undefined cover
undefined cover
#8 - Polyhandicap et autodétermination cover
#8 - Polyhandicap et autodétermination cover
Agir pour l'autodétermination

#8 - Polyhandicap et autodétermination

#8 - Polyhandicap et autodétermination

14min |28/02/2022
Play
undefined cover
undefined cover
#8 - Polyhandicap et autodétermination cover
#8 - Polyhandicap et autodétermination cover
Agir pour l'autodétermination

#8 - Polyhandicap et autodétermination

#8 - Polyhandicap et autodétermination

14min |28/02/2022
Play

Description

Retranscription par écrit: Ici 

Parlons tout de suite de la définition du polyhandicap. Disons, qu'il y a plusieurs définition dans la francophonie!


Pour Martin Caouette, une personne polyhandicapée, c'est une personne qui va combiner plusieurs formes de handicap, de limitation, avec une déficience intellectuelle de légère à profonde. Ce sont donc des personnes qui ont des limites sur le plan moteur, avec des limites intellectuelles importantes, ainsi qu'une communication non verbale le plus souvent. Des troubles sensoriels peuvent égalements être présents. 


Donc évidemment quand on parle d'autodétermination et de polyhandicap, la première question qui vient à l'exprit: Est-ce que cela est possible pour ces personnes de s'autodéterminer?

Martin précise que s'autodéterminer ce n'est pas faire des choses flamboyantes ou extraordinaires, aller vivre en autonomie. 

S'autodéterminer, c'est parfois prendre de petites initiatives dans le quotidien, de communiquer des préférences, d'exprimer des besoins. 

Il faut donc observer ces  manifestations d'autodétermination, qui sont le plus souvent des tentatives de prise d'initiatives que la personne va avoir, comme reconnaitre chez un enfant le fait qu'il manifeste une préférence pour un objet, pour un élément sensoriel, qu'il préfère une musique, une lumière. il faut donc reconnaitre les intérêts de la personne. 


L'environnement va jouer un rôle prédominant pour l'expression de l'autodétermination!

Le matériel sensoriel est outil prédominant dans l'accompagnement de ce public. 


Les petits gestes du quotidien sont les meilleurs moments pour prendre en compte l'autodétermination des personnes polyhandicapées. 


Martin évoque également la notion de présomption de compétence à reconnaitre! Même une personne qui a des limites importantes, peut contribuer dans des petites gestes. on prend ici l'exemple des temps d'hygiène dans la vie de tous les jours. 


On évite donc de mettre les personnes dans une totale dépendance de l'accompagnant. 


La présomption de compétence, c'est fondamental: il faut toujours rechercher la possibilié d'une personne à avoir la capacité d'assumer une part d'activité. 


Ne jamais abadonner à rechercher l'autodétermination de la personne quand bien même ces grandes limites. 


Quels outils pour ce public: il existe des grilles d'observations pour reconnaitre les préférences de la personne. Ce sont des outils d'observations créés par le SQETGC: service quebécois en trouble grave du comportement.


Le croisement des regards entre les professionnels et les parents est nécessaire pour bien connaitre les potentialités de la personne. 


Pour en savoir plus:

- Campus Formation pour les programmes Agir pour l'autodétermination 

- Chaire autodétermination et handicap de l'Université du Québec à trois Rivières


Pour nous écrire c'est ici!  


🎧 Très bonne écoute à tous, on compte toujours sur vous en 2022 pour nous mettre 5 ⭐️ et nous laisser un commentaire sympa
😉 !
N’oubliez pas de liker, partager, vous abonner 🙏 !     






Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Retranscription par écrit: Ici 

Parlons tout de suite de la définition du polyhandicap. Disons, qu'il y a plusieurs définition dans la francophonie!


Pour Martin Caouette, une personne polyhandicapée, c'est une personne qui va combiner plusieurs formes de handicap, de limitation, avec une déficience intellectuelle de légère à profonde. Ce sont donc des personnes qui ont des limites sur le plan moteur, avec des limites intellectuelles importantes, ainsi qu'une communication non verbale le plus souvent. Des troubles sensoriels peuvent égalements être présents. 


Donc évidemment quand on parle d'autodétermination et de polyhandicap, la première question qui vient à l'exprit: Est-ce que cela est possible pour ces personnes de s'autodéterminer?

Martin précise que s'autodéterminer ce n'est pas faire des choses flamboyantes ou extraordinaires, aller vivre en autonomie. 

S'autodéterminer, c'est parfois prendre de petites initiatives dans le quotidien, de communiquer des préférences, d'exprimer des besoins. 

Il faut donc observer ces  manifestations d'autodétermination, qui sont le plus souvent des tentatives de prise d'initiatives que la personne va avoir, comme reconnaitre chez un enfant le fait qu'il manifeste une préférence pour un objet, pour un élément sensoriel, qu'il préfère une musique, une lumière. il faut donc reconnaitre les intérêts de la personne. 


L'environnement va jouer un rôle prédominant pour l'expression de l'autodétermination!

Le matériel sensoriel est outil prédominant dans l'accompagnement de ce public. 


Les petits gestes du quotidien sont les meilleurs moments pour prendre en compte l'autodétermination des personnes polyhandicapées. 


Martin évoque également la notion de présomption de compétence à reconnaitre! Même une personne qui a des limites importantes, peut contribuer dans des petites gestes. on prend ici l'exemple des temps d'hygiène dans la vie de tous les jours. 


On évite donc de mettre les personnes dans une totale dépendance de l'accompagnant. 


La présomption de compétence, c'est fondamental: il faut toujours rechercher la possibilié d'une personne à avoir la capacité d'assumer une part d'activité. 


Ne jamais abadonner à rechercher l'autodétermination de la personne quand bien même ces grandes limites. 


Quels outils pour ce public: il existe des grilles d'observations pour reconnaitre les préférences de la personne. Ce sont des outils d'observations créés par le SQETGC: service quebécois en trouble grave du comportement.


Le croisement des regards entre les professionnels et les parents est nécessaire pour bien connaitre les potentialités de la personne. 


Pour en savoir plus:

- Campus Formation pour les programmes Agir pour l'autodétermination 

- Chaire autodétermination et handicap de l'Université du Québec à trois Rivières


Pour nous écrire c'est ici!  


🎧 Très bonne écoute à tous, on compte toujours sur vous en 2022 pour nous mettre 5 ⭐️ et nous laisser un commentaire sympa
😉 !
N’oubliez pas de liker, partager, vous abonner 🙏 !     






Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like

Description

Retranscription par écrit: Ici 

Parlons tout de suite de la définition du polyhandicap. Disons, qu'il y a plusieurs définition dans la francophonie!


Pour Martin Caouette, une personne polyhandicapée, c'est une personne qui va combiner plusieurs formes de handicap, de limitation, avec une déficience intellectuelle de légère à profonde. Ce sont donc des personnes qui ont des limites sur le plan moteur, avec des limites intellectuelles importantes, ainsi qu'une communication non verbale le plus souvent. Des troubles sensoriels peuvent égalements être présents. 


Donc évidemment quand on parle d'autodétermination et de polyhandicap, la première question qui vient à l'exprit: Est-ce que cela est possible pour ces personnes de s'autodéterminer?

Martin précise que s'autodéterminer ce n'est pas faire des choses flamboyantes ou extraordinaires, aller vivre en autonomie. 

S'autodéterminer, c'est parfois prendre de petites initiatives dans le quotidien, de communiquer des préférences, d'exprimer des besoins. 

Il faut donc observer ces  manifestations d'autodétermination, qui sont le plus souvent des tentatives de prise d'initiatives que la personne va avoir, comme reconnaitre chez un enfant le fait qu'il manifeste une préférence pour un objet, pour un élément sensoriel, qu'il préfère une musique, une lumière. il faut donc reconnaitre les intérêts de la personne. 


L'environnement va jouer un rôle prédominant pour l'expression de l'autodétermination!

Le matériel sensoriel est outil prédominant dans l'accompagnement de ce public. 


Les petits gestes du quotidien sont les meilleurs moments pour prendre en compte l'autodétermination des personnes polyhandicapées. 


Martin évoque également la notion de présomption de compétence à reconnaitre! Même une personne qui a des limites importantes, peut contribuer dans des petites gestes. on prend ici l'exemple des temps d'hygiène dans la vie de tous les jours. 


On évite donc de mettre les personnes dans une totale dépendance de l'accompagnant. 


La présomption de compétence, c'est fondamental: il faut toujours rechercher la possibilié d'une personne à avoir la capacité d'assumer une part d'activité. 


Ne jamais abadonner à rechercher l'autodétermination de la personne quand bien même ces grandes limites. 


Quels outils pour ce public: il existe des grilles d'observations pour reconnaitre les préférences de la personne. Ce sont des outils d'observations créés par le SQETGC: service quebécois en trouble grave du comportement.


Le croisement des regards entre les professionnels et les parents est nécessaire pour bien connaitre les potentialités de la personne. 


Pour en savoir plus:

- Campus Formation pour les programmes Agir pour l'autodétermination 

- Chaire autodétermination et handicap de l'Université du Québec à trois Rivières


Pour nous écrire c'est ici!  


🎧 Très bonne écoute à tous, on compte toujours sur vous en 2022 pour nous mettre 5 ⭐️ et nous laisser un commentaire sympa
😉 !
N’oubliez pas de liker, partager, vous abonner 🙏 !     






Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Retranscription par écrit: Ici 

Parlons tout de suite de la définition du polyhandicap. Disons, qu'il y a plusieurs définition dans la francophonie!


Pour Martin Caouette, une personne polyhandicapée, c'est une personne qui va combiner plusieurs formes de handicap, de limitation, avec une déficience intellectuelle de légère à profonde. Ce sont donc des personnes qui ont des limites sur le plan moteur, avec des limites intellectuelles importantes, ainsi qu'une communication non verbale le plus souvent. Des troubles sensoriels peuvent égalements être présents. 


Donc évidemment quand on parle d'autodétermination et de polyhandicap, la première question qui vient à l'exprit: Est-ce que cela est possible pour ces personnes de s'autodéterminer?

Martin précise que s'autodéterminer ce n'est pas faire des choses flamboyantes ou extraordinaires, aller vivre en autonomie. 

S'autodéterminer, c'est parfois prendre de petites initiatives dans le quotidien, de communiquer des préférences, d'exprimer des besoins. 

Il faut donc observer ces  manifestations d'autodétermination, qui sont le plus souvent des tentatives de prise d'initiatives que la personne va avoir, comme reconnaitre chez un enfant le fait qu'il manifeste une préférence pour un objet, pour un élément sensoriel, qu'il préfère une musique, une lumière. il faut donc reconnaitre les intérêts de la personne. 


L'environnement va jouer un rôle prédominant pour l'expression de l'autodétermination!

Le matériel sensoriel est outil prédominant dans l'accompagnement de ce public. 


Les petits gestes du quotidien sont les meilleurs moments pour prendre en compte l'autodétermination des personnes polyhandicapées. 


Martin évoque également la notion de présomption de compétence à reconnaitre! Même une personne qui a des limites importantes, peut contribuer dans des petites gestes. on prend ici l'exemple des temps d'hygiène dans la vie de tous les jours. 


On évite donc de mettre les personnes dans une totale dépendance de l'accompagnant. 


La présomption de compétence, c'est fondamental: il faut toujours rechercher la possibilié d'une personne à avoir la capacité d'assumer une part d'activité. 


Ne jamais abadonner à rechercher l'autodétermination de la personne quand bien même ces grandes limites. 


Quels outils pour ce public: il existe des grilles d'observations pour reconnaitre les préférences de la personne. Ce sont des outils d'observations créés par le SQETGC: service quebécois en trouble grave du comportement.


Le croisement des regards entre les professionnels et les parents est nécessaire pour bien connaitre les potentialités de la personne. 


Pour en savoir plus:

- Campus Formation pour les programmes Agir pour l'autodétermination 

- Chaire autodétermination et handicap de l'Université du Québec à trois Rivières


Pour nous écrire c'est ici!  


🎧 Très bonne écoute à tous, on compte toujours sur vous en 2022 pour nous mettre 5 ⭐️ et nous laisser un commentaire sympa
😉 !
N’oubliez pas de liker, partager, vous abonner 🙏 !     






Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like