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Bienvenue dans le Cercle Serenity

8. Le traumatisme origine de l'échec du permis de conduire ?

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19min |03/06/2025|

5

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Description

Dans cette épisode, je partage mon expérience personnelle sur le traumatisme, car cela peut avoir un impact sur la réussite du permis de conduire.

Certains traumas peuvent-être à l'origine de votre échec au permis même si ce n'est pas lié à la conduite, le harcèlement par exemple, des professeurs, des élèves, va avoir un impact sur nous dans notre construction mentale, nous allons activer le mode survie pour ne plus ressentir nos émotions qui sont intenses, difficile à vivre. Et nous allons être dissocier ( on n'est que dans sa tête ) et plus dans son corps car "ça fait mal!" c'est dur à supporter.

Dans mon parcours, je me suis construit le mode warrior pour survivre à ces évènements, et je vous laisse découvrir la suite..

J'étais épuisée quand j'ai enregistrée cet épisode, j'ai oublié quelques détails qui me semble important, justement sur ce système de protection que l'on active quand on est en mode survie.

Dans le prochain épisode, je détaillerai un peu plus.

A très bientôt☺️


💬 Si tu veux aller plus loin pour mieux gérer ton stress, retrouver confiance et ne plus laisser ces peurs te bloquer, découvre SerenityDrive, mon accompagnement sur-mesure pour passer ton permis avec plus de sérénité. 🕊️ Et si tu veux en discuter, je t’offre un appel de 15 minutes, c’est gratuit. 

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Video Link: / @lamusiquelibre  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le Cercle Serenity, le podcast qui vous accompagne au cœur de votre transformation intérieure. Et dans cet espace, on va explorer, traverser le stress, les doutes, les peurs que vous avez pour le permis de conduire, tout ce qui est apprentissage, tous ces blocages, les croyances, l'échec, l'être humain, l'autosabotage. Donc, je suis Agila, voix au coach en bien-être, spécialisée dans la vie sans le stress emotionnel. Et je vais vous partager mon expérience personnelle face au permis de conduire. Et c'est pour ça que j'accompagne aujourd'hui toutes les personnes qui vivent du stress et qui manquent de confiance. Bienvenue dans ce nouvel épisode, j'espère que vous allez bien. Moi aujourd'hui je suis un petit peu fatiguée. J'avais rendez-vous ce matin chez le médecin, j'ai une petite tension, donc je l'ai ressenti. Bon alors après c'est tout à fait normal. Je viens de finir 4 jours de formation, d'ailleurs c'était le dernier module de formation. Et puis, voilà, moi, de toute façon, tout ce qui me permet de comprendre le fonctionnement de l'être humain, comprendre les origines des blocages, les saboteurs, les habitudes, les peurs, le stress, tout ça, moi, j'adore comprendre. Et déjà pour moi, mais aussi pour les personnes que j'accompagne, parce que pour moi, le but, c'est quand même que la personne devienne autonome et qu'elle ne soit pas dépendante, qu'elle soit tout le temps là en train de demander pour tel blocage. Il y a des blocages qu'on peut débloquer seul. Déjà pour des prises de conscience, c'est pour ça que j'aime bien aussi éveiller les gens pour qu'elles comprennent, puisque moi ça m'a beaucoup aidée. Et moi l'expérience du permis de conduire m'a appris à mieux me connaître, contrairement à ce qu'on pourrait penser. Moi ça m'a, quand je me suis retrouvée à ne pas savoir gérer mes émotions, à être figée, à... rester motivée, à reprendre des heures malgré que mon niveau stagnait etc. J'étais plus dans l'acharnement mais je ne me rendais pas compte en fait que j'avais vraiment un blocage. Pour moi, c'était juste bon peut-être que je n'avais pas trop compris la technique, le véhicule etc. Et j'ai compris que c'était plutôt un aspect psychologique, psycho-émotionnel et c'est pour ça que du coup ben en fait j'ai un peu je me suis expérimenté puis avec d'autres personnes aussi à cette époque-là, pour comprendre en fait quel était le stress de chacun, comment ils le percevaient, et puis moi le mien aussi, et puis comment je pouvais jongler dans tous ces états émotionnels intenses, comment je pouvais revenir à un état de calme, c'est-à-dire de pouvoir conduire calmement, mais en ayant cette conduite dynamique. C'est vrai que ça n'a pas été facile, mais pour moi ça a été une expérience enrichissante, puisqu'aujourd'hui elle me permet de mieux comprendre les personnes qui stressent pour le permis, pour une raison ou pour une autre, et puis surtout de les accompagner vers cette autonomie pour qu'elles puissent avoir confiance en elles, les préparer le jour J. Et finalement, le fait d'avoir été en plein dedans, moi, ça me permet de mieux comprendre, en fait. Et tout ça pour en revenir au fait qu'aujourd'hui, je me suis dit, tiens, je suis fatiguée, je me suis dit, bon, ils comprendront si tu ne fais pas l'épisode de podcast. Et puis, je me suis dit, non, je ne suis pas obligée de faire... un épisode long, structuré, avec plein de choses, etc. Je me suis dit aujourd'hui, j'allais parler peut-être plus de ma façon de fonctionner. Donc j'étais fatiguée, je me suis dit, bon voilà, avant qu'est-ce que j'aurais fait ? Et bien tout simplement, j'aurais été dans le faire, puisque j'étais quelqu'un dans l'action. Alors je ne dis pas que je ne le suis pas, mais je le suis beaucoup moins. J'ai adopté un mode de survie où il fallait être forte. Et puis j'avais aussi ce besoin, puisque j'étais beaucoup dans l'activation, je faisais beaucoup de choses. Alors déjà j'adorais le sport, donc je faisais du sport tous les jours. Et puis j'ai un jour par jour, oui, oui, oui, oui, voilà. Donc moi ça m'a beaucoup aidée, ça m'a permis de survivre dans la vie. Finalement le sport, moi ça m'a permis d'avoir confiance en moi, d'avoir cette résilience je pense, suite à mon enfance avec tout ce harcèlement que j'ai pu subir, etc. pendant des années. Je me suis sentie vraiment nulle, je me cachais et puis on venait quand même m'insulter, me dénigrer, etc. Donc c'était, je crois que ça avait commencé déjà en maternelle, dernière année de maternelle, jusqu'en, ouais, pendant encore trois ans en primaire. Donc vous imaginez l'impact que ça a eu sur moi, sur ma façon de fonctionner. Donc mon système nerveux a créé un mode de survie et donc qu'est-ce que j'ai fait ? De mon propre chef, à l'école primaire, on pouvait choisir un sport. Et puis moi, j'ai choisi le judo à l'époque. Et puis là, j'ai été vraiment, mais alors, là, je vous en parle, j'ai des frissons partout encore. Ça a été une révélation pour moi, puisque je suis passée de celle du, oui, je peux dire le vilain petit canard, puisque à la fin, le vilain petit canard, donc si vous reconnaissez et si vous pensez que vous l'êtes ou que vous l'avez été, dites-vous bien, on oublie souvent la fin de l'histoire, c'est que ce vilain petit canard devient un signe majestueux. magnifique et c'est vrai que j'aime bien le dire parce que souvent on ya c'est un peu comme la pièce c'est comme une pièce il ya deux faces il ya pile et face pile ou face et on oublie souvent et moi ce moment là quand je vivais ça bon bah j'étais jeune j'étais petit et exterra pas moi le judo m'a sauvé m'a sauvé parce que j'ai pu m'exprimer j'ai quelqu'un mon écoute et j'étais doué en plus Et je ne pensais que judo, je ne voulais que apprendre. Et quelque part, c'était comme si c'était une revanche pour moi dans la vie. J'étais quelque part battue psychologiquement par des mots, par des actions, où je ne devais plus exister, etc. Et ça, ça m'a permis de construire une sorte de carapace, peut-être de super-héros, peut-être, qui sait ? Et je peux vous dire que j'ai mal... Ouais malheureusement j'en ai fait qu'un an et j'ai excellé en plus. C'est pour ça que je vous dis que ça m'a sauvée. J'ai excellé. Et pour vous dire que finalement tout le monde avait peur de moi au judo et que personne ne voulait, quand on passait les ceintures etc, personne ne voulait se confronter à moi. Et je me rappelle encore de cette revanche que j'ai ressentie. C'est-à-dire toutes ces personnes qui m'humiliaient. qui rigolait, qui ricanait, qui m'insultait, qui me dénigrait, etc. Eh bien, je les ai senties faibles à ce moment-là. Et moi, ça m'a... J'avais cette rage qui était enfouie avec tous, bien sûr. Si vous vivez ça, vous l'avez vécu, vous comprenez de quoi je parle. C'est très difficile à... Enfin, on peut... Si, je peux revenir. C'est que moi, ça m'a donné de la force. Ça m'a donné beaucoup de force. Le fait de pouvoir maîtriser des prises, je ne faisais que ça. Et j'étais d'ailleurs la première à avoir sa ceinture jaune de l'école. Et puis du coup, c'est comme si on m'avait donné un badge, un laissé-passer pour la victoire. La victoire, ça te revanche envers les autres. Et c'est pour ça que je vous dis que ça m'a sauvée, que ça a été... Finalement, c'est comme ça que j'ai construit mon mode de survie. C'est qu'il fallait être fort dans la vie, il fallait se battre. Et finalement... tout ce qui m'est arrivé dans ma vie, ça a été la même chose. Ça a été de me battre. Et c'est pour ça que si quel que soit votre âge, si vraiment vous sentez bien que vous vivez des moments difficiles, je vous encourage à faire du sport. Et si vous ne savez pas lequel, moi je l'ai choisi comme ça. Vous savez, quand on est enfant, on ressent, on est encore dans les sensations, malgré ce qui peut nous arriver. C'est comme s'il y avait eu peut-être une voix intérieure qui m'avait dit, Adila, prends le judo, choisis le judo. Même moi, jusqu'à aujourd'hui, je ne comprends pas comment j'ai pu prendre le solide d'avoir cette initiative de m'inscrire. Je peux vous dire, je vous dis que des fois la vie peut être difficile, mais des fois elle est incroyable, il faut juste voir les signes. Et moi, ce signe-là, c'est celui qui m'a aidée. à développer ce côté « il faut être fort » . Donc, s'il faut être fort, la vie, il faut se battre. Et c'est pour ça que je vous disais que j'étais beaucoup… Je pense que cette construction, ce mode de survie que j'ai construit durant mon enfance a fait que j'avais toujours besoin de faire des choses, de montrer que j'étais forte, que j'étais inébranlable, invincible. Et du coup, j'étais partout. Donc déjà, je faisais plusieurs heures de sport par jour, parce que bon, après, malheureusement, je n'ai pas continué le judo, mais j'ai continué d'autres sports en essayant un sport. Tiens, celui-là, il ne me plaît pas. L'année d'après, je changeais, etc. C'est pour ça que je vous invite à, si vous vivez des moments difficiles, du douloureux, allez vous inscrire. Essayez, de toute façon, en général, on peut toujours essayer. Bon, après, je ne vous dis pas, essayez une fois. C'est vrai que, y aller plusieurs fois pour voir, mais normalement, on sent déjà le feeling. la première ou la deuxième fois. Puis d'essayer d'autres sports. Et vous trouverez forcément celui qui vous correspond. Et celui-là, il va vous aider à activer le mode résilience. Et c'est ça qui est important. C'est pour ça que je voulais en parler. Et donc cette construction durant mon enfance a fait que pour moi, il ne fallait pas être vulnérable, il ne fallait pas être fragile, il ne fallait pas montrer ce côté faible, sinon on allait te bouffer, sinon les autres allaient t'attaquer. J'étais une proie pendant tellement longtemps et qu'à partir d'un moment, je ne voulais plus être cette proie et peut-être même devenir le prédateur. En même temps, après, tout le monde avait peur de moi. Quand je faisais le judo, d'ailleurs, ça me fait rire aujourd'hui. Je me dis, mais qu'est-ce que ça a dû juste ? Ces moments-là, ils ont dû me sauver, me sentir exister, me rendre plus confiante. Après, bien sûr, cette construction, comme je disais, qui a été faite durant l'enfance, aujourd'hui, elle n'est pas trop adaptée. Parce que quand j'ai voulu passer le permis, en fait j'étais beaucoup dans le faire à cette époque là j'étais sur tous les fronts entre mon travail ma vie perso ma vie familiale aussi et cetera plus bon voilà les aléas de la vie les courses les machins et ben en fait je n'arrêtais pas et en fait j'attendais d'avoir des douleurs j'attendais d'avoir mal j'attendais d'être épuisé pour m'arrêter et c'est Et pendant l'apprentissage du permis, j'ai réalisé qu'en fait, je ne faisais que de passer d'une tâche à l'autre. J'étais tout le temps en mode accélérateur et quasiment jamais en robot. Et j'aime bien faire cette analogie avec le système nerveux, puisqu'on a le système sympathique, celui qui est en mode activation. Donc, c'est comme si on appuyait sur l'accélérateur. D'ailleurs, ce n'est pas comme si, c'est l'accélérateur d'une voiture. C'est vrai que des fois, j'aime bien faire des comparaisons entre le système nerveux. Donc nous, notre corps et la voiture, on fonctionne quasiment de la même manière. Donc quand on est au mode accélérateur, on est au mode activation. Puis on a aussi besoin à un moment, le moteur, on coupe le moteur. On ne laisse pas la voiture rouler 24 sur 24, 7 sur 7. Sinon à un moment, le moteur il est foutu. En tout cas peut-être pas au début, mais il y aura des dégâts. Alors que le mode parasympathique, donc le mode on va dire frein, quand j'appuie sur la pédale de frein, on a besoin quand on conduit, d'avoir cet équilibre entre J'accélère et je ralentis et puis j'appuie sur le frein. Et il y a des dosages en plus parce que j'appuie sur l'accélérateur. À un moment, mon pied, on va dire que j'appuie de moins en moins pour décélérer. Voilà, il y a ce dosage et c'est comme le frein. J'appuie sur le frein, je dose. Et en fait, on a besoin de doser le côté activation. et le côté repos pour qu'il y ait cet équilibre d'énergie. Et en fait, malheureusement, quand on pousse trop, parce que c'est vrai que moi, au travail, je me donnais énormément, je donnais beaucoup de temps, je ne regardais pas mes heures, et en plus, j'aimais bien faire mon travail, donc du coup, je terminais beaucoup plus tard et je me donnais énormément, je faisais aussi beaucoup de, comment dire, je faisais des remplacements, des heures en plus, etc., des machins. Et en fait, parce que j'aimais ça, puisque j'avais toujours cette énergie, cette activation en moi, c'est comme si elle me nourrissait, qui me rendait forte, invincible. Malheureusement, c'était un leurre, parce qu'on sait très bien que si on est toujours dans le faire, dans l'activation, si on n'arrête pas, qu'on ne se repose pas, mais vraiment. Et d'ailleurs, quand on est dans ce mode de fonctionnement, où en fait, c'est comme s'il fallait payer ses efforts, c'est-à-dire qu'il fallait que pour avoir un résultat, il fallait souffrir. Il fallait fournir des efforts. Donc, no pain, no gain. Et j'étais vraiment dans... Mon dominant, je pense, qui était celui-là. Parce qu'on peut avoir plusieurs dominants. Attention, on peut faire des boucles entre ça, en mode, je ne suis pas en action parce que je suis tellement fatiguée qu'après, je suis en mode presque léthargie parce que je n'en peux plus. Et après, qu'est-ce qui se passe ? C'est ce qui m'est arrivé quand ça m'est tombé dessus où j'étais en burn-out. Après, c'est foutu. Parce que là, c'est le corps qui dit stop. C'est-à-dire, même si on veut se lever, que notre tête nous dit. Bon allez, on se lève. Non, on ne peut pas. Notre corps dit stop, je ne peux plus me lever. Ou alors c'est le dos qui est bloqué. Ou alors c'est encore autre chose. Donc le corps est intelligent. Souvent on oublie que le maître à bord c'est le corps. C'est d'abord le corps. Les sensations passent d'abord par le corps. Et ensuite ça passe par le cerveau. Et c'est à 80%. Donc 80% des informations passent par le corps, via le nerf vague, jusqu'au cerveau. Donc imaginez, il n'y a que 20%. du cerveau vers le corps. Et c'est pour ça que c'est important, c'est pour ça que j'aime beaucoup les méthodes psychocorporelles. comme la sophrologie ou l'hypnose aussi, puis d'autres techniques comme du yoga, des choses comme ça. Ça nous permet de nous reconnecter à notre corps et surtout à nos sensations. Ça, pour moi, c'est important. Et aujourd'hui, c'est ça que je veux t'expliquer. C'est qu'aujourd'hui, je suis plus dans les sensations qu'avant. Donc forcément, je sens plus la fatigue. Je respecte mon rythme. Alors des fois, peut-être, je tire un peu sur la corde, mais là, j'avais quatre jours de formation. qui était tellement puissant, qui était tellement intéressant sur le fonctionnement de l'être humain, pour comprendre l'origine des blocages inconscients de la personne, pour aller à l'origine des blocages. Et pour moi, ça, c'était pas possible que je ne le suive pas, même si cette formation était à distance, que je n'ai pas pu me déplacer malheureusement. Mais je me dis, mais quel bonheur de comprendre, d'apprendre encore des nouvelles choses, pour mieux me comprendre, mieux comprendre les personnes que j'accompagne. et c'est pour ça que je dis que écouter, s'écouter ça s'apprend et de ne pas s'en vouloir aussi si on ne le fait pas mais c'est pas grave, il faut aussi être indulgent avec soi même et moi ce que je faisais au début c'est que je me mettais des notifs sur mon téléphone voilà en général on sait à quelle heure on se lève, à quelle heure à peu près on a ça, on peut s'octroyer une pause etc machin, je me faisais 3-4 notifs dans la journée. On fait des notifs. Moi, j'ai des activations d'alarme. Là, je faisais des activations d'alarme. Donc, c'était de me poser, de ne rien faire. Et quand j'ai ne rien faire, ne rien faire. C'est difficile pour quelqu'un qui est beaucoup dans l'action. Mais aujourd'hui, j'y arrive. Pas faire deux choses en même temps. Alors du coup, des fois, je me posais, mais j'étais déjà en train de cogiter à 36 000 choses. Ce que je fais maintenant, c'est que je sors de chez moi, même si c'est quelques minutes, 5-10 minutes. Je me balade, j'ai un parc à côté, puis je marche. Et puis je ne pense à rien. Je ne mets pas d'écouteur. Je ne mets pas mon téléphone, enfin mon téléphone est dans ma poche. Et je marche. Et j'essaie juste, s'il y a du vent, sentir le vent. Juste essayer de voir si j'ai des tensions dans le corps. À quoi je pense, tiens ? Est-ce que mes pensées sont allées un peu trop loin ? Et puis je reviens à ma présence. Et puis ça, plusieurs fois par jour, ça fait du bien en fait ces coupures-là, on ne s'en rend pas forcément compte. Par exemple, tiens, de se dire, je vais mettre une petite musique sympa. Allez, aujourd'hui je suis fatiguée, je ne vais peut-être pas mettre une musique assez rythmée. Allez, on va mettre un petit truc un peu soft, cool, petite musique d'ambiance, cocoon. Voilà. Ou alors, faire un podcast en mode peut-être un peu plus tranquille. voilà ce que j'avais envie de partager aujourd'hui donc voilà il n'y a pas besoin même si on a ce tempérament d'être toujours dans l'agitation constante tout ça, ça provoque trop de stress trop de fatigue et ça serait dommage d'aller jusqu'au burn out ou à la dépression donc écoutez-vous, quelle que soit votre façon de faire, écoutez-vous et octroyez-vous surtout des pauses Merci. à chaque fois que vous changez de tâche. Ça peut être juste de marcher, ça peut être juste de boire de l'eau, ça peut être juste de s'étirer, ça peut être juste d'écouter de la musique, tout simplement s'allonger ou s'asseoir. Si vous pouvez sortir, allez, ce moment-là, il fait beau, allez s'asseoir quelques minutes sur un banc ou dans un parc. C'est toujours du bien ici et là. Et c'est quand on le fait qu'on se dit « Ah ouais ! » Merci d'avoir écouté cet épisode. la prise de conscience et 50% du chemin vers la transformation. Donc si tu veux aller plus loin pour mieux gérer ton stress, retrouver confiance en toi et ne plus laisser ses peurs te bloquer, tu peux découvrir le programme Serenity Drive pour passer ton permis avec plus de Serenity. Tu trouveras le lien dans la description. Donc si tu as apprécié cet épisode, tu peux partager avec une personne qui galère avec le permis, à t'abonner ou à me laisser un envie sur ta plateforme d'écoute préférée. Ça fait une énorme différence pour faire grandir ce podcast. On se retrouve ! mardi prochain pour un nouveau voyage dans le cercle. C'est revenu.

Description

Dans cette épisode, je partage mon expérience personnelle sur le traumatisme, car cela peut avoir un impact sur la réussite du permis de conduire.

Certains traumas peuvent-être à l'origine de votre échec au permis même si ce n'est pas lié à la conduite, le harcèlement par exemple, des professeurs, des élèves, va avoir un impact sur nous dans notre construction mentale, nous allons activer le mode survie pour ne plus ressentir nos émotions qui sont intenses, difficile à vivre. Et nous allons être dissocier ( on n'est que dans sa tête ) et plus dans son corps car "ça fait mal!" c'est dur à supporter.

Dans mon parcours, je me suis construit le mode warrior pour survivre à ces évènements, et je vous laisse découvrir la suite..

J'étais épuisée quand j'ai enregistrée cet épisode, j'ai oublié quelques détails qui me semble important, justement sur ce système de protection que l'on active quand on est en mode survie.

Dans le prochain épisode, je détaillerai un peu plus.

A très bientôt☺️


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans le Cercle Serenity, le podcast qui vous accompagne au cœur de votre transformation intérieure. Et dans cet espace, on va explorer, traverser le stress, les doutes, les peurs que vous avez pour le permis de conduire, tout ce qui est apprentissage, tous ces blocages, les croyances, l'échec, l'être humain, l'autosabotage. Donc, je suis Agila, voix au coach en bien-être, spécialisée dans la vie sans le stress emotionnel. Et je vais vous partager mon expérience personnelle face au permis de conduire. Et c'est pour ça que j'accompagne aujourd'hui toutes les personnes qui vivent du stress et qui manquent de confiance. Bienvenue dans ce nouvel épisode, j'espère que vous allez bien. Moi aujourd'hui je suis un petit peu fatiguée. J'avais rendez-vous ce matin chez le médecin, j'ai une petite tension, donc je l'ai ressenti. Bon alors après c'est tout à fait normal. Je viens de finir 4 jours de formation, d'ailleurs c'était le dernier module de formation. Et puis, voilà, moi, de toute façon, tout ce qui me permet de comprendre le fonctionnement de l'être humain, comprendre les origines des blocages, les saboteurs, les habitudes, les peurs, le stress, tout ça, moi, j'adore comprendre. Et déjà pour moi, mais aussi pour les personnes que j'accompagne, parce que pour moi, le but, c'est quand même que la personne devienne autonome et qu'elle ne soit pas dépendante, qu'elle soit tout le temps là en train de demander pour tel blocage. Il y a des blocages qu'on peut débloquer seul. Déjà pour des prises de conscience, c'est pour ça que j'aime bien aussi éveiller les gens pour qu'elles comprennent, puisque moi ça m'a beaucoup aidée. Et moi l'expérience du permis de conduire m'a appris à mieux me connaître, contrairement à ce qu'on pourrait penser. Moi ça m'a, quand je me suis retrouvée à ne pas savoir gérer mes émotions, à être figée, à... rester motivée, à reprendre des heures malgré que mon niveau stagnait etc. J'étais plus dans l'acharnement mais je ne me rendais pas compte en fait que j'avais vraiment un blocage. Pour moi, c'était juste bon peut-être que je n'avais pas trop compris la technique, le véhicule etc. Et j'ai compris que c'était plutôt un aspect psychologique, psycho-émotionnel et c'est pour ça que du coup ben en fait j'ai un peu je me suis expérimenté puis avec d'autres personnes aussi à cette époque-là, pour comprendre en fait quel était le stress de chacun, comment ils le percevaient, et puis moi le mien aussi, et puis comment je pouvais jongler dans tous ces états émotionnels intenses, comment je pouvais revenir à un état de calme, c'est-à-dire de pouvoir conduire calmement, mais en ayant cette conduite dynamique. C'est vrai que ça n'a pas été facile, mais pour moi ça a été une expérience enrichissante, puisqu'aujourd'hui elle me permet de mieux comprendre les personnes qui stressent pour le permis, pour une raison ou pour une autre, et puis surtout de les accompagner vers cette autonomie pour qu'elles puissent avoir confiance en elles, les préparer le jour J. Et finalement, le fait d'avoir été en plein dedans, moi, ça me permet de mieux comprendre, en fait. Et tout ça pour en revenir au fait qu'aujourd'hui, je me suis dit, tiens, je suis fatiguée, je me suis dit, bon, ils comprendront si tu ne fais pas l'épisode de podcast. Et puis, je me suis dit, non, je ne suis pas obligée de faire... un épisode long, structuré, avec plein de choses, etc. Je me suis dit aujourd'hui, j'allais parler peut-être plus de ma façon de fonctionner. Donc j'étais fatiguée, je me suis dit, bon voilà, avant qu'est-ce que j'aurais fait ? Et bien tout simplement, j'aurais été dans le faire, puisque j'étais quelqu'un dans l'action. Alors je ne dis pas que je ne le suis pas, mais je le suis beaucoup moins. J'ai adopté un mode de survie où il fallait être forte. Et puis j'avais aussi ce besoin, puisque j'étais beaucoup dans l'activation, je faisais beaucoup de choses. Alors déjà j'adorais le sport, donc je faisais du sport tous les jours. Et puis j'ai un jour par jour, oui, oui, oui, oui, voilà. Donc moi ça m'a beaucoup aidée, ça m'a permis de survivre dans la vie. Finalement le sport, moi ça m'a permis d'avoir confiance en moi, d'avoir cette résilience je pense, suite à mon enfance avec tout ce harcèlement que j'ai pu subir, etc. pendant des années. Je me suis sentie vraiment nulle, je me cachais et puis on venait quand même m'insulter, me dénigrer, etc. Donc c'était, je crois que ça avait commencé déjà en maternelle, dernière année de maternelle, jusqu'en, ouais, pendant encore trois ans en primaire. Donc vous imaginez l'impact que ça a eu sur moi, sur ma façon de fonctionner. Donc mon système nerveux a créé un mode de survie et donc qu'est-ce que j'ai fait ? De mon propre chef, à l'école primaire, on pouvait choisir un sport. Et puis moi, j'ai choisi le judo à l'époque. Et puis là, j'ai été vraiment, mais alors, là, je vous en parle, j'ai des frissons partout encore. Ça a été une révélation pour moi, puisque je suis passée de celle du, oui, je peux dire le vilain petit canard, puisque à la fin, le vilain petit canard, donc si vous reconnaissez et si vous pensez que vous l'êtes ou que vous l'avez été, dites-vous bien, on oublie souvent la fin de l'histoire, c'est que ce vilain petit canard devient un signe majestueux. magnifique et c'est vrai que j'aime bien le dire parce que souvent on ya c'est un peu comme la pièce c'est comme une pièce il ya deux faces il ya pile et face pile ou face et on oublie souvent et moi ce moment là quand je vivais ça bon bah j'étais jeune j'étais petit et exterra pas moi le judo m'a sauvé m'a sauvé parce que j'ai pu m'exprimer j'ai quelqu'un mon écoute et j'étais doué en plus Et je ne pensais que judo, je ne voulais que apprendre. Et quelque part, c'était comme si c'était une revanche pour moi dans la vie. J'étais quelque part battue psychologiquement par des mots, par des actions, où je ne devais plus exister, etc. Et ça, ça m'a permis de construire une sorte de carapace, peut-être de super-héros, peut-être, qui sait ? Et je peux vous dire que j'ai mal... Ouais malheureusement j'en ai fait qu'un an et j'ai excellé en plus. C'est pour ça que je vous dis que ça m'a sauvée. J'ai excellé. Et pour vous dire que finalement tout le monde avait peur de moi au judo et que personne ne voulait, quand on passait les ceintures etc, personne ne voulait se confronter à moi. Et je me rappelle encore de cette revanche que j'ai ressentie. C'est-à-dire toutes ces personnes qui m'humiliaient. qui rigolait, qui ricanait, qui m'insultait, qui me dénigrait, etc. Eh bien, je les ai senties faibles à ce moment-là. Et moi, ça m'a... J'avais cette rage qui était enfouie avec tous, bien sûr. Si vous vivez ça, vous l'avez vécu, vous comprenez de quoi je parle. C'est très difficile à... Enfin, on peut... Si, je peux revenir. C'est que moi, ça m'a donné de la force. Ça m'a donné beaucoup de force. Le fait de pouvoir maîtriser des prises, je ne faisais que ça. Et j'étais d'ailleurs la première à avoir sa ceinture jaune de l'école. Et puis du coup, c'est comme si on m'avait donné un badge, un laissé-passer pour la victoire. La victoire, ça te revanche envers les autres. Et c'est pour ça que je vous dis que ça m'a sauvée, que ça a été... Finalement, c'est comme ça que j'ai construit mon mode de survie. C'est qu'il fallait être fort dans la vie, il fallait se battre. Et finalement... tout ce qui m'est arrivé dans ma vie, ça a été la même chose. Ça a été de me battre. Et c'est pour ça que si quel que soit votre âge, si vraiment vous sentez bien que vous vivez des moments difficiles, je vous encourage à faire du sport. Et si vous ne savez pas lequel, moi je l'ai choisi comme ça. Vous savez, quand on est enfant, on ressent, on est encore dans les sensations, malgré ce qui peut nous arriver. C'est comme s'il y avait eu peut-être une voix intérieure qui m'avait dit, Adila, prends le judo, choisis le judo. Même moi, jusqu'à aujourd'hui, je ne comprends pas comment j'ai pu prendre le solide d'avoir cette initiative de m'inscrire. Je peux vous dire, je vous dis que des fois la vie peut être difficile, mais des fois elle est incroyable, il faut juste voir les signes. Et moi, ce signe-là, c'est celui qui m'a aidée. à développer ce côté « il faut être fort » . Donc, s'il faut être fort, la vie, il faut se battre. Et c'est pour ça que je vous disais que j'étais beaucoup… Je pense que cette construction, ce mode de survie que j'ai construit durant mon enfance a fait que j'avais toujours besoin de faire des choses, de montrer que j'étais forte, que j'étais inébranlable, invincible. Et du coup, j'étais partout. Donc déjà, je faisais plusieurs heures de sport par jour, parce que bon, après, malheureusement, je n'ai pas continué le judo, mais j'ai continué d'autres sports en essayant un sport. Tiens, celui-là, il ne me plaît pas. L'année d'après, je changeais, etc. C'est pour ça que je vous invite à, si vous vivez des moments difficiles, du douloureux, allez vous inscrire. Essayez, de toute façon, en général, on peut toujours essayer. Bon, après, je ne vous dis pas, essayez une fois. C'est vrai que, y aller plusieurs fois pour voir, mais normalement, on sent déjà le feeling. la première ou la deuxième fois. Puis d'essayer d'autres sports. Et vous trouverez forcément celui qui vous correspond. Et celui-là, il va vous aider à activer le mode résilience. Et c'est ça qui est important. C'est pour ça que je voulais en parler. Et donc cette construction durant mon enfance a fait que pour moi, il ne fallait pas être vulnérable, il ne fallait pas être fragile, il ne fallait pas montrer ce côté faible, sinon on allait te bouffer, sinon les autres allaient t'attaquer. J'étais une proie pendant tellement longtemps et qu'à partir d'un moment, je ne voulais plus être cette proie et peut-être même devenir le prédateur. En même temps, après, tout le monde avait peur de moi. Quand je faisais le judo, d'ailleurs, ça me fait rire aujourd'hui. Je me dis, mais qu'est-ce que ça a dû juste ? Ces moments-là, ils ont dû me sauver, me sentir exister, me rendre plus confiante. Après, bien sûr, cette construction, comme je disais, qui a été faite durant l'enfance, aujourd'hui, elle n'est pas trop adaptée. Parce que quand j'ai voulu passer le permis, en fait j'étais beaucoup dans le faire à cette époque là j'étais sur tous les fronts entre mon travail ma vie perso ma vie familiale aussi et cetera plus bon voilà les aléas de la vie les courses les machins et ben en fait je n'arrêtais pas et en fait j'attendais d'avoir des douleurs j'attendais d'avoir mal j'attendais d'être épuisé pour m'arrêter et c'est Et pendant l'apprentissage du permis, j'ai réalisé qu'en fait, je ne faisais que de passer d'une tâche à l'autre. J'étais tout le temps en mode accélérateur et quasiment jamais en robot. Et j'aime bien faire cette analogie avec le système nerveux, puisqu'on a le système sympathique, celui qui est en mode activation. Donc, c'est comme si on appuyait sur l'accélérateur. D'ailleurs, ce n'est pas comme si, c'est l'accélérateur d'une voiture. C'est vrai que des fois, j'aime bien faire des comparaisons entre le système nerveux. Donc nous, notre corps et la voiture, on fonctionne quasiment de la même manière. Donc quand on est au mode accélérateur, on est au mode activation. Puis on a aussi besoin à un moment, le moteur, on coupe le moteur. On ne laisse pas la voiture rouler 24 sur 24, 7 sur 7. Sinon à un moment, le moteur il est foutu. En tout cas peut-être pas au début, mais il y aura des dégâts. Alors que le mode parasympathique, donc le mode on va dire frein, quand j'appuie sur la pédale de frein, on a besoin quand on conduit, d'avoir cet équilibre entre J'accélère et je ralentis et puis j'appuie sur le frein. Et il y a des dosages en plus parce que j'appuie sur l'accélérateur. À un moment, mon pied, on va dire que j'appuie de moins en moins pour décélérer. Voilà, il y a ce dosage et c'est comme le frein. J'appuie sur le frein, je dose. Et en fait, on a besoin de doser le côté activation. et le côté repos pour qu'il y ait cet équilibre d'énergie. Et en fait, malheureusement, quand on pousse trop, parce que c'est vrai que moi, au travail, je me donnais énormément, je donnais beaucoup de temps, je ne regardais pas mes heures, et en plus, j'aimais bien faire mon travail, donc du coup, je terminais beaucoup plus tard et je me donnais énormément, je faisais aussi beaucoup de, comment dire, je faisais des remplacements, des heures en plus, etc., des machins. Et en fait, parce que j'aimais ça, puisque j'avais toujours cette énergie, cette activation en moi, c'est comme si elle me nourrissait, qui me rendait forte, invincible. Malheureusement, c'était un leurre, parce qu'on sait très bien que si on est toujours dans le faire, dans l'activation, si on n'arrête pas, qu'on ne se repose pas, mais vraiment. Et d'ailleurs, quand on est dans ce mode de fonctionnement, où en fait, c'est comme s'il fallait payer ses efforts, c'est-à-dire qu'il fallait que pour avoir un résultat, il fallait souffrir. Il fallait fournir des efforts. Donc, no pain, no gain. Et j'étais vraiment dans... Mon dominant, je pense, qui était celui-là. Parce qu'on peut avoir plusieurs dominants. Attention, on peut faire des boucles entre ça, en mode, je ne suis pas en action parce que je suis tellement fatiguée qu'après, je suis en mode presque léthargie parce que je n'en peux plus. Et après, qu'est-ce qui se passe ? C'est ce qui m'est arrivé quand ça m'est tombé dessus où j'étais en burn-out. Après, c'est foutu. Parce que là, c'est le corps qui dit stop. C'est-à-dire, même si on veut se lever, que notre tête nous dit. Bon allez, on se lève. Non, on ne peut pas. Notre corps dit stop, je ne peux plus me lever. Ou alors c'est le dos qui est bloqué. Ou alors c'est encore autre chose. Donc le corps est intelligent. Souvent on oublie que le maître à bord c'est le corps. C'est d'abord le corps. Les sensations passent d'abord par le corps. Et ensuite ça passe par le cerveau. Et c'est à 80%. Donc 80% des informations passent par le corps, via le nerf vague, jusqu'au cerveau. Donc imaginez, il n'y a que 20%. du cerveau vers le corps. Et c'est pour ça que c'est important, c'est pour ça que j'aime beaucoup les méthodes psychocorporelles. comme la sophrologie ou l'hypnose aussi, puis d'autres techniques comme du yoga, des choses comme ça. Ça nous permet de nous reconnecter à notre corps et surtout à nos sensations. Ça, pour moi, c'est important. Et aujourd'hui, c'est ça que je veux t'expliquer. C'est qu'aujourd'hui, je suis plus dans les sensations qu'avant. Donc forcément, je sens plus la fatigue. Je respecte mon rythme. Alors des fois, peut-être, je tire un peu sur la corde, mais là, j'avais quatre jours de formation. qui était tellement puissant, qui était tellement intéressant sur le fonctionnement de l'être humain, pour comprendre l'origine des blocages inconscients de la personne, pour aller à l'origine des blocages. Et pour moi, ça, c'était pas possible que je ne le suive pas, même si cette formation était à distance, que je n'ai pas pu me déplacer malheureusement. Mais je me dis, mais quel bonheur de comprendre, d'apprendre encore des nouvelles choses, pour mieux me comprendre, mieux comprendre les personnes que j'accompagne. et c'est pour ça que je dis que écouter, s'écouter ça s'apprend et de ne pas s'en vouloir aussi si on ne le fait pas mais c'est pas grave, il faut aussi être indulgent avec soi même et moi ce que je faisais au début c'est que je me mettais des notifs sur mon téléphone voilà en général on sait à quelle heure on se lève, à quelle heure à peu près on a ça, on peut s'octroyer une pause etc machin, je me faisais 3-4 notifs dans la journée. On fait des notifs. Moi, j'ai des activations d'alarme. Là, je faisais des activations d'alarme. Donc, c'était de me poser, de ne rien faire. Et quand j'ai ne rien faire, ne rien faire. C'est difficile pour quelqu'un qui est beaucoup dans l'action. Mais aujourd'hui, j'y arrive. Pas faire deux choses en même temps. Alors du coup, des fois, je me posais, mais j'étais déjà en train de cogiter à 36 000 choses. Ce que je fais maintenant, c'est que je sors de chez moi, même si c'est quelques minutes, 5-10 minutes. Je me balade, j'ai un parc à côté, puis je marche. Et puis je ne pense à rien. Je ne mets pas d'écouteur. Je ne mets pas mon téléphone, enfin mon téléphone est dans ma poche. Et je marche. Et j'essaie juste, s'il y a du vent, sentir le vent. Juste essayer de voir si j'ai des tensions dans le corps. À quoi je pense, tiens ? Est-ce que mes pensées sont allées un peu trop loin ? Et puis je reviens à ma présence. Et puis ça, plusieurs fois par jour, ça fait du bien en fait ces coupures-là, on ne s'en rend pas forcément compte. Par exemple, tiens, de se dire, je vais mettre une petite musique sympa. Allez, aujourd'hui je suis fatiguée, je ne vais peut-être pas mettre une musique assez rythmée. Allez, on va mettre un petit truc un peu soft, cool, petite musique d'ambiance, cocoon. Voilà. Ou alors, faire un podcast en mode peut-être un peu plus tranquille. voilà ce que j'avais envie de partager aujourd'hui donc voilà il n'y a pas besoin même si on a ce tempérament d'être toujours dans l'agitation constante tout ça, ça provoque trop de stress trop de fatigue et ça serait dommage d'aller jusqu'au burn out ou à la dépression donc écoutez-vous, quelle que soit votre façon de faire, écoutez-vous et octroyez-vous surtout des pauses Merci. à chaque fois que vous changez de tâche. Ça peut être juste de marcher, ça peut être juste de boire de l'eau, ça peut être juste de s'étirer, ça peut être juste d'écouter de la musique, tout simplement s'allonger ou s'asseoir. Si vous pouvez sortir, allez, ce moment-là, il fait beau, allez s'asseoir quelques minutes sur un banc ou dans un parc. C'est toujours du bien ici et là. Et c'est quand on le fait qu'on se dit « Ah ouais ! » Merci d'avoir écouté cet épisode. la prise de conscience et 50% du chemin vers la transformation. Donc si tu veux aller plus loin pour mieux gérer ton stress, retrouver confiance en toi et ne plus laisser ses peurs te bloquer, tu peux découvrir le programme Serenity Drive pour passer ton permis avec plus de Serenity. Tu trouveras le lien dans la description. Donc si tu as apprécié cet épisode, tu peux partager avec une personne qui galère avec le permis, à t'abonner ou à me laisser un envie sur ta plateforme d'écoute préférée. Ça fait une énorme différence pour faire grandir ce podcast. On se retrouve ! mardi prochain pour un nouveau voyage dans le cercle. C'est revenu.

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Description

Dans cette épisode, je partage mon expérience personnelle sur le traumatisme, car cela peut avoir un impact sur la réussite du permis de conduire.

Certains traumas peuvent-être à l'origine de votre échec au permis même si ce n'est pas lié à la conduite, le harcèlement par exemple, des professeurs, des élèves, va avoir un impact sur nous dans notre construction mentale, nous allons activer le mode survie pour ne plus ressentir nos émotions qui sont intenses, difficile à vivre. Et nous allons être dissocier ( on n'est que dans sa tête ) et plus dans son corps car "ça fait mal!" c'est dur à supporter.

Dans mon parcours, je me suis construit le mode warrior pour survivre à ces évènements, et je vous laisse découvrir la suite..

J'étais épuisée quand j'ai enregistrée cet épisode, j'ai oublié quelques détails qui me semble important, justement sur ce système de protection que l'on active quand on est en mode survie.

Dans le prochain épisode, je détaillerai un peu plus.

A très bientôt☺️


💬 Si tu veux aller plus loin pour mieux gérer ton stress, retrouver confiance et ne plus laisser ces peurs te bloquer, découvre SerenityDrive, mon accompagnement sur-mesure pour passer ton permis avec plus de sérénité. 🕊️ Et si tu veux en discuter, je t’offre un appel de 15 minutes, c’est gratuit. 

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Musique fournie par https://www.lalason.com 

Video Link: / @lamusiquelibre  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le Cercle Serenity, le podcast qui vous accompagne au cœur de votre transformation intérieure. Et dans cet espace, on va explorer, traverser le stress, les doutes, les peurs que vous avez pour le permis de conduire, tout ce qui est apprentissage, tous ces blocages, les croyances, l'échec, l'être humain, l'autosabotage. Donc, je suis Agila, voix au coach en bien-être, spécialisée dans la vie sans le stress emotionnel. Et je vais vous partager mon expérience personnelle face au permis de conduire. Et c'est pour ça que j'accompagne aujourd'hui toutes les personnes qui vivent du stress et qui manquent de confiance. Bienvenue dans ce nouvel épisode, j'espère que vous allez bien. Moi aujourd'hui je suis un petit peu fatiguée. J'avais rendez-vous ce matin chez le médecin, j'ai une petite tension, donc je l'ai ressenti. Bon alors après c'est tout à fait normal. Je viens de finir 4 jours de formation, d'ailleurs c'était le dernier module de formation. Et puis, voilà, moi, de toute façon, tout ce qui me permet de comprendre le fonctionnement de l'être humain, comprendre les origines des blocages, les saboteurs, les habitudes, les peurs, le stress, tout ça, moi, j'adore comprendre. Et déjà pour moi, mais aussi pour les personnes que j'accompagne, parce que pour moi, le but, c'est quand même que la personne devienne autonome et qu'elle ne soit pas dépendante, qu'elle soit tout le temps là en train de demander pour tel blocage. Il y a des blocages qu'on peut débloquer seul. Déjà pour des prises de conscience, c'est pour ça que j'aime bien aussi éveiller les gens pour qu'elles comprennent, puisque moi ça m'a beaucoup aidée. Et moi l'expérience du permis de conduire m'a appris à mieux me connaître, contrairement à ce qu'on pourrait penser. Moi ça m'a, quand je me suis retrouvée à ne pas savoir gérer mes émotions, à être figée, à... rester motivée, à reprendre des heures malgré que mon niveau stagnait etc. J'étais plus dans l'acharnement mais je ne me rendais pas compte en fait que j'avais vraiment un blocage. Pour moi, c'était juste bon peut-être que je n'avais pas trop compris la technique, le véhicule etc. Et j'ai compris que c'était plutôt un aspect psychologique, psycho-émotionnel et c'est pour ça que du coup ben en fait j'ai un peu je me suis expérimenté puis avec d'autres personnes aussi à cette époque-là, pour comprendre en fait quel était le stress de chacun, comment ils le percevaient, et puis moi le mien aussi, et puis comment je pouvais jongler dans tous ces états émotionnels intenses, comment je pouvais revenir à un état de calme, c'est-à-dire de pouvoir conduire calmement, mais en ayant cette conduite dynamique. C'est vrai que ça n'a pas été facile, mais pour moi ça a été une expérience enrichissante, puisqu'aujourd'hui elle me permet de mieux comprendre les personnes qui stressent pour le permis, pour une raison ou pour une autre, et puis surtout de les accompagner vers cette autonomie pour qu'elles puissent avoir confiance en elles, les préparer le jour J. Et finalement, le fait d'avoir été en plein dedans, moi, ça me permet de mieux comprendre, en fait. Et tout ça pour en revenir au fait qu'aujourd'hui, je me suis dit, tiens, je suis fatiguée, je me suis dit, bon, ils comprendront si tu ne fais pas l'épisode de podcast. Et puis, je me suis dit, non, je ne suis pas obligée de faire... un épisode long, structuré, avec plein de choses, etc. Je me suis dit aujourd'hui, j'allais parler peut-être plus de ma façon de fonctionner. Donc j'étais fatiguée, je me suis dit, bon voilà, avant qu'est-ce que j'aurais fait ? Et bien tout simplement, j'aurais été dans le faire, puisque j'étais quelqu'un dans l'action. Alors je ne dis pas que je ne le suis pas, mais je le suis beaucoup moins. J'ai adopté un mode de survie où il fallait être forte. Et puis j'avais aussi ce besoin, puisque j'étais beaucoup dans l'activation, je faisais beaucoup de choses. Alors déjà j'adorais le sport, donc je faisais du sport tous les jours. Et puis j'ai un jour par jour, oui, oui, oui, oui, voilà. Donc moi ça m'a beaucoup aidée, ça m'a permis de survivre dans la vie. Finalement le sport, moi ça m'a permis d'avoir confiance en moi, d'avoir cette résilience je pense, suite à mon enfance avec tout ce harcèlement que j'ai pu subir, etc. pendant des années. Je me suis sentie vraiment nulle, je me cachais et puis on venait quand même m'insulter, me dénigrer, etc. Donc c'était, je crois que ça avait commencé déjà en maternelle, dernière année de maternelle, jusqu'en, ouais, pendant encore trois ans en primaire. Donc vous imaginez l'impact que ça a eu sur moi, sur ma façon de fonctionner. Donc mon système nerveux a créé un mode de survie et donc qu'est-ce que j'ai fait ? De mon propre chef, à l'école primaire, on pouvait choisir un sport. Et puis moi, j'ai choisi le judo à l'époque. Et puis là, j'ai été vraiment, mais alors, là, je vous en parle, j'ai des frissons partout encore. Ça a été une révélation pour moi, puisque je suis passée de celle du, oui, je peux dire le vilain petit canard, puisque à la fin, le vilain petit canard, donc si vous reconnaissez et si vous pensez que vous l'êtes ou que vous l'avez été, dites-vous bien, on oublie souvent la fin de l'histoire, c'est que ce vilain petit canard devient un signe majestueux. magnifique et c'est vrai que j'aime bien le dire parce que souvent on ya c'est un peu comme la pièce c'est comme une pièce il ya deux faces il ya pile et face pile ou face et on oublie souvent et moi ce moment là quand je vivais ça bon bah j'étais jeune j'étais petit et exterra pas moi le judo m'a sauvé m'a sauvé parce que j'ai pu m'exprimer j'ai quelqu'un mon écoute et j'étais doué en plus Et je ne pensais que judo, je ne voulais que apprendre. Et quelque part, c'était comme si c'était une revanche pour moi dans la vie. J'étais quelque part battue psychologiquement par des mots, par des actions, où je ne devais plus exister, etc. Et ça, ça m'a permis de construire une sorte de carapace, peut-être de super-héros, peut-être, qui sait ? Et je peux vous dire que j'ai mal... Ouais malheureusement j'en ai fait qu'un an et j'ai excellé en plus. C'est pour ça que je vous dis que ça m'a sauvée. J'ai excellé. Et pour vous dire que finalement tout le monde avait peur de moi au judo et que personne ne voulait, quand on passait les ceintures etc, personne ne voulait se confronter à moi. Et je me rappelle encore de cette revanche que j'ai ressentie. C'est-à-dire toutes ces personnes qui m'humiliaient. qui rigolait, qui ricanait, qui m'insultait, qui me dénigrait, etc. Eh bien, je les ai senties faibles à ce moment-là. Et moi, ça m'a... J'avais cette rage qui était enfouie avec tous, bien sûr. Si vous vivez ça, vous l'avez vécu, vous comprenez de quoi je parle. C'est très difficile à... Enfin, on peut... Si, je peux revenir. C'est que moi, ça m'a donné de la force. Ça m'a donné beaucoup de force. Le fait de pouvoir maîtriser des prises, je ne faisais que ça. Et j'étais d'ailleurs la première à avoir sa ceinture jaune de l'école. Et puis du coup, c'est comme si on m'avait donné un badge, un laissé-passer pour la victoire. La victoire, ça te revanche envers les autres. Et c'est pour ça que je vous dis que ça m'a sauvée, que ça a été... Finalement, c'est comme ça que j'ai construit mon mode de survie. C'est qu'il fallait être fort dans la vie, il fallait se battre. Et finalement... tout ce qui m'est arrivé dans ma vie, ça a été la même chose. Ça a été de me battre. Et c'est pour ça que si quel que soit votre âge, si vraiment vous sentez bien que vous vivez des moments difficiles, je vous encourage à faire du sport. Et si vous ne savez pas lequel, moi je l'ai choisi comme ça. Vous savez, quand on est enfant, on ressent, on est encore dans les sensations, malgré ce qui peut nous arriver. C'est comme s'il y avait eu peut-être une voix intérieure qui m'avait dit, Adila, prends le judo, choisis le judo. Même moi, jusqu'à aujourd'hui, je ne comprends pas comment j'ai pu prendre le solide d'avoir cette initiative de m'inscrire. Je peux vous dire, je vous dis que des fois la vie peut être difficile, mais des fois elle est incroyable, il faut juste voir les signes. Et moi, ce signe-là, c'est celui qui m'a aidée. à développer ce côté « il faut être fort » . Donc, s'il faut être fort, la vie, il faut se battre. Et c'est pour ça que je vous disais que j'étais beaucoup… Je pense que cette construction, ce mode de survie que j'ai construit durant mon enfance a fait que j'avais toujours besoin de faire des choses, de montrer que j'étais forte, que j'étais inébranlable, invincible. Et du coup, j'étais partout. Donc déjà, je faisais plusieurs heures de sport par jour, parce que bon, après, malheureusement, je n'ai pas continué le judo, mais j'ai continué d'autres sports en essayant un sport. Tiens, celui-là, il ne me plaît pas. L'année d'après, je changeais, etc. C'est pour ça que je vous invite à, si vous vivez des moments difficiles, du douloureux, allez vous inscrire. Essayez, de toute façon, en général, on peut toujours essayer. Bon, après, je ne vous dis pas, essayez une fois. C'est vrai que, y aller plusieurs fois pour voir, mais normalement, on sent déjà le feeling. la première ou la deuxième fois. Puis d'essayer d'autres sports. Et vous trouverez forcément celui qui vous correspond. Et celui-là, il va vous aider à activer le mode résilience. Et c'est ça qui est important. C'est pour ça que je voulais en parler. Et donc cette construction durant mon enfance a fait que pour moi, il ne fallait pas être vulnérable, il ne fallait pas être fragile, il ne fallait pas montrer ce côté faible, sinon on allait te bouffer, sinon les autres allaient t'attaquer. J'étais une proie pendant tellement longtemps et qu'à partir d'un moment, je ne voulais plus être cette proie et peut-être même devenir le prédateur. En même temps, après, tout le monde avait peur de moi. Quand je faisais le judo, d'ailleurs, ça me fait rire aujourd'hui. Je me dis, mais qu'est-ce que ça a dû juste ? Ces moments-là, ils ont dû me sauver, me sentir exister, me rendre plus confiante. Après, bien sûr, cette construction, comme je disais, qui a été faite durant l'enfance, aujourd'hui, elle n'est pas trop adaptée. Parce que quand j'ai voulu passer le permis, en fait j'étais beaucoup dans le faire à cette époque là j'étais sur tous les fronts entre mon travail ma vie perso ma vie familiale aussi et cetera plus bon voilà les aléas de la vie les courses les machins et ben en fait je n'arrêtais pas et en fait j'attendais d'avoir des douleurs j'attendais d'avoir mal j'attendais d'être épuisé pour m'arrêter et c'est Et pendant l'apprentissage du permis, j'ai réalisé qu'en fait, je ne faisais que de passer d'une tâche à l'autre. J'étais tout le temps en mode accélérateur et quasiment jamais en robot. Et j'aime bien faire cette analogie avec le système nerveux, puisqu'on a le système sympathique, celui qui est en mode activation. Donc, c'est comme si on appuyait sur l'accélérateur. D'ailleurs, ce n'est pas comme si, c'est l'accélérateur d'une voiture. C'est vrai que des fois, j'aime bien faire des comparaisons entre le système nerveux. Donc nous, notre corps et la voiture, on fonctionne quasiment de la même manière. Donc quand on est au mode accélérateur, on est au mode activation. Puis on a aussi besoin à un moment, le moteur, on coupe le moteur. On ne laisse pas la voiture rouler 24 sur 24, 7 sur 7. Sinon à un moment, le moteur il est foutu. En tout cas peut-être pas au début, mais il y aura des dégâts. Alors que le mode parasympathique, donc le mode on va dire frein, quand j'appuie sur la pédale de frein, on a besoin quand on conduit, d'avoir cet équilibre entre J'accélère et je ralentis et puis j'appuie sur le frein. Et il y a des dosages en plus parce que j'appuie sur l'accélérateur. À un moment, mon pied, on va dire que j'appuie de moins en moins pour décélérer. Voilà, il y a ce dosage et c'est comme le frein. J'appuie sur le frein, je dose. Et en fait, on a besoin de doser le côté activation. et le côté repos pour qu'il y ait cet équilibre d'énergie. Et en fait, malheureusement, quand on pousse trop, parce que c'est vrai que moi, au travail, je me donnais énormément, je donnais beaucoup de temps, je ne regardais pas mes heures, et en plus, j'aimais bien faire mon travail, donc du coup, je terminais beaucoup plus tard et je me donnais énormément, je faisais aussi beaucoup de, comment dire, je faisais des remplacements, des heures en plus, etc., des machins. Et en fait, parce que j'aimais ça, puisque j'avais toujours cette énergie, cette activation en moi, c'est comme si elle me nourrissait, qui me rendait forte, invincible. Malheureusement, c'était un leurre, parce qu'on sait très bien que si on est toujours dans le faire, dans l'activation, si on n'arrête pas, qu'on ne se repose pas, mais vraiment. Et d'ailleurs, quand on est dans ce mode de fonctionnement, où en fait, c'est comme s'il fallait payer ses efforts, c'est-à-dire qu'il fallait que pour avoir un résultat, il fallait souffrir. Il fallait fournir des efforts. Donc, no pain, no gain. Et j'étais vraiment dans... Mon dominant, je pense, qui était celui-là. Parce qu'on peut avoir plusieurs dominants. Attention, on peut faire des boucles entre ça, en mode, je ne suis pas en action parce que je suis tellement fatiguée qu'après, je suis en mode presque léthargie parce que je n'en peux plus. Et après, qu'est-ce qui se passe ? C'est ce qui m'est arrivé quand ça m'est tombé dessus où j'étais en burn-out. Après, c'est foutu. Parce que là, c'est le corps qui dit stop. C'est-à-dire, même si on veut se lever, que notre tête nous dit. Bon allez, on se lève. Non, on ne peut pas. Notre corps dit stop, je ne peux plus me lever. Ou alors c'est le dos qui est bloqué. Ou alors c'est encore autre chose. Donc le corps est intelligent. Souvent on oublie que le maître à bord c'est le corps. C'est d'abord le corps. Les sensations passent d'abord par le corps. Et ensuite ça passe par le cerveau. Et c'est à 80%. Donc 80% des informations passent par le corps, via le nerf vague, jusqu'au cerveau. Donc imaginez, il n'y a que 20%. du cerveau vers le corps. Et c'est pour ça que c'est important, c'est pour ça que j'aime beaucoup les méthodes psychocorporelles. comme la sophrologie ou l'hypnose aussi, puis d'autres techniques comme du yoga, des choses comme ça. Ça nous permet de nous reconnecter à notre corps et surtout à nos sensations. Ça, pour moi, c'est important. Et aujourd'hui, c'est ça que je veux t'expliquer. C'est qu'aujourd'hui, je suis plus dans les sensations qu'avant. Donc forcément, je sens plus la fatigue. Je respecte mon rythme. Alors des fois, peut-être, je tire un peu sur la corde, mais là, j'avais quatre jours de formation. qui était tellement puissant, qui était tellement intéressant sur le fonctionnement de l'être humain, pour comprendre l'origine des blocages inconscients de la personne, pour aller à l'origine des blocages. Et pour moi, ça, c'était pas possible que je ne le suive pas, même si cette formation était à distance, que je n'ai pas pu me déplacer malheureusement. Mais je me dis, mais quel bonheur de comprendre, d'apprendre encore des nouvelles choses, pour mieux me comprendre, mieux comprendre les personnes que j'accompagne. et c'est pour ça que je dis que écouter, s'écouter ça s'apprend et de ne pas s'en vouloir aussi si on ne le fait pas mais c'est pas grave, il faut aussi être indulgent avec soi même et moi ce que je faisais au début c'est que je me mettais des notifs sur mon téléphone voilà en général on sait à quelle heure on se lève, à quelle heure à peu près on a ça, on peut s'octroyer une pause etc machin, je me faisais 3-4 notifs dans la journée. On fait des notifs. Moi, j'ai des activations d'alarme. Là, je faisais des activations d'alarme. Donc, c'était de me poser, de ne rien faire. Et quand j'ai ne rien faire, ne rien faire. C'est difficile pour quelqu'un qui est beaucoup dans l'action. Mais aujourd'hui, j'y arrive. Pas faire deux choses en même temps. Alors du coup, des fois, je me posais, mais j'étais déjà en train de cogiter à 36 000 choses. Ce que je fais maintenant, c'est que je sors de chez moi, même si c'est quelques minutes, 5-10 minutes. Je me balade, j'ai un parc à côté, puis je marche. Et puis je ne pense à rien. Je ne mets pas d'écouteur. Je ne mets pas mon téléphone, enfin mon téléphone est dans ma poche. Et je marche. Et j'essaie juste, s'il y a du vent, sentir le vent. Juste essayer de voir si j'ai des tensions dans le corps. À quoi je pense, tiens ? Est-ce que mes pensées sont allées un peu trop loin ? Et puis je reviens à ma présence. Et puis ça, plusieurs fois par jour, ça fait du bien en fait ces coupures-là, on ne s'en rend pas forcément compte. Par exemple, tiens, de se dire, je vais mettre une petite musique sympa. Allez, aujourd'hui je suis fatiguée, je ne vais peut-être pas mettre une musique assez rythmée. Allez, on va mettre un petit truc un peu soft, cool, petite musique d'ambiance, cocoon. Voilà. Ou alors, faire un podcast en mode peut-être un peu plus tranquille. voilà ce que j'avais envie de partager aujourd'hui donc voilà il n'y a pas besoin même si on a ce tempérament d'être toujours dans l'agitation constante tout ça, ça provoque trop de stress trop de fatigue et ça serait dommage d'aller jusqu'au burn out ou à la dépression donc écoutez-vous, quelle que soit votre façon de faire, écoutez-vous et octroyez-vous surtout des pauses Merci. à chaque fois que vous changez de tâche. Ça peut être juste de marcher, ça peut être juste de boire de l'eau, ça peut être juste de s'étirer, ça peut être juste d'écouter de la musique, tout simplement s'allonger ou s'asseoir. Si vous pouvez sortir, allez, ce moment-là, il fait beau, allez s'asseoir quelques minutes sur un banc ou dans un parc. C'est toujours du bien ici et là. Et c'est quand on le fait qu'on se dit « Ah ouais ! » Merci d'avoir écouté cet épisode. la prise de conscience et 50% du chemin vers la transformation. Donc si tu veux aller plus loin pour mieux gérer ton stress, retrouver confiance en toi et ne plus laisser ses peurs te bloquer, tu peux découvrir le programme Serenity Drive pour passer ton permis avec plus de Serenity. Tu trouveras le lien dans la description. Donc si tu as apprécié cet épisode, tu peux partager avec une personne qui galère avec le permis, à t'abonner ou à me laisser un envie sur ta plateforme d'écoute préférée. Ça fait une énorme différence pour faire grandir ce podcast. On se retrouve ! mardi prochain pour un nouveau voyage dans le cercle. C'est revenu.

Description

Dans cette épisode, je partage mon expérience personnelle sur le traumatisme, car cela peut avoir un impact sur la réussite du permis de conduire.

Certains traumas peuvent-être à l'origine de votre échec au permis même si ce n'est pas lié à la conduite, le harcèlement par exemple, des professeurs, des élèves, va avoir un impact sur nous dans notre construction mentale, nous allons activer le mode survie pour ne plus ressentir nos émotions qui sont intenses, difficile à vivre. Et nous allons être dissocier ( on n'est que dans sa tête ) et plus dans son corps car "ça fait mal!" c'est dur à supporter.

Dans mon parcours, je me suis construit le mode warrior pour survivre à ces évènements, et je vous laisse découvrir la suite..

J'étais épuisée quand j'ai enregistrée cet épisode, j'ai oublié quelques détails qui me semble important, justement sur ce système de protection que l'on active quand on est en mode survie.

Dans le prochain épisode, je détaillerai un peu plus.

A très bientôt☺️


💬 Si tu veux aller plus loin pour mieux gérer ton stress, retrouver confiance et ne plus laisser ces peurs te bloquer, découvre SerenityDrive, mon accompagnement sur-mesure pour passer ton permis avec plus de sérénité. 🕊️ Et si tu veux en discuter, je t’offre un appel de 15 minutes, c’est gratuit. 

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Musique fournie par https://www.lalason.com 

Video Link: / @lamusiquelibre  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le Cercle Serenity, le podcast qui vous accompagne au cœur de votre transformation intérieure. Et dans cet espace, on va explorer, traverser le stress, les doutes, les peurs que vous avez pour le permis de conduire, tout ce qui est apprentissage, tous ces blocages, les croyances, l'échec, l'être humain, l'autosabotage. Donc, je suis Agila, voix au coach en bien-être, spécialisée dans la vie sans le stress emotionnel. Et je vais vous partager mon expérience personnelle face au permis de conduire. Et c'est pour ça que j'accompagne aujourd'hui toutes les personnes qui vivent du stress et qui manquent de confiance. Bienvenue dans ce nouvel épisode, j'espère que vous allez bien. Moi aujourd'hui je suis un petit peu fatiguée. J'avais rendez-vous ce matin chez le médecin, j'ai une petite tension, donc je l'ai ressenti. Bon alors après c'est tout à fait normal. Je viens de finir 4 jours de formation, d'ailleurs c'était le dernier module de formation. Et puis, voilà, moi, de toute façon, tout ce qui me permet de comprendre le fonctionnement de l'être humain, comprendre les origines des blocages, les saboteurs, les habitudes, les peurs, le stress, tout ça, moi, j'adore comprendre. Et déjà pour moi, mais aussi pour les personnes que j'accompagne, parce que pour moi, le but, c'est quand même que la personne devienne autonome et qu'elle ne soit pas dépendante, qu'elle soit tout le temps là en train de demander pour tel blocage. Il y a des blocages qu'on peut débloquer seul. Déjà pour des prises de conscience, c'est pour ça que j'aime bien aussi éveiller les gens pour qu'elles comprennent, puisque moi ça m'a beaucoup aidée. Et moi l'expérience du permis de conduire m'a appris à mieux me connaître, contrairement à ce qu'on pourrait penser. Moi ça m'a, quand je me suis retrouvée à ne pas savoir gérer mes émotions, à être figée, à... rester motivée, à reprendre des heures malgré que mon niveau stagnait etc. J'étais plus dans l'acharnement mais je ne me rendais pas compte en fait que j'avais vraiment un blocage. Pour moi, c'était juste bon peut-être que je n'avais pas trop compris la technique, le véhicule etc. Et j'ai compris que c'était plutôt un aspect psychologique, psycho-émotionnel et c'est pour ça que du coup ben en fait j'ai un peu je me suis expérimenté puis avec d'autres personnes aussi à cette époque-là, pour comprendre en fait quel était le stress de chacun, comment ils le percevaient, et puis moi le mien aussi, et puis comment je pouvais jongler dans tous ces états émotionnels intenses, comment je pouvais revenir à un état de calme, c'est-à-dire de pouvoir conduire calmement, mais en ayant cette conduite dynamique. C'est vrai que ça n'a pas été facile, mais pour moi ça a été une expérience enrichissante, puisqu'aujourd'hui elle me permet de mieux comprendre les personnes qui stressent pour le permis, pour une raison ou pour une autre, et puis surtout de les accompagner vers cette autonomie pour qu'elles puissent avoir confiance en elles, les préparer le jour J. Et finalement, le fait d'avoir été en plein dedans, moi, ça me permet de mieux comprendre, en fait. Et tout ça pour en revenir au fait qu'aujourd'hui, je me suis dit, tiens, je suis fatiguée, je me suis dit, bon, ils comprendront si tu ne fais pas l'épisode de podcast. Et puis, je me suis dit, non, je ne suis pas obligée de faire... un épisode long, structuré, avec plein de choses, etc. Je me suis dit aujourd'hui, j'allais parler peut-être plus de ma façon de fonctionner. Donc j'étais fatiguée, je me suis dit, bon voilà, avant qu'est-ce que j'aurais fait ? Et bien tout simplement, j'aurais été dans le faire, puisque j'étais quelqu'un dans l'action. Alors je ne dis pas que je ne le suis pas, mais je le suis beaucoup moins. J'ai adopté un mode de survie où il fallait être forte. Et puis j'avais aussi ce besoin, puisque j'étais beaucoup dans l'activation, je faisais beaucoup de choses. Alors déjà j'adorais le sport, donc je faisais du sport tous les jours. Et puis j'ai un jour par jour, oui, oui, oui, oui, voilà. Donc moi ça m'a beaucoup aidée, ça m'a permis de survivre dans la vie. Finalement le sport, moi ça m'a permis d'avoir confiance en moi, d'avoir cette résilience je pense, suite à mon enfance avec tout ce harcèlement que j'ai pu subir, etc. pendant des années. Je me suis sentie vraiment nulle, je me cachais et puis on venait quand même m'insulter, me dénigrer, etc. Donc c'était, je crois que ça avait commencé déjà en maternelle, dernière année de maternelle, jusqu'en, ouais, pendant encore trois ans en primaire. Donc vous imaginez l'impact que ça a eu sur moi, sur ma façon de fonctionner. Donc mon système nerveux a créé un mode de survie et donc qu'est-ce que j'ai fait ? De mon propre chef, à l'école primaire, on pouvait choisir un sport. Et puis moi, j'ai choisi le judo à l'époque. Et puis là, j'ai été vraiment, mais alors, là, je vous en parle, j'ai des frissons partout encore. Ça a été une révélation pour moi, puisque je suis passée de celle du, oui, je peux dire le vilain petit canard, puisque à la fin, le vilain petit canard, donc si vous reconnaissez et si vous pensez que vous l'êtes ou que vous l'avez été, dites-vous bien, on oublie souvent la fin de l'histoire, c'est que ce vilain petit canard devient un signe majestueux. magnifique et c'est vrai que j'aime bien le dire parce que souvent on ya c'est un peu comme la pièce c'est comme une pièce il ya deux faces il ya pile et face pile ou face et on oublie souvent et moi ce moment là quand je vivais ça bon bah j'étais jeune j'étais petit et exterra pas moi le judo m'a sauvé m'a sauvé parce que j'ai pu m'exprimer j'ai quelqu'un mon écoute et j'étais doué en plus Et je ne pensais que judo, je ne voulais que apprendre. Et quelque part, c'était comme si c'était une revanche pour moi dans la vie. J'étais quelque part battue psychologiquement par des mots, par des actions, où je ne devais plus exister, etc. Et ça, ça m'a permis de construire une sorte de carapace, peut-être de super-héros, peut-être, qui sait ? Et je peux vous dire que j'ai mal... Ouais malheureusement j'en ai fait qu'un an et j'ai excellé en plus. C'est pour ça que je vous dis que ça m'a sauvée. J'ai excellé. Et pour vous dire que finalement tout le monde avait peur de moi au judo et que personne ne voulait, quand on passait les ceintures etc, personne ne voulait se confronter à moi. Et je me rappelle encore de cette revanche que j'ai ressentie. C'est-à-dire toutes ces personnes qui m'humiliaient. qui rigolait, qui ricanait, qui m'insultait, qui me dénigrait, etc. Eh bien, je les ai senties faibles à ce moment-là. Et moi, ça m'a... J'avais cette rage qui était enfouie avec tous, bien sûr. Si vous vivez ça, vous l'avez vécu, vous comprenez de quoi je parle. C'est très difficile à... Enfin, on peut... Si, je peux revenir. C'est que moi, ça m'a donné de la force. Ça m'a donné beaucoup de force. Le fait de pouvoir maîtriser des prises, je ne faisais que ça. Et j'étais d'ailleurs la première à avoir sa ceinture jaune de l'école. Et puis du coup, c'est comme si on m'avait donné un badge, un laissé-passer pour la victoire. La victoire, ça te revanche envers les autres. Et c'est pour ça que je vous dis que ça m'a sauvée, que ça a été... Finalement, c'est comme ça que j'ai construit mon mode de survie. C'est qu'il fallait être fort dans la vie, il fallait se battre. Et finalement... tout ce qui m'est arrivé dans ma vie, ça a été la même chose. Ça a été de me battre. Et c'est pour ça que si quel que soit votre âge, si vraiment vous sentez bien que vous vivez des moments difficiles, je vous encourage à faire du sport. Et si vous ne savez pas lequel, moi je l'ai choisi comme ça. Vous savez, quand on est enfant, on ressent, on est encore dans les sensations, malgré ce qui peut nous arriver. C'est comme s'il y avait eu peut-être une voix intérieure qui m'avait dit, Adila, prends le judo, choisis le judo. Même moi, jusqu'à aujourd'hui, je ne comprends pas comment j'ai pu prendre le solide d'avoir cette initiative de m'inscrire. Je peux vous dire, je vous dis que des fois la vie peut être difficile, mais des fois elle est incroyable, il faut juste voir les signes. Et moi, ce signe-là, c'est celui qui m'a aidée. à développer ce côté « il faut être fort » . Donc, s'il faut être fort, la vie, il faut se battre. Et c'est pour ça que je vous disais que j'étais beaucoup… Je pense que cette construction, ce mode de survie que j'ai construit durant mon enfance a fait que j'avais toujours besoin de faire des choses, de montrer que j'étais forte, que j'étais inébranlable, invincible. Et du coup, j'étais partout. Donc déjà, je faisais plusieurs heures de sport par jour, parce que bon, après, malheureusement, je n'ai pas continué le judo, mais j'ai continué d'autres sports en essayant un sport. Tiens, celui-là, il ne me plaît pas. L'année d'après, je changeais, etc. C'est pour ça que je vous invite à, si vous vivez des moments difficiles, du douloureux, allez vous inscrire. Essayez, de toute façon, en général, on peut toujours essayer. Bon, après, je ne vous dis pas, essayez une fois. C'est vrai que, y aller plusieurs fois pour voir, mais normalement, on sent déjà le feeling. la première ou la deuxième fois. Puis d'essayer d'autres sports. Et vous trouverez forcément celui qui vous correspond. Et celui-là, il va vous aider à activer le mode résilience. Et c'est ça qui est important. C'est pour ça que je voulais en parler. Et donc cette construction durant mon enfance a fait que pour moi, il ne fallait pas être vulnérable, il ne fallait pas être fragile, il ne fallait pas montrer ce côté faible, sinon on allait te bouffer, sinon les autres allaient t'attaquer. J'étais une proie pendant tellement longtemps et qu'à partir d'un moment, je ne voulais plus être cette proie et peut-être même devenir le prédateur. En même temps, après, tout le monde avait peur de moi. Quand je faisais le judo, d'ailleurs, ça me fait rire aujourd'hui. Je me dis, mais qu'est-ce que ça a dû juste ? Ces moments-là, ils ont dû me sauver, me sentir exister, me rendre plus confiante. Après, bien sûr, cette construction, comme je disais, qui a été faite durant l'enfance, aujourd'hui, elle n'est pas trop adaptée. Parce que quand j'ai voulu passer le permis, en fait j'étais beaucoup dans le faire à cette époque là j'étais sur tous les fronts entre mon travail ma vie perso ma vie familiale aussi et cetera plus bon voilà les aléas de la vie les courses les machins et ben en fait je n'arrêtais pas et en fait j'attendais d'avoir des douleurs j'attendais d'avoir mal j'attendais d'être épuisé pour m'arrêter et c'est Et pendant l'apprentissage du permis, j'ai réalisé qu'en fait, je ne faisais que de passer d'une tâche à l'autre. J'étais tout le temps en mode accélérateur et quasiment jamais en robot. Et j'aime bien faire cette analogie avec le système nerveux, puisqu'on a le système sympathique, celui qui est en mode activation. Donc, c'est comme si on appuyait sur l'accélérateur. D'ailleurs, ce n'est pas comme si, c'est l'accélérateur d'une voiture. C'est vrai que des fois, j'aime bien faire des comparaisons entre le système nerveux. Donc nous, notre corps et la voiture, on fonctionne quasiment de la même manière. Donc quand on est au mode accélérateur, on est au mode activation. Puis on a aussi besoin à un moment, le moteur, on coupe le moteur. On ne laisse pas la voiture rouler 24 sur 24, 7 sur 7. Sinon à un moment, le moteur il est foutu. En tout cas peut-être pas au début, mais il y aura des dégâts. Alors que le mode parasympathique, donc le mode on va dire frein, quand j'appuie sur la pédale de frein, on a besoin quand on conduit, d'avoir cet équilibre entre J'accélère et je ralentis et puis j'appuie sur le frein. Et il y a des dosages en plus parce que j'appuie sur l'accélérateur. À un moment, mon pied, on va dire que j'appuie de moins en moins pour décélérer. Voilà, il y a ce dosage et c'est comme le frein. J'appuie sur le frein, je dose. Et en fait, on a besoin de doser le côté activation. et le côté repos pour qu'il y ait cet équilibre d'énergie. Et en fait, malheureusement, quand on pousse trop, parce que c'est vrai que moi, au travail, je me donnais énormément, je donnais beaucoup de temps, je ne regardais pas mes heures, et en plus, j'aimais bien faire mon travail, donc du coup, je terminais beaucoup plus tard et je me donnais énormément, je faisais aussi beaucoup de, comment dire, je faisais des remplacements, des heures en plus, etc., des machins. Et en fait, parce que j'aimais ça, puisque j'avais toujours cette énergie, cette activation en moi, c'est comme si elle me nourrissait, qui me rendait forte, invincible. Malheureusement, c'était un leurre, parce qu'on sait très bien que si on est toujours dans le faire, dans l'activation, si on n'arrête pas, qu'on ne se repose pas, mais vraiment. Et d'ailleurs, quand on est dans ce mode de fonctionnement, où en fait, c'est comme s'il fallait payer ses efforts, c'est-à-dire qu'il fallait que pour avoir un résultat, il fallait souffrir. Il fallait fournir des efforts. Donc, no pain, no gain. Et j'étais vraiment dans... Mon dominant, je pense, qui était celui-là. Parce qu'on peut avoir plusieurs dominants. Attention, on peut faire des boucles entre ça, en mode, je ne suis pas en action parce que je suis tellement fatiguée qu'après, je suis en mode presque léthargie parce que je n'en peux plus. Et après, qu'est-ce qui se passe ? C'est ce qui m'est arrivé quand ça m'est tombé dessus où j'étais en burn-out. Après, c'est foutu. Parce que là, c'est le corps qui dit stop. C'est-à-dire, même si on veut se lever, que notre tête nous dit. Bon allez, on se lève. Non, on ne peut pas. Notre corps dit stop, je ne peux plus me lever. Ou alors c'est le dos qui est bloqué. Ou alors c'est encore autre chose. Donc le corps est intelligent. Souvent on oublie que le maître à bord c'est le corps. C'est d'abord le corps. Les sensations passent d'abord par le corps. Et ensuite ça passe par le cerveau. Et c'est à 80%. Donc 80% des informations passent par le corps, via le nerf vague, jusqu'au cerveau. Donc imaginez, il n'y a que 20%. du cerveau vers le corps. Et c'est pour ça que c'est important, c'est pour ça que j'aime beaucoup les méthodes psychocorporelles. comme la sophrologie ou l'hypnose aussi, puis d'autres techniques comme du yoga, des choses comme ça. Ça nous permet de nous reconnecter à notre corps et surtout à nos sensations. Ça, pour moi, c'est important. Et aujourd'hui, c'est ça que je veux t'expliquer. C'est qu'aujourd'hui, je suis plus dans les sensations qu'avant. Donc forcément, je sens plus la fatigue. Je respecte mon rythme. Alors des fois, peut-être, je tire un peu sur la corde, mais là, j'avais quatre jours de formation. qui était tellement puissant, qui était tellement intéressant sur le fonctionnement de l'être humain, pour comprendre l'origine des blocages inconscients de la personne, pour aller à l'origine des blocages. Et pour moi, ça, c'était pas possible que je ne le suive pas, même si cette formation était à distance, que je n'ai pas pu me déplacer malheureusement. Mais je me dis, mais quel bonheur de comprendre, d'apprendre encore des nouvelles choses, pour mieux me comprendre, mieux comprendre les personnes que j'accompagne. et c'est pour ça que je dis que écouter, s'écouter ça s'apprend et de ne pas s'en vouloir aussi si on ne le fait pas mais c'est pas grave, il faut aussi être indulgent avec soi même et moi ce que je faisais au début c'est que je me mettais des notifs sur mon téléphone voilà en général on sait à quelle heure on se lève, à quelle heure à peu près on a ça, on peut s'octroyer une pause etc machin, je me faisais 3-4 notifs dans la journée. On fait des notifs. Moi, j'ai des activations d'alarme. Là, je faisais des activations d'alarme. Donc, c'était de me poser, de ne rien faire. Et quand j'ai ne rien faire, ne rien faire. C'est difficile pour quelqu'un qui est beaucoup dans l'action. Mais aujourd'hui, j'y arrive. Pas faire deux choses en même temps. Alors du coup, des fois, je me posais, mais j'étais déjà en train de cogiter à 36 000 choses. Ce que je fais maintenant, c'est que je sors de chez moi, même si c'est quelques minutes, 5-10 minutes. Je me balade, j'ai un parc à côté, puis je marche. Et puis je ne pense à rien. Je ne mets pas d'écouteur. Je ne mets pas mon téléphone, enfin mon téléphone est dans ma poche. Et je marche. Et j'essaie juste, s'il y a du vent, sentir le vent. Juste essayer de voir si j'ai des tensions dans le corps. À quoi je pense, tiens ? Est-ce que mes pensées sont allées un peu trop loin ? Et puis je reviens à ma présence. Et puis ça, plusieurs fois par jour, ça fait du bien en fait ces coupures-là, on ne s'en rend pas forcément compte. Par exemple, tiens, de se dire, je vais mettre une petite musique sympa. Allez, aujourd'hui je suis fatiguée, je ne vais peut-être pas mettre une musique assez rythmée. Allez, on va mettre un petit truc un peu soft, cool, petite musique d'ambiance, cocoon. Voilà. Ou alors, faire un podcast en mode peut-être un peu plus tranquille. voilà ce que j'avais envie de partager aujourd'hui donc voilà il n'y a pas besoin même si on a ce tempérament d'être toujours dans l'agitation constante tout ça, ça provoque trop de stress trop de fatigue et ça serait dommage d'aller jusqu'au burn out ou à la dépression donc écoutez-vous, quelle que soit votre façon de faire, écoutez-vous et octroyez-vous surtout des pauses Merci. à chaque fois que vous changez de tâche. Ça peut être juste de marcher, ça peut être juste de boire de l'eau, ça peut être juste de s'étirer, ça peut être juste d'écouter de la musique, tout simplement s'allonger ou s'asseoir. Si vous pouvez sortir, allez, ce moment-là, il fait beau, allez s'asseoir quelques minutes sur un banc ou dans un parc. C'est toujours du bien ici et là. Et c'est quand on le fait qu'on se dit « Ah ouais ! » Merci d'avoir écouté cet épisode. la prise de conscience et 50% du chemin vers la transformation. Donc si tu veux aller plus loin pour mieux gérer ton stress, retrouver confiance en toi et ne plus laisser ses peurs te bloquer, tu peux découvrir le programme Serenity Drive pour passer ton permis avec plus de Serenity. Tu trouveras le lien dans la description. Donc si tu as apprécié cet épisode, tu peux partager avec une personne qui galère avec le permis, à t'abonner ou à me laisser un envie sur ta plateforme d'écoute préférée. Ça fait une énorme différence pour faire grandir ce podcast. On se retrouve ! mardi prochain pour un nouveau voyage dans le cercle. C'est revenu.

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