Speaker #0Non, je t'en prie. Je mets un bon mode avion. Oui. Ouais, donc je suis Emma, j'ai 28 ans. Je suis professeure de yoga depuis 6 ans. Et il y a deux ans, en fait, j'ai monté un cabinet de yoga en cours individuel et de massage. C'est un cabinet qui est réservé aux femmes. Et je suis venue au yoga parce que... Enfant... Ah merde T'inquiète. Et bah voilà Je reprends Ouais, ta question c'est comment je suis venue au yoga d'abord Donc tu veux que je redisse quand même mon âge et tout Oui Ok, ok, ok, ça marche. Donc je suis Emma, j'ai 28 ans. Je viens de Rennes, je suis professeure de yoga et masseuse. Il y a deux ans, j'ai créé Yoma, qui est un cabinet de yoga et de massage. Du coup, c'est du yoga en cours particulier. Et du massage, du relaxation, c'est uniquement réservé à la femme. Et je suis devenue prof de yoga depuis six ans. Depuis six ans, je donne des cours. Et je suis venue à ça parce que plus petite, je faisais beaucoup de danse. À la base, je voulais être prof de danse. Et puis, j'ai toujours su qu'il y avait un lien entre le corps. et le mental, en tout cas entre ce qu'on pense, entre ce qui se passe dans nos émotions. Donc la danse, ça me permettait de transmettre ça. Mais il me manquait quand même ce lien corps-esprit. C'est aussi un monde où il y a beaucoup de compétition. Donc voilà, je me suis enlevée de la danse pour aussi plein d'autres raisons. Mais je me suis retrouvée à 17 ans à me dire, en fait, je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas où je vais. Donc j'ai pris mes affaires. Je suis partie vivre six mois en Asie, en backpack. J'ai fait de l'humanitaire au Népal et c'est là où en fait j'ai découvert le yoga. Je faisais deux heures de yoga par jour dans un studio et la journée je m'occupais d'enfants orphelins. Et ensuite j'ai continué de voyager dans différents pays, Vietnam, Laos, Cambodge, Thaïlande. Et dans chaque pays j'ai rencontré des personnes qui... qui ont soit qui donnaient des cours de yoga, soit qui me conseillaient des lieux particuliers pour faire du yoga. Et donc, j'ai commencé là-bas. Et quand je suis rentrée en France, je me suis installée à Rennes. Et j'ai commencé ma formation, du coup, qui a duré pendant quatre ans quand même. Oui, en fait, c'est des malheureusement, en tout cas, le métier de prof de yoga n'est pas reconnu par l'État. Donc, ce sont des packs d'heures, en fait. t'as 100, 200, 300, etc. Le max, c'est 500. Donc moi, j'ai fait un pack de 500 heures en 4 ans. Mais ensuite, je peux très bien refaire un pack de 200 heures si j'ai envie cette année ou à l'étranger. Donc voilà, il y a un peu de tout, mais exactement. Alors ça, c'est une question qui me vient souvent. Je dirais le Hatha Yoga parce que c'est le yoga le plus large. Mais sinon, je me suis vraiment formée au yoga. de base, si je puis dire. C'est-à-dire que pendant quatre ans, j'ai étudié les postures, ok, mais j'ai étudié tous les textes de yoga en sanskrit, donc j'ai appris le sanskrit, tous les chants, etc. Tout vraiment l'ensemble, et j'ai eu une grosse partie sur la philosophie vraiment du yoga, et c'est ça qui m'a permise, et qui me permet même aujourd'hui, de faire le lien avec le mental, de comprendre que c'est pas juste une pratique physique, que ça a vraiment un impact derrière, sur nos émotions, sur notre manière de réfléchir, de voir les choses. Et c'est vrai que quand j'ai commencé la formation, du coup, j'avais 18 ans, quasi 19. Et les deux premières années, j'étais tellement jeune que toute cette partie théorique, je ne comprenais rien en fait. Je me suis dit, mais qu'est-ce que je fous là Moi, je veux juste apprendre des postures et merci, au revoir. Et en fait, j'ai compris vraiment tout l'intérêt derrière. Et ça demande du temps. C'est pour ça que je trouvais ça génial d'avoir fait ça en quatre années. Ça m'a permis vraiment, en plus, en quatre ans, moi aussi, j'ai évolué dans ma vie perso, dans ma vie pro. comprendre ensuite derrière l'impact en fait du yoga quoi Oui, exactement. Pourtant, c'est venu après. Parce que j'ai commencé, quand je me suis formée, la première chose qu'on fait, c'est de donner des cours collectifs. Ensuite, j'ai donné des cours en assaut et j'en donne toujours d'ailleurs autant. Cours en assaut, en entreprise. Le temps aussi, c'est formateur, d'enseigner. Donc, il m'a fallu quand même bien deux ans à donner beaucoup de cours. Je donne des cours tous les soirs, etc. pour me former avec des petits groupes, des plus gros groupes. Et ensuite, je me suis vraiment spécialisée dans la maternité, la femme enceinte et même le yoga pour enfants. C'est arrivé parce que moi-même, du coup, je suis maman. Aujourd'hui, je suis maman de deux enfants, mais j'ai eu mon premier enfant, mon garçon, je l'ai eu à 23 ans. Et donc à ce moment-là, j'étais toujours en formation, mais je donnais quand même des cours de yoga, mais pas du tout aux femmes enceintes. En tout cas, je n'avais pas encore appris cette partie-là. Et donc à 23 ans, j'ai accouché de mon premier garçon, sans péridurale, quasi sans douleur. Et en tout cas, j'ai compris. Du coup, derrière, ça a déclenché quelque chose chez moi à comprendre qu'il y a une force mentale qui existe dans chacune d'entre nous, même chacun d'entre nous, et que j'avais envie de développer ça. Donc j'ai continué ma formation. Dans ma formation, il y a un accès aussi sur la femme enceinte. Et puis ensuite, quand j'ai ouvert Yoma, vraiment il y a deux ans, c'est un cabinet que j'ai ouvert chez moi. Là, c'est vraiment du cours individuel et j'ai eu de plus en plus de femmes enceintes, enfin de demandes en tout cas de femmes enceintes et du coup ça m'a permis de développer encore plus cette partie-là. Oui et non. Alors j'étais déjà assez jeune mais je voulais... En fait mon idée de base c'était d'accoucher à la maison. J'ai toujours voulu accoucher de manière physiologique. Ouais, physiologique c'est de manière naturelle, c'est-à-dire sans aucune intervention médicale. Donc pas de péris, pas de forceps par exemple, pas d'instrument, pas de... C'est vraiment la femme qui donne naissance à son enfant et non pas... et non pas on fait naître l'enfant. Il n'y a pas de médical du tout, même si c'est dans une clinique, un hôpital ou autre. On peut être accompagné, mais c'est la femme qui accouche et donc qui n'a pas de médicaments derrière, qui n'a rien. Moi, j'avais un projet d'accoucher à la maison à la base. On était quand même en 2020, l'année du Covid. Donc ça ne s'est pas fait chez moi. J'ai été me confiner en région parisienne, là où habite ma famille. Et j'ai accouché au final dans un hôpital où je n'étais pas du tout inscrite de base. Mais je suis arrivée, en fait, j'ai accouché pour le coup dans une salle de naissance avec un bain, avec un lit rond, avec tout ce qu'il peut y avoir dans une salle de naissance basique d'un hôpital. Mais j'avais vraiment l'impression d'être chez moi. Pour le coup, je n'ai pas eu d'assistance ni rien. Il y avait évidemment une sage-femme. Une auxiliaire de puits pour m'aider évidemment, mais sinon c'est comme si j'étais chez moi seule. Oui, mais attends, excuse-moi, mais j'ai pas répondu en fait à ta question. J'ai oublié ta question ensuite. Bah qui était ce que je me suis préparée Voilà, pardon. Oui, c'est vrai. Mais non, honnêtement, alors pour mon premier, je me suis quasi pas préparée. Donc je m'étais inscrite à des cours de yoga prénatale et en fait j'ai fait deux ou trois séances et après on a été confiné donc j'ai pas pu continuer. À ce moment là je lisais très peu de livres yoga prénatale, enfin j'en avais aucun ni rien, je connaissais pas grand chose franchement sur le sujet. Par contre j'ai fait du yoga toute ma grossesse. Du yoga parce que dans ma formation, enfin dans le fait que je sois en formation je pratiquais tous les jours ou presque. Et je me suis fait une espèce de routine en fait. Pour le coup, j'ai regardé une vidéo sur YouTube de yoga prénatale. Je dis ok, moi je pioche ce qui est ok pour moi. Je me suis fait une petite routine et je faisais ça 10-15 minutes tous les jours, du ballon tous les jours. Je faisais ça dans ma chambre combinée. Et c'est ce qui m'a du coup permise, le jour J où vraiment j'ai eu les contractions, de retrouver en fait ces postures-là. J'ai refait ça, je me suis mise dans ma bulle, voilà. Mais du coup, je n'avais pas de préparation plus que ça, non, pas du tout. Bah en soit, oui oui. En fait le yoga prénatal, c'est du yoga pour femme enceinte. Et qui va aussi participer au fait de... enfin qui va... oui, participer à l'ouverture des hanches et donc l'ouverture du bassin derrière, ce qui va donc faciliter un accouchement. ou en tout cas avoir un accouchement plus rapide, moins douloureux, etc. Ensuite, ça dépend. Il y a un peu de tout malheureusement aujourd'hui. Il y a des cours de yoga prénatale qui vont te proposer du yoga. adapté à la femme enceinte c'est à dire tu peux faire toutes les postures sauf les inversions posture sur la tête les torsions mais il t'aura pas vraiment de préparation à l'accouchement moi ce que je propose en tout cas dans mes séances individuelles c'est vraiment une prépa accouchement c'est à dire là effectivement aller vers des postures qui favorisent un accouchement plus rapide décontraction du coup plus efficace voilà et toute une préparation aussi mentale mais du coup ça va passer par beaucoup de postures d'ouverture d'ouverture du bassin des hanches Soulager aussi les maux de grossesse, donc tout ce qui est lié au dos, souvent on a très mal en bas du dos. Voilà, au ventre, au ligament, travailler la souplesse aussi. Les hormones aussi impactent notre corps, nos sensations aussi dans le corps. Donc il y a plein de choses en fait qu'on peut travailler en yoga prénatal, mais en tout cas c'est hyper large. Mais ça va donc favoriser, oui derrière, l'objectif en tout cas c'est qu'il y ait un lien avec l'accouchement et que ce soit plus simple pour la maman et pour le bébé. Oui, exactement. C'est ce qui fait que c'est possible et qu'on est toutes capables d'y arriver, évidemment. Et la preuve, c'est justement suite à ça où je me suis dit, mais j'étais dans des conditions... Psychologiquement, en tout cas, j'allais très mal. C'était très compliqué. Ma première grossesse, je me suis séparée du papa pendant ma grossesse. Six mois, je me suis retrouvée seule, en tout cas plus en couple. Et j'ai accouché avec lui dans la même pièce. Mais seule. seule dans mon coeur ou en tout cas seule psychologiquement j'étais seule je n'ai eu aucun soutien en tout cas sa part ou de massage de machin il n'y a rien eu donc je considère que j'ai accouché en tout cas seul juste avec mon corps avec mon bébé qui savait aussi quoi faire et avec juste la puissance de mon mental et c'est justement ça qui a passé un il ya un truc qui a un cap en fait qui est passé où je me suis dit en fait si moi à 23 ans sans préparation et dans cette situation psychologique amoureuse juste horrible, en tout cas pour le coup dans laquelle j'étais, justement au bout de ma vie, je me suis dit mais en fait tout le monde peut le faire. Et aujourd'hui je reçois des femmes qui me disent non mais c'est ma première grossesse, donc bon, moi je veux pas trop de risques, je veux prendre la péridurale, pourtant j'aimerais bien ne pas la prendre. Et bah moi je vais te prouver en fait que c'est possible de ne pas la prendre et je vais t'accompagner pour. Ensuite la question derrière c'est pas forcément de prendre péris ou pas. Parce que souvent c'est ça, c'est bah moi je veux bien vivre mon accouchement, meuf, péris, machin. Je me sens jugée, je me sens truc. Je dis très souvent que tu prennes la péri ou pas, en fait je m'en fiche. Ce sera ton choix au dernier moment. Et c'est pas ça qui va changer les choses, c'est plutôt de bien vivre la grossesse et surtout de bien vivre aussi l'accouchement. Bah en fait y'a pas forcément de mieux ou de moins bien, en tout cas... Oui, exactement. En fait, on revient beaucoup à cet accouchement physio. Il y a une période où la péridurale, on a vu ça comme quelque chose de magique, de génial. Ça aide, évidemment. Mais je trouve, en tout cas, et c'est mon avis... c'est idéal je pense quand elle est bien dosée. Et en fait on s'est rendu compte, il y a eu beaucoup d'accouchements ensuite, et il y a aussi aujourd'hui beaucoup de témoignages de femmes qui ont pris la péridurale, dans l'idée d'être soulagées, de c'est bon je sens plus rien, voilà. Mais qu'en fait il y a un décalage ensuite entre bébé qui est là, alors que la femme n'a rien senti, et elle psychologiquement du coup elle n'a pas déclenché les hormones de l'amour envers son enfant, ou en tout cas les hormones qui font que ça y est en fait j'ai accouché, maintenant je suis maman. Et il y a trop de décalage quand la péridurale en tout cas est mal dosée ou quand vraiment la mante sent rien. Du coup, elle a l'impression qu'on l'a accouchée alors qu'elle-même n'a pas accouché. Et donc c'est ça qui revient souvent et qui fait que la femme veut revenir à plus de conscience dans le corps, de je sens aussi mon bébé, ce qui se passe à l'intérieur. Il y a aussi beaucoup de médecins, d'accouchements qui ont eu lieu avec des instruments alors qu'en fait il n'y avait pas besoin. Plein de choses derrière. Et puis prendre une péridurale... qui n'est pas très bien dosé, en postpartum, ce n'est pas non plus la même chose. Quand tu accouches sans péril, moi du coup, mon bébé est sorti, j'ai pu l'attraper, le mettre contre moi, je me suis levée, j'étais dans ma chambre, j'ai fait pipi, j'ai fait ma vie. Le postpartum, en tout cas, je n'ai pas eu de péridural, mais des retours que j'ai pu avoir, des mamans que j'ai pu accompagner ou des témoignages que j'ai pu écouter, n'est pas du tout le même, d'un point de vue hormonal et d'un point de vue physique aussi. Ah oui, bien sûr, ouais, puisqu'en fait, sans péridurale, enfin avec ou sans d'ailleurs, quand on est enceinte, on a plein d'hormones différentes. Et puis ensuite, ce qui fait qu'il y a des contractions et des contractions efficaces. rapide, efficace et qui fait que le col vraiment s'ouvre, c'est les hormones, je dis donc. C'est le travail des hormones. Et là, ça va être vraiment l'ocytocine qui est l'hormone de l'amour, de l'affection, du plaisir, etc. Et ça, ça vient par des éléments qui donc me font plaisir. Donc c'est être dans une pièce agréable, une lumière un peu tamisée, j'emmène mon enceinte, je mets une musique douce, chouette, j'ai le Ausha qui est là, ou la sage-femme qui est là, qui est aidante. qui est soutenante, il faut pouvoir, alors t'es pas obligé d'être à côté et de dire plein de phrases, mais juste sentir que la personne est là, mettre un gant chaud, tu vois, dans la nuque, dans le dos, je sais pas, masser le bas du dos, voilà, et juste proposer ton aide. Je suis là, de quoi tu as besoin Voilà, avoir une posture en tout cas soutenante qui fait que du coup, la maman va sentir qu'elle est en sécurité et donc, psychologiquement, enfin vraiment au niveau du cerveau, et ça, ça a été prouvé, Ça va donc augmenter l'ocytocine, l'hormone de l'amour, du plaisir, qui va, elle, amener plus de flux sanguin dans l'utérus et donc qui va faire que les contractions vont être plus efficaces, plus rapides. Il faut vraiment voir les contractions. Moi, j'entends souvent ça comme... Mais les contractions, j'en ai peur, ça va complètement me dépasser, je ne sais pas comment je vais réagir, donc c'est pour ça que je veux la périr. Mais en fait, les contractions, tu en as besoin pour que ton col s'ouvre et... pour que bébé passe et pour devenir maman et accoucher. Donc il faut vraiment voir ça comme un allié. Et c'est vraiment une position différente, une position mentale, si je puis dire, psychique vraiment différente, de partir dans l'idée de j'accompagne mon corps, mes contractions dans l'objectif d'accoucher, et non pas ça me fait tellement peur, je suis contre ça, donc je veux un truc qui fait que je sens rien. Exactement. Ben bien sûr. Bien sûr et puis l'inconvénient aussi de la péridurale, et là je vais parler vraiment en tant que prof de yoga mais en termes de posture pour accoucher. Péridurale donc si tu ne sens rien du tout en bas, tu dois donc accoucher sur le dos, les jambes en l'air, ce qui n'est pas du tout physiologique, enfin je veux dire l'apesanteur c'est un truc tout bête hein, mais quand on va aux toilettes, tu ne vas pas aux toilettes allongé sur le dos. Tu ne vas pas accoucher. L'apesanteur fait que la position idéale pour l'accouchement, c'est d'être accroupie. Pour mon premier, je voulais accoucher à quatre pattes ou accroupie. J'étais fatiguée. Psychologiquement aussi, j'étais fatiguée. J'avais juste envie de m'allonger. Je me suis mise sur le côté et j'ai accouché. Pour ma deuxième, j'ai accouché il y a moins d'un an. J'ai pu accoucher accroupie. J'étais dans ma meilleure vie accroupie. Parce que du coup... j'ai pu bouger mon bassin et en fait il n'y a pas de secret, c'est plus il y a de mouvements, moins c'est douloureux aussi, si on va dans ce côté douleur, intensité, etc. Que quand je suis sur le dos, bah en fait je suis paralysée. Et mon bé aussi. Comment On vient chercher ton bé. Bah en quelque sorte oui alors tu pousses etc mais oui. Mais même pour bébé, faut aussi penser que oui nous on a des contractions etc mais on fait quand même équipe avec notre enfant intérieur. Et lui bébé bah ça lui demande beaucoup d'efforts de sortir comme ça dans une position qui est pas forcément la plus agréable. Ensuite je dis ça mais je dis pas forcément que la position allongée n'est pas bonne du tout. Il y a plein de femmes qui accouchent même en physio sans péril en étant allongées et c'est ok. Mais en tout cas, ça ne favorise pas une sortie plus agréable. Oui. Alors oui, il n'y a pas de programme prédéfini. Comme je reçois moi les femmes en individuel, c'est vraiment du cours à la carte. C'est-à-dire que la personne, elle peut venir me voir à trois mois, elle peut venir me voir juste à huit mois, elle peut venir pour une séance, elle peut venir pour douze séances. Moi, je propose le pack global, c'est douze séances que l'on répartit du quatrième jusqu'au neuvième mois, comme on veut. Ensuite, dans l'idéal, sur le dernier trimestre, même les deux derniers mois, C'est bien de se voir quasiment une fois par semaine, d'avoir quelque chose de régulier, et même en tout cas si on ne vient pas me voir toutes les semaines, à la maison, de vraiment pratiquer, de faire comme je disais une petite routine de 10 minutes par jour, c'est essentiel. Donc il n'y a pas de programme prédéfini, je réponds vraiment aux besoins de la femme qui vient me voir et de son projet d'accouchement aussi. Parce que j'ai des femmes qui viennent me voir parce qu'elles veulent un accouchement physio, mais aussi pas que. Et d'ailleurs, c'est là que c'est intéressant aussi, c'est que même si la personne est sûre de vouloir l'apéritif, j'ai une femme que je suis qui veut, voilà, l'apéritif c'est un choix et c'est ok, il n'y a aucun jugement de ma part. Je ne suis pas là que pour accoucher les femmes sans péritif. Mais par contre, entre le moment où les contractions débutent et où tu as ta pause de péri, il y a bien des contractions qu'il faut que tu vives. Donc je suis là aussi pour accompagner chaque contraction, dans l'idée de non pas subir les contractions, mais vraiment de les accompagner et de bien les vivre, bien respirer, etc. Donc dans les séances que je propose, ça peut être des postures, pour soulager les maux de grossesse, pour préparer du coup l'accouchement, donc on disait il y a des postures d'ouverture, des étirements, de l'assouplissement, etc. Et ensuite effectivement des techniques respiratoires. Ça peut être pour soulager les nausées, si la femme enceinte a des nausées pendant toute la grossesse ça arrive. Ça peut être aussi pour calmer le rythme respiratoire, parce que quand les contractions commencent, il y a un petit temps en fait où la maman est en train de comprendre que là ça commence, c'est le jour J etc. Il y a un petit stress là qui s'enclenche de est-ce que la valise est prête Est-ce que le papa a géré ça Est-ce que là il faut gérer l'aîné s'il y a un enfant déjà en bas âge Et donc ça, ça vient amener les hormones du stress justement, qui ne sont pas très bonnes. Et donc il va falloir juste faire une ou deux techniques respiratoires qui va me permettre de bien expirer jusqu'au bout, de me relâcher, de me détendre et de me mettre dans ma bulle. Et donc j'apprends, enfin j'accompagne vraiment la maman à pouvoir se mettre dans sa bulle et ça c'est propre à chacune. C'est trouver les éléments qui lui font plaisir, qui sont agréables pour elle. Donc ça peut être... mettre de la musique, ça peut être se mettre sur son ballon, fermer les yeux, ça peut être faire telle posture, parce qu'en fait, dans cette posture, je suis hyper bien, donc je veux absolument la faire. Ça peut être, je sais pas, écouter une méditation, enfin, prendre un lit, il y a plein de choses possibles, mais du coup, je guide, en fait, la maman, enfin, la future maman, pour répondre à ce besoin de plaisir, de cytocine, en fait, pour augmenter ça. Et ensuite, il y a toute une préparation visuelle. Alors, toutes les visualisations, je les propose plutôt sur le dernier trimestre de grossesse, à peu près à partir de 7 mois. Et là, on travaille sur des images de contraction, sur des images qui permettent d'amener ton mental ailleurs pour sortir de ce contexte de douleur, d'intensité. C'est en fait programmer un peu mentalement un autre vocabulaire. Donc moi je dis souvent c'est pas de la douleur, c'est de la puissance. Je peux pas dire que c'est pas douloureux d'accoucher sans péril. Évidemment qu'on sent quelque chose, on sent tout ce qui se passe. Donc c'est génial mais à la fois c'est très intense. Mais j'aime plutôt placer ce terme de puissance, d'intensité et non pas de ça fait mal. Parce que du coup ça fait mal, ça renvoie une image négative qui fait que je ne vais pas supporter que ça fasse mal. Personne aime se faire mal. Donc par contre quand c'est intense... ça me permet de plus accepter cette nuance tu vois voilà donc c'est pas de la douleur c'est de l'intensité, les contractions de voir ça vraiment comme un allié de savoir pourquoi il y a des contractions donc il y a aussi toute une partie théorique de visualiser le bassin donc j'ai plein de feuilles, en fait je remets plein de feuilles à la future maman pour, avec des schémas des images, des dessins etc pour qu'elle puisse vraiment voir à quoi ça ressemble à l'intérieur parce que très souvent quand tu te dis bah ton bassin il est où il ressemble à quoi Il y a plus de la moitié des femmes qui ne savent pas. Périnée, pareil, etc. Donc c'est de pouvoir visualiser. Et je trouve que du coup, mentalement, je reprends la visualisation qu'on a vue avec Emma, telle date, je sais que ça, ça m'a marquée. Donc je te donne deux exemples très basiques, mais il y a deux choses que je donne. L'image des vagues. Les contractions sont comme des vagues. Elles montent et elles descendent. Ma vague, elle va venir s'étaler sur la plage. En fait... Je fais visualiser, c'est comme si la plage c'était mon col de l'utérus. Et nous en Bretagne, on a des marées, marées hautes, marées basses. Et donc quand je commence, en tout cas mon col est à 0 cm, mon objectif c'est qu'il soit à 10 cm, qu'il aille s'ouvrir à 10 cm. Et à partir de là, bébé pourra passer dans le bassin. Et je pourrais accoucher et passer de l'autre côté de ma plage, donc vers un village, vers ce qu'on veut. Moi j'appelle ça le village des mamans. Je deviens maman, je passe de l'autre côté des rochers. Mais du coup, j'ai toute cette plage en fait. Il faut que mes vagues là, que mon eau, elles viennent toucher toute ma plage, qu'elles rendent humide tout le sable de cette plage, sinon je ne vais pas atteindre mon bébé. Donc c'est de se visualiser cet objectif, ce qui permet en fait de comprendre que ma contraction, c'est ma vague. Donc ma vague, elle va faire une boucle. Tu vois, quand je suis vraiment dans l'intensité de la contraction, je le sens, ma vague, elle vient s'enrouler. Elle vient s'étaler sur la plage. Donc là, je viens bien expirer jusqu'au bout. Exactement Et la vague qui vient de passer, elle recule, elle repart dans la mer, ça y est, stop, elle n'existe plus. Et les contractions, c'est exactement pareil, et c'est ce qui fait tenir, je trouve. Je ne suis pas H24 en contraction haute, en intensité, etc. Ma contraction, elle s'arrête, je redeviens normale. Exactement. Voilà, exactement. Que ton objectif, tu vois, c'est quand tu vois la plage humidifiée, là, voilà. c'est d'aller jusqu'au bout et que cette contraction je vais jamais la revivre et vraiment j'ai vraiment un souvenir là pour mon dernier accouchement qui était il y a presque un an j'ai vraiment ce truc de me dire ah mais celle-là elle était vraiment intense ça y est c'est fini et quand c'est fini ce qui est incroyable c'est que tu redeviens normal enfin comme si tu t'avais pas eu de contraction quoi donc c'est ça qui est super et ce qui te permet de de respirer tranquille de reprendre ton énergie et puis hop ok il y en a une autre Je sais que l'autre, elle va arriver, mais je sais qu'elle va se finir aussi. Et c'est vraiment de voir crescendo. Ce n'est pas de voir le truc énorme. Pendant 15 heures, je vais vivre ça. Pas du tout. Il y a un truc aussi qu'on n'a pas dit, mais quand on met la péridurale, l'accouchement est plus long. Donc, il y a aussi ça. Dans l'avantage, en tout cas, de ne pas prendre la péris, c'est que du coup, en général, c'est plus court. Et que du coup, je ne passe pas 15 heures. Parce qu'on a aussi cette image de... Moi, je suis restée 22 heures allongée sur la table et j'attendais que ça se passe. Du coup, là, tu es vraiment dans l'action et tu sais qu'il y en a une qui est terminée. Je ne suis pas en train de vivre l'autre déjà. Je suis en temps off. Ok, je sens que l'autre arrive. Je visualise ma vague se former, etc. Bref, voilà. Et l'autre visualisation, c'est sur la montagne, celle que j'ai mise dans mon e-book aussi. De visualiser une montagne, je suis en bas et puis je vais devoir monter. Je suis en train de gravir ma montagne et mon objectif, c'est d'aller au sommet. Oui, c'est intense. Oui, c'est comme quand on fait de la randonnée, c'est dur. C'est dur, c'est dur, mais je suis là et puis ensuite je peux voir le paysage et je peux apprécier quand j'ai mon enfant dans les bras et que tout va bien. Alors, franchement, pour être pleinement honnête, j'ai flippé pour le deuxième. J'étais persuadée que je voulais s'en périr. Mais je ne sais pas pourquoi. Enfin, je pense que je sais, mais le mental garde aussi en mémoire. Et je pense que la peur, si on se laisse embarquer par la peur, elle est plus puissante que le reste. Et il faut avoir cette puissance de se dire, non, non, tu ne vas pas revenir. En fait, je sais que je suis capable. J'ai confiance en moi. Je l'ai fait une première fois. Je vais le refaire. Donc pour mon deuxième accouchement, je savais que je voulais revivre ça sans péril, mais chaque accouchement est différent, et donc je ne savais pas comment j'allais réagir, parce que même d'un point de vue émotionnel, psychologique, j'étais là pour le coup très bien, etc. Mais je me suis dit, on ne sait jamais, ça se trouve du coup je suis tellement bien, que je vais peut-être vouloir la péril pour être tranquille, j'en sais rien, et puis en fait peut-être rien sentir, mais ça c'est mon mental juste qui me disait ça. Et puis ensuite, je me suis en fait, à partir du dernier trimestre, là j'ai pratiqué tous les jours, tous les jours, tous les jours. Et là, je me suis mise vraiment dans le truc de me dire, mais en fait, le premier, c'était génial, parce que j'ai un très bon souvenir de mon premier accouchement. J'ai adoré accoucher et me dire, j'ai été capable de le faire. Donc ça y est, hop, mon mental a retrouvé ça, justement, cette force-là que j'ai pu avoir à 23 ans. Et quatre ans après, me remettre dedans. Donc... Donc je me suis pour le coup, j'ai beaucoup plus lu. J'ai fait de la sophrologie, j'ai fait beaucoup de préparation, mais plus en termes de curiosité. Aussi pour mon bagage en tant que prof de yoga. Pas forcément, oui, exactement. Parce que je l'ai fait une première fois, je savais que je pouvais le refaire, mais là j'avais envie, et pour le coup le premier j'avais rien lu du tout, là j'avais envie presque de tout faire. De tester ça, de tester ça, de lire ce truc, tiens j'ai entendu machin, j'ai écouté tous les podcasts imaginables, et du coup pour vraiment avoir... toutes les clés en main pour me dire ok, j'ai tout ce qu'il faut, et bien maintenant je vais pas revivre ce que j'ai fait la première fois, je vais le vivre autrement. Effectivement, c'est ce qui s'est passé, ouais. Et j'ai accouché vite, oui, en 4h. Ce qui est très rapide. Mais c'était un deuxième aussi. Après, mon premier, c'était en 6h aussi, entre première contraction et son arrivée. Après ça, effectivement, on peut jamais prévoir en combien de temps. On dit très souvent que le deuxième, c'est plus rapide. En tout cas dans mon cas oui, dans les femmes que j'ai pu accompagner aussi pour leur deuxième c'était le cas aussi. Après oui, 4h ça passe très vite, c'est vrai que ça passe vite en même temps, bon t'as pas envie d'y passer 15h non plus, même si c'est très intense et c'est très bien. J'ai vraiment un souvenir en tout cas pour ce deuxième d'intensité qui s'est déclenché presque d'un coup. J'ai eu quelques contractions, bon j'ai senti que là je devais me mettre dans ma bulle donc j'ai mis mes écouteurs. J'ai monté, j'ai une maison, j'ai des escaliers, donc je montais les marches 3 par 3. Franchement, ça m'a permis de faire des fentes, d'aller vers des ouvertures, des étirements. Et là, paf, ça a déclenché. J'ai senti qu'il y avait un truc plus intense. Là, j'ai dit, ok, là, on passe un autre cap de contraction. Donc, j'ai pris un bain, etc. Et là, je me suis dit, c'est le moment d'y aller. Et j'étais accompagnée aussi par mon conjoint. Et ça, ça a été vraiment une aide que je n'ai pas eue pour le premier. Et je trouve que ça change tout aussi parce qu'on se sent moins seule. Moi, j'avais plus cette peur, en fait, d'être seule, de vivre ce truc seule. Bon, là, évidemment, ça n'a pas du tout été le cas. Mais donc, le Ausha, il a aussi un rôle hyper important d'être là, d'accompagner, d'être sous le temps. Et puis ensuite, les personnes avec qui on est à la clinique, à l'hôpital, sont là aussi pour accompagner. Mais une fois que je suis arrivée à la clinique, par contre, j'ai été seule avec mon conjoint. J'avais pas besoin de médecin, de sèche-femme, de trucs. J'étais bien, en fait. Voilà, dans ma bulle, et ça c'est hyper important, quand on passe de la maison à là où on va accoucher, très souvent on rentre du coup dans un univers plus médicalisé, c'est pas chez moi, y'a pas mes odeurs, y'a pas tout ça, et donc on peut vite sortir de ce cycle de sécurité, de paix, de sérénité, et vivre, vite pardon, rentrer dans le truc de Oh Oulah non mais là je connais pas, y'a des médecins, j'entends une femme hurler à côté, etc. et sortir de ce contexte-là, et là du coup lâcher. rentrer dans un... enfin si je rentre dans un cycle de peur sans m'en détacher souvent c'est mort, c'est là qu'on demande la paix, parce qu'on se laisse déborder en fait par nos émotions et on se dit qu'on n'est pas capable. Oui, exactement. Et bien c'est vrai que ça m'a permis surtout de me dire qu'on est toutes capables, que même s'il y a parfois l'inattendu, en fait... On a toutes en tout cas les ressources et c'est aussi parce que, enfin c'est en se connectant en tout cas à son bébé. Moi j'ai eu la chance en tout cas de ne pas avoir de mal en tout cas à créer ce lien-là, cette connexion. Ce qui fait que du coup évidemment en post-partum, je me suis vachement raccrochée à mon bébé. J'ai eu du coup toutes les, j'allais dire toutes les hormones, mais tout ce qu'il me faut. Et puis j'ai été entourée aussi au-delà du papa qui n'était pas là en tout cas plus en couple avec moi. Je me suis dit effectivement, je l'ai fait, j'ai fait ça. d'où mon jeune âge aussi, enfin à 23 ans je pense qu'il n'y en a pas beaucoup non plus qui le font, mais ce qui fait que oui ça m'a donné une force évidemment énorme et surtout maintenant que je suis reconstruite et que j'ai eu même un deuxième, alors que je ne pensais pas du tout faire un deuxième enfant que oui que tout est possible et qu'on se reconstruit surtout derrière et qu'on est capable de le faire, autant en termes d'accouchement, autant en termes juste d'être maman. Moi, je me suis retrouvée effectivement du coup seule. Je connaissais rien à la maternité parce que c'était mon premier. Mais en fait, tout va bien. Et on a ce truc de maman. Il y a un truc du coup qui se crée, qui se déclenche, qui s'installe. Et surtout, je pense que quand on n'a pas le choix, en tout cas, moi, je me suis retrouvée dans cette position-là, de me dire... de toute façon je n'ai pas le choix tu es là avec moi donc on va faire équipe je me suis plutôt dit ça moi je suis toute seule, toi tu viens de naître et bah t'es mon fils, on va se mettre à deux et on va y arriver quoi Alors, en doula, non. Assister les femmes, en fait, pendant l'accouchement, non, parce que je trouve que mon rôle, en tout cas, j'ai envie, ma limite, elle est là. Elle est pour moi de guider la femme, d'accompagner la femme, d'en fait, d'aller chercher en elle toutes les ressources nécessaires, tout ce dont elle a besoin, de lui donner. En fait, je suis là pour te donner des clés, des outils qui font que, mais je ne fais pas à ta place. Donc je te propose des images, je te propose des visualisations, des techniques respiratoires, des postures, des machins, de tout ce que tu veux. Par contre il faut que ça vienne d'elle. Et c'est elle qui accouche mais c'était pas moi qui fait qu'elle accouche. Ou ce n'est pas le yoga qui fait que. C'est une aide, il faut voir ça plus comme une clé je pense. Après je me suis déjà posé la question pourquoi pas devenir sage-femme machin. Mais en fait non. Parce que ma place, en tout cas là où je me sens bien... C'est vraiment dans mon rôle de prof de yoga. Par contre, j'accompagne aussi en postpartum, parce que je ne fais pas que de l'accompagnement de femmes enceintes, c'est aussi de la femme, et qui n'est pas forcément maman aussi. Mais en postpartum, ce qui est hyper intéressant, c'est aussi les postures pour la rééducation du périnée, pour refermer le bassin, pour se retrouver aussi en tant que femme. L'accouchement, c'est une grosse ouverture émotionnelle, mais aussi physique, tout le bassin qui s'ouvre. Et je trouve qu'on a une période ensuite, moi c'est ce que j'ai ressenti, et ce qui est assez récent pour moi, et ce qui m'a marquée à nouveau, c'est de... je trouve qu'on se retrouve plus dans son corps. On est... enfin moi j'avais cette sensation d'être un peu à part, j'avais plus d'ancrage, plus de centre, j'avais l'impression d'être, tu vois, ouverte pleinement. Et du coup, aussi avec l'allaitement, on donne beaucoup de soi, je trouve, enfin à son bébé, vraiment on donne tout. Du coup, il y a un moment où je me suis dit, ben en fait, je suis où Enfin, où est-ce que je suis passée, quoi Et donc, je me suis remise sur mon tapis et j'ai refait des postures, des postures d'équilibre, des postures vraiment d'ancrage, d'équilibre, je referme mon bassin, de souplesse, etc. Où là, ça y est, je me retrouve pleinement. Oui, bien sûr. En fait, le yoga, l'avantage, c'est que c'est quand même hyper large. Et même dans ma semaine, moi, quand je vois, je donne des cours en entreprise, il y aura des cours mais ultra toniques. Tu n'as même pas l'impression presque que c'est du yoga parce qu'on a un peu cette image de zen posé. Alors oui, mais en fait, pas que. Il y a aussi pas mal de cardio. Les séances peuvent être complètement différentes. Et à la fois aussi, en tout cas, moi, dans mes pratiques individuelles, c'est du yoga vraiment que j'appelle thérapeutique parce que je viens vraiment répondre à un besoin. Donc si la personne, elle veut du tonique, je te donne du tonique. Si tu veux du yin relaxant, je te fais de la relaxation. Si tu veux du hatha, je te fais du hatha. Voilà, ça répond vraiment à ça. Et ça répond aussi aux besoins physiologiques et physiques de la personne. Est-ce que c'est un pré-natal Est-ce que c'est un post-natal Est-ce qu'en fait, pas d'enfant et juste tu veux apprendre des postures Enfin voilà, je suis aussi des femmes qui sont en plein burn-out, je les accompagne là-dedans, dans la gestion des émotions aussi, les enfants aussi. Et là, en yoga thérapeutique, pour les enfants, ce qui est hyper intéressant, je suis des enfants qui ont des scolioses, par exemple. Et donc, je viens, enfin, non pas je, mais le yoga, les postures viennent, je propose des postures qui viennent réaligner la colonne vertébrale, éviter que la scoliose reparte encore de plus belle. Et on voit des résultats incroyables. Donc, tu vois, dans cette question aussi de est-ce que je veux être d'où là ou sache pas pourquoi en fait, je veux garder cette place. juste de je donne des postures, je propose ceci, cela, plein de techniques qui font que, mais ensuite c'est à la personne je trouve de piocher, et je ne suis pas médecin, je ne suis pas sage-femme, et je ne remplace pas ces métiers-là. Je trouve chacun sa place. Voilà. Mais oui. Oui. Oui, exactement. Le yoga, c'est tellement large. Et aussi, tu vois, je propose des cours de Hatha Yoga, par exemple. Mais tu as du Hatha Yoga avec moi qui peut être complètement différent d'avec plein d'autres profs, en fait. C'est hyper large. Je trouve que ça a des avantages, aussi des inconvénients, parce que du coup, il y a un peu de tout. Il y a un peu de tout et un peu trop de tout. Mais ça a ses avantages. C'est comme un psy, en fait. certains vont s'entendre avec un tel et d'autres pas du tout. Donc c'est à toi de piocher justement les clés qui sont OK pour toi, qui sont bonnes à ce moment-là, parce que ça se trouve aujourd'hui c'est OK, peut-être dans trois mois ça va changer. Et quand moi j'accueille les personnes en cours individuel, là je parle du côté non-enceinte en tout cas, de femmes hors grossesse, hors post-natale, et bien en fait elles ont la possibilité de repartir. avec une pratique, donc je note en fait tout ce qu'on fait dans la séance, avec une pratique un peu comme une ordonnance, et elles vont pratiquer à la maison avec ça. Et souvent au changement de saison, tous les trois mois au changement de saison, ça dépend aussi de plein de choses, la personne va pouvoir revenir et on va ajuster la pratique. Et en fait, notre corps et notre mental est hyper impacté par les saisons, la météo aussi, on voit que quand il pleut pendant 15 jours, ou quand il y a du soleil 15 jours, c'est quand même pas la même chose. par toutes nos émotions, tout notre environnement, toutes les personnes qu'on voit, qu'on croise, tout ce qu'on entend, les bruits, tout ce qui nous compose aussi depuis notre enfance, fait ce qu'on est aujourd'hui. Mais tout ça, ça bouge sans cesse. Donc il y a des périodes où je vais adorer faire du hatha dynamique. Il y a d'autres périodes où je vais avoir besoin d'yin, relaxation. Il y a d'autres périodes où je vais adorer prendre un cours avec un tel, puis en fait je vais changer, je vais avoir envie de ça. Je trouve que c'est ça qui est chouette, c'est aussi cette diversité de pratiques. Il n'y a rien de figé. Et j'aime dans mon métier du coup, parce qu'aucune séance ne se ressemble et que j'ai ce truc de pouvoir répondre vraiment aux besoins quotidiens. Exactement. Et j'ai appris ça au final dans ma formation. Moi, j'avais des cours. Donc, c'était un week-end par mois. On se retrouvait tous en groupe. On était 14, 15. On se retrouvait tout ensemble. Par contre, j'avais des rendez-vous individuels obligatoires avec ma formatrice. Donc, j'allais chez elle. Elle habite à Cinquet, Vumer, donc c'était génial, elle a une super salle de pratique. Et en fait, je me retrouvais face à elle, et puis là, je me mettais juste debout, elle me regardait, elle me dit Ok, tu fais juste six flexions, là, comme ça, en avant, je te regarde. Et elle savait quoi me donner après. C'est presque une lecture du corps, et je me dis Mais ça, c'est incroyable Et je trouvais ça génial, et je repartais avec ma feuille. Hop, Emma, telle date, elle me dit Ok, mois prochain, on se revoit, tu fais ça tous les jours. Ok. Et du coup, j'ai appris maintenant à lire pareil chez les personnes ça. Et parfois, il suffit que tu fasses quelques mouvements. J'observe et je vois qu'il y a une différence Ausha ou machin. Que là, tu as pu te faire mal là. Je ne suis pas non plus médium du corps. Mais du coup, ça me permet de guider, si tu veux, les postures. Et c'est ça qui est génial. Oui. Oui, exactement. Oui, en fait j'ai sorti cet ebook là il y a peu de temps parce que en fait il met en avant le yoga prénatal, je l'ai appelé accoucher avec le yoga pour une grossesse et un accouchement serein et en pleine confiance pour justement mettre à l'intérieur toutes les clés parce que même si chaque séance individuelle que j'ai est différente, il y a quand même beaucoup de choses qui reviennent à chaque fois. Et je me suis dit il y a des choses voilà... concrètes que l'on peut mettre sur papier, donner à toutes les femmes enceintes, quel que soit leur projet de naissance, et surtout qui ne s'arrête pas juste aux femmes que je vois, parce qu'avec un cabinet physique, du coup moi je suis à Rennes, la personne qui est à Paris, à Marseille ou à Toulouse, elle peut pas forcément venir, et donc j'ai voulu rendre ça plus grand, que ce soit aussi accessible à tout le monde. Donc c'est un format ebook, c'est à dire juste un pdf en fait, que l'on télécharge. avec des postures à l'intérieur, et là c'est rangé par trimestre. Oui Il y a des petits personnages, voilà. Parce que souvent on veut plutôt en vidéo pour expliquer, mais vidéo je trouve qu'en fait on pratique, on est en train de regarder, donc on n'est pas dans ses postures. Donc là on peut le lire à l'avance, savoir un petit peu à quoi s'attendre, et refaire les postures à la maison. Donc il y a des petits personnages évidemment qui nous guident, et c'est donc trié par trimestre. Donc il y a trois grands chapitres. Premier, deuxième, troisième, dans chaque chapitre, on a des postures, une technique respiratoire, une relaxation. Et surtout sur la fin, il y a donc les visualisations et il y a avec cinq audios. Donc on met ses petits écouteurs, on va marcher, on s'allonge et on écoute relaxation, visualisation guidée. Aussi même du coup quand les contractions commencent, si c'est ok avec ma voix, on peut choisir de mettre les audios du coup et de se laisser porter même pendant les contractions. Donc il y a un réel accompagnement via les audios et ça c'est vraiment un plus. Parce que souvent dans les e-books, il n'y a pas forcément d'audio. Voilà, il y a aussi une page sur le rôle du Ausha. Qu'est-ce qu'il peut faire Comment aider Voilà. Et puis il y a aussi une page sur, vraiment dès que les contractions commencent, qu'est-ce que je peux faire Et aussi qu'est-ce que j'emmène dans ma valise de maternité Parce qu'on pense valise de mater pour bébé, les bodys, les petits trucs. Mais on a aussi, nous, dans notre salle de naissance, moi j'ai vraiment emmené ma valise, mon sac. que j'ai dépliée et j'ai sorti mon enceinte, mes petites lumières exactement, une chemise que j'aime bien, dans laquelle j'étais bien, mon petit jus, mon machin, pour vraiment être à l'aise pleinement en fait, et retrouver ces objets ou ce contexte qui va me permettre donc d'augmenter mon ostocine et d'être à l'aise, etc., et d'être dans ce cocon de paix et de pleine sécurité et pleine confiance pour accoucher sereinement, quel que soit le projet de naissance. Exactement Oui, oui, Yoma Yoga Massage, ouais, exactement. Merci à toi