Speaker #0Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Eh bien vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable et après plus de 17 ans passée dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement actionnable pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité, le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast dans lequel je vais en fait vous recycler très clairement une masterclass que j'ai donnée aux alumnis de l'école LinkUp Coaching. Cette école qui est tenue par mon ami Théophile Laroussini. Et du coup, j'ai animé en fait cette masterclass à destination de coachs pour leur expliquer comment stabiliser et comment scaler leur activité de coaching. Vous le savez, on parle beaucoup de la scalabilité, c'est-à-dire de pouvoir augmenter ses revenus sans forcément augmenter son temps de travail. sachant que quand on est prestataire de service et notamment coach, on a tous la problématique, et moi y compris, même si je ne suis pas spécialement coach, mais on a tous la même problématique, qui est qu'on a un temps limité dans notre journée et qu'on ne peut pas faire plus que plus. Il y a un moment donné, on atteint un plafond de verre. Et donc, comme elle a bien, bien, bien plu cette masterclass, je me suis dit que j'allais en faire un épisode de podcast pour vous livrer tous les conseils que j'ai donnés à cette communauté d'alumni, de link-up. coaching et pour vous expliquer comment structurer votre business de coach. Mais attention, ça vaut aussi pour un business de consultant, un business de prestataire de services d'une façon générale. Ce n'est pas que pour les coachs, ça vaut pour tout le monde qui est dans la prestation de service. L'idée de cet épisode, c'est que je vais vous donner tout ce qu'il faut pour avoir plus de stabilité financière et plus de rentabilité. des clients réguliers et surtout un modèle qui tourne, même quand vous n'avez pas forcément envie de poster sur les réseaux sociaux, que ce soit LinkedIn, Instagram, TikTok, etc. Donc on va parler au cours de cet épisode qui est en fait la masterclass que je suis en train de vous reproduire, on va parler de méta de signature, on va parler de preuve sociale, on va parler de fidélisation, d'intelligence artificielle, de scalabilité réelle et certainement pas celles que vous voyez sur les réseaux sociaux, genre Lance une formation ou un produit digital pour décorréler ton temps de tes revenus et arrêter de vendre ton temps contre de l'argent. Première partie de cet épisode, c'est toute la partie sur le marché. Et ce que j'aimerais vous dire, c'est qu'en fait, le marché a changé. Et je veux commencer par une vérité qui est extrêmement simple, c'est qu'aujourd'hui, tout comme le marché de centaines d'activités de prestations de services à destination du B2C ou du B2B, mais principalement B2C. Donc B2C, c'est de la clientèle particulière, je le répète. Votre cible, aujourd'hui, elle est éduquée. Mais alors, elle n'est pas juste éduquée, en fait, je dirais même qu'elle est suréduquée. En fait, elle a déjà vu passer 200 coachs sur Instagram, elle a déjà consommé 1000 vidéos sur YouTube, elle a posé 1000 fois ses questions à ChatGPT, je le rappelle quand même, mais le top... Un des utilisations de Chad GPT, c'est du coaching, du coaching de vie, d'une manière générale du coaching. Elle a 15 newsletters sur le sujet qui est en train de la gratter, le sujet du moment qui la gratte. Et elle sait très bien reconnaître une promesse qui est vide, vide de concret, vide de résultat, etc. Le résultat, c'est quoi ? C'est qu'en fait, elle ne croit plus aux belles paroles, aux fausses promesses. Alors, tant mieux, me direz-vous, parce que ça fait effectivement un peu de ménage. et enfin... Ceux qui vendent justement des promesses qui sont fortes, mais surtout des promesses qui sont réelles, peuvent enfin faire du business. Oui, mais attention, pas n'importe comment. Votre cible, elle veut des preuves, elle veut de la confiance et elle veut des résultats visibles. Donc, ce que vous devez comprendre par ça, c'est que si vous n'avez pas de preuves sociales, eh bien vous n'existez pas. Le sujet de la preuve sociale, j'en ai fait un épisode de podcast, je vous remettrai le lien direct dans les notes de l'épisode. C'est important que vous ayez de la preuve sociale et c'est là que bien souvent on me dit « Oui mais attends Lucille, moi je débute, j'ai pas encore de clients, donc j'ai pas encore de preuves. » Alors ma réponse en fait elle est extrêmement simple, c'est que les preuves il va falloir aller les chercher. Vous voulez des preuves sociales quand vous êtes dans une activité de prestataire de service, de coach, de consultant, etc. donner quelque chose de gratuit, par exemple. J'accompagne moi pas mal de fonctions externalisées d'entreprise. Ça peut être DAF externalisé, DRH externalisé, directeur achat externalisé. Qu'est-ce qu'on peut faire pour récolter de la preuve sociale en donnant du gratuit ? Ça peut être, par exemple, de faire un audit avec derrière un plan d'action concret que vous pouvez donner à votre prospect. Et là, derrière, il a quelque chose d'actionnable, il a déjà quelque chose de concret et il peut, du coup, en échange, vous donner de la preuve sociale. Si vous êtes coach par exemple, vous pouvez très bien faire des ateliers gratuits en physique, en local. Je vous dis en physique parce que c'est bien souvent ce qui est le plus rapide à monter plutôt que sur les réseaux. Parce qu'en fait, sur les réseaux, quand vous démarrez sur les réseaux sociaux, il vous faut déjà une audience, il vous faut déjà des communautés, etc. qui sont prêtes justement à s'inscrire à quelque chose de gratuit. En local, en physique, c'est quand même bien souvent beaucoup plus simple et en plus Les gens, quand ils s'inscrivent à un atelier gratuit en physique, bien souvent, ils y viennent. Alors qu'en ligne, on s'aperçoit que sur un nombre d'inscrits, on est à peu près à 50% de taux de participation. Et ça, c'est quand tout va bien. Associez-vous aussi à des acteurs, à de la concurrence indirecte qui touchent exactement la même cible que vous, mais qui ne font pas du tout la même chose Par exemple, si vous êtes, je ne sais pas... coach en n'importe quelle thématique qui touche du B2C, vous pourriez très bien vous associer avec une personne qui est naturopathe, avec un prof de yoga, avec... Donc il faut vraiment trouver ce que j'appelle la concurrence indirecte. C'est-à-dire qu'ils vont toucher la même cible que vous, en revanche, ils ne vendent pas la même chose que vous, et votre offre et la leur est complètement complémentaire. Donc c'est important d'offrir quelque chose pour aller... créer justement de la preuve sociale et de la récupérer. C'est vraiment la base d'avoir de la preuve sociale, c'est ça qui va créer la confiance et c'est ça qui va être un accélérateur de conversion. Encore une fois, je le répète, je vous l'ai déjà dit dans l'épisode justement consacré à la preuve sociale, moi il y a un non négociable que chacun de mes clients qui rentrent dans mon programme d'accélération business et que chacun de mes clients qui sortent de mon programme de création d'entreprise doit faire. c'est créer sa fiche Google. Pourquoi ? Parce que c'est là où on va centraliser tous les avis qu'on peut avoir, toute la preuve sociale. C'est la base, c'est gratuit. Et en plus, ça a l'avantage de ne pas devoir emmener le visiteur, l'utilisateur, votre audience sur un réseau social pour aller voir de la preuve sociale. Comme par exemple, on peut en avoir sur LinkedIn. Moi, j'ai pas mal de clients. qui ne vont pas forcément tous les jours sur LinkedIn et qui viennent de mon podcast, qui ont connu mes programmes depuis mon podcast et qui du coup ne vont pas aller voir les recommandations LinkedIn que je peux avoir. Donc en fait, moi je concentre l'intégralité de ma preuve sociale sur ma fiche Google et c'est là que n'importe qui peut aller voir justement ma preuve sociale. Ce qui est important aussi, c'est de vous dire que si vous concentrez votre preuve sociale sur un réseau social, un jour... Si vous changez justement de canal de communication, qu'est-ce que vous en faites de tout ça ? En fait, vous ne pouvez plus rien en faire. Donc le fait d'avoir une application tierce, un lieu tiers pour avoir toute cette preuve sociale, ça vous permet justement d'être beaucoup plus libre de changer de canal de communication, de canal d'acquisition, quand bon vous semble, enfin surtout quand le marché vous le demande. Donc le message ici que je voudrais vous donner dans justement cette première partie de l'épisode sur le marché qui a changé, c'est que quand vous n'avez pas de preuves, vous allez la chercher. Attention aussi à la preuve sociale, les trucs un peu fake, c'est-à-dire je m'envoie à moi-même des messages sur WhatsApp et je fais un screen de mon message WhatsApp pour montrer que c'est de la preuve sociale. Ça, je suis désolée, mais en fait, n'importe qui l'a fait un jour dans sa carrière pour se lancer parce que On était tous au même niveau, c'est-à-dire qu'on a tous démarré avec zéro preuve sociale. On l'a tous fait, cette histoire. Et ça, ça ne marche pas, parce qu'en fait, ça pue le fake à 100 kilomètres. Donc faites vraiment attention. Offrez quelque chose de gratuit. Et derrière, récoltez de la preuve sociale. Offrir aussi quelque chose de gratuit, ça vous permet, encore une fois, par exemple, de tester aussi une offre. Tester, par exemple, un atelier que vous voulez faire. Tester un audit que... Potentiellement, vous voudriez vendre plus tard comme une petite offre ou n'importe. Et ça vous permet de récupérer cette preuve sociale-là qui va directement venir sur la page de vente de votre service. Deuxième partie de cet épisode, c'est de vous créer une méthode signature. Si vous voulez vous distinguer, alors là je parle vraiment pour les coachs, mais si vous voulez vous distinguer de la jungle des coachs qu'il y a sur le marché, sans compter que ce métier, il n'a aucune barrière à l'entrée. Quand je dis qu'il n'a aucune barrière à l'entrée, c'est parce que tout le monde peut se présenter comme étant un coach. Moi, je n'ai suivi aucune certification de coaching, je n'ai pas fait d'école de coaching. Je peux très bien dire que je suis une coach business. Donc, il n'y a pas de barrière à l'entrée. Quand il n'y a pas de barrière à l'entrée, c'est extrêmement compliqué parce que du coup, n'importe qui peut dire que oui, moi je suis coach comme n'importe qui, en fait, concrètement, pourrait dire moi je suis DRH externalisé ou DAF externalisé. Il n'y a pas de barrière à l'entrée sur ces métiers-là. Et donc, en ce sens, vous avez besoin d'une méthode signature. Vous l'avez peut-être déjà entendu sous une autre forme, ça va être la méthode propriétaire. Moi, je n'aime pas trop dire méthode propriétaire. parce que ça fait un peu trop corporate, mais je préfère dire la méthode signature, c'est un peu plus joli. Parce qu'en fait, sans votre méthode, justement, vous êtes juste un coach parmi d'autres. Je vous donne par exemple mon exemple, n'importe qui peut faire de la création d'entreprise ou faire de l'accélération business. En fait, moi, j'ai développé mes méthodes signatures, qui est que je fais de la création d'entreprise et de l'accélération business à 360 degrés, parce que je ne m'occupe pas seulement d'une seule thématique. qui est par exemple de l'acquisition client ou du marketing ou de la communication, je fais tout à la fois. On passe le marketing, la communication, les stratégies business, acquisition client, juridique, rentabilité, etc. On fait vraiment tout. Donc moi, je suis vraiment 360. Et ça, c'est moi, ma méthode signature. Et croyez-moi sur une chose, votre client, il ne va pas vous payer par rapport à votre diplôme. Il ne va pas vous payer par rapport à une certification de coaching. De toute façon, franchement, il y a très peu de personnes aujourd'hui dans la cible des coachs pour reprendre vraiment cette cible-là, qui sait qu'aujourd'hui, en fait, on aurait besoin concrètement que les coachs soient certifiés. Voilà, personne ne sait qu'on a besoin d'une certification de coaching pour faire du coaching, pour faire du bon coaching. Donc, votre client ne vous paye pas pour ça. Votre client, il vous paye pour une transformation qui est mesurable. Et en fait, votre méthode signature, ça va être... votre process personnel de transformation. C'est ce que vous faites naturellement dans vos offres. Mais pour tout ça, il va falloir la structurer, la nommer, c'est un petit peu mieux, même si vous verrez qu'avec mon cas, c'est carrément n'importe quoi. Là, pour le coup, je ne m'applique absolument pas mon conseil que je donne à mon audience, ce que ce soit sur LinkedIn ou dans ce podcast, ou même d'ailleurs à mes clients. Et il faudra aussi revendiquer, communiquer en fait sur cette méthode. signature. Alors comment construire cette méthode signature très concrètement ? Déjà première étape, c'est de lister toutes les transformations que vous délivrez. Et surtout pas, par exemple, une promesse du style je redonne confiance aux femmes, parce que ça, ça ne veut stictement rien dire en fait, mais plutôt, en fait, elles reprennent leur vie en main en six semaines, par exemple. Vous voyez, ou elles reprennent une décision professionnelle majeure en six semaines. Voilà, ça c'est quelque chose de Merci. Le concret, c'est quelque chose de mesurable. C'est mesurable, pourquoi ? Parce qu'il y a la temporalité. Six semaines, vous pouvez très bien dire, promesse qui est extrêmement concrète, vous pouvez très bien dire, développe ton business et fais 10 000 euros de chiffre d'affaires par mois au bout de six mois. Voilà, ça, c'est aussi quelque chose de concret, parce qu'en fait, on a un résultat qui est mesurable. Deuxième étape, c'est de découper votre accompagnement en étapes qui sont extrêmement claires. Par exemple, Première étape, diagnostic. Deuxième, ça peut être prise de conscience. Troisième, reprogrammation. Quatrième, passage à l'action. Moi, dans mon programme d'accélération business, j'ai trois phases. Je l'ai découpé en trois phases. La première, ça va être le diagnostic. La deuxième phase, ça va être le déploiement des stratégies business qu'on aura construites. Et la troisième, ça va être la phase d'analyse, d'itération, d'autonomisation, etc. Ça, ça va vraiment être votre cadre de travail, votre framework. Et troisième étape, mais bon, ça, je dirais que c'est un petit bonus en fait. Si vous ne le faites pas, à la rigueur, on s'en fout un peu. C'est de lui donner un nom. En fait, l'idée par là, c'est d'associer le nom de votre méthode à vous. c'est-à-dire que Quand on pense à vous, on pense à la méthode et quand on pense à la méthode, on pense à vous. C'est de créer vraiment une empreinte. Et comme ça, vous pouvez plus facilement le transmettre et plus facilement éduquer votre cible par rapport à cette méthode-là. Et c'est là où justement, moi, je ne m'applique pas du tout ce conseil-là. Parce qu'en fait, mon programme de création d'entreprise s'appelle programme de création d'entreprise. Et mon programme d'accélération business s'appelle programme d'accélération business. Voilà. Donc, vraiment, je vous dis ça, mais en fait, moi, perso, j'ai mis aucun nom à mes programmes. Donc, voilà. Mais une fois que vous avez ça, clairement, il y a tout qui va changer. En fait, votre discours, il devient beaucoup plus clair parce que vos offres, elles deviennent aussi beaucoup plus structurées. Et en fait, vous allez passer du statut de coach, consultant, prestataire de service à celui de référence. Quand on va penser à la problématique que vous traitez, on va... automatiquement penser à vous. Et c'est ça, en fait, qui est de s'élever par l'expertise. Ensuite, troisième partie de cet épisode, c'est le fait de scaler son activité. Donc, dans les deux premières parties, on a vu comment stabiliser, justement, son activité de coach, de consultant, de prestataire de service. Si vous avez besoin de savoir comment avoir vos premiers clients, etc., comment accélérer, justement, votre acquisition client et tout, je vous réfère Merci. Tous les épisodes de podcast que j'ai déjà publiés sur ce podcast-là, il y a pléthore de choses que j'ai déjà dites. Et vraiment, n'hésitez pas à aller regarder dans les historiques d'épisodes publiés parce que vous allez certainement trouver la solution à votre problème d'acquisition client là-dedans. Donc, troisième partie, c'est le scale, la scalabilité. C'est vraiment un mot aujourd'hui qui est à la mode. On le voit beaucoup sur LinkedIn, des gens qui popent comme ça de nulle part et qui arrivent en mode... Je t'aide à scaler ton activité de prestataire de service pour que tu décorelles ton temps des revenus que tu génères. Et le problème de ces personnes-là qui popent comme ça de nulle part, c'est qu'en fait, ils n'ont qu'un discours dans la bouche qui est de « En fait, il faut créer une formation en ligne, asynchrone, ou alors un produit digital et le vendre via les réseaux. » Oui, ça fait partie d'une des stratégies du scale. Mais ce n'est pas ça, en fait, qui fait l'intégralité du scale. C'est une partie de la stratégie. Et en plus de ça, c'est une partie de la stratégie de scale, mais qui va venir bien plus tard, une fois que vous aurez beaucoup d'années d'expérience derrière vous, parce que créer une formation en ligne asynchrone ou un produit digital et le vendre via les réseaux nécessite d'avoir une communauté prête à acheter sur les réseaux sociaux. et qui vous fait confiance et qui vous suit parce que vraiment vous êtes la référence dans votre domaine. On ne devient pas la référence dans un domaine d'expertise simplement en 15 jours. Ça, ça ne marche pas. C'est un vrai travail de fond. Moi, je commence tout doucement du haut de mes 11 000 petits abonnés sur LinkedIn à devenir un peu la référence en création d'entreprise. Mais très sincèrement, c'est vraiment, je commence à peine. et ça fait plus d'un an que je travaille et que je... poste 5 fois par semaine, du lundi au vendredi, des postes sur la création d'entreprises et l'accélération business. Et aujourd'hui, voilà, j'ai un peu mon canal d'acquisition, mais pour vous dire que c'est du travail et c'est du temps. Donc, oui, la formation en ligne, un produit digital, ça en fait partie, c'est une stratégie qui fait partie du scale, mais c'est certainement pas ça qui va faire l'intégralité d'une stratégie de scale. C'est pas seulement scaler, c'est pas seulement vendre pendant que vous dormez. En fait, « Scaler » , c'est juste libérer du temps pour faire plus dans votre activité. pour gagner plus, parce que c'est quand même ça la finalité, sans vous épuiser, sans vous cramer et finir en burn-out. Et ça, ça va passer déjà par deux choses fondamentales que vous pouvez d'ores et déjà appliquer si vous avez déjà du recul dans votre business et de l'expérience dans votre business et un bon niveau de business, c'est-à-dire que vous avez des clients récurrents, etc. Je vais vous expliquer pourquoi. La première chose quand on démarre une scalabilité, c'est d'abord d'optimiser son back-office. en fait euh euh L'idée, c'est de supprimer toutes les tâches chronophages dans son business qui ne sont pas génératrices de valeurs ajoutées. Par exemple, quand vous êtes en coaching, vous devez rédiger des synthèses de séance. En fait, ça, typiquement, c'est une tâche chronophage. Alors oui, ça va vous servir à vous, mais ça ne sert pas spécialement à votre client, même si, évidemment, ça va servir votre pratique de coaching. En revanche, ce n'est pas générateur de valeurs ajoutées, ce n'est pas générateur de résultats supplémentaires. Par exemple aussi, avoir un super bon process d'onboarding. Ça, ça va permettre d'avoir de la satisfaction client, mais ce n'est pas ça qui va vous générer plus de résultats. C'est une infime goutte dans tous vos process. Donc l'idée, c'est d'enlever toutes ces tâches chronophages et de les faire remplacer, vous faire assister pour le coup par l'intelligence artificielle qui va être vraiment votre meilleur collaborateur dans votre business. En moyenne... vous gagnez à peu près quand vous automatisez bien et que vous faites intervenir l'IA là-dessus. En moyenne, on gagne à peu près une dizaine d'heures par semaine. En tout cas, moi, c'est ce que je gagne à peu près parce que je suis en organisme de formation et je suis certifiée Calliope. J'ai des indicateurs de qualité à respecter et notamment, je dois faire ce qu'on appelle les analyses de progression. C'est-à-dire qu'après chaque rendez-vous que j'ai avec mon client, je dois analyser sa progression par rapport à son objectif initial, les compétences qu'on a travaillées, etc. Concrètement, faire l'analyse de progression ne va ni servir mon client, ni me servir moi et ne va certainement pas me générer plus de résultats dans mon business, c'est-à-dire que je ne vais pas avoir plus de clients en ayant fait cette analyse de progression. Par contre, je suis obligée de la faire parce que je suis certifiée Calliope et que ça tombe bien, hier j'ai passé mon audit de surveillance. Du coup, je suis obligée pour respecter les critères de qualité de faire cette analyse de progression. C'est obligatoire, c'est tout. Sinon, en fait, je ne passe pas les audits de qualité. Et donc, ce que moi, j'ai fait, c'est qu'en fait, à chaque rendez-vous qui s'arrête avec un de mes clients, ça va envoyer un signal à mon automatisation que j'ai construite sur Make, qui derrière va récupérer le transcript du rendez-vous, l'envoyer à ChatGPT, qui va lui faire, qui se transforme en ingénieur pédagogique, formateur. Je ne sais plus comment je lui ai dit encore d'être dans son rôle, mais enfin bref, il sait qu'il doit respecter un indicateur qualité dans le référentiel national qualité de cardiopie. Et du coup, qu'il va me proposer une analyse de la progression que moi, après, je vais pouvoir, je l'ai quasiment en instantané. Que moi, après, je vais pouvoir vérifier et modifier si je vois que Tchadjepeté, il a fait un peu des erreurs ou ce n'est pas du tout le même ressenti que ce que moi, j'ai au cours du rendez-vous. ça Ça me fait gagner en moyenne entre 15 et 20 minutes par rendez-vous. J'ai en moyenne entre 4 et 5 rendez-vous par jour, plutôt 4 parce que je me limite, je n'arrive pas à faire plus en termes d'énergie et tout ça, c'est un peu compliqué. Vous imaginez que 4 rendez-vous, 15 minutes, ça fait une heure de gagné par jour. Sur 5 jours, ça fait déjà 5 heures par semaine. Et j'ai ça pour mes analyses de progression, j'ai aussi ça pour mes grilles d'évaluation finale dans l'ensemble de mes formations. J'ai aussi ça, encore une fois, c'est l'IA aujourd'hui m'assiste, ne fait pas à ma place. Il faut toujours que je surveille, que je vérifie, etc. Mais en revanche, ça me fait gagner un temps fou. Donc, j'ai juste à superviser les choses. L'IA m'assiste aussi dans tout mon process d'onboarding où je clique sur un bouton et boum, il y a tout qui part. Donc, en fait, moi, je gagne à peu près aujourd'hui entre 8 à 10 heures par semaine, 8 à 10 heures de travail par semaine. C'est énorme. Et ces 8 à 10 heures de travail par semaine, en fait, moi, je peux les réinvestir. Et vous, c'est pareil. Vous pouvez aussi les réinvestir soit dans votre cœur de métier, soit dans votre acquisition client ou dans la création de valeurs ajoutées pour votre entreprise. Ou alors, juste simplement dans un kiff. Je ne sais pas si vous aimez, par exemple, faire de la création de contenu ou vous avez vraiment l'envie de créer une chaîne YouTube. Du coup, vous pouvez les réinvestir là-dedans. Vous pouvez aussi très simplement les réinvestir tout simplement en heures gagnées dans votre vie privée parce que vous voulez justement vous libérer du temps pour profiter davantage dans votre vie privée. Bref, vous les réinvestissez comme vous voulez. Mais là... vous êtes déjà en train de scaler. La deuxième chose que vous pouvez faire pour justement scaler votre business de prestataire de service sans passer par une formation en ligne ou la vente d'un produit digital via les réseaux sociaux, c'est de structurer vos offres. Si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez que je déteste quand on a mille offres à la fois sur un seul canal d'acquisition parce que du coup, en fait, toutes les offres se cannibalisent entre elles. Le prospect, il ne sait pas du tout quoi choisir. Bref, c'est la merde. Du coup, qu'est-ce qu'il fait ? Il se casse. Alors qu'en réalité, il faudrait qu'on reste sur une cible, un besoin, une solution, c'est-à-dire votre offre promue sur un canal d'acquisition, pas plus. Et là, par contre, quand on va venir en fait scaler une activité, c'est que du coup, on va structurer les offres. En fait, on va les structurer d'une échelle en fait différente. Vous pouvez très bien avoir une offre d'appel, une offre médium et une offre premium. Mais en tout cas... c'est toujours sur globalement la même thématique. C'est exactement ce que moi j'ai fait avec Annick Moriange, que j'ai accompagnée et avec d'autres encore que j'accompagne en création d'entreprise, mais aussi en accélération business quand on a besoin de revoir les offres. Par exemple, Annick, qui est passée sur ce podcast, elle le dit bien, elle a en fait une petite offre qui est l'offre d'appel, l'offre un peu pied dans la porte pour pouvoir justement... attirer des clients sur une offre à moins de 500 euros. Et derrière, en fait, ils vont tester son expertise et ils vont, quasiment tous, et là, je crois, de ce qu'elle m'avait dit la dernière fois, je crois 70% de repeats, c'est-à-dire 70% de clients qui ont pris son offre d'appel qui vont aller derrière vers l'offre premium. Et donc, ça, c'est excellent parce que du coup, en termes d'acquisition client, en fait, elle réduit le coût au maximum. et du coup... En fait, elle a structuré ses offres comme ça. Donc, l'offre d'appel, l'offre premium. Et vous pouvez très bien mettre une offre médium, par exemple. Ça peut être, par exemple, je ne sais pas, en offre d'appel, ça peut être 15 jours ou deux rendez-vous one-one, par exemple. Ça peut être très bien en offre médium, une espèce d'offre de continuité, par exemple, je ne sais pas, avec... Par exemple, un membership, par exemple, une communauté, etc. Et puis, votre offre premium où vous êtes vraiment sur de l'individuel pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois. Moi, si on regarde comment j'ai fait, moi, je n'ai que des offres premium, en fait. Je n'ai même pas d'offre d'entrée. Je n'ai même pas d'offre médium. Je n'ai que des offres premium. Voilà, les programmes d'accompagnement. Mais ça va changer dans pas très, très longtemps. Je vous en parlerai. Et tout ça pour vous dire que le scale... Ce n'est pas forcément avoir plus de clients. En fait, le scale, scaler son activité, c'est aussi avoir plus de valeur qui est mieux délivrée avec beaucoup moins de dispersion et un coût d'acquisition client qui est réduit. Parce que vous voyez, par exemple, si on reprend de nouveau l'exemple d'Anik, elle a une petite offre d'appel à moins de 500 euros. Derrière, ses clients, ils ont cuté de son expertise, ils lui font confiance, etc. Ils veulent continuer sur l'offre premium. Elle n'a même pas besoin d'aller faire des posts sur les réseaux sociaux pour du coup les closer sur l'offre premium. C'est déjà fait via l'offre porte d'entrée. Vous avez tout bénef à justement structurer vos offres avec une échelle d'offres qui est différente. Et vous n'avez pas besoin d'avoir 15 000 offres, juste 3 par exemple qui suffisent. L'essentiel étant qu'elles doivent s'enchaîner naturellement. Avant dernière partie de cet épisode de podcast, on va parler de la fidélisation pour prédire vos revenus. Si vous voulez stabiliser votre activité, il va falloir arrêter de toujours tout miser sur l'acquisition, sur le refresh des clients. C'est-à-dire que vous, aujourd'hui, vous avez besoin en constant de nouveaux C'est la problématique que moi j'ai, parce que justement, moi je n'ai pas d'offre avec du repeat, c'est-à-dire que quand un de mes clients quitte un programme, il ne va pas forcément on-border dans un nouveau programme, sauf éventuellement en création d'entreprise, parce qu'il a pris un virage dans son activité et donc il on-board dans mon programme d'accélération business, mais c'est relativement rare, parce qu'en fait je leur donne tellement tout pour justement après, derrière... piloter leur business et l'accélérer que bien souvent, ils n'ont même pas besoin. Mais en tout cas... Donc, ce qu'il faut que vous gardiez en tête, c'est qu'un prestataire de service qui est rentable, ce n'est pas forcément celui qui est tout le temps en constante recherche de clients. C'est surtout celui qui les garde. Et quand on est dans des offres de coaching, le coaching, par exemple, ce n'est pas des offres en fait one shot. Moi, j'ai des offres one shot parce que je règle une problématique et en plus, je vous rends autonome. mais du coup quand on est par exemple DAF externalisé, DRH c'est certainement externalisé C'est des problèmes qui vont se répéter. Donc, tout ça pour vous dire que vos clients actuels vont être vos meilleurs futurs prospects. Donc, faites des sortes de programmes de suivi. C'est-à-dire, quand je dis programme de suivi, ça ne va pas être forcément des programmes que vous vendez, mais je veux dire avoir un process de suivi. Vous pouvez aussi très bien créer des offres de continuité pour maintenir un lien. Et là, je vous en parlais, c'est par exemple un membership. C'est par exemple, je ne sais pas, un canal WhatsApp, une communauté sur WhatsApp où vous délivrez de la valeur toutes les semaines ou tous les jours ou tous les mois, peu importe, et où du coup, les personnes payent un abonnement et vous maintenez en fait un lien. Ça peut être aussi le fait de... Pour transformer, en fait, si vous voulez, cette relation one-shot que vous avez avec votre client en relation long terme. C'est vraiment bien ça, en fait, l'objectif. Parce que, en fait, rappelez-vous un truc si vous avez peur d'ennuyer un peu vos anciens clients, parce que c'est souvent la peur qu'on a, c'est qu'on se dit « Ouais, bon, attends, je ne vais pas aller lui reparler, parce que sinon, je risque de le déranger, je risque de le faire chier. » Oui, mais non, en fait, parce que leurs besoins, ils évoluent. et vous aussi vous évoluez. Donc, à chaque palier dans votre business que vous montez, eux aussi, ils peuvent franchir le palier grâce à vous. Donc, ce qui est important, c'est de constamment maintenir un lien. Maintenir un lien, ça va aussi envoyer le signal à votre ancien client que vous vous intéressez encore à lui. Et ça, c'est important. C'est-à-dire que vous avez travaillé avec lui, vous lui avez délivré le service, mais pour autant, la relation, elle ne s'arrête pas. Pour autant... Vous continuez à prendre de ces nouvelles, pour autant, ils comptent encore pour vous. Et ça, ça envoie un super bon signal à vos clients. Donc, vous choisissez vos clients et vous faites en sorte de les fidéliser, de maintenir un lien constant pour ensuite répéter du chiffre d'affaires. Et je peux vous garantir que quand vous avez... 30% de votre chiffre d'affaires qui arrive en récurrent, qui arrive via d'anciens clients parce qu'ils vous ont déjà fait confiance et ils veulent de nouveau vous faire confiance sur une nouvelle offre, etc. Je peux vous garantir que vous respirez. Alors, encore une fois, on n'arrive pas vraiment à avoir de la prédictabilité de chiffre d'affaires. Mais aussi longtemps qu'on fait un suivi de ces clients, c'est-à-dire qu'on les suit à chaque instant de leur vie, etc. là on se dit Ok, en fonction de l'échange qu'on a eu avec cet ancien client, peut-être que potentiellement, dans deux mois, il aura besoin de moi, etc. Et donc là, vous arrivez à prédire vos revenus. Je l'ai testé avec une cliente que j'ai dans mon programme d'accélération business, qui est coach, mais c'est une coach un peu hybride, parce qu'elle a une autre corde à son arc. Et quand elle me dit, ah ouais, j'ai quasiment coaché 200 clients, etc. Et je lui ai dit, mais attends. Dans les 200 clients, tu as maintenu un lien avec combien de clients exactement ? Et là, elle me dit, en fait, avec aucun. Je dis, bon, très bien, on va faire maintenant la liste de ces 200 clients et on va aller nettoyer cette liste pour voir qui est-ce qu'on va pouvoir contacter. Évidemment, on a supprimé quasiment la moitié de ces clients-là. Elle a recontacté la moitié de ses clients, donc il y a une centaine de personnes. En fait, elle a eu un potentiel de chiffre d'affaires dans son pipeline commercial. Elle a eu 20 000 euros de chiffre d'affaires dans son pipeline qui est arrivé. Donc, c'est pour vous dire que continuez de maintenir ce lien. L'argent est dans la liste de vos clients existants. Aussi longtemps que vous maintenez un lien, aussi longtemps vous pourrez prédire vos revenus. Dernière partie de cet épisode, c'est d'inverser le rapport temps-métier. En fait, quand vous vous lancez, vous bossez quasiment 80% de votre temps sur des trucs qui n'ont... absolument rien à voir avec votre cœur de métier parce que vous faites de la compta, d'administratif, du marketing, de la communication sur les réseaux, de l'acquisition client, vous allez networker avec je ne sais pas qui. Bref, et sur les 20% restants, là, en fait, concrètement, vous faites votre cœur de métier. Vous vous rendez compte, en fait, 80% à faire concrètement autre chose que votre... Cœur de métier, 80% de votre temps sur une semaine qui est de 5 jours, du lundi au vendredi, ça représente 4 jours. Ça veut dire qu'une journée seulement dans la semaine, vous faites votre cœur de métier. C'est énorme ces 80% que vous passez à faire tout autre chose que votre cœur de métier. Et l'objectif en fait justement, c'est d'inverser ce ratio. Alors comment est-ce qu'on fait pour... inverser ce ratio, déjà, premièrement, c'est qu'on automatise. On automatise absolument tout ce qui est répétitif, c'est-à-dire, par exemple, des mails à envoyer pour des onboardings, des rappels, des factures, peu importe. Vraiment tout ce qui, encore une fois, je le répète, mais tout ce qui n'est pas générateur de valeur ajoutée, tout ce qui ne crée pas de la valeur dans votre business. on automatise, on ne se pose même pas la question. Ensuite, comment est-ce qu'on peut faire également ? On peut aussi déléguer. Déléguer, par exemple, à une assistante, à n'importe qui qui est dans l'opérationnel et qui peut justement vous aider sur des tâches chronophages que vous pouvez justement déléguer. Alors attention, la délégation est assez stratégique parce que typiquement, c'est les tâches qui sont en relation avec votre cœur de métier. qui normalement ne doivent pas être délégués. Vous ne pouvez pas déléguer les tâches relatives à votre cœur de métier, sauf si à un moment donné, vous voulez basculer en mode agence, c'est-à-dire que vous n'êtes plus solopreneur, et du coup, vous déléguez une partie de la production à d'autres freelancers ou des collaborateurs salariés. Là, du coup, vous changez complètement de business model. Mais en tout cas, si vous voulez rester solo, on ne délègue pas ce qui est relatif à son cœur de métier. Donc quand on est coach, on ne peut pas déléguer ses heures de coaching. Ce n'est pas possible. Par contre, on va déléguer tout ce qui est autour. Je peux vous garantir que même deux heures par semaine de délégation, ça change absolument tout. Moi, j'ai délégué la réponse de mes commentaires sous mes postes LinkedIn tous les matins à une assistante. Et je peux vous dire, ça m'a changé la vie parce qu'en fait, ça me fait gagner un temps fou. Parce qu'en réalité, vraiment, j'étais censée rester une heure par jour sur LinkedIn sous mon poste. Quand je l'ai publié, je me rendais compte que je ne restais pas une heure, je restais deux heures. Parce que du coup, tiens, j'allais voir un mot de poste et puis j'allais répondre à ce commentaire et puis j'allais faire encore ci et encore ça et encore ça. Et puis du coup, le temps passe et en fait, on ne s'en rend pas compte. Mais là, je peux vous garantir que moi, ça me change la vie. Pour autant, je continue à voir les commentaires de mon audience qui commentent mes postes et je continue moi aussi à échanger avec eux en message privé. Ça n'empêche pas, en fait, la délégation ne vous empêche pas d'aller voir quand même ce qui se passe sur le terrain. Et ensuite... Et troisième chose, c'est d'utiliser l'intelligence artificielle, mais intelligemment. Pas pour faire votre taf à votre place. Non, parce qu'en fait, l'intelligence artificielle ne peut pas nous remplacer, en tout cas pas encore, mais en tout cas pour gagner du temps sur tout ce qui n'a pas besoin de vous, de près ou de loin. Parce que plus vous libérez de temps, plus vous pouvez faire votre cœur de métier. Plus vous pouvez coacher, plus vous pouvez conseiller, etc. Et donc forcément, c'est mécanique, plus vous générez de chiffres d'affaires. Et surtout, plus vous retrouvez du plaisir. Parce qu'en fait, on n'est pas devenu entrepreneur pour se faire chier avec de la compta, avec de l'administratif, etc. On est devenu entrepreneur parce qu'on a envie de faire notre cœur de métier. Je parle du design graphique, par exemple, des créations de sites internet. Autre exemple, et on n'a pas forcément envie de s'emmerder à faire des factures clients ou faire des devis, etc. Donc, l'idée, c'est de retrouver justement du plaisir. Et le scale, justement, ce n'est pas de bosser plus, c'est simplement de bosser mieux et d'inverser ce rapport 80-20 que vous passez aujourd'hui, 80% sur des trucs qui n'ont absolument rien à voir avec votre cœur de métier et uniquement 20% sur votre cœur de métier. Alors évidemment... Tout ça, tout ce que je vous ai dit, l'automatisation, la délégation, etc., ça se fait uniquement quand vous avez déjà un bon niveau, un bon volume de business. Parce que sinon, qu'est-ce qui va se passer ? En fait, c'est que vous n'aurez pas assez de recul pour savoir quoi automatiser, quoi déléguer. Moi, j'ai automatisé, honnêtement, quand j'étais à six mois de sortie de mes programmes création d'entreprise et accélération business. Donc, c'était quand même il n'y a pas très, très longtemps. J'ai commencé un peu à automatiser de mon côté. Mais en tout cas, j'ai pris un prestataire vraiment pour travailler dans le dur sur mes automatisations. Mais que quand ça faisait à peu près six mois que j'avais sorti mes programmes. Parce que sinon, je n'ai pas assez de recul pour savoir quoi automatiser. Et même aujourd'hui, je vais vous dire encore un autre truc, c'est que moi, mes automatisations, on a travaillé dessus. C'était sur mars, avril à peu près. ben en fait euh Au mois d'octobre, j'ai repassé quasiment une semaine complète à refaire des automatisations parce que j'ai intégré un nouvel outil, parce que finalement, je préfère faire ça comme ça, parce que etc. Parce que moi, j'évolue aussi de mon côté, parce que ma pratique de formation, elle évolue aussi et parce que les besoins de mes clients évoluent, les besoins de ma cible évoluent, etc. Donc du coup, il faut que vous le fassiez uniquement quand vous avez un bon niveau et un bon volume de business et pas tout de suite quand... vous vous lancez. Donc si je devais résumer tout ça, parce qu'on arrive à la fin de l'épisode, vous vous en doutez, mais si je devais faire un résumé de tout ça, c'est que stabiliser votre activité de prêtataire de service, coach, consultant, etc., ça va être de clarifier votre méthode, votre valeur, la promesse de votre offre. et vos preuves sociales. Ça va être aussi de se caler, c'est-à-dire de structurer votre offre, d'optimiser votre temps et aussi de fidéliser vos clients pour réduire le temps passé sur l'acquisition client et donc le coût d'acquisition client. Et tout ça, ça commence par une seule décision. Et celle-là, elle va gratter un peu, je vous préviens. C'est celle d'arrêter de bricoler dans votre business et de gérer votre business comme une vraie entreprise. En fait, quand on est prestataire de service, souvent, on se lance en micro-entreprise. Et l'image qu'on a de la micro-entreprise, parce que quand on est prestataire de service, bien souvent, c'est la forme juridique la plus adaptée, parce que vous avez un seuil de chiffre d'affaires qui est à 77 000 euros. Donc déjà, pour atteindre le seuil de chiffre d'affaires la première année, vous pouvez y aller. Mais en plus de ça, quand on est prestataire de service, on a très très peu de charges. la grosse charge qu'on a, c'est nous, finalement. Donc, en termes d'impact fiscal et social, la micro-entreprise, c'est bien souvent, je ne dis pas dans tous les cas, parce qu'il faut aussi voir si vous avez des indemnités chômage, etc. C'est un vrai calcul à faire. Ce n'est pas toujours la micro-entreprise qui est la plus adaptée, mais je dirais que dans 80% des cas, ça l'est. Et en fait, la problématique de la micro-entreprise, c'est qu'elle a une très mauvaise image dans le monde du business. C'est qu'en fait, on croit que la micro-entreprise, pas une vraie entreprise. Mais en fait, si. C'est une entreprise comme une autre. D'ailleurs, la micro-entreprise, ce n'est pas un régime juridique à part entière, ce n'est pas une forme juridique, c'est juste un régime fiscal, un régime fiscal qui est simplifié. Mais en fait, la forme juridique, c'est l'entreprise individuelle. C'est simplement que vous avez un régime de micro-entreprise, un régime fiscal et social de micro-entreprise. Donc, pour autant... Arrêtez de bricoler dans votre business. Gérez votre business comme une vraie entreprise parce que c'est exactement ce que vous avez. Et si on pouvait carrément supprimer cette mauvaise image que la micro-entreprise véhicule, ce serait vraiment top. Et posez-vous une question ultra simple. C'est est-ce que votre business, il fonctionne pour vous ou est-ce que c'est vous qui travaillez pour votre business ? Parce qu'en fait, elle est là la différence entre un prestataire de service, coach, consultant. qui galèrent, et un prestataire de services, coach, consultant, qui se calent. Et ce que j'aimerais que vous reteniez de cet épisode, c'est une chose, c'est que l'autorité, ça se construit, la confiance, ça se prouve, et la rentabilité, ça se structure. On arrive à la fin de l'épisode. J'espère qu'il vous aura plu, qu'il vous aura éclairé, qu'il vous aura aidé. Un petit rappel pour mettre une note 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée, et notamment Spotify et Apple Podcasts et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. En attendant, n'oubliez pas, tout le monde peut lancer un business et réussir, vous aussi.