- Speaker #0
Bienvenue chez Women, le podcast sans filtre qui s'intéresse au sujet de la femme, du sport, à la santé pelvienne, en passant par des sujets souvent méconnus et parfois tabous.
- Speaker #1
Au micro, Laura, Lise, kinés spécialisées dans le sport, mais aussi dans la santé pelvienne de la femme. Ici, dans ce podcast, on va échanger ensemble, on va clarifier, vulgariser, casser des mythes autour des spécificités de la femme. Bonne écoute !
- Speaker #0
Bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast, Women. Aujourd'hui, on va parler de questions, des questions récurrentes qu'on nous pose souvent, donc on se fait une petite FAQ. On va essayer d'être assez large et pas d'être centré que sur le périnée, comme on peut avoir l'habitude de le faire. Donc let's go, on commence par la première question.
- Speaker #1
C'est parti.
- Speaker #0
On s'est fait nos petites notes, on espère que ça ne va pas faire trop de bruit dans le micro. Première question. Est-ce que c'est normal d'avoir mal pendant les règles ? Ou c'est juste moi qui suis douillette ? Oui,
- Speaker #1
totalement. Je pense qu'il y a de nombreuses femmes qui doivent se poser cette question-là. De bien faire attention aussi sur le fait que, quelle est l'intensité de la douleur ? Je pense que quand on vient à se poser cette question-là, c'est que déjà, on a vraiment beaucoup de douleur et qu'on se demande si c'est normal. Il faut, nous on dit en tout cas, aux femmes qu'on accompagne, que ça ne doit pas être invalidant. Si vous n'arrivez pas à faire vos activités du quotidien, à faire votre petit train-train, à faire vos activités physiques à cause de vos règles, c'est qu'il y a un problème et que là, il faut aller consulter.
- Speaker #0
Donc, si on devait faire un petit peu un rappel des symptômes, des douleurs qu'on peut retrouver, donc il y aura forcément douleurs dans le bas-ventre, ce à quoi on peut s'attendre le plus.
- Speaker #1
Associer à des douleurs de bas du dos aussi.
- Speaker #0
On peut avoir des douleurs au niveau de la poitrine. Oui,
- Speaker #1
on peut avoir... un peu nausée, on peut avoir... En fait, c'est dépendant de chaque femme. Donc, chaque femme va le vivre différemment. On parle de syndrome prémenstruel et menstruel. Donc, il y a de l'acné, il peut y avoir des maux de tête.
- Speaker #0
Il y a beaucoup... Enfin, chaque femme va réagir un peu différemment. Mais c'est vrai que, là, la question, c'était pendant les règles. Mais tu l'as dit, ça peut arriver aussi en période prémenstruelle.
- Speaker #1
Donc, juste avant les règles.
- Speaker #0
Et donc, ça, c'est vraiment dépendant de chacun. Merci. Voir un peu s'il y a de la régularité d'un cycle sur l'autre, si on retrouve tout le temps les mêmes symptômes. C'est vraiment invalidant comme je disais. Et que le mieux quand même, c'est d'aller consulter quand on est dans des situations comme ça.
- Speaker #1
Totalement, parce que ça peut être associé à des pathologies. On en parle de plus en plus, mais par exemple, l'endométriose peut donner des douleurs très prononcées. Et en plus, par exemple, un symptôme qu'on n'a pas parlé, il y a beaucoup de femmes qui ont des soucis digestifs qui sont prononcés pendant leurs règles. Et ça, c'est pareil, si c'est vraiment très prononcé, ça reste pas normal. Et donc, il faut aller consulter parce que ça peut être associé à une pathologie. Et ne pas rester comme ça et trouver, bon, malheureusement, c'est pas toujours évident, mais trouver un professionnel qui vous écoute et faites-vous confiance.
- Speaker #0
Ouais, c'est ça. Quand tu dis faites-vous confiance, dites-vous, quand vous vous dites, mais c'est pas normal, j'ai vraiment trop mal. Si le personnel de santé en face, le professionnel, va vous dire, bah... Si c'est les règles, c'est normal. Potentiellement, il faut peut-être persévérer et essayer de rencontrer quelqu'un d'autre. Après, maintenant, je pense que les médecins sont beaucoup plus ouverts sur le sujet. Comme tu dis, on parle plus d'endométriose. Peut-être qu'ils sont plus à l'écoute. Ils seront plus à même de vous trouver des solutions. Mais persévérez si jamais le thérapeute vous dit que c'est normal et qu'il faut s'en accommoder.
- Speaker #1
Et si ça ne passe pas avec juste un simple antalgique ou anti-inflammatoire, il faut quand même se questionner. Vous prenez un Doliprane, il n'y a pas... Il n'y a pas d'amélioration de symptômes. Vous prenez, par exemple, bien sûr, il faut se renseigner avant. Il faut que vous soyez conseillé. Mais si vous prenez, par exemple, un anti-inflammatoire et il n'y a pas d'amélioration non plus, ce n'est pas normal. D'être obligé de se médicamenter pendant tout le long de vos règles, ce n'est pas normal.
- Speaker #0
OK, premier point sur les règles. On va y revenir sur d'autres questions sur le cycle. On change un peu de sujet. La prochaine question, c'était de savoir... pourquoi j'ai toujours du ventre alors que j'ai fait des abdos ?
- Speaker #1
Ah, la question du summer body. La question. Toute préoccupée par je vais avoir le ventre plat.
- Speaker #0
Le ventre plat, les tablettes de chocolat.
- Speaker #1
Exactement. Dessinée pour, surtout pour l'été. Ouais. C'est vrai que c'est une question, nous, on a beaucoup cette question-là, entre autres sur les réseaux. On voit beaucoup que les femmes se questionnent et aimeraient trouver la solution pour y remédier. Bon, malheureusement, je crois que la réponse...
- Speaker #0
Il n'y a pas de réponse, c'est un miracle.
- Speaker #1
Elle ne va pas plaire à tout le monde. Parce que oui, c'est important de, en effet, renforcer ces muscles-là, autant pour votre santé, autant pour aussi l'esthétisme. Ça peut être pas mal. Donc, plus on va bosser ces muscles-là, plus ils vont être visibles. Donc, en effet, ça peut être une première base.
- Speaker #0
Mais... Mais...
- Speaker #1
Il y a un mais parce que, en fait, ça dépend de votre alimentation. On sait que la masse graisseuse peut se fixer au niveau du bas-ventre. En fonction des femmes, ça peut être différent. Et que c'est déjà normal qu'on ait un peu de masse graisseuse, il faut le rappeler, parce qu'autrement, on ne serait pas en bonne santé. Des fois, on peut voir sur les réseaux des mannequins qui ont le ventre extrêmement plat ou qui sont très fines. Ce n'est pas normal. Une femme a une masse graisseuse plus importante que les hommes pour avoir un enfant. Et donc, les femmes en bonne santé, elles en ont forcément. Donc, il faut arrêter de croire que d'avoir des abdos hyper visibles, d'être très sèche, ça reste la norme. Parce que ces femmes-là, malheureusement, ça se trouve, elles sont en mauvaise santé.
- Speaker #0
peut-être avoir des petits désordres alimentaires, ce genre de sujet-là.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Justement, quand on parle un peu alimentation, c'est qu'on a beau faire travailler nos abdos, être au taquet, mais en fait, si l'alimentation ne suit pas à côté, on ne va pas perdre cet excédent de masse grasse. Donc, c'est hyper important pour la santé en général, mais si on veut avoir un ventre un peu plus plat ou dessiné. de regarder ce qu'on mange.
- Speaker #1
Totalement.
- Speaker #0
Si on a une assiette qui n'est pas équilibrée et que du coup, ça ne va pas être équilibré entre la dépense énergétique et les apports caloriques, on aura beau faire tous les abdos qu'on veut, malheureusement, le corps va stocker un peu dans les zones où on n'a pas forcément envie que la graisse reste, mais ça ne va pas aller taper dans les réserves et du coup, nous faire... perdre ce gras au niveau du ventre et du coup, on ne verra pas nos abdos forcément dessiner.
- Speaker #1
Exactement. Donc, vraiment, aller l'alimentation avec les exercices ciblés. Et puis, pour aller un petit peu plus loin, il y a des femmes qui font très attention à leur alimentation et pourtant, elles ont l'impression qu'elles n'arrivent pas du tout à perdre du poids. Nous, on a le cas de certaines coachées.
- Speaker #0
On a beaucoup de femmes qui font beaucoup d'activités physiques qui ont l'impression qui... pèsent presque leurs aliments, qui font extrêmement attention à leur assiette. Et de se dire, je ne comprends pas, je ne perds pas de poids, je suis fatiguée, et pourtant je fais du sport régulièrement. C'est difficile à identifier pourquoi elles ne perdent pas de poids à ce moment-là. La question est peut-être à se poser aussi sur le côté hormonal. Est-ce que si mon corps est trop stressé par l'activité physique, est-ce qu'il est plus stressé aussi par... Le quotidien, potentiellement le travail. On a beau essayer de faire un déficit calorique, peut-être qu'elle ne mange pas assez.
- Speaker #1
Ça peut paraître contre-intuitif. Souvent, on se dit, non, mais ce n'est pas possible, je vais réduire encore plus. Et en fait, ça serait une mauvaise idée.
- Speaker #0
Parce que comme le corps est tellement stressé, dès qu'on fait un petit écart, potentiellement, il risque aussi de le stocker. Et en fait, comme il n'a pas assez d'apport, ce n'est pas assez équilibré. Et du coup, il garde les réserves. mais même nous on l'a vu, on a fait un suivi en nutrie et on nous a fait manger plus, enfin moi en tout cas il m'a fait manger plus au début pour essayer de relancer un petit peu le métabolisme et l'organisme pour après redescendre parce qu'en fait je m'en étais pas forcément rendu compte non plus mais il y a un moment donné que je ne mangeais pas assez c'est quand même relativement rare je mange pas assez et du coup c'est pour se dire ça si vous avez l'impression de tout contrôler de tout bien faire, de tout faire l'activité physique mais vous ne perdez pas de poids En fait, il faudrait peut-être regarder si vous mangez assez. Et ce qu'il y a dans votre assiette, est-ce qu'il y a assez d'apports en nutriments, en micronutriments ?
- Speaker #1
Et puis, en fait, on oublie que le corps, pour lui, on est encore au stade de la préhistoire. C'est-à-dire que tout ce qui est, par exemple, tout ce qui est stress, donc stress lié à une activité physique, on sait que l'activité physique engendre un stress, même s'il va être bénéfique par la suite. Tout ce qui est même stress, comme tu l'as dit, lié au travail, à la charge mentale, en fait, il va identifier ça comme, OK, potentiellement, ma vie en dépend. C'est-à-dire qu'auparavant, ces stress-là vont être stimulés par, je me fais courser par un mammouth. Sauf que le corps, maintenant, il ne l'identifie pas, il ne différencie pas, en fait, les deux. Et ce qui fait qu'il va se dire, OK, c'est simple, j'ai beaucoup de stress dans mon quotidien, j'ai été coursée par trois mammouths aujourd'hui, a priori, et donc, du coup, ce que je mange, je vais le garder. parce que ma vie en dépend. Et qu'il faut des fois prendre un peu de recul par rapport à ça parce que le stress, le quotidien, l'alimentation, tout ça va jouer.
- Speaker #0
Donc le meilleur conseil, ce serait quand même aussi de se faire entourer, de ne pas hésiter à prendre, nous on conseille souvent de faire des consultations de nutrition, micronutrition, pour essayer de comprendre un peu plus parce que on a déjà plein de choses à gérer dans le quotidien. C'est dur aussi de regarder, d'essayer de trouver toutes les informations pour bien s'alimenter. Donc, il ne faut pas hésiter, si vous en avez la possibilité, de se référer à un professionnel aussi dans la nutrition. OK, prochaine question. On revient un peu sur le sujet des règles. La question, c'était est-ce que je peux faire du sport quand j'ai mes règles ou dois-je ralentir ?
- Speaker #1
C'est une très bonne question. Je trouve que c'est bien de se questionner à son ressenti. Tout dépend de comment vous vivez vos règles. Il n'y a pas de réponse. En fait, ça dépend de chacune. Si vos règles se passent super bien, que oui, vous sentez que vous êtes peut-être un petit peu plus fatiguée, mais certaines femmes, en fait, ont presque des fois un regain d'énergie. Certaines sont même plus fortes. Et je pense que ça dépend vraiment de chacune. En fait, il faut vous écouter.
- Speaker #0
Oui, c'est ce que je me disais en lisant la question. Je me disais, je trouve ça bien, parce que ça veut dire qu'elle est déjà aussi dans cette démarche de... s'écouter et voir un peu vraiment au niveau du ressenti. Et puis même des fois, peut-être d'un cycle à l'autre, ça peut être...
- Speaker #1
Ça peut être variable.
- Speaker #0
J'ai trouvé que le cycle précédent, pendant mes règles, j'avais de l'énergie. Ce cycle-là, c'est plus difficile. OK, donc je vais lever le pied.
- Speaker #1
Et puis, pour celles où justement, c'est un peu pénible pour elles, elles sont particulièrement fatiguées ou des fois un petit peu douloureuses ou avec d'autres symptômes qu'on a pu énumérer avant, qu'elles n'hésitent pas. à lever un peu le pied, à pourquoi pas mettre en avant plutôt des entraînements à basse intensité. Donc c'est des entraînements où vous vous sentez un peu essoufflé, mais ça ne vous fatigue pas de trop. C'est-à-dire que si de 0 à 10, on devait coter l'intensité de la séance, on serait vers maximum 3-4, vraiment grand max. Vous arrivez à avoir une conversation avec quelqu'un, vous ne sentez pas spécialement de congestion dans les jambes, dans les bras. C'est une activité plutôt cool. Et puis, vous pouvez faire du vélo, de la marche, de la course à pied pour certaines. Parce que pour certaines, c'est un petit peu plus difficile. Où ça met une intensité forcément élevée. De la natation.
- Speaker #0
C'est vrai que les activités comme yoga, pilates aussi, dans ce moment-là, c'est aussi intéressant. Des activités douces. Parce qu'on a le côté aussi de mobiliser. Donc, ça fait toujours un petit peu de bien de se mobiliser pendant la période des règles.
- Speaker #1
Exactement. Pour celles qui sont douloureuses, bas-ventre. de mobiliser cette zone, ça va la vasculariser et ça va vous amener du confort. Donc, au contraire, ça serait intéressant de tester.
- Speaker #0
Mais globalement, il faut s'écouter. C'est propre à chacune. Il y a de la variabilité dans le cycle, bien sûr, mais ça peut être variable d'un cycle à l'autre. Donc, en fait, voyez ce qui vous convient à vous.
- Speaker #1
Mais testez. C'est vrai que moi, j'étais la première, des fois, à pas énormément m'écouter. Et c'est vrai que si on a des fois des petits inconforts, même bavantes, Je ne suis pas non plus hyper sensible, mais je peux en avoir, de mettre une forte intensité à un haut très intense. Bon, des fois, on n'a pas le choix. Voilà, c'était prévu, etc. Et puis, je ne me suis pas écoutée. Et c'est vrai que ça a amplifié un peu mes symptômes. Après, j'étais encore plus dans le mal. Donc, de bien se méfier quand même, de s'écouter, parce qu'en fait, des fois, ça peut être surprenant. Après, ça peut vous mettre à plat.
- Speaker #0
Donc, dans ces moments-là... On se met sur le vélo, on pédale tranquillement.
- Speaker #1
Ça n'empêche pas, mais peut-être juste un peu plus cool.
- Speaker #0
Voilà. OK, très intéressant. Alors, la question suivante.
- Speaker #1
Juste pour en revenir, par contre, il y a beaucoup de femmes qui pensent qu'il faut arrêter de faire d'activité physique. Au contraire, nous, on a tendance à voir que ça fait du bien. Et que de bouger, c'est plutôt bénéfique.
- Speaker #0
Globalement, on est d'accord sur le fait que l'activité physique, ça fait du bien. Mais dans cette période de règles, c'est d'autant plus, comme on disait tout à l'heure, la mobilité. Au final, on n'a pas envie. Mais si on fait des choses douces ou on essaie de trouver une activité qui pourrait nous faire un tout petit peu plus envie que les autres, en fait, après ça, on se sent quand même beaucoup mieux. Chouette. La question d'après, donc, c'était, c'est quoi le PNN exactement ? Et est-ce que je dois y penser quand je fais du sport ? Pour le coup, le périnée, c'est un ensemble très complexe, comme le corps humain, on va dire. Il faut visualiser ça comme un ensemble de tissus, de muscles, comme un hamac qui vient fermer le petit bassin. Donc, il n'y a pas que des muscles, en fait. Souvent on se dit que le périnée c'est un ensemble de muscles. On le connaît parce qu'on en a entendu parler et que quand on se visualise retenir une envie de faire pipi ou un gaz, on voit qu'on arrive à fermer et à contracter. Mais c'est beaucoup plus complexe que ça. Il y a aussi des tissus de soutien. Ça interagit avec la mobilité. Ça interagit avec les hanches. Ça interagit aussi avec les abdos. Donc, c'est vraiment un ensemble qui est très intéressant, qui nous passionne, ça c'est sûr. Et ensuite, de la question de savoir est-ce que je dois y penser quand je fais du sport ? Pour le coup, nous, notre première réponse, ce serait non. C'est-à-dire que, comme on disait juste avant, c'est possible. de contracter ton périnée, c'est possible de le visualiser. Mais en fait, quand on regarde un petit peu plus scientifiquement sur la capacité des fibres musculaires, c'est plus un ensemble de muscles qui est postural, donc qui va se contracter automatiquement, sans qu'on ait besoin d'y penser, même si on est capable d'aller le visualiser et le contracter. Mais en fait, il faudrait le laisser faire. Sauf quand il y a des soucis, il faut aller creuser, aller chercher un peu plus loin et du coup, aller travailler un peu sur toutes ces structures qui vont l'influencer. Mais ce ne serait pas un bon conseil que de dire j'ai un problème de périnée, mettons que j'ai une fuite, du coup, je vais commencer à contracter mon périnée à chaque moment dans mes entraînements. Déjà, en plus, si vous avez essayé, à chaque fois on dit ça, mais si vous avez essayé que l'entraînement dure une heure, De tenir votre périnée pendant une heure, dites-nous si vous avez réussi. Mais en tout cas, nous, ce n'est pas possible. On n'a pas réussi, c'est hyper difficile. Puis ça fait, on a déjà plein de choses à penser dans nos séances, dans les exercices, les répétitions, la position ou le nombre de longueurs, je ne sais pas. De se dire, OK, si en plus je dois penser à contracter mon périnée, ça fait beaucoup de choses quand même. Et en fait, on sait que ce ne serait pas forcément utile.
- Speaker #1
Très bon résumé. Donc, on pense qu'on ne contracte pas le périnée quand on fait une activité physique. En tout cas, ça ne va pas retenir vos fuites. Et ce n'est pas à cause de ça que vous avez des fuites, parce qu'ils ne se contractent pas assez. Et c'est pour ça qu'il faut aller consulter pour faire le point avec un professionnel de santé qui pourra vous orienter ou qui pourra vous prendre en charge et vous donner vraiment des solutions adaptées à vous.
- Speaker #0
Parce qu'il y a des situations dans lesquelles ça pourrait être intéressant de le contracter, ce périnée. Mais globalement, les questions qui nous sont posées, c'est des femmes qui sont assez dynamiques, qui sont sportives et qui ont souvent des fuites en faisant du sport. Et donc là, pour le coup, comme on disait, ce ne serait pas une bonne chose de le contracter volontairement tout le temps. Mais il y a des moments où, dans certaines rééducations, ça pourra être adapté.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
OK, on passe sur la transition fuite. Pourquoi j'ai des fuites alors que je suis jeune et que je n'ai pas accouché ? Donc ça, je pense que c'est valable pour les jeunes femmes, effectivement, qui n'ont pas eu d'enfant. Oui. Ou même pour des femmes qui ont un âge plus avancé et qui n'ont pas eu d'enfant. Exactement. La question était posée en mettant, je suis jeune, mais il y a des femmes un petit peu moins jeunes qui peuvent avoir des fites alors qu'elles n'ont pas eu d'enfant. Oui.
- Speaker #1
C'est vrai que la plupart des femmes, on a en tête que, oui, c'est presque normal d'avoir des problématiques périnéales parce qu'on a accouché, parce qu'on sait qu'un accouchement par voie basse va... potentiellement fragiliser le périnée parce que ça peut engendrer des liaisons au niveau du périnée. Mais pour autant, en fait, on peut avoir des problématiques périnéales sans avoir à coucher parce que c'est multifactoriel quand on a des problèmes de périnée. Ce n'est pas un facteur qui va faire que ça y est, le périnée dysfonctionne. C'est l'ensemble de plusieurs facteurs et ça peut arriver du coup à tout âge.
- Speaker #0
Il faut réussir à... bien identifier le facteur déclenchant, ce qui est à l'origine des fuites. C'est vrai que souvent, on entend parler du périnée qu'après l'accouchement. Mais en fait, il y a des moments où une jeune femme ou une femme va se retrouver à avoir des fuites urinaires. Il faut essayer de comprendre pourquoi, trouver des bons professionnels pour réussir à en discuter. Mais il n'y a pas que les femmes qui vont accoucher qui ont ces problématiques-là.
- Speaker #1
Et puis surtout, Pour aller un peu plus loin, ça ne vient pas forcément que du périnée. Et nous, on le voit de plus en plus. Et comme on dit, c'est multifactoriel. Donc, en fait, des fois, vous pouvez avoir, par exemple, des fuites urinaires. Et en fait, réellement, votre périnée va bien, il fait bien son job. Et qu'est-ce qui va moins bien ? C'est, par exemple, juste votre technique de mouvement qui n'est pas adaptée et qui va mettre trop de contraintes au niveau de la région périnéale. Et c'est tout, en fait. Et qu'en adaptant cette technique, finalement, vous n'avez plus de fuite. Et que c'est OK. Donc, pas de panique. Ce n'est pas parce qu'en fait, vous avez des problématiques au niveau périnéal que c'est associé forcément à le périnée. C'est lui le problème ou une faiblesse du périnée. Et du coup, il y a trop de raccourcis qui se font. Il y a trop d'autodiagnostics où, bon, OK, j'ai des fuites urinaires, je vais acheter une sonde, ça va régler mon problème. Et en fait, pas du tout, parce que ça se trouve, il n'y a pas besoin de renforcer le périnée, ça ne réglera pas le souci, et qu'il faut aller plus loin, et qu'il faut se faire vraiment bilanter.
- Speaker #0
C'est vraiment important de comprendre. Et je repensais aussi en t'écoutant que par rapport à l'aspect jeune, femme, autodiagnostique, c'est qu'en fait, on n'en parle tellement pas assez, que du coup, les femmes qui n'ont pas eu d'enfants et qui se retrouvent à avoir des fuites urinaires, Ils se disent, mince, ce n'est pas normal. Normalement, c'est que les femmes qui ont accouché parce qu'on n'en parle pas assez. Et du coup, c'est aussi important de réussir à en parler autour de nous pour qu'on soit bien conseillé, pour aller voir quelqu'un et qu'on arrive à chercher, en étant bien entouré, quel est le problème de la fuite. Mais de ne pas s'enfermer dans un autodiagnostic parce que, mince, je suis jeune, personne n'en a jamais parlé. Je vais essayer des choses dans mon coin. Et puis,
- Speaker #1
il y a beaucoup plus de femmes qu'on ne le pense qui ont des problématiques périnéales. Mais c'est vrai que vu que c'est tellement tabou qu'on n'en parle pas. Et c'est chouette qu'on en parle parce que c'est vrai que notre dada, vous l'aurez compris, c'est pas mal les fuites urinaires. Mais en fait, on peut avoir plein d'autres problématiques. Et c'est important aussi que vous soyez sensibilisés là-dessus. En tout cas, c'est notre objectif. Donc, il y a fuites urinaires, il y a tout ce qui est sensation de pesanteur bavante, boules dans le vagin. des signes qui peuvent nous orienter vers un début de prolapsus ou un prolapsus, des douleurs aussi au rapport ou des douleurs dans cette région-là, ce n'est pas normal. Et donc, il faut aller consulter parce que la rééducation périnéale permet d'améliorer ces symptômes-là.
- Speaker #0
Justement, je rebondis parce qu'on avait une question qui était « Je ressens une boule dans mon vagin, qu'est-ce que je dois faire ? » Donc, la boule dans le vagin, ça doit nous faire penser potentiellement à ce qu'on peut appeler un prolapsus et ce que nos grands-mères appelaient aussi une descente d'organes. Donc, c'est un affaissement d'un des organes pelviens sur les parois du vagin. Il y a différents types de prolapsus, différents grades de prolapsus, de grades, effectivement. Mais ça peut se manifester par une pesanteur dans le bavent, par une sensation de boule dans le vagin. Ou même, il y a certaines femmes qui, dans les valvules... gardant quand même dans la douche pour vérifier et de carrément sentir une petite boule. Donc ça, c'est un prolapsus.
- Speaker #1
Et juste aussi pour dédramatiser un peu la chose, ce n'est pas nos viscères qui sortent par là et vous n'allez pas perdre vos organes dans votre culotte. Je pense qu'on a cette image-là en tête, vu qu'on dit « descente d'organes » , ça fait extrêmement peur aux femmes. Il y a différents stades et ce n'est pas nos viscères qui vont tomber dans notre culotte.
- Speaker #0
Non, ce n'est pas l'intestin. Non,
- Speaker #1
c'est les organes pelviens qui poussent justement.
- Speaker #0
Oui, les parois du vagin. Et c'est extrêmement rare. Moi, pour le coup, en cabinet, j'en ai vu vraiment très rarement des femmes où c'était vraiment...
- Speaker #1
Extériorisé.
- Speaker #0
Oui, où la boule était dans leur culotte. Alors, ça a pu arriver. C'est obligé de le remettre. mais quand on sent une boule dans le vagin ou quelque chose comme un tampon mal mis, ça ne veut pas dire qu'il va y avoir quelque chose qui va tomber dans la culotte tout de suite.
- Speaker #1
Exactement. Et là, c'est pareil, il faut aller consulter pour... On évalue le stade et puis surtout que vous soyez prise en charge parce que ces symptômes peuvent disparaître. C'est ça qui est le plus important. Et vous pouvez continuer à faire plein de choses. Nous, on a beaucoup de femmes où ça fait peur parce qu'on n'est pas sensibilisés autour de ça. qui arrêtent de faire certaines activités physiques, qui arrêtent de faire certaines pratiques dans leur quotidien ou lors de rapports sexuels par peur de mal faire. Donc, aller consulter pour être pris en charge et puis pour mieux vivre avec ces symptômes-là et que ce n'est pas forcément de la chirurgie indiquée.
- Speaker #0
Oui, et puis, si on va un peu sur le côté traitement, rééducation, il faut aussi bien comprendre le mécanisme, parce qu'on en parlait juste avant par rapport aux fuites, et réussir à... Comprendre d'où viennent les fuites, c'est un peu pareil pour le prolapsus. C'est-à-dire que si vous êtes bien pris en charge, que vous lancez dans une rééducation, c'est très bien. Mais si on n'a pas compris d'où pouvait venir le prolapsus, quand c'est possible d'identifier des facteurs déclenchants, par exemple la constipation. Ça, c'est aussi un sujet qu'on adore finalement. Faire attention à la constipation, faire attention à certaines habitudes de poussée, faire attention dans notre pratique d'activité physique. Est-ce qu'on ne rajoute pas des pressions qui pourraient être en cause ? Bien comprendre un peu dans notre hygiène de vie aussi. S'il peut y avoir un lien, une origine, pour aussi, en plus du traitement qu'on va faire avec un pro de santé, ajuster ces habitudes-là pour pas qu'on aille encore plus inciter sur ce prolapsus. Mais comme tu disais, ce qui est primordial, c'est les symptômes, le ressenti. Parce qu'on peut pas forcément avoir la prétention de remonter les organes et retendre tout ça qui est pas le prolapsus. Mais par contre, on peut essayer de travailler sur toutes les structures autour. de façon à ce que ce soit plus confortable et qu'on ait moins ou plus du tout cette sensation du boule dans le vagin et des choses comme ça.
- Speaker #1
Exactement. Bien se baser sur les symptômes, parce que peut-être qu'un professionnel de santé, vous n'ayez aucun symptôme, et vous a dit, vous avez peut-être un début de prolapsus, pas de panique. Ça peut arriver déjà suite à des grossesses, parce que c'est normal, ça a mis fortement en tension toute cette région-là. Et donc, elle est un peu distendue. Et puis aussi, en vieillissant, on commence à avoir des rides. Et bien, c'est pareil pour cette région-là. Elle se distend un peu. Et c'est normal. Et c'est OK. Il faut surtout se soucier de nos symptômes. Parce que si on a des symptômes, ce n'est pas normal. Et il y a des choses à mettre en place.
- Speaker #0
Exactement. OK. On revient sur le sujet des règles. La question, c'était, je n'ai plus mes règles. Est-ce que c'est normal ? OK.
- Speaker #1
Bon. Si on remet un petit peu de contexte, il faut identifier si déjà il y a une contraception mise en place. Si vous êtes, par exemple, sous pilule en continu, c'est fait pour ne pas avoir ces règles. Donc, en soi, c'est normal par rapport aux contraceptifs que vous avez.
- Speaker #0
Oui, ça va dépendre de la pilule ou du contraceptif.
- Speaker #1
Exactement. Pareil pour le stérilet hormonal, on peut plus ou moins avoir des règles, et ce n'est pas réellement des vraies règles. Donc, on ne peut pas vraiment se baser là-dessus. Par contre, si vous êtes sous stérilet en cuivre ou alors que vous n'avez pas de contraception hormonale et que vous n'avez plus vos règles, là, il va falloir s'inquiéter parce que votre corps vous envoie un message comme quoi ce n'est pas normal. S'il sope les règles, c'est que soit il y a une pathologie, soit il s'est mis en mode survie parce qu'il n'a pas la capacité de fonctionner dans son intégralité. Et donc, il va stopper la reproduction parce que la reproduction, pour lui, n'est pas nécessaire pour sa survie. Et donc, là, il va falloir creuser par rapport à votre charge d'entraînement et surtout par rapport à l'alimentation. Est-ce qu'il y a une bonne balance entre les deux ? Parce qu'il y a sûrement un problème et surtout que c'est qu'un symptôme, mais ça peut engendrer plein d'autres problématiques. Nous, on voit que c'est associé souvent à des fuites urinaires, mais plein d'autres choses. Énormément de fatigue, de troubles de l'humeur. c'est associé à... énormément de symptômes. Donc, il faut vraiment prendre ça en compte. Et attention, si vous allez voir un médecin...
- Speaker #0
J'allais dire ça. J'allais dire, à un moment donné, il y a eu des médecins qui ont dit, c'est tant mieux, vous n'avez plus vos règles.
- Speaker #1
Ou même des coachs, tant mieux, comme ça, tu ne vas pas être gêné aux compètes, etc. Non, c'est normal d'avoir ces règles et c'est physiologique. Et ça veut dire que notre corps fonctionne bien. Donc, si on les a plus, il va falloir s'inquiéter. Et si vous allez voir votre médecin et qu'il vous dit Merci. « Ah ben on va régler ça, on va vous mettre sous pilule » et qu'en fait on va avoir l'impression d'avoir à nouveau des règles.
- Speaker #0
C'est un cache-misère.
- Speaker #1
C'est un cache-misère, c'est faussé, parce que la pilule va engendrer des fausses règles, ce qu'on appelle des règles de privation, et ça ne va pas permettre de remettre en place un vrai cycle et que votre corps refonctionne bien. Donc bien attention à ça. Des fois, malheureusement, les médecins ne sont pas assez formés, même des gynécologues sur le sujet, mais vous ne faites pas avoir.
- Speaker #0
Ouais, changez de thérapeute si jamais vous n'êtes pas en phase. Il y en a plein des thérapeutes très compétents.
- Speaker #1
Totalement.
- Speaker #0
Notre dernière question, on revient sur le sujet un peu du périnée. Est-ce qu'il y a des sports qui sont mauvais pour le périnée ?
- Speaker #1
Oh là là, cette question, on la traite. Ouais,
- Speaker #0
on en a vraiment beaucoup. Donc, la première réponse, ce serait non. Mais ? Si on mesure un peu tout ça, on sait, dans les études, il y a différentes études qui sont portées sur ce sujet-là, de classer les activités physiques en fonction du niveau d'exigence sur le périnée concernant les impacts. Et donc oui, forcément, il y a des sports qui sont plus demandeurs et plus impactants sur le périnée que d'autres, mais ça ne veut pas dire qu'ils sont mauvais et qu'ils sont à proscrire.
- Speaker #1
Exactement, on se doute bien. que faire des exercices de yoga allongés sur le dos.
- Speaker #0
VS faire du trampoline, ce n'est pas du tout impactant de la même manière, mais autant pour le périnée que même pour les articulations.
- Speaker #1
Mais on peut peut-être refaire un petit point sur le trampoline. Parce que des fois, le retour qu'on a, c'est que le trampoline, ça ne paraît pas forcément comme quelque chose d'impactant.
- Speaker #0
Parce que ça amortit à notre place.
- Speaker #1
Parce que du coup, effectivement, il y a un système assez d'amorti. Tu n'as pas l'impression de... taper au sol ou d'avoir un choc violent. Mais en fait, ça, pour le coup, ça fait partie des sports qui sont classés comme très impactants sur le plancher.
- Speaker #0
Parce qu'en fait, il y a énormément de vitesse et ça crée beaucoup de force et de pression intra-abdominale. Donc oui, c'est un des sports les plus impactants. Et nous, ce qu'on voudrait justement que vous arriviez à retenir, c'est qu'en fait, vous ne devriez pas Si vous vous posez cette question-là, si vous dites « Ok, je ne vais peut-être pas faire ce sport-là parce que ça va impacter, par exemple, mon périnée » , vous devriez faire des sports que vous aimez, qui vous fassent plaisir et qui vous fassent bouger régulièrement. Et le périnée, pour nous, ne devrait pas rentrer dans ce champ de compétences et ne devrait pas choisir à votre place. Vous devriez être accompagné pour faire un sport qui vous plaît. Par contre, il y a une manière de le faire. Parce que oui, c'est des sports, il y a beaucoup de sports qui sont très impactants, très contraignants pour la région pelvienne. Et que si vous n'êtes pas bien accompagné, si ce n'est pas assez progressif, si peut-être que vous avez des blessures et que vous compensez, ça peut l'impacter davantage et créer des problématiques. Il faut que ça soit pris en charge.
- Speaker #1
Ou quand c'est aussi un début, que vous avez envie de vous mettre à un nouveau sport, par exemple la course à pied, parce que c'est accessible. et que ça semble facile de commencer directement par une demi-heure, une heure de footing, c'est aussi un sport qui est impactant. Et du coup, comme tous les autres sports, ce n'est pas du tout interdit. La corde à sauter non plus. Mais par contre, il faut mettre en place progressivement, faire des petites courtes durées, puis de le faire aussi régulièrement pour que le périnée, mais en fait tout le corps aussi, ait le temps de s'adapter et qu'on n'ait pas de risque de blessure.
- Speaker #0
Totalement.
- Speaker #1
Donc là. progressivité. Ça, on adore aussi. Ok, on a fait le tour de nos questions. N'hésitez pas, si jamais vous avez des questions sur lesquelles on n'est pas venu et que vous avez envie qu'on aborde, nous, ça nous fait toujours plaisir de répondre à vos questions. On va peut-être terminer sur notre petite anecdote. Est-ce qu'on réfléchissait, est-ce qu'on avait une anecdote autour d'un des sujets du jour qu'on voulait vous partager ? Et bien justement, sur la dernière question, on avait en fait plein de témoignages,
- Speaker #0
essentiellement de nos coachés, mais même de femmes qui nous contactent sur Instagram, qui ont malheureusement arrêté certaines activités physiques. Là, on parle par exemple essentiellement du crossfit, parce que malheureusement, des professionnels de santé, peut-être pas formés sur le sujet, leur ont dit non, non, mais arrêtez cette activité physique là, parce qu'en gros, ça détruit votre périnée. Donc nous, un gros holà là-dessus, parce qu'en fait, pas du tout.
- Speaker #1
On avait même eu, l'anecdote aussi, c'est qu'on avait même eu une femme qui nous avait dit, que le médecin lui avait dit, la corde à sauter, c'est que pour les petites filles. Donc vous pouvez arrêter ça. Alors que dans certains sports, soit dans des échauffements, ou alors au crossfit, on en fait aussi. En fait, ce n'est pas réservé que aux petites filles, la corde à sauter. Ça, ça nous a vraiment interpellés. On s'est dit, ça serait bien quand même d'avoir un message différent et de réussir à trouver des solutions. Parce que des fois, ils proposent d'autres sports qu'on n'aime pas forcément.
- Speaker #0
Exactement. Il y a beaucoup de femmes qui se sont mis à faire, je ne sais pas, de la natation ou du vélo alors qu'elles n'aiment pas ça, pour continuer à bouger, ce qui est top. Mais alors qu'en fait, ce n'est pas du tout un sport qui les anime.
- Speaker #1
Donc, elles ne prennent pas de plaisir. Vraiment, le conseil, c'est de trouver un bon professionnel qui saura vous écouter. Mais c'est vrai que c'est vraiment la clé d'essayer de... Quand on vous donne une réponse comme ça, en vous disant « Écoutez, vous avez des fuites, tel sport, c'est interdit. » Sauf s'il y a des contre-indications particulières, bien sûr, mais...
- Speaker #0
C'est très rare. Et puis, vous savez, la sédentarité tue, alors que les fuites ne tuent pas. En tout cas, pour l'instant, ce n'est pas pour vous.
- Speaker #1
Pour l'instant, on n'est pas au courant.
- Speaker #0
Donc, c'est horrible de dire ça, mais vaut mieux bouger et faire quelque chose que vous aimez régulièrement que de ne pas le faire. Et puis après, il y a des façons. Si vous êtes là, c'est que déjà, vous êtes sensibilisés sur le sujet et il y a des choses à adapter, à mettre en place. Mais en tout cas, continuez à bouger. Stoppez pas une activité physique qui vous plaît.
- Speaker #1
Drop the mic. Ok, bah merci beaucoup. Merci à vous aussi d'être restés avec nous tout ce temps du podcast. On espère que ça vous a plu et puis on vous retrouve au prochain épisode.