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Vivre le diabète

25. Equilibre alimentaire avec Amélie diététicienne nutritionniste | Vivre le diabète

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49min |21/05/2024
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Description

Amélie diététicienne-nutritionniste, aborde dans cet épisode l'importance de l'équilibre alimentaire, les erreurs à éviter, les méthodes pour le mettre en place et les stratégies pour maintenir sa motivation.

L'équilibre alimentaire est défini par une alimentation saine, privilégiant les bons produits de saison afin d'améliorer sa santé.


Sont abordé aussi les différents points sur : 

  • Les composants essentiels d'une alimentation équilibrée

  • Les différents sucres

  • L’indice glycémique des aliments 

  • Les mythes les plus courants concernant l'équilibre alimentaire

  • Les erreurs les plus fréquentes que font les patients

  • Les recommandations

  • Exemples de repas équilibrés.

  • L'exercice physique en complément de l'alimentation

  • Son point de vue sur le régime keto et le jeûne intermittent


Bonne écoute !


Retrouvez Amélie sur : 


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🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

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🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti et Vivre le diabète 

🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

_______________________

Crédit musique : Xavier Renucci


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Amélie, diététicienne, aborde dans cet épisode l'importance de l'équilibre alimentaire, les erreurs à éviter, les méthodes pour les mettre en place et les stratégies pour maintenir sa motivation. L'équilibre alimentaire est défini par une alimentation saine privilégiant les bons produits de saison afin d'améliorer sa santé. Bienvenue sur le podcast Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète, mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonjour Amélie, je suis heureuse de te retrouver aujourd'hui pour parler d'un vaste sujet, le diabète et l'équilibre alimentaire.

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Amélie, peux-tu te présenter ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis Amélie Fouché-Boradji, je suis diététicienne nutritionniste. Je suis installée en libéral, donc j'accompagne mes patients afin qu'ils atteignent leur objectif par la mise en place d'un rééquilibrage alimentaire personnalisé, c'est-à-dire que j'établis des programmes vraiment adaptés à chacun, à leurs contraintes, à leurs goûts, à leurs envies. Et je suis aussi spécialisée en nutrition du sportif. J'accompagne de nombreux sportifs, des prises en charge pour améliorer leur performance, leur récupération et autres. Et ensuite, je suis aussi formée à l'éducation thérapeutique du patient. ou en fait, qu'est-ce que l'éducation thérapeutique ? C'est le fait de transmettre des connaissances spécifiques à mes patients, donc des compétences bien sûr qui sont liées à l'alimentation, pour qu'ils parviennent en fait seuls à gérer leur alimentation sur le long terme et qu'ils aient en fait plus besoin de moi. Voilà, et je suis aussi formée à l'insulinothérapie fonctionnelle, qui, on le sait, est très importante dans le cadre du diabète, puisque je vais apprendre aux patients diabétiques à maîtriser leur glycémie, à obtenir une glycémie plus équilibrée, notamment par le comptage des glucides, etc.

  • Speaker #0

    Amélie, peux-tu nous dire qu'est-ce que l'équilibre alimentaire ?

  • Speaker #1

    L'équilibre alimentaire, c'est tout simplement, comme son nom l'indique, c'est de réajuster l'alimentation pour répondre aux besoins de l'organisme. L'équilibre, c'est avoir tout ce dont on a besoin pour répondre aux besoins de l'organisme, que ce soit en termes de macro ou de micronutriments. et l'équilibre alimentaire. Contrairement à un régime classique, je dirais qu'on entend partout, il y a beaucoup de régimes en vogue, il n'y a pas de restrictions, de privations. Le but, c'est vraiment d'équilibrer son alimentation sans avoir à supprimer deux catégories d'aliments. puisqu'on le sait, tout aliment a son intérêt, que ce soit en matière de santé, en matière de plaisir, ou les deux d'ailleurs. Et avec l'équilibre alimentaire, il faut jouer sur la fréquence de consommation et les quantités qu'on consomme. L'équilibre c'est vraiment diversifier son alimentation et aussi être à l'écoute de soi. C'est très important d'être à l'écoute de ses sensations, de faim, de satiété, etc. Et avec l'équilibre, on reste flexible. Voilà, moi j'insiste beaucoup sur cette notion d'équilibre en consultation, parce qu'on est souvent dans le il faut que je supprime ça, il faut que je consomme beaucoup plus de légumes, il faut que je consomme beaucoup plus de fruits, mais il faut que j'arrête ci, il faut que j'arrête ça alors qu'en fait, on a le droit de tout manger. On a le droit de tout manger, il faut juste diversifier, il faut équilibrer ses assiettes, bien entendu. Mais voilà, il faut vraiment varier et ne pas se restreindre. Ça c'est important parce que plus on se restreint, plus on va se priver, etc. On ne va pas tenir sur le long terme parce que c'est physiologique. On ne peut pas tenir en supprimant des choses de son alimentation et surtout des aliments de plaisir. Parce qu'en premier lieu, l'alimentation, c'est un plaisir. Donc du coup, il faut vraiment trouver son propre équilibre et être accompagné pour ça justement, parce qu'il y a beaucoup d'idées reçues aussi sur l'alimentation. Donc être accompagné, ça permet de savoir vraiment vers quoi on doit s'orienter et ne pas faire de bêtises.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est une question de quantité sur l'équilibre alimentaire ? Est-ce qu'il faut, dans notre assiette, on l'équilibre ? Mais est-ce que... On va moins mettre certaines choses ?

  • Speaker #1

    Oui, alors tout à fait. On sait que les composants essentiels d'une alimentation équilibrée, ça reste les macronutriments, les macronutriments c'est tout ce qui est glucides, protéines, lipides, et on a les micronutriments que sont les vitamines et les minéraux. Et en fait on va jouer justement sur ces proportions entre les glucides, lipides, protéines, pour avoir une assiette type équilibrée, où on a en gros dans l'assiette une proportion de légumes qui représentent. à peu près la moitié de l'assiette, un quart de sources de glucides, par exemple des féculents comme les pâtes, les riz, etc., ou des légumineuses, qui sont les lentilles, les pois chiches, etc. Et un quart de sources de protéines, que ce soit des protéines animales ou végétales. Voilà, ça c'est l'assiette type d'une alimentation équilibrée. Mais après, cette assiette est amenée à être modifiée en fonction de chaque patient. Parce qu'on va avoir des dépenses énergétiques qui vont varier en fonction de la pratique sportive, en fonction des pathologies, etc. Donc on est amené à modifier ces proportions entre ces différents macronutriments.

  • Speaker #0

    Ce qu'on entend des fois, c'est qu'on peut manger par rapport à l'activité qu'on fait ou faire de l'activité par rapport à ce qu'on mange.

  • Speaker #1

    Je ne dis pas à mes patients, il faut que vous vous dépensiez pour pouvoir manger plus. Ce n'est pas dans cette idée-là. L'idée, c'est de couvrir ses besoins. C'est-à-dire qu'au quotidien, je recommande bien sûr une activité physique régulière. Et c'est cette activité-là aussi qui va conditionner la prise alimentaire. C'est-à-dire qu'il faut répondre aux besoins. Si le corps, on a déjà ce qu'on appelle un métabolisme de base, donc si on se dépense, on va entraîner une dépense énergétique sur la journée, et il faut répondre à cette dépense en apportant ce dont le corps a besoin par l'alimentation. Donc c'est vraiment un besoin en fait. Et très souvent, malheureusement, je vois que quand on est dans des pertes de poids, les patients se mettent à faire du sport. et réduisent fortement leur alimentation. Et le problème, c'est que des fois, on réduit de façon trop importante et donc on ne répond pas aux besoins du corps. Du coup, l'activité physique est contre-productive. parce que le corps, les muscles ont besoin d'énergie et l'alimentation, c'est de l'énergie. Donc du coup, on se retrouve avec un apport insuffisant, on ne répond pas aux besoins du corps, ça entraîne une fatigue, etc. Et ça pose plus de problèmes qu'autre chose. Donc il faut vraiment... Les deux sont liés.

  • Speaker #0

    Il faut équilibrer entre l'activité... Il n'y a pas que l'équilibre alimentaire, il faut équilibrer tout. L'activité physique, sa prise de...

  • Speaker #1

    Exactement. Exactement. Et puis aussi, par l'éducation thérapeutique, justement, j'apprends à mes patients à gérer différentes situations. C'est-à-dire que, par exemple, je leur apprends à gérer quand il va y avoir des anniversaires, quand ils vont au restaurant, quand ils partent en voyage aussi. des messages de personnes qui me disent aujourd'hui je vais manger telle sauce dehors je suis en voyage comment est-ce que je fais comment j'ajuste etc et en fait c'est ça la vie c'est d'apprendre à maîtriser son alimentation et à avoir justement ce fameux équilibre alimentaire d'apprendre à gérer ces situations parce qu'elles font toujours partie de la vie donc on aura toujours des anniversaires il y aura toujours Noël il y aura toujours des voyages etc donc on apprend à gérer c'est tout

  • Speaker #0

    c'est une question d'apprentissage et surtout quand on est diabétique déjà qu'on apprend notre maladie sur plein de points et pour l'alimentation c'est pareil

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. En fait, il ne faut pas voir l'alimentation comme un ennemi. Très souvent, on voit, moi je vois des personnes qui pistent les calories. Non, non, on ne doit pas pister, on ne doit pas se dire ça c'est moins calorique, il faut vraiment jouer. sur les quantités et sur la qualité des produits qu'on choisit. Parce que dans le corps, les calories ne se valent pas. Donc du coup, il faut arrêter de se fier aux calories et vraiment jouer sur le choix des aliments et bien choisir ses aliments, des aliments de qualité, manger de saison, manger de proximité si on le peut. Mais voilà, c'est vraiment l'idée, c'est ça en fait, c'est de s'écouter. de répondre à ses besoins, d'équilibrer et de jouer sur la qualité.

  • Speaker #0

    Et souvent, on parle d'indice glycémique des aliments.

  • Speaker #1

    L'index glycémique, en fait, qu'est-ce que c'est ? C'est la façon dont votre glycémie, donc la glycémie, c'est le taux de sucre dans le sang, va augmenter suite à la consommation d'un aliment en particulier. C'est-à-dire qu'on a une référence, qui est le glucose, justement, qui fait augmenter la glycémie 100%, c'est la base, en fait, qu'il y a un index glycémique de 100%. Et ensuite, on va regarder de combien... La glycémie augmente quand on consomme un autre aliment, quand on va consommer des chips ou des pâtes ou un fruit, etc. Et en fait, la façon dont la consommation de cet aliment augmente la glycémie permet de le classer justement en index glycémique élevé, index glycémique moyen et index glycémique bas. Et en fait, cet indice glycémique, il va vraiment varier selon plein de critères qui sont vraiment à prendre en compte. Donc ça va varier selon si l'aliment va être composé plus de glucides simples ou de glucides complexes. Qu'est-ce que c'est les glucides simples ? C'est tout ce qu'on va trouver, par exemple, c'est le lactose qu'on trouve dans le lait, les produits laitiers, dans les fruits, donc le fructose, ça va être le sucre qui est ajouté dans les gâteaux industriels, etc., le saccharose, ça c'est des glucides simples. Les glucides complexes, c'est tout ce qui est féculents, donc les pâtes, les riz, les pommes de terre, le quinoa, etc. Et les légumineuses, les lentilles, les pois chiches, les haricots blancs, les haricots rouges, tout ça. Donc, en fait, cet anexysémie va varier déjà en fonction de ça, et va varier aussi en fonction de la présence de fibres. il va être diminué si jamais on a des fibres dans son assiette. Par exemple, c'est pour ça qu'on conseille toujours d'associer des féculents aux légumes. Parce qu'en fait, les légumes, donc les fibres contenues dans les légumes, vont modifier la façon dont le glucide, le féculent, va être absorbé. Et ça, ça va diminuer l'index glycémique global du repos. Et donc, c'est profitable. parce que ça stabilisera mieux la glycémie. Et après, il y a également d'autres choses qui sont à prendre en compte, comme le fait de prendre justement un aliment riche en sucre de façon isolée ou de le prendre mélangé au bol alimentaire, par exemple en fin de repas. La cuisson aussi va jouer sur l'index glycémique. Par exemple, des pâtes à al dente vont avoir un index glycémique plus bas. que des pâtes qui ont cuit très longtemps. Il y a plein de choses qui peuvent modifier cet index glycémique global de l'aliment.

  • Speaker #0

    Plus on modifie l'aliment, plus l'index glycémique augmente. C'est ça,

  • Speaker #1

    tout à fait. Et il ne faut pas oublier que plus l'index glycémique est élevé, donc on va avoir un pile de glycémie, derrière on va avoir forcément une sécrétion d'insuline par le pancréas l'insuline son rôle c'est justement de rediminuer cette glycémie donc elle va la faire diminuer mais souvent de façon trop rapide donc c'est là qu'on chute en hypoglycémie et qu'on risque d'avoir des fringales sucrées et d'autres désagréments notamment pour les patients diabétiques où c'est quand même assez risqué entre guillemets de descendre trop bas au niveau de la glycémie et il faut surveiller tout ça

  • Speaker #0

    D'accord, ce qui veut dire qu'en mangeant par exemple un plat de pâtes assez conséquent, pâle, dinte, très cuit, Donc on va sécréter de l'insuline. Pour les personnes qui sécrètent encore de l'insuline, par exemple, soit les diabètes de type E2, soit les personnes qui ne sont pas diabétiques. Et du coup, vu qu'on sécrète beaucoup d'insuline, on risque de faire comme une hypo quelques heures plus tard.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, le risque, après ça dépend aussi de l'activité physique. Je ne vais pas rentrer dans les détails, parce que si on fait une activité physique, le sucre va être utilisé par l'organisme et la modulation n'est pas la même au niveau de la glycémie. Mais bref, sans activité physique, oui, le risque c'est ça. Et c'est pour ça que lorsqu'on prend par exemple un petit déjeuner, très sucré. Exemple, du pain blanc avec de la confiture, jus d'orange. Là, on est vraiment sur un petit déjeuner hyper glycémiant. On va faire un pic dans la matinée et bizarrement, on se retrouve à avoir une fringale vers 10h30-11h. C'est tout simplement parce que justement la glycémie a refuté et que le corps redemande du sucre. C'est pour ça qu'on a une fringale en fin de matinée.

  • Speaker #0

    Alors tu as parlé des différents sucres, le saccharose, le lactose, est-ce qu'il y en a d'autres sur quels aliments ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, des sucres qu'on en trouve de partout j'ai envie de dire maintenant, donc il faut vraiment veiller à surveiller les étiquettes. et d'ailleurs aussi j'apprends à mes patients à lire des étiquettes parce que c'est compliqué parce qu'il y a énormément de sucres différents donc il faut vraiment tout vérifier en fait parce qu'il y en a ajoutés de partout récemment j'ai vu dans des fromages dans du fromage il y avait du sucre ajouté il y en a justement dans les sauces industrielles à paquets il y en a vraiment un peu de partout donc il faut vraiment surveiller et voir parce que ça porte différents noms. Alors, il peut y avoir juste marqué sucre, il peut y avoir marqué glucose, il peut y avoir marqué sirop de glucose, ça peut être maltodextrine, ça peut être dextrine, ça peut être isomalt, enfin, il y a vraiment plein de termes qui qualifient au final du sucre et qui n'est pas bon pour la santé. Donc, il faut vraiment faire attention à ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est des sucres cachés, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. C'est des sucres cachés et il y en a un peu de partout, malheureusement. Et donc, ça habitue le corps au goût du sucre. Et on sait que le sucre est une drogue, réellement. Et après, c'est difficile de s'en séparer. Donc, c'est vrai que ça devient de plus en plus compliqué parce qu'il y a de plus en plus d'aliments transformés. Et les aliments transformés contiennent beaucoup de sucre et les plats préparés, etc. J'en parle un peu. On ne parle même pas parce qu'ils en ajoutent beaucoup.

  • Speaker #0

    Et justement, y a-t-il des exemples de substituts pour ces aliments qui ont du sucre, à haute teneur en sucre ou en gras ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Il existe beaucoup de substituts. Et puis, de plus en plus, je trouve qu'il voit le jour. Je trouve que les gens s'intéressent de plus en plus à l'alimentation. Et c'est une bonne chose, je suis contente. Et du coup, on voit de plus en plus de substituts, par exemple, pour le sucre blanc, le sucre classique, je dirais. Il y a tout ce qui est... Pour les patients diabétiques, je vais recommander de se tourner vers des édulcorants naturels. donc par exemple le xylitol ou l'erythritol je pense que tu connais oui je ne suis pas fan je te dirais au niveau de quoi du coup ?

  • Speaker #0

    moi je pense qu'en fait il faut plutôt ne pas en mettre plutôt que de mettre un substitut oui alors oui oui bien sûr

  • Speaker #1

    Oui, là, c'est parce qu'on parle du coup des substituts éventuels quand on ne peut vraiment pas se passer de sucre. C'est-à-dire que des fois, quand tu commences des prises en phare, c'est des patients qui n'arrivent pas à se séparer de ce sucre parce qu'ils ont l'habitude vraiment d'avoir le goût sucré. Donc, en transition, on peut recommander ce type de substitut comme l'érythritol et l'exiditol qui sont inclus. des sucres de fruits et sucres de bouleau, et varier aussi avec, par exemple, un peu de sirop d'érable ou un peu de sirop de yacon, qui est un adhésif glycémique qui est assez bas, ou mettre un peu de compote, ou mettre un peu de fruits, en fait, directement, par exemple, dans son produit laitier, parce que c'est souvent le problème, on a tendance à sucrer ses produits laitiers nature. Donc voilà, c'est vraiment, je recommande de varier. et de petit à petit essayer de se désensibiliser à ce côté sucré.

  • Speaker #0

    Après, par exemple, dans un gâteau, on peut mettre du sucre de fleur de coco, ce genre de choses, moi je trouve que ça marche bien la fleur de coco.

  • Speaker #1

    Alors oui, le sucre de fleur de coco fonctionne, mais là encore, après il faut le briser sur la quantité qu'on va cantonner. Mais oui, c'est un bon substitut pour le sucre blanc. C'est un bon substitut pour le sucre blanc. Mais on varie en fait, il faut varier. Donc on peut faire un gâteau avec du sucre de coco. Si on en vit, on varie, on se fait un banana bread justement avec des bananes comme sucrant. On peut mettre, par exemple, faire un gâteau aux pommes avec un peu de sirop d'érable. L'idée, c'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, puis toujours pareil, c'est une question de quantité.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    et puis de plaisir en ce qui concerne les personnes diabétiques et pas que diabétiques parce qu'en fait l'équilibre alimentaire et puis le fait de faire attention plus ou moins, de ne pas manger de gâteau tous les jours, on se fait plaisir une fois par semaine

  • Speaker #1

    Mais là encore, ça va dépendre de chacun, de l'équilibre et de l'activité. Mais oui, bien sûr qu'on peut se manger un gâteau, surtout si c'est fait maison, même deux fois par semaine, il n'y a aucun problème. À partir du moment où on reste dans les clous, justement, au niveau de son apport glucidique journalier, il n'y a aucun souci, bien sûr. Et là, pareil, on va orienter nos choix de farine. donc on va éviter la farine blanche tracinée, etc. On travaille vraiment sur les choix d'aliments pour pouvoir se faire plaisir.

  • Speaker #0

    Justement, tu étais en train de dire, est-ce qu'il y a un nombre de glucides par jour à respecter ?

  • Speaker #1

    Alors, ça pareil, ça va dépendre de chacun. C'est relatif au poids, en fait, le nombre de glucides. Mais on est environ sur à peu près 200 grammes. C'est compliqué parce que c'est vraiment en rapport au poids de la personne. Voilà, ça peut varier. Mais en moyenne, on est sur du 4 grammes par kilo à peu près de glucides. D'accord.

  • Speaker #0

    C'est une bonne précision.

  • Speaker #1

    Oui, en moyenne, c'est ça. Ça fait 200 grammes, 250 par jour à peu près.

  • Speaker #0

    Et il faut manger des glucides tous les jours.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Ça, c'est très important. Il faut manger des glucides tous les jours. On peut à chaque repas. On peut manger des féculents le soir. Dieu merci, on peut manger des féculents le soir. Parce que c'est toujours l'idée qu'on entend, une peau supprimée, non. Ça fait partie justement des mythes qu'on entend sur l'équilibre alimentaire. où on supprime les féculents et on se dit que ça fait prendre du poids, etc. Non, non, les glucides sont essentiels au métabolisme, donc ils sont essentiels pour faire fonctionner notre corps. Et surtout, ils ont montré aussi que ça a un impact dans la récupération au niveau du muscle, c'est évident, mais aussi au niveau du sommeil. Donc du coup, les glucides sont nos amis.

  • Speaker #0

    Oui, parce que beaucoup font des régimes, j'aime pas ce mot, mais bon, ça s'appelle comme ça, des régimes sans glucides. Est-ce que tu connais ces régimes ? Et qu'en penses-tu ?

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est la mode justement des régimes cétogènes, les régimes kéto, où en fait on va supprimer quasiment totalement les glucides de son alimentation. Ce n'est pas bon du tout, moi je ne suis pas pour ce type de régime, dans le sens où en fait ça supprime une catégorie d'aliments, et je ne suis pas du tout pour ça, parce que si on a envie de se manger justement un bon gâteau, on a envie... de consommer X fruits dans la journée, c'est quand même s'enlever des plaisirs au quotidien. Et surtout, ça ne fonctionne pas sur le long terme. Ça ne fonctionne pas parce que justement, on va être invité, on va manger à l'extérieur, alors il faudrait se priver de tout. Et ce n'est pas une vie. Et surtout, il y a le côté social qui est impacté, et il y a le côté santé aussi. Puisque quand on met en place ce type de régime, en fait, par exemple, le régime cétogène, le but, c'est que le corps utilise les corps cétoniques comme source d'énergie, sauf que sur le long terme, ils ont montré que l'excès de lipides, donc l'excès de gras, parce qu'on consomme beaucoup de gras, l'excès de gras entraîne des fluctuations hormonales, des règlements hormonaux, etc. Donc, on n'en sait pas quelque chose que ce qu'on sait.

  • Speaker #0

    Et le jeûne intermittent ?

  • Speaker #1

    Alors le jeûne intermittent, on en parle beaucoup. Souvent, on parle du modèle 16-8, donc en fait 16 heures de jeûne. et 8 heures de prise alimentaire, donc en sautant entre guillemets souvent le petit déjeuner. Alors, il peut convenir à certaines personnes, mais pas à d'autres. C'est-à-dire, on a tendance à conseiller de petit déjeuner le matin et notamment de s'orienter vers un petit déjeuner salé, qui est beaucoup plus protéiné, rassasiant et qui permet de maîtriser un petit peu les envies de sucre qu'un petit déjeuner sucré. mais il y a des personnes, des patients qui ne supportent pas manger le matin, qui au contraire le fait de manger le matin va en fait leur ouvrir l'appétit. pour ce type de personnes je vais vraiment en fait on met naturellement en place un jeûne intermittent puisqu'ils ne ne petit déjeunent pas le matin mais sans se rendre compte ils font un jeûne intermittent donc c'est vraiment dans ce cadre là et c'est pas quelque chose que je conseille pour perdre du poids, ça ne fonctionne pas pour perdre du poids donc voilà c'est vraiment au cas par cas et selon les propres sensations du vacances

  • Speaker #0

    Et justement, quelles sont les erreurs les plus fréquentes que font les patients ?

  • Speaker #1

    Alors, les erreurs par rapport à l'alimentation, vraiment ?

  • Speaker #0

    Oui, voilà, quand ils mettent en place un équilibre alimentaire ou avant de mettre en place… Souvent, ils disent… Moi, je connais pas mal de gens qui disent oui, oui, mais je mange équilibré Et en fait, ils veulent perdre du poids. Alors, c'est dans le cadre de perdre du poids. Ils n'y arrivent pas parce que, je ne sais pas, est-ce qu'ils font des choses qu'il ne faut pas ?

  • Speaker #1

    Oui, en effet, la première chose que je recommande, c'est d'être accompagnée pour avoir les bonnes infos parce qu'en fait, il y a trop d'infos. Il y a des infos justement sur la collègue qui m'a dit ça, j'ai vu ça sur les réseaux sociaux, j'ai vu ça sur Internet, j'ai lu ça sur un bouquin. Il y a trop d'infos et on peut vite être perdu et ne pas savoir quoi faire. Donc c'est vrai qu'être accompagnée, moi très souvent, j'ai des patients qui me disent Non mais c'est bon, je sais comment bien manger Et après ils se rendent compte qu'en fait, pendant le bilan nutritionnel, ils disent Oui, non, ça en fait, ça ne va pas, ça ne va pas, ça il faut modifier, etc. Donc il y a beaucoup d'erreurs. Et voilà, les plus typiques, c'est vraiment on enlève les féculents, on se restreint de façon excessive. On va aussi par exemple supprimer sa consommation d'huile. J'ai des fois entendu dire, non l'huile ça fait grossir, on n'ajoute pas d'huile dans ses plats. Ça peut être le saut de repas. Moi je compense, ce midi j'ai fait un excès, donc ce soir je saute le repas. C'est mauvais, on ne le fait pas. Il faut que je supprime de mon alimentation la banane par exemple, parce que la banane ça fait grossir. Il faut que je supprime le chocolat, etc. Non, il n'y a rien à supprimer. Tout a sa place dans une alimentation équilibrée. Et voilà, il ne faut pas se laisser aussi trop tenter par des nouveaux produits qui voient le jour. Je pense notamment aux produits sans gluten. de plus en plus d'intolérance au gluten. C'est des produits qui sont très transformés et je vois qu'on a tendance à aller vers ça en disant que c'est meilleur pour notre santé parce que c'est ce qu'on nous donne comme information alors que ce n'est pas le cas forcément.

  • Speaker #0

    Sauf pour les personnes qui ne peuvent pas manger du gluten.

  • Speaker #1

    Alors, oui et non, dans le sens où les personnes qui ne mangent pas de gluten, nous on met en place justement des aliments qui contiennent naturellement pas de gluten. D'accord. Parce qu'il y a plein d'aliments qui ne contiennent pas de gluten, donc on va choisir ces aliments-là, tout simplement. Par exemple, les produits sans gluten, c'est des produits qui ont été transformés, et là, si on peut éviter, c'est mieux. Parce qu'en plus, c'est des produits qui sont très souvent à un décement glycémique haut. Justement, on en a parlé tout à l'heure. Donc, c'est des produits qui vont avoir tendance à faire augmenter la glycémie. Si bien que j'ai de plus en plus de personnes qui se retrouvent diabétiques, qui sont Céliac diabétiques. Je vois beaucoup de liens entre les deux.

  • Speaker #0

    Oui, la maladie Céliac et le diabète sont très copains.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Malheureusement, on a beaucoup d'enfants diabétiques et Céliac en même temps. Et ça se voit de plus en plus. parfait donc qu'est-ce qu'on doit mettre concrètement en place si tu peux nous donner des exemples de repas, d'assiettes pour donner des exemples à nos auditeurs Par exemple, ce qu'on va mettre en place, c'est déjà un plan personnalisé et adapté avec une assiette équilibrée. Par exemple, on peut consommer une poêlée de crevettes avec du poireau et accompagner ça avec du riz complet. On peut faire des pâtes complètes avec... du poulet sauté avec des poivrons. On peut très bien faire des salades, par exemple salade de pommes de terre avec du thon, des tomates, des haricots verts. On peut faire des plats végétariens, par exemple, en associant les céréales aux légumineuses. en faisant par exemple des pâtes à douce avec des pois quiches et des courbettes. Ça fonctionne très bien. On peut très bien aussi faire, parce qu'on a souvent l'idée de l'assiette, féculents, protéines, légumes, etc. Ça peut à terme devenir un peu lassant. Donc on peut très bien faire des quiches, des quiches très équilibrées. On peut faire des cakes maison, on peut faire des wraps, on peut faire des omelettes, par exemple une omelette aux épinards accompagnée d'un peu de semoule. le couscous c'est un plat équilibré il y a vraiment une multitude de plats différents qu'on peut faire et qui répondent à l'équilibre alimentaire

  • Speaker #1

    Peux-tu nous conseiller un petit déjeuner ?

  • Speaker #0

    Moi, le petit déjeuner que j'adore et que je conseille très souvent, parce qu'il est déclinable à l'infini, c'est le bowl cake. Le bowl cake, c'est en fait... Donc moi, je le fais soit en version sucrée, soit en version salée. Si on veut vraiment consommer en version sucrée, c'est une base de flocons d'avoine avec un peu de lait végétal. On rajoute un oeuf et on met un petit peu de levure et une banane écrasée, par exemple. ou à notre sucrant au chaud. Et on met trois minutes au micro-ondes et on a notre vraiment petit déjeuner rassasiant, protéiné et qui permet de tenir toute la matinée. Et l'avantage, comme je le disais, avec ce petit déjeuner, c'est qu'il est déclinable à l'infini. C'est-à-dire qu'on a envie de remplacer les flocons d'avoine par des flocons de quinoa, des flocons d'épautre. On met ce qu'on veut. On peut mettre de la farine de pâte à douce. On peut vraiment diversifier. mettre en topping des fruits, mettre de la purée d'oléagineux, donc la purée d'amandes, purée de noisettes. On peut mettre des oléagineux concassés à l'intérieur si on a envie de mettre un peu de croquant. C'est vraiment déclinable. Et il existe l'autre version qui est salée, que j'adore aussi. C'est la même base. Il faut qu'on avoir un œuf, un peu de lait végétal. Et là, dedans, on met ce qu'on veut. On peut mettre... des morceaux de jambon, on peut mettre du saumon, on peut rajouter des épinards, et ça fonctionne très très bien.

  • Speaker #1

    Et au niveau quantité ?

  • Speaker #0

    Alors au niveau quantité, là pareil, ça va dépendre des besoins de chacun, mais en moyenne, entre 40 et 60 grammes de flocons d'avoine, pour une portion. On met un oeuf, ensuite les végétales, on met peut-être 3 à 4 cuillères à soupe de la végétale. et une banane écrasée. Après, on ajoute ce qu'on veut à l'intérieur.

  • Speaker #1

    Ça a l'air bon, ça donne envie.

  • Speaker #0

    Oui, ça donne envie. Et d'ailleurs, les bols cake salés, c'est une préparation que je recommande, que justement je mets en place avec des patients qui rentrent tard ou qui n'ont pas le temps de cuisiner, ou qui ont des patients qui n'ont pas envie, ou qui ne savent pas vraiment cuisiner. Le bol cake, c'est un plat équilibré, ça fait comme un cake en fait. Et c'est rapide à faire. et au moins on associe ça à une salade de crudités par exemple pour le soir et c'est ok

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est difficile ? Est-ce que tes patients ça leur semble difficile tout ce que tu leur proposes ?

  • Speaker #0

    Oui et non. Dans le sens où, dans un premier temps, ça peut paraître difficile parce qu'en fait, ça nécessite des changements. Et on sait que l'humain n'aime pas trop les changements. Donc du coup, ça met un temps à être mis en place et en fait, il faut vraiment le voir comme ça, le rééquilibrage alimentaire. Il faut le voir comme quelque chose à mettre en place sur le long terme et pas un régime à suivre à court terme. Donc en fait, il faut y aller progressivement. et à partir du moment où on y va petit à petit, ça ne devient pas difficile en fait, parce que c'est des changements, on progresse, et on voit des changements en plus sur son corps, on se voit évoluer, on voit qu'on a plus d'énergie, on a des troubles digestifs qui sont diminués, on est plus performant, on perd du poids, etc. Donc il y a vraiment beaucoup d'effets positifs, donc au final, petit à petit on sent. et on arrive à trouver son rythme, mais c'est sûr qu'au départ, ça nécessite de l'implication. Et voilà, moi, on sait que je n'ai pas de baguette magique, malheureusement. Donc voilà, c'est au patient de mettre les choses en place et d'être quand même motivé dans la mise en place de ces changements alimentaires.

  • Speaker #1

    Et justement, la motivation, qu'est-ce qui peut motiver les patients ? Qu'est-ce que tu recommandes aussi, par exemple, dans leur mode de vie ? Qu'est-ce qui peut les garder dans la durée ?

  • Speaker #0

    Ce qui permet de tenir dans la durée, c'est de garder des plaisirs. Déjà en premier lieu, c'est de garder des plaisirs et justement que ce ne soit pas contraignant. Des fois, quand je reçois des personnes tous les mois ou tous les deux mois, ça dépend de la fréquence de suivi. très souvent me disent, mais je n'ai pas l'impression de suivre quelque chose de particulier. Et c'est ça le but, en fait. Pour rester constant, il faut avoir l'impression que ce n'est pas un effort surhumain qu'on fait. On pense petit à petit et c'est OK. On progresse et on intègre des choses. En fait, c'est ça le but. C'est de ne même pas se rendre compte qu'il y a des choses qui sont intégrées, qu'on est changé, en fait. Et du coup, on maintient ça après sans difficulté sur le long terme. c'est vraiment un apprentissage en fait et après le fait de rester motivé et constant, je pense que les suivis bien sûr sont importants en premier lieu, d'être accompagné d'être suivi tous les mois je sais que les personnes qui me disent heureusement que je vous vois tous les mois ou toutes les 3 semaines ça me motive et ça me permet de garder le cap et justement,

  • Speaker #1

    qu'est-ce que tu pourrais conseiller quand une personne veut voire une diététicienne, combien de séances ? Alors bien sûr, ça va dépendre des gens, mais en général, avec combien de séances et sur combien de mois on peut revenir à l'équilibre alimentaire ?

  • Speaker #0

    Alors oui, comme tu le dis, c'est très variable selon chaque personne. En moyenne, je dirais qu'il faut au moins six mois à un an Je dirais six mois à un an parce que, après, des fois, j'ai des personnes en deux suivis, donc en trois mois, c'est terminé parce qu'il y avait quelques petites corrections à faire et que de suite, ça a été mis en place et c'est OK. Mais des fois, c'est beaucoup plus long parce qu'il y a d'autres choses à traiter aussi en parallèle. Il n'y a pas que l'alimentation dans le sens où, des fois, pour atteindre certains objectifs, il faut travailler sur d'autres choses en parallèle. Je pense par exemple aux troubles digestifs. Il faut d'abord réguler les troubles digestifs. Il y a aussi le côté sportif, il faut travailler. Il y a le côté mental, des fois qui a un impact très important. Je peux orienter vers une hypnothérapeute, vers un psychologue. Des fois, c'est un peu plus long parce qu'il y a des prises en charge pluridisciplinaires qui sont nécessaires pour que le patient progresse et atteigne ses objectifs. C'est au cas par cas. C'est vrai que c'est très différent selon chaque patient et c'est ça aussi qui est bien pour le professionnel dans le sens où il faut s'adapter à chacun. On est tous différents, on a tous des besoins différents, on a tous des vies différentes. Et c'est pour ça aussi que je ne recommande pas les régimes parce qu'une méthode qui a fonctionné sur une personne ne peut pas fonctionner sur soi, etc. Il faut vraiment voir la personne dans sa globalité.

  • Speaker #1

    Ce qui est important aussi, c'est d'intégrer l'exercice physique dans ce changement de vie, d'équilibre alimentaire. C'est presque obligatoire. Alors, je n'aime pas ce mot obligatoire. Est-ce qu'il faut le mettre en place obligatoirement ?

  • Speaker #0

    Alors, pour moi, ça fait partie de l'hygiène de vie. C'est-à-dire qu'il ne faut pas voir l'activité physique comme une contrainte. Il faut le voir vraiment comme une hygiène de vie en parallèle de l'alimentation. Alors, ce qui est très important pour moi, c'est vraiment de trouver une activité qui convienne au mode de vie et à soi. Il faut trouver une activité qui nous plaise. Parce que ça ne sert à rien de se forcer, par exemple, à aller à la salle, de se forcer à aller courir, on n'arrivera pas à tenir sur le long terme. Donc il n'y a pas d'intérêt. C'est vraiment, il faut trouver l'activité où on prend du plaisir, où on s'amuse, où c'est quelque chose qui va nous faire du bien, mais en même temps où on prend du plaisir. Ça c'est très important et oui, bien sûr que pour moi c'est un rôle essentiel. On le sait que ça joue beaucoup dans le côté esthétique, c'est évident, mais surtout dans le côté mental. On sait que le sport permet justement d'éliminer tout le stress, de diminuer les taux d'anxiété, tout ça. Donc ça a un rôle très important au niveau mental. On sait que le mental joue beaucoup dans la vie de tous les jours et aussi sur l'alimentation. donc c'est pour moi très important et aussi je fais le patient diabétique parce qu'on le sait que ça va réguler beaucoup de choses. On parle beaucoup de l'esthétique, etc., au niveau du sport, mais ça régule aussi le taux de cortisol, ça va justement jouer sur le système cardiovasculaire, ça va jouer sur la façon dont le corps répond à l'insuline, donc sur beaucoup de choses, en fait, pas uniquement sur le côté esthétique.

  • Speaker #1

    Oui, puis ça va diminuer la glycémie.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, tout à fait.

  • Speaker #1

    donc forcément oui c'est quelque chose que je te conseille mais il ne faut pas nous plier oui tout à fait je suis entièrement d'accord avec toi et c'est vrai que de bien manger de s'occuper de soi de faire de l'activité physique ça joue vraiment sur notre santé mentale c'est primordial ah bah oui ah bah oui bien sûr

  • Speaker #0

    Ça joue beaucoup parce que justement ça permet de tout réguler en fait, et notamment notre système hormonal. Parce que, exemple, on s'impose des restrictions. Donc on est restreint au niveau de l'alimentation, on fait un sport qui ne nous plaît pas, etc. Donc là forcément on fait une fixation sur notre poids, on fait une fixation sur notre évolution. on est dans l'anticipation, on veut des résultats rapides, on se juge, etc. On crée une atmosphère qui est vraiment négative et qui déjà bloquera d'entrée l'atteinte des résultats. Donc forcément, on se restreint, on ne va pas être bien, ça impacte directement la santé mentale et après c'est un cercle vicieux. et on ne peut pas tenir comme ça sur le long terme. Donc on va en fait se restreindre. Le corps, lui, va chercher à trouver du plaisir. Donc forcément, on va craquer, c'est-à-dire qu'on va manger, par exemple, le midi, on mange ultra sain, je m'en vais d'une salade. Sauf que deux heures après, on a faim, ce qui est logique. Et là, on va craquer, on va manger naturellement ce qui est interdit, ce qu'on se prive. Le corps, il va aller chercher vers l'interdit et on va manger des gâteaux, etc. et là on va le manger sur le moment parce que ça nous fait du bien, ça nous réconforce. Sauf que le problème, c'est que quelques minutes plus tard, après l'avoir mangé, il y a la sensation de culpabilité qui vient. Et on se dit, purée, je n'aurais pas dû, je l'ai craqué, je suis nulle, etc. Et il y a le foutu pour foutu. Donc, au pont, j'en suis, je vais remanger des gâteaux, de toute façon, je n'y arriverai pas, etc. Et ça, c'est un cercle vicieux qui, à long terme, vraiment atteint la santé mentale. mais on le voit trop souvent j'ai très fréquent ce cercle c'est pour ça que je parle toujours de plaisir le plaisir est dans l'assiette il faut vraiment faire des assiettes qui nous fassent plaisir, on mange ce qu'on a envie on joue sur les quantités les fréquences de consommation, mais on diversifie on met des couleurs il faut vraiment soigner son assiette ça c'est un très bon conseil je trouve

  • Speaker #1

    de soigner son assiette, de mettre des couleurs, je trouve ça, ça donne envie, c'est joyeux. Y a-t-il des ressources pour aider les patients ?

  • Speaker #0

    Il y a plein de ressources, il y a plein d'informations maintenant sur les réseaux sociaux, il y a à prendre et à laisser. Mais voilà, c'est vrai qu'il faut suivre, si on suit sur les réseaux sociaux des personnes qui sont diplômées, il ne faut pas oublier que le seul diplôme qui permet d'accompagner des personnes au niveau de la nutrition, ce sont des diététiciens nutritionnistes, on est les seuls formés. méfiez-vous quand vous voyez nutritionniste ça ne qualifie en rien quand vous voyez coach en nutrition ça ne qualifie en rien non plus donc voilà vraiment écoutez et imprégnez-vous des bonnes informations et pareil c'est vous aussi à des sites officiels faites attention à tous les magazines des articles sur des pages plus connues etc. allez directement chercher à la source je pense par exemple pour aux personnes diabétiques, à la Fédération française des diabétiques, etc. Mais voilà, elle est vraiment sur des sites officiels.

  • Speaker #1

    Justement, en parlant de réseaux sociaux, Amélie, on peut te retrouver, je pense, sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Si tu peux nous en parler.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. J'ai un compte Instagram où justement je partage des petites astuces, des recettes au quotidien pour justement aider les personnes à avoir les bonnes infos. Parce que c'est ça aussi le premier intérêt, c'est d'avoir les bonnes infos et surtout de montrer qu'on peut. on peut très bien manger équilibré en s'autorisant des plaisirs. Donc je partage mon quotidien, c'est mon alimentation que je partage, mes assiettes, je partage au restaurant, je partage quand je pars en voyage, etc. Et montrer que tout ça, c'est OK et ça fait partie de l'équilibre alimentaire.

  • Speaker #1

    Et aussi sur Facebook ?

  • Speaker #0

    Oui, aussi sur Facebook, en parallèle avec des partages divers sur l'alimentation, mais aussi sur Facebook et il y a aussi un compte LinkedIn éventuellement.

  • Speaker #1

    Peux-tu nous dire comment peut-on te solliciter ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, c'est tout simple. On me contacte pour prendre rendez-vous, soit par téléphone, soit par mail, soit même par les réseaux sociaux. J'ai un cabinet sur Borgo où je consulte deux fois par semaine et je consulte aussi à distance, directement par téléphone. J'ai des patients qui... forcément il y a des personnes qui ne peuvent pas se déplacer, il y a des personnes aussi sur le continent, à l'étranger, etc. Par téléphone, ça simplifie des choses. Donc voilà, c'est différentes possibilités, mais vous pouvez me contacter, il n'y a pas de souci. Donc il y a des prises en place qui peuvent être vraiment multiples. Parce que très souvent, on dit à un diététicien nutritionniste égale perte de poids. Non, il y a vraiment différentes prises en face. On peut être sollicité pour des pertes et des prises de poids. On peut être sollicité pour des adaptations spécifiques aux sportifs, étant donné que je suis aussi diététicienne du sport. Du coup, on peut adapter l'alimentation, améliorer les performances ou pour un marathon, faire des préparations, etc. On peut être sollicité pour des allergies ou des intolérances alimentaires, justement du sang gluten, du sang lactose, etc. On peut être sollicité pour des troubles digestifs, donc on peut résoudre par l'alimentation des troubles digestifs, que ce soit abalonnement, constipation ou troubles autres. des pathologies, donc on en a parlé bien entendu, le diabète, des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, la maladie celiaque, des insuffisances rénales, ou si on a un désordre biologique, tout simplement un bilan sanguin qui nécessite une modification au niveau de l'alimentation pour l'améliorer. Il peut y avoir vraiment une multitude de prises en charge possibles.

  • Speaker #1

    Est-ce que les séances de diététique peuvent être remboursées ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Les mutuelles, de plus en plus de mutuelles, remboursent une partie ou la totalité de la consultation diététique.

  • Speaker #1

    Il y a un nombre exact de séances ?

  • Speaker #0

    Ça dépend des mutuelles. Il peut y avoir souvent 3-4 séances par an. Après, il y a des patients qui sont remboursés toute l'année. C'est vraiment selon les forfaits de fac mutuelle.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y aurait un dernier conseil à nous donner ?

  • Speaker #0

    Alors le conseil, ça serait, je dirais, se faire plaisir, adopter une certaine flexibilité dans son alimentation, s'écouter, écouter son corps, ses besoins, ses signaux, et être accompagné si besoin par un professionnel qualifié.

  • Speaker #1

    Je te remercie sincèrement Amélie pour toutes ces précieuses informations et j'en suis sûre aideront bon nombre de nos auditeurs. Au revoir à toutes et à tous et prenez bien soin de vous.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir, au revoir.

  • Speaker #1

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

  • Speaker #0

    Merci.

Description

Amélie diététicienne-nutritionniste, aborde dans cet épisode l'importance de l'équilibre alimentaire, les erreurs à éviter, les méthodes pour le mettre en place et les stratégies pour maintenir sa motivation.

L'équilibre alimentaire est défini par une alimentation saine, privilégiant les bons produits de saison afin d'améliorer sa santé.


Sont abordé aussi les différents points sur : 

  • Les composants essentiels d'une alimentation équilibrée

  • Les différents sucres

  • L’indice glycémique des aliments 

  • Les mythes les plus courants concernant l'équilibre alimentaire

  • Les erreurs les plus fréquentes que font les patients

  • Les recommandations

  • Exemples de repas équilibrés.

  • L'exercice physique en complément de l'alimentation

  • Son point de vue sur le régime keto et le jeûne intermittent


Bonne écoute !


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🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

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Crédit musique : Xavier Renucci


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Amélie, diététicienne, aborde dans cet épisode l'importance de l'équilibre alimentaire, les erreurs à éviter, les méthodes pour les mettre en place et les stratégies pour maintenir sa motivation. L'équilibre alimentaire est défini par une alimentation saine privilégiant les bons produits de saison afin d'améliorer sa santé. Bienvenue sur le podcast Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète, mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonjour Amélie, je suis heureuse de te retrouver aujourd'hui pour parler d'un vaste sujet, le diabète et l'équilibre alimentaire.

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Amélie, peux-tu te présenter ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis Amélie Fouché-Boradji, je suis diététicienne nutritionniste. Je suis installée en libéral, donc j'accompagne mes patients afin qu'ils atteignent leur objectif par la mise en place d'un rééquilibrage alimentaire personnalisé, c'est-à-dire que j'établis des programmes vraiment adaptés à chacun, à leurs contraintes, à leurs goûts, à leurs envies. Et je suis aussi spécialisée en nutrition du sportif. J'accompagne de nombreux sportifs, des prises en charge pour améliorer leur performance, leur récupération et autres. Et ensuite, je suis aussi formée à l'éducation thérapeutique du patient. ou en fait, qu'est-ce que l'éducation thérapeutique ? C'est le fait de transmettre des connaissances spécifiques à mes patients, donc des compétences bien sûr qui sont liées à l'alimentation, pour qu'ils parviennent en fait seuls à gérer leur alimentation sur le long terme et qu'ils aient en fait plus besoin de moi. Voilà, et je suis aussi formée à l'insulinothérapie fonctionnelle, qui, on le sait, est très importante dans le cadre du diabète, puisque je vais apprendre aux patients diabétiques à maîtriser leur glycémie, à obtenir une glycémie plus équilibrée, notamment par le comptage des glucides, etc.

  • Speaker #0

    Amélie, peux-tu nous dire qu'est-ce que l'équilibre alimentaire ?

  • Speaker #1

    L'équilibre alimentaire, c'est tout simplement, comme son nom l'indique, c'est de réajuster l'alimentation pour répondre aux besoins de l'organisme. L'équilibre, c'est avoir tout ce dont on a besoin pour répondre aux besoins de l'organisme, que ce soit en termes de macro ou de micronutriments. et l'équilibre alimentaire. Contrairement à un régime classique, je dirais qu'on entend partout, il y a beaucoup de régimes en vogue, il n'y a pas de restrictions, de privations. Le but, c'est vraiment d'équilibrer son alimentation sans avoir à supprimer deux catégories d'aliments. puisqu'on le sait, tout aliment a son intérêt, que ce soit en matière de santé, en matière de plaisir, ou les deux d'ailleurs. Et avec l'équilibre alimentaire, il faut jouer sur la fréquence de consommation et les quantités qu'on consomme. L'équilibre c'est vraiment diversifier son alimentation et aussi être à l'écoute de soi. C'est très important d'être à l'écoute de ses sensations, de faim, de satiété, etc. Et avec l'équilibre, on reste flexible. Voilà, moi j'insiste beaucoup sur cette notion d'équilibre en consultation, parce qu'on est souvent dans le il faut que je supprime ça, il faut que je consomme beaucoup plus de légumes, il faut que je consomme beaucoup plus de fruits, mais il faut que j'arrête ci, il faut que j'arrête ça alors qu'en fait, on a le droit de tout manger. On a le droit de tout manger, il faut juste diversifier, il faut équilibrer ses assiettes, bien entendu. Mais voilà, il faut vraiment varier et ne pas se restreindre. Ça c'est important parce que plus on se restreint, plus on va se priver, etc. On ne va pas tenir sur le long terme parce que c'est physiologique. On ne peut pas tenir en supprimant des choses de son alimentation et surtout des aliments de plaisir. Parce qu'en premier lieu, l'alimentation, c'est un plaisir. Donc du coup, il faut vraiment trouver son propre équilibre et être accompagné pour ça justement, parce qu'il y a beaucoup d'idées reçues aussi sur l'alimentation. Donc être accompagné, ça permet de savoir vraiment vers quoi on doit s'orienter et ne pas faire de bêtises.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est une question de quantité sur l'équilibre alimentaire ? Est-ce qu'il faut, dans notre assiette, on l'équilibre ? Mais est-ce que... On va moins mettre certaines choses ?

  • Speaker #1

    Oui, alors tout à fait. On sait que les composants essentiels d'une alimentation équilibrée, ça reste les macronutriments, les macronutriments c'est tout ce qui est glucides, protéines, lipides, et on a les micronutriments que sont les vitamines et les minéraux. Et en fait on va jouer justement sur ces proportions entre les glucides, lipides, protéines, pour avoir une assiette type équilibrée, où on a en gros dans l'assiette une proportion de légumes qui représentent. à peu près la moitié de l'assiette, un quart de sources de glucides, par exemple des féculents comme les pâtes, les riz, etc., ou des légumineuses, qui sont les lentilles, les pois chiches, etc. Et un quart de sources de protéines, que ce soit des protéines animales ou végétales. Voilà, ça c'est l'assiette type d'une alimentation équilibrée. Mais après, cette assiette est amenée à être modifiée en fonction de chaque patient. Parce qu'on va avoir des dépenses énergétiques qui vont varier en fonction de la pratique sportive, en fonction des pathologies, etc. Donc on est amené à modifier ces proportions entre ces différents macronutriments.

  • Speaker #0

    Ce qu'on entend des fois, c'est qu'on peut manger par rapport à l'activité qu'on fait ou faire de l'activité par rapport à ce qu'on mange.

  • Speaker #1

    Je ne dis pas à mes patients, il faut que vous vous dépensiez pour pouvoir manger plus. Ce n'est pas dans cette idée-là. L'idée, c'est de couvrir ses besoins. C'est-à-dire qu'au quotidien, je recommande bien sûr une activité physique régulière. Et c'est cette activité-là aussi qui va conditionner la prise alimentaire. C'est-à-dire qu'il faut répondre aux besoins. Si le corps, on a déjà ce qu'on appelle un métabolisme de base, donc si on se dépense, on va entraîner une dépense énergétique sur la journée, et il faut répondre à cette dépense en apportant ce dont le corps a besoin par l'alimentation. Donc c'est vraiment un besoin en fait. Et très souvent, malheureusement, je vois que quand on est dans des pertes de poids, les patients se mettent à faire du sport. et réduisent fortement leur alimentation. Et le problème, c'est que des fois, on réduit de façon trop importante et donc on ne répond pas aux besoins du corps. Du coup, l'activité physique est contre-productive. parce que le corps, les muscles ont besoin d'énergie et l'alimentation, c'est de l'énergie. Donc du coup, on se retrouve avec un apport insuffisant, on ne répond pas aux besoins du corps, ça entraîne une fatigue, etc. Et ça pose plus de problèmes qu'autre chose. Donc il faut vraiment... Les deux sont liés.

  • Speaker #0

    Il faut équilibrer entre l'activité... Il n'y a pas que l'équilibre alimentaire, il faut équilibrer tout. L'activité physique, sa prise de...

  • Speaker #1

    Exactement. Exactement. Et puis aussi, par l'éducation thérapeutique, justement, j'apprends à mes patients à gérer différentes situations. C'est-à-dire que, par exemple, je leur apprends à gérer quand il va y avoir des anniversaires, quand ils vont au restaurant, quand ils partent en voyage aussi. des messages de personnes qui me disent aujourd'hui je vais manger telle sauce dehors je suis en voyage comment est-ce que je fais comment j'ajuste etc et en fait c'est ça la vie c'est d'apprendre à maîtriser son alimentation et à avoir justement ce fameux équilibre alimentaire d'apprendre à gérer ces situations parce qu'elles font toujours partie de la vie donc on aura toujours des anniversaires il y aura toujours Noël il y aura toujours des voyages etc donc on apprend à gérer c'est tout

  • Speaker #0

    c'est une question d'apprentissage et surtout quand on est diabétique déjà qu'on apprend notre maladie sur plein de points et pour l'alimentation c'est pareil

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. En fait, il ne faut pas voir l'alimentation comme un ennemi. Très souvent, on voit, moi je vois des personnes qui pistent les calories. Non, non, on ne doit pas pister, on ne doit pas se dire ça c'est moins calorique, il faut vraiment jouer. sur les quantités et sur la qualité des produits qu'on choisit. Parce que dans le corps, les calories ne se valent pas. Donc du coup, il faut arrêter de se fier aux calories et vraiment jouer sur le choix des aliments et bien choisir ses aliments, des aliments de qualité, manger de saison, manger de proximité si on le peut. Mais voilà, c'est vraiment l'idée, c'est ça en fait, c'est de s'écouter. de répondre à ses besoins, d'équilibrer et de jouer sur la qualité.

  • Speaker #0

    Et souvent, on parle d'indice glycémique des aliments.

  • Speaker #1

    L'index glycémique, en fait, qu'est-ce que c'est ? C'est la façon dont votre glycémie, donc la glycémie, c'est le taux de sucre dans le sang, va augmenter suite à la consommation d'un aliment en particulier. C'est-à-dire qu'on a une référence, qui est le glucose, justement, qui fait augmenter la glycémie 100%, c'est la base, en fait, qu'il y a un index glycémique de 100%. Et ensuite, on va regarder de combien... La glycémie augmente quand on consomme un autre aliment, quand on va consommer des chips ou des pâtes ou un fruit, etc. Et en fait, la façon dont la consommation de cet aliment augmente la glycémie permet de le classer justement en index glycémique élevé, index glycémique moyen et index glycémique bas. Et en fait, cet indice glycémique, il va vraiment varier selon plein de critères qui sont vraiment à prendre en compte. Donc ça va varier selon si l'aliment va être composé plus de glucides simples ou de glucides complexes. Qu'est-ce que c'est les glucides simples ? C'est tout ce qu'on va trouver, par exemple, c'est le lactose qu'on trouve dans le lait, les produits laitiers, dans les fruits, donc le fructose, ça va être le sucre qui est ajouté dans les gâteaux industriels, etc., le saccharose, ça c'est des glucides simples. Les glucides complexes, c'est tout ce qui est féculents, donc les pâtes, les riz, les pommes de terre, le quinoa, etc. Et les légumineuses, les lentilles, les pois chiches, les haricots blancs, les haricots rouges, tout ça. Donc, en fait, cet anexysémie va varier déjà en fonction de ça, et va varier aussi en fonction de la présence de fibres. il va être diminué si jamais on a des fibres dans son assiette. Par exemple, c'est pour ça qu'on conseille toujours d'associer des féculents aux légumes. Parce qu'en fait, les légumes, donc les fibres contenues dans les légumes, vont modifier la façon dont le glucide, le féculent, va être absorbé. Et ça, ça va diminuer l'index glycémique global du repos. Et donc, c'est profitable. parce que ça stabilisera mieux la glycémie. Et après, il y a également d'autres choses qui sont à prendre en compte, comme le fait de prendre justement un aliment riche en sucre de façon isolée ou de le prendre mélangé au bol alimentaire, par exemple en fin de repas. La cuisson aussi va jouer sur l'index glycémique. Par exemple, des pâtes à al dente vont avoir un index glycémique plus bas. que des pâtes qui ont cuit très longtemps. Il y a plein de choses qui peuvent modifier cet index glycémique global de l'aliment.

  • Speaker #0

    Plus on modifie l'aliment, plus l'index glycémique augmente. C'est ça,

  • Speaker #1

    tout à fait. Et il ne faut pas oublier que plus l'index glycémique est élevé, donc on va avoir un pile de glycémie, derrière on va avoir forcément une sécrétion d'insuline par le pancréas l'insuline son rôle c'est justement de rediminuer cette glycémie donc elle va la faire diminuer mais souvent de façon trop rapide donc c'est là qu'on chute en hypoglycémie et qu'on risque d'avoir des fringales sucrées et d'autres désagréments notamment pour les patients diabétiques où c'est quand même assez risqué entre guillemets de descendre trop bas au niveau de la glycémie et il faut surveiller tout ça

  • Speaker #0

    D'accord, ce qui veut dire qu'en mangeant par exemple un plat de pâtes assez conséquent, pâle, dinte, très cuit, Donc on va sécréter de l'insuline. Pour les personnes qui sécrètent encore de l'insuline, par exemple, soit les diabètes de type E2, soit les personnes qui ne sont pas diabétiques. Et du coup, vu qu'on sécrète beaucoup d'insuline, on risque de faire comme une hypo quelques heures plus tard.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, le risque, après ça dépend aussi de l'activité physique. Je ne vais pas rentrer dans les détails, parce que si on fait une activité physique, le sucre va être utilisé par l'organisme et la modulation n'est pas la même au niveau de la glycémie. Mais bref, sans activité physique, oui, le risque c'est ça. Et c'est pour ça que lorsqu'on prend par exemple un petit déjeuner, très sucré. Exemple, du pain blanc avec de la confiture, jus d'orange. Là, on est vraiment sur un petit déjeuner hyper glycémiant. On va faire un pic dans la matinée et bizarrement, on se retrouve à avoir une fringale vers 10h30-11h. C'est tout simplement parce que justement la glycémie a refuté et que le corps redemande du sucre. C'est pour ça qu'on a une fringale en fin de matinée.

  • Speaker #0

    Alors tu as parlé des différents sucres, le saccharose, le lactose, est-ce qu'il y en a d'autres sur quels aliments ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, des sucres qu'on en trouve de partout j'ai envie de dire maintenant, donc il faut vraiment veiller à surveiller les étiquettes. et d'ailleurs aussi j'apprends à mes patients à lire des étiquettes parce que c'est compliqué parce qu'il y a énormément de sucres différents donc il faut vraiment tout vérifier en fait parce qu'il y en a ajoutés de partout récemment j'ai vu dans des fromages dans du fromage il y avait du sucre ajouté il y en a justement dans les sauces industrielles à paquets il y en a vraiment un peu de partout donc il faut vraiment surveiller et voir parce que ça porte différents noms. Alors, il peut y avoir juste marqué sucre, il peut y avoir marqué glucose, il peut y avoir marqué sirop de glucose, ça peut être maltodextrine, ça peut être dextrine, ça peut être isomalt, enfin, il y a vraiment plein de termes qui qualifient au final du sucre et qui n'est pas bon pour la santé. Donc, il faut vraiment faire attention à ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est des sucres cachés, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. C'est des sucres cachés et il y en a un peu de partout, malheureusement. Et donc, ça habitue le corps au goût du sucre. Et on sait que le sucre est une drogue, réellement. Et après, c'est difficile de s'en séparer. Donc, c'est vrai que ça devient de plus en plus compliqué parce qu'il y a de plus en plus d'aliments transformés. Et les aliments transformés contiennent beaucoup de sucre et les plats préparés, etc. J'en parle un peu. On ne parle même pas parce qu'ils en ajoutent beaucoup.

  • Speaker #0

    Et justement, y a-t-il des exemples de substituts pour ces aliments qui ont du sucre, à haute teneur en sucre ou en gras ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Il existe beaucoup de substituts. Et puis, de plus en plus, je trouve qu'il voit le jour. Je trouve que les gens s'intéressent de plus en plus à l'alimentation. Et c'est une bonne chose, je suis contente. Et du coup, on voit de plus en plus de substituts, par exemple, pour le sucre blanc, le sucre classique, je dirais. Il y a tout ce qui est... Pour les patients diabétiques, je vais recommander de se tourner vers des édulcorants naturels. donc par exemple le xylitol ou l'erythritol je pense que tu connais oui je ne suis pas fan je te dirais au niveau de quoi du coup ?

  • Speaker #0

    moi je pense qu'en fait il faut plutôt ne pas en mettre plutôt que de mettre un substitut oui alors oui oui bien sûr

  • Speaker #1

    Oui, là, c'est parce qu'on parle du coup des substituts éventuels quand on ne peut vraiment pas se passer de sucre. C'est-à-dire que des fois, quand tu commences des prises en phare, c'est des patients qui n'arrivent pas à se séparer de ce sucre parce qu'ils ont l'habitude vraiment d'avoir le goût sucré. Donc, en transition, on peut recommander ce type de substitut comme l'érythritol et l'exiditol qui sont inclus. des sucres de fruits et sucres de bouleau, et varier aussi avec, par exemple, un peu de sirop d'érable ou un peu de sirop de yacon, qui est un adhésif glycémique qui est assez bas, ou mettre un peu de compote, ou mettre un peu de fruits, en fait, directement, par exemple, dans son produit laitier, parce que c'est souvent le problème, on a tendance à sucrer ses produits laitiers nature. Donc voilà, c'est vraiment, je recommande de varier. et de petit à petit essayer de se désensibiliser à ce côté sucré.

  • Speaker #0

    Après, par exemple, dans un gâteau, on peut mettre du sucre de fleur de coco, ce genre de choses, moi je trouve que ça marche bien la fleur de coco.

  • Speaker #1

    Alors oui, le sucre de fleur de coco fonctionne, mais là encore, après il faut le briser sur la quantité qu'on va cantonner. Mais oui, c'est un bon substitut pour le sucre blanc. C'est un bon substitut pour le sucre blanc. Mais on varie en fait, il faut varier. Donc on peut faire un gâteau avec du sucre de coco. Si on en vit, on varie, on se fait un banana bread justement avec des bananes comme sucrant. On peut mettre, par exemple, faire un gâteau aux pommes avec un peu de sirop d'érable. L'idée, c'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, puis toujours pareil, c'est une question de quantité.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    et puis de plaisir en ce qui concerne les personnes diabétiques et pas que diabétiques parce qu'en fait l'équilibre alimentaire et puis le fait de faire attention plus ou moins, de ne pas manger de gâteau tous les jours, on se fait plaisir une fois par semaine

  • Speaker #1

    Mais là encore, ça va dépendre de chacun, de l'équilibre et de l'activité. Mais oui, bien sûr qu'on peut se manger un gâteau, surtout si c'est fait maison, même deux fois par semaine, il n'y a aucun problème. À partir du moment où on reste dans les clous, justement, au niveau de son apport glucidique journalier, il n'y a aucun souci, bien sûr. Et là, pareil, on va orienter nos choix de farine. donc on va éviter la farine blanche tracinée, etc. On travaille vraiment sur les choix d'aliments pour pouvoir se faire plaisir.

  • Speaker #0

    Justement, tu étais en train de dire, est-ce qu'il y a un nombre de glucides par jour à respecter ?

  • Speaker #1

    Alors, ça pareil, ça va dépendre de chacun. C'est relatif au poids, en fait, le nombre de glucides. Mais on est environ sur à peu près 200 grammes. C'est compliqué parce que c'est vraiment en rapport au poids de la personne. Voilà, ça peut varier. Mais en moyenne, on est sur du 4 grammes par kilo à peu près de glucides. D'accord.

  • Speaker #0

    C'est une bonne précision.

  • Speaker #1

    Oui, en moyenne, c'est ça. Ça fait 200 grammes, 250 par jour à peu près.

  • Speaker #0

    Et il faut manger des glucides tous les jours.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Ça, c'est très important. Il faut manger des glucides tous les jours. On peut à chaque repas. On peut manger des féculents le soir. Dieu merci, on peut manger des féculents le soir. Parce que c'est toujours l'idée qu'on entend, une peau supprimée, non. Ça fait partie justement des mythes qu'on entend sur l'équilibre alimentaire. où on supprime les féculents et on se dit que ça fait prendre du poids, etc. Non, non, les glucides sont essentiels au métabolisme, donc ils sont essentiels pour faire fonctionner notre corps. Et surtout, ils ont montré aussi que ça a un impact dans la récupération au niveau du muscle, c'est évident, mais aussi au niveau du sommeil. Donc du coup, les glucides sont nos amis.

  • Speaker #0

    Oui, parce que beaucoup font des régimes, j'aime pas ce mot, mais bon, ça s'appelle comme ça, des régimes sans glucides. Est-ce que tu connais ces régimes ? Et qu'en penses-tu ?

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est la mode justement des régimes cétogènes, les régimes kéto, où en fait on va supprimer quasiment totalement les glucides de son alimentation. Ce n'est pas bon du tout, moi je ne suis pas pour ce type de régime, dans le sens où en fait ça supprime une catégorie d'aliments, et je ne suis pas du tout pour ça, parce que si on a envie de se manger justement un bon gâteau, on a envie... de consommer X fruits dans la journée, c'est quand même s'enlever des plaisirs au quotidien. Et surtout, ça ne fonctionne pas sur le long terme. Ça ne fonctionne pas parce que justement, on va être invité, on va manger à l'extérieur, alors il faudrait se priver de tout. Et ce n'est pas une vie. Et surtout, il y a le côté social qui est impacté, et il y a le côté santé aussi. Puisque quand on met en place ce type de régime, en fait, par exemple, le régime cétogène, le but, c'est que le corps utilise les corps cétoniques comme source d'énergie, sauf que sur le long terme, ils ont montré que l'excès de lipides, donc l'excès de gras, parce qu'on consomme beaucoup de gras, l'excès de gras entraîne des fluctuations hormonales, des règlements hormonaux, etc. Donc, on n'en sait pas quelque chose que ce qu'on sait.

  • Speaker #0

    Et le jeûne intermittent ?

  • Speaker #1

    Alors le jeûne intermittent, on en parle beaucoup. Souvent, on parle du modèle 16-8, donc en fait 16 heures de jeûne. et 8 heures de prise alimentaire, donc en sautant entre guillemets souvent le petit déjeuner. Alors, il peut convenir à certaines personnes, mais pas à d'autres. C'est-à-dire, on a tendance à conseiller de petit déjeuner le matin et notamment de s'orienter vers un petit déjeuner salé, qui est beaucoup plus protéiné, rassasiant et qui permet de maîtriser un petit peu les envies de sucre qu'un petit déjeuner sucré. mais il y a des personnes, des patients qui ne supportent pas manger le matin, qui au contraire le fait de manger le matin va en fait leur ouvrir l'appétit. pour ce type de personnes je vais vraiment en fait on met naturellement en place un jeûne intermittent puisqu'ils ne ne petit déjeunent pas le matin mais sans se rendre compte ils font un jeûne intermittent donc c'est vraiment dans ce cadre là et c'est pas quelque chose que je conseille pour perdre du poids, ça ne fonctionne pas pour perdre du poids donc voilà c'est vraiment au cas par cas et selon les propres sensations du vacances

  • Speaker #0

    Et justement, quelles sont les erreurs les plus fréquentes que font les patients ?

  • Speaker #1

    Alors, les erreurs par rapport à l'alimentation, vraiment ?

  • Speaker #0

    Oui, voilà, quand ils mettent en place un équilibre alimentaire ou avant de mettre en place… Souvent, ils disent… Moi, je connais pas mal de gens qui disent oui, oui, mais je mange équilibré Et en fait, ils veulent perdre du poids. Alors, c'est dans le cadre de perdre du poids. Ils n'y arrivent pas parce que, je ne sais pas, est-ce qu'ils font des choses qu'il ne faut pas ?

  • Speaker #1

    Oui, en effet, la première chose que je recommande, c'est d'être accompagnée pour avoir les bonnes infos parce qu'en fait, il y a trop d'infos. Il y a des infos justement sur la collègue qui m'a dit ça, j'ai vu ça sur les réseaux sociaux, j'ai vu ça sur Internet, j'ai lu ça sur un bouquin. Il y a trop d'infos et on peut vite être perdu et ne pas savoir quoi faire. Donc c'est vrai qu'être accompagnée, moi très souvent, j'ai des patients qui me disent Non mais c'est bon, je sais comment bien manger Et après ils se rendent compte qu'en fait, pendant le bilan nutritionnel, ils disent Oui, non, ça en fait, ça ne va pas, ça ne va pas, ça il faut modifier, etc. Donc il y a beaucoup d'erreurs. Et voilà, les plus typiques, c'est vraiment on enlève les féculents, on se restreint de façon excessive. On va aussi par exemple supprimer sa consommation d'huile. J'ai des fois entendu dire, non l'huile ça fait grossir, on n'ajoute pas d'huile dans ses plats. Ça peut être le saut de repas. Moi je compense, ce midi j'ai fait un excès, donc ce soir je saute le repas. C'est mauvais, on ne le fait pas. Il faut que je supprime de mon alimentation la banane par exemple, parce que la banane ça fait grossir. Il faut que je supprime le chocolat, etc. Non, il n'y a rien à supprimer. Tout a sa place dans une alimentation équilibrée. Et voilà, il ne faut pas se laisser aussi trop tenter par des nouveaux produits qui voient le jour. Je pense notamment aux produits sans gluten. de plus en plus d'intolérance au gluten. C'est des produits qui sont très transformés et je vois qu'on a tendance à aller vers ça en disant que c'est meilleur pour notre santé parce que c'est ce qu'on nous donne comme information alors que ce n'est pas le cas forcément.

  • Speaker #0

    Sauf pour les personnes qui ne peuvent pas manger du gluten.

  • Speaker #1

    Alors, oui et non, dans le sens où les personnes qui ne mangent pas de gluten, nous on met en place justement des aliments qui contiennent naturellement pas de gluten. D'accord. Parce qu'il y a plein d'aliments qui ne contiennent pas de gluten, donc on va choisir ces aliments-là, tout simplement. Par exemple, les produits sans gluten, c'est des produits qui ont été transformés, et là, si on peut éviter, c'est mieux. Parce qu'en plus, c'est des produits qui sont très souvent à un décement glycémique haut. Justement, on en a parlé tout à l'heure. Donc, c'est des produits qui vont avoir tendance à faire augmenter la glycémie. Si bien que j'ai de plus en plus de personnes qui se retrouvent diabétiques, qui sont Céliac diabétiques. Je vois beaucoup de liens entre les deux.

  • Speaker #0

    Oui, la maladie Céliac et le diabète sont très copains.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Malheureusement, on a beaucoup d'enfants diabétiques et Céliac en même temps. Et ça se voit de plus en plus. parfait donc qu'est-ce qu'on doit mettre concrètement en place si tu peux nous donner des exemples de repas, d'assiettes pour donner des exemples à nos auditeurs Par exemple, ce qu'on va mettre en place, c'est déjà un plan personnalisé et adapté avec une assiette équilibrée. Par exemple, on peut consommer une poêlée de crevettes avec du poireau et accompagner ça avec du riz complet. On peut faire des pâtes complètes avec... du poulet sauté avec des poivrons. On peut très bien faire des salades, par exemple salade de pommes de terre avec du thon, des tomates, des haricots verts. On peut faire des plats végétariens, par exemple, en associant les céréales aux légumineuses. en faisant par exemple des pâtes à douce avec des pois quiches et des courbettes. Ça fonctionne très bien. On peut très bien aussi faire, parce qu'on a souvent l'idée de l'assiette, féculents, protéines, légumes, etc. Ça peut à terme devenir un peu lassant. Donc on peut très bien faire des quiches, des quiches très équilibrées. On peut faire des cakes maison, on peut faire des wraps, on peut faire des omelettes, par exemple une omelette aux épinards accompagnée d'un peu de semoule. le couscous c'est un plat équilibré il y a vraiment une multitude de plats différents qu'on peut faire et qui répondent à l'équilibre alimentaire

  • Speaker #1

    Peux-tu nous conseiller un petit déjeuner ?

  • Speaker #0

    Moi, le petit déjeuner que j'adore et que je conseille très souvent, parce qu'il est déclinable à l'infini, c'est le bowl cake. Le bowl cake, c'est en fait... Donc moi, je le fais soit en version sucrée, soit en version salée. Si on veut vraiment consommer en version sucrée, c'est une base de flocons d'avoine avec un peu de lait végétal. On rajoute un oeuf et on met un petit peu de levure et une banane écrasée, par exemple. ou à notre sucrant au chaud. Et on met trois minutes au micro-ondes et on a notre vraiment petit déjeuner rassasiant, protéiné et qui permet de tenir toute la matinée. Et l'avantage, comme je le disais, avec ce petit déjeuner, c'est qu'il est déclinable à l'infini. C'est-à-dire qu'on a envie de remplacer les flocons d'avoine par des flocons de quinoa, des flocons d'épautre. On met ce qu'on veut. On peut mettre de la farine de pâte à douce. On peut vraiment diversifier. mettre en topping des fruits, mettre de la purée d'oléagineux, donc la purée d'amandes, purée de noisettes. On peut mettre des oléagineux concassés à l'intérieur si on a envie de mettre un peu de croquant. C'est vraiment déclinable. Et il existe l'autre version qui est salée, que j'adore aussi. C'est la même base. Il faut qu'on avoir un œuf, un peu de lait végétal. Et là, dedans, on met ce qu'on veut. On peut mettre... des morceaux de jambon, on peut mettre du saumon, on peut rajouter des épinards, et ça fonctionne très très bien.

  • Speaker #1

    Et au niveau quantité ?

  • Speaker #0

    Alors au niveau quantité, là pareil, ça va dépendre des besoins de chacun, mais en moyenne, entre 40 et 60 grammes de flocons d'avoine, pour une portion. On met un oeuf, ensuite les végétales, on met peut-être 3 à 4 cuillères à soupe de la végétale. et une banane écrasée. Après, on ajoute ce qu'on veut à l'intérieur.

  • Speaker #1

    Ça a l'air bon, ça donne envie.

  • Speaker #0

    Oui, ça donne envie. Et d'ailleurs, les bols cake salés, c'est une préparation que je recommande, que justement je mets en place avec des patients qui rentrent tard ou qui n'ont pas le temps de cuisiner, ou qui ont des patients qui n'ont pas envie, ou qui ne savent pas vraiment cuisiner. Le bol cake, c'est un plat équilibré, ça fait comme un cake en fait. Et c'est rapide à faire. et au moins on associe ça à une salade de crudités par exemple pour le soir et c'est ok

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est difficile ? Est-ce que tes patients ça leur semble difficile tout ce que tu leur proposes ?

  • Speaker #0

    Oui et non. Dans le sens où, dans un premier temps, ça peut paraître difficile parce qu'en fait, ça nécessite des changements. Et on sait que l'humain n'aime pas trop les changements. Donc du coup, ça met un temps à être mis en place et en fait, il faut vraiment le voir comme ça, le rééquilibrage alimentaire. Il faut le voir comme quelque chose à mettre en place sur le long terme et pas un régime à suivre à court terme. Donc en fait, il faut y aller progressivement. et à partir du moment où on y va petit à petit, ça ne devient pas difficile en fait, parce que c'est des changements, on progresse, et on voit des changements en plus sur son corps, on se voit évoluer, on voit qu'on a plus d'énergie, on a des troubles digestifs qui sont diminués, on est plus performant, on perd du poids, etc. Donc il y a vraiment beaucoup d'effets positifs, donc au final, petit à petit on sent. et on arrive à trouver son rythme, mais c'est sûr qu'au départ, ça nécessite de l'implication. Et voilà, moi, on sait que je n'ai pas de baguette magique, malheureusement. Donc voilà, c'est au patient de mettre les choses en place et d'être quand même motivé dans la mise en place de ces changements alimentaires.

  • Speaker #1

    Et justement, la motivation, qu'est-ce qui peut motiver les patients ? Qu'est-ce que tu recommandes aussi, par exemple, dans leur mode de vie ? Qu'est-ce qui peut les garder dans la durée ?

  • Speaker #0

    Ce qui permet de tenir dans la durée, c'est de garder des plaisirs. Déjà en premier lieu, c'est de garder des plaisirs et justement que ce ne soit pas contraignant. Des fois, quand je reçois des personnes tous les mois ou tous les deux mois, ça dépend de la fréquence de suivi. très souvent me disent, mais je n'ai pas l'impression de suivre quelque chose de particulier. Et c'est ça le but, en fait. Pour rester constant, il faut avoir l'impression que ce n'est pas un effort surhumain qu'on fait. On pense petit à petit et c'est OK. On progresse et on intègre des choses. En fait, c'est ça le but. C'est de ne même pas se rendre compte qu'il y a des choses qui sont intégrées, qu'on est changé, en fait. Et du coup, on maintient ça après sans difficulté sur le long terme. c'est vraiment un apprentissage en fait et après le fait de rester motivé et constant, je pense que les suivis bien sûr sont importants en premier lieu, d'être accompagné d'être suivi tous les mois je sais que les personnes qui me disent heureusement que je vous vois tous les mois ou toutes les 3 semaines ça me motive et ça me permet de garder le cap et justement,

  • Speaker #1

    qu'est-ce que tu pourrais conseiller quand une personne veut voire une diététicienne, combien de séances ? Alors bien sûr, ça va dépendre des gens, mais en général, avec combien de séances et sur combien de mois on peut revenir à l'équilibre alimentaire ?

  • Speaker #0

    Alors oui, comme tu le dis, c'est très variable selon chaque personne. En moyenne, je dirais qu'il faut au moins six mois à un an Je dirais six mois à un an parce que, après, des fois, j'ai des personnes en deux suivis, donc en trois mois, c'est terminé parce qu'il y avait quelques petites corrections à faire et que de suite, ça a été mis en place et c'est OK. Mais des fois, c'est beaucoup plus long parce qu'il y a d'autres choses à traiter aussi en parallèle. Il n'y a pas que l'alimentation dans le sens où, des fois, pour atteindre certains objectifs, il faut travailler sur d'autres choses en parallèle. Je pense par exemple aux troubles digestifs. Il faut d'abord réguler les troubles digestifs. Il y a aussi le côté sportif, il faut travailler. Il y a le côté mental, des fois qui a un impact très important. Je peux orienter vers une hypnothérapeute, vers un psychologue. Des fois, c'est un peu plus long parce qu'il y a des prises en charge pluridisciplinaires qui sont nécessaires pour que le patient progresse et atteigne ses objectifs. C'est au cas par cas. C'est vrai que c'est très différent selon chaque patient et c'est ça aussi qui est bien pour le professionnel dans le sens où il faut s'adapter à chacun. On est tous différents, on a tous des besoins différents, on a tous des vies différentes. Et c'est pour ça aussi que je ne recommande pas les régimes parce qu'une méthode qui a fonctionné sur une personne ne peut pas fonctionner sur soi, etc. Il faut vraiment voir la personne dans sa globalité.

  • Speaker #1

    Ce qui est important aussi, c'est d'intégrer l'exercice physique dans ce changement de vie, d'équilibre alimentaire. C'est presque obligatoire. Alors, je n'aime pas ce mot obligatoire. Est-ce qu'il faut le mettre en place obligatoirement ?

  • Speaker #0

    Alors, pour moi, ça fait partie de l'hygiène de vie. C'est-à-dire qu'il ne faut pas voir l'activité physique comme une contrainte. Il faut le voir vraiment comme une hygiène de vie en parallèle de l'alimentation. Alors, ce qui est très important pour moi, c'est vraiment de trouver une activité qui convienne au mode de vie et à soi. Il faut trouver une activité qui nous plaise. Parce que ça ne sert à rien de se forcer, par exemple, à aller à la salle, de se forcer à aller courir, on n'arrivera pas à tenir sur le long terme. Donc il n'y a pas d'intérêt. C'est vraiment, il faut trouver l'activité où on prend du plaisir, où on s'amuse, où c'est quelque chose qui va nous faire du bien, mais en même temps où on prend du plaisir. Ça c'est très important et oui, bien sûr que pour moi c'est un rôle essentiel. On le sait que ça joue beaucoup dans le côté esthétique, c'est évident, mais surtout dans le côté mental. On sait que le sport permet justement d'éliminer tout le stress, de diminuer les taux d'anxiété, tout ça. Donc ça a un rôle très important au niveau mental. On sait que le mental joue beaucoup dans la vie de tous les jours et aussi sur l'alimentation. donc c'est pour moi très important et aussi je fais le patient diabétique parce qu'on le sait que ça va réguler beaucoup de choses. On parle beaucoup de l'esthétique, etc., au niveau du sport, mais ça régule aussi le taux de cortisol, ça va justement jouer sur le système cardiovasculaire, ça va jouer sur la façon dont le corps répond à l'insuline, donc sur beaucoup de choses, en fait, pas uniquement sur le côté esthétique.

  • Speaker #1

    Oui, puis ça va diminuer la glycémie.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, tout à fait.

  • Speaker #1

    donc forcément oui c'est quelque chose que je te conseille mais il ne faut pas nous plier oui tout à fait je suis entièrement d'accord avec toi et c'est vrai que de bien manger de s'occuper de soi de faire de l'activité physique ça joue vraiment sur notre santé mentale c'est primordial ah bah oui ah bah oui bien sûr

  • Speaker #0

    Ça joue beaucoup parce que justement ça permet de tout réguler en fait, et notamment notre système hormonal. Parce que, exemple, on s'impose des restrictions. Donc on est restreint au niveau de l'alimentation, on fait un sport qui ne nous plaît pas, etc. Donc là forcément on fait une fixation sur notre poids, on fait une fixation sur notre évolution. on est dans l'anticipation, on veut des résultats rapides, on se juge, etc. On crée une atmosphère qui est vraiment négative et qui déjà bloquera d'entrée l'atteinte des résultats. Donc forcément, on se restreint, on ne va pas être bien, ça impacte directement la santé mentale et après c'est un cercle vicieux. et on ne peut pas tenir comme ça sur le long terme. Donc on va en fait se restreindre. Le corps, lui, va chercher à trouver du plaisir. Donc forcément, on va craquer, c'est-à-dire qu'on va manger, par exemple, le midi, on mange ultra sain, je m'en vais d'une salade. Sauf que deux heures après, on a faim, ce qui est logique. Et là, on va craquer, on va manger naturellement ce qui est interdit, ce qu'on se prive. Le corps, il va aller chercher vers l'interdit et on va manger des gâteaux, etc. et là on va le manger sur le moment parce que ça nous fait du bien, ça nous réconforce. Sauf que le problème, c'est que quelques minutes plus tard, après l'avoir mangé, il y a la sensation de culpabilité qui vient. Et on se dit, purée, je n'aurais pas dû, je l'ai craqué, je suis nulle, etc. Et il y a le foutu pour foutu. Donc, au pont, j'en suis, je vais remanger des gâteaux, de toute façon, je n'y arriverai pas, etc. Et ça, c'est un cercle vicieux qui, à long terme, vraiment atteint la santé mentale. mais on le voit trop souvent j'ai très fréquent ce cercle c'est pour ça que je parle toujours de plaisir le plaisir est dans l'assiette il faut vraiment faire des assiettes qui nous fassent plaisir, on mange ce qu'on a envie on joue sur les quantités les fréquences de consommation, mais on diversifie on met des couleurs il faut vraiment soigner son assiette ça c'est un très bon conseil je trouve

  • Speaker #1

    de soigner son assiette, de mettre des couleurs, je trouve ça, ça donne envie, c'est joyeux. Y a-t-il des ressources pour aider les patients ?

  • Speaker #0

    Il y a plein de ressources, il y a plein d'informations maintenant sur les réseaux sociaux, il y a à prendre et à laisser. Mais voilà, c'est vrai qu'il faut suivre, si on suit sur les réseaux sociaux des personnes qui sont diplômées, il ne faut pas oublier que le seul diplôme qui permet d'accompagner des personnes au niveau de la nutrition, ce sont des diététiciens nutritionnistes, on est les seuls formés. méfiez-vous quand vous voyez nutritionniste ça ne qualifie en rien quand vous voyez coach en nutrition ça ne qualifie en rien non plus donc voilà vraiment écoutez et imprégnez-vous des bonnes informations et pareil c'est vous aussi à des sites officiels faites attention à tous les magazines des articles sur des pages plus connues etc. allez directement chercher à la source je pense par exemple pour aux personnes diabétiques, à la Fédération française des diabétiques, etc. Mais voilà, elle est vraiment sur des sites officiels.

  • Speaker #1

    Justement, en parlant de réseaux sociaux, Amélie, on peut te retrouver, je pense, sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Si tu peux nous en parler.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. J'ai un compte Instagram où justement je partage des petites astuces, des recettes au quotidien pour justement aider les personnes à avoir les bonnes infos. Parce que c'est ça aussi le premier intérêt, c'est d'avoir les bonnes infos et surtout de montrer qu'on peut. on peut très bien manger équilibré en s'autorisant des plaisirs. Donc je partage mon quotidien, c'est mon alimentation que je partage, mes assiettes, je partage au restaurant, je partage quand je pars en voyage, etc. Et montrer que tout ça, c'est OK et ça fait partie de l'équilibre alimentaire.

  • Speaker #1

    Et aussi sur Facebook ?

  • Speaker #0

    Oui, aussi sur Facebook, en parallèle avec des partages divers sur l'alimentation, mais aussi sur Facebook et il y a aussi un compte LinkedIn éventuellement.

  • Speaker #1

    Peux-tu nous dire comment peut-on te solliciter ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, c'est tout simple. On me contacte pour prendre rendez-vous, soit par téléphone, soit par mail, soit même par les réseaux sociaux. J'ai un cabinet sur Borgo où je consulte deux fois par semaine et je consulte aussi à distance, directement par téléphone. J'ai des patients qui... forcément il y a des personnes qui ne peuvent pas se déplacer, il y a des personnes aussi sur le continent, à l'étranger, etc. Par téléphone, ça simplifie des choses. Donc voilà, c'est différentes possibilités, mais vous pouvez me contacter, il n'y a pas de souci. Donc il y a des prises en place qui peuvent être vraiment multiples. Parce que très souvent, on dit à un diététicien nutritionniste égale perte de poids. Non, il y a vraiment différentes prises en face. On peut être sollicité pour des pertes et des prises de poids. On peut être sollicité pour des adaptations spécifiques aux sportifs, étant donné que je suis aussi diététicienne du sport. Du coup, on peut adapter l'alimentation, améliorer les performances ou pour un marathon, faire des préparations, etc. On peut être sollicité pour des allergies ou des intolérances alimentaires, justement du sang gluten, du sang lactose, etc. On peut être sollicité pour des troubles digestifs, donc on peut résoudre par l'alimentation des troubles digestifs, que ce soit abalonnement, constipation ou troubles autres. des pathologies, donc on en a parlé bien entendu, le diabète, des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, la maladie celiaque, des insuffisances rénales, ou si on a un désordre biologique, tout simplement un bilan sanguin qui nécessite une modification au niveau de l'alimentation pour l'améliorer. Il peut y avoir vraiment une multitude de prises en charge possibles.

  • Speaker #1

    Est-ce que les séances de diététique peuvent être remboursées ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Les mutuelles, de plus en plus de mutuelles, remboursent une partie ou la totalité de la consultation diététique.

  • Speaker #1

    Il y a un nombre exact de séances ?

  • Speaker #0

    Ça dépend des mutuelles. Il peut y avoir souvent 3-4 séances par an. Après, il y a des patients qui sont remboursés toute l'année. C'est vraiment selon les forfaits de fac mutuelle.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y aurait un dernier conseil à nous donner ?

  • Speaker #0

    Alors le conseil, ça serait, je dirais, se faire plaisir, adopter une certaine flexibilité dans son alimentation, s'écouter, écouter son corps, ses besoins, ses signaux, et être accompagné si besoin par un professionnel qualifié.

  • Speaker #1

    Je te remercie sincèrement Amélie pour toutes ces précieuses informations et j'en suis sûre aideront bon nombre de nos auditeurs. Au revoir à toutes et à tous et prenez bien soin de vous.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir, au revoir.

  • Speaker #1

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

  • Speaker #0

    Merci.

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Description

Amélie diététicienne-nutritionniste, aborde dans cet épisode l'importance de l'équilibre alimentaire, les erreurs à éviter, les méthodes pour le mettre en place et les stratégies pour maintenir sa motivation.

L'équilibre alimentaire est défini par une alimentation saine, privilégiant les bons produits de saison afin d'améliorer sa santé.


Sont abordé aussi les différents points sur : 

  • Les composants essentiels d'une alimentation équilibrée

  • Les différents sucres

  • L’indice glycémique des aliments 

  • Les mythes les plus courants concernant l'équilibre alimentaire

  • Les erreurs les plus fréquentes que font les patients

  • Les recommandations

  • Exemples de repas équilibrés.

  • L'exercice physique en complément de l'alimentation

  • Son point de vue sur le régime keto et le jeûne intermittent


Bonne écoute !


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Crédit musique : Xavier Renucci


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Amélie, diététicienne, aborde dans cet épisode l'importance de l'équilibre alimentaire, les erreurs à éviter, les méthodes pour les mettre en place et les stratégies pour maintenir sa motivation. L'équilibre alimentaire est défini par une alimentation saine privilégiant les bons produits de saison afin d'améliorer sa santé. Bienvenue sur le podcast Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète, mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonjour Amélie, je suis heureuse de te retrouver aujourd'hui pour parler d'un vaste sujet, le diabète et l'équilibre alimentaire.

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Amélie, peux-tu te présenter ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis Amélie Fouché-Boradji, je suis diététicienne nutritionniste. Je suis installée en libéral, donc j'accompagne mes patients afin qu'ils atteignent leur objectif par la mise en place d'un rééquilibrage alimentaire personnalisé, c'est-à-dire que j'établis des programmes vraiment adaptés à chacun, à leurs contraintes, à leurs goûts, à leurs envies. Et je suis aussi spécialisée en nutrition du sportif. J'accompagne de nombreux sportifs, des prises en charge pour améliorer leur performance, leur récupération et autres. Et ensuite, je suis aussi formée à l'éducation thérapeutique du patient. ou en fait, qu'est-ce que l'éducation thérapeutique ? C'est le fait de transmettre des connaissances spécifiques à mes patients, donc des compétences bien sûr qui sont liées à l'alimentation, pour qu'ils parviennent en fait seuls à gérer leur alimentation sur le long terme et qu'ils aient en fait plus besoin de moi. Voilà, et je suis aussi formée à l'insulinothérapie fonctionnelle, qui, on le sait, est très importante dans le cadre du diabète, puisque je vais apprendre aux patients diabétiques à maîtriser leur glycémie, à obtenir une glycémie plus équilibrée, notamment par le comptage des glucides, etc.

  • Speaker #0

    Amélie, peux-tu nous dire qu'est-ce que l'équilibre alimentaire ?

  • Speaker #1

    L'équilibre alimentaire, c'est tout simplement, comme son nom l'indique, c'est de réajuster l'alimentation pour répondre aux besoins de l'organisme. L'équilibre, c'est avoir tout ce dont on a besoin pour répondre aux besoins de l'organisme, que ce soit en termes de macro ou de micronutriments. et l'équilibre alimentaire. Contrairement à un régime classique, je dirais qu'on entend partout, il y a beaucoup de régimes en vogue, il n'y a pas de restrictions, de privations. Le but, c'est vraiment d'équilibrer son alimentation sans avoir à supprimer deux catégories d'aliments. puisqu'on le sait, tout aliment a son intérêt, que ce soit en matière de santé, en matière de plaisir, ou les deux d'ailleurs. Et avec l'équilibre alimentaire, il faut jouer sur la fréquence de consommation et les quantités qu'on consomme. L'équilibre c'est vraiment diversifier son alimentation et aussi être à l'écoute de soi. C'est très important d'être à l'écoute de ses sensations, de faim, de satiété, etc. Et avec l'équilibre, on reste flexible. Voilà, moi j'insiste beaucoup sur cette notion d'équilibre en consultation, parce qu'on est souvent dans le il faut que je supprime ça, il faut que je consomme beaucoup plus de légumes, il faut que je consomme beaucoup plus de fruits, mais il faut que j'arrête ci, il faut que j'arrête ça alors qu'en fait, on a le droit de tout manger. On a le droit de tout manger, il faut juste diversifier, il faut équilibrer ses assiettes, bien entendu. Mais voilà, il faut vraiment varier et ne pas se restreindre. Ça c'est important parce que plus on se restreint, plus on va se priver, etc. On ne va pas tenir sur le long terme parce que c'est physiologique. On ne peut pas tenir en supprimant des choses de son alimentation et surtout des aliments de plaisir. Parce qu'en premier lieu, l'alimentation, c'est un plaisir. Donc du coup, il faut vraiment trouver son propre équilibre et être accompagné pour ça justement, parce qu'il y a beaucoup d'idées reçues aussi sur l'alimentation. Donc être accompagné, ça permet de savoir vraiment vers quoi on doit s'orienter et ne pas faire de bêtises.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est une question de quantité sur l'équilibre alimentaire ? Est-ce qu'il faut, dans notre assiette, on l'équilibre ? Mais est-ce que... On va moins mettre certaines choses ?

  • Speaker #1

    Oui, alors tout à fait. On sait que les composants essentiels d'une alimentation équilibrée, ça reste les macronutriments, les macronutriments c'est tout ce qui est glucides, protéines, lipides, et on a les micronutriments que sont les vitamines et les minéraux. Et en fait on va jouer justement sur ces proportions entre les glucides, lipides, protéines, pour avoir une assiette type équilibrée, où on a en gros dans l'assiette une proportion de légumes qui représentent. à peu près la moitié de l'assiette, un quart de sources de glucides, par exemple des féculents comme les pâtes, les riz, etc., ou des légumineuses, qui sont les lentilles, les pois chiches, etc. Et un quart de sources de protéines, que ce soit des protéines animales ou végétales. Voilà, ça c'est l'assiette type d'une alimentation équilibrée. Mais après, cette assiette est amenée à être modifiée en fonction de chaque patient. Parce qu'on va avoir des dépenses énergétiques qui vont varier en fonction de la pratique sportive, en fonction des pathologies, etc. Donc on est amené à modifier ces proportions entre ces différents macronutriments.

  • Speaker #0

    Ce qu'on entend des fois, c'est qu'on peut manger par rapport à l'activité qu'on fait ou faire de l'activité par rapport à ce qu'on mange.

  • Speaker #1

    Je ne dis pas à mes patients, il faut que vous vous dépensiez pour pouvoir manger plus. Ce n'est pas dans cette idée-là. L'idée, c'est de couvrir ses besoins. C'est-à-dire qu'au quotidien, je recommande bien sûr une activité physique régulière. Et c'est cette activité-là aussi qui va conditionner la prise alimentaire. C'est-à-dire qu'il faut répondre aux besoins. Si le corps, on a déjà ce qu'on appelle un métabolisme de base, donc si on se dépense, on va entraîner une dépense énergétique sur la journée, et il faut répondre à cette dépense en apportant ce dont le corps a besoin par l'alimentation. Donc c'est vraiment un besoin en fait. Et très souvent, malheureusement, je vois que quand on est dans des pertes de poids, les patients se mettent à faire du sport. et réduisent fortement leur alimentation. Et le problème, c'est que des fois, on réduit de façon trop importante et donc on ne répond pas aux besoins du corps. Du coup, l'activité physique est contre-productive. parce que le corps, les muscles ont besoin d'énergie et l'alimentation, c'est de l'énergie. Donc du coup, on se retrouve avec un apport insuffisant, on ne répond pas aux besoins du corps, ça entraîne une fatigue, etc. Et ça pose plus de problèmes qu'autre chose. Donc il faut vraiment... Les deux sont liés.

  • Speaker #0

    Il faut équilibrer entre l'activité... Il n'y a pas que l'équilibre alimentaire, il faut équilibrer tout. L'activité physique, sa prise de...

  • Speaker #1

    Exactement. Exactement. Et puis aussi, par l'éducation thérapeutique, justement, j'apprends à mes patients à gérer différentes situations. C'est-à-dire que, par exemple, je leur apprends à gérer quand il va y avoir des anniversaires, quand ils vont au restaurant, quand ils partent en voyage aussi. des messages de personnes qui me disent aujourd'hui je vais manger telle sauce dehors je suis en voyage comment est-ce que je fais comment j'ajuste etc et en fait c'est ça la vie c'est d'apprendre à maîtriser son alimentation et à avoir justement ce fameux équilibre alimentaire d'apprendre à gérer ces situations parce qu'elles font toujours partie de la vie donc on aura toujours des anniversaires il y aura toujours Noël il y aura toujours des voyages etc donc on apprend à gérer c'est tout

  • Speaker #0

    c'est une question d'apprentissage et surtout quand on est diabétique déjà qu'on apprend notre maladie sur plein de points et pour l'alimentation c'est pareil

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. En fait, il ne faut pas voir l'alimentation comme un ennemi. Très souvent, on voit, moi je vois des personnes qui pistent les calories. Non, non, on ne doit pas pister, on ne doit pas se dire ça c'est moins calorique, il faut vraiment jouer. sur les quantités et sur la qualité des produits qu'on choisit. Parce que dans le corps, les calories ne se valent pas. Donc du coup, il faut arrêter de se fier aux calories et vraiment jouer sur le choix des aliments et bien choisir ses aliments, des aliments de qualité, manger de saison, manger de proximité si on le peut. Mais voilà, c'est vraiment l'idée, c'est ça en fait, c'est de s'écouter. de répondre à ses besoins, d'équilibrer et de jouer sur la qualité.

  • Speaker #0

    Et souvent, on parle d'indice glycémique des aliments.

  • Speaker #1

    L'index glycémique, en fait, qu'est-ce que c'est ? C'est la façon dont votre glycémie, donc la glycémie, c'est le taux de sucre dans le sang, va augmenter suite à la consommation d'un aliment en particulier. C'est-à-dire qu'on a une référence, qui est le glucose, justement, qui fait augmenter la glycémie 100%, c'est la base, en fait, qu'il y a un index glycémique de 100%. Et ensuite, on va regarder de combien... La glycémie augmente quand on consomme un autre aliment, quand on va consommer des chips ou des pâtes ou un fruit, etc. Et en fait, la façon dont la consommation de cet aliment augmente la glycémie permet de le classer justement en index glycémique élevé, index glycémique moyen et index glycémique bas. Et en fait, cet indice glycémique, il va vraiment varier selon plein de critères qui sont vraiment à prendre en compte. Donc ça va varier selon si l'aliment va être composé plus de glucides simples ou de glucides complexes. Qu'est-ce que c'est les glucides simples ? C'est tout ce qu'on va trouver, par exemple, c'est le lactose qu'on trouve dans le lait, les produits laitiers, dans les fruits, donc le fructose, ça va être le sucre qui est ajouté dans les gâteaux industriels, etc., le saccharose, ça c'est des glucides simples. Les glucides complexes, c'est tout ce qui est féculents, donc les pâtes, les riz, les pommes de terre, le quinoa, etc. Et les légumineuses, les lentilles, les pois chiches, les haricots blancs, les haricots rouges, tout ça. Donc, en fait, cet anexysémie va varier déjà en fonction de ça, et va varier aussi en fonction de la présence de fibres. il va être diminué si jamais on a des fibres dans son assiette. Par exemple, c'est pour ça qu'on conseille toujours d'associer des féculents aux légumes. Parce qu'en fait, les légumes, donc les fibres contenues dans les légumes, vont modifier la façon dont le glucide, le féculent, va être absorbé. Et ça, ça va diminuer l'index glycémique global du repos. Et donc, c'est profitable. parce que ça stabilisera mieux la glycémie. Et après, il y a également d'autres choses qui sont à prendre en compte, comme le fait de prendre justement un aliment riche en sucre de façon isolée ou de le prendre mélangé au bol alimentaire, par exemple en fin de repas. La cuisson aussi va jouer sur l'index glycémique. Par exemple, des pâtes à al dente vont avoir un index glycémique plus bas. que des pâtes qui ont cuit très longtemps. Il y a plein de choses qui peuvent modifier cet index glycémique global de l'aliment.

  • Speaker #0

    Plus on modifie l'aliment, plus l'index glycémique augmente. C'est ça,

  • Speaker #1

    tout à fait. Et il ne faut pas oublier que plus l'index glycémique est élevé, donc on va avoir un pile de glycémie, derrière on va avoir forcément une sécrétion d'insuline par le pancréas l'insuline son rôle c'est justement de rediminuer cette glycémie donc elle va la faire diminuer mais souvent de façon trop rapide donc c'est là qu'on chute en hypoglycémie et qu'on risque d'avoir des fringales sucrées et d'autres désagréments notamment pour les patients diabétiques où c'est quand même assez risqué entre guillemets de descendre trop bas au niveau de la glycémie et il faut surveiller tout ça

  • Speaker #0

    D'accord, ce qui veut dire qu'en mangeant par exemple un plat de pâtes assez conséquent, pâle, dinte, très cuit, Donc on va sécréter de l'insuline. Pour les personnes qui sécrètent encore de l'insuline, par exemple, soit les diabètes de type E2, soit les personnes qui ne sont pas diabétiques. Et du coup, vu qu'on sécrète beaucoup d'insuline, on risque de faire comme une hypo quelques heures plus tard.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, le risque, après ça dépend aussi de l'activité physique. Je ne vais pas rentrer dans les détails, parce que si on fait une activité physique, le sucre va être utilisé par l'organisme et la modulation n'est pas la même au niveau de la glycémie. Mais bref, sans activité physique, oui, le risque c'est ça. Et c'est pour ça que lorsqu'on prend par exemple un petit déjeuner, très sucré. Exemple, du pain blanc avec de la confiture, jus d'orange. Là, on est vraiment sur un petit déjeuner hyper glycémiant. On va faire un pic dans la matinée et bizarrement, on se retrouve à avoir une fringale vers 10h30-11h. C'est tout simplement parce que justement la glycémie a refuté et que le corps redemande du sucre. C'est pour ça qu'on a une fringale en fin de matinée.

  • Speaker #0

    Alors tu as parlé des différents sucres, le saccharose, le lactose, est-ce qu'il y en a d'autres sur quels aliments ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, des sucres qu'on en trouve de partout j'ai envie de dire maintenant, donc il faut vraiment veiller à surveiller les étiquettes. et d'ailleurs aussi j'apprends à mes patients à lire des étiquettes parce que c'est compliqué parce qu'il y a énormément de sucres différents donc il faut vraiment tout vérifier en fait parce qu'il y en a ajoutés de partout récemment j'ai vu dans des fromages dans du fromage il y avait du sucre ajouté il y en a justement dans les sauces industrielles à paquets il y en a vraiment un peu de partout donc il faut vraiment surveiller et voir parce que ça porte différents noms. Alors, il peut y avoir juste marqué sucre, il peut y avoir marqué glucose, il peut y avoir marqué sirop de glucose, ça peut être maltodextrine, ça peut être dextrine, ça peut être isomalt, enfin, il y a vraiment plein de termes qui qualifient au final du sucre et qui n'est pas bon pour la santé. Donc, il faut vraiment faire attention à ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est des sucres cachés, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. C'est des sucres cachés et il y en a un peu de partout, malheureusement. Et donc, ça habitue le corps au goût du sucre. Et on sait que le sucre est une drogue, réellement. Et après, c'est difficile de s'en séparer. Donc, c'est vrai que ça devient de plus en plus compliqué parce qu'il y a de plus en plus d'aliments transformés. Et les aliments transformés contiennent beaucoup de sucre et les plats préparés, etc. J'en parle un peu. On ne parle même pas parce qu'ils en ajoutent beaucoup.

  • Speaker #0

    Et justement, y a-t-il des exemples de substituts pour ces aliments qui ont du sucre, à haute teneur en sucre ou en gras ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Il existe beaucoup de substituts. Et puis, de plus en plus, je trouve qu'il voit le jour. Je trouve que les gens s'intéressent de plus en plus à l'alimentation. Et c'est une bonne chose, je suis contente. Et du coup, on voit de plus en plus de substituts, par exemple, pour le sucre blanc, le sucre classique, je dirais. Il y a tout ce qui est... Pour les patients diabétiques, je vais recommander de se tourner vers des édulcorants naturels. donc par exemple le xylitol ou l'erythritol je pense que tu connais oui je ne suis pas fan je te dirais au niveau de quoi du coup ?

  • Speaker #0

    moi je pense qu'en fait il faut plutôt ne pas en mettre plutôt que de mettre un substitut oui alors oui oui bien sûr

  • Speaker #1

    Oui, là, c'est parce qu'on parle du coup des substituts éventuels quand on ne peut vraiment pas se passer de sucre. C'est-à-dire que des fois, quand tu commences des prises en phare, c'est des patients qui n'arrivent pas à se séparer de ce sucre parce qu'ils ont l'habitude vraiment d'avoir le goût sucré. Donc, en transition, on peut recommander ce type de substitut comme l'érythritol et l'exiditol qui sont inclus. des sucres de fruits et sucres de bouleau, et varier aussi avec, par exemple, un peu de sirop d'érable ou un peu de sirop de yacon, qui est un adhésif glycémique qui est assez bas, ou mettre un peu de compote, ou mettre un peu de fruits, en fait, directement, par exemple, dans son produit laitier, parce que c'est souvent le problème, on a tendance à sucrer ses produits laitiers nature. Donc voilà, c'est vraiment, je recommande de varier. et de petit à petit essayer de se désensibiliser à ce côté sucré.

  • Speaker #0

    Après, par exemple, dans un gâteau, on peut mettre du sucre de fleur de coco, ce genre de choses, moi je trouve que ça marche bien la fleur de coco.

  • Speaker #1

    Alors oui, le sucre de fleur de coco fonctionne, mais là encore, après il faut le briser sur la quantité qu'on va cantonner. Mais oui, c'est un bon substitut pour le sucre blanc. C'est un bon substitut pour le sucre blanc. Mais on varie en fait, il faut varier. Donc on peut faire un gâteau avec du sucre de coco. Si on en vit, on varie, on se fait un banana bread justement avec des bananes comme sucrant. On peut mettre, par exemple, faire un gâteau aux pommes avec un peu de sirop d'érable. L'idée, c'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, puis toujours pareil, c'est une question de quantité.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    et puis de plaisir en ce qui concerne les personnes diabétiques et pas que diabétiques parce qu'en fait l'équilibre alimentaire et puis le fait de faire attention plus ou moins, de ne pas manger de gâteau tous les jours, on se fait plaisir une fois par semaine

  • Speaker #1

    Mais là encore, ça va dépendre de chacun, de l'équilibre et de l'activité. Mais oui, bien sûr qu'on peut se manger un gâteau, surtout si c'est fait maison, même deux fois par semaine, il n'y a aucun problème. À partir du moment où on reste dans les clous, justement, au niveau de son apport glucidique journalier, il n'y a aucun souci, bien sûr. Et là, pareil, on va orienter nos choix de farine. donc on va éviter la farine blanche tracinée, etc. On travaille vraiment sur les choix d'aliments pour pouvoir se faire plaisir.

  • Speaker #0

    Justement, tu étais en train de dire, est-ce qu'il y a un nombre de glucides par jour à respecter ?

  • Speaker #1

    Alors, ça pareil, ça va dépendre de chacun. C'est relatif au poids, en fait, le nombre de glucides. Mais on est environ sur à peu près 200 grammes. C'est compliqué parce que c'est vraiment en rapport au poids de la personne. Voilà, ça peut varier. Mais en moyenne, on est sur du 4 grammes par kilo à peu près de glucides. D'accord.

  • Speaker #0

    C'est une bonne précision.

  • Speaker #1

    Oui, en moyenne, c'est ça. Ça fait 200 grammes, 250 par jour à peu près.

  • Speaker #0

    Et il faut manger des glucides tous les jours.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Ça, c'est très important. Il faut manger des glucides tous les jours. On peut à chaque repas. On peut manger des féculents le soir. Dieu merci, on peut manger des féculents le soir. Parce que c'est toujours l'idée qu'on entend, une peau supprimée, non. Ça fait partie justement des mythes qu'on entend sur l'équilibre alimentaire. où on supprime les féculents et on se dit que ça fait prendre du poids, etc. Non, non, les glucides sont essentiels au métabolisme, donc ils sont essentiels pour faire fonctionner notre corps. Et surtout, ils ont montré aussi que ça a un impact dans la récupération au niveau du muscle, c'est évident, mais aussi au niveau du sommeil. Donc du coup, les glucides sont nos amis.

  • Speaker #0

    Oui, parce que beaucoup font des régimes, j'aime pas ce mot, mais bon, ça s'appelle comme ça, des régimes sans glucides. Est-ce que tu connais ces régimes ? Et qu'en penses-tu ?

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est la mode justement des régimes cétogènes, les régimes kéto, où en fait on va supprimer quasiment totalement les glucides de son alimentation. Ce n'est pas bon du tout, moi je ne suis pas pour ce type de régime, dans le sens où en fait ça supprime une catégorie d'aliments, et je ne suis pas du tout pour ça, parce que si on a envie de se manger justement un bon gâteau, on a envie... de consommer X fruits dans la journée, c'est quand même s'enlever des plaisirs au quotidien. Et surtout, ça ne fonctionne pas sur le long terme. Ça ne fonctionne pas parce que justement, on va être invité, on va manger à l'extérieur, alors il faudrait se priver de tout. Et ce n'est pas une vie. Et surtout, il y a le côté social qui est impacté, et il y a le côté santé aussi. Puisque quand on met en place ce type de régime, en fait, par exemple, le régime cétogène, le but, c'est que le corps utilise les corps cétoniques comme source d'énergie, sauf que sur le long terme, ils ont montré que l'excès de lipides, donc l'excès de gras, parce qu'on consomme beaucoup de gras, l'excès de gras entraîne des fluctuations hormonales, des règlements hormonaux, etc. Donc, on n'en sait pas quelque chose que ce qu'on sait.

  • Speaker #0

    Et le jeûne intermittent ?

  • Speaker #1

    Alors le jeûne intermittent, on en parle beaucoup. Souvent, on parle du modèle 16-8, donc en fait 16 heures de jeûne. et 8 heures de prise alimentaire, donc en sautant entre guillemets souvent le petit déjeuner. Alors, il peut convenir à certaines personnes, mais pas à d'autres. C'est-à-dire, on a tendance à conseiller de petit déjeuner le matin et notamment de s'orienter vers un petit déjeuner salé, qui est beaucoup plus protéiné, rassasiant et qui permet de maîtriser un petit peu les envies de sucre qu'un petit déjeuner sucré. mais il y a des personnes, des patients qui ne supportent pas manger le matin, qui au contraire le fait de manger le matin va en fait leur ouvrir l'appétit. pour ce type de personnes je vais vraiment en fait on met naturellement en place un jeûne intermittent puisqu'ils ne ne petit déjeunent pas le matin mais sans se rendre compte ils font un jeûne intermittent donc c'est vraiment dans ce cadre là et c'est pas quelque chose que je conseille pour perdre du poids, ça ne fonctionne pas pour perdre du poids donc voilà c'est vraiment au cas par cas et selon les propres sensations du vacances

  • Speaker #0

    Et justement, quelles sont les erreurs les plus fréquentes que font les patients ?

  • Speaker #1

    Alors, les erreurs par rapport à l'alimentation, vraiment ?

  • Speaker #0

    Oui, voilà, quand ils mettent en place un équilibre alimentaire ou avant de mettre en place… Souvent, ils disent… Moi, je connais pas mal de gens qui disent oui, oui, mais je mange équilibré Et en fait, ils veulent perdre du poids. Alors, c'est dans le cadre de perdre du poids. Ils n'y arrivent pas parce que, je ne sais pas, est-ce qu'ils font des choses qu'il ne faut pas ?

  • Speaker #1

    Oui, en effet, la première chose que je recommande, c'est d'être accompagnée pour avoir les bonnes infos parce qu'en fait, il y a trop d'infos. Il y a des infos justement sur la collègue qui m'a dit ça, j'ai vu ça sur les réseaux sociaux, j'ai vu ça sur Internet, j'ai lu ça sur un bouquin. Il y a trop d'infos et on peut vite être perdu et ne pas savoir quoi faire. Donc c'est vrai qu'être accompagnée, moi très souvent, j'ai des patients qui me disent Non mais c'est bon, je sais comment bien manger Et après ils se rendent compte qu'en fait, pendant le bilan nutritionnel, ils disent Oui, non, ça en fait, ça ne va pas, ça ne va pas, ça il faut modifier, etc. Donc il y a beaucoup d'erreurs. Et voilà, les plus typiques, c'est vraiment on enlève les féculents, on se restreint de façon excessive. On va aussi par exemple supprimer sa consommation d'huile. J'ai des fois entendu dire, non l'huile ça fait grossir, on n'ajoute pas d'huile dans ses plats. Ça peut être le saut de repas. Moi je compense, ce midi j'ai fait un excès, donc ce soir je saute le repas. C'est mauvais, on ne le fait pas. Il faut que je supprime de mon alimentation la banane par exemple, parce que la banane ça fait grossir. Il faut que je supprime le chocolat, etc. Non, il n'y a rien à supprimer. Tout a sa place dans une alimentation équilibrée. Et voilà, il ne faut pas se laisser aussi trop tenter par des nouveaux produits qui voient le jour. Je pense notamment aux produits sans gluten. de plus en plus d'intolérance au gluten. C'est des produits qui sont très transformés et je vois qu'on a tendance à aller vers ça en disant que c'est meilleur pour notre santé parce que c'est ce qu'on nous donne comme information alors que ce n'est pas le cas forcément.

  • Speaker #0

    Sauf pour les personnes qui ne peuvent pas manger du gluten.

  • Speaker #1

    Alors, oui et non, dans le sens où les personnes qui ne mangent pas de gluten, nous on met en place justement des aliments qui contiennent naturellement pas de gluten. D'accord. Parce qu'il y a plein d'aliments qui ne contiennent pas de gluten, donc on va choisir ces aliments-là, tout simplement. Par exemple, les produits sans gluten, c'est des produits qui ont été transformés, et là, si on peut éviter, c'est mieux. Parce qu'en plus, c'est des produits qui sont très souvent à un décement glycémique haut. Justement, on en a parlé tout à l'heure. Donc, c'est des produits qui vont avoir tendance à faire augmenter la glycémie. Si bien que j'ai de plus en plus de personnes qui se retrouvent diabétiques, qui sont Céliac diabétiques. Je vois beaucoup de liens entre les deux.

  • Speaker #0

    Oui, la maladie Céliac et le diabète sont très copains.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Malheureusement, on a beaucoup d'enfants diabétiques et Céliac en même temps. Et ça se voit de plus en plus. parfait donc qu'est-ce qu'on doit mettre concrètement en place si tu peux nous donner des exemples de repas, d'assiettes pour donner des exemples à nos auditeurs Par exemple, ce qu'on va mettre en place, c'est déjà un plan personnalisé et adapté avec une assiette équilibrée. Par exemple, on peut consommer une poêlée de crevettes avec du poireau et accompagner ça avec du riz complet. On peut faire des pâtes complètes avec... du poulet sauté avec des poivrons. On peut très bien faire des salades, par exemple salade de pommes de terre avec du thon, des tomates, des haricots verts. On peut faire des plats végétariens, par exemple, en associant les céréales aux légumineuses. en faisant par exemple des pâtes à douce avec des pois quiches et des courbettes. Ça fonctionne très bien. On peut très bien aussi faire, parce qu'on a souvent l'idée de l'assiette, féculents, protéines, légumes, etc. Ça peut à terme devenir un peu lassant. Donc on peut très bien faire des quiches, des quiches très équilibrées. On peut faire des cakes maison, on peut faire des wraps, on peut faire des omelettes, par exemple une omelette aux épinards accompagnée d'un peu de semoule. le couscous c'est un plat équilibré il y a vraiment une multitude de plats différents qu'on peut faire et qui répondent à l'équilibre alimentaire

  • Speaker #1

    Peux-tu nous conseiller un petit déjeuner ?

  • Speaker #0

    Moi, le petit déjeuner que j'adore et que je conseille très souvent, parce qu'il est déclinable à l'infini, c'est le bowl cake. Le bowl cake, c'est en fait... Donc moi, je le fais soit en version sucrée, soit en version salée. Si on veut vraiment consommer en version sucrée, c'est une base de flocons d'avoine avec un peu de lait végétal. On rajoute un oeuf et on met un petit peu de levure et une banane écrasée, par exemple. ou à notre sucrant au chaud. Et on met trois minutes au micro-ondes et on a notre vraiment petit déjeuner rassasiant, protéiné et qui permet de tenir toute la matinée. Et l'avantage, comme je le disais, avec ce petit déjeuner, c'est qu'il est déclinable à l'infini. C'est-à-dire qu'on a envie de remplacer les flocons d'avoine par des flocons de quinoa, des flocons d'épautre. On met ce qu'on veut. On peut mettre de la farine de pâte à douce. On peut vraiment diversifier. mettre en topping des fruits, mettre de la purée d'oléagineux, donc la purée d'amandes, purée de noisettes. On peut mettre des oléagineux concassés à l'intérieur si on a envie de mettre un peu de croquant. C'est vraiment déclinable. Et il existe l'autre version qui est salée, que j'adore aussi. C'est la même base. Il faut qu'on avoir un œuf, un peu de lait végétal. Et là, dedans, on met ce qu'on veut. On peut mettre... des morceaux de jambon, on peut mettre du saumon, on peut rajouter des épinards, et ça fonctionne très très bien.

  • Speaker #1

    Et au niveau quantité ?

  • Speaker #0

    Alors au niveau quantité, là pareil, ça va dépendre des besoins de chacun, mais en moyenne, entre 40 et 60 grammes de flocons d'avoine, pour une portion. On met un oeuf, ensuite les végétales, on met peut-être 3 à 4 cuillères à soupe de la végétale. et une banane écrasée. Après, on ajoute ce qu'on veut à l'intérieur.

  • Speaker #1

    Ça a l'air bon, ça donne envie.

  • Speaker #0

    Oui, ça donne envie. Et d'ailleurs, les bols cake salés, c'est une préparation que je recommande, que justement je mets en place avec des patients qui rentrent tard ou qui n'ont pas le temps de cuisiner, ou qui ont des patients qui n'ont pas envie, ou qui ne savent pas vraiment cuisiner. Le bol cake, c'est un plat équilibré, ça fait comme un cake en fait. Et c'est rapide à faire. et au moins on associe ça à une salade de crudités par exemple pour le soir et c'est ok

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est difficile ? Est-ce que tes patients ça leur semble difficile tout ce que tu leur proposes ?

  • Speaker #0

    Oui et non. Dans le sens où, dans un premier temps, ça peut paraître difficile parce qu'en fait, ça nécessite des changements. Et on sait que l'humain n'aime pas trop les changements. Donc du coup, ça met un temps à être mis en place et en fait, il faut vraiment le voir comme ça, le rééquilibrage alimentaire. Il faut le voir comme quelque chose à mettre en place sur le long terme et pas un régime à suivre à court terme. Donc en fait, il faut y aller progressivement. et à partir du moment où on y va petit à petit, ça ne devient pas difficile en fait, parce que c'est des changements, on progresse, et on voit des changements en plus sur son corps, on se voit évoluer, on voit qu'on a plus d'énergie, on a des troubles digestifs qui sont diminués, on est plus performant, on perd du poids, etc. Donc il y a vraiment beaucoup d'effets positifs, donc au final, petit à petit on sent. et on arrive à trouver son rythme, mais c'est sûr qu'au départ, ça nécessite de l'implication. Et voilà, moi, on sait que je n'ai pas de baguette magique, malheureusement. Donc voilà, c'est au patient de mettre les choses en place et d'être quand même motivé dans la mise en place de ces changements alimentaires.

  • Speaker #1

    Et justement, la motivation, qu'est-ce qui peut motiver les patients ? Qu'est-ce que tu recommandes aussi, par exemple, dans leur mode de vie ? Qu'est-ce qui peut les garder dans la durée ?

  • Speaker #0

    Ce qui permet de tenir dans la durée, c'est de garder des plaisirs. Déjà en premier lieu, c'est de garder des plaisirs et justement que ce ne soit pas contraignant. Des fois, quand je reçois des personnes tous les mois ou tous les deux mois, ça dépend de la fréquence de suivi. très souvent me disent, mais je n'ai pas l'impression de suivre quelque chose de particulier. Et c'est ça le but, en fait. Pour rester constant, il faut avoir l'impression que ce n'est pas un effort surhumain qu'on fait. On pense petit à petit et c'est OK. On progresse et on intègre des choses. En fait, c'est ça le but. C'est de ne même pas se rendre compte qu'il y a des choses qui sont intégrées, qu'on est changé, en fait. Et du coup, on maintient ça après sans difficulté sur le long terme. c'est vraiment un apprentissage en fait et après le fait de rester motivé et constant, je pense que les suivis bien sûr sont importants en premier lieu, d'être accompagné d'être suivi tous les mois je sais que les personnes qui me disent heureusement que je vous vois tous les mois ou toutes les 3 semaines ça me motive et ça me permet de garder le cap et justement,

  • Speaker #1

    qu'est-ce que tu pourrais conseiller quand une personne veut voire une diététicienne, combien de séances ? Alors bien sûr, ça va dépendre des gens, mais en général, avec combien de séances et sur combien de mois on peut revenir à l'équilibre alimentaire ?

  • Speaker #0

    Alors oui, comme tu le dis, c'est très variable selon chaque personne. En moyenne, je dirais qu'il faut au moins six mois à un an Je dirais six mois à un an parce que, après, des fois, j'ai des personnes en deux suivis, donc en trois mois, c'est terminé parce qu'il y avait quelques petites corrections à faire et que de suite, ça a été mis en place et c'est OK. Mais des fois, c'est beaucoup plus long parce qu'il y a d'autres choses à traiter aussi en parallèle. Il n'y a pas que l'alimentation dans le sens où, des fois, pour atteindre certains objectifs, il faut travailler sur d'autres choses en parallèle. Je pense par exemple aux troubles digestifs. Il faut d'abord réguler les troubles digestifs. Il y a aussi le côté sportif, il faut travailler. Il y a le côté mental, des fois qui a un impact très important. Je peux orienter vers une hypnothérapeute, vers un psychologue. Des fois, c'est un peu plus long parce qu'il y a des prises en charge pluridisciplinaires qui sont nécessaires pour que le patient progresse et atteigne ses objectifs. C'est au cas par cas. C'est vrai que c'est très différent selon chaque patient et c'est ça aussi qui est bien pour le professionnel dans le sens où il faut s'adapter à chacun. On est tous différents, on a tous des besoins différents, on a tous des vies différentes. Et c'est pour ça aussi que je ne recommande pas les régimes parce qu'une méthode qui a fonctionné sur une personne ne peut pas fonctionner sur soi, etc. Il faut vraiment voir la personne dans sa globalité.

  • Speaker #1

    Ce qui est important aussi, c'est d'intégrer l'exercice physique dans ce changement de vie, d'équilibre alimentaire. C'est presque obligatoire. Alors, je n'aime pas ce mot obligatoire. Est-ce qu'il faut le mettre en place obligatoirement ?

  • Speaker #0

    Alors, pour moi, ça fait partie de l'hygiène de vie. C'est-à-dire qu'il ne faut pas voir l'activité physique comme une contrainte. Il faut le voir vraiment comme une hygiène de vie en parallèle de l'alimentation. Alors, ce qui est très important pour moi, c'est vraiment de trouver une activité qui convienne au mode de vie et à soi. Il faut trouver une activité qui nous plaise. Parce que ça ne sert à rien de se forcer, par exemple, à aller à la salle, de se forcer à aller courir, on n'arrivera pas à tenir sur le long terme. Donc il n'y a pas d'intérêt. C'est vraiment, il faut trouver l'activité où on prend du plaisir, où on s'amuse, où c'est quelque chose qui va nous faire du bien, mais en même temps où on prend du plaisir. Ça c'est très important et oui, bien sûr que pour moi c'est un rôle essentiel. On le sait que ça joue beaucoup dans le côté esthétique, c'est évident, mais surtout dans le côté mental. On sait que le sport permet justement d'éliminer tout le stress, de diminuer les taux d'anxiété, tout ça. Donc ça a un rôle très important au niveau mental. On sait que le mental joue beaucoup dans la vie de tous les jours et aussi sur l'alimentation. donc c'est pour moi très important et aussi je fais le patient diabétique parce qu'on le sait que ça va réguler beaucoup de choses. On parle beaucoup de l'esthétique, etc., au niveau du sport, mais ça régule aussi le taux de cortisol, ça va justement jouer sur le système cardiovasculaire, ça va jouer sur la façon dont le corps répond à l'insuline, donc sur beaucoup de choses, en fait, pas uniquement sur le côté esthétique.

  • Speaker #1

    Oui, puis ça va diminuer la glycémie.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, tout à fait.

  • Speaker #1

    donc forcément oui c'est quelque chose que je te conseille mais il ne faut pas nous plier oui tout à fait je suis entièrement d'accord avec toi et c'est vrai que de bien manger de s'occuper de soi de faire de l'activité physique ça joue vraiment sur notre santé mentale c'est primordial ah bah oui ah bah oui bien sûr

  • Speaker #0

    Ça joue beaucoup parce que justement ça permet de tout réguler en fait, et notamment notre système hormonal. Parce que, exemple, on s'impose des restrictions. Donc on est restreint au niveau de l'alimentation, on fait un sport qui ne nous plaît pas, etc. Donc là forcément on fait une fixation sur notre poids, on fait une fixation sur notre évolution. on est dans l'anticipation, on veut des résultats rapides, on se juge, etc. On crée une atmosphère qui est vraiment négative et qui déjà bloquera d'entrée l'atteinte des résultats. Donc forcément, on se restreint, on ne va pas être bien, ça impacte directement la santé mentale et après c'est un cercle vicieux. et on ne peut pas tenir comme ça sur le long terme. Donc on va en fait se restreindre. Le corps, lui, va chercher à trouver du plaisir. Donc forcément, on va craquer, c'est-à-dire qu'on va manger, par exemple, le midi, on mange ultra sain, je m'en vais d'une salade. Sauf que deux heures après, on a faim, ce qui est logique. Et là, on va craquer, on va manger naturellement ce qui est interdit, ce qu'on se prive. Le corps, il va aller chercher vers l'interdit et on va manger des gâteaux, etc. et là on va le manger sur le moment parce que ça nous fait du bien, ça nous réconforce. Sauf que le problème, c'est que quelques minutes plus tard, après l'avoir mangé, il y a la sensation de culpabilité qui vient. Et on se dit, purée, je n'aurais pas dû, je l'ai craqué, je suis nulle, etc. Et il y a le foutu pour foutu. Donc, au pont, j'en suis, je vais remanger des gâteaux, de toute façon, je n'y arriverai pas, etc. Et ça, c'est un cercle vicieux qui, à long terme, vraiment atteint la santé mentale. mais on le voit trop souvent j'ai très fréquent ce cercle c'est pour ça que je parle toujours de plaisir le plaisir est dans l'assiette il faut vraiment faire des assiettes qui nous fassent plaisir, on mange ce qu'on a envie on joue sur les quantités les fréquences de consommation, mais on diversifie on met des couleurs il faut vraiment soigner son assiette ça c'est un très bon conseil je trouve

  • Speaker #1

    de soigner son assiette, de mettre des couleurs, je trouve ça, ça donne envie, c'est joyeux. Y a-t-il des ressources pour aider les patients ?

  • Speaker #0

    Il y a plein de ressources, il y a plein d'informations maintenant sur les réseaux sociaux, il y a à prendre et à laisser. Mais voilà, c'est vrai qu'il faut suivre, si on suit sur les réseaux sociaux des personnes qui sont diplômées, il ne faut pas oublier que le seul diplôme qui permet d'accompagner des personnes au niveau de la nutrition, ce sont des diététiciens nutritionnistes, on est les seuls formés. méfiez-vous quand vous voyez nutritionniste ça ne qualifie en rien quand vous voyez coach en nutrition ça ne qualifie en rien non plus donc voilà vraiment écoutez et imprégnez-vous des bonnes informations et pareil c'est vous aussi à des sites officiels faites attention à tous les magazines des articles sur des pages plus connues etc. allez directement chercher à la source je pense par exemple pour aux personnes diabétiques, à la Fédération française des diabétiques, etc. Mais voilà, elle est vraiment sur des sites officiels.

  • Speaker #1

    Justement, en parlant de réseaux sociaux, Amélie, on peut te retrouver, je pense, sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Si tu peux nous en parler.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. J'ai un compte Instagram où justement je partage des petites astuces, des recettes au quotidien pour justement aider les personnes à avoir les bonnes infos. Parce que c'est ça aussi le premier intérêt, c'est d'avoir les bonnes infos et surtout de montrer qu'on peut. on peut très bien manger équilibré en s'autorisant des plaisirs. Donc je partage mon quotidien, c'est mon alimentation que je partage, mes assiettes, je partage au restaurant, je partage quand je pars en voyage, etc. Et montrer que tout ça, c'est OK et ça fait partie de l'équilibre alimentaire.

  • Speaker #1

    Et aussi sur Facebook ?

  • Speaker #0

    Oui, aussi sur Facebook, en parallèle avec des partages divers sur l'alimentation, mais aussi sur Facebook et il y a aussi un compte LinkedIn éventuellement.

  • Speaker #1

    Peux-tu nous dire comment peut-on te solliciter ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, c'est tout simple. On me contacte pour prendre rendez-vous, soit par téléphone, soit par mail, soit même par les réseaux sociaux. J'ai un cabinet sur Borgo où je consulte deux fois par semaine et je consulte aussi à distance, directement par téléphone. J'ai des patients qui... forcément il y a des personnes qui ne peuvent pas se déplacer, il y a des personnes aussi sur le continent, à l'étranger, etc. Par téléphone, ça simplifie des choses. Donc voilà, c'est différentes possibilités, mais vous pouvez me contacter, il n'y a pas de souci. Donc il y a des prises en place qui peuvent être vraiment multiples. Parce que très souvent, on dit à un diététicien nutritionniste égale perte de poids. Non, il y a vraiment différentes prises en face. On peut être sollicité pour des pertes et des prises de poids. On peut être sollicité pour des adaptations spécifiques aux sportifs, étant donné que je suis aussi diététicienne du sport. Du coup, on peut adapter l'alimentation, améliorer les performances ou pour un marathon, faire des préparations, etc. On peut être sollicité pour des allergies ou des intolérances alimentaires, justement du sang gluten, du sang lactose, etc. On peut être sollicité pour des troubles digestifs, donc on peut résoudre par l'alimentation des troubles digestifs, que ce soit abalonnement, constipation ou troubles autres. des pathologies, donc on en a parlé bien entendu, le diabète, des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, la maladie celiaque, des insuffisances rénales, ou si on a un désordre biologique, tout simplement un bilan sanguin qui nécessite une modification au niveau de l'alimentation pour l'améliorer. Il peut y avoir vraiment une multitude de prises en charge possibles.

  • Speaker #1

    Est-ce que les séances de diététique peuvent être remboursées ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Les mutuelles, de plus en plus de mutuelles, remboursent une partie ou la totalité de la consultation diététique.

  • Speaker #1

    Il y a un nombre exact de séances ?

  • Speaker #0

    Ça dépend des mutuelles. Il peut y avoir souvent 3-4 séances par an. Après, il y a des patients qui sont remboursés toute l'année. C'est vraiment selon les forfaits de fac mutuelle.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y aurait un dernier conseil à nous donner ?

  • Speaker #0

    Alors le conseil, ça serait, je dirais, se faire plaisir, adopter une certaine flexibilité dans son alimentation, s'écouter, écouter son corps, ses besoins, ses signaux, et être accompagné si besoin par un professionnel qualifié.

  • Speaker #1

    Je te remercie sincèrement Amélie pour toutes ces précieuses informations et j'en suis sûre aideront bon nombre de nos auditeurs. Au revoir à toutes et à tous et prenez bien soin de vous.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir, au revoir.

  • Speaker #1

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

  • Speaker #0

    Merci.

Description

Amélie diététicienne-nutritionniste, aborde dans cet épisode l'importance de l'équilibre alimentaire, les erreurs à éviter, les méthodes pour le mettre en place et les stratégies pour maintenir sa motivation.

L'équilibre alimentaire est défini par une alimentation saine, privilégiant les bons produits de saison afin d'améliorer sa santé.


Sont abordé aussi les différents points sur : 

  • Les composants essentiels d'une alimentation équilibrée

  • Les différents sucres

  • L’indice glycémique des aliments 

  • Les mythes les plus courants concernant l'équilibre alimentaire

  • Les erreurs les plus fréquentes que font les patients

  • Les recommandations

  • Exemples de repas équilibrés.

  • L'exercice physique en complément de l'alimentation

  • Son point de vue sur le régime keto et le jeûne intermittent


Bonne écoute !


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Crédit musique : Xavier Renucci


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Amélie, diététicienne, aborde dans cet épisode l'importance de l'équilibre alimentaire, les erreurs à éviter, les méthodes pour les mettre en place et les stratégies pour maintenir sa motivation. L'équilibre alimentaire est défini par une alimentation saine privilégiant les bons produits de saison afin d'améliorer sa santé. Bienvenue sur le podcast Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète, mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonjour Amélie, je suis heureuse de te retrouver aujourd'hui pour parler d'un vaste sujet, le diabète et l'équilibre alimentaire.

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Amélie, peux-tu te présenter ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis Amélie Fouché-Boradji, je suis diététicienne nutritionniste. Je suis installée en libéral, donc j'accompagne mes patients afin qu'ils atteignent leur objectif par la mise en place d'un rééquilibrage alimentaire personnalisé, c'est-à-dire que j'établis des programmes vraiment adaptés à chacun, à leurs contraintes, à leurs goûts, à leurs envies. Et je suis aussi spécialisée en nutrition du sportif. J'accompagne de nombreux sportifs, des prises en charge pour améliorer leur performance, leur récupération et autres. Et ensuite, je suis aussi formée à l'éducation thérapeutique du patient. ou en fait, qu'est-ce que l'éducation thérapeutique ? C'est le fait de transmettre des connaissances spécifiques à mes patients, donc des compétences bien sûr qui sont liées à l'alimentation, pour qu'ils parviennent en fait seuls à gérer leur alimentation sur le long terme et qu'ils aient en fait plus besoin de moi. Voilà, et je suis aussi formée à l'insulinothérapie fonctionnelle, qui, on le sait, est très importante dans le cadre du diabète, puisque je vais apprendre aux patients diabétiques à maîtriser leur glycémie, à obtenir une glycémie plus équilibrée, notamment par le comptage des glucides, etc.

  • Speaker #0

    Amélie, peux-tu nous dire qu'est-ce que l'équilibre alimentaire ?

  • Speaker #1

    L'équilibre alimentaire, c'est tout simplement, comme son nom l'indique, c'est de réajuster l'alimentation pour répondre aux besoins de l'organisme. L'équilibre, c'est avoir tout ce dont on a besoin pour répondre aux besoins de l'organisme, que ce soit en termes de macro ou de micronutriments. et l'équilibre alimentaire. Contrairement à un régime classique, je dirais qu'on entend partout, il y a beaucoup de régimes en vogue, il n'y a pas de restrictions, de privations. Le but, c'est vraiment d'équilibrer son alimentation sans avoir à supprimer deux catégories d'aliments. puisqu'on le sait, tout aliment a son intérêt, que ce soit en matière de santé, en matière de plaisir, ou les deux d'ailleurs. Et avec l'équilibre alimentaire, il faut jouer sur la fréquence de consommation et les quantités qu'on consomme. L'équilibre c'est vraiment diversifier son alimentation et aussi être à l'écoute de soi. C'est très important d'être à l'écoute de ses sensations, de faim, de satiété, etc. Et avec l'équilibre, on reste flexible. Voilà, moi j'insiste beaucoup sur cette notion d'équilibre en consultation, parce qu'on est souvent dans le il faut que je supprime ça, il faut que je consomme beaucoup plus de légumes, il faut que je consomme beaucoup plus de fruits, mais il faut que j'arrête ci, il faut que j'arrête ça alors qu'en fait, on a le droit de tout manger. On a le droit de tout manger, il faut juste diversifier, il faut équilibrer ses assiettes, bien entendu. Mais voilà, il faut vraiment varier et ne pas se restreindre. Ça c'est important parce que plus on se restreint, plus on va se priver, etc. On ne va pas tenir sur le long terme parce que c'est physiologique. On ne peut pas tenir en supprimant des choses de son alimentation et surtout des aliments de plaisir. Parce qu'en premier lieu, l'alimentation, c'est un plaisir. Donc du coup, il faut vraiment trouver son propre équilibre et être accompagné pour ça justement, parce qu'il y a beaucoup d'idées reçues aussi sur l'alimentation. Donc être accompagné, ça permet de savoir vraiment vers quoi on doit s'orienter et ne pas faire de bêtises.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est une question de quantité sur l'équilibre alimentaire ? Est-ce qu'il faut, dans notre assiette, on l'équilibre ? Mais est-ce que... On va moins mettre certaines choses ?

  • Speaker #1

    Oui, alors tout à fait. On sait que les composants essentiels d'une alimentation équilibrée, ça reste les macronutriments, les macronutriments c'est tout ce qui est glucides, protéines, lipides, et on a les micronutriments que sont les vitamines et les minéraux. Et en fait on va jouer justement sur ces proportions entre les glucides, lipides, protéines, pour avoir une assiette type équilibrée, où on a en gros dans l'assiette une proportion de légumes qui représentent. à peu près la moitié de l'assiette, un quart de sources de glucides, par exemple des féculents comme les pâtes, les riz, etc., ou des légumineuses, qui sont les lentilles, les pois chiches, etc. Et un quart de sources de protéines, que ce soit des protéines animales ou végétales. Voilà, ça c'est l'assiette type d'une alimentation équilibrée. Mais après, cette assiette est amenée à être modifiée en fonction de chaque patient. Parce qu'on va avoir des dépenses énergétiques qui vont varier en fonction de la pratique sportive, en fonction des pathologies, etc. Donc on est amené à modifier ces proportions entre ces différents macronutriments.

  • Speaker #0

    Ce qu'on entend des fois, c'est qu'on peut manger par rapport à l'activité qu'on fait ou faire de l'activité par rapport à ce qu'on mange.

  • Speaker #1

    Je ne dis pas à mes patients, il faut que vous vous dépensiez pour pouvoir manger plus. Ce n'est pas dans cette idée-là. L'idée, c'est de couvrir ses besoins. C'est-à-dire qu'au quotidien, je recommande bien sûr une activité physique régulière. Et c'est cette activité-là aussi qui va conditionner la prise alimentaire. C'est-à-dire qu'il faut répondre aux besoins. Si le corps, on a déjà ce qu'on appelle un métabolisme de base, donc si on se dépense, on va entraîner une dépense énergétique sur la journée, et il faut répondre à cette dépense en apportant ce dont le corps a besoin par l'alimentation. Donc c'est vraiment un besoin en fait. Et très souvent, malheureusement, je vois que quand on est dans des pertes de poids, les patients se mettent à faire du sport. et réduisent fortement leur alimentation. Et le problème, c'est que des fois, on réduit de façon trop importante et donc on ne répond pas aux besoins du corps. Du coup, l'activité physique est contre-productive. parce que le corps, les muscles ont besoin d'énergie et l'alimentation, c'est de l'énergie. Donc du coup, on se retrouve avec un apport insuffisant, on ne répond pas aux besoins du corps, ça entraîne une fatigue, etc. Et ça pose plus de problèmes qu'autre chose. Donc il faut vraiment... Les deux sont liés.

  • Speaker #0

    Il faut équilibrer entre l'activité... Il n'y a pas que l'équilibre alimentaire, il faut équilibrer tout. L'activité physique, sa prise de...

  • Speaker #1

    Exactement. Exactement. Et puis aussi, par l'éducation thérapeutique, justement, j'apprends à mes patients à gérer différentes situations. C'est-à-dire que, par exemple, je leur apprends à gérer quand il va y avoir des anniversaires, quand ils vont au restaurant, quand ils partent en voyage aussi. des messages de personnes qui me disent aujourd'hui je vais manger telle sauce dehors je suis en voyage comment est-ce que je fais comment j'ajuste etc et en fait c'est ça la vie c'est d'apprendre à maîtriser son alimentation et à avoir justement ce fameux équilibre alimentaire d'apprendre à gérer ces situations parce qu'elles font toujours partie de la vie donc on aura toujours des anniversaires il y aura toujours Noël il y aura toujours des voyages etc donc on apprend à gérer c'est tout

  • Speaker #0

    c'est une question d'apprentissage et surtout quand on est diabétique déjà qu'on apprend notre maladie sur plein de points et pour l'alimentation c'est pareil

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. En fait, il ne faut pas voir l'alimentation comme un ennemi. Très souvent, on voit, moi je vois des personnes qui pistent les calories. Non, non, on ne doit pas pister, on ne doit pas se dire ça c'est moins calorique, il faut vraiment jouer. sur les quantités et sur la qualité des produits qu'on choisit. Parce que dans le corps, les calories ne se valent pas. Donc du coup, il faut arrêter de se fier aux calories et vraiment jouer sur le choix des aliments et bien choisir ses aliments, des aliments de qualité, manger de saison, manger de proximité si on le peut. Mais voilà, c'est vraiment l'idée, c'est ça en fait, c'est de s'écouter. de répondre à ses besoins, d'équilibrer et de jouer sur la qualité.

  • Speaker #0

    Et souvent, on parle d'indice glycémique des aliments.

  • Speaker #1

    L'index glycémique, en fait, qu'est-ce que c'est ? C'est la façon dont votre glycémie, donc la glycémie, c'est le taux de sucre dans le sang, va augmenter suite à la consommation d'un aliment en particulier. C'est-à-dire qu'on a une référence, qui est le glucose, justement, qui fait augmenter la glycémie 100%, c'est la base, en fait, qu'il y a un index glycémique de 100%. Et ensuite, on va regarder de combien... La glycémie augmente quand on consomme un autre aliment, quand on va consommer des chips ou des pâtes ou un fruit, etc. Et en fait, la façon dont la consommation de cet aliment augmente la glycémie permet de le classer justement en index glycémique élevé, index glycémique moyen et index glycémique bas. Et en fait, cet indice glycémique, il va vraiment varier selon plein de critères qui sont vraiment à prendre en compte. Donc ça va varier selon si l'aliment va être composé plus de glucides simples ou de glucides complexes. Qu'est-ce que c'est les glucides simples ? C'est tout ce qu'on va trouver, par exemple, c'est le lactose qu'on trouve dans le lait, les produits laitiers, dans les fruits, donc le fructose, ça va être le sucre qui est ajouté dans les gâteaux industriels, etc., le saccharose, ça c'est des glucides simples. Les glucides complexes, c'est tout ce qui est féculents, donc les pâtes, les riz, les pommes de terre, le quinoa, etc. Et les légumineuses, les lentilles, les pois chiches, les haricots blancs, les haricots rouges, tout ça. Donc, en fait, cet anexysémie va varier déjà en fonction de ça, et va varier aussi en fonction de la présence de fibres. il va être diminué si jamais on a des fibres dans son assiette. Par exemple, c'est pour ça qu'on conseille toujours d'associer des féculents aux légumes. Parce qu'en fait, les légumes, donc les fibres contenues dans les légumes, vont modifier la façon dont le glucide, le féculent, va être absorbé. Et ça, ça va diminuer l'index glycémique global du repos. Et donc, c'est profitable. parce que ça stabilisera mieux la glycémie. Et après, il y a également d'autres choses qui sont à prendre en compte, comme le fait de prendre justement un aliment riche en sucre de façon isolée ou de le prendre mélangé au bol alimentaire, par exemple en fin de repas. La cuisson aussi va jouer sur l'index glycémique. Par exemple, des pâtes à al dente vont avoir un index glycémique plus bas. que des pâtes qui ont cuit très longtemps. Il y a plein de choses qui peuvent modifier cet index glycémique global de l'aliment.

  • Speaker #0

    Plus on modifie l'aliment, plus l'index glycémique augmente. C'est ça,

  • Speaker #1

    tout à fait. Et il ne faut pas oublier que plus l'index glycémique est élevé, donc on va avoir un pile de glycémie, derrière on va avoir forcément une sécrétion d'insuline par le pancréas l'insuline son rôle c'est justement de rediminuer cette glycémie donc elle va la faire diminuer mais souvent de façon trop rapide donc c'est là qu'on chute en hypoglycémie et qu'on risque d'avoir des fringales sucrées et d'autres désagréments notamment pour les patients diabétiques où c'est quand même assez risqué entre guillemets de descendre trop bas au niveau de la glycémie et il faut surveiller tout ça

  • Speaker #0

    D'accord, ce qui veut dire qu'en mangeant par exemple un plat de pâtes assez conséquent, pâle, dinte, très cuit, Donc on va sécréter de l'insuline. Pour les personnes qui sécrètent encore de l'insuline, par exemple, soit les diabètes de type E2, soit les personnes qui ne sont pas diabétiques. Et du coup, vu qu'on sécrète beaucoup d'insuline, on risque de faire comme une hypo quelques heures plus tard.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, le risque, après ça dépend aussi de l'activité physique. Je ne vais pas rentrer dans les détails, parce que si on fait une activité physique, le sucre va être utilisé par l'organisme et la modulation n'est pas la même au niveau de la glycémie. Mais bref, sans activité physique, oui, le risque c'est ça. Et c'est pour ça que lorsqu'on prend par exemple un petit déjeuner, très sucré. Exemple, du pain blanc avec de la confiture, jus d'orange. Là, on est vraiment sur un petit déjeuner hyper glycémiant. On va faire un pic dans la matinée et bizarrement, on se retrouve à avoir une fringale vers 10h30-11h. C'est tout simplement parce que justement la glycémie a refuté et que le corps redemande du sucre. C'est pour ça qu'on a une fringale en fin de matinée.

  • Speaker #0

    Alors tu as parlé des différents sucres, le saccharose, le lactose, est-ce qu'il y en a d'autres sur quels aliments ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, des sucres qu'on en trouve de partout j'ai envie de dire maintenant, donc il faut vraiment veiller à surveiller les étiquettes. et d'ailleurs aussi j'apprends à mes patients à lire des étiquettes parce que c'est compliqué parce qu'il y a énormément de sucres différents donc il faut vraiment tout vérifier en fait parce qu'il y en a ajoutés de partout récemment j'ai vu dans des fromages dans du fromage il y avait du sucre ajouté il y en a justement dans les sauces industrielles à paquets il y en a vraiment un peu de partout donc il faut vraiment surveiller et voir parce que ça porte différents noms. Alors, il peut y avoir juste marqué sucre, il peut y avoir marqué glucose, il peut y avoir marqué sirop de glucose, ça peut être maltodextrine, ça peut être dextrine, ça peut être isomalt, enfin, il y a vraiment plein de termes qui qualifient au final du sucre et qui n'est pas bon pour la santé. Donc, il faut vraiment faire attention à ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est des sucres cachés, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. C'est des sucres cachés et il y en a un peu de partout, malheureusement. Et donc, ça habitue le corps au goût du sucre. Et on sait que le sucre est une drogue, réellement. Et après, c'est difficile de s'en séparer. Donc, c'est vrai que ça devient de plus en plus compliqué parce qu'il y a de plus en plus d'aliments transformés. Et les aliments transformés contiennent beaucoup de sucre et les plats préparés, etc. J'en parle un peu. On ne parle même pas parce qu'ils en ajoutent beaucoup.

  • Speaker #0

    Et justement, y a-t-il des exemples de substituts pour ces aliments qui ont du sucre, à haute teneur en sucre ou en gras ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Il existe beaucoup de substituts. Et puis, de plus en plus, je trouve qu'il voit le jour. Je trouve que les gens s'intéressent de plus en plus à l'alimentation. Et c'est une bonne chose, je suis contente. Et du coup, on voit de plus en plus de substituts, par exemple, pour le sucre blanc, le sucre classique, je dirais. Il y a tout ce qui est... Pour les patients diabétiques, je vais recommander de se tourner vers des édulcorants naturels. donc par exemple le xylitol ou l'erythritol je pense que tu connais oui je ne suis pas fan je te dirais au niveau de quoi du coup ?

  • Speaker #0

    moi je pense qu'en fait il faut plutôt ne pas en mettre plutôt que de mettre un substitut oui alors oui oui bien sûr

  • Speaker #1

    Oui, là, c'est parce qu'on parle du coup des substituts éventuels quand on ne peut vraiment pas se passer de sucre. C'est-à-dire que des fois, quand tu commences des prises en phare, c'est des patients qui n'arrivent pas à se séparer de ce sucre parce qu'ils ont l'habitude vraiment d'avoir le goût sucré. Donc, en transition, on peut recommander ce type de substitut comme l'érythritol et l'exiditol qui sont inclus. des sucres de fruits et sucres de bouleau, et varier aussi avec, par exemple, un peu de sirop d'érable ou un peu de sirop de yacon, qui est un adhésif glycémique qui est assez bas, ou mettre un peu de compote, ou mettre un peu de fruits, en fait, directement, par exemple, dans son produit laitier, parce que c'est souvent le problème, on a tendance à sucrer ses produits laitiers nature. Donc voilà, c'est vraiment, je recommande de varier. et de petit à petit essayer de se désensibiliser à ce côté sucré.

  • Speaker #0

    Après, par exemple, dans un gâteau, on peut mettre du sucre de fleur de coco, ce genre de choses, moi je trouve que ça marche bien la fleur de coco.

  • Speaker #1

    Alors oui, le sucre de fleur de coco fonctionne, mais là encore, après il faut le briser sur la quantité qu'on va cantonner. Mais oui, c'est un bon substitut pour le sucre blanc. C'est un bon substitut pour le sucre blanc. Mais on varie en fait, il faut varier. Donc on peut faire un gâteau avec du sucre de coco. Si on en vit, on varie, on se fait un banana bread justement avec des bananes comme sucrant. On peut mettre, par exemple, faire un gâteau aux pommes avec un peu de sirop d'érable. L'idée, c'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, puis toujours pareil, c'est une question de quantité.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    et puis de plaisir en ce qui concerne les personnes diabétiques et pas que diabétiques parce qu'en fait l'équilibre alimentaire et puis le fait de faire attention plus ou moins, de ne pas manger de gâteau tous les jours, on se fait plaisir une fois par semaine

  • Speaker #1

    Mais là encore, ça va dépendre de chacun, de l'équilibre et de l'activité. Mais oui, bien sûr qu'on peut se manger un gâteau, surtout si c'est fait maison, même deux fois par semaine, il n'y a aucun problème. À partir du moment où on reste dans les clous, justement, au niveau de son apport glucidique journalier, il n'y a aucun souci, bien sûr. Et là, pareil, on va orienter nos choix de farine. donc on va éviter la farine blanche tracinée, etc. On travaille vraiment sur les choix d'aliments pour pouvoir se faire plaisir.

  • Speaker #0

    Justement, tu étais en train de dire, est-ce qu'il y a un nombre de glucides par jour à respecter ?

  • Speaker #1

    Alors, ça pareil, ça va dépendre de chacun. C'est relatif au poids, en fait, le nombre de glucides. Mais on est environ sur à peu près 200 grammes. C'est compliqué parce que c'est vraiment en rapport au poids de la personne. Voilà, ça peut varier. Mais en moyenne, on est sur du 4 grammes par kilo à peu près de glucides. D'accord.

  • Speaker #0

    C'est une bonne précision.

  • Speaker #1

    Oui, en moyenne, c'est ça. Ça fait 200 grammes, 250 par jour à peu près.

  • Speaker #0

    Et il faut manger des glucides tous les jours.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Ça, c'est très important. Il faut manger des glucides tous les jours. On peut à chaque repas. On peut manger des féculents le soir. Dieu merci, on peut manger des féculents le soir. Parce que c'est toujours l'idée qu'on entend, une peau supprimée, non. Ça fait partie justement des mythes qu'on entend sur l'équilibre alimentaire. où on supprime les féculents et on se dit que ça fait prendre du poids, etc. Non, non, les glucides sont essentiels au métabolisme, donc ils sont essentiels pour faire fonctionner notre corps. Et surtout, ils ont montré aussi que ça a un impact dans la récupération au niveau du muscle, c'est évident, mais aussi au niveau du sommeil. Donc du coup, les glucides sont nos amis.

  • Speaker #0

    Oui, parce que beaucoup font des régimes, j'aime pas ce mot, mais bon, ça s'appelle comme ça, des régimes sans glucides. Est-ce que tu connais ces régimes ? Et qu'en penses-tu ?

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est la mode justement des régimes cétogènes, les régimes kéto, où en fait on va supprimer quasiment totalement les glucides de son alimentation. Ce n'est pas bon du tout, moi je ne suis pas pour ce type de régime, dans le sens où en fait ça supprime une catégorie d'aliments, et je ne suis pas du tout pour ça, parce que si on a envie de se manger justement un bon gâteau, on a envie... de consommer X fruits dans la journée, c'est quand même s'enlever des plaisirs au quotidien. Et surtout, ça ne fonctionne pas sur le long terme. Ça ne fonctionne pas parce que justement, on va être invité, on va manger à l'extérieur, alors il faudrait se priver de tout. Et ce n'est pas une vie. Et surtout, il y a le côté social qui est impacté, et il y a le côté santé aussi. Puisque quand on met en place ce type de régime, en fait, par exemple, le régime cétogène, le but, c'est que le corps utilise les corps cétoniques comme source d'énergie, sauf que sur le long terme, ils ont montré que l'excès de lipides, donc l'excès de gras, parce qu'on consomme beaucoup de gras, l'excès de gras entraîne des fluctuations hormonales, des règlements hormonaux, etc. Donc, on n'en sait pas quelque chose que ce qu'on sait.

  • Speaker #0

    Et le jeûne intermittent ?

  • Speaker #1

    Alors le jeûne intermittent, on en parle beaucoup. Souvent, on parle du modèle 16-8, donc en fait 16 heures de jeûne. et 8 heures de prise alimentaire, donc en sautant entre guillemets souvent le petit déjeuner. Alors, il peut convenir à certaines personnes, mais pas à d'autres. C'est-à-dire, on a tendance à conseiller de petit déjeuner le matin et notamment de s'orienter vers un petit déjeuner salé, qui est beaucoup plus protéiné, rassasiant et qui permet de maîtriser un petit peu les envies de sucre qu'un petit déjeuner sucré. mais il y a des personnes, des patients qui ne supportent pas manger le matin, qui au contraire le fait de manger le matin va en fait leur ouvrir l'appétit. pour ce type de personnes je vais vraiment en fait on met naturellement en place un jeûne intermittent puisqu'ils ne ne petit déjeunent pas le matin mais sans se rendre compte ils font un jeûne intermittent donc c'est vraiment dans ce cadre là et c'est pas quelque chose que je conseille pour perdre du poids, ça ne fonctionne pas pour perdre du poids donc voilà c'est vraiment au cas par cas et selon les propres sensations du vacances

  • Speaker #0

    Et justement, quelles sont les erreurs les plus fréquentes que font les patients ?

  • Speaker #1

    Alors, les erreurs par rapport à l'alimentation, vraiment ?

  • Speaker #0

    Oui, voilà, quand ils mettent en place un équilibre alimentaire ou avant de mettre en place… Souvent, ils disent… Moi, je connais pas mal de gens qui disent oui, oui, mais je mange équilibré Et en fait, ils veulent perdre du poids. Alors, c'est dans le cadre de perdre du poids. Ils n'y arrivent pas parce que, je ne sais pas, est-ce qu'ils font des choses qu'il ne faut pas ?

  • Speaker #1

    Oui, en effet, la première chose que je recommande, c'est d'être accompagnée pour avoir les bonnes infos parce qu'en fait, il y a trop d'infos. Il y a des infos justement sur la collègue qui m'a dit ça, j'ai vu ça sur les réseaux sociaux, j'ai vu ça sur Internet, j'ai lu ça sur un bouquin. Il y a trop d'infos et on peut vite être perdu et ne pas savoir quoi faire. Donc c'est vrai qu'être accompagnée, moi très souvent, j'ai des patients qui me disent Non mais c'est bon, je sais comment bien manger Et après ils se rendent compte qu'en fait, pendant le bilan nutritionnel, ils disent Oui, non, ça en fait, ça ne va pas, ça ne va pas, ça il faut modifier, etc. Donc il y a beaucoup d'erreurs. Et voilà, les plus typiques, c'est vraiment on enlève les féculents, on se restreint de façon excessive. On va aussi par exemple supprimer sa consommation d'huile. J'ai des fois entendu dire, non l'huile ça fait grossir, on n'ajoute pas d'huile dans ses plats. Ça peut être le saut de repas. Moi je compense, ce midi j'ai fait un excès, donc ce soir je saute le repas. C'est mauvais, on ne le fait pas. Il faut que je supprime de mon alimentation la banane par exemple, parce que la banane ça fait grossir. Il faut que je supprime le chocolat, etc. Non, il n'y a rien à supprimer. Tout a sa place dans une alimentation équilibrée. Et voilà, il ne faut pas se laisser aussi trop tenter par des nouveaux produits qui voient le jour. Je pense notamment aux produits sans gluten. de plus en plus d'intolérance au gluten. C'est des produits qui sont très transformés et je vois qu'on a tendance à aller vers ça en disant que c'est meilleur pour notre santé parce que c'est ce qu'on nous donne comme information alors que ce n'est pas le cas forcément.

  • Speaker #0

    Sauf pour les personnes qui ne peuvent pas manger du gluten.

  • Speaker #1

    Alors, oui et non, dans le sens où les personnes qui ne mangent pas de gluten, nous on met en place justement des aliments qui contiennent naturellement pas de gluten. D'accord. Parce qu'il y a plein d'aliments qui ne contiennent pas de gluten, donc on va choisir ces aliments-là, tout simplement. Par exemple, les produits sans gluten, c'est des produits qui ont été transformés, et là, si on peut éviter, c'est mieux. Parce qu'en plus, c'est des produits qui sont très souvent à un décement glycémique haut. Justement, on en a parlé tout à l'heure. Donc, c'est des produits qui vont avoir tendance à faire augmenter la glycémie. Si bien que j'ai de plus en plus de personnes qui se retrouvent diabétiques, qui sont Céliac diabétiques. Je vois beaucoup de liens entre les deux.

  • Speaker #0

    Oui, la maladie Céliac et le diabète sont très copains.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Malheureusement, on a beaucoup d'enfants diabétiques et Céliac en même temps. Et ça se voit de plus en plus. parfait donc qu'est-ce qu'on doit mettre concrètement en place si tu peux nous donner des exemples de repas, d'assiettes pour donner des exemples à nos auditeurs Par exemple, ce qu'on va mettre en place, c'est déjà un plan personnalisé et adapté avec une assiette équilibrée. Par exemple, on peut consommer une poêlée de crevettes avec du poireau et accompagner ça avec du riz complet. On peut faire des pâtes complètes avec... du poulet sauté avec des poivrons. On peut très bien faire des salades, par exemple salade de pommes de terre avec du thon, des tomates, des haricots verts. On peut faire des plats végétariens, par exemple, en associant les céréales aux légumineuses. en faisant par exemple des pâtes à douce avec des pois quiches et des courbettes. Ça fonctionne très bien. On peut très bien aussi faire, parce qu'on a souvent l'idée de l'assiette, féculents, protéines, légumes, etc. Ça peut à terme devenir un peu lassant. Donc on peut très bien faire des quiches, des quiches très équilibrées. On peut faire des cakes maison, on peut faire des wraps, on peut faire des omelettes, par exemple une omelette aux épinards accompagnée d'un peu de semoule. le couscous c'est un plat équilibré il y a vraiment une multitude de plats différents qu'on peut faire et qui répondent à l'équilibre alimentaire

  • Speaker #1

    Peux-tu nous conseiller un petit déjeuner ?

  • Speaker #0

    Moi, le petit déjeuner que j'adore et que je conseille très souvent, parce qu'il est déclinable à l'infini, c'est le bowl cake. Le bowl cake, c'est en fait... Donc moi, je le fais soit en version sucrée, soit en version salée. Si on veut vraiment consommer en version sucrée, c'est une base de flocons d'avoine avec un peu de lait végétal. On rajoute un oeuf et on met un petit peu de levure et une banane écrasée, par exemple. ou à notre sucrant au chaud. Et on met trois minutes au micro-ondes et on a notre vraiment petit déjeuner rassasiant, protéiné et qui permet de tenir toute la matinée. Et l'avantage, comme je le disais, avec ce petit déjeuner, c'est qu'il est déclinable à l'infini. C'est-à-dire qu'on a envie de remplacer les flocons d'avoine par des flocons de quinoa, des flocons d'épautre. On met ce qu'on veut. On peut mettre de la farine de pâte à douce. On peut vraiment diversifier. mettre en topping des fruits, mettre de la purée d'oléagineux, donc la purée d'amandes, purée de noisettes. On peut mettre des oléagineux concassés à l'intérieur si on a envie de mettre un peu de croquant. C'est vraiment déclinable. Et il existe l'autre version qui est salée, que j'adore aussi. C'est la même base. Il faut qu'on avoir un œuf, un peu de lait végétal. Et là, dedans, on met ce qu'on veut. On peut mettre... des morceaux de jambon, on peut mettre du saumon, on peut rajouter des épinards, et ça fonctionne très très bien.

  • Speaker #1

    Et au niveau quantité ?

  • Speaker #0

    Alors au niveau quantité, là pareil, ça va dépendre des besoins de chacun, mais en moyenne, entre 40 et 60 grammes de flocons d'avoine, pour une portion. On met un oeuf, ensuite les végétales, on met peut-être 3 à 4 cuillères à soupe de la végétale. et une banane écrasée. Après, on ajoute ce qu'on veut à l'intérieur.

  • Speaker #1

    Ça a l'air bon, ça donne envie.

  • Speaker #0

    Oui, ça donne envie. Et d'ailleurs, les bols cake salés, c'est une préparation que je recommande, que justement je mets en place avec des patients qui rentrent tard ou qui n'ont pas le temps de cuisiner, ou qui ont des patients qui n'ont pas envie, ou qui ne savent pas vraiment cuisiner. Le bol cake, c'est un plat équilibré, ça fait comme un cake en fait. Et c'est rapide à faire. et au moins on associe ça à une salade de crudités par exemple pour le soir et c'est ok

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est difficile ? Est-ce que tes patients ça leur semble difficile tout ce que tu leur proposes ?

  • Speaker #0

    Oui et non. Dans le sens où, dans un premier temps, ça peut paraître difficile parce qu'en fait, ça nécessite des changements. Et on sait que l'humain n'aime pas trop les changements. Donc du coup, ça met un temps à être mis en place et en fait, il faut vraiment le voir comme ça, le rééquilibrage alimentaire. Il faut le voir comme quelque chose à mettre en place sur le long terme et pas un régime à suivre à court terme. Donc en fait, il faut y aller progressivement. et à partir du moment où on y va petit à petit, ça ne devient pas difficile en fait, parce que c'est des changements, on progresse, et on voit des changements en plus sur son corps, on se voit évoluer, on voit qu'on a plus d'énergie, on a des troubles digestifs qui sont diminués, on est plus performant, on perd du poids, etc. Donc il y a vraiment beaucoup d'effets positifs, donc au final, petit à petit on sent. et on arrive à trouver son rythme, mais c'est sûr qu'au départ, ça nécessite de l'implication. Et voilà, moi, on sait que je n'ai pas de baguette magique, malheureusement. Donc voilà, c'est au patient de mettre les choses en place et d'être quand même motivé dans la mise en place de ces changements alimentaires.

  • Speaker #1

    Et justement, la motivation, qu'est-ce qui peut motiver les patients ? Qu'est-ce que tu recommandes aussi, par exemple, dans leur mode de vie ? Qu'est-ce qui peut les garder dans la durée ?

  • Speaker #0

    Ce qui permet de tenir dans la durée, c'est de garder des plaisirs. Déjà en premier lieu, c'est de garder des plaisirs et justement que ce ne soit pas contraignant. Des fois, quand je reçois des personnes tous les mois ou tous les deux mois, ça dépend de la fréquence de suivi. très souvent me disent, mais je n'ai pas l'impression de suivre quelque chose de particulier. Et c'est ça le but, en fait. Pour rester constant, il faut avoir l'impression que ce n'est pas un effort surhumain qu'on fait. On pense petit à petit et c'est OK. On progresse et on intègre des choses. En fait, c'est ça le but. C'est de ne même pas se rendre compte qu'il y a des choses qui sont intégrées, qu'on est changé, en fait. Et du coup, on maintient ça après sans difficulté sur le long terme. c'est vraiment un apprentissage en fait et après le fait de rester motivé et constant, je pense que les suivis bien sûr sont importants en premier lieu, d'être accompagné d'être suivi tous les mois je sais que les personnes qui me disent heureusement que je vous vois tous les mois ou toutes les 3 semaines ça me motive et ça me permet de garder le cap et justement,

  • Speaker #1

    qu'est-ce que tu pourrais conseiller quand une personne veut voire une diététicienne, combien de séances ? Alors bien sûr, ça va dépendre des gens, mais en général, avec combien de séances et sur combien de mois on peut revenir à l'équilibre alimentaire ?

  • Speaker #0

    Alors oui, comme tu le dis, c'est très variable selon chaque personne. En moyenne, je dirais qu'il faut au moins six mois à un an Je dirais six mois à un an parce que, après, des fois, j'ai des personnes en deux suivis, donc en trois mois, c'est terminé parce qu'il y avait quelques petites corrections à faire et que de suite, ça a été mis en place et c'est OK. Mais des fois, c'est beaucoup plus long parce qu'il y a d'autres choses à traiter aussi en parallèle. Il n'y a pas que l'alimentation dans le sens où, des fois, pour atteindre certains objectifs, il faut travailler sur d'autres choses en parallèle. Je pense par exemple aux troubles digestifs. Il faut d'abord réguler les troubles digestifs. Il y a aussi le côté sportif, il faut travailler. Il y a le côté mental, des fois qui a un impact très important. Je peux orienter vers une hypnothérapeute, vers un psychologue. Des fois, c'est un peu plus long parce qu'il y a des prises en charge pluridisciplinaires qui sont nécessaires pour que le patient progresse et atteigne ses objectifs. C'est au cas par cas. C'est vrai que c'est très différent selon chaque patient et c'est ça aussi qui est bien pour le professionnel dans le sens où il faut s'adapter à chacun. On est tous différents, on a tous des besoins différents, on a tous des vies différentes. Et c'est pour ça aussi que je ne recommande pas les régimes parce qu'une méthode qui a fonctionné sur une personne ne peut pas fonctionner sur soi, etc. Il faut vraiment voir la personne dans sa globalité.

  • Speaker #1

    Ce qui est important aussi, c'est d'intégrer l'exercice physique dans ce changement de vie, d'équilibre alimentaire. C'est presque obligatoire. Alors, je n'aime pas ce mot obligatoire. Est-ce qu'il faut le mettre en place obligatoirement ?

  • Speaker #0

    Alors, pour moi, ça fait partie de l'hygiène de vie. C'est-à-dire qu'il ne faut pas voir l'activité physique comme une contrainte. Il faut le voir vraiment comme une hygiène de vie en parallèle de l'alimentation. Alors, ce qui est très important pour moi, c'est vraiment de trouver une activité qui convienne au mode de vie et à soi. Il faut trouver une activité qui nous plaise. Parce que ça ne sert à rien de se forcer, par exemple, à aller à la salle, de se forcer à aller courir, on n'arrivera pas à tenir sur le long terme. Donc il n'y a pas d'intérêt. C'est vraiment, il faut trouver l'activité où on prend du plaisir, où on s'amuse, où c'est quelque chose qui va nous faire du bien, mais en même temps où on prend du plaisir. Ça c'est très important et oui, bien sûr que pour moi c'est un rôle essentiel. On le sait que ça joue beaucoup dans le côté esthétique, c'est évident, mais surtout dans le côté mental. On sait que le sport permet justement d'éliminer tout le stress, de diminuer les taux d'anxiété, tout ça. Donc ça a un rôle très important au niveau mental. On sait que le mental joue beaucoup dans la vie de tous les jours et aussi sur l'alimentation. donc c'est pour moi très important et aussi je fais le patient diabétique parce qu'on le sait que ça va réguler beaucoup de choses. On parle beaucoup de l'esthétique, etc., au niveau du sport, mais ça régule aussi le taux de cortisol, ça va justement jouer sur le système cardiovasculaire, ça va jouer sur la façon dont le corps répond à l'insuline, donc sur beaucoup de choses, en fait, pas uniquement sur le côté esthétique.

  • Speaker #1

    Oui, puis ça va diminuer la glycémie.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, tout à fait.

  • Speaker #1

    donc forcément oui c'est quelque chose que je te conseille mais il ne faut pas nous plier oui tout à fait je suis entièrement d'accord avec toi et c'est vrai que de bien manger de s'occuper de soi de faire de l'activité physique ça joue vraiment sur notre santé mentale c'est primordial ah bah oui ah bah oui bien sûr

  • Speaker #0

    Ça joue beaucoup parce que justement ça permet de tout réguler en fait, et notamment notre système hormonal. Parce que, exemple, on s'impose des restrictions. Donc on est restreint au niveau de l'alimentation, on fait un sport qui ne nous plaît pas, etc. Donc là forcément on fait une fixation sur notre poids, on fait une fixation sur notre évolution. on est dans l'anticipation, on veut des résultats rapides, on se juge, etc. On crée une atmosphère qui est vraiment négative et qui déjà bloquera d'entrée l'atteinte des résultats. Donc forcément, on se restreint, on ne va pas être bien, ça impacte directement la santé mentale et après c'est un cercle vicieux. et on ne peut pas tenir comme ça sur le long terme. Donc on va en fait se restreindre. Le corps, lui, va chercher à trouver du plaisir. Donc forcément, on va craquer, c'est-à-dire qu'on va manger, par exemple, le midi, on mange ultra sain, je m'en vais d'une salade. Sauf que deux heures après, on a faim, ce qui est logique. Et là, on va craquer, on va manger naturellement ce qui est interdit, ce qu'on se prive. Le corps, il va aller chercher vers l'interdit et on va manger des gâteaux, etc. et là on va le manger sur le moment parce que ça nous fait du bien, ça nous réconforce. Sauf que le problème, c'est que quelques minutes plus tard, après l'avoir mangé, il y a la sensation de culpabilité qui vient. Et on se dit, purée, je n'aurais pas dû, je l'ai craqué, je suis nulle, etc. Et il y a le foutu pour foutu. Donc, au pont, j'en suis, je vais remanger des gâteaux, de toute façon, je n'y arriverai pas, etc. Et ça, c'est un cercle vicieux qui, à long terme, vraiment atteint la santé mentale. mais on le voit trop souvent j'ai très fréquent ce cercle c'est pour ça que je parle toujours de plaisir le plaisir est dans l'assiette il faut vraiment faire des assiettes qui nous fassent plaisir, on mange ce qu'on a envie on joue sur les quantités les fréquences de consommation, mais on diversifie on met des couleurs il faut vraiment soigner son assiette ça c'est un très bon conseil je trouve

  • Speaker #1

    de soigner son assiette, de mettre des couleurs, je trouve ça, ça donne envie, c'est joyeux. Y a-t-il des ressources pour aider les patients ?

  • Speaker #0

    Il y a plein de ressources, il y a plein d'informations maintenant sur les réseaux sociaux, il y a à prendre et à laisser. Mais voilà, c'est vrai qu'il faut suivre, si on suit sur les réseaux sociaux des personnes qui sont diplômées, il ne faut pas oublier que le seul diplôme qui permet d'accompagner des personnes au niveau de la nutrition, ce sont des diététiciens nutritionnistes, on est les seuls formés. méfiez-vous quand vous voyez nutritionniste ça ne qualifie en rien quand vous voyez coach en nutrition ça ne qualifie en rien non plus donc voilà vraiment écoutez et imprégnez-vous des bonnes informations et pareil c'est vous aussi à des sites officiels faites attention à tous les magazines des articles sur des pages plus connues etc. allez directement chercher à la source je pense par exemple pour aux personnes diabétiques, à la Fédération française des diabétiques, etc. Mais voilà, elle est vraiment sur des sites officiels.

  • Speaker #1

    Justement, en parlant de réseaux sociaux, Amélie, on peut te retrouver, je pense, sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Si tu peux nous en parler.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. J'ai un compte Instagram où justement je partage des petites astuces, des recettes au quotidien pour justement aider les personnes à avoir les bonnes infos. Parce que c'est ça aussi le premier intérêt, c'est d'avoir les bonnes infos et surtout de montrer qu'on peut. on peut très bien manger équilibré en s'autorisant des plaisirs. Donc je partage mon quotidien, c'est mon alimentation que je partage, mes assiettes, je partage au restaurant, je partage quand je pars en voyage, etc. Et montrer que tout ça, c'est OK et ça fait partie de l'équilibre alimentaire.

  • Speaker #1

    Et aussi sur Facebook ?

  • Speaker #0

    Oui, aussi sur Facebook, en parallèle avec des partages divers sur l'alimentation, mais aussi sur Facebook et il y a aussi un compte LinkedIn éventuellement.

  • Speaker #1

    Peux-tu nous dire comment peut-on te solliciter ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, c'est tout simple. On me contacte pour prendre rendez-vous, soit par téléphone, soit par mail, soit même par les réseaux sociaux. J'ai un cabinet sur Borgo où je consulte deux fois par semaine et je consulte aussi à distance, directement par téléphone. J'ai des patients qui... forcément il y a des personnes qui ne peuvent pas se déplacer, il y a des personnes aussi sur le continent, à l'étranger, etc. Par téléphone, ça simplifie des choses. Donc voilà, c'est différentes possibilités, mais vous pouvez me contacter, il n'y a pas de souci. Donc il y a des prises en place qui peuvent être vraiment multiples. Parce que très souvent, on dit à un diététicien nutritionniste égale perte de poids. Non, il y a vraiment différentes prises en face. On peut être sollicité pour des pertes et des prises de poids. On peut être sollicité pour des adaptations spécifiques aux sportifs, étant donné que je suis aussi diététicienne du sport. Du coup, on peut adapter l'alimentation, améliorer les performances ou pour un marathon, faire des préparations, etc. On peut être sollicité pour des allergies ou des intolérances alimentaires, justement du sang gluten, du sang lactose, etc. On peut être sollicité pour des troubles digestifs, donc on peut résoudre par l'alimentation des troubles digestifs, que ce soit abalonnement, constipation ou troubles autres. des pathologies, donc on en a parlé bien entendu, le diabète, des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, la maladie celiaque, des insuffisances rénales, ou si on a un désordre biologique, tout simplement un bilan sanguin qui nécessite une modification au niveau de l'alimentation pour l'améliorer. Il peut y avoir vraiment une multitude de prises en charge possibles.

  • Speaker #1

    Est-ce que les séances de diététique peuvent être remboursées ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Les mutuelles, de plus en plus de mutuelles, remboursent une partie ou la totalité de la consultation diététique.

  • Speaker #1

    Il y a un nombre exact de séances ?

  • Speaker #0

    Ça dépend des mutuelles. Il peut y avoir souvent 3-4 séances par an. Après, il y a des patients qui sont remboursés toute l'année. C'est vraiment selon les forfaits de fac mutuelle.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y aurait un dernier conseil à nous donner ?

  • Speaker #0

    Alors le conseil, ça serait, je dirais, se faire plaisir, adopter une certaine flexibilité dans son alimentation, s'écouter, écouter son corps, ses besoins, ses signaux, et être accompagné si besoin par un professionnel qualifié.

  • Speaker #1

    Je te remercie sincèrement Amélie pour toutes ces précieuses informations et j'en suis sûre aideront bon nombre de nos auditeurs. Au revoir à toutes et à tous et prenez bien soin de vous.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir, au revoir.

  • Speaker #1

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

  • Speaker #0

    Merci.

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