Speaker #0Hello ! Bonjour toi ! J'espère que tu vas bien. Moi ça va très bien. Alors dans ce nouvel épisode, petite parenthèse, je pense que tu l'entends, ce n'est pas le cadre habituel. Alors ce n'est pas un fond sonore, je suis réellement dehors. Je suis dans le square des Batignolles et j'avais envie en fait de changer de cadre. Donc tu m'excuseras pour le bruit environnant. Mais ça change un peu. Et puis c'est un épisode aussi assez spécial pour moi. Tu comprendras par la suite. Enfin, au vu du titre, je pense que tu l'as compris. Mais voilà, j'avais envie de changer. Et je ne sais pas si tu es parisien ou pas, mais dans tous les cas, je t'invite à faire un petit tour dans le square. Des bâtignoles, c'est vraiment très sympathique. Parenthèse fermée. Et comme je le disais tantôt, aujourd'hui c'est un épisode un peu spécial. Parce que cet épisode marque officiellement la fin de la première saison de ce podcast.
Et oui, déjà. Donc, avant de refermer ce chapitre, eh bien j'aimerais prendre un moment pour revenir avec toi sur cette belle aventure sonore de la première saison. Et depuis le lancement, on a abordé ensemble des sujets profonds, parfois sensibles, mais toujours avec authenticité, je dirais. On a parlé de la place de la femme noire, de la santé mentale dans la communauté afro-descendante, de la maternité, nos traditions africaines, la féminité sacrée, la charge mentale par exemple. J'étais aussi encouragée et j'ai aussi parlé de moi. J'en ai parlé un peu vers la fin, mais il fallait bien que je le fasse parce que c'est important. Tu m'écoutes, mais c'est aussi intéressant de savoir qui est derrière ce micro. Et chaque épisode était une invitation à réfléchir. à ressentir, à se reconnecter à soi et à notre culture. Et puis tu as été au rendez-vous. Tes commentaires, tes messages m'ont particulièrement touchée et surtout, ils m'ont rappelé pourquoi j'avais créé ce podcast. Créer un espace de paroles libres, bienveillants, ancrés dans nos réalités, nos héritages et nos espoirs. Tu sais, quand on se lance dans le podcasting ou dans n'importe quelle activité, il faut beaucoup de courage. Beaucoup de patience, se remettre en question et surtout aimer ce que l'on fait. Aimer, pardon, ce que l'on fait. Faire les choses avec amour et passion.
Cela n'a pas été facile de me lancer entre les doutes et la peur, mais en fin de compte, j'ai réussi. Pour moi, j'ai réussi et je fais ce que j'aime. Et ça prend petit à petit. Alors pour tout ça, je te dis merci. Je te dis « matondomingi botondi aksantisana » comme on dit chez moi. Merci à toi qui m'écoutes dans les transports, en cuisinant, en marchant ou quand tu es tout simplement posé chez toi. Merci pour ta confiance, pour chaque commentaire, pour chaque partage et appréciation. Merci aussi à toutes les personnes qui m'ont inspirée, soutenue et accompagnée dans la création de ce podcast. Et merci à mon papa. Eh oui. qui chaque jour de là-haut, je le sais, je le sens, me regarde et me donne la force de continuer car tout ça, c'est grâce à lui justement, c'est grâce à lui que je me suis lancée dans le podcasting.
Après, ne t'inquiète pas, c'est la première saison, c'était prévu que je fasse une autre saison. Voilà, donc ne t'inquiète pas, dans la saison 2, il y aura sûrement des petits changements. Mais on va quand même continuer à explorer les thématiques autour de notre identité, de nos héritages, de nos émotions. Peut-être que j'inviterai des personnes, je ne sais pas encore. J'ai envie de te proposer un format un peu différent pour aller encore plus loin ensemble et plus loin dans les sujets. Apporter des sujets et aller en profondeur. Voilà, c'est ce que je voulais dire.
D'ici là, prends soin de toi. Continue de partager le podcast autour de toi, fais-le découvrir à ton entourage et n'oublie surtout pas que nos voix, nos histoires, notre héritage ont de la valeur et tout ceci mérite d'être raconté. Je te dis à très vite pour la saison 2.
C'était Amowandji, le podcast, tes bénédictions. Bye !