. Très lucide. Parce que, voilà. Ou peut-être qu'au contraire, c'est plus conflictuel, que sa fille fait des choses en réaction à l'éducation qu'elle a reçue et que sa chatte, lui, rejoint plus sa belle-mère. Ça, je ne sais pas, mais en tout cas, ça n'a pas aidé.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas un tiers neutre.

  • Speaker #0

    Non, voilà, c'est ça. Ça peut aider d'aller voir un tiers comme un coach parental ou quelque chose comme ça. Ça peut aider. Mais je pense qu'à un moment donné, on doit aussi pouvoir accepter nos différences et les voir même peut-être comme une richesse, finalement.

  • Speaker #1

    Et comment mettre ça en valeur, alors ?

  • Speaker #0

    Alors, Mais justement, c'est ça. Alors, il faut trouver une manière de faire qui fait que, moi je dis souvent aux parents, que ce soit finalement celui qui est le plus présent qui gère ou celui qui tient le plus à une règle qui la gère. Donc si, par exemple, pour un des parents, la chambre doit être absolument en ordre tous les soirs avant d'aller dormir, donc je pense à un couple que je suis pour l'instant, un couple parentel, alors c'est le parent qui estime qu'il faut qu'elle soit absolument en ordre, qui est garant de cet ordre et qui va devoir... Il ne peut pas obliger l'autre à sanctionner l'enfant, etc. au nom d'une règle que l'autre ne valide pas, par exemple.

  • Speaker #1

    Mais il va lui demander alors peut-être de le laisser guide et de lâcher prise.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Il ne faut pas évidemment que l'autre vienne dire « Ah mais non, je ne trouve pas que… » Non, à ce moment-là, au contraire, on laisse le parent qui veut avoir l'hommage réjanter ça. Donc ici, l'idée, ce n'est pas de séparer le pouvoir législatif du pouvoir exécutif. Si ça peut être la même personne qui a décidé la règle qu'il a… la fait tenir, je pense que c'est mieux. Et je pense aussi que...

  • Speaker #1

    C'est difficile le lâcher prise, je pense, à la personne qui se dit « je dois accepter la règle même si elle ne me ressemble pas, parce que j'entends que c'est pour le bien de l'enfant, le bien de mon conjoint, etc. Ça doit être très compliqué de lâcher prise. »

  • Speaker #0

    Oui. Du coup, c'est pour ça que a priori, évidemment, ici Sacha dit « voilà, on en a déjà discuté, on n'arrive pas. » Évidemment que c'est mieux d'en discuter et de se mettre d'accord. Plus on arrive à trouver des compromis, des consensus, plus ça va être facile. Je pense pour tout le monde, pour toute la famille, ce sera clair pour les enfants, ce sera plus simple pour chacun. C'est vraiment dans des cas où on n'arrive pas, parce qu'on n'est vraiment pas d'accord, que je pense qu'il va falloir accepter, en fait, la différence, accepter le désaccord et pouvoir, du coup, effectivement, prendre sur soi. Alors, c'est difficile pour les deux, parce que c'est difficile, comme tu dis, pour celui qui ne voit pas. sa règle se mettre en place, mais c'est difficile aussi pour celui qui a plus d'exigences, quand il n'est pas là, parce que quand il n'est pas là, quelque part, l'autre est autorisé à faire à sa manière aussi. Ça, c'est important, parce que de toute façon, en fait, ce qui se passe, alors je ne sais pas si c'est le cas chez Sacha, parce qu'on n'est pas rentré dans les détails, mais je pense vraiment à un couple que je suis, c'est que de toute façon, quand il n'est pas là, l'autre fait à sa manière finalement. Et donc, ça fait des conflits. Tandis que si on l'accepte, si c'est décidé, Quelque part, à froid, ce qui peut être décidé, plutôt que le consensus sur la règle, c'est le consensus sur le fait que c'est celui qui est là qui gère.

  • Speaker #1

    Oui, et le lâcher prise donne quelque part un sentiment de contrôle puisqu'on accepte et qu'on a décidé intrinsèquement de lâcher prise.

  • Speaker #0

    On a plus de contrôle que quand, effectivement, on le subit parce qu'on se dit, en fait, tu dois la mettre au lit à telle heure, donc il faut qu'elle mange à cette heure pour prendre son bain après ou sa douche et puis pour être au lit, etc. Et qu'on revient le lendemain ou qu'on se rend compte ou que l'enfant dit... J'étais au lit à 8h30, etc. Parce que les enfants ont l'art. Tu sais, et que là, voilà, ça fait un conflit parental. Donc, en fait, là, c'est important de se dire, voilà, si c'est le jour où je vais faire mon sport ou bien je vais manger avec des copines, c'est papa qui gère, c'est papa. Si papa, il veut faire soirée pizza, alors que moi, j'aime bien guiser un bon légume, un petit potage, tout ça. J'ai envie de dire, quelque part, c'est important de pouvoir lâcher. Et je pense que c'est...

  • Speaker #1

    Pouvoir aussi se reposer.

  • Speaker #0

    Oui, mais aussi, exactement. parce que sinon on dit j'ai toute la charge mentale et en fait la charge mentale il y a aussi une partie de choix parce que ça je le dis souvent quand on parle de charge mentale la charge mentale c'est pas seulement faire faire par l'autre qui nous la lèche c'est de laisser l'autre gérer vraiment parce que sinon si on continue à porter la manière dont ça se fait alors qu'on n'est pas là c'est évidemment très très difficile on n'a pas vraiment le contrôle on essaye de l'avoir et c'est un peu épuisant effectivement

  • Speaker #1

    Surtout pour les perfectionnistes, je pense que c'est vraiment compliqué de savoir lâcher prise et d'accepter que l'autre fasse de façon différente. Et ces règles, on les décide en amont ou on peut le faire devant l'enfant ?

  • Speaker #0

    Alors c'est une bonne question et je pense que ça va dépendre de l'âge de l'enfant, de sa maturité. Parce que c'est vrai que c'est une très bonne question, parce que souvent j'entends l'enfant sait ce qui est bon pour lui, donc laissons-le. Or moi je ne pense pas que l'enfant sait ce qui est bon pour lui. Je ne sais pas ce que ton père pense.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il sait sans doute ce qui est bon pour lui dans l'immédiat, mais il y a des choses qui ont une belle saveur et qui demandent à la base de s'accrocher un peu. Je pense à la lecture. C'est sans doute plus compliqué qu'un jeu vidéo. Il trouvait du plaisir, mais quel beau cadeau par après.

  • Speaker #0

    Spontanément, évidemment, si on lui laissait choisir tout le temps, je pense qu'il irait plus vers la vidéo, vers le jeu vidéo, vers les écrans, que vers la lecture. C'est vrai que moi, je ne pense pas que l'enfant sache ce qui est bon pour lui. Il mangerait du sucre devant la télé. Il serait bien comme ça, il serait satisfait et autosatisfait. Mais voilà, je pense que les parents, donc je pense que pour définir les règles, je pense que c'est bien que les parents le fassent plutôt ensemble quand l'enfant est petit. Et puis au fur et à mesure du temps, quand l'enfant commence à avoir des prises de conscience, ça peut être intéressant. Quand l'enfant se rend compte que, je ne sais pas s'il ne fait pas ses devoirs, il se fait à l'école, le professeur se fâche, etc. Peut-être que si on lui dit, la règle c'est que tu ne vas pas faire tes devoirs, il va dire non, mais si, je veux les faire. Oui, qu'il puisse poser les conférences, c'est ça. Voilà. À partir du moment où il commence à mesurer un peu les conséquences, mais un petit enfant ne mesure pas du tout les conséquences de passer sa journée devant un écran.

  • Speaker #1

    Et tu as une idée d'âge, par exemple ? Je ne sais pas. Je me pose la question.

  • Speaker #0

    En fait, pour moi, ça dépend de chaque point. Si on parle des devoirs à l'école, ils vont peut-être plus vite être sensibles parce que déjà à 7-8 ans, il peut y avoir des remarques du professeur si ce n'est pas fait, donc on peut les responsabiliser. Pour des sorties, ça peut être vers 15 ans, mais peut-être qu'à 12 ans, ils ne mesurent pas tellement l'impact. Pour les écrans, je pense que ça prend un peu de temps. En fait, c'est-à-dire que c'est tellement tentant que c'est vrai que pour les enfants, c'est beaucoup plus difficile de se sauter. autogéré et en même temps, je pense que plus vite on leur apprend à s'autogérer, mieux c'est. Donc ça, je pense que c'est vraiment un cadeau qu'on leur fait. Mais ça doit être par petite dose. Je ne leur dirai pas tu gères. Maintenant, ça peut être, voilà, qu'est-ce que tu penses ? C'est mieux de le faire à ce moment-là ou à ce moment-là ? Est-ce que tu veux faire une heure sur ta semaine ? Ou s'il faut 10 minutes, comme ça, tu peux en avoir tous les jours ? Enfin, voilà. Ça, ça peut se décider. Donc, je pense qu'aussi... On peut avoir des règles et une flexibilité à l'intérieur de la règle pour donner à l'enfant du pouvoir, pour lui redonner une autonomie et progressivement lui laisser en plus d'autonomie, puisque l'idée, c'est quand même qu'à un moment donné...

  • Speaker #1

    Il s'imposait ses propres ailes.

  • Speaker #0

    Il s'imposait ses propres règles, oui, voilà, exactement. Mais donc, alors ce que je voulais encore revenir aussi, parce qu'on parle donc des enfants et de cette différence entre papa et maman, et en fait, je pense que c'est important de dire... qu'ils vont quand même être confrontés à des règles différentes. Chez les grands-parents, ce ne sera pas la même chose qu'à la maison. Un professeur n'est pas l'autre. Or, maintenant, je vois même à l'école primaire, il y a parfois des mi-temps. Donc, ils savent bien qu'avec tel professeur, quand on rentre dans la récréation, on se tait. Alors qu'avec tel autre, on a le droit encore pendant 5-10 minutes d'être agité parce que le professeur donne un degré de tolérance différent. Je pense un peu découvrir l'humanité, ces différences entre les personnes. Et je pense que les parents... peuvent aussi, ça peut être un cadeau qu'on leur fait, parce que je trouve que pour les enfants, et pour les ados encore plus, avoir des parents toujours d'accord, c'est dur en fait, parce qu'ils sont face à un mur, il y a zéro zone de négociation, etc. Et donc je trouve que parfois, c'est intéressant de voir qu'il y a une souplesse possible. C'est ça,

  • Speaker #1

    peut-être l'idée que quelque chose qui fonctionne, c'est quand il y a un consensus, or,

  • Speaker #0

    c'est la vérité. Oui, c'est ça, exactement. Et donc, de pouvoir apprendre, voilà.

  • Speaker #1

    On peut vraiment grandir en s'opposant et justement en construisant quelque chose dans les oppositions.

  • Speaker #0

    C'est ça, et vivre la différence. Je trouve que c'est vraiment important pour eux. Et de voir les parents qui peuvent respecter la différence l'un de l'autre aussi, plutôt que de forcer l'autre à penser comme eux. C'est aussi un cadeau qu'on leur fait, apprendre à respecter la différence. On en parle beaucoup de différence aujourd'hui. Donc si dans le couple déjà, on peut essayer de respecter la manière dont l'autre se positionne, ce n'est pas toujours facile, surtout par rapport à nos enfants. Mais c'est important.

  • Speaker #1

    C'est déjà une belle piste, en tout cas, pour avancer dans cette problématique.

  • Speaker #0

    J'espère que Sacha, ça l'aidera. Et pour les autres auditeurs, évidemment aussi.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Marina.

  • Speaker #0

    À bientôt, Cathy. Bonne journée. Si vous aimez le podcast du Mirage, abonnez-vous pour ne plus en rater aucun épisode.

Chapters

  • Introduction et présentation des intervenants

    00:00

  • Les défis des parents face aux règles éducatives

    00:25

  • Impact des désaccords sur les enfants

    01:19

  • Trouver des compromis et accepter les différences

    02:46

  • Stratégies pour gérer les divergences éducatives

    04:09

  • L'importance de la flexibilité dans les règles

    08:12

  • Conclusion et conseils aux parents

    12:00

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Description

Êtes-vous déjà perdu dans les méandres des règles éducatives avec votre partenaire ? 🤔 Vous n'êtes pas seuls ! Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de l'école Virage, s'associe à Cathy Hanchir, directrice opérationnelle de Virage, pour aborder un sujet qui touche de nombreux parents : l'établissement de règles éducatives. Ensemble, elles plongent dans les défis quotidiens auxquels font face les familles, comme la question cruciale des heures de coucher et de l'argent de poche. 💰


À travers la question d'un auditeur, Sacha, qui se débat avec sa compagne sur ces limites, Marina et Cathy mettent en lumière l'impact de ces désaccords sur le bien-être des enfants. Ils soulignent l'importance d'une communication ouverte et d'un compromis entre parents, car après tout, une éducation harmonieuse est la clé du développement personnel et de la confiance en soi des enfants. 🌈


Mais ce n'est pas tout ! Notre duo explore également comment accepter les différences d'éducation peut devenir une force plutôt qu'un obstacle. Grâce à des outils concrets et une approche systémique, ils offrent des pistes pour avancer et résoudre les problèmes de manière constructive. Que vous soyez en pleine crise de nerfs ou simplement en quête de conseils pratiques, cet épisode vous fournira des pistes concrètes pour améliorer votre quotidien familial ! 🚀


Ne laissez pas le stress et les tensions s'installer dans votre foyer. Écoutez cet épisode et découvrez comment transformer les divergences en opportunités d'apprentissage et de croissance. Ensemble, construisons des ponts entre les parents pour établir des règles claires tout en respectant les différences de chacun. Après tout, chaque virage est une nouvelle aventure vers le bien-être familial ! 🌟


Ne manquez pas cette occasion de découvrir des pistes pour avancer autrement et de vous engager dans une conversation qui pourrait transformer votre approche éducative. Cliquez sur le lien et rejoignez-nous dans cette exploration enrichissante ! 🎧


🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchier, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opérationnelle de Virage, elle va me challenger pour un épisode adressé spécifiquement aux parents. Bonjour Cathy.

  • Speaker #1

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Alors on est là et aujourd'hui on va répondre à Sacha qui nous a sollicité via les réseaux sociaux. Donc je rappelle que vous pouvez nous solliciter via les réseaux sociaux, n'hésitez pas à nous donner des thèmes d'épisodes que vous souhaiteriez voir discuter ici. Et aujourd'hui Cathy, on va parler des parents. qui ne parviennent pas à trouver, à se mettre d'accord sur les règles qu'ils imposent, enfin, les règles de la maison, de la famille, avec leurs enfants.

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas d'accord sur les règles d'éducation.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Un sujet sensible qui doit être vraiment très prenant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, ça fait pas mal de disputes. Et Sacha, il dit qu'avec sa compagne, ils se discutent beaucoup. beaucoup, ils n'ont pas les mêmes, en fait, ils ne mettent pas les mêmes limites en termes d'autorité. Donc, je ne sais pas qui est plus, il ne m'a pas détaillé qui était plus sévère ou moins sévère, mais par exemple, ils n'ont pas les mêmes heures de coucher, ils n'ont pas les mêmes règles pour l'argent de poche, des choses comme ça. Enfin, voilà. Et donc, ce n'est pas évident parce que du coup, ils en discutent entre eux, évidemment. Ils essayent de se fixer des règles sur lesquelles ils sont d'accord. Donc, par exemple, ils se disent, voilà, ça, c'est moi, je vais un peu plus loin, mais... Ils se mettent d'accord sur des règles, me dit-il. Donc, sans doute, ils se disent, la petite va dormir à 8 heures. Et puis, au moment du coucher, celui qui n'est plus laxiste, il dit à chaud, ça ne se maintient pas, en fait, si c'est le parent qui n'est pas d'accord avec ça. Donc, en fait…

  • Speaker #1

    Ça casse complètement l'autorité de l'autre qui ne doit pas se sentir respecté. Ça va vraiment créer des tensions palpables pour tout le monde, même pour les enfants.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. en fait pour les enfants ce qui fait tension certainement c'est en tout cas entre les parents et puis on sait aussi que les enfants ils s'engouffrent un peu là-dedans ils en profitent, ils ont raison on ferait la même chose mais du coup effectivement c'est compliqué et je pense moi que c'est même plus compliqué pour les parents finalement que pour les enfants parce que les enfants, pas non seulement ils en profitent mais eux s'adaptent finalement, ils apprennent avec maman je peux faire ça avec papa mais pour les parents s'ils veulent, s'ils visent cette espèce d'idéal d'accord ... permanents entre eux, ils sont constamment déçus, ils ont l'impression que l'autre ne les respecte pas parce que ça génère de la colère. Évidemment, on a l'impression qu'on avait décidé ensemble de faire ceci ou de faire cela et en fait, ce n'est pas ça qui se fait.

  • Speaker #1

    Ça peut être aussi culpabilisant de ne pas se sentir à la hauteur puisque le conjoint ne respecte pas ce que j'ai dit et ce que je dis a de l'intérêt, vaut la peine, est-ce que j'ai les bonnes idées, les bonnes batailles ?

  • Speaker #0

    Oui, et d'ailleurs, ça me faisait penser que Sacha dit, par exemple, ils ont été demander conseil. Alors, j'ai envie de demander conseil à la belle-mère, enfin, à la maman de la compagne.

  • Speaker #1

    Délique à ça.

  • Speaker #0

    Voilà. Un peu, c'est peut-être pas la meilleure conseillère possible, enfin, en tout cas, pas la plus neutre pour jouer l'arbitre. C'est un avis biaisé de ce fait,

  • Speaker #1

    évidemment.

  • Speaker #0

    Voilà, parce que soit elle s'entend bien avec sa fille, elle soutient, évidemment, et puis probablement, elle partage peut-être même les mêmes valeurs. Très lucide. Parce que, voilà. Ou peut-être qu'au contraire, c'est plus conflictuel, que sa fille fait des choses en réaction à l'éducation qu'elle a reçue et que sa chatte, lui, rejoint plus sa belle-mère. Ça, je ne sais pas, mais en tout cas, ça n'a pas aidé.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas un tiers neutre.

  • Speaker #0

    Non, voilà, c'est ça. Ça peut aider d'aller voir un tiers comme un coach parental ou quelque chose comme ça. Ça peut aider. Mais je pense qu'à un moment donné, on doit aussi pouvoir accepter nos différences et les voir même peut-être comme une richesse, finalement.

  • Speaker #1

    Et comment mettre ça en valeur, alors ?

  • Speaker #0

    Alors, Mais justement, c'est ça. Alors, il faut trouver une manière de faire qui fait que, moi je dis souvent aux parents, que ce soit finalement celui qui est le plus présent qui gère ou celui qui tient le plus à une règle qui la gère. Donc si, par exemple, pour un des parents, la chambre doit être absolument en ordre tous les soirs avant d'aller dormir, donc je pense à un couple que je suis pour l'instant, un couple parentel, alors c'est le parent qui estime qu'il faut qu'elle soit absolument en ordre, qui est garant de cet ordre et qui va devoir... Il ne peut pas obliger l'autre à sanctionner l'enfant, etc. au nom d'une règle que l'autre ne valide pas, par exemple.

  • Speaker #1

    Mais il va lui demander alors peut-être de le laisser guide et de lâcher prise.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Il ne faut pas évidemment que l'autre vienne dire « Ah mais non, je ne trouve pas que… » Non, à ce moment-là, au contraire, on laisse le parent qui veut avoir l'hommage réjanter ça. Donc ici, l'idée, ce n'est pas de séparer le pouvoir législatif du pouvoir exécutif. Si ça peut être la même personne qui a décidé la règle qu'il a… la fait tenir, je pense que c'est mieux. Et je pense aussi que...

  • Speaker #1

    C'est difficile le lâcher prise, je pense, à la personne qui se dit « je dois accepter la règle même si elle ne me ressemble pas, parce que j'entends que c'est pour le bien de l'enfant, le bien de mon conjoint, etc. Ça doit être très compliqué de lâcher prise. »

  • Speaker #0

    Oui. Du coup, c'est pour ça que a priori, évidemment, ici Sacha dit « voilà, on en a déjà discuté, on n'arrive pas. » Évidemment que c'est mieux d'en discuter et de se mettre d'accord. Plus on arrive à trouver des compromis, des consensus, plus ça va être facile. Je pense pour tout le monde, pour toute la famille, ce sera clair pour les enfants, ce sera plus simple pour chacun. C'est vraiment dans des cas où on n'arrive pas, parce qu'on n'est vraiment pas d'accord, que je pense qu'il va falloir accepter, en fait, la différence, accepter le désaccord et pouvoir, du coup, effectivement, prendre sur soi. Alors, c'est difficile pour les deux, parce que c'est difficile, comme tu dis, pour celui qui ne voit pas. sa règle se mettre en place, mais c'est difficile aussi pour celui qui a plus d'exigences, quand il n'est pas là, parce que quand il n'est pas là, quelque part, l'autre est autorisé à faire à sa manière aussi. Ça, c'est important, parce que de toute façon, en fait, ce qui se passe, alors je ne sais pas si c'est le cas chez Sacha, parce qu'on n'est pas rentré dans les détails, mais je pense vraiment à un couple que je suis, c'est que de toute façon, quand il n'est pas là, l'autre fait à sa manière finalement. Et donc, ça fait des conflits. Tandis que si on l'accepte, si c'est décidé, Quelque part, à froid, ce qui peut être décidé, plutôt que le consensus sur la règle, c'est le consensus sur le fait que c'est celui qui est là qui gère.

  • Speaker #1

    Oui, et le lâcher prise donne quelque part un sentiment de contrôle puisqu'on accepte et qu'on a décidé intrinsèquement de lâcher prise.

  • Speaker #0

    On a plus de contrôle que quand, effectivement, on le subit parce qu'on se dit, en fait, tu dois la mettre au lit à telle heure, donc il faut qu'elle mange à cette heure pour prendre son bain après ou sa douche et puis pour être au lit, etc. Et qu'on revient le lendemain ou qu'on se rend compte ou que l'enfant dit... J'étais au lit à 8h30, etc. Parce que les enfants ont l'art. Tu sais, et que là, voilà, ça fait un conflit parental. Donc, en fait, là, c'est important de se dire, voilà, si c'est le jour où je vais faire mon sport ou bien je vais manger avec des copines, c'est papa qui gère, c'est papa. Si papa, il veut faire soirée pizza, alors que moi, j'aime bien guiser un bon légume, un petit potage, tout ça. J'ai envie de dire, quelque part, c'est important de pouvoir lâcher. Et je pense que c'est...

  • Speaker #1

    Pouvoir aussi se reposer.

  • Speaker #0

    Oui, mais aussi, exactement. parce que sinon on dit j'ai toute la charge mentale et en fait la charge mentale il y a aussi une partie de choix parce que ça je le dis souvent quand on parle de charge mentale la charge mentale c'est pas seulement faire faire par l'autre qui nous la lèche c'est de laisser l'autre gérer vraiment parce que sinon si on continue à porter la manière dont ça se fait alors qu'on n'est pas là c'est évidemment très très difficile on n'a pas vraiment le contrôle on essaye de l'avoir et c'est un peu épuisant effectivement

  • Speaker #1

    Surtout pour les perfectionnistes, je pense que c'est vraiment compliqué de savoir lâcher prise et d'accepter que l'autre fasse de façon différente. Et ces règles, on les décide en amont ou on peut le faire devant l'enfant ?

  • Speaker #0

    Alors c'est une bonne question et je pense que ça va dépendre de l'âge de l'enfant, de sa maturité. Parce que c'est vrai que c'est une très bonne question, parce que souvent j'entends l'enfant sait ce qui est bon pour lui, donc laissons-le. Or moi je ne pense pas que l'enfant sait ce qui est bon pour lui. Je ne sais pas ce que ton père pense.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il sait sans doute ce qui est bon pour lui dans l'immédiat, mais il y a des choses qui ont une belle saveur et qui demandent à la base de s'accrocher un peu. Je pense à la lecture. C'est sans doute plus compliqué qu'un jeu vidéo. Il trouvait du plaisir, mais quel beau cadeau par après.

  • Speaker #0

    Spontanément, évidemment, si on lui laissait choisir tout le temps, je pense qu'il irait plus vers la vidéo, vers le jeu vidéo, vers les écrans, que vers la lecture. C'est vrai que moi, je ne pense pas que l'enfant sache ce qui est bon pour lui. Il mangerait du sucre devant la télé. Il serait bien comme ça, il serait satisfait et autosatisfait. Mais voilà, je pense que les parents, donc je pense que pour définir les règles, je pense que c'est bien que les parents le fassent plutôt ensemble quand l'enfant est petit. Et puis au fur et à mesure du temps, quand l'enfant commence à avoir des prises de conscience, ça peut être intéressant. Quand l'enfant se rend compte que, je ne sais pas s'il ne fait pas ses devoirs, il se fait à l'école, le professeur se fâche, etc. Peut-être que si on lui dit, la règle c'est que tu ne vas pas faire tes devoirs, il va dire non, mais si, je veux les faire. Oui, qu'il puisse poser les conférences, c'est ça. Voilà. À partir du moment où il commence à mesurer un peu les conséquences, mais un petit enfant ne mesure pas du tout les conséquences de passer sa journée devant un écran.

  • Speaker #1

    Et tu as une idée d'âge, par exemple ? Je ne sais pas. Je me pose la question.

  • Speaker #0

    En fait, pour moi, ça dépend de chaque point. Si on parle des devoirs à l'école, ils vont peut-être plus vite être sensibles parce que déjà à 7-8 ans, il peut y avoir des remarques du professeur si ce n'est pas fait, donc on peut les responsabiliser. Pour des sorties, ça peut être vers 15 ans, mais peut-être qu'à 12 ans, ils ne mesurent pas tellement l'impact. Pour les écrans, je pense que ça prend un peu de temps. En fait, c'est-à-dire que c'est tellement tentant que c'est vrai que pour les enfants, c'est beaucoup plus difficile de se sauter. autogéré et en même temps, je pense que plus vite on leur apprend à s'autogérer, mieux c'est. Donc ça, je pense que c'est vraiment un cadeau qu'on leur fait. Mais ça doit être par petite dose. Je ne leur dirai pas tu gères. Maintenant, ça peut être, voilà, qu'est-ce que tu penses ? C'est mieux de le faire à ce moment-là ou à ce moment-là ? Est-ce que tu veux faire une heure sur ta semaine ? Ou s'il faut 10 minutes, comme ça, tu peux en avoir tous les jours ? Enfin, voilà. Ça, ça peut se décider. Donc, je pense qu'aussi... On peut avoir des règles et une flexibilité à l'intérieur de la règle pour donner à l'enfant du pouvoir, pour lui redonner une autonomie et progressivement lui laisser en plus d'autonomie, puisque l'idée, c'est quand même qu'à un moment donné...

  • Speaker #1

    Il s'imposait ses propres ailes.

  • Speaker #0

    Il s'imposait ses propres règles, oui, voilà, exactement. Mais donc, alors ce que je voulais encore revenir aussi, parce qu'on parle donc des enfants et de cette différence entre papa et maman, et en fait, je pense que c'est important de dire... qu'ils vont quand même être confrontés à des règles différentes. Chez les grands-parents, ce ne sera pas la même chose qu'à la maison. Un professeur n'est pas l'autre. Or, maintenant, je vois même à l'école primaire, il y a parfois des mi-temps. Donc, ils savent bien qu'avec tel professeur, quand on rentre dans la récréation, on se tait. Alors qu'avec tel autre, on a le droit encore pendant 5-10 minutes d'être agité parce que le professeur donne un degré de tolérance différent. Je pense un peu découvrir l'humanité, ces différences entre les personnes. Et je pense que les parents... peuvent aussi, ça peut être un cadeau qu'on leur fait, parce que je trouve que pour les enfants, et pour les ados encore plus, avoir des parents toujours d'accord, c'est dur en fait, parce qu'ils sont face à un mur, il y a zéro zone de négociation, etc. Et donc je trouve que parfois, c'est intéressant de voir qu'il y a une souplesse possible. C'est ça,

  • Speaker #1

    peut-être l'idée que quelque chose qui fonctionne, c'est quand il y a un consensus, or,

  • Speaker #0

    c'est la vérité. Oui, c'est ça, exactement. Et donc, de pouvoir apprendre, voilà.

  • Speaker #1

    On peut vraiment grandir en s'opposant et justement en construisant quelque chose dans les oppositions.

  • Speaker #0

    C'est ça, et vivre la différence. Je trouve que c'est vraiment important pour eux. Et de voir les parents qui peuvent respecter la différence l'un de l'autre aussi, plutôt que de forcer l'autre à penser comme eux. C'est aussi un cadeau qu'on leur fait, apprendre à respecter la différence. On en parle beaucoup de différence aujourd'hui. Donc si dans le couple déjà, on peut essayer de respecter la manière dont l'autre se positionne, ce n'est pas toujours facile, surtout par rapport à nos enfants. Mais c'est important.

  • Speaker #1

    C'est déjà une belle piste, en tout cas, pour avancer dans cette problématique.

  • Speaker #0

    J'espère que Sacha, ça l'aidera. Et pour les autres auditeurs, évidemment aussi.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Marina.

  • Speaker #0

    À bientôt, Cathy. Bonne journée. Si vous aimez le podcast du Mirage, abonnez-vous pour ne plus en rater aucun épisode.

Chapters

  • Introduction et présentation des intervenants

    00:00

  • Les défis des parents face aux règles éducatives

    00:25

  • Impact des désaccords sur les enfants

    01:19

  • Trouver des compromis et accepter les différences

    02:46

  • Stratégies pour gérer les divergences éducatives

    04:09

  • L'importance de la flexibilité dans les règles

    08:12

  • Conclusion et conseils aux parents

    12:00

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Êtes-vous déjà perdu dans les méandres des règles éducatives avec votre partenaire ? 🤔 Vous n'êtes pas seuls ! Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de l'école Virage, s'associe à Cathy Hanchir, directrice opérationnelle de Virage, pour aborder un sujet qui touche de nombreux parents : l'établissement de règles éducatives. Ensemble, elles plongent dans les défis quotidiens auxquels font face les familles, comme la question cruciale des heures de coucher et de l'argent de poche. 💰


À travers la question d'un auditeur, Sacha, qui se débat avec sa compagne sur ces limites, Marina et Cathy mettent en lumière l'impact de ces désaccords sur le bien-être des enfants. Ils soulignent l'importance d'une communication ouverte et d'un compromis entre parents, car après tout, une éducation harmonieuse est la clé du développement personnel et de la confiance en soi des enfants. 🌈


Mais ce n'est pas tout ! Notre duo explore également comment accepter les différences d'éducation peut devenir une force plutôt qu'un obstacle. Grâce à des outils concrets et une approche systémique, ils offrent des pistes pour avancer et résoudre les problèmes de manière constructive. Que vous soyez en pleine crise de nerfs ou simplement en quête de conseils pratiques, cet épisode vous fournira des pistes concrètes pour améliorer votre quotidien familial ! 🚀


Ne laissez pas le stress et les tensions s'installer dans votre foyer. Écoutez cet épisode et découvrez comment transformer les divergences en opportunités d'apprentissage et de croissance. Ensemble, construisons des ponts entre les parents pour établir des règles claires tout en respectant les différences de chacun. Après tout, chaque virage est une nouvelle aventure vers le bien-être familial ! 🌟


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchier, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opérationnelle de Virage, elle va me challenger pour un épisode adressé spécifiquement aux parents. Bonjour Cathy.

  • Speaker #1

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Alors on est là et aujourd'hui on va répondre à Sacha qui nous a sollicité via les réseaux sociaux. Donc je rappelle que vous pouvez nous solliciter via les réseaux sociaux, n'hésitez pas à nous donner des thèmes d'épisodes que vous souhaiteriez voir discuter ici. Et aujourd'hui Cathy, on va parler des parents. qui ne parviennent pas à trouver, à se mettre d'accord sur les règles qu'ils imposent, enfin, les règles de la maison, de la famille, avec leurs enfants.

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas d'accord sur les règles d'éducation.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Un sujet sensible qui doit être vraiment très prenant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, ça fait pas mal de disputes. Et Sacha, il dit qu'avec sa compagne, ils se discutent beaucoup. beaucoup, ils n'ont pas les mêmes, en fait, ils ne mettent pas les mêmes limites en termes d'autorité. Donc, je ne sais pas qui est plus, il ne m'a pas détaillé qui était plus sévère ou moins sévère, mais par exemple, ils n'ont pas les mêmes heures de coucher, ils n'ont pas les mêmes règles pour l'argent de poche, des choses comme ça. Enfin, voilà. Et donc, ce n'est pas évident parce que du coup, ils en discutent entre eux, évidemment. Ils essayent de se fixer des règles sur lesquelles ils sont d'accord. Donc, par exemple, ils se disent, voilà, ça, c'est moi, je vais un peu plus loin, mais... Ils se mettent d'accord sur des règles, me dit-il. Donc, sans doute, ils se disent, la petite va dormir à 8 heures. Et puis, au moment du coucher, celui qui n'est plus laxiste, il dit à chaud, ça ne se maintient pas, en fait, si c'est le parent qui n'est pas d'accord avec ça. Donc, en fait…

  • Speaker #1

    Ça casse complètement l'autorité de l'autre qui ne doit pas se sentir respecté. Ça va vraiment créer des tensions palpables pour tout le monde, même pour les enfants.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. en fait pour les enfants ce qui fait tension certainement c'est en tout cas entre les parents et puis on sait aussi que les enfants ils s'engouffrent un peu là-dedans ils en profitent, ils ont raison on ferait la même chose mais du coup effectivement c'est compliqué et je pense moi que c'est même plus compliqué pour les parents finalement que pour les enfants parce que les enfants, pas non seulement ils en profitent mais eux s'adaptent finalement, ils apprennent avec maman je peux faire ça avec papa mais pour les parents s'ils veulent, s'ils visent cette espèce d'idéal d'accord ... permanents entre eux, ils sont constamment déçus, ils ont l'impression que l'autre ne les respecte pas parce que ça génère de la colère. Évidemment, on a l'impression qu'on avait décidé ensemble de faire ceci ou de faire cela et en fait, ce n'est pas ça qui se fait.

  • Speaker #1

    Ça peut être aussi culpabilisant de ne pas se sentir à la hauteur puisque le conjoint ne respecte pas ce que j'ai dit et ce que je dis a de l'intérêt, vaut la peine, est-ce que j'ai les bonnes idées, les bonnes batailles ?

  • Speaker #0

    Oui, et d'ailleurs, ça me faisait penser que Sacha dit, par exemple, ils ont été demander conseil. Alors, j'ai envie de demander conseil à la belle-mère, enfin, à la maman de la compagne.

  • Speaker #1

    Délique à ça.

  • Speaker #0

    Voilà. Un peu, c'est peut-être pas la meilleure conseillère possible, enfin, en tout cas, pas la plus neutre pour jouer l'arbitre. C'est un avis biaisé de ce fait,

  • Speaker #1

    évidemment.

  • Speaker #0

    Voilà, parce que soit elle s'entend bien avec sa fille, elle soutient, évidemment, et puis probablement, elle partage peut-être même les mêmes valeurs. Très lucide. Parce que, voilà. Ou peut-être qu'au contraire, c'est plus conflictuel, que sa fille fait des choses en réaction à l'éducation qu'elle a reçue et que sa chatte, lui, rejoint plus sa belle-mère. Ça, je ne sais pas, mais en tout cas, ça n'a pas aidé.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas un tiers neutre.

  • Speaker #0

    Non, voilà, c'est ça. Ça peut aider d'aller voir un tiers comme un coach parental ou quelque chose comme ça. Ça peut aider. Mais je pense qu'à un moment donné, on doit aussi pouvoir accepter nos différences et les voir même peut-être comme une richesse, finalement.

  • Speaker #1

    Et comment mettre ça en valeur, alors ?

  • Speaker #0

    Alors, Mais justement, c'est ça. Alors, il faut trouver une manière de faire qui fait que, moi je dis souvent aux parents, que ce soit finalement celui qui est le plus présent qui gère ou celui qui tient le plus à une règle qui la gère. Donc si, par exemple, pour un des parents, la chambre doit être absolument en ordre tous les soirs avant d'aller dormir, donc je pense à un couple que je suis pour l'instant, un couple parentel, alors c'est le parent qui estime qu'il faut qu'elle soit absolument en ordre, qui est garant de cet ordre et qui va devoir... Il ne peut pas obliger l'autre à sanctionner l'enfant, etc. au nom d'une règle que l'autre ne valide pas, par exemple.

  • Speaker #1

    Mais il va lui demander alors peut-être de le laisser guide et de lâcher prise.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Il ne faut pas évidemment que l'autre vienne dire « Ah mais non, je ne trouve pas que… » Non, à ce moment-là, au contraire, on laisse le parent qui veut avoir l'hommage réjanter ça. Donc ici, l'idée, ce n'est pas de séparer le pouvoir législatif du pouvoir exécutif. Si ça peut être la même personne qui a décidé la règle qu'il a… la fait tenir, je pense que c'est mieux. Et je pense aussi que...

  • Speaker #1

    C'est difficile le lâcher prise, je pense, à la personne qui se dit « je dois accepter la règle même si elle ne me ressemble pas, parce que j'entends que c'est pour le bien de l'enfant, le bien de mon conjoint, etc. Ça doit être très compliqué de lâcher prise. »

  • Speaker #0

    Oui. Du coup, c'est pour ça que a priori, évidemment, ici Sacha dit « voilà, on en a déjà discuté, on n'arrive pas. » Évidemment que c'est mieux d'en discuter et de se mettre d'accord. Plus on arrive à trouver des compromis, des consensus, plus ça va être facile. Je pense pour tout le monde, pour toute la famille, ce sera clair pour les enfants, ce sera plus simple pour chacun. C'est vraiment dans des cas où on n'arrive pas, parce qu'on n'est vraiment pas d'accord, que je pense qu'il va falloir accepter, en fait, la différence, accepter le désaccord et pouvoir, du coup, effectivement, prendre sur soi. Alors, c'est difficile pour les deux, parce que c'est difficile, comme tu dis, pour celui qui ne voit pas. sa règle se mettre en place, mais c'est difficile aussi pour celui qui a plus d'exigences, quand il n'est pas là, parce que quand il n'est pas là, quelque part, l'autre est autorisé à faire à sa manière aussi. Ça, c'est important, parce que de toute façon, en fait, ce qui se passe, alors je ne sais pas si c'est le cas chez Sacha, parce qu'on n'est pas rentré dans les détails, mais je pense vraiment à un couple que je suis, c'est que de toute façon, quand il n'est pas là, l'autre fait à sa manière finalement. Et donc, ça fait des conflits. Tandis que si on l'accepte, si c'est décidé, Quelque part, à froid, ce qui peut être décidé, plutôt que le consensus sur la règle, c'est le consensus sur le fait que c'est celui qui est là qui gère.

  • Speaker #1

    Oui, et le lâcher prise donne quelque part un sentiment de contrôle puisqu'on accepte et qu'on a décidé intrinsèquement de lâcher prise.

  • Speaker #0

    On a plus de contrôle que quand, effectivement, on le subit parce qu'on se dit, en fait, tu dois la mettre au lit à telle heure, donc il faut qu'elle mange à cette heure pour prendre son bain après ou sa douche et puis pour être au lit, etc. Et qu'on revient le lendemain ou qu'on se rend compte ou que l'enfant dit... J'étais au lit à 8h30, etc. Parce que les enfants ont l'art. Tu sais, et que là, voilà, ça fait un conflit parental. Donc, en fait, là, c'est important de se dire, voilà, si c'est le jour où je vais faire mon sport ou bien je vais manger avec des copines, c'est papa qui gère, c'est papa. Si papa, il veut faire soirée pizza, alors que moi, j'aime bien guiser un bon légume, un petit potage, tout ça. J'ai envie de dire, quelque part, c'est important de pouvoir lâcher. Et je pense que c'est...

  • Speaker #1

    Pouvoir aussi se reposer.

  • Speaker #0

    Oui, mais aussi, exactement. parce que sinon on dit j'ai toute la charge mentale et en fait la charge mentale il y a aussi une partie de choix parce que ça je le dis souvent quand on parle de charge mentale la charge mentale c'est pas seulement faire faire par l'autre qui nous la lèche c'est de laisser l'autre gérer vraiment parce que sinon si on continue à porter la manière dont ça se fait alors qu'on n'est pas là c'est évidemment très très difficile on n'a pas vraiment le contrôle on essaye de l'avoir et c'est un peu épuisant effectivement

  • Speaker #1

    Surtout pour les perfectionnistes, je pense que c'est vraiment compliqué de savoir lâcher prise et d'accepter que l'autre fasse de façon différente. Et ces règles, on les décide en amont ou on peut le faire devant l'enfant ?

  • Speaker #0

    Alors c'est une bonne question et je pense que ça va dépendre de l'âge de l'enfant, de sa maturité. Parce que c'est vrai que c'est une très bonne question, parce que souvent j'entends l'enfant sait ce qui est bon pour lui, donc laissons-le. Or moi je ne pense pas que l'enfant sait ce qui est bon pour lui. Je ne sais pas ce que ton père pense.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il sait sans doute ce qui est bon pour lui dans l'immédiat, mais il y a des choses qui ont une belle saveur et qui demandent à la base de s'accrocher un peu. Je pense à la lecture. C'est sans doute plus compliqué qu'un jeu vidéo. Il trouvait du plaisir, mais quel beau cadeau par après.

  • Speaker #0

    Spontanément, évidemment, si on lui laissait choisir tout le temps, je pense qu'il irait plus vers la vidéo, vers le jeu vidéo, vers les écrans, que vers la lecture. C'est vrai que moi, je ne pense pas que l'enfant sache ce qui est bon pour lui. Il mangerait du sucre devant la télé. Il serait bien comme ça, il serait satisfait et autosatisfait. Mais voilà, je pense que les parents, donc je pense que pour définir les règles, je pense que c'est bien que les parents le fassent plutôt ensemble quand l'enfant est petit. Et puis au fur et à mesure du temps, quand l'enfant commence à avoir des prises de conscience, ça peut être intéressant. Quand l'enfant se rend compte que, je ne sais pas s'il ne fait pas ses devoirs, il se fait à l'école, le professeur se fâche, etc. Peut-être que si on lui dit, la règle c'est que tu ne vas pas faire tes devoirs, il va dire non, mais si, je veux les faire. Oui, qu'il puisse poser les conférences, c'est ça. Voilà. À partir du moment où il commence à mesurer un peu les conséquences, mais un petit enfant ne mesure pas du tout les conséquences de passer sa journée devant un écran.

  • Speaker #1

    Et tu as une idée d'âge, par exemple ? Je ne sais pas. Je me pose la question.

  • Speaker #0

    En fait, pour moi, ça dépend de chaque point. Si on parle des devoirs à l'école, ils vont peut-être plus vite être sensibles parce que déjà à 7-8 ans, il peut y avoir des remarques du professeur si ce n'est pas fait, donc on peut les responsabiliser. Pour des sorties, ça peut être vers 15 ans, mais peut-être qu'à 12 ans, ils ne mesurent pas tellement l'impact. Pour les écrans, je pense que ça prend un peu de temps. En fait, c'est-à-dire que c'est tellement tentant que c'est vrai que pour les enfants, c'est beaucoup plus difficile de se sauter. autogéré et en même temps, je pense que plus vite on leur apprend à s'autogérer, mieux c'est. Donc ça, je pense que c'est vraiment un cadeau qu'on leur fait. Mais ça doit être par petite dose. Je ne leur dirai pas tu gères. Maintenant, ça peut être, voilà, qu'est-ce que tu penses ? C'est mieux de le faire à ce moment-là ou à ce moment-là ? Est-ce que tu veux faire une heure sur ta semaine ? Ou s'il faut 10 minutes, comme ça, tu peux en avoir tous les jours ? Enfin, voilà. Ça, ça peut se décider. Donc, je pense qu'aussi... On peut avoir des règles et une flexibilité à l'intérieur de la règle pour donner à l'enfant du pouvoir, pour lui redonner une autonomie et progressivement lui laisser en plus d'autonomie, puisque l'idée, c'est quand même qu'à un moment donné...

  • Speaker #1

    Il s'imposait ses propres ailes.

  • Speaker #0

    Il s'imposait ses propres règles, oui, voilà, exactement. Mais donc, alors ce que je voulais encore revenir aussi, parce qu'on parle donc des enfants et de cette différence entre papa et maman, et en fait, je pense que c'est important de dire... qu'ils vont quand même être confrontés à des règles différentes. Chez les grands-parents, ce ne sera pas la même chose qu'à la maison. Un professeur n'est pas l'autre. Or, maintenant, je vois même à l'école primaire, il y a parfois des mi-temps. Donc, ils savent bien qu'avec tel professeur, quand on rentre dans la récréation, on se tait. Alors qu'avec tel autre, on a le droit encore pendant 5-10 minutes d'être agité parce que le professeur donne un degré de tolérance différent. Je pense un peu découvrir l'humanité, ces différences entre les personnes. Et je pense que les parents... peuvent aussi, ça peut être un cadeau qu'on leur fait, parce que je trouve que pour les enfants, et pour les ados encore plus, avoir des parents toujours d'accord, c'est dur en fait, parce qu'ils sont face à un mur, il y a zéro zone de négociation, etc. Et donc je trouve que parfois, c'est intéressant de voir qu'il y a une souplesse possible. C'est ça,

  • Speaker #1

    peut-être l'idée que quelque chose qui fonctionne, c'est quand il y a un consensus, or,

  • Speaker #0

    c'est la vérité. Oui, c'est ça, exactement. Et donc, de pouvoir apprendre, voilà.

  • Speaker #1

    On peut vraiment grandir en s'opposant et justement en construisant quelque chose dans les oppositions.

  • Speaker #0

    C'est ça, et vivre la différence. Je trouve que c'est vraiment important pour eux. Et de voir les parents qui peuvent respecter la différence l'un de l'autre aussi, plutôt que de forcer l'autre à penser comme eux. C'est aussi un cadeau qu'on leur fait, apprendre à respecter la différence. On en parle beaucoup de différence aujourd'hui. Donc si dans le couple déjà, on peut essayer de respecter la manière dont l'autre se positionne, ce n'est pas toujours facile, surtout par rapport à nos enfants. Mais c'est important.

  • Speaker #1

    C'est déjà une belle piste, en tout cas, pour avancer dans cette problématique.

  • Speaker #0

    J'espère que Sacha, ça l'aidera. Et pour les autres auditeurs, évidemment aussi.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Marina.

  • Speaker #0

    À bientôt, Cathy. Bonne journée. Si vous aimez le podcast du Mirage, abonnez-vous pour ne plus en rater aucun épisode.

Chapters

  • Introduction et présentation des intervenants

    00:00

  • Les défis des parents face aux règles éducatives

    00:25

  • Impact des désaccords sur les enfants

    01:19

  • Trouver des compromis et accepter les différences

    02:46

  • Stratégies pour gérer les divergences éducatives

    04:09

  • L'importance de la flexibilité dans les règles

    08:12

  • Conclusion et conseils aux parents

    12:00

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