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Françaises vs Américaines : qui a tout compris au wellness ? Une perspective croisée avec Nadia Tuma-Weldon cover
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Wellness Wonders

Françaises vs Américaines : qui a tout compris au wellness ? Une perspective croisée avec Nadia Tuma-Weldon

Françaises vs Américaines : qui a tout compris au wellness ? Une perspective croisée avec Nadia Tuma-Weldon

43min |17/12/2024
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Françaises vs Américaines : qui a tout compris au wellness ? Une perspective croisée avec Nadia Tuma-Weldon

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43min |17/12/2024
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Description

Dans cet épisode je reçois Nadia, Américaine installée à Paris, passionnée de bien-être et directrice stratégique dans une grande agence de publicité. Nadia et moi partageons un point commun : une quête incessante de mieux-être, mais aussi un constat fascinant sur les différences culturelles entre les Françaises et les Américaines en matière de santé, de nutrition, de fitness et de style de vie.


Nous explorons pourquoi les Américaines semblent toujours en avance sur le fitness et les tendances bien-être, alors que les Françaises incarnent un équilibre envié, parfois déconcertant. Ensemble, nous plongeons dans des sujets variés : l’impact du marketing sur notre santé, les bienfaits des routines minimalistes, et l’influence de nos cultures respectives sur nos choix alimentaires et sportifs.


Nadia partage également son propre parcours : une transition impressionnante d’un mode de vie végétarien à une alimentation riche en protéines animales, qui a transformé sa santé physique et mentale.

Nous parlons des "single ingredients" qui simplifient la vie tout en optimisant notre bien-être : des vêtements aux soins corporels, en passant par les produits ménagers.


Pourquoi les Françaises préfèrent-elles le plaisir à l’extrême discipline ? Les Américaines auraient-elles quelque chose à apprendre de la modération à la française, et vice-versa ?

Entre anecdotes personnelles, analyses sociétales et conseils pratiques, cet épisode invite à repenser notre manière de vivre au quotidien.


À écouter absolument pour s’inspirer d’un bien-être holistique, simple, et aligné avec la nature.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Johanna. Depuis des années, je me passionne pour le wellness, la santé, le sport, la nutrition et tout ce qui contribue au mieux-être mental et physique. Cette quête m'a permis de croiser le chemin de nombreux experts que je souhaite aujourd'hui mettre sur la route de celles et ceux qui en ont besoin. Naturopathes, médecins esthétiques, coachs sportifs, nutrithérapeutes ou encore astrologues, ce rendez-vous existe pour vous les présenter et vous raconter de quelle manière ils ont changé ma vision de la santé holistique. Je vous propose de partir à leur rencontre avec moi. pour le meilleur et pour le mieux. Bienvenue dans le Wellness Wonders Podcast. Juste un petit rappel avant de commencer cet épisode, le code WW15 est toujours disponible pour bénéficier des 15% de réduction sur tous les produits naturels de la marque L'Épanassé. Vous pouvez l'utiliser directement sur leur site. C'est une superbe opportunité de découvrir leurs produits, si vous ne l'avez pas encore fait. Et si vous voulez écouter l'épisode de Sigrid, fondatrice de la marque, alors revenez deux épisodes plus haut. Et maintenant, place à l'épisode du jour. Quand j'ai rencontré Nadia, elle s'est présentée comme une Américaine fraîchement débarquée de New York pour travailler à Paris. Très chic, head of luxury strategy dans l'agence de publicité où nous travaillons. J'avais déjà remarqué ses pulls en cachemire Spauly & Rich, sa gourde filtrante. toujours à portée de main et son stick à lèvres à la graisse de bœuf. Puis un jour, un collègue lui lance Tu sais que Johanna a un podcast sur le wellness ? Elle m'a regardée avec ses grands yeux. Oh my god ! Enfin une Française qui s'intéresse à la santé et au sport. Ce fut le début d'une conversation ininterrompue autour de nos bonnes adresses, nos mille compléments alimentaires et toutes les choses bizarres que nous avions testées. Nous nous sommes même renommés les Longevity Twins. À mesure que nous enseignons les discussions et les cours de sport ensemble, une chose devenait vraiment évidente. Les Américaines ont une longueur d'avance incontestée sur les Françaises en matière de bien-être. Nadia, avec son regard affûté et sa passion pour le sujet, me partage toujours des anecdotes percutantes et des analyses qui ont le don de m'interroger. Alors aujourd'hui, je suis ravie de l'accueillir pour explorer cette différence culturelle fascinante. Et pour commencer, on va mettre carte sur table. Est-ce que les Françaises sont-elles vraiment si nulles en matière de health and wellness ?

  • Speaker #1

    Ce que je respecte chez les Françaises, c'est l'équilibre. Tu vois, il y a une notion que peut-être on ne va pas aux HIIT classes cinq fois par semaine et on n'est pas gluten-free, tout, tout. Mais en fait, il y a une manière que tout est un peu en modération. Et moi, comme Américaine, je viens d'une culture qui est toujours dans les extrêmes. Alors, on ne fait jamais quelque chose au milieu. c'est soit all or nothing. Alors, à cause de ça, quand je suis venue en France, j'étais un peu surprise que les Françaises, la culture de fitness n'était pas au même niveau, parce qu'en fait, ça vient de la culture de modération et d'équilibre. Alors, ça a pris un peu de temps, mais j'ai commencé à trouver un peu des endroits où on commence à voir des choses qui sont un peu à l'Américaine. Mais je ne peux jamais rien dire des Françaises. Mais ce n'est pas rapport à rien. On ne peut pas comparer.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai qu'en fait, c'est très justement analysé comme d'habitude. Mais je pense que c'est effectivement l'équilibre. Là où en fait, les Américaines sont toujours... Et d'ailleurs, on voit, tu vois, moi, je regardais beaucoup sur TikTok, Instagram. Tu vois les Pilates Girlies, toutes les filles du sport. Et on voit leur Workout Week. Elles sont tous les jours au sport. Elles se lèvent à 5 heures du mat. Elles sont vraiment dédiées à fond dans leur health and fitness. Et là où les Françaises, en fait, elles sont un peu plus détendues. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Et en fait, c'est drôle parce que des fois, quand je vais à des cours de sport, par exemple, et ils ont des niveaux différents, comme il y a, par exemple, à l'agri, il y a l'agri classique et puis il y a l'agri, disons, ultra burn, je ne sais pas quoi. Et les instructrices me disent que les Françaises ont peur d'aller au ultra burn. Par contre, à New York, d'où je viens et d'où j'ai vécu depuis très longtemps, si c'est ultra burn, on ne peut même pas rentrer. C'est fini à fond parce qu'on n'a pas peur. C'est quelque chose qui est très américain. C'est un peu ce all or nothing. Si on veut faire quelque chose, on le fait à fond. Et si on ne veut pas le faire, il y a d'autres trucs. L'autre chose, c'est que franchement, la culture américaine, c'est très capitaliste. Alors, tu vois, ce n'est pas juste Oh, I'm the Pilates girl toutes nos identités. Alors, ça veut dire que je vais le cours, j'achète les vêtements, j'ai les produits, tu vois, j'écoute tous les podcasts, j'achète ça, je fais ça, je fais ça. Ça devient un lifestyle qu'on peut acheter. Les Américains, ils adorent ça. Tous les Français, c'est pas ça. Et de nouveau, j'ai beaucoup de respect qu'ils soient un peu immunes de cette pression de marketing. Tu vois, elles font ce que... Tu vois, c'est une culture qui est tellement basée sur le plaisir. que, tu vois, si ça sent bien, on va le faire. Si ça sent pas bien, on va pas le faire. Aux États-Unis, par contre, si ça fait du mal, ben, ça vaut pas le coup. Ça sert à rien, ouais. Alors, je pense que c'est intéressant parce que ce que je remarque, c'est que les Américaines, ils ont un peu une jalousie des Françaises parce qu'elles disent, Wow, imagine que je peux manger du pain pour le petit-déj et pas faire le sport cette journée, mais être tellement chic. Par contre, les Françaises, elles voient les Américaines et elles disent Waouh, il y a cette énergie et cet optimisme pour aller faire du hit à 6h du matin, et puis aller au boulot, et puis sortir le soir. Tu vois, je crois qu'il y a un peu cette relation où ils veulent un peu ce que l'autre a, mais c'est juste pas dans leurs âmes.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que, tu vois, quand on a discuté ensemble du sport, par exemple, tu étais super surprise. Tu disais Mais c'est bizarre, les Françaises, elles ne sont quand même pas très sportives.

  • Speaker #1

    Non. Non mais pas du tout. Mais c'est vrai et écoute, je pense que ça va arriver.

  • Speaker #0

    Après, il faut quand même rappeler le contexte. Nous, on habite à Paris et moi, je ne suis pas de Paris initialement. Je viens de Grenoble et des Alpes. Donc là où il y a vraiment quand même une grande culture aussi de la montagne, la randonnée, le sport. Donc je pense que ça dépend des régions. Mais si on revient au prisme parisien, effectivement... les filles qu'on trouve dans les cours. Moi, la première fois, je faisais beaucoup de HIIT, musculation, des sports un peu durs. Et quand je suis arrivée en pilates, au réformer, etc., parce que je me suis dit, bon, je vais faire des choses un peu plus soft parce que je vais au sport tous les jours, je ne peux pas faire des trucs trop violents. Quand je suis arrivée au réformer, j'étais un peu, mais les filles, elles sont nulles. Ce qui n'était pas vraiment... C'était un peu... c'était pas très gentil mais en fait c'est vrai que c'est un peu ça elles sont pas très dures au mal non pas du tout et il faut dire que attends j'avais un truc que j'allais dire sur la culture des

  • Speaker #1

    françaises enfin avec le sport je pense qu'il y a encore une culture ici qui est on commence à avancer beaucoup plus aux États-Unis. Mais quand même, c'était la culture dont moi, j'étais élevée dans les années 90, où c'était vraiment l'attitude de, il faut manger moins, il faut, tu vois, c'est être...

  • Speaker #0

    La diet culture.

  • Speaker #1

    La diet culture un peu. Je pense que ce que je vois, c'est en masse, les Français encore ne comprennent pas que, en fait... il faut se bien nourrir. Et on peut en parler, discuter de ça plus tard, parce que moi, j'ai fait une transition comme ça aussi. Et que développer des muscles, ça te fait large, ce qui n'est pas le cas du tout. En fait, ça te, it shrinks you, en fait, si tu as des muscles. Et je pense aussi qu'elles sont plutôt, je préfère manger moins, peut-être fumer des cigarettes et marcher un peu plus. Et ça, ça va y aller. En fait, ce que je trouve, c'est pas, pas tellement qu'elles sont nulles en sport, c'est qu'il n'y a pas l'éducation qui est... En fait, ça, c'est la nourriture. Tu vois, on ne peut pas juste manger des lentilles et ça va aller, tu vois. Alors, il y a cette culture de non, je suis une femme, je dois être petite, je ne peux pas manger du bœuf, je ne peux pas faire mes muscles. En fait, on mange moins, on mange des salades, on boit de l'eau, et que ça, ça va y aller. Mais en fait, ce que je pense se passe, c'est qu'on devient d'un certain âge. Ça ne fonctionne pas aussi bien. Alors, je pense que ça va commencer parce qu'aux États-Unis, on a fait un peu ce même truc où les femmes, voilà, elles deviennent 40 ans et elles voient que manger moins et pas bouger, ça ne fonctionne pas du tout, en fait. Ça ne tient pas. En fait, ça commence à passer très mal après un moment. Et je pense que maintenant, cette culture américaine, un peu les réseaux sociaux, bien entendu, ça aide. Mais je crois que les Françaises, elles commencent à voir, oh, peut-être qu'il y a une autre manière. Mais disons encore qu'il y a une très bonne tradition d'on mange trois fois par jour, on mange des choses qui sont whole foods, tu vois, ça c'est encore très là. Mais je commence à voir un peu cette culture de, ah, il faut manger plant-based et tu vois, tout ça, ça arrive.

  • Speaker #0

    Le truc de la nourriture en France, effectivement, c'est aux États-Unis, la nourriture n'est pas forcément de bonne qualité aussi. Et du coup, je sais que, enfin... d'après ce que tu m'as dit et que d'autres Américains me rapportent, on est obligé d'acheter de très bonnes qualités pour avoir en gros l'équivalent de ce qu'on a nous en France. En France, on a quand même encore la culture de la bonne nourriture, l'agriculture, la nourriture brute, whole foods, et c'est ce que ce qui fait aussi que quand les Américains viennent à Paris et disent mais c'est fou, ici je peux manger du pain, des pâtes et ils ne grossissent pas en fait.

  • Speaker #1

    Mais le truc avec ça, c'est que il y a plusieurs choses. Un, tu as complètement raison. La nourriture aux États-Unis, il y a tellement de chimies qui sont légales. aux États-Unis, mais ils n'ont pas le droit d'utiliser ici, d'abord. Deux, c'est un pays énorme, alors la nourriture doit voyager, tu vois, ce n'est pas aussi frais. Mais même si tu manges le régime le plus sain aux États-Unis, parce qu'il y a tellement de pesticides et chimie et choses comme ça, le corps ne sait pas quoi faire avec. Alors ça le retient, et même si tu as tous les kale, juice, je ne sais pas quoi. Ici, je pense vraiment... Même si tu ne fais pas le sport et tu juste manges de la cuisine traditionnelle, déjà, ça va aller. Mais aussi, je crois que les Américaines sont encore un peu dans cette mentalité que les choses comme le lait, le crème, le fromage, la viande, c'est bad food mais en fait, c'est la meilleure nourriture. Alors, les choses les plus traditionnelles, il y a une raison qu'on les mange pendant des siècles, parce que ça fait du bien.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et en fait, il y a eu aussi tellement un lobby vegetarian vegan qui disait arrêter de manger de la viande ou même le gras, les bons gras. C'est-à-dire qu'en fait, si on mange du lait entier ou du beurre, ce n'est pas mauvais. En fait, c'est juste que nos grands-parents mangeaient ça depuis toujours.

  • Speaker #1

    Si tu vois la liste d'ingrédients dans du lait entier, ça dit lait Si tu vois la liste d'ingrédients sur du lait d'avoine… Mais c'est comme un truc de lait. Eau,

  • Speaker #0

    avoine.

  • Speaker #1

    Mais c'est comme 15 ingrédients, tu vois, c'est pas... Il y a un problème là. Mais tu as raison que le lobby, et surtout aux États-Unis, c'est très puissant. Et le business of plant-based aux États-Unis, tu le sens, c'est très présent.

  • Speaker #0

    Et le pire, c'est que c'est des aliments, en fait, quand on voit les substituts de viande, même qui arrivent beaucoup aussi en France. les substituts de jambon, lardons, ce genre de choses. La dernière fois, je me suis amusée. Je me suis dit, tiens, je vais aller regarder la liste des ingrédients. Mais en fait, c'est un ingrédient qui est purement industriel.

  • Speaker #1

    Ah oui, ce n'est pas de la nourriture, en fait, c'est un produit. Et je pense que le marketing, c'est puissant. Ça te dit, par exemple, quand moi j'étais dans mes 20 ans, c'était l'époque de fat-free, sugar-free. Et quand quelqu'un te dit que tu peux manger... Tout un paquet de biscuits et c'est fat free. On dit, cool, alors on va tout manger. Mais de nouveau, le corps, ça ne connaît pas c'est quoi. Alors de nouveau, tu es dans la même situation. Alors pour moi, ça c'est pourquoi une des raisons, une des many, many reasons que j'adore ce pays, c'est qu'il y a une tradition de nourriture qui est très difficile à déplacer. Et alors ça, c'est pourquoi tu vois dans des restos, il y a toujours du steak haché, il y a toujours du fromage, il y a toujours du dessert, tu vois. Et en fait, c'est pas juste ce que tu manges, mais aussi c'est la manière où tu manges. Tu as le plaisir, tu ralentis, tu manges avec les autres. Tu vois, il y a tellement de différences entre les États-Unis où tu vois pour le déjeuner, on prend une salade crue et on le mange devant notre écran au bureau sans les autres. Et peut-être tu mastiques pas assez parce que tu es en train de regarder Instagram en même temps. Tu vois, c'est toute une culture. Alors, si on retourne à la première question que tu m'as demandé, c'est que, oui, peut-être la culture du sport n'est pas forcément le même en France, mais il y a tellement d'autres éléments qui font pour la bonne santé qui est là. Alors ça, c'est pourquoi, comme tu disais, l'Américain va en France. Oh my God, I had butter and cheese and da-da-da-da-da-da, and I lost weight. Ah ben oui, parce que tu relaxes, tu manges, tu m'enrastiques. Tu es avec les autres, tu vois. En fait, j'ai vu une étude récemment qui parlait de la consommation du vin. Ils ont dit, écoute, l'alcool, c'est un toxin. Il n'y a rien de bon qui vient du vin. Mais quand les gens disent, ah, mais regarde les Blue Zones, par exemple, ils boivent du vin tous les jours. Ils ont dit, en fait, ce n'est pas lié à le vin. C'est lié au fait que tu prends le vin avec les autres. Et en fait, c'est ça qui a le bénéfice de santé. Alors... Il y a tous ces éléments. Et aux États-Unis, ce que nous, on aime, c'est what's the magic bullet ? Tu te rappelles quand il y avait l'étude qui a dit que le vin rouge est bien pour toi ? Ça a cartonné aux États-Unis. Tout le monde disait tout ce vin mais ils ne savent pas le contexte.

  • Speaker #0

    Mais là, par exemple, ce que je trouve intéressant en ce moment, c'est que je remarque quand même aux États-Unis toute la mode autour du retour du whole food Donc, s'alimenter avec des aliments les plus basiques possibles, c'est-à-dire des légumes. de la viande, beaucoup de protéines. Ça revient beaucoup chez les Américaines et les Américains. Je vois ça sur les réseaux, dans les podcasts aux États-Unis, alors qu'en France, on est encore sur... Mais non, il me paraît que c'est bien de consommer moins de viande. Il y a vraiment... Là, on voit la différence entre les deux. Et on a l'impression que toute l'ère du végétarisme et du véganisme qui était censé être bien est en train de... Ça y est, d'absorber les masses. qu'aujourd'hui en France, là où les Américains sont déjà passés à autre chose.

  • Speaker #1

    Ben oui et non. En fait, il y a très... D'abord, aux États-Unis, on adore les tendances. On adore faire des statements politiques avec les tendances. Alors, une chose que tu vois particulièrement, je ne vais pas trop aller dans le truc avec Trump et tout ça, mais il y a RFK Jr., par exemple.

  • Speaker #0

    Qui est le health...

  • Speaker #1

    The health czar.

  • Speaker #0

    C'est le ministre de la Santé aux États-Unis qui a été cité par Trump.

  • Speaker #1

    Voilà. Et lui, il est contre des choses comme les seed oils. Si tu vois son Instagram, il faisait Thanksgiving avec la dinde dans du beef tallow, ce que j'adore. Mais parce que c'est un peu le messaging de lui et un peu cette communauté plus conservateur. Manger la viande, manger le lait cru, boire le lait cru, manger du beurre, tout ça, c'est devenu un peu like right wing, ce qui est vraiment... C'est vraiment horrible parce que la santé ne devrait jamais être politique. Alors, ce qui se passe, c'est qu'être plant-based, manger ton, je ne sais pas quoi, avec le lait d'avoine, ça devient un truc de progressives. Alors, tu vas à Brooklyn, tu vois, des places comme ça, et les gens disent, oh, je ne mange pas la viande parce que ce n'est pas bien pour l'environnement. Par contre, excusez-moi, mais tu sais ce qui se passe pour créer ce lait d'avoine. C'est une catastrophe pour le climat, en fait. Tu vois la manière dont c'est fait. Alors, oui, il faut dire qu'il y a une tendance que finalement, il y a des jeunes femmes, et je pense pour les femmes, manger de la viande, c'est tellement important. Au moins des produits laitiers et des œufs. Et ça devient un truc où, tu vois, c'est comme ils disent, virtue signaling aux États-Unis, où tu montres que tu es, tu vois, enlightened et tout ça, parce que tu ne manges pas de la viande. Et moi, j'étais comme ça pendant longtemps. Oui, tu vas nous raconter. Mais tu vois, c'est comme, comment tu manges aux États-Unis, c'est qui tu es, tu vois. Tu dis, oh, I don't eat meat, or I don't eat gluten. C'est un statement, quoi. C'est un statement. Et de nouveau, ça me fait, it's disappointing, parce que je pense que la santé, ça appartient à tout le monde. Et quand tu mets cette pression d'identité, de politique dessus, tu ne fais pas, tu ne résouds pas le problème qu'aux États-Unis, oui, on est bien en fitness, mais on est aussi les plus gros au monde, les plus malades au monde. Alors, quelque chose ne fonctionne pas.

  • Speaker #0

    Et c'est très marrant parce que j'allais exactement te poser la question sur ce nouveau ministre de la Santé aux États-Unis, puisque j'ai vu un article dans Le Monde la dernière fois qui disait Trump nomme un anti-vax. conspirationniste à la tête de son ministère de la Santé. Et je savais qui était cette personne, et que j'avais plutôt un bon a priori en plus sur lui initialement, et je me suis dit, mais c'est bizarre, et je rentre dans l'article, et là je vois le paragraphe sur lui qui dit, il veut pour ce mandat-là aller contre les lobbies pharmaceutiques et les lobbies industrielles alimentaires. pour arrêter l'épidémie d'obésité et la malbouffe chez les gens et revenir à des fondamentaux de santé, etc. Quand on voit déjà rien que cet homme qui fait des tractions et qui est ultra musclé à 60, je ne sais plus quel âge il a, 60-70 ans.

  • Speaker #1

    70-70 ans, quelque chose, oui.

  • Speaker #0

    Et je me suis dit, mais enfin, pourquoi le traiter de conspirationniste alors qu'il veut faire quelque chose qui est... le plus sain possible pour son pays, mais c'est ridicule. Et du coup, j'ai demandé à Nadia, qui est mon américaine référente, et je lui ai dit, mais qu'est-ce que tu penses de ce ministre de la Santé ? Elle m'a dit, mais il est génial, en fait. C'est vraiment autant le gouvernement, autre chose, mais cet homme-là est génial et il a raison. Et je ne comprends pas pourquoi en France, on l'a pointé du doigt en disant anti-vax, conspirationniste.

  • Speaker #1

    Mais c'est la puissance du média. Même, j'écoutais l'autre jour et ça m'a tellement déçue, c'était sur le BBC. Et de nouveau, ça a dit, l'annonce était exactement ça. Trump names conspiracy theorists and anti-vaxxers. Tu vois, au lieu de dire, il a présenté cet homme, ils doivent mettre ça en avance parce que je pense qu'il y a une très, it's a bias, tu vois. Si tu vois les New York Times, il essaie d'effacer cet homme depuis tellement d'années. Mais il est en fait un avocat depuis, je ne sais pas, 30, 40 ans qui bat contre l'industrie pharmacieuse. pharmaceutical, big food. Et j'ai vu, en fait, un headline qui était vraiment... Ça a fait rigoler, mais c'est en fait la vérité. Fattest, sickest country fears that new health minister is going to change things. Tu penses, like, oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui pourrait arriver ?

  • Speaker #1

    Mais en fait, le truc qui est... On ne va pas aller trop loin, mais... En fait, il n'est pas un anti-vaxxer. Il est vacciné lui-même et sa femme est vaccinée. Tu vois, c'est qu'il est contre juste donner des médicaments comme ça sans les tester. Ça juste apporte aux personnes à dire pense pour toi-même au lieu que le gouvernement te dit quoi faire. Parce que jusque-là, ça ne fonctionne pas trop bien si tu vois un peu la santé des Américains. Alors quand le gouvernement te dit quelque chose, peut-être fais des recherches. Pense comme une individualiste. et questionnent des choses.

  • Speaker #0

    Et surtout, c'est de la prévention, c'est-à-dire que je pense qu'ils poussent aussi les gens à prendre leur santé en main, en se disant, si les gens commencent à manger de manière plus équilibrée, en fait, ils seront moins malades. Mais c'est vrai que ça, c'est un peu une logique qui, même sûrement en France, n'est pas encore très bien accueillie tout le temps. C'est-à-dire que ça ne paraît pas hyper logique pour tout le monde, finalement.

  • Speaker #1

    Tu sais, aux États-Unis, un médecin peut te... prescriber, prescrire de la nourriture. Et du sport. Ils ont le droit. Mais ça se passe jamais. Et en fait, aux Etats-Unis, je sais pas comment ça fonctionne en France, les médecins, quand ils font leur éducation, ils ont même pas un jour de nourriture.

  • Speaker #0

    Ils ont... Alors, on en a discuté avec une invité qui est naturopathe et qui me disait qu'ils avaient deux jours, je crois, de formation à l'alimentation. dans tous leurs cursus, d'ailleurs, leurs 10 ans plus d'études. Mais ce qui est incroyable.

  • Speaker #1

    Par exemple, si tu écoutes, il y a une communauté de médecins qui sont un peu, like, gone off the grid. Par exemple, Dr. Paul Saladino, qui est génial, il a commencé un mouvement de animal-based eating, ce que moi, je fais maintenant. Il y a un autre médecin qui est génial, qui s'appelle Dr. Casey Means. Elle vient d'écrire un livre qui s'appelle Good Energy, c'est tout sur le métabolisme. Et elle a dit que, les deux ont dit qu'ils n'ont même pas eu un jour de formation de nourriture. Et ça, c'est parce qu'aux États-Unis, c'est un système de prescription. Prescription, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, est-ce que tu peux nous dire, toi alors, parce que moi, je sais déjà tout ce que tu fais, mais qui est finalement un peu un mode de vie, je trouve, minimaliste envers la nourriture et aussi le soin. Parce que... dans les soins corporels aussi, tu vas nous raconter. Quelle est ta transition et quel est aujourd'hui ton mode de vie ?

  • Speaker #1

    Bon, alors, the single ingredient life, c'est mon truc. Mais non, mais... D'abord, il faut dire, et je ne peux pas croire que je vais dire ça en public, mais j'ai 42 ans. Je vais bientôt avoir 43 ans, ce qui est fou. Je ne sais pas comment...

  • Speaker #0

    Et qui ne te voit pas en plus.

  • Speaker #1

    Dans ma tête, j'ai encore 25 ans. Alors, il y a deux ans, Tu ne m'aurais probablement pas reconnue. J'étais végane. Je faisais comme sport. J'étais un peu à la française. Je marchais autant que je pouvais et je faisais un peu de yoga. Et c'était tout. Par contre, j'étais une ballerine quand j'étais jeune. Alors, j'avais toujours une bonne ligne. Mais écoute, quand tu deviens dans tes 30 ans et tu approches tes quarantaines. Tout ça, ça ne fonctionne pas. Alors moi, je mangeais des lentilles, de l'avoine, mais vraiment aucun protéine, pas beaucoup de gras. Et je n'avais aucun muscle, mais aucun. Et pour moi, c'était un peu, ah, c'est mieux pour ma santé et c'est mieux pour le climat. Alors tout ça, c'était faux. Ben, excusez-moi, mais c'est comme ça. Mais pour moi, j'ai tellement une jalousie pour ta génération et plus jeune. Parce que moi, je n'avais jamais une éducation vraiment sur la nourriture. Tu vois, personne ne m'a jamais dit qu'en fait, c'est très important de manger des produits d'animaux parce que ça donne de la nourriture que les plantes ne peuvent pas te donner. C'est très important de travailler les muscles parce que s'il n'y a pas de muscles, ton métabolisme ne fonctionne pas, tu n'as pas la force. Et quand tu commences à âger, tu perds du muscle, tu perds du collagène. Personne ne m'a raconté tout ça. Alors pour moi, en fait, c'était très... organique. C'était un peu un accident. Un accident. J'ai lu un article dans The New York Times d'un studio de pilates qui s'appelle Forma, qui en fait, je dis, a changé ma vie. Parce que c'était la première étape de toutes les étapes qui ont mené où je suis aujourd'hui. Alors j'ai lu un article et j'ai dit Ah bon, c'est intéressant, ok. C'est où Kendall Jenner et Hailey Bieber vont, ok. Et juste... Par hasard, je me suis inscrite pour leur newsletter et comme remerciement, ils m'ont envoyé un lien pour un cours de 20 minutes, je ne sais pas quoi. Et à l'époque, je ne faisais rien, mais vraiment rien. Et j'ai dit, bon, je vais essayer. Et j'ai essayé et c'était dur. Par contre, je pense que si je l'ai fait aujourd'hui, ce serait comme, est-ce que j'ai bougé ? Mais je l'ai fait et j'ai dit, ah bon, mais c'est pas mal. Et j'ai dit à mon mari, j'ai dit, écoute, j'ai fait ce truc de 15 minutes de pilates, c'était vraiment bien. Et il a dit, oh, je fais avec toi demain si tu veux. Et j'ai dit, ok, bon. Alors, on a commencé ce truc, cette tradition que 15 minutes avant le dîner, on faisait 15 minutes de pilates ensemble par jour. Et c'est tout ce qu'on a fait. Mais Joanne, je te dis, quand je te dis qu'en deux semaines, j'avais une tablette de chocolat, c'était incroyable. Et tous mes vêtements étaient trop là. Mais j'ai dit, mais qu'est-ce qui se passe ? C'est bizarre. Et puis, je me rappelle le moment, on est allé à un Friendsgiving. Alors, ça fait deux ans presque exact. On est allé chez un Friendsgiving. Et je me rappelle, il y avait un homme qui est rentré de dehors et il faisait des steaks, des énormes steaks à l'américaine sur le grill. Il est rentré et je l'ai vu et j'ai dit Je veux. Je veux ce steak. Et ça a fait 22 ans que j'ai pas mangé de la viande.

  • Speaker #0

    T'as dit pendant 22 ans que t'étais veggie ? 22 ans.

  • Speaker #1

    Et je me rappelle, j'ai pris ce morceau. Oh, c'était comme le paradis. Oh, c'était trop bon.

  • Speaker #0

    Et après, t'es plus appareillée.

  • Speaker #1

    Et puis là, je n'ai pas arrêté, mais je n'avais pas encore l'éducation, tu vois. Je savais que je me sentais mieux. Et puis, de plus en plus, j'ai commencé à faire de plus de pilates, 45 minutes par jour. J'ai commencé à manger plus de viande. Et puis, j'ai commencé à faire l'éducation. Et puis, j'ai compris. Alors, après six mois, j'avais perdu 12 kilos. J'étais dans la meilleure forme de ma vie à 40 ans. Et j'ai vraiment lancé dans ce monde. Après, j'ai découvert Dr. Paul Saladino. J'ai découvert, tu vois, faire des pois, toutes sortes de choses comme ça. Et finalement, aujourd'hui, je suis dans un peu, comme tu dis, un peu lifestyle minimaliste. Mais c'est vraiment lié à, est-ce que c'est naturel ? Est-ce que c'est quelque chose qui a existé il y a 100 ans ? Ou est-ce que c'est un produit de marketing ? qui est peut-être quelque chose qui n'est pas trop bien pour nous.

  • Speaker #0

    Surtout que c'est de la logique, finalement.

  • Speaker #1

    C'est finalement la logique. Et c'est vraiment simple. Et en fait, ce que je trouve, c'est que ce n'est pas que c'est seulement mieux pour toi. Tu économises vachement d'argent parce que tous ces produits qui sont marketés à toi, tu n'en as pas besoin. Et c'est plus beau. Et ça, je crois, la beauté, c'est vraiment la manière qu'on a de la bonne santé aussi. Alors, tout ce que j'ai dans ma vie, soit la nourriture, soit mes produits corporels, comme tu dis, soit mes vêtements, je vraiment pense single ingredient. Alors, est-ce que c'est du coton, de la laine, du soie, tu vois ? Parce qu'aussi, quand tu vois, il y a tellement de vêtements qui ont du plastique et je ne sais pas quoi. Et c'est vraiment facile. Maintenant, au lieu de voir c'est quoi le prix, je regarde c'est quoi les matières. Et quand tu vois que le numéro un truc, c'est polyester, je n'achète pas. Et en fait, tu économises une tonne d'argent parce que tu achètes des choses qui sont naturelles et beaux.

  • Speaker #0

    Et même pour mes produits corporels, par exemple, je ne pouvais pas trouver un déodorant pour beaucoup de temps. Et finalement, et ça, c'est quelque chose qui n'existe pas aux États-Unis, mais la pierre,

  • Speaker #1

    la pierre d'Alain,

  • Speaker #0

    la pierre de bruit, je l'ai trouvée à Naturalia. Et d'abord, je l'ai achetée il y a six mois et ça n'est même pas plus réduit. Ça fonctionne depuis, je crois que je vais l'avoir pour cinq ans. Mais dans ma salle de bain, c'est tellement joli. Et tu sais, moi, je ne pense pas qu'il y a un produit déodorant. qui est beau. Tu vois, c'est toujours du plastique et tu vois des couleurs qui sont un peu comme un petit enfant, comme un jouet d'enfant. Alors, non, je pense que ma vie s'est devenue très simple, très beau, très efficace. Et tu sais, moi, à l'époque, j'avais une routine de, je ne sais pas, 7, 6, 8 produits pour ma peau. Maintenant, j'ai une. Et c'est beau, et c'est dans du vert, et ça fonctionne très bien.

  • Speaker #1

    Et c'est ce qu'on disait aussi, en fait, on a le... Les single ingredients pour s'hydrater, etc. On utilisait, par exemple, on disait l'huile de coco. Avant de trouver ce que tu utilises maintenant, je fais du teasing, mais c'était l'huile de coco pour se démaquiller, l'huile de coco pour s'hydrater le corps, pour cuisiner, pour éviter que ce soit du burnt fat.

  • Speaker #0

    Et pourquoi ? Parce que comme on pense à ce qu'on met dans notre corps, et qu'il n'y a pas de chimie, il n'y a pas de choses qui ne sont pas naturelles. On pense... C'est bizarre parce qu'on n'a pas le même latitude avec ce qu'on met sur notre corps. Alors, quand tu mets, par exemple, des leggings qui sont faits avec du plastique, et tu vas faire ton sport, et tes pores, je ne sais pas comment on dit... Les pores s'ouvrent. Et tu es en train de te chausser. Le plastique, ça rentre dans ton corps. Quand tu mets des chimies sur ton corps, sur ta peau, c'est l'organe le plus grand de ton corps et ça absorbe tout. Alors si tu penses jour après jour, après jour, après année, après année, après année, tu portes du plastique, tu mets des chimies sur ton corps, ce n'est pas un mystère pourquoi il y a plus de cancers, il n'y a plus de maladies. Je pense que la nourriture, c'est la première étape où tu dis Ok, je vais clean it up Mais on ne pense pas la même avec les produits et les vêtements. Et même, tu vois, toi, tu m'as introduit à tellement de bons produits. Par exemple, le filtre pour mon eau, tu vois. Et même, on justisait, tu sais, même le café. Tu vois, si on met les pods, là, c'est du plastique.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'en fait, il y a eu plusieurs choses. Effectivement, on est d'abord sur l'alimentation. En fait, c'est toujours la boîte un peu de Pandore. C'est-à-dire que tu ouvres, tu fais la nourriture. Après, tu regardes un peu ce que tu portes ou la manière de consommer en disant... Mais en fait, ça sert à quoi de s'acheter un million de vêtements et de choses ? Je préfère avoir un beau pull en 100% cachemire que je vais payer super cher plutôt que trois ou quatre pulls en polyester un peu moches qui vont boulocher et qui vont finir à la poubelle l'année prochaine.

  • Speaker #0

    Tu ouvres ta garde-robe.

  • Speaker #1

    Et t'es content d'avoir ça.

  • Speaker #0

    Et tu as trois pulls exquis en cachemire. Ou tu ouvres ton garde-robe et il y a comme 15 shitty polyester trucs. Tu vois, je pense que c'est plus large. Et puis,

  • Speaker #1

    ça a une satisfaction aussi. Et on rigolait la dernière fois en se disant, en fait, on est toujours habillés pareil.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais finalement,

  • Speaker #1

    c'est tellement une liberté de se dire, oh bah tiens, je vais me mettre dessus là aujourd'hui. Et c'est fini, en fait. Et c'est fini. C'est vraiment minimaliste. Ce que tu disais, c'est beau. En fait, je pense que ce qui est beau, c'est parce que c'est épuré et que tu as ton placard, tu as tes affaires. Tu sais que c'est...

  • Speaker #0

    En fait, il y a moins de décision à faire avec la nourriture, avec les produits que tu achètes, avec les vêtements. Parce que tu as un filtre tellement pointu. Ça devient facile à faire des décisions. Et aussi, il faut dire que, alors, quand j'ai perdu tout ce poids, et ce n'était pas perdre du poids, c'était perdre du gras et gagner des muscles. D'abord, je me sens comme vraiment la meilleure de ma vie et j'ai un espoir que je vais vieillir dans une manière vraiment bien à cause de cette nouvelle train de vie. Mais aussi, quand tu manges et tu bouges comme ça, ton corps, ça change. Et en fait… C'est un peu un flex parce que tu es tellement bien dans ton corps que tu ne dois pas porter plus qu'un bodysuit et un jean. C'est ça. Tu vois ? Alors, c'est tout lié à un autre et ça devient tout un truc où tu as juste un vrai plaisir et simplicité de la vie.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et dans la maison, pour reprendre, effectivement, quand on commence à mettre la main là-dedans et à analyser tout ce qu'on fait, il y a effectivement la carafile 30 puisque à Paris, l'eau... déjà a un goût horrible. On a beau dire tout ce qu'on veut sur mais non, pas du tout, l'eau du robinet est très saine mais c'est sûr que non, en fait. Elle a un goût de chlore, c'est affreux. Donc moi, j'ai une carafe filtrante dont j'ai passé le lien à Nadia et à beaucoup d'autres personnes qui l'ont achetée. La Ark carafe. Et j'achète bientôt une Berkey, le whole new level de la filtration de l'eau à grande échelle. Donc c'est des trucs de 3 litres, 5 litres, etc. Et les produits ménagers.

  • Speaker #0

    Les produits ménagers,

  • Speaker #1

    c'est incroyable. Tous les produits pour les corps, déjà, pour se laver. En fait, on n'aura besoin que d'un savon sain et terminé. Et les produits ménagers, c'est une catastrophe. C'est-à-dire que moi, j'avais le truc sur les pastilles de la vaisselle. Je trouvais que quand je sortais ma vaisselle du lave-vaisselle, je prends un verre, je me sers un verre d'eau filtré, mais le verre sans le produit pour la vaisselle. Mais qu'est-ce qu'il y a dans le produit pour la vaisselle ? C'est horrible ! On se dit, en fait, je suis en train d'ingérer des produits chimiques, des détergents dans mon corps parce que là, mon verre, il sent le produit de la vaisselle. Et j'ai trouvé une recette que d'ailleurs, je t'avais envoyée avec que des produits naturels, du biarbonate, du sel, du vinaigre, du vinaigre blanc, de l'acide citrique qui est extrait clairement du citron. Et même les sprays pour laver, en fait, le multi-usage qui est juste à base d'un petit ingrédient de savon. Ça suffit, en fait. Et on se dit qu'on est intoxiqué aussi par nos poils, nos cookware, tout ça.

  • Speaker #0

    Mais le truc, c'est quand tu achètes le truc qui est simple et traditionnel. Tu sais, même cette compagnie avec tous les produits qu'on achète pour nettoyer la maison, tu vois, tout vient dans du verre. Et tu juste achètes le refill. Et alors, même quand je nettoie ma maison, c'est un plaisir. parce que la bouteille, elle est belle, elle est en verre. Tu vois, tout est beau et simple et efficace. Et il faut être un peu radical. Non, alors ce que je dis, il faut toujours être normal. Moi, je dis toujours, c'est très... C'est facile à devenir un peu fofolle parce que quand tu apprends, c'est vraiment...

  • Speaker #1

    Tu veux te débarrasser de tout.

  • Speaker #0

    Ouais. Et tu veux jamais sortir de la maison parce que tu veux jamais manger dans un resto parce que peut-être tu utilises un truc. Alors, il y a un truc pour être cool, tu sors. tu t'amuses, voilà, tu ne penses pas trop. Mais il faut dire qu'il faut être un peu radical parce qu'au début, il faut questionner tout. Alors, par exemple, moi, j'étais vraiment dans le skin care. J'avais, tu vois, tous ces produits. Biologie,

  • Speaker #1

    recherche, cible.

  • Speaker #0

    Je dépensais des centaines d'argent sur toutes ces choses et je pensais que j'étais convaincue que j'avais besoin. Et je crois que la plupart des femmes sont... convaincus qu'ils ont besoin d'une crème pour ça, une sérum pour ça, un truc pour ça. Mais en fait, la peau, c'est quoi ? C'est une réflexion de ce qui se passe à l'intérieur. Alors, commence par ça et puis, tu n'as pas besoin de plus. C'est un petit produit. Moi, j'ai un petit produit qui est juste d'huile naturelle et ça fonctionne très, très bien. Mais il faut un peu être radical parce qu'il faut dire tout ce que j'étais, tout ce que la culture me raconte, peut-être, c'est pas C'est pas vrai. Et une fois que tu le vois, tu peux pas l'oublier. Ouais. Mais il faut passer à cette étape.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous dire ce que tu mets sur ton corps ?

  • Speaker #0

    Ok, les gars. Here we go. Moi, j'utilise une crème qui est faite, et mon savon aussi, c'est fait à la base de beef tallow.

  • Speaker #1

    Le beef tallow, la traduction littérale, c'est du suie de bœuf. Du fiel de bœuf ou du sweet bœuf ? Je ne sais plus. C'est de la graisse de bœuf.

  • Speaker #0

    C'est de la graisse du bœuf. Rendered beef fat. Et tu vois, je vais juste dire, moi je peux dire ça parce que j'étais vegan pendant tellement de temps. Si moi je vois quelque chose avec un vegan, je cours dans l'autre direction le plus vite que possible. Alors même quand je vois du skin care, oh it's plant-based, I'm like, no thanks. Le truc c'est, et je sais, just bear with me tout le monde parce que je sais que c'est radical. Mais le truc avec le gras de bœuf, c'est que 1. c'est tellement beau sur la peau mais c'est tellement beau mais aussi parce que c'est un peu la même biologiquement à la peau en fait ça fonctionne très très bien avec les vitamines dans la grappe de gras du boeuf c'est en fait ça nourrit la peau la même manière que ça nourrit ton corps alors en fait si tu mets sur ton corps ça marche avec tous les autres choses qu'on met dessus ça marche un peu contre c'est pas naturel tu vois sauf par lui lui de noix de coco tout ça c'est très très bien Alors, je mets sur mes lèvres, je mets sur mon corps. J'ai un savon à la base de Beef Tallow et ça vraiment nourrit le corps. Et je pense qu'une fois que quelqu'un fait le produit dans une manière très chic, parce que maintenant, c'est toujours un peu crunchy.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que tous les produits en plus naturels, heureusement, il y a de plus en plus de marques, dont le sponsor de cet épisode d'ailleurs, qui fait aussi des super belles... des beaux produits, mais en fait avec des ingrédients minimalistes. Voilà. Mais c'est génial et c'est tellement un plaisir et une économie de tout, en fait. C'est un plaisir. De l'argent, du plaisir. Et on se dit, en fait, on revient à la base. Nos grands-parents, ils se lavaient avec du savon de Marseille, du savon d'Alep, qui est de l'huile d'olive, du gras de bœuf.

  • Speaker #0

    Et il y avait beaucoup moins de maladies, de cancers, d'obésité, tout ça. Tu vois, il faut dire, qu'est-ce qui a changé dans les derniers 100 ans ? Pourquoi il y a des gens qui sont beaucoup plus malades ? Ben, tu vois, si tu vois, moi, je suis obsédée par ce truc où je lis des menus des années 1920 et tu dis, oh mon Dieu, le matin, c'était un meatloaf avec des œufs et de la crème et tu vois, tu lis ces choses et tu dis, ben, personne comptait les calories, personne n'était gluten free, vegan, je ne sais pas quoi. Il mangeait beaucoup. Ça, c'est une autre chose que... Je vois les Françaises, elles essayent de manger de moins en moins. En fait, il faut manger beaucoup. Et il faut manger des choses qui sont du gras saturé, des produits d'animal, des choses comme ça. Alors, regarde un peu en arrière. Modernisez pour la vraie vie. Et tu vas voir qu'en fait, être de bonne santé, c'est un grand plaisir.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et si on peut conclure là-dessus, c'est vrai qu'en fait, ça… Je ne pense pas que ce soit vraiment un mode de vie qui soit marketingement très valable, puisque finalement, on revient à la base de tout. Et pour les vêtements, c'est plus facile parce qu'on n'a que des choses de bonne qualité qui durent dans le temps. Et c'est très facile de s'habiller le matin. On s'habille toujours pareil, mais ce n'est pas grave. Pour les soins du corps, on a juste un savon, un hydratant et terminé, avec des bons produits naturels. Pour la maison, on a en fait un seul produit pour laver multi-usages, très facile. Pour faire la vaisselle, on a un produit qui est du savon de Marseille ou autre, très simple, très naturel. Et pour l'alimentation, en fait, on achète de la viande, on achète des légumes et on fait cuire des légumes, on fait cuire de la viande et on mange ça. C'est tellement plus simple et plus rapide. Et c'est un énorme gain de temps, c'est une énorme économie financière et c'est un plaisir puisque ça facilite vraiment la vie.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. Voilà. C'est vrai. Je pense que, oui, ce n'est pas très capitaliste. La seule chose que je dirais pour tout le monde qui écoute, c'est que je pense que des fois, quand tu dis, tu achètes la viande, tu achètes les légumes et tu les cuis, et puis on dit, oh, je n'ai pas le temps. Mais en fait, le truc, c'est que toutes ces solutions modernes, ça prend beaucoup plus de temps. Ça crée beaucoup plus de casse-pillage. C'est pas aussi bien pour toi. C'est pas un plaisir. Tu vois, il faut revenir à des choses simples qui nous donnent du plaisir. Et en fait, la santé, ça devient comme en anglais, on dit un side effect. Tu vois, le truc, si on revient à la différence entre les Américains et les Français, tu vois, les Américains, ils essayent d'acheter... leur santé. Tout est oh, this is healthy Mais en fait, si tu dis, ça c'est des choses qui vraiment donnent du plaisir, qui sont beaux, qui sont simples, ben la santé ça arrive. Moi, j'y pense même pas. J'y pense plus, tu vois. C'est juste, c'est une manière de vie. Et c'est une manière qui me donne beaucoup de temps, beaucoup d'énergie, beaucoup de plaisir. Et je pense que si on commence peu à peu à peu, ça juste devient le train de vie et ça devient très naturel.

  • Speaker #1

    Bon, finalement, les bassines, ils ne tuent pas ça, alors les Français. Merci, Nadia.

  • Speaker #0

    Merci, Joanna. C'était un grand plaisir.

  • Speaker #1

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Description

Dans cet épisode je reçois Nadia, Américaine installée à Paris, passionnée de bien-être et directrice stratégique dans une grande agence de publicité. Nadia et moi partageons un point commun : une quête incessante de mieux-être, mais aussi un constat fascinant sur les différences culturelles entre les Françaises et les Américaines en matière de santé, de nutrition, de fitness et de style de vie.


Nous explorons pourquoi les Américaines semblent toujours en avance sur le fitness et les tendances bien-être, alors que les Françaises incarnent un équilibre envié, parfois déconcertant. Ensemble, nous plongeons dans des sujets variés : l’impact du marketing sur notre santé, les bienfaits des routines minimalistes, et l’influence de nos cultures respectives sur nos choix alimentaires et sportifs.


Nadia partage également son propre parcours : une transition impressionnante d’un mode de vie végétarien à une alimentation riche en protéines animales, qui a transformé sa santé physique et mentale.

Nous parlons des "single ingredients" qui simplifient la vie tout en optimisant notre bien-être : des vêtements aux soins corporels, en passant par les produits ménagers.


Pourquoi les Françaises préfèrent-elles le plaisir à l’extrême discipline ? Les Américaines auraient-elles quelque chose à apprendre de la modération à la française, et vice-versa ?

Entre anecdotes personnelles, analyses sociétales et conseils pratiques, cet épisode invite à repenser notre manière de vivre au quotidien.


À écouter absolument pour s’inspirer d’un bien-être holistique, simple, et aligné avec la nature.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Johanna. Depuis des années, je me passionne pour le wellness, la santé, le sport, la nutrition et tout ce qui contribue au mieux-être mental et physique. Cette quête m'a permis de croiser le chemin de nombreux experts que je souhaite aujourd'hui mettre sur la route de celles et ceux qui en ont besoin. Naturopathes, médecins esthétiques, coachs sportifs, nutrithérapeutes ou encore astrologues, ce rendez-vous existe pour vous les présenter et vous raconter de quelle manière ils ont changé ma vision de la santé holistique. Je vous propose de partir à leur rencontre avec moi. pour le meilleur et pour le mieux. Bienvenue dans le Wellness Wonders Podcast. Juste un petit rappel avant de commencer cet épisode, le code WW15 est toujours disponible pour bénéficier des 15% de réduction sur tous les produits naturels de la marque L'Épanassé. Vous pouvez l'utiliser directement sur leur site. C'est une superbe opportunité de découvrir leurs produits, si vous ne l'avez pas encore fait. Et si vous voulez écouter l'épisode de Sigrid, fondatrice de la marque, alors revenez deux épisodes plus haut. Et maintenant, place à l'épisode du jour. Quand j'ai rencontré Nadia, elle s'est présentée comme une Américaine fraîchement débarquée de New York pour travailler à Paris. Très chic, head of luxury strategy dans l'agence de publicité où nous travaillons. J'avais déjà remarqué ses pulls en cachemire Spauly & Rich, sa gourde filtrante. toujours à portée de main et son stick à lèvres à la graisse de bœuf. Puis un jour, un collègue lui lance Tu sais que Johanna a un podcast sur le wellness ? Elle m'a regardée avec ses grands yeux. Oh my god ! Enfin une Française qui s'intéresse à la santé et au sport. Ce fut le début d'une conversation ininterrompue autour de nos bonnes adresses, nos mille compléments alimentaires et toutes les choses bizarres que nous avions testées. Nous nous sommes même renommés les Longevity Twins. À mesure que nous enseignons les discussions et les cours de sport ensemble, une chose devenait vraiment évidente. Les Américaines ont une longueur d'avance incontestée sur les Françaises en matière de bien-être. Nadia, avec son regard affûté et sa passion pour le sujet, me partage toujours des anecdotes percutantes et des analyses qui ont le don de m'interroger. Alors aujourd'hui, je suis ravie de l'accueillir pour explorer cette différence culturelle fascinante. Et pour commencer, on va mettre carte sur table. Est-ce que les Françaises sont-elles vraiment si nulles en matière de health and wellness ?

  • Speaker #1

    Ce que je respecte chez les Françaises, c'est l'équilibre. Tu vois, il y a une notion que peut-être on ne va pas aux HIIT classes cinq fois par semaine et on n'est pas gluten-free, tout, tout. Mais en fait, il y a une manière que tout est un peu en modération. Et moi, comme Américaine, je viens d'une culture qui est toujours dans les extrêmes. Alors, on ne fait jamais quelque chose au milieu. c'est soit all or nothing. Alors, à cause de ça, quand je suis venue en France, j'étais un peu surprise que les Françaises, la culture de fitness n'était pas au même niveau, parce qu'en fait, ça vient de la culture de modération et d'équilibre. Alors, ça a pris un peu de temps, mais j'ai commencé à trouver un peu des endroits où on commence à voir des choses qui sont un peu à l'Américaine. Mais je ne peux jamais rien dire des Françaises. Mais ce n'est pas rapport à rien. On ne peut pas comparer.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai qu'en fait, c'est très justement analysé comme d'habitude. Mais je pense que c'est effectivement l'équilibre. Là où en fait, les Américaines sont toujours... Et d'ailleurs, on voit, tu vois, moi, je regardais beaucoup sur TikTok, Instagram. Tu vois les Pilates Girlies, toutes les filles du sport. Et on voit leur Workout Week. Elles sont tous les jours au sport. Elles se lèvent à 5 heures du mat. Elles sont vraiment dédiées à fond dans leur health and fitness. Et là où les Françaises, en fait, elles sont un peu plus détendues. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Et en fait, c'est drôle parce que des fois, quand je vais à des cours de sport, par exemple, et ils ont des niveaux différents, comme il y a, par exemple, à l'agri, il y a l'agri classique et puis il y a l'agri, disons, ultra burn, je ne sais pas quoi. Et les instructrices me disent que les Françaises ont peur d'aller au ultra burn. Par contre, à New York, d'où je viens et d'où j'ai vécu depuis très longtemps, si c'est ultra burn, on ne peut même pas rentrer. C'est fini à fond parce qu'on n'a pas peur. C'est quelque chose qui est très américain. C'est un peu ce all or nothing. Si on veut faire quelque chose, on le fait à fond. Et si on ne veut pas le faire, il y a d'autres trucs. L'autre chose, c'est que franchement, la culture américaine, c'est très capitaliste. Alors, tu vois, ce n'est pas juste Oh, I'm the Pilates girl toutes nos identités. Alors, ça veut dire que je vais le cours, j'achète les vêtements, j'ai les produits, tu vois, j'écoute tous les podcasts, j'achète ça, je fais ça, je fais ça. Ça devient un lifestyle qu'on peut acheter. Les Américains, ils adorent ça. Tous les Français, c'est pas ça. Et de nouveau, j'ai beaucoup de respect qu'ils soient un peu immunes de cette pression de marketing. Tu vois, elles font ce que... Tu vois, c'est une culture qui est tellement basée sur le plaisir. que, tu vois, si ça sent bien, on va le faire. Si ça sent pas bien, on va pas le faire. Aux États-Unis, par contre, si ça fait du mal, ben, ça vaut pas le coup. Ça sert à rien, ouais. Alors, je pense que c'est intéressant parce que ce que je remarque, c'est que les Américaines, ils ont un peu une jalousie des Françaises parce qu'elles disent, Wow, imagine que je peux manger du pain pour le petit-déj et pas faire le sport cette journée, mais être tellement chic. Par contre, les Françaises, elles voient les Américaines et elles disent Waouh, il y a cette énergie et cet optimisme pour aller faire du hit à 6h du matin, et puis aller au boulot, et puis sortir le soir. Tu vois, je crois qu'il y a un peu cette relation où ils veulent un peu ce que l'autre a, mais c'est juste pas dans leurs âmes.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que, tu vois, quand on a discuté ensemble du sport, par exemple, tu étais super surprise. Tu disais Mais c'est bizarre, les Françaises, elles ne sont quand même pas très sportives.

  • Speaker #1

    Non. Non mais pas du tout. Mais c'est vrai et écoute, je pense que ça va arriver.

  • Speaker #0

    Après, il faut quand même rappeler le contexte. Nous, on habite à Paris et moi, je ne suis pas de Paris initialement. Je viens de Grenoble et des Alpes. Donc là où il y a vraiment quand même une grande culture aussi de la montagne, la randonnée, le sport. Donc je pense que ça dépend des régions. Mais si on revient au prisme parisien, effectivement... les filles qu'on trouve dans les cours. Moi, la première fois, je faisais beaucoup de HIIT, musculation, des sports un peu durs. Et quand je suis arrivée en pilates, au réformer, etc., parce que je me suis dit, bon, je vais faire des choses un peu plus soft parce que je vais au sport tous les jours, je ne peux pas faire des trucs trop violents. Quand je suis arrivée au réformer, j'étais un peu, mais les filles, elles sont nulles. Ce qui n'était pas vraiment... C'était un peu... c'était pas très gentil mais en fait c'est vrai que c'est un peu ça elles sont pas très dures au mal non pas du tout et il faut dire que attends j'avais un truc que j'allais dire sur la culture des

  • Speaker #1

    françaises enfin avec le sport je pense qu'il y a encore une culture ici qui est on commence à avancer beaucoup plus aux États-Unis. Mais quand même, c'était la culture dont moi, j'étais élevée dans les années 90, où c'était vraiment l'attitude de, il faut manger moins, il faut, tu vois, c'est être...

  • Speaker #0

    La diet culture.

  • Speaker #1

    La diet culture un peu. Je pense que ce que je vois, c'est en masse, les Français encore ne comprennent pas que, en fait... il faut se bien nourrir. Et on peut en parler, discuter de ça plus tard, parce que moi, j'ai fait une transition comme ça aussi. Et que développer des muscles, ça te fait large, ce qui n'est pas le cas du tout. En fait, ça te, it shrinks you, en fait, si tu as des muscles. Et je pense aussi qu'elles sont plutôt, je préfère manger moins, peut-être fumer des cigarettes et marcher un peu plus. Et ça, ça va y aller. En fait, ce que je trouve, c'est pas, pas tellement qu'elles sont nulles en sport, c'est qu'il n'y a pas l'éducation qui est... En fait, ça, c'est la nourriture. Tu vois, on ne peut pas juste manger des lentilles et ça va aller, tu vois. Alors, il y a cette culture de non, je suis une femme, je dois être petite, je ne peux pas manger du bœuf, je ne peux pas faire mes muscles. En fait, on mange moins, on mange des salades, on boit de l'eau, et que ça, ça va y aller. Mais en fait, ce que je pense se passe, c'est qu'on devient d'un certain âge. Ça ne fonctionne pas aussi bien. Alors, je pense que ça va commencer parce qu'aux États-Unis, on a fait un peu ce même truc où les femmes, voilà, elles deviennent 40 ans et elles voient que manger moins et pas bouger, ça ne fonctionne pas du tout, en fait. Ça ne tient pas. En fait, ça commence à passer très mal après un moment. Et je pense que maintenant, cette culture américaine, un peu les réseaux sociaux, bien entendu, ça aide. Mais je crois que les Françaises, elles commencent à voir, oh, peut-être qu'il y a une autre manière. Mais disons encore qu'il y a une très bonne tradition d'on mange trois fois par jour, on mange des choses qui sont whole foods, tu vois, ça c'est encore très là. Mais je commence à voir un peu cette culture de, ah, il faut manger plant-based et tu vois, tout ça, ça arrive.

  • Speaker #0

    Le truc de la nourriture en France, effectivement, c'est aux États-Unis, la nourriture n'est pas forcément de bonne qualité aussi. Et du coup, je sais que, enfin... d'après ce que tu m'as dit et que d'autres Américains me rapportent, on est obligé d'acheter de très bonnes qualités pour avoir en gros l'équivalent de ce qu'on a nous en France. En France, on a quand même encore la culture de la bonne nourriture, l'agriculture, la nourriture brute, whole foods, et c'est ce que ce qui fait aussi que quand les Américains viennent à Paris et disent mais c'est fou, ici je peux manger du pain, des pâtes et ils ne grossissent pas en fait.

  • Speaker #1

    Mais le truc avec ça, c'est que il y a plusieurs choses. Un, tu as complètement raison. La nourriture aux États-Unis, il y a tellement de chimies qui sont légales. aux États-Unis, mais ils n'ont pas le droit d'utiliser ici, d'abord. Deux, c'est un pays énorme, alors la nourriture doit voyager, tu vois, ce n'est pas aussi frais. Mais même si tu manges le régime le plus sain aux États-Unis, parce qu'il y a tellement de pesticides et chimie et choses comme ça, le corps ne sait pas quoi faire avec. Alors ça le retient, et même si tu as tous les kale, juice, je ne sais pas quoi. Ici, je pense vraiment... Même si tu ne fais pas le sport et tu juste manges de la cuisine traditionnelle, déjà, ça va aller. Mais aussi, je crois que les Américaines sont encore un peu dans cette mentalité que les choses comme le lait, le crème, le fromage, la viande, c'est bad food mais en fait, c'est la meilleure nourriture. Alors, les choses les plus traditionnelles, il y a une raison qu'on les mange pendant des siècles, parce que ça fait du bien.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et en fait, il y a eu aussi tellement un lobby vegetarian vegan qui disait arrêter de manger de la viande ou même le gras, les bons gras. C'est-à-dire qu'en fait, si on mange du lait entier ou du beurre, ce n'est pas mauvais. En fait, c'est juste que nos grands-parents mangeaient ça depuis toujours.

  • Speaker #1

    Si tu vois la liste d'ingrédients dans du lait entier, ça dit lait Si tu vois la liste d'ingrédients sur du lait d'avoine… Mais c'est comme un truc de lait. Eau,

  • Speaker #0

    avoine.

  • Speaker #1

    Mais c'est comme 15 ingrédients, tu vois, c'est pas... Il y a un problème là. Mais tu as raison que le lobby, et surtout aux États-Unis, c'est très puissant. Et le business of plant-based aux États-Unis, tu le sens, c'est très présent.

  • Speaker #0

    Et le pire, c'est que c'est des aliments, en fait, quand on voit les substituts de viande, même qui arrivent beaucoup aussi en France. les substituts de jambon, lardons, ce genre de choses. La dernière fois, je me suis amusée. Je me suis dit, tiens, je vais aller regarder la liste des ingrédients. Mais en fait, c'est un ingrédient qui est purement industriel.

  • Speaker #1

    Ah oui, ce n'est pas de la nourriture, en fait, c'est un produit. Et je pense que le marketing, c'est puissant. Ça te dit, par exemple, quand moi j'étais dans mes 20 ans, c'était l'époque de fat-free, sugar-free. Et quand quelqu'un te dit que tu peux manger... Tout un paquet de biscuits et c'est fat free. On dit, cool, alors on va tout manger. Mais de nouveau, le corps, ça ne connaît pas c'est quoi. Alors de nouveau, tu es dans la même situation. Alors pour moi, ça c'est pourquoi une des raisons, une des many, many reasons que j'adore ce pays, c'est qu'il y a une tradition de nourriture qui est très difficile à déplacer. Et alors ça, c'est pourquoi tu vois dans des restos, il y a toujours du steak haché, il y a toujours du fromage, il y a toujours du dessert, tu vois. Et en fait, c'est pas juste ce que tu manges, mais aussi c'est la manière où tu manges. Tu as le plaisir, tu ralentis, tu manges avec les autres. Tu vois, il y a tellement de différences entre les États-Unis où tu vois pour le déjeuner, on prend une salade crue et on le mange devant notre écran au bureau sans les autres. Et peut-être tu mastiques pas assez parce que tu es en train de regarder Instagram en même temps. Tu vois, c'est toute une culture. Alors, si on retourne à la première question que tu m'as demandé, c'est que, oui, peut-être la culture du sport n'est pas forcément le même en France, mais il y a tellement d'autres éléments qui font pour la bonne santé qui est là. Alors ça, c'est pourquoi, comme tu disais, l'Américain va en France. Oh my God, I had butter and cheese and da-da-da-da-da-da, and I lost weight. Ah ben oui, parce que tu relaxes, tu manges, tu m'enrastiques. Tu es avec les autres, tu vois. En fait, j'ai vu une étude récemment qui parlait de la consommation du vin. Ils ont dit, écoute, l'alcool, c'est un toxin. Il n'y a rien de bon qui vient du vin. Mais quand les gens disent, ah, mais regarde les Blue Zones, par exemple, ils boivent du vin tous les jours. Ils ont dit, en fait, ce n'est pas lié à le vin. C'est lié au fait que tu prends le vin avec les autres. Et en fait, c'est ça qui a le bénéfice de santé. Alors... Il y a tous ces éléments. Et aux États-Unis, ce que nous, on aime, c'est what's the magic bullet ? Tu te rappelles quand il y avait l'étude qui a dit que le vin rouge est bien pour toi ? Ça a cartonné aux États-Unis. Tout le monde disait tout ce vin mais ils ne savent pas le contexte.

  • Speaker #0

    Mais là, par exemple, ce que je trouve intéressant en ce moment, c'est que je remarque quand même aux États-Unis toute la mode autour du retour du whole food Donc, s'alimenter avec des aliments les plus basiques possibles, c'est-à-dire des légumes. de la viande, beaucoup de protéines. Ça revient beaucoup chez les Américaines et les Américains. Je vois ça sur les réseaux, dans les podcasts aux États-Unis, alors qu'en France, on est encore sur... Mais non, il me paraît que c'est bien de consommer moins de viande. Il y a vraiment... Là, on voit la différence entre les deux. Et on a l'impression que toute l'ère du végétarisme et du véganisme qui était censé être bien est en train de... Ça y est, d'absorber les masses. qu'aujourd'hui en France, là où les Américains sont déjà passés à autre chose.

  • Speaker #1

    Ben oui et non. En fait, il y a très... D'abord, aux États-Unis, on adore les tendances. On adore faire des statements politiques avec les tendances. Alors, une chose que tu vois particulièrement, je ne vais pas trop aller dans le truc avec Trump et tout ça, mais il y a RFK Jr., par exemple.

  • Speaker #0

    Qui est le health...

  • Speaker #1

    The health czar.

  • Speaker #0

    C'est le ministre de la Santé aux États-Unis qui a été cité par Trump.

  • Speaker #1

    Voilà. Et lui, il est contre des choses comme les seed oils. Si tu vois son Instagram, il faisait Thanksgiving avec la dinde dans du beef tallow, ce que j'adore. Mais parce que c'est un peu le messaging de lui et un peu cette communauté plus conservateur. Manger la viande, manger le lait cru, boire le lait cru, manger du beurre, tout ça, c'est devenu un peu like right wing, ce qui est vraiment... C'est vraiment horrible parce que la santé ne devrait jamais être politique. Alors, ce qui se passe, c'est qu'être plant-based, manger ton, je ne sais pas quoi, avec le lait d'avoine, ça devient un truc de progressives. Alors, tu vas à Brooklyn, tu vois, des places comme ça, et les gens disent, oh, je ne mange pas la viande parce que ce n'est pas bien pour l'environnement. Par contre, excusez-moi, mais tu sais ce qui se passe pour créer ce lait d'avoine. C'est une catastrophe pour le climat, en fait. Tu vois la manière dont c'est fait. Alors, oui, il faut dire qu'il y a une tendance que finalement, il y a des jeunes femmes, et je pense pour les femmes, manger de la viande, c'est tellement important. Au moins des produits laitiers et des œufs. Et ça devient un truc où, tu vois, c'est comme ils disent, virtue signaling aux États-Unis, où tu montres que tu es, tu vois, enlightened et tout ça, parce que tu ne manges pas de la viande. Et moi, j'étais comme ça pendant longtemps. Oui, tu vas nous raconter. Mais tu vois, c'est comme, comment tu manges aux États-Unis, c'est qui tu es, tu vois. Tu dis, oh, I don't eat meat, or I don't eat gluten. C'est un statement, quoi. C'est un statement. Et de nouveau, ça me fait, it's disappointing, parce que je pense que la santé, ça appartient à tout le monde. Et quand tu mets cette pression d'identité, de politique dessus, tu ne fais pas, tu ne résouds pas le problème qu'aux États-Unis, oui, on est bien en fitness, mais on est aussi les plus gros au monde, les plus malades au monde. Alors, quelque chose ne fonctionne pas.

  • Speaker #0

    Et c'est très marrant parce que j'allais exactement te poser la question sur ce nouveau ministre de la Santé aux États-Unis, puisque j'ai vu un article dans Le Monde la dernière fois qui disait Trump nomme un anti-vax. conspirationniste à la tête de son ministère de la Santé. Et je savais qui était cette personne, et que j'avais plutôt un bon a priori en plus sur lui initialement, et je me suis dit, mais c'est bizarre, et je rentre dans l'article, et là je vois le paragraphe sur lui qui dit, il veut pour ce mandat-là aller contre les lobbies pharmaceutiques et les lobbies industrielles alimentaires. pour arrêter l'épidémie d'obésité et la malbouffe chez les gens et revenir à des fondamentaux de santé, etc. Quand on voit déjà rien que cet homme qui fait des tractions et qui est ultra musclé à 60, je ne sais plus quel âge il a, 60-70 ans.

  • Speaker #1

    70-70 ans, quelque chose, oui.

  • Speaker #0

    Et je me suis dit, mais enfin, pourquoi le traiter de conspirationniste alors qu'il veut faire quelque chose qui est... le plus sain possible pour son pays, mais c'est ridicule. Et du coup, j'ai demandé à Nadia, qui est mon américaine référente, et je lui ai dit, mais qu'est-ce que tu penses de ce ministre de la Santé ? Elle m'a dit, mais il est génial, en fait. C'est vraiment autant le gouvernement, autre chose, mais cet homme-là est génial et il a raison. Et je ne comprends pas pourquoi en France, on l'a pointé du doigt en disant anti-vax, conspirationniste.

  • Speaker #1

    Mais c'est la puissance du média. Même, j'écoutais l'autre jour et ça m'a tellement déçue, c'était sur le BBC. Et de nouveau, ça a dit, l'annonce était exactement ça. Trump names conspiracy theorists and anti-vaxxers. Tu vois, au lieu de dire, il a présenté cet homme, ils doivent mettre ça en avance parce que je pense qu'il y a une très, it's a bias, tu vois. Si tu vois les New York Times, il essaie d'effacer cet homme depuis tellement d'années. Mais il est en fait un avocat depuis, je ne sais pas, 30, 40 ans qui bat contre l'industrie pharmacieuse. pharmaceutical, big food. Et j'ai vu, en fait, un headline qui était vraiment... Ça a fait rigoler, mais c'est en fait la vérité. Fattest, sickest country fears that new health minister is going to change things. Tu penses, like, oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui pourrait arriver ?

  • Speaker #1

    Mais en fait, le truc qui est... On ne va pas aller trop loin, mais... En fait, il n'est pas un anti-vaxxer. Il est vacciné lui-même et sa femme est vaccinée. Tu vois, c'est qu'il est contre juste donner des médicaments comme ça sans les tester. Ça juste apporte aux personnes à dire pense pour toi-même au lieu que le gouvernement te dit quoi faire. Parce que jusque-là, ça ne fonctionne pas trop bien si tu vois un peu la santé des Américains. Alors quand le gouvernement te dit quelque chose, peut-être fais des recherches. Pense comme une individualiste. et questionnent des choses.

  • Speaker #0

    Et surtout, c'est de la prévention, c'est-à-dire que je pense qu'ils poussent aussi les gens à prendre leur santé en main, en se disant, si les gens commencent à manger de manière plus équilibrée, en fait, ils seront moins malades. Mais c'est vrai que ça, c'est un peu une logique qui, même sûrement en France, n'est pas encore très bien accueillie tout le temps. C'est-à-dire que ça ne paraît pas hyper logique pour tout le monde, finalement.

  • Speaker #1

    Tu sais, aux États-Unis, un médecin peut te... prescriber, prescrire de la nourriture. Et du sport. Ils ont le droit. Mais ça se passe jamais. Et en fait, aux Etats-Unis, je sais pas comment ça fonctionne en France, les médecins, quand ils font leur éducation, ils ont même pas un jour de nourriture.

  • Speaker #0

    Ils ont... Alors, on en a discuté avec une invité qui est naturopathe et qui me disait qu'ils avaient deux jours, je crois, de formation à l'alimentation. dans tous leurs cursus, d'ailleurs, leurs 10 ans plus d'études. Mais ce qui est incroyable.

  • Speaker #1

    Par exemple, si tu écoutes, il y a une communauté de médecins qui sont un peu, like, gone off the grid. Par exemple, Dr. Paul Saladino, qui est génial, il a commencé un mouvement de animal-based eating, ce que moi, je fais maintenant. Il y a un autre médecin qui est génial, qui s'appelle Dr. Casey Means. Elle vient d'écrire un livre qui s'appelle Good Energy, c'est tout sur le métabolisme. Et elle a dit que, les deux ont dit qu'ils n'ont même pas eu un jour de formation de nourriture. Et ça, c'est parce qu'aux États-Unis, c'est un système de prescription. Prescription, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, est-ce que tu peux nous dire, toi alors, parce que moi, je sais déjà tout ce que tu fais, mais qui est finalement un peu un mode de vie, je trouve, minimaliste envers la nourriture et aussi le soin. Parce que... dans les soins corporels aussi, tu vas nous raconter. Quelle est ta transition et quel est aujourd'hui ton mode de vie ?

  • Speaker #1

    Bon, alors, the single ingredient life, c'est mon truc. Mais non, mais... D'abord, il faut dire, et je ne peux pas croire que je vais dire ça en public, mais j'ai 42 ans. Je vais bientôt avoir 43 ans, ce qui est fou. Je ne sais pas comment...

  • Speaker #0

    Et qui ne te voit pas en plus.

  • Speaker #1

    Dans ma tête, j'ai encore 25 ans. Alors, il y a deux ans, Tu ne m'aurais probablement pas reconnue. J'étais végane. Je faisais comme sport. J'étais un peu à la française. Je marchais autant que je pouvais et je faisais un peu de yoga. Et c'était tout. Par contre, j'étais une ballerine quand j'étais jeune. Alors, j'avais toujours une bonne ligne. Mais écoute, quand tu deviens dans tes 30 ans et tu approches tes quarantaines. Tout ça, ça ne fonctionne pas. Alors moi, je mangeais des lentilles, de l'avoine, mais vraiment aucun protéine, pas beaucoup de gras. Et je n'avais aucun muscle, mais aucun. Et pour moi, c'était un peu, ah, c'est mieux pour ma santé et c'est mieux pour le climat. Alors tout ça, c'était faux. Ben, excusez-moi, mais c'est comme ça. Mais pour moi, j'ai tellement une jalousie pour ta génération et plus jeune. Parce que moi, je n'avais jamais une éducation vraiment sur la nourriture. Tu vois, personne ne m'a jamais dit qu'en fait, c'est très important de manger des produits d'animaux parce que ça donne de la nourriture que les plantes ne peuvent pas te donner. C'est très important de travailler les muscles parce que s'il n'y a pas de muscles, ton métabolisme ne fonctionne pas, tu n'as pas la force. Et quand tu commences à âger, tu perds du muscle, tu perds du collagène. Personne ne m'a raconté tout ça. Alors pour moi, en fait, c'était très... organique. C'était un peu un accident. Un accident. J'ai lu un article dans The New York Times d'un studio de pilates qui s'appelle Forma, qui en fait, je dis, a changé ma vie. Parce que c'était la première étape de toutes les étapes qui ont mené où je suis aujourd'hui. Alors j'ai lu un article et j'ai dit Ah bon, c'est intéressant, ok. C'est où Kendall Jenner et Hailey Bieber vont, ok. Et juste... Par hasard, je me suis inscrite pour leur newsletter et comme remerciement, ils m'ont envoyé un lien pour un cours de 20 minutes, je ne sais pas quoi. Et à l'époque, je ne faisais rien, mais vraiment rien. Et j'ai dit, bon, je vais essayer. Et j'ai essayé et c'était dur. Par contre, je pense que si je l'ai fait aujourd'hui, ce serait comme, est-ce que j'ai bougé ? Mais je l'ai fait et j'ai dit, ah bon, mais c'est pas mal. Et j'ai dit à mon mari, j'ai dit, écoute, j'ai fait ce truc de 15 minutes de pilates, c'était vraiment bien. Et il a dit, oh, je fais avec toi demain si tu veux. Et j'ai dit, ok, bon. Alors, on a commencé ce truc, cette tradition que 15 minutes avant le dîner, on faisait 15 minutes de pilates ensemble par jour. Et c'est tout ce qu'on a fait. Mais Joanne, je te dis, quand je te dis qu'en deux semaines, j'avais une tablette de chocolat, c'était incroyable. Et tous mes vêtements étaient trop là. Mais j'ai dit, mais qu'est-ce qui se passe ? C'est bizarre. Et puis, je me rappelle le moment, on est allé à un Friendsgiving. Alors, ça fait deux ans presque exact. On est allé chez un Friendsgiving. Et je me rappelle, il y avait un homme qui est rentré de dehors et il faisait des steaks, des énormes steaks à l'américaine sur le grill. Il est rentré et je l'ai vu et j'ai dit Je veux. Je veux ce steak. Et ça a fait 22 ans que j'ai pas mangé de la viande.

  • Speaker #0

    T'as dit pendant 22 ans que t'étais veggie ? 22 ans.

  • Speaker #1

    Et je me rappelle, j'ai pris ce morceau. Oh, c'était comme le paradis. Oh, c'était trop bon.

  • Speaker #0

    Et après, t'es plus appareillée.

  • Speaker #1

    Et puis là, je n'ai pas arrêté, mais je n'avais pas encore l'éducation, tu vois. Je savais que je me sentais mieux. Et puis, de plus en plus, j'ai commencé à faire de plus de pilates, 45 minutes par jour. J'ai commencé à manger plus de viande. Et puis, j'ai commencé à faire l'éducation. Et puis, j'ai compris. Alors, après six mois, j'avais perdu 12 kilos. J'étais dans la meilleure forme de ma vie à 40 ans. Et j'ai vraiment lancé dans ce monde. Après, j'ai découvert Dr. Paul Saladino. J'ai découvert, tu vois, faire des pois, toutes sortes de choses comme ça. Et finalement, aujourd'hui, je suis dans un peu, comme tu dis, un peu lifestyle minimaliste. Mais c'est vraiment lié à, est-ce que c'est naturel ? Est-ce que c'est quelque chose qui a existé il y a 100 ans ? Ou est-ce que c'est un produit de marketing ? qui est peut-être quelque chose qui n'est pas trop bien pour nous.

  • Speaker #0

    Surtout que c'est de la logique, finalement.

  • Speaker #1

    C'est finalement la logique. Et c'est vraiment simple. Et en fait, ce que je trouve, c'est que ce n'est pas que c'est seulement mieux pour toi. Tu économises vachement d'argent parce que tous ces produits qui sont marketés à toi, tu n'en as pas besoin. Et c'est plus beau. Et ça, je crois, la beauté, c'est vraiment la manière qu'on a de la bonne santé aussi. Alors, tout ce que j'ai dans ma vie, soit la nourriture, soit mes produits corporels, comme tu dis, soit mes vêtements, je vraiment pense single ingredient. Alors, est-ce que c'est du coton, de la laine, du soie, tu vois ? Parce qu'aussi, quand tu vois, il y a tellement de vêtements qui ont du plastique et je ne sais pas quoi. Et c'est vraiment facile. Maintenant, au lieu de voir c'est quoi le prix, je regarde c'est quoi les matières. Et quand tu vois que le numéro un truc, c'est polyester, je n'achète pas. Et en fait, tu économises une tonne d'argent parce que tu achètes des choses qui sont naturelles et beaux.

  • Speaker #0

    Et même pour mes produits corporels, par exemple, je ne pouvais pas trouver un déodorant pour beaucoup de temps. Et finalement, et ça, c'est quelque chose qui n'existe pas aux États-Unis, mais la pierre,

  • Speaker #1

    la pierre d'Alain,

  • Speaker #0

    la pierre de bruit, je l'ai trouvée à Naturalia. Et d'abord, je l'ai achetée il y a six mois et ça n'est même pas plus réduit. Ça fonctionne depuis, je crois que je vais l'avoir pour cinq ans. Mais dans ma salle de bain, c'est tellement joli. Et tu sais, moi, je ne pense pas qu'il y a un produit déodorant. qui est beau. Tu vois, c'est toujours du plastique et tu vois des couleurs qui sont un peu comme un petit enfant, comme un jouet d'enfant. Alors, non, je pense que ma vie s'est devenue très simple, très beau, très efficace. Et tu sais, moi, à l'époque, j'avais une routine de, je ne sais pas, 7, 6, 8 produits pour ma peau. Maintenant, j'ai une. Et c'est beau, et c'est dans du vert, et ça fonctionne très bien.

  • Speaker #1

    Et c'est ce qu'on disait aussi, en fait, on a le... Les single ingredients pour s'hydrater, etc. On utilisait, par exemple, on disait l'huile de coco. Avant de trouver ce que tu utilises maintenant, je fais du teasing, mais c'était l'huile de coco pour se démaquiller, l'huile de coco pour s'hydrater le corps, pour cuisiner, pour éviter que ce soit du burnt fat.

  • Speaker #0

    Et pourquoi ? Parce que comme on pense à ce qu'on met dans notre corps, et qu'il n'y a pas de chimie, il n'y a pas de choses qui ne sont pas naturelles. On pense... C'est bizarre parce qu'on n'a pas le même latitude avec ce qu'on met sur notre corps. Alors, quand tu mets, par exemple, des leggings qui sont faits avec du plastique, et tu vas faire ton sport, et tes pores, je ne sais pas comment on dit... Les pores s'ouvrent. Et tu es en train de te chausser. Le plastique, ça rentre dans ton corps. Quand tu mets des chimies sur ton corps, sur ta peau, c'est l'organe le plus grand de ton corps et ça absorbe tout. Alors si tu penses jour après jour, après jour, après année, après année, après année, tu portes du plastique, tu mets des chimies sur ton corps, ce n'est pas un mystère pourquoi il y a plus de cancers, il n'y a plus de maladies. Je pense que la nourriture, c'est la première étape où tu dis Ok, je vais clean it up Mais on ne pense pas la même avec les produits et les vêtements. Et même, tu vois, toi, tu m'as introduit à tellement de bons produits. Par exemple, le filtre pour mon eau, tu vois. Et même, on justisait, tu sais, même le café. Tu vois, si on met les pods, là, c'est du plastique.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'en fait, il y a eu plusieurs choses. Effectivement, on est d'abord sur l'alimentation. En fait, c'est toujours la boîte un peu de Pandore. C'est-à-dire que tu ouvres, tu fais la nourriture. Après, tu regardes un peu ce que tu portes ou la manière de consommer en disant... Mais en fait, ça sert à quoi de s'acheter un million de vêtements et de choses ? Je préfère avoir un beau pull en 100% cachemire que je vais payer super cher plutôt que trois ou quatre pulls en polyester un peu moches qui vont boulocher et qui vont finir à la poubelle l'année prochaine.

  • Speaker #0

    Tu ouvres ta garde-robe.

  • Speaker #1

    Et t'es content d'avoir ça.

  • Speaker #0

    Et tu as trois pulls exquis en cachemire. Ou tu ouvres ton garde-robe et il y a comme 15 shitty polyester trucs. Tu vois, je pense que c'est plus large. Et puis,

  • Speaker #1

    ça a une satisfaction aussi. Et on rigolait la dernière fois en se disant, en fait, on est toujours habillés pareil.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais finalement,

  • Speaker #1

    c'est tellement une liberté de se dire, oh bah tiens, je vais me mettre dessus là aujourd'hui. Et c'est fini, en fait. Et c'est fini. C'est vraiment minimaliste. Ce que tu disais, c'est beau. En fait, je pense que ce qui est beau, c'est parce que c'est épuré et que tu as ton placard, tu as tes affaires. Tu sais que c'est...

  • Speaker #0

    En fait, il y a moins de décision à faire avec la nourriture, avec les produits que tu achètes, avec les vêtements. Parce que tu as un filtre tellement pointu. Ça devient facile à faire des décisions. Et aussi, il faut dire que, alors, quand j'ai perdu tout ce poids, et ce n'était pas perdre du poids, c'était perdre du gras et gagner des muscles. D'abord, je me sens comme vraiment la meilleure de ma vie et j'ai un espoir que je vais vieillir dans une manière vraiment bien à cause de cette nouvelle train de vie. Mais aussi, quand tu manges et tu bouges comme ça, ton corps, ça change. Et en fait… C'est un peu un flex parce que tu es tellement bien dans ton corps que tu ne dois pas porter plus qu'un bodysuit et un jean. C'est ça. Tu vois ? Alors, c'est tout lié à un autre et ça devient tout un truc où tu as juste un vrai plaisir et simplicité de la vie.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et dans la maison, pour reprendre, effectivement, quand on commence à mettre la main là-dedans et à analyser tout ce qu'on fait, il y a effectivement la carafile 30 puisque à Paris, l'eau... déjà a un goût horrible. On a beau dire tout ce qu'on veut sur mais non, pas du tout, l'eau du robinet est très saine mais c'est sûr que non, en fait. Elle a un goût de chlore, c'est affreux. Donc moi, j'ai une carafe filtrante dont j'ai passé le lien à Nadia et à beaucoup d'autres personnes qui l'ont achetée. La Ark carafe. Et j'achète bientôt une Berkey, le whole new level de la filtration de l'eau à grande échelle. Donc c'est des trucs de 3 litres, 5 litres, etc. Et les produits ménagers.

  • Speaker #0

    Les produits ménagers,

  • Speaker #1

    c'est incroyable. Tous les produits pour les corps, déjà, pour se laver. En fait, on n'aura besoin que d'un savon sain et terminé. Et les produits ménagers, c'est une catastrophe. C'est-à-dire que moi, j'avais le truc sur les pastilles de la vaisselle. Je trouvais que quand je sortais ma vaisselle du lave-vaisselle, je prends un verre, je me sers un verre d'eau filtré, mais le verre sans le produit pour la vaisselle. Mais qu'est-ce qu'il y a dans le produit pour la vaisselle ? C'est horrible ! On se dit, en fait, je suis en train d'ingérer des produits chimiques, des détergents dans mon corps parce que là, mon verre, il sent le produit de la vaisselle. Et j'ai trouvé une recette que d'ailleurs, je t'avais envoyée avec que des produits naturels, du biarbonate, du sel, du vinaigre, du vinaigre blanc, de l'acide citrique qui est extrait clairement du citron. Et même les sprays pour laver, en fait, le multi-usage qui est juste à base d'un petit ingrédient de savon. Ça suffit, en fait. Et on se dit qu'on est intoxiqué aussi par nos poils, nos cookware, tout ça.

  • Speaker #0

    Mais le truc, c'est quand tu achètes le truc qui est simple et traditionnel. Tu sais, même cette compagnie avec tous les produits qu'on achète pour nettoyer la maison, tu vois, tout vient dans du verre. Et tu juste achètes le refill. Et alors, même quand je nettoie ma maison, c'est un plaisir. parce que la bouteille, elle est belle, elle est en verre. Tu vois, tout est beau et simple et efficace. Et il faut être un peu radical. Non, alors ce que je dis, il faut toujours être normal. Moi, je dis toujours, c'est très... C'est facile à devenir un peu fofolle parce que quand tu apprends, c'est vraiment...

  • Speaker #1

    Tu veux te débarrasser de tout.

  • Speaker #0

    Ouais. Et tu veux jamais sortir de la maison parce que tu veux jamais manger dans un resto parce que peut-être tu utilises un truc. Alors, il y a un truc pour être cool, tu sors. tu t'amuses, voilà, tu ne penses pas trop. Mais il faut dire qu'il faut être un peu radical parce qu'au début, il faut questionner tout. Alors, par exemple, moi, j'étais vraiment dans le skin care. J'avais, tu vois, tous ces produits. Biologie,

  • Speaker #1

    recherche, cible.

  • Speaker #0

    Je dépensais des centaines d'argent sur toutes ces choses et je pensais que j'étais convaincue que j'avais besoin. Et je crois que la plupart des femmes sont... convaincus qu'ils ont besoin d'une crème pour ça, une sérum pour ça, un truc pour ça. Mais en fait, la peau, c'est quoi ? C'est une réflexion de ce qui se passe à l'intérieur. Alors, commence par ça et puis, tu n'as pas besoin de plus. C'est un petit produit. Moi, j'ai un petit produit qui est juste d'huile naturelle et ça fonctionne très, très bien. Mais il faut un peu être radical parce qu'il faut dire tout ce que j'étais, tout ce que la culture me raconte, peut-être, c'est pas C'est pas vrai. Et une fois que tu le vois, tu peux pas l'oublier. Ouais. Mais il faut passer à cette étape.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous dire ce que tu mets sur ton corps ?

  • Speaker #0

    Ok, les gars. Here we go. Moi, j'utilise une crème qui est faite, et mon savon aussi, c'est fait à la base de beef tallow.

  • Speaker #1

    Le beef tallow, la traduction littérale, c'est du suie de bœuf. Du fiel de bœuf ou du sweet bœuf ? Je ne sais plus. C'est de la graisse de bœuf.

  • Speaker #0

    C'est de la graisse du bœuf. Rendered beef fat. Et tu vois, je vais juste dire, moi je peux dire ça parce que j'étais vegan pendant tellement de temps. Si moi je vois quelque chose avec un vegan, je cours dans l'autre direction le plus vite que possible. Alors même quand je vois du skin care, oh it's plant-based, I'm like, no thanks. Le truc c'est, et je sais, just bear with me tout le monde parce que je sais que c'est radical. Mais le truc avec le gras de bœuf, c'est que 1. c'est tellement beau sur la peau mais c'est tellement beau mais aussi parce que c'est un peu la même biologiquement à la peau en fait ça fonctionne très très bien avec les vitamines dans la grappe de gras du boeuf c'est en fait ça nourrit la peau la même manière que ça nourrit ton corps alors en fait si tu mets sur ton corps ça marche avec tous les autres choses qu'on met dessus ça marche un peu contre c'est pas naturel tu vois sauf par lui lui de noix de coco tout ça c'est très très bien Alors, je mets sur mes lèvres, je mets sur mon corps. J'ai un savon à la base de Beef Tallow et ça vraiment nourrit le corps. Et je pense qu'une fois que quelqu'un fait le produit dans une manière très chic, parce que maintenant, c'est toujours un peu crunchy.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que tous les produits en plus naturels, heureusement, il y a de plus en plus de marques, dont le sponsor de cet épisode d'ailleurs, qui fait aussi des super belles... des beaux produits, mais en fait avec des ingrédients minimalistes. Voilà. Mais c'est génial et c'est tellement un plaisir et une économie de tout, en fait. C'est un plaisir. De l'argent, du plaisir. Et on se dit, en fait, on revient à la base. Nos grands-parents, ils se lavaient avec du savon de Marseille, du savon d'Alep, qui est de l'huile d'olive, du gras de bœuf.

  • Speaker #0

    Et il y avait beaucoup moins de maladies, de cancers, d'obésité, tout ça. Tu vois, il faut dire, qu'est-ce qui a changé dans les derniers 100 ans ? Pourquoi il y a des gens qui sont beaucoup plus malades ? Ben, tu vois, si tu vois, moi, je suis obsédée par ce truc où je lis des menus des années 1920 et tu dis, oh mon Dieu, le matin, c'était un meatloaf avec des œufs et de la crème et tu vois, tu lis ces choses et tu dis, ben, personne comptait les calories, personne n'était gluten free, vegan, je ne sais pas quoi. Il mangeait beaucoup. Ça, c'est une autre chose que... Je vois les Françaises, elles essayent de manger de moins en moins. En fait, il faut manger beaucoup. Et il faut manger des choses qui sont du gras saturé, des produits d'animal, des choses comme ça. Alors, regarde un peu en arrière. Modernisez pour la vraie vie. Et tu vas voir qu'en fait, être de bonne santé, c'est un grand plaisir.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et si on peut conclure là-dessus, c'est vrai qu'en fait, ça… Je ne pense pas que ce soit vraiment un mode de vie qui soit marketingement très valable, puisque finalement, on revient à la base de tout. Et pour les vêtements, c'est plus facile parce qu'on n'a que des choses de bonne qualité qui durent dans le temps. Et c'est très facile de s'habiller le matin. On s'habille toujours pareil, mais ce n'est pas grave. Pour les soins du corps, on a juste un savon, un hydratant et terminé, avec des bons produits naturels. Pour la maison, on a en fait un seul produit pour laver multi-usages, très facile. Pour faire la vaisselle, on a un produit qui est du savon de Marseille ou autre, très simple, très naturel. Et pour l'alimentation, en fait, on achète de la viande, on achète des légumes et on fait cuire des légumes, on fait cuire de la viande et on mange ça. C'est tellement plus simple et plus rapide. Et c'est un énorme gain de temps, c'est une énorme économie financière et c'est un plaisir puisque ça facilite vraiment la vie.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. Voilà. C'est vrai. Je pense que, oui, ce n'est pas très capitaliste. La seule chose que je dirais pour tout le monde qui écoute, c'est que je pense que des fois, quand tu dis, tu achètes la viande, tu achètes les légumes et tu les cuis, et puis on dit, oh, je n'ai pas le temps. Mais en fait, le truc, c'est que toutes ces solutions modernes, ça prend beaucoup plus de temps. Ça crée beaucoup plus de casse-pillage. C'est pas aussi bien pour toi. C'est pas un plaisir. Tu vois, il faut revenir à des choses simples qui nous donnent du plaisir. Et en fait, la santé, ça devient comme en anglais, on dit un side effect. Tu vois, le truc, si on revient à la différence entre les Américains et les Français, tu vois, les Américains, ils essayent d'acheter... leur santé. Tout est oh, this is healthy Mais en fait, si tu dis, ça c'est des choses qui vraiment donnent du plaisir, qui sont beaux, qui sont simples, ben la santé ça arrive. Moi, j'y pense même pas. J'y pense plus, tu vois. C'est juste, c'est une manière de vie. Et c'est une manière qui me donne beaucoup de temps, beaucoup d'énergie, beaucoup de plaisir. Et je pense que si on commence peu à peu à peu, ça juste devient le train de vie et ça devient très naturel.

  • Speaker #1

    Bon, finalement, les bassines, ils ne tuent pas ça, alors les Français. Merci, Nadia.

  • Speaker #0

    Merci, Joanna. C'était un grand plaisir.

  • Speaker #1

    Retrouvez le Wellness Wonders podcast sur toutes vos plateformes d'écoute préférées, Spotify, Apple, Deezer. Et suivez-nous sur Instagram et TikTok, at wellnesswonders__.

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Description

Dans cet épisode je reçois Nadia, Américaine installée à Paris, passionnée de bien-être et directrice stratégique dans une grande agence de publicité. Nadia et moi partageons un point commun : une quête incessante de mieux-être, mais aussi un constat fascinant sur les différences culturelles entre les Françaises et les Américaines en matière de santé, de nutrition, de fitness et de style de vie.


Nous explorons pourquoi les Américaines semblent toujours en avance sur le fitness et les tendances bien-être, alors que les Françaises incarnent un équilibre envié, parfois déconcertant. Ensemble, nous plongeons dans des sujets variés : l’impact du marketing sur notre santé, les bienfaits des routines minimalistes, et l’influence de nos cultures respectives sur nos choix alimentaires et sportifs.


Nadia partage également son propre parcours : une transition impressionnante d’un mode de vie végétarien à une alimentation riche en protéines animales, qui a transformé sa santé physique et mentale.

Nous parlons des "single ingredients" qui simplifient la vie tout en optimisant notre bien-être : des vêtements aux soins corporels, en passant par les produits ménagers.


Pourquoi les Françaises préfèrent-elles le plaisir à l’extrême discipline ? Les Américaines auraient-elles quelque chose à apprendre de la modération à la française, et vice-versa ?

Entre anecdotes personnelles, analyses sociétales et conseils pratiques, cet épisode invite à repenser notre manière de vivre au quotidien.


À écouter absolument pour s’inspirer d’un bien-être holistique, simple, et aligné avec la nature.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Johanna. Depuis des années, je me passionne pour le wellness, la santé, le sport, la nutrition et tout ce qui contribue au mieux-être mental et physique. Cette quête m'a permis de croiser le chemin de nombreux experts que je souhaite aujourd'hui mettre sur la route de celles et ceux qui en ont besoin. Naturopathes, médecins esthétiques, coachs sportifs, nutrithérapeutes ou encore astrologues, ce rendez-vous existe pour vous les présenter et vous raconter de quelle manière ils ont changé ma vision de la santé holistique. Je vous propose de partir à leur rencontre avec moi. pour le meilleur et pour le mieux. Bienvenue dans le Wellness Wonders Podcast. Juste un petit rappel avant de commencer cet épisode, le code WW15 est toujours disponible pour bénéficier des 15% de réduction sur tous les produits naturels de la marque L'Épanassé. Vous pouvez l'utiliser directement sur leur site. C'est une superbe opportunité de découvrir leurs produits, si vous ne l'avez pas encore fait. Et si vous voulez écouter l'épisode de Sigrid, fondatrice de la marque, alors revenez deux épisodes plus haut. Et maintenant, place à l'épisode du jour. Quand j'ai rencontré Nadia, elle s'est présentée comme une Américaine fraîchement débarquée de New York pour travailler à Paris. Très chic, head of luxury strategy dans l'agence de publicité où nous travaillons. J'avais déjà remarqué ses pulls en cachemire Spauly & Rich, sa gourde filtrante. toujours à portée de main et son stick à lèvres à la graisse de bœuf. Puis un jour, un collègue lui lance Tu sais que Johanna a un podcast sur le wellness ? Elle m'a regardée avec ses grands yeux. Oh my god ! Enfin une Française qui s'intéresse à la santé et au sport. Ce fut le début d'une conversation ininterrompue autour de nos bonnes adresses, nos mille compléments alimentaires et toutes les choses bizarres que nous avions testées. Nous nous sommes même renommés les Longevity Twins. À mesure que nous enseignons les discussions et les cours de sport ensemble, une chose devenait vraiment évidente. Les Américaines ont une longueur d'avance incontestée sur les Françaises en matière de bien-être. Nadia, avec son regard affûté et sa passion pour le sujet, me partage toujours des anecdotes percutantes et des analyses qui ont le don de m'interroger. Alors aujourd'hui, je suis ravie de l'accueillir pour explorer cette différence culturelle fascinante. Et pour commencer, on va mettre carte sur table. Est-ce que les Françaises sont-elles vraiment si nulles en matière de health and wellness ?

  • Speaker #1

    Ce que je respecte chez les Françaises, c'est l'équilibre. Tu vois, il y a une notion que peut-être on ne va pas aux HIIT classes cinq fois par semaine et on n'est pas gluten-free, tout, tout. Mais en fait, il y a une manière que tout est un peu en modération. Et moi, comme Américaine, je viens d'une culture qui est toujours dans les extrêmes. Alors, on ne fait jamais quelque chose au milieu. c'est soit all or nothing. Alors, à cause de ça, quand je suis venue en France, j'étais un peu surprise que les Françaises, la culture de fitness n'était pas au même niveau, parce qu'en fait, ça vient de la culture de modération et d'équilibre. Alors, ça a pris un peu de temps, mais j'ai commencé à trouver un peu des endroits où on commence à voir des choses qui sont un peu à l'Américaine. Mais je ne peux jamais rien dire des Françaises. Mais ce n'est pas rapport à rien. On ne peut pas comparer.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai qu'en fait, c'est très justement analysé comme d'habitude. Mais je pense que c'est effectivement l'équilibre. Là où en fait, les Américaines sont toujours... Et d'ailleurs, on voit, tu vois, moi, je regardais beaucoup sur TikTok, Instagram. Tu vois les Pilates Girlies, toutes les filles du sport. Et on voit leur Workout Week. Elles sont tous les jours au sport. Elles se lèvent à 5 heures du mat. Elles sont vraiment dédiées à fond dans leur health and fitness. Et là où les Françaises, en fait, elles sont un peu plus détendues. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Et en fait, c'est drôle parce que des fois, quand je vais à des cours de sport, par exemple, et ils ont des niveaux différents, comme il y a, par exemple, à l'agri, il y a l'agri classique et puis il y a l'agri, disons, ultra burn, je ne sais pas quoi. Et les instructrices me disent que les Françaises ont peur d'aller au ultra burn. Par contre, à New York, d'où je viens et d'où j'ai vécu depuis très longtemps, si c'est ultra burn, on ne peut même pas rentrer. C'est fini à fond parce qu'on n'a pas peur. C'est quelque chose qui est très américain. C'est un peu ce all or nothing. Si on veut faire quelque chose, on le fait à fond. Et si on ne veut pas le faire, il y a d'autres trucs. L'autre chose, c'est que franchement, la culture américaine, c'est très capitaliste. Alors, tu vois, ce n'est pas juste Oh, I'm the Pilates girl toutes nos identités. Alors, ça veut dire que je vais le cours, j'achète les vêtements, j'ai les produits, tu vois, j'écoute tous les podcasts, j'achète ça, je fais ça, je fais ça. Ça devient un lifestyle qu'on peut acheter. Les Américains, ils adorent ça. Tous les Français, c'est pas ça. Et de nouveau, j'ai beaucoup de respect qu'ils soient un peu immunes de cette pression de marketing. Tu vois, elles font ce que... Tu vois, c'est une culture qui est tellement basée sur le plaisir. que, tu vois, si ça sent bien, on va le faire. Si ça sent pas bien, on va pas le faire. Aux États-Unis, par contre, si ça fait du mal, ben, ça vaut pas le coup. Ça sert à rien, ouais. Alors, je pense que c'est intéressant parce que ce que je remarque, c'est que les Américaines, ils ont un peu une jalousie des Françaises parce qu'elles disent, Wow, imagine que je peux manger du pain pour le petit-déj et pas faire le sport cette journée, mais être tellement chic. Par contre, les Françaises, elles voient les Américaines et elles disent Waouh, il y a cette énergie et cet optimisme pour aller faire du hit à 6h du matin, et puis aller au boulot, et puis sortir le soir. Tu vois, je crois qu'il y a un peu cette relation où ils veulent un peu ce que l'autre a, mais c'est juste pas dans leurs âmes.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que, tu vois, quand on a discuté ensemble du sport, par exemple, tu étais super surprise. Tu disais Mais c'est bizarre, les Françaises, elles ne sont quand même pas très sportives.

  • Speaker #1

    Non. Non mais pas du tout. Mais c'est vrai et écoute, je pense que ça va arriver.

  • Speaker #0

    Après, il faut quand même rappeler le contexte. Nous, on habite à Paris et moi, je ne suis pas de Paris initialement. Je viens de Grenoble et des Alpes. Donc là où il y a vraiment quand même une grande culture aussi de la montagne, la randonnée, le sport. Donc je pense que ça dépend des régions. Mais si on revient au prisme parisien, effectivement... les filles qu'on trouve dans les cours. Moi, la première fois, je faisais beaucoup de HIIT, musculation, des sports un peu durs. Et quand je suis arrivée en pilates, au réformer, etc., parce que je me suis dit, bon, je vais faire des choses un peu plus soft parce que je vais au sport tous les jours, je ne peux pas faire des trucs trop violents. Quand je suis arrivée au réformer, j'étais un peu, mais les filles, elles sont nulles. Ce qui n'était pas vraiment... C'était un peu... c'était pas très gentil mais en fait c'est vrai que c'est un peu ça elles sont pas très dures au mal non pas du tout et il faut dire que attends j'avais un truc que j'allais dire sur la culture des

  • Speaker #1

    françaises enfin avec le sport je pense qu'il y a encore une culture ici qui est on commence à avancer beaucoup plus aux États-Unis. Mais quand même, c'était la culture dont moi, j'étais élevée dans les années 90, où c'était vraiment l'attitude de, il faut manger moins, il faut, tu vois, c'est être...

  • Speaker #0

    La diet culture.

  • Speaker #1

    La diet culture un peu. Je pense que ce que je vois, c'est en masse, les Français encore ne comprennent pas que, en fait... il faut se bien nourrir. Et on peut en parler, discuter de ça plus tard, parce que moi, j'ai fait une transition comme ça aussi. Et que développer des muscles, ça te fait large, ce qui n'est pas le cas du tout. En fait, ça te, it shrinks you, en fait, si tu as des muscles. Et je pense aussi qu'elles sont plutôt, je préfère manger moins, peut-être fumer des cigarettes et marcher un peu plus. Et ça, ça va y aller. En fait, ce que je trouve, c'est pas, pas tellement qu'elles sont nulles en sport, c'est qu'il n'y a pas l'éducation qui est... En fait, ça, c'est la nourriture. Tu vois, on ne peut pas juste manger des lentilles et ça va aller, tu vois. Alors, il y a cette culture de non, je suis une femme, je dois être petite, je ne peux pas manger du bœuf, je ne peux pas faire mes muscles. En fait, on mange moins, on mange des salades, on boit de l'eau, et que ça, ça va y aller. Mais en fait, ce que je pense se passe, c'est qu'on devient d'un certain âge. Ça ne fonctionne pas aussi bien. Alors, je pense que ça va commencer parce qu'aux États-Unis, on a fait un peu ce même truc où les femmes, voilà, elles deviennent 40 ans et elles voient que manger moins et pas bouger, ça ne fonctionne pas du tout, en fait. Ça ne tient pas. En fait, ça commence à passer très mal après un moment. Et je pense que maintenant, cette culture américaine, un peu les réseaux sociaux, bien entendu, ça aide. Mais je crois que les Françaises, elles commencent à voir, oh, peut-être qu'il y a une autre manière. Mais disons encore qu'il y a une très bonne tradition d'on mange trois fois par jour, on mange des choses qui sont whole foods, tu vois, ça c'est encore très là. Mais je commence à voir un peu cette culture de, ah, il faut manger plant-based et tu vois, tout ça, ça arrive.

  • Speaker #0

    Le truc de la nourriture en France, effectivement, c'est aux États-Unis, la nourriture n'est pas forcément de bonne qualité aussi. Et du coup, je sais que, enfin... d'après ce que tu m'as dit et que d'autres Américains me rapportent, on est obligé d'acheter de très bonnes qualités pour avoir en gros l'équivalent de ce qu'on a nous en France. En France, on a quand même encore la culture de la bonne nourriture, l'agriculture, la nourriture brute, whole foods, et c'est ce que ce qui fait aussi que quand les Américains viennent à Paris et disent mais c'est fou, ici je peux manger du pain, des pâtes et ils ne grossissent pas en fait.

  • Speaker #1

    Mais le truc avec ça, c'est que il y a plusieurs choses. Un, tu as complètement raison. La nourriture aux États-Unis, il y a tellement de chimies qui sont légales. aux États-Unis, mais ils n'ont pas le droit d'utiliser ici, d'abord. Deux, c'est un pays énorme, alors la nourriture doit voyager, tu vois, ce n'est pas aussi frais. Mais même si tu manges le régime le plus sain aux États-Unis, parce qu'il y a tellement de pesticides et chimie et choses comme ça, le corps ne sait pas quoi faire avec. Alors ça le retient, et même si tu as tous les kale, juice, je ne sais pas quoi. Ici, je pense vraiment... Même si tu ne fais pas le sport et tu juste manges de la cuisine traditionnelle, déjà, ça va aller. Mais aussi, je crois que les Américaines sont encore un peu dans cette mentalité que les choses comme le lait, le crème, le fromage, la viande, c'est bad food mais en fait, c'est la meilleure nourriture. Alors, les choses les plus traditionnelles, il y a une raison qu'on les mange pendant des siècles, parce que ça fait du bien.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et en fait, il y a eu aussi tellement un lobby vegetarian vegan qui disait arrêter de manger de la viande ou même le gras, les bons gras. C'est-à-dire qu'en fait, si on mange du lait entier ou du beurre, ce n'est pas mauvais. En fait, c'est juste que nos grands-parents mangeaient ça depuis toujours.

  • Speaker #1

    Si tu vois la liste d'ingrédients dans du lait entier, ça dit lait Si tu vois la liste d'ingrédients sur du lait d'avoine… Mais c'est comme un truc de lait. Eau,

  • Speaker #0

    avoine.

  • Speaker #1

    Mais c'est comme 15 ingrédients, tu vois, c'est pas... Il y a un problème là. Mais tu as raison que le lobby, et surtout aux États-Unis, c'est très puissant. Et le business of plant-based aux États-Unis, tu le sens, c'est très présent.

  • Speaker #0

    Et le pire, c'est que c'est des aliments, en fait, quand on voit les substituts de viande, même qui arrivent beaucoup aussi en France. les substituts de jambon, lardons, ce genre de choses. La dernière fois, je me suis amusée. Je me suis dit, tiens, je vais aller regarder la liste des ingrédients. Mais en fait, c'est un ingrédient qui est purement industriel.

  • Speaker #1

    Ah oui, ce n'est pas de la nourriture, en fait, c'est un produit. Et je pense que le marketing, c'est puissant. Ça te dit, par exemple, quand moi j'étais dans mes 20 ans, c'était l'époque de fat-free, sugar-free. Et quand quelqu'un te dit que tu peux manger... Tout un paquet de biscuits et c'est fat free. On dit, cool, alors on va tout manger. Mais de nouveau, le corps, ça ne connaît pas c'est quoi. Alors de nouveau, tu es dans la même situation. Alors pour moi, ça c'est pourquoi une des raisons, une des many, many reasons que j'adore ce pays, c'est qu'il y a une tradition de nourriture qui est très difficile à déplacer. Et alors ça, c'est pourquoi tu vois dans des restos, il y a toujours du steak haché, il y a toujours du fromage, il y a toujours du dessert, tu vois. Et en fait, c'est pas juste ce que tu manges, mais aussi c'est la manière où tu manges. Tu as le plaisir, tu ralentis, tu manges avec les autres. Tu vois, il y a tellement de différences entre les États-Unis où tu vois pour le déjeuner, on prend une salade crue et on le mange devant notre écran au bureau sans les autres. Et peut-être tu mastiques pas assez parce que tu es en train de regarder Instagram en même temps. Tu vois, c'est toute une culture. Alors, si on retourne à la première question que tu m'as demandé, c'est que, oui, peut-être la culture du sport n'est pas forcément le même en France, mais il y a tellement d'autres éléments qui font pour la bonne santé qui est là. Alors ça, c'est pourquoi, comme tu disais, l'Américain va en France. Oh my God, I had butter and cheese and da-da-da-da-da-da, and I lost weight. Ah ben oui, parce que tu relaxes, tu manges, tu m'enrastiques. Tu es avec les autres, tu vois. En fait, j'ai vu une étude récemment qui parlait de la consommation du vin. Ils ont dit, écoute, l'alcool, c'est un toxin. Il n'y a rien de bon qui vient du vin. Mais quand les gens disent, ah, mais regarde les Blue Zones, par exemple, ils boivent du vin tous les jours. Ils ont dit, en fait, ce n'est pas lié à le vin. C'est lié au fait que tu prends le vin avec les autres. Et en fait, c'est ça qui a le bénéfice de santé. Alors... Il y a tous ces éléments. Et aux États-Unis, ce que nous, on aime, c'est what's the magic bullet ? Tu te rappelles quand il y avait l'étude qui a dit que le vin rouge est bien pour toi ? Ça a cartonné aux États-Unis. Tout le monde disait tout ce vin mais ils ne savent pas le contexte.

  • Speaker #0

    Mais là, par exemple, ce que je trouve intéressant en ce moment, c'est que je remarque quand même aux États-Unis toute la mode autour du retour du whole food Donc, s'alimenter avec des aliments les plus basiques possibles, c'est-à-dire des légumes. de la viande, beaucoup de protéines. Ça revient beaucoup chez les Américaines et les Américains. Je vois ça sur les réseaux, dans les podcasts aux États-Unis, alors qu'en France, on est encore sur... Mais non, il me paraît que c'est bien de consommer moins de viande. Il y a vraiment... Là, on voit la différence entre les deux. Et on a l'impression que toute l'ère du végétarisme et du véganisme qui était censé être bien est en train de... Ça y est, d'absorber les masses. qu'aujourd'hui en France, là où les Américains sont déjà passés à autre chose.

  • Speaker #1

    Ben oui et non. En fait, il y a très... D'abord, aux États-Unis, on adore les tendances. On adore faire des statements politiques avec les tendances. Alors, une chose que tu vois particulièrement, je ne vais pas trop aller dans le truc avec Trump et tout ça, mais il y a RFK Jr., par exemple.

  • Speaker #0

    Qui est le health...

  • Speaker #1

    The health czar.

  • Speaker #0

    C'est le ministre de la Santé aux États-Unis qui a été cité par Trump.

  • Speaker #1

    Voilà. Et lui, il est contre des choses comme les seed oils. Si tu vois son Instagram, il faisait Thanksgiving avec la dinde dans du beef tallow, ce que j'adore. Mais parce que c'est un peu le messaging de lui et un peu cette communauté plus conservateur. Manger la viande, manger le lait cru, boire le lait cru, manger du beurre, tout ça, c'est devenu un peu like right wing, ce qui est vraiment... C'est vraiment horrible parce que la santé ne devrait jamais être politique. Alors, ce qui se passe, c'est qu'être plant-based, manger ton, je ne sais pas quoi, avec le lait d'avoine, ça devient un truc de progressives. Alors, tu vas à Brooklyn, tu vois, des places comme ça, et les gens disent, oh, je ne mange pas la viande parce que ce n'est pas bien pour l'environnement. Par contre, excusez-moi, mais tu sais ce qui se passe pour créer ce lait d'avoine. C'est une catastrophe pour le climat, en fait. Tu vois la manière dont c'est fait. Alors, oui, il faut dire qu'il y a une tendance que finalement, il y a des jeunes femmes, et je pense pour les femmes, manger de la viande, c'est tellement important. Au moins des produits laitiers et des œufs. Et ça devient un truc où, tu vois, c'est comme ils disent, virtue signaling aux États-Unis, où tu montres que tu es, tu vois, enlightened et tout ça, parce que tu ne manges pas de la viande. Et moi, j'étais comme ça pendant longtemps. Oui, tu vas nous raconter. Mais tu vois, c'est comme, comment tu manges aux États-Unis, c'est qui tu es, tu vois. Tu dis, oh, I don't eat meat, or I don't eat gluten. C'est un statement, quoi. C'est un statement. Et de nouveau, ça me fait, it's disappointing, parce que je pense que la santé, ça appartient à tout le monde. Et quand tu mets cette pression d'identité, de politique dessus, tu ne fais pas, tu ne résouds pas le problème qu'aux États-Unis, oui, on est bien en fitness, mais on est aussi les plus gros au monde, les plus malades au monde. Alors, quelque chose ne fonctionne pas.

  • Speaker #0

    Et c'est très marrant parce que j'allais exactement te poser la question sur ce nouveau ministre de la Santé aux États-Unis, puisque j'ai vu un article dans Le Monde la dernière fois qui disait Trump nomme un anti-vax. conspirationniste à la tête de son ministère de la Santé. Et je savais qui était cette personne, et que j'avais plutôt un bon a priori en plus sur lui initialement, et je me suis dit, mais c'est bizarre, et je rentre dans l'article, et là je vois le paragraphe sur lui qui dit, il veut pour ce mandat-là aller contre les lobbies pharmaceutiques et les lobbies industrielles alimentaires. pour arrêter l'épidémie d'obésité et la malbouffe chez les gens et revenir à des fondamentaux de santé, etc. Quand on voit déjà rien que cet homme qui fait des tractions et qui est ultra musclé à 60, je ne sais plus quel âge il a, 60-70 ans.

  • Speaker #1

    70-70 ans, quelque chose, oui.

  • Speaker #0

    Et je me suis dit, mais enfin, pourquoi le traiter de conspirationniste alors qu'il veut faire quelque chose qui est... le plus sain possible pour son pays, mais c'est ridicule. Et du coup, j'ai demandé à Nadia, qui est mon américaine référente, et je lui ai dit, mais qu'est-ce que tu penses de ce ministre de la Santé ? Elle m'a dit, mais il est génial, en fait. C'est vraiment autant le gouvernement, autre chose, mais cet homme-là est génial et il a raison. Et je ne comprends pas pourquoi en France, on l'a pointé du doigt en disant anti-vax, conspirationniste.

  • Speaker #1

    Mais c'est la puissance du média. Même, j'écoutais l'autre jour et ça m'a tellement déçue, c'était sur le BBC. Et de nouveau, ça a dit, l'annonce était exactement ça. Trump names conspiracy theorists and anti-vaxxers. Tu vois, au lieu de dire, il a présenté cet homme, ils doivent mettre ça en avance parce que je pense qu'il y a une très, it's a bias, tu vois. Si tu vois les New York Times, il essaie d'effacer cet homme depuis tellement d'années. Mais il est en fait un avocat depuis, je ne sais pas, 30, 40 ans qui bat contre l'industrie pharmacieuse. pharmaceutical, big food. Et j'ai vu, en fait, un headline qui était vraiment... Ça a fait rigoler, mais c'est en fait la vérité. Fattest, sickest country fears that new health minister is going to change things. Tu penses, like, oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui pourrait arriver ?

  • Speaker #1

    Mais en fait, le truc qui est... On ne va pas aller trop loin, mais... En fait, il n'est pas un anti-vaxxer. Il est vacciné lui-même et sa femme est vaccinée. Tu vois, c'est qu'il est contre juste donner des médicaments comme ça sans les tester. Ça juste apporte aux personnes à dire pense pour toi-même au lieu que le gouvernement te dit quoi faire. Parce que jusque-là, ça ne fonctionne pas trop bien si tu vois un peu la santé des Américains. Alors quand le gouvernement te dit quelque chose, peut-être fais des recherches. Pense comme une individualiste. et questionnent des choses.

  • Speaker #0

    Et surtout, c'est de la prévention, c'est-à-dire que je pense qu'ils poussent aussi les gens à prendre leur santé en main, en se disant, si les gens commencent à manger de manière plus équilibrée, en fait, ils seront moins malades. Mais c'est vrai que ça, c'est un peu une logique qui, même sûrement en France, n'est pas encore très bien accueillie tout le temps. C'est-à-dire que ça ne paraît pas hyper logique pour tout le monde, finalement.

  • Speaker #1

    Tu sais, aux États-Unis, un médecin peut te... prescriber, prescrire de la nourriture. Et du sport. Ils ont le droit. Mais ça se passe jamais. Et en fait, aux Etats-Unis, je sais pas comment ça fonctionne en France, les médecins, quand ils font leur éducation, ils ont même pas un jour de nourriture.

  • Speaker #0

    Ils ont... Alors, on en a discuté avec une invité qui est naturopathe et qui me disait qu'ils avaient deux jours, je crois, de formation à l'alimentation. dans tous leurs cursus, d'ailleurs, leurs 10 ans plus d'études. Mais ce qui est incroyable.

  • Speaker #1

    Par exemple, si tu écoutes, il y a une communauté de médecins qui sont un peu, like, gone off the grid. Par exemple, Dr. Paul Saladino, qui est génial, il a commencé un mouvement de animal-based eating, ce que moi, je fais maintenant. Il y a un autre médecin qui est génial, qui s'appelle Dr. Casey Means. Elle vient d'écrire un livre qui s'appelle Good Energy, c'est tout sur le métabolisme. Et elle a dit que, les deux ont dit qu'ils n'ont même pas eu un jour de formation de nourriture. Et ça, c'est parce qu'aux États-Unis, c'est un système de prescription. Prescription, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, est-ce que tu peux nous dire, toi alors, parce que moi, je sais déjà tout ce que tu fais, mais qui est finalement un peu un mode de vie, je trouve, minimaliste envers la nourriture et aussi le soin. Parce que... dans les soins corporels aussi, tu vas nous raconter. Quelle est ta transition et quel est aujourd'hui ton mode de vie ?

  • Speaker #1

    Bon, alors, the single ingredient life, c'est mon truc. Mais non, mais... D'abord, il faut dire, et je ne peux pas croire que je vais dire ça en public, mais j'ai 42 ans. Je vais bientôt avoir 43 ans, ce qui est fou. Je ne sais pas comment...

  • Speaker #0

    Et qui ne te voit pas en plus.

  • Speaker #1

    Dans ma tête, j'ai encore 25 ans. Alors, il y a deux ans, Tu ne m'aurais probablement pas reconnue. J'étais végane. Je faisais comme sport. J'étais un peu à la française. Je marchais autant que je pouvais et je faisais un peu de yoga. Et c'était tout. Par contre, j'étais une ballerine quand j'étais jeune. Alors, j'avais toujours une bonne ligne. Mais écoute, quand tu deviens dans tes 30 ans et tu approches tes quarantaines. Tout ça, ça ne fonctionne pas. Alors moi, je mangeais des lentilles, de l'avoine, mais vraiment aucun protéine, pas beaucoup de gras. Et je n'avais aucun muscle, mais aucun. Et pour moi, c'était un peu, ah, c'est mieux pour ma santé et c'est mieux pour le climat. Alors tout ça, c'était faux. Ben, excusez-moi, mais c'est comme ça. Mais pour moi, j'ai tellement une jalousie pour ta génération et plus jeune. Parce que moi, je n'avais jamais une éducation vraiment sur la nourriture. Tu vois, personne ne m'a jamais dit qu'en fait, c'est très important de manger des produits d'animaux parce que ça donne de la nourriture que les plantes ne peuvent pas te donner. C'est très important de travailler les muscles parce que s'il n'y a pas de muscles, ton métabolisme ne fonctionne pas, tu n'as pas la force. Et quand tu commences à âger, tu perds du muscle, tu perds du collagène. Personne ne m'a raconté tout ça. Alors pour moi, en fait, c'était très... organique. C'était un peu un accident. Un accident. J'ai lu un article dans The New York Times d'un studio de pilates qui s'appelle Forma, qui en fait, je dis, a changé ma vie. Parce que c'était la première étape de toutes les étapes qui ont mené où je suis aujourd'hui. Alors j'ai lu un article et j'ai dit Ah bon, c'est intéressant, ok. C'est où Kendall Jenner et Hailey Bieber vont, ok. Et juste... Par hasard, je me suis inscrite pour leur newsletter et comme remerciement, ils m'ont envoyé un lien pour un cours de 20 minutes, je ne sais pas quoi. Et à l'époque, je ne faisais rien, mais vraiment rien. Et j'ai dit, bon, je vais essayer. Et j'ai essayé et c'était dur. Par contre, je pense que si je l'ai fait aujourd'hui, ce serait comme, est-ce que j'ai bougé ? Mais je l'ai fait et j'ai dit, ah bon, mais c'est pas mal. Et j'ai dit à mon mari, j'ai dit, écoute, j'ai fait ce truc de 15 minutes de pilates, c'était vraiment bien. Et il a dit, oh, je fais avec toi demain si tu veux. Et j'ai dit, ok, bon. Alors, on a commencé ce truc, cette tradition que 15 minutes avant le dîner, on faisait 15 minutes de pilates ensemble par jour. Et c'est tout ce qu'on a fait. Mais Joanne, je te dis, quand je te dis qu'en deux semaines, j'avais une tablette de chocolat, c'était incroyable. Et tous mes vêtements étaient trop là. Mais j'ai dit, mais qu'est-ce qui se passe ? C'est bizarre. Et puis, je me rappelle le moment, on est allé à un Friendsgiving. Alors, ça fait deux ans presque exact. On est allé chez un Friendsgiving. Et je me rappelle, il y avait un homme qui est rentré de dehors et il faisait des steaks, des énormes steaks à l'américaine sur le grill. Il est rentré et je l'ai vu et j'ai dit Je veux. Je veux ce steak. Et ça a fait 22 ans que j'ai pas mangé de la viande.

  • Speaker #0

    T'as dit pendant 22 ans que t'étais veggie ? 22 ans.

  • Speaker #1

    Et je me rappelle, j'ai pris ce morceau. Oh, c'était comme le paradis. Oh, c'était trop bon.

  • Speaker #0

    Et après, t'es plus appareillée.

  • Speaker #1

    Et puis là, je n'ai pas arrêté, mais je n'avais pas encore l'éducation, tu vois. Je savais que je me sentais mieux. Et puis, de plus en plus, j'ai commencé à faire de plus de pilates, 45 minutes par jour. J'ai commencé à manger plus de viande. Et puis, j'ai commencé à faire l'éducation. Et puis, j'ai compris. Alors, après six mois, j'avais perdu 12 kilos. J'étais dans la meilleure forme de ma vie à 40 ans. Et j'ai vraiment lancé dans ce monde. Après, j'ai découvert Dr. Paul Saladino. J'ai découvert, tu vois, faire des pois, toutes sortes de choses comme ça. Et finalement, aujourd'hui, je suis dans un peu, comme tu dis, un peu lifestyle minimaliste. Mais c'est vraiment lié à, est-ce que c'est naturel ? Est-ce que c'est quelque chose qui a existé il y a 100 ans ? Ou est-ce que c'est un produit de marketing ? qui est peut-être quelque chose qui n'est pas trop bien pour nous.

  • Speaker #0

    Surtout que c'est de la logique, finalement.

  • Speaker #1

    C'est finalement la logique. Et c'est vraiment simple. Et en fait, ce que je trouve, c'est que ce n'est pas que c'est seulement mieux pour toi. Tu économises vachement d'argent parce que tous ces produits qui sont marketés à toi, tu n'en as pas besoin. Et c'est plus beau. Et ça, je crois, la beauté, c'est vraiment la manière qu'on a de la bonne santé aussi. Alors, tout ce que j'ai dans ma vie, soit la nourriture, soit mes produits corporels, comme tu dis, soit mes vêtements, je vraiment pense single ingredient. Alors, est-ce que c'est du coton, de la laine, du soie, tu vois ? Parce qu'aussi, quand tu vois, il y a tellement de vêtements qui ont du plastique et je ne sais pas quoi. Et c'est vraiment facile. Maintenant, au lieu de voir c'est quoi le prix, je regarde c'est quoi les matières. Et quand tu vois que le numéro un truc, c'est polyester, je n'achète pas. Et en fait, tu économises une tonne d'argent parce que tu achètes des choses qui sont naturelles et beaux.

  • Speaker #0

    Et même pour mes produits corporels, par exemple, je ne pouvais pas trouver un déodorant pour beaucoup de temps. Et finalement, et ça, c'est quelque chose qui n'existe pas aux États-Unis, mais la pierre,

  • Speaker #1

    la pierre d'Alain,

  • Speaker #0

    la pierre de bruit, je l'ai trouvée à Naturalia. Et d'abord, je l'ai achetée il y a six mois et ça n'est même pas plus réduit. Ça fonctionne depuis, je crois que je vais l'avoir pour cinq ans. Mais dans ma salle de bain, c'est tellement joli. Et tu sais, moi, je ne pense pas qu'il y a un produit déodorant. qui est beau. Tu vois, c'est toujours du plastique et tu vois des couleurs qui sont un peu comme un petit enfant, comme un jouet d'enfant. Alors, non, je pense que ma vie s'est devenue très simple, très beau, très efficace. Et tu sais, moi, à l'époque, j'avais une routine de, je ne sais pas, 7, 6, 8 produits pour ma peau. Maintenant, j'ai une. Et c'est beau, et c'est dans du vert, et ça fonctionne très bien.

  • Speaker #1

    Et c'est ce qu'on disait aussi, en fait, on a le... Les single ingredients pour s'hydrater, etc. On utilisait, par exemple, on disait l'huile de coco. Avant de trouver ce que tu utilises maintenant, je fais du teasing, mais c'était l'huile de coco pour se démaquiller, l'huile de coco pour s'hydrater le corps, pour cuisiner, pour éviter que ce soit du burnt fat.

  • Speaker #0

    Et pourquoi ? Parce que comme on pense à ce qu'on met dans notre corps, et qu'il n'y a pas de chimie, il n'y a pas de choses qui ne sont pas naturelles. On pense... C'est bizarre parce qu'on n'a pas le même latitude avec ce qu'on met sur notre corps. Alors, quand tu mets, par exemple, des leggings qui sont faits avec du plastique, et tu vas faire ton sport, et tes pores, je ne sais pas comment on dit... Les pores s'ouvrent. Et tu es en train de te chausser. Le plastique, ça rentre dans ton corps. Quand tu mets des chimies sur ton corps, sur ta peau, c'est l'organe le plus grand de ton corps et ça absorbe tout. Alors si tu penses jour après jour, après jour, après année, après année, après année, tu portes du plastique, tu mets des chimies sur ton corps, ce n'est pas un mystère pourquoi il y a plus de cancers, il n'y a plus de maladies. Je pense que la nourriture, c'est la première étape où tu dis Ok, je vais clean it up Mais on ne pense pas la même avec les produits et les vêtements. Et même, tu vois, toi, tu m'as introduit à tellement de bons produits. Par exemple, le filtre pour mon eau, tu vois. Et même, on justisait, tu sais, même le café. Tu vois, si on met les pods, là, c'est du plastique.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'en fait, il y a eu plusieurs choses. Effectivement, on est d'abord sur l'alimentation. En fait, c'est toujours la boîte un peu de Pandore. C'est-à-dire que tu ouvres, tu fais la nourriture. Après, tu regardes un peu ce que tu portes ou la manière de consommer en disant... Mais en fait, ça sert à quoi de s'acheter un million de vêtements et de choses ? Je préfère avoir un beau pull en 100% cachemire que je vais payer super cher plutôt que trois ou quatre pulls en polyester un peu moches qui vont boulocher et qui vont finir à la poubelle l'année prochaine.

  • Speaker #0

    Tu ouvres ta garde-robe.

  • Speaker #1

    Et t'es content d'avoir ça.

  • Speaker #0

    Et tu as trois pulls exquis en cachemire. Ou tu ouvres ton garde-robe et il y a comme 15 shitty polyester trucs. Tu vois, je pense que c'est plus large. Et puis,

  • Speaker #1

    ça a une satisfaction aussi. Et on rigolait la dernière fois en se disant, en fait, on est toujours habillés pareil.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais finalement,

  • Speaker #1

    c'est tellement une liberté de se dire, oh bah tiens, je vais me mettre dessus là aujourd'hui. Et c'est fini, en fait. Et c'est fini. C'est vraiment minimaliste. Ce que tu disais, c'est beau. En fait, je pense que ce qui est beau, c'est parce que c'est épuré et que tu as ton placard, tu as tes affaires. Tu sais que c'est...

  • Speaker #0

    En fait, il y a moins de décision à faire avec la nourriture, avec les produits que tu achètes, avec les vêtements. Parce que tu as un filtre tellement pointu. Ça devient facile à faire des décisions. Et aussi, il faut dire que, alors, quand j'ai perdu tout ce poids, et ce n'était pas perdre du poids, c'était perdre du gras et gagner des muscles. D'abord, je me sens comme vraiment la meilleure de ma vie et j'ai un espoir que je vais vieillir dans une manière vraiment bien à cause de cette nouvelle train de vie. Mais aussi, quand tu manges et tu bouges comme ça, ton corps, ça change. Et en fait… C'est un peu un flex parce que tu es tellement bien dans ton corps que tu ne dois pas porter plus qu'un bodysuit et un jean. C'est ça. Tu vois ? Alors, c'est tout lié à un autre et ça devient tout un truc où tu as juste un vrai plaisir et simplicité de la vie.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et dans la maison, pour reprendre, effectivement, quand on commence à mettre la main là-dedans et à analyser tout ce qu'on fait, il y a effectivement la carafile 30 puisque à Paris, l'eau... déjà a un goût horrible. On a beau dire tout ce qu'on veut sur mais non, pas du tout, l'eau du robinet est très saine mais c'est sûr que non, en fait. Elle a un goût de chlore, c'est affreux. Donc moi, j'ai une carafe filtrante dont j'ai passé le lien à Nadia et à beaucoup d'autres personnes qui l'ont achetée. La Ark carafe. Et j'achète bientôt une Berkey, le whole new level de la filtration de l'eau à grande échelle. Donc c'est des trucs de 3 litres, 5 litres, etc. Et les produits ménagers.

  • Speaker #0

    Les produits ménagers,

  • Speaker #1

    c'est incroyable. Tous les produits pour les corps, déjà, pour se laver. En fait, on n'aura besoin que d'un savon sain et terminé. Et les produits ménagers, c'est une catastrophe. C'est-à-dire que moi, j'avais le truc sur les pastilles de la vaisselle. Je trouvais que quand je sortais ma vaisselle du lave-vaisselle, je prends un verre, je me sers un verre d'eau filtré, mais le verre sans le produit pour la vaisselle. Mais qu'est-ce qu'il y a dans le produit pour la vaisselle ? C'est horrible ! On se dit, en fait, je suis en train d'ingérer des produits chimiques, des détergents dans mon corps parce que là, mon verre, il sent le produit de la vaisselle. Et j'ai trouvé une recette que d'ailleurs, je t'avais envoyée avec que des produits naturels, du biarbonate, du sel, du vinaigre, du vinaigre blanc, de l'acide citrique qui est extrait clairement du citron. Et même les sprays pour laver, en fait, le multi-usage qui est juste à base d'un petit ingrédient de savon. Ça suffit, en fait. Et on se dit qu'on est intoxiqué aussi par nos poils, nos cookware, tout ça.

  • Speaker #0

    Mais le truc, c'est quand tu achètes le truc qui est simple et traditionnel. Tu sais, même cette compagnie avec tous les produits qu'on achète pour nettoyer la maison, tu vois, tout vient dans du verre. Et tu juste achètes le refill. Et alors, même quand je nettoie ma maison, c'est un plaisir. parce que la bouteille, elle est belle, elle est en verre. Tu vois, tout est beau et simple et efficace. Et il faut être un peu radical. Non, alors ce que je dis, il faut toujours être normal. Moi, je dis toujours, c'est très... C'est facile à devenir un peu fofolle parce que quand tu apprends, c'est vraiment...

  • Speaker #1

    Tu veux te débarrasser de tout.

  • Speaker #0

    Ouais. Et tu veux jamais sortir de la maison parce que tu veux jamais manger dans un resto parce que peut-être tu utilises un truc. Alors, il y a un truc pour être cool, tu sors. tu t'amuses, voilà, tu ne penses pas trop. Mais il faut dire qu'il faut être un peu radical parce qu'au début, il faut questionner tout. Alors, par exemple, moi, j'étais vraiment dans le skin care. J'avais, tu vois, tous ces produits. Biologie,

  • Speaker #1

    recherche, cible.

  • Speaker #0

    Je dépensais des centaines d'argent sur toutes ces choses et je pensais que j'étais convaincue que j'avais besoin. Et je crois que la plupart des femmes sont... convaincus qu'ils ont besoin d'une crème pour ça, une sérum pour ça, un truc pour ça. Mais en fait, la peau, c'est quoi ? C'est une réflexion de ce qui se passe à l'intérieur. Alors, commence par ça et puis, tu n'as pas besoin de plus. C'est un petit produit. Moi, j'ai un petit produit qui est juste d'huile naturelle et ça fonctionne très, très bien. Mais il faut un peu être radical parce qu'il faut dire tout ce que j'étais, tout ce que la culture me raconte, peut-être, c'est pas C'est pas vrai. Et une fois que tu le vois, tu peux pas l'oublier. Ouais. Mais il faut passer à cette étape.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous dire ce que tu mets sur ton corps ?

  • Speaker #0

    Ok, les gars. Here we go. Moi, j'utilise une crème qui est faite, et mon savon aussi, c'est fait à la base de beef tallow.

  • Speaker #1

    Le beef tallow, la traduction littérale, c'est du suie de bœuf. Du fiel de bœuf ou du sweet bœuf ? Je ne sais plus. C'est de la graisse de bœuf.

  • Speaker #0

    C'est de la graisse du bœuf. Rendered beef fat. Et tu vois, je vais juste dire, moi je peux dire ça parce que j'étais vegan pendant tellement de temps. Si moi je vois quelque chose avec un vegan, je cours dans l'autre direction le plus vite que possible. Alors même quand je vois du skin care, oh it's plant-based, I'm like, no thanks. Le truc c'est, et je sais, just bear with me tout le monde parce que je sais que c'est radical. Mais le truc avec le gras de bœuf, c'est que 1. c'est tellement beau sur la peau mais c'est tellement beau mais aussi parce que c'est un peu la même biologiquement à la peau en fait ça fonctionne très très bien avec les vitamines dans la grappe de gras du boeuf c'est en fait ça nourrit la peau la même manière que ça nourrit ton corps alors en fait si tu mets sur ton corps ça marche avec tous les autres choses qu'on met dessus ça marche un peu contre c'est pas naturel tu vois sauf par lui lui de noix de coco tout ça c'est très très bien Alors, je mets sur mes lèvres, je mets sur mon corps. J'ai un savon à la base de Beef Tallow et ça vraiment nourrit le corps. Et je pense qu'une fois que quelqu'un fait le produit dans une manière très chic, parce que maintenant, c'est toujours un peu crunchy.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que tous les produits en plus naturels, heureusement, il y a de plus en plus de marques, dont le sponsor de cet épisode d'ailleurs, qui fait aussi des super belles... des beaux produits, mais en fait avec des ingrédients minimalistes. Voilà. Mais c'est génial et c'est tellement un plaisir et une économie de tout, en fait. C'est un plaisir. De l'argent, du plaisir. Et on se dit, en fait, on revient à la base. Nos grands-parents, ils se lavaient avec du savon de Marseille, du savon d'Alep, qui est de l'huile d'olive, du gras de bœuf.

  • Speaker #0

    Et il y avait beaucoup moins de maladies, de cancers, d'obésité, tout ça. Tu vois, il faut dire, qu'est-ce qui a changé dans les derniers 100 ans ? Pourquoi il y a des gens qui sont beaucoup plus malades ? Ben, tu vois, si tu vois, moi, je suis obsédée par ce truc où je lis des menus des années 1920 et tu dis, oh mon Dieu, le matin, c'était un meatloaf avec des œufs et de la crème et tu vois, tu lis ces choses et tu dis, ben, personne comptait les calories, personne n'était gluten free, vegan, je ne sais pas quoi. Il mangeait beaucoup. Ça, c'est une autre chose que... Je vois les Françaises, elles essayent de manger de moins en moins. En fait, il faut manger beaucoup. Et il faut manger des choses qui sont du gras saturé, des produits d'animal, des choses comme ça. Alors, regarde un peu en arrière. Modernisez pour la vraie vie. Et tu vas voir qu'en fait, être de bonne santé, c'est un grand plaisir.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et si on peut conclure là-dessus, c'est vrai qu'en fait, ça… Je ne pense pas que ce soit vraiment un mode de vie qui soit marketingement très valable, puisque finalement, on revient à la base de tout. Et pour les vêtements, c'est plus facile parce qu'on n'a que des choses de bonne qualité qui durent dans le temps. Et c'est très facile de s'habiller le matin. On s'habille toujours pareil, mais ce n'est pas grave. Pour les soins du corps, on a juste un savon, un hydratant et terminé, avec des bons produits naturels. Pour la maison, on a en fait un seul produit pour laver multi-usages, très facile. Pour faire la vaisselle, on a un produit qui est du savon de Marseille ou autre, très simple, très naturel. Et pour l'alimentation, en fait, on achète de la viande, on achète des légumes et on fait cuire des légumes, on fait cuire de la viande et on mange ça. C'est tellement plus simple et plus rapide. Et c'est un énorme gain de temps, c'est une énorme économie financière et c'est un plaisir puisque ça facilite vraiment la vie.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. Voilà. C'est vrai. Je pense que, oui, ce n'est pas très capitaliste. La seule chose que je dirais pour tout le monde qui écoute, c'est que je pense que des fois, quand tu dis, tu achètes la viande, tu achètes les légumes et tu les cuis, et puis on dit, oh, je n'ai pas le temps. Mais en fait, le truc, c'est que toutes ces solutions modernes, ça prend beaucoup plus de temps. Ça crée beaucoup plus de casse-pillage. C'est pas aussi bien pour toi. C'est pas un plaisir. Tu vois, il faut revenir à des choses simples qui nous donnent du plaisir. Et en fait, la santé, ça devient comme en anglais, on dit un side effect. Tu vois, le truc, si on revient à la différence entre les Américains et les Français, tu vois, les Américains, ils essayent d'acheter... leur santé. Tout est oh, this is healthy Mais en fait, si tu dis, ça c'est des choses qui vraiment donnent du plaisir, qui sont beaux, qui sont simples, ben la santé ça arrive. Moi, j'y pense même pas. J'y pense plus, tu vois. C'est juste, c'est une manière de vie. Et c'est une manière qui me donne beaucoup de temps, beaucoup d'énergie, beaucoup de plaisir. Et je pense que si on commence peu à peu à peu, ça juste devient le train de vie et ça devient très naturel.

  • Speaker #1

    Bon, finalement, les bassines, ils ne tuent pas ça, alors les Français. Merci, Nadia.

  • Speaker #0

    Merci, Joanna. C'était un grand plaisir.

  • Speaker #1

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Description

Dans cet épisode je reçois Nadia, Américaine installée à Paris, passionnée de bien-être et directrice stratégique dans une grande agence de publicité. Nadia et moi partageons un point commun : une quête incessante de mieux-être, mais aussi un constat fascinant sur les différences culturelles entre les Françaises et les Américaines en matière de santé, de nutrition, de fitness et de style de vie.


Nous explorons pourquoi les Américaines semblent toujours en avance sur le fitness et les tendances bien-être, alors que les Françaises incarnent un équilibre envié, parfois déconcertant. Ensemble, nous plongeons dans des sujets variés : l’impact du marketing sur notre santé, les bienfaits des routines minimalistes, et l’influence de nos cultures respectives sur nos choix alimentaires et sportifs.


Nadia partage également son propre parcours : une transition impressionnante d’un mode de vie végétarien à une alimentation riche en protéines animales, qui a transformé sa santé physique et mentale.

Nous parlons des "single ingredients" qui simplifient la vie tout en optimisant notre bien-être : des vêtements aux soins corporels, en passant par les produits ménagers.


Pourquoi les Françaises préfèrent-elles le plaisir à l’extrême discipline ? Les Américaines auraient-elles quelque chose à apprendre de la modération à la française, et vice-versa ?

Entre anecdotes personnelles, analyses sociétales et conseils pratiques, cet épisode invite à repenser notre manière de vivre au quotidien.


À écouter absolument pour s’inspirer d’un bien-être holistique, simple, et aligné avec la nature.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Johanna. Depuis des années, je me passionne pour le wellness, la santé, le sport, la nutrition et tout ce qui contribue au mieux-être mental et physique. Cette quête m'a permis de croiser le chemin de nombreux experts que je souhaite aujourd'hui mettre sur la route de celles et ceux qui en ont besoin. Naturopathes, médecins esthétiques, coachs sportifs, nutrithérapeutes ou encore astrologues, ce rendez-vous existe pour vous les présenter et vous raconter de quelle manière ils ont changé ma vision de la santé holistique. Je vous propose de partir à leur rencontre avec moi. pour le meilleur et pour le mieux. Bienvenue dans le Wellness Wonders Podcast. Juste un petit rappel avant de commencer cet épisode, le code WW15 est toujours disponible pour bénéficier des 15% de réduction sur tous les produits naturels de la marque L'Épanassé. Vous pouvez l'utiliser directement sur leur site. C'est une superbe opportunité de découvrir leurs produits, si vous ne l'avez pas encore fait. Et si vous voulez écouter l'épisode de Sigrid, fondatrice de la marque, alors revenez deux épisodes plus haut. Et maintenant, place à l'épisode du jour. Quand j'ai rencontré Nadia, elle s'est présentée comme une Américaine fraîchement débarquée de New York pour travailler à Paris. Très chic, head of luxury strategy dans l'agence de publicité où nous travaillons. J'avais déjà remarqué ses pulls en cachemire Spauly & Rich, sa gourde filtrante. toujours à portée de main et son stick à lèvres à la graisse de bœuf. Puis un jour, un collègue lui lance Tu sais que Johanna a un podcast sur le wellness ? Elle m'a regardée avec ses grands yeux. Oh my god ! Enfin une Française qui s'intéresse à la santé et au sport. Ce fut le début d'une conversation ininterrompue autour de nos bonnes adresses, nos mille compléments alimentaires et toutes les choses bizarres que nous avions testées. Nous nous sommes même renommés les Longevity Twins. À mesure que nous enseignons les discussions et les cours de sport ensemble, une chose devenait vraiment évidente. Les Américaines ont une longueur d'avance incontestée sur les Françaises en matière de bien-être. Nadia, avec son regard affûté et sa passion pour le sujet, me partage toujours des anecdotes percutantes et des analyses qui ont le don de m'interroger. Alors aujourd'hui, je suis ravie de l'accueillir pour explorer cette différence culturelle fascinante. Et pour commencer, on va mettre carte sur table. Est-ce que les Françaises sont-elles vraiment si nulles en matière de health and wellness ?

  • Speaker #1

    Ce que je respecte chez les Françaises, c'est l'équilibre. Tu vois, il y a une notion que peut-être on ne va pas aux HIIT classes cinq fois par semaine et on n'est pas gluten-free, tout, tout. Mais en fait, il y a une manière que tout est un peu en modération. Et moi, comme Américaine, je viens d'une culture qui est toujours dans les extrêmes. Alors, on ne fait jamais quelque chose au milieu. c'est soit all or nothing. Alors, à cause de ça, quand je suis venue en France, j'étais un peu surprise que les Françaises, la culture de fitness n'était pas au même niveau, parce qu'en fait, ça vient de la culture de modération et d'équilibre. Alors, ça a pris un peu de temps, mais j'ai commencé à trouver un peu des endroits où on commence à voir des choses qui sont un peu à l'Américaine. Mais je ne peux jamais rien dire des Françaises. Mais ce n'est pas rapport à rien. On ne peut pas comparer.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai qu'en fait, c'est très justement analysé comme d'habitude. Mais je pense que c'est effectivement l'équilibre. Là où en fait, les Américaines sont toujours... Et d'ailleurs, on voit, tu vois, moi, je regardais beaucoup sur TikTok, Instagram. Tu vois les Pilates Girlies, toutes les filles du sport. Et on voit leur Workout Week. Elles sont tous les jours au sport. Elles se lèvent à 5 heures du mat. Elles sont vraiment dédiées à fond dans leur health and fitness. Et là où les Françaises, en fait, elles sont un peu plus détendues. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Et en fait, c'est drôle parce que des fois, quand je vais à des cours de sport, par exemple, et ils ont des niveaux différents, comme il y a, par exemple, à l'agri, il y a l'agri classique et puis il y a l'agri, disons, ultra burn, je ne sais pas quoi. Et les instructrices me disent que les Françaises ont peur d'aller au ultra burn. Par contre, à New York, d'où je viens et d'où j'ai vécu depuis très longtemps, si c'est ultra burn, on ne peut même pas rentrer. C'est fini à fond parce qu'on n'a pas peur. C'est quelque chose qui est très américain. C'est un peu ce all or nothing. Si on veut faire quelque chose, on le fait à fond. Et si on ne veut pas le faire, il y a d'autres trucs. L'autre chose, c'est que franchement, la culture américaine, c'est très capitaliste. Alors, tu vois, ce n'est pas juste Oh, I'm the Pilates girl toutes nos identités. Alors, ça veut dire que je vais le cours, j'achète les vêtements, j'ai les produits, tu vois, j'écoute tous les podcasts, j'achète ça, je fais ça, je fais ça. Ça devient un lifestyle qu'on peut acheter. Les Américains, ils adorent ça. Tous les Français, c'est pas ça. Et de nouveau, j'ai beaucoup de respect qu'ils soient un peu immunes de cette pression de marketing. Tu vois, elles font ce que... Tu vois, c'est une culture qui est tellement basée sur le plaisir. que, tu vois, si ça sent bien, on va le faire. Si ça sent pas bien, on va pas le faire. Aux États-Unis, par contre, si ça fait du mal, ben, ça vaut pas le coup. Ça sert à rien, ouais. Alors, je pense que c'est intéressant parce que ce que je remarque, c'est que les Américaines, ils ont un peu une jalousie des Françaises parce qu'elles disent, Wow, imagine que je peux manger du pain pour le petit-déj et pas faire le sport cette journée, mais être tellement chic. Par contre, les Françaises, elles voient les Américaines et elles disent Waouh, il y a cette énergie et cet optimisme pour aller faire du hit à 6h du matin, et puis aller au boulot, et puis sortir le soir. Tu vois, je crois qu'il y a un peu cette relation où ils veulent un peu ce que l'autre a, mais c'est juste pas dans leurs âmes.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que, tu vois, quand on a discuté ensemble du sport, par exemple, tu étais super surprise. Tu disais Mais c'est bizarre, les Françaises, elles ne sont quand même pas très sportives.

  • Speaker #1

    Non. Non mais pas du tout. Mais c'est vrai et écoute, je pense que ça va arriver.

  • Speaker #0

    Après, il faut quand même rappeler le contexte. Nous, on habite à Paris et moi, je ne suis pas de Paris initialement. Je viens de Grenoble et des Alpes. Donc là où il y a vraiment quand même une grande culture aussi de la montagne, la randonnée, le sport. Donc je pense que ça dépend des régions. Mais si on revient au prisme parisien, effectivement... les filles qu'on trouve dans les cours. Moi, la première fois, je faisais beaucoup de HIIT, musculation, des sports un peu durs. Et quand je suis arrivée en pilates, au réformer, etc., parce que je me suis dit, bon, je vais faire des choses un peu plus soft parce que je vais au sport tous les jours, je ne peux pas faire des trucs trop violents. Quand je suis arrivée au réformer, j'étais un peu, mais les filles, elles sont nulles. Ce qui n'était pas vraiment... C'était un peu... c'était pas très gentil mais en fait c'est vrai que c'est un peu ça elles sont pas très dures au mal non pas du tout et il faut dire que attends j'avais un truc que j'allais dire sur la culture des

  • Speaker #1

    françaises enfin avec le sport je pense qu'il y a encore une culture ici qui est on commence à avancer beaucoup plus aux États-Unis. Mais quand même, c'était la culture dont moi, j'étais élevée dans les années 90, où c'était vraiment l'attitude de, il faut manger moins, il faut, tu vois, c'est être...

  • Speaker #0

    La diet culture.

  • Speaker #1

    La diet culture un peu. Je pense que ce que je vois, c'est en masse, les Français encore ne comprennent pas que, en fait... il faut se bien nourrir. Et on peut en parler, discuter de ça plus tard, parce que moi, j'ai fait une transition comme ça aussi. Et que développer des muscles, ça te fait large, ce qui n'est pas le cas du tout. En fait, ça te, it shrinks you, en fait, si tu as des muscles. Et je pense aussi qu'elles sont plutôt, je préfère manger moins, peut-être fumer des cigarettes et marcher un peu plus. Et ça, ça va y aller. En fait, ce que je trouve, c'est pas, pas tellement qu'elles sont nulles en sport, c'est qu'il n'y a pas l'éducation qui est... En fait, ça, c'est la nourriture. Tu vois, on ne peut pas juste manger des lentilles et ça va aller, tu vois. Alors, il y a cette culture de non, je suis une femme, je dois être petite, je ne peux pas manger du bœuf, je ne peux pas faire mes muscles. En fait, on mange moins, on mange des salades, on boit de l'eau, et que ça, ça va y aller. Mais en fait, ce que je pense se passe, c'est qu'on devient d'un certain âge. Ça ne fonctionne pas aussi bien. Alors, je pense que ça va commencer parce qu'aux États-Unis, on a fait un peu ce même truc où les femmes, voilà, elles deviennent 40 ans et elles voient que manger moins et pas bouger, ça ne fonctionne pas du tout, en fait. Ça ne tient pas. En fait, ça commence à passer très mal après un moment. Et je pense que maintenant, cette culture américaine, un peu les réseaux sociaux, bien entendu, ça aide. Mais je crois que les Françaises, elles commencent à voir, oh, peut-être qu'il y a une autre manière. Mais disons encore qu'il y a une très bonne tradition d'on mange trois fois par jour, on mange des choses qui sont whole foods, tu vois, ça c'est encore très là. Mais je commence à voir un peu cette culture de, ah, il faut manger plant-based et tu vois, tout ça, ça arrive.

  • Speaker #0

    Le truc de la nourriture en France, effectivement, c'est aux États-Unis, la nourriture n'est pas forcément de bonne qualité aussi. Et du coup, je sais que, enfin... d'après ce que tu m'as dit et que d'autres Américains me rapportent, on est obligé d'acheter de très bonnes qualités pour avoir en gros l'équivalent de ce qu'on a nous en France. En France, on a quand même encore la culture de la bonne nourriture, l'agriculture, la nourriture brute, whole foods, et c'est ce que ce qui fait aussi que quand les Américains viennent à Paris et disent mais c'est fou, ici je peux manger du pain, des pâtes et ils ne grossissent pas en fait.

  • Speaker #1

    Mais le truc avec ça, c'est que il y a plusieurs choses. Un, tu as complètement raison. La nourriture aux États-Unis, il y a tellement de chimies qui sont légales. aux États-Unis, mais ils n'ont pas le droit d'utiliser ici, d'abord. Deux, c'est un pays énorme, alors la nourriture doit voyager, tu vois, ce n'est pas aussi frais. Mais même si tu manges le régime le plus sain aux États-Unis, parce qu'il y a tellement de pesticides et chimie et choses comme ça, le corps ne sait pas quoi faire avec. Alors ça le retient, et même si tu as tous les kale, juice, je ne sais pas quoi. Ici, je pense vraiment... Même si tu ne fais pas le sport et tu juste manges de la cuisine traditionnelle, déjà, ça va aller. Mais aussi, je crois que les Américaines sont encore un peu dans cette mentalité que les choses comme le lait, le crème, le fromage, la viande, c'est bad food mais en fait, c'est la meilleure nourriture. Alors, les choses les plus traditionnelles, il y a une raison qu'on les mange pendant des siècles, parce que ça fait du bien.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et en fait, il y a eu aussi tellement un lobby vegetarian vegan qui disait arrêter de manger de la viande ou même le gras, les bons gras. C'est-à-dire qu'en fait, si on mange du lait entier ou du beurre, ce n'est pas mauvais. En fait, c'est juste que nos grands-parents mangeaient ça depuis toujours.

  • Speaker #1

    Si tu vois la liste d'ingrédients dans du lait entier, ça dit lait Si tu vois la liste d'ingrédients sur du lait d'avoine… Mais c'est comme un truc de lait. Eau,

  • Speaker #0

    avoine.

  • Speaker #1

    Mais c'est comme 15 ingrédients, tu vois, c'est pas... Il y a un problème là. Mais tu as raison que le lobby, et surtout aux États-Unis, c'est très puissant. Et le business of plant-based aux États-Unis, tu le sens, c'est très présent.

  • Speaker #0

    Et le pire, c'est que c'est des aliments, en fait, quand on voit les substituts de viande, même qui arrivent beaucoup aussi en France. les substituts de jambon, lardons, ce genre de choses. La dernière fois, je me suis amusée. Je me suis dit, tiens, je vais aller regarder la liste des ingrédients. Mais en fait, c'est un ingrédient qui est purement industriel.

  • Speaker #1

    Ah oui, ce n'est pas de la nourriture, en fait, c'est un produit. Et je pense que le marketing, c'est puissant. Ça te dit, par exemple, quand moi j'étais dans mes 20 ans, c'était l'époque de fat-free, sugar-free. Et quand quelqu'un te dit que tu peux manger... Tout un paquet de biscuits et c'est fat free. On dit, cool, alors on va tout manger. Mais de nouveau, le corps, ça ne connaît pas c'est quoi. Alors de nouveau, tu es dans la même situation. Alors pour moi, ça c'est pourquoi une des raisons, une des many, many reasons que j'adore ce pays, c'est qu'il y a une tradition de nourriture qui est très difficile à déplacer. Et alors ça, c'est pourquoi tu vois dans des restos, il y a toujours du steak haché, il y a toujours du fromage, il y a toujours du dessert, tu vois. Et en fait, c'est pas juste ce que tu manges, mais aussi c'est la manière où tu manges. Tu as le plaisir, tu ralentis, tu manges avec les autres. Tu vois, il y a tellement de différences entre les États-Unis où tu vois pour le déjeuner, on prend une salade crue et on le mange devant notre écran au bureau sans les autres. Et peut-être tu mastiques pas assez parce que tu es en train de regarder Instagram en même temps. Tu vois, c'est toute une culture. Alors, si on retourne à la première question que tu m'as demandé, c'est que, oui, peut-être la culture du sport n'est pas forcément le même en France, mais il y a tellement d'autres éléments qui font pour la bonne santé qui est là. Alors ça, c'est pourquoi, comme tu disais, l'Américain va en France. Oh my God, I had butter and cheese and da-da-da-da-da-da, and I lost weight. Ah ben oui, parce que tu relaxes, tu manges, tu m'enrastiques. Tu es avec les autres, tu vois. En fait, j'ai vu une étude récemment qui parlait de la consommation du vin. Ils ont dit, écoute, l'alcool, c'est un toxin. Il n'y a rien de bon qui vient du vin. Mais quand les gens disent, ah, mais regarde les Blue Zones, par exemple, ils boivent du vin tous les jours. Ils ont dit, en fait, ce n'est pas lié à le vin. C'est lié au fait que tu prends le vin avec les autres. Et en fait, c'est ça qui a le bénéfice de santé. Alors... Il y a tous ces éléments. Et aux États-Unis, ce que nous, on aime, c'est what's the magic bullet ? Tu te rappelles quand il y avait l'étude qui a dit que le vin rouge est bien pour toi ? Ça a cartonné aux États-Unis. Tout le monde disait tout ce vin mais ils ne savent pas le contexte.

  • Speaker #0

    Mais là, par exemple, ce que je trouve intéressant en ce moment, c'est que je remarque quand même aux États-Unis toute la mode autour du retour du whole food Donc, s'alimenter avec des aliments les plus basiques possibles, c'est-à-dire des légumes. de la viande, beaucoup de protéines. Ça revient beaucoup chez les Américaines et les Américains. Je vois ça sur les réseaux, dans les podcasts aux États-Unis, alors qu'en France, on est encore sur... Mais non, il me paraît que c'est bien de consommer moins de viande. Il y a vraiment... Là, on voit la différence entre les deux. Et on a l'impression que toute l'ère du végétarisme et du véganisme qui était censé être bien est en train de... Ça y est, d'absorber les masses. qu'aujourd'hui en France, là où les Américains sont déjà passés à autre chose.

  • Speaker #1

    Ben oui et non. En fait, il y a très... D'abord, aux États-Unis, on adore les tendances. On adore faire des statements politiques avec les tendances. Alors, une chose que tu vois particulièrement, je ne vais pas trop aller dans le truc avec Trump et tout ça, mais il y a RFK Jr., par exemple.

  • Speaker #0

    Qui est le health...

  • Speaker #1

    The health czar.

  • Speaker #0

    C'est le ministre de la Santé aux États-Unis qui a été cité par Trump.

  • Speaker #1

    Voilà. Et lui, il est contre des choses comme les seed oils. Si tu vois son Instagram, il faisait Thanksgiving avec la dinde dans du beef tallow, ce que j'adore. Mais parce que c'est un peu le messaging de lui et un peu cette communauté plus conservateur. Manger la viande, manger le lait cru, boire le lait cru, manger du beurre, tout ça, c'est devenu un peu like right wing, ce qui est vraiment... C'est vraiment horrible parce que la santé ne devrait jamais être politique. Alors, ce qui se passe, c'est qu'être plant-based, manger ton, je ne sais pas quoi, avec le lait d'avoine, ça devient un truc de progressives. Alors, tu vas à Brooklyn, tu vois, des places comme ça, et les gens disent, oh, je ne mange pas la viande parce que ce n'est pas bien pour l'environnement. Par contre, excusez-moi, mais tu sais ce qui se passe pour créer ce lait d'avoine. C'est une catastrophe pour le climat, en fait. Tu vois la manière dont c'est fait. Alors, oui, il faut dire qu'il y a une tendance que finalement, il y a des jeunes femmes, et je pense pour les femmes, manger de la viande, c'est tellement important. Au moins des produits laitiers et des œufs. Et ça devient un truc où, tu vois, c'est comme ils disent, virtue signaling aux États-Unis, où tu montres que tu es, tu vois, enlightened et tout ça, parce que tu ne manges pas de la viande. Et moi, j'étais comme ça pendant longtemps. Oui, tu vas nous raconter. Mais tu vois, c'est comme, comment tu manges aux États-Unis, c'est qui tu es, tu vois. Tu dis, oh, I don't eat meat, or I don't eat gluten. C'est un statement, quoi. C'est un statement. Et de nouveau, ça me fait, it's disappointing, parce que je pense que la santé, ça appartient à tout le monde. Et quand tu mets cette pression d'identité, de politique dessus, tu ne fais pas, tu ne résouds pas le problème qu'aux États-Unis, oui, on est bien en fitness, mais on est aussi les plus gros au monde, les plus malades au monde. Alors, quelque chose ne fonctionne pas.

  • Speaker #0

    Et c'est très marrant parce que j'allais exactement te poser la question sur ce nouveau ministre de la Santé aux États-Unis, puisque j'ai vu un article dans Le Monde la dernière fois qui disait Trump nomme un anti-vax. conspirationniste à la tête de son ministère de la Santé. Et je savais qui était cette personne, et que j'avais plutôt un bon a priori en plus sur lui initialement, et je me suis dit, mais c'est bizarre, et je rentre dans l'article, et là je vois le paragraphe sur lui qui dit, il veut pour ce mandat-là aller contre les lobbies pharmaceutiques et les lobbies industrielles alimentaires. pour arrêter l'épidémie d'obésité et la malbouffe chez les gens et revenir à des fondamentaux de santé, etc. Quand on voit déjà rien que cet homme qui fait des tractions et qui est ultra musclé à 60, je ne sais plus quel âge il a, 60-70 ans.

  • Speaker #1

    70-70 ans, quelque chose, oui.

  • Speaker #0

    Et je me suis dit, mais enfin, pourquoi le traiter de conspirationniste alors qu'il veut faire quelque chose qui est... le plus sain possible pour son pays, mais c'est ridicule. Et du coup, j'ai demandé à Nadia, qui est mon américaine référente, et je lui ai dit, mais qu'est-ce que tu penses de ce ministre de la Santé ? Elle m'a dit, mais il est génial, en fait. C'est vraiment autant le gouvernement, autre chose, mais cet homme-là est génial et il a raison. Et je ne comprends pas pourquoi en France, on l'a pointé du doigt en disant anti-vax, conspirationniste.

  • Speaker #1

    Mais c'est la puissance du média. Même, j'écoutais l'autre jour et ça m'a tellement déçue, c'était sur le BBC. Et de nouveau, ça a dit, l'annonce était exactement ça. Trump names conspiracy theorists and anti-vaxxers. Tu vois, au lieu de dire, il a présenté cet homme, ils doivent mettre ça en avance parce que je pense qu'il y a une très, it's a bias, tu vois. Si tu vois les New York Times, il essaie d'effacer cet homme depuis tellement d'années. Mais il est en fait un avocat depuis, je ne sais pas, 30, 40 ans qui bat contre l'industrie pharmacieuse. pharmaceutical, big food. Et j'ai vu, en fait, un headline qui était vraiment... Ça a fait rigoler, mais c'est en fait la vérité. Fattest, sickest country fears that new health minister is going to change things. Tu penses, like, oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui pourrait arriver ?

  • Speaker #1

    Mais en fait, le truc qui est... On ne va pas aller trop loin, mais... En fait, il n'est pas un anti-vaxxer. Il est vacciné lui-même et sa femme est vaccinée. Tu vois, c'est qu'il est contre juste donner des médicaments comme ça sans les tester. Ça juste apporte aux personnes à dire pense pour toi-même au lieu que le gouvernement te dit quoi faire. Parce que jusque-là, ça ne fonctionne pas trop bien si tu vois un peu la santé des Américains. Alors quand le gouvernement te dit quelque chose, peut-être fais des recherches. Pense comme une individualiste. et questionnent des choses.

  • Speaker #0

    Et surtout, c'est de la prévention, c'est-à-dire que je pense qu'ils poussent aussi les gens à prendre leur santé en main, en se disant, si les gens commencent à manger de manière plus équilibrée, en fait, ils seront moins malades. Mais c'est vrai que ça, c'est un peu une logique qui, même sûrement en France, n'est pas encore très bien accueillie tout le temps. C'est-à-dire que ça ne paraît pas hyper logique pour tout le monde, finalement.

  • Speaker #1

    Tu sais, aux États-Unis, un médecin peut te... prescriber, prescrire de la nourriture. Et du sport. Ils ont le droit. Mais ça se passe jamais. Et en fait, aux Etats-Unis, je sais pas comment ça fonctionne en France, les médecins, quand ils font leur éducation, ils ont même pas un jour de nourriture.

  • Speaker #0

    Ils ont... Alors, on en a discuté avec une invité qui est naturopathe et qui me disait qu'ils avaient deux jours, je crois, de formation à l'alimentation. dans tous leurs cursus, d'ailleurs, leurs 10 ans plus d'études. Mais ce qui est incroyable.

  • Speaker #1

    Par exemple, si tu écoutes, il y a une communauté de médecins qui sont un peu, like, gone off the grid. Par exemple, Dr. Paul Saladino, qui est génial, il a commencé un mouvement de animal-based eating, ce que moi, je fais maintenant. Il y a un autre médecin qui est génial, qui s'appelle Dr. Casey Means. Elle vient d'écrire un livre qui s'appelle Good Energy, c'est tout sur le métabolisme. Et elle a dit que, les deux ont dit qu'ils n'ont même pas eu un jour de formation de nourriture. Et ça, c'est parce qu'aux États-Unis, c'est un système de prescription. Prescription, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, est-ce que tu peux nous dire, toi alors, parce que moi, je sais déjà tout ce que tu fais, mais qui est finalement un peu un mode de vie, je trouve, minimaliste envers la nourriture et aussi le soin. Parce que... dans les soins corporels aussi, tu vas nous raconter. Quelle est ta transition et quel est aujourd'hui ton mode de vie ?

  • Speaker #1

    Bon, alors, the single ingredient life, c'est mon truc. Mais non, mais... D'abord, il faut dire, et je ne peux pas croire que je vais dire ça en public, mais j'ai 42 ans. Je vais bientôt avoir 43 ans, ce qui est fou. Je ne sais pas comment...

  • Speaker #0

    Et qui ne te voit pas en plus.

  • Speaker #1

    Dans ma tête, j'ai encore 25 ans. Alors, il y a deux ans, Tu ne m'aurais probablement pas reconnue. J'étais végane. Je faisais comme sport. J'étais un peu à la française. Je marchais autant que je pouvais et je faisais un peu de yoga. Et c'était tout. Par contre, j'étais une ballerine quand j'étais jeune. Alors, j'avais toujours une bonne ligne. Mais écoute, quand tu deviens dans tes 30 ans et tu approches tes quarantaines. Tout ça, ça ne fonctionne pas. Alors moi, je mangeais des lentilles, de l'avoine, mais vraiment aucun protéine, pas beaucoup de gras. Et je n'avais aucun muscle, mais aucun. Et pour moi, c'était un peu, ah, c'est mieux pour ma santé et c'est mieux pour le climat. Alors tout ça, c'était faux. Ben, excusez-moi, mais c'est comme ça. Mais pour moi, j'ai tellement une jalousie pour ta génération et plus jeune. Parce que moi, je n'avais jamais une éducation vraiment sur la nourriture. Tu vois, personne ne m'a jamais dit qu'en fait, c'est très important de manger des produits d'animaux parce que ça donne de la nourriture que les plantes ne peuvent pas te donner. C'est très important de travailler les muscles parce que s'il n'y a pas de muscles, ton métabolisme ne fonctionne pas, tu n'as pas la force. Et quand tu commences à âger, tu perds du muscle, tu perds du collagène. Personne ne m'a raconté tout ça. Alors pour moi, en fait, c'était très... organique. C'était un peu un accident. Un accident. J'ai lu un article dans The New York Times d'un studio de pilates qui s'appelle Forma, qui en fait, je dis, a changé ma vie. Parce que c'était la première étape de toutes les étapes qui ont mené où je suis aujourd'hui. Alors j'ai lu un article et j'ai dit Ah bon, c'est intéressant, ok. C'est où Kendall Jenner et Hailey Bieber vont, ok. Et juste... Par hasard, je me suis inscrite pour leur newsletter et comme remerciement, ils m'ont envoyé un lien pour un cours de 20 minutes, je ne sais pas quoi. Et à l'époque, je ne faisais rien, mais vraiment rien. Et j'ai dit, bon, je vais essayer. Et j'ai essayé et c'était dur. Par contre, je pense que si je l'ai fait aujourd'hui, ce serait comme, est-ce que j'ai bougé ? Mais je l'ai fait et j'ai dit, ah bon, mais c'est pas mal. Et j'ai dit à mon mari, j'ai dit, écoute, j'ai fait ce truc de 15 minutes de pilates, c'était vraiment bien. Et il a dit, oh, je fais avec toi demain si tu veux. Et j'ai dit, ok, bon. Alors, on a commencé ce truc, cette tradition que 15 minutes avant le dîner, on faisait 15 minutes de pilates ensemble par jour. Et c'est tout ce qu'on a fait. Mais Joanne, je te dis, quand je te dis qu'en deux semaines, j'avais une tablette de chocolat, c'était incroyable. Et tous mes vêtements étaient trop là. Mais j'ai dit, mais qu'est-ce qui se passe ? C'est bizarre. Et puis, je me rappelle le moment, on est allé à un Friendsgiving. Alors, ça fait deux ans presque exact. On est allé chez un Friendsgiving. Et je me rappelle, il y avait un homme qui est rentré de dehors et il faisait des steaks, des énormes steaks à l'américaine sur le grill. Il est rentré et je l'ai vu et j'ai dit Je veux. Je veux ce steak. Et ça a fait 22 ans que j'ai pas mangé de la viande.

  • Speaker #0

    T'as dit pendant 22 ans que t'étais veggie ? 22 ans.

  • Speaker #1

    Et je me rappelle, j'ai pris ce morceau. Oh, c'était comme le paradis. Oh, c'était trop bon.

  • Speaker #0

    Et après, t'es plus appareillée.

  • Speaker #1

    Et puis là, je n'ai pas arrêté, mais je n'avais pas encore l'éducation, tu vois. Je savais que je me sentais mieux. Et puis, de plus en plus, j'ai commencé à faire de plus de pilates, 45 minutes par jour. J'ai commencé à manger plus de viande. Et puis, j'ai commencé à faire l'éducation. Et puis, j'ai compris. Alors, après six mois, j'avais perdu 12 kilos. J'étais dans la meilleure forme de ma vie à 40 ans. Et j'ai vraiment lancé dans ce monde. Après, j'ai découvert Dr. Paul Saladino. J'ai découvert, tu vois, faire des pois, toutes sortes de choses comme ça. Et finalement, aujourd'hui, je suis dans un peu, comme tu dis, un peu lifestyle minimaliste. Mais c'est vraiment lié à, est-ce que c'est naturel ? Est-ce que c'est quelque chose qui a existé il y a 100 ans ? Ou est-ce que c'est un produit de marketing ? qui est peut-être quelque chose qui n'est pas trop bien pour nous.

  • Speaker #0

    Surtout que c'est de la logique, finalement.

  • Speaker #1

    C'est finalement la logique. Et c'est vraiment simple. Et en fait, ce que je trouve, c'est que ce n'est pas que c'est seulement mieux pour toi. Tu économises vachement d'argent parce que tous ces produits qui sont marketés à toi, tu n'en as pas besoin. Et c'est plus beau. Et ça, je crois, la beauté, c'est vraiment la manière qu'on a de la bonne santé aussi. Alors, tout ce que j'ai dans ma vie, soit la nourriture, soit mes produits corporels, comme tu dis, soit mes vêtements, je vraiment pense single ingredient. Alors, est-ce que c'est du coton, de la laine, du soie, tu vois ? Parce qu'aussi, quand tu vois, il y a tellement de vêtements qui ont du plastique et je ne sais pas quoi. Et c'est vraiment facile. Maintenant, au lieu de voir c'est quoi le prix, je regarde c'est quoi les matières. Et quand tu vois que le numéro un truc, c'est polyester, je n'achète pas. Et en fait, tu économises une tonne d'argent parce que tu achètes des choses qui sont naturelles et beaux.

  • Speaker #0

    Et même pour mes produits corporels, par exemple, je ne pouvais pas trouver un déodorant pour beaucoup de temps. Et finalement, et ça, c'est quelque chose qui n'existe pas aux États-Unis, mais la pierre,

  • Speaker #1

    la pierre d'Alain,

  • Speaker #0

    la pierre de bruit, je l'ai trouvée à Naturalia. Et d'abord, je l'ai achetée il y a six mois et ça n'est même pas plus réduit. Ça fonctionne depuis, je crois que je vais l'avoir pour cinq ans. Mais dans ma salle de bain, c'est tellement joli. Et tu sais, moi, je ne pense pas qu'il y a un produit déodorant. qui est beau. Tu vois, c'est toujours du plastique et tu vois des couleurs qui sont un peu comme un petit enfant, comme un jouet d'enfant. Alors, non, je pense que ma vie s'est devenue très simple, très beau, très efficace. Et tu sais, moi, à l'époque, j'avais une routine de, je ne sais pas, 7, 6, 8 produits pour ma peau. Maintenant, j'ai une. Et c'est beau, et c'est dans du vert, et ça fonctionne très bien.

  • Speaker #1

    Et c'est ce qu'on disait aussi, en fait, on a le... Les single ingredients pour s'hydrater, etc. On utilisait, par exemple, on disait l'huile de coco. Avant de trouver ce que tu utilises maintenant, je fais du teasing, mais c'était l'huile de coco pour se démaquiller, l'huile de coco pour s'hydrater le corps, pour cuisiner, pour éviter que ce soit du burnt fat.

  • Speaker #0

    Et pourquoi ? Parce que comme on pense à ce qu'on met dans notre corps, et qu'il n'y a pas de chimie, il n'y a pas de choses qui ne sont pas naturelles. On pense... C'est bizarre parce qu'on n'a pas le même latitude avec ce qu'on met sur notre corps. Alors, quand tu mets, par exemple, des leggings qui sont faits avec du plastique, et tu vas faire ton sport, et tes pores, je ne sais pas comment on dit... Les pores s'ouvrent. Et tu es en train de te chausser. Le plastique, ça rentre dans ton corps. Quand tu mets des chimies sur ton corps, sur ta peau, c'est l'organe le plus grand de ton corps et ça absorbe tout. Alors si tu penses jour après jour, après jour, après année, après année, après année, tu portes du plastique, tu mets des chimies sur ton corps, ce n'est pas un mystère pourquoi il y a plus de cancers, il n'y a plus de maladies. Je pense que la nourriture, c'est la première étape où tu dis Ok, je vais clean it up Mais on ne pense pas la même avec les produits et les vêtements. Et même, tu vois, toi, tu m'as introduit à tellement de bons produits. Par exemple, le filtre pour mon eau, tu vois. Et même, on justisait, tu sais, même le café. Tu vois, si on met les pods, là, c'est du plastique.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'en fait, il y a eu plusieurs choses. Effectivement, on est d'abord sur l'alimentation. En fait, c'est toujours la boîte un peu de Pandore. C'est-à-dire que tu ouvres, tu fais la nourriture. Après, tu regardes un peu ce que tu portes ou la manière de consommer en disant... Mais en fait, ça sert à quoi de s'acheter un million de vêtements et de choses ? Je préfère avoir un beau pull en 100% cachemire que je vais payer super cher plutôt que trois ou quatre pulls en polyester un peu moches qui vont boulocher et qui vont finir à la poubelle l'année prochaine.

  • Speaker #0

    Tu ouvres ta garde-robe.

  • Speaker #1

    Et t'es content d'avoir ça.

  • Speaker #0

    Et tu as trois pulls exquis en cachemire. Ou tu ouvres ton garde-robe et il y a comme 15 shitty polyester trucs. Tu vois, je pense que c'est plus large. Et puis,

  • Speaker #1

    ça a une satisfaction aussi. Et on rigolait la dernière fois en se disant, en fait, on est toujours habillés pareil.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais finalement,

  • Speaker #1

    c'est tellement une liberté de se dire, oh bah tiens, je vais me mettre dessus là aujourd'hui. Et c'est fini, en fait. Et c'est fini. C'est vraiment minimaliste. Ce que tu disais, c'est beau. En fait, je pense que ce qui est beau, c'est parce que c'est épuré et que tu as ton placard, tu as tes affaires. Tu sais que c'est...

  • Speaker #0

    En fait, il y a moins de décision à faire avec la nourriture, avec les produits que tu achètes, avec les vêtements. Parce que tu as un filtre tellement pointu. Ça devient facile à faire des décisions. Et aussi, il faut dire que, alors, quand j'ai perdu tout ce poids, et ce n'était pas perdre du poids, c'était perdre du gras et gagner des muscles. D'abord, je me sens comme vraiment la meilleure de ma vie et j'ai un espoir que je vais vieillir dans une manière vraiment bien à cause de cette nouvelle train de vie. Mais aussi, quand tu manges et tu bouges comme ça, ton corps, ça change. Et en fait… C'est un peu un flex parce que tu es tellement bien dans ton corps que tu ne dois pas porter plus qu'un bodysuit et un jean. C'est ça. Tu vois ? Alors, c'est tout lié à un autre et ça devient tout un truc où tu as juste un vrai plaisir et simplicité de la vie.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et dans la maison, pour reprendre, effectivement, quand on commence à mettre la main là-dedans et à analyser tout ce qu'on fait, il y a effectivement la carafile 30 puisque à Paris, l'eau... déjà a un goût horrible. On a beau dire tout ce qu'on veut sur mais non, pas du tout, l'eau du robinet est très saine mais c'est sûr que non, en fait. Elle a un goût de chlore, c'est affreux. Donc moi, j'ai une carafe filtrante dont j'ai passé le lien à Nadia et à beaucoup d'autres personnes qui l'ont achetée. La Ark carafe. Et j'achète bientôt une Berkey, le whole new level de la filtration de l'eau à grande échelle. Donc c'est des trucs de 3 litres, 5 litres, etc. Et les produits ménagers.

  • Speaker #0

    Les produits ménagers,

  • Speaker #1

    c'est incroyable. Tous les produits pour les corps, déjà, pour se laver. En fait, on n'aura besoin que d'un savon sain et terminé. Et les produits ménagers, c'est une catastrophe. C'est-à-dire que moi, j'avais le truc sur les pastilles de la vaisselle. Je trouvais que quand je sortais ma vaisselle du lave-vaisselle, je prends un verre, je me sers un verre d'eau filtré, mais le verre sans le produit pour la vaisselle. Mais qu'est-ce qu'il y a dans le produit pour la vaisselle ? C'est horrible ! On se dit, en fait, je suis en train d'ingérer des produits chimiques, des détergents dans mon corps parce que là, mon verre, il sent le produit de la vaisselle. Et j'ai trouvé une recette que d'ailleurs, je t'avais envoyée avec que des produits naturels, du biarbonate, du sel, du vinaigre, du vinaigre blanc, de l'acide citrique qui est extrait clairement du citron. Et même les sprays pour laver, en fait, le multi-usage qui est juste à base d'un petit ingrédient de savon. Ça suffit, en fait. Et on se dit qu'on est intoxiqué aussi par nos poils, nos cookware, tout ça.

  • Speaker #0

    Mais le truc, c'est quand tu achètes le truc qui est simple et traditionnel. Tu sais, même cette compagnie avec tous les produits qu'on achète pour nettoyer la maison, tu vois, tout vient dans du verre. Et tu juste achètes le refill. Et alors, même quand je nettoie ma maison, c'est un plaisir. parce que la bouteille, elle est belle, elle est en verre. Tu vois, tout est beau et simple et efficace. Et il faut être un peu radical. Non, alors ce que je dis, il faut toujours être normal. Moi, je dis toujours, c'est très... C'est facile à devenir un peu fofolle parce que quand tu apprends, c'est vraiment...

  • Speaker #1

    Tu veux te débarrasser de tout.

  • Speaker #0

    Ouais. Et tu veux jamais sortir de la maison parce que tu veux jamais manger dans un resto parce que peut-être tu utilises un truc. Alors, il y a un truc pour être cool, tu sors. tu t'amuses, voilà, tu ne penses pas trop. Mais il faut dire qu'il faut être un peu radical parce qu'au début, il faut questionner tout. Alors, par exemple, moi, j'étais vraiment dans le skin care. J'avais, tu vois, tous ces produits. Biologie,

  • Speaker #1

    recherche, cible.

  • Speaker #0

    Je dépensais des centaines d'argent sur toutes ces choses et je pensais que j'étais convaincue que j'avais besoin. Et je crois que la plupart des femmes sont... convaincus qu'ils ont besoin d'une crème pour ça, une sérum pour ça, un truc pour ça. Mais en fait, la peau, c'est quoi ? C'est une réflexion de ce qui se passe à l'intérieur. Alors, commence par ça et puis, tu n'as pas besoin de plus. C'est un petit produit. Moi, j'ai un petit produit qui est juste d'huile naturelle et ça fonctionne très, très bien. Mais il faut un peu être radical parce qu'il faut dire tout ce que j'étais, tout ce que la culture me raconte, peut-être, c'est pas C'est pas vrai. Et une fois que tu le vois, tu peux pas l'oublier. Ouais. Mais il faut passer à cette étape.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous dire ce que tu mets sur ton corps ?

  • Speaker #0

    Ok, les gars. Here we go. Moi, j'utilise une crème qui est faite, et mon savon aussi, c'est fait à la base de beef tallow.

  • Speaker #1

    Le beef tallow, la traduction littérale, c'est du suie de bœuf. Du fiel de bœuf ou du sweet bœuf ? Je ne sais plus. C'est de la graisse de bœuf.

  • Speaker #0

    C'est de la graisse du bœuf. Rendered beef fat. Et tu vois, je vais juste dire, moi je peux dire ça parce que j'étais vegan pendant tellement de temps. Si moi je vois quelque chose avec un vegan, je cours dans l'autre direction le plus vite que possible. Alors même quand je vois du skin care, oh it's plant-based, I'm like, no thanks. Le truc c'est, et je sais, just bear with me tout le monde parce que je sais que c'est radical. Mais le truc avec le gras de bœuf, c'est que 1. c'est tellement beau sur la peau mais c'est tellement beau mais aussi parce que c'est un peu la même biologiquement à la peau en fait ça fonctionne très très bien avec les vitamines dans la grappe de gras du boeuf c'est en fait ça nourrit la peau la même manière que ça nourrit ton corps alors en fait si tu mets sur ton corps ça marche avec tous les autres choses qu'on met dessus ça marche un peu contre c'est pas naturel tu vois sauf par lui lui de noix de coco tout ça c'est très très bien Alors, je mets sur mes lèvres, je mets sur mon corps. J'ai un savon à la base de Beef Tallow et ça vraiment nourrit le corps. Et je pense qu'une fois que quelqu'un fait le produit dans une manière très chic, parce que maintenant, c'est toujours un peu crunchy.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que tous les produits en plus naturels, heureusement, il y a de plus en plus de marques, dont le sponsor de cet épisode d'ailleurs, qui fait aussi des super belles... des beaux produits, mais en fait avec des ingrédients minimalistes. Voilà. Mais c'est génial et c'est tellement un plaisir et une économie de tout, en fait. C'est un plaisir. De l'argent, du plaisir. Et on se dit, en fait, on revient à la base. Nos grands-parents, ils se lavaient avec du savon de Marseille, du savon d'Alep, qui est de l'huile d'olive, du gras de bœuf.

  • Speaker #0

    Et il y avait beaucoup moins de maladies, de cancers, d'obésité, tout ça. Tu vois, il faut dire, qu'est-ce qui a changé dans les derniers 100 ans ? Pourquoi il y a des gens qui sont beaucoup plus malades ? Ben, tu vois, si tu vois, moi, je suis obsédée par ce truc où je lis des menus des années 1920 et tu dis, oh mon Dieu, le matin, c'était un meatloaf avec des œufs et de la crème et tu vois, tu lis ces choses et tu dis, ben, personne comptait les calories, personne n'était gluten free, vegan, je ne sais pas quoi. Il mangeait beaucoup. Ça, c'est une autre chose que... Je vois les Françaises, elles essayent de manger de moins en moins. En fait, il faut manger beaucoup. Et il faut manger des choses qui sont du gras saturé, des produits d'animal, des choses comme ça. Alors, regarde un peu en arrière. Modernisez pour la vraie vie. Et tu vas voir qu'en fait, être de bonne santé, c'est un grand plaisir.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et si on peut conclure là-dessus, c'est vrai qu'en fait, ça… Je ne pense pas que ce soit vraiment un mode de vie qui soit marketingement très valable, puisque finalement, on revient à la base de tout. Et pour les vêtements, c'est plus facile parce qu'on n'a que des choses de bonne qualité qui durent dans le temps. Et c'est très facile de s'habiller le matin. On s'habille toujours pareil, mais ce n'est pas grave. Pour les soins du corps, on a juste un savon, un hydratant et terminé, avec des bons produits naturels. Pour la maison, on a en fait un seul produit pour laver multi-usages, très facile. Pour faire la vaisselle, on a un produit qui est du savon de Marseille ou autre, très simple, très naturel. Et pour l'alimentation, en fait, on achète de la viande, on achète des légumes et on fait cuire des légumes, on fait cuire de la viande et on mange ça. C'est tellement plus simple et plus rapide. Et c'est un énorme gain de temps, c'est une énorme économie financière et c'est un plaisir puisque ça facilite vraiment la vie.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. Voilà. C'est vrai. Je pense que, oui, ce n'est pas très capitaliste. La seule chose que je dirais pour tout le monde qui écoute, c'est que je pense que des fois, quand tu dis, tu achètes la viande, tu achètes les légumes et tu les cuis, et puis on dit, oh, je n'ai pas le temps. Mais en fait, le truc, c'est que toutes ces solutions modernes, ça prend beaucoup plus de temps. Ça crée beaucoup plus de casse-pillage. C'est pas aussi bien pour toi. C'est pas un plaisir. Tu vois, il faut revenir à des choses simples qui nous donnent du plaisir. Et en fait, la santé, ça devient comme en anglais, on dit un side effect. Tu vois, le truc, si on revient à la différence entre les Américains et les Français, tu vois, les Américains, ils essayent d'acheter... leur santé. Tout est oh, this is healthy Mais en fait, si tu dis, ça c'est des choses qui vraiment donnent du plaisir, qui sont beaux, qui sont simples, ben la santé ça arrive. Moi, j'y pense même pas. J'y pense plus, tu vois. C'est juste, c'est une manière de vie. Et c'est une manière qui me donne beaucoup de temps, beaucoup d'énergie, beaucoup de plaisir. Et je pense que si on commence peu à peu à peu, ça juste devient le train de vie et ça devient très naturel.

  • Speaker #1

    Bon, finalement, les bassines, ils ne tuent pas ça, alors les Français. Merci, Nadia.

  • Speaker #0

    Merci, Joanna. C'était un grand plaisir.

  • Speaker #1

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