91. Je faisais tout parfaitement, mais j’allais de plus en plus mal... cover
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In My Holi Era

91. Je faisais tout parfaitement, mais j’allais de plus en plus mal...

91. Je faisais tout parfaitement, mais j’allais de plus en plus mal...

29min |29/04/2025
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Description

Dans cet épisode, je te partage un moment clé de mon parcours : celui où j’ai réalisé que faire tout parfaitement ne suffisait pas pour aller mieux.
Malgré une hygiène de vie irréprochable, mon corps et mon mental continuaient à sombrer... Pourquoi ? Comment en sortir ?


Je te partagerais :


- Le piège invisible du perfectionnisme, y compris dans le parcours du bien-être,
- Le vrai rôle du système nerveux et de ton histoire personnelle dans ta santé,
- Ce que j’aurais aimé comprendre bien plus tôt pour arrêter de m’épuiser.


Si tu ressens que ton corps donne encore des signaux d'alerte qui ne partent pas malgré tous tes efforts, cet épisode pourrait bien changer ta perspective...


Je te souhaite une agréable écoute 🥰


👉🏼 Découvre Oh Mind Gut ! juste ici


⭐️ Le podcast te plait ? Dis le moi en laissant ta plus belle note sur ta plateforme d'écoute et en m'écrivant avis si tu es sur Spotify ou Apple Podcast, ça m'aidera vraiment à soutenir mon travail je te remercie !


———


Tu me découvres ? Je suis Marina, et ici on mise sur un équilibre physique & mental durable, sans pression 💖

Ici, pas d’injonctions, juste des conseils bienveillants autour du bien-être global, du self-care, de l’alimentation sans frustration, la compréhension du corps, des émotions, du lifestyle...

Bref, tout ce qui te fait du bien pour de vrai 🫶🏻


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La J'avais envie de faire un genre de chitchat, je pense que ce genre de podcast, de thématique plutôt introspective, ça peut être lié à ma propre histoire ou voilà tout simplement des réflexions que je peux avoir. Et aujourd'hui justement je voulais vous partager quelque chose de personnel qui va vous parler aussi je pense à beaucoup d'entre vous, parce que quand je discute avec vous, que ce soit en message privé sur Instagram, que ce soit par mail, que ce soit dans les groupes des programmes, en consultation, etc. En fait, je me rends compte qu'on est quand même vachement à être concerné dans le fait de voir qu'on fait tout parfaitement, en tout cas on essaye, et pourtant ça suffit pas. Et justement, pendant très très très trop longtemps, j'ai été cette personne hyper perfectionniste dans tout, c'est vraiment pas juste dans l'hygiène de vie. Vraiment dans tous les domaines. Donc je sais déjà qu'à l'école, je voulais les meilleures notes. Je voulais toujours ramener les meilleurs bulletins. Dans mes études, pareil, je me mettais une pression de dingue. Et après, au niveau du travail, toujours la même chose. Vouloir tout faire parfaitement, tout maîtriser, tout contrôler. De ne pas avoir de moments, on va dire, de down, de moments qui sont assez compliqués. Voilà Tout contrôler quoi. Bon ça je vous en avais déjà parlé d'ailleurs dans les épisodes sur le burn-out. Bref, donc forcément ce côté ultra perfectionniste, il s'est ressenti aussi d'un point de vue de bien-être, dans ma recherche de me sentir mieux dans mon corps et dans ma tête. Parce que quand j'ai commencé à avoir des symptômes physiques, donc ça remonte à, voilà, je devais avoir 19 ans, je crois que j'avais 19 ans. Sachant qu'aujourd'hui j'en ai 32 ! Voilà voilà, le temps passe un peu trop vite. Et durant cette période, j'avais commencé à avoir des symptômes physiques. Alors qu'avant, bon, j'avais pas vraiment de problème particulier, si ce n'est d'enchaîner les autres sites quand j'étais plus jeune. Mais en vrai, après, franchement, j'avais relativement une bonne santé, en tout cas c'est ce qui en ressortait. Et quand du coup des symptômes physiques ont commencé à ressortir... Donc je vous avais expliqué mais il y a la partie digestive, sachant que peu de temps après il y avait aussi l'acné qui était sorti alors que je n'en avais pas du tout eu durant toute mon adolescence. Donc voilà beaucoup de douleurs, d'inflammations, d'aller-retour aux urgences, enfin bref je ne vais pas refaire tout le topo. Mais voilà il y avait quand même des gros symptômes, ça n'allait pas du tout. Et donc forcément j'étais hyper focus dessus et parce que voilà je voyais que ça forcément quand on est dans le truc on ne voit plus que ça. Donc, suite à ça, j'ai voulu bien faire, parce qu'après j'ai vu beaucoup de spécialistes qui m'ont conseillé de faire ci, d'éliminer ça, machin. Donc en gros, l'objectif c'était d'avoir une hygiène de vie vraiment irréprochable, sachant que déjà naturellement je faisais du sport très régulièrement, j'allais à la salle, j'ai toujours été quelqu'un de sportive. Je sais que ma mère nous a très vite mis cette volonté d'avoir une activité. sportives extrascolaires. Voilà, ça a été entre l'équitation, la danse... Bon après moi c'était beaucoup beaucoup les arts martiaux, j'en ai fait quand même très très longtemps. Donc bref, voilà la partie sport elle était là, ok. Ensuite la partie alimentation, bon j'estime que j'avais une alimentation qui était à peu près franchement équilibrée, ma mère parait, elle faisait super attention à ça. Parce que mon père, si on écoutait lui, on mangerait que des pâtes en tant que bon bon Rital qu'il est. On mangerait que des pâtes matin, midi et soir avec des sauces différentes certes, mais quand même. Donc bon, heureusement ma mère était là pour rééquilibrer tout ça. Maintenant, j'ai eu des périodes de... Pareil, qui ont commencé juste avant, des périodes de boulimie, etc. Donc j'ai commencé à avoir des troubles du comportement alimentaire, que je compensais justement par le sport, pour ma part. Et quand j'ai eu toute la partie des symptômes digestifs... Et donc là on avait commencé à me parler des FODMAPS, des candidoses, enfin tout le blabla habituel. Donc voilà, celle qui me suit depuis un moment maintenant vous le savez, si vous me découvrez. Moi en gros voilà, j'ai eu le droit à ce genre de régime d'éviction venant de certains professionnels. Donc c'était clair, il ne fallait plus que je mange de sucre. Donc je ne mangeais plus de sucre du tout, plus de FODMAPS, plus de féculents du tout. Parce que je n'avais pas le droit aux féculents, je n'avais pas le droit à tout. En fait, je ne pouvais plus rien manger entre les régimes anti-candidose, régime anti-FODMAPS, régime anti-ci, anti-ça. Je ne pouvais plus rien manger. C'est simple, à part quelques légumes vapeurs, un peu de poisson blanc, et c'est tout. C'est tout, clairement. Donc, voilà, une alimentation hyper stricte. J'évitais vraiment tout ce qui était recommandé d'éviter. Je suivais les recommandations à la lettre en tant que bonne élève que j'étais, en tant que bonne perfectionniste. Honnêtement, je faisais comme il faut, entre guillemets. Et le problème, c'est que malgré tout ça, mon corps... Et mon mental aussi allait de plus en plus mal, clairement, et je voyais bien que les choses n'allaient pas. Parce que non seulement mes symptômes ne disparaissaient pas plus que ça, il y a des moments où ça allait un petit peu mieux, mais en fait si je voulais remanger un aliment normal, tout de suite hop, je prenais hyper cher, j'avais mal et tout ça, mais en plus de ça, en fait après il y a la partie mentale qui est venue, c'est-à-dire que je me sentais vraiment hyper frustrée, je me sentais déprimée, Je me sentais triste aussi, plus ça allait et plus je me sentais vide de l'intérieur. Et tous les 3-4 mois, je retombais en dépression, sachant que c'est une pathologie que j'ai depuis l'adolescence. Et je me disais, c'est pas possible, c'est pas normal d'enchaîner les épisodes dépressifs, alors que j'essayais de faire tout bien, parce que c'est pareil, j'ai même pas dit, mais je faisais du yoga, je faisais ma méditation. J'avais une bonne routine, une bonne organisation. Franchement, sur le papier, je Ausha toutes les cases. Tout était nickel. Je me disais que ce n'était pas possible. J'ai l'impression qu'il n'y a rien qui marche. Je ne me sens pas bien. Après mes deux burn-out et quand j'ai commencé à comprendre que je n'allais pas pouvoir continuer comme ça tous les 3-4 mois à retomber en dépression. C'était pas possible. Je parle pas d'une petite déprime saisonnière quand il n'y a pas de soleil, je parle d'une vraie dépression, avec des idées quand même assez sombres, une sensation de vide complète, il n'y a plus rien qui nous anime, on n'a même plus envie de se lever, on n'a même plus envie de manger, il n'y a plus rien qui nous donne envie, enfin vraiment. La dépression c'est quelque chose, c'était vraiment mon combat. Et en fait je me dis non, c'est pas normal. Donc j'avais déjà vu des psys. J'avais déjà vu des psys, j'en avais déjà vu une notamment avec mes troubles du comportement alimentaire à la sortie de mon adolescence. J'en avais vu d'autres durant mes études, c'était un petit peu plus de la TCC, la thérapie comportementale cognitive. Et une autre, justement après mon burn-out, le premier, qui m'avait fait beaucoup de bien à cette époque, je sais qu'elle m'avait quand même sorti d'un espèce de trou noir. On avait fait un gros travail pendant une année. Mais en fait... Malgré tout, il y avait cette histoire de dépression qui revenait sur le tapis à chaque fois. Je me disais, bon, au bout d'un moment, il faut arrêter, Marina. Ça n'est pas normal de te sentir comme ça à chaque fois. Donc, je me suis dit, ok, je vais commencer par faire un travail psy, cette fois. Plus en profondeur, sachant que la partie psy, moi, c'est quelque chose que j'ai toujours, toujours, toujours mis de côté. Pour moi, c'était impensable. En fait, je ne voulais même pas en entendre parler. Mais bon, après, quand... Quand le mental finit par complètement dérailler et qu'on voit bien que nos idées ne sont pas du tout normales, quand on compare avec les gens qui sont autour de nous, on se dit bon au bout d'un moment il va quand même falloir travailler sur le sujet. Et donc là j'ai commencé ma fameuse thérapie en ICV, thérapie que je continue d'ailleurs aujourd'hui, après c'est juste que c'est plus sur les mêmes choses, mais c'est vrai que cette thérapie là m'a fait énormément de bien et m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Parce que grâce à ma psychologue, j'ai appris les notions comme fenêtre de tolérance, comme les liens d'attachement, c'était quoi cette histoire de lien d'attachement ? Et en fait, comme c'est quelque chose de très concret, on n'est pas sur un truc hyper flou ou quoi, non, c'est vraiment une thérapie qui est basée sur les neurosciences, sur le fonctionnement du cerveau, sur toutes ces notions-là. et même si de mon côté voilà j'étais quand même assez calé sur la partie microbiote, système digestif, système nerveux, le stress et tout ça, bah mine de rien il y avait des termes quand même que je connaissais pas spécialement, et ça m'a fait tilt en fait, ça m'a intéressée, parce que voilà je suis une personne très curieuse, et c'est mon petit côté Sherlock Holmes, dès qu'il y a un truc qui m'intrigue ou quoi, bah en fait j'ai envie de chercher, d'en savoir plus, donc je vais lire, je vais faire mes petites études, mes petites recherches, machin. Et en fait, c'est là que je commence assez facilement à faire des liens entre les différentes informations et tout ça. Donc bref, c'est là que petit à petit, tout commençait à devenir un peu plus logique, dans le sens où non seulement je faisais des liens dans ma propre histoire, parce qu'au final, je voyais effectivement que le passé, certaines blessures, que ce soit dans l'enfance ou la vie de jeune adulte, avaient un impact réel. sur le corps, donc vraiment d'un point de vue physiologique. Mais après, en fait, j'observais aussi ces liens chez mes clientes. Parce que j'ai cette approche de vouloir prendre en considération justement l'ensemble de... Ce qui fait de nous, en fait, des êtres humains, comme je vous le dis à chaque fois, cette vraie dimension holistique, de ne pas m'arrêter aux symptômes physiques ou aux symptômes même psychiques, mais vraiment aussi de comprendre l'histoire de la personne. Et en fait, je trouve que c'est un point qui est trop sous-estimé, l'histoire, le vécu, les expériences, tout ça, alors que les liens sont là, c'est-à-dire que même scientifiquement, les liens ont été établis. entre certains symptômes dont les troubles digestifs chroniques et des événements difficiles durant l'enfance, un manque de résilience, toutes ces choses-là. Là où je vous aurais dit ça peut-être il y a 10 ans, on me serait tombé dessus en me disant que c'est n'importe quoi, c'est encore des trucs farfelus d'approche holistique et tout. Sauf qu'en fait, scientifiquement aujourd'hui, tout ça s'est prouvé. Donc du coup, ça rajoute vraiment un poids supplémentaire. dans la compréhension des choses pour les personnes qui sont peut-être plus terre à terre, parce que mine de rien, même si j'ai cette approche holistique, j'ai toujours cette volonté quand même de me rapprocher le plus possible de la vérité avec des sources fiables, avec des choses qui sont concrètes en fait, pas des trucs qui sont juste théoriques, que ce soit de l'un ou de l'autre côté, comme je vous le dis à chaque fois. Et donc c'est à partir de ces nouvelles notions que j'ai pu comprendre en fait ce qui se passe dans le cerveau et le système nerveux, notamment quand on est enfant, quand on est vraiment en pleine construction, en plein développement. Et en fait, c'est là que j'ai compris, j'ai su qu'on pouvait se mettre en fameux mode survie dès l'enfance, en fait, à cause d'un environnement insécurisant pour certaines, ça peut être des traumas plus ou moins visibles, pas forcément des choses, ça peut être... Des choses qui sont perçues comme légères par certaines personnes, mais qui, au final, quand on est un enfant, peuvent être très profondes et très dures à gérer. Il peut y avoir des situations qui ont été mal digérées. Il y a beaucoup de choses dans l'environnement, dans notre histoire, qui vont faire que le mode de survie, au final, ça peut devenir notre fonctionnement de base, et ce, toute notre vie. Vraiment, ça va se ressentir après sur le corps, sur le physique, avec des symptômes. Ça va se sentir sur le mental, avec des symptômes aussi, comme là du coup c'était mon cas avec la dépression. Et ça peut se sentir bien entendu aussi dans la relation avec les gens, que ce soit les relations amicales, les relations amoureuses, les relations familiales. Bref, ça a un impact vraiment sur tout. Et évidemment qu'il y a un moment où le corps, en fait, il n'arrive plus à s'adapter. Et c'est là où justement vous allez avoir tous ces symptômes-là qui vont commencer à exploser un peu du jour au lendemain. Vous, vous allez faire le lien, entre guillemets, enfin je dis vous, je me mets dedans aussi, parce que c'était clairement comme ça que je raisonnais à l'époque. Mais tout de suite, on va se dire, ok, mes symptômes, ils ont commencé, allez là, il y a trois mois. Il y a trois mois, j'ai eu un gros stress et tout, ça doit venir de ça. Et en fait, on se rend compte que finalement, non, ça ne vient pas de ça. C'est que souvent, ça, c'est un déclencheur, c'est la goutte d'eau du corps, qui jusqu'à maintenant s'était adaptée, et que c'est trop pour lui. Mais en fait, c'est trop pour lui, parce qu'en fait, il s'adapte depuis... bien trop longtemps. Et le problème, il vient de là. Et c'est aussi pour ça que l'approche symptomatique, purement symptomatique, et de ce focus sur uniquement le présent, le tout de suite maintenant, d'ailleurs même la volonté d'avoir toujours des résultats hyper rapides et tout ça, en fait, c'est ce qui va faire que sur le moyen long terme, on va pas nécessairement avoir des choses qui sont des grosses transformations. ça va finir Peut-être ça peut finir par passer, mais ça va se manifester ailleurs. Ça va être d'autres symptômes qui peuvent survenir. Ou alors ça va être les mêmes symptômes qui vont réapparaître de manière cyclique. C'est-à-dire que ça va mieux, puis après ça repart, puis ça va mieux, puis ça repart. En fait, on va faire le lien à chaque fois avec le stress. Bah oui, dès qu'il y a un gros coup de stress, là ça revient. Mais en fait, c'est surtout le cri du corps qui nous dit « Ok, il y a un problème, depuis trop longtemps je suis en train de m'adapter à un truc, je suis bloqué en mode survie pour X ou Y raisons. » Parce que ça, ça va être propre à chaque histoire personnelle. Mais dans tous les cas, il y a des raisons qui font que le corps, il est en suradaptation en permanence. Et donc, on arrive au bout d'un moment où ça finit par lâcher. Et c'était là le switch hyper important de se dire, en fait, le problème, ça vient pas de « Ah, j'ai manqué de volonté, j'ai pas eu de volonté, j'ai pas réussi à éliminer cet aliment, mon alimentation, alors qu'on m'a dit que c'était hyper mauvais pour la digestion, pour l'inflammation ou pour que sais-je encore. » Non, en fait, le vrai vrai problème, c'est qu'on s'épuise à vouloir tout contrôler. Tout faire parfaitement, avoir une hygiène de vie ultra stricte, ultra millimétrée, pour retirer un ou quelques symptômes physiques immédiats, d'accord ? Mais qu'au final, on n'écoute pas vraiment ce qui se passe à l'intérieur, parce qu'on ne le sait pas, comme je vous l'ai dit, moi je ne savais pas concrètement, même si j'avais toutes ces notions-là autour du système digestif, etc., de l'épuisement à ce niveau-là. du stress chronique, du lien entre les deux, mais en fait de comment dès l'enfance, tout peut se jouer à ce moment là. C'est là où j'ai eu vraiment le gros switch et me dire en fait c'est vraiment quelque chose où on n'est pas tous égaux par rapport à ça. Il y a des personnes qui vont naître dans un environnement et avec des ressources déjà qui vont leur permettre d'avoir une bonne résilience et se prémunir face à tout ça. Et il y a des personnes pour qui ce n'est pas forcément le cas, ce qui fait qu'elles n'ont pas cette résilience-là, et donc le moindre stress quotidien, la moindre difficulté, la moindre épreuve dans la vie, ça peut être tout de suite quelque chose de... Waouh, c'est lourd quoi, c'est lourd à porter, et donc le corps il s'adapte et il se suradapte, et encore, et encore, et encore, et jusqu'à un moment donné où ça y est, ça finit par lâcher quoi. Donc, et c'est quand on comprend ça... Qu'on comprend du coup que, ok, c'est pas juste une histoire de symptômes, mais c'est vraiment une histoire de comment mon corps il fait face, il s'adapte à ma vie, à mon environnement depuis tant d'années. Quand on comprend que le problème vient de là, et que si l'objectif c'est pas, oui je veux retirer un symptôme, mais l'objectif c'est, en fait je veux me sentir bien, je veux me sentir vraiment vivante, je veux me sentir en forme dans mon corps, dans ma tête. parce que j'ai plein de projets, parce que j'ai envie de me challenger, j'ai envie de réussir à faire ce genre d'activité-là dont j'ai l'impression que je suis incapable, mais si j'ai l'énergie suffisante, je sais que je pourrais aller m'entraîner et je pourrais atteindre cet objectif-là, ça peut être sur le plan professionnel, se dire ouais j'ai vraiment envie de créer ce truc-là, j'ai vraiment envie de me lancer dans ce projet-là, mais j'ai pas assez d'énergie, j'ai pas assez de concentration, c'est toujours, je suis toujours dans le brouillard mental bref en fait c'est C'est ça en fait, c'est se dire notre corps, notre mental, ils sont pas là juste pour ne pas avoir de symptômes. Vous pouvez en faire un allié précieux pour votre vie en fait, pour la manière dont vous voulez vivre votre vie. Alignée, heureuse, comme j'ai dit vivante, épanouie, pouvoir faire les choses que vous avez envie de faire tout simplement. Et aller au bout de vos ambitions. Et pour moi en fait c'est ça le vrai sens du bien-être quand je parle de bien-être, en fait pour moi c'est ça. C'est pas juste, ouais là j'ai mal au ventre, quand j'aurai plus mal au ventre ça y est je serai bien. Bah en fait, pour l'avoir vécu, c'est tout à fait faux. Parce que moi j'allais nettement mieux, j'avais plus du tout depuis 2019. Ouais depuis 2019, j'avais plus de symptômes digestifs, franchement mon protocole avait super bien fonctionné et tout. Et pourtant, et pourtant je me suis fait deux burn-out après, et pourtant j'enchaînais les dépressions. j'avais des idées noires, enfin, donc non, c'est pour ça que je vous dis, on a l'impression des fois que quand on va être soulagé d'un symptôme, ça y est, tout va être super génial, en fait non, parce qu'on n'a pas vraiment compris que le message de fond c'était pas ça, c'était pas du tout ça, et que ça cache quelque chose de beaucoup plus profond. Donc voilà, c'est d'ailleurs dans cette démarche là, avec tous ces déclics là, que je vous avais sorti, comme je vous l'avais annoncé, la méthode... au MindGut, parce que pour moi c'était important de dézoomer cette histoire de symptômes et vraiment d'aller plutôt chercher un genre de reset en fait, quelque chose de beaucoup plus profond pour aider justement les femmes, parce que bon j'en ai dit avant, vous êtes des femmes, celles qui m'écoutent en tout cas selon les statistiques à sortir de ce fameux mode de survie, de suradaptation, de comprendre en fait comment On en arrive là. Comment ça se passe au niveau physiologique, au niveau émotionnel ? Comment ça se fait en fait ? Et d'aider le corps à se remettre dans un sentiment de sécurité, parce qu'au final, c'est ça, le corps, lui, ce dont il a besoin, c'est de se sentir en sécurité. Et que c'est que comme ça qu'on pourra justement retrouver une forme physique, une énergie mentale. un apaisement général en fait qui sera stable et durable dans le temps parce que je vous assure que c'est pas en vous épuisant à essayer de faire les choses parfaitement parce que à chaque fois vous vous dites toi mais je suis là je fais tout toutes les choses correctement et je comprends pas pourtant je comprends pas je comprends pas il ya toujours quelque chose qui va pas mais effectivement parce que la solution se trouve pas dans Tout contrôler, tout faire à la perfection, parce qu'en faisant ça en fait vous vous épuisez, vous continuez à vous mettre en mode suradaptation, survie, et c'est à l'opposé de ce dont votre corps a besoin, là où lui il a besoin juste de se retrouver en sécurité dans le présent, et donc pour ça il faut agir sur les bonnes choses, et donc regarder dans la bonne direction, et dézoomer en fait, ne pas regarder juste un symptôme, et la période qui correspond juste à ce symptôme là entre guillemets. Mais regardez un peu plus loin, regardez aussi même dans l'environnement, tout simplement, qu'est-ce qui se passe au niveau de votre travail, au niveau de votre couple, au niveau de votre famille, que ce soit aussi bien au niveau parents que au niveau des enfants, si vous avez des enfants. Mais le travail, votre relation avec vous-même, il y a tellement de choses qui comptent, et même l'endroit dans lequel vous vivez. C'est un impact considérable. Donc vraiment, ne vous épuisez pas à essayer de tout faire parfaitement pendant un mois, deux mois, trois mois, et après à finir par craquer, parce que oui, c'est normal, on ne peut pas tenir comme ça. C'est l'équilibre qu'il faut aller chercher, ce n'est pas la perfection. Et c'est là-dedans que vous vous sentirez bien, justement. Mais quand on agit sur les bonnes choses, justement, quand on cible les... Ça peut être tout bête, mais une fois qu'on comprend vraiment, qu'on dézoome et qu'on voit d'où vient le problème, et que du coup on agit vraiment dessus au lieu d'agir sur ce qui maintient notre attention, les petites clochettes qui sonnent, tiling tiling, là il y a un symptôme ici, c'est ça le problème, c'est ici, c'est l'inflammation, donc il me faut une alimentation anti-inflammatoire, il me faut ci, il me faut ça, il me faut ce complément-là. En fait, vous risquez vraiment de passer à côté du fond du problème, et notamment cette suradaptation constante, ce mode de survie constant qui est peut-être déclenché alors même que vous n'en avez aucune idée. Vous pouvez être une personne relativement zen, d'apparence très calme, très posée, je vous le dis, c'est exactement mon cas. Autour de moi, tout le monde me voit comme quelqu'un d'hyper calme, d'hyper posé, et pourtant à l'intérieur ça peut être le chaos. Et même vous, vous n'en avez même pas, en fait vous ne vous voyez pas. La seule chose que vous voyez de ce chaos, c'est ce qui en ressort, et c'est les fameux symptômes physiques, et parfois même du coup mentaux, on commence à plus en plus en prendre en considération l'anxiété, voilà, tous ces symptômes-là qui peuvent vous faire des petites alertes. Mais tout ça c'est là pour une bonne raison entre guillemets et le corps il vous envoie un message depuis longtemps. Sauf que justement dans notre société où tout va vite et où on nous apprend très très rapidement à se déconnecter des symptômes. parce qu'il faut pas avoir mal, et quand on a mal, c'est normal d'avoir mal, donc du coup on normalise la douleur, on normalise les trucs, du coup on se coupe complètement en fait de notre corps, on est plus que dans la tête, et donc on gère tout par la tête, dans le contrôle, dans vraiment tout ce qu'on peut maîtriser, on va le faire, en pensant que ça va être ça la solution. Donc voilà c'est vraiment important pour moi de vous parler de ça Du fait que non ce n'est pas en vous épuisant dans la perfection dans toute la quête de votre bien-être à essayer de tout faire parfaitement à la base pour prendre soin de vous, justement. Mais au final, ça finit par se retourner contre vous parce que tout ça, ça ne fait que rajouter du stress supplémentaire. Donc, soyez plus bienveillantes envers vous, vraiment. Ne vous dites pas à chaque fois, oui, mais c'est une question de volonté, j'ai pas de volonté, j'arrive pas, je suis nulle. Nombre de fois où j'entends ce genre de discours, nombre de fois où j'ai pu me dire ce genre de discours, vraiment, aller chercher, aller creuser du côté de ce fameux mode de survie, aller essayer de comprendre quelles émotions se cachent derrière tout ça, quels besoins se cachent derrière tout ça. Comme je vous l'ai dit, moi c'est vraiment quelque chose que j'ai partagé, j'ai vraiment donné toutes les clés, les pistes, voilà, tous mes conseils dans Oh My Gut, forcément c'est quelque chose de complet, donc pas à pas, il y a vraiment tout ce que j'ai appris sur le sujet. Tout ce que j'ai pu expérimenter, j'ai fait vraiment une synthèse du plus important et du plus efficace et pour vraiment vous faire gagner du temps. Moi, ça m'a mis beaucoup trop d'années, mais sans ça, je n'aurais pas eu l'expérience que j'ai aujourd'hui et qui me permet justement de vous faire gagner du temps. Donc voilà, soyez bienveillante envers vous, essayez de dézoomer du symptôme physique et allez creuser un peu plus dans votre histoire, dans votre environnement. Et vous verrez qu'il y a des liens qui pourront se faire naturellement. Rien que cette semaine, j'ai eu plusieurs personnes en consultation. Et en fait, assez rapidement, parce que comme je vous l'ai dit, j'ai mon petit côté Sherlock. Rien qu'en lisant bien correctement toutes leurs fiches, le questionnaire que j'envoie en amont, où je pose beaucoup beaucoup de questions justement pour que ce soit très complet, moi les liens je les fais très rapidement, et quand j'arrive justement le jour J de la consultation, beaucoup vont me dire « ah ouais mais c'est vrai que j'avais pas pensé » . Ou alors certaines vont me dire « ah oui mais c'est vrai qu'en l'écrivant comme ça, quand tu posais les questions, en l'écrivant, en fait je me suis dit « ah ouais quand même, il y avait quand même pas mal de choses » . Et en fait, ça permet de prendre conscience, et c'est un outil puissant, parce que, encore une fois, quand on fait les liens, quand on connecte les choses, et que tout devient beaucoup plus logique et clair, ça vous enlève un poids. Et c'est d'ailleurs ce qu'une m'a dit justement, c'était cette semaine ou la semaine dernière, je ne sais plus, et qui m'a dit que ça me retire d'un poids. Je me sens plus légère en fait, parce qu'elle savait enfin pourquoi, comment ça arrivait tout ça, et du coup en fait, elle savait comment agir dessus concrètement. Donc voilà, j'étais vraiment très contente de voir que, bah même dans des formats, parce que c'est une cliente de Home & Gut, parce que dans Home & Gut vous avez la possibilité de faire des séances individuelles avec moi, donc j'en ai eu plusieurs cette semaine du coup de Home & Gut, et en fait de voir que ça leur a créé un vrai déclic au final. Cette compréhension du système nerveux et du lien avec l'histoire, avec l'enfance, avec la dimension psychologique, émotionnelle. Et ça permet de voir les choses autrement. Comme moi, ça m'a permis de voir les choses autrement à l'époque. Et ça avait été un sacré déclic, un de mes plus gros déclics concrètement. Et c'était important pour moi de partager ça. Donc voilà, pour conclure cet épisode, demandez-vous simplement... Si en fait, est-ce que votre corps, quand il y a des symptômes, est-ce que c'est parce qu'il déraille complètement et qu'il veut vous faire la misère ? Ou est-ce que c'est juste parce qu'il a été épuisé d'avoir tenu trop longtemps, finalement, sans ses ressources de sécurité intérieure et cette paix intérieure dont il a besoin, quand bien même la vie est faite de haut et de bas, mais il a besoin de ressources de sécurité intérieure pour y faire face ? plus facilement et c'est ce qu'on appelle la résilience et ça c'est quelque chose qui se construit quand on ne l'est pas avec, c'est tout à fait possible. Je vous en avais parlé d'ailleurs dans l'épisode bilan 2024 et les projets 2025, comment justement ce travail psy avait créé une résilience en moi que je ne pensais pas pouvoir avoir dans ma vie et que c'était assez fou à vivre et je vous le souhaite vraiment très sincèrement. Voilà, écoutez, je vous dis à très bientôt. pour un prochain épisode. Et puis en attendant, prenez bien soin de vous.

Description

Dans cet épisode, je te partage un moment clé de mon parcours : celui où j’ai réalisé que faire tout parfaitement ne suffisait pas pour aller mieux.
Malgré une hygiène de vie irréprochable, mon corps et mon mental continuaient à sombrer... Pourquoi ? Comment en sortir ?


Je te partagerais :


- Le piège invisible du perfectionnisme, y compris dans le parcours du bien-être,
- Le vrai rôle du système nerveux et de ton histoire personnelle dans ta santé,
- Ce que j’aurais aimé comprendre bien plus tôt pour arrêter de m’épuiser.


Si tu ressens que ton corps donne encore des signaux d'alerte qui ne partent pas malgré tous tes efforts, cet épisode pourrait bien changer ta perspective...


Je te souhaite une agréable écoute 🥰


👉🏼 Découvre Oh Mind Gut ! juste ici


⭐️ Le podcast te plait ? Dis le moi en laissant ta plus belle note sur ta plateforme d'écoute et en m'écrivant avis si tu es sur Spotify ou Apple Podcast, ça m'aidera vraiment à soutenir mon travail je te remercie !


———


Tu me découvres ? Je suis Marina, et ici on mise sur un équilibre physique & mental durable, sans pression 💖

Ici, pas d’injonctions, juste des conseils bienveillants autour du bien-être global, du self-care, de l’alimentation sans frustration, la compréhension du corps, des émotions, du lifestyle...

Bref, tout ce qui te fait du bien pour de vrai 🫶🏻


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  • Speaker #0

    La J'avais envie de faire un genre de chitchat, je pense que ce genre de podcast, de thématique plutôt introspective, ça peut être lié à ma propre histoire ou voilà tout simplement des réflexions que je peux avoir. Et aujourd'hui justement je voulais vous partager quelque chose de personnel qui va vous parler aussi je pense à beaucoup d'entre vous, parce que quand je discute avec vous, que ce soit en message privé sur Instagram, que ce soit par mail, que ce soit dans les groupes des programmes, en consultation, etc. En fait, je me rends compte qu'on est quand même vachement à être concerné dans le fait de voir qu'on fait tout parfaitement, en tout cas on essaye, et pourtant ça suffit pas. Et justement, pendant très très très trop longtemps, j'ai été cette personne hyper perfectionniste dans tout, c'est vraiment pas juste dans l'hygiène de vie. Vraiment dans tous les domaines. Donc je sais déjà qu'à l'école, je voulais les meilleures notes. Je voulais toujours ramener les meilleurs bulletins. Dans mes études, pareil, je me mettais une pression de dingue. Et après, au niveau du travail, toujours la même chose. Vouloir tout faire parfaitement, tout maîtriser, tout contrôler. De ne pas avoir de moments, on va dire, de down, de moments qui sont assez compliqués. Voilà Tout contrôler quoi. Bon ça je vous en avais déjà parlé d'ailleurs dans les épisodes sur le burn-out. Bref, donc forcément ce côté ultra perfectionniste, il s'est ressenti aussi d'un point de vue de bien-être, dans ma recherche de me sentir mieux dans mon corps et dans ma tête. Parce que quand j'ai commencé à avoir des symptômes physiques, donc ça remonte à, voilà, je devais avoir 19 ans, je crois que j'avais 19 ans. Sachant qu'aujourd'hui j'en ai 32 ! Voilà voilà, le temps passe un peu trop vite. Et durant cette période, j'avais commencé à avoir des symptômes physiques. Alors qu'avant, bon, j'avais pas vraiment de problème particulier, si ce n'est d'enchaîner les autres sites quand j'étais plus jeune. Mais en vrai, après, franchement, j'avais relativement une bonne santé, en tout cas c'est ce qui en ressortait. Et quand du coup des symptômes physiques ont commencé à ressortir... Donc je vous avais expliqué mais il y a la partie digestive, sachant que peu de temps après il y avait aussi l'acné qui était sorti alors que je n'en avais pas du tout eu durant toute mon adolescence. Donc voilà beaucoup de douleurs, d'inflammations, d'aller-retour aux urgences, enfin bref je ne vais pas refaire tout le topo. Mais voilà il y avait quand même des gros symptômes, ça n'allait pas du tout. Et donc forcément j'étais hyper focus dessus et parce que voilà je voyais que ça forcément quand on est dans le truc on ne voit plus que ça. Donc, suite à ça, j'ai voulu bien faire, parce qu'après j'ai vu beaucoup de spécialistes qui m'ont conseillé de faire ci, d'éliminer ça, machin. Donc en gros, l'objectif c'était d'avoir une hygiène de vie vraiment irréprochable, sachant que déjà naturellement je faisais du sport très régulièrement, j'allais à la salle, j'ai toujours été quelqu'un de sportive. Je sais que ma mère nous a très vite mis cette volonté d'avoir une activité. sportives extrascolaires. Voilà, ça a été entre l'équitation, la danse... Bon après moi c'était beaucoup beaucoup les arts martiaux, j'en ai fait quand même très très longtemps. Donc bref, voilà la partie sport elle était là, ok. Ensuite la partie alimentation, bon j'estime que j'avais une alimentation qui était à peu près franchement équilibrée, ma mère parait, elle faisait super attention à ça. Parce que mon père, si on écoutait lui, on mangerait que des pâtes en tant que bon bon Rital qu'il est. On mangerait que des pâtes matin, midi et soir avec des sauces différentes certes, mais quand même. Donc bon, heureusement ma mère était là pour rééquilibrer tout ça. Maintenant, j'ai eu des périodes de... Pareil, qui ont commencé juste avant, des périodes de boulimie, etc. Donc j'ai commencé à avoir des troubles du comportement alimentaire, que je compensais justement par le sport, pour ma part. Et quand j'ai eu toute la partie des symptômes digestifs... Et donc là on avait commencé à me parler des FODMAPS, des candidoses, enfin tout le blabla habituel. Donc voilà, celle qui me suit depuis un moment maintenant vous le savez, si vous me découvrez. Moi en gros voilà, j'ai eu le droit à ce genre de régime d'éviction venant de certains professionnels. Donc c'était clair, il ne fallait plus que je mange de sucre. Donc je ne mangeais plus de sucre du tout, plus de FODMAPS, plus de féculents du tout. Parce que je n'avais pas le droit aux féculents, je n'avais pas le droit à tout. En fait, je ne pouvais plus rien manger entre les régimes anti-candidose, régime anti-FODMAPS, régime anti-ci, anti-ça. Je ne pouvais plus rien manger. C'est simple, à part quelques légumes vapeurs, un peu de poisson blanc, et c'est tout. C'est tout, clairement. Donc, voilà, une alimentation hyper stricte. J'évitais vraiment tout ce qui était recommandé d'éviter. Je suivais les recommandations à la lettre en tant que bonne élève que j'étais, en tant que bonne perfectionniste. Honnêtement, je faisais comme il faut, entre guillemets. Et le problème, c'est que malgré tout ça, mon corps... Et mon mental aussi allait de plus en plus mal, clairement, et je voyais bien que les choses n'allaient pas. Parce que non seulement mes symptômes ne disparaissaient pas plus que ça, il y a des moments où ça allait un petit peu mieux, mais en fait si je voulais remanger un aliment normal, tout de suite hop, je prenais hyper cher, j'avais mal et tout ça, mais en plus de ça, en fait après il y a la partie mentale qui est venue, c'est-à-dire que je me sentais vraiment hyper frustrée, je me sentais déprimée, Je me sentais triste aussi, plus ça allait et plus je me sentais vide de l'intérieur. Et tous les 3-4 mois, je retombais en dépression, sachant que c'est une pathologie que j'ai depuis l'adolescence. Et je me disais, c'est pas possible, c'est pas normal d'enchaîner les épisodes dépressifs, alors que j'essayais de faire tout bien, parce que c'est pareil, j'ai même pas dit, mais je faisais du yoga, je faisais ma méditation. J'avais une bonne routine, une bonne organisation. Franchement, sur le papier, je Ausha toutes les cases. Tout était nickel. Je me disais que ce n'était pas possible. J'ai l'impression qu'il n'y a rien qui marche. Je ne me sens pas bien. Après mes deux burn-out et quand j'ai commencé à comprendre que je n'allais pas pouvoir continuer comme ça tous les 3-4 mois à retomber en dépression. C'était pas possible. Je parle pas d'une petite déprime saisonnière quand il n'y a pas de soleil, je parle d'une vraie dépression, avec des idées quand même assez sombres, une sensation de vide complète, il n'y a plus rien qui nous anime, on n'a même plus envie de se lever, on n'a même plus envie de manger, il n'y a plus rien qui nous donne envie, enfin vraiment. La dépression c'est quelque chose, c'était vraiment mon combat. Et en fait je me dis non, c'est pas normal. Donc j'avais déjà vu des psys. J'avais déjà vu des psys, j'en avais déjà vu une notamment avec mes troubles du comportement alimentaire à la sortie de mon adolescence. J'en avais vu d'autres durant mes études, c'était un petit peu plus de la TCC, la thérapie comportementale cognitive. Et une autre, justement après mon burn-out, le premier, qui m'avait fait beaucoup de bien à cette époque, je sais qu'elle m'avait quand même sorti d'un espèce de trou noir. On avait fait un gros travail pendant une année. Mais en fait... Malgré tout, il y avait cette histoire de dépression qui revenait sur le tapis à chaque fois. Je me disais, bon, au bout d'un moment, il faut arrêter, Marina. Ça n'est pas normal de te sentir comme ça à chaque fois. Donc, je me suis dit, ok, je vais commencer par faire un travail psy, cette fois. Plus en profondeur, sachant que la partie psy, moi, c'est quelque chose que j'ai toujours, toujours, toujours mis de côté. Pour moi, c'était impensable. En fait, je ne voulais même pas en entendre parler. Mais bon, après, quand... Quand le mental finit par complètement dérailler et qu'on voit bien que nos idées ne sont pas du tout normales, quand on compare avec les gens qui sont autour de nous, on se dit bon au bout d'un moment il va quand même falloir travailler sur le sujet. Et donc là j'ai commencé ma fameuse thérapie en ICV, thérapie que je continue d'ailleurs aujourd'hui, après c'est juste que c'est plus sur les mêmes choses, mais c'est vrai que cette thérapie là m'a fait énormément de bien et m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Parce que grâce à ma psychologue, j'ai appris les notions comme fenêtre de tolérance, comme les liens d'attachement, c'était quoi cette histoire de lien d'attachement ? Et en fait, comme c'est quelque chose de très concret, on n'est pas sur un truc hyper flou ou quoi, non, c'est vraiment une thérapie qui est basée sur les neurosciences, sur le fonctionnement du cerveau, sur toutes ces notions-là. et même si de mon côté voilà j'étais quand même assez calé sur la partie microbiote, système digestif, système nerveux, le stress et tout ça, bah mine de rien il y avait des termes quand même que je connaissais pas spécialement, et ça m'a fait tilt en fait, ça m'a intéressée, parce que voilà je suis une personne très curieuse, et c'est mon petit côté Sherlock Holmes, dès qu'il y a un truc qui m'intrigue ou quoi, bah en fait j'ai envie de chercher, d'en savoir plus, donc je vais lire, je vais faire mes petites études, mes petites recherches, machin. Et en fait, c'est là que je commence assez facilement à faire des liens entre les différentes informations et tout ça. Donc bref, c'est là que petit à petit, tout commençait à devenir un peu plus logique, dans le sens où non seulement je faisais des liens dans ma propre histoire, parce qu'au final, je voyais effectivement que le passé, certaines blessures, que ce soit dans l'enfance ou la vie de jeune adulte, avaient un impact réel. sur le corps, donc vraiment d'un point de vue physiologique. Mais après, en fait, j'observais aussi ces liens chez mes clientes. Parce que j'ai cette approche de vouloir prendre en considération justement l'ensemble de... Ce qui fait de nous, en fait, des êtres humains, comme je vous le dis à chaque fois, cette vraie dimension holistique, de ne pas m'arrêter aux symptômes physiques ou aux symptômes même psychiques, mais vraiment aussi de comprendre l'histoire de la personne. Et en fait, je trouve que c'est un point qui est trop sous-estimé, l'histoire, le vécu, les expériences, tout ça, alors que les liens sont là, c'est-à-dire que même scientifiquement, les liens ont été établis. entre certains symptômes dont les troubles digestifs chroniques et des événements difficiles durant l'enfance, un manque de résilience, toutes ces choses-là. Là où je vous aurais dit ça peut-être il y a 10 ans, on me serait tombé dessus en me disant que c'est n'importe quoi, c'est encore des trucs farfelus d'approche holistique et tout. Sauf qu'en fait, scientifiquement aujourd'hui, tout ça s'est prouvé. Donc du coup, ça rajoute vraiment un poids supplémentaire. dans la compréhension des choses pour les personnes qui sont peut-être plus terre à terre, parce que mine de rien, même si j'ai cette approche holistique, j'ai toujours cette volonté quand même de me rapprocher le plus possible de la vérité avec des sources fiables, avec des choses qui sont concrètes en fait, pas des trucs qui sont juste théoriques, que ce soit de l'un ou de l'autre côté, comme je vous le dis à chaque fois. Et donc c'est à partir de ces nouvelles notions que j'ai pu comprendre en fait ce qui se passe dans le cerveau et le système nerveux, notamment quand on est enfant, quand on est vraiment en pleine construction, en plein développement. Et en fait, c'est là que j'ai compris, j'ai su qu'on pouvait se mettre en fameux mode survie dès l'enfance, en fait, à cause d'un environnement insécurisant pour certaines, ça peut être des traumas plus ou moins visibles, pas forcément des choses, ça peut être... Des choses qui sont perçues comme légères par certaines personnes, mais qui, au final, quand on est un enfant, peuvent être très profondes et très dures à gérer. Il peut y avoir des situations qui ont été mal digérées. Il y a beaucoup de choses dans l'environnement, dans notre histoire, qui vont faire que le mode de survie, au final, ça peut devenir notre fonctionnement de base, et ce, toute notre vie. Vraiment, ça va se ressentir après sur le corps, sur le physique, avec des symptômes. Ça va se sentir sur le mental, avec des symptômes aussi, comme là du coup c'était mon cas avec la dépression. Et ça peut se sentir bien entendu aussi dans la relation avec les gens, que ce soit les relations amicales, les relations amoureuses, les relations familiales. Bref, ça a un impact vraiment sur tout. Et évidemment qu'il y a un moment où le corps, en fait, il n'arrive plus à s'adapter. Et c'est là où justement vous allez avoir tous ces symptômes-là qui vont commencer à exploser un peu du jour au lendemain. Vous, vous allez faire le lien, entre guillemets, enfin je dis vous, je me mets dedans aussi, parce que c'était clairement comme ça que je raisonnais à l'époque. Mais tout de suite, on va se dire, ok, mes symptômes, ils ont commencé, allez là, il y a trois mois. Il y a trois mois, j'ai eu un gros stress et tout, ça doit venir de ça. Et en fait, on se rend compte que finalement, non, ça ne vient pas de ça. C'est que souvent, ça, c'est un déclencheur, c'est la goutte d'eau du corps, qui jusqu'à maintenant s'était adaptée, et que c'est trop pour lui. Mais en fait, c'est trop pour lui, parce qu'en fait, il s'adapte depuis... bien trop longtemps. Et le problème, il vient de là. Et c'est aussi pour ça que l'approche symptomatique, purement symptomatique, et de ce focus sur uniquement le présent, le tout de suite maintenant, d'ailleurs même la volonté d'avoir toujours des résultats hyper rapides et tout ça, en fait, c'est ce qui va faire que sur le moyen long terme, on va pas nécessairement avoir des choses qui sont des grosses transformations. ça va finir Peut-être ça peut finir par passer, mais ça va se manifester ailleurs. Ça va être d'autres symptômes qui peuvent survenir. Ou alors ça va être les mêmes symptômes qui vont réapparaître de manière cyclique. C'est-à-dire que ça va mieux, puis après ça repart, puis ça va mieux, puis ça repart. En fait, on va faire le lien à chaque fois avec le stress. Bah oui, dès qu'il y a un gros coup de stress, là ça revient. Mais en fait, c'est surtout le cri du corps qui nous dit « Ok, il y a un problème, depuis trop longtemps je suis en train de m'adapter à un truc, je suis bloqué en mode survie pour X ou Y raisons. » Parce que ça, ça va être propre à chaque histoire personnelle. Mais dans tous les cas, il y a des raisons qui font que le corps, il est en suradaptation en permanence. Et donc, on arrive au bout d'un moment où ça finit par lâcher. Et c'était là le switch hyper important de se dire, en fait, le problème, ça vient pas de « Ah, j'ai manqué de volonté, j'ai pas eu de volonté, j'ai pas réussi à éliminer cet aliment, mon alimentation, alors qu'on m'a dit que c'était hyper mauvais pour la digestion, pour l'inflammation ou pour que sais-je encore. » Non, en fait, le vrai vrai problème, c'est qu'on s'épuise à vouloir tout contrôler. Tout faire parfaitement, avoir une hygiène de vie ultra stricte, ultra millimétrée, pour retirer un ou quelques symptômes physiques immédiats, d'accord ? Mais qu'au final, on n'écoute pas vraiment ce qui se passe à l'intérieur, parce qu'on ne le sait pas, comme je vous l'ai dit, moi je ne savais pas concrètement, même si j'avais toutes ces notions-là autour du système digestif, etc., de l'épuisement à ce niveau-là. du stress chronique, du lien entre les deux, mais en fait de comment dès l'enfance, tout peut se jouer à ce moment là. C'est là où j'ai eu vraiment le gros switch et me dire en fait c'est vraiment quelque chose où on n'est pas tous égaux par rapport à ça. Il y a des personnes qui vont naître dans un environnement et avec des ressources déjà qui vont leur permettre d'avoir une bonne résilience et se prémunir face à tout ça. Et il y a des personnes pour qui ce n'est pas forcément le cas, ce qui fait qu'elles n'ont pas cette résilience-là, et donc le moindre stress quotidien, la moindre difficulté, la moindre épreuve dans la vie, ça peut être tout de suite quelque chose de... Waouh, c'est lourd quoi, c'est lourd à porter, et donc le corps il s'adapte et il se suradapte, et encore, et encore, et encore, et jusqu'à un moment donné où ça y est, ça finit par lâcher quoi. Donc, et c'est quand on comprend ça... Qu'on comprend du coup que, ok, c'est pas juste une histoire de symptômes, mais c'est vraiment une histoire de comment mon corps il fait face, il s'adapte à ma vie, à mon environnement depuis tant d'années. Quand on comprend que le problème vient de là, et que si l'objectif c'est pas, oui je veux retirer un symptôme, mais l'objectif c'est, en fait je veux me sentir bien, je veux me sentir vraiment vivante, je veux me sentir en forme dans mon corps, dans ma tête. parce que j'ai plein de projets, parce que j'ai envie de me challenger, j'ai envie de réussir à faire ce genre d'activité-là dont j'ai l'impression que je suis incapable, mais si j'ai l'énergie suffisante, je sais que je pourrais aller m'entraîner et je pourrais atteindre cet objectif-là, ça peut être sur le plan professionnel, se dire ouais j'ai vraiment envie de créer ce truc-là, j'ai vraiment envie de me lancer dans ce projet-là, mais j'ai pas assez d'énergie, j'ai pas assez de concentration, c'est toujours, je suis toujours dans le brouillard mental bref en fait c'est C'est ça en fait, c'est se dire notre corps, notre mental, ils sont pas là juste pour ne pas avoir de symptômes. Vous pouvez en faire un allié précieux pour votre vie en fait, pour la manière dont vous voulez vivre votre vie. Alignée, heureuse, comme j'ai dit vivante, épanouie, pouvoir faire les choses que vous avez envie de faire tout simplement. Et aller au bout de vos ambitions. Et pour moi en fait c'est ça le vrai sens du bien-être quand je parle de bien-être, en fait pour moi c'est ça. C'est pas juste, ouais là j'ai mal au ventre, quand j'aurai plus mal au ventre ça y est je serai bien. Bah en fait, pour l'avoir vécu, c'est tout à fait faux. Parce que moi j'allais nettement mieux, j'avais plus du tout depuis 2019. Ouais depuis 2019, j'avais plus de symptômes digestifs, franchement mon protocole avait super bien fonctionné et tout. Et pourtant, et pourtant je me suis fait deux burn-out après, et pourtant j'enchaînais les dépressions. j'avais des idées noires, enfin, donc non, c'est pour ça que je vous dis, on a l'impression des fois que quand on va être soulagé d'un symptôme, ça y est, tout va être super génial, en fait non, parce qu'on n'a pas vraiment compris que le message de fond c'était pas ça, c'était pas du tout ça, et que ça cache quelque chose de beaucoup plus profond. Donc voilà, c'est d'ailleurs dans cette démarche là, avec tous ces déclics là, que je vous avais sorti, comme je vous l'avais annoncé, la méthode... au MindGut, parce que pour moi c'était important de dézoomer cette histoire de symptômes et vraiment d'aller plutôt chercher un genre de reset en fait, quelque chose de beaucoup plus profond pour aider justement les femmes, parce que bon j'en ai dit avant, vous êtes des femmes, celles qui m'écoutent en tout cas selon les statistiques à sortir de ce fameux mode de survie, de suradaptation, de comprendre en fait comment On en arrive là. Comment ça se passe au niveau physiologique, au niveau émotionnel ? Comment ça se fait en fait ? Et d'aider le corps à se remettre dans un sentiment de sécurité, parce qu'au final, c'est ça, le corps, lui, ce dont il a besoin, c'est de se sentir en sécurité. Et que c'est que comme ça qu'on pourra justement retrouver une forme physique, une énergie mentale. un apaisement général en fait qui sera stable et durable dans le temps parce que je vous assure que c'est pas en vous épuisant à essayer de faire les choses parfaitement parce que à chaque fois vous vous dites toi mais je suis là je fais tout toutes les choses correctement et je comprends pas pourtant je comprends pas je comprends pas il ya toujours quelque chose qui va pas mais effectivement parce que la solution se trouve pas dans Tout contrôler, tout faire à la perfection, parce qu'en faisant ça en fait vous vous épuisez, vous continuez à vous mettre en mode suradaptation, survie, et c'est à l'opposé de ce dont votre corps a besoin, là où lui il a besoin juste de se retrouver en sécurité dans le présent, et donc pour ça il faut agir sur les bonnes choses, et donc regarder dans la bonne direction, et dézoomer en fait, ne pas regarder juste un symptôme, et la période qui correspond juste à ce symptôme là entre guillemets. Mais regardez un peu plus loin, regardez aussi même dans l'environnement, tout simplement, qu'est-ce qui se passe au niveau de votre travail, au niveau de votre couple, au niveau de votre famille, que ce soit aussi bien au niveau parents que au niveau des enfants, si vous avez des enfants. Mais le travail, votre relation avec vous-même, il y a tellement de choses qui comptent, et même l'endroit dans lequel vous vivez. C'est un impact considérable. Donc vraiment, ne vous épuisez pas à essayer de tout faire parfaitement pendant un mois, deux mois, trois mois, et après à finir par craquer, parce que oui, c'est normal, on ne peut pas tenir comme ça. C'est l'équilibre qu'il faut aller chercher, ce n'est pas la perfection. Et c'est là-dedans que vous vous sentirez bien, justement. Mais quand on agit sur les bonnes choses, justement, quand on cible les... Ça peut être tout bête, mais une fois qu'on comprend vraiment, qu'on dézoome et qu'on voit d'où vient le problème, et que du coup on agit vraiment dessus au lieu d'agir sur ce qui maintient notre attention, les petites clochettes qui sonnent, tiling tiling, là il y a un symptôme ici, c'est ça le problème, c'est ici, c'est l'inflammation, donc il me faut une alimentation anti-inflammatoire, il me faut ci, il me faut ça, il me faut ce complément-là. En fait, vous risquez vraiment de passer à côté du fond du problème, et notamment cette suradaptation constante, ce mode de survie constant qui est peut-être déclenché alors même que vous n'en avez aucune idée. Vous pouvez être une personne relativement zen, d'apparence très calme, très posée, je vous le dis, c'est exactement mon cas. Autour de moi, tout le monde me voit comme quelqu'un d'hyper calme, d'hyper posé, et pourtant à l'intérieur ça peut être le chaos. Et même vous, vous n'en avez même pas, en fait vous ne vous voyez pas. La seule chose que vous voyez de ce chaos, c'est ce qui en ressort, et c'est les fameux symptômes physiques, et parfois même du coup mentaux, on commence à plus en plus en prendre en considération l'anxiété, voilà, tous ces symptômes-là qui peuvent vous faire des petites alertes. Mais tout ça c'est là pour une bonne raison entre guillemets et le corps il vous envoie un message depuis longtemps. Sauf que justement dans notre société où tout va vite et où on nous apprend très très rapidement à se déconnecter des symptômes. parce qu'il faut pas avoir mal, et quand on a mal, c'est normal d'avoir mal, donc du coup on normalise la douleur, on normalise les trucs, du coup on se coupe complètement en fait de notre corps, on est plus que dans la tête, et donc on gère tout par la tête, dans le contrôle, dans vraiment tout ce qu'on peut maîtriser, on va le faire, en pensant que ça va être ça la solution. Donc voilà c'est vraiment important pour moi de vous parler de ça Du fait que non ce n'est pas en vous épuisant dans la perfection dans toute la quête de votre bien-être à essayer de tout faire parfaitement à la base pour prendre soin de vous, justement. Mais au final, ça finit par se retourner contre vous parce que tout ça, ça ne fait que rajouter du stress supplémentaire. Donc, soyez plus bienveillantes envers vous, vraiment. Ne vous dites pas à chaque fois, oui, mais c'est une question de volonté, j'ai pas de volonté, j'arrive pas, je suis nulle. Nombre de fois où j'entends ce genre de discours, nombre de fois où j'ai pu me dire ce genre de discours, vraiment, aller chercher, aller creuser du côté de ce fameux mode de survie, aller essayer de comprendre quelles émotions se cachent derrière tout ça, quels besoins se cachent derrière tout ça. Comme je vous l'ai dit, moi c'est vraiment quelque chose que j'ai partagé, j'ai vraiment donné toutes les clés, les pistes, voilà, tous mes conseils dans Oh My Gut, forcément c'est quelque chose de complet, donc pas à pas, il y a vraiment tout ce que j'ai appris sur le sujet. Tout ce que j'ai pu expérimenter, j'ai fait vraiment une synthèse du plus important et du plus efficace et pour vraiment vous faire gagner du temps. Moi, ça m'a mis beaucoup trop d'années, mais sans ça, je n'aurais pas eu l'expérience que j'ai aujourd'hui et qui me permet justement de vous faire gagner du temps. Donc voilà, soyez bienveillante envers vous, essayez de dézoomer du symptôme physique et allez creuser un peu plus dans votre histoire, dans votre environnement. Et vous verrez qu'il y a des liens qui pourront se faire naturellement. Rien que cette semaine, j'ai eu plusieurs personnes en consultation. Et en fait, assez rapidement, parce que comme je vous l'ai dit, j'ai mon petit côté Sherlock. Rien qu'en lisant bien correctement toutes leurs fiches, le questionnaire que j'envoie en amont, où je pose beaucoup beaucoup de questions justement pour que ce soit très complet, moi les liens je les fais très rapidement, et quand j'arrive justement le jour J de la consultation, beaucoup vont me dire « ah ouais mais c'est vrai que j'avais pas pensé » . Ou alors certaines vont me dire « ah oui mais c'est vrai qu'en l'écrivant comme ça, quand tu posais les questions, en l'écrivant, en fait je me suis dit « ah ouais quand même, il y avait quand même pas mal de choses » . Et en fait, ça permet de prendre conscience, et c'est un outil puissant, parce que, encore une fois, quand on fait les liens, quand on connecte les choses, et que tout devient beaucoup plus logique et clair, ça vous enlève un poids. Et c'est d'ailleurs ce qu'une m'a dit justement, c'était cette semaine ou la semaine dernière, je ne sais plus, et qui m'a dit que ça me retire d'un poids. Je me sens plus légère en fait, parce qu'elle savait enfin pourquoi, comment ça arrivait tout ça, et du coup en fait, elle savait comment agir dessus concrètement. Donc voilà, j'étais vraiment très contente de voir que, bah même dans des formats, parce que c'est une cliente de Home & Gut, parce que dans Home & Gut vous avez la possibilité de faire des séances individuelles avec moi, donc j'en ai eu plusieurs cette semaine du coup de Home & Gut, et en fait de voir que ça leur a créé un vrai déclic au final. Cette compréhension du système nerveux et du lien avec l'histoire, avec l'enfance, avec la dimension psychologique, émotionnelle. Et ça permet de voir les choses autrement. Comme moi, ça m'a permis de voir les choses autrement à l'époque. Et ça avait été un sacré déclic, un de mes plus gros déclics concrètement. Et c'était important pour moi de partager ça. Donc voilà, pour conclure cet épisode, demandez-vous simplement... Si en fait, est-ce que votre corps, quand il y a des symptômes, est-ce que c'est parce qu'il déraille complètement et qu'il veut vous faire la misère ? Ou est-ce que c'est juste parce qu'il a été épuisé d'avoir tenu trop longtemps, finalement, sans ses ressources de sécurité intérieure et cette paix intérieure dont il a besoin, quand bien même la vie est faite de haut et de bas, mais il a besoin de ressources de sécurité intérieure pour y faire face ? plus facilement et c'est ce qu'on appelle la résilience et ça c'est quelque chose qui se construit quand on ne l'est pas avec, c'est tout à fait possible. Je vous en avais parlé d'ailleurs dans l'épisode bilan 2024 et les projets 2025, comment justement ce travail psy avait créé une résilience en moi que je ne pensais pas pouvoir avoir dans ma vie et que c'était assez fou à vivre et je vous le souhaite vraiment très sincèrement. Voilà, écoutez, je vous dis à très bientôt. pour un prochain épisode. Et puis en attendant, prenez bien soin de vous.

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Description

Dans cet épisode, je te partage un moment clé de mon parcours : celui où j’ai réalisé que faire tout parfaitement ne suffisait pas pour aller mieux.
Malgré une hygiène de vie irréprochable, mon corps et mon mental continuaient à sombrer... Pourquoi ? Comment en sortir ?


Je te partagerais :


- Le piège invisible du perfectionnisme, y compris dans le parcours du bien-être,
- Le vrai rôle du système nerveux et de ton histoire personnelle dans ta santé,
- Ce que j’aurais aimé comprendre bien plus tôt pour arrêter de m’épuiser.


Si tu ressens que ton corps donne encore des signaux d'alerte qui ne partent pas malgré tous tes efforts, cet épisode pourrait bien changer ta perspective...


Je te souhaite une agréable écoute 🥰


👉🏼 Découvre Oh Mind Gut ! juste ici


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  • Speaker #0

    La J'avais envie de faire un genre de chitchat, je pense que ce genre de podcast, de thématique plutôt introspective, ça peut être lié à ma propre histoire ou voilà tout simplement des réflexions que je peux avoir. Et aujourd'hui justement je voulais vous partager quelque chose de personnel qui va vous parler aussi je pense à beaucoup d'entre vous, parce que quand je discute avec vous, que ce soit en message privé sur Instagram, que ce soit par mail, que ce soit dans les groupes des programmes, en consultation, etc. En fait, je me rends compte qu'on est quand même vachement à être concerné dans le fait de voir qu'on fait tout parfaitement, en tout cas on essaye, et pourtant ça suffit pas. Et justement, pendant très très très trop longtemps, j'ai été cette personne hyper perfectionniste dans tout, c'est vraiment pas juste dans l'hygiène de vie. Vraiment dans tous les domaines. Donc je sais déjà qu'à l'école, je voulais les meilleures notes. Je voulais toujours ramener les meilleurs bulletins. Dans mes études, pareil, je me mettais une pression de dingue. Et après, au niveau du travail, toujours la même chose. Vouloir tout faire parfaitement, tout maîtriser, tout contrôler. De ne pas avoir de moments, on va dire, de down, de moments qui sont assez compliqués. Voilà Tout contrôler quoi. Bon ça je vous en avais déjà parlé d'ailleurs dans les épisodes sur le burn-out. Bref, donc forcément ce côté ultra perfectionniste, il s'est ressenti aussi d'un point de vue de bien-être, dans ma recherche de me sentir mieux dans mon corps et dans ma tête. Parce que quand j'ai commencé à avoir des symptômes physiques, donc ça remonte à, voilà, je devais avoir 19 ans, je crois que j'avais 19 ans. Sachant qu'aujourd'hui j'en ai 32 ! Voilà voilà, le temps passe un peu trop vite. Et durant cette période, j'avais commencé à avoir des symptômes physiques. Alors qu'avant, bon, j'avais pas vraiment de problème particulier, si ce n'est d'enchaîner les autres sites quand j'étais plus jeune. Mais en vrai, après, franchement, j'avais relativement une bonne santé, en tout cas c'est ce qui en ressortait. Et quand du coup des symptômes physiques ont commencé à ressortir... Donc je vous avais expliqué mais il y a la partie digestive, sachant que peu de temps après il y avait aussi l'acné qui était sorti alors que je n'en avais pas du tout eu durant toute mon adolescence. Donc voilà beaucoup de douleurs, d'inflammations, d'aller-retour aux urgences, enfin bref je ne vais pas refaire tout le topo. Mais voilà il y avait quand même des gros symptômes, ça n'allait pas du tout. Et donc forcément j'étais hyper focus dessus et parce que voilà je voyais que ça forcément quand on est dans le truc on ne voit plus que ça. Donc, suite à ça, j'ai voulu bien faire, parce qu'après j'ai vu beaucoup de spécialistes qui m'ont conseillé de faire ci, d'éliminer ça, machin. Donc en gros, l'objectif c'était d'avoir une hygiène de vie vraiment irréprochable, sachant que déjà naturellement je faisais du sport très régulièrement, j'allais à la salle, j'ai toujours été quelqu'un de sportive. Je sais que ma mère nous a très vite mis cette volonté d'avoir une activité. sportives extrascolaires. Voilà, ça a été entre l'équitation, la danse... Bon après moi c'était beaucoup beaucoup les arts martiaux, j'en ai fait quand même très très longtemps. Donc bref, voilà la partie sport elle était là, ok. Ensuite la partie alimentation, bon j'estime que j'avais une alimentation qui était à peu près franchement équilibrée, ma mère parait, elle faisait super attention à ça. Parce que mon père, si on écoutait lui, on mangerait que des pâtes en tant que bon bon Rital qu'il est. On mangerait que des pâtes matin, midi et soir avec des sauces différentes certes, mais quand même. Donc bon, heureusement ma mère était là pour rééquilibrer tout ça. Maintenant, j'ai eu des périodes de... Pareil, qui ont commencé juste avant, des périodes de boulimie, etc. Donc j'ai commencé à avoir des troubles du comportement alimentaire, que je compensais justement par le sport, pour ma part. Et quand j'ai eu toute la partie des symptômes digestifs... Et donc là on avait commencé à me parler des FODMAPS, des candidoses, enfin tout le blabla habituel. Donc voilà, celle qui me suit depuis un moment maintenant vous le savez, si vous me découvrez. Moi en gros voilà, j'ai eu le droit à ce genre de régime d'éviction venant de certains professionnels. Donc c'était clair, il ne fallait plus que je mange de sucre. Donc je ne mangeais plus de sucre du tout, plus de FODMAPS, plus de féculents du tout. Parce que je n'avais pas le droit aux féculents, je n'avais pas le droit à tout. En fait, je ne pouvais plus rien manger entre les régimes anti-candidose, régime anti-FODMAPS, régime anti-ci, anti-ça. Je ne pouvais plus rien manger. C'est simple, à part quelques légumes vapeurs, un peu de poisson blanc, et c'est tout. C'est tout, clairement. Donc, voilà, une alimentation hyper stricte. J'évitais vraiment tout ce qui était recommandé d'éviter. Je suivais les recommandations à la lettre en tant que bonne élève que j'étais, en tant que bonne perfectionniste. Honnêtement, je faisais comme il faut, entre guillemets. Et le problème, c'est que malgré tout ça, mon corps... Et mon mental aussi allait de plus en plus mal, clairement, et je voyais bien que les choses n'allaient pas. Parce que non seulement mes symptômes ne disparaissaient pas plus que ça, il y a des moments où ça allait un petit peu mieux, mais en fait si je voulais remanger un aliment normal, tout de suite hop, je prenais hyper cher, j'avais mal et tout ça, mais en plus de ça, en fait après il y a la partie mentale qui est venue, c'est-à-dire que je me sentais vraiment hyper frustrée, je me sentais déprimée, Je me sentais triste aussi, plus ça allait et plus je me sentais vide de l'intérieur. Et tous les 3-4 mois, je retombais en dépression, sachant que c'est une pathologie que j'ai depuis l'adolescence. Et je me disais, c'est pas possible, c'est pas normal d'enchaîner les épisodes dépressifs, alors que j'essayais de faire tout bien, parce que c'est pareil, j'ai même pas dit, mais je faisais du yoga, je faisais ma méditation. J'avais une bonne routine, une bonne organisation. Franchement, sur le papier, je Ausha toutes les cases. Tout était nickel. Je me disais que ce n'était pas possible. J'ai l'impression qu'il n'y a rien qui marche. Je ne me sens pas bien. Après mes deux burn-out et quand j'ai commencé à comprendre que je n'allais pas pouvoir continuer comme ça tous les 3-4 mois à retomber en dépression. C'était pas possible. Je parle pas d'une petite déprime saisonnière quand il n'y a pas de soleil, je parle d'une vraie dépression, avec des idées quand même assez sombres, une sensation de vide complète, il n'y a plus rien qui nous anime, on n'a même plus envie de se lever, on n'a même plus envie de manger, il n'y a plus rien qui nous donne envie, enfin vraiment. La dépression c'est quelque chose, c'était vraiment mon combat. Et en fait je me dis non, c'est pas normal. Donc j'avais déjà vu des psys. J'avais déjà vu des psys, j'en avais déjà vu une notamment avec mes troubles du comportement alimentaire à la sortie de mon adolescence. J'en avais vu d'autres durant mes études, c'était un petit peu plus de la TCC, la thérapie comportementale cognitive. Et une autre, justement après mon burn-out, le premier, qui m'avait fait beaucoup de bien à cette époque, je sais qu'elle m'avait quand même sorti d'un espèce de trou noir. On avait fait un gros travail pendant une année. Mais en fait... Malgré tout, il y avait cette histoire de dépression qui revenait sur le tapis à chaque fois. Je me disais, bon, au bout d'un moment, il faut arrêter, Marina. Ça n'est pas normal de te sentir comme ça à chaque fois. Donc, je me suis dit, ok, je vais commencer par faire un travail psy, cette fois. Plus en profondeur, sachant que la partie psy, moi, c'est quelque chose que j'ai toujours, toujours, toujours mis de côté. Pour moi, c'était impensable. En fait, je ne voulais même pas en entendre parler. Mais bon, après, quand... Quand le mental finit par complètement dérailler et qu'on voit bien que nos idées ne sont pas du tout normales, quand on compare avec les gens qui sont autour de nous, on se dit bon au bout d'un moment il va quand même falloir travailler sur le sujet. Et donc là j'ai commencé ma fameuse thérapie en ICV, thérapie que je continue d'ailleurs aujourd'hui, après c'est juste que c'est plus sur les mêmes choses, mais c'est vrai que cette thérapie là m'a fait énormément de bien et m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Parce que grâce à ma psychologue, j'ai appris les notions comme fenêtre de tolérance, comme les liens d'attachement, c'était quoi cette histoire de lien d'attachement ? Et en fait, comme c'est quelque chose de très concret, on n'est pas sur un truc hyper flou ou quoi, non, c'est vraiment une thérapie qui est basée sur les neurosciences, sur le fonctionnement du cerveau, sur toutes ces notions-là. et même si de mon côté voilà j'étais quand même assez calé sur la partie microbiote, système digestif, système nerveux, le stress et tout ça, bah mine de rien il y avait des termes quand même que je connaissais pas spécialement, et ça m'a fait tilt en fait, ça m'a intéressée, parce que voilà je suis une personne très curieuse, et c'est mon petit côté Sherlock Holmes, dès qu'il y a un truc qui m'intrigue ou quoi, bah en fait j'ai envie de chercher, d'en savoir plus, donc je vais lire, je vais faire mes petites études, mes petites recherches, machin. Et en fait, c'est là que je commence assez facilement à faire des liens entre les différentes informations et tout ça. Donc bref, c'est là que petit à petit, tout commençait à devenir un peu plus logique, dans le sens où non seulement je faisais des liens dans ma propre histoire, parce qu'au final, je voyais effectivement que le passé, certaines blessures, que ce soit dans l'enfance ou la vie de jeune adulte, avaient un impact réel. sur le corps, donc vraiment d'un point de vue physiologique. Mais après, en fait, j'observais aussi ces liens chez mes clientes. Parce que j'ai cette approche de vouloir prendre en considération justement l'ensemble de... Ce qui fait de nous, en fait, des êtres humains, comme je vous le dis à chaque fois, cette vraie dimension holistique, de ne pas m'arrêter aux symptômes physiques ou aux symptômes même psychiques, mais vraiment aussi de comprendre l'histoire de la personne. Et en fait, je trouve que c'est un point qui est trop sous-estimé, l'histoire, le vécu, les expériences, tout ça, alors que les liens sont là, c'est-à-dire que même scientifiquement, les liens ont été établis. entre certains symptômes dont les troubles digestifs chroniques et des événements difficiles durant l'enfance, un manque de résilience, toutes ces choses-là. Là où je vous aurais dit ça peut-être il y a 10 ans, on me serait tombé dessus en me disant que c'est n'importe quoi, c'est encore des trucs farfelus d'approche holistique et tout. Sauf qu'en fait, scientifiquement aujourd'hui, tout ça s'est prouvé. Donc du coup, ça rajoute vraiment un poids supplémentaire. dans la compréhension des choses pour les personnes qui sont peut-être plus terre à terre, parce que mine de rien, même si j'ai cette approche holistique, j'ai toujours cette volonté quand même de me rapprocher le plus possible de la vérité avec des sources fiables, avec des choses qui sont concrètes en fait, pas des trucs qui sont juste théoriques, que ce soit de l'un ou de l'autre côté, comme je vous le dis à chaque fois. Et donc c'est à partir de ces nouvelles notions que j'ai pu comprendre en fait ce qui se passe dans le cerveau et le système nerveux, notamment quand on est enfant, quand on est vraiment en pleine construction, en plein développement. Et en fait, c'est là que j'ai compris, j'ai su qu'on pouvait se mettre en fameux mode survie dès l'enfance, en fait, à cause d'un environnement insécurisant pour certaines, ça peut être des traumas plus ou moins visibles, pas forcément des choses, ça peut être... Des choses qui sont perçues comme légères par certaines personnes, mais qui, au final, quand on est un enfant, peuvent être très profondes et très dures à gérer. Il peut y avoir des situations qui ont été mal digérées. Il y a beaucoup de choses dans l'environnement, dans notre histoire, qui vont faire que le mode de survie, au final, ça peut devenir notre fonctionnement de base, et ce, toute notre vie. Vraiment, ça va se ressentir après sur le corps, sur le physique, avec des symptômes. Ça va se sentir sur le mental, avec des symptômes aussi, comme là du coup c'était mon cas avec la dépression. Et ça peut se sentir bien entendu aussi dans la relation avec les gens, que ce soit les relations amicales, les relations amoureuses, les relations familiales. Bref, ça a un impact vraiment sur tout. Et évidemment qu'il y a un moment où le corps, en fait, il n'arrive plus à s'adapter. Et c'est là où justement vous allez avoir tous ces symptômes-là qui vont commencer à exploser un peu du jour au lendemain. Vous, vous allez faire le lien, entre guillemets, enfin je dis vous, je me mets dedans aussi, parce que c'était clairement comme ça que je raisonnais à l'époque. Mais tout de suite, on va se dire, ok, mes symptômes, ils ont commencé, allez là, il y a trois mois. Il y a trois mois, j'ai eu un gros stress et tout, ça doit venir de ça. Et en fait, on se rend compte que finalement, non, ça ne vient pas de ça. C'est que souvent, ça, c'est un déclencheur, c'est la goutte d'eau du corps, qui jusqu'à maintenant s'était adaptée, et que c'est trop pour lui. Mais en fait, c'est trop pour lui, parce qu'en fait, il s'adapte depuis... bien trop longtemps. Et le problème, il vient de là. Et c'est aussi pour ça que l'approche symptomatique, purement symptomatique, et de ce focus sur uniquement le présent, le tout de suite maintenant, d'ailleurs même la volonté d'avoir toujours des résultats hyper rapides et tout ça, en fait, c'est ce qui va faire que sur le moyen long terme, on va pas nécessairement avoir des choses qui sont des grosses transformations. ça va finir Peut-être ça peut finir par passer, mais ça va se manifester ailleurs. Ça va être d'autres symptômes qui peuvent survenir. Ou alors ça va être les mêmes symptômes qui vont réapparaître de manière cyclique. C'est-à-dire que ça va mieux, puis après ça repart, puis ça va mieux, puis ça repart. En fait, on va faire le lien à chaque fois avec le stress. Bah oui, dès qu'il y a un gros coup de stress, là ça revient. Mais en fait, c'est surtout le cri du corps qui nous dit « Ok, il y a un problème, depuis trop longtemps je suis en train de m'adapter à un truc, je suis bloqué en mode survie pour X ou Y raisons. » Parce que ça, ça va être propre à chaque histoire personnelle. Mais dans tous les cas, il y a des raisons qui font que le corps, il est en suradaptation en permanence. Et donc, on arrive au bout d'un moment où ça finit par lâcher. Et c'était là le switch hyper important de se dire, en fait, le problème, ça vient pas de « Ah, j'ai manqué de volonté, j'ai pas eu de volonté, j'ai pas réussi à éliminer cet aliment, mon alimentation, alors qu'on m'a dit que c'était hyper mauvais pour la digestion, pour l'inflammation ou pour que sais-je encore. » Non, en fait, le vrai vrai problème, c'est qu'on s'épuise à vouloir tout contrôler. Tout faire parfaitement, avoir une hygiène de vie ultra stricte, ultra millimétrée, pour retirer un ou quelques symptômes physiques immédiats, d'accord ? Mais qu'au final, on n'écoute pas vraiment ce qui se passe à l'intérieur, parce qu'on ne le sait pas, comme je vous l'ai dit, moi je ne savais pas concrètement, même si j'avais toutes ces notions-là autour du système digestif, etc., de l'épuisement à ce niveau-là. du stress chronique, du lien entre les deux, mais en fait de comment dès l'enfance, tout peut se jouer à ce moment là. C'est là où j'ai eu vraiment le gros switch et me dire en fait c'est vraiment quelque chose où on n'est pas tous égaux par rapport à ça. Il y a des personnes qui vont naître dans un environnement et avec des ressources déjà qui vont leur permettre d'avoir une bonne résilience et se prémunir face à tout ça. Et il y a des personnes pour qui ce n'est pas forcément le cas, ce qui fait qu'elles n'ont pas cette résilience-là, et donc le moindre stress quotidien, la moindre difficulté, la moindre épreuve dans la vie, ça peut être tout de suite quelque chose de... Waouh, c'est lourd quoi, c'est lourd à porter, et donc le corps il s'adapte et il se suradapte, et encore, et encore, et encore, et jusqu'à un moment donné où ça y est, ça finit par lâcher quoi. Donc, et c'est quand on comprend ça... Qu'on comprend du coup que, ok, c'est pas juste une histoire de symptômes, mais c'est vraiment une histoire de comment mon corps il fait face, il s'adapte à ma vie, à mon environnement depuis tant d'années. Quand on comprend que le problème vient de là, et que si l'objectif c'est pas, oui je veux retirer un symptôme, mais l'objectif c'est, en fait je veux me sentir bien, je veux me sentir vraiment vivante, je veux me sentir en forme dans mon corps, dans ma tête. parce que j'ai plein de projets, parce que j'ai envie de me challenger, j'ai envie de réussir à faire ce genre d'activité-là dont j'ai l'impression que je suis incapable, mais si j'ai l'énergie suffisante, je sais que je pourrais aller m'entraîner et je pourrais atteindre cet objectif-là, ça peut être sur le plan professionnel, se dire ouais j'ai vraiment envie de créer ce truc-là, j'ai vraiment envie de me lancer dans ce projet-là, mais j'ai pas assez d'énergie, j'ai pas assez de concentration, c'est toujours, je suis toujours dans le brouillard mental bref en fait c'est C'est ça en fait, c'est se dire notre corps, notre mental, ils sont pas là juste pour ne pas avoir de symptômes. Vous pouvez en faire un allié précieux pour votre vie en fait, pour la manière dont vous voulez vivre votre vie. Alignée, heureuse, comme j'ai dit vivante, épanouie, pouvoir faire les choses que vous avez envie de faire tout simplement. Et aller au bout de vos ambitions. Et pour moi en fait c'est ça le vrai sens du bien-être quand je parle de bien-être, en fait pour moi c'est ça. C'est pas juste, ouais là j'ai mal au ventre, quand j'aurai plus mal au ventre ça y est je serai bien. Bah en fait, pour l'avoir vécu, c'est tout à fait faux. Parce que moi j'allais nettement mieux, j'avais plus du tout depuis 2019. Ouais depuis 2019, j'avais plus de symptômes digestifs, franchement mon protocole avait super bien fonctionné et tout. Et pourtant, et pourtant je me suis fait deux burn-out après, et pourtant j'enchaînais les dépressions. j'avais des idées noires, enfin, donc non, c'est pour ça que je vous dis, on a l'impression des fois que quand on va être soulagé d'un symptôme, ça y est, tout va être super génial, en fait non, parce qu'on n'a pas vraiment compris que le message de fond c'était pas ça, c'était pas du tout ça, et que ça cache quelque chose de beaucoup plus profond. Donc voilà, c'est d'ailleurs dans cette démarche là, avec tous ces déclics là, que je vous avais sorti, comme je vous l'avais annoncé, la méthode... au MindGut, parce que pour moi c'était important de dézoomer cette histoire de symptômes et vraiment d'aller plutôt chercher un genre de reset en fait, quelque chose de beaucoup plus profond pour aider justement les femmes, parce que bon j'en ai dit avant, vous êtes des femmes, celles qui m'écoutent en tout cas selon les statistiques à sortir de ce fameux mode de survie, de suradaptation, de comprendre en fait comment On en arrive là. Comment ça se passe au niveau physiologique, au niveau émotionnel ? Comment ça se fait en fait ? Et d'aider le corps à se remettre dans un sentiment de sécurité, parce qu'au final, c'est ça, le corps, lui, ce dont il a besoin, c'est de se sentir en sécurité. Et que c'est que comme ça qu'on pourra justement retrouver une forme physique, une énergie mentale. un apaisement général en fait qui sera stable et durable dans le temps parce que je vous assure que c'est pas en vous épuisant à essayer de faire les choses parfaitement parce que à chaque fois vous vous dites toi mais je suis là je fais tout toutes les choses correctement et je comprends pas pourtant je comprends pas je comprends pas il ya toujours quelque chose qui va pas mais effectivement parce que la solution se trouve pas dans Tout contrôler, tout faire à la perfection, parce qu'en faisant ça en fait vous vous épuisez, vous continuez à vous mettre en mode suradaptation, survie, et c'est à l'opposé de ce dont votre corps a besoin, là où lui il a besoin juste de se retrouver en sécurité dans le présent, et donc pour ça il faut agir sur les bonnes choses, et donc regarder dans la bonne direction, et dézoomer en fait, ne pas regarder juste un symptôme, et la période qui correspond juste à ce symptôme là entre guillemets. Mais regardez un peu plus loin, regardez aussi même dans l'environnement, tout simplement, qu'est-ce qui se passe au niveau de votre travail, au niveau de votre couple, au niveau de votre famille, que ce soit aussi bien au niveau parents que au niveau des enfants, si vous avez des enfants. Mais le travail, votre relation avec vous-même, il y a tellement de choses qui comptent, et même l'endroit dans lequel vous vivez. C'est un impact considérable. Donc vraiment, ne vous épuisez pas à essayer de tout faire parfaitement pendant un mois, deux mois, trois mois, et après à finir par craquer, parce que oui, c'est normal, on ne peut pas tenir comme ça. C'est l'équilibre qu'il faut aller chercher, ce n'est pas la perfection. Et c'est là-dedans que vous vous sentirez bien, justement. Mais quand on agit sur les bonnes choses, justement, quand on cible les... Ça peut être tout bête, mais une fois qu'on comprend vraiment, qu'on dézoome et qu'on voit d'où vient le problème, et que du coup on agit vraiment dessus au lieu d'agir sur ce qui maintient notre attention, les petites clochettes qui sonnent, tiling tiling, là il y a un symptôme ici, c'est ça le problème, c'est ici, c'est l'inflammation, donc il me faut une alimentation anti-inflammatoire, il me faut ci, il me faut ça, il me faut ce complément-là. En fait, vous risquez vraiment de passer à côté du fond du problème, et notamment cette suradaptation constante, ce mode de survie constant qui est peut-être déclenché alors même que vous n'en avez aucune idée. Vous pouvez être une personne relativement zen, d'apparence très calme, très posée, je vous le dis, c'est exactement mon cas. Autour de moi, tout le monde me voit comme quelqu'un d'hyper calme, d'hyper posé, et pourtant à l'intérieur ça peut être le chaos. Et même vous, vous n'en avez même pas, en fait vous ne vous voyez pas. La seule chose que vous voyez de ce chaos, c'est ce qui en ressort, et c'est les fameux symptômes physiques, et parfois même du coup mentaux, on commence à plus en plus en prendre en considération l'anxiété, voilà, tous ces symptômes-là qui peuvent vous faire des petites alertes. Mais tout ça c'est là pour une bonne raison entre guillemets et le corps il vous envoie un message depuis longtemps. Sauf que justement dans notre société où tout va vite et où on nous apprend très très rapidement à se déconnecter des symptômes. parce qu'il faut pas avoir mal, et quand on a mal, c'est normal d'avoir mal, donc du coup on normalise la douleur, on normalise les trucs, du coup on se coupe complètement en fait de notre corps, on est plus que dans la tête, et donc on gère tout par la tête, dans le contrôle, dans vraiment tout ce qu'on peut maîtriser, on va le faire, en pensant que ça va être ça la solution. Donc voilà c'est vraiment important pour moi de vous parler de ça Du fait que non ce n'est pas en vous épuisant dans la perfection dans toute la quête de votre bien-être à essayer de tout faire parfaitement à la base pour prendre soin de vous, justement. Mais au final, ça finit par se retourner contre vous parce que tout ça, ça ne fait que rajouter du stress supplémentaire. Donc, soyez plus bienveillantes envers vous, vraiment. Ne vous dites pas à chaque fois, oui, mais c'est une question de volonté, j'ai pas de volonté, j'arrive pas, je suis nulle. Nombre de fois où j'entends ce genre de discours, nombre de fois où j'ai pu me dire ce genre de discours, vraiment, aller chercher, aller creuser du côté de ce fameux mode de survie, aller essayer de comprendre quelles émotions se cachent derrière tout ça, quels besoins se cachent derrière tout ça. Comme je vous l'ai dit, moi c'est vraiment quelque chose que j'ai partagé, j'ai vraiment donné toutes les clés, les pistes, voilà, tous mes conseils dans Oh My Gut, forcément c'est quelque chose de complet, donc pas à pas, il y a vraiment tout ce que j'ai appris sur le sujet. Tout ce que j'ai pu expérimenter, j'ai fait vraiment une synthèse du plus important et du plus efficace et pour vraiment vous faire gagner du temps. Moi, ça m'a mis beaucoup trop d'années, mais sans ça, je n'aurais pas eu l'expérience que j'ai aujourd'hui et qui me permet justement de vous faire gagner du temps. Donc voilà, soyez bienveillante envers vous, essayez de dézoomer du symptôme physique et allez creuser un peu plus dans votre histoire, dans votre environnement. Et vous verrez qu'il y a des liens qui pourront se faire naturellement. Rien que cette semaine, j'ai eu plusieurs personnes en consultation. Et en fait, assez rapidement, parce que comme je vous l'ai dit, j'ai mon petit côté Sherlock. Rien qu'en lisant bien correctement toutes leurs fiches, le questionnaire que j'envoie en amont, où je pose beaucoup beaucoup de questions justement pour que ce soit très complet, moi les liens je les fais très rapidement, et quand j'arrive justement le jour J de la consultation, beaucoup vont me dire « ah ouais mais c'est vrai que j'avais pas pensé » . Ou alors certaines vont me dire « ah oui mais c'est vrai qu'en l'écrivant comme ça, quand tu posais les questions, en l'écrivant, en fait je me suis dit « ah ouais quand même, il y avait quand même pas mal de choses » . Et en fait, ça permet de prendre conscience, et c'est un outil puissant, parce que, encore une fois, quand on fait les liens, quand on connecte les choses, et que tout devient beaucoup plus logique et clair, ça vous enlève un poids. Et c'est d'ailleurs ce qu'une m'a dit justement, c'était cette semaine ou la semaine dernière, je ne sais plus, et qui m'a dit que ça me retire d'un poids. Je me sens plus légère en fait, parce qu'elle savait enfin pourquoi, comment ça arrivait tout ça, et du coup en fait, elle savait comment agir dessus concrètement. Donc voilà, j'étais vraiment très contente de voir que, bah même dans des formats, parce que c'est une cliente de Home & Gut, parce que dans Home & Gut vous avez la possibilité de faire des séances individuelles avec moi, donc j'en ai eu plusieurs cette semaine du coup de Home & Gut, et en fait de voir que ça leur a créé un vrai déclic au final. Cette compréhension du système nerveux et du lien avec l'histoire, avec l'enfance, avec la dimension psychologique, émotionnelle. Et ça permet de voir les choses autrement. Comme moi, ça m'a permis de voir les choses autrement à l'époque. Et ça avait été un sacré déclic, un de mes plus gros déclics concrètement. Et c'était important pour moi de partager ça. Donc voilà, pour conclure cet épisode, demandez-vous simplement... Si en fait, est-ce que votre corps, quand il y a des symptômes, est-ce que c'est parce qu'il déraille complètement et qu'il veut vous faire la misère ? Ou est-ce que c'est juste parce qu'il a été épuisé d'avoir tenu trop longtemps, finalement, sans ses ressources de sécurité intérieure et cette paix intérieure dont il a besoin, quand bien même la vie est faite de haut et de bas, mais il a besoin de ressources de sécurité intérieure pour y faire face ? plus facilement et c'est ce qu'on appelle la résilience et ça c'est quelque chose qui se construit quand on ne l'est pas avec, c'est tout à fait possible. Je vous en avais parlé d'ailleurs dans l'épisode bilan 2024 et les projets 2025, comment justement ce travail psy avait créé une résilience en moi que je ne pensais pas pouvoir avoir dans ma vie et que c'était assez fou à vivre et je vous le souhaite vraiment très sincèrement. Voilà, écoutez, je vous dis à très bientôt. pour un prochain épisode. Et puis en attendant, prenez bien soin de vous.

Description

Dans cet épisode, je te partage un moment clé de mon parcours : celui où j’ai réalisé que faire tout parfaitement ne suffisait pas pour aller mieux.
Malgré une hygiène de vie irréprochable, mon corps et mon mental continuaient à sombrer... Pourquoi ? Comment en sortir ?


Je te partagerais :


- Le piège invisible du perfectionnisme, y compris dans le parcours du bien-être,
- Le vrai rôle du système nerveux et de ton histoire personnelle dans ta santé,
- Ce que j’aurais aimé comprendre bien plus tôt pour arrêter de m’épuiser.


Si tu ressens que ton corps donne encore des signaux d'alerte qui ne partent pas malgré tous tes efforts, cet épisode pourrait bien changer ta perspective...


Je te souhaite une agréable écoute 🥰


👉🏼 Découvre Oh Mind Gut ! juste ici


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Tu me découvres ? Je suis Marina, et ici on mise sur un équilibre physique & mental durable, sans pression 💖

Ici, pas d’injonctions, juste des conseils bienveillants autour du bien-être global, du self-care, de l’alimentation sans frustration, la compréhension du corps, des émotions, du lifestyle...

Bref, tout ce qui te fait du bien pour de vrai 🫶🏻


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La J'avais envie de faire un genre de chitchat, je pense que ce genre de podcast, de thématique plutôt introspective, ça peut être lié à ma propre histoire ou voilà tout simplement des réflexions que je peux avoir. Et aujourd'hui justement je voulais vous partager quelque chose de personnel qui va vous parler aussi je pense à beaucoup d'entre vous, parce que quand je discute avec vous, que ce soit en message privé sur Instagram, que ce soit par mail, que ce soit dans les groupes des programmes, en consultation, etc. En fait, je me rends compte qu'on est quand même vachement à être concerné dans le fait de voir qu'on fait tout parfaitement, en tout cas on essaye, et pourtant ça suffit pas. Et justement, pendant très très très trop longtemps, j'ai été cette personne hyper perfectionniste dans tout, c'est vraiment pas juste dans l'hygiène de vie. Vraiment dans tous les domaines. Donc je sais déjà qu'à l'école, je voulais les meilleures notes. Je voulais toujours ramener les meilleurs bulletins. Dans mes études, pareil, je me mettais une pression de dingue. Et après, au niveau du travail, toujours la même chose. Vouloir tout faire parfaitement, tout maîtriser, tout contrôler. De ne pas avoir de moments, on va dire, de down, de moments qui sont assez compliqués. Voilà Tout contrôler quoi. Bon ça je vous en avais déjà parlé d'ailleurs dans les épisodes sur le burn-out. Bref, donc forcément ce côté ultra perfectionniste, il s'est ressenti aussi d'un point de vue de bien-être, dans ma recherche de me sentir mieux dans mon corps et dans ma tête. Parce que quand j'ai commencé à avoir des symptômes physiques, donc ça remonte à, voilà, je devais avoir 19 ans, je crois que j'avais 19 ans. Sachant qu'aujourd'hui j'en ai 32 ! Voilà voilà, le temps passe un peu trop vite. Et durant cette période, j'avais commencé à avoir des symptômes physiques. Alors qu'avant, bon, j'avais pas vraiment de problème particulier, si ce n'est d'enchaîner les autres sites quand j'étais plus jeune. Mais en vrai, après, franchement, j'avais relativement une bonne santé, en tout cas c'est ce qui en ressortait. Et quand du coup des symptômes physiques ont commencé à ressortir... Donc je vous avais expliqué mais il y a la partie digestive, sachant que peu de temps après il y avait aussi l'acné qui était sorti alors que je n'en avais pas du tout eu durant toute mon adolescence. Donc voilà beaucoup de douleurs, d'inflammations, d'aller-retour aux urgences, enfin bref je ne vais pas refaire tout le topo. Mais voilà il y avait quand même des gros symptômes, ça n'allait pas du tout. Et donc forcément j'étais hyper focus dessus et parce que voilà je voyais que ça forcément quand on est dans le truc on ne voit plus que ça. Donc, suite à ça, j'ai voulu bien faire, parce qu'après j'ai vu beaucoup de spécialistes qui m'ont conseillé de faire ci, d'éliminer ça, machin. Donc en gros, l'objectif c'était d'avoir une hygiène de vie vraiment irréprochable, sachant que déjà naturellement je faisais du sport très régulièrement, j'allais à la salle, j'ai toujours été quelqu'un de sportive. Je sais que ma mère nous a très vite mis cette volonté d'avoir une activité. sportives extrascolaires. Voilà, ça a été entre l'équitation, la danse... Bon après moi c'était beaucoup beaucoup les arts martiaux, j'en ai fait quand même très très longtemps. Donc bref, voilà la partie sport elle était là, ok. Ensuite la partie alimentation, bon j'estime que j'avais une alimentation qui était à peu près franchement équilibrée, ma mère parait, elle faisait super attention à ça. Parce que mon père, si on écoutait lui, on mangerait que des pâtes en tant que bon bon Rital qu'il est. On mangerait que des pâtes matin, midi et soir avec des sauces différentes certes, mais quand même. Donc bon, heureusement ma mère était là pour rééquilibrer tout ça. Maintenant, j'ai eu des périodes de... Pareil, qui ont commencé juste avant, des périodes de boulimie, etc. Donc j'ai commencé à avoir des troubles du comportement alimentaire, que je compensais justement par le sport, pour ma part. Et quand j'ai eu toute la partie des symptômes digestifs... Et donc là on avait commencé à me parler des FODMAPS, des candidoses, enfin tout le blabla habituel. Donc voilà, celle qui me suit depuis un moment maintenant vous le savez, si vous me découvrez. Moi en gros voilà, j'ai eu le droit à ce genre de régime d'éviction venant de certains professionnels. Donc c'était clair, il ne fallait plus que je mange de sucre. Donc je ne mangeais plus de sucre du tout, plus de FODMAPS, plus de féculents du tout. Parce que je n'avais pas le droit aux féculents, je n'avais pas le droit à tout. En fait, je ne pouvais plus rien manger entre les régimes anti-candidose, régime anti-FODMAPS, régime anti-ci, anti-ça. Je ne pouvais plus rien manger. C'est simple, à part quelques légumes vapeurs, un peu de poisson blanc, et c'est tout. C'est tout, clairement. Donc, voilà, une alimentation hyper stricte. J'évitais vraiment tout ce qui était recommandé d'éviter. Je suivais les recommandations à la lettre en tant que bonne élève que j'étais, en tant que bonne perfectionniste. Honnêtement, je faisais comme il faut, entre guillemets. Et le problème, c'est que malgré tout ça, mon corps... Et mon mental aussi allait de plus en plus mal, clairement, et je voyais bien que les choses n'allaient pas. Parce que non seulement mes symptômes ne disparaissaient pas plus que ça, il y a des moments où ça allait un petit peu mieux, mais en fait si je voulais remanger un aliment normal, tout de suite hop, je prenais hyper cher, j'avais mal et tout ça, mais en plus de ça, en fait après il y a la partie mentale qui est venue, c'est-à-dire que je me sentais vraiment hyper frustrée, je me sentais déprimée, Je me sentais triste aussi, plus ça allait et plus je me sentais vide de l'intérieur. Et tous les 3-4 mois, je retombais en dépression, sachant que c'est une pathologie que j'ai depuis l'adolescence. Et je me disais, c'est pas possible, c'est pas normal d'enchaîner les épisodes dépressifs, alors que j'essayais de faire tout bien, parce que c'est pareil, j'ai même pas dit, mais je faisais du yoga, je faisais ma méditation. J'avais une bonne routine, une bonne organisation. Franchement, sur le papier, je Ausha toutes les cases. Tout était nickel. Je me disais que ce n'était pas possible. J'ai l'impression qu'il n'y a rien qui marche. Je ne me sens pas bien. Après mes deux burn-out et quand j'ai commencé à comprendre que je n'allais pas pouvoir continuer comme ça tous les 3-4 mois à retomber en dépression. C'était pas possible. Je parle pas d'une petite déprime saisonnière quand il n'y a pas de soleil, je parle d'une vraie dépression, avec des idées quand même assez sombres, une sensation de vide complète, il n'y a plus rien qui nous anime, on n'a même plus envie de se lever, on n'a même plus envie de manger, il n'y a plus rien qui nous donne envie, enfin vraiment. La dépression c'est quelque chose, c'était vraiment mon combat. Et en fait je me dis non, c'est pas normal. Donc j'avais déjà vu des psys. J'avais déjà vu des psys, j'en avais déjà vu une notamment avec mes troubles du comportement alimentaire à la sortie de mon adolescence. J'en avais vu d'autres durant mes études, c'était un petit peu plus de la TCC, la thérapie comportementale cognitive. Et une autre, justement après mon burn-out, le premier, qui m'avait fait beaucoup de bien à cette époque, je sais qu'elle m'avait quand même sorti d'un espèce de trou noir. On avait fait un gros travail pendant une année. Mais en fait... Malgré tout, il y avait cette histoire de dépression qui revenait sur le tapis à chaque fois. Je me disais, bon, au bout d'un moment, il faut arrêter, Marina. Ça n'est pas normal de te sentir comme ça à chaque fois. Donc, je me suis dit, ok, je vais commencer par faire un travail psy, cette fois. Plus en profondeur, sachant que la partie psy, moi, c'est quelque chose que j'ai toujours, toujours, toujours mis de côté. Pour moi, c'était impensable. En fait, je ne voulais même pas en entendre parler. Mais bon, après, quand... Quand le mental finit par complètement dérailler et qu'on voit bien que nos idées ne sont pas du tout normales, quand on compare avec les gens qui sont autour de nous, on se dit bon au bout d'un moment il va quand même falloir travailler sur le sujet. Et donc là j'ai commencé ma fameuse thérapie en ICV, thérapie que je continue d'ailleurs aujourd'hui, après c'est juste que c'est plus sur les mêmes choses, mais c'est vrai que cette thérapie là m'a fait énormément de bien et m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Parce que grâce à ma psychologue, j'ai appris les notions comme fenêtre de tolérance, comme les liens d'attachement, c'était quoi cette histoire de lien d'attachement ? Et en fait, comme c'est quelque chose de très concret, on n'est pas sur un truc hyper flou ou quoi, non, c'est vraiment une thérapie qui est basée sur les neurosciences, sur le fonctionnement du cerveau, sur toutes ces notions-là. et même si de mon côté voilà j'étais quand même assez calé sur la partie microbiote, système digestif, système nerveux, le stress et tout ça, bah mine de rien il y avait des termes quand même que je connaissais pas spécialement, et ça m'a fait tilt en fait, ça m'a intéressée, parce que voilà je suis une personne très curieuse, et c'est mon petit côté Sherlock Holmes, dès qu'il y a un truc qui m'intrigue ou quoi, bah en fait j'ai envie de chercher, d'en savoir plus, donc je vais lire, je vais faire mes petites études, mes petites recherches, machin. Et en fait, c'est là que je commence assez facilement à faire des liens entre les différentes informations et tout ça. Donc bref, c'est là que petit à petit, tout commençait à devenir un peu plus logique, dans le sens où non seulement je faisais des liens dans ma propre histoire, parce qu'au final, je voyais effectivement que le passé, certaines blessures, que ce soit dans l'enfance ou la vie de jeune adulte, avaient un impact réel. sur le corps, donc vraiment d'un point de vue physiologique. Mais après, en fait, j'observais aussi ces liens chez mes clientes. Parce que j'ai cette approche de vouloir prendre en considération justement l'ensemble de... Ce qui fait de nous, en fait, des êtres humains, comme je vous le dis à chaque fois, cette vraie dimension holistique, de ne pas m'arrêter aux symptômes physiques ou aux symptômes même psychiques, mais vraiment aussi de comprendre l'histoire de la personne. Et en fait, je trouve que c'est un point qui est trop sous-estimé, l'histoire, le vécu, les expériences, tout ça, alors que les liens sont là, c'est-à-dire que même scientifiquement, les liens ont été établis. entre certains symptômes dont les troubles digestifs chroniques et des événements difficiles durant l'enfance, un manque de résilience, toutes ces choses-là. Là où je vous aurais dit ça peut-être il y a 10 ans, on me serait tombé dessus en me disant que c'est n'importe quoi, c'est encore des trucs farfelus d'approche holistique et tout. Sauf qu'en fait, scientifiquement aujourd'hui, tout ça s'est prouvé. Donc du coup, ça rajoute vraiment un poids supplémentaire. dans la compréhension des choses pour les personnes qui sont peut-être plus terre à terre, parce que mine de rien, même si j'ai cette approche holistique, j'ai toujours cette volonté quand même de me rapprocher le plus possible de la vérité avec des sources fiables, avec des choses qui sont concrètes en fait, pas des trucs qui sont juste théoriques, que ce soit de l'un ou de l'autre côté, comme je vous le dis à chaque fois. Et donc c'est à partir de ces nouvelles notions que j'ai pu comprendre en fait ce qui se passe dans le cerveau et le système nerveux, notamment quand on est enfant, quand on est vraiment en pleine construction, en plein développement. Et en fait, c'est là que j'ai compris, j'ai su qu'on pouvait se mettre en fameux mode survie dès l'enfance, en fait, à cause d'un environnement insécurisant pour certaines, ça peut être des traumas plus ou moins visibles, pas forcément des choses, ça peut être... Des choses qui sont perçues comme légères par certaines personnes, mais qui, au final, quand on est un enfant, peuvent être très profondes et très dures à gérer. Il peut y avoir des situations qui ont été mal digérées. Il y a beaucoup de choses dans l'environnement, dans notre histoire, qui vont faire que le mode de survie, au final, ça peut devenir notre fonctionnement de base, et ce, toute notre vie. Vraiment, ça va se ressentir après sur le corps, sur le physique, avec des symptômes. Ça va se sentir sur le mental, avec des symptômes aussi, comme là du coup c'était mon cas avec la dépression. Et ça peut se sentir bien entendu aussi dans la relation avec les gens, que ce soit les relations amicales, les relations amoureuses, les relations familiales. Bref, ça a un impact vraiment sur tout. Et évidemment qu'il y a un moment où le corps, en fait, il n'arrive plus à s'adapter. Et c'est là où justement vous allez avoir tous ces symptômes-là qui vont commencer à exploser un peu du jour au lendemain. Vous, vous allez faire le lien, entre guillemets, enfin je dis vous, je me mets dedans aussi, parce que c'était clairement comme ça que je raisonnais à l'époque. Mais tout de suite, on va se dire, ok, mes symptômes, ils ont commencé, allez là, il y a trois mois. Il y a trois mois, j'ai eu un gros stress et tout, ça doit venir de ça. Et en fait, on se rend compte que finalement, non, ça ne vient pas de ça. C'est que souvent, ça, c'est un déclencheur, c'est la goutte d'eau du corps, qui jusqu'à maintenant s'était adaptée, et que c'est trop pour lui. Mais en fait, c'est trop pour lui, parce qu'en fait, il s'adapte depuis... bien trop longtemps. Et le problème, il vient de là. Et c'est aussi pour ça que l'approche symptomatique, purement symptomatique, et de ce focus sur uniquement le présent, le tout de suite maintenant, d'ailleurs même la volonté d'avoir toujours des résultats hyper rapides et tout ça, en fait, c'est ce qui va faire que sur le moyen long terme, on va pas nécessairement avoir des choses qui sont des grosses transformations. ça va finir Peut-être ça peut finir par passer, mais ça va se manifester ailleurs. Ça va être d'autres symptômes qui peuvent survenir. Ou alors ça va être les mêmes symptômes qui vont réapparaître de manière cyclique. C'est-à-dire que ça va mieux, puis après ça repart, puis ça va mieux, puis ça repart. En fait, on va faire le lien à chaque fois avec le stress. Bah oui, dès qu'il y a un gros coup de stress, là ça revient. Mais en fait, c'est surtout le cri du corps qui nous dit « Ok, il y a un problème, depuis trop longtemps je suis en train de m'adapter à un truc, je suis bloqué en mode survie pour X ou Y raisons. » Parce que ça, ça va être propre à chaque histoire personnelle. Mais dans tous les cas, il y a des raisons qui font que le corps, il est en suradaptation en permanence. Et donc, on arrive au bout d'un moment où ça finit par lâcher. Et c'était là le switch hyper important de se dire, en fait, le problème, ça vient pas de « Ah, j'ai manqué de volonté, j'ai pas eu de volonté, j'ai pas réussi à éliminer cet aliment, mon alimentation, alors qu'on m'a dit que c'était hyper mauvais pour la digestion, pour l'inflammation ou pour que sais-je encore. » Non, en fait, le vrai vrai problème, c'est qu'on s'épuise à vouloir tout contrôler. Tout faire parfaitement, avoir une hygiène de vie ultra stricte, ultra millimétrée, pour retirer un ou quelques symptômes physiques immédiats, d'accord ? Mais qu'au final, on n'écoute pas vraiment ce qui se passe à l'intérieur, parce qu'on ne le sait pas, comme je vous l'ai dit, moi je ne savais pas concrètement, même si j'avais toutes ces notions-là autour du système digestif, etc., de l'épuisement à ce niveau-là. du stress chronique, du lien entre les deux, mais en fait de comment dès l'enfance, tout peut se jouer à ce moment là. C'est là où j'ai eu vraiment le gros switch et me dire en fait c'est vraiment quelque chose où on n'est pas tous égaux par rapport à ça. Il y a des personnes qui vont naître dans un environnement et avec des ressources déjà qui vont leur permettre d'avoir une bonne résilience et se prémunir face à tout ça. Et il y a des personnes pour qui ce n'est pas forcément le cas, ce qui fait qu'elles n'ont pas cette résilience-là, et donc le moindre stress quotidien, la moindre difficulté, la moindre épreuve dans la vie, ça peut être tout de suite quelque chose de... Waouh, c'est lourd quoi, c'est lourd à porter, et donc le corps il s'adapte et il se suradapte, et encore, et encore, et encore, et jusqu'à un moment donné où ça y est, ça finit par lâcher quoi. Donc, et c'est quand on comprend ça... Qu'on comprend du coup que, ok, c'est pas juste une histoire de symptômes, mais c'est vraiment une histoire de comment mon corps il fait face, il s'adapte à ma vie, à mon environnement depuis tant d'années. Quand on comprend que le problème vient de là, et que si l'objectif c'est pas, oui je veux retirer un symptôme, mais l'objectif c'est, en fait je veux me sentir bien, je veux me sentir vraiment vivante, je veux me sentir en forme dans mon corps, dans ma tête. parce que j'ai plein de projets, parce que j'ai envie de me challenger, j'ai envie de réussir à faire ce genre d'activité-là dont j'ai l'impression que je suis incapable, mais si j'ai l'énergie suffisante, je sais que je pourrais aller m'entraîner et je pourrais atteindre cet objectif-là, ça peut être sur le plan professionnel, se dire ouais j'ai vraiment envie de créer ce truc-là, j'ai vraiment envie de me lancer dans ce projet-là, mais j'ai pas assez d'énergie, j'ai pas assez de concentration, c'est toujours, je suis toujours dans le brouillard mental bref en fait c'est C'est ça en fait, c'est se dire notre corps, notre mental, ils sont pas là juste pour ne pas avoir de symptômes. Vous pouvez en faire un allié précieux pour votre vie en fait, pour la manière dont vous voulez vivre votre vie. Alignée, heureuse, comme j'ai dit vivante, épanouie, pouvoir faire les choses que vous avez envie de faire tout simplement. Et aller au bout de vos ambitions. Et pour moi en fait c'est ça le vrai sens du bien-être quand je parle de bien-être, en fait pour moi c'est ça. C'est pas juste, ouais là j'ai mal au ventre, quand j'aurai plus mal au ventre ça y est je serai bien. Bah en fait, pour l'avoir vécu, c'est tout à fait faux. Parce que moi j'allais nettement mieux, j'avais plus du tout depuis 2019. Ouais depuis 2019, j'avais plus de symptômes digestifs, franchement mon protocole avait super bien fonctionné et tout. Et pourtant, et pourtant je me suis fait deux burn-out après, et pourtant j'enchaînais les dépressions. j'avais des idées noires, enfin, donc non, c'est pour ça que je vous dis, on a l'impression des fois que quand on va être soulagé d'un symptôme, ça y est, tout va être super génial, en fait non, parce qu'on n'a pas vraiment compris que le message de fond c'était pas ça, c'était pas du tout ça, et que ça cache quelque chose de beaucoup plus profond. Donc voilà, c'est d'ailleurs dans cette démarche là, avec tous ces déclics là, que je vous avais sorti, comme je vous l'avais annoncé, la méthode... au MindGut, parce que pour moi c'était important de dézoomer cette histoire de symptômes et vraiment d'aller plutôt chercher un genre de reset en fait, quelque chose de beaucoup plus profond pour aider justement les femmes, parce que bon j'en ai dit avant, vous êtes des femmes, celles qui m'écoutent en tout cas selon les statistiques à sortir de ce fameux mode de survie, de suradaptation, de comprendre en fait comment On en arrive là. Comment ça se passe au niveau physiologique, au niveau émotionnel ? Comment ça se fait en fait ? Et d'aider le corps à se remettre dans un sentiment de sécurité, parce qu'au final, c'est ça, le corps, lui, ce dont il a besoin, c'est de se sentir en sécurité. Et que c'est que comme ça qu'on pourra justement retrouver une forme physique, une énergie mentale. un apaisement général en fait qui sera stable et durable dans le temps parce que je vous assure que c'est pas en vous épuisant à essayer de faire les choses parfaitement parce que à chaque fois vous vous dites toi mais je suis là je fais tout toutes les choses correctement et je comprends pas pourtant je comprends pas je comprends pas il ya toujours quelque chose qui va pas mais effectivement parce que la solution se trouve pas dans Tout contrôler, tout faire à la perfection, parce qu'en faisant ça en fait vous vous épuisez, vous continuez à vous mettre en mode suradaptation, survie, et c'est à l'opposé de ce dont votre corps a besoin, là où lui il a besoin juste de se retrouver en sécurité dans le présent, et donc pour ça il faut agir sur les bonnes choses, et donc regarder dans la bonne direction, et dézoomer en fait, ne pas regarder juste un symptôme, et la période qui correspond juste à ce symptôme là entre guillemets. Mais regardez un peu plus loin, regardez aussi même dans l'environnement, tout simplement, qu'est-ce qui se passe au niveau de votre travail, au niveau de votre couple, au niveau de votre famille, que ce soit aussi bien au niveau parents que au niveau des enfants, si vous avez des enfants. Mais le travail, votre relation avec vous-même, il y a tellement de choses qui comptent, et même l'endroit dans lequel vous vivez. C'est un impact considérable. Donc vraiment, ne vous épuisez pas à essayer de tout faire parfaitement pendant un mois, deux mois, trois mois, et après à finir par craquer, parce que oui, c'est normal, on ne peut pas tenir comme ça. C'est l'équilibre qu'il faut aller chercher, ce n'est pas la perfection. Et c'est là-dedans que vous vous sentirez bien, justement. Mais quand on agit sur les bonnes choses, justement, quand on cible les... Ça peut être tout bête, mais une fois qu'on comprend vraiment, qu'on dézoome et qu'on voit d'où vient le problème, et que du coup on agit vraiment dessus au lieu d'agir sur ce qui maintient notre attention, les petites clochettes qui sonnent, tiling tiling, là il y a un symptôme ici, c'est ça le problème, c'est ici, c'est l'inflammation, donc il me faut une alimentation anti-inflammatoire, il me faut ci, il me faut ça, il me faut ce complément-là. En fait, vous risquez vraiment de passer à côté du fond du problème, et notamment cette suradaptation constante, ce mode de survie constant qui est peut-être déclenché alors même que vous n'en avez aucune idée. Vous pouvez être une personne relativement zen, d'apparence très calme, très posée, je vous le dis, c'est exactement mon cas. Autour de moi, tout le monde me voit comme quelqu'un d'hyper calme, d'hyper posé, et pourtant à l'intérieur ça peut être le chaos. Et même vous, vous n'en avez même pas, en fait vous ne vous voyez pas. La seule chose que vous voyez de ce chaos, c'est ce qui en ressort, et c'est les fameux symptômes physiques, et parfois même du coup mentaux, on commence à plus en plus en prendre en considération l'anxiété, voilà, tous ces symptômes-là qui peuvent vous faire des petites alertes. Mais tout ça c'est là pour une bonne raison entre guillemets et le corps il vous envoie un message depuis longtemps. Sauf que justement dans notre société où tout va vite et où on nous apprend très très rapidement à se déconnecter des symptômes. parce qu'il faut pas avoir mal, et quand on a mal, c'est normal d'avoir mal, donc du coup on normalise la douleur, on normalise les trucs, du coup on se coupe complètement en fait de notre corps, on est plus que dans la tête, et donc on gère tout par la tête, dans le contrôle, dans vraiment tout ce qu'on peut maîtriser, on va le faire, en pensant que ça va être ça la solution. Donc voilà c'est vraiment important pour moi de vous parler de ça Du fait que non ce n'est pas en vous épuisant dans la perfection dans toute la quête de votre bien-être à essayer de tout faire parfaitement à la base pour prendre soin de vous, justement. Mais au final, ça finit par se retourner contre vous parce que tout ça, ça ne fait que rajouter du stress supplémentaire. Donc, soyez plus bienveillantes envers vous, vraiment. Ne vous dites pas à chaque fois, oui, mais c'est une question de volonté, j'ai pas de volonté, j'arrive pas, je suis nulle. Nombre de fois où j'entends ce genre de discours, nombre de fois où j'ai pu me dire ce genre de discours, vraiment, aller chercher, aller creuser du côté de ce fameux mode de survie, aller essayer de comprendre quelles émotions se cachent derrière tout ça, quels besoins se cachent derrière tout ça. Comme je vous l'ai dit, moi c'est vraiment quelque chose que j'ai partagé, j'ai vraiment donné toutes les clés, les pistes, voilà, tous mes conseils dans Oh My Gut, forcément c'est quelque chose de complet, donc pas à pas, il y a vraiment tout ce que j'ai appris sur le sujet. Tout ce que j'ai pu expérimenter, j'ai fait vraiment une synthèse du plus important et du plus efficace et pour vraiment vous faire gagner du temps. Moi, ça m'a mis beaucoup trop d'années, mais sans ça, je n'aurais pas eu l'expérience que j'ai aujourd'hui et qui me permet justement de vous faire gagner du temps. Donc voilà, soyez bienveillante envers vous, essayez de dézoomer du symptôme physique et allez creuser un peu plus dans votre histoire, dans votre environnement. Et vous verrez qu'il y a des liens qui pourront se faire naturellement. Rien que cette semaine, j'ai eu plusieurs personnes en consultation. Et en fait, assez rapidement, parce que comme je vous l'ai dit, j'ai mon petit côté Sherlock. Rien qu'en lisant bien correctement toutes leurs fiches, le questionnaire que j'envoie en amont, où je pose beaucoup beaucoup de questions justement pour que ce soit très complet, moi les liens je les fais très rapidement, et quand j'arrive justement le jour J de la consultation, beaucoup vont me dire « ah ouais mais c'est vrai que j'avais pas pensé » . Ou alors certaines vont me dire « ah oui mais c'est vrai qu'en l'écrivant comme ça, quand tu posais les questions, en l'écrivant, en fait je me suis dit « ah ouais quand même, il y avait quand même pas mal de choses » . Et en fait, ça permet de prendre conscience, et c'est un outil puissant, parce que, encore une fois, quand on fait les liens, quand on connecte les choses, et que tout devient beaucoup plus logique et clair, ça vous enlève un poids. Et c'est d'ailleurs ce qu'une m'a dit justement, c'était cette semaine ou la semaine dernière, je ne sais plus, et qui m'a dit que ça me retire d'un poids. Je me sens plus légère en fait, parce qu'elle savait enfin pourquoi, comment ça arrivait tout ça, et du coup en fait, elle savait comment agir dessus concrètement. Donc voilà, j'étais vraiment très contente de voir que, bah même dans des formats, parce que c'est une cliente de Home & Gut, parce que dans Home & Gut vous avez la possibilité de faire des séances individuelles avec moi, donc j'en ai eu plusieurs cette semaine du coup de Home & Gut, et en fait de voir que ça leur a créé un vrai déclic au final. Cette compréhension du système nerveux et du lien avec l'histoire, avec l'enfance, avec la dimension psychologique, émotionnelle. Et ça permet de voir les choses autrement. Comme moi, ça m'a permis de voir les choses autrement à l'époque. Et ça avait été un sacré déclic, un de mes plus gros déclics concrètement. Et c'était important pour moi de partager ça. Donc voilà, pour conclure cet épisode, demandez-vous simplement... Si en fait, est-ce que votre corps, quand il y a des symptômes, est-ce que c'est parce qu'il déraille complètement et qu'il veut vous faire la misère ? Ou est-ce que c'est juste parce qu'il a été épuisé d'avoir tenu trop longtemps, finalement, sans ses ressources de sécurité intérieure et cette paix intérieure dont il a besoin, quand bien même la vie est faite de haut et de bas, mais il a besoin de ressources de sécurité intérieure pour y faire face ? plus facilement et c'est ce qu'on appelle la résilience et ça c'est quelque chose qui se construit quand on ne l'est pas avec, c'est tout à fait possible. Je vous en avais parlé d'ailleurs dans l'épisode bilan 2024 et les projets 2025, comment justement ce travail psy avait créé une résilience en moi que je ne pensais pas pouvoir avoir dans ma vie et que c'était assez fou à vivre et je vous le souhaite vraiment très sincèrement. Voilà, écoutez, je vous dis à très bientôt. pour un prochain épisode. Et puis en attendant, prenez bien soin de vous.

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