RébeccaHello maman et bienvenue sur Balance ton accouchement, le podcast qui recense les histoires d'accouchement, qu'elles se soient bien ou mal passées, car toute histoire mérite d'être entendue. Vous écouterez ici des parcours faciles ou difficiles, des expériences uniques et surtout de la bienveillance et de la sincérité. Alors que tu sois maman, papa, future maman, futur papa ou simplement intéressé par l'accouchement et par ce qu'il fait traverser aux femmes et aux hommes, tu es le bienvenu par ici. Moi je suis Rebecca. maman de deux enfants, est complètement bouleversée par les accouchements et la maternité. Alors, sans plus attendre, voici le nouvel épisode du jour ! Waouh, déjà 100 épisodes ! 100 épisodes de Balance en accouchement, plus d'un an d'existence, presque un an et demi ! Alors, pour fêter ce passage à trois chiffres sur le nombre d'épisodes, je vous propose de vivre ma seconde expérience d'accouchement. Car depuis le lancement du podcast, je suis tombée enceinte et j'ai accouché pour la deuxième fois. Une expérience clairement différente de la première, qui a effacé beaucoup de peurs et réparé pas mal de choses. Alors, si vous voulez en savoir plus, c'est parti ! Alors, bonjour Caroline et bienvenue pour ton troisième épisode sur Balance en accouchement. Mais encore une fois, c'est toi qui prends les commandes de cet épisode, puisque tu m'as gentiment proposé de m'interviewer pour raconter mon deuxième accouchement. Bonjour Rebecca ! Oui, c'est avec grand plaisir que je fasse ce troisième épisode avec toi pour te permettre, comme tu viens de le dire tout justement, de nous raconter toi comment tu as vécu cet accouchement. Et pour démarrer, peut-être que tu peux nous faire un petit rappel. C'est donc ton deuxième bébé, ton deuxième accouchement. Quels souvenirs tu gardes de ce premier accouchement et est-ce que tu penses que ça a influencé ce deuxième ? Alors oui, pour faire un tout petit point en arrière effectivement. J'avais raconté tout mon accouchement dans l'épisode 5 ans, si jamais ça intéresse les auditrices. Mais en tout cas, en tant que souvenir, je me souviens d'une césarienne d'urgence, sous anesthésie générale, donc très compliquée à vivre et à digérer. Ça ne s'était pas bien passé. Mon premier enfant est né à 36 semaines. Ce n'est pas une grosse prématurité, mais une grosse catastrophe, une grosse urgence et un gros choc. Et d'ailleurs, quand on avait discuté, on avait presque fini l'épisode sur, oui, oui, pour le prochain, ça sera un avac, du coup, un accouchement par voie basse après la césarienne. Et voilà, c'était là-dessus qu'on s'était arrêté. Et pour la petite histoire, je suis tombée, je crois, enceinte, je crois, deux semaines après l'épisode, après l'épisode qu'on a enregistré. Ah, génial. Donc, du coup, c'était, comment c'est arrivé, ce deuxième projet bébé ? Est-ce que c'était... désiré, attendu ? Et comment c'est passé ce début pour Ossèvres ? Clairement désiré. Je t'avouerai qu'à la maternité, pour mon premier, j'étais dans ma chambre et j'ai dit ok, on va recommencer parce que là ça va pas du tout Même si on ne rattrape jamais un accouchement, c'est pas un bébé rattrapage, pas du tout, c'est un bébé voulu. Je m'étais dit au départ on verra, on va avoir un enfant et puis on verra si on en fait un deuxième. Autant dès que j'ai accouché j'ai su qu'il y aurait un deuxième enfant, c'était sûr. Donc après je voulais quand même laisser grandir le premier, pas trop éloigné mais pas trop rapproché non plus. Donc arrivé à ces un an et demi, on s'est dit bon on va commencer tout doucement à remettre ça, à recommencer les essais bébés. Et j'ai eu un cycle et je suis tombée enceinte au deuxième cycle. Donc clairement, on est plutôt bon là-dedans. Oui, plutôt bon ou chanceux. Nous, on a la chance de ne pas galérer. C'est une grosse chance. On entend les témoignages parfois autour de moi, mais c'est vrai que nous, ça arrive assez vite. Donc, elle est arrivée assez vite. Et puis, un début de grossesse assez simple. bien que mon naturel stressé a été encore plus stressé avec tous les témoignages que je reçois et les fausses couches et compagnie vrai que j'étais encore plus stressé que je ne l'étais pour la première grossesse parce qu'encore plus informé de ça peut arriver donc si tout allait bien j'avoue que mon petit naturel était un peu jusqu'à l'échographie T1 en train de se dire bon on sait jamais il peut arriver des choses Mais rassuré après la T1 Alors, pas tellement. Enfin, oui, parce que je savais que le petit cœur battait et que bon, après la T1, normalement ça va. Mais je sais aussi que ce n'est pas une règle absolue. Donc, j'étais quand même rassurée. Vous voyez, mon ventre grossir, je l'ai pris du ventre très, très vite. Je pense qu'il y a un côté psychologique là-dessus aussi. Je pense que mon ventre s'est lâché et s'est dit, OK, je vais lui montrer qu'il y a un bébé dedans parce qu'elle n'est pas sereine, la dame. Mais oui, j'étais quand même rassurée, mais je n'ai pas été de toute la grossesse. Je ne me suis jamais dit, c'est acquis, tu vois. Je n'ai jamais été 100 OK, là, c'est bon, on est calme, on est zen. Je dirais toujours que le risque zéro n'existe pas. Et donc tu voulais, tu avais déjà en tête cet AVAC, donc un accouchement en voix basse après césarienne. Alors c'est très intéressant parce que oui, je l'avais en tête. Alors j'ai commencé les essais bébés en me disant, ça sera un AVAC, c'est sûr et certain, ça se passera comme ça. Et puis je suis tombée enceinte et là je me suis dit, ouf, pression, va falloir, je ne sais pas. D'un coup, ça s'est mis à me faire très peur d'accoucher en voix basse, le switch total dans ma tête. Je ne saurais pas expliquer pourquoi. Ça concerne faire très peur, même si ça restait toujours mon projet initial. Mais c'est vrai que plus mon ventre grossissait, plus la grossesse avançait, plus je disais à ma sage-femme, c'est vrai que ça me fait peur, une voix basse, je ne connais pas, au moins c'est à rien, je sais comment ça se passe et tout ça. Et elle me rassurait en me disant, non mais c'est naturel, de toute façon, vous verrez, vous serez bien accompagnée. Je ne suis pas choque maintenant, je suis dans le sud de la France et mon hôpital est très... ça reste un niveau 3 puisque je voulais absolument un niveau 3, mais il est très accompagnant, il ne propose pas facilement la péridurale, encore moins facilement la césarienne, enfin voilà, ce n'est pas du tout l'hôpital que j'ai eu pour mon premier accouchement qui était très médical, vivis, c'est la césarienne à la moindre complication. D'accord, du coup c'était… entre guillemets que le côté inconnu est ce que c'était la peur de la douleur c'est un peu tout je dirais l'inconnu la douleur j'avais aussi ce côté de me dire j'ai pas envie d'avoir une cicatrice en haut et en bas dans le sens j'avais bien une cicatrice au niveau du ventre j'avais pas envie d'avoir une cicatrice bas au niveau du vagin ou une épisotomie ou une déchirure ça que ça me faisait quand même assez peur de me dire déjà la cicatrice en haut J'ai du mal à l'accepter. Elle fait toujours un peu mal si j'en ai une en bas. J'entendais quand même aussi beaucoup de témoignages forcément du fait du podcast, des douleurs et compagnie. Donc, c'est vrai que petit à petit, je me suis dit la voix basse, ce n'est pas le rêve que j'espérais. Et tu t'y es préparée ? Tu as fait les cours de préparation à l'accouchement ? Alors oui, j'ai fait les cours de préparation à l'accouchement et arrivé à la... T3, donc ma fille était tête en bas normale et j'avais un rendez-vous avec la sage-femme trois jours plus tard. Et donc le jour de la T3, juste après l'examen, je sens des contractions quand même assez importantes, enfin pas douloureuses de travail, mais quand même, elles bougent bien dans mon ventre, je sens des contractions. Donc j'en parle à la sage-femme, du coup, dès qu'on était le mardi, j'en parle à la sage-femme le vendredi. Elle me dit, on va refaire une toute petite écho, juste voilà, une petite écho où on garde juste le cœur, la tête. Et surprise, mon bébé s'était retourné. Elle était en siège. Ah ! Donc là, c'est un peu une blague parce que pour le coup, ma grossesse qui se passait hyper méga bien, enfin tout allait bien, je n'avais même pas de diabète cette fois, vraiment tout était nickel, trop bien. Là, d'un coup, je me suis dit, ah, un petit siège, ok. Donc là... Pour le coup, l'idée de la césarienne me revient clairement en fait, même si sa femme me dit qu'elle peut se retourner, elle a le temps, faire de l'acupuncture, tout ça, elle a le temps. Et puis quand bien même, un siège ça se tente, bien qu'on ne va quand même pas insister de fou si elle est en siège dans l'accouchement parce que utérus cicatriciel, donc bon voilà. Mais voilà, elle est très rassurante, mais moi je ne sais pas, ça m'a bloquée. Et d'un coup, je vois Mais pas dans le sens négatif du terme, plutôt dans le sens, pourquoi pas ? Pourquoi pas une césarienne, une césarienne qui se passe bien ? Finalement, c'était plutôt rassurant à ce moment-là d'être en césarienne. Voilà, en fait, le switch a fini de se faire dans ma tête. Et c'était plutôt, quitte à partir en césarienne, autant que ça se passe bien. Parce que finalement, la première s'est mal passée. C'est ça qui m'a gardé un traumatisme. Et surtout le fait de me dire que je n'ai pas envie de tenter à tout prix une voix basse, d'insister, d'insister, pour qu'on finisse en césarienne d'urgence. Parce que, donc, utérus cicatriciel, je sais que dans tous les cas, on insiste quand même beaucoup moins que si tout va, si c'est une première grossesse ou si on a toujours fait des voix basses. Donc, dans ma tête, la césarienne arrive de plus en plus à... à s'implanter quoi. Et puis c'est d'ailleurs programmé du moins, avec quand même cet avantage de on sait quel jour on va accoucher. Et ça peut paraître bête mais ayant un petit bonhomme qui a deux ans et demi à la maison, j'étais en mode, c'est vrai que si je sais que tel jour je pars, bah c'est quand même plus simple, on prévient les grands-parents, tel jour, telle heure, je suis pas là, ils le gardent le soir, enfin voilà, j'avais quand même ce côté bon, direct. Alors qu'au départ, c'était vraiment plus jamais ça, c'est horrible. Mais c'est vrai que petit à petit, ça s'implante, ça fait son chemin. Et donc, j'en suis toujours avec un bébé en siège un peu après les côtés 3. Donc bon, je fais quand même l'acupuncture. Puis oui, ça fait très mal. Je ne sais pas si tu n'es pas du tout au courant, donc je ne précise pas ce que... J'ai toujours entendu dire que l'acupuncture, ça ne fait pas mal. Ça m'a fait très très mal, franchement. J'ai eu mal quand elle a mis les aiguilles. Ça m'a surpris. Je n'ai pas aimé du tout l'acupuncture. Mais je l'ai fait. Et puis, après la deuxième séance, rebelote, contractions qui sont quand même bien là. Je sens qu'elles bougent pas mal. Bon, même si, de toute façon, j'avais beaucoup de contractions pour cette grossesse, à peu près tous les soirs, parce que je pense... parce que maman d'un enfant pas très grand, donc du coup, on se pose beaucoup moins que pour une première grossesse, clairement. Donc, ça travaille un peu plus le ventre. Mais bon, là, j'ai senti que potentiellement, elle avait rebasculé parce que vraiment, les mêmes sensations, elle me dit, Ouh là là, ça s'intensifie et tout ça. Bon, sans pour autant, pareil, atteindre un niveau de douleur pas possible, mais juste, je sens que ça travaille beaucoup, ça bouge beaucoup. Et effectivement, j'avais un rendez-vous la semaine d'après avec ma sachet, mais elle a bien... elle a bien rebasculé dans le bon sens. Donc, la compétence, quoi que ce soit, a été efficace. Pour le coup, pour moi en tout cas, très efficace, parce que je te dis, en deux séances, elle a rebasculé d'elle-même toute seule, et voilà, c'était fini. Super. Tu dis elle, c'est que tu avais demandé le sexe, tu voulais savoir le sexe ? Oui, je voulais savoir. C'est quelque chose, je veux me projeter. Donc, c'était une petite fille, on l'a suivie dès l'AP1, donc parfait. Donc, une fois que bébé, ta petite fille s'est remise dans le bon sens. Oui, à ce moment-là, du coup, j'arrête les rendez-vous de suivi avec ma sage-femme parce qu'on arrivait en fin de grossesse. Donc, pour le coup, je me fais suivre par la maternité parce que... En tout cas, de ce qu'elle m'a dit, à partir de 7 mois, quand on a une utérus cicatricielle, c'est suivi par le gynéco à la maternité et plus par une sage-femme de ville. Donc, en tout cas, c'est ce qui s'est passé pour moi. Donc, ça tombe à peu près plus ou moins avec mon premier rendez-vous à la maternité où je devais accoucher. D'accord. Donc, j'arrive là-bas et puis là, elle me dit… Elle a appris à me connaître pour le coup. donc je lui explique ce qui s'est passé pour mon premier, je lui montre les comptes rendus de l'accouchement et tout ça, comme ça elle a vraiment toutes les cartes en main. Elle est quand même assez surprise, mais la nécessité générale que j'ai reçue, sachant qu'il n'y avait pas d'urgence absolue pour mon... Enfin, c'était urgent, mais pas au point de faire une nécessité générale à ce stade, dans tout cas, pour elle, elle dit, bon, s'ils l'ont fait, peut-être, mais c'est vrai que c'est quand même bizarre. Voilà, elle comprend quand même que je suis un peu... J'utilise cette démo fort mais traumatisée par cette anesthésie vulnérable, par ce déroulé d'accouchement assez intense. Et donc elle me parle et elle me dit du coup qu'est-ce que vous voulez ? Et là moi je lui dis honnêtement je ne sais pas Je lui dis parce que c'est vrai que de base je voulais un avac mais tout ce qui s'est passé, le siège, tout ça, je me dis pourquoi pas faire une césarienne. Et là, pour le coup, j'ai eu une oreille très à l'écoute. C'est vrai que quand je parlais avec la ma sage-femme de Césarienne, elle m'a dit non, mais non, pas du tout. Faire une voix basse, c'est beaucoup. En gentillesse, mais quand même, c'était pourquoi tu veux une Césarienne ? Faut pas être pas du tout, on fait pas ça. Et la première fois, j'ai eu quelqu'un qui me disait ok, si c'est ce que vous voulez, on part là-dessus. Et là, je me suis sentie beaucoup mieux parce que je me suis dit Bah ouais, en fait, c'est ce que je veux. C'est bizarre, mais c'est ce que je préfère au final. Une césarienne qui se passe bien et pas de stress, pas de... Pas d'inconnu, pour le coup, parce que je sais comment ça se passe avec une césarienne, je sais que ça fait mal, je sais plein de choses sur la césarienne. Donc, on part là-dessus. Elle me dit, par contre, je vous préviens, je ne peux pas vous garantir absolument que tout se passera comme si on déroulait. Elle dit, peut-être que vous ne supportez pas la rachene esthétique, donc peut-être que ça ne marchera pas encore cette fois-ci quand on va partir en anesthésie générale. Je ne peux pas vous garantir, encore une fois, le risque zéro n'existe pas. c'est un peu le mot de ma grossesse mais même dit mais écoutez si ça c'est ce que vous préférez bas on parle à celui donc là j'étais avec mon mari cette fois là on se regarde et on dit bah ok on part par son césarienne programme et les wii il était là et donc ok c'était dans son dossier ouais du coup elle a noté utérus cicatrisiel et du coup refus de la de la patiente, de tenter une voie basse. C'est vrai que pour le coup, c'était un peu partagé parce que j'étais soulagée, parce que j'ai compris qu'en fait, c'est ce que je voulais. Mais en même temps, je m'en voulais un peu de vouloir ça. Je ne sais pas comment dire, mais je me sentais un peu la fille bizarre de vouloir une césarienne programmée. Ce n'est pas normal. Mais en même temps, je me suis dit je pense que je serais moins stressée d'avoir une césarienne que de partir à l'inconnu et d'attendre. Et puis si jamais ça se repasse mal, je pense que là, pour le coup, je vais complètement briller. Si encore une fois, on part en césarienne d'urgence, je pense que je ne tiendrai pas. Donc on part là-dessus. Et après ça, du coup, ça n'a pas été contredit lors des rendez-vous suivants ? Et ils t'ont plagié une date ? Non, pas du tout. On m'a fixé une date, on m'a dit, ben voilà, le 26 juin, ça sera le 26 juin, la première opération de la journée, en sachant qu'on ne peut pas vous dire absolument dès les dernières heures à quelle heure, parce que si jamais il y a une urgence pour le coup, l'urgence passera avant, ce qui est peut-être non normal, je ne vais pas dire le contraire, mais du coup la date est fixée à 39 semaines plus 5, je crois. Plus 5 ? Oui, parce qu'il n'y a pas de place à prendre. D'accord. Donc, elle est fixée. Je savais qu'on courait le risque, entre guillemets, qu'elle arrive avant. Que ça se déclenche naturellement plutôt. Mais pour le coup, tu vois, j'étais plus sereine de me dire, j'ai la date de fixer. Si jamais elle arrive avant, on verra ce qui se passe. Je n'étais pas dans l'idée de me dire, si elle arrive avant, je demanderai à sa famille d'arriver. Je me suis dit, si elle arrive avant, c'est qu'elle l'a voulu. Donc, pour le coup, peut-être que je tenterai une voie basse parce qu'elle l'a voulu, parce que c'est son moment. Mais voilà, j'étais... complètement rassurée de me dire mais dans tous les cas le 26 juin à en fin de journée c'est sûr que j'ai ma fille dans les bras quoi parce qu'elle sera arrivée quoi qu'il arrive alors comment ça se passe du coup ? du coup ça se passe j'ai rendez vous la veille au soir du coup je rentre à la maternité à 17 heures le 25 juin donc on arrive avec les alliés pas du tout pas plus que d'habitude les plus de temps le soir mais rien Rien de fou. J'étais très à l'affût. Il passait 37 semaines de chaque petit truc à me dire bon alors attends, est-ce que c'est maintenant ? Non, pas du tout. Ok, c'est bon. Et voilà, donc je rentre la veille au soir sans avoir eu de contraction, sans signe de perte de bouche en UQ ou quoi que ce soit. On arrive avec les valises, on s'installe et ça fait bizarre parce qu'on se dit c'est vrai que pour le coup, il n'y a pas d'urgence, il n'y a pas de panique. On est en chambre de maternité et puis on attend, on regarde la télé. ils me posent du coup les cathéters mais pareil tout tranquillement ils ont papote mais pareil les sages-femmes sont quand même à me dire ah bon je suis si assez darienne c'est bizarre je sens que le personnel est bienveillant il n'y a pas de débat là-dessus mais pas très d'accord avec mon choix je sens que clairement je sens que c'est pas normal je me sens vraiment désespérée la fille qui choisit la facilité entre guillemets bien qu'il ne soit pas facile mais voilà je sens vraiment que c'est cette idée qui plane un petit peu tout le monde me dit mais pourquoi mais comment ça se fait vous savez c'est possible la vac et oui mais moi ça me va comme ça en fait juste laissez moi tranquille ça me va je suis bien avec mon choix donc mais voilà je sens quand même que même si c'est pas méchant c'est puissant en plus du reste et comment tu le dis ? Toujours un peu cette culpabilité, de me dire que je me sens un peu coupable de prendre un chirurgien, de prendre une salle d'opération alors qu'il n'y a pas d'urgence. C'est un peu dans cette culpabilité. Même si je sais que c'est la meilleure solution pour moi et pour le coup j'ai retourné dix fois dans ma tête la situation, mais je me dis que c'est vrai que pour moi c'est sûr que c'est ce qui me va parce que j'aurais pas apprécié de tenter, j'aurais toujours eu peur. Et puis en fait je pense que vu que j'avais tellement peur de la voix basse au final et tellement peur que ça se passe mal, je suis sûre qu'il y avait plus de chances que ça se passe mal du coup parce que mon mental n'était pas du tout dans le... dans l'idée que ça se passe bien. Alors que pour le coup, c'est rien, j'étais sûre que ça allait bien se passer, et ça s'est très bien passé. Donc je pense que là-dessus, le mental fait quand même son poids dans l'histoire. Donc du coup, tu passes la nuit tranquille ? Voilà, bon, tranquille, j'ai quand même pas beaucoup dormi de la nuit, on va pas se mentir. Il y a quand même le stress qui monte, puis de se dire, demain on est dans mon bras, mais ça fait bizarre de pas avoir mal. et de se dire demain elle est là, H-6, H-5, on part bientôt à l'opération, tout ça. Mais bon voilà, je ne dors pas beaucoup, mais en tout cas tout se passe très bien, on entend les petits bébés autour de nous, on se dit ah c'est bizarre, c'est bientôt notre tour, enfin voilà. Et donc je demande aussi au sage-femme de nuit pour le coup, parce que celle de jour n'était vraiment pas à mon écoute, je sentais que je ne pouvais pas poser de questions trop, qu'elle n'était pas dans ce mood-là. Et sa chambre de nuit, elle passe vers 23h je dirais, et du coup je peux leur poser la question de, ça se passe comment du coup vraiment, dans les faits, comment on va faire et tout ça. Et elles elles sont au coup bien plus à l'écoute, elles m'expliquent, elles me disent, demain matin, vers 6h il faudrait vous réveiller, vous prenez une douche savonneuse, pas besoin de prendre de bétadine, tout ça, mais juste une douche savonneuse. On vient à 6h30 vous mettre le monitoring, donc une demi-heure de monitoring. Et puis, vers 7h45, 8h, le brancardier vient vous chercher. Votre mari partira de son côté avec le petit berceau du bébé. Et puis, vous vous retrouvez en salle de césarienne. Et puis, voilà. Et rien que de savoir ça, j'ai eu le déroulement. Je savais qu'il pourrait être là, peut-être parce que, pour rappel, mon mari n'avait pas pu être là du tout pour la première césarienne vu qu'on est parti en urgence absolue. Enfin, il n'était pas absolu, mais en urgence, moins sur le moment, donc il n'était pas là. Donc là, je savais qu'on allait se revoir. qu'il allait assister à une sorte de sa fille, ça serait beaucoup, normalement, beaucoup plus serein. Et je savais que tel moment, telle heure, tel truc, il allait se passer ça, comme ça, comme ça. Donc là-dessus, j'étais quand même hyper détendue. Donc le matin arrive, je me réveille à 6h, bien que j'étais réveillée bien avant. Je ne sais pas si j'ai beaucoup dormi la dernière nuit. Pourtant, c'est un profité, mais je n'ai pas beaucoup dormi. Mais bon, voilà. Donc on se réveille vers 6h. Je vais prendre ma douche, je viens d'installer le monitoring, enfin tout se passe comme c'était censé se passer. J'ai le temps de préparer la petite tenue dans le berceau, donc je mets la petite tenue que je voulais qu'elle ait déjà naissance. Voilà, tout est nickel. Le monitoring est un peu calme, ça se fait samedi, c'est normal. Je dis, écoutez, moi le matin, souvent elle dort, elle s'éveille le soir, donc je pense que tout va bien de mon côté. Donc voilà, et puis effectivement vers 8h, le brancardier vient me chercher. Donc il dit à mon mari, vous partez de ce côté-là. Donc il part vraiment dans un autre couloir. On a vraiment la séparation à ce moment-là. Mais voilà, on le vit très bien aussi parce qu'on sait que c'est comme ça et qu'on va se revoir. Donc voilà. Donc le brancardier me dépose dans, je ne sais pas comment on l'appelle, une salle d'attente. Donc il y a tous les lits qui vont partir. en salle d'opération diverses et variées pas que des cédriennes en meilleur je suis la seule c'est normal voilà mais tout le monde qui a plein de lits plus ou moins grand plus ou moins voilà et là pour le coup on attend un moment quand même enfin j'ai pas de portable donc j'ai pas de notion de l'heure qu'il est mais on s'attend à un bon moment je vois que bon voilà il y a quand même une petite phase de la cédrienne elle est là mais il n'est pas encore arrivé mais tiens bon bah je sais pas on attend Je sens que c'est un peu long, mais tout va bien. Pas de stress, de panique justement, au contraire. On prend notre temps, donc à côté ça me va moins. Et donc on finit par venir me chercher. On transporte mon lit, on passe de mon lit au brancard d'opération. Et on arrive en salle d'opération. Donc le coup... Encore une fois tout va bien, tout le monde se présente à moi, moi je suis l'anesthésiste, moi je suis l'infirmière de ceci, voilà. Et puis on me demande quand même c'est qui le médecin qui va vous opérer ? Donc je dis le nom qu'on m'avait donné parce que moi je ne le connaissais pas ce chirurgien, on m'avait juste dit ça sera lui qui vous l'opèrera ce jour-là. Elle m'a dit c'est ce qu'il me semblait mais il n'est pas là. Ah ok, bon bah très bien. Non ne vous inquiétez pas, on va voir, de toute façon vous êtes planifiés, donc voilà, c'est juste qu'il n'est pas rentré. Donc bon en attendant, mais je vois quand même l'heure du coup, parce qu'au bloc tu as l'heure. Je vois qu'il est quand même 8h50 je crois. Je suis partie à 8h de ma chambre, effectivement ça fait... J'ai attendu, ce n'était pas une fine impression. Oui. Et là, j'ai quand même une petite pensée pour mon mari, de me dire ce qu'il doit faire, lui, parce que pas de pantalon dessus, forcément, on allait tout de suite dans la chambre pour ne pas être dérangé, mais c'est vrai que je me dis, il doit peut-être stresser aussi, parce que bon, lui aussi, il a vécu l'accouchement stressant de Nathan, donc je me dis, encore une fois, il est tout seul de son côté, il doit se dire qu'est-ce qui se passe quand même. Donc, voilà, en attendant l'anesthésiste. ça arrive avec un interne, donc un apprentissage du coup, pour me poser la rachis. Donc là, je t'avoue que le petit stress chez moi monte beaucoup parce que c'est là que ça a foiré pour la première fois parce que la rachis n'est pas marché, enfin elle ne marchait que d'un côté, donc d'où la anesthésie générale. Donc bon là, j'ai quand même le petit stress de me dire, bon c'est quand même le moment important, là il faut vraiment que tu ne sentes plus rien parce que c'est là que ça peut commencer à partir en cacahuètes si ça doit partir en cacahuètes quoi. Donc là on me dit de m'asseoir en tailleur. C'est vrai que j'étais assez surprise parce que bon, t'imagines un ventre à quasiment 9 mois de grossesse. On me dit de m'asseoir en tailleur sur mon lit, mais vraiment en mode allongé. Enfin, la première fois j'étais assise sur le bord avec la salle en face de moi qui me tenait les mains. Là c'était vraiment tout seul, le dos rond, sur mon lit en tailleur. Bon d'accord. Et donc j'entends l'anesthésiste qui conseille son façon interne. Elle lui dit non, non, on ne fait pas d'anesthésie locale, ça va aller. Encore une fois, je me dis, bon, ok, d'accord. Donc, elle a piqué correctement. Donc, je me suis dit, bon, d'accord, on fait comme ça alors. Mais bon, voilà, donc il pique. Donc, elle m'a dit, ne sursautez pas. Bon, ça n'a pas loupé. Il m'a piqué et j'ai fait le bond de l'espace. Non, je suis désolée, mais ça m'a surpris quand même. Donc, bon, voilà, il fait sa piquure. Donc là, on m'allonge et la mystic me dit Bon, si vous avez un petit déshydromythiement et tout, n'hésitez pas à nous dire. Et donc, elle m'allonge et là, je sens que ça ne va pas. Je sens que je pars totale, je perds pied, j'ai envie de vomir, je ne vois plus rien, ça bourdonne dans mes oreilles. Enfin, à total, je sens que j'entends me dire que je ne me sens pas bien. Et je pense que je l'ai dit avec une telle intonation de fille qui part dans les vêtements. J'entends que ça s'active un peu. Voilà, chute de tension, elle arrive à 8. Voilà, j'entends que ça s'active un petit peu. Donc là, moi, mon stress revient. Je me dis, oh là là, ça se passe mal. Ça y est, c'est la catastrophe. Mon côté stressé prend le dossier. Et puis finalement, il y a un mec qui doit m'injecter tout ça. Et puis en 2-3 minutes, je suis revenue. Tout va bien. Donc voilà, j'attends. Je sens que je suis revenue. Je ne sens pas forcément mes jambes, mais je ne sens pas qu'ils font des tests de piqûres. Pour le coup, je n'entends pas. On ne me dit pas, est-ce que vous sentez ? Est-ce que vous ne sentez pas ? Pour moi, ce n'est pas encore le moment. Je me dis, on ne va pas tester, on ne va pas demander si vous sentez à Ausha droite. Ce n'est pas tout de suite, parce que c'est ce qu'on fait. Et puis, mon mari rentre dans la pièce. Je suis très contente de voir un visage connu au-dessus de ma tête. Parce qu'il y a quand même de petites... c'est quand même un petit peu stressant, c'est quand même en opération assez important, donc tu as quand même ton petit stress qui monte, donc je suis contente de le voir. Je vois une femme qui rentre dans la pièce, et en fait j'entends que ça s'active derrière le champ opératoire, et en fait elle commence à m'opérer. Du coup je n'ai pas du tout eu le côté vous sentez, vous ne sentez pas je n'ai pas eu la médecin qui s'est présentée en me disant non, je suis la docteure machin, je vais vous opérer Et en fait j'entends que ça y est, j'entends des petits bruits, j'ai la fameuse sensation que j'ai entendue mille fois, je sens que ça fait pas mal, je sens que c'est parti, ça fait effectivement pas mal. Je me dis ah ok d'accord j'étais pas prête, c'est maintenant. Ouais c'est vrai que pour beaucoup ça donne des choses de se présenter et de te dire bah c'est parti. En fait du coup j'ai su après que le fameux chirurgien qui devait m'opérer est parti en césarienne d'urgence pour des jumeaux. D'accord. Donc apparemment il était en retard déjà et quand il est arrivé il est parti direct sur les jumeaux parce que c'était lui en gros le... le gynécologue qui revient expérimenter. Et du coup, moi j'ai eu la... C'est pas vraiment une interne, mais elle finit son internat. Donc elle peut opérer seule parce qu'elle est presque professionnelle, mais du coup elle a pris un peu mon opération sur le vis. Donc je pense qu'il était pressé parce qu'il fallait rendre la salle après ou quelque chose comme ça. Mais dans tous les cas, c'est vrai qu'elle est arrivée, elle a commencé son travail et c'est parti. Et moi j'étais un peu en mode ok, donc c'est comme ça, c'est parti, ok, vous avez commencé. Mais ouais, c'est vrai que ça m'a surpris à un moment, parce que j'attendais vraiment ce moment de me dire est-ce que vous vous sentez à droite ou vous vous sentez à gauche, parce que c'est ce qui m'avait stressée. Donc là pour le coup, je pense qu'ils l'ont fait sans me le dire et que j'ai pas réagi, donc ils ont dit que c'était bon. Mais pour le coup, ça a été... Après la grosse attente, ça a été un peu rapide. Moi j'ai pas capté que c'était parti. Et donc voilà, l'opération se passe. Donc effectivement, je confirme à toutes celles qui voudraient savoir, on sent que ça trifouille, mais ça fait pas mal. Effectivement, on a vraiment l'impression que, on sent bien qu'on est dans notre ventre, mais on n'a pas de douleur, c'est complètement vrai. Et puis j'ai senti vraiment le moment où on enlevait quelque chose de mon ventre. Donc j'ai vraiment senti ce, je sais pas comment dire, vraiment ce poids qui s'en va de mon ventre. Et une seconde, en fait j'ai failli dire à mon mari, Ça y est, j'ai entendu directement le cri de ma fille. Donc c'était bien ça. Donc pour le coup, j'ai vraiment senti le moment où on enlevait ma fille, donc la naissance de ma fille. C'est quand même comme ça. Et puis le petit cri, donc pour le coup, mon mari m'a regardée en mode... J'ai vu dans ses yeux le moment de... Ça y est, elle est née, elle est là. Et puis ils me l'ont passée directement au-dessus du champ, toute visqueuse. toute sortie de son cocon, ils m'ont montré la petite tête, juste avant de couper le cordon, vraiment au moment de la naissance j'ai vu la petite tête de ma fille et là j'ai fait, waouh, ça y est, elle est née ! Donc voilà,
RébeccaFinalement oui, une fois le moment passé, elle a commencé à parler, donc voilà je vais vous faire ça, vous préférez quoi, les agrafes, les points, c'est vraiment, pour le coup c'était à la carte. Elle me dit, je vous reprends un petit peu la cicatrice de la première césarienne, ça sera toute belle. Du coup, ok, faites comme vous voulez. Bon voilà, donc elle me parle un petit peu, je sens qu'elle n'est pas méchante. Et puis voilà, j'ai fait un petit peu de temps et le sage-femme revient du coup tout seul. Donc la petite stress quand même qui me monte un petit peu, parce que j'ai fait deux stress dans cette opération. la rachianesthésie et le passage en neonates. Les deux trucs qui avaient été les pires pour le premier, donc forcément mes points d'attention pour le deuxième. Donc il m'explique, il me dit, écoutez, votre fille, elle avait un petit peu de liquide amniotique qu'elle avait avalé. Donc c'est courant en cas d'une césarienne qu'ils avalent un petit peu de liquide amniotique. Donc il me dit, on l'a inspiré un petit peu. Et puis bon, elle avait quand même un petit peu de mal à se remettre, donc on a préféré la mettre en pot à pot avec papa. Donc là papa est en pot à pot avec elle, mais ça va, vous inquiétez pas, enfin ils aiment me rassurer. C'est ça que moi je me dis, ils la voient pas. Et puis vu qu'on m'avait, entre guillemets, menti la première fois, en me disant que mon fils était avec papa, que tout allait bien, qu'il fallait que je couponne, qu'en fait il était en rien et honnête, bon, je suis quand même le petit stress de me dire, bon mais j'ai pas vu avec mes yeux que ça allait, donc bon, c'est pas top quoi. Donc il m'explique ça, donc je dis bon bah d'accord, pas de soucis, il me dit en tout cas félicitations, c'est un beau bébé. Effectivement j'ai vu que c'était pas un petit poids, autant mon fils est une petite crevette, autant là je vois qu'on est sur un bon bébé. Donc il m'explique tout ça, donc de l'autre côté la gynéco finit son travail et puis on part en salle de réveil. Donc encore une fois, beaucoup plus sereinement que la première fois où je m'étais réveillée. directement en salle de réveil où c'était la panique, il s'est mis à pleurer. Là où ça va, tout va bien, je pars en salle de réveil, on m'explique, donc on me fait les petites vérifications, tout ça. On m'appuie sur le ventre tous les 10-15 minutes, chose qu'on n'avait pas fait la première fois. Je sais que ma forme avait laissé justement tout seul très longtemps. Là, donc, la médecin, la personne qui est en salle de réveil, en tout cas, vient m'appuyer sur le ventre. pour évacuer le sang et remettre l'utérus plus rapidement. Donc ça sent un peu mal mais bon. Tu sens plus ça ? Là je sens, ouais je commence à sentir parce qu'elle appuie vraiment sur le haut du ventre. Donc du coup je commence à sentir et puis plus les minutes passent plus on sent quand même. Donc voilà, et puis voilà mon objectif c'est de lever mes jambes. Vous me rappelez que pour la première fois il fallait lever mon genou pour aller voir mon bébé. Donc là toutes les 5 minutes j'étais tentée de lever mes jambes. Quand elle commence à bouger, je suis trop contente. Et puis, il reste un petit peu plus longtemps, vraiment, c'est deux heures à partir de l'heure de la naissance. Elle m'a dit en salle de naissance, moi, je reste presque trois heures quand même en salle de réveil parce que les gens m'ont du mal à se réveiller, justement, ça ne bouge pas aussi vite que ça aurait dû bouger. Il y a un moment, j'entends que la personne en salle de réveil dit, oui, la césarienne, non, elle n'est pas encore prête, on ne peut pas la ramener. Donc, j'entends que quelqu'un a appelé pour savoir où j'en étais. Donc là je pense à ma fille quand même parce que j'avais dit pour conseiller mon mari tu essaies au plus au plus d'éviter un biberon parce que je veux allaiter, c'était vraiment mon truc. Je voulais allaiter à tout prix et puis je sais que si tu lui donnes des biberons, moins t'as de chance que ça marche, c'est que toi on ne fait rien. Donc je lui avais dit tu essaies d'éviter un biberon, enfin je lui ai dit bon ça se trouve la pauvre elle a trop faim, elle est en train d'hurler et tout. Donc voilà j'étais un peu... à me dire moi aussi je veux partir, je veux aller voir ma fille quand même. Donc voilà, j'entends ça, je me dis bouge tes jambes, bouge tes jambes. Donc voilà, donc au bout de presque trois heures, parce que ma fille est née à 9h30 et il devait être 8h30 quand je suis repartie en chambre pour le coup. Donc il me ramène en chambre et là, bon, je revis la scène que je n'avais pas vue, c'est que j'arrive en chambre et je suis toute seule. Et là, je me dis, oh non, oh non, pitié. Donc il me dépose en chambre, il me dit, bon, bonne journée madame. Et pareil, ma chambre est vide, il n'y a personne. Et là, je me dis, La sacha m'arrive, donc pour le coup, je lui dis, elle me dit, bon ben voilà, bienvenue, je suis madame, enfin je m'appelle comme ça. Et du coup, pour le petit frère, je lui dis, elle n'est pas en lionnette. Elle me dit, ben non, je ne pense pas, pourquoi ? Du coup, je lui explique rapidement, elle me dit, ouais, c'est ça, je l'explique rapidement, elle me dit, ben non, je ne pense pas. Je lui dis, attends, tu penses ou tu es sûre ? Parce que ce n'est pas pareil, comme si. Donc bon, le petit stress qui me revient de la chaîne que je revis, en fait, de dire, attends. je suis encore toute seule, ce n'est pas possible. Mais bon, j'attends 10 minutes et mon mari arrive en poussant le berceau. Et là, magie, là. Elle est là, elle est vraiment avec son papa, il arrive. Voilà, tout va mieux. Il était où ? Il était vraiment là. Et pour le coup, ils l'ont laissé dans une salle à part pour faire du pot avec elle. Ok. Pas dans la salle. Non, apparemment, non. il n'avait pas trop su me dire c'était quoi mais il m'a dit c'est la salle d'attente où il était le matin et qu'il a attendu pendant plus d'une heure pour que je sois prête en fait ils l'ont remis là-bas ça doit être une salle d'attente pour les proches je pense et ils l'ont mis en pot à pot avec elle donc il n'avait pas de portable, rien ils étaient tous les deux isolés chacun de notre côté et donc il m'a dit c'était dur par contre là elle a trop faim parce que la puerre arrive et il me dit il faut lui donner un mari madame et là parce que On a tenu, on a tenu. Donc là, je me suis dit, ils sont cool quand même parce qu'ils ont juste donné une petite piétine avec un petit peu de glucose. Parce qu'apparemment, il y a un moment, elle a commencé vraiment à réclamer plus, plus, mais ils n'ont pas craqué. Ils n'ont pas donné de lait artificiel et tout ça. Donc, j'étais quand même très contente. Donc, la cuillère arrive, elle me la colle au sein, je prends le coup. Et elle me dit, elle a faim, madame. Par contre, il faut y aller. Donc on me l'a mis au sein et donc là je vois ma fille, je fais du peau à peau, mon mari est là. Et là je me dis, waouh, c'était quand même beaucoup mieux.