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Les bases de l’alimentation anti-inflammatoire et son impact sur votre santé, avec Aurélie Held, naturopathe

Les bases de l’alimentation anti-inflammatoire et son impact sur votre santé, avec Aurélie Held, naturopathe

47min |15/01/2025
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47min |15/01/2025
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Description

La naturopathie est bien plus qu'une tendance : c'est une véritable philosophie de vie qui invite à écouter son corps, à réapprendre à s'alimenter et à adopter des habitudes durables pour améliorer sa santé globale. Dans cet épisode, nous explorons avec Aurélie Held, naturopathe passionnée, les nombreux bienfaits de cette pratique et comment elle peut transformer votre quotidien.

Aurélie partage son expertise et ses conseils pour mieux comprendre les bases d’une santé holistique. Ensemble, nous abordons des sujets essentiels pour tous ceux qui souhaitent reprendre le contrôle de leur bien-être :

  • L’alimentation anti-inflammatoire, une clé pour prévenir et soulager les douleurs chroniques.

  • Pourquoi nos assiettes modernes manquent souvent de protéines et de bons gras, et comment y remédier sans frustration.

  • Les pièges des produits industriels, même ceux présentés comme "healthy".

  • Comment apprendre à écouter son corps et reconnaître les signaux qu’il nous envoie.

Aurélie explique également le rôle fondamental du naturopathe : proposer un accompagnement personnalisé et adapté à chaque individu, en fonction de ses besoins, de son mode de vie et de ses contraintes. Contrairement aux idées reçues, la naturopathie ne consiste pas à imposer des régimes stricts ou des restrictions drastiques. Il s’agit de trouver un équilibre réaliste et progressif, basé sur une meilleure compréhension de soi.

Cet épisode est un guide pour :

  • Ceux qui souhaitent réintégrer des aliments bruts, vivants et riches en nutriments dans leur quotidien.

  • Ceux qui cherchent à mieux gérer leur stress, leur sommeil, ou encore leur digestion.

  • Et tous ceux qui souhaitent prévenir ou accompagner des pathologies inflammatoires grâce à une approche naturelle et globale.

Aurélie partage également des astuces simples pour intégrer des changements sans se sentir dépassé : remplacer des aliments transformés par des options naturelles, composer des repas équilibrés et rassasiants, et même se préparer un petit-déjeuner protéiné idéal.

Enfin, cet épisode est aussi un rappel précieux : avoir mal, être fatigué ou stressé n'est pas une fatalité. Chaque symptôme est un message que votre corps vous envoie, et apprendre à les écouter peut faire toute la différence.

🎧 Retrouvez Aurélie Held sur Instagram @aurelieheld.naturopathe et suivez-moi sur Instagram et TikTok : @wellnesswonders__ pour encore plus de contenu bien-être inspirant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Johanna. Depuis des années, je me passionne pour le wellness, la santé, le sport, la nutrition et tout ce qui contribue au mieux-être mental et physique. Cette quête m'a permis de croiser le chemin de nombreux experts que je souhaite aujourd'hui mettre sur la route de celles et ceux qui en ont besoin. Naturopathes, médecins esthétiques,

  • Speaker #1

    coachs sportifs,

  • Speaker #0

    nutrithérapeutes ou encore astrologues, ce rendez-vous existe pour vous les présenter et vous raconter de quelle manière ils ont changé ma vision de la santé holistique. Je vous propose de partir à leur rencontre avec moi. pour le meilleur et pour le mieux. Bienvenue dans le Wellness Founders Podcast.

  • Speaker #2

    Enfin, une naturopathe au micro de ce podcast. C'est grâce à la naturopathie que j'ai entrepris mon propre chemin vers le mieux-être. Autour de moi, j'entends tant de témoignages de vies transformées par un simple changement d'alimentation. Et comment s'en étonner ? Comme l'a dit Hippocrate, que ton alimentation soit ta première médecine. Aurélie en est un parfait exemple. Diagnostiquée avec une maladie inflammatoire auto-immune, elle a progressivement réussi à s'éloigner de la douleur et des traitements long terme en révisant complètement son alimentation. Cela semble logique, bien manger c'est se sentir bien. Mais alors, qui nous apprend vraiment à bien manger ? Faut-il devenir végétarien parce que c'est tendance ? Si on dit que le lait d'avoine est meilleur que le lait de vache, faut-il s'y convertir sans réfléchir ? La réalité, c'est qu'il n'y a pas de réponse unique. Elle se trouve à la croisée de ce qu'on entend, mais surtout de ce qu'on ressent. Les naturopathes sont là pour nous guider et nous enseigner les bases essentielles d'une alimentation adaptée à chacun. C'est un apprentissage qui demande du temps, mais qui nous accompagne pour toute la vie. Alors si vous vous sentez encore un peu perdu face à tout cela, j'espère que cet épisode pourra planter une petite graine et vous inspirer à explorer votre propre chemin vers une meilleure alimentation et par conséquent une meilleure santé.

  • Speaker #0

    Bonjour Aurélie.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #0

    Bienvenue.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Je suis très contente d'avoir une naturopathe puisque moi j'ai commencé tout ça grâce à une naturopathe il y a plus de dix ans et je trouve que c'est une philosophie qui est hyper intéressante et encore plus... Toi, ton histoire aussi, que j'aimerais que tu nous racontes en introduction, parce que toi, tu es arrivée à la naturopathie pas par hasard.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Et du coup, je te laisse nous expliquer.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Alors moi, en 2020, c'était un moment assez marquant parce que c'était mon troisième jour de vacances. Après une année où j'ai énormément travaillé, je faisais de l'audit financier. Donc... J'avais un rythme assez intense pendant toute l'année, avec des objectifs. J'étais assez carriériste, donc je passais beaucoup de temps, je dédiais beaucoup de temps à mon travail en tout cas. Et troisième jour de vacances tant attendu, je commence à avoir un problème à l'œil. Et tout d'un coup, au fur et à mesure, en quelques jours, je perds presque la vision de mon œil droit. Donc... En plus, on était partis en road trip, donc c'était la question, est-ce qu'on va retourner à l'hôpital ou pas ? On remonte le chemin, on était au bout de l'Italie. Et finalement, au bout de quelques jours, on se dit, ok, il faut remonter, je ne vois plus rien, en tout cas d'un œil. Et à partir de là, ça a été une succession d'événements un peu intenses, puisque du coup, cet événement, c'était une inflammation du nerf optique. Donc il s'est... résolu en prenant des corticoïdes. C'était assez violent, mais en tout cas, c'est revenu. Et en fait, 15 jours après ça, quand je commençais un petit peu à peine à me remettre de cet événement, j'ai eu des douleurs articulaires atroces au dos, aux genoux, aux mains. Quelque chose que je n'avais jamais ressenti. Mais des douleurs au point de pleurer, de crier la nuit. Et donc, à partir de ce moment-là, ça a été un peu la recherche de qu'est-ce que c'est ? Puisqu'à l'origine, le nerf optique, ça part du cerveau. Donc, est-ce que ce n'était pas plutôt un problème neurologique alors que les articulations, c'est rhumatismale ? Et après quelques, après bien deux mois d'errance, enfin pas d'errance, mais de recherche, de prise de sang, d'IRM, etc., on m'a diagnostiqué une spondylarthrite. Ankylosante, c'est ça ? Exactement, oui. Qui est donc une maladie auto-immune. chroniques, inflammatoires des articulations. Donc en fait, tes articulations s'inflamment d'elles-mêmes. Ils pensent qu'il y a un corps étranger et qu'il faut qu'ils s'attaquent à tes articulations alors qu'il n'y a pas de raison.

  • Speaker #0

    Et à ce moment-là, les médecins te proposent des solutions ?

  • Speaker #1

    Les solutions, c'est de prendre des anti-inflammatoires déjà. Donc, essayer pendant trois mois si ça fait effet. Donc, changer de molécule si besoin. Augmenter les doses, voir si ça calme les douleurs. Moi, j'étais arrivée à un point où je n'arrivais plus à marcher. Parce qu'il y a deux formes de spondylarthrite. Il y a celle axiale qui va toucher principalement tout ce qui est autour de la colonne vertébrale. Et on va avoir les sacroiliacs qui sont vraiment dans le bas du dos, qui est assez commun. Et on peut avoir une spondylarthrite. périphériques, ou alors ça va toucher les articulations périphériques, les mains, les chevilles, les coudes, etc. Et moi, j'avais les deux. Donc, poser le pied par terre, c'était compliqué. J'avais les doigts en saucisse, j'avais le majeur enflé, les coudes, le thorax, le bas du dos, le genou qui avait doublé de volume. Donc franchement, j'arrivais même plus à marcher. Et donc, les symptômes, j'avais une sorte de poussée inflammatoire continue. Donc, les anti-inflammatoires m'ont fait du bien, mais pas au point de totalement faire partir l'inflammation, puisque je sentais que j'en prenais un le matin, un le soir, mais dès que je dépassais, j'arrivais à ce moment-là, il fallait absolument que j'en prenne un, sinon je repartais dans des douleurs insoutenables. Et au bout de ces trois mois, on m'a dit, si ça ne fonctionne pas, il y a ce qu'on appelle des biothérapies. C'est des injections d'immunosuppresseurs que tu te fais à une fréquence en du cap. adapté à toi. Donc ça peut être toutes les quatre semaines, toutes les six semaines, huit semaines, etc. Et ça, pour le coup, j'ai commencé du coup en janvier, donc quatre mois après le début des douleurs, et ça a tout de suite été efficace.

  • Speaker #0

    Et là, à ce moment-là, tu te dis quoi ? Tu te dis mince, mais en fait, je vais prendre des médicaments. Est-ce que tu as déjà conscience et ça t'embête un peu de se dire je vais prendre des anti-inflammatoires ? Qu'est-ce que ça va être ? Les répercussions, on se dit... anti-inflammatoire, je vais flinguer mon foie. Tu as pensé à ça ? Tu étais déjà un peu sensibilisée à tous ces trucs ?

  • Speaker #1

    Au tout début, non. C'est vrai que moi, en plus, j'ai ma maman qui est médecin. Donc, on va dire, dès que j'avais un problème, c'est vrai que j'ai tout de suite eu accès à des médicaments. Enfin, je n'ai jamais eu... C'était mon médecin. Donc, je n'ai jamais eu d'aller voir un médecin pour avoir une ordonnance. J'ai un problème. Ah, tiens, je te fais une ordonnance. Tu vas t'acheter un Doliprane. Tu vas prendre des anti-inflammatoires, etc. Donc... Ça a toujours été un peu fait partie de mon quotidien. Donc, c'est vraiment... Au début, je n'ai pas réalisé. Et au fur et à mesure, je me suis dit... En fait, j'ai essayé de me poser la question, mais qu'est-ce qui se passe ? Je me considérais quand même plutôt en bonne santé puisque j'étais sportive, plutôt, on va dire, de bonne corpulence. Je faisais du running, je travaillais beaucoup, je pensais bien m'alimenter. J'étais persuadée d'être healthy. entre guillemets. Et du coup, je me dis, mais j'ai 26 ans, qu'est-ce qui se passe ? Et pourquoi, là, je vais devoir prendre un médicament, des médicaments, et puis tu te bourres, puisqu'en fait, tellement mal, on me disait, je vous donne du tramadol, je vous donne... Tu prends tout. Sauf que, limite, heureusement, je ne tolérais pas du tout les antidouleurs, et fort, la forte dose. Donc, je préférais avoir mal, parce que sinon, ça me mettait dans le coltar. Mais à ce moment-là, je me suis dit, ah oui, en fait, je suis en train quand même d'ingérer beaucoup de choses, et... combien de temps ça va durer et qu'est-ce que ça va faire sur mon corps. Et là, la biothérapie, c'est quand même des injections avec une seringue. Donc, tu n'as jamais fait ça de ta vie. Ce n'est pas juste prendre un café. Ce n'est pas anodin que tu dois te faire tout seul. Donc, à partir de ce moment-là, j'ai commencé à réaliser que ça allait faire beaucoup et à me poser des questions en me demandant qu'est-ce que ça va faire sur mon corps à long terme.

  • Speaker #0

    Et à quel moment, du coup, tu as entendu parler ou tu t'es plongée un peu dans les solutions naturelles ?

  • Speaker #1

    Assez rapidement, parce que même avec mon conjoint qui est aussi tourné vers ça, on a essayé de chercher qu'est-ce qui peut me soulager là, parce que les antidouleurs ça ne marche pas, ok les anti-inflammatoires j'en prends, mais au début ça ne marchait pas. Donc à partir de ce moment-là, je me suis dit bon, en fait on va commencer par l'alimentation, qu'est-ce qui peut être pro-inflammatoire, qu'est-ce qu'il y a au contraire ? peut atténuer l'inflammatoire, l'inflammation. Donc sans me dire que ça allait être miraculeux, j'ai bien compris que c'était quelque chose qui allait demander du temps. Mais déjà, première chose, qu'est-ce que j'en gère ? Qu'est-ce que j'en gère ? Et après... Mes émotions, mon stress, mon sommeil, toutes ces petites choses, c'est venu petit à petit. Et puis, comme c'est infini, tu te penches dedans et puis je suis tombée dedans.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu te dis, tiens, je vais faire ce que tu as voulu faire à une école de naturopathie ? Tu t'es dit, je vais aller voir une naturopathe. Qu'est-ce qui a fait un peu le déclic où tu t'es mis à fond dedans dès le départ ?

  • Speaker #1

    Alors, avant de me lancer dans la naturopathie, d'abord, moi, j'ai vraiment beaucoup cherché pour moi. pour essayer de comprendre ce qui se passait. Donc autant vraiment physiologiquement dans mon corps, c'est quoi l'inflammation ? Et après, je me suis dit, qu'est-ce que je peux utiliser comme outil naturel pour juste me faire du bien ? Un truc hyper basique, tu as une inflammation, tu as une articulation enflée, tu mets un cataplasme d'argile, ce qui est la chose qui coûte le moins cher, qui est disponible partout. Donc c'est toutes ces choses-là. Et après, je me suis dit, ah ! OK, je sens quand même que je me sens mieux dans mon corps. Les douleurs ne sont pas parties comme ça. Et il y avait le traitement aussi qui m'aidait. Mais j'ai tout de suite vu, en fait, l'effet que ça avait sur moi. Et après, je suis partie voyager parce que, du coup, il y avait aussi toute cette conscience de OK, moi, je m'étais un peu prédestinée à travailler dans la finance, avoir une grande carrière. Et après, donc, tu as à se dire, est-ce que c'est fait pour moi ? Est-ce que c'est vraiment ce dont j'ai envie ? On est partis voyager et à ce moment-là, je me suis rendue compte que ça me passionnait, tous ces sujets. Et au retour, du coup, j'ai décidé de me former parce que je me suis rendue compte que mon entourage, plein de gens ne savaient pas toutes ces choses-là. Et c'est des choses qui peuvent être considérées comme basiques, évidentes. Et j'ai pris goût à vouloir les transmettre.

  • Speaker #0

    Et quand tu as commencé à adopter toutes ces nouvelles habitudes que... Quand tu dis elle me semblait évidente et j'avais envie de dire à tous mes proches on parle de quoi, par exemple ? Si on commence par les principes de la naturopathie, peut-être pour rappeler aussi.

  • Speaker #1

    Premièrement, pour moi, l'alimentation. L'alimentation, on a plein de fausses croyances. Déjà, il y a les fausses croyances de ce qui est healthy ou non. Et après, il y a les habitudes et le fait qu'on nous a jamais... formés, éduqués sur les bases de l'alimentation, comment composer une assiette, que ça soit au primaire, au collège, au lycée. C'est des thèmes dont on ne nous a jamais inculqué les bases. Donc déjà ça, c'est passionnant parce qu'il y a beaucoup de choses à savoir. Après, ça va être vraiment la gestion de son stress et de ses émotions. On est en plus à Paris, donc on court après le temps. On ne s'accorde pas de temps, on se coupe un petit peu de notre corps, de notre ressenti, puisque on a tous mal à la tête, on est fatigué, mais c'est la vie, c'est comme ça. On est stressé. Et après, il y a l'activité physique. Donc, le fait d'être en mouvement, rien que 30 minutes, même pas 15, 20, 30 minutes par jour, mais aller dehors. Évidemment, après, si on intègre une activité sportive un peu plus ancrée et variée, c'est super. Ces trois choses-là, c'est la base.

  • Speaker #0

    Mais dans l'alimentation, aujourd'hui, du coup, tu es naturopathe, tu consultes, etc. Dans l'alimentation, qu'est-ce que tu vois qui est vraiment essentiel et que les gens n'arrivent pas à mettre en place ?

  • Speaker #1

    Ça va être déjà la consommation de produits industriels. Premièrement, parce que les gens ont de moins en moins de temps et on veut être rapide, on veut être efficace. Donc, on perd. On a perdu cette habitude de retrouver une alimentation brute et vivante, simple, et de se dire, ok, je sais ce que je mange en fait, quand je vois mon produit, je sais à partir de quoi il est fait. Donc à partir de ce moment-là, il y a pour moi ce premier problème.

  • Speaker #0

    Surtout qu'il y a des aliments industriels, qui pour nous sont industriels, on le sait, mais pour d'autres personnes, on va se dire, non, non, mais moi je ne consomme pas de produits industriels, or, ça en est. Typiquement, on parlait tout à l'heure d'une purée de patates douces qu'on achète chez Picard et pourquoi on n'achète pas une patate douce on la fait cuire, on la hache et terminé. Là où quand on va regarder des aliments en fait on va voir que c'est transformé et qu'il y a des additifs qui sont à l'intérieur et qui sont inutiles en fait ça c'est typiquement un aliment industriel

  • Speaker #1

    Exactement et en fait c'est un peu je comprends c'est compliqué, c'est une chasse regarder les étiquettes déjà on va comprendre à partir du moment déjà où tu ne comprends pas l'étiquette Oui Il y a un problème. Voilà, il y a un problème, il faut se poser des questions. Et aujourd'hui, voilà, une soupe, on peut se dire, bah oui, je mange healthy, je mange une soupe, ça va. Ouais, mais en fait, dans ta soupe, on va avoir des émulsifiants, on va avoir des additifs pour qu'on ait une bonne texture, on va rajouter du sel, on va rajouter du gluten. Donc, à partir de ce moment-là... déjà, tu n'apportes pas des bonnes choses à ton corps. Alors, c'est toujours mieux de manger une soupe que de se faire un burger ou une pizza surgelée. On est d'accord. Mais les gens n'ont déjà pas conscience de ce qu'ils ingèrent. Et après, aujourd'hui, ça va être un petit peu la composition d'une assiette, la composition d'un petit déjeuner. On va manger beaucoup, beaucoup trop de glucides, beaucoup trop de sucre, parce qu'il est rajouté partout. Et ça, les gens ne se rendent pas compte.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu vois comme petit déjeuner, toi, que les gens viennent en disant je mange ça, c'est plutôt OK le matin alors que pas du tout ?

  • Speaker #1

    Oui, le bol de céréales.

  • Speaker #0

    Mais même si c'est, par exemple, du muesli biorg ou bio ?

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'il y en a qui sont bons, mais souvent, il faut regarder, ils coûtent aussi plus cher. Il y en a beaucoup, c'est plein de sucre. Alors après, ça dépend. Si tu mets un peu de muesli pour saupoudrer, franchement, OK. Mais si tu te fais ton bol entier de muesli...

  • Speaker #0

    Avec du lait d'avoine ?

  • Speaker #1

    C'est une bombe de sucre. Pareil, tout ce qui est lait végétaux, c'est super. Moi, j'en consomme. Mais par contre, tu as tout et n'importe quoi. C'est qu'il y en a, ça va être des bombes de sucre. On va encore rajouter maintenant, il y a le fait de faire des baristas, donc des laits qui moussent pour ressembler à du lait de vache. Mais en fait, un lait d'avoine n'est pas censé mousser. Naturellement, il n'y a pas les ingrédients qui font que ça mousse comme on va retrouver dans le soja ou le lait de vache. Ça veut dire qu'on a rajouté quelque chose pour qu'il mousse.

  • Speaker #0

    Et c'est de l'huile de tournesol.

  • Speaker #1

    Il va y avoir de l'huile de tournesol, il va y avoir des lécitines, des spécifiants.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est si mauvais, par exemple, parce que la dernière fois, quand même, j'avais du lait d'avoine barista dans mon frigo pour... C'est pas moi qui l'avais acheté, mais je me suis dit, oh tiens, je vais le mettre dans mon mousseur à lait pour me faire mon truc. Et j'étais là, ah ouais, d'accord, non mais en fait, c'est trop bien. J'ai regardé la composition en me disant, il y a une embrouille. Et effectivement, il y avait d'huile de tour de sol et un émulsifiant qui était... Mais ce n'était pas un truc... C'était la fécule de quelque chose comme de terre. Et je me suis dit, est-ce que vraiment en infime quantité, est-ce que c'est grave ?

  • Speaker #1

    Non. Comme tout avec l'alimentation, c'est la dose qui fait le poison. Donc, en fait, même se faire une pizza, un burger, manger de temps en temps un produit transformé. se faire, là t'as envie de te faire un petit kiff et d'aller te faire ton latté avec ton lait d'avoine et tu sais que c'est pas du bon lait d'avoine, mais il n'y a aucun problème. Le truc, c'est que si t'en manges tous les jours, oui, ça va poser un problème. Après, ça va poser un problème. Il faut encore relativiser, c'est-à-dire de quoi est fait le reste de ton alimentation. Si t'es juste ça, bon, tu sais que c'est pas idéal, mais en fait, le reste du temps, tu apportes globalement des bonnes choses à ton corps. Le problème, c'est si t'additionnes. Ça, plus ça, plus ça.

  • Speaker #0

    C'est là où tu crées... Parce que du coup, moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans ton approche, c'est que tu dis une alimentation anti-inflammatoire. Alors, il y a aussi un autre truc, c'est que pour tous les réfractaires à chaque fois des naturopathes, à chaque fois, j'entends, ah non, mais attends, l'année dernière, c'était la mode de l'antiglutène. Après, c'était la mode des antifodmap. Et maintenant, c'est l'anti-inflammatoire. Effectivement, on entend toujours parler à travers un peu... une appellation. Mais finalement, en fait, si on enlève le gluten, si on enlève les faux de mat, c'est un peu l'alimentation anti-inflammatoire aussi. Du coup, comment tu pourrais, toi, le décrire et un peu peut-être démystifier en disant, en fait, l'alimentation anti-inflammatoire, c'est juste une alimentation saine pour de vrai. Oui,

  • Speaker #1

    pour de vrai, c'est ça. C'est une alimentation saine, brute, vivante et où on va essayer de diminuer ou d'enlever et tous ces additifs, toutes ces choses qu'on rajoute pour donner du goût, parce qu'on s'est éloigné d'aliments qui ont du goût. Aujourd'hui, c'est compliqué. Tu vas acheter des fruits et des légumes, enfin même une tomate, va trouver une tomate qui a du goût. Ou alors ta tomate, tu vas te la payer 10 euros le kilo. Mais bon, du coup, pourquoi pas essayer d'aller mettre ses sous dans des bons produits bruts qui vont avoir du goût, où tu n'auras pas besoin d'aller rajouter tous ces additifs. et de transformer le produit de mille façons. Donc une alimentation anti-inflammatoire, c'est oui, se rapprocher de bons légumes, de bons fruits, préférence bio, et d'exclure, mais ça ne veut pas dire totalement exclure, tout ce qui va être des sucres raffinés, les graisses saturées, les graisses trans, donc la friture. Alors oui, on va avoir une mention Un petit peu sur le gluten quand même, parce que le gluten d'aujourd'hui, il n'a rien à voir avec le gluten qu'on mangeait auparavant. D'où le fait qu'on peut souvent dire que le gluten, c'est un effet de mode, ou c'est que c'est récent, puisque nos ancêtres, ça fait 10 000 ans qu'on mange du gluten. Le gluten, qu'on a dans son assiette, il n'a rien à voir avec celui de nos ancêtres. Il a été modifié, on a modifié le gène, donc il est beaucoup plus irritant pour la muqueuse de l'estomac. Les produits laitiers, dans l'alimentation anti-inflammatoire vraiment stricte, on va dire qu'on exclut les produits laitiers. Moi, je suis pour avoir un peu un juste milieu en fonction de chacun, la tolérance propre à chacun. Donc, peut-être choisir des produits laitiers de bonne qualité, de brebis, de chèvres, qui n'ont pas forcément été pasteurisés pour avoir un maximum de nutriments. C'est ça, en fait. Il ne faut pas le voir comme une liste d'aliments à exclure. mais plutôt qu'est-ce que tu donnes à manger à ton corps et en fait d'avoir une alimentation riche.

  • Speaker #0

    Après, il y a aussi, on entend beaucoup parler de il faut arrêter de manger les produits laitiers, il faut arrêter de manger ci ou cela. Et on voit quand on commence à être suivi par une naturopathe ou qu'on discute aussi avec ses amis qui sont eux-mêmes suivis, on ne peut pas avoir un régime parfait pour tout le monde. C'est-à-dire qu'il faut arriver, et c'est là où c'est... un peu compliquée, on va dire la vérité, mais à arriver à comprendre son corps et à savoir ce qui est bon pour nous, ce qu'on arrive à tolérer ou pas. Il y a des gens qui vont tolérer les produits laitiers, d'autres pas du tout. Il y en a qui vont arriver à tolérer un peu plus de gluten ou qui vont avoir des besoins aussi différents. Par exemple, qui vont avoir besoin de plus de protéines, plus de bons gras. D'autres qui vont avoir plus besoin de graines. Enfin, graines dans le sens... La catégorie oléagineuse. Il y en a qui ne vont pas du tout les tolérer. Et en fait, c'est là où c'est un peu compliqué et c'est souvent bien de se faire aider par un naturopathe, c'est arriver à comprendre ce qui est bon pour nous, ce qu'on arrive à tolérer et à s'écouter, à savoir ce qu'il faut manger ou pas.

  • Speaker #1

    Exactement. Le rôle du naturopathe, il va essayer de comprendre vraiment toi, ton système, ton système digestif, comment tu fonctionnes. Parce que l'idée, c'est que ça soit personnalisé et individualisé. On ne peut pas... Alors, il y a des grandes lignes de régime, mais comme tu dis, c'est-à-dire que... une personne, on va dire, on peut avoir cette image de manger L6 et de se faire des bols avec dix ingrédients dedans, dix légumes, etc. Alors oui, ça peut avoir une bonne tête, tu manges plein de fibres, etc. Mais il y a des gens qui peuvent avoir le syndrome de l'intestin irritable, qui les fibres, ils ne vont pas du tout les digérer. Mais avoir une assiette très compliquée va être très compliqué pour eux à digérer. Des personnes, comme tu dis, qui vont avoir une intolérance au lactose, d'autres au gluten. Donc, On communique, même par les réseaux. Moi, c'est ce que je fais. Je fais des grandes lignes. Mais ça n'enlèvera jamais le fait de connaître la personne en profondeur et d'individualiser les conseils. Et par ça, ça passe vraiment par expérimenter. Voilà, tu as des problèmes digestifs. Bon, on va aller creuser. Qu'est-ce qui fait que tu as un problème ? Alors oui, tu as ces aliments-là qui peuvent te poser un souci. Mais en fait, qu'est-ce qui se passe derrière ? Est-ce que tu as une insuffisance enzymatique, une insuffisance d'acide biliaire ? Est-ce que tu as un problème de motilité ? Et donc c'est pour ça que rien ne remplacera l'individualisation et le fait de se faire accompagner.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand on va voir un naturopathe, on vient de voir, on a mal au ventre, on a des problèmes divers et variés. Comment ça se passe et comment toi tu commences le programme ? Et qu'est-ce que tu proposes ? Par quoi on commence ? Parce que c'est vrai que ça peut paraître un peu énorme parfois. Et on se dit, je vais aller chez un naturopathe, je ne vais plus rien pouvoir manger, ça va être horrible, je n'ai pas envie de devenir végane. Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Déjà, ce qui est important, c'est vraiment comprendre le motif et la motivation de la personne. Parce que toi, tu vas pouvoir peut-être identifier des choses quand tu vas faire ce qu'on appelle ton anamnèse. Donc, essayer de découvrir la personne, tu vas pouvoir faire tout un questionnaire. C'est un peu comme un interrogatoire. pour vraiment essayer de comprendre la personne, autant de comment elle s'alimente, comment elle dort, quel est son niveau de stress, quels sont les facteurs qui influencent sa vie, ses antécédents, sa vie familiale, etc. Donc, tu vas vraiment essayer de comprendre un maximum la personne. Tu vas comprendre son motif, parce que parfois, toi, tu vas voir des choses, mais elle ne veut pas travailler là-dessus. Et ce n'est pas ton job. Il faut lui expliquer, lui dire qu'il y a ces choses-là qui peuvent être intéressantes, mais il faut quand même vraiment écouter. la raison pour laquelle elle vient de voir. Et à partir de ce moment-là, grâce à cet interrogatoire, entre guillemets, à cette recherche, on va identifier, enfin, je vais identifier un petit peu les points à améliorer et je vais essayer d'aller chercher la cause de ces problèmes. Parce que, oui, je peux proposer, bah, t'as mal au ventre, t'as peut-être des gages, je te propose du charbon. Oui, ça va te calmer tes ballonnements. Mais en fait, ça va pas te solutionner ton problème. On ne va pas comprendre pourquoi tu ballonnes. Donc, ça va être vraiment chercher la cause de la cause. Et après, du coup, moi, je vais essayer d'établir un programme. adaptée à la personne, dans le sens où elle me dit écoute, moi, par exemple, le café du matin, je ne suis pas prêt à l'enlever, j'en ai trop besoin, c'est ma béquille. Ma cigarette, pareil, ça, je ne veux pas travailler dessus. Bon, super, je ne touche pas. L'idée, c'est dire toi, avec ton mode de vie, qu'est-ce qu'on peut mettre en place, petit à petit, pour que ça soit des habitudes qui s'ancrent et que tu comprennes pourquoi tu les fais et petit à petit, ça va devenir naturel. Au lieu de dire, on va faire un programme alimentaire. Non, tu ne manges plus de gluten, tu ne manges plus de produits laitiers. D'un coup, la personne, ça va être inatteignable.

  • Speaker #0

    Tu ne vas plus jamais la revoir.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et du coup, ça va la décourager. Elle ne va pas réussir. Toi, tu auras l'impression de ne pas bien faire ton travail. Elle ne va sûrement pas venir te revoir. Donc, ça va être, ok, on va y aller progressivement. On va essayer d'exclure en premier ça. Est-ce que ça fait un effet ou pas ? On va après essayer ça. Comment tu le vis ? Mais d'ailleurs, par quoi ça peut être remplacé ? Pour essayer de te simplifier, moi, avec le temps, c'est ça que j'ai appris, c'est comment remplacer tel ou tel ingrédient par quelque chose qui te fait plaisir, sans être dans une forme de frustration. Évidemment, ça demande de la volonté et parfois des petits sacrifices et des efforts, on ne va pas se mentir. Mais l'idée, c'est d'y arriver quand même progressivement.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu vois comme idées reçues des personnes qui viennent chez toi, qui ont peur ou qui se disent... Parce que par exemple, je te disais, non mais moi, je ne veux pas devenir végane parce que... Par exemple, quand je parle autour de moi et je parle des naturopathes, il y a beaucoup d'idées reçues de non mais c'est bon, si c'est pour devenir vegan ou bouffer des graines, merci Ce qui n'est pas du tout le cas, en plus.

  • Speaker #1

    Oui, il peut y avoir quand même cette idée reçue qu'on ne mange plus rien, qu'on mange des graines. Mais en fait, quand j'explique tout ce que tu peux manger, les gens se rendent compte que c'est pas du tout ça. Et moi, ce que j'aime beaucoup faire aussi, et c'est pour ça que parfois la consultation dure longtemps, mais je suis persuadée que les gens arrivent à mettre en place des nouvelles habitudes lorsqu'ils ont compris pourquoi ils ont besoin de ça. Qu'est-ce qui se passe dans leur corps ? Donc je passe beaucoup de temps, parfois un peu trop, à leur expliquer la digestion, comment ça se passe, pourquoi cet aliment, tu le digères pas, pourquoi ce serait peut-être bien de l'exclure pendant un certain temps. Et moi, je n'impose rien, en fait. On va essayer de trouver un juste milieu entre la volonté de la personne et moi, mes connaissances, pour l'amener à tout simplement se sentir mieux.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des personnes qui viennent en espérant repartir avec une ordonnance de compléments alimentaires ?

  • Speaker #1

    Beaucoup. Beaucoup, mais parce qu'aujourd'hui, beaucoup de personnes consomment des compléments alimentaires. Moi, je propose même des consultations spécifiques sur les compléments alimentaires, pas pour pousser les gens à en consommer, mais pour... Parce qu'en fait, les gens, soit ils ne consomment pas forcément ce qui est adapté ou des produits de mauvaise qualité qui, finalement, t'avais un peu du vide et ça coûte cher. Donc, il y en a beaucoup. Mais après, il y a aussi une question économique. C'est que parfois, les gens qui viennent te voir, ils n'ont pas forcément beaucoup de budget. Et des compléments alimentaires, ça coûte cher. Donc, envoyer... Moi, la première fois que je suis allée voir un naturopathe, il m'a fait... Alors oui, on avait beaucoup de choses sur lesquelles travailler, mais je me retrouve avec 100 euros de compléments alimentaires achetés. Bah non, en fait.

  • Speaker #0

    Donc on peut commencer par l'alimentation aussi.

  • Speaker #1

    Voilà, on peut commencer par ça. Alors, il y a des choses qui sont un petit peu essentielles en fonction de tel ou tel problème. Des plantes qui peuvent aider, qui peuvent te soulager. Et après, il y a une différence entre les compléments alimentaires qui viennent juste soulager un symptôme. Donc ça va être pour moi du court terme. Mais en même temps, quand tu commences à faire quelque chose, c'est important de soulager tes symptômes. Parce que... Sinon, tu ne peux pas te mettre en marche pour aller faire des changements. Et après, il y a des compléments qui vont te permettre aussi de travailler un peu plus sur le terrain, donc un peu plus sur le long terme.

  • Speaker #0

    Et si on devait te demander, parce qu'on veut bien avoir des exemples, mais une journée type un what I eat in a day anti-inflammatoire idéal en alimentation brute et vivante ?

  • Speaker #1

    Ok. Alors moi, j'aime bien commencer par un petit déj protéiné. Donc ça, c'est un peu la révolution. Au début, ça me paraissait impossible. Alors après, protéiné veut dire salé, mais pas forcément. Donc dans vraiment le petit-déj protéiné idéal, ça va être un toast d'avocat sur du pain de sarrasin, qui est sans gluten, et deux oeufs ou trois oeufs brouillés au plat, à la coque, peu importe.

  • Speaker #0

    Ensuite, j'aime bien le midi avoir une source de protéines. Pendant un moment, j'avais vraiment exclu presque toutes les protéines et je me suis rendu compte que je n'en mangeais pas assez. Et ça, c'est vraiment quelque chose que j'essaie de transmettre à mes clients parce que les gens aujourd'hui ne mangent pas assez de protéines. Donc ça va être, ça dépense que si j'ai beaucoup de temps ou pas, mais une boîte de macros, sardines, j'ai de la chance, j'aime ça. Il y a plein de gens qui n'aiment pas, je comprends. mais ça peut être remplacé par un filet de poulet, etc. Avec une bonne source de glucides, c'est important. Les bons glucides ne font pas grossir.

  • Speaker #1

    Typiquement, c'est le riz.

  • Speaker #0

    Ça va être plutôt tout ce qui est complet, semi-complet. Donc, on va partir sur du riz semi-complet ou complet si on aime. Après, moi, j'adore le quinoa, le sarrasin. Les trois sont des céréales qui n'ont pas de gluten. Après, ça peut être aussi, il y a des gens qui adorent les pâtes et qui ne peuvent pas passer, mais il y en a. Il y a des pâtes sans gluten, mais il y a aussi des pâtes déjà complètes. Ça sera beaucoup plus nutritif. Et c'est ça pour déjà toutes les céréales, il faut qu'elles soient vraiment complètes. Pourquoi ? Parce qu'on va garder l'enveloppe de la céréale et c'est là où il y a beaucoup plus de nutriments. Et avec beaucoup de fibres, donc beaucoup de légumes. Franchement, ça peut être une poêlée de courgettes, de champignons, une ratatouille, des ricots verts. Donc une bonne assiette comme ça. Moi, j'aime beaucoup me faire une collation. Un goûter, ce n'est pas un cheat meal. Donc ça dépend de ce que tu fais dans ton goûter. Mais par exemple... Un mars. Je rigole. Voilà. Et encore de temps en temps, why not ? Mais on va dire que dans une bonne journée, si j'ai pris une tartine le matin, je vais plutôt me faire soit un pouding de chia ou alors je vais prendre un yaourt de brebis. avec un peu de fruits, une purée d'oléagineux. Et parfois, j'aime bien se poser un peu de granola. Mais après, j'avoue, c'est du granola que je fais moi-même, donc il n'est pas très sucré. Voilà, ce qui va me tenir jusqu'au dîner. Et au dîner, ça peut être tout de suite des protéines plutôt végétales, mais toujours avoir un apport de protéines, une assiette peut-être un peu moins consistante. Les glucides aussi, le soir, vont faire du bien, donc les féculents. mais en plus petite quantité, mais ça va aider aussi à sécréter de la mélatonine, donc important pour le sommeil. Et puis, toujours des légumes. Les légumes, ça peut être 50% de ton assiette.

  • Speaker #1

    Et c'est marrant parce que tu parles aussi des glucides. On a parfois peur aussi d'en consommer en se disant je n'ai pas consommé des glucides midi et soir Mais en fait, si.

  • Speaker #0

    Tu peux, complètement. Alors, il y a le truc, c'est qu'aujourd'hui, ce qui fait beaucoup de mots, c'est le trop de glucides. Parce que les glucides, tu vas en retrouver dans ton pain, dans ta pizza, dans tes burgers, dans tes pâtes, dans ta céréale. En fait, tu te rends compte que quand est-ce que tu n'en manges pas ? Mais parce qu'on a enlevé les protéines, parce qu'on a enlevé les bons gras, les oléagineux, parce qu'il y a un moment, on a dit le gras, ça fait grossir. Le mauvais gras, le gras trans, oui. À moins que tu te fasses 250 grammes d'amandes, franchement, tu vas te prendre 15 amandes, tu ne vas pas grossir. Au contraire, ça va t'apporter plein de choses. Et du coup, il faut juste avoir une bonne proportion dans son assiette et se dire, peut-être que le midi, j'en ai pris un petit peu plus parce que j'étais dehors, c'était mon plat. Le soir, tu peux en avoir une plus petite portion. Mais on a changé. Avant, une portion de glucides, par exemple, quand on regarde dans les pays asiatiques, ils mangent beaucoup de riz. Ce n'est pas le riz comme nous, c'est dans un petit bol. Souvent, quand tu vas chez le japonais ou même chez l'asiatique, ils t'apportent le riz dans un petit bol. Et c'est ça à peu près une quantité qu'il faut manger. Alors que si tu vas prendre ton shirashi aujourd'hui, en fait, tu ne manges que du riz.

  • Speaker #1

    Avec du vinaigre sucré.

  • Speaker #0

    Voilà, avec du vinaigre sucré. Donc, c'est une question de quantité.

  • Speaker #1

    Et tu veux rappeler l'importance des protéines, ce qui est aussi un truc énorme. En fait, on ne s'aperçoit pas. Surtout qu'aujourd'hui, on a beaucoup entendu... qu'il fallait réduire sa consommation de viande. Et du coup, on se retrouve avec des assiettes, enfin, on voit des personnes se faire des assiettes sans protéines, mais du tout. Et même pas remplacer, du coup, les protéines animales par un autre genre de protéines. Et c'est vrai que la protéine, ça apporte déjà la satiété. D'où l'importance d'un petit déjeuner protéiné, parce qu'en fait, on n'a pas faim jusqu'à l'heure du déjeuner, finalement.

  • Speaker #0

    Et

  • Speaker #1

    c'est aussi tellement important pour préserver ses muscles. Puisque aussi, c'est un peu le premier truc. Par exemple, j'échangeais avec un ami avec qui je m'entraîne le matin au sport. Et je lui disais, mais tu manges quelque chose avant de venir ? Il me dit, non, non, je fais toujours du sport à jeun. Je lui dis, mais tu vas manger tes muscles, t'es fou. Il faut te manger des protéines avant d'aller faire ton sport. Sinon, ton corps va littéralement manger tes muscles. Et c'est hyper important, en fait, l'apport de protéines. Est-ce que toi, tu recommandes un... gramme par rapport à ton poids ? Le grammage de protéines par jour que tu dois consommer. Je crois qu'il y a un calcul par rapport à ton poids.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Alors, c'est vrai que les recommandations vraiment de l'ANSES, c'est 0,80 par kilo, qui est pour moi insuffisant. Donc, ça va être en fonction de... ton métabolisme, de ton activité physique, je dirais entre 1 et même parfois jusqu'à 1,5, 1,7 g de protéines par kilo. Mais encore une fois, il faut toujours... Une personne qui est peut-être en surpoids, on ne va pas forcément faire ce ratio-là. On va un petit peu diminuer. On ne va pas faire exactement par rapport au kilo. On va peut-être un peu diminuer. Mais pour une personne, on va dire sur un poids moyen, son poids de forme, etc., on n'est pas à quelques kilos près. Ouais, vraiment, je dirais entre 1 à 1,5 g de protéines par kilo.

  • Speaker #1

    Et pourquoi c'est si important les protéines dans l'alimentation ?

  • Speaker #0

    Parce que les protéines, ça nous sert à tout. Les protéines, c'est en effet pour la régénération des muscles, mais aussi de la peau, des cheveux, la kératine, l'élastine. Tout ça, c'est des protéines, les ongles. Ça va constituer aussi nos organes, ça va permettre de transporter l'oxygène dans le corps, il y a des protéines de transport qui vont transporter des nutriments, ça va apporter la satiété. Le rôle premier, ce n'est pas de l'énergie, mais c'est vraiment pour le fonctionnement de tout notre organisme. C'est dans les constituants de nos cellules, donc on en a besoin pour vivre. Et un manque de protéines, et parfois on ne se rend pas compte qu'on en manque, qu'on a en carence, a beaucoup d'impact.

  • Speaker #1

    Et par exemple, on parlait des bons gras, bons gras, mauvais gras. Si on mange un avocat le matin, de la purée d'oléagineux, donc purée d'amandes, cacahuètes, etc. Comment tu différences ? Si par exemple, dans la viande rouge, il y a du gras, est-ce que c'est du gras trans ou est-ce qu'on peut en manger ? Est-ce que ça fait partie du bon gras aussi ? Est-ce que tu peux nous donner des exemples ? Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. Alors déjà, le mauvais gras, c'est tout ce qui va être issu de transformés, donc aussi frits. C'est ce qu'on appelle les gras trans. Donc forcément, les chips, les gâteaux, les frites, tout ce qui a été aussi brûlé, tout ce qui a été, par exemple, pour la viande rouge, tu te fais un steak qui a été cuit d'une manière raisonnable, qui n'a pas été brûlé. Oui, il y a un petit peu de gras, mais on va dire que ce n'est pas vraiment la source principale de cet aliment. Les bons gras, ça va être... Vous pouvez manger un avocat tous les jours, il n'y a aucun souci. Moi, il y a des personnes qui me disent, oui, alors là, j'essaie de faire attention, mais quand je vais au bar à salade, du coup, j'enlève l'avocat. Non, mais non. En fait, justement, garde l'avocat. Tu peux en manger tous les jours. Donc, les graines, c'est du bon gras. Du coup, les graines qui ont été transformées, donc, par exemple, les purées d'oléagineux. Alors, ça, il faut faire attention parce que tu peux avoir... On peut rajouter de la mauvaise huile ou alors du sucre. Mais si tu prends une purée 100%, Il n'y a aucun souci. Donc les huiles, l'huile d'olive, l'huile de colza, l'huile de lin.

  • Speaker #1

    Et tu penses quoi justement, on parle beaucoup d'une orgie des seed oil, donc les huiles de graines. Du coup, ça fait partie de quelle catégorie typiquement ? Les huiles de tournesol ?

  • Speaker #0

    Ouais. Alors en soi, l'huile de tournesol, encore une fois, ça va devenir aussi un petit peu de la production. Ce qui pose problème, c'est la cuisson avec ce genre d'huile. Parce que quand on va les cuire, on va modifier la structure de la molécule de l'huile. Et c'est à partir de ce moment-là aussi qu'on va considérer que ça va être trans. Surtout pourquoi la friture c'est mauvais, c'est parce que c'est à cause de l'huile. C'est à cause de l'huile qu'on a modifié sa structure et elle n'est pas pathogène, elle est nocive pour nous, à force. Donc je ne conseille pas forcément l'huile de tournesol pour la cuisson, il ne faut pas. Pour la cuisson, il y a l'huile d'olive qui tolère bien la chaleur, mais le mieux, c'est l'huile de coco, qui est certes une graisse saturée, mais qui résiste très bien à la chaleur. Donc, elle ne va pas être modifiée pendant la cuisson. Et donc, ça ne sera pas nocif.

  • Speaker #1

    Et comme tu as une maladie inflammatoire, je trouve ça hyper intéressant et plein aussi d'espoir pour des personnes qui nous écoutent peut-être et qui ont des maladies auto-immunes, inflammatoires, etc. Tu me disais que tu prenais... plus de traitement. Oui. Et comment, en fait, aujourd'hui, tu arrives à te réguler et comment ça peut être possible aussi pour les personnes qui nous écoutent et qui ont les mêmes préoccupations ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, ce qu'il faut savoir, c'est que ça demande du temps. Donc c'est vrai que de plus en plus, j'ai des personnes qui viennent me voir qui ont ce type de maladie et au contraire, il y a certains troubles digestifs qui peuvent mettre du temps, mais on peut avoir un résultat assez rapidement. Voilà, en fait, on ne savait pas qu'on était allergique à tel truc. On les... On l'évite et ça va mieux. Là, c'est des maladies de terrain, des maladies où on a vraiment le corps qui a été déséquilibré au point de commencer à s'attaquer à lui-même. Donc la première chose que j'essaie de transmettre, c'est qu'il faut être patient et qu'il faut de la persévérance. Et ça, ça va fonctionner. qu'en comprenant ce qui se passe dans notre corps pour pouvoir mettre en place de nouvelles habitudes et donner des bonnes choses à notre corps. Et après, ce qui peut... Excuse-moi, mais pour la question, je me suis un peu...

  • Speaker #1

    Non, mais en plus, ce que tu dis là, j'allais aussi te dire, en fait, ça prend du temps et il faut avoir de la persévérance. Ça marche pour les gens qui ont des... maladie inflammatoire auto-immune, mais aussi pour tout le monde. Pour tout le monde,

  • Speaker #0

    exactement. Déjà, pour tout le monde, c'est ça, c'est hyper important qu'il faut comprendre que quand ton terrain est déséquilibré, ça met du temps. Première chose. Et après, par rapport au traitement, moi, c'est vraiment, ça m'a mis... J'ai commencé mon traitement en 2021, je l'ai arrêté pour la grossesse. Donc, pendant la grossesse, c'est vrai qu'on dit que les hormones de la grossesse font que tu n'as pas de pouce inflammatoire. Super. Par contre... On m'a vraiment mise en garde en me disant, attention, après la grossesse, il y a énormément de récidives. Du coup, avec la chute d'hormones, tu peux avoir des poussées inflammatoires et les douleurs peuvent être pires qu'avant. Et donc, post-accouchement, en effet, j'ai eu une grosse poussée inflammatoire. Mais que j'ai gérée, j'ai pris des anti-inflammatoires. Et après, j'ai eu quelques petites douleurs. Mais ça m'arrive d'avoir des douleurs un petit peu par-ci, par-là. mais tellement rien par rapport à ça. Maîtrisé, quoi. Voilà, totalement maîtrisé. Et surtout, j'ai identifié qu'est-ce qui me posait... Enfin, les sources un petit peu d'inflammation ou qu'est-ce qui favorisait mon inflammation. Par exemple, un mauvais sommeil, pour ma part. Je ne dors pas bien plusieurs nuits d'affilée. C'est sûr, je me réveille, j'ai des douleurs pendant quelques jours, quoi. Ou parfois un peu trop de fêtes. Bon, alors, maintenant, étant maman, c'est moins dans mes habitudes, mais tout de suite, j'ai identifié.

  • Speaker #1

    C'est quoi ? C'est l'alcool,

  • Speaker #0

    par exemple ? Oui, l'alcool. Je ne fume pas, mais en tout cas, de mes clients, la cigarette, tout de suite, ça peut aggraver ou générer des symptômes. Donc voilà, en fait, ce qui, pour moi, donne espoir, c'est qu'à force, on identifie, on apprend à se connaître, on identifie les choses qui nous font du bien, celles qui sont un peu plus nocives, qui vont générer de l'inflammation. On est conscient qu'en fait, on ne peut pas avoir une vie parfaite. Donc, on est conscient que, bah oui, là, j'ai envie de peut-être faire ci, mais est-ce que je suis en bon état de le faire ? Est-ce que là, je suis en crise inflammatoire ? Franchement, est-ce que c'est bien d'aller me péter le bide avec une raclette et de me descendre trois bouteilles de vin ? Non, ça ne dit pas qu'on ne peut pas le faire, mais c'est juste qu'on se dit, ok, à quel moment on le fait ? Est-ce que mon corps, il est en mesure de supporter ça à ce moment-là ? Et en tout cas, pour ma part, petit à petit, en ayant vraiment changé mes habitudes de vie. sur le long terme. En fait, même quand je prenais mon traitement, j'ai réussi à espacer de plus en plus les doses. J'attendais, je testais un petit peu mon corps, j'attendais pour savoir, attends, là, normalement, on m'a dit, tu t'en fais une toutes les six semaines. Mais comme j'avais la volonté et l'envie de vouloir arrêter sur le long terme, je me suis dit, moi, voir, en fait, si je repousse à sept semaines, si je repousse à huit semaines, ah bon, là, je recommence à ne pas me sentir bien, je fais l'injection. Et comme ça, j'ai réussi à espacer. Et après, post-accouchement, je n'ai pas eu de crise inflammatoire qui m'ont forcé, obligé à reprendre le traitement.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que ce que tu dis par rapport à ton traitement, etc. Mais le fait d'apprendre à comprendre ce qui nous fait faire un peu des poussées inflammatoires, des maux de ventre, etc. C'est vraiment la clé pour tout. Parce qu'en fait, même si on a des amis qui vont nous dire... Non mais bois pas un latte avec du lait de vache, ça fait trop mal au ventre, c'est pas bon. En fait, c'est pas vrai. Moi, par exemple, je peux en boire autant que je veux, ça me fera rien. Donc, il faut vraiment voir. Et j'ai trouvé... Moi, j'avais une nutrithérapeute qui m'avait fait faire un journal d'alimentation. Et en fait, je me suis dit Ouais, bon, ok, pendant une semaine. Et après chaque repas, je devais marquer dans les 2-3 heures qui suivaient comment je me sentais. Si j'avais eu mal à la tête, le nez bouché, des petites sensations comme ça. Et elle m'avait dit, prête vraiment attention à comment tu te sens suite à tous les repas que tu fais. Et c'était flagrant. Pourtant, j'avais l'impression de me connaître et de savoir à peu près mes petites triggers. Et en fait, pas du tout. Ça m'a hyper étonnée. Et je trouve que c'est un bon moyen aussi de dire aux gens, il faut être accompagné, c'est sûr, pour arriver à comprendre un peu les clés, les bases. Mais le plus important, c'est de s'écouter, de voir ses ressentis. Parce que c'est les indices les plus précieux qu'on puisse avoir finalement.

  • Speaker #0

    On est coupé de notre corps. On est coupé de notre corps, que ce soit... Première chose, sur les pires réflexions communes, t'as mal à la tête ? Ok, je prends un Doliprane. Mais pourquoi t'as mal à la tête en fait ? Est-ce que t'as pas bu assez d'eau ? Est-ce que t'as mangé un ingrédient qui te fait ça ? Mais en fait, on n'a plus le temps de s'écouter. Et on ne nous a pas appris forcément à nous écouter. Dès qu'on a un souci, on met un pansement. Hop, on coupe l'info. C'est comme la fièvre. La fièvre en soi... Alors... Il faut modérer en fonction de à quel niveau arrive ta fièvre. Mais en fait, la fièvre, c'est une réaction inflammatoire et ton corps, il élimine pendant la fièvre. Et en fait, quand on vient donner un Doliprane à ce moment-là, on coupe aussi la capacité de ton corps à éliminer naturellement l'intrus ou ce qui ne va pas. Donc, on s'est coupé de ça et du coup, ça va être vraiment réapprendre à s'écouter. Ça ne veut pas dire être non plus hypochondriaque et ne plus rien faire, mais être attentif déjà à ce qu'on ressent et déjà avoir conscience de se dire, ok, là, dans ces moments-là, qu'est-ce que je ressens et pourquoi je le ressens ? C'est un mécanisme, en fait, un chemin un petit peu du cerveau qu'on a coupé et petit à petit, tu arrives à te découvrir, à te redécouvrir et il n'y a que comme ça aussi que tu vas mettre en place de nouvelles habitudes.

  • Speaker #1

    Exactement. Et pour conclure, si on devait résumer, c'est si vous vous sentez mal, il faut pas laisser les choses se dire, j'ai mal à la tête toutes les semaines, je prends un Doliprane. En fait, non. Avoir mal, ce n'est pas censé être normal. Si on a mal au ventre, ce n'est pas parce que tout le monde a mal au ventre qu'on est censé rester avec son mal de ventre. Donc, allez voir des naturopathes, faites-vous aider. Apprenez à écouter votre corps, puisqu'on a la preuve ici avec Aurélie que ça peut aussi aider et que tout le monde arrive à ressentir son corps, à se remettre et à essayer d'aller mieux. Donc encore merci Aurélie de ta participation et ton témoignage.

  • Speaker #0

    Merci de ton accueil, c'était un vrai plaisir.

  • Speaker #1

    Retrouvez le Wellness Wonders podcast sur toutes vos plateformes d'écoute préférées, Spotify, Apple, Deezer. Et suivez-nous sur Instagram et TikTok, at wellnesswonders__.

Description

La naturopathie est bien plus qu'une tendance : c'est une véritable philosophie de vie qui invite à écouter son corps, à réapprendre à s'alimenter et à adopter des habitudes durables pour améliorer sa santé globale. Dans cet épisode, nous explorons avec Aurélie Held, naturopathe passionnée, les nombreux bienfaits de cette pratique et comment elle peut transformer votre quotidien.

Aurélie partage son expertise et ses conseils pour mieux comprendre les bases d’une santé holistique. Ensemble, nous abordons des sujets essentiels pour tous ceux qui souhaitent reprendre le contrôle de leur bien-être :

  • L’alimentation anti-inflammatoire, une clé pour prévenir et soulager les douleurs chroniques.

  • Pourquoi nos assiettes modernes manquent souvent de protéines et de bons gras, et comment y remédier sans frustration.

  • Les pièges des produits industriels, même ceux présentés comme "healthy".

  • Comment apprendre à écouter son corps et reconnaître les signaux qu’il nous envoie.

Aurélie explique également le rôle fondamental du naturopathe : proposer un accompagnement personnalisé et adapté à chaque individu, en fonction de ses besoins, de son mode de vie et de ses contraintes. Contrairement aux idées reçues, la naturopathie ne consiste pas à imposer des régimes stricts ou des restrictions drastiques. Il s’agit de trouver un équilibre réaliste et progressif, basé sur une meilleure compréhension de soi.

Cet épisode est un guide pour :

  • Ceux qui souhaitent réintégrer des aliments bruts, vivants et riches en nutriments dans leur quotidien.

  • Ceux qui cherchent à mieux gérer leur stress, leur sommeil, ou encore leur digestion.

  • Et tous ceux qui souhaitent prévenir ou accompagner des pathologies inflammatoires grâce à une approche naturelle et globale.

Aurélie partage également des astuces simples pour intégrer des changements sans se sentir dépassé : remplacer des aliments transformés par des options naturelles, composer des repas équilibrés et rassasiants, et même se préparer un petit-déjeuner protéiné idéal.

Enfin, cet épisode est aussi un rappel précieux : avoir mal, être fatigué ou stressé n'est pas une fatalité. Chaque symptôme est un message que votre corps vous envoie, et apprendre à les écouter peut faire toute la différence.

🎧 Retrouvez Aurélie Held sur Instagram @aurelieheld.naturopathe et suivez-moi sur Instagram et TikTok : @wellnesswonders__ pour encore plus de contenu bien-être inspirant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Johanna. Depuis des années, je me passionne pour le wellness, la santé, le sport, la nutrition et tout ce qui contribue au mieux-être mental et physique. Cette quête m'a permis de croiser le chemin de nombreux experts que je souhaite aujourd'hui mettre sur la route de celles et ceux qui en ont besoin. Naturopathes, médecins esthétiques,

  • Speaker #1

    coachs sportifs,

  • Speaker #0

    nutrithérapeutes ou encore astrologues, ce rendez-vous existe pour vous les présenter et vous raconter de quelle manière ils ont changé ma vision de la santé holistique. Je vous propose de partir à leur rencontre avec moi. pour le meilleur et pour le mieux. Bienvenue dans le Wellness Founders Podcast.

  • Speaker #2

    Enfin, une naturopathe au micro de ce podcast. C'est grâce à la naturopathie que j'ai entrepris mon propre chemin vers le mieux-être. Autour de moi, j'entends tant de témoignages de vies transformées par un simple changement d'alimentation. Et comment s'en étonner ? Comme l'a dit Hippocrate, que ton alimentation soit ta première médecine. Aurélie en est un parfait exemple. Diagnostiquée avec une maladie inflammatoire auto-immune, elle a progressivement réussi à s'éloigner de la douleur et des traitements long terme en révisant complètement son alimentation. Cela semble logique, bien manger c'est se sentir bien. Mais alors, qui nous apprend vraiment à bien manger ? Faut-il devenir végétarien parce que c'est tendance ? Si on dit que le lait d'avoine est meilleur que le lait de vache, faut-il s'y convertir sans réfléchir ? La réalité, c'est qu'il n'y a pas de réponse unique. Elle se trouve à la croisée de ce qu'on entend, mais surtout de ce qu'on ressent. Les naturopathes sont là pour nous guider et nous enseigner les bases essentielles d'une alimentation adaptée à chacun. C'est un apprentissage qui demande du temps, mais qui nous accompagne pour toute la vie. Alors si vous vous sentez encore un peu perdu face à tout cela, j'espère que cet épisode pourra planter une petite graine et vous inspirer à explorer votre propre chemin vers une meilleure alimentation et par conséquent une meilleure santé.

  • Speaker #0

    Bonjour Aurélie.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #0

    Bienvenue.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Je suis très contente d'avoir une naturopathe puisque moi j'ai commencé tout ça grâce à une naturopathe il y a plus de dix ans et je trouve que c'est une philosophie qui est hyper intéressante et encore plus... Toi, ton histoire aussi, que j'aimerais que tu nous racontes en introduction, parce que toi, tu es arrivée à la naturopathie pas par hasard.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Et du coup, je te laisse nous expliquer.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Alors moi, en 2020, c'était un moment assez marquant parce que c'était mon troisième jour de vacances. Après une année où j'ai énormément travaillé, je faisais de l'audit financier. Donc... J'avais un rythme assez intense pendant toute l'année, avec des objectifs. J'étais assez carriériste, donc je passais beaucoup de temps, je dédiais beaucoup de temps à mon travail en tout cas. Et troisième jour de vacances tant attendu, je commence à avoir un problème à l'œil. Et tout d'un coup, au fur et à mesure, en quelques jours, je perds presque la vision de mon œil droit. Donc... En plus, on était partis en road trip, donc c'était la question, est-ce qu'on va retourner à l'hôpital ou pas ? On remonte le chemin, on était au bout de l'Italie. Et finalement, au bout de quelques jours, on se dit, ok, il faut remonter, je ne vois plus rien, en tout cas d'un œil. Et à partir de là, ça a été une succession d'événements un peu intenses, puisque du coup, cet événement, c'était une inflammation du nerf optique. Donc il s'est... résolu en prenant des corticoïdes. C'était assez violent, mais en tout cas, c'est revenu. Et en fait, 15 jours après ça, quand je commençais un petit peu à peine à me remettre de cet événement, j'ai eu des douleurs articulaires atroces au dos, aux genoux, aux mains. Quelque chose que je n'avais jamais ressenti. Mais des douleurs au point de pleurer, de crier la nuit. Et donc, à partir de ce moment-là, ça a été un peu la recherche de qu'est-ce que c'est ? Puisqu'à l'origine, le nerf optique, ça part du cerveau. Donc, est-ce que ce n'était pas plutôt un problème neurologique alors que les articulations, c'est rhumatismale ? Et après quelques, après bien deux mois d'errance, enfin pas d'errance, mais de recherche, de prise de sang, d'IRM, etc., on m'a diagnostiqué une spondylarthrite. Ankylosante, c'est ça ? Exactement, oui. Qui est donc une maladie auto-immune. chroniques, inflammatoires des articulations. Donc en fait, tes articulations s'inflamment d'elles-mêmes. Ils pensent qu'il y a un corps étranger et qu'il faut qu'ils s'attaquent à tes articulations alors qu'il n'y a pas de raison.

  • Speaker #0

    Et à ce moment-là, les médecins te proposent des solutions ?

  • Speaker #1

    Les solutions, c'est de prendre des anti-inflammatoires déjà. Donc, essayer pendant trois mois si ça fait effet. Donc, changer de molécule si besoin. Augmenter les doses, voir si ça calme les douleurs. Moi, j'étais arrivée à un point où je n'arrivais plus à marcher. Parce qu'il y a deux formes de spondylarthrite. Il y a celle axiale qui va toucher principalement tout ce qui est autour de la colonne vertébrale. Et on va avoir les sacroiliacs qui sont vraiment dans le bas du dos, qui est assez commun. Et on peut avoir une spondylarthrite. périphériques, ou alors ça va toucher les articulations périphériques, les mains, les chevilles, les coudes, etc. Et moi, j'avais les deux. Donc, poser le pied par terre, c'était compliqué. J'avais les doigts en saucisse, j'avais le majeur enflé, les coudes, le thorax, le bas du dos, le genou qui avait doublé de volume. Donc franchement, j'arrivais même plus à marcher. Et donc, les symptômes, j'avais une sorte de poussée inflammatoire continue. Donc, les anti-inflammatoires m'ont fait du bien, mais pas au point de totalement faire partir l'inflammation, puisque je sentais que j'en prenais un le matin, un le soir, mais dès que je dépassais, j'arrivais à ce moment-là, il fallait absolument que j'en prenne un, sinon je repartais dans des douleurs insoutenables. Et au bout de ces trois mois, on m'a dit, si ça ne fonctionne pas, il y a ce qu'on appelle des biothérapies. C'est des injections d'immunosuppresseurs que tu te fais à une fréquence en du cap. adapté à toi. Donc ça peut être toutes les quatre semaines, toutes les six semaines, huit semaines, etc. Et ça, pour le coup, j'ai commencé du coup en janvier, donc quatre mois après le début des douleurs, et ça a tout de suite été efficace.

  • Speaker #0

    Et là, à ce moment-là, tu te dis quoi ? Tu te dis mince, mais en fait, je vais prendre des médicaments. Est-ce que tu as déjà conscience et ça t'embête un peu de se dire je vais prendre des anti-inflammatoires ? Qu'est-ce que ça va être ? Les répercussions, on se dit... anti-inflammatoire, je vais flinguer mon foie. Tu as pensé à ça ? Tu étais déjà un peu sensibilisée à tous ces trucs ?

  • Speaker #1

    Au tout début, non. C'est vrai que moi, en plus, j'ai ma maman qui est médecin. Donc, on va dire, dès que j'avais un problème, c'est vrai que j'ai tout de suite eu accès à des médicaments. Enfin, je n'ai jamais eu... C'était mon médecin. Donc, je n'ai jamais eu d'aller voir un médecin pour avoir une ordonnance. J'ai un problème. Ah, tiens, je te fais une ordonnance. Tu vas t'acheter un Doliprane. Tu vas prendre des anti-inflammatoires, etc. Donc... Ça a toujours été un peu fait partie de mon quotidien. Donc, c'est vraiment... Au début, je n'ai pas réalisé. Et au fur et à mesure, je me suis dit... En fait, j'ai essayé de me poser la question, mais qu'est-ce qui se passe ? Je me considérais quand même plutôt en bonne santé puisque j'étais sportive, plutôt, on va dire, de bonne corpulence. Je faisais du running, je travaillais beaucoup, je pensais bien m'alimenter. J'étais persuadée d'être healthy. entre guillemets. Et du coup, je me dis, mais j'ai 26 ans, qu'est-ce qui se passe ? Et pourquoi, là, je vais devoir prendre un médicament, des médicaments, et puis tu te bourres, puisqu'en fait, tellement mal, on me disait, je vous donne du tramadol, je vous donne... Tu prends tout. Sauf que, limite, heureusement, je ne tolérais pas du tout les antidouleurs, et fort, la forte dose. Donc, je préférais avoir mal, parce que sinon, ça me mettait dans le coltar. Mais à ce moment-là, je me suis dit, ah oui, en fait, je suis en train quand même d'ingérer beaucoup de choses, et... combien de temps ça va durer et qu'est-ce que ça va faire sur mon corps. Et là, la biothérapie, c'est quand même des injections avec une seringue. Donc, tu n'as jamais fait ça de ta vie. Ce n'est pas juste prendre un café. Ce n'est pas anodin que tu dois te faire tout seul. Donc, à partir de ce moment-là, j'ai commencé à réaliser que ça allait faire beaucoup et à me poser des questions en me demandant qu'est-ce que ça va faire sur mon corps à long terme.

  • Speaker #0

    Et à quel moment, du coup, tu as entendu parler ou tu t'es plongée un peu dans les solutions naturelles ?

  • Speaker #1

    Assez rapidement, parce que même avec mon conjoint qui est aussi tourné vers ça, on a essayé de chercher qu'est-ce qui peut me soulager là, parce que les antidouleurs ça ne marche pas, ok les anti-inflammatoires j'en prends, mais au début ça ne marchait pas. Donc à partir de ce moment-là, je me suis dit bon, en fait on va commencer par l'alimentation, qu'est-ce qui peut être pro-inflammatoire, qu'est-ce qu'il y a au contraire ? peut atténuer l'inflammatoire, l'inflammation. Donc sans me dire que ça allait être miraculeux, j'ai bien compris que c'était quelque chose qui allait demander du temps. Mais déjà, première chose, qu'est-ce que j'en gère ? Qu'est-ce que j'en gère ? Et après... Mes émotions, mon stress, mon sommeil, toutes ces petites choses, c'est venu petit à petit. Et puis, comme c'est infini, tu te penches dedans et puis je suis tombée dedans.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu te dis, tiens, je vais faire ce que tu as voulu faire à une école de naturopathie ? Tu t'es dit, je vais aller voir une naturopathe. Qu'est-ce qui a fait un peu le déclic où tu t'es mis à fond dedans dès le départ ?

  • Speaker #1

    Alors, avant de me lancer dans la naturopathie, d'abord, moi, j'ai vraiment beaucoup cherché pour moi. pour essayer de comprendre ce qui se passait. Donc autant vraiment physiologiquement dans mon corps, c'est quoi l'inflammation ? Et après, je me suis dit, qu'est-ce que je peux utiliser comme outil naturel pour juste me faire du bien ? Un truc hyper basique, tu as une inflammation, tu as une articulation enflée, tu mets un cataplasme d'argile, ce qui est la chose qui coûte le moins cher, qui est disponible partout. Donc c'est toutes ces choses-là. Et après, je me suis dit, ah ! OK, je sens quand même que je me sens mieux dans mon corps. Les douleurs ne sont pas parties comme ça. Et il y avait le traitement aussi qui m'aidait. Mais j'ai tout de suite vu, en fait, l'effet que ça avait sur moi. Et après, je suis partie voyager parce que, du coup, il y avait aussi toute cette conscience de OK, moi, je m'étais un peu prédestinée à travailler dans la finance, avoir une grande carrière. Et après, donc, tu as à se dire, est-ce que c'est fait pour moi ? Est-ce que c'est vraiment ce dont j'ai envie ? On est partis voyager et à ce moment-là, je me suis rendue compte que ça me passionnait, tous ces sujets. Et au retour, du coup, j'ai décidé de me former parce que je me suis rendue compte que mon entourage, plein de gens ne savaient pas toutes ces choses-là. Et c'est des choses qui peuvent être considérées comme basiques, évidentes. Et j'ai pris goût à vouloir les transmettre.

  • Speaker #0

    Et quand tu as commencé à adopter toutes ces nouvelles habitudes que... Quand tu dis elle me semblait évidente et j'avais envie de dire à tous mes proches on parle de quoi, par exemple ? Si on commence par les principes de la naturopathie, peut-être pour rappeler aussi.

  • Speaker #1

    Premièrement, pour moi, l'alimentation. L'alimentation, on a plein de fausses croyances. Déjà, il y a les fausses croyances de ce qui est healthy ou non. Et après, il y a les habitudes et le fait qu'on nous a jamais... formés, éduqués sur les bases de l'alimentation, comment composer une assiette, que ça soit au primaire, au collège, au lycée. C'est des thèmes dont on ne nous a jamais inculqué les bases. Donc déjà ça, c'est passionnant parce qu'il y a beaucoup de choses à savoir. Après, ça va être vraiment la gestion de son stress et de ses émotions. On est en plus à Paris, donc on court après le temps. On ne s'accorde pas de temps, on se coupe un petit peu de notre corps, de notre ressenti, puisque on a tous mal à la tête, on est fatigué, mais c'est la vie, c'est comme ça. On est stressé. Et après, il y a l'activité physique. Donc, le fait d'être en mouvement, rien que 30 minutes, même pas 15, 20, 30 minutes par jour, mais aller dehors. Évidemment, après, si on intègre une activité sportive un peu plus ancrée et variée, c'est super. Ces trois choses-là, c'est la base.

  • Speaker #0

    Mais dans l'alimentation, aujourd'hui, du coup, tu es naturopathe, tu consultes, etc. Dans l'alimentation, qu'est-ce que tu vois qui est vraiment essentiel et que les gens n'arrivent pas à mettre en place ?

  • Speaker #1

    Ça va être déjà la consommation de produits industriels. Premièrement, parce que les gens ont de moins en moins de temps et on veut être rapide, on veut être efficace. Donc, on perd. On a perdu cette habitude de retrouver une alimentation brute et vivante, simple, et de se dire, ok, je sais ce que je mange en fait, quand je vois mon produit, je sais à partir de quoi il est fait. Donc à partir de ce moment-là, il y a pour moi ce premier problème.

  • Speaker #0

    Surtout qu'il y a des aliments industriels, qui pour nous sont industriels, on le sait, mais pour d'autres personnes, on va se dire, non, non, mais moi je ne consomme pas de produits industriels, or, ça en est. Typiquement, on parlait tout à l'heure d'une purée de patates douces qu'on achète chez Picard et pourquoi on n'achète pas une patate douce on la fait cuire, on la hache et terminé. Là où quand on va regarder des aliments en fait on va voir que c'est transformé et qu'il y a des additifs qui sont à l'intérieur et qui sont inutiles en fait ça c'est typiquement un aliment industriel

  • Speaker #1

    Exactement et en fait c'est un peu je comprends c'est compliqué, c'est une chasse regarder les étiquettes déjà on va comprendre à partir du moment déjà où tu ne comprends pas l'étiquette Oui Il y a un problème. Voilà, il y a un problème, il faut se poser des questions. Et aujourd'hui, voilà, une soupe, on peut se dire, bah oui, je mange healthy, je mange une soupe, ça va. Ouais, mais en fait, dans ta soupe, on va avoir des émulsifiants, on va avoir des additifs pour qu'on ait une bonne texture, on va rajouter du sel, on va rajouter du gluten. Donc, à partir de ce moment-là... déjà, tu n'apportes pas des bonnes choses à ton corps. Alors, c'est toujours mieux de manger une soupe que de se faire un burger ou une pizza surgelée. On est d'accord. Mais les gens n'ont déjà pas conscience de ce qu'ils ingèrent. Et après, aujourd'hui, ça va être un petit peu la composition d'une assiette, la composition d'un petit déjeuner. On va manger beaucoup, beaucoup trop de glucides, beaucoup trop de sucre, parce qu'il est rajouté partout. Et ça, les gens ne se rendent pas compte.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu vois comme petit déjeuner, toi, que les gens viennent en disant je mange ça, c'est plutôt OK le matin alors que pas du tout ?

  • Speaker #1

    Oui, le bol de céréales.

  • Speaker #0

    Mais même si c'est, par exemple, du muesli biorg ou bio ?

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'il y en a qui sont bons, mais souvent, il faut regarder, ils coûtent aussi plus cher. Il y en a beaucoup, c'est plein de sucre. Alors après, ça dépend. Si tu mets un peu de muesli pour saupoudrer, franchement, OK. Mais si tu te fais ton bol entier de muesli...

  • Speaker #0

    Avec du lait d'avoine ?

  • Speaker #1

    C'est une bombe de sucre. Pareil, tout ce qui est lait végétaux, c'est super. Moi, j'en consomme. Mais par contre, tu as tout et n'importe quoi. C'est qu'il y en a, ça va être des bombes de sucre. On va encore rajouter maintenant, il y a le fait de faire des baristas, donc des laits qui moussent pour ressembler à du lait de vache. Mais en fait, un lait d'avoine n'est pas censé mousser. Naturellement, il n'y a pas les ingrédients qui font que ça mousse comme on va retrouver dans le soja ou le lait de vache. Ça veut dire qu'on a rajouté quelque chose pour qu'il mousse.

  • Speaker #0

    Et c'est de l'huile de tournesol.

  • Speaker #1

    Il va y avoir de l'huile de tournesol, il va y avoir des lécitines, des spécifiants.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est si mauvais, par exemple, parce que la dernière fois, quand même, j'avais du lait d'avoine barista dans mon frigo pour... C'est pas moi qui l'avais acheté, mais je me suis dit, oh tiens, je vais le mettre dans mon mousseur à lait pour me faire mon truc. Et j'étais là, ah ouais, d'accord, non mais en fait, c'est trop bien. J'ai regardé la composition en me disant, il y a une embrouille. Et effectivement, il y avait d'huile de tour de sol et un émulsifiant qui était... Mais ce n'était pas un truc... C'était la fécule de quelque chose comme de terre. Et je me suis dit, est-ce que vraiment en infime quantité, est-ce que c'est grave ?

  • Speaker #1

    Non. Comme tout avec l'alimentation, c'est la dose qui fait le poison. Donc, en fait, même se faire une pizza, un burger, manger de temps en temps un produit transformé. se faire, là t'as envie de te faire un petit kiff et d'aller te faire ton latté avec ton lait d'avoine et tu sais que c'est pas du bon lait d'avoine, mais il n'y a aucun problème. Le truc, c'est que si t'en manges tous les jours, oui, ça va poser un problème. Après, ça va poser un problème. Il faut encore relativiser, c'est-à-dire de quoi est fait le reste de ton alimentation. Si t'es juste ça, bon, tu sais que c'est pas idéal, mais en fait, le reste du temps, tu apportes globalement des bonnes choses à ton corps. Le problème, c'est si t'additionnes. Ça, plus ça, plus ça.

  • Speaker #0

    C'est là où tu crées... Parce que du coup, moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans ton approche, c'est que tu dis une alimentation anti-inflammatoire. Alors, il y a aussi un autre truc, c'est que pour tous les réfractaires à chaque fois des naturopathes, à chaque fois, j'entends, ah non, mais attends, l'année dernière, c'était la mode de l'antiglutène. Après, c'était la mode des antifodmap. Et maintenant, c'est l'anti-inflammatoire. Effectivement, on entend toujours parler à travers un peu... une appellation. Mais finalement, en fait, si on enlève le gluten, si on enlève les faux de mat, c'est un peu l'alimentation anti-inflammatoire aussi. Du coup, comment tu pourrais, toi, le décrire et un peu peut-être démystifier en disant, en fait, l'alimentation anti-inflammatoire, c'est juste une alimentation saine pour de vrai. Oui,

  • Speaker #1

    pour de vrai, c'est ça. C'est une alimentation saine, brute, vivante et où on va essayer de diminuer ou d'enlever et tous ces additifs, toutes ces choses qu'on rajoute pour donner du goût, parce qu'on s'est éloigné d'aliments qui ont du goût. Aujourd'hui, c'est compliqué. Tu vas acheter des fruits et des légumes, enfin même une tomate, va trouver une tomate qui a du goût. Ou alors ta tomate, tu vas te la payer 10 euros le kilo. Mais bon, du coup, pourquoi pas essayer d'aller mettre ses sous dans des bons produits bruts qui vont avoir du goût, où tu n'auras pas besoin d'aller rajouter tous ces additifs. et de transformer le produit de mille façons. Donc une alimentation anti-inflammatoire, c'est oui, se rapprocher de bons légumes, de bons fruits, préférence bio, et d'exclure, mais ça ne veut pas dire totalement exclure, tout ce qui va être des sucres raffinés, les graisses saturées, les graisses trans, donc la friture. Alors oui, on va avoir une mention Un petit peu sur le gluten quand même, parce que le gluten d'aujourd'hui, il n'a rien à voir avec le gluten qu'on mangeait auparavant. D'où le fait qu'on peut souvent dire que le gluten, c'est un effet de mode, ou c'est que c'est récent, puisque nos ancêtres, ça fait 10 000 ans qu'on mange du gluten. Le gluten, qu'on a dans son assiette, il n'a rien à voir avec celui de nos ancêtres. Il a été modifié, on a modifié le gène, donc il est beaucoup plus irritant pour la muqueuse de l'estomac. Les produits laitiers, dans l'alimentation anti-inflammatoire vraiment stricte, on va dire qu'on exclut les produits laitiers. Moi, je suis pour avoir un peu un juste milieu en fonction de chacun, la tolérance propre à chacun. Donc, peut-être choisir des produits laitiers de bonne qualité, de brebis, de chèvres, qui n'ont pas forcément été pasteurisés pour avoir un maximum de nutriments. C'est ça, en fait. Il ne faut pas le voir comme une liste d'aliments à exclure. mais plutôt qu'est-ce que tu donnes à manger à ton corps et en fait d'avoir une alimentation riche.

  • Speaker #0

    Après, il y a aussi, on entend beaucoup parler de il faut arrêter de manger les produits laitiers, il faut arrêter de manger ci ou cela. Et on voit quand on commence à être suivi par une naturopathe ou qu'on discute aussi avec ses amis qui sont eux-mêmes suivis, on ne peut pas avoir un régime parfait pour tout le monde. C'est-à-dire qu'il faut arriver, et c'est là où c'est... un peu compliquée, on va dire la vérité, mais à arriver à comprendre son corps et à savoir ce qui est bon pour nous, ce qu'on arrive à tolérer ou pas. Il y a des gens qui vont tolérer les produits laitiers, d'autres pas du tout. Il y en a qui vont arriver à tolérer un peu plus de gluten ou qui vont avoir des besoins aussi différents. Par exemple, qui vont avoir besoin de plus de protéines, plus de bons gras. D'autres qui vont avoir plus besoin de graines. Enfin, graines dans le sens... La catégorie oléagineuse. Il y en a qui ne vont pas du tout les tolérer. Et en fait, c'est là où c'est un peu compliqué et c'est souvent bien de se faire aider par un naturopathe, c'est arriver à comprendre ce qui est bon pour nous, ce qu'on arrive à tolérer et à s'écouter, à savoir ce qu'il faut manger ou pas.

  • Speaker #1

    Exactement. Le rôle du naturopathe, il va essayer de comprendre vraiment toi, ton système, ton système digestif, comment tu fonctionnes. Parce que l'idée, c'est que ça soit personnalisé et individualisé. On ne peut pas... Alors, il y a des grandes lignes de régime, mais comme tu dis, c'est-à-dire que... une personne, on va dire, on peut avoir cette image de manger L6 et de se faire des bols avec dix ingrédients dedans, dix légumes, etc. Alors oui, ça peut avoir une bonne tête, tu manges plein de fibres, etc. Mais il y a des gens qui peuvent avoir le syndrome de l'intestin irritable, qui les fibres, ils ne vont pas du tout les digérer. Mais avoir une assiette très compliquée va être très compliqué pour eux à digérer. Des personnes, comme tu dis, qui vont avoir une intolérance au lactose, d'autres au gluten. Donc, On communique, même par les réseaux. Moi, c'est ce que je fais. Je fais des grandes lignes. Mais ça n'enlèvera jamais le fait de connaître la personne en profondeur et d'individualiser les conseils. Et par ça, ça passe vraiment par expérimenter. Voilà, tu as des problèmes digestifs. Bon, on va aller creuser. Qu'est-ce qui fait que tu as un problème ? Alors oui, tu as ces aliments-là qui peuvent te poser un souci. Mais en fait, qu'est-ce qui se passe derrière ? Est-ce que tu as une insuffisance enzymatique, une insuffisance d'acide biliaire ? Est-ce que tu as un problème de motilité ? Et donc c'est pour ça que rien ne remplacera l'individualisation et le fait de se faire accompagner.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand on va voir un naturopathe, on vient de voir, on a mal au ventre, on a des problèmes divers et variés. Comment ça se passe et comment toi tu commences le programme ? Et qu'est-ce que tu proposes ? Par quoi on commence ? Parce que c'est vrai que ça peut paraître un peu énorme parfois. Et on se dit, je vais aller chez un naturopathe, je ne vais plus rien pouvoir manger, ça va être horrible, je n'ai pas envie de devenir végane. Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Déjà, ce qui est important, c'est vraiment comprendre le motif et la motivation de la personne. Parce que toi, tu vas pouvoir peut-être identifier des choses quand tu vas faire ce qu'on appelle ton anamnèse. Donc, essayer de découvrir la personne, tu vas pouvoir faire tout un questionnaire. C'est un peu comme un interrogatoire. pour vraiment essayer de comprendre la personne, autant de comment elle s'alimente, comment elle dort, quel est son niveau de stress, quels sont les facteurs qui influencent sa vie, ses antécédents, sa vie familiale, etc. Donc, tu vas vraiment essayer de comprendre un maximum la personne. Tu vas comprendre son motif, parce que parfois, toi, tu vas voir des choses, mais elle ne veut pas travailler là-dessus. Et ce n'est pas ton job. Il faut lui expliquer, lui dire qu'il y a ces choses-là qui peuvent être intéressantes, mais il faut quand même vraiment écouter. la raison pour laquelle elle vient de voir. Et à partir de ce moment-là, grâce à cet interrogatoire, entre guillemets, à cette recherche, on va identifier, enfin, je vais identifier un petit peu les points à améliorer et je vais essayer d'aller chercher la cause de ces problèmes. Parce que, oui, je peux proposer, bah, t'as mal au ventre, t'as peut-être des gages, je te propose du charbon. Oui, ça va te calmer tes ballonnements. Mais en fait, ça va pas te solutionner ton problème. On ne va pas comprendre pourquoi tu ballonnes. Donc, ça va être vraiment chercher la cause de la cause. Et après, du coup, moi, je vais essayer d'établir un programme. adaptée à la personne, dans le sens où elle me dit écoute, moi, par exemple, le café du matin, je ne suis pas prêt à l'enlever, j'en ai trop besoin, c'est ma béquille. Ma cigarette, pareil, ça, je ne veux pas travailler dessus. Bon, super, je ne touche pas. L'idée, c'est dire toi, avec ton mode de vie, qu'est-ce qu'on peut mettre en place, petit à petit, pour que ça soit des habitudes qui s'ancrent et que tu comprennes pourquoi tu les fais et petit à petit, ça va devenir naturel. Au lieu de dire, on va faire un programme alimentaire. Non, tu ne manges plus de gluten, tu ne manges plus de produits laitiers. D'un coup, la personne, ça va être inatteignable.

  • Speaker #0

    Tu ne vas plus jamais la revoir.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et du coup, ça va la décourager. Elle ne va pas réussir. Toi, tu auras l'impression de ne pas bien faire ton travail. Elle ne va sûrement pas venir te revoir. Donc, ça va être, ok, on va y aller progressivement. On va essayer d'exclure en premier ça. Est-ce que ça fait un effet ou pas ? On va après essayer ça. Comment tu le vis ? Mais d'ailleurs, par quoi ça peut être remplacé ? Pour essayer de te simplifier, moi, avec le temps, c'est ça que j'ai appris, c'est comment remplacer tel ou tel ingrédient par quelque chose qui te fait plaisir, sans être dans une forme de frustration. Évidemment, ça demande de la volonté et parfois des petits sacrifices et des efforts, on ne va pas se mentir. Mais l'idée, c'est d'y arriver quand même progressivement.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu vois comme idées reçues des personnes qui viennent chez toi, qui ont peur ou qui se disent... Parce que par exemple, je te disais, non mais moi, je ne veux pas devenir végane parce que... Par exemple, quand je parle autour de moi et je parle des naturopathes, il y a beaucoup d'idées reçues de non mais c'est bon, si c'est pour devenir vegan ou bouffer des graines, merci Ce qui n'est pas du tout le cas, en plus.

  • Speaker #1

    Oui, il peut y avoir quand même cette idée reçue qu'on ne mange plus rien, qu'on mange des graines. Mais en fait, quand j'explique tout ce que tu peux manger, les gens se rendent compte que c'est pas du tout ça. Et moi, ce que j'aime beaucoup faire aussi, et c'est pour ça que parfois la consultation dure longtemps, mais je suis persuadée que les gens arrivent à mettre en place des nouvelles habitudes lorsqu'ils ont compris pourquoi ils ont besoin de ça. Qu'est-ce qui se passe dans leur corps ? Donc je passe beaucoup de temps, parfois un peu trop, à leur expliquer la digestion, comment ça se passe, pourquoi cet aliment, tu le digères pas, pourquoi ce serait peut-être bien de l'exclure pendant un certain temps. Et moi, je n'impose rien, en fait. On va essayer de trouver un juste milieu entre la volonté de la personne et moi, mes connaissances, pour l'amener à tout simplement se sentir mieux.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des personnes qui viennent en espérant repartir avec une ordonnance de compléments alimentaires ?

  • Speaker #1

    Beaucoup. Beaucoup, mais parce qu'aujourd'hui, beaucoup de personnes consomment des compléments alimentaires. Moi, je propose même des consultations spécifiques sur les compléments alimentaires, pas pour pousser les gens à en consommer, mais pour... Parce qu'en fait, les gens, soit ils ne consomment pas forcément ce qui est adapté ou des produits de mauvaise qualité qui, finalement, t'avais un peu du vide et ça coûte cher. Donc, il y en a beaucoup. Mais après, il y a aussi une question économique. C'est que parfois, les gens qui viennent te voir, ils n'ont pas forcément beaucoup de budget. Et des compléments alimentaires, ça coûte cher. Donc, envoyer... Moi, la première fois que je suis allée voir un naturopathe, il m'a fait... Alors oui, on avait beaucoup de choses sur lesquelles travailler, mais je me retrouve avec 100 euros de compléments alimentaires achetés. Bah non, en fait.

  • Speaker #0

    Donc on peut commencer par l'alimentation aussi.

  • Speaker #1

    Voilà, on peut commencer par ça. Alors, il y a des choses qui sont un petit peu essentielles en fonction de tel ou tel problème. Des plantes qui peuvent aider, qui peuvent te soulager. Et après, il y a une différence entre les compléments alimentaires qui viennent juste soulager un symptôme. Donc ça va être pour moi du court terme. Mais en même temps, quand tu commences à faire quelque chose, c'est important de soulager tes symptômes. Parce que... Sinon, tu ne peux pas te mettre en marche pour aller faire des changements. Et après, il y a des compléments qui vont te permettre aussi de travailler un peu plus sur le terrain, donc un peu plus sur le long terme.

  • Speaker #0

    Et si on devait te demander, parce qu'on veut bien avoir des exemples, mais une journée type un what I eat in a day anti-inflammatoire idéal en alimentation brute et vivante ?

  • Speaker #1

    Ok. Alors moi, j'aime bien commencer par un petit déj protéiné. Donc ça, c'est un peu la révolution. Au début, ça me paraissait impossible. Alors après, protéiné veut dire salé, mais pas forcément. Donc dans vraiment le petit-déj protéiné idéal, ça va être un toast d'avocat sur du pain de sarrasin, qui est sans gluten, et deux oeufs ou trois oeufs brouillés au plat, à la coque, peu importe.

  • Speaker #0

    Ensuite, j'aime bien le midi avoir une source de protéines. Pendant un moment, j'avais vraiment exclu presque toutes les protéines et je me suis rendu compte que je n'en mangeais pas assez. Et ça, c'est vraiment quelque chose que j'essaie de transmettre à mes clients parce que les gens aujourd'hui ne mangent pas assez de protéines. Donc ça va être, ça dépense que si j'ai beaucoup de temps ou pas, mais une boîte de macros, sardines, j'ai de la chance, j'aime ça. Il y a plein de gens qui n'aiment pas, je comprends. mais ça peut être remplacé par un filet de poulet, etc. Avec une bonne source de glucides, c'est important. Les bons glucides ne font pas grossir.

  • Speaker #1

    Typiquement, c'est le riz.

  • Speaker #0

    Ça va être plutôt tout ce qui est complet, semi-complet. Donc, on va partir sur du riz semi-complet ou complet si on aime. Après, moi, j'adore le quinoa, le sarrasin. Les trois sont des céréales qui n'ont pas de gluten. Après, ça peut être aussi, il y a des gens qui adorent les pâtes et qui ne peuvent pas passer, mais il y en a. Il y a des pâtes sans gluten, mais il y a aussi des pâtes déjà complètes. Ça sera beaucoup plus nutritif. Et c'est ça pour déjà toutes les céréales, il faut qu'elles soient vraiment complètes. Pourquoi ? Parce qu'on va garder l'enveloppe de la céréale et c'est là où il y a beaucoup plus de nutriments. Et avec beaucoup de fibres, donc beaucoup de légumes. Franchement, ça peut être une poêlée de courgettes, de champignons, une ratatouille, des ricots verts. Donc une bonne assiette comme ça. Moi, j'aime beaucoup me faire une collation. Un goûter, ce n'est pas un cheat meal. Donc ça dépend de ce que tu fais dans ton goûter. Mais par exemple... Un mars. Je rigole. Voilà. Et encore de temps en temps, why not ? Mais on va dire que dans une bonne journée, si j'ai pris une tartine le matin, je vais plutôt me faire soit un pouding de chia ou alors je vais prendre un yaourt de brebis. avec un peu de fruits, une purée d'oléagineux. Et parfois, j'aime bien se poser un peu de granola. Mais après, j'avoue, c'est du granola que je fais moi-même, donc il n'est pas très sucré. Voilà, ce qui va me tenir jusqu'au dîner. Et au dîner, ça peut être tout de suite des protéines plutôt végétales, mais toujours avoir un apport de protéines, une assiette peut-être un peu moins consistante. Les glucides aussi, le soir, vont faire du bien, donc les féculents. mais en plus petite quantité, mais ça va aider aussi à sécréter de la mélatonine, donc important pour le sommeil. Et puis, toujours des légumes. Les légumes, ça peut être 50% de ton assiette.

  • Speaker #1

    Et c'est marrant parce que tu parles aussi des glucides. On a parfois peur aussi d'en consommer en se disant je n'ai pas consommé des glucides midi et soir Mais en fait, si.

  • Speaker #0

    Tu peux, complètement. Alors, il y a le truc, c'est qu'aujourd'hui, ce qui fait beaucoup de mots, c'est le trop de glucides. Parce que les glucides, tu vas en retrouver dans ton pain, dans ta pizza, dans tes burgers, dans tes pâtes, dans ta céréale. En fait, tu te rends compte que quand est-ce que tu n'en manges pas ? Mais parce qu'on a enlevé les protéines, parce qu'on a enlevé les bons gras, les oléagineux, parce qu'il y a un moment, on a dit le gras, ça fait grossir. Le mauvais gras, le gras trans, oui. À moins que tu te fasses 250 grammes d'amandes, franchement, tu vas te prendre 15 amandes, tu ne vas pas grossir. Au contraire, ça va t'apporter plein de choses. Et du coup, il faut juste avoir une bonne proportion dans son assiette et se dire, peut-être que le midi, j'en ai pris un petit peu plus parce que j'étais dehors, c'était mon plat. Le soir, tu peux en avoir une plus petite portion. Mais on a changé. Avant, une portion de glucides, par exemple, quand on regarde dans les pays asiatiques, ils mangent beaucoup de riz. Ce n'est pas le riz comme nous, c'est dans un petit bol. Souvent, quand tu vas chez le japonais ou même chez l'asiatique, ils t'apportent le riz dans un petit bol. Et c'est ça à peu près une quantité qu'il faut manger. Alors que si tu vas prendre ton shirashi aujourd'hui, en fait, tu ne manges que du riz.

  • Speaker #1

    Avec du vinaigre sucré.

  • Speaker #0

    Voilà, avec du vinaigre sucré. Donc, c'est une question de quantité.

  • Speaker #1

    Et tu veux rappeler l'importance des protéines, ce qui est aussi un truc énorme. En fait, on ne s'aperçoit pas. Surtout qu'aujourd'hui, on a beaucoup entendu... qu'il fallait réduire sa consommation de viande. Et du coup, on se retrouve avec des assiettes, enfin, on voit des personnes se faire des assiettes sans protéines, mais du tout. Et même pas remplacer, du coup, les protéines animales par un autre genre de protéines. Et c'est vrai que la protéine, ça apporte déjà la satiété. D'où l'importance d'un petit déjeuner protéiné, parce qu'en fait, on n'a pas faim jusqu'à l'heure du déjeuner, finalement.

  • Speaker #0

    Et

  • Speaker #1

    c'est aussi tellement important pour préserver ses muscles. Puisque aussi, c'est un peu le premier truc. Par exemple, j'échangeais avec un ami avec qui je m'entraîne le matin au sport. Et je lui disais, mais tu manges quelque chose avant de venir ? Il me dit, non, non, je fais toujours du sport à jeun. Je lui dis, mais tu vas manger tes muscles, t'es fou. Il faut te manger des protéines avant d'aller faire ton sport. Sinon, ton corps va littéralement manger tes muscles. Et c'est hyper important, en fait, l'apport de protéines. Est-ce que toi, tu recommandes un... gramme par rapport à ton poids ? Le grammage de protéines par jour que tu dois consommer. Je crois qu'il y a un calcul par rapport à ton poids.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Alors, c'est vrai que les recommandations vraiment de l'ANSES, c'est 0,80 par kilo, qui est pour moi insuffisant. Donc, ça va être en fonction de... ton métabolisme, de ton activité physique, je dirais entre 1 et même parfois jusqu'à 1,5, 1,7 g de protéines par kilo. Mais encore une fois, il faut toujours... Une personne qui est peut-être en surpoids, on ne va pas forcément faire ce ratio-là. On va un petit peu diminuer. On ne va pas faire exactement par rapport au kilo. On va peut-être un peu diminuer. Mais pour une personne, on va dire sur un poids moyen, son poids de forme, etc., on n'est pas à quelques kilos près. Ouais, vraiment, je dirais entre 1 à 1,5 g de protéines par kilo.

  • Speaker #1

    Et pourquoi c'est si important les protéines dans l'alimentation ?

  • Speaker #0

    Parce que les protéines, ça nous sert à tout. Les protéines, c'est en effet pour la régénération des muscles, mais aussi de la peau, des cheveux, la kératine, l'élastine. Tout ça, c'est des protéines, les ongles. Ça va constituer aussi nos organes, ça va permettre de transporter l'oxygène dans le corps, il y a des protéines de transport qui vont transporter des nutriments, ça va apporter la satiété. Le rôle premier, ce n'est pas de l'énergie, mais c'est vraiment pour le fonctionnement de tout notre organisme. C'est dans les constituants de nos cellules, donc on en a besoin pour vivre. Et un manque de protéines, et parfois on ne se rend pas compte qu'on en manque, qu'on a en carence, a beaucoup d'impact.

  • Speaker #1

    Et par exemple, on parlait des bons gras, bons gras, mauvais gras. Si on mange un avocat le matin, de la purée d'oléagineux, donc purée d'amandes, cacahuètes, etc. Comment tu différences ? Si par exemple, dans la viande rouge, il y a du gras, est-ce que c'est du gras trans ou est-ce qu'on peut en manger ? Est-ce que ça fait partie du bon gras aussi ? Est-ce que tu peux nous donner des exemples ? Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. Alors déjà, le mauvais gras, c'est tout ce qui va être issu de transformés, donc aussi frits. C'est ce qu'on appelle les gras trans. Donc forcément, les chips, les gâteaux, les frites, tout ce qui a été aussi brûlé, tout ce qui a été, par exemple, pour la viande rouge, tu te fais un steak qui a été cuit d'une manière raisonnable, qui n'a pas été brûlé. Oui, il y a un petit peu de gras, mais on va dire que ce n'est pas vraiment la source principale de cet aliment. Les bons gras, ça va être... Vous pouvez manger un avocat tous les jours, il n'y a aucun souci. Moi, il y a des personnes qui me disent, oui, alors là, j'essaie de faire attention, mais quand je vais au bar à salade, du coup, j'enlève l'avocat. Non, mais non. En fait, justement, garde l'avocat. Tu peux en manger tous les jours. Donc, les graines, c'est du bon gras. Du coup, les graines qui ont été transformées, donc, par exemple, les purées d'oléagineux. Alors, ça, il faut faire attention parce que tu peux avoir... On peut rajouter de la mauvaise huile ou alors du sucre. Mais si tu prends une purée 100%, Il n'y a aucun souci. Donc les huiles, l'huile d'olive, l'huile de colza, l'huile de lin.

  • Speaker #1

    Et tu penses quoi justement, on parle beaucoup d'une orgie des seed oil, donc les huiles de graines. Du coup, ça fait partie de quelle catégorie typiquement ? Les huiles de tournesol ?

  • Speaker #0

    Ouais. Alors en soi, l'huile de tournesol, encore une fois, ça va devenir aussi un petit peu de la production. Ce qui pose problème, c'est la cuisson avec ce genre d'huile. Parce que quand on va les cuire, on va modifier la structure de la molécule de l'huile. Et c'est à partir de ce moment-là aussi qu'on va considérer que ça va être trans. Surtout pourquoi la friture c'est mauvais, c'est parce que c'est à cause de l'huile. C'est à cause de l'huile qu'on a modifié sa structure et elle n'est pas pathogène, elle est nocive pour nous, à force. Donc je ne conseille pas forcément l'huile de tournesol pour la cuisson, il ne faut pas. Pour la cuisson, il y a l'huile d'olive qui tolère bien la chaleur, mais le mieux, c'est l'huile de coco, qui est certes une graisse saturée, mais qui résiste très bien à la chaleur. Donc, elle ne va pas être modifiée pendant la cuisson. Et donc, ça ne sera pas nocif.

  • Speaker #1

    Et comme tu as une maladie inflammatoire, je trouve ça hyper intéressant et plein aussi d'espoir pour des personnes qui nous écoutent peut-être et qui ont des maladies auto-immunes, inflammatoires, etc. Tu me disais que tu prenais... plus de traitement. Oui. Et comment, en fait, aujourd'hui, tu arrives à te réguler et comment ça peut être possible aussi pour les personnes qui nous écoutent et qui ont les mêmes préoccupations ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, ce qu'il faut savoir, c'est que ça demande du temps. Donc c'est vrai que de plus en plus, j'ai des personnes qui viennent me voir qui ont ce type de maladie et au contraire, il y a certains troubles digestifs qui peuvent mettre du temps, mais on peut avoir un résultat assez rapidement. Voilà, en fait, on ne savait pas qu'on était allergique à tel truc. On les... On l'évite et ça va mieux. Là, c'est des maladies de terrain, des maladies où on a vraiment le corps qui a été déséquilibré au point de commencer à s'attaquer à lui-même. Donc la première chose que j'essaie de transmettre, c'est qu'il faut être patient et qu'il faut de la persévérance. Et ça, ça va fonctionner. qu'en comprenant ce qui se passe dans notre corps pour pouvoir mettre en place de nouvelles habitudes et donner des bonnes choses à notre corps. Et après, ce qui peut... Excuse-moi, mais pour la question, je me suis un peu...

  • Speaker #1

    Non, mais en plus, ce que tu dis là, j'allais aussi te dire, en fait, ça prend du temps et il faut avoir de la persévérance. Ça marche pour les gens qui ont des... maladie inflammatoire auto-immune, mais aussi pour tout le monde. Pour tout le monde,

  • Speaker #0

    exactement. Déjà, pour tout le monde, c'est ça, c'est hyper important qu'il faut comprendre que quand ton terrain est déséquilibré, ça met du temps. Première chose. Et après, par rapport au traitement, moi, c'est vraiment, ça m'a mis... J'ai commencé mon traitement en 2021, je l'ai arrêté pour la grossesse. Donc, pendant la grossesse, c'est vrai qu'on dit que les hormones de la grossesse font que tu n'as pas de pouce inflammatoire. Super. Par contre... On m'a vraiment mise en garde en me disant, attention, après la grossesse, il y a énormément de récidives. Du coup, avec la chute d'hormones, tu peux avoir des poussées inflammatoires et les douleurs peuvent être pires qu'avant. Et donc, post-accouchement, en effet, j'ai eu une grosse poussée inflammatoire. Mais que j'ai gérée, j'ai pris des anti-inflammatoires. Et après, j'ai eu quelques petites douleurs. Mais ça m'arrive d'avoir des douleurs un petit peu par-ci, par-là. mais tellement rien par rapport à ça. Maîtrisé, quoi. Voilà, totalement maîtrisé. Et surtout, j'ai identifié qu'est-ce qui me posait... Enfin, les sources un petit peu d'inflammation ou qu'est-ce qui favorisait mon inflammation. Par exemple, un mauvais sommeil, pour ma part. Je ne dors pas bien plusieurs nuits d'affilée. C'est sûr, je me réveille, j'ai des douleurs pendant quelques jours, quoi. Ou parfois un peu trop de fêtes. Bon, alors, maintenant, étant maman, c'est moins dans mes habitudes, mais tout de suite, j'ai identifié.

  • Speaker #1

    C'est quoi ? C'est l'alcool,

  • Speaker #0

    par exemple ? Oui, l'alcool. Je ne fume pas, mais en tout cas, de mes clients, la cigarette, tout de suite, ça peut aggraver ou générer des symptômes. Donc voilà, en fait, ce qui, pour moi, donne espoir, c'est qu'à force, on identifie, on apprend à se connaître, on identifie les choses qui nous font du bien, celles qui sont un peu plus nocives, qui vont générer de l'inflammation. On est conscient qu'en fait, on ne peut pas avoir une vie parfaite. Donc, on est conscient que, bah oui, là, j'ai envie de peut-être faire ci, mais est-ce que je suis en bon état de le faire ? Est-ce que là, je suis en crise inflammatoire ? Franchement, est-ce que c'est bien d'aller me péter le bide avec une raclette et de me descendre trois bouteilles de vin ? Non, ça ne dit pas qu'on ne peut pas le faire, mais c'est juste qu'on se dit, ok, à quel moment on le fait ? Est-ce que mon corps, il est en mesure de supporter ça à ce moment-là ? Et en tout cas, pour ma part, petit à petit, en ayant vraiment changé mes habitudes de vie. sur le long terme. En fait, même quand je prenais mon traitement, j'ai réussi à espacer de plus en plus les doses. J'attendais, je testais un petit peu mon corps, j'attendais pour savoir, attends, là, normalement, on m'a dit, tu t'en fais une toutes les six semaines. Mais comme j'avais la volonté et l'envie de vouloir arrêter sur le long terme, je me suis dit, moi, voir, en fait, si je repousse à sept semaines, si je repousse à huit semaines, ah bon, là, je recommence à ne pas me sentir bien, je fais l'injection. Et comme ça, j'ai réussi à espacer. Et après, post-accouchement, je n'ai pas eu de crise inflammatoire qui m'ont forcé, obligé à reprendre le traitement.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que ce que tu dis par rapport à ton traitement, etc. Mais le fait d'apprendre à comprendre ce qui nous fait faire un peu des poussées inflammatoires, des maux de ventre, etc. C'est vraiment la clé pour tout. Parce qu'en fait, même si on a des amis qui vont nous dire... Non mais bois pas un latte avec du lait de vache, ça fait trop mal au ventre, c'est pas bon. En fait, c'est pas vrai. Moi, par exemple, je peux en boire autant que je veux, ça me fera rien. Donc, il faut vraiment voir. Et j'ai trouvé... Moi, j'avais une nutrithérapeute qui m'avait fait faire un journal d'alimentation. Et en fait, je me suis dit Ouais, bon, ok, pendant une semaine. Et après chaque repas, je devais marquer dans les 2-3 heures qui suivaient comment je me sentais. Si j'avais eu mal à la tête, le nez bouché, des petites sensations comme ça. Et elle m'avait dit, prête vraiment attention à comment tu te sens suite à tous les repas que tu fais. Et c'était flagrant. Pourtant, j'avais l'impression de me connaître et de savoir à peu près mes petites triggers. Et en fait, pas du tout. Ça m'a hyper étonnée. Et je trouve que c'est un bon moyen aussi de dire aux gens, il faut être accompagné, c'est sûr, pour arriver à comprendre un peu les clés, les bases. Mais le plus important, c'est de s'écouter, de voir ses ressentis. Parce que c'est les indices les plus précieux qu'on puisse avoir finalement.

  • Speaker #0

    On est coupé de notre corps. On est coupé de notre corps, que ce soit... Première chose, sur les pires réflexions communes, t'as mal à la tête ? Ok, je prends un Doliprane. Mais pourquoi t'as mal à la tête en fait ? Est-ce que t'as pas bu assez d'eau ? Est-ce que t'as mangé un ingrédient qui te fait ça ? Mais en fait, on n'a plus le temps de s'écouter. Et on ne nous a pas appris forcément à nous écouter. Dès qu'on a un souci, on met un pansement. Hop, on coupe l'info. C'est comme la fièvre. La fièvre en soi... Alors... Il faut modérer en fonction de à quel niveau arrive ta fièvre. Mais en fait, la fièvre, c'est une réaction inflammatoire et ton corps, il élimine pendant la fièvre. Et en fait, quand on vient donner un Doliprane à ce moment-là, on coupe aussi la capacité de ton corps à éliminer naturellement l'intrus ou ce qui ne va pas. Donc, on s'est coupé de ça et du coup, ça va être vraiment réapprendre à s'écouter. Ça ne veut pas dire être non plus hypochondriaque et ne plus rien faire, mais être attentif déjà à ce qu'on ressent et déjà avoir conscience de se dire, ok, là, dans ces moments-là, qu'est-ce que je ressens et pourquoi je le ressens ? C'est un mécanisme, en fait, un chemin un petit peu du cerveau qu'on a coupé et petit à petit, tu arrives à te découvrir, à te redécouvrir et il n'y a que comme ça aussi que tu vas mettre en place de nouvelles habitudes.

  • Speaker #1

    Exactement. Et pour conclure, si on devait résumer, c'est si vous vous sentez mal, il faut pas laisser les choses se dire, j'ai mal à la tête toutes les semaines, je prends un Doliprane. En fait, non. Avoir mal, ce n'est pas censé être normal. Si on a mal au ventre, ce n'est pas parce que tout le monde a mal au ventre qu'on est censé rester avec son mal de ventre. Donc, allez voir des naturopathes, faites-vous aider. Apprenez à écouter votre corps, puisqu'on a la preuve ici avec Aurélie que ça peut aussi aider et que tout le monde arrive à ressentir son corps, à se remettre et à essayer d'aller mieux. Donc encore merci Aurélie de ta participation et ton témoignage.

  • Speaker #0

    Merci de ton accueil, c'était un vrai plaisir.

  • Speaker #1

    Retrouvez le Wellness Wonders podcast sur toutes vos plateformes d'écoute préférées, Spotify, Apple, Deezer. Et suivez-nous sur Instagram et TikTok, at wellnesswonders__.

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Description

La naturopathie est bien plus qu'une tendance : c'est une véritable philosophie de vie qui invite à écouter son corps, à réapprendre à s'alimenter et à adopter des habitudes durables pour améliorer sa santé globale. Dans cet épisode, nous explorons avec Aurélie Held, naturopathe passionnée, les nombreux bienfaits de cette pratique et comment elle peut transformer votre quotidien.

Aurélie partage son expertise et ses conseils pour mieux comprendre les bases d’une santé holistique. Ensemble, nous abordons des sujets essentiels pour tous ceux qui souhaitent reprendre le contrôle de leur bien-être :

  • L’alimentation anti-inflammatoire, une clé pour prévenir et soulager les douleurs chroniques.

  • Pourquoi nos assiettes modernes manquent souvent de protéines et de bons gras, et comment y remédier sans frustration.

  • Les pièges des produits industriels, même ceux présentés comme "healthy".

  • Comment apprendre à écouter son corps et reconnaître les signaux qu’il nous envoie.

Aurélie explique également le rôle fondamental du naturopathe : proposer un accompagnement personnalisé et adapté à chaque individu, en fonction de ses besoins, de son mode de vie et de ses contraintes. Contrairement aux idées reçues, la naturopathie ne consiste pas à imposer des régimes stricts ou des restrictions drastiques. Il s’agit de trouver un équilibre réaliste et progressif, basé sur une meilleure compréhension de soi.

Cet épisode est un guide pour :

  • Ceux qui souhaitent réintégrer des aliments bruts, vivants et riches en nutriments dans leur quotidien.

  • Ceux qui cherchent à mieux gérer leur stress, leur sommeil, ou encore leur digestion.

  • Et tous ceux qui souhaitent prévenir ou accompagner des pathologies inflammatoires grâce à une approche naturelle et globale.

Aurélie partage également des astuces simples pour intégrer des changements sans se sentir dépassé : remplacer des aliments transformés par des options naturelles, composer des repas équilibrés et rassasiants, et même se préparer un petit-déjeuner protéiné idéal.

Enfin, cet épisode est aussi un rappel précieux : avoir mal, être fatigué ou stressé n'est pas une fatalité. Chaque symptôme est un message que votre corps vous envoie, et apprendre à les écouter peut faire toute la différence.

🎧 Retrouvez Aurélie Held sur Instagram @aurelieheld.naturopathe et suivez-moi sur Instagram et TikTok : @wellnesswonders__ pour encore plus de contenu bien-être inspirant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Johanna. Depuis des années, je me passionne pour le wellness, la santé, le sport, la nutrition et tout ce qui contribue au mieux-être mental et physique. Cette quête m'a permis de croiser le chemin de nombreux experts que je souhaite aujourd'hui mettre sur la route de celles et ceux qui en ont besoin. Naturopathes, médecins esthétiques,

  • Speaker #1

    coachs sportifs,

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    nutrithérapeutes ou encore astrologues, ce rendez-vous existe pour vous les présenter et vous raconter de quelle manière ils ont changé ma vision de la santé holistique. Je vous propose de partir à leur rencontre avec moi. pour le meilleur et pour le mieux. Bienvenue dans le Wellness Founders Podcast.

  • Speaker #2

    Enfin, une naturopathe au micro de ce podcast. C'est grâce à la naturopathie que j'ai entrepris mon propre chemin vers le mieux-être. Autour de moi, j'entends tant de témoignages de vies transformées par un simple changement d'alimentation. Et comment s'en étonner ? Comme l'a dit Hippocrate, que ton alimentation soit ta première médecine. Aurélie en est un parfait exemple. Diagnostiquée avec une maladie inflammatoire auto-immune, elle a progressivement réussi à s'éloigner de la douleur et des traitements long terme en révisant complètement son alimentation. Cela semble logique, bien manger c'est se sentir bien. Mais alors, qui nous apprend vraiment à bien manger ? Faut-il devenir végétarien parce que c'est tendance ? Si on dit que le lait d'avoine est meilleur que le lait de vache, faut-il s'y convertir sans réfléchir ? La réalité, c'est qu'il n'y a pas de réponse unique. Elle se trouve à la croisée de ce qu'on entend, mais surtout de ce qu'on ressent. Les naturopathes sont là pour nous guider et nous enseigner les bases essentielles d'une alimentation adaptée à chacun. C'est un apprentissage qui demande du temps, mais qui nous accompagne pour toute la vie. Alors si vous vous sentez encore un peu perdu face à tout cela, j'espère que cet épisode pourra planter une petite graine et vous inspirer à explorer votre propre chemin vers une meilleure alimentation et par conséquent une meilleure santé.

  • Speaker #0

    Bonjour Aurélie.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #0

    Bienvenue.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Je suis très contente d'avoir une naturopathe puisque moi j'ai commencé tout ça grâce à une naturopathe il y a plus de dix ans et je trouve que c'est une philosophie qui est hyper intéressante et encore plus... Toi, ton histoire aussi, que j'aimerais que tu nous racontes en introduction, parce que toi, tu es arrivée à la naturopathie pas par hasard.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Et du coup, je te laisse nous expliquer.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Alors moi, en 2020, c'était un moment assez marquant parce que c'était mon troisième jour de vacances. Après une année où j'ai énormément travaillé, je faisais de l'audit financier. Donc... J'avais un rythme assez intense pendant toute l'année, avec des objectifs. J'étais assez carriériste, donc je passais beaucoup de temps, je dédiais beaucoup de temps à mon travail en tout cas. Et troisième jour de vacances tant attendu, je commence à avoir un problème à l'œil. Et tout d'un coup, au fur et à mesure, en quelques jours, je perds presque la vision de mon œil droit. Donc... En plus, on était partis en road trip, donc c'était la question, est-ce qu'on va retourner à l'hôpital ou pas ? On remonte le chemin, on était au bout de l'Italie. Et finalement, au bout de quelques jours, on se dit, ok, il faut remonter, je ne vois plus rien, en tout cas d'un œil. Et à partir de là, ça a été une succession d'événements un peu intenses, puisque du coup, cet événement, c'était une inflammation du nerf optique. Donc il s'est... résolu en prenant des corticoïdes. C'était assez violent, mais en tout cas, c'est revenu. Et en fait, 15 jours après ça, quand je commençais un petit peu à peine à me remettre de cet événement, j'ai eu des douleurs articulaires atroces au dos, aux genoux, aux mains. Quelque chose que je n'avais jamais ressenti. Mais des douleurs au point de pleurer, de crier la nuit. Et donc, à partir de ce moment-là, ça a été un peu la recherche de qu'est-ce que c'est ? Puisqu'à l'origine, le nerf optique, ça part du cerveau. Donc, est-ce que ce n'était pas plutôt un problème neurologique alors que les articulations, c'est rhumatismale ? Et après quelques, après bien deux mois d'errance, enfin pas d'errance, mais de recherche, de prise de sang, d'IRM, etc., on m'a diagnostiqué une spondylarthrite. Ankylosante, c'est ça ? Exactement, oui. Qui est donc une maladie auto-immune. chroniques, inflammatoires des articulations. Donc en fait, tes articulations s'inflamment d'elles-mêmes. Ils pensent qu'il y a un corps étranger et qu'il faut qu'ils s'attaquent à tes articulations alors qu'il n'y a pas de raison.

  • Speaker #0

    Et à ce moment-là, les médecins te proposent des solutions ?

  • Speaker #1

    Les solutions, c'est de prendre des anti-inflammatoires déjà. Donc, essayer pendant trois mois si ça fait effet. Donc, changer de molécule si besoin. Augmenter les doses, voir si ça calme les douleurs. Moi, j'étais arrivée à un point où je n'arrivais plus à marcher. Parce qu'il y a deux formes de spondylarthrite. Il y a celle axiale qui va toucher principalement tout ce qui est autour de la colonne vertébrale. Et on va avoir les sacroiliacs qui sont vraiment dans le bas du dos, qui est assez commun. Et on peut avoir une spondylarthrite. périphériques, ou alors ça va toucher les articulations périphériques, les mains, les chevilles, les coudes, etc. Et moi, j'avais les deux. Donc, poser le pied par terre, c'était compliqué. J'avais les doigts en saucisse, j'avais le majeur enflé, les coudes, le thorax, le bas du dos, le genou qui avait doublé de volume. Donc franchement, j'arrivais même plus à marcher. Et donc, les symptômes, j'avais une sorte de poussée inflammatoire continue. Donc, les anti-inflammatoires m'ont fait du bien, mais pas au point de totalement faire partir l'inflammation, puisque je sentais que j'en prenais un le matin, un le soir, mais dès que je dépassais, j'arrivais à ce moment-là, il fallait absolument que j'en prenne un, sinon je repartais dans des douleurs insoutenables. Et au bout de ces trois mois, on m'a dit, si ça ne fonctionne pas, il y a ce qu'on appelle des biothérapies. C'est des injections d'immunosuppresseurs que tu te fais à une fréquence en du cap. adapté à toi. Donc ça peut être toutes les quatre semaines, toutes les six semaines, huit semaines, etc. Et ça, pour le coup, j'ai commencé du coup en janvier, donc quatre mois après le début des douleurs, et ça a tout de suite été efficace.

  • Speaker #0

    Et là, à ce moment-là, tu te dis quoi ? Tu te dis mince, mais en fait, je vais prendre des médicaments. Est-ce que tu as déjà conscience et ça t'embête un peu de se dire je vais prendre des anti-inflammatoires ? Qu'est-ce que ça va être ? Les répercussions, on se dit... anti-inflammatoire, je vais flinguer mon foie. Tu as pensé à ça ? Tu étais déjà un peu sensibilisée à tous ces trucs ?

  • Speaker #1

    Au tout début, non. C'est vrai que moi, en plus, j'ai ma maman qui est médecin. Donc, on va dire, dès que j'avais un problème, c'est vrai que j'ai tout de suite eu accès à des médicaments. Enfin, je n'ai jamais eu... C'était mon médecin. Donc, je n'ai jamais eu d'aller voir un médecin pour avoir une ordonnance. J'ai un problème. Ah, tiens, je te fais une ordonnance. Tu vas t'acheter un Doliprane. Tu vas prendre des anti-inflammatoires, etc. Donc... Ça a toujours été un peu fait partie de mon quotidien. Donc, c'est vraiment... Au début, je n'ai pas réalisé. Et au fur et à mesure, je me suis dit... En fait, j'ai essayé de me poser la question, mais qu'est-ce qui se passe ? Je me considérais quand même plutôt en bonne santé puisque j'étais sportive, plutôt, on va dire, de bonne corpulence. Je faisais du running, je travaillais beaucoup, je pensais bien m'alimenter. J'étais persuadée d'être healthy. entre guillemets. Et du coup, je me dis, mais j'ai 26 ans, qu'est-ce qui se passe ? Et pourquoi, là, je vais devoir prendre un médicament, des médicaments, et puis tu te bourres, puisqu'en fait, tellement mal, on me disait, je vous donne du tramadol, je vous donne... Tu prends tout. Sauf que, limite, heureusement, je ne tolérais pas du tout les antidouleurs, et fort, la forte dose. Donc, je préférais avoir mal, parce que sinon, ça me mettait dans le coltar. Mais à ce moment-là, je me suis dit, ah oui, en fait, je suis en train quand même d'ingérer beaucoup de choses, et... combien de temps ça va durer et qu'est-ce que ça va faire sur mon corps. Et là, la biothérapie, c'est quand même des injections avec une seringue. Donc, tu n'as jamais fait ça de ta vie. Ce n'est pas juste prendre un café. Ce n'est pas anodin que tu dois te faire tout seul. Donc, à partir de ce moment-là, j'ai commencé à réaliser que ça allait faire beaucoup et à me poser des questions en me demandant qu'est-ce que ça va faire sur mon corps à long terme.

  • Speaker #0

    Et à quel moment, du coup, tu as entendu parler ou tu t'es plongée un peu dans les solutions naturelles ?

  • Speaker #1

    Assez rapidement, parce que même avec mon conjoint qui est aussi tourné vers ça, on a essayé de chercher qu'est-ce qui peut me soulager là, parce que les antidouleurs ça ne marche pas, ok les anti-inflammatoires j'en prends, mais au début ça ne marchait pas. Donc à partir de ce moment-là, je me suis dit bon, en fait on va commencer par l'alimentation, qu'est-ce qui peut être pro-inflammatoire, qu'est-ce qu'il y a au contraire ? peut atténuer l'inflammatoire, l'inflammation. Donc sans me dire que ça allait être miraculeux, j'ai bien compris que c'était quelque chose qui allait demander du temps. Mais déjà, première chose, qu'est-ce que j'en gère ? Qu'est-ce que j'en gère ? Et après... Mes émotions, mon stress, mon sommeil, toutes ces petites choses, c'est venu petit à petit. Et puis, comme c'est infini, tu te penches dedans et puis je suis tombée dedans.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu te dis, tiens, je vais faire ce que tu as voulu faire à une école de naturopathie ? Tu t'es dit, je vais aller voir une naturopathe. Qu'est-ce qui a fait un peu le déclic où tu t'es mis à fond dedans dès le départ ?

  • Speaker #1

    Alors, avant de me lancer dans la naturopathie, d'abord, moi, j'ai vraiment beaucoup cherché pour moi. pour essayer de comprendre ce qui se passait. Donc autant vraiment physiologiquement dans mon corps, c'est quoi l'inflammation ? Et après, je me suis dit, qu'est-ce que je peux utiliser comme outil naturel pour juste me faire du bien ? Un truc hyper basique, tu as une inflammation, tu as une articulation enflée, tu mets un cataplasme d'argile, ce qui est la chose qui coûte le moins cher, qui est disponible partout. Donc c'est toutes ces choses-là. Et après, je me suis dit, ah ! OK, je sens quand même que je me sens mieux dans mon corps. Les douleurs ne sont pas parties comme ça. Et il y avait le traitement aussi qui m'aidait. Mais j'ai tout de suite vu, en fait, l'effet que ça avait sur moi. Et après, je suis partie voyager parce que, du coup, il y avait aussi toute cette conscience de OK, moi, je m'étais un peu prédestinée à travailler dans la finance, avoir une grande carrière. Et après, donc, tu as à se dire, est-ce que c'est fait pour moi ? Est-ce que c'est vraiment ce dont j'ai envie ? On est partis voyager et à ce moment-là, je me suis rendue compte que ça me passionnait, tous ces sujets. Et au retour, du coup, j'ai décidé de me former parce que je me suis rendue compte que mon entourage, plein de gens ne savaient pas toutes ces choses-là. Et c'est des choses qui peuvent être considérées comme basiques, évidentes. Et j'ai pris goût à vouloir les transmettre.

  • Speaker #0

    Et quand tu as commencé à adopter toutes ces nouvelles habitudes que... Quand tu dis elle me semblait évidente et j'avais envie de dire à tous mes proches on parle de quoi, par exemple ? Si on commence par les principes de la naturopathie, peut-être pour rappeler aussi.

  • Speaker #1

    Premièrement, pour moi, l'alimentation. L'alimentation, on a plein de fausses croyances. Déjà, il y a les fausses croyances de ce qui est healthy ou non. Et après, il y a les habitudes et le fait qu'on nous a jamais... formés, éduqués sur les bases de l'alimentation, comment composer une assiette, que ça soit au primaire, au collège, au lycée. C'est des thèmes dont on ne nous a jamais inculqué les bases. Donc déjà ça, c'est passionnant parce qu'il y a beaucoup de choses à savoir. Après, ça va être vraiment la gestion de son stress et de ses émotions. On est en plus à Paris, donc on court après le temps. On ne s'accorde pas de temps, on se coupe un petit peu de notre corps, de notre ressenti, puisque on a tous mal à la tête, on est fatigué, mais c'est la vie, c'est comme ça. On est stressé. Et après, il y a l'activité physique. Donc, le fait d'être en mouvement, rien que 30 minutes, même pas 15, 20, 30 minutes par jour, mais aller dehors. Évidemment, après, si on intègre une activité sportive un peu plus ancrée et variée, c'est super. Ces trois choses-là, c'est la base.

  • Speaker #0

    Mais dans l'alimentation, aujourd'hui, du coup, tu es naturopathe, tu consultes, etc. Dans l'alimentation, qu'est-ce que tu vois qui est vraiment essentiel et que les gens n'arrivent pas à mettre en place ?

  • Speaker #1

    Ça va être déjà la consommation de produits industriels. Premièrement, parce que les gens ont de moins en moins de temps et on veut être rapide, on veut être efficace. Donc, on perd. On a perdu cette habitude de retrouver une alimentation brute et vivante, simple, et de se dire, ok, je sais ce que je mange en fait, quand je vois mon produit, je sais à partir de quoi il est fait. Donc à partir de ce moment-là, il y a pour moi ce premier problème.

  • Speaker #0

    Surtout qu'il y a des aliments industriels, qui pour nous sont industriels, on le sait, mais pour d'autres personnes, on va se dire, non, non, mais moi je ne consomme pas de produits industriels, or, ça en est. Typiquement, on parlait tout à l'heure d'une purée de patates douces qu'on achète chez Picard et pourquoi on n'achète pas une patate douce on la fait cuire, on la hache et terminé. Là où quand on va regarder des aliments en fait on va voir que c'est transformé et qu'il y a des additifs qui sont à l'intérieur et qui sont inutiles en fait ça c'est typiquement un aliment industriel

  • Speaker #1

    Exactement et en fait c'est un peu je comprends c'est compliqué, c'est une chasse regarder les étiquettes déjà on va comprendre à partir du moment déjà où tu ne comprends pas l'étiquette Oui Il y a un problème. Voilà, il y a un problème, il faut se poser des questions. Et aujourd'hui, voilà, une soupe, on peut se dire, bah oui, je mange healthy, je mange une soupe, ça va. Ouais, mais en fait, dans ta soupe, on va avoir des émulsifiants, on va avoir des additifs pour qu'on ait une bonne texture, on va rajouter du sel, on va rajouter du gluten. Donc, à partir de ce moment-là... déjà, tu n'apportes pas des bonnes choses à ton corps. Alors, c'est toujours mieux de manger une soupe que de se faire un burger ou une pizza surgelée. On est d'accord. Mais les gens n'ont déjà pas conscience de ce qu'ils ingèrent. Et après, aujourd'hui, ça va être un petit peu la composition d'une assiette, la composition d'un petit déjeuner. On va manger beaucoup, beaucoup trop de glucides, beaucoup trop de sucre, parce qu'il est rajouté partout. Et ça, les gens ne se rendent pas compte.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu vois comme petit déjeuner, toi, que les gens viennent en disant je mange ça, c'est plutôt OK le matin alors que pas du tout ?

  • Speaker #1

    Oui, le bol de céréales.

  • Speaker #0

    Mais même si c'est, par exemple, du muesli biorg ou bio ?

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'il y en a qui sont bons, mais souvent, il faut regarder, ils coûtent aussi plus cher. Il y en a beaucoup, c'est plein de sucre. Alors après, ça dépend. Si tu mets un peu de muesli pour saupoudrer, franchement, OK. Mais si tu te fais ton bol entier de muesli...

  • Speaker #0

    Avec du lait d'avoine ?

  • Speaker #1

    C'est une bombe de sucre. Pareil, tout ce qui est lait végétaux, c'est super. Moi, j'en consomme. Mais par contre, tu as tout et n'importe quoi. C'est qu'il y en a, ça va être des bombes de sucre. On va encore rajouter maintenant, il y a le fait de faire des baristas, donc des laits qui moussent pour ressembler à du lait de vache. Mais en fait, un lait d'avoine n'est pas censé mousser. Naturellement, il n'y a pas les ingrédients qui font que ça mousse comme on va retrouver dans le soja ou le lait de vache. Ça veut dire qu'on a rajouté quelque chose pour qu'il mousse.

  • Speaker #0

    Et c'est de l'huile de tournesol.

  • Speaker #1

    Il va y avoir de l'huile de tournesol, il va y avoir des lécitines, des spécifiants.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est si mauvais, par exemple, parce que la dernière fois, quand même, j'avais du lait d'avoine barista dans mon frigo pour... C'est pas moi qui l'avais acheté, mais je me suis dit, oh tiens, je vais le mettre dans mon mousseur à lait pour me faire mon truc. Et j'étais là, ah ouais, d'accord, non mais en fait, c'est trop bien. J'ai regardé la composition en me disant, il y a une embrouille. Et effectivement, il y avait d'huile de tour de sol et un émulsifiant qui était... Mais ce n'était pas un truc... C'était la fécule de quelque chose comme de terre. Et je me suis dit, est-ce que vraiment en infime quantité, est-ce que c'est grave ?

  • Speaker #1

    Non. Comme tout avec l'alimentation, c'est la dose qui fait le poison. Donc, en fait, même se faire une pizza, un burger, manger de temps en temps un produit transformé. se faire, là t'as envie de te faire un petit kiff et d'aller te faire ton latté avec ton lait d'avoine et tu sais que c'est pas du bon lait d'avoine, mais il n'y a aucun problème. Le truc, c'est que si t'en manges tous les jours, oui, ça va poser un problème. Après, ça va poser un problème. Il faut encore relativiser, c'est-à-dire de quoi est fait le reste de ton alimentation. Si t'es juste ça, bon, tu sais que c'est pas idéal, mais en fait, le reste du temps, tu apportes globalement des bonnes choses à ton corps. Le problème, c'est si t'additionnes. Ça, plus ça, plus ça.

  • Speaker #0

    C'est là où tu crées... Parce que du coup, moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans ton approche, c'est que tu dis une alimentation anti-inflammatoire. Alors, il y a aussi un autre truc, c'est que pour tous les réfractaires à chaque fois des naturopathes, à chaque fois, j'entends, ah non, mais attends, l'année dernière, c'était la mode de l'antiglutène. Après, c'était la mode des antifodmap. Et maintenant, c'est l'anti-inflammatoire. Effectivement, on entend toujours parler à travers un peu... une appellation. Mais finalement, en fait, si on enlève le gluten, si on enlève les faux de mat, c'est un peu l'alimentation anti-inflammatoire aussi. Du coup, comment tu pourrais, toi, le décrire et un peu peut-être démystifier en disant, en fait, l'alimentation anti-inflammatoire, c'est juste une alimentation saine pour de vrai. Oui,

  • Speaker #1

    pour de vrai, c'est ça. C'est une alimentation saine, brute, vivante et où on va essayer de diminuer ou d'enlever et tous ces additifs, toutes ces choses qu'on rajoute pour donner du goût, parce qu'on s'est éloigné d'aliments qui ont du goût. Aujourd'hui, c'est compliqué. Tu vas acheter des fruits et des légumes, enfin même une tomate, va trouver une tomate qui a du goût. Ou alors ta tomate, tu vas te la payer 10 euros le kilo. Mais bon, du coup, pourquoi pas essayer d'aller mettre ses sous dans des bons produits bruts qui vont avoir du goût, où tu n'auras pas besoin d'aller rajouter tous ces additifs. et de transformer le produit de mille façons. Donc une alimentation anti-inflammatoire, c'est oui, se rapprocher de bons légumes, de bons fruits, préférence bio, et d'exclure, mais ça ne veut pas dire totalement exclure, tout ce qui va être des sucres raffinés, les graisses saturées, les graisses trans, donc la friture. Alors oui, on va avoir une mention Un petit peu sur le gluten quand même, parce que le gluten d'aujourd'hui, il n'a rien à voir avec le gluten qu'on mangeait auparavant. D'où le fait qu'on peut souvent dire que le gluten, c'est un effet de mode, ou c'est que c'est récent, puisque nos ancêtres, ça fait 10 000 ans qu'on mange du gluten. Le gluten, qu'on a dans son assiette, il n'a rien à voir avec celui de nos ancêtres. Il a été modifié, on a modifié le gène, donc il est beaucoup plus irritant pour la muqueuse de l'estomac. Les produits laitiers, dans l'alimentation anti-inflammatoire vraiment stricte, on va dire qu'on exclut les produits laitiers. Moi, je suis pour avoir un peu un juste milieu en fonction de chacun, la tolérance propre à chacun. Donc, peut-être choisir des produits laitiers de bonne qualité, de brebis, de chèvres, qui n'ont pas forcément été pasteurisés pour avoir un maximum de nutriments. C'est ça, en fait. Il ne faut pas le voir comme une liste d'aliments à exclure. mais plutôt qu'est-ce que tu donnes à manger à ton corps et en fait d'avoir une alimentation riche.

  • Speaker #0

    Après, il y a aussi, on entend beaucoup parler de il faut arrêter de manger les produits laitiers, il faut arrêter de manger ci ou cela. Et on voit quand on commence à être suivi par une naturopathe ou qu'on discute aussi avec ses amis qui sont eux-mêmes suivis, on ne peut pas avoir un régime parfait pour tout le monde. C'est-à-dire qu'il faut arriver, et c'est là où c'est... un peu compliquée, on va dire la vérité, mais à arriver à comprendre son corps et à savoir ce qui est bon pour nous, ce qu'on arrive à tolérer ou pas. Il y a des gens qui vont tolérer les produits laitiers, d'autres pas du tout. Il y en a qui vont arriver à tolérer un peu plus de gluten ou qui vont avoir des besoins aussi différents. Par exemple, qui vont avoir besoin de plus de protéines, plus de bons gras. D'autres qui vont avoir plus besoin de graines. Enfin, graines dans le sens... La catégorie oléagineuse. Il y en a qui ne vont pas du tout les tolérer. Et en fait, c'est là où c'est un peu compliqué et c'est souvent bien de se faire aider par un naturopathe, c'est arriver à comprendre ce qui est bon pour nous, ce qu'on arrive à tolérer et à s'écouter, à savoir ce qu'il faut manger ou pas.

  • Speaker #1

    Exactement. Le rôle du naturopathe, il va essayer de comprendre vraiment toi, ton système, ton système digestif, comment tu fonctionnes. Parce que l'idée, c'est que ça soit personnalisé et individualisé. On ne peut pas... Alors, il y a des grandes lignes de régime, mais comme tu dis, c'est-à-dire que... une personne, on va dire, on peut avoir cette image de manger L6 et de se faire des bols avec dix ingrédients dedans, dix légumes, etc. Alors oui, ça peut avoir une bonne tête, tu manges plein de fibres, etc. Mais il y a des gens qui peuvent avoir le syndrome de l'intestin irritable, qui les fibres, ils ne vont pas du tout les digérer. Mais avoir une assiette très compliquée va être très compliqué pour eux à digérer. Des personnes, comme tu dis, qui vont avoir une intolérance au lactose, d'autres au gluten. Donc, On communique, même par les réseaux. Moi, c'est ce que je fais. Je fais des grandes lignes. Mais ça n'enlèvera jamais le fait de connaître la personne en profondeur et d'individualiser les conseils. Et par ça, ça passe vraiment par expérimenter. Voilà, tu as des problèmes digestifs. Bon, on va aller creuser. Qu'est-ce qui fait que tu as un problème ? Alors oui, tu as ces aliments-là qui peuvent te poser un souci. Mais en fait, qu'est-ce qui se passe derrière ? Est-ce que tu as une insuffisance enzymatique, une insuffisance d'acide biliaire ? Est-ce que tu as un problème de motilité ? Et donc c'est pour ça que rien ne remplacera l'individualisation et le fait de se faire accompagner.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand on va voir un naturopathe, on vient de voir, on a mal au ventre, on a des problèmes divers et variés. Comment ça se passe et comment toi tu commences le programme ? Et qu'est-ce que tu proposes ? Par quoi on commence ? Parce que c'est vrai que ça peut paraître un peu énorme parfois. Et on se dit, je vais aller chez un naturopathe, je ne vais plus rien pouvoir manger, ça va être horrible, je n'ai pas envie de devenir végane. Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Déjà, ce qui est important, c'est vraiment comprendre le motif et la motivation de la personne. Parce que toi, tu vas pouvoir peut-être identifier des choses quand tu vas faire ce qu'on appelle ton anamnèse. Donc, essayer de découvrir la personne, tu vas pouvoir faire tout un questionnaire. C'est un peu comme un interrogatoire. pour vraiment essayer de comprendre la personne, autant de comment elle s'alimente, comment elle dort, quel est son niveau de stress, quels sont les facteurs qui influencent sa vie, ses antécédents, sa vie familiale, etc. Donc, tu vas vraiment essayer de comprendre un maximum la personne. Tu vas comprendre son motif, parce que parfois, toi, tu vas voir des choses, mais elle ne veut pas travailler là-dessus. Et ce n'est pas ton job. Il faut lui expliquer, lui dire qu'il y a ces choses-là qui peuvent être intéressantes, mais il faut quand même vraiment écouter. la raison pour laquelle elle vient de voir. Et à partir de ce moment-là, grâce à cet interrogatoire, entre guillemets, à cette recherche, on va identifier, enfin, je vais identifier un petit peu les points à améliorer et je vais essayer d'aller chercher la cause de ces problèmes. Parce que, oui, je peux proposer, bah, t'as mal au ventre, t'as peut-être des gages, je te propose du charbon. Oui, ça va te calmer tes ballonnements. Mais en fait, ça va pas te solutionner ton problème. On ne va pas comprendre pourquoi tu ballonnes. Donc, ça va être vraiment chercher la cause de la cause. Et après, du coup, moi, je vais essayer d'établir un programme. adaptée à la personne, dans le sens où elle me dit écoute, moi, par exemple, le café du matin, je ne suis pas prêt à l'enlever, j'en ai trop besoin, c'est ma béquille. Ma cigarette, pareil, ça, je ne veux pas travailler dessus. Bon, super, je ne touche pas. L'idée, c'est dire toi, avec ton mode de vie, qu'est-ce qu'on peut mettre en place, petit à petit, pour que ça soit des habitudes qui s'ancrent et que tu comprennes pourquoi tu les fais et petit à petit, ça va devenir naturel. Au lieu de dire, on va faire un programme alimentaire. Non, tu ne manges plus de gluten, tu ne manges plus de produits laitiers. D'un coup, la personne, ça va être inatteignable.

  • Speaker #0

    Tu ne vas plus jamais la revoir.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et du coup, ça va la décourager. Elle ne va pas réussir. Toi, tu auras l'impression de ne pas bien faire ton travail. Elle ne va sûrement pas venir te revoir. Donc, ça va être, ok, on va y aller progressivement. On va essayer d'exclure en premier ça. Est-ce que ça fait un effet ou pas ? On va après essayer ça. Comment tu le vis ? Mais d'ailleurs, par quoi ça peut être remplacé ? Pour essayer de te simplifier, moi, avec le temps, c'est ça que j'ai appris, c'est comment remplacer tel ou tel ingrédient par quelque chose qui te fait plaisir, sans être dans une forme de frustration. Évidemment, ça demande de la volonté et parfois des petits sacrifices et des efforts, on ne va pas se mentir. Mais l'idée, c'est d'y arriver quand même progressivement.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu vois comme idées reçues des personnes qui viennent chez toi, qui ont peur ou qui se disent... Parce que par exemple, je te disais, non mais moi, je ne veux pas devenir végane parce que... Par exemple, quand je parle autour de moi et je parle des naturopathes, il y a beaucoup d'idées reçues de non mais c'est bon, si c'est pour devenir vegan ou bouffer des graines, merci Ce qui n'est pas du tout le cas, en plus.

  • Speaker #1

    Oui, il peut y avoir quand même cette idée reçue qu'on ne mange plus rien, qu'on mange des graines. Mais en fait, quand j'explique tout ce que tu peux manger, les gens se rendent compte que c'est pas du tout ça. Et moi, ce que j'aime beaucoup faire aussi, et c'est pour ça que parfois la consultation dure longtemps, mais je suis persuadée que les gens arrivent à mettre en place des nouvelles habitudes lorsqu'ils ont compris pourquoi ils ont besoin de ça. Qu'est-ce qui se passe dans leur corps ? Donc je passe beaucoup de temps, parfois un peu trop, à leur expliquer la digestion, comment ça se passe, pourquoi cet aliment, tu le digères pas, pourquoi ce serait peut-être bien de l'exclure pendant un certain temps. Et moi, je n'impose rien, en fait. On va essayer de trouver un juste milieu entre la volonté de la personne et moi, mes connaissances, pour l'amener à tout simplement se sentir mieux.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des personnes qui viennent en espérant repartir avec une ordonnance de compléments alimentaires ?

  • Speaker #1

    Beaucoup. Beaucoup, mais parce qu'aujourd'hui, beaucoup de personnes consomment des compléments alimentaires. Moi, je propose même des consultations spécifiques sur les compléments alimentaires, pas pour pousser les gens à en consommer, mais pour... Parce qu'en fait, les gens, soit ils ne consomment pas forcément ce qui est adapté ou des produits de mauvaise qualité qui, finalement, t'avais un peu du vide et ça coûte cher. Donc, il y en a beaucoup. Mais après, il y a aussi une question économique. C'est que parfois, les gens qui viennent te voir, ils n'ont pas forcément beaucoup de budget. Et des compléments alimentaires, ça coûte cher. Donc, envoyer... Moi, la première fois que je suis allée voir un naturopathe, il m'a fait... Alors oui, on avait beaucoup de choses sur lesquelles travailler, mais je me retrouve avec 100 euros de compléments alimentaires achetés. Bah non, en fait.

  • Speaker #0

    Donc on peut commencer par l'alimentation aussi.

  • Speaker #1

    Voilà, on peut commencer par ça. Alors, il y a des choses qui sont un petit peu essentielles en fonction de tel ou tel problème. Des plantes qui peuvent aider, qui peuvent te soulager. Et après, il y a une différence entre les compléments alimentaires qui viennent juste soulager un symptôme. Donc ça va être pour moi du court terme. Mais en même temps, quand tu commences à faire quelque chose, c'est important de soulager tes symptômes. Parce que... Sinon, tu ne peux pas te mettre en marche pour aller faire des changements. Et après, il y a des compléments qui vont te permettre aussi de travailler un peu plus sur le terrain, donc un peu plus sur le long terme.

  • Speaker #0

    Et si on devait te demander, parce qu'on veut bien avoir des exemples, mais une journée type un what I eat in a day anti-inflammatoire idéal en alimentation brute et vivante ?

  • Speaker #1

    Ok. Alors moi, j'aime bien commencer par un petit déj protéiné. Donc ça, c'est un peu la révolution. Au début, ça me paraissait impossible. Alors après, protéiné veut dire salé, mais pas forcément. Donc dans vraiment le petit-déj protéiné idéal, ça va être un toast d'avocat sur du pain de sarrasin, qui est sans gluten, et deux oeufs ou trois oeufs brouillés au plat, à la coque, peu importe.

  • Speaker #0

    Ensuite, j'aime bien le midi avoir une source de protéines. Pendant un moment, j'avais vraiment exclu presque toutes les protéines et je me suis rendu compte que je n'en mangeais pas assez. Et ça, c'est vraiment quelque chose que j'essaie de transmettre à mes clients parce que les gens aujourd'hui ne mangent pas assez de protéines. Donc ça va être, ça dépense que si j'ai beaucoup de temps ou pas, mais une boîte de macros, sardines, j'ai de la chance, j'aime ça. Il y a plein de gens qui n'aiment pas, je comprends. mais ça peut être remplacé par un filet de poulet, etc. Avec une bonne source de glucides, c'est important. Les bons glucides ne font pas grossir.

  • Speaker #1

    Typiquement, c'est le riz.

  • Speaker #0

    Ça va être plutôt tout ce qui est complet, semi-complet. Donc, on va partir sur du riz semi-complet ou complet si on aime. Après, moi, j'adore le quinoa, le sarrasin. Les trois sont des céréales qui n'ont pas de gluten. Après, ça peut être aussi, il y a des gens qui adorent les pâtes et qui ne peuvent pas passer, mais il y en a. Il y a des pâtes sans gluten, mais il y a aussi des pâtes déjà complètes. Ça sera beaucoup plus nutritif. Et c'est ça pour déjà toutes les céréales, il faut qu'elles soient vraiment complètes. Pourquoi ? Parce qu'on va garder l'enveloppe de la céréale et c'est là où il y a beaucoup plus de nutriments. Et avec beaucoup de fibres, donc beaucoup de légumes. Franchement, ça peut être une poêlée de courgettes, de champignons, une ratatouille, des ricots verts. Donc une bonne assiette comme ça. Moi, j'aime beaucoup me faire une collation. Un goûter, ce n'est pas un cheat meal. Donc ça dépend de ce que tu fais dans ton goûter. Mais par exemple... Un mars. Je rigole. Voilà. Et encore de temps en temps, why not ? Mais on va dire que dans une bonne journée, si j'ai pris une tartine le matin, je vais plutôt me faire soit un pouding de chia ou alors je vais prendre un yaourt de brebis. avec un peu de fruits, une purée d'oléagineux. Et parfois, j'aime bien se poser un peu de granola. Mais après, j'avoue, c'est du granola que je fais moi-même, donc il n'est pas très sucré. Voilà, ce qui va me tenir jusqu'au dîner. Et au dîner, ça peut être tout de suite des protéines plutôt végétales, mais toujours avoir un apport de protéines, une assiette peut-être un peu moins consistante. Les glucides aussi, le soir, vont faire du bien, donc les féculents. mais en plus petite quantité, mais ça va aider aussi à sécréter de la mélatonine, donc important pour le sommeil. Et puis, toujours des légumes. Les légumes, ça peut être 50% de ton assiette.

  • Speaker #1

    Et c'est marrant parce que tu parles aussi des glucides. On a parfois peur aussi d'en consommer en se disant je n'ai pas consommé des glucides midi et soir Mais en fait, si.

  • Speaker #0

    Tu peux, complètement. Alors, il y a le truc, c'est qu'aujourd'hui, ce qui fait beaucoup de mots, c'est le trop de glucides. Parce que les glucides, tu vas en retrouver dans ton pain, dans ta pizza, dans tes burgers, dans tes pâtes, dans ta céréale. En fait, tu te rends compte que quand est-ce que tu n'en manges pas ? Mais parce qu'on a enlevé les protéines, parce qu'on a enlevé les bons gras, les oléagineux, parce qu'il y a un moment, on a dit le gras, ça fait grossir. Le mauvais gras, le gras trans, oui. À moins que tu te fasses 250 grammes d'amandes, franchement, tu vas te prendre 15 amandes, tu ne vas pas grossir. Au contraire, ça va t'apporter plein de choses. Et du coup, il faut juste avoir une bonne proportion dans son assiette et se dire, peut-être que le midi, j'en ai pris un petit peu plus parce que j'étais dehors, c'était mon plat. Le soir, tu peux en avoir une plus petite portion. Mais on a changé. Avant, une portion de glucides, par exemple, quand on regarde dans les pays asiatiques, ils mangent beaucoup de riz. Ce n'est pas le riz comme nous, c'est dans un petit bol. Souvent, quand tu vas chez le japonais ou même chez l'asiatique, ils t'apportent le riz dans un petit bol. Et c'est ça à peu près une quantité qu'il faut manger. Alors que si tu vas prendre ton shirashi aujourd'hui, en fait, tu ne manges que du riz.

  • Speaker #1

    Avec du vinaigre sucré.

  • Speaker #0

    Voilà, avec du vinaigre sucré. Donc, c'est une question de quantité.

  • Speaker #1

    Et tu veux rappeler l'importance des protéines, ce qui est aussi un truc énorme. En fait, on ne s'aperçoit pas. Surtout qu'aujourd'hui, on a beaucoup entendu... qu'il fallait réduire sa consommation de viande. Et du coup, on se retrouve avec des assiettes, enfin, on voit des personnes se faire des assiettes sans protéines, mais du tout. Et même pas remplacer, du coup, les protéines animales par un autre genre de protéines. Et c'est vrai que la protéine, ça apporte déjà la satiété. D'où l'importance d'un petit déjeuner protéiné, parce qu'en fait, on n'a pas faim jusqu'à l'heure du déjeuner, finalement.

  • Speaker #0

    Et

  • Speaker #1

    c'est aussi tellement important pour préserver ses muscles. Puisque aussi, c'est un peu le premier truc. Par exemple, j'échangeais avec un ami avec qui je m'entraîne le matin au sport. Et je lui disais, mais tu manges quelque chose avant de venir ? Il me dit, non, non, je fais toujours du sport à jeun. Je lui dis, mais tu vas manger tes muscles, t'es fou. Il faut te manger des protéines avant d'aller faire ton sport. Sinon, ton corps va littéralement manger tes muscles. Et c'est hyper important, en fait, l'apport de protéines. Est-ce que toi, tu recommandes un... gramme par rapport à ton poids ? Le grammage de protéines par jour que tu dois consommer. Je crois qu'il y a un calcul par rapport à ton poids.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Alors, c'est vrai que les recommandations vraiment de l'ANSES, c'est 0,80 par kilo, qui est pour moi insuffisant. Donc, ça va être en fonction de... ton métabolisme, de ton activité physique, je dirais entre 1 et même parfois jusqu'à 1,5, 1,7 g de protéines par kilo. Mais encore une fois, il faut toujours... Une personne qui est peut-être en surpoids, on ne va pas forcément faire ce ratio-là. On va un petit peu diminuer. On ne va pas faire exactement par rapport au kilo. On va peut-être un peu diminuer. Mais pour une personne, on va dire sur un poids moyen, son poids de forme, etc., on n'est pas à quelques kilos près. Ouais, vraiment, je dirais entre 1 à 1,5 g de protéines par kilo.

  • Speaker #1

    Et pourquoi c'est si important les protéines dans l'alimentation ?

  • Speaker #0

    Parce que les protéines, ça nous sert à tout. Les protéines, c'est en effet pour la régénération des muscles, mais aussi de la peau, des cheveux, la kératine, l'élastine. Tout ça, c'est des protéines, les ongles. Ça va constituer aussi nos organes, ça va permettre de transporter l'oxygène dans le corps, il y a des protéines de transport qui vont transporter des nutriments, ça va apporter la satiété. Le rôle premier, ce n'est pas de l'énergie, mais c'est vraiment pour le fonctionnement de tout notre organisme. C'est dans les constituants de nos cellules, donc on en a besoin pour vivre. Et un manque de protéines, et parfois on ne se rend pas compte qu'on en manque, qu'on a en carence, a beaucoup d'impact.

  • Speaker #1

    Et par exemple, on parlait des bons gras, bons gras, mauvais gras. Si on mange un avocat le matin, de la purée d'oléagineux, donc purée d'amandes, cacahuètes, etc. Comment tu différences ? Si par exemple, dans la viande rouge, il y a du gras, est-ce que c'est du gras trans ou est-ce qu'on peut en manger ? Est-ce que ça fait partie du bon gras aussi ? Est-ce que tu peux nous donner des exemples ? Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. Alors déjà, le mauvais gras, c'est tout ce qui va être issu de transformés, donc aussi frits. C'est ce qu'on appelle les gras trans. Donc forcément, les chips, les gâteaux, les frites, tout ce qui a été aussi brûlé, tout ce qui a été, par exemple, pour la viande rouge, tu te fais un steak qui a été cuit d'une manière raisonnable, qui n'a pas été brûlé. Oui, il y a un petit peu de gras, mais on va dire que ce n'est pas vraiment la source principale de cet aliment. Les bons gras, ça va être... Vous pouvez manger un avocat tous les jours, il n'y a aucun souci. Moi, il y a des personnes qui me disent, oui, alors là, j'essaie de faire attention, mais quand je vais au bar à salade, du coup, j'enlève l'avocat. Non, mais non. En fait, justement, garde l'avocat. Tu peux en manger tous les jours. Donc, les graines, c'est du bon gras. Du coup, les graines qui ont été transformées, donc, par exemple, les purées d'oléagineux. Alors, ça, il faut faire attention parce que tu peux avoir... On peut rajouter de la mauvaise huile ou alors du sucre. Mais si tu prends une purée 100%, Il n'y a aucun souci. Donc les huiles, l'huile d'olive, l'huile de colza, l'huile de lin.

  • Speaker #1

    Et tu penses quoi justement, on parle beaucoup d'une orgie des seed oil, donc les huiles de graines. Du coup, ça fait partie de quelle catégorie typiquement ? Les huiles de tournesol ?

  • Speaker #0

    Ouais. Alors en soi, l'huile de tournesol, encore une fois, ça va devenir aussi un petit peu de la production. Ce qui pose problème, c'est la cuisson avec ce genre d'huile. Parce que quand on va les cuire, on va modifier la structure de la molécule de l'huile. Et c'est à partir de ce moment-là aussi qu'on va considérer que ça va être trans. Surtout pourquoi la friture c'est mauvais, c'est parce que c'est à cause de l'huile. C'est à cause de l'huile qu'on a modifié sa structure et elle n'est pas pathogène, elle est nocive pour nous, à force. Donc je ne conseille pas forcément l'huile de tournesol pour la cuisson, il ne faut pas. Pour la cuisson, il y a l'huile d'olive qui tolère bien la chaleur, mais le mieux, c'est l'huile de coco, qui est certes une graisse saturée, mais qui résiste très bien à la chaleur. Donc, elle ne va pas être modifiée pendant la cuisson. Et donc, ça ne sera pas nocif.

  • Speaker #1

    Et comme tu as une maladie inflammatoire, je trouve ça hyper intéressant et plein aussi d'espoir pour des personnes qui nous écoutent peut-être et qui ont des maladies auto-immunes, inflammatoires, etc. Tu me disais que tu prenais... plus de traitement. Oui. Et comment, en fait, aujourd'hui, tu arrives à te réguler et comment ça peut être possible aussi pour les personnes qui nous écoutent et qui ont les mêmes préoccupations ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, ce qu'il faut savoir, c'est que ça demande du temps. Donc c'est vrai que de plus en plus, j'ai des personnes qui viennent me voir qui ont ce type de maladie et au contraire, il y a certains troubles digestifs qui peuvent mettre du temps, mais on peut avoir un résultat assez rapidement. Voilà, en fait, on ne savait pas qu'on était allergique à tel truc. On les... On l'évite et ça va mieux. Là, c'est des maladies de terrain, des maladies où on a vraiment le corps qui a été déséquilibré au point de commencer à s'attaquer à lui-même. Donc la première chose que j'essaie de transmettre, c'est qu'il faut être patient et qu'il faut de la persévérance. Et ça, ça va fonctionner. qu'en comprenant ce qui se passe dans notre corps pour pouvoir mettre en place de nouvelles habitudes et donner des bonnes choses à notre corps. Et après, ce qui peut... Excuse-moi, mais pour la question, je me suis un peu...

  • Speaker #1

    Non, mais en plus, ce que tu dis là, j'allais aussi te dire, en fait, ça prend du temps et il faut avoir de la persévérance. Ça marche pour les gens qui ont des... maladie inflammatoire auto-immune, mais aussi pour tout le monde. Pour tout le monde,

  • Speaker #0

    exactement. Déjà, pour tout le monde, c'est ça, c'est hyper important qu'il faut comprendre que quand ton terrain est déséquilibré, ça met du temps. Première chose. Et après, par rapport au traitement, moi, c'est vraiment, ça m'a mis... J'ai commencé mon traitement en 2021, je l'ai arrêté pour la grossesse. Donc, pendant la grossesse, c'est vrai qu'on dit que les hormones de la grossesse font que tu n'as pas de pouce inflammatoire. Super. Par contre... On m'a vraiment mise en garde en me disant, attention, après la grossesse, il y a énormément de récidives. Du coup, avec la chute d'hormones, tu peux avoir des poussées inflammatoires et les douleurs peuvent être pires qu'avant. Et donc, post-accouchement, en effet, j'ai eu une grosse poussée inflammatoire. Mais que j'ai gérée, j'ai pris des anti-inflammatoires. Et après, j'ai eu quelques petites douleurs. Mais ça m'arrive d'avoir des douleurs un petit peu par-ci, par-là. mais tellement rien par rapport à ça. Maîtrisé, quoi. Voilà, totalement maîtrisé. Et surtout, j'ai identifié qu'est-ce qui me posait... Enfin, les sources un petit peu d'inflammation ou qu'est-ce qui favorisait mon inflammation. Par exemple, un mauvais sommeil, pour ma part. Je ne dors pas bien plusieurs nuits d'affilée. C'est sûr, je me réveille, j'ai des douleurs pendant quelques jours, quoi. Ou parfois un peu trop de fêtes. Bon, alors, maintenant, étant maman, c'est moins dans mes habitudes, mais tout de suite, j'ai identifié.

  • Speaker #1

    C'est quoi ? C'est l'alcool,

  • Speaker #0

    par exemple ? Oui, l'alcool. Je ne fume pas, mais en tout cas, de mes clients, la cigarette, tout de suite, ça peut aggraver ou générer des symptômes. Donc voilà, en fait, ce qui, pour moi, donne espoir, c'est qu'à force, on identifie, on apprend à se connaître, on identifie les choses qui nous font du bien, celles qui sont un peu plus nocives, qui vont générer de l'inflammation. On est conscient qu'en fait, on ne peut pas avoir une vie parfaite. Donc, on est conscient que, bah oui, là, j'ai envie de peut-être faire ci, mais est-ce que je suis en bon état de le faire ? Est-ce que là, je suis en crise inflammatoire ? Franchement, est-ce que c'est bien d'aller me péter le bide avec une raclette et de me descendre trois bouteilles de vin ? Non, ça ne dit pas qu'on ne peut pas le faire, mais c'est juste qu'on se dit, ok, à quel moment on le fait ? Est-ce que mon corps, il est en mesure de supporter ça à ce moment-là ? Et en tout cas, pour ma part, petit à petit, en ayant vraiment changé mes habitudes de vie. sur le long terme. En fait, même quand je prenais mon traitement, j'ai réussi à espacer de plus en plus les doses. J'attendais, je testais un petit peu mon corps, j'attendais pour savoir, attends, là, normalement, on m'a dit, tu t'en fais une toutes les six semaines. Mais comme j'avais la volonté et l'envie de vouloir arrêter sur le long terme, je me suis dit, moi, voir, en fait, si je repousse à sept semaines, si je repousse à huit semaines, ah bon, là, je recommence à ne pas me sentir bien, je fais l'injection. Et comme ça, j'ai réussi à espacer. Et après, post-accouchement, je n'ai pas eu de crise inflammatoire qui m'ont forcé, obligé à reprendre le traitement.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que ce que tu dis par rapport à ton traitement, etc. Mais le fait d'apprendre à comprendre ce qui nous fait faire un peu des poussées inflammatoires, des maux de ventre, etc. C'est vraiment la clé pour tout. Parce qu'en fait, même si on a des amis qui vont nous dire... Non mais bois pas un latte avec du lait de vache, ça fait trop mal au ventre, c'est pas bon. En fait, c'est pas vrai. Moi, par exemple, je peux en boire autant que je veux, ça me fera rien. Donc, il faut vraiment voir. Et j'ai trouvé... Moi, j'avais une nutrithérapeute qui m'avait fait faire un journal d'alimentation. Et en fait, je me suis dit Ouais, bon, ok, pendant une semaine. Et après chaque repas, je devais marquer dans les 2-3 heures qui suivaient comment je me sentais. Si j'avais eu mal à la tête, le nez bouché, des petites sensations comme ça. Et elle m'avait dit, prête vraiment attention à comment tu te sens suite à tous les repas que tu fais. Et c'était flagrant. Pourtant, j'avais l'impression de me connaître et de savoir à peu près mes petites triggers. Et en fait, pas du tout. Ça m'a hyper étonnée. Et je trouve que c'est un bon moyen aussi de dire aux gens, il faut être accompagné, c'est sûr, pour arriver à comprendre un peu les clés, les bases. Mais le plus important, c'est de s'écouter, de voir ses ressentis. Parce que c'est les indices les plus précieux qu'on puisse avoir finalement.

  • Speaker #0

    On est coupé de notre corps. On est coupé de notre corps, que ce soit... Première chose, sur les pires réflexions communes, t'as mal à la tête ? Ok, je prends un Doliprane. Mais pourquoi t'as mal à la tête en fait ? Est-ce que t'as pas bu assez d'eau ? Est-ce que t'as mangé un ingrédient qui te fait ça ? Mais en fait, on n'a plus le temps de s'écouter. Et on ne nous a pas appris forcément à nous écouter. Dès qu'on a un souci, on met un pansement. Hop, on coupe l'info. C'est comme la fièvre. La fièvre en soi... Alors... Il faut modérer en fonction de à quel niveau arrive ta fièvre. Mais en fait, la fièvre, c'est une réaction inflammatoire et ton corps, il élimine pendant la fièvre. Et en fait, quand on vient donner un Doliprane à ce moment-là, on coupe aussi la capacité de ton corps à éliminer naturellement l'intrus ou ce qui ne va pas. Donc, on s'est coupé de ça et du coup, ça va être vraiment réapprendre à s'écouter. Ça ne veut pas dire être non plus hypochondriaque et ne plus rien faire, mais être attentif déjà à ce qu'on ressent et déjà avoir conscience de se dire, ok, là, dans ces moments-là, qu'est-ce que je ressens et pourquoi je le ressens ? C'est un mécanisme, en fait, un chemin un petit peu du cerveau qu'on a coupé et petit à petit, tu arrives à te découvrir, à te redécouvrir et il n'y a que comme ça aussi que tu vas mettre en place de nouvelles habitudes.

  • Speaker #1

    Exactement. Et pour conclure, si on devait résumer, c'est si vous vous sentez mal, il faut pas laisser les choses se dire, j'ai mal à la tête toutes les semaines, je prends un Doliprane. En fait, non. Avoir mal, ce n'est pas censé être normal. Si on a mal au ventre, ce n'est pas parce que tout le monde a mal au ventre qu'on est censé rester avec son mal de ventre. Donc, allez voir des naturopathes, faites-vous aider. Apprenez à écouter votre corps, puisqu'on a la preuve ici avec Aurélie que ça peut aussi aider et que tout le monde arrive à ressentir son corps, à se remettre et à essayer d'aller mieux. Donc encore merci Aurélie de ta participation et ton témoignage.

  • Speaker #0

    Merci de ton accueil, c'était un vrai plaisir.

  • Speaker #1

    Retrouvez le Wellness Wonders podcast sur toutes vos plateformes d'écoute préférées, Spotify, Apple, Deezer. Et suivez-nous sur Instagram et TikTok, at wellnesswonders__.

Description

La naturopathie est bien plus qu'une tendance : c'est une véritable philosophie de vie qui invite à écouter son corps, à réapprendre à s'alimenter et à adopter des habitudes durables pour améliorer sa santé globale. Dans cet épisode, nous explorons avec Aurélie Held, naturopathe passionnée, les nombreux bienfaits de cette pratique et comment elle peut transformer votre quotidien.

Aurélie partage son expertise et ses conseils pour mieux comprendre les bases d’une santé holistique. Ensemble, nous abordons des sujets essentiels pour tous ceux qui souhaitent reprendre le contrôle de leur bien-être :

  • L’alimentation anti-inflammatoire, une clé pour prévenir et soulager les douleurs chroniques.

  • Pourquoi nos assiettes modernes manquent souvent de protéines et de bons gras, et comment y remédier sans frustration.

  • Les pièges des produits industriels, même ceux présentés comme "healthy".

  • Comment apprendre à écouter son corps et reconnaître les signaux qu’il nous envoie.

Aurélie explique également le rôle fondamental du naturopathe : proposer un accompagnement personnalisé et adapté à chaque individu, en fonction de ses besoins, de son mode de vie et de ses contraintes. Contrairement aux idées reçues, la naturopathie ne consiste pas à imposer des régimes stricts ou des restrictions drastiques. Il s’agit de trouver un équilibre réaliste et progressif, basé sur une meilleure compréhension de soi.

Cet épisode est un guide pour :

  • Ceux qui souhaitent réintégrer des aliments bruts, vivants et riches en nutriments dans leur quotidien.

  • Ceux qui cherchent à mieux gérer leur stress, leur sommeil, ou encore leur digestion.

  • Et tous ceux qui souhaitent prévenir ou accompagner des pathologies inflammatoires grâce à une approche naturelle et globale.

Aurélie partage également des astuces simples pour intégrer des changements sans se sentir dépassé : remplacer des aliments transformés par des options naturelles, composer des repas équilibrés et rassasiants, et même se préparer un petit-déjeuner protéiné idéal.

Enfin, cet épisode est aussi un rappel précieux : avoir mal, être fatigué ou stressé n'est pas une fatalité. Chaque symptôme est un message que votre corps vous envoie, et apprendre à les écouter peut faire toute la différence.

🎧 Retrouvez Aurélie Held sur Instagram @aurelieheld.naturopathe et suivez-moi sur Instagram et TikTok : @wellnesswonders__ pour encore plus de contenu bien-être inspirant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Johanna. Depuis des années, je me passionne pour le wellness, la santé, le sport, la nutrition et tout ce qui contribue au mieux-être mental et physique. Cette quête m'a permis de croiser le chemin de nombreux experts que je souhaite aujourd'hui mettre sur la route de celles et ceux qui en ont besoin. Naturopathes, médecins esthétiques,

  • Speaker #1

    coachs sportifs,

  • Speaker #0

    nutrithérapeutes ou encore astrologues, ce rendez-vous existe pour vous les présenter et vous raconter de quelle manière ils ont changé ma vision de la santé holistique. Je vous propose de partir à leur rencontre avec moi. pour le meilleur et pour le mieux. Bienvenue dans le Wellness Founders Podcast.

  • Speaker #2

    Enfin, une naturopathe au micro de ce podcast. C'est grâce à la naturopathie que j'ai entrepris mon propre chemin vers le mieux-être. Autour de moi, j'entends tant de témoignages de vies transformées par un simple changement d'alimentation. Et comment s'en étonner ? Comme l'a dit Hippocrate, que ton alimentation soit ta première médecine. Aurélie en est un parfait exemple. Diagnostiquée avec une maladie inflammatoire auto-immune, elle a progressivement réussi à s'éloigner de la douleur et des traitements long terme en révisant complètement son alimentation. Cela semble logique, bien manger c'est se sentir bien. Mais alors, qui nous apprend vraiment à bien manger ? Faut-il devenir végétarien parce que c'est tendance ? Si on dit que le lait d'avoine est meilleur que le lait de vache, faut-il s'y convertir sans réfléchir ? La réalité, c'est qu'il n'y a pas de réponse unique. Elle se trouve à la croisée de ce qu'on entend, mais surtout de ce qu'on ressent. Les naturopathes sont là pour nous guider et nous enseigner les bases essentielles d'une alimentation adaptée à chacun. C'est un apprentissage qui demande du temps, mais qui nous accompagne pour toute la vie. Alors si vous vous sentez encore un peu perdu face à tout cela, j'espère que cet épisode pourra planter une petite graine et vous inspirer à explorer votre propre chemin vers une meilleure alimentation et par conséquent une meilleure santé.

  • Speaker #0

    Bonjour Aurélie.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #0

    Bienvenue.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Je suis très contente d'avoir une naturopathe puisque moi j'ai commencé tout ça grâce à une naturopathe il y a plus de dix ans et je trouve que c'est une philosophie qui est hyper intéressante et encore plus... Toi, ton histoire aussi, que j'aimerais que tu nous racontes en introduction, parce que toi, tu es arrivée à la naturopathie pas par hasard.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Et du coup, je te laisse nous expliquer.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Alors moi, en 2020, c'était un moment assez marquant parce que c'était mon troisième jour de vacances. Après une année où j'ai énormément travaillé, je faisais de l'audit financier. Donc... J'avais un rythme assez intense pendant toute l'année, avec des objectifs. J'étais assez carriériste, donc je passais beaucoup de temps, je dédiais beaucoup de temps à mon travail en tout cas. Et troisième jour de vacances tant attendu, je commence à avoir un problème à l'œil. Et tout d'un coup, au fur et à mesure, en quelques jours, je perds presque la vision de mon œil droit. Donc... En plus, on était partis en road trip, donc c'était la question, est-ce qu'on va retourner à l'hôpital ou pas ? On remonte le chemin, on était au bout de l'Italie. Et finalement, au bout de quelques jours, on se dit, ok, il faut remonter, je ne vois plus rien, en tout cas d'un œil. Et à partir de là, ça a été une succession d'événements un peu intenses, puisque du coup, cet événement, c'était une inflammation du nerf optique. Donc il s'est... résolu en prenant des corticoïdes. C'était assez violent, mais en tout cas, c'est revenu. Et en fait, 15 jours après ça, quand je commençais un petit peu à peine à me remettre de cet événement, j'ai eu des douleurs articulaires atroces au dos, aux genoux, aux mains. Quelque chose que je n'avais jamais ressenti. Mais des douleurs au point de pleurer, de crier la nuit. Et donc, à partir de ce moment-là, ça a été un peu la recherche de qu'est-ce que c'est ? Puisqu'à l'origine, le nerf optique, ça part du cerveau. Donc, est-ce que ce n'était pas plutôt un problème neurologique alors que les articulations, c'est rhumatismale ? Et après quelques, après bien deux mois d'errance, enfin pas d'errance, mais de recherche, de prise de sang, d'IRM, etc., on m'a diagnostiqué une spondylarthrite. Ankylosante, c'est ça ? Exactement, oui. Qui est donc une maladie auto-immune. chroniques, inflammatoires des articulations. Donc en fait, tes articulations s'inflamment d'elles-mêmes. Ils pensent qu'il y a un corps étranger et qu'il faut qu'ils s'attaquent à tes articulations alors qu'il n'y a pas de raison.

  • Speaker #0

    Et à ce moment-là, les médecins te proposent des solutions ?

  • Speaker #1

    Les solutions, c'est de prendre des anti-inflammatoires déjà. Donc, essayer pendant trois mois si ça fait effet. Donc, changer de molécule si besoin. Augmenter les doses, voir si ça calme les douleurs. Moi, j'étais arrivée à un point où je n'arrivais plus à marcher. Parce qu'il y a deux formes de spondylarthrite. Il y a celle axiale qui va toucher principalement tout ce qui est autour de la colonne vertébrale. Et on va avoir les sacroiliacs qui sont vraiment dans le bas du dos, qui est assez commun. Et on peut avoir une spondylarthrite. périphériques, ou alors ça va toucher les articulations périphériques, les mains, les chevilles, les coudes, etc. Et moi, j'avais les deux. Donc, poser le pied par terre, c'était compliqué. J'avais les doigts en saucisse, j'avais le majeur enflé, les coudes, le thorax, le bas du dos, le genou qui avait doublé de volume. Donc franchement, j'arrivais même plus à marcher. Et donc, les symptômes, j'avais une sorte de poussée inflammatoire continue. Donc, les anti-inflammatoires m'ont fait du bien, mais pas au point de totalement faire partir l'inflammation, puisque je sentais que j'en prenais un le matin, un le soir, mais dès que je dépassais, j'arrivais à ce moment-là, il fallait absolument que j'en prenne un, sinon je repartais dans des douleurs insoutenables. Et au bout de ces trois mois, on m'a dit, si ça ne fonctionne pas, il y a ce qu'on appelle des biothérapies. C'est des injections d'immunosuppresseurs que tu te fais à une fréquence en du cap. adapté à toi. Donc ça peut être toutes les quatre semaines, toutes les six semaines, huit semaines, etc. Et ça, pour le coup, j'ai commencé du coup en janvier, donc quatre mois après le début des douleurs, et ça a tout de suite été efficace.

  • Speaker #0

    Et là, à ce moment-là, tu te dis quoi ? Tu te dis mince, mais en fait, je vais prendre des médicaments. Est-ce que tu as déjà conscience et ça t'embête un peu de se dire je vais prendre des anti-inflammatoires ? Qu'est-ce que ça va être ? Les répercussions, on se dit... anti-inflammatoire, je vais flinguer mon foie. Tu as pensé à ça ? Tu étais déjà un peu sensibilisée à tous ces trucs ?

  • Speaker #1

    Au tout début, non. C'est vrai que moi, en plus, j'ai ma maman qui est médecin. Donc, on va dire, dès que j'avais un problème, c'est vrai que j'ai tout de suite eu accès à des médicaments. Enfin, je n'ai jamais eu... C'était mon médecin. Donc, je n'ai jamais eu d'aller voir un médecin pour avoir une ordonnance. J'ai un problème. Ah, tiens, je te fais une ordonnance. Tu vas t'acheter un Doliprane. Tu vas prendre des anti-inflammatoires, etc. Donc... Ça a toujours été un peu fait partie de mon quotidien. Donc, c'est vraiment... Au début, je n'ai pas réalisé. Et au fur et à mesure, je me suis dit... En fait, j'ai essayé de me poser la question, mais qu'est-ce qui se passe ? Je me considérais quand même plutôt en bonne santé puisque j'étais sportive, plutôt, on va dire, de bonne corpulence. Je faisais du running, je travaillais beaucoup, je pensais bien m'alimenter. J'étais persuadée d'être healthy. entre guillemets. Et du coup, je me dis, mais j'ai 26 ans, qu'est-ce qui se passe ? Et pourquoi, là, je vais devoir prendre un médicament, des médicaments, et puis tu te bourres, puisqu'en fait, tellement mal, on me disait, je vous donne du tramadol, je vous donne... Tu prends tout. Sauf que, limite, heureusement, je ne tolérais pas du tout les antidouleurs, et fort, la forte dose. Donc, je préférais avoir mal, parce que sinon, ça me mettait dans le coltar. Mais à ce moment-là, je me suis dit, ah oui, en fait, je suis en train quand même d'ingérer beaucoup de choses, et... combien de temps ça va durer et qu'est-ce que ça va faire sur mon corps. Et là, la biothérapie, c'est quand même des injections avec une seringue. Donc, tu n'as jamais fait ça de ta vie. Ce n'est pas juste prendre un café. Ce n'est pas anodin que tu dois te faire tout seul. Donc, à partir de ce moment-là, j'ai commencé à réaliser que ça allait faire beaucoup et à me poser des questions en me demandant qu'est-ce que ça va faire sur mon corps à long terme.

  • Speaker #0

    Et à quel moment, du coup, tu as entendu parler ou tu t'es plongée un peu dans les solutions naturelles ?

  • Speaker #1

    Assez rapidement, parce que même avec mon conjoint qui est aussi tourné vers ça, on a essayé de chercher qu'est-ce qui peut me soulager là, parce que les antidouleurs ça ne marche pas, ok les anti-inflammatoires j'en prends, mais au début ça ne marchait pas. Donc à partir de ce moment-là, je me suis dit bon, en fait on va commencer par l'alimentation, qu'est-ce qui peut être pro-inflammatoire, qu'est-ce qu'il y a au contraire ? peut atténuer l'inflammatoire, l'inflammation. Donc sans me dire que ça allait être miraculeux, j'ai bien compris que c'était quelque chose qui allait demander du temps. Mais déjà, première chose, qu'est-ce que j'en gère ? Qu'est-ce que j'en gère ? Et après... Mes émotions, mon stress, mon sommeil, toutes ces petites choses, c'est venu petit à petit. Et puis, comme c'est infini, tu te penches dedans et puis je suis tombée dedans.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu te dis, tiens, je vais faire ce que tu as voulu faire à une école de naturopathie ? Tu t'es dit, je vais aller voir une naturopathe. Qu'est-ce qui a fait un peu le déclic où tu t'es mis à fond dedans dès le départ ?

  • Speaker #1

    Alors, avant de me lancer dans la naturopathie, d'abord, moi, j'ai vraiment beaucoup cherché pour moi. pour essayer de comprendre ce qui se passait. Donc autant vraiment physiologiquement dans mon corps, c'est quoi l'inflammation ? Et après, je me suis dit, qu'est-ce que je peux utiliser comme outil naturel pour juste me faire du bien ? Un truc hyper basique, tu as une inflammation, tu as une articulation enflée, tu mets un cataplasme d'argile, ce qui est la chose qui coûte le moins cher, qui est disponible partout. Donc c'est toutes ces choses-là. Et après, je me suis dit, ah ! OK, je sens quand même que je me sens mieux dans mon corps. Les douleurs ne sont pas parties comme ça. Et il y avait le traitement aussi qui m'aidait. Mais j'ai tout de suite vu, en fait, l'effet que ça avait sur moi. Et après, je suis partie voyager parce que, du coup, il y avait aussi toute cette conscience de OK, moi, je m'étais un peu prédestinée à travailler dans la finance, avoir une grande carrière. Et après, donc, tu as à se dire, est-ce que c'est fait pour moi ? Est-ce que c'est vraiment ce dont j'ai envie ? On est partis voyager et à ce moment-là, je me suis rendue compte que ça me passionnait, tous ces sujets. Et au retour, du coup, j'ai décidé de me former parce que je me suis rendue compte que mon entourage, plein de gens ne savaient pas toutes ces choses-là. Et c'est des choses qui peuvent être considérées comme basiques, évidentes. Et j'ai pris goût à vouloir les transmettre.

  • Speaker #0

    Et quand tu as commencé à adopter toutes ces nouvelles habitudes que... Quand tu dis elle me semblait évidente et j'avais envie de dire à tous mes proches on parle de quoi, par exemple ? Si on commence par les principes de la naturopathie, peut-être pour rappeler aussi.

  • Speaker #1

    Premièrement, pour moi, l'alimentation. L'alimentation, on a plein de fausses croyances. Déjà, il y a les fausses croyances de ce qui est healthy ou non. Et après, il y a les habitudes et le fait qu'on nous a jamais... formés, éduqués sur les bases de l'alimentation, comment composer une assiette, que ça soit au primaire, au collège, au lycée. C'est des thèmes dont on ne nous a jamais inculqué les bases. Donc déjà ça, c'est passionnant parce qu'il y a beaucoup de choses à savoir. Après, ça va être vraiment la gestion de son stress et de ses émotions. On est en plus à Paris, donc on court après le temps. On ne s'accorde pas de temps, on se coupe un petit peu de notre corps, de notre ressenti, puisque on a tous mal à la tête, on est fatigué, mais c'est la vie, c'est comme ça. On est stressé. Et après, il y a l'activité physique. Donc, le fait d'être en mouvement, rien que 30 minutes, même pas 15, 20, 30 minutes par jour, mais aller dehors. Évidemment, après, si on intègre une activité sportive un peu plus ancrée et variée, c'est super. Ces trois choses-là, c'est la base.

  • Speaker #0

    Mais dans l'alimentation, aujourd'hui, du coup, tu es naturopathe, tu consultes, etc. Dans l'alimentation, qu'est-ce que tu vois qui est vraiment essentiel et que les gens n'arrivent pas à mettre en place ?

  • Speaker #1

    Ça va être déjà la consommation de produits industriels. Premièrement, parce que les gens ont de moins en moins de temps et on veut être rapide, on veut être efficace. Donc, on perd. On a perdu cette habitude de retrouver une alimentation brute et vivante, simple, et de se dire, ok, je sais ce que je mange en fait, quand je vois mon produit, je sais à partir de quoi il est fait. Donc à partir de ce moment-là, il y a pour moi ce premier problème.

  • Speaker #0

    Surtout qu'il y a des aliments industriels, qui pour nous sont industriels, on le sait, mais pour d'autres personnes, on va se dire, non, non, mais moi je ne consomme pas de produits industriels, or, ça en est. Typiquement, on parlait tout à l'heure d'une purée de patates douces qu'on achète chez Picard et pourquoi on n'achète pas une patate douce on la fait cuire, on la hache et terminé. Là où quand on va regarder des aliments en fait on va voir que c'est transformé et qu'il y a des additifs qui sont à l'intérieur et qui sont inutiles en fait ça c'est typiquement un aliment industriel

  • Speaker #1

    Exactement et en fait c'est un peu je comprends c'est compliqué, c'est une chasse regarder les étiquettes déjà on va comprendre à partir du moment déjà où tu ne comprends pas l'étiquette Oui Il y a un problème. Voilà, il y a un problème, il faut se poser des questions. Et aujourd'hui, voilà, une soupe, on peut se dire, bah oui, je mange healthy, je mange une soupe, ça va. Ouais, mais en fait, dans ta soupe, on va avoir des émulsifiants, on va avoir des additifs pour qu'on ait une bonne texture, on va rajouter du sel, on va rajouter du gluten. Donc, à partir de ce moment-là... déjà, tu n'apportes pas des bonnes choses à ton corps. Alors, c'est toujours mieux de manger une soupe que de se faire un burger ou une pizza surgelée. On est d'accord. Mais les gens n'ont déjà pas conscience de ce qu'ils ingèrent. Et après, aujourd'hui, ça va être un petit peu la composition d'une assiette, la composition d'un petit déjeuner. On va manger beaucoup, beaucoup trop de glucides, beaucoup trop de sucre, parce qu'il est rajouté partout. Et ça, les gens ne se rendent pas compte.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu vois comme petit déjeuner, toi, que les gens viennent en disant je mange ça, c'est plutôt OK le matin alors que pas du tout ?

  • Speaker #1

    Oui, le bol de céréales.

  • Speaker #0

    Mais même si c'est, par exemple, du muesli biorg ou bio ?

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'il y en a qui sont bons, mais souvent, il faut regarder, ils coûtent aussi plus cher. Il y en a beaucoup, c'est plein de sucre. Alors après, ça dépend. Si tu mets un peu de muesli pour saupoudrer, franchement, OK. Mais si tu te fais ton bol entier de muesli...

  • Speaker #0

    Avec du lait d'avoine ?

  • Speaker #1

    C'est une bombe de sucre. Pareil, tout ce qui est lait végétaux, c'est super. Moi, j'en consomme. Mais par contre, tu as tout et n'importe quoi. C'est qu'il y en a, ça va être des bombes de sucre. On va encore rajouter maintenant, il y a le fait de faire des baristas, donc des laits qui moussent pour ressembler à du lait de vache. Mais en fait, un lait d'avoine n'est pas censé mousser. Naturellement, il n'y a pas les ingrédients qui font que ça mousse comme on va retrouver dans le soja ou le lait de vache. Ça veut dire qu'on a rajouté quelque chose pour qu'il mousse.

  • Speaker #0

    Et c'est de l'huile de tournesol.

  • Speaker #1

    Il va y avoir de l'huile de tournesol, il va y avoir des lécitines, des spécifiants.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est si mauvais, par exemple, parce que la dernière fois, quand même, j'avais du lait d'avoine barista dans mon frigo pour... C'est pas moi qui l'avais acheté, mais je me suis dit, oh tiens, je vais le mettre dans mon mousseur à lait pour me faire mon truc. Et j'étais là, ah ouais, d'accord, non mais en fait, c'est trop bien. J'ai regardé la composition en me disant, il y a une embrouille. Et effectivement, il y avait d'huile de tour de sol et un émulsifiant qui était... Mais ce n'était pas un truc... C'était la fécule de quelque chose comme de terre. Et je me suis dit, est-ce que vraiment en infime quantité, est-ce que c'est grave ?

  • Speaker #1

    Non. Comme tout avec l'alimentation, c'est la dose qui fait le poison. Donc, en fait, même se faire une pizza, un burger, manger de temps en temps un produit transformé. se faire, là t'as envie de te faire un petit kiff et d'aller te faire ton latté avec ton lait d'avoine et tu sais que c'est pas du bon lait d'avoine, mais il n'y a aucun problème. Le truc, c'est que si t'en manges tous les jours, oui, ça va poser un problème. Après, ça va poser un problème. Il faut encore relativiser, c'est-à-dire de quoi est fait le reste de ton alimentation. Si t'es juste ça, bon, tu sais que c'est pas idéal, mais en fait, le reste du temps, tu apportes globalement des bonnes choses à ton corps. Le problème, c'est si t'additionnes. Ça, plus ça, plus ça.

  • Speaker #0

    C'est là où tu crées... Parce que du coup, moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans ton approche, c'est que tu dis une alimentation anti-inflammatoire. Alors, il y a aussi un autre truc, c'est que pour tous les réfractaires à chaque fois des naturopathes, à chaque fois, j'entends, ah non, mais attends, l'année dernière, c'était la mode de l'antiglutène. Après, c'était la mode des antifodmap. Et maintenant, c'est l'anti-inflammatoire. Effectivement, on entend toujours parler à travers un peu... une appellation. Mais finalement, en fait, si on enlève le gluten, si on enlève les faux de mat, c'est un peu l'alimentation anti-inflammatoire aussi. Du coup, comment tu pourrais, toi, le décrire et un peu peut-être démystifier en disant, en fait, l'alimentation anti-inflammatoire, c'est juste une alimentation saine pour de vrai. Oui,

  • Speaker #1

    pour de vrai, c'est ça. C'est une alimentation saine, brute, vivante et où on va essayer de diminuer ou d'enlever et tous ces additifs, toutes ces choses qu'on rajoute pour donner du goût, parce qu'on s'est éloigné d'aliments qui ont du goût. Aujourd'hui, c'est compliqué. Tu vas acheter des fruits et des légumes, enfin même une tomate, va trouver une tomate qui a du goût. Ou alors ta tomate, tu vas te la payer 10 euros le kilo. Mais bon, du coup, pourquoi pas essayer d'aller mettre ses sous dans des bons produits bruts qui vont avoir du goût, où tu n'auras pas besoin d'aller rajouter tous ces additifs. et de transformer le produit de mille façons. Donc une alimentation anti-inflammatoire, c'est oui, se rapprocher de bons légumes, de bons fruits, préférence bio, et d'exclure, mais ça ne veut pas dire totalement exclure, tout ce qui va être des sucres raffinés, les graisses saturées, les graisses trans, donc la friture. Alors oui, on va avoir une mention Un petit peu sur le gluten quand même, parce que le gluten d'aujourd'hui, il n'a rien à voir avec le gluten qu'on mangeait auparavant. D'où le fait qu'on peut souvent dire que le gluten, c'est un effet de mode, ou c'est que c'est récent, puisque nos ancêtres, ça fait 10 000 ans qu'on mange du gluten. Le gluten, qu'on a dans son assiette, il n'a rien à voir avec celui de nos ancêtres. Il a été modifié, on a modifié le gène, donc il est beaucoup plus irritant pour la muqueuse de l'estomac. Les produits laitiers, dans l'alimentation anti-inflammatoire vraiment stricte, on va dire qu'on exclut les produits laitiers. Moi, je suis pour avoir un peu un juste milieu en fonction de chacun, la tolérance propre à chacun. Donc, peut-être choisir des produits laitiers de bonne qualité, de brebis, de chèvres, qui n'ont pas forcément été pasteurisés pour avoir un maximum de nutriments. C'est ça, en fait. Il ne faut pas le voir comme une liste d'aliments à exclure. mais plutôt qu'est-ce que tu donnes à manger à ton corps et en fait d'avoir une alimentation riche.

  • Speaker #0

    Après, il y a aussi, on entend beaucoup parler de il faut arrêter de manger les produits laitiers, il faut arrêter de manger ci ou cela. Et on voit quand on commence à être suivi par une naturopathe ou qu'on discute aussi avec ses amis qui sont eux-mêmes suivis, on ne peut pas avoir un régime parfait pour tout le monde. C'est-à-dire qu'il faut arriver, et c'est là où c'est... un peu compliquée, on va dire la vérité, mais à arriver à comprendre son corps et à savoir ce qui est bon pour nous, ce qu'on arrive à tolérer ou pas. Il y a des gens qui vont tolérer les produits laitiers, d'autres pas du tout. Il y en a qui vont arriver à tolérer un peu plus de gluten ou qui vont avoir des besoins aussi différents. Par exemple, qui vont avoir besoin de plus de protéines, plus de bons gras. D'autres qui vont avoir plus besoin de graines. Enfin, graines dans le sens... La catégorie oléagineuse. Il y en a qui ne vont pas du tout les tolérer. Et en fait, c'est là où c'est un peu compliqué et c'est souvent bien de se faire aider par un naturopathe, c'est arriver à comprendre ce qui est bon pour nous, ce qu'on arrive à tolérer et à s'écouter, à savoir ce qu'il faut manger ou pas.

  • Speaker #1

    Exactement. Le rôle du naturopathe, il va essayer de comprendre vraiment toi, ton système, ton système digestif, comment tu fonctionnes. Parce que l'idée, c'est que ça soit personnalisé et individualisé. On ne peut pas... Alors, il y a des grandes lignes de régime, mais comme tu dis, c'est-à-dire que... une personne, on va dire, on peut avoir cette image de manger L6 et de se faire des bols avec dix ingrédients dedans, dix légumes, etc. Alors oui, ça peut avoir une bonne tête, tu manges plein de fibres, etc. Mais il y a des gens qui peuvent avoir le syndrome de l'intestin irritable, qui les fibres, ils ne vont pas du tout les digérer. Mais avoir une assiette très compliquée va être très compliqué pour eux à digérer. Des personnes, comme tu dis, qui vont avoir une intolérance au lactose, d'autres au gluten. Donc, On communique, même par les réseaux. Moi, c'est ce que je fais. Je fais des grandes lignes. Mais ça n'enlèvera jamais le fait de connaître la personne en profondeur et d'individualiser les conseils. Et par ça, ça passe vraiment par expérimenter. Voilà, tu as des problèmes digestifs. Bon, on va aller creuser. Qu'est-ce qui fait que tu as un problème ? Alors oui, tu as ces aliments-là qui peuvent te poser un souci. Mais en fait, qu'est-ce qui se passe derrière ? Est-ce que tu as une insuffisance enzymatique, une insuffisance d'acide biliaire ? Est-ce que tu as un problème de motilité ? Et donc c'est pour ça que rien ne remplacera l'individualisation et le fait de se faire accompagner.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand on va voir un naturopathe, on vient de voir, on a mal au ventre, on a des problèmes divers et variés. Comment ça se passe et comment toi tu commences le programme ? Et qu'est-ce que tu proposes ? Par quoi on commence ? Parce que c'est vrai que ça peut paraître un peu énorme parfois. Et on se dit, je vais aller chez un naturopathe, je ne vais plus rien pouvoir manger, ça va être horrible, je n'ai pas envie de devenir végane. Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Déjà, ce qui est important, c'est vraiment comprendre le motif et la motivation de la personne. Parce que toi, tu vas pouvoir peut-être identifier des choses quand tu vas faire ce qu'on appelle ton anamnèse. Donc, essayer de découvrir la personne, tu vas pouvoir faire tout un questionnaire. C'est un peu comme un interrogatoire. pour vraiment essayer de comprendre la personne, autant de comment elle s'alimente, comment elle dort, quel est son niveau de stress, quels sont les facteurs qui influencent sa vie, ses antécédents, sa vie familiale, etc. Donc, tu vas vraiment essayer de comprendre un maximum la personne. Tu vas comprendre son motif, parce que parfois, toi, tu vas voir des choses, mais elle ne veut pas travailler là-dessus. Et ce n'est pas ton job. Il faut lui expliquer, lui dire qu'il y a ces choses-là qui peuvent être intéressantes, mais il faut quand même vraiment écouter. la raison pour laquelle elle vient de voir. Et à partir de ce moment-là, grâce à cet interrogatoire, entre guillemets, à cette recherche, on va identifier, enfin, je vais identifier un petit peu les points à améliorer et je vais essayer d'aller chercher la cause de ces problèmes. Parce que, oui, je peux proposer, bah, t'as mal au ventre, t'as peut-être des gages, je te propose du charbon. Oui, ça va te calmer tes ballonnements. Mais en fait, ça va pas te solutionner ton problème. On ne va pas comprendre pourquoi tu ballonnes. Donc, ça va être vraiment chercher la cause de la cause. Et après, du coup, moi, je vais essayer d'établir un programme. adaptée à la personne, dans le sens où elle me dit écoute, moi, par exemple, le café du matin, je ne suis pas prêt à l'enlever, j'en ai trop besoin, c'est ma béquille. Ma cigarette, pareil, ça, je ne veux pas travailler dessus. Bon, super, je ne touche pas. L'idée, c'est dire toi, avec ton mode de vie, qu'est-ce qu'on peut mettre en place, petit à petit, pour que ça soit des habitudes qui s'ancrent et que tu comprennes pourquoi tu les fais et petit à petit, ça va devenir naturel. Au lieu de dire, on va faire un programme alimentaire. Non, tu ne manges plus de gluten, tu ne manges plus de produits laitiers. D'un coup, la personne, ça va être inatteignable.

  • Speaker #0

    Tu ne vas plus jamais la revoir.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et du coup, ça va la décourager. Elle ne va pas réussir. Toi, tu auras l'impression de ne pas bien faire ton travail. Elle ne va sûrement pas venir te revoir. Donc, ça va être, ok, on va y aller progressivement. On va essayer d'exclure en premier ça. Est-ce que ça fait un effet ou pas ? On va après essayer ça. Comment tu le vis ? Mais d'ailleurs, par quoi ça peut être remplacé ? Pour essayer de te simplifier, moi, avec le temps, c'est ça que j'ai appris, c'est comment remplacer tel ou tel ingrédient par quelque chose qui te fait plaisir, sans être dans une forme de frustration. Évidemment, ça demande de la volonté et parfois des petits sacrifices et des efforts, on ne va pas se mentir. Mais l'idée, c'est d'y arriver quand même progressivement.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu vois comme idées reçues des personnes qui viennent chez toi, qui ont peur ou qui se disent... Parce que par exemple, je te disais, non mais moi, je ne veux pas devenir végane parce que... Par exemple, quand je parle autour de moi et je parle des naturopathes, il y a beaucoup d'idées reçues de non mais c'est bon, si c'est pour devenir vegan ou bouffer des graines, merci Ce qui n'est pas du tout le cas, en plus.

  • Speaker #1

    Oui, il peut y avoir quand même cette idée reçue qu'on ne mange plus rien, qu'on mange des graines. Mais en fait, quand j'explique tout ce que tu peux manger, les gens se rendent compte que c'est pas du tout ça. Et moi, ce que j'aime beaucoup faire aussi, et c'est pour ça que parfois la consultation dure longtemps, mais je suis persuadée que les gens arrivent à mettre en place des nouvelles habitudes lorsqu'ils ont compris pourquoi ils ont besoin de ça. Qu'est-ce qui se passe dans leur corps ? Donc je passe beaucoup de temps, parfois un peu trop, à leur expliquer la digestion, comment ça se passe, pourquoi cet aliment, tu le digères pas, pourquoi ce serait peut-être bien de l'exclure pendant un certain temps. Et moi, je n'impose rien, en fait. On va essayer de trouver un juste milieu entre la volonté de la personne et moi, mes connaissances, pour l'amener à tout simplement se sentir mieux.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des personnes qui viennent en espérant repartir avec une ordonnance de compléments alimentaires ?

  • Speaker #1

    Beaucoup. Beaucoup, mais parce qu'aujourd'hui, beaucoup de personnes consomment des compléments alimentaires. Moi, je propose même des consultations spécifiques sur les compléments alimentaires, pas pour pousser les gens à en consommer, mais pour... Parce qu'en fait, les gens, soit ils ne consomment pas forcément ce qui est adapté ou des produits de mauvaise qualité qui, finalement, t'avais un peu du vide et ça coûte cher. Donc, il y en a beaucoup. Mais après, il y a aussi une question économique. C'est que parfois, les gens qui viennent te voir, ils n'ont pas forcément beaucoup de budget. Et des compléments alimentaires, ça coûte cher. Donc, envoyer... Moi, la première fois que je suis allée voir un naturopathe, il m'a fait... Alors oui, on avait beaucoup de choses sur lesquelles travailler, mais je me retrouve avec 100 euros de compléments alimentaires achetés. Bah non, en fait.

  • Speaker #0

    Donc on peut commencer par l'alimentation aussi.

  • Speaker #1

    Voilà, on peut commencer par ça. Alors, il y a des choses qui sont un petit peu essentielles en fonction de tel ou tel problème. Des plantes qui peuvent aider, qui peuvent te soulager. Et après, il y a une différence entre les compléments alimentaires qui viennent juste soulager un symptôme. Donc ça va être pour moi du court terme. Mais en même temps, quand tu commences à faire quelque chose, c'est important de soulager tes symptômes. Parce que... Sinon, tu ne peux pas te mettre en marche pour aller faire des changements. Et après, il y a des compléments qui vont te permettre aussi de travailler un peu plus sur le terrain, donc un peu plus sur le long terme.

  • Speaker #0

    Et si on devait te demander, parce qu'on veut bien avoir des exemples, mais une journée type un what I eat in a day anti-inflammatoire idéal en alimentation brute et vivante ?

  • Speaker #1

    Ok. Alors moi, j'aime bien commencer par un petit déj protéiné. Donc ça, c'est un peu la révolution. Au début, ça me paraissait impossible. Alors après, protéiné veut dire salé, mais pas forcément. Donc dans vraiment le petit-déj protéiné idéal, ça va être un toast d'avocat sur du pain de sarrasin, qui est sans gluten, et deux oeufs ou trois oeufs brouillés au plat, à la coque, peu importe.

  • Speaker #0

    Ensuite, j'aime bien le midi avoir une source de protéines. Pendant un moment, j'avais vraiment exclu presque toutes les protéines et je me suis rendu compte que je n'en mangeais pas assez. Et ça, c'est vraiment quelque chose que j'essaie de transmettre à mes clients parce que les gens aujourd'hui ne mangent pas assez de protéines. Donc ça va être, ça dépense que si j'ai beaucoup de temps ou pas, mais une boîte de macros, sardines, j'ai de la chance, j'aime ça. Il y a plein de gens qui n'aiment pas, je comprends. mais ça peut être remplacé par un filet de poulet, etc. Avec une bonne source de glucides, c'est important. Les bons glucides ne font pas grossir.

  • Speaker #1

    Typiquement, c'est le riz.

  • Speaker #0

    Ça va être plutôt tout ce qui est complet, semi-complet. Donc, on va partir sur du riz semi-complet ou complet si on aime. Après, moi, j'adore le quinoa, le sarrasin. Les trois sont des céréales qui n'ont pas de gluten. Après, ça peut être aussi, il y a des gens qui adorent les pâtes et qui ne peuvent pas passer, mais il y en a. Il y a des pâtes sans gluten, mais il y a aussi des pâtes déjà complètes. Ça sera beaucoup plus nutritif. Et c'est ça pour déjà toutes les céréales, il faut qu'elles soient vraiment complètes. Pourquoi ? Parce qu'on va garder l'enveloppe de la céréale et c'est là où il y a beaucoup plus de nutriments. Et avec beaucoup de fibres, donc beaucoup de légumes. Franchement, ça peut être une poêlée de courgettes, de champignons, une ratatouille, des ricots verts. Donc une bonne assiette comme ça. Moi, j'aime beaucoup me faire une collation. Un goûter, ce n'est pas un cheat meal. Donc ça dépend de ce que tu fais dans ton goûter. Mais par exemple... Un mars. Je rigole. Voilà. Et encore de temps en temps, why not ? Mais on va dire que dans une bonne journée, si j'ai pris une tartine le matin, je vais plutôt me faire soit un pouding de chia ou alors je vais prendre un yaourt de brebis. avec un peu de fruits, une purée d'oléagineux. Et parfois, j'aime bien se poser un peu de granola. Mais après, j'avoue, c'est du granola que je fais moi-même, donc il n'est pas très sucré. Voilà, ce qui va me tenir jusqu'au dîner. Et au dîner, ça peut être tout de suite des protéines plutôt végétales, mais toujours avoir un apport de protéines, une assiette peut-être un peu moins consistante. Les glucides aussi, le soir, vont faire du bien, donc les féculents. mais en plus petite quantité, mais ça va aider aussi à sécréter de la mélatonine, donc important pour le sommeil. Et puis, toujours des légumes. Les légumes, ça peut être 50% de ton assiette.

  • Speaker #1

    Et c'est marrant parce que tu parles aussi des glucides. On a parfois peur aussi d'en consommer en se disant je n'ai pas consommé des glucides midi et soir Mais en fait, si.

  • Speaker #0

    Tu peux, complètement. Alors, il y a le truc, c'est qu'aujourd'hui, ce qui fait beaucoup de mots, c'est le trop de glucides. Parce que les glucides, tu vas en retrouver dans ton pain, dans ta pizza, dans tes burgers, dans tes pâtes, dans ta céréale. En fait, tu te rends compte que quand est-ce que tu n'en manges pas ? Mais parce qu'on a enlevé les protéines, parce qu'on a enlevé les bons gras, les oléagineux, parce qu'il y a un moment, on a dit le gras, ça fait grossir. Le mauvais gras, le gras trans, oui. À moins que tu te fasses 250 grammes d'amandes, franchement, tu vas te prendre 15 amandes, tu ne vas pas grossir. Au contraire, ça va t'apporter plein de choses. Et du coup, il faut juste avoir une bonne proportion dans son assiette et se dire, peut-être que le midi, j'en ai pris un petit peu plus parce que j'étais dehors, c'était mon plat. Le soir, tu peux en avoir une plus petite portion. Mais on a changé. Avant, une portion de glucides, par exemple, quand on regarde dans les pays asiatiques, ils mangent beaucoup de riz. Ce n'est pas le riz comme nous, c'est dans un petit bol. Souvent, quand tu vas chez le japonais ou même chez l'asiatique, ils t'apportent le riz dans un petit bol. Et c'est ça à peu près une quantité qu'il faut manger. Alors que si tu vas prendre ton shirashi aujourd'hui, en fait, tu ne manges que du riz.

  • Speaker #1

    Avec du vinaigre sucré.

  • Speaker #0

    Voilà, avec du vinaigre sucré. Donc, c'est une question de quantité.

  • Speaker #1

    Et tu veux rappeler l'importance des protéines, ce qui est aussi un truc énorme. En fait, on ne s'aperçoit pas. Surtout qu'aujourd'hui, on a beaucoup entendu... qu'il fallait réduire sa consommation de viande. Et du coup, on se retrouve avec des assiettes, enfin, on voit des personnes se faire des assiettes sans protéines, mais du tout. Et même pas remplacer, du coup, les protéines animales par un autre genre de protéines. Et c'est vrai que la protéine, ça apporte déjà la satiété. D'où l'importance d'un petit déjeuner protéiné, parce qu'en fait, on n'a pas faim jusqu'à l'heure du déjeuner, finalement.

  • Speaker #0

    Et

  • Speaker #1

    c'est aussi tellement important pour préserver ses muscles. Puisque aussi, c'est un peu le premier truc. Par exemple, j'échangeais avec un ami avec qui je m'entraîne le matin au sport. Et je lui disais, mais tu manges quelque chose avant de venir ? Il me dit, non, non, je fais toujours du sport à jeun. Je lui dis, mais tu vas manger tes muscles, t'es fou. Il faut te manger des protéines avant d'aller faire ton sport. Sinon, ton corps va littéralement manger tes muscles. Et c'est hyper important, en fait, l'apport de protéines. Est-ce que toi, tu recommandes un... gramme par rapport à ton poids ? Le grammage de protéines par jour que tu dois consommer. Je crois qu'il y a un calcul par rapport à ton poids.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Alors, c'est vrai que les recommandations vraiment de l'ANSES, c'est 0,80 par kilo, qui est pour moi insuffisant. Donc, ça va être en fonction de... ton métabolisme, de ton activité physique, je dirais entre 1 et même parfois jusqu'à 1,5, 1,7 g de protéines par kilo. Mais encore une fois, il faut toujours... Une personne qui est peut-être en surpoids, on ne va pas forcément faire ce ratio-là. On va un petit peu diminuer. On ne va pas faire exactement par rapport au kilo. On va peut-être un peu diminuer. Mais pour une personne, on va dire sur un poids moyen, son poids de forme, etc., on n'est pas à quelques kilos près. Ouais, vraiment, je dirais entre 1 à 1,5 g de protéines par kilo.

  • Speaker #1

    Et pourquoi c'est si important les protéines dans l'alimentation ?

  • Speaker #0

    Parce que les protéines, ça nous sert à tout. Les protéines, c'est en effet pour la régénération des muscles, mais aussi de la peau, des cheveux, la kératine, l'élastine. Tout ça, c'est des protéines, les ongles. Ça va constituer aussi nos organes, ça va permettre de transporter l'oxygène dans le corps, il y a des protéines de transport qui vont transporter des nutriments, ça va apporter la satiété. Le rôle premier, ce n'est pas de l'énergie, mais c'est vraiment pour le fonctionnement de tout notre organisme. C'est dans les constituants de nos cellules, donc on en a besoin pour vivre. Et un manque de protéines, et parfois on ne se rend pas compte qu'on en manque, qu'on a en carence, a beaucoup d'impact.

  • Speaker #1

    Et par exemple, on parlait des bons gras, bons gras, mauvais gras. Si on mange un avocat le matin, de la purée d'oléagineux, donc purée d'amandes, cacahuètes, etc. Comment tu différences ? Si par exemple, dans la viande rouge, il y a du gras, est-ce que c'est du gras trans ou est-ce qu'on peut en manger ? Est-ce que ça fait partie du bon gras aussi ? Est-ce que tu peux nous donner des exemples ? Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. Alors déjà, le mauvais gras, c'est tout ce qui va être issu de transformés, donc aussi frits. C'est ce qu'on appelle les gras trans. Donc forcément, les chips, les gâteaux, les frites, tout ce qui a été aussi brûlé, tout ce qui a été, par exemple, pour la viande rouge, tu te fais un steak qui a été cuit d'une manière raisonnable, qui n'a pas été brûlé. Oui, il y a un petit peu de gras, mais on va dire que ce n'est pas vraiment la source principale de cet aliment. Les bons gras, ça va être... Vous pouvez manger un avocat tous les jours, il n'y a aucun souci. Moi, il y a des personnes qui me disent, oui, alors là, j'essaie de faire attention, mais quand je vais au bar à salade, du coup, j'enlève l'avocat. Non, mais non. En fait, justement, garde l'avocat. Tu peux en manger tous les jours. Donc, les graines, c'est du bon gras. Du coup, les graines qui ont été transformées, donc, par exemple, les purées d'oléagineux. Alors, ça, il faut faire attention parce que tu peux avoir... On peut rajouter de la mauvaise huile ou alors du sucre. Mais si tu prends une purée 100%, Il n'y a aucun souci. Donc les huiles, l'huile d'olive, l'huile de colza, l'huile de lin.

  • Speaker #1

    Et tu penses quoi justement, on parle beaucoup d'une orgie des seed oil, donc les huiles de graines. Du coup, ça fait partie de quelle catégorie typiquement ? Les huiles de tournesol ?

  • Speaker #0

    Ouais. Alors en soi, l'huile de tournesol, encore une fois, ça va devenir aussi un petit peu de la production. Ce qui pose problème, c'est la cuisson avec ce genre d'huile. Parce que quand on va les cuire, on va modifier la structure de la molécule de l'huile. Et c'est à partir de ce moment-là aussi qu'on va considérer que ça va être trans. Surtout pourquoi la friture c'est mauvais, c'est parce que c'est à cause de l'huile. C'est à cause de l'huile qu'on a modifié sa structure et elle n'est pas pathogène, elle est nocive pour nous, à force. Donc je ne conseille pas forcément l'huile de tournesol pour la cuisson, il ne faut pas. Pour la cuisson, il y a l'huile d'olive qui tolère bien la chaleur, mais le mieux, c'est l'huile de coco, qui est certes une graisse saturée, mais qui résiste très bien à la chaleur. Donc, elle ne va pas être modifiée pendant la cuisson. Et donc, ça ne sera pas nocif.

  • Speaker #1

    Et comme tu as une maladie inflammatoire, je trouve ça hyper intéressant et plein aussi d'espoir pour des personnes qui nous écoutent peut-être et qui ont des maladies auto-immunes, inflammatoires, etc. Tu me disais que tu prenais... plus de traitement. Oui. Et comment, en fait, aujourd'hui, tu arrives à te réguler et comment ça peut être possible aussi pour les personnes qui nous écoutent et qui ont les mêmes préoccupations ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, ce qu'il faut savoir, c'est que ça demande du temps. Donc c'est vrai que de plus en plus, j'ai des personnes qui viennent me voir qui ont ce type de maladie et au contraire, il y a certains troubles digestifs qui peuvent mettre du temps, mais on peut avoir un résultat assez rapidement. Voilà, en fait, on ne savait pas qu'on était allergique à tel truc. On les... On l'évite et ça va mieux. Là, c'est des maladies de terrain, des maladies où on a vraiment le corps qui a été déséquilibré au point de commencer à s'attaquer à lui-même. Donc la première chose que j'essaie de transmettre, c'est qu'il faut être patient et qu'il faut de la persévérance. Et ça, ça va fonctionner. qu'en comprenant ce qui se passe dans notre corps pour pouvoir mettre en place de nouvelles habitudes et donner des bonnes choses à notre corps. Et après, ce qui peut... Excuse-moi, mais pour la question, je me suis un peu...

  • Speaker #1

    Non, mais en plus, ce que tu dis là, j'allais aussi te dire, en fait, ça prend du temps et il faut avoir de la persévérance. Ça marche pour les gens qui ont des... maladie inflammatoire auto-immune, mais aussi pour tout le monde. Pour tout le monde,

  • Speaker #0

    exactement. Déjà, pour tout le monde, c'est ça, c'est hyper important qu'il faut comprendre que quand ton terrain est déséquilibré, ça met du temps. Première chose. Et après, par rapport au traitement, moi, c'est vraiment, ça m'a mis... J'ai commencé mon traitement en 2021, je l'ai arrêté pour la grossesse. Donc, pendant la grossesse, c'est vrai qu'on dit que les hormones de la grossesse font que tu n'as pas de pouce inflammatoire. Super. Par contre... On m'a vraiment mise en garde en me disant, attention, après la grossesse, il y a énormément de récidives. Du coup, avec la chute d'hormones, tu peux avoir des poussées inflammatoires et les douleurs peuvent être pires qu'avant. Et donc, post-accouchement, en effet, j'ai eu une grosse poussée inflammatoire. Mais que j'ai gérée, j'ai pris des anti-inflammatoires. Et après, j'ai eu quelques petites douleurs. Mais ça m'arrive d'avoir des douleurs un petit peu par-ci, par-là. mais tellement rien par rapport à ça. Maîtrisé, quoi. Voilà, totalement maîtrisé. Et surtout, j'ai identifié qu'est-ce qui me posait... Enfin, les sources un petit peu d'inflammation ou qu'est-ce qui favorisait mon inflammation. Par exemple, un mauvais sommeil, pour ma part. Je ne dors pas bien plusieurs nuits d'affilée. C'est sûr, je me réveille, j'ai des douleurs pendant quelques jours, quoi. Ou parfois un peu trop de fêtes. Bon, alors, maintenant, étant maman, c'est moins dans mes habitudes, mais tout de suite, j'ai identifié.

  • Speaker #1

    C'est quoi ? C'est l'alcool,

  • Speaker #0

    par exemple ? Oui, l'alcool. Je ne fume pas, mais en tout cas, de mes clients, la cigarette, tout de suite, ça peut aggraver ou générer des symptômes. Donc voilà, en fait, ce qui, pour moi, donne espoir, c'est qu'à force, on identifie, on apprend à se connaître, on identifie les choses qui nous font du bien, celles qui sont un peu plus nocives, qui vont générer de l'inflammation. On est conscient qu'en fait, on ne peut pas avoir une vie parfaite. Donc, on est conscient que, bah oui, là, j'ai envie de peut-être faire ci, mais est-ce que je suis en bon état de le faire ? Est-ce que là, je suis en crise inflammatoire ? Franchement, est-ce que c'est bien d'aller me péter le bide avec une raclette et de me descendre trois bouteilles de vin ? Non, ça ne dit pas qu'on ne peut pas le faire, mais c'est juste qu'on se dit, ok, à quel moment on le fait ? Est-ce que mon corps, il est en mesure de supporter ça à ce moment-là ? Et en tout cas, pour ma part, petit à petit, en ayant vraiment changé mes habitudes de vie. sur le long terme. En fait, même quand je prenais mon traitement, j'ai réussi à espacer de plus en plus les doses. J'attendais, je testais un petit peu mon corps, j'attendais pour savoir, attends, là, normalement, on m'a dit, tu t'en fais une toutes les six semaines. Mais comme j'avais la volonté et l'envie de vouloir arrêter sur le long terme, je me suis dit, moi, voir, en fait, si je repousse à sept semaines, si je repousse à huit semaines, ah bon, là, je recommence à ne pas me sentir bien, je fais l'injection. Et comme ça, j'ai réussi à espacer. Et après, post-accouchement, je n'ai pas eu de crise inflammatoire qui m'ont forcé, obligé à reprendre le traitement.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que ce que tu dis par rapport à ton traitement, etc. Mais le fait d'apprendre à comprendre ce qui nous fait faire un peu des poussées inflammatoires, des maux de ventre, etc. C'est vraiment la clé pour tout. Parce qu'en fait, même si on a des amis qui vont nous dire... Non mais bois pas un latte avec du lait de vache, ça fait trop mal au ventre, c'est pas bon. En fait, c'est pas vrai. Moi, par exemple, je peux en boire autant que je veux, ça me fera rien. Donc, il faut vraiment voir. Et j'ai trouvé... Moi, j'avais une nutrithérapeute qui m'avait fait faire un journal d'alimentation. Et en fait, je me suis dit Ouais, bon, ok, pendant une semaine. Et après chaque repas, je devais marquer dans les 2-3 heures qui suivaient comment je me sentais. Si j'avais eu mal à la tête, le nez bouché, des petites sensations comme ça. Et elle m'avait dit, prête vraiment attention à comment tu te sens suite à tous les repas que tu fais. Et c'était flagrant. Pourtant, j'avais l'impression de me connaître et de savoir à peu près mes petites triggers. Et en fait, pas du tout. Ça m'a hyper étonnée. Et je trouve que c'est un bon moyen aussi de dire aux gens, il faut être accompagné, c'est sûr, pour arriver à comprendre un peu les clés, les bases. Mais le plus important, c'est de s'écouter, de voir ses ressentis. Parce que c'est les indices les plus précieux qu'on puisse avoir finalement.

  • Speaker #0

    On est coupé de notre corps. On est coupé de notre corps, que ce soit... Première chose, sur les pires réflexions communes, t'as mal à la tête ? Ok, je prends un Doliprane. Mais pourquoi t'as mal à la tête en fait ? Est-ce que t'as pas bu assez d'eau ? Est-ce que t'as mangé un ingrédient qui te fait ça ? Mais en fait, on n'a plus le temps de s'écouter. Et on ne nous a pas appris forcément à nous écouter. Dès qu'on a un souci, on met un pansement. Hop, on coupe l'info. C'est comme la fièvre. La fièvre en soi... Alors... Il faut modérer en fonction de à quel niveau arrive ta fièvre. Mais en fait, la fièvre, c'est une réaction inflammatoire et ton corps, il élimine pendant la fièvre. Et en fait, quand on vient donner un Doliprane à ce moment-là, on coupe aussi la capacité de ton corps à éliminer naturellement l'intrus ou ce qui ne va pas. Donc, on s'est coupé de ça et du coup, ça va être vraiment réapprendre à s'écouter. Ça ne veut pas dire être non plus hypochondriaque et ne plus rien faire, mais être attentif déjà à ce qu'on ressent et déjà avoir conscience de se dire, ok, là, dans ces moments-là, qu'est-ce que je ressens et pourquoi je le ressens ? C'est un mécanisme, en fait, un chemin un petit peu du cerveau qu'on a coupé et petit à petit, tu arrives à te découvrir, à te redécouvrir et il n'y a que comme ça aussi que tu vas mettre en place de nouvelles habitudes.

  • Speaker #1

    Exactement. Et pour conclure, si on devait résumer, c'est si vous vous sentez mal, il faut pas laisser les choses se dire, j'ai mal à la tête toutes les semaines, je prends un Doliprane. En fait, non. Avoir mal, ce n'est pas censé être normal. Si on a mal au ventre, ce n'est pas parce que tout le monde a mal au ventre qu'on est censé rester avec son mal de ventre. Donc, allez voir des naturopathes, faites-vous aider. Apprenez à écouter votre corps, puisqu'on a la preuve ici avec Aurélie que ça peut aussi aider et que tout le monde arrive à ressentir son corps, à se remettre et à essayer d'aller mieux. Donc encore merci Aurélie de ta participation et ton témoignage.

  • Speaker #0

    Merci de ton accueil, c'était un vrai plaisir.

  • Speaker #1

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