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Agir pour l'autodétermination

#7 - Risque et autodétermination

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13min |21/02/2022
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#7 - Risque et autodétermination

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13min |21/02/2022
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Description

🎙️Risque et autodétermination: On parlera de la dignité du risque!🎙️🎙

Retranscription par écrit de l'épisode: ici 


Dans l'accompagnement d'une personne en situation de handicap, il faut distinguer le risque de la mise en danger.

Evidemment, si on ne prend jamais de risque, si on ne sort jamais de sa zone confort, on ne peut pas faire d'apprentissage. 

Martin Caouette invite à relire le texte sur la dignité du risque: "une vie sans risque, c'est une vie sans dignité"; parce que la vie est faite de toute sorte de risques. 

Une vie sans risque, c'est une vie sans autodétermination, nous dit-il. 

Le risque ce n'est pas forcément se mettre en danger, cela peut être une erreur, vécue comme un apprentissage. 


L'échec peut-il être vertueux?

Si on est dans des objectifs de performance dans l'accompagnement, effectivement l'échec va etre vécu négativement. Si on est dans des objectifs d'apprentissage, le fait de se tromper, l'échec, sera un levier pour apprendre. 

Dans l'accompagnement des personnes en situation de handicap, on a toujours avantage à avoir des objectifs d'apprentissage. 

On ne perd pas, on apprend!


Quelle perception du risque pour les familles et les professionnels?

Le premier cas de figure qui nous vient à l'esprit, c'est la perception que nous avons du risque. Martin prend exemple de l'apprentissage de l'utilisation de l'autobus. Quelle perception avons nous du risque d'apprentissage de l'utilisation de l'autobus. Est ce un risque acceptable? 

On a donc une appréciation subjectif du risque acceptable!


L'objectif est donc d'arriver à un risque partagé où la personne, les professionnels, les proches se mettent d'accord, assument le risque de l'apprentissage. 


Comment prend on en compte la sécurité de la personne et le risque lié à leur demande?

il n'y a pas de solutions toutes faites. Derrière tout cela, ce sont aussi les valeurs qui entrent en jeu: liberté de circuler, d'aller et venir, la sécurité... Peut-on concilier l'un et l'autre?


Quel cadre à poser? Quand on pose un cadre, on rend possible l'autodétermination, on pose les limites. La clarté du cadre est essentiel et compris par tous. Le cadre peut aussi être négociable.


Comment soutenir les professionnels sur la question du risque: nécessité pour les professionnels de discuter ensemble sur les risques qu'ils sont prêts à prendre, individuellement et ensemble, tout en tenant compte de la perception du risque des uns et des autres. 

Il faut réussir à éviter la tentation de convaincre le collègue, mais plutôt d'accueillir le point de vue de l'autre. 


Pour en savoir plus:

- Campus Formation pour les programmes Agir pour l'autodétermination 

- Chaire autodétermination et handicap de l'Université du Québec à trois Rivières


Pour nous écrire c'est ici!  


🎧 Très bonne écoute à tous, on compte toujours sur vous en 2022 pour nous mettre 5 ⭐️ et nous laisser un commentaire sympa
😉 !
N’oubliez pas de liker, partager, vous abonner 🙏 !     









Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

🎙️Risque et autodétermination: On parlera de la dignité du risque!🎙️🎙

Retranscription par écrit de l'épisode: ici 


Dans l'accompagnement d'une personne en situation de handicap, il faut distinguer le risque de la mise en danger.

Evidemment, si on ne prend jamais de risque, si on ne sort jamais de sa zone confort, on ne peut pas faire d'apprentissage. 

Martin Caouette invite à relire le texte sur la dignité du risque: "une vie sans risque, c'est une vie sans dignité"; parce que la vie est faite de toute sorte de risques. 

Une vie sans risque, c'est une vie sans autodétermination, nous dit-il. 

Le risque ce n'est pas forcément se mettre en danger, cela peut être une erreur, vécue comme un apprentissage. 


L'échec peut-il être vertueux?

Si on est dans des objectifs de performance dans l'accompagnement, effectivement l'échec va etre vécu négativement. Si on est dans des objectifs d'apprentissage, le fait de se tromper, l'échec, sera un levier pour apprendre. 

Dans l'accompagnement des personnes en situation de handicap, on a toujours avantage à avoir des objectifs d'apprentissage. 

On ne perd pas, on apprend!


Quelle perception du risque pour les familles et les professionnels?

Le premier cas de figure qui nous vient à l'esprit, c'est la perception que nous avons du risque. Martin prend exemple de l'apprentissage de l'utilisation de l'autobus. Quelle perception avons nous du risque d'apprentissage de l'utilisation de l'autobus. Est ce un risque acceptable? 

On a donc une appréciation subjectif du risque acceptable!


L'objectif est donc d'arriver à un risque partagé où la personne, les professionnels, les proches se mettent d'accord, assument le risque de l'apprentissage. 


Comment prend on en compte la sécurité de la personne et le risque lié à leur demande?

il n'y a pas de solutions toutes faites. Derrière tout cela, ce sont aussi les valeurs qui entrent en jeu: liberté de circuler, d'aller et venir, la sécurité... Peut-on concilier l'un et l'autre?


Quel cadre à poser? Quand on pose un cadre, on rend possible l'autodétermination, on pose les limites. La clarté du cadre est essentiel et compris par tous. Le cadre peut aussi être négociable.


Comment soutenir les professionnels sur la question du risque: nécessité pour les professionnels de discuter ensemble sur les risques qu'ils sont prêts à prendre, individuellement et ensemble, tout en tenant compte de la perception du risque des uns et des autres. 

Il faut réussir à éviter la tentation de convaincre le collègue, mais plutôt d'accueillir le point de vue de l'autre. 


Pour en savoir plus:

- Campus Formation pour les programmes Agir pour l'autodétermination 

- Chaire autodétermination et handicap de l'Université du Québec à trois Rivières


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Dans l'accompagnement d'une personne en situation de handicap, il faut distinguer le risque de la mise en danger.

Evidemment, si on ne prend jamais de risque, si on ne sort jamais de sa zone confort, on ne peut pas faire d'apprentissage. 

Martin Caouette invite à relire le texte sur la dignité du risque: "une vie sans risque, c'est une vie sans dignité"; parce que la vie est faite de toute sorte de risques. 

Une vie sans risque, c'est une vie sans autodétermination, nous dit-il. 

Le risque ce n'est pas forcément se mettre en danger, cela peut être une erreur, vécue comme un apprentissage. 


L'échec peut-il être vertueux?

Si on est dans des objectifs de performance dans l'accompagnement, effectivement l'échec va etre vécu négativement. Si on est dans des objectifs d'apprentissage, le fait de se tromper, l'échec, sera un levier pour apprendre. 

Dans l'accompagnement des personnes en situation de handicap, on a toujours avantage à avoir des objectifs d'apprentissage. 

On ne perd pas, on apprend!


Quelle perception du risque pour les familles et les professionnels?

Le premier cas de figure qui nous vient à l'esprit, c'est la perception que nous avons du risque. Martin prend exemple de l'apprentissage de l'utilisation de l'autobus. Quelle perception avons nous du risque d'apprentissage de l'utilisation de l'autobus. Est ce un risque acceptable? 

On a donc une appréciation subjectif du risque acceptable!


L'objectif est donc d'arriver à un risque partagé où la personne, les professionnels, les proches se mettent d'accord, assument le risque de l'apprentissage. 


Comment prend on en compte la sécurité de la personne et le risque lié à leur demande?

il n'y a pas de solutions toutes faites. Derrière tout cela, ce sont aussi les valeurs qui entrent en jeu: liberté de circuler, d'aller et venir, la sécurité... Peut-on concilier l'un et l'autre?


Quel cadre à poser? Quand on pose un cadre, on rend possible l'autodétermination, on pose les limites. La clarté du cadre est essentiel et compris par tous. Le cadre peut aussi être négociable.


Comment soutenir les professionnels sur la question du risque: nécessité pour les professionnels de discuter ensemble sur les risques qu'ils sont prêts à prendre, individuellement et ensemble, tout en tenant compte de la perception du risque des uns et des autres. 

Il faut réussir à éviter la tentation de convaincre le collègue, mais plutôt d'accueillir le point de vue de l'autre. 


Pour en savoir plus:

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Dans l'accompagnement d'une personne en situation de handicap, il faut distinguer le risque de la mise en danger.

Evidemment, si on ne prend jamais de risque, si on ne sort jamais de sa zone confort, on ne peut pas faire d'apprentissage. 

Martin Caouette invite à relire le texte sur la dignité du risque: "une vie sans risque, c'est une vie sans dignité"; parce que la vie est faite de toute sorte de risques. 

Une vie sans risque, c'est une vie sans autodétermination, nous dit-il. 

Le risque ce n'est pas forcément se mettre en danger, cela peut être une erreur, vécue comme un apprentissage. 


L'échec peut-il être vertueux?

Si on est dans des objectifs de performance dans l'accompagnement, effectivement l'échec va etre vécu négativement. Si on est dans des objectifs d'apprentissage, le fait de se tromper, l'échec, sera un levier pour apprendre. 

Dans l'accompagnement des personnes en situation de handicap, on a toujours avantage à avoir des objectifs d'apprentissage. 

On ne perd pas, on apprend!


Quelle perception du risque pour les familles et les professionnels?

Le premier cas de figure qui nous vient à l'esprit, c'est la perception que nous avons du risque. Martin prend exemple de l'apprentissage de l'utilisation de l'autobus. Quelle perception avons nous du risque d'apprentissage de l'utilisation de l'autobus. Est ce un risque acceptable? 

On a donc une appréciation subjectif du risque acceptable!


L'objectif est donc d'arriver à un risque partagé où la personne, les professionnels, les proches se mettent d'accord, assument le risque de l'apprentissage. 


Comment prend on en compte la sécurité de la personne et le risque lié à leur demande?

il n'y a pas de solutions toutes faites. Derrière tout cela, ce sont aussi les valeurs qui entrent en jeu: liberté de circuler, d'aller et venir, la sécurité... Peut-on concilier l'un et l'autre?


Quel cadre à poser? Quand on pose un cadre, on rend possible l'autodétermination, on pose les limites. La clarté du cadre est essentiel et compris par tous. Le cadre peut aussi être négociable.


Comment soutenir les professionnels sur la question du risque: nécessité pour les professionnels de discuter ensemble sur les risques qu'ils sont prêts à prendre, individuellement et ensemble, tout en tenant compte de la perception du risque des uns et des autres. 

Il faut réussir à éviter la tentation de convaincre le collègue, mais plutôt d'accueillir le point de vue de l'autre. 


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