- Speaker #0
Bonjour tout le monde, bienvenue à ce nouveau balado. Très content d'être avec vous encore aujourd'hui. On a une invitée collaboratrice, intervenante aussi au PAE, au niveau de la nutrition, très impliquée. Puis c'est notre formatrice en fait qui est en charge de tout ce qui est nutrition du côté formation. Donc Adina, très content d'être avec toi aujourd'hui pour... Un nouvel enregistrement, on va parler de la microbiote, de la santé digestive. Vous allez voir, ça a l'air très technique, mais je pense qu'on va l'aborder de manière très accessible. Vous allez voir, on va avoir une super belle discussion. Donc, Adina, comme je disais, formatrice intervenante, collabore avec nous au niveau de la nutrition. Si vous voulez aller voir toutes les formations disponibles de Adina, vous pouvez aller sur le site de Brio-PAE. Onglet formation, dans santé physique, nutrition, vous allez voir toutes les conférences, ateliers qu'on est capable de vous offrir. Donc Adina, je te laisse te présenter et après ça, on va pouvoir parler du sujet.
- Speaker #1
Bonjour Félix, très contente d'être de retour avec toi aujourd'hui pour un autre enregistrement de balado. Surtout qu'on va parler de mon sujet préféré aujourd'hui. Donc j'attendais ce moment avec impatience pour pouvoir parler du microbiote intestinal. Et oui, pour tout le monde qui nous... qui nous écoutent aujourd'hui, on va s'assurer de vulgariser l'information et surtout de démystifier, comme on en parlait, de l'information qu'il y a autour du microbiote intestinal. On entend beaucoup de choses de tout bord, de tout côté. On ne sait plus où donner la tête. Donc, c'est ce que je me suis donnée comme but aujourd'hui, de vraiment aller vulgariser l'information. C'est ce que je fais aussi en consultation. Donc, moi, je fais surtout la consultation en nutrition avec des clients, par exemple au PAE, one-on-one. ou sinon des services aux entreprises, donc les formations. Comme tu l'as mentionné, j'ai une clientèle vraiment très variée, mais j'ai de plus en plus de clients, en fait, qui consultent à cause de problèmes digestifs. Et c'est là où est-ce que ça a vraiment éveillé une passion en moi, donc de me pousser d'aller regarder qu'est-ce qu'il y en a au niveau de la recherche sur le microbiote intestinal.
- Speaker #0
On parle du deuxième cerveau, puis tu sais, on l'entend de plus en plus que, bien évidemment, on a notre cerveau, mais on a aussi un cerveau dans notre estomac qui est notre microbiote. Exactement. Puis, en fait, on lance le sujet. Je te laisserai un peu nous expliquer c'est quoi la microbiote intestinale, ça mange quoi en hiver, puis on part là-dessus.
- Speaker #1
Un microbiote, c'est quoi ? En fait, ça fait tout simplement référence aux trillions de micro-organismes qu'on a au niveau de nos intestins, surtout au niveau du côlon. C'est là où est-ce qu'on en retrouve la plupart. On parle surtout de bactéries, mais aussi de virus et de levures qui se retrouvent là-bas et qui se multiplient. Lorsqu'on parle de bactéries... bactéries, on a comme une idée, bon, bactéries, salmonelles, colis, on a peur, on pense à des potagènes, mais non, au contraire, on a vraiment tous ces micro-organismes-là qui font en sorte que notre microbiote, notre santé digestive est tout simplement en bonne santé. Et on parle, oui, du deuxième cerveau. Pourquoi ? Parce qu'il y a une grande production de neurotransmetteurs qui se fait directement au niveau intestinal. Donc, par exemple, la sérotonine, la fameuse neurotransmetteur du bonheur, 90 % est sécrétée au niveau intestinal. Donc, c'est là où est-ce qu'on a commencé à se poser des questions. Quels seraient les liens avec, justement, la santé mentale, l'anxiété, la dépression, le stress ? Qu'est-ce qu'il y en a ? Et on a découvert, justement, qu'il y a un lien bidirectionnel, donc qui va dans les deux sens. Donc, notre santé digestive peut influencer notre santé mentale. Notre santé mentale peut influer sur notre santé digestive. Et c'est là où est-ce qu'on a, justement, le client typique qui vient en consultation, qui se plaint de ballonnements, de crampes, de gaz, de diarrhées ou de constipations. Et j'en ai de plus en plus et ça a commencé justement à augmenter la fréquence que j'ai en consultation. Je me demande si c'est parce que les gens commencent tout simplement à se poser des questions et se rendre compte que c'est en lien avec la nutrition plutôt que juste avec des habitudes telles que le stress. Ils commencent à se questionner ce que je mange, est-ce que c'est ce que je mange qui cause les effets indésirables que j'ai.
- Speaker #0
Exactement. Je trouve vraiment ça intéressant parce qu'évidemment, le PAE, on est un petit peu plus spécialisé au niveau de la santé psychologique malgré le fait qu'on couvre l'ensemble. de la santé, mais le lien qui est en train de se faire, du moins, que comme tu dis, les consultations sont plus en demande à ce niveau-là, bien le lien qui est en train de se faire entre l'alimentation et la santé psychologique, je trouve ça incroyable. Puis on sait que tout est interconnecté. Justement, on a fait d'autres balados sur la santé financière. la santé psychologique, puis tu sais, tous les aspects de la santé sont interreliés, ça fait que je trouve ça vraiment intéressant que ça soit un sujet d'actualité et qu'on en parle de plus en plus. Oui,
- Speaker #1
je suis tout aussi contente, justement, qu'il y ait un intérêt qui se crée de ce côté-là, malheureusement, qui dit plus d'intérêt, dit plus d'informations, qui est partagé un petit peu partout. que ce soit sur Internet, on entend du bouche-à-oreille, les réseaux sociaux, et c'est là où est-ce que c'est difficile de se retrouver. Et malheureusement, oui, j'ai plus de clients en consultation qui demandent de l'aide par rapport à leur santé digestive, leur microbiote, mais j'ai aussi plusieurs clients qui arrivent avec des papiers que leur médecin, leur formation leur a imprimés sans nécessairement leur expliquer quoi que ce soit, parce qu'évidemment, ce n'est pas leur domaine, c'est normal, qu'il n'ait pas de formation en nutrition et donc qu'il ne devrait pas donner de conseils nutritionnels. Mais là, ils arrivent dépourvus. Ils ont été mis, par exemple, sur une diète faible en FODMAP. Donc, c'est carbohydrates, ces glucides-là qui sont fermentés. Et ils ont tout simplement continué parce qu'au début, ça fonctionne bien, on voit des bienfaits. Mais on ne leur a jamais mentionné que c'est pour un maximum de quatre semaines et que si on ne réintroduit pas ces aliments-là qui sont sains, ça va tout simplement aggraver les symptômes à long terme. Donc oui, on en parle plus. Très bonne nouvelle. Mais peut-être pas de la bonne manière parce que justement, on n'a toujours pas cette... Cette... Ah, fait... première intuition d'aller voir une nutritionniste lorsqu'on a un problème, un souci qui est relié à notre santé.
- Speaker #0
Exact. À tous les sujets, c'est toujours se référer à un professionnel. Si vous avez un PAE en place, ce qui est intéressant, c'est qu'aujourd'hui aussi, on fait un peu la promotion de la nutrition par le lien du PAE, parce que souvent le PAE, justement, est associé à la santé psychologique, mais il y a d'autres services qui sont disponibles, dont des services de nutrition qui sont vraiment intéressants. qui sont de plus en plus connus, mais c'est un défi quand même d'en parler. Si on parle un petit peu plus du rôle du microbiote précisément dans la santé digestive.
- Speaker #1
Au niveau de la santé digestive, dans le fond, on a ce qu'on appelle des prébiotiques et des probiotiques. Est-ce que, si je te dis pré-probiotique, est-ce que ça te fait penser à quelque chose ?
- Speaker #0
Écoute, les probiotiques, moi je sais que le yogourt est fort en probiotiques, donc c'est un bon apport en probiotiques. Je sais qu'on peut le prendre en supplément aussi. Puis je sais que c'est vraiment au niveau de la santé intestinale et digestive que ça a des bienfaits au niveau justement de la digestion et tout. Mais je n'en sais pas plus, Adina. Éclare-moi sur le sujet.
- Speaker #1
Tu es bien partie. Donc oui, probiotiques, en fait. La différence entre des prés et des probiotiques. Probiotiques, c'est ces micro-organismes-là, c'est ces bonnes bactéries qu'on voudrait avoir. On les retrouve dans les aliments fermentés tels que du yogourt, du fromage, du kefir, par exemple. Des aliments fermentés crus, tels que de la choucroute, du kimchi, donc la choucroute un petit peu plus asiatique, plus piquante. On en retrouve dans le kombucha également, mais il faut faire attention, c'est une boisson très sucrée souvent. Donc oui, on veut avoir des probiotiques, mais de la bonne manière. Le tepache, qui est justement une boisson fermentée à base d'ananas aussi, en contient. Donc ces aliments-là qui sont fermentés de base vont contenir des probiotiques. On peut les avoir aussi via des suppléments, mais c'est là où est-ce que les suppléments, il faut absolument faire attention, parce qu'il y a différentes souches de bactéries. qui sont utilisés pour traiter différentes conditions. Donc, si tu as de la diarrhée à cause d'un syndrome de l'intestin irritable, par exemple, cette inflammation des intestins, cette dysbiose qu'on appelle, donc ce débalancement au niveau des mauvaises et des bonnes bactéries au niveau des intestins, si tu as de la diarrhée, mais tu prends un supplément pour la constipation, tu n'aurais probablement pas les effets escomptés. Si tu n'as pas les bonnes doses non plus, si tu ne les prends pas pendant la bonne période de temps, malheureusement, c'est comme un petit peu jeter l'argent par la fenêtre parce que c'est sûr que les suppléments, oui. très efficaces, mais si on ne les emploie pas de la même manière, on n'arrivera pas à nos bouts. Donc, c'est là où est-ce que c'est super important d'en discuter avec un professionnel de la santé avant de se lancer aussi au niveau de l'achat d'un supplément. Mais oui, on peut y aller soit vers la nourriture, mais lorsqu'on veut quelque chose, plus un traitement, on y va avec des suppléments qui vont tout simplement des doses plus élevées de certaines souches de bactéries. Chaque souche pour ses conditions médicales. Il y a des souches de bactéries qui sont reconnues pour la... On parlait justement du syndrome de l'intestin irritable. Il y en a pour... les coliques des enfants, il y en a pour la femme enceinte, etc. Donc, on peut y aller avec différentes conditions qu'on veut traiter avec des probiotiques. D'un autre côté, prébiotiques, c'est la nourriture pour ces bonnes bactéries-là. OK. Donc, c'est un petit peu, c'est des fibres, en fait, qui sont capables d'être fermentées par les bonnes bactéries au niveau de nos intestins pour les utiliser comme leur propre nourriture pour être capables de se multiplier.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #1
Tout l'importance de réintroduire, donc on parle de FODMAP. FODMAP, c'est quoi ? C'est un acronyme. C'est tout simplement une manière de dire, c'est des lettres pour dire fermentable oligodye and monosaccharides and polios. Un grand mot qu'on n'est pas supposé reconnaître ou connaître. C'est tout simplement des carbohydrates qui sont fermentés. Et ces carbohydrates fermentés-là sont souvent aussi des sources de prébiotiques et donc, ils vont être utilisés par les bactéries pour croître, pour se multiplier, pour... tout simplement coloniser notre intestin. Les prébiotiques, ceux-là, on ne les trouve pas dans les aliments fermentés, on les trouve dans des aliments tels que des fruits et légumes, des grains entiers, des noix, des graines. Il y a vraiment une grande liste. Pas tous les aliments qui sont riches en fibres sont riches en prébiotiques, mais quand même la plupart. Donc, plutôt que d'apprendre la liste par cœur, juste avoir une alimentation variée, c'est là où est-ce qu'on va en retirer tous les bénéfices. Malheureusement, lorsque les premiers aliments, en fait, qui sont coupés, lorsqu'on commence à avoir des ballonnements, C'est souvent l'ail, l'oignon, le brocoli, le chou-fleur, les artichauts, ces aliments-là, justement, qui contiennent énormément de prébiotiques à l'intérieur. Donc là, tu comprendras pourquoi, si on fait une diète restrictive pendant très longtemps, ça a tout simplement... Au début, on se sent bien, c'est pour ça qu'on est motivé à y adhérer. Mais à la longue, on ne nourrit pas les bonnes bactéries, elles ne peuvent pas se reproduire. Donc, les mauvaises vont tout simplement prendre le dessus au fur et à mesure.
- Speaker #0
Très intéressant, vraiment. Même pour moi, c'est de la... très belle éducation qu'on est en train de faire en ce moment. Si on parle maintenant de la microbiote et de la santé mentale, qui est très intéressant, qu'on entend de plus en plus parler, veux-tu nous parler un petit peu plus de ce volet-là ? Oui.
- Speaker #1
Donc, comme on parlait, en fait, on l'appelle notre deuxième cerveau, justement, parce que la production de neurotransmetteurs se fait surtout au niveau intestinal. Et elle est modulée par ce que l'on mange. Pas juste la qualité des aliments, comme on me parlait, par exemple, des probiotiques, mais aussi... à l'intervalle qu'on mange. Donc, le fait de manger à des heures régulières aussi peut nous donner, par exemple, des apports de tryptophan, un acide aminé qui est utilisé, justement, pour un précurseur pour la sérotonine, etc. Donc, il y a beaucoup de choses sans aller vraiment dans les détails du sujet. Juste la manière qu'on mange et ce que l'on mange va influer énormément cette production-là de neurotransmetteurs. Et comme on sait, évidemment, les neurotransmetteurs relient à la santé mentale et c'est là où est-ce qu'il y a de plus en plus d'études, c'est vraiment quelque chose que là, il y a de la controverse parce que c'est quand même nouveau, c'est un sujet assez récent. Mais on commence à comprendre que c'est de plus en plus relié à l'anxiété, la dépression, par exemple. Et outre tout ce qu'on devrait manger, donc si bons aliments, moins raffinés, moins transformés, plus colorés, ce qu'on devrait limiter aussi, c'est là où est-ce qu'il faudrait porter attention. Donc tout ce qu'on parle, par exemple, d'édulcorant artificiel, ça a été à la mode durant les dernières années. On limite le sucre, on augmente le sucralose, le stéviat, l'osédulcorant. Il y a de plus en plus d'études qui démontrent que ça va avoir un impact vraiment très néfaste sur le microbiote. Ça va changer la diversité de notre microbiote. Donc, à la longue, malheureusement, selon moi, ce n'est pas une bonne alternative. Donc, si on remplace notre coke normal par un coke diète, malheureusement, on va avoir ces bouleversements-là au niveau intestinal. Et donc, ça crée une dysbiose. Ça va accentuer les effets. Outre ça, tout ce qui est émulsifiant. Pas besoin de retenir des noms. Donc, je peux te parler de carboxyméthylcellulose ou de polysorbate 80. Juste garder en tête, plus il y a de noms que tu n'es pas capable de reconnaître, par exemple, sur ton produit lorsque tu lis la liste des ingrédients, plus on se pose des questions. Si la liste aussi s'éternise, c'est souvent parce qu'il y a justement des additifs artificiels qui sont à l'intérieur. Certains sont très corrects, pas de problème, mais juste pour la population générale, un rule of thumb, une règle à suivre, plus il y a d'ingrédients qu'on ne reconnaît pas. Plus la liste est de plus de 10 ingrédients qu'on ne sait pas d'où ce qui provient, plus on devrait se poser des questions. Et c'est là parce qu'on va tout simplement shifter la tendance. Donc, plutôt qu'aller avec des parts protéinées, des shakes protéinés, des suppléments, des substituts de repas, y aller avec une alimentation la moins transformée possible pour éviter d'avoir ces composés-là qui vont avoir un impact néfaste sur notre santé.
- Speaker #0
Très intéressant. Puis, en fait, je pense que c'est souvent, tu sais, souvent avoir des enjeux au niveau... dans la santé psychologique et tout. Puis ça ne sera pas notre premier réflexe de penser à l'alimentation directement, mais ça peut vraiment avoir un impact considérable. Puis c'est ce qu'on voit, en fait.
- Speaker #1
Exactement. Donc, ça fait une différence entre une personne, surtout au niveau de la productivité au travail, et une personne qui est déprimée, qui est anxieuse, qui est stressée. Ce n'est pas une personne qui est productive, mais souvent, on met le blâme sur le stress. Le manque de temps, le manque d'activité physique. On oublie un petit peu la nutrition parmi tout ça, mais oui, ça a un impact majeur, surtout de plus en plus dans notre société où est-ce que l'alimentation devient de plus en plus transformée au jour le jour. Donc, on veut des solutions rapides, on veut quelque chose qu'on agrippe, mais c'est sûr qu'on ne peut pas, dans un substitut de repas ou dans une barre protéinée, avoir tous les nutriments qu'on aurait lorsqu'on se fait une bonne salade colorée avec plein de protéines à l'intérieur, de noix, de graines, de fruits, de légumes, etc. Donc, c'est là où est-ce que tout ce qui est plus simple, plus facile... Oui, ça peut nous dépanner de temps en temps, mais je te dirais, si c'est une base quotidienne, les éviter le plus possible.
- Speaker #0
Super. Puis, en contrepartie, on en a parlé un petit peu, mais si on revient sur comment bien alimenter notre microbiote, comment lui... lui donner tout ce qu'il a besoin pour bien fonctionner.
- Speaker #1
La manière la plus facile de le voir, je te dirais, c'est l'acide équilibré. Donc, le nouveau guide alimentaire canadien, je ne sais pas si tu en as entendu parler, si tu l'as vu passer.
- Speaker #0
Oui, je l'ai vu passer, oui. Je sais qu'il y a eu certaines controverses, certains, oui, je sais que ça a accroché à certains égards à ce niveau-là.
- Speaker #1
Il y en a eu. Par contre, d'un côté plus positif, il a changé. Moi, j'aime bien la manière qu'il a été changé. Pourquoi ? Parce qu'auparavant, on voyait un arc-en-ciel avec plein de chiffres partout. Personne n'était capable de, bon, 5% de ci, 3% de ça. Comment on met ça dans une journée ? Pour moi, en tout cas, une personne très visuelle, j'avais même la difficulté à l'expliquer au client parce que je ne le visualisais pas moi-même. Donc là, le nouveau consiste en une assiette équilibrée. C'est beaucoup plus visuel et c'est tout simplement garder en tête, pour monsieur, madame, tout le monde, on voudrait avoir la moitié des fruits et légumes, le quart des produits céréaliers tels que du pain, des pâtes, du riz, des pommes de terre. Et l'autre quart, une source de protéines. Juste commencer par ça, que ce soit matin, midi et soir, avoir des repas équilibrés comme ça et éviter de sauter des repas le plus possible et avoir tous les nutriments dont on a besoin. C'est vraiment la base pour avoir une alimentation qui est équilibrée et saine pour le microbiote. Pas besoin, comme on disait, de se souvenir de la liste complète de prébiotiques parce que tu vas avoir des fruits et légumes et parmi ces fruits et légumes-là, il va y en avoir. Tu vas avoir des grains entiers le moins raffinés possible et parmi ces grains entiers-là, justement, tu vas avoir des prébiotiques également. Au niveau de la sauce de protéines, super important, on veut en avoir, mais on ne veut pas que ça représente la moitié de l'acide parce que c'est là où est-ce qu'on va manquer dans d'autres sphères. Lorsqu'on mange trop d'un bord, on va évidemment manger moins de l'autre.
- Speaker #0
Puis miser sur la variété aussi. On en a parlé dans un autre balado, mais la variété, comme tu me disais, plus c'est coloré, mieux c'est au niveau de l'acide, plus il y a de variété, des bons gras. Donc, c'est important aussi de miser là-dessus.
- Speaker #1
Exactement, je suis très contente que tu aies retenu ce mot d'ordre-là. Donc oui, plus il y a de couleurs, plus il y a d'antioxydants, plus il y a de vitamines, de minéraux qui sont différentes. C'est une super bonne indication. Plus on voit que tout est blanc dans notre assiette, justement, on va manquer de quelque chose. Et c'est là où est-ce qu'on se rend compte que les grains, par exemple, qu'on consomme vont être plus raffinés, comme on parlait dans le balado sur les maladies chroniques. Absolument. Pain, pâtes, patates, il ne faut pas les bannir de notre alimentation. Il faut tout simplement prioriser. Des aliments qui sont moins raffinés, donc qui sont plus à base de grains entiers. Et là, on va retrouver l'apport en fibres que l'on souhaite, l'apport en nutriments aussi. Dans les grains qui sont plus raffinés, on se trouve tout simplement avec l'endosperm, la partie intérieure, la partie plus sucrure simple qui est très absorbée très rapidement, même la bouche. Donc, ça passe tout droit un petit peu. Ça ne nous rassasie pas, ça ne donne pas nécessairement tous les nutriments dont on aurait besoin. Et c'est là où est-ce qu'on va manger en excès, on va manger de manière moins équilibrée. par manque de volonté, par exemple, mais moi, si tu mets une assiette de riz blanc, je vais te la manger, je vais avoir encore faim, c'est normal, parce qu'il n'y a rien pour me rassasier là-dedans. Donc, c'est là où est-ce que jouer, comme on parlait un petit peu dans l'autre podcast, le fait de miser surtout sur la qualité alimentaire, plutôt que de se casser la tête. Oui, les aliments biologiques, dans certains cas, sont efficaces, mais juste avoir une assiette à la base, ça devrait être le point de départ, et par là... Ensuite, on commence à se poser davantage de questions. Si les aliments biologiques, par exemple, nous interpellent, on va regarder lesquels valent vraiment l'appel d'une état-acheté. Mais juste éviter de sauter des repas, être plus conscient lorsqu'on mange, avoir une meilleure qualité alimentaire, prioriser tout ce qui est protéines végétales aussi, pas juste des protéines animales. Donc, aller vers des haricots, des légumineuses, des lentilles, des protéines de soya, du tempeh, qui est aussi une source de probiotiques, en fait. Donc, beaucoup de choses comme ça, les intégrer sur une base plus quotidienne va nous amener des avantages au niveau du micropiote.
- Speaker #0
Merci beaucoup Adina. Écoutez, mot d'ordre à retenir, on se tient loin des produits transformés, on diversifie l'assiette. Écoute, je pense que ça a été super intéressant. On a couvert un sujet très intéressant qui est de plus en plus d'actualité. Consultez aussi un nutritionniste. Faites attention à l'information qui se retrouve sur Internet. Il n'y a jamais une source plus fiable qu'eux. Appelez votre PAE pour avoir une consultation avec un nutritionniste. Si vous n'avez pas de PAE, ce n'est pas plus grave. Vous pouvez consulter un nutritionniste quand même. Mais allez chercher l'avis d'un professionnel. Votre cas est particulier. Chaque personne est différente. Chaque personne a des besoins différents au niveau de l'alimentation. Je pense que c'est le mot d'ordre à retenir. Merci beaucoup pour ton temps. Si vous avez de l'intérêt à voir les formations qui sont disponibles avec Adina, je t'invite à vous rendre sur le site de Brio PAE. Sous l'onglet « Formations » , vous allez avoir la nutrition, donc toutes les formations, les ateliers, les conférences super intéressantes, super interactives. Adina va se faire un plaisir de collaborer avec vous, puis de vous fournir les outils nécessaires pour mieux manger, mieux s'alimenter. Donc, merci beaucoup à tous d'avoir été là. Je vous invite à partager le balado parce qu'ici, on le fait par amour de partage, parce qu'on aime la santé en général. Donc, merci à tous, puis je vous souhaite une très belle fin de journée. Merci Adina.
- Speaker #1
Merci Félix. Merci.