- Alexandra
Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de Be Life Talk. On va évoquer pour ce huitième épisode la santé sportive et la nutrition. Pour en parler, je suis une nouvelle fois en compagnie de Laurence Lins, directrice scientifique chez Be Life, mais aussi de deux invités, Nicolas Poncelet, joueur professionnel de hockey sur gazon, et Maxime Ordiz, paracycliste professionnel. Bonjour à tous les trois. On va évoquer ensemble la santé sportive et la nutrition. Bonjour. Je vais me tourner vers Nicolas Poncelet pour commencer. Est-ce que vous pouvez nous évoquer en quelques mots votre parcours dans le hockey et nous dire comment est-ce que c'est devenu une activité professionnelle ?
- Nicolas
Alors, j'ai commencé le hockey un peu par hasard, parce que j'étais très très très mauvais perdant quand j'étais plus jeune. Donc mes parents m'ont inscrit dans un sport collectif. J'avais beaucoup de camarades à l'école qui faisaient le hockey, donc j'ai commencé comme ça. Et puis c'est vrai que je n'ai jamais raccroché le stick. J'ai continué à jouer. Et au fil des années, J'ai progressé jusqu'à intégrer les équipes qui étaient à l'époque qu'on appelait provinciales. Et ensuite, j'ai gravi un peu les étapes jusqu'à aller en équipe nationale moins de 16 ans, puis moins de 18 ans et puis à partir des moins de 21 ans, ça a commencé à devenir un petit peu sérieux. J'ai commencé à me demander pourquoi pas jouer au hockey à haut niveau finalement. Et puis alors, j'ai fait une étape où je suis parti jouer en verte. Pour moi, c'était important, c'était une étape importante de quitter mon club de formation qui était le Léo. Pourquoi ? Pour se tester ? Pour se tester, j'avais envie de goûter au hockey un peu plus professionnel. À ce moment-là, au Léo, c'était encore un peu fort axé sur le fun, évidemment tout en jouant le top du classement. Mais il y avait encore un gap entre le Léo et le Dragon à ce moment-là qui était champion systématiquement. Et donc du coup, j'avais envie de m'entraîner plus dur, de sortir un peu de ma zone de confort. de vivre une expérience un peu autre que celle que je vivais depuis quelques années. Et donc suite à ça, on a été champion du coup avec le Dragon, ce qui était super. Et j'ai intégré également l'équipe nationale adulte. Je dirais que ça, c'est le gros tournant de ma carrière. C'est quand j'ai vraiment fait ce step de partir à Anvers et que j'ai également commencé l'équipe nationale. Et je suis revenu au Léo, là où j'ai été champion avec le Léo. Donc ça faisait deux titres d'affilée. J'étais assez content et fier de ça. Et puis je suis parti deux ans jouer en Hollande. toujours en combinant l'équipe nationale. Et l'année dernière, je suis revenu en Belgique pour jouer au Léo.
- Alexandra
De votre côté, Maxime, vous pouvez nous partager en quelques mots votre parcours dans le paracyclisme. Comment est-ce que vous y êtes arrivé ? Il me semble que c'est un accident de vie qui vous y amène finalement. Oui,
- Maxime
tout à fait. Mon parcours en paracyclisme commence en 2016-2017, deux ans après mon accident de gymnastique. J'avais déjà un copain qui pratiquait ce sport à haut niveau. Et donc, fatalement... Le paracyclisme est un peu venu à moi naturellement et donc j'ai fait un premier essai, un deuxième, un petit entraînement et puis on prend vite goût à la chose et puis j'ai acheté mon premier vélo et puis 2017-2018 ont été des années découvertes. 2018 un peu plus pro mais pas encore professionnel mais avec un statut d'espoir et puis après en 2019 ma carrière a commencé finalement j'ai été... Assez surpris de pouvoir décrocher déjà des médailles en compétition. Mais donc, ma carrière a commencé entre 2016 et 2017 et n'a fait qu'exploser jusqu'à aujourd'hui.
- Alexandra
On comprend bien qu'ici aussi, ce n'est pas une vocation de paracyclisme, la gymnastique l'était. Et donc, vous arrivez au paracyclisme, vous avez pas mal de médailles déjà à votre actif. Quelles sont vos principales fiertés sportives à l'heure actuelle ?
- Maxime
Alors, je dirais que chaque victoire est une... une fierté personnelle, mais après les deux que je peux retenir comme ça là maintenant, c'est mon premier titre de champion du monde en 2019 et ma médaille au jeu de Tokyo. Il reste quand même des émotions et des sensations incroyables.
- Alexandra
On vient d'entendre Maxime évoquer ses principales fiertés sportives. Nicolas, vous nous en avez parlé en début d'interview, mais on peut y revenir. Quelles sont vos principales fiertés ?
- Nicolas
Je dirais que j'ai eu La première c'est d'avoir fait le step de quitter ma zone de confort, où à un moment où les Léopold faisaient rarement se tourner vers les équipes d'Anvers, donc je suis très content de l'avoir fait et surtout d'avoir décroché ce titre-là, et puis d'autant plus content d'être revenu et d'avoir gagné avec le Léo, d'avoir gagné le championnat, car ça faisait je ne sais plus combien de temps, peut-être 20 ans qu'ils n'avaient plus été champions, et donc je suis très content également d'avoir remporté ce titre-là avec le Léo.
- Alexandra
Et quels sont vos prochains challenges du coup ?
- Nicolas
Mes prochains challenges, il y en a beaucoup. On a une Coupe du Monde, mais cette fois-ci en hockey en salle, qui se déroulera cet hiver. Donc ça, c'est assez marrant. Enfin, c'est marrant, ce n'est pas le mot marrant, mais assez excitant, pardon, qui sera en Malaisie. J'aurai le championnat, évidemment, que j'aimerais décrocher l'année prochaine. Mais mon avenir n'est pas encore super clair pour le moment.
- Alexandra
Maxime, vous avez un sacré challenge qui se profile. Ce sont les Jeux paralympiques de Paris. Ils ont lieu dans quelques semaines maintenant. Quel est votre objectif principal pour ces jeux ?
- Maxime
L'objectif principal, bien sûr, c'est de faire la médaille d'or contre la montre. On n'est jamais satisfait tant qu'on n'a pas le numéro 1.
- Alexandra
Et comment est-ce que vous préparez votre routine d'entraînement pour ces jeux, justement ?
- Maxime
Cette année, j'ai mis le paquet, si je peux dire ça comme ça, pour préparer au mieux les jeux. J'ai fait trois mois de stage de janvier à mi-avril. J'ai fait trois mois en Espagne, donc ça c'était la première partie. Ici je termine la semaine prochaine mon premier bloc de compétition. Et après j'ai de nouveau trois mois de préparation spécifique pour le Contre-la-Monde. Ici à Paris, logiquement il devrait faire chaud, donc c'est aussi une acclimatisation à la chaleur. On est obligé de quitter le pays pour pouvoir se préparer pour avoir de meilleures conditions météo et pouvoir déjà commencer une préparation de fond de meilleure qualité en quittant le pays.
- Alexandra
Nicolas, vous l'avez mentionné tout à l'heure, vous avez différentes casquettes. Vous avez votre rôle de hockeyeur professionnel, vous avez commencé à travailler en parallèle. Comment est-ce que vous organisez votre routine d'entraînement dans votre quotidien ? Est-ce que vous avez des préparations physiques spécifiques ?
- Nicolas
Les sessions d'entraînement, etc. et les semaines vont un peu dépendre de si on approche d'un tournoi ou pas et dans quelle période on se trouve dans l'année. Je dirais par exemple que si on va approcher un tournoi... On va s'entraîner presque tous les jours, je dirais, et plusieurs fois par jour. On peut atteindre facilement une dizaine d'entraînements, plus un match le week-end dans ces périodes-là, soit du fitness, des sessions sur le terrain de hockey, des sessions vidéo, etc. Dans des périodes un peu plus creuses, je dirais qu'on s'entraînerait trois à quatre fois avec l'équipe nationale, en début de semaine, et puis on est deux à trois sessions avec le club, avec toujours un match le week-end. Donc ça, ça va vraiment varier en fonction de la période dans laquelle on est. à quel point on est proche d'une compétition ou d'une échéance importante.
- Alexandra
C'est un peu comme expliquer à Maxime que vous adaptez votre entraînement en fonction de ce qui se profile dans l'avenir.
- Nicolas
Exact. Et au plus, on va se rapprocher, on va essayer de faire un maximum de load, comme on appelle ça, de faire beaucoup pour préparer le corps à une grosse charge. Et puis alors, juste avant l'échéance, on va diminuer fort l'intensité pour que le corps puisse se reposer et être frais.
- Alexandra
On reviendra à vous Nicolas plus tard, mais Maxime, comment est-ce que vous gérez la pression et les attentes qui accompagnent la participation à un événement qui est aussi important que les Jeux Paralympiques ?
- Maxime
La cocotte minute est bien sous pression à ce moment-là, mais ça se travaille. Moi, pour ma part, j'ai un préparateur mental avec qui je travaille depuis 2020. J'ai fait un grand pas dans ma carrière avec cet outil où à la base j'étais assez restitue. où j'avais l'impression que j'avais parlé à un psy, mais non, absolument pas. C'est juste apprendre à gérer son stress par des outils de respiration, par des visualisations, à une organisation de sa journée pour éviter de perdre de l'énergie. Comment garder son énergie ? Comment ne pas la dépenser inutilement ? Après, ça peut aussi aider, moi, pour ma part aussi, en contre à la montre. La pression sur les épaules, oui, elle va remonter crescendo, c'est certain. Après, il faut toujours une part de stress, sinon... De toute façon, on est humain, donc d'office, ça se fait automatiquement.
- Alexandra
Oui, et puis vous le dites, c'est nécessaire aussi, c'est un moteur cette pression quelque part.
- Maxime
Oui, c'est ça, c'est ce qui permet un peu de nous stimuler. Et puis une fois qu'on commence l'épreuve, je pense que Nicolas aussi, quand il commence le match, on a une libération. Et puis au final, ça s'en va et on déploie ce stress en énergie positive et ça nous permet de nous dépasser encore plus.
- Alexandra
Maxime vient de nous expliquer que lui il a vraiment une préparation mentale aussi qu'il met en place pour gérer la pression. Est-ce que c'est votre cas Nicolas ?
- Nicolas
Alors personnellement non. Je dirais que là où ça se différencie avec Maxime c'est qu'il pratique un sport individuel. Là où nous on pratique un sport collectif. Du coup je dirais que mentalement c'est peut-être plus facile pour moi dans le sens où si un jour je suis un peu moins bien ou etc. J'ai toujours mes coéquipiers sur qui je peux compter. La seule routine que j'essaie de m'imposer entre guillemets c'est de faire un peu Comme tous les jours, de faire comme si c'était une journée normale. Évidemment, dans le coin de ma tête, je sais qu'il y a des jours plus importants que d'autres, mais j'essaye de ne pas trop varier, de ne pas vouloir faire tous les petits détails parfaitement, etc. Parce que sinon, ça rend la journée, on va dire, importante et éventuellement stressante. Évidemment, je vais faire peut-être un peu plus attention à ce que je mange ou peut-être à un... sur un peu plus dormir ou des choses comme ça.
- Alexandra
Laurence, je le rappelle, vous êtes directrice scientifique chez BeLife, notamment, ainsi que nutrithérapeute, entre autres, de vos différentes casquettes. Maxime évoquait il y a quelques minutes le stress qui peut être nécessaire dans la pratique d'un sport de haut niveau, notamment. Vous êtes d'accord avec ça ?
- Laurence
Tout à fait. En fait, il faut savoir que le stress, c'est un événement tout à fait naturel, un événement physiologique tout à fait naturel, et qui nous permet de nous adapter, en fait, beaucoup mieux à notre milieu. Donc, quand on parle de pratique sportive... Eh bien, ce stress va nous permettre d'être plus agile, de réagir beaucoup plus vite. Donc, dans le cadre d'une pratique sportive et certainement lorsqu'on est en compétition, ça nous permet finalement de gagner quelques secondes ou d'avoir le déplacement qu'il faut. Donc oui, un peu de stress, c'est très bien lorsqu'on fait un sport et certainement un sport de compétition.
- Alexandra
On va se pencher sur l'alimentation dans le cadre d'une pratique sportive de haut niveau. Quel rôle est-ce qu'elle joue dans votre pratique globale du sport de haut niveau, Nicolas ?
- Nicolas
Au fur et à mesure des années, on a vu énormément de nutritionnistes et tout ça, que ce soit via l'équipe nationale ou via les clubs. Du coup, je pense qu'on est énormément informés sur ce qui est bon, à quel moment, etc. J'ai pu me créer moi-même ma routine et les repas types qui, avec moi, fonctionnent. Je pense que tout le monde réagit. et fonctionne différemment en fonction de ses besoins, ou je ne sais même pas, des restrictions par exemple, etc. Chacun doit s'informer et avoir les notions de base, mais qu'après, il doit en faire sa propre compote, je veux dire, avec ce qui lui fonctionne le mieux. Donc voilà, je mets routine de petit déjeuner, je mets routine de repas à midi et de repas du soir, en fonction de si j'ai entraînement ou pas. Évidemment qu'il y a les compléments qui jouent aussi beaucoup là-dedans. Donc après chaque entraînement, on va avoir des chèques de recovery. Et puis en plus de ça, les suppléments B-Life évidemment.
- Alexandra
Et vous Maxime, en tant que paracycliste, comment est-ce que vous organisez votre alimentation ? Est-ce que vous adoptez un régime spécifique pendant toute l'année ? Ou est-ce que comme Nicolas, il varie selon l'approche ou non d'un événement sportif plus important ?
- Maxime
Alors la nutrition, c'est essentiel, c'est comme la préparation mentale. Ça doit être une routine, ça doit être strict et bien contrôlé. J'ai un petit suivi de temps en temps, parce qu'avec l'expérience et les années, on commence à se connaître.
- Alexandra
C'est ce que disait Nicolas.
- Maxime
Il faut manger ou ne pas manger, c'est tout à fait ce que disait Nicolas. Ici, je dirais que c'est toujours... Un peu le point noir pour moi parce que j'ai encore une bonne masse. Une bonne masse, ça m'handicape un petit peu sur les courses par rapport à mes concurrents. Mais donc ici, je dirais un peu que c'est comme mon entraînement. C'est en deux phases. Donc la première phase, les trois premiers mois avant la compétition, j'ai fait un rééquilibrage alimentaire. Et après ici, après les deux premières compétitions, je vais me conseiller auprès d'une spécialiste pour pouvoir commencer une sèche. pour vraiment optimiser toutes mes chances d'être le plus léger possible, mais tout en gardant ma force physique.
- Alexandra
Et du coup, vous le dites, vous allez collaborer avec un spécialiste. Est-ce que c'est vraiment un plan alimentaire qui est mis au point ? C'est quelque chose que vous faites souvent, de vous accompagner de spécialistes, ou là c'est spécifique aux Jeux paralympiques ?
- Maxime
Je dirais quand même que cette année, ce sera plus spécifique. On est en congé, on peut manger ce qu'on veut.
- Alexandra
Nicolas, est-ce que vous pouvez nous donner des exemples de repas que vous vous préparez en pré-compétition ?
- Nicolas
Alors, avant un match, ça va dépendre aussi à quelle heure est le match. Je dirais que de manière générale, si on ne joue pas trop tôt, soit j'aime bien manger des pâtes, et puis après ça peut varier avec un peu de poulet, avec un peu de jambon, etc. J'aime également bien quand je joue vers midi, par exemple, me faire des… Des sortes de sandwichs de toast avec un peu d'avocat, avec aussi du filet de poulet, du fromage blanc. Puis j'aime bien toujours avoir une petite douceur, que ce soit avec des fruits ou avec un petit morceau de chocolat, etc. pour terminer sur une petite note de plaisir.
- Alexandra
Oui, parce que Maxime, vous évoquez pas mal de restrictions. Est-ce que c'est votre cas ?
- Nicolas
Me restreindre, non. Après, je ne suis pas un grand fan de manière générale de manger des crasses, que ce soit des snacks ou des choses comme ça. Je suis quelqu'un qui prend plaisir à bien manger, en fait. Je veux dire sainement. C'est sûr que... Le sport de niveau et les fast-foods, etc., ce n'est pas vraiment compatible. Les restrictions, c'est plus au niveau de l'alcool, quand il y a des anniversaires, des mariages, des soirées entre amis. Dépendamment des tournois qu'on va avoir ou des matchs ou des périodes dans lesquelles on est, évidemment, on va parfois se restreindre pour maintenir ce petit corps en forme.
- Alexandra
Vous avez évoqué la collaboration avec des nutritionnistes ou des spécialistes pour élaborer un plan alimentaire. Si je comprends bien, ce n'est plus le cas maintenant. Mais donc dans le passé, vous avez eu recours à des spécialistes.
- Nicolas
Oui, c'est ça. On avait toujours des collaborations avec des nutritionnistes spécialisés dans le sport, évidemment, qui venaient nous exposer entre guillemets les derniers faits, on va dire scientifiques, les dernières théories, etc. pour nous tenir au courant de... des avancées, etc., de ce qui était recommandé, comment, etc., pour qu'on puisse performer au max.
- Alexandra
Est-ce que d'être en sport collectif comme ça de haut niveau, vous vous inspirez aussi de vos collègues ?
- Nicolas
Oui, c'est sûr. Ça fait partie aussi, en dehors du fait de céder et de s'appuyer sur l'un et sur l'autre pendant les périodes de compétition, quand quelqu'un fait quelque chose qui fonctionne très bien pour lui. ou que quelqu'un est juste en grande forme, etc. Et peut-être qu'il a commencé, je vais dire n'importe quoi, mais la méditation ou du yoga et qu'on voit que ça fonctionne bien. C'est vrai que c'est des choses qui peuvent être inspirantes, tout comme quelqu'un qui est dans une très bonne période, qui fait tous les petits détails très bien, etc. C'est vrai que ça nous donne envie aussi de faire la même chose et de se surpasser comme ça.
- Alexandra
Nicolas l'a évoqué très rapidement tout à l'heure. En tant que sportif et en tant que sportif de haut niveau, qui plus est, il est assez commun de se complémenter. Vous, Maxime, est-ce que c'est un soutien que vous apportez à votre corps ? Et si oui, quels sont les produits que vous prenez ? Oui,
- Maxime
donc je prends l'Hydraflex, la Spiruline Blue, le Collagène. Et alors, je n'en ai pas sur la main et je ne pourrais pas citer le nom parce que c'est un nom assez compliqué, mais ce sont des gélules pour un peu stabiliser la situation mentale et la situation physique.
- Alexandra
De la Chwaganda, je pense, non ?
- Maxime
Voilà.
- Alexandra
Laurence, monsieur, vous avez quand même un petit cocktail pour vous accompagner, pour aider votre corps dans cette compétition. C'est essentiel pour vous de vous supplémenter ?
- Maxime
Oui, parce qu'on met quand même le corps à rue d'épreuve et donc on doit essayer d'éviter les blessures au maximum. Il faut alimenter le corps correctement et surtout qu'à une pratique sportive de haut niveau, on fait dépenser beaucoup d'énergie au corps. Et donc, il faut le faire approvisionner correctement aussi. Par ces produits, j'arrive à trouver un équilibre.
- Alexandra
Vous l'avez rapidement évoqué tout à l'heure. Maxime vient de nous expliquer ce qu'il prenait comme complément. Est-ce que vous en prenez également, Nicolas ?
- Nicolas
J'ai commencé avec Be.Life il y a quelques mois maintenant. Et j'aime bien parce que la gamme est très large, il y a vraiment beaucoup de choix. Et ensuite, c'est pour moi tous les petits compléments qui vont manquer dans ma nutrition de manière générale et qui manquent à tout le monde de manière générale. Du coup, j'ai commencé avec le... Le magnésium, ce qui est hyper important en fonction des entraînements, etc. pour la fatigue. J'ai pris Hydraflex qui est pour les articulations, etc. Ok, étant assez contraignant pour les articulations. La spiruline pour avoir les compétitions, etc. Pour avoir vraiment un niveau d'énergie au max.
- Alexandra
C'est une question un peu bateau, mais vous sentez la différence ? Oui,
- Nicolas
oui. Surtout, en plus, j'ai eu une petite blessure il y a quelques mois. Et je remets bien sûr, j'avais une petite fragilité au niveau de... De l'Ishio, de l'Ishio-Jambier. Et grâce aux compléments, c'est pas uniquement les compléments, mais j'ai vraiment le sentiment que ça m'a beaucoup aidé. J'ai pu passer toute cette phase où j'étais un petit peu limite, un petit peu en signal d'alerte tout le temps en reprenant. J'ai pu la passer assez tranquillement au final, sans rechute. Et j'ai pu terminer mon championnat vraiment en forme grâce à ces petits compléments.
- Alexandra
Laurence, est-ce qu'il y a une alimentation spécifique recommandée pour les sportives et sportifs, et pour les sportifs de haut niveau dans ce cas-ci, puisque c'est le cas de Nicolas et de Maxime ?
- Laurence
En fait, ces pratiques intenses de sport, ces pratiques de compétition, demandent, requièrent en fait des besoins spécifiques, des besoins physiologiques spécifiques. Et donc effectivement, déjà la première chose c'est que... Leur corps a besoin de plus d'énergie, donc ça veut dire que leur apport calorique doit être plus important. Et leur apport calorique, particulièrement avec des nutriments qui vont donner ces énergies, comme par exemple les glucides ou certains lipides adaptés, par exemple des oméga-3, c'est absolument indispensable. Il faut savoir qu'effectivement, ils vont avoir une dépense d'énergie cellulaire, d'énergie musculaire, qui est très importante. Et donc il faut qu'il y ait suffisamment de carburant, comme le disait Nicolas. Et donc ça c'est vraiment très important. Maintenant, chaque pratique sportive va avoir des besoins adaptés. Mais après, les besoins plus spécifiques qui vont correspondre au cyclisme ou au hockey, ça va évidemment dépendre. non seulement du sport, comme je viens de le dire, mais aussi du moment. Donc, est-ce qu'on est en pré-compétition ? Est-ce que c'est trois jours avant la compétition ? Est-ce que c'est deux heures avant la compétition ? Ou est-ce que c'est après la compétition ? Parce que là, on est dans une phase récupération et la nutrition est évidemment très importante aussi dans ce cas-là. Donc là, il faut en général avoir l'avis d'un professionnel, un nutritionniste qui est vraiment spécialisé. dans le sport de compétition, soit de manière continue, soit d'avoir un programme adapté à l'effort physique que l'on va fournir.
- Alexandra
Nicolas et Maxime expliquent qu'ils se supplémentent. On va peut-être revenir sur les différents produits qu'ils utilisent. Est-ce que vous pouvez souligner l'usage des différents produits qu'ils ont mentionnés, le magnésium, le collagène, etc. ?
- Laurence
Lorsqu'on pratique un sport de haut niveau, comme je viens de le dire il y a quelques instants, on consomme beaucoup plus de calories. On va aussi abîmer et on va léser les muscles. Il faut savoir que quand on est dans ces moments d'intensité très fortes au niveau sportif, il va y avoir effectivement un état inflammatoire qui va s'installer. On va micro-léser. Les muscles, il est évident que ce sont des besoins qui doivent être comblés. Même avoir une alimentation saine ne suffit pas forcément à combler cet état inflammatoire ou ces lésions que l'on peut créer au niveau musculaire. Donc, une complémentation. est nécessaire. Alors, il est clair qu'on peut se tourner vers différents types de compléments, mais on a parlé de collagène. Évidemment, le collagène va soutenir le tissu conjonctif qui constitue le muscle. Donc, ça, c'est une très bonne idée. On a aussi tout ce qui va protéger les articulations, donc qui va diminuer les inflammations au niveau articulaire. Et donc là, Hydraflex est une très bonne combinaison de chondroitine. de curcuma et d'autres micronutriments qui vont nourrir le tissu articulaire. On a aussi d'autres compléments qui peuvent être intéressants, comme des vitamines B, le B complexe. On n'en a pas parlé, mais c'est évidemment quelque chose de très intéressant. Pourquoi ? Parce que les vitamines B sont le carburant, qui va aider à transformer les nutriments en énergie dans nos cellules. C'est très important. Le magnésium, bien entendu, puisque... Lorsqu'on va pratiquer une activité sportive intense, il va y avoir une déplétion en magnésium, et aussi par le fait, non seulement par l'activité musculaire, mais aussi par la transpiration. Donc on se déminéralise, le magnésium est très intéressant dans le cadre d'une reminéralisation après l'effort sportif, mais aussi dans le cadre... de re-remplir nos réserves de magnésium. Magnésium qui est absolument indispensable pour la contractilité musculaire, donc élément tout à fait fondamental lorsqu'on fait une pratique sportive intense.
- Alexandra
Maxime évoquait aussi l'ashwagandha.
- Laurence
L'ashwagandha est très intéressant pour deux choses. D'un côté parce que ça va effectivement avoir un effet sur le stress. En fait, ça équilibre les taux de cortisol. Donc ça, c'est très bien pour effectivement diminuer le stress avant compétition, donc pour pouvoir être quand même focus, même si un petit stress, c'est très bien. Et il y a aussi un effet sur le sommeil. Donc, ça va permettre aux athlètes d'avoir un sommeil réparateur. Donc, la shwagandha peut être effectivement très intéressant. Alors, c'est plutôt un complément qu'on va prendre, non pas juste au moment de la compétition, mais dans le cadre, effectivement, soit du sommeil, soit des périodes entre les compétitions.
- Alexandra
Et sur du plus long terme aussi, je suppose.
- Laurence
Et sur du plus long terme, donc, c'est effectivement... En général, on recommande des cures de deux mois, mais effectivement, ça va dépendre dans le cadre sportif. Ça va dépendre plutôt du calendrier des compétitions.
- Alexandra
Je me permets d'insister, on parle ici de profils de sportifs ou de sportives de haut niveau. Si demain, monsieur ou madame, tout le monde se met à avoir une pratique sportive, ils ne vont pas nécessairement se tourner vers l'ensemble de ces compléments alimentaires.
- Laurence
Tout à fait. On est dans deux cadres différents. Mais il est clair, on parle du magnésium, quand on fait une activité physique régulière, donc si on fait du sport deux, trois fois par semaine, c'est très intéressant de prendre du magnésium. Et puis, comme on l'a déjà dit, on est tous plus ou moins carençés en magnésium, donc ce n'est certainement pas une mauvaise idée d'en prendre. On peut prendre aussi des vitamines B qui vont donner un peu plus d'énergie à nos cellules, donc ça c'est très bien. On peut aller se tourner aussi par exemple vers la spiruline, qui peut être guitarre. Un nutriment qui est très riche, qui va apporter des protéines, qui va apporter des antioxydants. Parce que ce que j'ai oublié de mentionner tout à l'heure, c'est que lorsqu'on fait une pratique sportive intense ou même une pratique sportive régulière, on se met en état inflammatoire et donc avoir un apport d'antioxydants un peu plus important, avec l'aspirine ou l'aspirine bleue. Eh bien, ça peut être aussi intéressant maintenant. Il ne faut pas commencer à prendre 45 000 compléments alimentaires et avoir l'avis d'un spécialiste. C'est toujours une très bonne idée. Je voudrais signaler que nous aurons bientôt un nouveau complément alimentaire qui sera en fait une synergie entre du curcuma qui est hautement dosé en curcuminoïdes et de la grenade. Il y a une étude scientifique qui montre que... Cette combinaison permet de diminuer l'état inflammatoire, je viens d'en parler, mais également d'avoir une récupération musculaire plus importante, notamment chez les gens qui pratiquent le marathon ou un semi-marathon. Donc effectivement, on combine les capacités anti-inflammatoires et antioxydantes du curcuma avec la grenade qui est également connue pour être très riche en antioxydants. Donc voilà, ça c'est un petit teasing pour un nouveau produit qui sortira d'ici quelques mois.
- Alexandra
Voilà un petit nouveau dans la gamme qui devrait sûrement plaire à certaines et certains d'entre vous. Merci Laurence pour votre œil d'expert. Merci Maxime, merci Nicolas pour votre temps et pour votre témoignage sur votre pratique de sport à haut niveau et notamment la complémentation et l'alimentation que vous adoptez dans le cadre de cette pratique. On ne manquera pas de vous suivre dans vos prochains challenges évidemment. Je vous rappelle que vous pouvez réécouter ou écouter, si vous ne l'avez pas encore fait, tous les autres épisodes de notre podcast Be Life Talk sur les différentes plateformes d'écoute. N'hésitez pas à nous laisser vos commentaires, vos suggestions ou encore à les noter. Ce sont des coups de pouce bienvenus dans notre travail. On se retrouve d'ici quelques semaines pour un nouvel épisode de Be Life Talk et d'ici là, prenez autant soin de vous que ce que vous prenez soin des autres.