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Agir pour l'autodétermination

#10 - Déficience Intellectuelle et autodétermination

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11min |14/03/2022
Play
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Description

 # 10 Déficience intellectuelle et autodétermination 

Dernier épisode de cette première saison!! 

Restranscription par écrit: ici 

 

Historiquement, on a souvent abordé la question de l'autodétermination pour les personnes vivant avec une déficience intellectuelle, notamment aux Etats Unis dans les années 90 avec des programmes d'intervention spécifique.  

 

Pour les personnes avec une déficience intellectuelle, tout le défi va être de développer la composante de l'empowerment, du pouvoir d'agir, de la perception du pouvoir d'agir.  Certaines attitudes d'infantilisation pour ces personnes peuvent exister encore aujourd'hui, notamment lorqu'il est évoqué le fait que la personne a un "âge mental" d'un enfant de 3 ans. Evidemment la perception que l'on aura de cette personne, le risque, c'est d'être considéré comme un enfant. La notion d'accompagnement d'une personne déficience intellectuelle devient extrêmement importante pour une personne avec déficience intellectuelle. Par exemple lorsque l'on accompagne quelqu'un, on respecte le rythme de la personne, en lui laissant le temps de choisir, de faire ses choix. il y a une tendance de faire à la place de, de faire une prise en charge pour elle: c'est un risque car la personne va s'habituer à ce que
l'on fasse pour elle. La personne s'installera dans la passivité si on prend en charge: attention au cercle vicieux! S'installe ainsi un système de dépendance de la
personne avec déficience intellectuelle auprès de l'accompagnant.  

 

Souvent les personnes avec DI viennent valider des comportements, ou des décisions auprès de l'adulte. Le professionnel doit toujours veiller à ne pas renforcer ces comportements. La personne doit apprendre à s'autoréguler elle-même. la personne doit apprendre à s'autodéterminer. la personne doit se poser les bonnes questions. Martin prend ici plusieurs exemples. Plutôt de donner des réponses à la personne, on va lui donner des questions pour qu'elle puisse prendre conscience de son comportement ou de ses choix.  

 

Comment fait-on quand les personnes nous font des demandes que nous jugeons irréalistes? 

Bien évidemment la facilité serait de dire à la personne que ce n'est pas possible. Le risque c'est que la personne pense que le choix a été fait par l'accompagnateur et non par la personne elle-même. C'est donc à cause de lui si je ne peux pas faire tel ou tel choix.  La posture professionnelle attendue est donc de repartir de la demande de la personne : on accueille le projet de la personne dans un premier temps. Ensuite on va chercher les informations en lien avec son projet et on avance avec elle sur la compréhension de sa demande. Il faut donc accompagner la personne dans les différentes étapes et la confronter à la réalité. La personne pourra s'ajuster en fonction de la compréhension qu'elle aura des informations recueillies.  

Les personnes avec DI peuvent également vivre des déceptions sur leur projet de vie, comme tout le monde.  

Elles ont besoin d'être en contact avec des éléments concrets de la vie pour être en capacité de prendre des décisions.   


Pour en savoir plus:


- Campus Formation pour les programmes Agir pour l'autodétermination 


- Chaire autodétermination et handicap de l'Université du Québec à trois Rivières


Pour nous écrire c'est ici!  

🎧 Très bonne écoute à tous, on compte toujours sur vous en 2022 pour nous mettre 5 ⭐️ et nous laisser un commentaire sympa
😉 !
N’oubliez pas de liker, partager, vous abonner 🙏 !     


  


Description

 # 10 Déficience intellectuelle et autodétermination 

Dernier épisode de cette première saison!! 

Restranscription par écrit: ici 

 

Historiquement, on a souvent abordé la question de l'autodétermination pour les personnes vivant avec une déficience intellectuelle, notamment aux Etats Unis dans les années 90 avec des programmes d'intervention spécifique.  

 

Pour les personnes avec une déficience intellectuelle, tout le défi va être de développer la composante de l'empowerment, du pouvoir d'agir, de la perception du pouvoir d'agir.  Certaines attitudes d'infantilisation pour ces personnes peuvent exister encore aujourd'hui, notamment lorqu'il est évoqué le fait que la personne a un "âge mental" d'un enfant de 3 ans. Evidemment la perception que l'on aura de cette personne, le risque, c'est d'être considéré comme un enfant. La notion d'accompagnement d'une personne déficience intellectuelle devient extrêmement importante pour une personne avec déficience intellectuelle. Par exemple lorsque l'on accompagne quelqu'un, on respecte le rythme de la personne, en lui laissant le temps de choisir, de faire ses choix. il y a une tendance de faire à la place de, de faire une prise en charge pour elle: c'est un risque car la personne va s'habituer à ce que
l'on fasse pour elle. La personne s'installera dans la passivité si on prend en charge: attention au cercle vicieux! S'installe ainsi un système de dépendance de la
personne avec déficience intellectuelle auprès de l'accompagnant.  

 

Souvent les personnes avec DI viennent valider des comportements, ou des décisions auprès de l'adulte. Le professionnel doit toujours veiller à ne pas renforcer ces comportements. La personne doit apprendre à s'autoréguler elle-même. la personne doit apprendre à s'autodéterminer. la personne doit se poser les bonnes questions. Martin prend ici plusieurs exemples. Plutôt de donner des réponses à la personne, on va lui donner des questions pour qu'elle puisse prendre conscience de son comportement ou de ses choix.  

 

Comment fait-on quand les personnes nous font des demandes que nous jugeons irréalistes? 

Bien évidemment la facilité serait de dire à la personne que ce n'est pas possible. Le risque c'est que la personne pense que le choix a été fait par l'accompagnateur et non par la personne elle-même. C'est donc à cause de lui si je ne peux pas faire tel ou tel choix.  La posture professionnelle attendue est donc de repartir de la demande de la personne : on accueille le projet de la personne dans un premier temps. Ensuite on va chercher les informations en lien avec son projet et on avance avec elle sur la compréhension de sa demande. Il faut donc accompagner la personne dans les différentes étapes et la confronter à la réalité. La personne pourra s'ajuster en fonction de la compréhension qu'elle aura des informations recueillies.  

Les personnes avec DI peuvent également vivre des déceptions sur leur projet de vie, comme tout le monde.  

Elles ont besoin d'être en contact avec des éléments concrets de la vie pour être en capacité de prendre des décisions.   


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Historiquement, on a souvent abordé la question de l'autodétermination pour les personnes vivant avec une déficience intellectuelle, notamment aux Etats Unis dans les années 90 avec des programmes d'intervention spécifique.  

 

Pour les personnes avec une déficience intellectuelle, tout le défi va être de développer la composante de l'empowerment, du pouvoir d'agir, de la perception du pouvoir d'agir.  Certaines attitudes d'infantilisation pour ces personnes peuvent exister encore aujourd'hui, notamment lorqu'il est évoqué le fait que la personne a un "âge mental" d'un enfant de 3 ans. Evidemment la perception que l'on aura de cette personne, le risque, c'est d'être considéré comme un enfant. La notion d'accompagnement d'une personne déficience intellectuelle devient extrêmement importante pour une personne avec déficience intellectuelle. Par exemple lorsque l'on accompagne quelqu'un, on respecte le rythme de la personne, en lui laissant le temps de choisir, de faire ses choix. il y a une tendance de faire à la place de, de faire une prise en charge pour elle: c'est un risque car la personne va s'habituer à ce que
l'on fasse pour elle. La personne s'installera dans la passivité si on prend en charge: attention au cercle vicieux! S'installe ainsi un système de dépendance de la
personne avec déficience intellectuelle auprès de l'accompagnant.  

 

Souvent les personnes avec DI viennent valider des comportements, ou des décisions auprès de l'adulte. Le professionnel doit toujours veiller à ne pas renforcer ces comportements. La personne doit apprendre à s'autoréguler elle-même. la personne doit apprendre à s'autodéterminer. la personne doit se poser les bonnes questions. Martin prend ici plusieurs exemples. Plutôt de donner des réponses à la personne, on va lui donner des questions pour qu'elle puisse prendre conscience de son comportement ou de ses choix.  

 

Comment fait-on quand les personnes nous font des demandes que nous jugeons irréalistes? 

Bien évidemment la facilité serait de dire à la personne que ce n'est pas possible. Le risque c'est que la personne pense que le choix a été fait par l'accompagnateur et non par la personne elle-même. C'est donc à cause de lui si je ne peux pas faire tel ou tel choix.  La posture professionnelle attendue est donc de repartir de la demande de la personne : on accueille le projet de la personne dans un premier temps. Ensuite on va chercher les informations en lien avec son projet et on avance avec elle sur la compréhension de sa demande. Il faut donc accompagner la personne dans les différentes étapes et la confronter à la réalité. La personne pourra s'ajuster en fonction de la compréhension qu'elle aura des informations recueillies.  

Les personnes avec DI peuvent également vivre des déceptions sur leur projet de vie, comme tout le monde.  

Elles ont besoin d'être en contact avec des éléments concrets de la vie pour être en capacité de prendre des décisions.   


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Pour les personnes avec une déficience intellectuelle, tout le défi va être de développer la composante de l'empowerment, du pouvoir d'agir, de la perception du pouvoir d'agir.  Certaines attitudes d'infantilisation pour ces personnes peuvent exister encore aujourd'hui, notamment lorqu'il est évoqué le fait que la personne a un "âge mental" d'un enfant de 3 ans. Evidemment la perception que l'on aura de cette personne, le risque, c'est d'être considéré comme un enfant. La notion d'accompagnement d'une personne déficience intellectuelle devient extrêmement importante pour une personne avec déficience intellectuelle. Par exemple lorsque l'on accompagne quelqu'un, on respecte le rythme de la personne, en lui laissant le temps de choisir, de faire ses choix. il y a une tendance de faire à la place de, de faire une prise en charge pour elle: c'est un risque car la personne va s'habituer à ce que
l'on fasse pour elle. La personne s'installera dans la passivité si on prend en charge: attention au cercle vicieux! S'installe ainsi un système de dépendance de la
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Souvent les personnes avec DI viennent valider des comportements, ou des décisions auprès de l'adulte. Le professionnel doit toujours veiller à ne pas renforcer ces comportements. La personne doit apprendre à s'autoréguler elle-même. la personne doit apprendre à s'autodéterminer. la personne doit se poser les bonnes questions. Martin prend ici plusieurs exemples. Plutôt de donner des réponses à la personne, on va lui donner des questions pour qu'elle puisse prendre conscience de son comportement ou de ses choix.  

 

Comment fait-on quand les personnes nous font des demandes que nous jugeons irréalistes? 

Bien évidemment la facilité serait de dire à la personne que ce n'est pas possible. Le risque c'est que la personne pense que le choix a été fait par l'accompagnateur et non par la personne elle-même. C'est donc à cause de lui si je ne peux pas faire tel ou tel choix.  La posture professionnelle attendue est donc de repartir de la demande de la personne : on accueille le projet de la personne dans un premier temps. Ensuite on va chercher les informations en lien avec son projet et on avance avec elle sur la compréhension de sa demande. Il faut donc accompagner la personne dans les différentes étapes et la confronter à la réalité. La personne pourra s'ajuster en fonction de la compréhension qu'elle aura des informations recueillies.  

Les personnes avec DI peuvent également vivre des déceptions sur leur projet de vie, comme tout le monde.  

Elles ont besoin d'être en contact avec des éléments concrets de la vie pour être en capacité de prendre des décisions.   


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