- Speaker #0
Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Et bien vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable et après plus de 17 ans passée dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner. les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement actionnables pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité. Le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast au cours duquel on va parler d'un sujet aussi chiant que très intéressant, c'est les assurances. J'en ai encore jamais parlé sur ce podcast et pourtant c'est vraiment un élément qui est indispensable dans votre business, qui est essentiel et qu'il faut absolument que vous preniez en compte. Alors plutôt que de vous parler moi des assurances avec la connaissance que je peux en avoir, j'ai décidé d'inviter un assureur sur ce podcast. Il s'agit de Romain Barody, que j'ai rencontré sur LinkedIn suite à un post que j'ai fait dans lequel je cherchais justement un assureur pour l'interviewer sur ce podcast. Comme quoi, vraiment, LinkedIn, c'est magique et je vous invite vraiment à vous lancer sur LinkedIn si jamais vous n'y êtes pas encore. Je vous laisse avec ma conversation avec Romain et je vous reprends tout de suite après. Tu peux nous dire qui tu es, ce que tu fais, ton parcours, rapidement ?
- Speaker #1
Oui, je vais essayer d'être rapide. Moi, je suis Romain Barodi, j'ai 43 ans. Je suis agent général de l'assurance pour la compagnie Alliance. Peut-être qu'on en parlera après, quand je dis pour, on tenterait d'expliquer un petit peu comment ce partenariat se met en œuvre. Un parcours multiple, puisque j'ai eu une première vie où j'étais basketeur professionnel.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Donc, tous les métiers, même à l'assurance. et puis après j'ai fait pendant très longtemps de la gestion de patrimoine et de l'ingénierie patrimoniale pour diverses entités et j'ai occupé des postes de terrain, des postes de management et des postes de direction et puis depuis maintenant un an et demi, j'ai pris la décision comme beaucoup d'entre nous de prendre mon envol et de devenir indépendant même si j'ai toujours été un entrepreneur salarié ou un salarié entrepreneur, je ne sais pas comment il faut le dire Mais oui, depuis un an, un an et demi maintenant, je suis installé à mon compte en tant qu'agent général d'assurance et toujours chez Allianz, puisque c'était la dernière boîte dans laquelle j'exerçais des métiers d'animation et de direction.
- Speaker #0
OK. Et comment t'es passé du basket professionnel à assureur ? Bon, j'imagine que t'as dû prendre ta retraite, qu'à un moment donné, il a fallu trop convertir professionnellement. Mais comment t'es passé de ça à l'assurance ? Parce que bon, l'assurance, c'est un sujet quand même relativement chiant. Comment t'es passé ?
- Speaker #1
Je te remercie. Non, mais on en parlera après. Le sujet peut être effectivement un peu chiant, mais moi, je ne le suis pas du tout. En fait, je crois que personne d'entre nous, quand on est gamin, on ne se rêve pas assureur. On a envie d'être astronaute, éventuellement pompier ou policier ou médecin, mais pas assureur. Mais moi, c'est une rencontre, en fait, si tu veux. Déjà, j'étais un basketeur professionnel très moyen. Donc, j'avais l'obligation déjà d'anticiper l'avenir. Et puis j'ai eu une éducation qui m'a éveillé à plein de choses. Le basket était une composante importante de ma vie, mais c'était loin d'être la seule composante. Et d'ailleurs, je me faisais chier un peu intellectuellement dans le monde du sport de haut niveau, donc je me challengeais en permanence sur un certain nombre de sujets. Et puis tu sais, dans le sport professionnel, gravite un petit peu autour des clubs un certain nombre de partenaires, de sponsors, de mécènes. Et donc il y a une personne, en fait c'est l'histoire d'une rencontre, une personne qui m'a fait confiance. A l'époque, c'était chez Groupama. Et qui m'a dit, écoute Romain, c'est pas fait comme ça, mais on a échangé régulièrement après les matchs, tu sais, dans les réceptifs, dans les réceptifs d'après-match. Et qui m'a dit, écoute Romain, moi je trouve que t'as la tête bien faite, t'as des compétences qui selon moi peuvent être transposables dans le monde de l'entreprise. Moi je recherche un profil comme toi, est-ce que ça t'intéresse ? Pas de bagage dans le domaine. J'avais juste un bac plus deux, mais parce que j'étais brevet d'état, éducateur sportif et entraîneur dans le monde du basket. mais aucun bagage. juste une forte envie d'en découdre et puis après ça s'est fait comme ça donc c'est une rencontre et tu verras que ça va jalonner un petit peu tout mon parcours aussi et pourquoi je fais ce métier aujourd'hui et pourquoi je le fais de la façon pour laquelle je le fais et justement tu peux nous dire pourquoi tu le fais aujourd'hui ce métier pour me sentir utile Très clairement. C'est-à-dire qu'on en parlera peut-être, mais moi je considère que l'assurance est le socle de tout ce qui compose nos vies actuelles, nos sociétés occidentales et pas que, notre mode de vie actuelle. C'est-à-dire que sans assurance, rien ne peut se faire. Ni le transport de marchandises, ni le transport humain. Aucune économie ne pourrait se mettre en œuvre si on ne pouvait pas assurer ses biens, si on ne pouvait pas assurer les personnes, si on ne pouvait pas assurer ses risques. Donc, pour moi, c'est le socle. Je me sens utile au quotidien puisque j'ai le sentiment d'aider. Alors, pas spécialement sur l'assurance auto parce qu'on en parlera peut-être, c'est une assurance obligatoire. Mais le jour où il y a un sinistre grave, on est quand même content d'avoir une assurance auto, surtout quand il y a du corporel. Mais j'accompagne au quotidien des gens et je viens leur enlever tout cet aléa d'inquiétude et leur permettre de développer leur entité, leur entreprise ou leurs activités personnelles ou professionnelles sans se soucier de se dire, mais s'il y a un problème demain, comment on va faire ?
- Speaker #0
Ok, super clair. Justement, tu vas nous expliquer tout ça parce qu'en fait, l'idée de ce podcast, comme je l'avais mis dans mon post LinkedIn pour trouver un assureur un peu décalé qui soit aussi cash que moi dans mon contenu, dans ma communication et tout ça. L'idée, c'est justement d'expliquer un petit peu ce dont il faut faire attention quand on se lance dans l'entrepreneuriat. Quelles sont les assurances obligatoires ? Qu'est-ce que tu recommandes ? Parce que lui, en effet, il y a des assurances qui sont… obligatoires de par le métier, de par le bien à assurer, tel que par exemple un véhicule. Il y en a qui ne le sont pas et je pense notamment par exemple à la responsabilité civile. Il y en a beaucoup qui entreprennent sans prendre une responsabilité civile et moi je trouve que c'est assez dangereux. Justement, je voudrais avoir ton avis là-dessus. Mais avant ça, j'aimerais bien démarrer par une première question, c'est quelles sont les assurances obligatoires quand on a un business ? Je voudrais bien qu'on fasse un petit point général sur tout ça.
- Speaker #1
donc je laisse la parole c'est une excellente question Lucille c'est souvent une question qu'on me pose alors dans l'absolu il n'y a pas d'assurance obligatoire mais il y a des professions notamment les professions réglementées qui elles ont l'obligation donc typiquement les professionnels médicaux, paramédicaux les professionnels du chiffre et du droit je crois que tu as un petit parcours d'expert comptable donc voilà toutes ces professions réglementées plus quelques professions annexes comme agent d'assurance comme les gens du BTP, etc. Bon, mis à part ces quelques professions qui ont l'obligation d'avoir une responsabilité civile, pour toutes les autres professions, il n'y a pas d'obligation. Mais je pense qu'il ne faut pas raisonner en obligation, il faut surtout comprendre pourquoi une assurance responsabilité civile peut et, de mon point de vue, doit être des premières choses qu'on doit faire lorsqu'on entreprend.
- Speaker #0
Oui, d'accord. Donc, en fait, alors, genre, tes coachs... tes consultants, tes freelances, peu importe, tu n'as pas d'obligation à prendre une responsabilité civile professionnelle, ça on est d'accord. Par contre, qu'est-ce qui va faire que... Toi, pourquoi tu recommandes d'en prendre une ? Moi, j'en recommande aussi, parce que pour moi, c'est une question de risque, c'est une question quand tu as un litige avec un client et tout ça, surtout en fonction de ce sur quoi tu travailles avec ton client. Mais toi, de ton point de vue professionnel, de ton point de vue d'assureur, c'est quoi qui fait que... on doit prendre aujourd'hui, même si ce n'est pas obligatoire, une responsabilité civile professionnelle ?
- Speaker #1
De toute façon, déjà, il faut comprendre ce que c'est qu'une assurance responsabilité civile pro. Une fois qu'on a compris ce que c'est, on comprend tout à fait pourquoi on peut en avoir besoin et quelle est son utilité. Une responsabilité civile professionnelle, c'est une assurance qui va couvrir tous les risques, ou potentiellement tous les sinistres, qui sont liés à l'engagement justement de la responsabilité de l'entreprise. Alors, il y a divers risques, mais si tu veux, on peut avoir un litige avec un prestataire, un litige avec un client. On peut avoir, par exemple, dans le BTP, un client qui vient sur le chantier qui se blesse. On peut avoir, dans une profession de conseil, un conseil qui oriente mal et qui va impacter les intérêts économiques du client. Enfin, tout ce qui peut venir nous chercher en responsabilité. en termes d'entreprise, à partir du moment où le client va considérer qu'on a eu un manquement, qu'on a eu une faute. Alors, ce n'est pas forcément une faute délibérée, mais ça peut être simplement un manquement, ça peut être simplement une négligence. Et là, derrière, s'il y a une procédure qui se met en œuvre, il y a une logique de dommage et intérêt qui va être demandée, avec des graduations dans le risque, évidemment. Mais derrière, on va engager l'entreprise. Donc, ça veut dire qu'on n'a pas de responsabilité civile. Et je dis une bêtise qu'on ait une erreur d'analyse sur un besoin. Tu parlais de coach ou de consultant, ou qu'on a un retard de mise en œuvre de solution, ou on a une fuite d'informations confidentielles. Tout ça, à dire juridique, va faire l'objet d'un certain montant de dommages d'intérêt. Si on n'a pas de responsabilité civile, on va devoir piocher tout simplement sur la trésorerie de l'entreprise, sur les fonds propres de l'entreprise, pour pouvoir réparer ce sinistre et ce litige. Souvent, les structures, surtout les structures qui démarrent un petit peu, n'ont pas les ressources financières pour pouvoir absorber un premier sinistre de responsabilité civile. Moi, j'ai vu X professionnels malheureusement, mais pas parce qu'ils sont négligents, parce qu'on ne leur explique pas. Tu vois, tout à l'heure, tu parlais de franc-parler. Je pense que la profession aussi, on n'explique pas suffisamment aux gens. On ne forme pas les gens à la gestion financière quand ils sont dans les études. On ne les forme pas non plus quand on démarre une activité. Toi, tu sais, tu as une cursus d'expert comptable. On n'explique pas en quoi c'est important. Et moi, j'ai vu X entrepreneurs mettre la clé sous la porte au premier sinistre parce qu'ils n'avaient pas fait ce qu'il fallait. Ils n'avaient tout simplement pas une responsabilité civile. Et parfois, c'est 10 balles, c'est 12 balles sur des métiers de coaching, de conseil. C'est 10, 15 balles par mois. c'est rien dans une trésorerie d'entreprise. Sauf que demain, je ne sais pas, on a... on a une fuite d'informations confidentielles avec une structure qui est d'envergure, ça peut chiffrer en dizaines ou centaines de milliers d'euros de réparation. Et là, il faut les avoir. Et puis, la deuxième... Pardon,
- Speaker #0
dis-moi. Excuse-moi, mais le montant de la cotisation, il est aussi en fonction du risque que tu touches. Parce qu'un coach ne va peut-être pas forcément payer le même montant de cotisation qu'un expert en cybersécurité, par exemple.
- Speaker #1
Bien sûr, bien sûr. C'est évident, il y a des... des professions qui sont plus à risque. Il y a des professions où, parce qu'on est dans un monde en plus qui se judiciarise énormément. Donc moi, aujourd'hui, des sinistres en responsabilité civile, on en voit peut-être 100 fois plus que ce qu'on voyait il y a ne serait-ce que 10 ans. On n'est pas sur les risques d'un chirurgien, par exemple, qui lui... Voilà, mais toute activité professionnelle comporte ce lot de risques. Sur des métiers de coaching, c'est plus des risques de conseil. Mais alors, il y a ce premier volet. Et puis, il y a le deuxième volet, c'est que pour avoir accès à certains contrats, à certains clients, ils vont vous demander de produire une responsabilité civile professionnelle. Ils vont même aller plus loin. Ils vont vous demander quels sont les plafonds d'indemnisation de votre responsabilité civile professionnelle, parce que demain, ils savent que le risque zéro n'existe pas. Ces grosses entités sont ultra conseillées, ultra abordées, ultra calibrées sur ces questions-là. Et vous pouvez perdre des dossiers, des contrats et des... Et potentiellement du business important parce que vous n'aurez pas la couverture ou le niveau de couverture qui correspond au risque que pense être celui du partenaire qui va travailler avec vous, du futur client qui va travailler avec vous. Parfois, souvent d'ailleurs, les entités importantes demandent à mes clients quel est leur excision de responsabilité civile. Si on n'a pas autant te dire que la conversation s'arrête là, dans le business, et puis après ils vont demander quel est le niveau. Donc il n'est pas rare qu'on augmente aussi nous la typologie des contrats en fonction de ce que nous demandent nos clients.
- Speaker #0
Tu peux l'augmenter de manière temporaire ? Parce que tu as juste un client, tu as en B2B une grosse PME ou une grosse entreprise avec qui tu bosses qui te demande un niveau de garantie plus important.
- Speaker #1
D'une compagnie à une autre en assurance, ce n'est pas tout à fait la même chose. Nous, on a déjà des plafonds d'anonymisation qui sont, dès le début, calibrés, qui ne sont pas spécialement... Mais on peut faire bouger les lignes, oui. Et après, ce qui va faire bouger, c'est le potentiel du chiffre d'affaires aussi. Oui. Oui. Mais... Mais voilà, pour ces deux raisons, en fait, il y a deux raisons principales. Un, on a clairement aujourd'hui, la plupart des entreprises n'ont pas la trésor en face pour se couvrir du risque potentiel qu'ils prennent dans le cadre de leurs activités. Donc, il faut déléguer ce risque à un assureur qui lui viendra se substituer justement au chef d'entreprise. Et le deuxième cas, c'est que les clients, enfin, le deuxième point important, c'est que les clients aujourd'hui exigeants, et si on veut développer son business avec des clients d'envergure ou exigeants, ils vont vous demander, ils vont demander aux clients. Ils vont nous demander si on est assuré et dans quelle mesure on est assuré.
- Speaker #0
Ok. Et lesquels, concrètement, servent à rien, en fait, en termes d'assurance quand on se lance ? Ou quand on s'est lancé, genre, il y a moins d'un an, à peu près ? Tu es suivant des assurances, donc tu as peut-être un parti pris.
- Speaker #1
Non, non, mais en fait, je n'ai pas de parti pris parce que l'assurance, c'est que du sur-mesure, en réalité. Il n'y a pas de mauvais contrat d'assurance. Il y a simplement le contrat d'assurance qui n'est pas adapté à une situation. Maintenant... Pour répondre à ta question, moi, je compare souvent ça. Lorsqu'on doit faire son backpack pour partir en montagne, on va partir deux jours en montagne. Quels sont les essentiels de survie qu'on doit prendre pour se préserver des aléas climatiques et d'un problème ? Moi, dans le sac à dos, tu as compris, obligatoirement la responsabilité civile. Après, chacun a son rapport au risque. Il y a des gens qui font du bed jump tous les jours et il y en a d'autres qui aiment bien sauter en parachute et déclencher le parachute que lorsqu'ils sont à l'extrême limite. Mais bon, chacun prend son risque. La responsabilité civile professionnelle, la protection juridique professionnelle, parce que la protection juridique va venir se substituer en conseil, en accompagnement et pour toutes les démarches, à la fois au départ amiable et puis après dans une vente de médiation et puis éventuellement judiciaire au chef d'entreprise qui n'aura pas forcément ni le temps, ni qui ne sera pas staffé, qui n'aura pas l'expertise pour s'occuper de ces questions-là.
- Speaker #0
Ça dépend, t'as un litige avec un client ou alors t'as un contrôle fiscal ou un contrôle URSAF, du coup tu dois avoir recours à un avocat et là la PJ, la protection juridique, elle te couvre ça.
- Speaker #1
Oui, alors, recours à un avocat, mais sache que la plupart des dossiers, j'allais dire, qui partent sur ces questions-là en litige, sont réglés à l'amiable avant, ce sont des médiations. Donc là, typiquement, moi, je l'alliance, lorsqu'on ouvre un dossier de protection juridique, nous, on va faire appel à un juriste en interne qui sera plutôt dédié, est-ce qu'on est sur du droit de la famille, du droit fiscal, du droit financier, etc., qui lui, va déjà faire toute la démarche de courrier amiable, des recommandés, etc. c'est de trouver une solution avec euh avec l'autre partie. Et si ce n'est pas possible, effectivement, ça part en justice. Et là, on peut prendre en charge les frais d'avocat. On peut même conseiller des avocats ou prendre les avocats des personnes si nos clients ont déjà leurs conseils. Donc ça, ça me semble indispensable parce que si tu veux, c'est la continuité de la responsabilité civile. C'est vraiment toute la démarche juridique et judiciaire qui peut potentiellement derrière intervenir. Là, on vient, on soutient, on s'en occupe de A à Z. Sans mauvais jeu de mots avec alliance, 2A, Z. Donc ça, c'est pour, on va dire, les assurances de responsabilité au sens large du terme. Après, tu as les assurances de personnes. Qu'est-ce qui est plus important dans une entreprise que le chef d'entreprise lui-même ? Donc là, je veux dire, si demain le chef d'entreprise, il est couché à l'IT, la boîte ne tourne pas. Ou alors, il peut y avoir des salariés, etc. Mais dans le temps, en tout cas, peut-être que l'impact n'est pas immédiat, mais dans le temps, l'absence du capitaine et du commandant, on peut naviguer un petit peu dans les eaux un petit moment. Mais lorsqu'on va avoir à passer un pont ou aller dans un port un peu compliqué, on aura besoin quand même de l'expertise du commandant. Bon, là, c'est typiquement la prévoyance qui intervient, c'est-à-dire qui va intervenir sur l'invalidité de décès, mais surtout sur l'arrêt de travail.
- Speaker #0
L'arrêt un peu long de maladie, quoi.
- Speaker #1
Oui, c'est l'arrêt de travail. Donc ça, en termes d'assurance de personnes, de se couvrir sur cette question-là, ça me semble important. Après, il y a évidemment tout ce qui relève du soin, donc la complémentaire santé, vulgairement appelée la mutuelle. Alors là, on peut le prendre par deux façons. Soit le chef d'entreprise le prend pour lui-même, soit ça va se faire sur un plan collectif. On a tous été dans des boîtes qui avaient déjà leur mutuelle, ce qu'on appelle la mutuelle. En fait, c'est ce qu'on appelle les collectives santé. Et on peut avoir aussi des collectives prévoyance. Ça, c'est sur les assurances de personnes. Et le dernier levier, j'allais dire, qui, moi, me semble important dans le... dans les différents étages de la fusée, c'est de travailler sur la fiscalité du chef d'entreprise. Donc typiquement, plan d'épargne retraite, ou entreprise ou individuelle, où là, le chef d'entreprise va piloter sa fiscalité d'entreprise et ou sa fiscalité personnelle, et en même temps se préparer à sa future retraite, puisque tu le sais que lorsqu'on est chef d'entreprise ou profession libérale ou indépendant, on est un peu les parents pauvres. On a des régimes de complémentaires, mais qui sont de l'épaisseur du trait. Donc, voilà. Et ça, c'est important. Souvent, c'est oublié. Moi, je n'ai jamais rencontré un client qui m'a dit, si j'avais su, je ne l'aurais pas fait. J'en ai beaucoup rencontré qui m'ont dit, si j'avais su, j'aurais fait plus. Mais voilà, en gros, les indispensables pour moi lorsqu'on lance son entreprise.
- Speaker #0
OK. Bon, du coup, tu as devancé ma question qui était de savoir, par rapport aux assurances, prévoyance, prévoyance invale, décès, longue maladie, etc. Est-ce qu'il fallait absolument en prendre une ou pas ? tu as répondu à la question déjà. Donc oui, en effet. Mais après, je pense qu'en fait, il y a un moment donné, je pense que c'est du bon sens de prendre cette assurance-là, tu vois, invalidité d'essai, longue maladie. Parce qu'en effet, tu es alité, tu as pour x, y raison, ton business ne tourne pas, c'est encore pire quand tu es solo, d'ailleurs, et quand tu n'as pas de collaborateurs, où là, tu as des effets directs. Enfin, finalement, ton business est… Et du coup, tu as aussi un temps d'inertie. quand tu es de nouveau apte à travailler sur ton business, mais il faut le relancer.
- Speaker #1
C'est ça, c'est exactement ça. Et c'est ouf parce que tu as beaucoup de chefs d'entreprise qui, c'est assez dingue en fait, je le vois dans mon quotidien, tu as beaucoup de chefs d'entreprise qui sont à la virgule. Gestion, tu vois, je reparlais d'Allianz, mais gestion à l'allemande, millimétré, il n'y a rien qui dépasse, etc. Et ils s'oublient là-dessus. C'est assez dingue parce que pour moi, être chef d'entreprise, c'est avoir une vision stratégique. Et quand tu as une vision stratégique, faire de la croissance, c'est aussi maîtriser les aléas. Tu ne peux pas faire de la croissance sans maîtriser les aléas. Si tu fais plus 30, plus 40, plus 50 chaque année de croissance, mais que la cinquième année, tu n'as pas géré ton aléa et que tu as un sinistre ou autre, ou un problème de santé qui va te coûter l'intégralité de ta trésor, tu es obligé de mettre la clé sous la porte. Et moi, je mets souvent mes clients en responsabilité. Je leur dis, écoutez, c'est irresponsable que... de piloter aussi intelligemment une entreprise et de ne pas faire ce qu'il faut sur la maîtrise des salaires. Donc l'apprivoillance, pour moi, c'est surtout un point majeur, c'est l'arrêt de travail. L'invalidité et le décès, bon le décès c'est une chose, ça pose d'autres problèmes, si on est sur des parts sociales ou pas, si on est en entreprise, comment ça se passe vis-à-vis du conjoint survivant, des enfants, sur la gérance de l'entreprise après, comment ça se met en œuvre dans les pactes d'associés, dans les assurances croisées, bon ça c'est encore un peu plus technique. Mais l'apprivoyance c'est tout bête, je suis malade, parce qu'il y a des gens qui me disent je suis en bonne santé, oui mais le mec qui a 2 grammes dans la voiture qui va te taper, lui il n'était pas une bonne santé et que le jour où tu as un accident... Alors là, oui, on est là pour couvrir des risques dont on espère qu'ils ne se produiront jamais. Mais bon, il faut savoir que dans une vie d'entrepreneur, on fait appel en moyenne une dizaine de fois à de la prévoyance pour de l'arrêt de travail. Ça, il faut savoir. Donc, c'est statistique. Alors après, le cas individuel, c'est toujours le cas individuel.
- Speaker #0
donc nous on va intervenir en assurance c'est toujours une question de probabilité mais à un moment donné ça en arrive d'un mec aux autres non plus quoi un jour effectivement le mec qui a 2 grammes et qui te tape en pleine rue en pleine nuit, tu vois, et puis tu finis à l'hosto pendant six mois, bon, ça peut aussi t'arriver, quoi.
- Speaker #1
Ça t'arrive, alors, et puis on attend peut-être un peu trop de l'État, ça aussi, c'est une question de génération, la façon dont on nous a biberonné aussi à ces questions-là. Aujourd'hui, l'État, sur le régalien, est moins présent qu'avant. On doit se substituer à certaines coupes franches qui sont faites. Mais oui, c'est exactement ça. Donc, la prévoyance, en gros, je suis arrêté. Je vais déterminer combien je vais avoir, il y a deux pôles, c'est je vais déterminer combien je vais avoir en perte de salaire, c'est-à-dire que si je suis arrêté, on sait qu'un indépendant, dans la plupart des cas, il ne gagne pas sa vie. Donc est-ce que c'est 50 euros par jour, 100 euros par jour, 150 euros par jour ? Donc généralement, on calibre ça par rapport aux revenus que se verse le dirigeant. Et après, il y a tout ce qui relève des frais généraux, donc là, qui sont versés à l'entreprise, où là, on va intervenir, c'est-à-dire le manque à gagner, mais malgré tout on a des charges qui continuent de courir sur l'activité. Le manque à gagner, ça, on va l'évaluer. Donc, la prévoyance, oui, c'est indispensable. L'invalidité, effectivement, c'est important. Le décès, on peut se protéger de plein d'autres façons sur le décès. Et puis, généralement, dans les prévoyances qui sont mises en place, le capital décès n'est pas très important. Mais on peut couvrir aussi ce risque si on est face à quelqu'un qui ne veut vraiment couvrir que le décès. C'est possible aussi.
- Speaker #0
D'accord. Après, en moyenne, je sais bien que le montant de la cotisation va dépendre effectivement de... des garanties que tu veux avoir et tout, mais en moyenne, ça pourrait coûter combien une prévoyance longue maladie, par exemple ?
- Speaker #1
En fait, c'est impossible d'être répondu. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas que lié aux garanties, c'est lié à l'âge du souscripteur. Oui,
- Speaker #0
d'accord.
- Speaker #1
C'est lié à l'activité que fait le souscripteur, c'est lié au mode de vie qu'a le souscripteur, est-ce qu'il pratique des sports à risque, est-ce qu'il est fumeur, non fumeur, etc. Et ça dépend du niveau de couverture qu'on veut. Il est évident que... si on veut couvrir dès le premier jour une perte de salaire à hauteur de 250 ou 300 euros par jour, ce n'est pas la même chose que si on veut couvrir 15 euros ou 50 euros par jour. Mais on peut considérer qu'à 500 euros par an, on peut déjà avoir un niveau de couverture qui soit très satisfaisant. C'est-à-dire que quand tu le ramènes au mois et à 40 euros par mois, un tout petit peu plus, 40 euros par mois pour couvrir son arrêt de travail, ce n'est pas non plus quelque chose qui me semble... Aujourd'hui, un forfait téléphonique, c'est 30 euros.
- Speaker #0
C'est clair, ce n'est pas la mer à boire non plus.
- Speaker #1
Et tu passes en charge professionnelle. Oui,
- Speaker #0
tout à fait.
- Speaker #1
Ça passe dans tes charges pro. Donc, quelque part aussi, ça te gomme un peu d'IS si tu es à l'IS. Ça vient optimiser ta fiscalité aussi d'entreprise. Bon, c'est des choses qui se regardent.
- Speaker #0
Oui, mais on est entièrement d'accord. C'est quoi la différence entre un courtier en assurance et un agent général comme toi, tu es ?
- Speaker #1
C'est très simple. C'est qu'un courtier, lui, il a la possibilité, quand tu vas aller le voir pour un contrat d'assurance pro ou perso, de consulter l'intégralité du marché. Si tant est qu'il ait des codes, on appelle ça des codes, ouverts avec les différents grands acteurs du marché. Un assureur, un agent général comme moi, je suis adossé à une marque, à une entreprise. Moi, j'ai choisi Allianz pour plein de raisons. Et moi, j'ai l'obligation, donc j'ai signé un mandat d'exclusivité. Et j'ai l'obligation de proposer l'intégralité de la gamme des produits Allianz. À la marge, sur ce que ne veut pas Allianz, ou sur ce sur quoi ne peut pas aller Allianz, j'ai la possibilité d'interroger le marché. Mais c'est vraiment à la marge, c'est vraiment dans un cadre très défini, précis, parce qu'il faut respecter, évidemment, le code de déontologie et puis le mandat d'exclusivité signé avec la compagnie.
- Speaker #0
D'accord, ok.
- Speaker #1
Voilà, ça c'est la grande différence. On pourrait se dire qu'un courtier a plus de cordes à son arc, ce qui n'est pas forcément sûr. L'avantage, oui, le courtier peut avoir plus d'options. Ça, c'est factuel que moi, parce que moi, je vais avoir dans la sacoche peut-être moins de gamme. J'aurai les mêmes gammes de produits, mais je n'aurai pas la possibilité de comparer d'une compagnie à une autre. Mais le courtier aussi, il n'est pas intéressé financièrement de la même façon en fonction des entreprises qui consultent. Alors que moi, j'ai une rémunération. Moi, demain, on vient me voir, je passe par Allianz. Donc, je n'ai pas plus d'intérêt à conseiller tel ou tel contrat pour des gains financiers supérieurs, parce que de toute façon, je suis sur des barèmes de rémunération, d'intermédiation qui sont fixes. un courtier, par définition, il négocie son barène d'intermédiation avec les assureurs qu'il consulte.
- Speaker #0
Oui, OK. Bon, après, très sincèrement, tu vois, moi, pour avoir... Alors, je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, j'ai mon assureur qui est agent général Allianz et en même temps, il est courtier.
- Speaker #1
Tu es chez Allianz, toi ? Oui.
- Speaker #0
Oui, c'est bien. Mais alors, je vais te dire, en fait, j'ai quasiment toutes mes assurances chez Allianz, en fait. Mais parce que, tu vois, lui il me fait le le Je lui dis ce que je veux comme garantie. On discute et tout ça. Du coup, il me dit, moi, je te propose plutôt, typiquement pour la mutuelle santé, je suis chez Swiss Life. Par contre, toutes les autres garanties, tous les autres contrats d'assurance, je suis chez Allianz. Assurance auto, RC Pro, l'assurance du prêt de la maison. Enfin, tu vois. En fait, je me dis, Allianz est quand même le mieux placé sur le marché aujourd'hui des assurances. Clairement.
- Speaker #1
Alors... comment dirais-je tu as évoqué un point important, bon déjà je rappelle que lorsqu'on est assureur avec un mandat d'exclusivité avec une entreprise le fait de faire un peu de courtage ça se fait dans un cadre extrêmement précis voilà c'est vraiment lorsqu'on est face à Alliance ne veut pas prendre ce risque assuranciel ou résilie un client, bon la compagnie peut accepter mais c'est au cas par cas de garder un client L'avantage qu'on a chez Allianz, parce qu'on parle d'Allianz, c'est qu'on fait partie encore des derniers assureurs à vouloir assurer tous les risques, tout le monde et partout. Dans un monde qui est en pleine évolution sur le plan démographique, sur le plan climatique, avec tout ce que ça implique derrière, tu as un certain nombre de compagnies d'assurance qui commencent à ne plus vouloir assurer certaines branches d'activité, certains secteurs géographiques et certains risques. Par exemple, dans le Nord, où... dans le sud-est avec les épisodes Cévenol ou de tempête l'année dernière dans le nord et l'année d'avant, tu as un certain nombre d'assureurs qui ont dit nous on ne souscrira plus de police d'assurance habitation sur ces secteurs-là. Tu as des gros porteurs aussi français qui ont dit nous on va arrêter d'assurer certains risques professionnels définitivement. Même d'autres ont dit on va carrément résilier les polices d'assurance qu'on a en cours avec ces professionnels-là. Donc l'avantage d'avoir Allianz, c'est qu'on a l'intégralité de la gamme des produits d'assurance. Donc normalement, tu vas trouver ton bonheur. Ce qui n'est pas le cas dans l'assurance, tu as des gens qui sont plutôt sur de la niche, qui vont travailler des risques de niche. Donc, tu es sûr de trouver ton bonheur. Après, alliance, effectivement, lorsqu'on s'assure, je pense qu'une question qu'on devrait se poser, c'est ce que tu as dit en sous-jacent, et c'est important, franchement, c'est hyper important, c'est se dire si demain j'ai un problème, parce que c'est à ça que sert l'assurance, si demain je dois faire appel à mon assureur parce que j'ai un sinistre, est-ce que l'assureur est suffisamment solide aujourd'hui, demain, après-demain et après-après-demain pour venir me couvrir le risque. contre lequel je m'assure. Et ça, c'est important. Allianz, c'est une boîte allemande. Les Allemands, c'est des gestionnaires très fins. Encore une fois, tu as un cursus dans l'expertise comptable, donc tu ne vas pas me dédire.
- Speaker #0
Oui, et puis en plus, je suis Alsacienne de base.
- Speaker #1
Tu es Alsacienne, donc tu as la double peine. Et on a des marges, et ça, chacun peut aller le regarder. On a quand même des métiers qui sont soumis à des normes de solvabilité très strictes. Et on a des marges de solvabilité chez Allianz qui sont parmi les meilleures du marché en France et puis à l'échelle nationale. Alliance est probablement la marque d'assurance qui est la plus reconnue, mais la structure d'assurance au monde qui est la plus solvable. Donc, c'est quand même important, je pense, parce que lorsqu'on couvre aujourd'hui pour un risque qui va peut-être arriver dans 10-15 ans. Alors, effectivement, parfois, par rapport à certains mutualistes ou certaines structures qui font de la niche ou qui font ce qu'on appelle, qui vont acheter des contrats, on n'est pas les moins chers. Pas surtout, ça dépend. On peut optimiser les tarifs, on a plein de façons. En revanche, on sait chez nous que s'il y a un sujet... Moi, en tant qu'agent général, c'est pour ça que j'ai choisi Allianz. Je sais que si demain j'ai un sinistre, et j'en ai tous les jours des sinistres, moi j'ai 3000 clients, donc j'ai tous les jours des sinistres, moi je peux tranquillement aller avec l'expert sur le lieu du sinistre, regarder mes clients dans les yeux et leur dire, vous inquiétez pas, on va être là.
- Speaker #0
Et ça, c'est important.
- Speaker #1
C'est clair. C'est sûr. Et justement, tu vois, on parle des courtiers et tout ça, mais il y a un deuxième acteur qui fait de l'assurance et qui m'adresse particulièrement. Parce que tu vois, c'est le secteur de la banque. En fait, tu vois, je vais te donner une espèce de parallèle imagé. Pour moi, le banquier qui fait en même temps de l'assurance, c'est comme le shampoing deux en un. Ça ne peut pas te laver correctement les cheveux et te démêler correctement les cheveux. Ou c'est comme la lessive deux en main qui lave et qui adoucit en même temps. C'est pas possible, on peut pas faire les deux en même temps. J'ai un parti pris assez important.
- Speaker #0
Je vois ça, je vois ça.
- Speaker #1
Et pour avoir eu... Parce que moi, j'avais des assurances. Quand j'étais plus jeune, j'avais mes assurances à la banque. Dès que j'avais un sinistre, c'était la merde,
- Speaker #0
quoi.
- Speaker #1
Je sais bien que tu vas avoir le même parti que moi, mais j'aimerais quand même qu'on en discute.
- Speaker #0
Non, mais en fait, si tu veux, je pense que tout est dans le modèle de distribution. L'ensemble des contrats d'assurance de France et de Navarre sont régis par le Code des assurances. Donc, encore une fois, il y a des contrats qui ont des garanties un peu plus poussées que d'autres. Il y a des contrats qui sont un peu plus optimales que d'autres. Oui, effectivement. Mais on va dire qu'on a tous un socle commun, qui est le Code des assurances. Le vrai problème de... Tu l'as dit, c'est qu'à faire beaucoup de choses, on ne fait plus grand-chose. Donc, il faut bien choisir son modèle de distribution. Pour moi, le modèle de banque assurance, c'est un modèle où déjà on a potentiellement un interlocuteur qui peut changer tous les six mois ou tous les ans au gré de son évolution de carrière. Et on est face à des gens qui, de toute façon, Ils ne sont ni experts à proprement parler sur la partie finance et ni experts à proprement parler sur la partie assurance. Mais ils ont un vernis, ils ont un socle de connaissances qui va être suffisant pour en parler, pour le commercialiser. Donc, c'est deux modèles de distribution complètement différents. Pourquoi ? Une Twingo, c'est une très bonne voiture, ça roule, il n'y a pas de problème. Mais si à un moment donné, on a besoin d'un monospace, On va avoir... On va se sentir un peu étriqué. On va se sentir un peu étriqué. Et je pense que ça correspond à des périodes de vie aussi. La plupart démarrent l'assurance, comme pour toi d'ailleurs Lucille. On démarre avec son banquier parce que c'est facile, parce qu'il nous le propose, parce que ça nous intéresse, etc. Et puis après, on est un sinistre. Et puis après, on vient chez l'entreprise. Et puis après, on commence à s'intéresser, à comprendre. Et là, on va chercher un niveau de qualité, d'expertise et d'accompagnement qui est complètement différent. Donc j'allais dire vraiment, la grosse différence, c'est que moi j'ai 20 ans d'expertise derrière c'est ma boîte, j'ai une connaissance ultra fines de ces sujets-là. Et donc, je vais être en mesure de t'apporter la solution qui correspond à ton besoin. Et je vais même répondre à des questions que tu ne te poses pas, ou soulever des questions que tu ne te poses pas. Et je sais que si dans 5-10 ans, tu es insulé, un agent général reste agent général, généralement, pour l'intégralité ou les trois quarts de sa carrière. Donc, demain, tu sais que tu m'auras dans 5-10 ans dans l'accompagnement. Oui, effectivement. Aujourd'hui, tout le monde fait un peu de tout. Ils font même de la téléphonie. Après, moi, je suis effectivement un mec comme toi. Je suis un mec old school. Quand j'ai besoin d'une assurance, je vais voir un assureur. Quand j'ai besoin d'un notaire, je vais voir un notaire. Quand j'ai besoin d'un avocat, je vais voir un avocat. Chaque domaine d'expertise a sa fonction et son utilité. Quand j'ai besoin d'un expert comptable, je vais voir un expert comptable, mais je ne mélange pas les genres. Mais je crois vraiment que c'est ce modèle de distribution qui est complètement différent. Et le niveau d'expertise... de compétences et d'accompagnement qu'on recherche. Moi, je dis toujours que être suivi par un agent général et à force de richer l'alliance, ce n'est pas pour tout le monde. Clairement. On parle à des gens qui s'intéressent pas forcément au métier d'assureur, mais qui s'intéressent à piloter intelligemment la chose, qui comprennent ce que c'est que de la valeur ajoutée, qui recherchent une relation de proximité, qui recherchent un partenariat, qui vont vraiment être sur une logique de qualité.
- Speaker #1
Ok, très clair. En même temps, tu vois... petite anecdote quand même, mais ça me semble important de la dire, parce que je suis sûr qu'il n'y a pas que moi qui l'a vécu. En tout cas, qui l'a vécu. C'est que moi, quand j'ai fait le prêt de ma maison... T'as l'assurance emprunteur, mais en fait, t'es obligé de la prendre à la banque, parce que sinon ils te donnent pas le prêt, en fait. Nous, c'était clairement... Enfin, on pouvait pas faire la délégation d'assurance, tu vois, tout de suite. Donc, on a dû, en fait, résilier au bout d'un an pour demander la délégation d'assurance qui nous a été accordée, parce que, bon, ben voilà, on avait communiqué un projet de contrat d'assurance dont les garanties étaient les mêmes, sinon supérieures. Donc, tu vois, c'est quand même un peu dégueulasse.
- Speaker #0
Alors oui, ça a beaucoup évolué depuis la loi Lemoyne, qui a quand même fait bouger les lignes sur l'assurance emprunteur. C'est un vrai sujet, mais plus qu'un sujet, l'emprunteur, ce que tu évoques, c'est un mode de fonctionnement. Alors pour le coup, moi je dissocie ce que demandent les gens en décision dans les banques et ceux qui le font, parce que ceux qui le font, ils appliquent ce qu'on leur demande, les conseillers. bon c'est son rapport aussi au métier son rapport aussi à l'éthique ça c'est propre à chacun, comme tout dans la vie moi j'ai eu un certain nombre de directives dans mon passé que j'ai volontairement occultées parce que ça ne me semblait pas déontologique et je n'étais pas aligné sur ce qu'on me demandait de faire donc à ce moment là on a tout je parle sur une part de libre arbitre, alors on nous explique que c'est la hiérarchie etc oui sauf qu'à un moment donné, on se lève tous les matins pour faire quelque chose qui nous parle et surtout qui nous correspond Pour l'emprunteur, effectivement, normalement, aujourd'hui, tu souscris un crédit. Tu as la possibilité, dès lors que tu es au niveau de garantie minimale souhaitée par le banquier, tu as la possibilité de choisir ton partenaire emprunteur, qui va te courir ton assurance emprunteur. Dans les faits, on le voit au quotidien, vis-à-vis du client, c'est souvent du chantage auto. Oui, clairement. Voir du chantage, comme tu l'as dit, à l'acceptation du dossier. Ça va même plus loin, ils disent que pour qu'il y ait l'acceptation du dossier, il faut mettre de l'épargne chez eux et souscrire l'assurance habitation. Tout ça, c'est formellement interdit, normalement.
- Speaker #1
Oui, mais à un moment donné, tu ne vas pas rentrer dans ce genre de débat. C'est-à-dire que toi, tu veux ton prêt, tu vas le faire. À un moment donné, tu vas au plus court.
- Speaker #0
Évidemment. Mais nous, ce qu'on fait la plupart du temps, et puis il y a le deuxième levier, c'est que lorsque nous, derrière, on envoie la délégation à nos confrères banquiers, alors disons, voilà, on a le même niveau de garantie équivalent, etc. Souvent, c'est le minimum. C'est les C, les TI, etc. C'est le minimum. bon ben ils traînent les pieds ça met beaucoup de temps à envoyer les éléments etc bon là dans l'actualité toute chose récente je crois que c'est le CIC le CIC Est qui a été condamné quasiment à hauteur de 200 000 euros pour non respect du délai légal de 10 jours tu sais dans le traitement des demandes d'assurance emprunteur puisque la loi Le Moine est assez récente date de 2022 bon les lignes sont en train de bouger là dessus je pense que Le conseil que j'ai à donner à chacun, c'est que vous ne prenez pas la tête à aller batailler avec votre banquier sur l'assurance emprunteur. Vous le mettez en place avec lui. Dans le mois qui suit, vous demandez une délégation d'assurance parce qu'on n'est pas obligé d'attendre un an. Dans le mois qui suit, vous demandez une délégation d'assurance. Vous allez consulter votre partenaire assureur. Et ce qui est assez dingue, même si le marché s'est un peu recalibré, c'est que moi, systématiquement, sur des profils de personnes jeunes qui ne font pas les fous, qui ont un niveau de santé qui correspond à leur âge, on est entre 30 et 40 % moins cher.
- Speaker #1
C'est ce qu'on a vu. Mon mari a 40 ans. Je vais en avoir 41. On économisait quasiment presque 50% de la cotisation. C'est fou quand même.
- Speaker #0
C'est fou et nous chez Allianz en plus on est particulièrement placé parce que voilà, le métier d'assureur c'est de l'actuarial, c'est des équilibres techniques et c'est souvent des... des contrats d'assurance qui ont plutôt, chez nous en tout cas, de bons taux et des bons équilibres techniques. Donc, on y va à fond. Mais aujourd'hui, il faut comprendre aussi pourquoi le banquier fait ça. C'est qu'avec, ça faisait 10 ans ou 15 ans qu'on vivait sans inflation, on avait des taux très bas. Les banquiers gagnaient quasiment plus d'argent sur le prêt. Donc, ils allaient chercher sur les frais annexes, les coûts cachés.
- Speaker #1
Mais toujours encore, ils ne gagnent toujours pas. C'est un produit d'appel, mais ils ne gagnent toujours pas d'argent dessus.
- Speaker #0
Exactement. Mais c'est quand même leur métier. Le métier du banquier, c'est de faire du financement.
- Speaker #1
Mais bon, ça se perd un peu entre la téléphonie, les alarmes, les trucs et machin. Tu te demandes en fait si tu ne vas pas pouvoir aller faire tes courses un jour chez le banquier, tu vois.
- Speaker #0
Alors après, ça dépend si tu veux de la proximité ou du bureau. On n'est pas encore là.
- Speaker #1
On est d'accord. Qu'est-ce que tu penses, toi, des comparatifs d'assurance en ligne et tout, qui donnent des prix, tu vois ? pratiquer sur le marché et qui, après, derrière, te redirigent vers des assurances en ligne. Je crois que chez Allianz, vous avez, il me semble, je crois, une branche assurances en ligne, non ?
- Speaker #0
Lucroix ?
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Et on a Allianz Direct aussi. Enfin, on a des partenaires, mais moi, je crois qu'il faut pour... Il en faut pour tout le monde. Maintenant, moi, j'ai une lecture de mon métier qui est vraiment, vraiment, vraiment, comme tu disais, un peu... Je ne sais pas si elle est disruptive, mais moi, ça me casse les pieds ce rapport au prix. Parce que dans la vie, on a toujours le prix qui est ajusté en fonction de la qualité de ce qu'on recherche. Surtout, sans exception. Parfois, le prix peut être surfait, mais globalement, il y a toujours une corrélation très fine entre la qualité de ce que l'on va chercher, que ce soit sur un bien matériel ou immatériel, avec un prix. C'est inévitable. Donc, l'assurance en ligne, ça peut être intéressant. Sauf que la plupart des gens ne connaissant pas réellement comment fonctionnent les garanties d'assurance, souvent, ils ne s'interrogent pas eux-mêmes sur leurs réels besoins d'assurance. Parce qu'en fait, c'est ce que tu disais, tout le monde considère que c'est chiant. Et moi, quand j'en parle et qu'on prend un temps de discuter, quand je discute avec mes clients, à la fin, ils me disent « Putain, pardon, punaise, il ne faut pas jurer. »
- Speaker #1
Non, tu as le droit, tu as le droit. Moi, je ne m'arrête pas de dire des gros mots. Vas-y, jure.
- Speaker #0
punaise mais c'était hyper intéressant en fait on s'imaginait pas à quel point ça pouvait être puissant Toutes ces questions d'assurance. Il y a deux choses. Il y a les comparateurs et l'assurance en ligne. Je pense que les comparateurs, c'est intéressant parce que si on sait utiliser un comparateur, on ne va pas travailler sur le prix. On peut aller au CHEO aussi chercher des niveaux de garantie, comment fonctionne tel contrat dans telle structure, etc. Donc, ça dépend de quel type de comparateur. Pour nous, c'est une vertu aussi parce que ça nous permet aussi de rediriger les comparateurs, permettre de rediriger aussi les gens qui veulent faire des devis en ligne. Donc, nous, c'est ce qu'on appelle du leads. Donc, pour nous, c'est intéressant parce que ça permet d'aller capter une clientèle qui est très digitale, surtout des nouvelles générations. C'est pour ça que moi, je suis très actif sur LinkedIn, sur certaines plateformes, parce que je pense qu'il faut qu'on parle à tout le monde, y compris, il faut qu'on utilise les canaux qui parlent aujourd'hui. Je crois que c'est réinventé, c'est la clé. Donc, les comparateurs, oui, l'assurance en ligne, non. Moi, je ne vois pas l'intérêt d'une assurance en ligne, si pour payer pas cher. Mais le jour où on a un problème... Oui, mais là,
- Speaker #1
du coup, tu shoots ton besoin d'assurance sur du prix, ce qui est complètement délirant par rapport à mettre en place de manière stratégique un contrat d'assurance pour ton business.
- Speaker #0
C'est ça. Et moi, j'ai tous les jours des gens qui avaient des contrats d'assurance en ligne et qui viennent chercher justement cette proximité parce qu'ils se sont... En fait, tu as des gens qui vont te dire, ça fait 15 ans que j'ai un contrat en ligne et je suis content. Et moi, je leur dis, mais vous avez combien de signes dans 15 ans ? Aucun. C'est normal que vous soyez content. Et tant mieux. Voilà, c'est normal que vous soyez content parce que vous avez payé moins cher que ce que vous auriez payé ailleurs. Mais vous n'êtes pas en capacité de jauger la prestation puisque de toute façon, vous n'avez pas mis en œuvre le contrat. Vous ne l'avez pas activé. Voilà, vous êtes couvert. Mais tant mieux. Après, c'est toujours ce qu'on recherche. Moi, je ne sais plus qui disait ça, mais je crois que c'était une personnalité connue qui disait ça. et mon grand-père me le disait toujours. Ils me disent, écoute mon petit-fils, je n'ai pas les moyens d'acheter pas cher.
- Speaker #1
C'est pas mal ça.
- Speaker #0
Tu vois le truc ? Oui. C'est-à-dire que moi, je suis plutôt pour avoir une forme de sobriété dans ce qu'on achète. Je suis plutôt dans l'idée de consommer moins, de manière générale, mais de consommer mieux. Et on s'y retrouve à tous les niveaux.
- Speaker #1
Je suis pas en train d'être à l'alternance.
- Speaker #0
La fast fashion et tout ça, tout ce qu'on a en ce moment. Pour moi, c'est des choses qui me... Donc oui, moi, pour ma police d'assurance, je considère que je veux, pour tout d'ailleurs, je veux prendre de la qualité. Pourquoi ? Parce que la qualité, dans le temps, me fait gagner de l'argent. Et ça,
- Speaker #1
c'est très clair. Mais parce que aussi, je pense que là, pour le coup, on va déborder un peu. On va faire une aparté dans cet épisode sur les assurances. Tu vois, je pense que vous, dans les assurances, vous ne dissociez pas l'assurance pure du conseil. tu vois par exemple Au niveau de la profession d'expert comptable, aujourd'hui, ça se dissocie de plus en plus. Il y a beaucoup d'acteurs des cabinets d'expertise comptable en ligne qui font juste le job de remplir ses obligations comptables et ses obligations fiscales, et ils le font très bien, parce qu'ils savent que du conseil business, ils ne savent pas en faire, parce que ce n'est pas leur job, parce qu'on dissocie ça. Mais dans les assurances, tu ne peux pas le dissocier. C'est super compliqué, en tout cas.
- Speaker #0
Tu ne peux pas le dissocier. Je pense qu'on fait du conseil au quotidien. Simplement, je crois qu'on a un vrai sujet. Comme dans tous les métiers, dans nos métiers, on a des brebis galeuses, on a des gens plus compétents que d'autres. Voilà, ça, c'est la nature humaine et c'est le lot de toutes les entités, de toutes les professions. Le problème, c'est qu'on ne sait pas le faire savoir. Tu sais, pour comprendre le truc, moi, je dis toujours, pour savoir où on est aujourd'hui, il faut comprendre d'où on vient, ce qui nous a construit, pourquoi on en est là, parce qu'aujourd'hui, on a plein de choses qui sont ancrées dans nos professions, dans nos cultures, dans nos sociétés. Et en fait, on les observe sans essayer de comprendre pourquoi on en est là. Les assureurs étaient, à l'image de ce que sont les notaires encore aujourd'hui, les médecins de famille à l'époque, étaient des notables. Donc un notable, il ne va pas s'expliquer pourquoi il fait. De toute façon, on va voir le notable, le notaire, où les experts comptables étaient un peu ça à l'époque et aujourd'hui... En fait,
- Speaker #1
toutes les professions réglementées, où il y a tant de barrières à l'entrée.
- Speaker #0
Toutes les professions réglementées, c'était des notables. Donc, c'était limite si on ne se prosternait pas devant ces gens-là, et que quoi qu'il arrive, de toute façon, ils avaient parole d'évangile. Donc, comme aujourd'hui un notaire, un notaire, on va le voir, on signe l'acte, c'est le clair qui a préparé le truc, ou la claire de notaire qui a préparé le truc, le notaire il est signé en bas à droite, là on n'a pas le même niveau d'exigence. de conseil de transparence avec un notaire qu'avec un assureur ou un banquier aujourd'hui. Donc, la profession est habituée à ça. Si nous, on dit qu'il faut le faire, faites-le. Aujourd'hui, c'est plus subtil que ça. On est face à des gens qui veulent comprendre, qui s'intéressent. Je pense qu'il y a aussi une vraie dimension de pédagogie à expliquer pourquoi on fait ça. Mais ce dont les gens ne se rendent pas compte, et ce que moi, j'essaie de m'évertuer au quotidien en le rendant très, très terre à terre et parfois sur des éléments chiffrés que je quantifie. Il faut faire comprendre aux gens que le conseil fait gagner de l'argent. Il fait gagner de l'argent de façon directe, parce qu'on ne va pas se surassurer ou se sous-assurer, mais on ne va pas se surassurer non plus. Et il fait gagner de l'argent de façon indirecte aussi, en permettant à des particuliers ou des professionnels de consacrer du temps à leur cœur de métier, d'avancer en sérénité, et donc par définition aller chercher aussi de la performance sans se soucier d'un certain nombre de sujets, sans avoir à les gérer. Si on parle de l'assurance de personnes ou l'assurance épargne, sur les sujets d'assurance vie et autres, évidemment, sur les coûts de succession, c'est d'une puissance infinie. Moi, j'ai fait de la gestion patrimoine pendant quasiment 20 ans. J'ai fait économiser, non pas à l'État, mais à beaucoup de gens. J'ai fait économiser parfois sur des gros patrimoines des millions d'euros de coûts de donation, de succession, etc. et de fiscalité. Donc, c'est d'une puissance folle. Maintenant, peut-être qu'on ne sait pas trop non plus l'expliquer. Je pense qu'il faut que la profession se remette en question aussi de toujours être dans cette posture de « moi, je dis, c'est comme ça » , un peu les costumes gris, pas péremptoire, mais très sérieux, un peu relou, un peu chiant. Ça dépend avec toi.
- Speaker #1
De toute façon, au niveau des experts comptables, ça bouge beaucoup. Pour prendre l'exemple sur la profession d'expert comptable, ça bouge beaucoup parce qu'il y a, arrive à grands pas.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Tu as la facturation électronique et ça va déjà terrasser une grosse partie de la saisie comptable.
- Speaker #0
Des métiers de bac ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Et puis, donc, en fait, il faut, à un moment donné, il faut effectivement se réinventer, il faut arrêter de dire bon, ben voilà, toi, je pense qu'il faut que tu te mettes en EURL ou en SAS et puis c'est tout. Et je ne t'explique pas pourquoi. Effectivement, il faut beaucoup plus de pédagogie mais parce qu'aussi, on est dans une société où on a un niveau d'information, un nombre de sources d'information qui est incroyable.
- Speaker #0
Et avec beaucoup de contre-vérité aussi. On se bat contre ça, c'est-à-dire qu'on est dans un monde qui, à la fois, on a l'accès à des ressources qu'on n'avait pas à l'époque. Moi, le gamin, j'allais à la médiathèque, mais pour trouver le bouquin qui correspondait au truc. On avait pour l'afrème. Ah ouais, si on écoutait une cassette audio ou vidéo, il fallait la rembobiner, on mettait autant de temps à la rembobiner. C'est un autre monde. Mais ce monde-là, c'est vertueux aussi. Alors, il y a deux problématiques. C'est qu'il y a une vertu à l'instantanéité, à l'immédiateté qui est forcément antinomique du métier d'assureur. qui est une vision au moyen long terme. Donc, de resituer les gens dans une temporalité différente, ce n'est pas évident, c'est contre nature, contre intuitif. Donc, il y a ce vrai sujet, on pourrait en débattre, c'est presque un sujet philosophique, mais on pourrait en débattre des heures. Donc, c'est aussi réapprendre que le simple fait d'être patient, c'est déjà une vertu en tant que telle. Voilà, et de comprendre les horizons et les durations. Et oui, aujourd'hui, on a accès à l'information, beaucoup de bonne information. beaucoup de mauvaises informations. Le problème, c'est que celui qui a ingurgité l'information est suffisamment sachant pour faire le tri. Donc nous, parfois, dans le quotidien, moi, je dois déconstruire certaines idées qui se sont faites, comme les médecins à l'époque, sur Doctissimo. Quand on allait voir le médecin, tout le monde était docteur, mais Doctissimo l'a dit. Oui, bon, d'accord, mais... Donc on doit parfois déconstruire certaines approches. T'as aussi tout un tas de sachants de PMU qui interviennent sur les réseaux, qui vont chercher uniquement du like. et du revenu de YouTube ou autre chose et en fait qui ne connaissent strictement rien au sujet, que ce soit sur l'assurance en la moins, mais sur les sujets d'investissement et de finance. Vous savez, tous les influenceurs de Dubaï qui sont sachant de tout et connaisseurs de rien, ça, c'est quand même un vrai sujet. Donc bon, il faut composer avec ça et ramener les gens dans une autre temporalité. Mais moi, je me rends compte, je le vois dans mon quotidien, je me rends compte aussi que d'avoir cette Ausha, c'est différenciant. Et quelque part aussi, on est là aussi pour éduquer nos clients à ce qu'on fait, ce que l'on est. Et tu l'as très bien dit, les métiers évoluent. L'IA va venir, à mon avis, optimiser ou remplacer un certain nombre de métiers de bac, qui étaient des métiers d'exécution, tu l'as dit, dans l'expertise comptable. Moi, je travaillais beaucoup d'experts comptables, de notaires. Il fallait une vraie révolution à la comptabilité aujourd'hui dans l'expertise comptable. Mais en même temps, plus que jamais, les gens vont rechercher du coup un humain de l'interaction. On peut tout digitaliser sauf l'humain. Et donc, on est quand même dans des métiers de confiance et des métiers d'accompagnement. Mais c'est vrai que c'est un vrai sujet. Mais c'est passionnant. Tu sais, il y a un autre truc aussi dont on n'a pas parlé. Je suis désolé, je pourrais en parler des heures. C'est que moi, ça me challenge énormément aussi, intellectuellement. Tu vois, je ne veux pas dire que quelqu'un qui rentre, bonjour, je vais assurer une voiture, ça soit le truc... Il faut le faire. C'est comme ça que les gens poussent nos portes souvent par l'habitation ou la voiture. Mais intellectuellement, ce n'est pas ce qui est le plus challengeant. En revanche, d'aller travailler sur des générations qui ont aussi un degré d'exigence vis-à-vis de nous, qui est super intéressante, je trouve. Moi, j'ai l'impression du coup de rester éternellement jeune. On a le même âge, donc on est jeune, mais on a déjà un peu de vécu professionnel et d'expérience humaine aussi. Moi, je trouve ça très intéressant. Ça me stimule énormément.
- Speaker #1
En fait, justement, c'est ça l'avantage. Moi, c'est ce que je disais. tu vois, dans un précédent post sur LinkedIn, c'est qu'en fait, l'IA va rendre inutiles certains métiers, certaines professions, et d'un autre côté, va pousser, en fait, le niveau intellectuel d'autres professions. Oui,
- Speaker #0
évidemment.
- Speaker #1
Et c'est ça qui est vraiment hyper intéressant. Alors, c'est sûr que si tu as envie d'exercer ton métier de manière un peu pépère, en mode plan-plan, j'ai pas envie de faire plus que de l'assurance habitation ou de l'assurance auto, bon, c'est certain qu'à un moment donné, ça va être un peu compliqué. mais d'un autre côté je trouve que c'est aussi une façon de rester jeune moi je me sens hyper jeune mais moi aussi,
- Speaker #0
on est super jeune et on est même plus jeune que certains jeunes c'est vrai,
- Speaker #1
c'est totalement vrai non mais c'est très vrai mais après,
- Speaker #0
il y a des choses plus on digitalise, plus les gens recherchent de l'humain, il y a des choses qui nous sont propres encore une fois, on ne va pas partir dans un débat philosophique, mais si tout ce qui est l'empathie c'est un mot à la mode, c'est comme la bienveillance l'empathie, ça ne veut tout rien dire aujourd'hui, mais la compassion l'écoute, l'amour, la confiance c'est des choses que tu ne peux pas digitaliser sauf qu'à un moment donné, moi les gens ne travaillent pas avec Allianz ils travaillent avec moi ou alors d'ailleurs ils décident de ne pas travailler parce que c'est moi tu vois, alors qu'ils avaient plutôt un a priori positif sur Allianz et heureusement que ça se passe comme ça et heureusement que c'est encore ça, et de mon point de vue ça sera toujours ça et c'est même en train de se renforcer justement
- Speaker #1
T'en es d'accord. Non, non, mais c'est... Effectivement, c'est un débat qu'on pourrait avoir pendant des heures et je serais ravie de l'avoir avec toi, mais malheureusement, on nous prend le temps. J'avais encore une question. En fait, j'en ai encore deux. Il y en a... Celle que j'aimerais te poser, c'est... Tu vois, j'ai écouté un épisode de podcast de Mathieu Stéphanlitz, il a le podcast Génération de 8 sur 7 et il a aussi la martingale. Et dans la martingale, il a invité... Je ne sais plus qui, ne me demande pas. Bref, il a invité quelqu'un qui disait... qu'en fait, chaque année, il fallait faire le tri, il fallait faire le ménage, porte-faits téléphoniques, abonnements, électricité, etc. Est-ce qu'il faut le faire aussi, une fois par an, faire le ménage dans ses assurances pour économiser un peu d'argent sur les cotisations ?
- Speaker #0
En fait, pour moi, la question, elle est mal posée. Ce n'est pas ta question, Lucille, qui est mal posée. C'est le sujet. Oui, je pense que poser la question en ces termes, en fait on fait déjà fausse route. Donc forcément, on aura une réponse qui ne sera pas bonne. Pour moi, la question, ce n'est pas celle-là. La question, c'est pour avancer à titre personnel, à titre professionnel, sereinement dans sa vie, quel type de partenaire on choisit ? Voilà. Soit tu décides de raisonner par le produit. Alors, je ne te cache pas qu'en téléphonie, mais à part quand tu es pro. Tu n'as pas trop de valeur ajoutée humaine, puisque tu vas choisir un abonnement chez Orange, chez SFR, tu n'as pas d'accompagnement derrière. Quand tu es pro, c'est différent, tu peux avoir une identité qui suit ta structure professionnelle. Donc là, tu vas choisir aussi, tu auras aussi une dimension humaine de qualité, de proximité, de réactivité. Mais pour tous les métiers comme expert comptable ou autre, ça commence à se dire dans le métier d'expert comptable, est-ce qu'on doit régulièrement challenger son expert comptable sur les coûts ? Sauf qu'à raisonner trop par les coûts, je ne veux pas me dédire sur ce que j'ai dit tout à l'heure, parce que c'est ce que je pense infiniment. de tout financiariser, on en oublie l'essentiel. Donc moi, je vais te répéter ce que j'ai dit tout à l'heure, ce que me disait toujours mon grand-père et qui un peu m'en montra, j'ai pas les moyens d'acheter pas cher. Donc dès lors, et moi je fonctionne comme ça, et je pense qu'il faut poser la question comme ça, c'est, vous avez créé du lien avec un partenaire, vous avez sa confiance, il a votre confiance, vous en êtes satisfait, cette personne, vous savez que s'il y a un problème, viendra se substituer à vous. S'occuper de vous au mieux, elle vous apporte de la sérénité, de la tranquillité. Et en plus, accessoirement, si la personne est un peu sympa, un peu fun, on voit cette personne, c'est plutôt cool. Pourquoi en changer ?
- Speaker #1
Je suis d'accord avec toi.
- Speaker #0
Pour gagner 15 balles par mois d'assurance.
- Speaker #1
Je suis entièrement d'accord avec toi. J'ai mon assurance auto l'année dernière qui a fait un bon. Franchement, on était à... Je ne sais pas, en termes de pourcentage... Alors en euros, ça ne fait pas grand-chose, mais en pourcentage, on était à quasiment plus de 12 %. Je me suis dit, vas-y, c'est bon. Même risque, à un moment donné, ça suffit. Eh bien non. Et du coup, je n'en ai pas parlé à mon assureur. Parce qu'en fait... que ce soit dans l'assurance habitation que j'ai chez lui ou n'importe quelle autre assurance, en fait, quand je lui pose une question, il me répond. Quand j'ai un problème, il me trouve une solution. Donc, en fait, je ne sais pas pourquoi je vais aller négocier 5 balles.
- Speaker #0
C'est ça, tu as tout à fait raison. Et puis, sur le sujet de l'assurance, je pense qu'il faudrait expliquer quelque chose quand même. Je vais prendre une minute pour te le dire parce que tant qu'on n'a pas compris ça, pour moi, on n'a rien compris à l'assurance. L'assurance est un bien commun. C'est comme la sécurité sociale. C'est un bien qui est mutualisé. Aujourd'hui, si on était dans un modèle à l'anglo-saxonne et qu'on devait chacun payer le vrai coût d'assurance qui correspond à notre vrai risque, tu aurais 60% de la population qui n'aurait pas la capacité de s'assurer. Donc l'assurance, aujourd'hui, à l'inverse de ce que j'entends au quotidien, c'est un produit, c'est une matière qui vient préserver les plus faibles et les plus vulnérables. Voilà. Pour assurer aujourd'hui, si on s'assure à titre individuel, pour assurer une habitation qui fait 300 000 euros, on devrait payer quasiment 800 000 euros par mois d'assurance. Qui a la capacité de faire ça ? Pour les soins de santé, c'est la même chose. Donc, une assurance, ça l'augmente dès lors que le coût des sinistres augmente. Et le coût des sinistres augmente aujourd'hui de façon considérable parce que l'assureur, il vient au bout de chaîne. C'est comme reprocher à un maroquinier de faire payer plus cher alors que le coût du cuir... a augmenté de 50%. C'est la même chose. Il est obligé d'impacter ou de répercuter une partie du coût supplémentaire sans quoi il met la clé sous la porte. Et donc, aujourd'hui, le prix des matières premières depuis le Covid a augmenté considérablement, que ce soit lorsqu'on fait reconstruire un bien ou lorsqu'on va chez le garagiste pour changer des pièces ou faire une réparation, etc. L'inflation financière a aussi impacté les prix. Donc, tu as des gens qui se gavent aussi dans les intermédiaires. Il ne faut pas se mentir aussi qu'on profite du COVID. Et nous, l'assureur, on arrive à la fin. On doit payer le coût final. Sauf que si le coût final a augmenté sur l'assurance, sur le bris de glace, le coût du bris de glace a augmenté de 25% en trois ans. Nous, on l'a augmenté de 12%. Ça veut dire qu'on a pris à notre charge, par la mutualisation et par nos fonds propres, on a pris en charge une partie du coût supplémentaire. Donc, une fois qu'on a compris que l'assurance est un bien commun et qu'on vient tous aider son prochain qui a un sinistre à l'autre bout de la France. À un moment donné, qu'il y aura une partie de notre coût de cotisation qui va servir à lui permettre d'avoir un nouveau toit, de préserver sa santé, d'aménager la maison pour un gamin qui s'est fait heurter par une voiture, etc. et qui est en invalidité, qui est en fauteuil roulant. Et bien, la fois d'après, on est toujours content, tu sais, de recevoir cette solidarité. Mais il faut savoir l'expliquer. L'humain est très vertueux jusqu'à ce que s'engagent ses intérêts personnels. Mais ça, il faut le garder parce que si demain, on n'est plus là-dedans. il y aura une bonne partie de la population qui n'aura plus la capacité de s'assurer. Et moi, je milite vraiment pour que l'assurance reste accessible au plus grand nombre.
- Speaker #1
Bon, je vais de ce pas aller offrir un cadeau à mon assureur.
- Speaker #0
Tu peux. Alors après, parfois, il y a des augmentations qui peuvent paraître aberrantes. Ça reste des robots qui passent. Quand tu estimes que l'augmentation est trop importante, je ne dis pas qu'il ne faut pas aller voir son assureur pour discuter avec lui. Moi, je sais que quand c'est le cas... que j'ai des clients qui sont d'une année sur l'autre, même moi, parfois, je ne comprends pas qu'ils prennent du plus 30. Bon, tu te rends compte que quand tu remoulines le contrat dans ta base de données interne, en fait, tu vas passer de plus 30 à plus 8. Voilà. Donc, quand c'est le cas, il ne faut pas hésiter à consulter son assureur. Moi, chaque année, enfin, tous les mois, je travaille mes prétermes. Un préterme dans l'assurance, ça veut dire que tous les clients qui vont arriver à échéance annuelle, si on voit qu'à un moment donné, ils ont des augmentations qu'on considère pas tout à fait logique. À ce moment-là, on va même prendre des devants. On est proactif. C'est là où, avec le service et le conseil, on va les appeler en disant « Vous allez recevoir votre appel à cotisation, mais ne vous inquiétez pas. En fait, on a retravaillé de prix, etc. » Parce que parfois, tu as trois types d'augmentation, structurelle, conjoncturelle, et puis l'augmentation liée à la sinistralité du contrat.
- Speaker #1
Ne fais pas la banque quand elle te vend une assurance. En fait,
- Speaker #0
ce n'est pas leur job.
- Speaker #1
Jamais aller dans une banque pour prendre une assurance.
- Speaker #0
Ce n'est pas leur job. Oui,
- Speaker #1
c'est sûr. C'est ça qu'on... Aujourd'hui, leur job, c'est de vendre un truc, en fait, de vendre un produit, que ce soit un produit bancaire, un produit d'assurance, un produit de téléphonie ou un produit d'alarme ou je ne sais pas quoi, c'est aujourd'hui, tu le vois. C'est vrai, je ne veux pas taper sur la gueule des banques traditionnelles, mais il n'en demeure pas moins qu'aujourd'hui, tu rentres dans une banque tradie, dans une agence, ils sont là pour te vendre un produit. Il y a plus spécialement la dimension du conseil, comme il pouvait y avoir à l'époque. Quand je te dis à l'époque, c'était à l'époque, par exemple, de mes parents, où ils allaient à la banque, parce qu'ils faisaient un vrai travail de banquier. Ils n'avaient que ça à faire en même temps.
- Speaker #0
Oui, oui, de toute façon, les grandes structures bancaires maîtrisent leurs charges et notamment leur masse salariale et que de toute façon, nous, on le voit. Alors déjà, d'une part, le banquier qui t'a vendu l'assurance auto, qui va prendre plus 30, il ne va pas le voir parce qu'entre-temps, il sera parti en Alsace alors qu'il était à Pau. Il aura muté professionnellement. Donc, celui qui va arriver, il va prendre l'antériorité, mais le temps qu'il s'installe, tu vas passer entre les mailles du filet les trois quarts du temps. Et puis, de toute façon, nous, on le voit au quotidien, les meilleurs banquiers qui font de l'assurance deviennent assureurs. parce que... Il y a une réalité aussi, c'est que tu ne peux pas... Je n'ai pas les moyens d'acheter pas cher. Ça aurait été le fil rouge. Tu ne peux pas employer quelqu'un à 1 300 euros par mois et attendre de lui qu'il ait le même niveau d'expertise que quelqu'un que tu dois payer 3 500 ou 4 000 euros par mois pour son degré de compétence et son degré d'expertise. C'est toujours la même chose. C'est toujours la même chose. Et le sujet, ce n'est pas le banquier qu'on voit au quotidien. Le sujet, c'est qu'à un moment donné, quand tu veux faire des économies de coûts, Tu emploies des gens qui sont moins experts, moins compétents, ou qui sortent des études. Mais quand tu sors des études, c'est qu'un médecin qui sort de la salle de médecine, il n'est pas aussi compétent que celui qui a 20 ans d'expérience, qui a 20 ans de chirurgie derrière lui. Mais il ne va pas avoir le même coût.
- Speaker #1
On est entièrement d'accord.
- Speaker #0
Je pense que ça, c'est entendable. Il faut l'expliquer aux gens, et les gens l'entendent.
- Speaker #1
Non, mais ça, je suis entièrement d'accord avec toi. Du coup, là, maintenant, pour terminer cet épisode de podcast, qu'est-ce que tu... conseillerais, et là maintenant tout de suite, aux entrepreneurs qui nous écoutent, qu'est-ce que tu leur conseillerais de faire maintenant tout de suite, là ? S'il y avait un conseil que tu pourrais donner, hyper actionable, immédiat.
- Speaker #0
De m'écrire sur LinkedIn. T'as peut-être vraiment maraudi sur LinkedIn, vous allez voir mes posts. Non, mais... Intéressez-vous à cette partie-là parce que vous engagez la pérennité de votre structure. Ce n'est pas pour faire peur. Aujourd'hui, tu lances ton activité ou tu as une activité, tu es entrepreneur, tu as une activité qui est là. Fais faire un audit. Fais faire un audit, mais par un assureur. Fais faire un audit par un assureur. Parce que parfois, tu as des gens qui ont bien fait des choses mais il y a dix ans et qui n'ont pas actualisé au fil de l'eau. Et donc, ils étaient bien couverts par rapport à un risque, mais la vie évolue, les besoins évoluent, les attentes évoluent, la réglementation évolue. Et donc, entre-temps, il faut faire un point régulier. Donc, faites... un audit d'assurance. L'idée, c'est de valider le fait que vous ayez aujourd'hui le niveau de couverture dont vous avez besoin et ce que vous avez aujourd'hui comme niveau de couverture. Après, tu sais, chacun prend son risque. Moi, je dis toujours aux clients, mon job, c'est de vous mettre en conscience et en connaissance et après, vous prenez vos décisions. Mais vous prenez du coup des décisions qui sont éclairées. Voilà. Mais après, si on décide, encore une fois, de sauter en parachute et de ne pas mettre de parachute, Merci. Ma foi, chacun est libre. Oui,
- Speaker #1
oui, j'en suis d'accord.
- Speaker #0
Et c'est très bien comme ça. Donc, vous allez sur LinkedIn, vous tapez Romain Barody, vous me demandez un audit. De toute façon,
- Speaker #1
je vais mettre le lien de ton conflit LinkedIn dans les notes de l'épisode pour pouvoir te contacter. Et justement, ma dernière question qui va clôturer cet échange, c'est est-ce que si on est en Alsace ou dans le Nord ou je ne sais pas quoi, est-ce qu'on peut faire appel à toi pour gérer les assurances ?
- Speaker #0
Bien sûr. Déjà, ça me fera voyager un petit peu. Ça me ferait la découverte un petit peu. Non, mais je suis énormément en déplacement. Moi, j'ai une clientèle qui est... Je travaille aussi beaucoup sur des grands comptes. Et donc, j'ai une clientèle qui est un peu éparpillée partout en France. Mais aujourd'hui, le Covid nous l'a montré. Regarde, là, on fait une visio pour...
- Speaker #1
Faire un épisode de podcast.
- Speaker #0
Faire ce podcast. Aujourd'hui, puis moi, si le risque... Je m'aime plus loin. C'est-à-dire, si on est sur... Si je gère des grands comptes, j'ai des risques industriels ou des entités sur lesquelles il faut que je fasse à ce qu'on appelle une visite de risque. Moi, je me déplace sur place. Ce qui est intéressant, c'est qu'en plus, le fait d'être adossé à Alliance, j'ai des experts de la compagnie qui me sont dédiés, qui me sont mis à disposition dans certains domaines particuliers, très techniques, très pointus, etc. Parce que moi, je reste un généraliste. Je me déplace, je viens et puis après, on fait vivre le contrat. Donc, je peux travailler sur toute la France entière. Parfait. Et je le fais déjà.
- Speaker #1
Bon, c'est nickel. Je mettrai le lien de ton profil LinkedIn dans les notes de l'épisode. En tout cas, merci beaucoup Romain d'être venu dans ce podcast. Encore une fois, et là, je l'annonce officiellement dans cet épisode de podcast, mais la chaîne YouTube va sortir dans quelques semaines. Et donc, j'aurai le plaisir de te retrouver encore une fois sur la chaîne YouTube et on enregistrera un épisode sur Paris. Donc, encore une fois, merci beaucoup pour ce temps que tu as bien voulu nous consacrer. Et puis, on te retrouve sur LinkedIn très vite.
- Speaker #0
Voilà, merci à toi, Lucille. Au-delà de moi, merci de mettre en lumière cette profession qui, pour moi, tu l'as compris, est une vocation, est devenue une vocation. Et je suis très heureux de pouvoir en parler librement. Et c'est très bien que des gens comme toi donnent la parole à des assureurs comme moi. Ça nous permet de faire comprendre ce qu'on fait.
- Speaker #1
On arrive à la fin de l'enregistrement de cet épisode de podcast et de cette conversation que j'ai eue avec Romain Barody, que vous pouvez retrouver sur LinkedIn. Je vous ai mis le lien de son profil LinkedIn dans les notes de l'épisode pour pouvoir le retrouver. Je vous remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout, qui était un petit peu plus long que d'habitude, mais en tout cas qui était vraiment très très très intéressant, puisque Romain nous a expliqué... les assurances d'une manière extrêmement simple et extrêmement directe. Et moi, ce que j'en retiens, c'est la chose suivante, c'est que si vous montez une boîte sans assurance, c'est que vous avez en fait un business qui est un peu bancal. Vous n'avez pas besoin d'avoir 10 contrats d'assurance, mais vous avez juste besoin d'avoir les bons. Et en ce sens, la responsabilité civile, professionnelle, la prévoyance en cas d'invalidité et notamment en cas de longue maladie, Et la mutuelle santé, ce ne sont pas juste des cases à cocher, ce ne sont pas juste des contrats à avoir, c'est vraiment votre bouée de sauvetage quand vous avez un risque qui arrive. Et si votre assureur ne vous explique pas clairement ce que vous signez et les garanties que vous avez, eh bien, ce n'est pas compliqué, changez tout simplement d'assureur. Le but, ce n'est pas juste d'avoir des contrats d'assurance qui s'empilent sur votre bureau, le but, c'est que vous puissiez entreprendre, mais aussi dormir tranquille. J'espère en tout cas que cet épisode vous aura plu, qu'il vous aura aidé à y voir plus clair sur ce sujet des assurances. Un petit rappel pour mettre une note 5 étoiles à cet épisode de podcast et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. En attendant, n'oubliez surtout pas, tout le monde peut lancer un business et réussir, vous aussi.