Speaker #0Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Et bien vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable et après plus de 17 ans passée dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement actionnables pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité, le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Business Tip. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour vous parler d'un sujet qui change tout dans votre conversion client, dans votre vente, mais que beaucoup d'entrepreneurs oublient complètement, c'est la preuve sociale. Je le vois parce que de tous les entrepreneurs que j'accompagne en accélération business, quand je leur demande « est-ce que tu as de la preuve sociale ? » , tout le monde me répond « ben non, pas vraiment, j'ai déjà vendu, mais enfin bon, j'ai du mal à récupérer des avis, etc. Est-ce que tu crois qu'il faut que je le fasse ? » et tout. Bref. En fait, la preuve sociale, c'est vraiment ce truc qu'on néglige assez souvent, parce qu'en fait, on pense que les prospects, ils voient bien qu'on fait du bon travail. Oui, sauf qu'en réalité, ils ne le voient pas vraiment, et c'est précisément ce qui fait que vous ne vendez pas autant que vous le pourriez. La situation, c'est celle-là. Vous avez des clients, vous avez des résultats, mais en fait vous galérez à vendre et vous vous demandez même d'ailleurs pourquoi. Je vais vous dire un truc qui est très simple, c'est parce que vos prospects ne vous croient pas encore. Pas parce que vous n'êtes pas crédible, mais parce qu'ils n'ont aucune raison de vous faire confiance. Quand vous cherchez un resto que vous ne connaissez pas, qu'est-ce que vous faites ? Le premier réflexe qu'on a tous, c'est de taper le nom du resto sur Google et de regarder les avis. Et bien, vos prospects, en fait, ils font exactement pareil avec vous. Ils vont aller sur LinkedIn, ils vont aller sur Google, sur Trustpilot, sur votre site internet, ils vont aller sur Instagram, sur tous vos réseaux sociaux, et ils vont aller chercher des preuves que vous tenez bien vos promesses, que votre offre, elle marche et qu'elle répond bien à leurs besoins. Et s'ils ne trouvent rien, et bien malheureusement, ils vont passer à quelqu'un d'autre. En fait, la preuve sociale, c'est malheureusement pas un concept marketeux à la con, c'est vraiment un levier de conversion massif. Plus elle est visible, plus elle est chiffrée, et plus elle est incarnée par vos clients eux-mêmes, et on va voir comment on va pouvoir le faire, et bien plus elle déclenche la confiance. Et plus la confiance elle l'a, plus vos ventes décollent. Alors comment on fait concrètement pour que la preuve sociale travaille pour nous. Je vais vous partager cinq formats de preuves sociales ultra puissantes, celles qui vraiment fonctionnent à tous les coups quand elles sont bien utilisées et qui vont devenir un levier de conversion ultra puissant qui va booster vos ventres. Le premier format, c'est un format qui est hyper classique mais qui fonctionne, c'est les témoignages clients. Ça peut être un témoignage écrit, un témoignage vidéo, ça peut être un avis Google, des recommandations LinkedIn, peu importe le support. Évidemment, je recommande toujours à mes clients que j'ai en accélération business et en création d'entreprise d'ouvrir une fiche Google parce qu'en fait c'est un endroit neutre. Parce que si vous voulez changer de plateforme à un moment donné, de réseaux sociaux, que LinkedIn ça marche pas pour vous, ou bien que finalement il y a YouTube qui fonctionne mieux pour vous. Bref. peu importe, ou que tout simplement vos clients ne sont pas sur les réseaux sociaux, a priori, on a tout le monde qui est sur Internet, mais pas forcément tout le monde sur les réseaux, eh bien, la fiche Google ou une fiche Trustpilot aussi, ça marche aussi. C'est vraiment ce qu'il y a de plus adapté. Encore une fois, je ne recommande pas des captures d'écran, par exemple de messages WhatsApp, etc., parce qu'aujourd'hui, en fait, on sait tous qu'on peut s'envoyer des WhatsApp par exemple à soi-même. Donc ça fait un peu fake. Je ne recommande pas non plus les recommandations LinkedIn parce qu'encore une fois, tous vos clients ne sont pas forcément sur LinkedIn. Donc vraiment, la fiche Google ou une fiche Trustpilot, ça fait... ultra bien le job. Par contre, vos témoignages clients, il faut qu'ils soient concrets, humains et authentiques. Un bon témoignage, c'est pas « Lucille est géniale, j'ai vraiment adoré son programme. » C'est plutôt « Grâce à son accompagnement, j'ai doublé mon chiffre d'affaires en trois mois, j'ai clarifié toute ma stratégie, etc. » C'est vraiment quelque chose qui parle à votre cible. Et si vous pouvez encore en plus ajouter une photo, un prénom, un métier, etc., vous avez dix fois plus d'impact. Pourquoi ? parce que ça sonne tout simplement vrai. Encore une fois, j'en reviens à ce que je vous ai dit avant, des captures d'écran d'un échange sur WhatsApp, message, etc., ou capture d'écran d'un mail ou quoi, ça n'a pas le même impact qu'un avis Google, un avis Trustpilot. Alors concrètement, ce que vous pouvez leur demander à vos clients pour un témoignage, c'est par exemple, quel programme vous avez suivi et pourquoi l'avez-vous choisi, ou quelle offre vous avez suivie, vous avez acheté, pourquoi est-ce que vous l'avez choisi, etc. Quels résultats avez-vous obtenus depuis votre participation au programme ou bien depuis l'achat de votre offre ? Comment décririez-vous l'accompagnement que vous avez reçu ? Là, pour le coup, on parle d'expérience client, ça c'est hyper important. Recommanderiez-vous le programme ou l'offre que vous avez acheté, vous avez suivi à d'autres entrepreneurs et pourquoi ? Et avez-vous des conseils pour ceux qui envisagent de rejoindre le programme ou d'acheter l'offre ? C'est ultra puissant, c'est pas grand chose, c'est cinq petites questions que vous pouvez demander à votre client d'écrire, enfin vous pouvez demander à votre client d'écrire les réponses à ces questions-là dans un témoignage écrit. Donc encore une fois, je répète, c'est soit Fiche Google, soit Trustpilot. Évidemment, si tous vos clients sont sur LinkedIn et que votre canal d'acquisition, c'est LinkedIn, bon bah, les recommandations LinkedIn, ça marche aussi. Deuxième format, c'est l'étude de cas chiffré. Montrez le avant et après de votre offre. Là, l'idée, c'est d'afficher des chiffres précis, par exemple, le nombre de clients obtenus, le chiffre d'affaires généré, la progression de la rentabilité, etc. Bref, tout ce qui fait votre promesse de votre offre. Vous pouvez même montrer, là pour le coup, des captures d'écran, des dashboards, des mails de clients qui sont contents, des graphiques d'évolution, je ne sais pas, en tout cas tout ce qui va pouvoir... illustrer en fait l'étude de cas chiffré. Ce format-là, il va directement parler à votre cible parce qu'en fait il va prouver par les faits. Troisième format, ça va être le volume, c'est-à-dire combien de clients vous avez accompagnés, combien des coûts vous pouvez avoir sur votre podcast si vous vendez par exemple, si vous êtes podcast manager, combien de téléchargements sur votre ressource gratuite vous pouvez avoir, combien de membres vous avez dans votre communauté. Et encore une fois, il y a aussi une preuve sociale qui est assez puissante, c'est combien vous avez d'abonnés sur les réseaux sociaux, parce que ça, mine de rien, ça parle aussi. C'est en fait des indicateurs puissants de crédibilité. En fait, le volume, c'est la preuve que vous n'êtes pas une exception, mais vous êtes en fait la référence dans votre domaine. Quatrième format, c'est la validation externe. Ça va être les logos de vos clients ou de vos partenaires. quand évidemment ils vous ont autorisé à les utiliser. N'oubliez pas l'autorisation. C'est pareil, quand vous faites des captures d'écran sur le format études de cas chiffrés, d'ashboard, mail de client, etc., demandez quand même bien l'autorisation écrite de votre client de pouvoir diffuser ce genre de choses. Ça va être aussi des labels, des certifications ou bien des mentions dans les médias. Donc, vraiment tout ce qui montre que d'autres acteurs reconnus valident votre travail. Alors, très sincèrement, je je ne suis pas sûre que tous les logos, les certifications, etc. parlent typiquement à votre cible. Moi, par exemple, j'ai la certification Calliope parce que je suis organisme de formation. Mais est-ce que vraiment ça va vous parler ? Je n'en suis pas tout à fait sûre parce qu'en fait, la certification Calliope, pour vous expliquer un peu, en faisant juste une petite parenthèse, ça ne prouve pas du tout que mon programme est de qualité. Très sincèrement, en fait, ça prouve juste que mon process de formation, il est de qualité. En revanche... Tout le monde peut être Calliope, mais pour autant, avoir un programme de merde ou n'importe. Donc voilà, je ne suis pas sûre que, par exemple, un logo Calliope, ça fasse le job. Par contre, un label RSE, si vous travaillez dans la RSE, oui. Une publication dans la presse, par exemple, et ça, ça rassure vos clients. Et la promesse, la preuve sociale, elle sert à ça. Elle sert à rassurer votre client et donc à lui donner beaucoup plus confiance en vous. Cinquième et dernier format. Ça va être le live en mode action, de faire voir votre expertise en direct. Et ça, ça peut être un atelier, une masterclass, un audit flash par exemple, une démo en live, les LinkedIn live aussi par exemple. Si vous êtes sur LinkedIn, il y a beaucoup de live qui peuvent se faire sur LinkedIn. Et via ce canal-là, de montrer votre expertise en direct, là c'est hyper puissant parce qu'en fait, vous montrez en direct ce que vous savez faire. Sans script, sans préparation, sans rien. Et du coup, vous montrez pas seulement ce que vous vous dites de faire, c'est vous montrez vraiment ce que vous savez de manière hyper directe. Ça, c'est le format le plus immersif et le plus sincère qu'on peut avoir aujourd'hui en termes de profs sociales. Et les gens, ils adorent voir la compétence en action. Clairement, si vous avez du prospect qui est tiède, c'est-à-dire qui a déjà manifesté un intérêt d'acheter votre offre et qui est dans un atelier, dans une masterclass, dans une démo en live, dans un LinkedIn live, peu importe, c'est un prospect qui va devenir chaud immédiatement et qui va tomber dans vos rendez-vous de vente juste après ou qui va acheter votre offre si vous la vendez en direct sans rendez-vous de vente tout de suite après. Vous voyez que... en fait, il n'y a pas de secret. En business, plus votre preuve sociale est visuelle, plus elle est chiffrée, plus elle est incarnée et plus elle vend. Et surtout, plus elle rassure vos prospects. On est quand même dans une société aujourd'hui où on est de plus en plus éduqués parce qu'on a de plus en plus de sources d'informations et donc du coup, l'éducation ou l'information fait que on a aussi beaucoup plus de prospects qui ont moins confiance de prime abord. Et ce que je veux vous dire, c'est que la preuve sociale, justement, elle va venir conforter vos prospects, elle va venir leur donner un signal de vous faire confiance, elle va les rassurer. Parce qu'en fait, vendre, ce n'est pas convaincre, c'est rassurer. Rassurer que votre promesse, elle tient la route, qu'elle fonctionne, qu'elle marche et qu'elle est adaptée, qu'elle est la solution à leurs besoins. Et moi, typiquement, de tous les entrepreneurs que j'accompagne en accélération business, alors en création d'entreprise, ils sont rodés, c'est clair, c'est net, ils savent qu'ils doivent le faire, mais en accélération business, la première chose que je demande dans des rendez-vous, c'est est-ce que tu as des témoignages clients ? Est-ce que tu as de la preuve sociale ? Si on me dit oui, j'en ai, mais bon, elle est dans mes mails, ça ne suffit pas. Donc, il y a une règle d'or que j'impose à tous mes clients que j'accompagne en accélération business et qui n'est pas négociable. c'est d'ouvrir une fiche Google. Bon, après, vous le faites ou vous ne le faites pas, mais en tout cas, ça, c'est non négociable. Une fiche Google, c'est gratuit, ça prend entre 10 et 20 minutes à faire et c'est souvent le premier réflexe des clients avant de signer. Encore une fois, si vous vendez, vous, sur les réseaux, c'est-à-dire comme par exemple moi, je suis Lucie de Mislain qui est sur LinkedIn, Lucille Mistin qui est dans le podcast, Lucille Mistin qui est sur TikTok, etc. où il n'y a que du Lucille Mistin et il n'y a pas le nom de ma boîte Adnea, vous ne me connaissez moi que par mon nom et mon prénom et pas par le nom de ma boîte, ma fiche Google s'appellera, enfin d'ailleurs elle s'appelle Lucille Mistin. Et aujourd'hui, si vous avez des clients satisfaits mais aucune trace visible de leur retour, commencez par ça et commencez par vous créer une fiche Google avec votre nom et votre prénom. Après, vous pouvez très bien mettre le nom de votre boîte, mais en tout cas, votre nom et votre prénom. Parce que quand on va entendre parler de vous, qu'est-ce qu'on va faire ? On va taper votre nom et votre prénom dans Google et là, on va tomber sur votre fiche Google. Donc, recueillez vos témoignages, demandez des avis, créez vos premiers cahiers chiffrés. C'est vraiment la meilleure stratégie aujourd'hui pour vendre plus sans forcer, juste en prouvant que vous tenez vos promesses. On arrive à la fin de l'épisode. J'espère qu'il vous aura plu, qu'il vous aura aidé, qu'il vous aura éclairé. Un petit rappel pour mettre une note 5 étoiles à ce podcast sur votre plateforme d'écoute préférée et notamment Spotify et Apple Podcast et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. En attendant, n'oubliez pas, tout le monde peut lancer un business et réussir, vous aussi.