Speaker #0L'entrepreneuriat, ce n'est pas inné, mais ça s'apprend. Je suis Lucille, expert comptable diplômé, entrepreneur et fondateur d'Adnea. Business Tips, c'est plein de conseils si vous voulez vous lancer dans l'entrepreneuriat ou si vous y êtes déjà. Allez, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans l'épisode numéro 13 du podcast Business Tips qui est consacré aujourd'hui à la productivité de l'entrepreneur et particulièrement à la pré-crastination. Oui, vous avez bien entendu, la pré-crastination. On en discute ensemble et comme d'habitude à la fin de l'épisode, je vous fais un petit récap de toutes les actions que je vous conseille de mettre en place pour bien pré-crastiner. Alors, petit préambule que je voudrais partager avec vous. Est-ce que vous avez remarqué que c'est l'épisode numéro 13 et que je l'ai publié le 13 février ? Est-ce que vous avez remarqué ça ? Franchement, je l'ai remarqué quand je l'ai préparé et que du coup... j'ai planifié sa date de publication. Je me suis dit, mais 13, le 13 février, c'est quand même un curieux hasard. Eh ben, comme j'adore en fait ce genre de hasard, et je tiens vraiment à répéter que c'est vraiment un hasard, que je ne l'ai absolument pas planifié, enfin, je ne l'avais pas prévu du tout. Eh ben, on va fêter ça. Je ne sais pas ce que vous en dites, mais moi, je trouve que franchement, il faut fêter ce genre de hasard. C'est toujours un peu cool, comme quand vous regardez votre téléphone que vous êtes le 12 décembre à 12h12. Je trouve qu'il faut fêter ça. Et pour le fêter, du coup, j'ai... bien envie de vous faire plaisir et de vous faire passer à l'action, vous faire passer dans le merveilleux monde de l'entrepreneuriat en vous offrant un petit code promo de 15% sur tous nos produits du site www.adnea.fr ADNEA. Je dis bien tous nos produits, pas juste l'un ou l'autre, non. Tous nos produits et jusqu'à la fin du mois de février avec le code podcast15 en majuscule podcast15 je vous mettrai en description évidemment de l'épisode et je tiens tout de suite à vous dire parce que je vous vois venir vous qui êtes déjà entrepreneur et qui avait déjà votre business et vous êtes en train déjà de râler au fond de vous parce que vous ne pourrez pas bénéficier de ce code promo puisque je viens de vous je viens de le dire que ce sera pour ceux qui souhaitent se lancer dans l'entrepreneuriat et bien non rassurez vous vous pourrez aussi en bénéficier Puisqu'il y a quelques semaines, j'ai lancé le concept Je pilote ma boîte Donc je vous rappelle que le premier concept, c'était Je monte ma boîte pour vous donner justement toutes les clés pour vous lancer dans l'entrepreneuriat. Et donc il y a quelques semaines, j'ai lancé Je pilote ma boîte concept dans lequel vous trouverez en fait toute une boîte à outils pour piloter votre business de façon optimale. Et donc du coup, ce podcast, eh bien vous concerne aussi puisqu'il est valable également sur tous les produits du concept Je pilote ma boîte donc sur le site 3D.com. www.adnea.fr et ce jusqu'à la fin du mois de février. Et bien sûr, vous pouvez nous donner un petit coup de pouce en passant le message à un ami, un proche, un collègue et en plus vous lui offririez un super cadeau. Voilà, je ferme la petite parenthèse de ce préambule et on revient à notre épisode. Alors, je tiens à dire quand même que cet épisode nous concerne toutes et tous, en fait, peu importe le statut professionnel qu'on a, qu'on soit entrepreneur, futur entrepreneur, salarié, en recherche d'emploi, en reconversion professionnelle, non actif, bref, tout le monde. Le sujet de la procrastination et de la pré-crastination, ça concerne tout le monde. Vous avez sûrement dû entendre d'ailleurs maintes et maintes fois ce terme de procrastination. Je fais un petit clin d'œil d'ailleurs à la personne de mon entourage qui m'a dit que procrastination, c'est un mot qui n'est pas joli. C'est vrai que ce n'est pas vraiment très joli à entendre. C'est un mot qui a une connotation extrêmement négative. Donc on va justement éviter de le répéter tout au long de l'épisode, le mot procrastiner. Alors j'ai en fait un petit peu l'impression que ce terme-là, c'est comme l'épuisement professionnel. En fait on en parle beaucoup comme si c'était un peu le mal du siècle. Alors qu'en fait ça existe depuis très très longtemps. Non, en fait, on n'en parle pas beaucoup. On en parle effectivement beaucoup, mais ce n'est pas devenu le mal du siècle. C'est simplement qu'on bascule de société. de changement en fait de consommation et que finalement on est dans une société aujourd'hui de plaisir et de divertissement et que ben avant on était plus dans une société fin nono Alors nos parents, enfin je sais pas la génération dans laquelle vous êtes, mais moi j'ai 38 ans, je suis de la génération Y a priori. Donc moi mes parents, enfin plutôt mes arrière-grands-parents et mes grands-parents étaient dans une société justement de devoirs et d'obligations, puisque c'était en fait la société après-guerre. Mes parents ont connu justement le plaisir et le divertissement, mais ont été éduqués en fait dans justement dans cette société de devoirs et d'obligations. Donc c'est effectivement des générations qui... ont moins tendance à procrastiner que ma génération à moi et les générations d'après. On va juste revenir quelques instants sur cette notion-là de procrastination. C'est tout simplement la remise à plus tard dans le temps d'une tâche ou d'une action qu'on doit faire ou qu'on avait prévu de faire. Tandis que la pré-crastination, c'est plutôt l'acte d'accomplir une tâche le plus tôt possible. Alors l'idée... En fait, les deux notions procrastination et pré-crastination sont malsaines pour nous, pour notre business. Donc l'idée, ce n'est pas de vous faire devenir un pré-crastinateur, parce que ça a aussi des impacts en termes de productivité. Mais l'idée, c'est simplement d'arrêter de procrastiner et de ne pas non plus tomber dans la pré-crastination. Donc voilà, d'avoir une productivité vraiment optimale. Alors, la... justement le fait de toujours remettre à plus tard des actions ou des tâches, et bien en fait ça arrive, comme je vous l'ai dit, à tout le monde, surtout aujourd'hui dans nos sociétés, où justement on est dans une société de plaisir, de divertissement, où tout est fait pour nous divertir, pour nous faire plaisir, voilà, et on a tout un tas de choses à notre disposition. Donc c'est bien, et justement... La société de nos arrière-grands-parents, grands-parents et peut-être un peu nos parents n'était pas du tout ce genre de société-là. Il y a eu une arrivée justement du divertissement et du plaisir progressif, mais typiquement c'est... Enfin, je sais que... Quand je regarde mes grands-parents ou mes arrière-grands-parents, que j'ai pas connus, mais je veux dire quand je regarde ça, quand j'analyse un petit peu ça par rapport à ce qu'on me raconte, en fait on se rend compte qu'ils remettaient pas plus tard les tâches ou les actions, ils les faisaient au moment où il fallait les faire. Donc voilà, ils étaient obligés donc donc ils les faisaient. Tandis que nous c'est vrai que c'est un petit peu différent. Je disais, je parlais de productivité, en fait, l'impact de remettre systématiquement les tâches à plus tard, effectivement, ça a un impact sur notre productivité. Mais, attention, ça n'a pas que cet impact-là. Justement, ça va bien au-delà de ça. Et c'est pour ça que la procrastination, le fait de remettre à plus tard les tâches et les actions, est vraiment dangereuse pour le business. Pas toujours, mais évidemment dans des situations extrêmes, c'est hyper dangereux et ça peut nous faire perdre une boîte. Donc, premier impact, bien entendu la productivité. Deuxième, c'est un impact financier. Oui, parce que remettre à plus tard une action ou une tâche risque à un moment donné de toucher à notre trésorerie, à nos finances personnelles ou professionnelles, peu importe, ou les deux. Avec, par exemple, une pénalité, une majoration, parce que vous avez oublié de faire une déclaration, je ne sais pas, vous êtes micro-entrepreneur, par exemple. Ça vous ennuie au plus haut point de faire votre déclaration mensuelle de chiffre d'affaires que vous devez transmettre justement sur votre espace auto-entrepreneur pour le calcul de vos cotisations sociales et de votre prélèvement libératoire d'impôt sur le revenu. Mais si vous la faites en retard, vous allez prendre 10%. Donc vous voyez, il y a un impact financier. Je comprends que c'est pénible de devoir faire les déclarations, je comprends ça, ça a un effet un peu contrariant, mais malgré tout, vous avez un impact financier. Donc pourquoi devoir remettre à plus tard quelque chose qui va avoir un impact négatif sur notre trésorerie ? Troisième impact, ça va être la qualité de votre travail. Parce que repoussez toujours vos actions et vos tâches à plus tard. va forcément vous conduire à un moment donné à devoir faire cette tâche malgré tout, parce que de toute façon, elle est nécessaire, elle est importante, elle est importante et elle va devenir vraiment urgente, mais ça va vous conduire à devoir la faire dans l'urgence, et parfois à la dernière minute, dans le pire des cas, et donc à bâcler le travail. Et en cela, justement, la qualité de votre travail sera impactée. Quatrième impact, ça va être votre santé mentale, et ça c'est le pire. Parce qu'en fait, tous les impacts que j'ai précédemment évoqués, donc productivité, impact financier, impact sur la qualité de travail, seront en fait générateurs de stress et d'anxiété. Et ce stress et cette anxiété, tout comme la peur, la colère, sont des émotions négatives qui vont vous conduire à prendre des décisions irrationnelles dans votre business. Je vous invite d'ailleurs... Allez écouter l'épisode numéro 11 de ce podcast, si vous ne l'avez pas encore fait, qui traite de comment mettre ses émotions au service de son entreprise. C'est hyper important de prendre justement au sein de votre entreprise une dimension émotionnelle, votre propre dimension émotionnelle pour éviter de prendre des décisions irrationnelles. Alors, la première raison de toujours... qui nous fait remettre à plus tard certaines tâches, certaines actions, c'est la contrariété. La contrariété dans un sens large. Parce que, alors pourquoi la contrariété ? Parce qu'en fait, cette tâche ou cette action qu'on remet à plus tard, c'est une tâche qu'on n'aime pas faire, qu'on n'a pas envie de faire. Et comme je vous l'ai dit, on est dans une société de plaisir, de divertissement, où règne l'envie, le plaisir. Et quand on n'a pas envie de faire un truc, quand on n'y prend pas de plaisir, forcément on ne va pas s'y mettre. Ça va être un petit peu plus compliqué à s'y mettre. Parce qu'aujourd'hui, tout nous est proposé justement pour qu'on éprouve du plaisir et de l'envie à faire quelque chose. Et donc forcément, les contraintes, elles sont encore plus difficiles à gérer. Et donc, on va être naturellement conduit, enfin notre cerveau va naturellement nous conduire à remettre cette tâche et cette action. Pourquoi ? Parce que notre cerveau va rechercher une source de plaisir immédiat. Et c'est certainement pas cette tâche ou cette action qu'on remet à plus tard qui va nous la procurer, cette source de plaisir. Donc forcément, on la remet tout naturellement plus tard. En fait, c'est presque une décision inconsciente qu'on a. de finalement de remettre à plus tard ça. Et en fait, on va se consacrer du coup à une tâche, une action qui finalement va nous procurer un plaisir immédiat. Et bingo, le simple fait de se dire que bon allez, c'est bon, ce truc-là, je le ferai demain. c'est sûr, je le ferai demain, ça c'est clair que c'est pas sûr que vous allez le faire demain, mais vous allez vous dire ouais c'est sûr je le fais demain, en fait le simple fait de se le dire et de se le reprogrammer au lendemain va déclencher en nous une production d'endorphine, une production de cette hormone du bonheur, cette hormone du bonheur qui va nous procurer du plaisir. Voilà, ça c'est la première raison qui fait que vous procrastinez, c'est la contrariété. La deuxième raison, c'est par peur. Pourquoi ? Parce qu'on a peur de l'action ou de la tâche, ou bien on craint ses conséquences. En fait, on a peur de cette action, de cette tâche, parce que la tâche nous paraît trop lourde, trop importante, on a l'impression qu'elle nous dépasse. On la voit finalement comme une montagne insurmontable, on ne sait pas trop comment, par quel bout la prendre, on ne sait pas comment commencer, voilà, et puis, ou bien simplement on a peur des conséquences. Si on la fait, qu'est-ce que ça va, qu'est-ce que je vais faire, enfin qu'est-ce qui va se passer, voilà. Donc moi ce que j'ai envie de vous dire, c'est parce que c'est typiquement ici... Dans cette situation où on se place, où on est vraiment dans une situation à risque de prise de décision irrationnelle, si vous craignez les conséquences de cette action, de cette tâche, essayez de prendre du recul et posez-vous deux questions. La première question, c'est quelles seraient les conséquences ? si je ne fais pas cette tâche et que je la remets à plus tard ? Et quelles seraient les conséquences si je fais cette tâche, que je la fais tout de suite ? En fait, il faut essayer, on va essayer de biaiser un peu notre jugement en visualisant clairement les conséquences. Dans un des cas, si je procrastine, les conséquences vont être encore pires. que finalement si je procrastine pas. Donc la solution, c'est de faire notre tâche tout de suite. Ça, c'est quand vous procrastinez par crainte. Maintenant, d'une façon générale, quand on remet à plus tard certaines actions, j'ai quelques conseils à vous donner, quelques actions concrètes que vous pouvez mettre en place pour justement transformer cette procrastination. Je ne veux pas dire en précastination parce qu'il ne s'agit pas non plus d'aller plus vite que votre to-do list, mais simplement pour arrêter cette mauvaise habitude que vous prenez qui peut être potentiellement dangereuse pour votre business. Alors déjà, la première action à mettre en place, c'est revoir sa to-do list. Je vous l'ai dit dans l'épisode numéro 1 qui est consacré à l'organisation de l'entrepreneur au sein de son business, les to-do listes en fait c'est hyper efficace pour vraiment bien organiser son business, son job à faire pour planifier ses tâches. Par contre ça a un autre effet, c'est qu'on a tendance justement à surcharger sa liste de tâches, surcharger sa liste de tâches à faire dans la journée ou bien dans la semaine. Et ça par contre c'est... parfaitement contre-productif. Donc comment la revoir ? Parce qu'évidemment on a tous et toutes des listes à rallonge qu'on n'arrive pas à faire et effectivement le fait d'en avoir à rallonge et que ce soit contre-productif va nous conduire à la fin de la journée ou à la fin de la semaine à constater qu'on n'a pas tout coché et donc à nous mettre dans une certaine sorte de bad mood. en se disant mince, j'ai encore pas réussi à tout cocher, c'est pas bon, c'est un mauvais ressenti, moralement c'est pas génial comme situation Donc il y a une matrice que vous pouvez utiliser pour revoir votre to-do list, c'est la matrice d'Eisenhower, je sais pas si vous connaissez, je vous en parle très rapidement en fait. Cette matrice c'est un outil d'analyse et de gestion de votre temps qui tâche... qui classent vos tâches en fonction de leur importance et de leur degré d'urgence. Pourquoi elle est intéressante, cette matrice ? Parce qu'on a tendance à confondre importance et urgence. Et oui, parce que ce qui est important n'est pas forcément urgent, et ce qui est urgent n'est pas forcément important. Et parfois, ce qui est important est urgent, ce qui est urgent est important, et voilà, on a vraiment du mal, dans beaucoup de cas, à dissocier justement l'importance de l'urgence. Et là, cette matrice-là vous permet de classer vos tâches en quatre catégories. La première, c'est les tâches prioritaires, c'est-à-dire les tâches qui sont importantes et urgentes. Donc, celles-là, il faut les faire en premier lieu, il ne faut pas y déroger. Ensuite, vous avez la deuxième catégorie, ce qui est important mais pas urgent. Là, c'est ce qui... L'idée, c'est de planifier la tâche à plus tard, mais attention, elle n'est pas prioritaire aujourd'hui, mais elle va le devenir à un moment donné. Parce qu'à un moment donné, le degré d'urgence va changer et la tâche va devenir importante et urgente. Donc on a effectivement une classification des tâches dans le temps et on les planifie effectivement sur un calendrier. Ensuite, la troisième catégorie, c'est que c'est urgent mais pas important. Donc là, quand c'est urgent mais que ce n'est pas urgent, important, typiquement, vous déléguez cette tâche. Parce que pas importante signifie très clairement que c'est pas à vous, en tant qu'entrepreneur, en tant que chef d'entreprise, en tant que dirigeant d'entreprise, de vous en occuper. En fait, elle ne relève pas de vos propres compétences, elle ne relève pas de votre création de valeur ajoutée. Elle ne relève pas de votre cœur de métier dont vous vous occupez. Elle le relève vraiment de quelque chose de complètement différent que vous pouvez justement, qu'un collaborateur ou qu'un salarié peut se charger de faire. Donc, par contre, il faut la faire. Elle est urgente. Donc là, cette tâche-là, vous la déléguez. Ensuite, vous avez la quatrième et dernière catégorie de la matrice. C'est la tâche ni importante ni urgente. Et donc ça, si c'est ni important ni urgent, c'est bullshit, c'est à jeter à la poubelle. En fait, c'est là qu'on se rend compte que ce qui n'a pas d'importance et n'a pas d'urgence, ben, typiquement, ne sert à rien. Alors, évidemment, c'est peut-être une tâche qui est évolutive et qui, à un moment donné, a son importance et a son urgence. Donc là, il faut... Enfin, vous preniez du recul un petit peu par rapport à... Justement, par rapport à votre activité, par rapport à votre business. Parce que, bon, il ne s'agit pas tout simplement de la jeter à la poubelle, mais quand même de se poser la question, est-ce qu'à un moment donné, elle va évoluer, cette tâche, ou pas ? Si, clairement, elle n'évoluera jamais et que vous en êtes... que vous en êtes absolument convaincu, c'est poubelle directe. Ensuite, deuxième conseil, deuxième action que je vous invite à mettre en place, c'est y aller cinq minutes par cinq minutes. Ça c'est hyper efficace, y aller cinq minutes par cinq minutes. En fait, les tâches qui vous font peur ou qui sont contrariantes, elles ont le même point commun qu'une séance de sport en plein hiver un soir. Alors qu'il fait bien froid et où on préfère absolument rester au chaud sous notre plaid, dans notre canapé et regarder une série Netflix. En fait, c'est typiquement la phrase qui dit que le plus dur c'est de s'y mettre. Bah ouais, c'est exactement ça. Donc ce que je vous conseille, et ça, ça vaut aussi pour vos séances de sport, mesdames, messieurs, c'est d'y aller étape par étape. Cinq minutes par cinq minutes. En fait, l'idée, c'est de prendre la tâche ou l'action. comme une sorte d'échelle sur laquelle il y a des barreaux et il faut gravir barreau par barreau. Et donc on va d'abord s'y mettre dans un premier temps. Je prends l'exemple de la séance de sport. Le plus dur c'est de s'y mettre. Mais qu'est-ce qui est le plus dur en fait ? C'est d'aller se changer. Une fois que vous êtes changé, vous allez prendre la décision de sortir et d'aller courir. Donc, première étape, allez vous changer. Deuxième étape, une fois qu'on est changé, c'est bon, on est satisfait parce qu'on a réussi la première étape, on s'est changé. Deuxième étape, on sort. Troisième, on commence à courir. Et ainsi de suite, jusqu'à finir sa séance de course à pied. C'est exactement ça. Donc, on va d'abord se mettre à faire... En fait, on va d'abord se mettre à gravir le premier barreau de l'échelle. Et on y va vraiment petit à petit, quoi. Cinq minutes par cinq minutes. En fait, c'est plus facile de faire dix fois une distance, enfin de diviser la distance en dix, et c'est plus facile de faire dix fois l'étape, plutôt qu'une fois la distance complète de l'étape. Vous voyez ? Donc voilà, on y va 5 minutes par 5 minutes. Et en fait, à chaque fois que finalement on avancera étape par étape, barreau par barreau de l'échelle, on aura la satisfaction d'avoir justement accompli quelque chose, d'avoir réalisé une sorte de pré-tâche, une sorte de pré-étape. et ça va nous pousser à accomplir les suivantes. En fait, on va créer une sorte de dynamique en nous et ça, c'est assez intéressant. C'est pour ça que je vous dis qu'y aller 5 minutes par 5 minutes, ça marche à tous les coups. Donc ça, c'est vraiment efficace comme action. Je vous invite vraiment à la mettre en place assez rapidement. Troisième conseil, troisième action que je vous propose, que je vous invite à mettre en place, c'est de couper toute distraction possible et de passer en mode deep work, c'est-à-dire mode travail profond. En fait justement, dites-vous que c'est déjà compliqué de s'y mettre. Donc si en plus quand vous vous y mettez vous avez une distraction qui vient vous sortir de votre mode de travail profond et donc de l'accomplissement de votre tâche, de votre action que vous n'avez pas franchement envie de faire. Mais là, c'est foutu d'avance. Donc si vous êtes dérangé toutes les 30 secondes par une notification, par un divertissement quelconque, par un appel téléphonique, par un message, par une notification d'email, par une notification d'un réseau social, en fait vous serez constamment, vous allez constamment rester dans cette espèce de douleur de devoir s'y remettre parce que la notification, le divertissement, la distraction en fait va vous faire sortir justement de votre tâche et après il faudra de nouveau s'y remettre. Donc on est en fait constamment dans la première étape de notre tâche qu'on n'a pas envie de faire fondamentalement parce qu'elle nous contrarie ou qu'on en a peur ou qu'on la craint et on sera toujours en fait au même stade. Donc on reste... constamment la douleur. Donc non, non, on coupe les distractions, on coupe tout et vraiment vous passez en mode... Travaillez profond. Dites-vous que plus vite elle est faite, cette tâche, plus vite vous en êtes débarrassé et plus vite vous pouvez passer à autre chose. Et passer typiquement à quelque chose qui vous fait beaucoup plus envie et qui vous procure beaucoup plus de plaisir. Donc couper les distractions, c'est justement ça. C'est pouvoir s'en débarrasser le plus vite possible. Ensuite, quatrième conseil, c'est la visualisation. Visualisez l'après-tâche, c'est-à-dire la satisfaction que vous obtiendrez une fois que vous aurez réalisé cette tâche ou réalisé cette action. C'est vrai, regardez, quand vous avez fait un truc que vous n'aviez franchement pas envie de faire, mais que vous deviez faire parce que c'était urgent, que c'était important ou important et urgent, c'est vrai qu'après on a la satisfaction d'avoir accompli quelque chose, de s'être débarrassé d'un truc en fait. Comme s'il y en avait une sorte de poids qui reposait sur nos épaules et que tout d'un coup, ce poids, il est enlevé. C'est hyper satisfaisant comme sensation. Franchement, c'est... Enfin, moi, en tout cas, je sais que j'aime beaucoup. Ça ne veut pas dire que je ne remets jamais à plus tard mes actions, pas du tout. Mais voilà, c'est, si vous voulez, le principe de la visualisation, de visualiser cette satisfaction que ça va nous procurer. C'est un peu... C'est essayer de biaiser un petit peu notre cerveau en se mettant une sorte de carotte devant le nez pour avancer. Alors bon, je sais que l'image, elle n'est pas forcément la meilleure, j'en conviens, mais pourtant, elle est terriblement adaptée. Et donc là, on revient sur les questions à se poser quand on sent qu'on est en train un peu de vouloir remettre à plus tard l'action. C'est, dites-vous, quelle est la pire chose qui peut m'arriver ? si je ne fais pas cette tâche et quelle est la pire chose qui peut m'arriver si je fais cette tâche ? Vous posez ces deux questions, vous verrez bien que de toute façon, la pire chose qui peut vous arriver en faisant cette tâche va être bien inférieure à la pire chose qui peut vous arriver si vous ne la faites pas. D'où l'intérêt justement de ne pas la remettre à plus tard. La visualisation, c'est... C'est hyper important de constater de manière vraiment consciente que si on fait cette tâche, on en tirera beaucoup plus de satisfaction que si on ne la faisait pas. Et potentiellement, on peut s'attirer des ennuis si on ne la fait pas. On visualise vraiment la satisfaction et donc du coup, on arrive à s'y mettre. Cinquième conseil, c'est de faire cette tâche ou cette action tout de suite en début de journée. Pourquoi en début de journée ? Ça paraît un peu comme ça, un peu pas réfléchi de dire ça, mais en fait si, il y a vraiment un vrai intérêt en fait. Le fait de la faire tout de suite en début de journée et d'arriver au bout de cette tâche ou de cette action tout de suite au début de notre journée de travail va nous procurer en fait une satisfaction vraiment très importante. Et... telle que ça va nous porter en fait tout au long de la journée. Donc en clair, on aura la satisfaction immédiate d'avoir accompli la tâche, mais aussi un boost d'énergie totale pour le restant de notre journée. Même si cette tâche, elle est vraiment hyper énergivore, vous aurez quand même un boost d'énergie malgré tout. Et vous aurez vraiment une intense satisfaction globale en fin de journée parce que vous avez été hyper productif. En fait, il y a vraiment ces trois effets bénéfiques que vous pourrez justement vous servir dans le fait de faire cette tâche en début de journée. C'est la satisfaction immédiate, ensuite un regain d'énergie pour le restant de la journée. et une satisfaction globale en fin de journée sur l'ensemble du travail que vous avez accompli, sur l'ensemble de la productivité que vous avez pu avoir sur votre journée. Testez, vous verrez, vous serez convaincus. Ensuite, dernier et sixième conseil, c'est d'en créer une habitude. En fait, en mettant en place toutes ces actions, le seul risque que vous allez avoir, c'est d'en créer une habitude. D'en créer une habitude de vie dans votre quotidien. Alors attention, on sait toutes et tous, toutes les études nous l'ont prouvé. En fait, les habitudes, elles ne se créent pas simplement en une seule fois, en une seule journée. Mais en 66 jours, il faut que vous répétiez en fait l'action de, pas de pré-crastination, mais de ne pas procrastiner. Il faut que vous répétiez ça pendant 66 jours pour que justement vous en créez une habitude qu'elle s'ancre en fait en vous. Alors au contraire, les habitudes elles sont abandonnées en général au bout de 15 jours. Si vous ne continuez pas à mettre en place justement tout ce travail... pour ne pas remettre à plus tard certaines actions ou certaines tâches, ça, vous le perdez au bout de 15 jours. Par contre, vous mettez 66 jours justement à en créer une habitude. Donc, conseil que je vous donne, démarrez maintenant. Parce que le temps que vous allez y passer aujourd'hui, justement à faire ce que vous devez faire et à ne pas remettre à plus tard vos actions et vos tâches, en fait, c'est un temps que vous investissez pour votre productivité future. Comme on met 66 jours à en créer une habitude, c'est un investissement pour notre productivité future. Alors si vous voulez aller un petit peu plus loin dans la procrastination et plus particulièrement dans la productivité, je vous conseille une ressource, c'est le livre de Brian Tracy, Avaler le crapaud. Alors il n'a pas forcément de très bons avis, parce qu'il paraît que c'est un peu écrit de manière... Moi je l'ai pas lu, simplement on l'a beaucoup conseillé. Je vous avouerai que je l'ai vraiment pas lu mais on me l'a énormément conseillé. Enfin tous ceux avec qui je discute de productivité, de remettre à plus tard des choses, etc. me conseillent tous de lire ce bouquin donc je vais me l'acheter et je vais le lire. Il paraît qu'il est pas super agréable à lire mais que vraiment il y a des très très très très très bonnes idées. dans le livre. Donc voilà, je vous recommande cette ressource autant qu'on me l'a recommandée. Voilà, lisez-le, je le lirai aussi et puis comme ça, on mettra en commun nos avis sur cet ouvrage. On arrive à la fin de l'épisode, donc un petit récap comme annoncé en début d'épisode des six actions que je vous conseille de mettre en place pour transformer justement votre procrastination en pré-crastination. J'exagère un peu, mais surtout pour être plus productif. Donc... Donc revoir votre to-do list avec la matrice d'Eisenhower qui classe vos tâches en quatre catégories. Y aller pas à pas, cinq minutes par cinq minutes. Voilà, la tâche, l'action à faire, c'est un barreau de l'échelle. Passer en mode deep work, couper toute distraction pour ne surtout pas vous sortir de votre tâche, de votre action que vous êtes en train de faire. Visualiser la satisfaction de l'après-tâche, la satisfaction du travail accompli. Faire cette tâche en début de journée pour créer une dynamique sur votre journée et en faire une habitude pour que plus jamais vous n'ayez d'impact sur votre productivité, sur vos finances, sur votre santé mentale. Voilà, vraiment, je le répète, mais le fait de remettre toujours à plus tard les actions, c'est dangereux pour vous, c'est dangereux pour votre business. Voilà, vous avez toutes les clés maintenant pour booster votre productivité. À bientôt !