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Ce que personne ne te dit quand tu deviens entrepreneur (et ce que j’aurais aimé entendre au début)

Ce que personne ne te dit quand tu deviens entrepreneur (et ce que j’aurais aimé entendre au début)

16min |21/04/2025
Play
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Description

Ce que personne ne te dit quand tu deviens entrepreneure…
Solitude, doutes, fatigue, finances, mais aussi liberté, épanouissement et rencontres inoubliables.
Dans cet épisode très personnel, je te partage tout ce que j’aurais aimé savoir avant de me lancer.
Pas pour te décourager, mais pour que tu avances plus forte, plus lucide… et plus alignée.


À écouter si tu veux devenir entrepreneur, ou si tu l’es déjà… et que tu te sens parfois seule ou que tu penses que c'est TOI qui fais mal les choses.


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Transcription

  • Speaker #0

    Si tu traînes un peu sur Instagram, TikTok ou même YouTube, tu as déjà vu ces pubs, des coachs business, dans une piscine, ou parfois au bord de la plage, ou dans une très belle voiture, qui te promettent la liberté, Dubaï, des revenus à 5 chiffres, en quelques mois. Tu n'as pas besoin de diplôme, juste de croire en toi et d'y aller, et puis accessoirement d'un virement de 6000 balles pour leur formation. Le problème, c'est que personne ne te montre la vraie face de l'entrepreneuriat, celle où tu te doutes. celle où tu pleures, celle où tu te demandes si t'as fait la bonne chose en quittant ton CDI. On te parle souvent de liberté, de chiffres, de clients de rêve, de travailler d'où tu veux, mais ce que personne ne te dit, c'est que devenir entrepreneur, c'est aussi se confronter à une tonne d'émotions, de fatigue, de solitude et de réalité pas glamour du tout. Dans cet épisode, je vais te partager tout ce que j'aurais aimé savoir, tout ce que j'aurais aimé qu'on me dise avant de me lancer. Pas pour te décourager, mais pour que tu avances équipé et pas en terrain miné. Bienvenue sur le podcast Because We Care, le podcast qui allie stratégie business, expérience client et vraie vie d'entrepreneur. Ici pas de recettes magiques, juste des tasses de thé bien chaudes, ta safe place et des vérités qui brûlent juste comme il faut. Tu débutes, ou alors peut-être que tu n'es pas encore lancé dans l'entrepreneuriat, ou même tu es déjà entrepreneur ou freelance mais tu traverses une phase un peu floue. Tu t'attendais à ce que tout soit beaucoup plus fluide, plus rapide, plus léger, et tu te dis que peut-être tu fais mal les choses parce que Ce n'est pas aussi incroyable que sur les posts Instagram des entrepreneurs que tu admires. Respire, bois une gorgée de thé et laisse-moi te dire que t'es pas seul et que non, ce n'est pas toi le problème. En effet, il y a des phases par lesquelles tous les entrepreneurs passent, mais très très peu de ces entrepreneurs osent parler de ces moments parfois terribles. Eh ben moi je vais le faire. Au début parfois, tu te sens seul. même quand tu es entouré, parce que personne ne vit ce que toi tu vis, n'a à prendre tes décisions, personne ne te prend par la main quand tu dois aller prospecter 15 potentiels clients ou assurer ton premier appel de vente. Que tu auras des journées où tu doutes de tout, même de ton idée, que tu vas parfois refaire 10 fois une chose qui était pourtant déjà très bien, tellement tu cogites et tu n'arrives pas à savoir où tu veux aller. Que la liberté, c'est grisant, mais que c'est aussi vertigineux. Personne ne viendra te dire... quoi faire, et que parfois cette liberté est une prison, parce que tu bosses trop, tu t'enfermes dans des heures incontrôlables de boulot pour atteindre cette liberté, mais les années passées, elle est où, au final, aujourd'hui, cette liberté ? Qu'il y a des mois où rien ne rentre, zéro de chiffre d'affaires, nada, et d'autres où tu cartonnes sans comprendre pourquoi. Alors bien sûr, il faut comprendre pourquoi à un moment donné, mais au début tu sais pas, tu sais même pas quoi analyser. Y a des moments où tu vas pleurer devant ton ordi, d'épuisement, parfois de fierté, parfois les deux en même temps. Tu vas regretter aussi des années plus tard une décision que tu as prise il y a deux ans parce que tu ne pouvais pas savoir à ce moment-là que ça allait te mener où tu es aujourd'hui. Tu vas vouloir déléguer, trop peut-être ou pas assez, puis devoir réduire ton équipe pour sauver ta trésorerie. Tu vas devoir te former beaucoup plus que tu ne le penses et même sur ton propre domaine pour rester à jour et toujours offrir le meilleur à tes clients. Tu vas vite capter que rien n'est acquis quand t'es entrepreneur et que vivre avec le risque c'est inconfortable Mais c'est tout le temps, il faut vraiment apprendre à vivre avec. Que s'épuiser c'est pas normal, que bosser 70h par semaine c'est pas une vie, pas celle que tu avais choisie en te lançant en tout cas. Personnellement, quand je me suis lancée en 2018, j'ai été prête à bosser. J'avais des compétences, une vision, de l'enthousiasme et j'ai eu des clients tout de suite. Je n'avais aucun modèle, les seules entrepreneuses que je connaissais ont démarré quasiment en même temps. Et je ne consommais pas vraiment de contenu business. Et les seuls contenus business qu'on voyait à l'époque, en 2018-2019, c'était un peu du mytho, tu vois. C'était des trucs du style, crée ta formation en ligne, deviens riche sans bosser ou alors bosse une heure au bord de la piscine. Lol. Bon déjà, à l'époque, je savais que c'était du bullshit clairement, mais en gros, personne ne m'a dit de rien. Tu t'apprêtes à vivre la plus belle aventure pro du monde, de ta vie entière, mais il faut que tu sois au courant de trois trucs quand même. Et moi aujourd'hui, je vais te les dire, ces 2-3 trucs que j'aurais aimé qu'on me dise avant que je me lance. C'est parti, ouvre bien tes oreilles, chope bien ta tasse de thé parce que tu vas avoir besoin de te réconforter plusieurs fois. Si tu ne te formes pas en gestion financière, même avec une micro-entreprise, tu vas perdre beaucoup d'argent. Voilà, forme-toi en gestion financière, que ce soit gratuitement, que ce soit en suivant une formation, que ce soit en faisant appel à un gestionnaire financier qui va t'accompagner et t'épauler. Crois-moi, ce ne sera jamais un investissement que tu vas regretter. Fais juste confiance aux bonnes personnes par rapport à ça. Il est très compliqué de vraiment s'enrichir avec une entreprise en France. Ouh là là, ce sujet ne va pas plaire à tout le monde. Je vis en France, mon entreprise est en France, je ne compte pas la bouger tout de suite en tout cas de France, donc je paye toutes mes taxes. Mais clairement, gagner sa vie avec une entreprise en France, c'est possible, tout à fait, je le fais. Confortablement, c'est aussi possible, pas forcément tout le temps par contre. Mais est-ce que toi tu peux être riche ? Je dirais que c'est possible, mais à un certain niveau. Genre quand ton business commence à faire pas loin d'un million, là toi tu peux t'enrichir. Mais voilà, la plupart du temps, la situation que je rencontre c'est que notre business peut être riche mais nous non. Voilà, tu as beau être la personne la plus care du monde, offrir un excellent service client, ne rien avoir à te reprocher, faire toujours de ton mieux, il y aura toujours, toujours, au moins une personne qui n'aimera pas ce que tu fais, qui voudra te voir échouer, qui essaiera de perturber ton progrès ou même de te saboter. Oui, oui, oui, même moi, j'ai eu ce genre de personnes. Donc très clairement, ne te dis pas que c'est toujours toi forcément le problème. Sache qu'il y a toujours des personnes qui n'auront jamais la même vision et qui parfois sont un peu triggers par les personnes qui sont très gentilles. Tu vois ce que je veux dire ? Ensuite, tes connaissances business ne sont pas tes amies. Quand je parle de connaissances, je parle de personnes. Quelques-unes deviendront tes amis, mais sache bien faire la part des choses entre les vrais amis et les connaissances professionnelles. Très utile pour ton réseau, bien évidemment, et pour avancer au niveau pro. Mais ne pense pas que parce que tout le monde est sympa avec toi, dans ce milieu-là, c'est forcément des amis de confiance. Il y a vraiment un level, une profondeur différente. Les connaissances, ton réseau business, C'est trop cool qu'ils soient sympas avec toi et que tu sois sympa avec eux. Mais ce ne sont pas des amis que tu vas intégrer dans ta vie personnelle. Ok ? Encore une fois, certains le deviendront certainement. Ça m'est arrivé d'ailleurs. Mais pas tous. Et si t'es comme moi et que tu t'attaches facilement aux gens, ça peut être un petit peu dangereux au départ. Donc vraiment, garde toujours du recul et observe vraiment le comportement des gens avec toi. Est-ce qu'on ne te contacte que pour le pro ou est-ce qu'il y a vraiment une personne que tu sens qu'elle a envie de connecter plus loin ? Bien savoir déléguer. ne veut pas dire que tu délégueras forcément au bon moment. Il faut bien déléguer, bien évidemment, mais s'il y a une chose que j'ai apprise, c'est qu'il faut surtout déléguer petit à petit, en maîtrisant le budget. C'est une erreur de ne pas budgéter une délégation sur un an, deux ans, même cinq ans. Genre de voir loin. Tu délègues là tout de suite à une personne, peut-être la première personne que tu vas faire entrer dans ton entreprise, et tu vas peut-être voir combien elle va te coûter les quelques prochains mois, ou la première année. Mais tu n'imagines pas son coût sur plus longtemps. Alors qu'au final, quand tu intègres quelqu'un dans ton équipe, le but, c'est quand même que cette personne t'épaule le plus longtemps possible. Donc il faut vraiment avoir cette idée en tête de budget sur le long terme et d'ajouter toutes tes dépenses que tu vas ajouter, que ce soit en délégation, que ce soit en outils, que tu les ajoutes à ce budget long terme. Que tu saches à chaque fois, chaque mois, combien minimum de chiffre d'affaires tu dois générer pour pouvoir faire tourner ton business. Que tu fasses 10 000 euros de chiffre d'affaires ou 100 000 euros de chiffre d'affaires, tu auras toujours les mêmes craintes et les mêmes problèmes. Sauf que tu les auras à une échelle différente. La vie personnelle et la vie professionnelle sont intimement liées quand on est entrepreneur et surtout quand on est parent et entrepreneur. C'est vraiment très compliqué de splitter en deux ces deux univers. Et je ne pense pas que ce soit la solution de vouloir absolument toujours tout séparer. Il faut simplement trouver son équilibre par rapport à ses envies, à sa vie, à son énergie du moment et à notre situation du moment. Je déteste travailler le soir, très clairement. Mais il y a eu des périodes, comme en ce moment, quand je registre cet épisode, où je dois travailler le soir. Parce que la journée, je préfère passer du temps avec mes enfants. Donc quand elles sont endormies le soir, c'est là que j'ai, on va dire, deux heures pour avancer sur certains projets. Donc même si je n'aime pas sacrifier mes soirées, je sais que ça va durer qu'un temps. Je me fixe une date limite et je me dis... pas faire ça toute l'année. C'est vraiment pour un certain projet, un instant T de l'année. Le plus dur n'est pas de se lancer. Le plus dur, c'est de perdurer dans le temps. Si tu trouves que de se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est ultra difficile, Ausha bien. Ausha bien à ta tasse de thé parce que le plus compliqué, c'est vraiment l'endurance. Clairement, je pense qu'on est tous capables de taper un sprint pendant 30 secondes et de courir hyper vite. Ça va nous demander un super effort d'un coup, mais voilà, une fois que c'est fait, c'est fait. Et bien se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est un sprint. Au début, on le fait, on se lance, on fait un petit saut dans le vide, hop, mais une fois que c'est fait, c'est fait. Ensuite vient la période d'endurance. Et là, on doit continuer de courir. lentement, vaut mieux d'ailleurs, lentement mais sûrement, garder une bonne allure. Parce qu'il va y avoir des moments où on va rencontrer des cailloux, où on va tomber, où on va falloir se relever et continuer sur cette même lancée. Et vraiment, là je te le dis, ça fait plus de six ans que je suis entrepreneur, donc j'ai quand même, je pense, assez de recul, même si je suis encore un bébé entrepreneur par rapport à d'autres, mais j'ai assez de recul pour te dire que se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est vraiment pas le plus compliqué. Le plus difficile, c'est par la suite, parce que ça demande beaucoup de discipline, beaucoup de résilience, de persévérance, ce genre de qualité en ans, tu vois. Et bref, c'est grisant, c'est génial de rebondir sur ses erreurs, etc. Mais c'est vraiment pas tous les jours facile. Et ensuite, oui, même dans l'entreprenariat, tu auras des opportunités qui te passeront sous le nez à cause du fait que tu portes un voile, à cause du fait que tu sois noir, à cause du fait que tu sois dans une minorité quelconque. A contrario, peut-être que ces différences-là t'ouvriront certaines opportunités également, parce que ça donne une image de diversité. Et oui, malgré nous, on continue de nous politiser, et à nous utiliser parfois pour notre image. Moi aussi j'ai eu des doutes, des périodes de doutes profonds, de fatigue extrême, de mini-burnout déguisé en « je vais ralentir un peu » , des passages vraiment compliqués niveau argent, aussi parce que j'avais mal géré les dépenses. Bref, c'est pas... Un scoop que Lema T et moi, on n'est pas trop potes. Et tout ça sans en entendre parler une seule fois dans ma sphère entrepreneuriale. Vraiment, j'avais l'impression d'être la seule dans ces galères. Et quand j'ai commencé à en parler autour de moi, parce que moi, je n'ai pas de tabou, franchement, je n'ai pas honte de vivre ce genre de choses. Donc, j'en parlais autour de moi. Je disais, purée, voilà ce qui m'arrive et tout et tout, etc. Et là, on me disait, ah bah oui, moi aussi, j'ai été dans cette galère de trésorerie à un moment donné. J'ai un pote qui m'a prêté... tant d'euros. Et ensuite, ah mais c'est arrivé à un tel ou une telle aussi. Et en fait, je me rends compte que ça arrive à quasiment tous les entrepreneurs. Je crois que 80% des entrepreneurs ont eu à un moment donné une grosse phase de croissance, puis ensuite une phase un petit peu plus compliquée, parce qu'ils avaient beaucoup investi, beaucoup délégué, et que le business a ralenti, bref. Et je pensais que moi, j'avais mal fait les choses, mal géré. Alors oui, j'ai fait quelques bêtises de gestion, mais en fait, on les fait tous. Quasiment, c'est bêtise. Et donc c'était vachement rassurant au final de savoir que j'étais pas seule. Bon maintenant j'ai quand même des choses très positives à te partager. Attention, là je sens que t'as presque fini ta tasse de thé, que t'es au bord de la déprime. Non, je vais te partager des choses ultra positives que j'aurais aussi aimé qu'on me dise. L'entrepreneuriat, c'est aussi une aventure humaine et conviviale. C'est pas qu'une histoire de chiffres. Tu vas rencontrer des personnes extraordinaires. Que ce soit chez tes clientes ou parmi tes collègues entrepreneurs. Vraiment, moi c'est ce que je retiens de mon aventure entrepreneuriale, c'est les connexions humaines que j'ai créées à travers ce biais. Tu seras fière de parler de ton métier à tes enfants, ou à tes amis, ou à ta famille, même s'ils ne comprennent pas tout. Tu pourras prendre des jours off en pleine semaine sans avoir à te justifier à quiconque. Purée, mais les jours où je suis partie visiter des musées à Paris un jeudi matin à 11h quand tout le monde est au boulot, mais quel plaisir ! Tu pourras amener tes enfants tous les matins à l'école, les chercher tous les après-midi, et même si c'est dur, tu pourras aussi bosser tout en gardant tes bébés avec toi autant de temps que tu le souhaites. Tu pourras avoir un congé maternité rémunéré en tant que chef d'entreprise. Et oui, tu connaîtras un épanouissement dans ta vie pro que tu n'imaginais pas possible avant. Tu pourras travailler en voyageant, tu pourras voyager pour travailler. Tu vas aider des centaines de femmes à s'épanouir dans les métiers du customer care. Bon, ça c'est à moi que j'aurais aimé qu'on le dise. Alors avec le recul, est-ce que ça m'aurait aidé de savoir tout ça avant ? Franchement, oui, pour une seule chose surtout. Tout ce qui est gestion financière. Parce que pour moi, ça a été, et c'est toujours d'ailleurs, ma plus grosse lacune. Parce que c'est pas ma zone de génie, c'est pas ce qui me passionne. Je me suis pas lancée dans l'entrepreneuriat pour gagner de l'argent, c'est bizarre de dire ça. Mais clairement, ma motivation première, c'est pas de gagner de l'argent. C'est de transmettre le customer care, ma passion, d'aider des entrepreneurs à faire en sorte que leur entreprise grossisse, perdure, ait du succès. avec le Customer Care et former des Customer Care Managers Freelance, des femmes qui vont pouvoir s'épanouir comme moi je m'épanouis dans ce métier-là. Mais le chiffre d'affaires, c'est une conséquence de tout ce que je fais. C'est pas pour ça que je suis devenue entrepreneur. Mais je suis heureuse aussi d'avoir découvert certaines choses par moi-même. Et donc, je suis pas sûre que j'aurais aimé vraiment tout savoir à 100%. Mais je pense que mes petits warnings aujourd'hui pourront toi t'aider parce que... Ce que j'ai appris en résumant, c'est que pour durer, il faut apprendre à se connaître, à s'écouter, à ne pas copier ce que font les autres. S'inspirer, oui, mais ne pas trop regarder non plus les stratégies des autres parce que cela ne sera certainement pas celles qui marcheront pour toi. Que tu ne peux pas non plus séparer l'entrepreneur de ta personne. Si toi ça ne va pas, ton business ça ne va pas non plus en règle générale. Que la réussite ce n'est pas un chiffre, c'est un rythme qui te convient, une façon de travailler. qui respecte ta vie et un travail qui t'apporte du plaisir. La réussite, c'est un tout. C'est vraiment pas juste un super CA et une super rentabilité. C'est une entrepreneuse heureuse, reposée. C'est une équipe épanouie ainsi que des clients heureux. La réussite d'un business se base sur l'état des humains qui y contribuent, en plus de l'état du compte en banque. C'est hyper important à retenir. Beaucoup pensent que le succès d'un business se mesure qu'à l'état du compte en banque, qu'au pourcentage de bénéfice. Si derrière, les humains qui contribuent à ce business sont en burn-out, sont malheureux, ne peuvent pas passer de temps avec leurs enfants parce qu'ils bossent 90 heures par semaine, alors ce n'est pas du succès. Cet épisode, c'est pas un mode d'emploi, c'est une permission. Celle de douter, de ralentir, de faire différemment. Celle de ne pas suivre la hype, mais de construire ton propre chemin. Et surtout, un épisode pour remettre un peu d'eau chaude dans la théière. Parce qu'on te vend souvent un seul modèle de réussite avec une seule recette pour y arriver. Et si... hyper dangereux. Et c'est pour ça que souvent on se brûle parce qu'on veut boire son thé trop vite, trop chaud. Le chemin entrepreneurial, ça se déguste. Il faut y prendre du plaisir chaque jour. Comme chaque petite gorgée de thé que tu vas boire. Si cet épisode t'a parlé, partage-le avec une amie entrepreneur ou une personne qui a envie de se lancer. Et viens me dire ce que toi, tu aurais aimé entendre au début de ta vie entrepreneuriale. Tu peux réagir à tous les épisodes du podcast Because We Care dans la communauté Discord. Tu trouveras le lien dans la description. En attendant l'épisode de la semaine prochaine, surtout, prends bien soin de toi.

Description

Ce que personne ne te dit quand tu deviens entrepreneure…
Solitude, doutes, fatigue, finances, mais aussi liberté, épanouissement et rencontres inoubliables.
Dans cet épisode très personnel, je te partage tout ce que j’aurais aimé savoir avant de me lancer.
Pas pour te décourager, mais pour que tu avances plus forte, plus lucide… et plus alignée.


À écouter si tu veux devenir entrepreneur, ou si tu l’es déjà… et que tu te sens parfois seule ou que tu penses que c'est TOI qui fais mal les choses.


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Transcription

  • Speaker #0

    Si tu traînes un peu sur Instagram, TikTok ou même YouTube, tu as déjà vu ces pubs, des coachs business, dans une piscine, ou parfois au bord de la plage, ou dans une très belle voiture, qui te promettent la liberté, Dubaï, des revenus à 5 chiffres, en quelques mois. Tu n'as pas besoin de diplôme, juste de croire en toi et d'y aller, et puis accessoirement d'un virement de 6000 balles pour leur formation. Le problème, c'est que personne ne te montre la vraie face de l'entrepreneuriat, celle où tu te doutes. celle où tu pleures, celle où tu te demandes si t'as fait la bonne chose en quittant ton CDI. On te parle souvent de liberté, de chiffres, de clients de rêve, de travailler d'où tu veux, mais ce que personne ne te dit, c'est que devenir entrepreneur, c'est aussi se confronter à une tonne d'émotions, de fatigue, de solitude et de réalité pas glamour du tout. Dans cet épisode, je vais te partager tout ce que j'aurais aimé savoir, tout ce que j'aurais aimé qu'on me dise avant de me lancer. Pas pour te décourager, mais pour que tu avances équipé et pas en terrain miné. Bienvenue sur le podcast Because We Care, le podcast qui allie stratégie business, expérience client et vraie vie d'entrepreneur. Ici pas de recettes magiques, juste des tasses de thé bien chaudes, ta safe place et des vérités qui brûlent juste comme il faut. Tu débutes, ou alors peut-être que tu n'es pas encore lancé dans l'entrepreneuriat, ou même tu es déjà entrepreneur ou freelance mais tu traverses une phase un peu floue. Tu t'attendais à ce que tout soit beaucoup plus fluide, plus rapide, plus léger, et tu te dis que peut-être tu fais mal les choses parce que Ce n'est pas aussi incroyable que sur les posts Instagram des entrepreneurs que tu admires. Respire, bois une gorgée de thé et laisse-moi te dire que t'es pas seul et que non, ce n'est pas toi le problème. En effet, il y a des phases par lesquelles tous les entrepreneurs passent, mais très très peu de ces entrepreneurs osent parler de ces moments parfois terribles. Eh ben moi je vais le faire. Au début parfois, tu te sens seul. même quand tu es entouré, parce que personne ne vit ce que toi tu vis, n'a à prendre tes décisions, personne ne te prend par la main quand tu dois aller prospecter 15 potentiels clients ou assurer ton premier appel de vente. Que tu auras des journées où tu doutes de tout, même de ton idée, que tu vas parfois refaire 10 fois une chose qui était pourtant déjà très bien, tellement tu cogites et tu n'arrives pas à savoir où tu veux aller. Que la liberté, c'est grisant, mais que c'est aussi vertigineux. Personne ne viendra te dire... quoi faire, et que parfois cette liberté est une prison, parce que tu bosses trop, tu t'enfermes dans des heures incontrôlables de boulot pour atteindre cette liberté, mais les années passées, elle est où, au final, aujourd'hui, cette liberté ? Qu'il y a des mois où rien ne rentre, zéro de chiffre d'affaires, nada, et d'autres où tu cartonnes sans comprendre pourquoi. Alors bien sûr, il faut comprendre pourquoi à un moment donné, mais au début tu sais pas, tu sais même pas quoi analyser. Y a des moments où tu vas pleurer devant ton ordi, d'épuisement, parfois de fierté, parfois les deux en même temps. Tu vas regretter aussi des années plus tard une décision que tu as prise il y a deux ans parce que tu ne pouvais pas savoir à ce moment-là que ça allait te mener où tu es aujourd'hui. Tu vas vouloir déléguer, trop peut-être ou pas assez, puis devoir réduire ton équipe pour sauver ta trésorerie. Tu vas devoir te former beaucoup plus que tu ne le penses et même sur ton propre domaine pour rester à jour et toujours offrir le meilleur à tes clients. Tu vas vite capter que rien n'est acquis quand t'es entrepreneur et que vivre avec le risque c'est inconfortable Mais c'est tout le temps, il faut vraiment apprendre à vivre avec. Que s'épuiser c'est pas normal, que bosser 70h par semaine c'est pas une vie, pas celle que tu avais choisie en te lançant en tout cas. Personnellement, quand je me suis lancée en 2018, j'ai été prête à bosser. J'avais des compétences, une vision, de l'enthousiasme et j'ai eu des clients tout de suite. Je n'avais aucun modèle, les seules entrepreneuses que je connaissais ont démarré quasiment en même temps. Et je ne consommais pas vraiment de contenu business. Et les seuls contenus business qu'on voyait à l'époque, en 2018-2019, c'était un peu du mytho, tu vois. C'était des trucs du style, crée ta formation en ligne, deviens riche sans bosser ou alors bosse une heure au bord de la piscine. Lol. Bon déjà, à l'époque, je savais que c'était du bullshit clairement, mais en gros, personne ne m'a dit de rien. Tu t'apprêtes à vivre la plus belle aventure pro du monde, de ta vie entière, mais il faut que tu sois au courant de trois trucs quand même. Et moi aujourd'hui, je vais te les dire, ces 2-3 trucs que j'aurais aimé qu'on me dise avant que je me lance. C'est parti, ouvre bien tes oreilles, chope bien ta tasse de thé parce que tu vas avoir besoin de te réconforter plusieurs fois. Si tu ne te formes pas en gestion financière, même avec une micro-entreprise, tu vas perdre beaucoup d'argent. Voilà, forme-toi en gestion financière, que ce soit gratuitement, que ce soit en suivant une formation, que ce soit en faisant appel à un gestionnaire financier qui va t'accompagner et t'épauler. Crois-moi, ce ne sera jamais un investissement que tu vas regretter. Fais juste confiance aux bonnes personnes par rapport à ça. Il est très compliqué de vraiment s'enrichir avec une entreprise en France. Ouh là là, ce sujet ne va pas plaire à tout le monde. Je vis en France, mon entreprise est en France, je ne compte pas la bouger tout de suite en tout cas de France, donc je paye toutes mes taxes. Mais clairement, gagner sa vie avec une entreprise en France, c'est possible, tout à fait, je le fais. Confortablement, c'est aussi possible, pas forcément tout le temps par contre. Mais est-ce que toi tu peux être riche ? Je dirais que c'est possible, mais à un certain niveau. Genre quand ton business commence à faire pas loin d'un million, là toi tu peux t'enrichir. Mais voilà, la plupart du temps, la situation que je rencontre c'est que notre business peut être riche mais nous non. Voilà, tu as beau être la personne la plus care du monde, offrir un excellent service client, ne rien avoir à te reprocher, faire toujours de ton mieux, il y aura toujours, toujours, au moins une personne qui n'aimera pas ce que tu fais, qui voudra te voir échouer, qui essaiera de perturber ton progrès ou même de te saboter. Oui, oui, oui, même moi, j'ai eu ce genre de personnes. Donc très clairement, ne te dis pas que c'est toujours toi forcément le problème. Sache qu'il y a toujours des personnes qui n'auront jamais la même vision et qui parfois sont un peu triggers par les personnes qui sont très gentilles. Tu vois ce que je veux dire ? Ensuite, tes connaissances business ne sont pas tes amies. Quand je parle de connaissances, je parle de personnes. Quelques-unes deviendront tes amis, mais sache bien faire la part des choses entre les vrais amis et les connaissances professionnelles. Très utile pour ton réseau, bien évidemment, et pour avancer au niveau pro. Mais ne pense pas que parce que tout le monde est sympa avec toi, dans ce milieu-là, c'est forcément des amis de confiance. Il y a vraiment un level, une profondeur différente. Les connaissances, ton réseau business, C'est trop cool qu'ils soient sympas avec toi et que tu sois sympa avec eux. Mais ce ne sont pas des amis que tu vas intégrer dans ta vie personnelle. Ok ? Encore une fois, certains le deviendront certainement. Ça m'est arrivé d'ailleurs. Mais pas tous. Et si t'es comme moi et que tu t'attaches facilement aux gens, ça peut être un petit peu dangereux au départ. Donc vraiment, garde toujours du recul et observe vraiment le comportement des gens avec toi. Est-ce qu'on ne te contacte que pour le pro ou est-ce qu'il y a vraiment une personne que tu sens qu'elle a envie de connecter plus loin ? Bien savoir déléguer. ne veut pas dire que tu délégueras forcément au bon moment. Il faut bien déléguer, bien évidemment, mais s'il y a une chose que j'ai apprise, c'est qu'il faut surtout déléguer petit à petit, en maîtrisant le budget. C'est une erreur de ne pas budgéter une délégation sur un an, deux ans, même cinq ans. Genre de voir loin. Tu délègues là tout de suite à une personne, peut-être la première personne que tu vas faire entrer dans ton entreprise, et tu vas peut-être voir combien elle va te coûter les quelques prochains mois, ou la première année. Mais tu n'imagines pas son coût sur plus longtemps. Alors qu'au final, quand tu intègres quelqu'un dans ton équipe, le but, c'est quand même que cette personne t'épaule le plus longtemps possible. Donc il faut vraiment avoir cette idée en tête de budget sur le long terme et d'ajouter toutes tes dépenses que tu vas ajouter, que ce soit en délégation, que ce soit en outils, que tu les ajoutes à ce budget long terme. Que tu saches à chaque fois, chaque mois, combien minimum de chiffre d'affaires tu dois générer pour pouvoir faire tourner ton business. Que tu fasses 10 000 euros de chiffre d'affaires ou 100 000 euros de chiffre d'affaires, tu auras toujours les mêmes craintes et les mêmes problèmes. Sauf que tu les auras à une échelle différente. La vie personnelle et la vie professionnelle sont intimement liées quand on est entrepreneur et surtout quand on est parent et entrepreneur. C'est vraiment très compliqué de splitter en deux ces deux univers. Et je ne pense pas que ce soit la solution de vouloir absolument toujours tout séparer. Il faut simplement trouver son équilibre par rapport à ses envies, à sa vie, à son énergie du moment et à notre situation du moment. Je déteste travailler le soir, très clairement. Mais il y a eu des périodes, comme en ce moment, quand je registre cet épisode, où je dois travailler le soir. Parce que la journée, je préfère passer du temps avec mes enfants. Donc quand elles sont endormies le soir, c'est là que j'ai, on va dire, deux heures pour avancer sur certains projets. Donc même si je n'aime pas sacrifier mes soirées, je sais que ça va durer qu'un temps. Je me fixe une date limite et je me dis... pas faire ça toute l'année. C'est vraiment pour un certain projet, un instant T de l'année. Le plus dur n'est pas de se lancer. Le plus dur, c'est de perdurer dans le temps. Si tu trouves que de se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est ultra difficile, Ausha bien. Ausha bien à ta tasse de thé parce que le plus compliqué, c'est vraiment l'endurance. Clairement, je pense qu'on est tous capables de taper un sprint pendant 30 secondes et de courir hyper vite. Ça va nous demander un super effort d'un coup, mais voilà, une fois que c'est fait, c'est fait. Et bien se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est un sprint. Au début, on le fait, on se lance, on fait un petit saut dans le vide, hop, mais une fois que c'est fait, c'est fait. Ensuite vient la période d'endurance. Et là, on doit continuer de courir. lentement, vaut mieux d'ailleurs, lentement mais sûrement, garder une bonne allure. Parce qu'il va y avoir des moments où on va rencontrer des cailloux, où on va tomber, où on va falloir se relever et continuer sur cette même lancée. Et vraiment, là je te le dis, ça fait plus de six ans que je suis entrepreneur, donc j'ai quand même, je pense, assez de recul, même si je suis encore un bébé entrepreneur par rapport à d'autres, mais j'ai assez de recul pour te dire que se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est vraiment pas le plus compliqué. Le plus difficile, c'est par la suite, parce que ça demande beaucoup de discipline, beaucoup de résilience, de persévérance, ce genre de qualité en ans, tu vois. Et bref, c'est grisant, c'est génial de rebondir sur ses erreurs, etc. Mais c'est vraiment pas tous les jours facile. Et ensuite, oui, même dans l'entreprenariat, tu auras des opportunités qui te passeront sous le nez à cause du fait que tu portes un voile, à cause du fait que tu sois noir, à cause du fait que tu sois dans une minorité quelconque. A contrario, peut-être que ces différences-là t'ouvriront certaines opportunités également, parce que ça donne une image de diversité. Et oui, malgré nous, on continue de nous politiser, et à nous utiliser parfois pour notre image. Moi aussi j'ai eu des doutes, des périodes de doutes profonds, de fatigue extrême, de mini-burnout déguisé en « je vais ralentir un peu » , des passages vraiment compliqués niveau argent, aussi parce que j'avais mal géré les dépenses. Bref, c'est pas... Un scoop que Lema T et moi, on n'est pas trop potes. Et tout ça sans en entendre parler une seule fois dans ma sphère entrepreneuriale. Vraiment, j'avais l'impression d'être la seule dans ces galères. Et quand j'ai commencé à en parler autour de moi, parce que moi, je n'ai pas de tabou, franchement, je n'ai pas honte de vivre ce genre de choses. Donc, j'en parlais autour de moi. Je disais, purée, voilà ce qui m'arrive et tout et tout, etc. Et là, on me disait, ah bah oui, moi aussi, j'ai été dans cette galère de trésorerie à un moment donné. J'ai un pote qui m'a prêté... tant d'euros. Et ensuite, ah mais c'est arrivé à un tel ou une telle aussi. Et en fait, je me rends compte que ça arrive à quasiment tous les entrepreneurs. Je crois que 80% des entrepreneurs ont eu à un moment donné une grosse phase de croissance, puis ensuite une phase un petit peu plus compliquée, parce qu'ils avaient beaucoup investi, beaucoup délégué, et que le business a ralenti, bref. Et je pensais que moi, j'avais mal fait les choses, mal géré. Alors oui, j'ai fait quelques bêtises de gestion, mais en fait, on les fait tous. Quasiment, c'est bêtise. Et donc c'était vachement rassurant au final de savoir que j'étais pas seule. Bon maintenant j'ai quand même des choses très positives à te partager. Attention, là je sens que t'as presque fini ta tasse de thé, que t'es au bord de la déprime. Non, je vais te partager des choses ultra positives que j'aurais aussi aimé qu'on me dise. L'entrepreneuriat, c'est aussi une aventure humaine et conviviale. C'est pas qu'une histoire de chiffres. Tu vas rencontrer des personnes extraordinaires. Que ce soit chez tes clientes ou parmi tes collègues entrepreneurs. Vraiment, moi c'est ce que je retiens de mon aventure entrepreneuriale, c'est les connexions humaines que j'ai créées à travers ce biais. Tu seras fière de parler de ton métier à tes enfants, ou à tes amis, ou à ta famille, même s'ils ne comprennent pas tout. Tu pourras prendre des jours off en pleine semaine sans avoir à te justifier à quiconque. Purée, mais les jours où je suis partie visiter des musées à Paris un jeudi matin à 11h quand tout le monde est au boulot, mais quel plaisir ! Tu pourras amener tes enfants tous les matins à l'école, les chercher tous les après-midi, et même si c'est dur, tu pourras aussi bosser tout en gardant tes bébés avec toi autant de temps que tu le souhaites. Tu pourras avoir un congé maternité rémunéré en tant que chef d'entreprise. Et oui, tu connaîtras un épanouissement dans ta vie pro que tu n'imaginais pas possible avant. Tu pourras travailler en voyageant, tu pourras voyager pour travailler. Tu vas aider des centaines de femmes à s'épanouir dans les métiers du customer care. Bon, ça c'est à moi que j'aurais aimé qu'on le dise. Alors avec le recul, est-ce que ça m'aurait aidé de savoir tout ça avant ? Franchement, oui, pour une seule chose surtout. Tout ce qui est gestion financière. Parce que pour moi, ça a été, et c'est toujours d'ailleurs, ma plus grosse lacune. Parce que c'est pas ma zone de génie, c'est pas ce qui me passionne. Je me suis pas lancée dans l'entrepreneuriat pour gagner de l'argent, c'est bizarre de dire ça. Mais clairement, ma motivation première, c'est pas de gagner de l'argent. C'est de transmettre le customer care, ma passion, d'aider des entrepreneurs à faire en sorte que leur entreprise grossisse, perdure, ait du succès. avec le Customer Care et former des Customer Care Managers Freelance, des femmes qui vont pouvoir s'épanouir comme moi je m'épanouis dans ce métier-là. Mais le chiffre d'affaires, c'est une conséquence de tout ce que je fais. C'est pas pour ça que je suis devenue entrepreneur. Mais je suis heureuse aussi d'avoir découvert certaines choses par moi-même. Et donc, je suis pas sûre que j'aurais aimé vraiment tout savoir à 100%. Mais je pense que mes petits warnings aujourd'hui pourront toi t'aider parce que... Ce que j'ai appris en résumant, c'est que pour durer, il faut apprendre à se connaître, à s'écouter, à ne pas copier ce que font les autres. S'inspirer, oui, mais ne pas trop regarder non plus les stratégies des autres parce que cela ne sera certainement pas celles qui marcheront pour toi. Que tu ne peux pas non plus séparer l'entrepreneur de ta personne. Si toi ça ne va pas, ton business ça ne va pas non plus en règle générale. Que la réussite ce n'est pas un chiffre, c'est un rythme qui te convient, une façon de travailler. qui respecte ta vie et un travail qui t'apporte du plaisir. La réussite, c'est un tout. C'est vraiment pas juste un super CA et une super rentabilité. C'est une entrepreneuse heureuse, reposée. C'est une équipe épanouie ainsi que des clients heureux. La réussite d'un business se base sur l'état des humains qui y contribuent, en plus de l'état du compte en banque. C'est hyper important à retenir. Beaucoup pensent que le succès d'un business se mesure qu'à l'état du compte en banque, qu'au pourcentage de bénéfice. Si derrière, les humains qui contribuent à ce business sont en burn-out, sont malheureux, ne peuvent pas passer de temps avec leurs enfants parce qu'ils bossent 90 heures par semaine, alors ce n'est pas du succès. Cet épisode, c'est pas un mode d'emploi, c'est une permission. Celle de douter, de ralentir, de faire différemment. Celle de ne pas suivre la hype, mais de construire ton propre chemin. Et surtout, un épisode pour remettre un peu d'eau chaude dans la théière. Parce qu'on te vend souvent un seul modèle de réussite avec une seule recette pour y arriver. Et si... hyper dangereux. Et c'est pour ça que souvent on se brûle parce qu'on veut boire son thé trop vite, trop chaud. Le chemin entrepreneurial, ça se déguste. Il faut y prendre du plaisir chaque jour. Comme chaque petite gorgée de thé que tu vas boire. Si cet épisode t'a parlé, partage-le avec une amie entrepreneur ou une personne qui a envie de se lancer. Et viens me dire ce que toi, tu aurais aimé entendre au début de ta vie entrepreneuriale. Tu peux réagir à tous les épisodes du podcast Because We Care dans la communauté Discord. Tu trouveras le lien dans la description. En attendant l'épisode de la semaine prochaine, surtout, prends bien soin de toi.

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Description

Ce que personne ne te dit quand tu deviens entrepreneure…
Solitude, doutes, fatigue, finances, mais aussi liberté, épanouissement et rencontres inoubliables.
Dans cet épisode très personnel, je te partage tout ce que j’aurais aimé savoir avant de me lancer.
Pas pour te décourager, mais pour que tu avances plus forte, plus lucide… et plus alignée.


À écouter si tu veux devenir entrepreneur, ou si tu l’es déjà… et que tu te sens parfois seule ou que tu penses que c'est TOI qui fais mal les choses.


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Transcription

  • Speaker #0

    Si tu traînes un peu sur Instagram, TikTok ou même YouTube, tu as déjà vu ces pubs, des coachs business, dans une piscine, ou parfois au bord de la plage, ou dans une très belle voiture, qui te promettent la liberté, Dubaï, des revenus à 5 chiffres, en quelques mois. Tu n'as pas besoin de diplôme, juste de croire en toi et d'y aller, et puis accessoirement d'un virement de 6000 balles pour leur formation. Le problème, c'est que personne ne te montre la vraie face de l'entrepreneuriat, celle où tu te doutes. celle où tu pleures, celle où tu te demandes si t'as fait la bonne chose en quittant ton CDI. On te parle souvent de liberté, de chiffres, de clients de rêve, de travailler d'où tu veux, mais ce que personne ne te dit, c'est que devenir entrepreneur, c'est aussi se confronter à une tonne d'émotions, de fatigue, de solitude et de réalité pas glamour du tout. Dans cet épisode, je vais te partager tout ce que j'aurais aimé savoir, tout ce que j'aurais aimé qu'on me dise avant de me lancer. Pas pour te décourager, mais pour que tu avances équipé et pas en terrain miné. Bienvenue sur le podcast Because We Care, le podcast qui allie stratégie business, expérience client et vraie vie d'entrepreneur. Ici pas de recettes magiques, juste des tasses de thé bien chaudes, ta safe place et des vérités qui brûlent juste comme il faut. Tu débutes, ou alors peut-être que tu n'es pas encore lancé dans l'entrepreneuriat, ou même tu es déjà entrepreneur ou freelance mais tu traverses une phase un peu floue. Tu t'attendais à ce que tout soit beaucoup plus fluide, plus rapide, plus léger, et tu te dis que peut-être tu fais mal les choses parce que Ce n'est pas aussi incroyable que sur les posts Instagram des entrepreneurs que tu admires. Respire, bois une gorgée de thé et laisse-moi te dire que t'es pas seul et que non, ce n'est pas toi le problème. En effet, il y a des phases par lesquelles tous les entrepreneurs passent, mais très très peu de ces entrepreneurs osent parler de ces moments parfois terribles. Eh ben moi je vais le faire. Au début parfois, tu te sens seul. même quand tu es entouré, parce que personne ne vit ce que toi tu vis, n'a à prendre tes décisions, personne ne te prend par la main quand tu dois aller prospecter 15 potentiels clients ou assurer ton premier appel de vente. Que tu auras des journées où tu doutes de tout, même de ton idée, que tu vas parfois refaire 10 fois une chose qui était pourtant déjà très bien, tellement tu cogites et tu n'arrives pas à savoir où tu veux aller. Que la liberté, c'est grisant, mais que c'est aussi vertigineux. Personne ne viendra te dire... quoi faire, et que parfois cette liberté est une prison, parce que tu bosses trop, tu t'enfermes dans des heures incontrôlables de boulot pour atteindre cette liberté, mais les années passées, elle est où, au final, aujourd'hui, cette liberté ? Qu'il y a des mois où rien ne rentre, zéro de chiffre d'affaires, nada, et d'autres où tu cartonnes sans comprendre pourquoi. Alors bien sûr, il faut comprendre pourquoi à un moment donné, mais au début tu sais pas, tu sais même pas quoi analyser. Y a des moments où tu vas pleurer devant ton ordi, d'épuisement, parfois de fierté, parfois les deux en même temps. Tu vas regretter aussi des années plus tard une décision que tu as prise il y a deux ans parce que tu ne pouvais pas savoir à ce moment-là que ça allait te mener où tu es aujourd'hui. Tu vas vouloir déléguer, trop peut-être ou pas assez, puis devoir réduire ton équipe pour sauver ta trésorerie. Tu vas devoir te former beaucoup plus que tu ne le penses et même sur ton propre domaine pour rester à jour et toujours offrir le meilleur à tes clients. Tu vas vite capter que rien n'est acquis quand t'es entrepreneur et que vivre avec le risque c'est inconfortable Mais c'est tout le temps, il faut vraiment apprendre à vivre avec. Que s'épuiser c'est pas normal, que bosser 70h par semaine c'est pas une vie, pas celle que tu avais choisie en te lançant en tout cas. Personnellement, quand je me suis lancée en 2018, j'ai été prête à bosser. J'avais des compétences, une vision, de l'enthousiasme et j'ai eu des clients tout de suite. Je n'avais aucun modèle, les seules entrepreneuses que je connaissais ont démarré quasiment en même temps. Et je ne consommais pas vraiment de contenu business. Et les seuls contenus business qu'on voyait à l'époque, en 2018-2019, c'était un peu du mytho, tu vois. C'était des trucs du style, crée ta formation en ligne, deviens riche sans bosser ou alors bosse une heure au bord de la piscine. Lol. Bon déjà, à l'époque, je savais que c'était du bullshit clairement, mais en gros, personne ne m'a dit de rien. Tu t'apprêtes à vivre la plus belle aventure pro du monde, de ta vie entière, mais il faut que tu sois au courant de trois trucs quand même. Et moi aujourd'hui, je vais te les dire, ces 2-3 trucs que j'aurais aimé qu'on me dise avant que je me lance. C'est parti, ouvre bien tes oreilles, chope bien ta tasse de thé parce que tu vas avoir besoin de te réconforter plusieurs fois. Si tu ne te formes pas en gestion financière, même avec une micro-entreprise, tu vas perdre beaucoup d'argent. Voilà, forme-toi en gestion financière, que ce soit gratuitement, que ce soit en suivant une formation, que ce soit en faisant appel à un gestionnaire financier qui va t'accompagner et t'épauler. Crois-moi, ce ne sera jamais un investissement que tu vas regretter. Fais juste confiance aux bonnes personnes par rapport à ça. Il est très compliqué de vraiment s'enrichir avec une entreprise en France. Ouh là là, ce sujet ne va pas plaire à tout le monde. Je vis en France, mon entreprise est en France, je ne compte pas la bouger tout de suite en tout cas de France, donc je paye toutes mes taxes. Mais clairement, gagner sa vie avec une entreprise en France, c'est possible, tout à fait, je le fais. Confortablement, c'est aussi possible, pas forcément tout le temps par contre. Mais est-ce que toi tu peux être riche ? Je dirais que c'est possible, mais à un certain niveau. Genre quand ton business commence à faire pas loin d'un million, là toi tu peux t'enrichir. Mais voilà, la plupart du temps, la situation que je rencontre c'est que notre business peut être riche mais nous non. Voilà, tu as beau être la personne la plus care du monde, offrir un excellent service client, ne rien avoir à te reprocher, faire toujours de ton mieux, il y aura toujours, toujours, au moins une personne qui n'aimera pas ce que tu fais, qui voudra te voir échouer, qui essaiera de perturber ton progrès ou même de te saboter. Oui, oui, oui, même moi, j'ai eu ce genre de personnes. Donc très clairement, ne te dis pas que c'est toujours toi forcément le problème. Sache qu'il y a toujours des personnes qui n'auront jamais la même vision et qui parfois sont un peu triggers par les personnes qui sont très gentilles. Tu vois ce que je veux dire ? Ensuite, tes connaissances business ne sont pas tes amies. Quand je parle de connaissances, je parle de personnes. Quelques-unes deviendront tes amis, mais sache bien faire la part des choses entre les vrais amis et les connaissances professionnelles. Très utile pour ton réseau, bien évidemment, et pour avancer au niveau pro. Mais ne pense pas que parce que tout le monde est sympa avec toi, dans ce milieu-là, c'est forcément des amis de confiance. Il y a vraiment un level, une profondeur différente. Les connaissances, ton réseau business, C'est trop cool qu'ils soient sympas avec toi et que tu sois sympa avec eux. Mais ce ne sont pas des amis que tu vas intégrer dans ta vie personnelle. Ok ? Encore une fois, certains le deviendront certainement. Ça m'est arrivé d'ailleurs. Mais pas tous. Et si t'es comme moi et que tu t'attaches facilement aux gens, ça peut être un petit peu dangereux au départ. Donc vraiment, garde toujours du recul et observe vraiment le comportement des gens avec toi. Est-ce qu'on ne te contacte que pour le pro ou est-ce qu'il y a vraiment une personne que tu sens qu'elle a envie de connecter plus loin ? Bien savoir déléguer. ne veut pas dire que tu délégueras forcément au bon moment. Il faut bien déléguer, bien évidemment, mais s'il y a une chose que j'ai apprise, c'est qu'il faut surtout déléguer petit à petit, en maîtrisant le budget. C'est une erreur de ne pas budgéter une délégation sur un an, deux ans, même cinq ans. Genre de voir loin. Tu délègues là tout de suite à une personne, peut-être la première personne que tu vas faire entrer dans ton entreprise, et tu vas peut-être voir combien elle va te coûter les quelques prochains mois, ou la première année. Mais tu n'imagines pas son coût sur plus longtemps. Alors qu'au final, quand tu intègres quelqu'un dans ton équipe, le but, c'est quand même que cette personne t'épaule le plus longtemps possible. Donc il faut vraiment avoir cette idée en tête de budget sur le long terme et d'ajouter toutes tes dépenses que tu vas ajouter, que ce soit en délégation, que ce soit en outils, que tu les ajoutes à ce budget long terme. Que tu saches à chaque fois, chaque mois, combien minimum de chiffre d'affaires tu dois générer pour pouvoir faire tourner ton business. Que tu fasses 10 000 euros de chiffre d'affaires ou 100 000 euros de chiffre d'affaires, tu auras toujours les mêmes craintes et les mêmes problèmes. Sauf que tu les auras à une échelle différente. La vie personnelle et la vie professionnelle sont intimement liées quand on est entrepreneur et surtout quand on est parent et entrepreneur. C'est vraiment très compliqué de splitter en deux ces deux univers. Et je ne pense pas que ce soit la solution de vouloir absolument toujours tout séparer. Il faut simplement trouver son équilibre par rapport à ses envies, à sa vie, à son énergie du moment et à notre situation du moment. Je déteste travailler le soir, très clairement. Mais il y a eu des périodes, comme en ce moment, quand je registre cet épisode, où je dois travailler le soir. Parce que la journée, je préfère passer du temps avec mes enfants. Donc quand elles sont endormies le soir, c'est là que j'ai, on va dire, deux heures pour avancer sur certains projets. Donc même si je n'aime pas sacrifier mes soirées, je sais que ça va durer qu'un temps. Je me fixe une date limite et je me dis... pas faire ça toute l'année. C'est vraiment pour un certain projet, un instant T de l'année. Le plus dur n'est pas de se lancer. Le plus dur, c'est de perdurer dans le temps. Si tu trouves que de se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est ultra difficile, Ausha bien. Ausha bien à ta tasse de thé parce que le plus compliqué, c'est vraiment l'endurance. Clairement, je pense qu'on est tous capables de taper un sprint pendant 30 secondes et de courir hyper vite. Ça va nous demander un super effort d'un coup, mais voilà, une fois que c'est fait, c'est fait. Et bien se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est un sprint. Au début, on le fait, on se lance, on fait un petit saut dans le vide, hop, mais une fois que c'est fait, c'est fait. Ensuite vient la période d'endurance. Et là, on doit continuer de courir. lentement, vaut mieux d'ailleurs, lentement mais sûrement, garder une bonne allure. Parce qu'il va y avoir des moments où on va rencontrer des cailloux, où on va tomber, où on va falloir se relever et continuer sur cette même lancée. Et vraiment, là je te le dis, ça fait plus de six ans que je suis entrepreneur, donc j'ai quand même, je pense, assez de recul, même si je suis encore un bébé entrepreneur par rapport à d'autres, mais j'ai assez de recul pour te dire que se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est vraiment pas le plus compliqué. Le plus difficile, c'est par la suite, parce que ça demande beaucoup de discipline, beaucoup de résilience, de persévérance, ce genre de qualité en ans, tu vois. Et bref, c'est grisant, c'est génial de rebondir sur ses erreurs, etc. Mais c'est vraiment pas tous les jours facile. Et ensuite, oui, même dans l'entreprenariat, tu auras des opportunités qui te passeront sous le nez à cause du fait que tu portes un voile, à cause du fait que tu sois noir, à cause du fait que tu sois dans une minorité quelconque. A contrario, peut-être que ces différences-là t'ouvriront certaines opportunités également, parce que ça donne une image de diversité. Et oui, malgré nous, on continue de nous politiser, et à nous utiliser parfois pour notre image. Moi aussi j'ai eu des doutes, des périodes de doutes profonds, de fatigue extrême, de mini-burnout déguisé en « je vais ralentir un peu » , des passages vraiment compliqués niveau argent, aussi parce que j'avais mal géré les dépenses. Bref, c'est pas... Un scoop que Lema T et moi, on n'est pas trop potes. Et tout ça sans en entendre parler une seule fois dans ma sphère entrepreneuriale. Vraiment, j'avais l'impression d'être la seule dans ces galères. Et quand j'ai commencé à en parler autour de moi, parce que moi, je n'ai pas de tabou, franchement, je n'ai pas honte de vivre ce genre de choses. Donc, j'en parlais autour de moi. Je disais, purée, voilà ce qui m'arrive et tout et tout, etc. Et là, on me disait, ah bah oui, moi aussi, j'ai été dans cette galère de trésorerie à un moment donné. J'ai un pote qui m'a prêté... tant d'euros. Et ensuite, ah mais c'est arrivé à un tel ou une telle aussi. Et en fait, je me rends compte que ça arrive à quasiment tous les entrepreneurs. Je crois que 80% des entrepreneurs ont eu à un moment donné une grosse phase de croissance, puis ensuite une phase un petit peu plus compliquée, parce qu'ils avaient beaucoup investi, beaucoup délégué, et que le business a ralenti, bref. Et je pensais que moi, j'avais mal fait les choses, mal géré. Alors oui, j'ai fait quelques bêtises de gestion, mais en fait, on les fait tous. Quasiment, c'est bêtise. Et donc c'était vachement rassurant au final de savoir que j'étais pas seule. Bon maintenant j'ai quand même des choses très positives à te partager. Attention, là je sens que t'as presque fini ta tasse de thé, que t'es au bord de la déprime. Non, je vais te partager des choses ultra positives que j'aurais aussi aimé qu'on me dise. L'entrepreneuriat, c'est aussi une aventure humaine et conviviale. C'est pas qu'une histoire de chiffres. Tu vas rencontrer des personnes extraordinaires. Que ce soit chez tes clientes ou parmi tes collègues entrepreneurs. Vraiment, moi c'est ce que je retiens de mon aventure entrepreneuriale, c'est les connexions humaines que j'ai créées à travers ce biais. Tu seras fière de parler de ton métier à tes enfants, ou à tes amis, ou à ta famille, même s'ils ne comprennent pas tout. Tu pourras prendre des jours off en pleine semaine sans avoir à te justifier à quiconque. Purée, mais les jours où je suis partie visiter des musées à Paris un jeudi matin à 11h quand tout le monde est au boulot, mais quel plaisir ! Tu pourras amener tes enfants tous les matins à l'école, les chercher tous les après-midi, et même si c'est dur, tu pourras aussi bosser tout en gardant tes bébés avec toi autant de temps que tu le souhaites. Tu pourras avoir un congé maternité rémunéré en tant que chef d'entreprise. Et oui, tu connaîtras un épanouissement dans ta vie pro que tu n'imaginais pas possible avant. Tu pourras travailler en voyageant, tu pourras voyager pour travailler. Tu vas aider des centaines de femmes à s'épanouir dans les métiers du customer care. Bon, ça c'est à moi que j'aurais aimé qu'on le dise. Alors avec le recul, est-ce que ça m'aurait aidé de savoir tout ça avant ? Franchement, oui, pour une seule chose surtout. Tout ce qui est gestion financière. Parce que pour moi, ça a été, et c'est toujours d'ailleurs, ma plus grosse lacune. Parce que c'est pas ma zone de génie, c'est pas ce qui me passionne. Je me suis pas lancée dans l'entrepreneuriat pour gagner de l'argent, c'est bizarre de dire ça. Mais clairement, ma motivation première, c'est pas de gagner de l'argent. C'est de transmettre le customer care, ma passion, d'aider des entrepreneurs à faire en sorte que leur entreprise grossisse, perdure, ait du succès. avec le Customer Care et former des Customer Care Managers Freelance, des femmes qui vont pouvoir s'épanouir comme moi je m'épanouis dans ce métier-là. Mais le chiffre d'affaires, c'est une conséquence de tout ce que je fais. C'est pas pour ça que je suis devenue entrepreneur. Mais je suis heureuse aussi d'avoir découvert certaines choses par moi-même. Et donc, je suis pas sûre que j'aurais aimé vraiment tout savoir à 100%. Mais je pense que mes petits warnings aujourd'hui pourront toi t'aider parce que... Ce que j'ai appris en résumant, c'est que pour durer, il faut apprendre à se connaître, à s'écouter, à ne pas copier ce que font les autres. S'inspirer, oui, mais ne pas trop regarder non plus les stratégies des autres parce que cela ne sera certainement pas celles qui marcheront pour toi. Que tu ne peux pas non plus séparer l'entrepreneur de ta personne. Si toi ça ne va pas, ton business ça ne va pas non plus en règle générale. Que la réussite ce n'est pas un chiffre, c'est un rythme qui te convient, une façon de travailler. qui respecte ta vie et un travail qui t'apporte du plaisir. La réussite, c'est un tout. C'est vraiment pas juste un super CA et une super rentabilité. C'est une entrepreneuse heureuse, reposée. C'est une équipe épanouie ainsi que des clients heureux. La réussite d'un business se base sur l'état des humains qui y contribuent, en plus de l'état du compte en banque. C'est hyper important à retenir. Beaucoup pensent que le succès d'un business se mesure qu'à l'état du compte en banque, qu'au pourcentage de bénéfice. Si derrière, les humains qui contribuent à ce business sont en burn-out, sont malheureux, ne peuvent pas passer de temps avec leurs enfants parce qu'ils bossent 90 heures par semaine, alors ce n'est pas du succès. Cet épisode, c'est pas un mode d'emploi, c'est une permission. Celle de douter, de ralentir, de faire différemment. Celle de ne pas suivre la hype, mais de construire ton propre chemin. Et surtout, un épisode pour remettre un peu d'eau chaude dans la théière. Parce qu'on te vend souvent un seul modèle de réussite avec une seule recette pour y arriver. Et si... hyper dangereux. Et c'est pour ça que souvent on se brûle parce qu'on veut boire son thé trop vite, trop chaud. Le chemin entrepreneurial, ça se déguste. Il faut y prendre du plaisir chaque jour. Comme chaque petite gorgée de thé que tu vas boire. Si cet épisode t'a parlé, partage-le avec une amie entrepreneur ou une personne qui a envie de se lancer. Et viens me dire ce que toi, tu aurais aimé entendre au début de ta vie entrepreneuriale. Tu peux réagir à tous les épisodes du podcast Because We Care dans la communauté Discord. Tu trouveras le lien dans la description. En attendant l'épisode de la semaine prochaine, surtout, prends bien soin de toi.

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Ce que personne ne te dit quand tu deviens entrepreneure…
Solitude, doutes, fatigue, finances, mais aussi liberté, épanouissement et rencontres inoubliables.
Dans cet épisode très personnel, je te partage tout ce que j’aurais aimé savoir avant de me lancer.
Pas pour te décourager, mais pour que tu avances plus forte, plus lucide… et plus alignée.


À écouter si tu veux devenir entrepreneur, ou si tu l’es déjà… et que tu te sens parfois seule ou que tu penses que c'est TOI qui fais mal les choses.


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Transcription

  • Speaker #0

    Si tu traînes un peu sur Instagram, TikTok ou même YouTube, tu as déjà vu ces pubs, des coachs business, dans une piscine, ou parfois au bord de la plage, ou dans une très belle voiture, qui te promettent la liberté, Dubaï, des revenus à 5 chiffres, en quelques mois. Tu n'as pas besoin de diplôme, juste de croire en toi et d'y aller, et puis accessoirement d'un virement de 6000 balles pour leur formation. Le problème, c'est que personne ne te montre la vraie face de l'entrepreneuriat, celle où tu te doutes. celle où tu pleures, celle où tu te demandes si t'as fait la bonne chose en quittant ton CDI. On te parle souvent de liberté, de chiffres, de clients de rêve, de travailler d'où tu veux, mais ce que personne ne te dit, c'est que devenir entrepreneur, c'est aussi se confronter à une tonne d'émotions, de fatigue, de solitude et de réalité pas glamour du tout. Dans cet épisode, je vais te partager tout ce que j'aurais aimé savoir, tout ce que j'aurais aimé qu'on me dise avant de me lancer. Pas pour te décourager, mais pour que tu avances équipé et pas en terrain miné. Bienvenue sur le podcast Because We Care, le podcast qui allie stratégie business, expérience client et vraie vie d'entrepreneur. Ici pas de recettes magiques, juste des tasses de thé bien chaudes, ta safe place et des vérités qui brûlent juste comme il faut. Tu débutes, ou alors peut-être que tu n'es pas encore lancé dans l'entrepreneuriat, ou même tu es déjà entrepreneur ou freelance mais tu traverses une phase un peu floue. Tu t'attendais à ce que tout soit beaucoup plus fluide, plus rapide, plus léger, et tu te dis que peut-être tu fais mal les choses parce que Ce n'est pas aussi incroyable que sur les posts Instagram des entrepreneurs que tu admires. Respire, bois une gorgée de thé et laisse-moi te dire que t'es pas seul et que non, ce n'est pas toi le problème. En effet, il y a des phases par lesquelles tous les entrepreneurs passent, mais très très peu de ces entrepreneurs osent parler de ces moments parfois terribles. Eh ben moi je vais le faire. Au début parfois, tu te sens seul. même quand tu es entouré, parce que personne ne vit ce que toi tu vis, n'a à prendre tes décisions, personne ne te prend par la main quand tu dois aller prospecter 15 potentiels clients ou assurer ton premier appel de vente. Que tu auras des journées où tu doutes de tout, même de ton idée, que tu vas parfois refaire 10 fois une chose qui était pourtant déjà très bien, tellement tu cogites et tu n'arrives pas à savoir où tu veux aller. Que la liberté, c'est grisant, mais que c'est aussi vertigineux. Personne ne viendra te dire... quoi faire, et que parfois cette liberté est une prison, parce que tu bosses trop, tu t'enfermes dans des heures incontrôlables de boulot pour atteindre cette liberté, mais les années passées, elle est où, au final, aujourd'hui, cette liberté ? Qu'il y a des mois où rien ne rentre, zéro de chiffre d'affaires, nada, et d'autres où tu cartonnes sans comprendre pourquoi. Alors bien sûr, il faut comprendre pourquoi à un moment donné, mais au début tu sais pas, tu sais même pas quoi analyser. Y a des moments où tu vas pleurer devant ton ordi, d'épuisement, parfois de fierté, parfois les deux en même temps. Tu vas regretter aussi des années plus tard une décision que tu as prise il y a deux ans parce que tu ne pouvais pas savoir à ce moment-là que ça allait te mener où tu es aujourd'hui. Tu vas vouloir déléguer, trop peut-être ou pas assez, puis devoir réduire ton équipe pour sauver ta trésorerie. Tu vas devoir te former beaucoup plus que tu ne le penses et même sur ton propre domaine pour rester à jour et toujours offrir le meilleur à tes clients. Tu vas vite capter que rien n'est acquis quand t'es entrepreneur et que vivre avec le risque c'est inconfortable Mais c'est tout le temps, il faut vraiment apprendre à vivre avec. Que s'épuiser c'est pas normal, que bosser 70h par semaine c'est pas une vie, pas celle que tu avais choisie en te lançant en tout cas. Personnellement, quand je me suis lancée en 2018, j'ai été prête à bosser. J'avais des compétences, une vision, de l'enthousiasme et j'ai eu des clients tout de suite. Je n'avais aucun modèle, les seules entrepreneuses que je connaissais ont démarré quasiment en même temps. Et je ne consommais pas vraiment de contenu business. Et les seuls contenus business qu'on voyait à l'époque, en 2018-2019, c'était un peu du mytho, tu vois. C'était des trucs du style, crée ta formation en ligne, deviens riche sans bosser ou alors bosse une heure au bord de la piscine. Lol. Bon déjà, à l'époque, je savais que c'était du bullshit clairement, mais en gros, personne ne m'a dit de rien. Tu t'apprêtes à vivre la plus belle aventure pro du monde, de ta vie entière, mais il faut que tu sois au courant de trois trucs quand même. Et moi aujourd'hui, je vais te les dire, ces 2-3 trucs que j'aurais aimé qu'on me dise avant que je me lance. C'est parti, ouvre bien tes oreilles, chope bien ta tasse de thé parce que tu vas avoir besoin de te réconforter plusieurs fois. Si tu ne te formes pas en gestion financière, même avec une micro-entreprise, tu vas perdre beaucoup d'argent. Voilà, forme-toi en gestion financière, que ce soit gratuitement, que ce soit en suivant une formation, que ce soit en faisant appel à un gestionnaire financier qui va t'accompagner et t'épauler. Crois-moi, ce ne sera jamais un investissement que tu vas regretter. Fais juste confiance aux bonnes personnes par rapport à ça. Il est très compliqué de vraiment s'enrichir avec une entreprise en France. Ouh là là, ce sujet ne va pas plaire à tout le monde. Je vis en France, mon entreprise est en France, je ne compte pas la bouger tout de suite en tout cas de France, donc je paye toutes mes taxes. Mais clairement, gagner sa vie avec une entreprise en France, c'est possible, tout à fait, je le fais. Confortablement, c'est aussi possible, pas forcément tout le temps par contre. Mais est-ce que toi tu peux être riche ? Je dirais que c'est possible, mais à un certain niveau. Genre quand ton business commence à faire pas loin d'un million, là toi tu peux t'enrichir. Mais voilà, la plupart du temps, la situation que je rencontre c'est que notre business peut être riche mais nous non. Voilà, tu as beau être la personne la plus care du monde, offrir un excellent service client, ne rien avoir à te reprocher, faire toujours de ton mieux, il y aura toujours, toujours, au moins une personne qui n'aimera pas ce que tu fais, qui voudra te voir échouer, qui essaiera de perturber ton progrès ou même de te saboter. Oui, oui, oui, même moi, j'ai eu ce genre de personnes. Donc très clairement, ne te dis pas que c'est toujours toi forcément le problème. Sache qu'il y a toujours des personnes qui n'auront jamais la même vision et qui parfois sont un peu triggers par les personnes qui sont très gentilles. Tu vois ce que je veux dire ? Ensuite, tes connaissances business ne sont pas tes amies. Quand je parle de connaissances, je parle de personnes. Quelques-unes deviendront tes amis, mais sache bien faire la part des choses entre les vrais amis et les connaissances professionnelles. Très utile pour ton réseau, bien évidemment, et pour avancer au niveau pro. Mais ne pense pas que parce que tout le monde est sympa avec toi, dans ce milieu-là, c'est forcément des amis de confiance. Il y a vraiment un level, une profondeur différente. Les connaissances, ton réseau business, C'est trop cool qu'ils soient sympas avec toi et que tu sois sympa avec eux. Mais ce ne sont pas des amis que tu vas intégrer dans ta vie personnelle. Ok ? Encore une fois, certains le deviendront certainement. Ça m'est arrivé d'ailleurs. Mais pas tous. Et si t'es comme moi et que tu t'attaches facilement aux gens, ça peut être un petit peu dangereux au départ. Donc vraiment, garde toujours du recul et observe vraiment le comportement des gens avec toi. Est-ce qu'on ne te contacte que pour le pro ou est-ce qu'il y a vraiment une personne que tu sens qu'elle a envie de connecter plus loin ? Bien savoir déléguer. ne veut pas dire que tu délégueras forcément au bon moment. Il faut bien déléguer, bien évidemment, mais s'il y a une chose que j'ai apprise, c'est qu'il faut surtout déléguer petit à petit, en maîtrisant le budget. C'est une erreur de ne pas budgéter une délégation sur un an, deux ans, même cinq ans. Genre de voir loin. Tu délègues là tout de suite à une personne, peut-être la première personne que tu vas faire entrer dans ton entreprise, et tu vas peut-être voir combien elle va te coûter les quelques prochains mois, ou la première année. Mais tu n'imagines pas son coût sur plus longtemps. Alors qu'au final, quand tu intègres quelqu'un dans ton équipe, le but, c'est quand même que cette personne t'épaule le plus longtemps possible. Donc il faut vraiment avoir cette idée en tête de budget sur le long terme et d'ajouter toutes tes dépenses que tu vas ajouter, que ce soit en délégation, que ce soit en outils, que tu les ajoutes à ce budget long terme. Que tu saches à chaque fois, chaque mois, combien minimum de chiffre d'affaires tu dois générer pour pouvoir faire tourner ton business. Que tu fasses 10 000 euros de chiffre d'affaires ou 100 000 euros de chiffre d'affaires, tu auras toujours les mêmes craintes et les mêmes problèmes. Sauf que tu les auras à une échelle différente. La vie personnelle et la vie professionnelle sont intimement liées quand on est entrepreneur et surtout quand on est parent et entrepreneur. C'est vraiment très compliqué de splitter en deux ces deux univers. Et je ne pense pas que ce soit la solution de vouloir absolument toujours tout séparer. Il faut simplement trouver son équilibre par rapport à ses envies, à sa vie, à son énergie du moment et à notre situation du moment. Je déteste travailler le soir, très clairement. Mais il y a eu des périodes, comme en ce moment, quand je registre cet épisode, où je dois travailler le soir. Parce que la journée, je préfère passer du temps avec mes enfants. Donc quand elles sont endormies le soir, c'est là que j'ai, on va dire, deux heures pour avancer sur certains projets. Donc même si je n'aime pas sacrifier mes soirées, je sais que ça va durer qu'un temps. Je me fixe une date limite et je me dis... pas faire ça toute l'année. C'est vraiment pour un certain projet, un instant T de l'année. Le plus dur n'est pas de se lancer. Le plus dur, c'est de perdurer dans le temps. Si tu trouves que de se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est ultra difficile, Ausha bien. Ausha bien à ta tasse de thé parce que le plus compliqué, c'est vraiment l'endurance. Clairement, je pense qu'on est tous capables de taper un sprint pendant 30 secondes et de courir hyper vite. Ça va nous demander un super effort d'un coup, mais voilà, une fois que c'est fait, c'est fait. Et bien se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est un sprint. Au début, on le fait, on se lance, on fait un petit saut dans le vide, hop, mais une fois que c'est fait, c'est fait. Ensuite vient la période d'endurance. Et là, on doit continuer de courir. lentement, vaut mieux d'ailleurs, lentement mais sûrement, garder une bonne allure. Parce qu'il va y avoir des moments où on va rencontrer des cailloux, où on va tomber, où on va falloir se relever et continuer sur cette même lancée. Et vraiment, là je te le dis, ça fait plus de six ans que je suis entrepreneur, donc j'ai quand même, je pense, assez de recul, même si je suis encore un bébé entrepreneur par rapport à d'autres, mais j'ai assez de recul pour te dire que se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est vraiment pas le plus compliqué. Le plus difficile, c'est par la suite, parce que ça demande beaucoup de discipline, beaucoup de résilience, de persévérance, ce genre de qualité en ans, tu vois. Et bref, c'est grisant, c'est génial de rebondir sur ses erreurs, etc. Mais c'est vraiment pas tous les jours facile. Et ensuite, oui, même dans l'entreprenariat, tu auras des opportunités qui te passeront sous le nez à cause du fait que tu portes un voile, à cause du fait que tu sois noir, à cause du fait que tu sois dans une minorité quelconque. A contrario, peut-être que ces différences-là t'ouvriront certaines opportunités également, parce que ça donne une image de diversité. Et oui, malgré nous, on continue de nous politiser, et à nous utiliser parfois pour notre image. Moi aussi j'ai eu des doutes, des périodes de doutes profonds, de fatigue extrême, de mini-burnout déguisé en « je vais ralentir un peu » , des passages vraiment compliqués niveau argent, aussi parce que j'avais mal géré les dépenses. Bref, c'est pas... Un scoop que Lema T et moi, on n'est pas trop potes. Et tout ça sans en entendre parler une seule fois dans ma sphère entrepreneuriale. Vraiment, j'avais l'impression d'être la seule dans ces galères. Et quand j'ai commencé à en parler autour de moi, parce que moi, je n'ai pas de tabou, franchement, je n'ai pas honte de vivre ce genre de choses. Donc, j'en parlais autour de moi. Je disais, purée, voilà ce qui m'arrive et tout et tout, etc. Et là, on me disait, ah bah oui, moi aussi, j'ai été dans cette galère de trésorerie à un moment donné. J'ai un pote qui m'a prêté... tant d'euros. Et ensuite, ah mais c'est arrivé à un tel ou une telle aussi. Et en fait, je me rends compte que ça arrive à quasiment tous les entrepreneurs. Je crois que 80% des entrepreneurs ont eu à un moment donné une grosse phase de croissance, puis ensuite une phase un petit peu plus compliquée, parce qu'ils avaient beaucoup investi, beaucoup délégué, et que le business a ralenti, bref. Et je pensais que moi, j'avais mal fait les choses, mal géré. Alors oui, j'ai fait quelques bêtises de gestion, mais en fait, on les fait tous. Quasiment, c'est bêtise. Et donc c'était vachement rassurant au final de savoir que j'étais pas seule. Bon maintenant j'ai quand même des choses très positives à te partager. Attention, là je sens que t'as presque fini ta tasse de thé, que t'es au bord de la déprime. Non, je vais te partager des choses ultra positives que j'aurais aussi aimé qu'on me dise. L'entrepreneuriat, c'est aussi une aventure humaine et conviviale. C'est pas qu'une histoire de chiffres. Tu vas rencontrer des personnes extraordinaires. Que ce soit chez tes clientes ou parmi tes collègues entrepreneurs. Vraiment, moi c'est ce que je retiens de mon aventure entrepreneuriale, c'est les connexions humaines que j'ai créées à travers ce biais. Tu seras fière de parler de ton métier à tes enfants, ou à tes amis, ou à ta famille, même s'ils ne comprennent pas tout. Tu pourras prendre des jours off en pleine semaine sans avoir à te justifier à quiconque. Purée, mais les jours où je suis partie visiter des musées à Paris un jeudi matin à 11h quand tout le monde est au boulot, mais quel plaisir ! Tu pourras amener tes enfants tous les matins à l'école, les chercher tous les après-midi, et même si c'est dur, tu pourras aussi bosser tout en gardant tes bébés avec toi autant de temps que tu le souhaites. Tu pourras avoir un congé maternité rémunéré en tant que chef d'entreprise. Et oui, tu connaîtras un épanouissement dans ta vie pro que tu n'imaginais pas possible avant. Tu pourras travailler en voyageant, tu pourras voyager pour travailler. Tu vas aider des centaines de femmes à s'épanouir dans les métiers du customer care. Bon, ça c'est à moi que j'aurais aimé qu'on le dise. Alors avec le recul, est-ce que ça m'aurait aidé de savoir tout ça avant ? Franchement, oui, pour une seule chose surtout. Tout ce qui est gestion financière. Parce que pour moi, ça a été, et c'est toujours d'ailleurs, ma plus grosse lacune. Parce que c'est pas ma zone de génie, c'est pas ce qui me passionne. Je me suis pas lancée dans l'entrepreneuriat pour gagner de l'argent, c'est bizarre de dire ça. Mais clairement, ma motivation première, c'est pas de gagner de l'argent. C'est de transmettre le customer care, ma passion, d'aider des entrepreneurs à faire en sorte que leur entreprise grossisse, perdure, ait du succès. avec le Customer Care et former des Customer Care Managers Freelance, des femmes qui vont pouvoir s'épanouir comme moi je m'épanouis dans ce métier-là. Mais le chiffre d'affaires, c'est une conséquence de tout ce que je fais. C'est pas pour ça que je suis devenue entrepreneur. Mais je suis heureuse aussi d'avoir découvert certaines choses par moi-même. Et donc, je suis pas sûre que j'aurais aimé vraiment tout savoir à 100%. Mais je pense que mes petits warnings aujourd'hui pourront toi t'aider parce que... Ce que j'ai appris en résumant, c'est que pour durer, il faut apprendre à se connaître, à s'écouter, à ne pas copier ce que font les autres. S'inspirer, oui, mais ne pas trop regarder non plus les stratégies des autres parce que cela ne sera certainement pas celles qui marcheront pour toi. Que tu ne peux pas non plus séparer l'entrepreneur de ta personne. Si toi ça ne va pas, ton business ça ne va pas non plus en règle générale. Que la réussite ce n'est pas un chiffre, c'est un rythme qui te convient, une façon de travailler. qui respecte ta vie et un travail qui t'apporte du plaisir. La réussite, c'est un tout. C'est vraiment pas juste un super CA et une super rentabilité. C'est une entrepreneuse heureuse, reposée. C'est une équipe épanouie ainsi que des clients heureux. La réussite d'un business se base sur l'état des humains qui y contribuent, en plus de l'état du compte en banque. C'est hyper important à retenir. Beaucoup pensent que le succès d'un business se mesure qu'à l'état du compte en banque, qu'au pourcentage de bénéfice. Si derrière, les humains qui contribuent à ce business sont en burn-out, sont malheureux, ne peuvent pas passer de temps avec leurs enfants parce qu'ils bossent 90 heures par semaine, alors ce n'est pas du succès. Cet épisode, c'est pas un mode d'emploi, c'est une permission. Celle de douter, de ralentir, de faire différemment. Celle de ne pas suivre la hype, mais de construire ton propre chemin. Et surtout, un épisode pour remettre un peu d'eau chaude dans la théière. Parce qu'on te vend souvent un seul modèle de réussite avec une seule recette pour y arriver. Et si... hyper dangereux. Et c'est pour ça que souvent on se brûle parce qu'on veut boire son thé trop vite, trop chaud. Le chemin entrepreneurial, ça se déguste. Il faut y prendre du plaisir chaque jour. Comme chaque petite gorgée de thé que tu vas boire. Si cet épisode t'a parlé, partage-le avec une amie entrepreneur ou une personne qui a envie de se lancer. Et viens me dire ce que toi, tu aurais aimé entendre au début de ta vie entrepreneuriale. Tu peux réagir à tous les épisodes du podcast Because We Care dans la communauté Discord. Tu trouveras le lien dans la description. En attendant l'épisode de la semaine prochaine, surtout, prends bien soin de toi.

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