Speaker #0Bonjour et bienvenue dans You Are Hormonal. Être une femme ne devrait pas vouloir dire souffrir, ni se taire ou s'adapter en permanence à un corps que l'on ne comprend pas ou à des symptômes que l'on minimise. Et pourtant, c'est ce que vivent chaque jour des milliers de femmes. Ce podcast, je l'ai conçu comme une boîte à outils. Pas pour vous ajouter une charge mentale de plus, mais pour vous redonner les clés de votre corps, de votre physiologie et de cette transition hormonale que personne ne nous a vraiment... jamais expliqué. Je m'appelle Anaïs Gautron, je suis nutritionniste fonctionnelle, spécialisée en santé hormonale et féminine. Et si j'ai créé ce podcast, ce n'est pas simplement pour parler d'hormones, c'est pour transmettre. Ce podcast est là pour que vous compreniez ce qui se joue réellement dans votre corps, pour que vous cessiez de croire que tout est dans votre tête ou que c'est normal. pour que vous puissiez reprendre du pouvoir en comprenant enfin ce que votre corps essaye de vous dire. Bienvenue dans Your Home 101, un espace de transmission, de savoir incarné et de clarté pour toutes celles et ceux qui souhaitent reprendre la main, non pas en contrôlant leur corps, mais en le comprenant enfin. Bonjour, aujourd'hui j'ai envie de vous raconter un peu de mon histoire. personnel. Je n'en parle pas souvent parce qu'il y a beaucoup de parts intimes là-dedans, mais je pense que c'est important parce que je réalise aujourd'hui d'abord que ce que j'enseigne quand j'accompagne mes clientes ou quand je partage, que ce soit ici ou sur les réseaux, en réalité a pris racine dans mon histoire. Dans cet épisode, je vous emmène sur le chemin finalement d'une enfant asthmatique, allergique, sous traitement pendant très longtemps, vers un corps libéré de ses symptômes et puis un retour un peu inattendu des douleurs. à 36 ans, donc à 2 ans, l'attente d'un diagnostic que je connaissais, qui a mis du temps à arriver, qui est enfin arrivé, le diagnostic de l'endométriose. C'est une histoire qui est à mon sens importante puisqu'elle parle à beaucoup de femmes. Beaucoup, beaucoup de femmes ont des difficultés à obtenir des diagnostics de manière générale, mais aussi je pense que beaucoup de femmes se rendent compte que quand on prend le corps dans son ensemble, quand on a une perspective holistique du corps, on va comprendre qu'il y a des connexions et que finalement nos différentes conditions, maladies, symptômes sont souvent liées, il y a souvent un terrain défavorable et bien comprendre ça, je pense que c'est important pour nous toutes pour mieux se sentir et surtout pas se sentir coupable ou un petit peu défaitiste quand on apprend qu'on souffre de différentes pathologies. Cette histoire aussi elle m'a appris, on en parlera, à être ma propre avocate comme on dit « advocating for ourselves » , donc cette idée d'être notre propre défenseur. Et je pense que c'est vraiment important parce que beaucoup de femmes, encore une fois, font face à une sorte d'ignorance médicale où on essaie un petit peu de minimiser leurs symptômes, où on ne les écoute pas, où on a une difficulté, en fait, tout simplement, à se faire entendre et à faire entendre nos symptômes et du coup, à obtenir un diagnostic. On sait qu'il y a une énorme différence entre le temps de diagnostic pour une même maladie chez une femme et chez un homme. On sait aussi que dans le cadre de l'endométriose, ça peut prendre jusqu'à 10 ans pour être diagnostiqué. Et c'est quelque chose du coup qui m'a beaucoup apporté en ce sens et que j'aime partager et que je souhaite partager parce que peut-être que ça fera partie aussi du changement pour vous. Pour commencer, j'aimerais introduire mon histoire. Je suis née avec un corps qui réagissait à tout, clairement. J'ai développé un asthme sévère quasiment dès la naissance. avec des crises régulières et des traitements en continu. J'étais également très allergique, vraiment un terrain atopique, avec des gènes, que ce soit de certains aliments, du pollen, de la poussière. Évidemment, tout me faisait réagir d'un point de vue respiratoire. J'ai été sous une combinaison de corticoïdes et de bronchodilatateurs pendant très longtemps. Donc, toute ma vingtaine, j'étais sous traitement quotidien avec des corticoïdes tous les jours. Et je prenais également la pilule. J'étais aussi sous antihistaminique, quasiment six mois dans l'année, voire plus, pour gérer toutes les allergies possibles et imaginables que j'avais. Mon système immunitaire, franchement, était en PLS. C'était clair que j'étais tout le temps sur la défensive d'un point de vue immunitaire. J'étais aussi assez sujette à différents types d'infections. Et forcément, à chaque fois que j'attrapais un rhume, les choses retombaient dans les bronches. Les asthmatiques comprendront. Et c'était une vraie galère, un espèce de cercle vicieux finalement. À cette même période, à mes 29 ans, j'ai déménagé aux États-Unis et j'ai commencé en fait à me former autour de la nutrition. Et ça a été en fait important pour moi de commencer à observer ce que je voyais. au quotidien dans mon corps. Je voulais me débarrasser déjà de mon asthme. C'était quelque chose qui était non négociable pour moi. Ça a été mon cheval de bataille. Et c'était important puisque j'étais sportive. Je commençais à faire beaucoup de compétitions à l'époque. Et c'était juste pas tenable de toujours avoir mon inhalateur et de me dire, OK, je suis hyper healthy, je m'entraîne, je mange bien. On reparlera de ça. Et j'ai besoin d'un médicament tous les jours. Je me sens pas bien quand je fais un effort trop intense. Bref, je voulais absolument régler ça. D'abord, pour commencer, le fait de pratiquer du sport de manière régulière et aussi d'ailleurs le crossfit, puisque ça booste de manière générale, vu qu'on a des efforts très intenses, notamment d'un point de vue cardio, ça m'a aussi beaucoup aidée. Mais je voulais me débarrasser de mes symptômes, j'en pouvais vraiment plus de prendre des médicaments, surtout tous les jours. Et je voyais qu'avec mon hygiène de vie, justement, j'avais moins de symptômes et que je pouvais potentiellement me débarrasser de mon traitement. Donc j'ai eu cet objectif, c'est de me sevrer des traitements que j'avais, que ce soit sur le côté allergie ou sur le côté asthme. et Et j'ai aussi décidé en même temps de me débarrasser de la pilule. Il faut savoir que j'étais dans un contexte où mon corps réagissait à tellement de choses de manière complètement aléatoire. Par exemple, je me réveillais un matin et j'avais une espèce de boule sur le poignet ou sur la cheville. J'allais voir des médecins, je faisais des radios, il n'y avait évidemment rien, personne ne comprenait ce que j'avais. Mais j'avais ces espèces de gonflements articulaires complètement aléatoires, sans blessure, sans rien. J'ai vraiment très vite compris que tout chez moi... était associé à une espèce d'inflammation chronique qui passait inaperçue. Du coup, quand j'ai choisi d'arrêter la pilule et en même temps de travailler sur cette idée de comment j'améliore mes symptômes autour de l'asthme, comment j'améliore ma performance de manière générale, je voulais vraiment comprendre ce qui se passait dans mon corps et je ne voulais plus cacher tout ça juste en étant médicamente. Donc tout a commencé à changer pour moi. Ça a été un tournant absolu où j'ai quitté une espèce de modèle basique où on a un symptôme. On va voir son médecin, on a un médicament et c'est terminé. Ça a été mon moment de transition à 30 ans où je me suis dit c'est terminé. Il faut absolument que je me débarrasse de ça. Et évidemment parce que je commençais à me former aussi bien sûr en nutrition, micronutrition. J'étais un peu plus ouverte et je commençais à lire beaucoup de papiers scientifiques aussi. Et tout ça a vraiment aidé à ce que je me dise ok, on va essayer en tout cas de rentrer dans une phase de reconstruction où on va arrêter de... de mettre sous silence les symptômes et on va essayer de les comprendre. Les différents systèmes sur lesquels j'ai travaillé, très franchement, tout a été axé et articulé autour d'une stratégie anti-inflammatoire. Ça a vraiment été très important. Travailler un petit peu sur les bronches, le terrain respiratoire, sur les allergies, le microbiome, la stabilité de la glycémie, etc. Vraiment une alimentation la plus anti-inflammatoire possible. Alors attention, une alimentation anti-inflammatoire, il y a des grands principes qui sont valables et partageables pour tous. Merci à... moduler et à ajuster en fonction de vos symptômes les aliments qui peuvent être considérés comme anti-inflammatoires pour certains et qui, si vous ne les tolérez pas par exemple, vont être pro-inflammatoires pour vous. Donc tout ça, c'est à personnaliser. Mais en fait, pour la première fois, j'ai accepté de remettre en question toutes mes habitudes. Ces habitudes de tout simplement prendre des médicaments pour cacher les symptômes, ces habitudes aussi autour de l'alimentation que je pensais saine. Et ça, c'est très important parce qu'en tant que sportive, et je pense que beaucoup se reconnaîtront, on a une approche autour des macros, des calories. Et on va essayer d'optimiser tout ça et de suivre ces chiffres, d'ailleurs souvent un petit peu aléatoires. Et du coup, on va consommer des aliments qui ne sont pas forcément les plus adaptés pour notre santé microbienne, pour notre santé de manière générale d'ailleurs. Je pensais être healthy et je pensais bien manger. Mais quand j'ai commencé à regarder un peu ce que je faisais, au final, même si oui, je mangeais bien, je mangeais quand même des aliments pratiques de type justement aliment fitness. C'était un peu aussi la mode à l'époque. Mais il y avait des bars, des bars avec des édulcorants. On sait aussi tout ce qui est sucre, alcool, tous les sucres qui se terminent en ol, manitole, etc. qui vont impacter la muqueuse de l'intestin, par exemple. Donc, il y avait pas mal de choses comme ça. Je mangeais des aliments pratiques. sans forcément me soucier des ingrédients qu'il y avait à l'intérieur. Donc même si une grosse partie de mon alimentation était entre guillemets saine, avec des légumes, avec des protéines, etc., j'avais ces ajouts-là qui n'étaient quand même pas négligeables. Donc ça a été un gros point et j'ai aussi choisi d'arrêter la pilule, comme je le disais, qui a été un vrai chamboulement, très franchement, quand on l'a pris pendant 15 ans. Tout remettre en question comme ça et réapprendre à suivre ces cycles, etc., j'ai aussi appris qu'il y avait un syndrome post pilule qui est un retour de certains symptômes ou tout simplement des symptômes qu'on n'avait pas avant mais qui apparaissent après la pilule donc chez moi sachant qu'on m'avait donné la pilule pour une acné très légère quand j'étais ado malheureusement m'a donné des pilules qui était assez forte notamment bien 35 pour ne pas la citer d'autres derrière j'ai eu ce qu'on appelle un rebond androgénique et là où j'avais pas beaucoup beaucoup d'acné quand j'étais ado. Là, j'en ai eu partout. Sur le visage, dans le dos, sur la poitrine, une inflammation généralisée de ma peau, c'était vraiment catastrophique. Et j'ai eu aussi une digestion hyper réactive. J'avais déjà une digestion qui était un petit peu impactée justement par la pilule. On sait qu'il y a un impact de la pilule sur le microbiome. Quand j'ai arrêté, ça a été un petit peu trigger tout ça. Donc en plus de mon approche autour de l'asthme, j'ai eu cette approche de me dire « Ok, il faut que je travaille sur ma détoxication. » Il faut que je fasse attention à mon foie qui a été surchargé pendant des années de corticoïdes, de médicaments, de pilules, etc. Et que je fasse attention à soutenir mon corps face à ce rebond androgénique aussi. Donc travailler par exemple sur l'insuline. Donc c'est vraiment une stratégie globale que j'ai adoptée à la fois pour le côté asthme, mais aussi pour le côté pilule. Donc une stratégie anti-inflammatoire, c'était très important pour moi et très franchement, c'est ça qui a tout changé. Plus que d'ajouter des suppléments, j'en ai utilisé, on pourra en parler un petit peu, mais c'est à mon sens pas le plus important. L'objectif numéro un, c'était de réduire l'inflammation systémique de bas grade qui est présente dans le cadre de l'asthme, des allergies, de ma maladie auto-immune également, que je ne connaissais pas d'ailleurs à l'époque, et de restaurer les fonctions métaboliques et hormonales qui avaient été perturbées par 15 ans de contraception. J'ai travaillé sur mon alimentation dans un premier temps. ce qu'on peut dire de l'alimentation anti-inflammatoire de manière générale, c'est qu'on va avoir une approche de type alimentation méditerranéenne. Donc une approche avec une grosse majorité de produits entiers et frais, non transformés, non raffinés, et beaucoup de légumes, beaucoup de fruits, beaucoup de graines, des noix, des huiles vierges pressées à froid. On va utiliser des poissons. On va avoir une approche avec des aliments entiers, le moins de sucre. transformer le moins de produits transformés possible, sucre raffiné. Ce que j'ai fait aussi, et ça c'est vraiment important de le prendre avec des pincettes, parce que ce n'est pas du tout le cas de tout le monde, et les différentes études faites sur le sujet ne sont pas non plus 100% alignées sur ces points-là. Mais j'avais remarqué en partant aux Etats-Unis que je tolérais très mal les produits laitiers classiques de vache, et je tolérais très mal le gluten. C'est important de noter, dans mon cadre, on dit souvent « les Etats-Unis, la bouffe c'est dégueulasse » . Alors certes, ce n'est pas totalement faux, mais pour le gluten, la raison pour laquelle beaucoup d'Européens réagissent au gluten aux Etats-Unis, c'est parce que c'est une autre variété. C'est important de le comprendre et dans cette variété, il y a plus de gluten. C'est plutôt la réaction à cette autre variété qui fait qu'on a une difficulté pour certaines personnes, quand elles déménagent aux Etats-Unis, de tolérer le gluten. Je n'avais jamais eu de signe très marqué ou franc avant en France, même si maintenant, je sais pourquoi c'est important pour moi de le retirer, même en France. Mais en tout cas, c'est quelque chose qui m'a vraiment marquée ici. On sait qu'on va avoir une perturbation chez les personnes sensibles des jonctions serrées et un potentiel tout simplement inflammatoire d'un point de vue digestif. Et c'était mon cas. Donc, j'ai décidé d'arrêter le gluten, les produits avec du blé de manière générale. Et j'ai aussi décidé d'arrêter les produits laitiers. industrielle. Attention que ce soit dans le cadre de l'endométriose ou même d'ailleurs de l'asthme, même si sur l'asthme on veut faire quand même très attention puisqu'on sait que les produits laitiers vont impacter ou influencer la quantité de mucus. Mais en tout cas, tout ça pour dire que les produits laitiers par rapport à l'endométriose, il n'y a rien qui démontre de manière systématique qu'on doit les retirer. Par contre, je suis persuadée de par ce que je vois moi en consultation avec des centaines et des centaines de femmes et ce que j'ai pu effectivement étudier, que la qualité Merci. de ce que vous allez consommer d'un point de vue produit laitier va compter. Toujours est-il que chez moi, les produits laitiers étaient très problématiques. Je voyais vraiment quelque chose d'assez marqué dans mon cas sur mes allergies et sur mon asthme, mais aussi de manière générale sur ma digestion. Donc j'ai arrêté les produits laitiers industriels, j'ai arrêté les produits laitiers de vache complètement et le gluten. J'ai aussi limité le plus possible les sucres raffinés. Ça, c'est hyper important, évidemment, que ce soit pour la gestion de notre glycémie, mais aussi en fait tout simplement pour le stress oxydatif. J'ai fait très attention. à ne pas consommer de mauvaise huile, à ma quantité d'oméga-6 par rapport aux autres oméga, faire attention d'avoir des graisses qui sont anti-inflammatoires. J'ai ajouté énormément d'oméga-3 dans mon alimentation, que ce soit avec l'huile de caméline, avec les graines de lin moulues fraîchement, le mackerel, les sardines, tous les petits poissons gras. C'est quelque chose que je consommais très peu. J'en consommais beaucoup jeune, mais j'avais un petit peu perdu ça quand je vivais à Paris et ensuite quand j'ai déménagé ici. Je me suis aussi concentrée sur moduler l'inflammation via... Par exemple, beaucoup de polyphénol, on va travailler avec du cacao cru, de très bonnes huiles d'olive, des myrtilles, le curcuma, etc. Donc ça, ça va travailler à la fois sur l'immunité, mais aussi sur les mastocytes. Donc travailler à la fois sur l'inflammation et sur les réactions aussi d'un point de vue allergique. J'ai fait attention aussi à mes fibres. Ça, il faut y aller très progressivement, mais notamment les fibres qu'on appelle fermentécibles, qui sont par exemple les carottes cuites, les prébiotiques un peu ciblées. les panels, les topinambourgues, d'ailleurs je te l'ai l'air très mal, mais en tout cas certaines fibres qui vont nourrir les bactéries qu'on appelle les bactéries plutôt de type anti-inflammatoire. Vraiment, on parle souvent des probiotiques, mais on ne parle pas souvent des prébiotiques. Or, c'est hyper important puisque les bonnes fibres, les prébiotiques vont nourrir les bonnes bactéries. Donc c'est très très important quand on a une approche d'un point de vue microbien, d'un point de vue digestif, de travailler aussi là-dessus. J'ai travaillé aussi à soutenir mon système hépatique. Donc ça, à la fois pour le côté détoxification après la prise de pilules, mais aussi dans le cadre de l'acné. Très important de soutenir les voies de détoxification et de soutenir le système hépatique. J'ai utilisé notamment des aliments comme la roquette, le radis noir, le citron, notamment utiliser un petit jus de citron dans de l'eau au ciel le matin. Les crucifères cuits également, vraiment pour travailler sur cette activation des enzymes, favoriser aussi la clairance des oestrogènes. Hyper important de soutenir le foie dans ces démarches-là. Tout ce qui était stabilité glycémique, hyper important, que ce soit dans le lien avec l'acné, où on sait qu'on va avoir un lien direct entre les poussées inflammatoires et l'acné et les dérèglements autour de la gestion de la glycémie. C'est aussi très important dans le cadre de l'inflammation de manière générale. Donc pour ça, j'ai fait très attention à réajuster mes apports. Je ne faisais pas trop attention à la stabilité glycémique, à l'indice glycémique. par exemple de ce que je mangeais. Donc là où j'ai fait des ajustements, c'est d'abord de consommer le plus possible des aliments entiers à nouveau, et donc me baser plutôt sur des patates douces, du quinoa, des légumineuses quand j'ai commencé à bien les tolérer également, tous les légumes courges, le sarrasin, etc. Mais partir sur des sources qui étaient entières et finalement sur des indices glycémiques un peu plus modérés. Par exemple, si on compare ça à des céréales blanches, des pâtes, du pain blanc, etc. J'ai aussi fait très attention à consommer mes glucides avec autre chose, à minima avec des lipides, mais aussi potentiellement et idéalement avec des fibres et des protéines. J'ai eu une approche hyper méthodique, donc j'ai suivi mes symptômes, et ça c'est primordial si vous engagez des changements d'un point de vue alimentaire, il faut noter les symptômes, il faut noter ce qu'on ressent, il faut voir ce qui potentiellement vous dérange. Par exemple, j'ai eu une phase où j'ai fait attention aux crudités, parce que je voyais que ça me dérangeait. Il y a une phase où j'ai fait attention à certains faux de map. Je n'ai pas du tout fait une élimination globale, je n'en avais pas besoin, mais j'ai eu quelques aliments qui me dérangeaient. C'est l'exemple du vin rouge, par exemple, aux Etats-Unis, que je ne tolère pas du tout, qui me rendait vraiment malade. Aujourd'hui, j'ai complètement arrêté de boire, ça pourra faire d'ailleurs le sujet d'un autre podcast. Mais voilà, c'est des exemples que je n'aurais pas pu ajuster ou connaître j'avais pas traqué de manière très précise mes symptômes. Donc ça, c'est quelque chose que je vous encourage toujours. Quand vous mettez en place des changements d'un point de vue alimentaire notamment, c'est de toujours suivre vos signes, vos symptômes, et de noter pour comprendre justement ce qui marche, ce qui ne marche pas. Par exemple, je vous parlais tout à l'heure de l'élimination du gluten, du lactose. Ce que j'ai aussi fait, et ce qui est très important quand on élimine des aliments, c'est de tenter de réintroduire. Sinon, comment vous allez savoir que finalement, c'était ça qui pouvait poser problème ? Donc c'est important aussi, à moins que vous sachiez déjà, typiquement moi sur le lait, je savais déjà, je le voyais bien, mais sur le gluten, ce n'était pas du tout clair en fait. Je l'ai retiré de manière assez stricte pendant plusieurs semaines, pour vraiment être sûre que quand on le réintroduit, on arrive à observer les changements. Et quand je l'ai réintroduit, j'ai fait très attention de suivre mes symptômes et de le réintroduire seul, pas avec d'autres aliments. Un point aussi que j'ai changé, c'est que j'ai ajouté beaucoup d'herbes, beaucoup d'épices anti-inflammatoires dans mon alimentation. Les herbes fraîches ont un pouvoir absolument incroyable, donc je vous encourage à les utiliser. énormément. Et pareil pour le gingembre, le curcuma par exemple, des épices que j'ai ajouté vraiment à mon quotidien et qui à mon sens ont vraiment beaucoup aidé. Les résultats physiologiques que j'ai observés, c'est une réduction nette des épisodes d'inflammation. Que ce soit les épisodes allergiques, que ce soit les besoins de traitement d'un point de vue bronche, d'un point de vue asthme. En fait, j'ai vu tout simplement que oui, je pouvais baisser mon traitement et au au fur et à mesure, complètement l'arrêter. J'ai eu aussi une disparition de mes ballonnements, qui étaient assez persistants à l'arrêt de la pilule. Il faut savoir que j'avais des énormes difficultés d'un point de vue digestif. On ne pouvait pas partir en vacances sans que j'aie au moins une journée malade, complètement clouée au lit. Je ne pouvais pas partir en road trip parce que dès que je mangeais un truc que je ne pouvais pas contrôler, je tombais malade. Et c'était une catastrophe. Et ça, ça s'est arrêté au fur et à mesure. Et ça change la vie quand ça s'arrête. J'ai eu aussi une grosse régression de mon acné qui, attention, disclaimer, n'est absolument pas terminée. Il y a un lien aussi avec l'acné et l'endométriose, mais j'ai eu une énorme réduction de l'acné. Et voilà, j'ai vu une amélioration un peu globale. Et donc, au fur et à mesure, tout simplement, j'ai pu arrêter mes traitements. Donc, une grosse modification de mon style de vie d'un point de vue alimentation, vraiment. C'était important pour réduire mon inflammation, s'attaquer à l'origine aussi de toute cette inflammation-là. Et améliorer l'écosystème, que ce soit un écosystème intestinal, l'inflammation. ou travailler sur la régulation de la glycémie. Ça a été aussi important de réduire la charge. Et ça, on n'en parle pas souvent, mais notre exposition finalement, que ce soit d'un point de vue digestif ou de manière générale, les toxines auxquelles on est exposé, ça va forcément énormément jouer sur notre charge de manière générale. J'ai fait très attention à supprimer certains perturbateurs, ce qu'il pouvait y avoir dans mes aliments, mais aussi dans mes produits ménagers, dans mes produits de beauté. Par exemple, un truc qui est très présent aux Etats-Unis, c'est qu'on a beaucoup de conteneurs en plastique pour la nourriture et que je faisais réchauffer ma nourriture dans du plastique sans me poser de questions. Donc tout ça, j'ai évidemment arrêté, retiré ça pour avoir une exposition la moins importante. D'ailleurs, que ce soit d'un point de vue hormonal avec les perturbateurs endocriniens. D'ailleurs, j'ai bien fait vu qu'on a une diagnostic d'endométriose maintenant, mais aussi pour l'inflammation. J'ai parlé un tout petit peu de la charge irritante, par exemple du gluten sur... Le microbiome, j'ai énormément travaillé sur ma barrière intestinale et sur mon microbiome qui était vraiment altéré. J'ai introduit de la glutamine à faible dose. J'ai aussi fait beaucoup d'infusions, infusions de guimauve par exemple, travaillé sur le soutien de mes muqueuses, travaillé aussi avec certains acides aminés et notamment du bouillon d'os maison. Attention si on a une sensibilité aux histamines, ça peut être quelque chose qui peut être problématique. En tout cas, dans mon cas, les acides aminés et le collagène des bouillons ont... énormément aidé à stabiliser ma sphère intestinale. J'ai aussi fait une petite action d'un point de vue antifongique, avec une légère dysbiose qui était présente, et évidemment une recolonisation du microbiote. Et là, ce qui est important, c'est que on parle souvent des probiotiques, il faut faire attention aux probiotiques qu'on prend d'un point de vue qualité, mais aussi des souches que vous allez prendre. On va avoir des souches qui vont être un peu plus ciblées sur la barrière intestinale, d'autres sur l'histamine, d'autres sur la perméabilité, etc. Donc c'est important ... de vous renseigner et de connaître quels sont les types de probiotiques à utiliser. Mais j'ai travaillé sur les probiotiques avec des doses spécifiques et en travaillant de manière progressive. Ça m'a fortement aidée d'ajouter également des aliments fermentés. Donc ça a été une période où j'ai commencé pour la première fois de ma vie, parce que je n'en mangeais pas du tout avant, en France en tout cas, pas du tout. J'ai ajouté du chou fermenté, des légumes lactofermentés, de la pâte miso. etc. qui font toujours aujourd'hui partie de mon alimentation et qui, à mon sens, sont des game changers, encore plus intéressants, mieux tolérés, plus disponibles que des suppléments. Donc c'est quelque chose qui vraiment a changé ma vie et a vraiment aidé à la réduction de mon inflammation et de mon microbiote. Il faut bien comprendre que le microbiome intestinal, la santé intestinale, c'est un fondement central. Encore plus en post-pilule, on va avoir tendance à une modification du microbiome. Souvent aussi, j'observe beaucoup d'ailleurs d'hypocloridrie, donc de manque d'acidité au niveau de l'estomac après une prise de pilule, ce qui va augmenter la croissance bactérienne, etc. L'inflammation également intestinale. Donc voilà, en gros, le plus important a été l'approche d'un point de vue alimentation et micronutrition. Mais on va avoir parfois besoin, et notamment je vous parlais des dysbioses, d'un apport, d'un point de vue supplémentation, typiquement antifongique, pour avoir une action. plus spécifique, plus personnalisée et plus importante aussi. Mais à mon sens, on oublie de préciser que les changements d'un point de vue alimentation sont parmi les plus importants. Je parlais de la glycémie. Très franchement, la glycémie, ça a été un gros point pour moi aussi. On a un réel impact, à mon sens en tout cas, c'est quelque chose que j'observe aussi en clinique, mais qui a aussi été un petit peu étudié. On a un impact aussi autour de la résistance à l'insuline, de la pilule, notamment la contraception oestroprogestative. Et c'est important à mon sens, de toute façon, quand on est dans une phase de transition après la pilule, de travailler sur son métabolisme glucidique. Vraiment de soutenir de manière générale son métabolisme, c'est quelque chose qui a été vraiment très présent chez moi à l'arrêt de la pilule et qui joue encore une fois un grand rôle dans l'inflammation. J'avais des fringales complètement folles, j'avais des difficultés à avoir une glycémie qui restait stable entre mes repas, j'avais encore une fois cette espèce d'acné inflammatoire cyclique chronique, j'avais des réveils aussi pendant la nuit. Bref, on avait beaucoup de symptômes autour de tout ça. Donc vraiment ma stratégie... et d'ailleurs le terrain autour de l'insulinorésistance et quelque chose qui est quand même bien démontré maintenant autour de toutes ces conditions-là, mais aussi notamment autour de l'endométriose. Bref, c'est important à prendre en compte et aussi dans le cadre du rebond androgénique, bien sûr, puisqu'on va avoir un impact sur certains androgènes et sur la production de sébum, etc. Donc ma stratégie, elle a été vraiment assez similaire de ce que je vous ai expliqué sur la stratégie anti-inflammatoire. Mais en plus de faire attention à comment je construisais mes repas, de faire attention à sortir un petit peu de cette idée de compter les macros, compter les calories uniquement, sans vraiment faire attention au reste. Et surtout, j'ai commencé à soutenir mon axe nerveux et mon axe surrénalien. Ça, c'est hyper important dans le cadre de la régulation de la glycémie, mais de manière générale autour de l'inflammation. J'en parlerai encore plus en détail tout à l'heure, mais voilà, j'ai travaillé évidemment à soutenir mon rythme circadien. J'ai commencé à faire attention, à dormir avec le soleil, à me coucher plus tôt. J'essaye de m'exposer le plus possible le matin à la lumière naturelle, de me coucher le plus tôt possible. Vraiment avoir un sommeil réparateur, puisque ça va avoir un impact direct sur la leptine, la ghrelin, l'insuline. Et j'ai aussi repensé mes entraînements. Très franchement, pour la gestion de la glycémie, mais aussi pour l'inflammation. C'est hyper important. Et c'est ça aussi, d'ailleurs, quand je disais tout à l'heure que je suis sortie un peu de mon système de pensée dans lequel j'étais. Ça, ça en faisait partie. J'avais vraiment du mal à ajuster mes entraînements en fonction de ce que je savais, de ce que j'observais. Et j'ai enfin commencé à faire ça, ce que je fais encore plus aujourd'hui d'ailleurs, mais en vraiment priorisant la récupération, en n'ayant surtout pas d'entraînement à jeun, en ayant une bonne stratégie d'alimentation autour de mes entraînements. Mais ça a été hyper important dans mon quotidien de coach et d'athlète, d'abord de m'adapter. L'idée, ce n'était pas de renoncer, au contraire, c'est d'améliorer ma performance. Donc j'ai vraiment, vraiment eu cette approche de maximiser la récupération, maximiser mon alimentation et la gestion inflammatoire. Au niveau entraînement, c'est ce que je fais aussi aujourd'hui, mais c'est une réorganisation. C'était moins le cas forcément quand j'avais 32 ans, c'est beaucoup plus le cas aujourd'hui. Ce que je conseille aussi d'ailleurs à beaucoup de mes clientes et aux femmes qui sont dans la transition périménopause, c'est de réduire les cardio inutiles, de réduire aussi les wods quand on fait du crossfit, donc de ne pas faire de l'intense à être par terre, écroulée tous les jours. Donc j'ai ajusté encore plus là dans les derniers mois pour avoir plutôt une approche fractionnée intense deux fois par semaine. Attention, je suis aussi encore une fois athlète depuis très longtemps et coach donc ma pratique ne va pas forcément être applicable à tout le monde, mais j'ai de la haute intensité. Environ deux fois par semaine et beaucoup plus d'accent posé sur les entraînements en force, sur la construction musculaire et surtout, en fait, le retour à une structure autour de mes entraînements. Faire très attention à mon alimentation, des journées off non négociables, travailler avec des bains chauds, avec de la récupération, des balades, de la mobilité. Je travaille aussi sur ma respiration, calmer le nerf vague, vraiment hyper important. on en parlera tout à l'heure par rapport à l'endométriose, mais... C'est des choses que j'ai commencé à mettre en place à ce moment-là, que j'ai augmenté là récemment. Mais voilà, travailler sur son stress, travailler sur la réduction aux expositions à la lumière bleue, sur son rythme circadien. C'est des choses que j'avais commencé à mettre en place à ce moment-là. Et encore une fois, la nutrition et le timing autour des entraînements, parce que vraiment, ça joue énormément. Donc j'ai vu vraiment un changement. absolument fantastique, c'est-à-dire que autour de mes 32 ans, je n'avais plus aucun symptôme. De mes 32 à mes 36 ans, la vie parfaite, une bien meilleure récupération, meilleure performance, plus aucun symptôme, plus aucun traitement. Donc vraiment le top du top du top. Je n'ai vraiment pas eu à me plaindre pendant cette période-là et j'ai continué à garder ma base saine. Les choses que j'ai par contre un petit peu moins priorisé, c'était la santé mentale et le stress, parce que je pense que j'y n'étais pas trop sujette. Et on va parler de mon diagnostic d'endométriose maintenant, et justement, vous allez comprendre pourquoi est-ce que je dis ça. Je ne faisais pas trop attention parce que je ne pense pas que j'étais soumise à beaucoup de stress pendant cette période-là. Donc entre mes 30 à 36 ans, j'étais employée, je faisais mon business à côté sans aucune pression, je retournais à l'école, oui c'était dur, mais c'était ce que j'adorais faire, donc j'avais pas... Pas trop de pression extérieure, on va dire. Et le stress qui était présent, c'était vraiment un stress physique, physiologique. Un stress physique quand je m'entraînais. Mais parce que je gérais beaucoup mieux ma récupération, etc. Franchement, on n'était pas si mal. Et du jour au lendemain, à 36 ans, j'ai eu des règles douloureuses. Alors, ça a commencé pas tous les cycles, mais ça a commencé. Et alors là, c'est quelque chose qui m'a marquée tout de suite. Je me suis dit, OK, red flag, il y a un problème. Et ça a continué. encore une fois, c'était un peu progressif au début, mais c'était vraiment du jour au lendemain. Et j'ai très, très, très vite compris, quasiment instantanément, que j'avais de l'endométriose. Pourquoi ? Parce que d'abord, ma mère a de l'endométriose et qu'on sait que c'est fortement génétique, malgré ce que les médecins à qui j'ai parlé m'ont dit. Et de par mes formations, j'ai su reconnaître les symptômes, tout simplement. Ce n'est pas juste des règles douloureuses quand on a une endométriose, c'est quelque chose qui est différent, ce n'est pas juste une crampe, c'est profond. Et il y a un impact sur d'autres éléments, que ce soit l'espèce de lourdeur quand on a de la dénomiose, que ce soit les changements d'un point de vue intestinal. Bref, j'ai très vite su et ça a été le parcours du combattant pendant deux ans pour faire reconnaître ma maladie. Donc, j'ai commencé par aller voir mon premier gynéco qui m'a remballé, qui m'a dit que j'étais très, très healthy. que ça allait, il ne fallait pas se plaindre pour deux, trois crampes. Et en fait, c'est un gros problème pour moi, c'est que vu que j'avais une très bonne hygiène de vie, que j'ai un corps qui est athlétique, on ne prend pas au sérieux mes symptômes. Donc on me dit que non, non, non, je suis saine, que tout va bien, que en gros, ne va pas te plaindre, tais-toi et dégage. Donc ça, ça a été la première expérience. Deuxième expérience, j'ai été voir une sacha, mais ensuite un gynéco dans une clinique dans laquelle j'intervenais. En tant que nutrithérapeute et micronutritionniste, donc qui me connaissent, et malgré tout, j'ai été également complètement ignorée. Donc la différence, c'est que la CHM, par exemple, a vraiment écouté mes symptômes. Elle était désolée pour moi. Elle n'avait aucune option à me fournir. Donc je suis passée par la gynéco, puisque c'est la personne qui va pouvoir prescrire. Et là, c'était catastrophique. Je vous ai expliqué un petit peu, d'ailleurs, dans un réel. Vous pouvez aller voir, je vous mettrai le lien. Mais voilà, ça s'est terminé en des cris, j'ai tout fait pour ne pas pleurer à ce moment-là, mais j'ai dû négocier corps et âme pour avoir une échographie endopelvienne, donc à l'intérieur du vagin, pour voir ce qui se passe dans l'utérus, autour des ovaires, et également extrapelvienne. Donc ça c'est primordial pour quelqu'un de formé à l'endométriose, ils vont être capables de voir, notamment d'ailleurs à l'image, mais aussi d'ailleurs au toucher, ce qui se passe. donc c'était le point numéro 1 parce qu'on peut pas obtenir d'IRM ou même une chirurgie exploratoire sans être passée par ça, donc j'ai dû négocier. Donc après des mois et des mois et des mois, j'ai abandonné parce qu'on m'a fait mon ultrason, on m'a dit qu'il n'y avait rien. On m'a dit il y a juste un petit polype, c'est rien du tout. D'ailleurs, on ne va même pas vous l'enlever, sauf si jamais vous voulez un enfant et que ça vous gêne. Je fais non mais ok, sachant que j'ai demandé la taille du polype et que si, bien sûr, il faut le retirer. Mais on m'a dit qu'il n'y avait rien. On m'a dit qu'il n'y avait rien, donc je suis retournée chez le gynéco, on a discuté, c'est là où elle m'a créé dessus d'ailleurs. On m'a dit qu'il n'y avait rien, que la seule solution si je voulais, enfin si je voulais une solution, ça serait de prendre la pilule, mais que sinon il fallait que je me taise et que c'était tout. Donc ce que j'ai fait, c'est que j'ai littéralement prié pour avoir une ordonnance pour aller voir un spécialiste. Et malheureusement, il y a eu beaucoup d'attentes, mais j'ai pris un rendez-vous chez une gynéco qui est spécialiste de l'endométriose. et qui a littéralement confirmé mon diagnostic au toucher. En l'espace de 30 secondes, elle m'a dit « Je vous confirme que vous avez de l'endométriose. » Et donc derrière, elle a fait l'échographie endopelvienne pour me dire à quel point j'en avais. Mais ça a été confirmé instantanément. littéralement instantanément. Donc j'ai été diagnostiquée avec une endométriose moyenne, donc ni sévère ni légère, entre les deux, avec une atteinte au niveau de mon ovaire gauche. Mon ovaire gauche est complètement collé. D'ailleurs, ça a été une douleur atroce quand elle a essayé de le bouger avec la sonde. Et mon utérus du côté gauche est un petit peu penché, parce qu'il est tiré par les lésions endométriales, donc il penche vers la gauche. D'un point de vue fertilité, normalement j'aurais... Pas de problème, sauf si effectivement le tube qui relie mon ovaire Ausha mon utérus est bloqué. Ça empêchera du coup la libération de l'ovule. Ça ne veut pas dire qu'il y a une infertilité puisque j'ai l'autre ovaire qui est fonctionnel, mais ça peut le rendre plus compliqué. Toujours est-il qu'on ne sait pas, on ne saura pas sans essayer. Et de mon côté, la chirurgie est quelque chose qui va être envisagé. Après, là pour le coup, c'est très personnel. Ça va dépendre de mes projets, moi, personnels. typiquement s'il y a un souhait de grossesse et quand, sachant que j'ai quand même un âge où il faut se poser la question rapidement. Mais c'est quelque chose qui peut être envisagé et qui sera très probablement acquis. D'ailleurs, on en parlera dans un podcast spécial sur l'endométriose, mais les chirurgies non invasives spécifiques qui vont venir retirer les adhésions sont vraiment quelque chose à envisager pour toutes les femmes qui ont de l'endométriose et trouver un spécialiste qui saura le faire correctement, surtout pas de manière invasive à retirer plus que ce qui est nécessaire et surtout, surtout pas. une hystéroctomie, à moins qu'on en ait vraiment besoin et encore une fois c'est un choix personnel mais bref, tout ça pour dire qu'il y a des solutions, on en parlera bref, tout ça pour dire que j'ai enfin eu du coup mon diagnostic et on sait en fait que l'endométriose c'est une maladie inflammatoire chronique. Elle est aussi oestrogéno-sensible ça veut dire qu'elle va réagir aux oestrogènes. Ça c'est le cas pour toutes les cellules endométriales. C'est très important de comprendre ça, ça veut pas dire qu'on a trop d'oestrogènes. Par contre, toute personne ayant ... de l'endométriose va avoir une sensibilité d'un point de vue oestrogène puisque les lésions vont répondre aux oestrogènes. Ça aussi, on en parlera beaucoup plus en détail parce que c'est plus complexe que ça dans le cadre d'un autre podcast. Mais tout ça pour dire que l'approche doit être systémique. Pas juste hormonale, pas juste gynécologique, mais métabolique, immunitaire, intestinale. Et c'est vraiment l'approche qu'on va retrouver aussi, par exemple, dans l'approche de l'asthme. Et il y a des données aujourd'hui, on a des recherches qui sont assez récentes sur le sujet, qui montrent une association entre l'asthme et l'endométriose. On sait aussi que l'inflammation et le terrain inflammatoire va être présent dans ces deux conditions, quoi qu'il arrive. Et encore une fois, j'ai aussi une maladie auto-immune, j'en ai pas parlé trop en détail, mais de manière générale que j'ai rendue dormante grâce à mon style de vie, mais qui, elle aussi, doit avoir nécessairement une approche anti-inflammatoire, mais surtout une approche autour du système immunitaire. Et c'est pareil, c'est le cas... Dans l'asthme, c'est le cas dans l'endométriose. Donc c'est vraiment, quoi qu'il arrive, une chose sur laquelle il faut absolument se concentrer quand on est atteint d'endométriose. Donc l'inflammation, clairement, qui est très importante dans la réponse au niveau des lésions de l'endométriose. Le stress oxydatif, là aussi, impliqué d'ailleurs à la fois dans le côté adhésion, lésion endométriose, mais aussi quand on a de l'asthme. Très important de travailler sur le système immunitaire, sur le microbiome. sur les potentiels dysbioces, s'il y en a. Il faut savoir également que le dérèglement du microbiome va altérer le métabolisme, la manière dont on gère, pour faire simple, les oestrogènes, de par l'estrobolome, qui va impacter cette inflammation systémique locale, etc. Quand j'ai compris que j'avais de l'endométrie, j'ai pas attendu la semaine dernière, il y a déjà presque deux ans maintenant, j'ai encore plus mis l'accent sur l'alimentation anti-inflammatoire. Récemment, il y a des choses sur lesquelles j'ai mis l'accent et notamment la réduction des viandes animales, parce que j'en mangeais beaucoup, et des viandes notamment rouges. Je réintègre beaucoup d'aliments riches en polyphénols, ce que j'avais un petit peu arrêté entre guillemets, et je fais à nouveau très attention aux oméga-3 et aux épices médicinales de manière générale. Ça, c'est vraiment des choses que j'ai remis à fond. S'il y a un point, par contre, que j'ai changé, que je n'avais pas, je le disais tout à l'heure, que j'avais commencé un petit peu à aborder, mais que je n'avais pas abordé plus que ça. C'est le stress et le trauma. Et ça, à mon sens, c'est vraiment des couches invisibles de l'endométriose. Pourquoi je dis ça ? C'est un peu dur à partager ça parce que ce qu'on appelle le trauma work ou le shadow work, travailler sur nos traumas, sur les expériences passées, c'est vraiment quelque chose de difficile. Même quand on est suivi, même quand on est ouvert à faire des thérapies, même quand on est... formé sur des sujets, c'est vraiment quelque chose de difficile. C'est très difficile pour moi aussi, mais ça est mon objectif numéro un. Pourquoi ? Parce que mon endométriose, en tout cas mes symptômes, mes premiers symptômes de règles douloureuses... Ces symptômes ont commencé après de gros traumas et de gros stress. J'ai perdu mon appartement lors d'une explosion, il y a deux ans, trois ans, un peu moins de trois ans. J'ai tout perdu, toutes les affaires, etc. qui étaient à l'intérieur de l'appartement. On a aussi découvert qu'il y avait de l'amiante dans notre building. Bref, une catastrophe, ça a été extrêmement traumatique, ce que vous pouvez imaginer. Donc ça, c'est il y a un petit peu moins de trois ans. Et tout ce qui a suivi a été catastrophique. Il a fallu trouver des habitations de court terme, des solutions dans une des villes les plus chères du monde. Évidemment, du coup, on perd ses repères, on n'a plus ses affaires, on n'habite plus là où on habite, on n'a plus une alimentation carrée, on n'a plus tout ça. Et du coup, les à-côtés ont vraiment été compliqués. En plus, avec le chien, avec Sierra, il fallait trouver des solutions qui étaient... possible et envisageable avec le chien. Ça a été vraiment très compliqué, vraiment très, très compliqué. D'un point de vue émotionnel, vous pouvez l'imaginer. Et en fait, je me suis complètement jetée dans le travail. J'étais le plus occupée possible, pour ne pas vraiment penser à tout ça. Sauf qu'en même temps, littéralement la semaine ou 15 jours, je ne sais plus, mais deux semaines max avant que mon appartement explose, c'est le moment où je m'étais lancée à mon compte à 100%. J'avais arrêté de travailler en entreprise pour me consacrer à 100% à mon activité. Voilà. Et donc, quand j'ai commencé ça, j'ai été SDF. Et vous imaginez aussi la pression d'un point de vue financier. Voilà, il a fallu se battre avec les assurances en attendant. il fallait tout repayer sans soutien financier. On a une estimation d'avoir perdu quasiment 40 000 dollars de biens. Vous imaginez à quel point d'un point de vue émotionnel, ça a été dur et d'un point de vue stress. Et ça, je ne l'ai absolument pas travaillé. J'ai tout jeté sous le tapis, je me suis jetée dans le travail, je n'ai absolument pas pris le temps de processer, de faire le deuil de quoi que ce soit. Et un an après, donc il y a pile deux ans, On a appris que Sierra était malade. Ça a été la période la plus dure de ma vie. Littéralement la plus dure de ma vie. Elle a une maladie de longue durée, génétique, grave. Et j'ai cru qu'elle allait mourir, puisque c'est un peu le diagnostic qu'on avait eu, qui ne lui restait que quelques mois. Je suis émotive à en parler, c'est quelque chose dont je ne parle pas beaucoup. Mais j'ai appris qu'elle était très malade, il a fallu gérer ça. On le gère toujours d'ailleurs, puisque... Elle a une maladie qui est là pour toujours, donc forcément, on gère comme on peut, à la fois avec les symptômes qu'elle a à cause des médicaments et les symptômes qu'elle a quand elle n'a pas de médicaments. Bref, c'est compliqué d'un point de vue charge mentale, d'un point de vue, encore une fois, énorme charge financière. Souvent, les Français se plaindrent des prix des vétérinaires, mais alors vous n'imaginez pas ce que ça coûte ici. C'est multiplié par 100, voire 1000 littéralement. Et surprise, un mois après, deux mois après, ce deuxième... événement j'ai eu des douleurs qui ont commencé voilà la relation entre le stress le système nerveux les traumas qu'ils soient petits ou qu'ils soient grands et la douleur chronique elle existe et même si c'est un terrain qui est moins visible que ça sent moins évident de juste changer son alimentation et prendre des compléments ben en fait voilà travailler sur ces traumas travailler sur ce stress insidieux celui finalement qu'on accumule sans jamais jamais jamais le relâcher Ça, c'est un stress que le corps encode. C'est finalement celui que le système nerveux va garder en mémoire. On remet toujours ça dans le contexte d'un manque d'études claires sur l'endométriose de manière générale, mais il y a des études qui montrent un lien assez clair entre les femmes qui souffrent d'endométriose et qui ont également un système nerveux en hypervigilance, une activation constante de l'axe HPA, une hypersensibilité, etc. Donc c'est important d'aborder aussi ces voies-là. les voies nerveuses, les boucles de rétroaction, la mémoire somatique. Et ça, c'est quelque chose que je n'ai jamais fait. En travaillant sur ma respiration, ça, je l'avais déjà beaucoup, beaucoup fait, ça m'avait beaucoup aidé. Mais jamais en travaillant et en prenant le temps de réévaluer, finalement, mes traumas, de prendre le temps de regarder ce que mon corps y porte, mon histoire, ma tension, mes rythmes, et travailler sur sa régulation nerveuse, ça c'est sûr, sur le nerf vague, sur l'identification aussi de nos déclencheurs, de nos triggers, parce que c'est pas juste alimentaire, c'est aussi émotionnel, environnemental. donc c'est une couche de plus qui est une couche plus que nécessaire c'est quelque chose qui parfois peut être un verrou très franchement principal donc là je le creuse, je vous en dirai plus j'ai aussi un petit ange derrière moi qui m'a rappelé ça récemment c'est Marion d'ailleurs que j'ai dans le podcast très vite mais qui connait ma situation et qui effectivement a un peu mis le doigt aussi sur tout ça et m'a remis un peu cet aspect en tête même si Je l'avais quelque part un petit peu enfouie, mais c'est très, très important de comprendre que ce n'est pas juste une couche de plus, que c'est parfois, comme je le disais, le verrou principal. Et je le vois vraiment trop souvent aujourd'hui dans mon travail avec mes clientes. Tant que la sécurité, finalement, n'est pas rétablie dans le corps, le reste va être instable. Il y a une autre approche que j'ai intégrée dans mon parcours tout récemment et qui va faire partie vraiment de mon quotidien dans les prochains mois. Ça va être ce qu'on appelle la physiothérapie périnéale, pelvienne. Donc vraiment, physiothérapie qui est spécialisée autour de la santé pelvienne. Ça, c'est hyper important. D'abord parce que ça va vous aider sur la douleur de manière générale, comprendre aussi l'anatomie de la douleur. Mais aussi les tensions ligamentaires qui peuvent être présentes, les cicatrices internes. Il y a aussi un point dont on ne parle pas souvent, c'est l'hypertonie. L'hypertonie chronique. Je n'ai pas encore eu mon rendez-vous sur ce sujet, mais je suspecte, je suis quasiment sûre d'avoir une hypertonie chronique. Et le simple fait de se reconnecter à son plancher pelvien, ... peut changer énormément la donne. Ça, c'est quelque chose que j'ai pu lire dans mes études sur le sujet. Et j'en suis convaincue. J'ai aussi pu témoigner de ça via mes clientes que j'ai pu accompagner sur cette démarche-là. Donc, c'est une approche qui est encore trop peu proposée, trop peu détaillée. Mais à mon sens, la physiothérapie, aller voir un kiné spécialiste du plancher pelvien, c'est quelque chose qui doit faire absolument partie d'une approche autour de l'endométriose. Il y a aussi un massage que j'ai découvert il y a des années, dans le cadre de mes études également autour de l'endométriose, qui s'appelle le massage Arvigo. C'est un massage qui est inspiré des pratiques mayas et qui va travailler notamment sur la vascularisation de l'utérus, le drainage aussi, la décongestion pelvienne. C'est quelque chose que je n'ai personnellement jamais testé, mais que j'ai fait tester à certaines de mes clientes. Et on a vraiment une amélioration chez certaines femmes autour de la douleur, et de repenser aussi, se reconnecter à cette zone. Autrement que justement par la douleur ou par la... peur de cette douleur. Très franchement, le mouvement doux, le breathwork, je parlais tout à l'heure de changer mes entraînements, ça a été hyper important. La cohérence cardiaque, le retour au corps, en fait. Faire ça régulièrement. Je faisais ça tous les jours pendant un moment et j'avais arrêté. C'est vraiment quelque chose que je vous encourage à tous faire, mais encore plus si vous avez un terrain inflammatoire, à la fois pour les fluctuations hormonales, à la fois pour le côté digestif, inflammatoire, etc. C'est vraiment très important. Alors les suppléments, j'ai beaucoup de questions au niveau des suppléments. Et j'en parle en tout dernier parce que très franchement, à mon sens, c'est vraiment pas le point le plus important. C'est quelque chose qui va vraiment aider quand on a déjà une base solide. Comprendre quand on a une endométriose, il n'y a pas besoin de viser la perfection. Il ne s'agit pas de tout faire en même temps. Il s'agit juste de comprendre que quand on approche l'endométriose pour ce qu'elle est, c'est-à-dire une condition multifactorielle, quand on approche cela via le... corps dans son ensemble, et c'est pareil pour l'asthme par exemple, on va avoir des résultats. Et c'est vraiment important parce que ça va donner au corps finalement une espèce de langage de sécurité, de régularité. C'est vraiment ce que je construis aujourd'hui. Donc les suppléments, ils vont venir on top, on va dire. C'est un peu cherry on top of the cake. Mais ça va aider, bien sûr, à condition que cette base, tout ce que j'ai pu détailler avant, soit présente. Ma stratégie de supplémentation actuelle, elle est pour mon terrain. à moi, donc faire toujours attention à son propre terrain et à ses propres besoins. Du coup, d'un point de vue anti-inflammatoire, un peu systémique, antioxydant, etc., je travaille avec la curcumine depuis des années. C'est quelque chose qui fonctionne vraiment très bien chez moi. Et quand on parle de l'endométriose, c'est aussi validé par des études cliniques. C'est un supplément qui peut avoir des bénéfices à la fois sur les douleurs, mais sur l'inflammation. En général, on le prend plutôt sur trois mois, avec des pauses, avec des rotations possibles d'ailleurs. avec d'autres suppléments. Mais pour mon cas, je l'utilise quasiment à l'année. Ça va varier d'un point de vue des quantités, d'un point de vue des doses, de la posologie. Je l'utilise presque à l'année parce que j'ai une très bonne tolérance. C'est un supplément qui, dans mon cas, fonctionne très bien à la fois sur le soutien mitochondrial, sur l'inflammation pelvienne et systémique. J'utilise aussi la NAC. La NAC qui va aider sur le stress oxydatif, mais aussi sur la clairance oestrogénique. Ça va aussi aider sur le soutien au niveau du mucus. Au niveau des bronches, j'utilise aussi depuis assez récemment le PEA. Donc ça c'est quelque chose qui a été bien documenté dans le cadre de l'endométriose et sur les douleurs chroniques. Comme régulateur notamment de l'inflammation, amélioration nette au niveau des douleurs pelviennes. C'est quelque chose que j'ai ajouté il y a environ un mois et demi. J'ai eu un très bon cycle, le cycle passé. Je vous confirmerai ça. potentiellement sur les réseaux parce que c'est encore un peu récent pour moi, mais vraiment assez convaincue pour ma propre expérience. C'est aussi un supplément que je vais conseiller à de nombreuses clientes qui ont de très bons résultats avec également. D'un point de vue un peu plus immunitaire, soutien hormonal, etc., je travaille quasiment à l'année avec des oméga-3. Oméga-3 de très bonne qualité, là aussi pour travailler sur les cytokines inflammatoires, sur les douleurs, sur la régulation hormonale, etc. En continu, je fais des pauses parce que je ne suis pas très régulière, mais en général, plutôt en continu. La vitamine D, là, je fais très attention à en prendre le plus possible. Je la contrôle tous les 4 à 6 mois. C'est très important parce que, d'abord, souvent, il a été montré que les femmes atteintes d'endométriose présent des taux bas, d'ailleurs c'est le cas, très franchement, de manière générale de la population. Ça va aider sur l'immunomodulation, ça va aider sur l'inflammation, sur la symptôme de la manière générale. À mon sens, c'est important, en fonction de la saison, en fonction des statuts toujours, j'ai un accès très, très régulier à la lumière du soleil et je m'expose. Et pourtant, j'ai quand même des carences de temps en temps. En tout cas, des carences, pas forcément en fonction des bilans classiques, mais des carences d'un point de vue fonctionnel. Donc, je fais attention à ça. J'ai aussi des phases. de soutien au niveau digestif et notamment des probiotiques ciblés en rotation. Travailler notamment sur le transit, sur le post-antifongique, parce que récemment, j'ai eu encore des petits signes de dysbiose, donc j'ai mis des antifongiques en place. Donc on fait très attention derrière. J'ai fait un test aussi au niveau celles qui montraient un petit déséquilibre au niveau microbien avec certaines bactéries néfastes qui étaient présentes. On sait que les dysbioses, les bactéries se retrouve assez régulièrement dans le cadre de l'endométriose. Et d'ailleurs, on va aussi retrouver souvent un déséquilibre d'un point de vue de la flore vaginale. Donc c'est quelque chose qui est hyper important quand on a de l'endométriose, de faire attention à son microbiote, tout simplement. Donc j'ai des cures, des rotations de certains probiotiques. J'utilise aussi des tisanes digestives et hépatobilières, selon mes besoins, notamment beaucoup de romarin, du pissenlit, de la guimauve également. Et de manière générale, j'ai du magnésium à l'année. C'est quelque chose qui est nécessaire pour moi, qui me soutient dans ma performance, dans ma récupération. Mais c'est aussi une carence qui est fréquente chez les femmes actives, quasiment systématique, et avec des pathologies inflammatoires chroniques. Ça va aider sur le sommeil aussi, sur la modulation de l'axe HPA, mais de manière générale aussi sur la régulation d'un point de vue inflammatoire. C'est important de comprendre du coup que je n'ai pas forcément une complémentation figée, que j'utilise vraiment par phase, selon ma douleur, selon ma digestion, mes performances. Mais ce qui reste stable, c'est un soutien anti-inflammatoire de fond, le soutien de ma digestion, le soutien de mon microbiote, le soutien du système nerveux et de la glycémie. C'est vraiment les bases de la base. J'aimerais un petit peu, pour conclure, vous parler de l'importance de devenir votre propre défenseuse ou défenseur. Ce que cette histoire... m'a appris et peut aussi vous apprendre c'est qu'il faut être son propre avocat ou son propre défenseur. Qu'il faut advocate pour soi-même. Qu'il faut poser des questions et qu'il faut refuser les réponses toutes faites qui ne répondent pas. Qu'il ne faut pas hésiter de dire je sais que quelque chose ne va pas. Même si les examens sont normaux, même si on vous dit que c'est potentiellement dans votre tête ou que c'est normal, que ce soit par rapport à votre âge ou autre. Je suis praticienne, j'ai les mots, j'ai les outils. et pourtant, il m'a fallu deux ans pour obtenir ce diagnostic que je connaissais. Alors imaginez, peut-être que vous êtes concernés d'ailleurs, pour toutes celles qui n'ont pas justement ni les mots, ni le contexte, ni les arguments. C'est pour ça aussi que je veux partager et que je parle de ça aujourd'hui. Parce que comprendre son corps, c'est absolument pas une option. C'est une condition nécessaire. Parce que vous avez le droit d'insister, le droit de demander des tests, Le droit de changer de médecin. Attention, je sais à quel point c'est compliqué dans le contexte actuel, que ce soit d'ailleurs ici ou en France, mais c'est quelque chose qui est possible. Vous avez le droit de documenter ce que vous vivez. Et ça, c'est quelque chose que je vous recommande. C'est-à-dire que si vous avez un médecin qui n'écoute pas vos symptômes, qui ne répond pas à vos questions, demandez-lui pourquoi il ne souhaite pas faire tel ou tel diagnostic. Demandez-lui de documenter cela. Ça sera ainsi dans votre dossier médical et vous pouvez transmettre cela au prochain praticien qui vous suivra. C'est vraiment très important. N'hésitez pas à noter vos symptômes, à garder un historique tout simplement de vos conditions, de vos rendez-vous. Ça vous aidera énormément quand vous allez aller voir un nouveau praticien également. Souvenez-vous que vous avez le droit de dire non à ceux qui ne vous respectent pas. Souvenez-vous que vous êtes la seule et unique personne dans votre corps. Personne d'autre ne peut vous dire ce que vous ressentez. Personne d'autre ne peut vous dire que vous avez tort et qu'ils ont raison. Être sa propre avocate, c'est finalement refuser d'être réduite à un symptôme. C'est aussi reconstruire un rapport de confiance avec son corps. Et parfois aussi reprendre tout simplement le pouvoir dans un système qui vous invisibilise. Donc vraiment s'il y a un point à retenir autour de ça, c'est que je vous encourage à défendre vos droits, défendre vos symptômes, n'hésitez vraiment pas, parce que c'est quelque chose qui peut vraiment changer la vie. Parfois, on peut se dire pourquoi est-ce que j'avais besoin finalement de ce diagnostic si je le savais déjà ? Justement, parce que la manière dont je vais envisager la suite dépend de ce diagnostic. Peu importe les étapes qui vont arriver derrière, peu importe mes souhaits, que ce soit autour de la fertilité ou pas d'ailleurs. En tout cas, tout ce qui viendra après va découler de ce diagnostic. C'est très important et c'est aussi une preuve d'écoute, tout simplement, un droit fondamental. Pour conclure. Aujourd'hui, j'ai 38 ans et je suis toujours sur ce chemin. Je pense qu'il n'y a pas vraiment de « ah, je guéris, ah, c'est terminé » , mais il n'y a pas non plus de « mon Dieu, j'ai pas de chance, mon Dieu, quelle horreur, mon Dieu, quelle catastrophe » . Je pense qu'il faut retenir en fait que le point le plus important, c'est d'être à l'écoute. C'est de s'écouter et d'essayer de comprendre, d'essayer de comprendre la racine des différents symptômes et d'essayer de retrouver finalement une stabilité. avec ce qui fait partie de nous, avec nos conditions, avec nos maladies, d'essayer de trouver une stabilité, d'être le plus fonctionnel, le plus énergique, le plus libre possible. Et c'est ça que j'essaye de construire. C'est un système d'adaptation finalement, un corps capable de répondre et de s'apaiser. Et surtout un regard sur la santé qui n'est plus fragmenté. Parce que tout, absolument tout, est lié. Si vous aussi vous êtes dans un corps qui vous parle, qui réagit, mais aussi qui lutte, Je vous invite à l'écouter vraiment, parce que la solution ne viendra pas juste d'un médicament, voire même d'un diagnostic. Elle vient surtout d'une approche complète, individualisée et enracinée dans votre propre physiologie. Dans un des prochains épisodes, on viendra parler encore plus en détail de l'endométriose, de ses mécanismes, ses déclencheurs, les tests utiles, les stratégies qui sont validées d'un point de vue de la recherche. Mais je voulais quand même commencer par là. parce que finalement cette histoire c'est un peu le socle le socle de mon approche le socle de mon métier et le socle aussi pour moi en tout cas d'une meilleure vie merci pour votre écoute, j'espère que cet épisode vous aura plu et si vous souhaitez soutenir le podcast le meilleur moyen c'est de laisser une note et un commentaire sur votre plateforme d'écoute cela aide énormément à le faire connaître et à diffuser ce message plus largement. Je vous retrouve très bientôt dans Your Hormonal et d'ici là, souvenez-vous, ce n'est pas dans votre tête, c'est hormonal et ça s'explique.