Speaker #0Bienvenue dans le Cercle Serenity, le podcast qui vous accompagne au cœur de votre transformation intérieure. Et dans cet espace, on va explorer, traverser le stress, les doutes, les peurs que vous avez pour le permis de conduire. Donc, tout ce qui est apprentissage, tous ces blocages, les croyances, l'échec, les traumas, l'autosabotage. Donc, je suis Adila, votre coach en bien-être spécialisé dans la gestion du stress émotionnel. Et je vais vous partager mon expérience personnelle face au permis de conduire. Et c'est pour ça que j'accompagne aujourd'hui toutes les personnes qui vivent du stress et qui manquent de confiance. Hello, comment allez-vous aujourd'hui ? Est-ce que vous allez bien ? Moi aujourd'hui ça va, j'ai passé un samedi avec une migraine terrible. Et je ne sais pas si vous, vous avez des migraines. En tout cas je compatis, ça faisait très longtemps que ça ne m'était pas arrivé. J'en parlerai aussi et c'est vrai que ces moments où j'ai ces migraines, elles viennent me dire quelque chose puisque je ne suis pas quelqu'un de migraineuse. En revanche, quand il y a quelque chose qui me taraude, qui reste dans ma tête, où je ne passe pas à l'action, quelque chose me dit je verrai ça plus tard, et bien chaque fois c'est la même chose. J'ai cette migraine qui vient progressivement dès le matin, que je sens déjà mais on va dire qui est là. installé mais qui commence à se propager au fur et à mesure des heures et après ça devient horrible. Et en plus j'avais une formation samedi, donc une formation toute la journée, donc de 9h à 18h. Donc ça n'a pas été évident puisqu'on avait pas mal de choses à faire, des petits travails en binôme. Et puis je me suis dit waouh, bon bah... Ce n'était pas de chance ce jour-là. Et je me suis dit, après, c'est vrai que, en général, quand j'accompagne les personnes, c'est vrai que c'est rare que je me... Alors, bien sûr, il y a des fois, on est plus en forme, d'autres un peu moins. Mais là, c'est vrai que je me suis dit, oulala, si ça m'arrivait en séance, qu'est-ce que je pourrais faire ? Et donc, là, j'ai vu ce que ça a donné. Et c'est vrai qu'on est obligé de tirer sur son énergie. Et puis, bon, au fur et à mesure, quand on aime ce qu'on fait, donc on peut le faire, on va dire qu'on a du bien. facilité à faire les choses qu'on aime et du coup c'est vrai que la migraine je l'ai un peu moins senti mais il y avait des moments où ça revenait intensément donc je pense que je ferai un épisode à ce sujet donc dites moi en commentaire éventuellement si vous êtes quelqu'un à sujet à des migraines de temps en temps ou si c'est vraiment périodiquement parce que j'ai une amie qui souffre de migraines régulièrement et j'en avais parlé quand ça m'était arrivé l'année dernière. et qui m'en avaient parlé. Donc si c'est un sujet qui vous parle, pourquoi pas faire un épisode à ce sujet. Alors, aujourd'hui j'avais envie de vous partager, c'est vrai que dans mes accompagnements, souvent je fais la comparaison entre nous, en tant qu'être humain, notre façon de fonctionner et le véhicule. Et c'est pour ça que j'avais envie de dire, tiens, et si toi aussi tu étais un véhicule, c'est souvent ce que je dis. Et c'est vrai que je n'avais pas fait d'épisode à ce sujet, je me suis dit que c'est... c'est bien de comprendre en fait en quelque sorte sa mécanique intérieure pour mieux se comprendre et forcément mieux conduire. Et c'est comme si, voilà, c'est notre corps, nos émotions, notre façon de réagir. C'est un peu comme, je dirais, une voiture. Parce que la voiture, elle va accélérer, elle va freiner, à un moment, elle va avoir peut-être une panne. Et donc, des fois, on a les voyants, orange, rouge, donc danger, attention, etc. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui je voulais un peu vous embarquer dans cette métaphore entre le véhicule et nous. Donc je vais vous parler comme si on parlait d'une voiture, vous allez voir qu'il y a beaucoup de similitudes. Parce que pour moi, comprendre son fonctionnement, c'est comme je vous disais, c'est apprendre à se comprendre. Et vous allez voir que moi, le cheminement que j'ai fait, c'est que vous allez apprendre à mieux conduire. Donc bien sûr, tu n'es pas un véhicule. Quelque part, c'est vrai. Mais si on fait une comparaison au niveau de la forme, oui, mais au niveau du fond, quelque part, on est unique. Parce que c'est vrai que chaque véhicule est différent. Donc, un modèle unique avec son vécu, son moteur, sa puissance, son énergie. Et donc, on peut comparer ça avec son réservoir émotionnel, sa propre sensibilité. à la route, parce qu'il y a des gens qui, voilà, c'est beaucoup plus facile pour eux, parce qu'ils aiment déjà, c'est des passionnés de voiture, etc., de la conduite. Par exemple, certains véhicules sont des citadines, donc elles sont vives. Mais bon, elles peuvent être à fleur de peau. Donc peut-être que ça peut vous faire penser à vous ou à quelqu'un. D'autres, ce sont des 4x4. Donc les 4x4, c'est plutôt robuste et ils en caissent. Donc après, on peut aller voyager sur des terrains comme le sableux ou dans des endroits assez, on va dire, aventureux. Donc on sait que c'est quand même beaucoup mieux. d'avoir un 4x4. Donc ça, on peut dire aussi que le fait d'être comme ça, on a besoin de longues pauses pour se recharger. Et encore, ces voitures anciennes, par exemple, ces voitures de collection qui sont sensibles au moins au changement d'environnement, etc. Et du coup, là, on pourrait dire de température émotionnelle. Donc, le système nerveux, c'est exactement notre système de conduite intérieure. Donc, comme une voiture, On a cette pédale d'accélérateur et donc en fait ça c'est notre système sympathique, c'est le système d'activation. Et nous avons le frein, donc la pédale de frein et donc du coup ça, ça va être le côté parasympathique, c'est celui où justement on va être beaucoup plus calme, beaucoup plus détendu. Donc des fois dans certains cas on va être tout le temps en mode turbo, donc on va être tout le temps en mode j'accélère, j'accélère ou alors en mode… pause donc la pédale sur le frein. Une petite parenthèse, donc quand j'avais commencé à conduire donc ça faisait déjà quand même quelques heures, je pense que je devais être à 30 heures, quelque chose comme ça, et à ce moment là donc j'avais changé de moniteur parce que je trouvais que mon niveau, je trouvais que je n'évoluais pas énormément, puis il y avait un moniteur, je me suis dit tiens voilà j'ai envie de changer donc j'en ai eu un. Et puis lui tout de suite il a repéré un truc, c'est que j'appuyais, alors bien sûr c'était inconscient parce que je ne me Par contre, c'est lui qui m'a fait la remarque. que j'appuyais tout le temps sur le frein. Il me disait, c'est bizarre, il y a un truc que tu fais, mais je n'arrive pas à comprendre ce que... Et à un moment, il a dû bien regarder mes pieds, puis il me dit, mais tu as remarqué que tu appuies tout le temps sur le frein ? Je dis, bah, comment ça ? Puis moi, je me dis, pourquoi j'appuierais tout le temps sur le frein ? Et en fait, à chaque fois, j'appuyais sur le frein. Et du coup, bon, je n'avais pas une conduite dangereuse, mais du coup, c'est comme si, quelque part, j'avais... une peur, enfin c'est pas comme si, j'avais une peur, inconsciemment je me rendais pas compte et du coup c'était mon pied, donc mon corps qui appuyait sur la pédale de frein comme si accélérer c'était dangereux. C'est exactement ça. Donc quand on accélère, quand on est en système sympathique, donc en mode action, les gens qui bougent beaucoup, qui ont besoin de beaucoup de mouvements, vous savez des fois quand on passe, on fait plein plein plein d'actions en même temps, plein de choses etc. Donc on est en mode action. Donc on va dire que quand par exemple on stresse, quand on anticipe, quand tu forces à tout prix, que tu dis voilà il faut que j'y aille, j'y vais à fond etc. Et qu'à un moment, quand tu sens que tu n'as plus le contrôle. Et là à ce moment-là on sent un peu quand même qu'on a le cœur qui s'emballe, on transpire, la respiration est bloquée. Un peu comme une voiture qui est lancée à fond en fait sans relâche. En revanche quand on est dans le système parasympathique, donc le côté... Frein, c'est quand je vais respirer profondément, quand je vais prendre du recul. C'est le moment où je vais me poser, je vais récupérer. Et vraiment, pour moi, c'est vraiment la pédale qui te permet de redescendre, de te calmer et de récupérer ton calme. Donc, le sympathique, c'est l'action et le parasympathique, c'est le frein. Donc, voilà, il faut, c'est important qu'il y ait cet équilibre. Donc, imaginons qu'on appuie en même temps sur ces deux pédales. Imaginez le truc. C'est un peu pareil. Si moi je suis à chaque fois à soi en mode accélération tout le temps jusqu'à ce que je me fatigue, puis à la fin j'ai plus d'énergie, donc je suis en mode pause tranquille, en mode parasympathique, qu'est-ce qui va se passer ? À un moment, je vais être épuisée, puisque à force d'être à fond, après je vais me sentir obligée, parce que j'aurai plus la force, j'aurai plus l'énergie, et donc je vais être en épuisement. Et du coup, panique, donc perte de moyens. Et c'est exactement ce qui se passe quand on est en stress. C'est exactement ça. Donc, apprendre à conduire, c'est aussi, donc je dirais, apprendre à s'écouter. Parce que quand on conduit, on apprend à connaître la voiture. Mais est-ce qu'on s'est déjà demandé, mais moi, est-ce que je me connais moi, moi finalement ? Est-ce que je sais quand je vais trop vite ? Ou est-ce que je reconnais ces signaux de mon propre tableau de bord émotionnel ? Est-ce que je sais que là, peut-être... Je suis trop fatiguée, j'en ai beaucoup fait et qu'aujourd'hui ma séance de conduite, je le sens déjà. à peine commencé ou même avant d'y aller, que je suis très fatiguée, je suis épuisée, j'ai pas d'énergie. Et donc c'est pour ça que je fais beaucoup cette comparaison. Et à un moment, on va avoir ce petit voyant orange qui va s'allumer, mais si je ne fais rien, le voyant va devenir rouge. Et là, c'est dangereux. Donc c'est pour ça que c'est important aussi de repérer ces moments-là où je suis fatiguée, où je me sens pas trop bien, etc. Si je stresse trop avant une leçon, mon système nerveux est déjà en mode alarme. Et donc, qu'est-ce qui va se passer ? Je vais être là. Bon, allez, je vais être en mode sympathique, donc en mode activation. Donc, si je bloque sur une manœuvre, peut-être que là, ça y est, je suis en mode survie, c'est-à-dire que peut-être je vais être figée ou alors je vais essayer d'éviter de passer à l'action, etc. Donc, je vais avoir quand même un comportement qui peut être dangereux ou pas adéquat. Et si par exemple, je vais prendre une pause, que je souffle, que je me recentre, là je vais activer ce frein naturel, le parasympathique, pour reprendre le contrôle. Se comprendre soi-même, c'est comme si on connaissait sa carte intérieure. En fait, on ne vit plus les erreurs comme un échec, un drame. mais plutôt comme un message. Donc, je sais que là, par exemple, ah ouais, là, j'ai besoin de réguler mon stress pour ralentir, parce que c'est nécessaire. Et des fois, j'ai besoin d'accélérer avec justesse. Ce que j'aime bien, c'est ce que tu apprends dans la voiture, c'est que tu peux le transposer dans ta vie. Et ce que tu guéris en toi, apaise aussi ta conduite. Donc, Ce que vous pouvez faire, c'est aussi identifier dans la journée, quand est-ce qu'on est en mode ? Quand est-ce que tu es en mode accélérateur ? Quand est-ce que tu es en mode freinage ? Qu'est-ce que toi tu fais pour relâcher la pression ? Est-ce que toi tu vas au contraire te dire, ben non, mais non, c'est pas grave, la semaine prochaine, ou j'ai une autre séance dans quelques jours, ça y est, je serai prête, etc. Ou alors tu vas te dire, ouais, c'est vrai, peut-être qu'il faudrait quand même que j'annule la prochaine leçon, que j'essaie de me reposer, dans ce cas-là je révise mon code, etc., trouver des alternatives. Voilà, pour essayer un peu d'identifier c'est quoi son rythme idéal et surtout identifier ces signes, ces alertes rouges de surcharge. Que là, j'ai besoin de me calmer. Voilà, donc peut-être de prendre du temps pour moi, de sortir, faire quelques respirations, des pauses, peut-être faire autre chose, tout simplement. Et ce que je veux... Ce que moi j'avais remarqué, et que je remarque aussi pour moi à l'époque, mais aussi sur les personnes que j'accompagne, c'est que des fois on a l'impression qu'on conduit comme si on avait le frein à main enclenché. Je ne sais pas si des fois vous ressentez ça. Donc on veut avancer, moi c'était ça, je voulais avancer, mais il y avait quelque chose qui me bloquait. Vous vous rappelez quand je vous faisais la... comment dire... que je vous parlais de... que mon pied, que j'appuyais sur la pédale de frein sans m'en rendre compte quoi. Et bien c'est... C'est le truc, je veux me lancer, j'essaie de tout bien faire, et je passe les vitesses, j'appuie sur l'accélérateur, etc. Mais il y a quelque chose qui coince. Mais je n'y arrive pas. Je n'y arrivais pas, en fait, ça me faisait peur de prendre de la vitesse. Et là, je me rends compte qu'en fait, c'est comme si je roule avec ce frein à main qui est encore activé. Et c'est exactement ce qu'on fait parfois, même dans notre vie en général. Donc, ça peut être l'exemple de, tu veux passer ton... le permis, donc tu as une date, mais tu portes encore certaines paroles peut-être blessantes d'un ancien moniteur. Ça peut être aussi celle d'une personne d'autorité, ça pouvait être un parent, ça pouvait être un professeur ou quelqu'un de la famille, etc. Et donc, c'est comme si ce frein à main était en fait toutes ces blessures qui t'empêchaient d'avancer. Et c'était aussi ce qui m'était arrivé. Et c'est aussi le cas des personnes que j'accompagne. Donc, il peut y avoir pas mal de freins inconscients. On a envie de progresser, mais on se compare à tout le monde. Et là, c'est pareil. C'est un peu un frein à main mental. Parce que c'est une croyance limitante. Je ne suis pas faite pour conduire. Je ne serai pas à la hauteur. Je suis trop nulle. Je suis trop lente. Tout ça aussi, c'est exactement la même chose. Peut-être que vous vous en rendez compte quand vous conduisez. Vous vous dites, tiens, c'est bizarre. Je n'arrive pas à avoir cette félicité. j'aime pas être dynamique, j'arrive pas à ceci. Ben, c'est cette métaphore où vous avez, c'est comme si votre frein à main était enclenché encore. Et donc, Pareil, des fois on fait des formations, etc. et puis des fois on avance, mais tu ne demandes pas d'aide parce que tu as peur de déranger. C'est pareil, c'est aussi un frein à main relationnel, puisqu'on est bloqué dans l'expression des besoins. C'est pareil, si on n'arrive pas à exprimer, j'avais fait aussi un épisode là-dessus, à partager aussi avec son moniteur, à co-créer avec lui. à lui dire peut-être ce qui peut nous déranger, ou même lui proposer une autre façon de nous expliquer, ou de lui dire, ben voilà, moi j'aimerais bien peut-être, j'ai fait une erreur, moi je ne sais pas si ça vous arrive, moi je sais que des fois je faisais des erreurs, mais je ne disais rien. Puis à un moment, je me suis dit, mais non, tu n'avances pas là comme ça. Donc quand il me faisait une réflexion, je me disais, ben ouais, mais là, ça y est, je suis concentrée, moi je ne sais pas, non en fait, non, je ne sais pas, je me suis mal placée, ok, mais je ne me souviens pas. Et donc, du coup, je lui dis, mais est-ce que c'est possible qu'on fasse demi-tour ? Parce que j'aimerais bien refaire... C'est sur un rond-point, j'étais mal placée, en fait, je n'arrivais pas à identifier comment je... Qu'est-ce qui n'allait pas, en fait ? Et donc, n'hésitez pas à faire aussi des propositions, des suggestions, en disant, bah ouais, mais moi, je n'ai pas capté, ce n'est pas grave. Est-ce qu'on peut refaire un demi-tour ? Alors, eux, ils connaissent le chemin, donc peut-être qu'il y aura le même rond-point un peu plus tard. donc il va dire, bah non, en fait, il y en a un autre après, mais sinon, si ce n'est pas le cas, refaire un demi-tour, vous lui demandez, il n'y a pas de raison qu'il dise non. Et puis comme ça, vous êtes conscient de, vous savez que c'est à ce moment-là que vous avez fait une erreur, du coup vous allez être conscient, peut-être que vous n'allez pas la faire parce que vous avez éteint vos focus, et puis peut-être que vous allez la faire et que vous n'allez pas encore saisir ce qu'il vous a dit et votre erreur. Et ce n'est pas grave, on refait, on refait, on réitère jusqu'à ce qu'on puisse comprendre finalement notre erreur. Et on ne peut pas avoir conscience de notre erreur si on ne le sait pas. Donc c'est pour ça qu'on ne perd pas de temps quand on fait ça. Et donc, on ne peut pas aller loin si on avance avec le frein à main tiré. Donc parfois, comme on dit, il suffit de relâcher pour libérer, pour se libérer en fait de tout ça. Et donc, c'est ce que je fais dans mes accompagnements. Donc, la première étape, c'est identifier en fait. On est d'accord que ce n'est pas vous qui êtes nul, vous n'êtes pas lent, ni lente. Ce n'est pas une question, je ne suis pas capable. C'est juste que tous ces freins en fait inconscients, et c'est ça qui change en fait notre perception. Comme je vous disais, ça peut être... un traumatisme, un mauvais souvenir. Ça peut être aussi votre système nerveux qui est dérégulé, donc qui a perdu cette capacité à revenir dans cet état où vous vous sentez bien, en état de sécurité. Et donc, c'est pour ça que vous avez des comportements des fois, on va dire que vous ne saisissez pas, vous vous dites, mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Je fais n'importe quoi, etc. Bah oui, mais votre système nerveux est complètement dérégulé et du coup, vous n'avez pas encore cette capacité à changer d'état rapidement. Et donc, C'est pour ça que les personnes souvent ont besoin de comprendre les choses pour apprendre à porter cette sécurité, pour que vous puissiez en fait que ça devienne un automatisme et que du coup, au lieu de stresser pendant je ne sais combien de temps, même si vous avez du stress, vous allez voir que le stress va être de plus en plus court et surtout que vous allez avoir ce stress qui va vous donner cette adrénaline, celle qui va vous booster, qui va vous aider à passer à l'action, etc. Pour avoir justement cette conduite dynamique et puis faire les choix comme ça, rapide. Vous voyez, c'est fluide, c'est le flow quoi. Et donc, je disais, c'est d'identifier et de se poser des questions aussi toujours dans comment je me sens. OK, très bien, aujourd'hui, peut-être que j'en ai trop fait. Peut-être que j'ai travaillé, j'étais en cours, j'ai fait trop de choses. Aujourd'hui, j'ai rajouté aussi mon heure ou mes deux heures de conduite. Ce n'était pas le moment. Donc, essayez de voir aussi, vous, comment, en fonction de votre énergie, en général, on connaît un peu ses limites. Sinon, j'ai fait aussi un épisode là-dessus que vous pourrez écouter. C'est important aussi de... de pouvoir se comprendre comme le véhicule. Vous, vous avez besoin, quand on passe le permis, on a besoin de comprendre comment fonctionne, être maître de son véhicule. Mais on oublie que nous aussi, nous sommes notre véhicule. Et nous avons besoin aussi de nous comprendre pour mieux comprendre le véhicule finalement qu'on conduit, pour qu'il y ait une sorte de connexion entre les deux. Et c'est ça en fait qui est important. Qu'est-ce que je voulais aussi vous dire ? Oui, il y avait aussi ce... Ce côté aussi, c'est vrai qu'il faut apprendre à prendre soin de soi, à s'écouter, à comprendre, c'est ce que je disais. Et par exemple, oui, c'est ça que je voulais dire. Par exemple, le carburant, c'est l'énergie. On ne peut pas rouler, par exemple, si le réservoir est vide. Et pourtant, combien de fois, des fois, on force, on s'oblige à forcer. Alors qu'on est fatigué, qu'on est vidé. Bien sûr, le carburant, nous, ça va être notre sommeil, ça va être notre alimentation, le temps qu'on va consacrer à se reposer, à faire des choses qui nous plaisent. à respirer donc l'oxygène puisque aussi c'est important de savoir respirer parce que malheureusement on ne sait pas respirer on n'apprend pas ça sauf bien sûr si vous faites du yoga que vous êtes déjà dans vous connaissez que vous y intéressez parce que moi on va bien façon quand on est stressé notre respiration change et du coup souvent on respire vite ou alors quasiment pas et forcément notre cerveau bien sûr tout notre corps mais notre cerveau a besoin de ça capacité maximum d'oxygène. Et si je suis en apnée, ou si je respire vite, mon cerveau je ne l'oxygène pas correctement. Donc on a besoin d'oxygène, d'oxygéner le cerveau, pour qu'il puisse avoir cette capacité maximum, pour qu'il puisse pouvoir être présent pour nous, pour qu'il puisse aussi, qu'on puisse avoir cette énergie, les prises de décisions rapides, etc. pour optimiser au maximum. Et aussi, voilà. Parler aussi de la joie, ça aussi j'adore parce que c'est vrai. C'est ça aussi qui va nous donner cette envie de se lever le matin, qui va nous donner la vibe d'être bien, de ne pas se dire « Ouais, c'est pas grave, quand on est dans la joie, on ne va pas se critiquer quand on est dans la joie. » Au contraire, on va se tromper, on va se dire « Ah bah ouais, c'est vrai. Ah ouais, là j'ai fait quand même une grosse bourde et tout. Ah là, j'ai déconné, etc. » Mais on va le prendre dans le temps de la rigolette puisqu'on est dans la joie. Et donc, le véhicule aussi a besoin d'eau, a besoin d'huile. On peut dire que ce sont les émotions et la fluidité. L'eau, c'est l'hydratation, mais c'est aussi quelque part la connexion au corps. Et on peut aussi dire que lui, par exemple, ça serait, on sait que c'est pour éviter les frottements, ça serait plutôt la capacité peut-être à prendre du recul, à se calmer, à revenir dans le corps quand ça chauffe, par exemple. Parce que sans huile, le moteur chauffe. Et c'est exactement ça. Le stress qu'on va accumuler, c'est ça qui va faire qu'on va avoir ces pensées ruminantes et que l'intérieur, on va commencer à dire « ça y est, je suis nu, je ne suis pas là, etc. » Et j'aime bien aussi faire cette analogie avec les rétroviseurs. Donc, quand on conduit, on a les trois rétros, donc on a le central pour voir ce qu'il y a derrière soi, c'est le passé, il y a les latéraux. pour voir ce qui nous entoure, donc droite, gauche, ça c'est le présent. Et aussi, quand tu regardes la route devant, c'est forcément ton futur. Mais on ne passe pas tout le trajet à regarder, à fixer le rétro. Vous avez vu, quand on fixe le rétro, ça ne va pas du tout. Donc, regarder dans le rétro, c'est utile. Conduire en regardant que le rétro, c'est dangereux, on est d'accord. Et donc... Des fois, on va rester bloqué sur un échec passé, un examen raté, une remarque d'un proche ou une mauvaise expérience, etc. Ou au contraire, on va stresser à l'idée de ce qui va advenir. Ah bah ouais, mais si j'échoue, qu'est-ce qu'on va penser de moi ? Mais si j'échoue, je n'aurai pas ce job. Si j'échoue, comment je vais emmener mes enfants à l'école ? Si j'échoue, mais comment je vais faire ? Je n'ai aucun moyen de locomotion, je ne peux pas aller travailler, je ne peux pas aller faire les cours, je ne peux pas faire ci, etc. Et ce qu'il faut en fait, c'est pouvoir équilibrer, être conscient, consciente du passé, avoir cette lucidité sur le futur, ok, très bien, parce que souvent on fait des scénarios, etc. Mais rester dans le présent, ce que je fais maintenant, puisque forcément ce que je fais maintenant va avoir un impact pour le futur. Et aussi le passé a un impact sur le présent. Donc c'est pour ça que c'est important aussi de pouvoir comprendre que tous ces freins inconscients, c'est ça qui font qu'on bloque pour le permis. Et souvent, on a toujours la tendance, ou alors les gens font beaucoup de raccourcis, puis malheureusement, on en fait par conséquent. C'est que, ben ouais, c'est pas fait pour soi. On est nul finalement, on n'est pas comme les autres, ceci. Non, non, non, non. C'est quelque part un cadeau pour vous de vous dire que c'est vraiment... pour vous challenger, parce que ça va vous aider au quotidien, et pas forcément que pour le permis, c'est de s'écouter. Si on écoutait aussi le véhicule, ça c'est la même chose. On vérifie les voyants qui sont allumés, on s'arrête au moins de suspicion s'il y a un bruit, ou un voyant qui est rouge. On n'attend pas la panne, ou un danger pour faire une pause, parce que des fois dans la vie, on attend, on prend sur soi, on force, on va travailler, on va en cours. On s'occupe de la famille, on s'occupe des enfants, on s'occupe de ci, on s'occupe de ça, et on n'arrête pas, et puis on puise notre énergie. puis à un moment, c'est la dépression, forcément. Donc, on sait très bien ce qui se passe avec la voiture. Si moi, je ne fais pas attention à ce voyant rouge, il va se passer un truc grave. C'est pareil, on n'attend pas d'être stressé, on n'attend pas d'être pas bien, on n'attend pas d'être vraiment sous l'eau pour agir. C'est toujours l'anticipation. Donc pour moi, c'est vraiment en conclusion. je dirais c'est apprendre à se connaître. C'est comme passer en fait son permis intérieur, c'est décider de ne plus avancer en roue libre, mais en conscience. Et justement, dans ma formation Serenity Drive, c'est justement on apprend pas à pas à passer le permis, à comprendre comment on fonctionne, pour apprendre finalement, comprendre son fonctionnement, quel stress vient le plus souvent, à quel moment, etc. Et surtout pouvoir agir et aussi. libérer tous ces freins inconscients, tous ces traumatismes passés, quels que soient ces événements qui ont eu un impact négatif, ils reviennent aujourd'hui, finalement tout ça se rejoue jusqu'à ce que ça soit libéré. Donc ce frein à main enclenché, c'est exactement ça, ce sont tous ces freins inconscients, c'est pour ça que j'aimais beaucoup faire cette métaphore, avec le frein à main enclenché, c'est exactement ça, on ne peut pas avancer avec un frein à main enclenché. Mais c'est important de pouvoir se dire, ok, très bien, je sais que si je n'avance pas, il y a certainement quelque chose à libérer. C'est aussi de passer à l'action, de devenir acteur en comprenant aussi comment vous fonctionnez. En plus, vous allez apprendre à vous fonctionner et c'est un peu incroyable parce qu'après, vous allez mieux comprendre votre véhicule. Pas besoin d'avoir de technique ou d'être mécanicien, pas du tout. Mais vous allez voir qu'il va y avoir une connexion entre vous parce qu'on fonctionne vraiment de la même manière, quelque part en même temps. c'est l'homme qui a créé la voiture. Donc forcément, il s'est inspiré quelque part. Il y a toujours une inspiration. Et du coup, se comprendre, c'est comprendre le véhicule dans lequel on roule. Et c'est aussi un beau cadeau pour soi. En tout cas, n'hésitez pas, si cet épisode vous a plu, à le partager. Puis aussi à me poser vos questions et me dire ce que vous en avez pensé. Merci d'avoir écouté cet épisode. La prise de conscience est 50% du chemin de la transformation. Donc, si tu veux aller plus loin pour mieux gérer ton stress, pour trouver confiance en toi et ne plus laisser ses peurs te bloquer, tu peux découvrir le programme Serenity Drive. Passer ton permis avec plus de 5000 chics, tu trouveras le lien dans la description. Donc, si tu as apprécié cet épisode, pense à lui partager une personne qui gagne avec le permis à ta monnaie ou à me laisser un avis sur ta plateforme d'écran préférée. Ça fait une énorme différence pour faire grandir ses potes et asthmes. On se retrouve mardi prochain pour un nouveau voyage dans le cadre de Serenity Drive. Bonjour.