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20 Divin, le Podcast du Vin

20 Divin #82 Les Côtes de Bourg, la petite Suisse girondine

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21min |09/09/2025
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21min |09/09/2025
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Description

Pour lancer cette 6ème saison de 20 Divin, je vous emmène à la découverte d’une appellation méconnue du Bordelais : les Cotes de Bourg.


Pour nous en parler, j’ai le plaisir de recevoir 🎙️Hugues Mallet, vigneron propriétaire avec sa sœur Anne, de Château Haut-Macô, accompagné de Didier Gontier, Directeur du Syndicat de l’appellation, créée en 1936 pour les rouges et 1941 pour les blancs.


Interview réalisée à Tauriac, à quelques encablures de Bourg, sur la rive droite de Bordeaux où il est question de Malbec, de Clairet et de Petite Suisse Girondine...


A écouter 🎧 sur toutes les plateformes de podcasts et sur www.20divin.fr


Si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à le partager autour de vous, à nous faire part de vos commentaires ou à nous créditer de 5⭐sur Apple Podcasts ou Spotify.  




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour cette sixième saison de Vin Divin, je vous emmène à la découverte d'une appellation méconnue du Bordelais, les Côtes de Bourg. Pour nous en parler, j'ai le plaisir de recevoir Hugues Malet, vigneron propriétaire avec sa sœur Anne, de Château-aux-Macots, accompagné de Didier Gontier, président du syndicat de l'appellation. Interview réalisé à Toriac, à quelques encablures de Bourg, sur la rive droite de Bordeaux, où il est question de Malbec, d'environnement et de... collectif. Je m'appelle Philippe Hermé, bienvenue dans Vindivin.

  • Speaker #1

    Bonjour Didier, bonjour Hugues,

  • Speaker #2

    bonjour Jacques,

  • Speaker #1

    bienvenue donc dans le podcast Vindivin et aujourd'hui on va parler effectivement d'une appellation qui est connue mais pas forcément de tous, l'appellation Côte de Bourg qui est appellation d'origine contrôlée depuis 1936 pour les rouges et 1941 pour les blancs. Parfait. Voilà et on va peut-être démarrer sur la... La spécificité de cette appellation aujourd'hui, qui est une appellation assez compacte, on en a parlé avec Luc tout à l'heure quand on a visité les vignes, finalement c'est un rayon de 10 km, c'est ça ? Au sein d'un rayon de 10 km plus ou moins ?

  • Speaker #2

    Oui, qui borde l'estuaire de la Gironde et la Dordogne.

  • Speaker #1

    On est sur la rive droite.

  • Speaker #2

    On est sur la rive droite avec ces terroirs agilo-calcaires bien évidemment et sur les hauteurs des terroirs de graves, donc on va pouvoir jouer avec les différents cépages du cahier des charges de l'appellation. Merlot, Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et la spécificité de l'appellation Malbec. Le Malbec, qui est un travail collectif qui a été mené pendant une bonne quinzaine d'années sur cette signature à la fois historique et particulière de l'appellation avec l'aboutissement d'un travail technique avec notamment une sélection massale pour donner des outils encore plus qualitatifs à nos opérateurs sur ce cépage emblématique. qui est repris d'ailleurs soit dans l'assemblage, mais le cahier des charges permet de pouvoir faire, comme au château Maco, des 100% Malbec. C'est des cuvées qui se multiplient aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors le Malbec, pour rappel, est issu du croisement de la Magdalenne Noire, un cépage originaire des Charentes, qui est apparemment aussi l'ancêtre du Merlot, et du Prunelard, un cépage originaire des rives du Tarn, un autre afflion de la Garonne. Et apparemment, c'est apparu sur les rives du Lot, c'est ça le Malbec ?

  • Speaker #2

    Alors oui, mais il y a d'autres sources aussi qui peuvent... Les caduorciens disent souvent leur attachement, bien sûr, à ce cépage, mais a priori, M. Malbec serait quand même originaire du Bordelais. Donc chacun a sa petite histoire au niveau de ce cépage. En tout cas,

  • Speaker #1

    le nom vient d'une famille de propriétaires, c'est ça, Thérien, de Sainte-Eulalie.

  • Speaker #2

    Sainte-Eulalie, tout à fait. Voilà, exactement.

  • Speaker #1

    Et donc, Hugues, alors, le domaine, ici, le domaine familial.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu incarnes la quatrième génération.

  • Speaker #3

    On a la chance avec Anne, ma sœur, d'être la quatrième génération. On est revenu sur le domaine en 2004 et ça fait maintenant un petit peu plus de 20 ans. On est dans notre 21ème année qu'on exploite le domaine avec beaucoup de plaisir et de passion.

  • Speaker #1

    D'accord. Quelle est l'actualité des Côtes de Bourg ?

  • Speaker #2

    Elle est multiple. non alors c'est vrai que parfois on n'a pas on n'a pas La réalité d'un travail collectif comme un syndicat viticole, mais les missions sont nombreuses, avec surtout l'engagement de nos vignerons au quotidien dans l'effort collectif, alors principalement promotionnel, de développement de notoriété. C'est des actions qui sont au plus près des prescripteurs, des journalistes, des sommeliers, des cavistes, des professionnels. Ce sont des actions, notamment une présence collective dans les salons professionnels. On peut parler de Wine Paris mais aussi des salons à l'export. On a été un des premiers syndicats à pouvoir regrouper les énergies de vignerons pour se déplacer dans les salons internationaux notamment en Asie, aux Etats-Unis, qui permet quand même de mutualiser nos moyens et de pouvoir donner un ticket modérateur à nos opérateurs et se déplacer et aller au plus près des prescripteurs. Pas mal de rôles sur la partie promotionnelle, un axe euneautouristique qui s'est beaucoup développé ces dernières années au cœur de la Maison du Vin, puisqu'on a aujourd'hui du tourisme fluvial qui arrive sur cette belle commune de Bourg.

  • Speaker #1

    Bourg c'est un peu l'épicentre de l'appellation.

  • Speaker #2

    L'épicentre, alors c'est 15 communes, l'appellation d'origine contrôlée Côte de Bourg.

  • Speaker #1

    Et juste en face, de l'autre côté, on a Margaux.

  • Speaker #2

    Margaux, voilà. Juste en face. Et donc au cœur de la Maison du Vin, on a pu concentrer de multiples activités qui amènent de la promotion active et de la notoriété et de l'image pour l'appellation. A la fois des séminaires d'entreprise, à la fois de la restauration, puisqu'on a été le premier restaurant d'appellation du Bordelais à être créé. Et bien sûr, le rapprochement avec la gastronomie et la mise en avant de l'ensemble des cuvées de l'appellation au nord. Le travail des vignerons au cœur de la Maison du Vin, avec aussi une boutique. Une activité caviste qu'on retrouve aussi sur notre site internet en vente en ligne, donc pas mal de dynamique aussi sur la partie commerciale, et l'ouverture d'une ganguette ces dernières années qui donne un peu plus d'accessibilité sur la partie gastronomique.

  • Speaker #1

    D'accord, donc aujourd'hui l'appellation... c'est à peu près 2500 hectares, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Alors entre 2500 et 3000 hectares en fonction des minésimes.

  • Speaker #1

    Répartis auprès de...

  • Speaker #2

    200 vignerons.

  • Speaker #1

    Et donc parmi ces 200 vignerons on a évidemment Hugues... sa sœur et son papa. Comment se répartissent les 43 hectares ? Je crois que c'est ça aujourd'hui la superficie qui colle, qui a un petit peu baissé.

  • Speaker #3

    Un petit peu classiquement, comme tous mes confrères d'ailleurs de la rive droite, mais aussi de l'appellation Bourg, une majorité de Merlot, à peu près, entre 60 et 70, un petit peu de Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et Malbec, évidemment, viennent compléter le pourcentage global, répartis sur un petit peu les trois types. type de terroir, ce premier terroir très calcaire. Je le rappelle, il y a encore aussi d'activités un petit peu de carrière. La ville de Bordeaux a été faite avec l'exploitation de ces carrières de pierres, cette très jolie pierre, un peu jaune, puisque, si je reviens encore un peu plus dans l'histoire, c'est les Romains. à l'époque qui ont amené au deuxième siècle la vigne sur l'ensemble du Bordelais mais aussi à Bourg qui s'appelait Burgus et puis il y a maintenant un peu plus de 1800 ans finalement qu'il y a une activité de vitivinicole et de pierre sur le territoire donc j'en ai un petit peu sur ce premier coteau. Le deuxième coteau qui est encore une roche mer calcaire importante mais avec un petit peu plus de parts d'argile et ce dernier plateau où nous sommes là à Toriac, à Omako où vous avez beaucoup plus d'argile je dirais.

  • Speaker #1

    D'accord donc une production essentiellement rouge.

  • Speaker #3

    Oui un petit peu de rosé et de clairé.

  • Speaker #1

    J'ai vu du clairé donc ça c'est chouette quand même le clairé un petit clin d'oeil à nos...

  • Speaker #3

    Tout à fait. On en fait comme d'autres confrères aussi. Depuis assez longtemps, moi j'aime beaucoup personnellement. C'est très festif.

  • Speaker #1

    Très léger. Très léger.

  • Speaker #3

    Avec le temps finalement... revient un petit peu à la mode avec ses signatures un peu grenadine, un peu bonbons anglais quelque chose de très léger, d'un peu vivifiant,

  • Speaker #1

    redressant apprécié j'imagine par les consommateurs anglo-saxons oui,

  • Speaker #3

    il l'était à l'époque, d'où le nom Claret qui signifiait le vin de Bordeaux mais on a une production régulière je dirais et attentionnée c'est pas des grands volumes mais un petit peu comme toutes ces productions de petits volumes ils s'y appliquent toujours un soin un petit peu plus particulier on peut d'ailleurs glisser sur la production de blanc de l'appellation qui est pas forcément j'allais en parler mais toi tu n'en fais pas de blanc alors moi je n'en fais pas mais c'est 10%

  • Speaker #2

    de la production alors on a une cinquantaine d'hectares sur l'ensemble de l'appellation alors c'est vrai que la densité qualitative est assez exceptionnelle sur la qualité des blancs principalement issus de sauvignons sémillons, colombards et un peu de muscadels également mais on va trouver des profils complets variés avec des assemblages différents des élevages différents et d'une palette qualitative vraiment extraordinaire une signature vraiment avec beaucoup de d'aromatiques bien sûr sur ces blancs mais du gras en bouche et des vins qui peuvent supporter bien sûr de la belle gastronomie gastronomie.

  • Speaker #1

    Ce que j'ai noté aussi, en termes de promotion... C'est votre slogan, côte de bourg, côte de bœuf. Alors voilà, il faut que tu nous racontes un peu d'où est venue cette idée quand même, parce que c'est amusant.

  • Speaker #2

    Elle vient de chez nous. Alors bon, je pense que c'était un repas très convivial.

  • Speaker #3

    Au départ ?

  • Speaker #2

    Au départ. Et forcément, on avait un plat de bœuf qui était associé à nos vins, avec une belle signature épicée, bien sûr. Mais pour le coup, cette signature, elle vient aussi dans l'histoire, puisqu'il y avait eu une campagne de communication qui s'appelait Côte de Bourg-Côte d'Amour. Et on a toujours été un petit peu dans la recherche de pouvoir avoir des signatures impactantes. Et Côte de Bourg Côte de Boeuf est venu naturellement en interne.

  • Speaker #1

    Vous faites ça en partenariat avec l'association de la limousine ?

  • Speaker #2

    Ah oui, alors on développe pas mal de partenariats autour de cette signature. On a pas mal de projets d'ailleurs en cours. Mais le partenariat s'exprime pleinement avec les viandes limousines, l'interprofession des viandes limousines, puisqu'on est présent avec eux au salon de l'agriculture, au festival du barbecue. Et puis on a été présent également au championnat du monde charcutier, boucher et traiteur. Donc une très belle visibilité d'association, de synergie entre les viandes limousines et les Côtes de Bourg, une mutualisation entre les deux organisations collectives.

  • Speaker #1

    C'est chouette. Alors, est-ce que depuis que vous avez lancé ça en 2022, vous avez noté une meilleure notoriété ? Les gens, quand ils se font une côte de bœuf au barbecue, hop, ils pensent Côte de Bourg tout de suite ?

  • Speaker #2

    Alors, on a même été plus loin parce qu'on a créé carrément une cuvée spéciale Côte de Bourg, Côte de Bœuf. J'ai vu,

  • Speaker #1

    j'allais en parler.

  • Speaker #2

    Avec vraiment un packaging associé, dédié et l'appétence de nos clients, en tout cas en ce qui concerne la boutique. est très intéressante en termes de... Elle grandit.

  • Speaker #1

    Une autre caractéristique de l'appellation, je crois, c'est la montée en puissance du bio.

  • Speaker #2

    La quasi-totalité de la superficie en Côte d'Ebourg est en certification environnementale, toutes confondues. D'ailleurs, on a été un acteur, puisqu'on a nous-mêmes formé, accompagné la certification HVE4 pour une grande partie de nos opérateurs. Et juste souligner la part... de vignerons de superficie en bio. 26% c'est ça ? Alors on est en 26-27% et on est dans le top 3-top 4 des appellations bordelaises. Donc on est plutôt dans les leaders sur ces démarches-là dans le bordelais.

  • Speaker #1

    Vous avez aussi, on en parlait avec Luc tout à l'heure dans les vignes, cette capacité à attirer aussi de jeunes vignerons, ce qui est assez intéressant. Oui,

  • Speaker #3

    ça fait partie, comme cet atout du Malbec, comme... cet intérêt à développer un nouveau tourisme fort tout autour de ce village de Bourg. On a un autre atout qui, à mon sens, peut avoir son poids aujourd'hui et surtout pour demain. Ça a été l'investissement et l'arrivée assez massive, je dirais, dans notre territoire ces dernières années, de toute une génération de jeunes vignerons entre 20 et 35 ans. qui du coup ont amené avec leur jeunesse toute la description que peut avoir l'âge, c'est-à-dire une énergie, une envie, des envies, de l'audace, dans des choix à la fois de production mais aussi de signature de vin, de profil de vin. Donc c'est aussi à mon sens un atout pour ce territoire de Bourg d'avoir en son sein toute une partie de ces opérateurs, de ces vignerons et vigneronnes qui est dans la vraie vie des gens et quelles que soient les classes d'âge.

  • Speaker #1

    On est en train d'enregistrer dans le chai, on a une vue magnifique sur, je ne sais pas, combien il y a de barriques sous nos yeux ? À peu près entre 200 et 250. Donc ça, c'est que du 2024.

  • Speaker #3

    Le petit dernier, tout à fait, 2024, qui a pris place en poussant, je dirais, le 2023, qui est mis en bouteille ou qui va l'être très prochainement. Donc il suit son élevage classiquement, de façon sereine. On le regarde, mais je suis sûr qu'il n'est pas du tout concerné par nos regards pour l'instant. Il fait son travail, on est plutôt, si on doit dire un mot sur le millésime. Ça a été un millésime, c'est vrai, climatiquement très difficile. Je pense que ceux qui nous écoutent ont en mémoire le printemps assez exsangue climatiquement, surtout l'Hexagone d'ailleurs, pas forcément qu'en Gironde. Beaucoup de pluie, pas forcément des bons moments, et qui a demandé énormément de travail. Je le dis énormément avec des mots presque physiques, c'est-à-dire que physiquement on est arrivé au 14 juillet assez éreinté sur les rotules, mais au final, quand on a pu faire du vin déjà et quand on regarde droit dans les yeux un petit peu sa carte d'identité, on peut être plutôt satisfait, peut-être même avoir presque plus de satisfaction qu'un millésime ou... Les planètes climatiques s'alignent et finalement...

  • Speaker #1

    T'as réussi à dompter comme ça la nature.

  • Speaker #3

    Ouais, dompter et puis ça récompense aussi un travail qui a été bien plus important, énormément important, pour arriver à des vins très corrects. Vraiment, le consommateur le verra, il sera très surpris de cette droiture, de cette fraîcheur, de cette jeunesse que présente le 24. Croquant, fruité. Croquant, fruité, très droit. Non, non, je suis plutôt... très satisfait. Et voilà, encore une fois, avec presque plus de satisfaction du travail accompli sur des années comme ça difficiles que sur un millésime exceptionnel où, c'est pas qu'il n'y a pas grande gloire, mais je considère un petit peu moins de faire un bon vin sur des climatologies beaucoup plus faciles.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors, tu parlais tout à l'heure de de vents forts et de houle. Je crois qu'au château Omako, vous vous en sortez bien parce que vous avez une clientèle assez diversifiée, tu m'as dit.

  • Speaker #3

    Oui alors, effectivement, on monte à bord donc, on s'en sort bien, je sais pas, là je m'inscris avec l'ensemble je pense de la filière, de mes confrères de Bourg, mais du bordelais, et j'élargirai même cette définition sur le monde du vin dans son ensemble, j'ai eu l'occasion au travers justement de... de salons internationaux organisés par l'ODG dans son accompagnement de rencontrer des vignerons tout comme moi du Chili, d'Australie qui eux aussi m'indiquaient de très grandes difficultés et une tendance un petit peu à réduire la production et une baisse de la consommation une baisse de la consommation un changement du profil de consommateur il y a pas mal de choses qui se passent après c'est vrai que le travail qui a été fait avant ma soeur et moi mais tout aussi, tout autant on va dire ou du moins dans la continuité celui de Le nôtre, depuis un peu plus de 20 ans, fait qu'effectivement, on n'est pas forcément dépendant que d'un seul marché. On a plein de « de » dans notre panier, on va dire. Ce qui fait que c'est dur. Bien sûr que c'est dur. Mais encore une fois, tout comme les Côtes-de-Bourg a ses atouts, notre maison en a aussi.

  • Speaker #1

    Très bien. Didier, sur l'appellation, c'est quoi le ressenti aujourd'hui ? Des membres de l'appellation par rapport à ces difficultés actuelles ?

  • Speaker #2

    Alors déjà ça fait un petit moment, la résilience est... Au moins deux ans. Ça fait au moins deux ans, avec des millésimes un petit peu complexes. Et oui, cet état de déconsommation est plus particulièrement sur l'éva rouge. Malgré tout, cette érosion, quand on la compare avec d'autres appellations, elle est... Voilà, moyenne, et on est toujours quand même dans les leaders en France, notamment sur la grande distribution, dans le top 10 des appellations les plus vendues. Donc je veux dire, il y a toujours le côté négatif de la baisse de commercialisation, mais il faut aussi relativiser dans l'ensemble ce qu'évoquait Hugues, et les combats qu'on mène collectif de pouvoir séduire les prescripteurs et d'être conquérant et de pouvoir justement valoriser le travail de la segmentation qui est en train de s'affiner auprès de l'ensemble de nos producteurs, et notamment axer un petit peu plus notre production vers des rouges un peu plus croquants, plus sur la fraîcheur, ce qu'on évoquait un petit peu dans l'accessibilité, dans les attentes des consommateurs aujourd'hui. Donc on a une capacité d'adaptation qui est peut-être un peu plus réactive que d'autres appellations. Vous êtes peut-être plus petit, plus agi. Oui, et puis je pense que les bonnes questions, voilà, elles ont été posées, et on a déjà commencé à travailler alors que j'ose imaginer que certains qui touchent le début de la crise aujourd'hui, cette résilience va nous permettre, comme l'évoquait tout à l'heure Hugues, une reconquête un petit peu plus rapide.

  • Speaker #1

    Quels sont les principaux marchés aujourd'hui des producteurs de beaux ?

  • Speaker #2

    Alors nous, on est très territoire national.

  • Speaker #1

    Oui, domestique.

  • Speaker #2

    85%. Il y a 15% à l'export. Alors ce pourcentage, quand même, il a évolué grâce à nos actions collectives justement sur les salons internationaux avec des marchés forcément en Asie, mais les États-Unis.

  • Speaker #1

    Unies,

  • Speaker #2

    Angleterre, la Belgique qui revient un petit peu à la Belgique sur des volumes assez importants d'ailleurs. Donc ça c'est aussi des initiatives à la fois des exploitations mais mais aussi des actions collectives. C'est toujours cette combinaison d'énergie positive entre les structures, les exploitations et la combinaison avec les démarches collectives.

  • Speaker #1

    Sur le domaine quels sont les projets, s'il y a des projets de court et moyen terme.

  • Speaker #3

    d'enchaîner sur un magnifique millésime 2025 qui je le rappelle se termine par 5 et comme le voudrait l'histoire bordelaise à minima sont des très beaux millésimes dans l'histoire les 15,

  • Speaker #1

    les 2005 on va arriver au terme de cet entretien est-ce que vous avez des choses à ajouter ou des points qu'on n'aurait pas abordé ensemble venez chez nous,

  • Speaker #2

    venez découvrir notre très beau paysage parce qu'on a quand même un paysage très sauvegardé avec ses hameaux ces bois ces vignes qui bordent cet estuaire majeur venez en bateau on a pas mal de développement sur le tourisme fluvial on peut partir de Bordeaux il y a des croisières qui sont spécifiques pour venir jusqu'à Bourg la maison du vin est perchée sur la falaise calcaire et regarde le bras de la Dordogne et vous accueille avec grand plaisir 7 jours sur 7 à la boutique de la maison du vin avec des vignerons qui font eux-mêmes les permanents pour maintenir l'accessibilité. On a un restaurant, voilà, et on a une gagette. Donc venez découvrir nos facettes, les facettes des produits de nos vignerons, et puis surtout, venez les rencontrer. C'est un territoire vraiment avec un lien humain et un accueil très chaleureux, comme les vins, qui sont des vins très généreux, avec une belle signature, vraiment une très belle identité, et on a beau dire, mais on est sûrement le meilleur rapport qualité-appui. prix du bord de l'est

  • Speaker #1

    Très bien. Alors, qu'est-ce qu'on te souhaite ? Un très bon millésime 2025 ?

  • Speaker #3

    Oui, à moi et à tout le monde, d'ailleurs, qui font ce métier-là. Non, je rejoins tout à fait les mots de notre directeur. C'est vrai que c'est un... Je rappellerai qu'on n'est pas très loin de Bordeaux. On est à 35 kilomètres. C'est un très beau territoire, avec le petit surnom de la petite Suisse girondine, qui veut bien dire ce qu'il veut dire, c'est-à-dire cette succession de coteaux, de jolis domaines. Et derrière les portes, je rejoins... par cette signature de vignerons qui vous accueilleront avec beaucoup d'enthousiasme et de plaisir.

  • Speaker #1

    Parfait, merci beaucoup en tout cas à tous les deux de m'avoir reçu ici au domaine, Château-Homaco. Je vous souhaite une bonne continuation.

  • Speaker #3

    Merci bien.

  • Speaker #1

    On se dit à bientôt alors.

  • Speaker #2

    A bientôt, merci.

  • Speaker #1

    Merci,

  • Speaker #3

    au revoir.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir pris le temps de nous écouter et de nous être fidèles. Vous êtes en effet plus de 200 000 à avoir écouté au moins un épisode de Vindivin depuis sa création, en France, mais aussi chez nos amis belges, canadiens, suisses, et dans plus de 70 pays à travers le monde. Si vous avez apprécié ce contenu, partagez-le autour de vous, abonnez-vous à Vindivin sur les plateformes de podcast, sur vindivin.fr ou sur les réseaux sociaux. Ce contenu a été créé avec le soutien de Alma, société de conseils en croissance digitale. Dans le prochain épisode, on parlera d'un cépage phare du Val-de-Loire. En attendant, portez-vous bien.

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Pour lancer cette 6ème saison de 20 Divin, je vous emmène à la découverte d’une appellation méconnue du Bordelais : les Cotes de Bourg.


Pour nous en parler, j’ai le plaisir de recevoir 🎙️Hugues Mallet, vigneron propriétaire avec sa sœur Anne, de Château Haut-Macô, accompagné de Didier Gontier, Directeur du Syndicat de l’appellation, créée en 1936 pour les rouges et 1941 pour les blancs.


Interview réalisée à Tauriac, à quelques encablures de Bourg, sur la rive droite de Bordeaux où il est question de Malbec, de Clairet et de Petite Suisse Girondine...


A écouter 🎧 sur toutes les plateformes de podcasts et sur www.20divin.fr


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  • Speaker #0

    Pour cette sixième saison de Vin Divin, je vous emmène à la découverte d'une appellation méconnue du Bordelais, les Côtes de Bourg. Pour nous en parler, j'ai le plaisir de recevoir Hugues Malet, vigneron propriétaire avec sa sœur Anne, de Château-aux-Macots, accompagné de Didier Gontier, président du syndicat de l'appellation. Interview réalisé à Toriac, à quelques encablures de Bourg, sur la rive droite de Bordeaux, où il est question de Malbec, d'environnement et de... collectif. Je m'appelle Philippe Hermé, bienvenue dans Vindivin.

  • Speaker #1

    Bonjour Didier, bonjour Hugues,

  • Speaker #2

    bonjour Jacques,

  • Speaker #1

    bienvenue donc dans le podcast Vindivin et aujourd'hui on va parler effectivement d'une appellation qui est connue mais pas forcément de tous, l'appellation Côte de Bourg qui est appellation d'origine contrôlée depuis 1936 pour les rouges et 1941 pour les blancs. Parfait. Voilà et on va peut-être démarrer sur la... La spécificité de cette appellation aujourd'hui, qui est une appellation assez compacte, on en a parlé avec Luc tout à l'heure quand on a visité les vignes, finalement c'est un rayon de 10 km, c'est ça ? Au sein d'un rayon de 10 km plus ou moins ?

  • Speaker #2

    Oui, qui borde l'estuaire de la Gironde et la Dordogne.

  • Speaker #1

    On est sur la rive droite.

  • Speaker #2

    On est sur la rive droite avec ces terroirs agilo-calcaires bien évidemment et sur les hauteurs des terroirs de graves, donc on va pouvoir jouer avec les différents cépages du cahier des charges de l'appellation. Merlot, Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et la spécificité de l'appellation Malbec. Le Malbec, qui est un travail collectif qui a été mené pendant une bonne quinzaine d'années sur cette signature à la fois historique et particulière de l'appellation avec l'aboutissement d'un travail technique avec notamment une sélection massale pour donner des outils encore plus qualitatifs à nos opérateurs sur ce cépage emblématique. qui est repris d'ailleurs soit dans l'assemblage, mais le cahier des charges permet de pouvoir faire, comme au château Maco, des 100% Malbec. C'est des cuvées qui se multiplient aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors le Malbec, pour rappel, est issu du croisement de la Magdalenne Noire, un cépage originaire des Charentes, qui est apparemment aussi l'ancêtre du Merlot, et du Prunelard, un cépage originaire des rives du Tarn, un autre afflion de la Garonne. Et apparemment, c'est apparu sur les rives du Lot, c'est ça le Malbec ?

  • Speaker #2

    Alors oui, mais il y a d'autres sources aussi qui peuvent... Les caduorciens disent souvent leur attachement, bien sûr, à ce cépage, mais a priori, M. Malbec serait quand même originaire du Bordelais. Donc chacun a sa petite histoire au niveau de ce cépage. En tout cas,

  • Speaker #1

    le nom vient d'une famille de propriétaires, c'est ça, Thérien, de Sainte-Eulalie.

  • Speaker #2

    Sainte-Eulalie, tout à fait. Voilà, exactement.

  • Speaker #1

    Et donc, Hugues, alors, le domaine, ici, le domaine familial.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu incarnes la quatrième génération.

  • Speaker #3

    On a la chance avec Anne, ma sœur, d'être la quatrième génération. On est revenu sur le domaine en 2004 et ça fait maintenant un petit peu plus de 20 ans. On est dans notre 21ème année qu'on exploite le domaine avec beaucoup de plaisir et de passion.

  • Speaker #1

    D'accord. Quelle est l'actualité des Côtes de Bourg ?

  • Speaker #2

    Elle est multiple. non alors c'est vrai que parfois on n'a pas on n'a pas La réalité d'un travail collectif comme un syndicat viticole, mais les missions sont nombreuses, avec surtout l'engagement de nos vignerons au quotidien dans l'effort collectif, alors principalement promotionnel, de développement de notoriété. C'est des actions qui sont au plus près des prescripteurs, des journalistes, des sommeliers, des cavistes, des professionnels. Ce sont des actions, notamment une présence collective dans les salons professionnels. On peut parler de Wine Paris mais aussi des salons à l'export. On a été un des premiers syndicats à pouvoir regrouper les énergies de vignerons pour se déplacer dans les salons internationaux notamment en Asie, aux Etats-Unis, qui permet quand même de mutualiser nos moyens et de pouvoir donner un ticket modérateur à nos opérateurs et se déplacer et aller au plus près des prescripteurs. Pas mal de rôles sur la partie promotionnelle, un axe euneautouristique qui s'est beaucoup développé ces dernières années au cœur de la Maison du Vin, puisqu'on a aujourd'hui du tourisme fluvial qui arrive sur cette belle commune de Bourg.

  • Speaker #1

    Bourg c'est un peu l'épicentre de l'appellation.

  • Speaker #2

    L'épicentre, alors c'est 15 communes, l'appellation d'origine contrôlée Côte de Bourg.

  • Speaker #1

    Et juste en face, de l'autre côté, on a Margaux.

  • Speaker #2

    Margaux, voilà. Juste en face. Et donc au cœur de la Maison du Vin, on a pu concentrer de multiples activités qui amènent de la promotion active et de la notoriété et de l'image pour l'appellation. A la fois des séminaires d'entreprise, à la fois de la restauration, puisqu'on a été le premier restaurant d'appellation du Bordelais à être créé. Et bien sûr, le rapprochement avec la gastronomie et la mise en avant de l'ensemble des cuvées de l'appellation au nord. Le travail des vignerons au cœur de la Maison du Vin, avec aussi une boutique. Une activité caviste qu'on retrouve aussi sur notre site internet en vente en ligne, donc pas mal de dynamique aussi sur la partie commerciale, et l'ouverture d'une ganguette ces dernières années qui donne un peu plus d'accessibilité sur la partie gastronomique.

  • Speaker #1

    D'accord, donc aujourd'hui l'appellation... c'est à peu près 2500 hectares, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Alors entre 2500 et 3000 hectares en fonction des minésimes.

  • Speaker #1

    Répartis auprès de...

  • Speaker #2

    200 vignerons.

  • Speaker #1

    Et donc parmi ces 200 vignerons on a évidemment Hugues... sa sœur et son papa. Comment se répartissent les 43 hectares ? Je crois que c'est ça aujourd'hui la superficie qui colle, qui a un petit peu baissé.

  • Speaker #3

    Un petit peu classiquement, comme tous mes confrères d'ailleurs de la rive droite, mais aussi de l'appellation Bourg, une majorité de Merlot, à peu près, entre 60 et 70, un petit peu de Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et Malbec, évidemment, viennent compléter le pourcentage global, répartis sur un petit peu les trois types. type de terroir, ce premier terroir très calcaire. Je le rappelle, il y a encore aussi d'activités un petit peu de carrière. La ville de Bordeaux a été faite avec l'exploitation de ces carrières de pierres, cette très jolie pierre, un peu jaune, puisque, si je reviens encore un peu plus dans l'histoire, c'est les Romains. à l'époque qui ont amené au deuxième siècle la vigne sur l'ensemble du Bordelais mais aussi à Bourg qui s'appelait Burgus et puis il y a maintenant un peu plus de 1800 ans finalement qu'il y a une activité de vitivinicole et de pierre sur le territoire donc j'en ai un petit peu sur ce premier coteau. Le deuxième coteau qui est encore une roche mer calcaire importante mais avec un petit peu plus de parts d'argile et ce dernier plateau où nous sommes là à Toriac, à Omako où vous avez beaucoup plus d'argile je dirais.

  • Speaker #1

    D'accord donc une production essentiellement rouge.

  • Speaker #3

    Oui un petit peu de rosé et de clairé.

  • Speaker #1

    J'ai vu du clairé donc ça c'est chouette quand même le clairé un petit clin d'oeil à nos...

  • Speaker #3

    Tout à fait. On en fait comme d'autres confrères aussi. Depuis assez longtemps, moi j'aime beaucoup personnellement. C'est très festif.

  • Speaker #1

    Très léger. Très léger.

  • Speaker #3

    Avec le temps finalement... revient un petit peu à la mode avec ses signatures un peu grenadine, un peu bonbons anglais quelque chose de très léger, d'un peu vivifiant,

  • Speaker #1

    redressant apprécié j'imagine par les consommateurs anglo-saxons oui,

  • Speaker #3

    il l'était à l'époque, d'où le nom Claret qui signifiait le vin de Bordeaux mais on a une production régulière je dirais et attentionnée c'est pas des grands volumes mais un petit peu comme toutes ces productions de petits volumes ils s'y appliquent toujours un soin un petit peu plus particulier on peut d'ailleurs glisser sur la production de blanc de l'appellation qui est pas forcément j'allais en parler mais toi tu n'en fais pas de blanc alors moi je n'en fais pas mais c'est 10%

  • Speaker #2

    de la production alors on a une cinquantaine d'hectares sur l'ensemble de l'appellation alors c'est vrai que la densité qualitative est assez exceptionnelle sur la qualité des blancs principalement issus de sauvignons sémillons, colombards et un peu de muscadels également mais on va trouver des profils complets variés avec des assemblages différents des élevages différents et d'une palette qualitative vraiment extraordinaire une signature vraiment avec beaucoup de d'aromatiques bien sûr sur ces blancs mais du gras en bouche et des vins qui peuvent supporter bien sûr de la belle gastronomie gastronomie.

  • Speaker #1

    Ce que j'ai noté aussi, en termes de promotion... C'est votre slogan, côte de bourg, côte de bœuf. Alors voilà, il faut que tu nous racontes un peu d'où est venue cette idée quand même, parce que c'est amusant.

  • Speaker #2

    Elle vient de chez nous. Alors bon, je pense que c'était un repas très convivial.

  • Speaker #3

    Au départ ?

  • Speaker #2

    Au départ. Et forcément, on avait un plat de bœuf qui était associé à nos vins, avec une belle signature épicée, bien sûr. Mais pour le coup, cette signature, elle vient aussi dans l'histoire, puisqu'il y avait eu une campagne de communication qui s'appelait Côte de Bourg-Côte d'Amour. Et on a toujours été un petit peu dans la recherche de pouvoir avoir des signatures impactantes. Et Côte de Bourg Côte de Boeuf est venu naturellement en interne.

  • Speaker #1

    Vous faites ça en partenariat avec l'association de la limousine ?

  • Speaker #2

    Ah oui, alors on développe pas mal de partenariats autour de cette signature. On a pas mal de projets d'ailleurs en cours. Mais le partenariat s'exprime pleinement avec les viandes limousines, l'interprofession des viandes limousines, puisqu'on est présent avec eux au salon de l'agriculture, au festival du barbecue. Et puis on a été présent également au championnat du monde charcutier, boucher et traiteur. Donc une très belle visibilité d'association, de synergie entre les viandes limousines et les Côtes de Bourg, une mutualisation entre les deux organisations collectives.

  • Speaker #1

    C'est chouette. Alors, est-ce que depuis que vous avez lancé ça en 2022, vous avez noté une meilleure notoriété ? Les gens, quand ils se font une côte de bœuf au barbecue, hop, ils pensent Côte de Bourg tout de suite ?

  • Speaker #2

    Alors, on a même été plus loin parce qu'on a créé carrément une cuvée spéciale Côte de Bourg, Côte de Bœuf. J'ai vu,

  • Speaker #1

    j'allais en parler.

  • Speaker #2

    Avec vraiment un packaging associé, dédié et l'appétence de nos clients, en tout cas en ce qui concerne la boutique. est très intéressante en termes de... Elle grandit.

  • Speaker #1

    Une autre caractéristique de l'appellation, je crois, c'est la montée en puissance du bio.

  • Speaker #2

    La quasi-totalité de la superficie en Côte d'Ebourg est en certification environnementale, toutes confondues. D'ailleurs, on a été un acteur, puisqu'on a nous-mêmes formé, accompagné la certification HVE4 pour une grande partie de nos opérateurs. Et juste souligner la part... de vignerons de superficie en bio. 26% c'est ça ? Alors on est en 26-27% et on est dans le top 3-top 4 des appellations bordelaises. Donc on est plutôt dans les leaders sur ces démarches-là dans le bordelais.

  • Speaker #1

    Vous avez aussi, on en parlait avec Luc tout à l'heure dans les vignes, cette capacité à attirer aussi de jeunes vignerons, ce qui est assez intéressant. Oui,

  • Speaker #3

    ça fait partie, comme cet atout du Malbec, comme... cet intérêt à développer un nouveau tourisme fort tout autour de ce village de Bourg. On a un autre atout qui, à mon sens, peut avoir son poids aujourd'hui et surtout pour demain. Ça a été l'investissement et l'arrivée assez massive, je dirais, dans notre territoire ces dernières années, de toute une génération de jeunes vignerons entre 20 et 35 ans. qui du coup ont amené avec leur jeunesse toute la description que peut avoir l'âge, c'est-à-dire une énergie, une envie, des envies, de l'audace, dans des choix à la fois de production mais aussi de signature de vin, de profil de vin. Donc c'est aussi à mon sens un atout pour ce territoire de Bourg d'avoir en son sein toute une partie de ces opérateurs, de ces vignerons et vigneronnes qui est dans la vraie vie des gens et quelles que soient les classes d'âge.

  • Speaker #1

    On est en train d'enregistrer dans le chai, on a une vue magnifique sur, je ne sais pas, combien il y a de barriques sous nos yeux ? À peu près entre 200 et 250. Donc ça, c'est que du 2024.

  • Speaker #3

    Le petit dernier, tout à fait, 2024, qui a pris place en poussant, je dirais, le 2023, qui est mis en bouteille ou qui va l'être très prochainement. Donc il suit son élevage classiquement, de façon sereine. On le regarde, mais je suis sûr qu'il n'est pas du tout concerné par nos regards pour l'instant. Il fait son travail, on est plutôt, si on doit dire un mot sur le millésime. Ça a été un millésime, c'est vrai, climatiquement très difficile. Je pense que ceux qui nous écoutent ont en mémoire le printemps assez exsangue climatiquement, surtout l'Hexagone d'ailleurs, pas forcément qu'en Gironde. Beaucoup de pluie, pas forcément des bons moments, et qui a demandé énormément de travail. Je le dis énormément avec des mots presque physiques, c'est-à-dire que physiquement on est arrivé au 14 juillet assez éreinté sur les rotules, mais au final, quand on a pu faire du vin déjà et quand on regarde droit dans les yeux un petit peu sa carte d'identité, on peut être plutôt satisfait, peut-être même avoir presque plus de satisfaction qu'un millésime ou... Les planètes climatiques s'alignent et finalement...

  • Speaker #1

    T'as réussi à dompter comme ça la nature.

  • Speaker #3

    Ouais, dompter et puis ça récompense aussi un travail qui a été bien plus important, énormément important, pour arriver à des vins très corrects. Vraiment, le consommateur le verra, il sera très surpris de cette droiture, de cette fraîcheur, de cette jeunesse que présente le 24. Croquant, fruité. Croquant, fruité, très droit. Non, non, je suis plutôt... très satisfait. Et voilà, encore une fois, avec presque plus de satisfaction du travail accompli sur des années comme ça difficiles que sur un millésime exceptionnel où, c'est pas qu'il n'y a pas grande gloire, mais je considère un petit peu moins de faire un bon vin sur des climatologies beaucoup plus faciles.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors, tu parlais tout à l'heure de de vents forts et de houle. Je crois qu'au château Omako, vous vous en sortez bien parce que vous avez une clientèle assez diversifiée, tu m'as dit.

  • Speaker #3

    Oui alors, effectivement, on monte à bord donc, on s'en sort bien, je sais pas, là je m'inscris avec l'ensemble je pense de la filière, de mes confrères de Bourg, mais du bordelais, et j'élargirai même cette définition sur le monde du vin dans son ensemble, j'ai eu l'occasion au travers justement de... de salons internationaux organisés par l'ODG dans son accompagnement de rencontrer des vignerons tout comme moi du Chili, d'Australie qui eux aussi m'indiquaient de très grandes difficultés et une tendance un petit peu à réduire la production et une baisse de la consommation une baisse de la consommation un changement du profil de consommateur il y a pas mal de choses qui se passent après c'est vrai que le travail qui a été fait avant ma soeur et moi mais tout aussi, tout autant on va dire ou du moins dans la continuité celui de Le nôtre, depuis un peu plus de 20 ans, fait qu'effectivement, on n'est pas forcément dépendant que d'un seul marché. On a plein de « de » dans notre panier, on va dire. Ce qui fait que c'est dur. Bien sûr que c'est dur. Mais encore une fois, tout comme les Côtes-de-Bourg a ses atouts, notre maison en a aussi.

  • Speaker #1

    Très bien. Didier, sur l'appellation, c'est quoi le ressenti aujourd'hui ? Des membres de l'appellation par rapport à ces difficultés actuelles ?

  • Speaker #2

    Alors déjà ça fait un petit moment, la résilience est... Au moins deux ans. Ça fait au moins deux ans, avec des millésimes un petit peu complexes. Et oui, cet état de déconsommation est plus particulièrement sur l'éva rouge. Malgré tout, cette érosion, quand on la compare avec d'autres appellations, elle est... Voilà, moyenne, et on est toujours quand même dans les leaders en France, notamment sur la grande distribution, dans le top 10 des appellations les plus vendues. Donc je veux dire, il y a toujours le côté négatif de la baisse de commercialisation, mais il faut aussi relativiser dans l'ensemble ce qu'évoquait Hugues, et les combats qu'on mène collectif de pouvoir séduire les prescripteurs et d'être conquérant et de pouvoir justement valoriser le travail de la segmentation qui est en train de s'affiner auprès de l'ensemble de nos producteurs, et notamment axer un petit peu plus notre production vers des rouges un peu plus croquants, plus sur la fraîcheur, ce qu'on évoquait un petit peu dans l'accessibilité, dans les attentes des consommateurs aujourd'hui. Donc on a une capacité d'adaptation qui est peut-être un peu plus réactive que d'autres appellations. Vous êtes peut-être plus petit, plus agi. Oui, et puis je pense que les bonnes questions, voilà, elles ont été posées, et on a déjà commencé à travailler alors que j'ose imaginer que certains qui touchent le début de la crise aujourd'hui, cette résilience va nous permettre, comme l'évoquait tout à l'heure Hugues, une reconquête un petit peu plus rapide.

  • Speaker #1

    Quels sont les principaux marchés aujourd'hui des producteurs de beaux ?

  • Speaker #2

    Alors nous, on est très territoire national.

  • Speaker #1

    Oui, domestique.

  • Speaker #2

    85%. Il y a 15% à l'export. Alors ce pourcentage, quand même, il a évolué grâce à nos actions collectives justement sur les salons internationaux avec des marchés forcément en Asie, mais les États-Unis.

  • Speaker #1

    Unies,

  • Speaker #2

    Angleterre, la Belgique qui revient un petit peu à la Belgique sur des volumes assez importants d'ailleurs. Donc ça c'est aussi des initiatives à la fois des exploitations mais mais aussi des actions collectives. C'est toujours cette combinaison d'énergie positive entre les structures, les exploitations et la combinaison avec les démarches collectives.

  • Speaker #1

    Sur le domaine quels sont les projets, s'il y a des projets de court et moyen terme.

  • Speaker #3

    d'enchaîner sur un magnifique millésime 2025 qui je le rappelle se termine par 5 et comme le voudrait l'histoire bordelaise à minima sont des très beaux millésimes dans l'histoire les 15,

  • Speaker #1

    les 2005 on va arriver au terme de cet entretien est-ce que vous avez des choses à ajouter ou des points qu'on n'aurait pas abordé ensemble venez chez nous,

  • Speaker #2

    venez découvrir notre très beau paysage parce qu'on a quand même un paysage très sauvegardé avec ses hameaux ces bois ces vignes qui bordent cet estuaire majeur venez en bateau on a pas mal de développement sur le tourisme fluvial on peut partir de Bordeaux il y a des croisières qui sont spécifiques pour venir jusqu'à Bourg la maison du vin est perchée sur la falaise calcaire et regarde le bras de la Dordogne et vous accueille avec grand plaisir 7 jours sur 7 à la boutique de la maison du vin avec des vignerons qui font eux-mêmes les permanents pour maintenir l'accessibilité. On a un restaurant, voilà, et on a une gagette. Donc venez découvrir nos facettes, les facettes des produits de nos vignerons, et puis surtout, venez les rencontrer. C'est un territoire vraiment avec un lien humain et un accueil très chaleureux, comme les vins, qui sont des vins très généreux, avec une belle signature, vraiment une très belle identité, et on a beau dire, mais on est sûrement le meilleur rapport qualité-appui. prix du bord de l'est

  • Speaker #1

    Très bien. Alors, qu'est-ce qu'on te souhaite ? Un très bon millésime 2025 ?

  • Speaker #3

    Oui, à moi et à tout le monde, d'ailleurs, qui font ce métier-là. Non, je rejoins tout à fait les mots de notre directeur. C'est vrai que c'est un... Je rappellerai qu'on n'est pas très loin de Bordeaux. On est à 35 kilomètres. C'est un très beau territoire, avec le petit surnom de la petite Suisse girondine, qui veut bien dire ce qu'il veut dire, c'est-à-dire cette succession de coteaux, de jolis domaines. Et derrière les portes, je rejoins... par cette signature de vignerons qui vous accueilleront avec beaucoup d'enthousiasme et de plaisir.

  • Speaker #1

    Parfait, merci beaucoup en tout cas à tous les deux de m'avoir reçu ici au domaine, Château-Homaco. Je vous souhaite une bonne continuation.

  • Speaker #3

    Merci bien.

  • Speaker #1

    On se dit à bientôt alors.

  • Speaker #2

    A bientôt, merci.

  • Speaker #1

    Merci,

  • Speaker #3

    au revoir.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir pris le temps de nous écouter et de nous être fidèles. Vous êtes en effet plus de 200 000 à avoir écouté au moins un épisode de Vindivin depuis sa création, en France, mais aussi chez nos amis belges, canadiens, suisses, et dans plus de 70 pays à travers le monde. Si vous avez apprécié ce contenu, partagez-le autour de vous, abonnez-vous à Vindivin sur les plateformes de podcast, sur vindivin.fr ou sur les réseaux sociaux. Ce contenu a été créé avec le soutien de Alma, société de conseils en croissance digitale. Dans le prochain épisode, on parlera d'un cépage phare du Val-de-Loire. En attendant, portez-vous bien.

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Description

Pour lancer cette 6ème saison de 20 Divin, je vous emmène à la découverte d’une appellation méconnue du Bordelais : les Cotes de Bourg.


Pour nous en parler, j’ai le plaisir de recevoir 🎙️Hugues Mallet, vigneron propriétaire avec sa sœur Anne, de Château Haut-Macô, accompagné de Didier Gontier, Directeur du Syndicat de l’appellation, créée en 1936 pour les rouges et 1941 pour les blancs.


Interview réalisée à Tauriac, à quelques encablures de Bourg, sur la rive droite de Bordeaux où il est question de Malbec, de Clairet et de Petite Suisse Girondine...


A écouter 🎧 sur toutes les plateformes de podcasts et sur www.20divin.fr


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour cette sixième saison de Vin Divin, je vous emmène à la découverte d'une appellation méconnue du Bordelais, les Côtes de Bourg. Pour nous en parler, j'ai le plaisir de recevoir Hugues Malet, vigneron propriétaire avec sa sœur Anne, de Château-aux-Macots, accompagné de Didier Gontier, président du syndicat de l'appellation. Interview réalisé à Toriac, à quelques encablures de Bourg, sur la rive droite de Bordeaux, où il est question de Malbec, d'environnement et de... collectif. Je m'appelle Philippe Hermé, bienvenue dans Vindivin.

  • Speaker #1

    Bonjour Didier, bonjour Hugues,

  • Speaker #2

    bonjour Jacques,

  • Speaker #1

    bienvenue donc dans le podcast Vindivin et aujourd'hui on va parler effectivement d'une appellation qui est connue mais pas forcément de tous, l'appellation Côte de Bourg qui est appellation d'origine contrôlée depuis 1936 pour les rouges et 1941 pour les blancs. Parfait. Voilà et on va peut-être démarrer sur la... La spécificité de cette appellation aujourd'hui, qui est une appellation assez compacte, on en a parlé avec Luc tout à l'heure quand on a visité les vignes, finalement c'est un rayon de 10 km, c'est ça ? Au sein d'un rayon de 10 km plus ou moins ?

  • Speaker #2

    Oui, qui borde l'estuaire de la Gironde et la Dordogne.

  • Speaker #1

    On est sur la rive droite.

  • Speaker #2

    On est sur la rive droite avec ces terroirs agilo-calcaires bien évidemment et sur les hauteurs des terroirs de graves, donc on va pouvoir jouer avec les différents cépages du cahier des charges de l'appellation. Merlot, Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et la spécificité de l'appellation Malbec. Le Malbec, qui est un travail collectif qui a été mené pendant une bonne quinzaine d'années sur cette signature à la fois historique et particulière de l'appellation avec l'aboutissement d'un travail technique avec notamment une sélection massale pour donner des outils encore plus qualitatifs à nos opérateurs sur ce cépage emblématique. qui est repris d'ailleurs soit dans l'assemblage, mais le cahier des charges permet de pouvoir faire, comme au château Maco, des 100% Malbec. C'est des cuvées qui se multiplient aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors le Malbec, pour rappel, est issu du croisement de la Magdalenne Noire, un cépage originaire des Charentes, qui est apparemment aussi l'ancêtre du Merlot, et du Prunelard, un cépage originaire des rives du Tarn, un autre afflion de la Garonne. Et apparemment, c'est apparu sur les rives du Lot, c'est ça le Malbec ?

  • Speaker #2

    Alors oui, mais il y a d'autres sources aussi qui peuvent... Les caduorciens disent souvent leur attachement, bien sûr, à ce cépage, mais a priori, M. Malbec serait quand même originaire du Bordelais. Donc chacun a sa petite histoire au niveau de ce cépage. En tout cas,

  • Speaker #1

    le nom vient d'une famille de propriétaires, c'est ça, Thérien, de Sainte-Eulalie.

  • Speaker #2

    Sainte-Eulalie, tout à fait. Voilà, exactement.

  • Speaker #1

    Et donc, Hugues, alors, le domaine, ici, le domaine familial.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu incarnes la quatrième génération.

  • Speaker #3

    On a la chance avec Anne, ma sœur, d'être la quatrième génération. On est revenu sur le domaine en 2004 et ça fait maintenant un petit peu plus de 20 ans. On est dans notre 21ème année qu'on exploite le domaine avec beaucoup de plaisir et de passion.

  • Speaker #1

    D'accord. Quelle est l'actualité des Côtes de Bourg ?

  • Speaker #2

    Elle est multiple. non alors c'est vrai que parfois on n'a pas on n'a pas La réalité d'un travail collectif comme un syndicat viticole, mais les missions sont nombreuses, avec surtout l'engagement de nos vignerons au quotidien dans l'effort collectif, alors principalement promotionnel, de développement de notoriété. C'est des actions qui sont au plus près des prescripteurs, des journalistes, des sommeliers, des cavistes, des professionnels. Ce sont des actions, notamment une présence collective dans les salons professionnels. On peut parler de Wine Paris mais aussi des salons à l'export. On a été un des premiers syndicats à pouvoir regrouper les énergies de vignerons pour se déplacer dans les salons internationaux notamment en Asie, aux Etats-Unis, qui permet quand même de mutualiser nos moyens et de pouvoir donner un ticket modérateur à nos opérateurs et se déplacer et aller au plus près des prescripteurs. Pas mal de rôles sur la partie promotionnelle, un axe euneautouristique qui s'est beaucoup développé ces dernières années au cœur de la Maison du Vin, puisqu'on a aujourd'hui du tourisme fluvial qui arrive sur cette belle commune de Bourg.

  • Speaker #1

    Bourg c'est un peu l'épicentre de l'appellation.

  • Speaker #2

    L'épicentre, alors c'est 15 communes, l'appellation d'origine contrôlée Côte de Bourg.

  • Speaker #1

    Et juste en face, de l'autre côté, on a Margaux.

  • Speaker #2

    Margaux, voilà. Juste en face. Et donc au cœur de la Maison du Vin, on a pu concentrer de multiples activités qui amènent de la promotion active et de la notoriété et de l'image pour l'appellation. A la fois des séminaires d'entreprise, à la fois de la restauration, puisqu'on a été le premier restaurant d'appellation du Bordelais à être créé. Et bien sûr, le rapprochement avec la gastronomie et la mise en avant de l'ensemble des cuvées de l'appellation au nord. Le travail des vignerons au cœur de la Maison du Vin, avec aussi une boutique. Une activité caviste qu'on retrouve aussi sur notre site internet en vente en ligne, donc pas mal de dynamique aussi sur la partie commerciale, et l'ouverture d'une ganguette ces dernières années qui donne un peu plus d'accessibilité sur la partie gastronomique.

  • Speaker #1

    D'accord, donc aujourd'hui l'appellation... c'est à peu près 2500 hectares, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Alors entre 2500 et 3000 hectares en fonction des minésimes.

  • Speaker #1

    Répartis auprès de...

  • Speaker #2

    200 vignerons.

  • Speaker #1

    Et donc parmi ces 200 vignerons on a évidemment Hugues... sa sœur et son papa. Comment se répartissent les 43 hectares ? Je crois que c'est ça aujourd'hui la superficie qui colle, qui a un petit peu baissé.

  • Speaker #3

    Un petit peu classiquement, comme tous mes confrères d'ailleurs de la rive droite, mais aussi de l'appellation Bourg, une majorité de Merlot, à peu près, entre 60 et 70, un petit peu de Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et Malbec, évidemment, viennent compléter le pourcentage global, répartis sur un petit peu les trois types. type de terroir, ce premier terroir très calcaire. Je le rappelle, il y a encore aussi d'activités un petit peu de carrière. La ville de Bordeaux a été faite avec l'exploitation de ces carrières de pierres, cette très jolie pierre, un peu jaune, puisque, si je reviens encore un peu plus dans l'histoire, c'est les Romains. à l'époque qui ont amené au deuxième siècle la vigne sur l'ensemble du Bordelais mais aussi à Bourg qui s'appelait Burgus et puis il y a maintenant un peu plus de 1800 ans finalement qu'il y a une activité de vitivinicole et de pierre sur le territoire donc j'en ai un petit peu sur ce premier coteau. Le deuxième coteau qui est encore une roche mer calcaire importante mais avec un petit peu plus de parts d'argile et ce dernier plateau où nous sommes là à Toriac, à Omako où vous avez beaucoup plus d'argile je dirais.

  • Speaker #1

    D'accord donc une production essentiellement rouge.

  • Speaker #3

    Oui un petit peu de rosé et de clairé.

  • Speaker #1

    J'ai vu du clairé donc ça c'est chouette quand même le clairé un petit clin d'oeil à nos...

  • Speaker #3

    Tout à fait. On en fait comme d'autres confrères aussi. Depuis assez longtemps, moi j'aime beaucoup personnellement. C'est très festif.

  • Speaker #1

    Très léger. Très léger.

  • Speaker #3

    Avec le temps finalement... revient un petit peu à la mode avec ses signatures un peu grenadine, un peu bonbons anglais quelque chose de très léger, d'un peu vivifiant,

  • Speaker #1

    redressant apprécié j'imagine par les consommateurs anglo-saxons oui,

  • Speaker #3

    il l'était à l'époque, d'où le nom Claret qui signifiait le vin de Bordeaux mais on a une production régulière je dirais et attentionnée c'est pas des grands volumes mais un petit peu comme toutes ces productions de petits volumes ils s'y appliquent toujours un soin un petit peu plus particulier on peut d'ailleurs glisser sur la production de blanc de l'appellation qui est pas forcément j'allais en parler mais toi tu n'en fais pas de blanc alors moi je n'en fais pas mais c'est 10%

  • Speaker #2

    de la production alors on a une cinquantaine d'hectares sur l'ensemble de l'appellation alors c'est vrai que la densité qualitative est assez exceptionnelle sur la qualité des blancs principalement issus de sauvignons sémillons, colombards et un peu de muscadels également mais on va trouver des profils complets variés avec des assemblages différents des élevages différents et d'une palette qualitative vraiment extraordinaire une signature vraiment avec beaucoup de d'aromatiques bien sûr sur ces blancs mais du gras en bouche et des vins qui peuvent supporter bien sûr de la belle gastronomie gastronomie.

  • Speaker #1

    Ce que j'ai noté aussi, en termes de promotion... C'est votre slogan, côte de bourg, côte de bœuf. Alors voilà, il faut que tu nous racontes un peu d'où est venue cette idée quand même, parce que c'est amusant.

  • Speaker #2

    Elle vient de chez nous. Alors bon, je pense que c'était un repas très convivial.

  • Speaker #3

    Au départ ?

  • Speaker #2

    Au départ. Et forcément, on avait un plat de bœuf qui était associé à nos vins, avec une belle signature épicée, bien sûr. Mais pour le coup, cette signature, elle vient aussi dans l'histoire, puisqu'il y avait eu une campagne de communication qui s'appelait Côte de Bourg-Côte d'Amour. Et on a toujours été un petit peu dans la recherche de pouvoir avoir des signatures impactantes. Et Côte de Bourg Côte de Boeuf est venu naturellement en interne.

  • Speaker #1

    Vous faites ça en partenariat avec l'association de la limousine ?

  • Speaker #2

    Ah oui, alors on développe pas mal de partenariats autour de cette signature. On a pas mal de projets d'ailleurs en cours. Mais le partenariat s'exprime pleinement avec les viandes limousines, l'interprofession des viandes limousines, puisqu'on est présent avec eux au salon de l'agriculture, au festival du barbecue. Et puis on a été présent également au championnat du monde charcutier, boucher et traiteur. Donc une très belle visibilité d'association, de synergie entre les viandes limousines et les Côtes de Bourg, une mutualisation entre les deux organisations collectives.

  • Speaker #1

    C'est chouette. Alors, est-ce que depuis que vous avez lancé ça en 2022, vous avez noté une meilleure notoriété ? Les gens, quand ils se font une côte de bœuf au barbecue, hop, ils pensent Côte de Bourg tout de suite ?

  • Speaker #2

    Alors, on a même été plus loin parce qu'on a créé carrément une cuvée spéciale Côte de Bourg, Côte de Bœuf. J'ai vu,

  • Speaker #1

    j'allais en parler.

  • Speaker #2

    Avec vraiment un packaging associé, dédié et l'appétence de nos clients, en tout cas en ce qui concerne la boutique. est très intéressante en termes de... Elle grandit.

  • Speaker #1

    Une autre caractéristique de l'appellation, je crois, c'est la montée en puissance du bio.

  • Speaker #2

    La quasi-totalité de la superficie en Côte d'Ebourg est en certification environnementale, toutes confondues. D'ailleurs, on a été un acteur, puisqu'on a nous-mêmes formé, accompagné la certification HVE4 pour une grande partie de nos opérateurs. Et juste souligner la part... de vignerons de superficie en bio. 26% c'est ça ? Alors on est en 26-27% et on est dans le top 3-top 4 des appellations bordelaises. Donc on est plutôt dans les leaders sur ces démarches-là dans le bordelais.

  • Speaker #1

    Vous avez aussi, on en parlait avec Luc tout à l'heure dans les vignes, cette capacité à attirer aussi de jeunes vignerons, ce qui est assez intéressant. Oui,

  • Speaker #3

    ça fait partie, comme cet atout du Malbec, comme... cet intérêt à développer un nouveau tourisme fort tout autour de ce village de Bourg. On a un autre atout qui, à mon sens, peut avoir son poids aujourd'hui et surtout pour demain. Ça a été l'investissement et l'arrivée assez massive, je dirais, dans notre territoire ces dernières années, de toute une génération de jeunes vignerons entre 20 et 35 ans. qui du coup ont amené avec leur jeunesse toute la description que peut avoir l'âge, c'est-à-dire une énergie, une envie, des envies, de l'audace, dans des choix à la fois de production mais aussi de signature de vin, de profil de vin. Donc c'est aussi à mon sens un atout pour ce territoire de Bourg d'avoir en son sein toute une partie de ces opérateurs, de ces vignerons et vigneronnes qui est dans la vraie vie des gens et quelles que soient les classes d'âge.

  • Speaker #1

    On est en train d'enregistrer dans le chai, on a une vue magnifique sur, je ne sais pas, combien il y a de barriques sous nos yeux ? À peu près entre 200 et 250. Donc ça, c'est que du 2024.

  • Speaker #3

    Le petit dernier, tout à fait, 2024, qui a pris place en poussant, je dirais, le 2023, qui est mis en bouteille ou qui va l'être très prochainement. Donc il suit son élevage classiquement, de façon sereine. On le regarde, mais je suis sûr qu'il n'est pas du tout concerné par nos regards pour l'instant. Il fait son travail, on est plutôt, si on doit dire un mot sur le millésime. Ça a été un millésime, c'est vrai, climatiquement très difficile. Je pense que ceux qui nous écoutent ont en mémoire le printemps assez exsangue climatiquement, surtout l'Hexagone d'ailleurs, pas forcément qu'en Gironde. Beaucoup de pluie, pas forcément des bons moments, et qui a demandé énormément de travail. Je le dis énormément avec des mots presque physiques, c'est-à-dire que physiquement on est arrivé au 14 juillet assez éreinté sur les rotules, mais au final, quand on a pu faire du vin déjà et quand on regarde droit dans les yeux un petit peu sa carte d'identité, on peut être plutôt satisfait, peut-être même avoir presque plus de satisfaction qu'un millésime ou... Les planètes climatiques s'alignent et finalement...

  • Speaker #1

    T'as réussi à dompter comme ça la nature.

  • Speaker #3

    Ouais, dompter et puis ça récompense aussi un travail qui a été bien plus important, énormément important, pour arriver à des vins très corrects. Vraiment, le consommateur le verra, il sera très surpris de cette droiture, de cette fraîcheur, de cette jeunesse que présente le 24. Croquant, fruité. Croquant, fruité, très droit. Non, non, je suis plutôt... très satisfait. Et voilà, encore une fois, avec presque plus de satisfaction du travail accompli sur des années comme ça difficiles que sur un millésime exceptionnel où, c'est pas qu'il n'y a pas grande gloire, mais je considère un petit peu moins de faire un bon vin sur des climatologies beaucoup plus faciles.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors, tu parlais tout à l'heure de de vents forts et de houle. Je crois qu'au château Omako, vous vous en sortez bien parce que vous avez une clientèle assez diversifiée, tu m'as dit.

  • Speaker #3

    Oui alors, effectivement, on monte à bord donc, on s'en sort bien, je sais pas, là je m'inscris avec l'ensemble je pense de la filière, de mes confrères de Bourg, mais du bordelais, et j'élargirai même cette définition sur le monde du vin dans son ensemble, j'ai eu l'occasion au travers justement de... de salons internationaux organisés par l'ODG dans son accompagnement de rencontrer des vignerons tout comme moi du Chili, d'Australie qui eux aussi m'indiquaient de très grandes difficultés et une tendance un petit peu à réduire la production et une baisse de la consommation une baisse de la consommation un changement du profil de consommateur il y a pas mal de choses qui se passent après c'est vrai que le travail qui a été fait avant ma soeur et moi mais tout aussi, tout autant on va dire ou du moins dans la continuité celui de Le nôtre, depuis un peu plus de 20 ans, fait qu'effectivement, on n'est pas forcément dépendant que d'un seul marché. On a plein de « de » dans notre panier, on va dire. Ce qui fait que c'est dur. Bien sûr que c'est dur. Mais encore une fois, tout comme les Côtes-de-Bourg a ses atouts, notre maison en a aussi.

  • Speaker #1

    Très bien. Didier, sur l'appellation, c'est quoi le ressenti aujourd'hui ? Des membres de l'appellation par rapport à ces difficultés actuelles ?

  • Speaker #2

    Alors déjà ça fait un petit moment, la résilience est... Au moins deux ans. Ça fait au moins deux ans, avec des millésimes un petit peu complexes. Et oui, cet état de déconsommation est plus particulièrement sur l'éva rouge. Malgré tout, cette érosion, quand on la compare avec d'autres appellations, elle est... Voilà, moyenne, et on est toujours quand même dans les leaders en France, notamment sur la grande distribution, dans le top 10 des appellations les plus vendues. Donc je veux dire, il y a toujours le côté négatif de la baisse de commercialisation, mais il faut aussi relativiser dans l'ensemble ce qu'évoquait Hugues, et les combats qu'on mène collectif de pouvoir séduire les prescripteurs et d'être conquérant et de pouvoir justement valoriser le travail de la segmentation qui est en train de s'affiner auprès de l'ensemble de nos producteurs, et notamment axer un petit peu plus notre production vers des rouges un peu plus croquants, plus sur la fraîcheur, ce qu'on évoquait un petit peu dans l'accessibilité, dans les attentes des consommateurs aujourd'hui. Donc on a une capacité d'adaptation qui est peut-être un peu plus réactive que d'autres appellations. Vous êtes peut-être plus petit, plus agi. Oui, et puis je pense que les bonnes questions, voilà, elles ont été posées, et on a déjà commencé à travailler alors que j'ose imaginer que certains qui touchent le début de la crise aujourd'hui, cette résilience va nous permettre, comme l'évoquait tout à l'heure Hugues, une reconquête un petit peu plus rapide.

  • Speaker #1

    Quels sont les principaux marchés aujourd'hui des producteurs de beaux ?

  • Speaker #2

    Alors nous, on est très territoire national.

  • Speaker #1

    Oui, domestique.

  • Speaker #2

    85%. Il y a 15% à l'export. Alors ce pourcentage, quand même, il a évolué grâce à nos actions collectives justement sur les salons internationaux avec des marchés forcément en Asie, mais les États-Unis.

  • Speaker #1

    Unies,

  • Speaker #2

    Angleterre, la Belgique qui revient un petit peu à la Belgique sur des volumes assez importants d'ailleurs. Donc ça c'est aussi des initiatives à la fois des exploitations mais mais aussi des actions collectives. C'est toujours cette combinaison d'énergie positive entre les structures, les exploitations et la combinaison avec les démarches collectives.

  • Speaker #1

    Sur le domaine quels sont les projets, s'il y a des projets de court et moyen terme.

  • Speaker #3

    d'enchaîner sur un magnifique millésime 2025 qui je le rappelle se termine par 5 et comme le voudrait l'histoire bordelaise à minima sont des très beaux millésimes dans l'histoire les 15,

  • Speaker #1

    les 2005 on va arriver au terme de cet entretien est-ce que vous avez des choses à ajouter ou des points qu'on n'aurait pas abordé ensemble venez chez nous,

  • Speaker #2

    venez découvrir notre très beau paysage parce qu'on a quand même un paysage très sauvegardé avec ses hameaux ces bois ces vignes qui bordent cet estuaire majeur venez en bateau on a pas mal de développement sur le tourisme fluvial on peut partir de Bordeaux il y a des croisières qui sont spécifiques pour venir jusqu'à Bourg la maison du vin est perchée sur la falaise calcaire et regarde le bras de la Dordogne et vous accueille avec grand plaisir 7 jours sur 7 à la boutique de la maison du vin avec des vignerons qui font eux-mêmes les permanents pour maintenir l'accessibilité. On a un restaurant, voilà, et on a une gagette. Donc venez découvrir nos facettes, les facettes des produits de nos vignerons, et puis surtout, venez les rencontrer. C'est un territoire vraiment avec un lien humain et un accueil très chaleureux, comme les vins, qui sont des vins très généreux, avec une belle signature, vraiment une très belle identité, et on a beau dire, mais on est sûrement le meilleur rapport qualité-appui. prix du bord de l'est

  • Speaker #1

    Très bien. Alors, qu'est-ce qu'on te souhaite ? Un très bon millésime 2025 ?

  • Speaker #3

    Oui, à moi et à tout le monde, d'ailleurs, qui font ce métier-là. Non, je rejoins tout à fait les mots de notre directeur. C'est vrai que c'est un... Je rappellerai qu'on n'est pas très loin de Bordeaux. On est à 35 kilomètres. C'est un très beau territoire, avec le petit surnom de la petite Suisse girondine, qui veut bien dire ce qu'il veut dire, c'est-à-dire cette succession de coteaux, de jolis domaines. Et derrière les portes, je rejoins... par cette signature de vignerons qui vous accueilleront avec beaucoup d'enthousiasme et de plaisir.

  • Speaker #1

    Parfait, merci beaucoup en tout cas à tous les deux de m'avoir reçu ici au domaine, Château-Homaco. Je vous souhaite une bonne continuation.

  • Speaker #3

    Merci bien.

  • Speaker #1

    On se dit à bientôt alors.

  • Speaker #2

    A bientôt, merci.

  • Speaker #1

    Merci,

  • Speaker #3

    au revoir.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir pris le temps de nous écouter et de nous être fidèles. Vous êtes en effet plus de 200 000 à avoir écouté au moins un épisode de Vindivin depuis sa création, en France, mais aussi chez nos amis belges, canadiens, suisses, et dans plus de 70 pays à travers le monde. Si vous avez apprécié ce contenu, partagez-le autour de vous, abonnez-vous à Vindivin sur les plateformes de podcast, sur vindivin.fr ou sur les réseaux sociaux. Ce contenu a été créé avec le soutien de Alma, société de conseils en croissance digitale. Dans le prochain épisode, on parlera d'un cépage phare du Val-de-Loire. En attendant, portez-vous bien.

Description

Pour lancer cette 6ème saison de 20 Divin, je vous emmène à la découverte d’une appellation méconnue du Bordelais : les Cotes de Bourg.


Pour nous en parler, j’ai le plaisir de recevoir 🎙️Hugues Mallet, vigneron propriétaire avec sa sœur Anne, de Château Haut-Macô, accompagné de Didier Gontier, Directeur du Syndicat de l’appellation, créée en 1936 pour les rouges et 1941 pour les blancs.


Interview réalisée à Tauriac, à quelques encablures de Bourg, sur la rive droite de Bordeaux où il est question de Malbec, de Clairet et de Petite Suisse Girondine...


A écouter 🎧 sur toutes les plateformes de podcasts et sur www.20divin.fr


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour cette sixième saison de Vin Divin, je vous emmène à la découverte d'une appellation méconnue du Bordelais, les Côtes de Bourg. Pour nous en parler, j'ai le plaisir de recevoir Hugues Malet, vigneron propriétaire avec sa sœur Anne, de Château-aux-Macots, accompagné de Didier Gontier, président du syndicat de l'appellation. Interview réalisé à Toriac, à quelques encablures de Bourg, sur la rive droite de Bordeaux, où il est question de Malbec, d'environnement et de... collectif. Je m'appelle Philippe Hermé, bienvenue dans Vindivin.

  • Speaker #1

    Bonjour Didier, bonjour Hugues,

  • Speaker #2

    bonjour Jacques,

  • Speaker #1

    bienvenue donc dans le podcast Vindivin et aujourd'hui on va parler effectivement d'une appellation qui est connue mais pas forcément de tous, l'appellation Côte de Bourg qui est appellation d'origine contrôlée depuis 1936 pour les rouges et 1941 pour les blancs. Parfait. Voilà et on va peut-être démarrer sur la... La spécificité de cette appellation aujourd'hui, qui est une appellation assez compacte, on en a parlé avec Luc tout à l'heure quand on a visité les vignes, finalement c'est un rayon de 10 km, c'est ça ? Au sein d'un rayon de 10 km plus ou moins ?

  • Speaker #2

    Oui, qui borde l'estuaire de la Gironde et la Dordogne.

  • Speaker #1

    On est sur la rive droite.

  • Speaker #2

    On est sur la rive droite avec ces terroirs agilo-calcaires bien évidemment et sur les hauteurs des terroirs de graves, donc on va pouvoir jouer avec les différents cépages du cahier des charges de l'appellation. Merlot, Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et la spécificité de l'appellation Malbec. Le Malbec, qui est un travail collectif qui a été mené pendant une bonne quinzaine d'années sur cette signature à la fois historique et particulière de l'appellation avec l'aboutissement d'un travail technique avec notamment une sélection massale pour donner des outils encore plus qualitatifs à nos opérateurs sur ce cépage emblématique. qui est repris d'ailleurs soit dans l'assemblage, mais le cahier des charges permet de pouvoir faire, comme au château Maco, des 100% Malbec. C'est des cuvées qui se multiplient aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors le Malbec, pour rappel, est issu du croisement de la Magdalenne Noire, un cépage originaire des Charentes, qui est apparemment aussi l'ancêtre du Merlot, et du Prunelard, un cépage originaire des rives du Tarn, un autre afflion de la Garonne. Et apparemment, c'est apparu sur les rives du Lot, c'est ça le Malbec ?

  • Speaker #2

    Alors oui, mais il y a d'autres sources aussi qui peuvent... Les caduorciens disent souvent leur attachement, bien sûr, à ce cépage, mais a priori, M. Malbec serait quand même originaire du Bordelais. Donc chacun a sa petite histoire au niveau de ce cépage. En tout cas,

  • Speaker #1

    le nom vient d'une famille de propriétaires, c'est ça, Thérien, de Sainte-Eulalie.

  • Speaker #2

    Sainte-Eulalie, tout à fait. Voilà, exactement.

  • Speaker #1

    Et donc, Hugues, alors, le domaine, ici, le domaine familial.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu incarnes la quatrième génération.

  • Speaker #3

    On a la chance avec Anne, ma sœur, d'être la quatrième génération. On est revenu sur le domaine en 2004 et ça fait maintenant un petit peu plus de 20 ans. On est dans notre 21ème année qu'on exploite le domaine avec beaucoup de plaisir et de passion.

  • Speaker #1

    D'accord. Quelle est l'actualité des Côtes de Bourg ?

  • Speaker #2

    Elle est multiple. non alors c'est vrai que parfois on n'a pas on n'a pas La réalité d'un travail collectif comme un syndicat viticole, mais les missions sont nombreuses, avec surtout l'engagement de nos vignerons au quotidien dans l'effort collectif, alors principalement promotionnel, de développement de notoriété. C'est des actions qui sont au plus près des prescripteurs, des journalistes, des sommeliers, des cavistes, des professionnels. Ce sont des actions, notamment une présence collective dans les salons professionnels. On peut parler de Wine Paris mais aussi des salons à l'export. On a été un des premiers syndicats à pouvoir regrouper les énergies de vignerons pour se déplacer dans les salons internationaux notamment en Asie, aux Etats-Unis, qui permet quand même de mutualiser nos moyens et de pouvoir donner un ticket modérateur à nos opérateurs et se déplacer et aller au plus près des prescripteurs. Pas mal de rôles sur la partie promotionnelle, un axe euneautouristique qui s'est beaucoup développé ces dernières années au cœur de la Maison du Vin, puisqu'on a aujourd'hui du tourisme fluvial qui arrive sur cette belle commune de Bourg.

  • Speaker #1

    Bourg c'est un peu l'épicentre de l'appellation.

  • Speaker #2

    L'épicentre, alors c'est 15 communes, l'appellation d'origine contrôlée Côte de Bourg.

  • Speaker #1

    Et juste en face, de l'autre côté, on a Margaux.

  • Speaker #2

    Margaux, voilà. Juste en face. Et donc au cœur de la Maison du Vin, on a pu concentrer de multiples activités qui amènent de la promotion active et de la notoriété et de l'image pour l'appellation. A la fois des séminaires d'entreprise, à la fois de la restauration, puisqu'on a été le premier restaurant d'appellation du Bordelais à être créé. Et bien sûr, le rapprochement avec la gastronomie et la mise en avant de l'ensemble des cuvées de l'appellation au nord. Le travail des vignerons au cœur de la Maison du Vin, avec aussi une boutique. Une activité caviste qu'on retrouve aussi sur notre site internet en vente en ligne, donc pas mal de dynamique aussi sur la partie commerciale, et l'ouverture d'une ganguette ces dernières années qui donne un peu plus d'accessibilité sur la partie gastronomique.

  • Speaker #1

    D'accord, donc aujourd'hui l'appellation... c'est à peu près 2500 hectares, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Alors entre 2500 et 3000 hectares en fonction des minésimes.

  • Speaker #1

    Répartis auprès de...

  • Speaker #2

    200 vignerons.

  • Speaker #1

    Et donc parmi ces 200 vignerons on a évidemment Hugues... sa sœur et son papa. Comment se répartissent les 43 hectares ? Je crois que c'est ça aujourd'hui la superficie qui colle, qui a un petit peu baissé.

  • Speaker #3

    Un petit peu classiquement, comme tous mes confrères d'ailleurs de la rive droite, mais aussi de l'appellation Bourg, une majorité de Merlot, à peu près, entre 60 et 70, un petit peu de Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et Malbec, évidemment, viennent compléter le pourcentage global, répartis sur un petit peu les trois types. type de terroir, ce premier terroir très calcaire. Je le rappelle, il y a encore aussi d'activités un petit peu de carrière. La ville de Bordeaux a été faite avec l'exploitation de ces carrières de pierres, cette très jolie pierre, un peu jaune, puisque, si je reviens encore un peu plus dans l'histoire, c'est les Romains. à l'époque qui ont amené au deuxième siècle la vigne sur l'ensemble du Bordelais mais aussi à Bourg qui s'appelait Burgus et puis il y a maintenant un peu plus de 1800 ans finalement qu'il y a une activité de vitivinicole et de pierre sur le territoire donc j'en ai un petit peu sur ce premier coteau. Le deuxième coteau qui est encore une roche mer calcaire importante mais avec un petit peu plus de parts d'argile et ce dernier plateau où nous sommes là à Toriac, à Omako où vous avez beaucoup plus d'argile je dirais.

  • Speaker #1

    D'accord donc une production essentiellement rouge.

  • Speaker #3

    Oui un petit peu de rosé et de clairé.

  • Speaker #1

    J'ai vu du clairé donc ça c'est chouette quand même le clairé un petit clin d'oeil à nos...

  • Speaker #3

    Tout à fait. On en fait comme d'autres confrères aussi. Depuis assez longtemps, moi j'aime beaucoup personnellement. C'est très festif.

  • Speaker #1

    Très léger. Très léger.

  • Speaker #3

    Avec le temps finalement... revient un petit peu à la mode avec ses signatures un peu grenadine, un peu bonbons anglais quelque chose de très léger, d'un peu vivifiant,

  • Speaker #1

    redressant apprécié j'imagine par les consommateurs anglo-saxons oui,

  • Speaker #3

    il l'était à l'époque, d'où le nom Claret qui signifiait le vin de Bordeaux mais on a une production régulière je dirais et attentionnée c'est pas des grands volumes mais un petit peu comme toutes ces productions de petits volumes ils s'y appliquent toujours un soin un petit peu plus particulier on peut d'ailleurs glisser sur la production de blanc de l'appellation qui est pas forcément j'allais en parler mais toi tu n'en fais pas de blanc alors moi je n'en fais pas mais c'est 10%

  • Speaker #2

    de la production alors on a une cinquantaine d'hectares sur l'ensemble de l'appellation alors c'est vrai que la densité qualitative est assez exceptionnelle sur la qualité des blancs principalement issus de sauvignons sémillons, colombards et un peu de muscadels également mais on va trouver des profils complets variés avec des assemblages différents des élevages différents et d'une palette qualitative vraiment extraordinaire une signature vraiment avec beaucoup de d'aromatiques bien sûr sur ces blancs mais du gras en bouche et des vins qui peuvent supporter bien sûr de la belle gastronomie gastronomie.

  • Speaker #1

    Ce que j'ai noté aussi, en termes de promotion... C'est votre slogan, côte de bourg, côte de bœuf. Alors voilà, il faut que tu nous racontes un peu d'où est venue cette idée quand même, parce que c'est amusant.

  • Speaker #2

    Elle vient de chez nous. Alors bon, je pense que c'était un repas très convivial.

  • Speaker #3

    Au départ ?

  • Speaker #2

    Au départ. Et forcément, on avait un plat de bœuf qui était associé à nos vins, avec une belle signature épicée, bien sûr. Mais pour le coup, cette signature, elle vient aussi dans l'histoire, puisqu'il y avait eu une campagne de communication qui s'appelait Côte de Bourg-Côte d'Amour. Et on a toujours été un petit peu dans la recherche de pouvoir avoir des signatures impactantes. Et Côte de Bourg Côte de Boeuf est venu naturellement en interne.

  • Speaker #1

    Vous faites ça en partenariat avec l'association de la limousine ?

  • Speaker #2

    Ah oui, alors on développe pas mal de partenariats autour de cette signature. On a pas mal de projets d'ailleurs en cours. Mais le partenariat s'exprime pleinement avec les viandes limousines, l'interprofession des viandes limousines, puisqu'on est présent avec eux au salon de l'agriculture, au festival du barbecue. Et puis on a été présent également au championnat du monde charcutier, boucher et traiteur. Donc une très belle visibilité d'association, de synergie entre les viandes limousines et les Côtes de Bourg, une mutualisation entre les deux organisations collectives.

  • Speaker #1

    C'est chouette. Alors, est-ce que depuis que vous avez lancé ça en 2022, vous avez noté une meilleure notoriété ? Les gens, quand ils se font une côte de bœuf au barbecue, hop, ils pensent Côte de Bourg tout de suite ?

  • Speaker #2

    Alors, on a même été plus loin parce qu'on a créé carrément une cuvée spéciale Côte de Bourg, Côte de Bœuf. J'ai vu,

  • Speaker #1

    j'allais en parler.

  • Speaker #2

    Avec vraiment un packaging associé, dédié et l'appétence de nos clients, en tout cas en ce qui concerne la boutique. est très intéressante en termes de... Elle grandit.

  • Speaker #1

    Une autre caractéristique de l'appellation, je crois, c'est la montée en puissance du bio.

  • Speaker #2

    La quasi-totalité de la superficie en Côte d'Ebourg est en certification environnementale, toutes confondues. D'ailleurs, on a été un acteur, puisqu'on a nous-mêmes formé, accompagné la certification HVE4 pour une grande partie de nos opérateurs. Et juste souligner la part... de vignerons de superficie en bio. 26% c'est ça ? Alors on est en 26-27% et on est dans le top 3-top 4 des appellations bordelaises. Donc on est plutôt dans les leaders sur ces démarches-là dans le bordelais.

  • Speaker #1

    Vous avez aussi, on en parlait avec Luc tout à l'heure dans les vignes, cette capacité à attirer aussi de jeunes vignerons, ce qui est assez intéressant. Oui,

  • Speaker #3

    ça fait partie, comme cet atout du Malbec, comme... cet intérêt à développer un nouveau tourisme fort tout autour de ce village de Bourg. On a un autre atout qui, à mon sens, peut avoir son poids aujourd'hui et surtout pour demain. Ça a été l'investissement et l'arrivée assez massive, je dirais, dans notre territoire ces dernières années, de toute une génération de jeunes vignerons entre 20 et 35 ans. qui du coup ont amené avec leur jeunesse toute la description que peut avoir l'âge, c'est-à-dire une énergie, une envie, des envies, de l'audace, dans des choix à la fois de production mais aussi de signature de vin, de profil de vin. Donc c'est aussi à mon sens un atout pour ce territoire de Bourg d'avoir en son sein toute une partie de ces opérateurs, de ces vignerons et vigneronnes qui est dans la vraie vie des gens et quelles que soient les classes d'âge.

  • Speaker #1

    On est en train d'enregistrer dans le chai, on a une vue magnifique sur, je ne sais pas, combien il y a de barriques sous nos yeux ? À peu près entre 200 et 250. Donc ça, c'est que du 2024.

  • Speaker #3

    Le petit dernier, tout à fait, 2024, qui a pris place en poussant, je dirais, le 2023, qui est mis en bouteille ou qui va l'être très prochainement. Donc il suit son élevage classiquement, de façon sereine. On le regarde, mais je suis sûr qu'il n'est pas du tout concerné par nos regards pour l'instant. Il fait son travail, on est plutôt, si on doit dire un mot sur le millésime. Ça a été un millésime, c'est vrai, climatiquement très difficile. Je pense que ceux qui nous écoutent ont en mémoire le printemps assez exsangue climatiquement, surtout l'Hexagone d'ailleurs, pas forcément qu'en Gironde. Beaucoup de pluie, pas forcément des bons moments, et qui a demandé énormément de travail. Je le dis énormément avec des mots presque physiques, c'est-à-dire que physiquement on est arrivé au 14 juillet assez éreinté sur les rotules, mais au final, quand on a pu faire du vin déjà et quand on regarde droit dans les yeux un petit peu sa carte d'identité, on peut être plutôt satisfait, peut-être même avoir presque plus de satisfaction qu'un millésime ou... Les planètes climatiques s'alignent et finalement...

  • Speaker #1

    T'as réussi à dompter comme ça la nature.

  • Speaker #3

    Ouais, dompter et puis ça récompense aussi un travail qui a été bien plus important, énormément important, pour arriver à des vins très corrects. Vraiment, le consommateur le verra, il sera très surpris de cette droiture, de cette fraîcheur, de cette jeunesse que présente le 24. Croquant, fruité. Croquant, fruité, très droit. Non, non, je suis plutôt... très satisfait. Et voilà, encore une fois, avec presque plus de satisfaction du travail accompli sur des années comme ça difficiles que sur un millésime exceptionnel où, c'est pas qu'il n'y a pas grande gloire, mais je considère un petit peu moins de faire un bon vin sur des climatologies beaucoup plus faciles.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors, tu parlais tout à l'heure de de vents forts et de houle. Je crois qu'au château Omako, vous vous en sortez bien parce que vous avez une clientèle assez diversifiée, tu m'as dit.

  • Speaker #3

    Oui alors, effectivement, on monte à bord donc, on s'en sort bien, je sais pas, là je m'inscris avec l'ensemble je pense de la filière, de mes confrères de Bourg, mais du bordelais, et j'élargirai même cette définition sur le monde du vin dans son ensemble, j'ai eu l'occasion au travers justement de... de salons internationaux organisés par l'ODG dans son accompagnement de rencontrer des vignerons tout comme moi du Chili, d'Australie qui eux aussi m'indiquaient de très grandes difficultés et une tendance un petit peu à réduire la production et une baisse de la consommation une baisse de la consommation un changement du profil de consommateur il y a pas mal de choses qui se passent après c'est vrai que le travail qui a été fait avant ma soeur et moi mais tout aussi, tout autant on va dire ou du moins dans la continuité celui de Le nôtre, depuis un peu plus de 20 ans, fait qu'effectivement, on n'est pas forcément dépendant que d'un seul marché. On a plein de « de » dans notre panier, on va dire. Ce qui fait que c'est dur. Bien sûr que c'est dur. Mais encore une fois, tout comme les Côtes-de-Bourg a ses atouts, notre maison en a aussi.

  • Speaker #1

    Très bien. Didier, sur l'appellation, c'est quoi le ressenti aujourd'hui ? Des membres de l'appellation par rapport à ces difficultés actuelles ?

  • Speaker #2

    Alors déjà ça fait un petit moment, la résilience est... Au moins deux ans. Ça fait au moins deux ans, avec des millésimes un petit peu complexes. Et oui, cet état de déconsommation est plus particulièrement sur l'éva rouge. Malgré tout, cette érosion, quand on la compare avec d'autres appellations, elle est... Voilà, moyenne, et on est toujours quand même dans les leaders en France, notamment sur la grande distribution, dans le top 10 des appellations les plus vendues. Donc je veux dire, il y a toujours le côté négatif de la baisse de commercialisation, mais il faut aussi relativiser dans l'ensemble ce qu'évoquait Hugues, et les combats qu'on mène collectif de pouvoir séduire les prescripteurs et d'être conquérant et de pouvoir justement valoriser le travail de la segmentation qui est en train de s'affiner auprès de l'ensemble de nos producteurs, et notamment axer un petit peu plus notre production vers des rouges un peu plus croquants, plus sur la fraîcheur, ce qu'on évoquait un petit peu dans l'accessibilité, dans les attentes des consommateurs aujourd'hui. Donc on a une capacité d'adaptation qui est peut-être un peu plus réactive que d'autres appellations. Vous êtes peut-être plus petit, plus agi. Oui, et puis je pense que les bonnes questions, voilà, elles ont été posées, et on a déjà commencé à travailler alors que j'ose imaginer que certains qui touchent le début de la crise aujourd'hui, cette résilience va nous permettre, comme l'évoquait tout à l'heure Hugues, une reconquête un petit peu plus rapide.

  • Speaker #1

    Quels sont les principaux marchés aujourd'hui des producteurs de beaux ?

  • Speaker #2

    Alors nous, on est très territoire national.

  • Speaker #1

    Oui, domestique.

  • Speaker #2

    85%. Il y a 15% à l'export. Alors ce pourcentage, quand même, il a évolué grâce à nos actions collectives justement sur les salons internationaux avec des marchés forcément en Asie, mais les États-Unis.

  • Speaker #1

    Unies,

  • Speaker #2

    Angleterre, la Belgique qui revient un petit peu à la Belgique sur des volumes assez importants d'ailleurs. Donc ça c'est aussi des initiatives à la fois des exploitations mais mais aussi des actions collectives. C'est toujours cette combinaison d'énergie positive entre les structures, les exploitations et la combinaison avec les démarches collectives.

  • Speaker #1

    Sur le domaine quels sont les projets, s'il y a des projets de court et moyen terme.

  • Speaker #3

    d'enchaîner sur un magnifique millésime 2025 qui je le rappelle se termine par 5 et comme le voudrait l'histoire bordelaise à minima sont des très beaux millésimes dans l'histoire les 15,

  • Speaker #1

    les 2005 on va arriver au terme de cet entretien est-ce que vous avez des choses à ajouter ou des points qu'on n'aurait pas abordé ensemble venez chez nous,

  • Speaker #2

    venez découvrir notre très beau paysage parce qu'on a quand même un paysage très sauvegardé avec ses hameaux ces bois ces vignes qui bordent cet estuaire majeur venez en bateau on a pas mal de développement sur le tourisme fluvial on peut partir de Bordeaux il y a des croisières qui sont spécifiques pour venir jusqu'à Bourg la maison du vin est perchée sur la falaise calcaire et regarde le bras de la Dordogne et vous accueille avec grand plaisir 7 jours sur 7 à la boutique de la maison du vin avec des vignerons qui font eux-mêmes les permanents pour maintenir l'accessibilité. On a un restaurant, voilà, et on a une gagette. Donc venez découvrir nos facettes, les facettes des produits de nos vignerons, et puis surtout, venez les rencontrer. C'est un territoire vraiment avec un lien humain et un accueil très chaleureux, comme les vins, qui sont des vins très généreux, avec une belle signature, vraiment une très belle identité, et on a beau dire, mais on est sûrement le meilleur rapport qualité-appui. prix du bord de l'est

  • Speaker #1

    Très bien. Alors, qu'est-ce qu'on te souhaite ? Un très bon millésime 2025 ?

  • Speaker #3

    Oui, à moi et à tout le monde, d'ailleurs, qui font ce métier-là. Non, je rejoins tout à fait les mots de notre directeur. C'est vrai que c'est un... Je rappellerai qu'on n'est pas très loin de Bordeaux. On est à 35 kilomètres. C'est un très beau territoire, avec le petit surnom de la petite Suisse girondine, qui veut bien dire ce qu'il veut dire, c'est-à-dire cette succession de coteaux, de jolis domaines. Et derrière les portes, je rejoins... par cette signature de vignerons qui vous accueilleront avec beaucoup d'enthousiasme et de plaisir.

  • Speaker #1

    Parfait, merci beaucoup en tout cas à tous les deux de m'avoir reçu ici au domaine, Château-Homaco. Je vous souhaite une bonne continuation.

  • Speaker #3

    Merci bien.

  • Speaker #1

    On se dit à bientôt alors.

  • Speaker #2

    A bientôt, merci.

  • Speaker #1

    Merci,

  • Speaker #3

    au revoir.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir pris le temps de nous écouter et de nous être fidèles. Vous êtes en effet plus de 200 000 à avoir écouté au moins un épisode de Vindivin depuis sa création, en France, mais aussi chez nos amis belges, canadiens, suisses, et dans plus de 70 pays à travers le monde. Si vous avez apprécié ce contenu, partagez-le autour de vous, abonnez-vous à Vindivin sur les plateformes de podcast, sur vindivin.fr ou sur les réseaux sociaux. Ce contenu a été créé avec le soutien de Alma, société de conseils en croissance digitale. Dans le prochain épisode, on parlera d'un cépage phare du Val-de-Loire. En attendant, portez-vous bien.

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