Speaker #0Hello, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable, entrepreneur et fondatrice d'Adnea. Après plus de 17 ans passés dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice et coach business pour aider les futurs entrepreneurs à monter et à piloter leur boîte. Business tips, c'est plein de conseils si vous voulez vous lancer dans l'entrepreneuriat ou si vous y êtes déjà. Allez, c'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Business Tips. C'est un épisode aujourd'hui qui est un peu random parce que j'ai eu l'idée de l'enregistrer, l'idée de vous partager une histoire business d'une cliente que j'ai accompagnée et donc... Je n'ai vraiment pas préparé mon épisode de podcast comme je le fais d'habitude. Donc là, on y va en mode random. J'espère que je n'aurai pas trop de tic de langage entre mes e et mes en fait Parce que je me rends compte que j'utilise beaucoup le en fait Donc je m'excuse par avance si je n'arrive pas à tout enlever au montage. Je fais cet épisode de podcast en mode random parce que beaucoup de créateurs d'entreprises viennent me voir sur les réseaux sociaux. J'échange avec eux. Et en fait, il y a... Toujours quelque chose qui revient, quelque chose d'assez commun qui revient et qui est qu'on a peur de se lancer. On a peur de se lancer parce qu'on a la peur de l'échec, on a une incertitude, on ne sait pas si ça va marcher, on ne sait pas si on va avoir assez de clients, on ne sait pas si on va avoir assez de chiffre d'affaires pour pouvoir après derrière se sortir une rémunération qui nous permette d'en vivre. Je ne parle même pas d'avoir une rémunération confortable, mais juste le minimum pour pouvoir en vivre. Et ça, c'est vraiment quelque chose qui fait qu'à un moment donné, vous mettez un peu le pied sur le frein et vous vous dites que finalement, le lancement, vous le verrez plus tard. Sauf qu'à force de toujours repousser à plus tard les choses que vous pourriez faire maintenant avec une bonne méthode, et bien finalement, vous ne les faites jamais. C'est un peu la désillusion quand on arrive à un certain moment de sa vie où on se rend compte qu'on a peut-être raté un coche. Bref, je reprends sur mon histoire avec Élodie. Alors, Élodie, c'est une entrepreneur qui a créé son entreprise en janvier 2023. Elle vient me voir en janvier 2024 parce qu'elle était absolument désespérée. Franchement, ce qu'elle fait, c'est vraiment excellent. En tout cas, elle m'a montré vraiment son offre. Et elle m'a un petit peu expliqué en détail tout ce qu'elle proposait à ses clients, donc des managers. Et franchement, c'est vraiment top ce qu'elle fait. Le problème, c'est qu'elle n'a pas de clients. En fait, elle a lancé son entreprise en janvier 2023. Elle a lancé son offre de prestations de services, donc l'accompagnement managérial. Mais un an plus tard, en janvier 2024, elle n'a signé aucun client. Mais quand je dis aucun, c'est aucun. Et donc, c'est à ce moment-là qu'elle me contacte et qu'elle me dit, bon ben voilà, j'ai un vrai problème. C'est qu'aujourd'hui, je n'ai pas de client. Dans huit mois, je n'ai plus de pôle emploi pour me payer mes indemnités. et donc je n'aurai absolument plus aucun revenu. Ça va être vraiment financièrement très compliqué pour moi et donc je vais peut-être devoir faire le choix de revenir à ma vie d'avant, aka le salariat, chose que je n'ai absolument pas envie de faire. Ce que je comprends totalement parce que quand on commence l'entrepreneuriat, on n'a vraiment pas envie de faire machineria. Et en fait, elle me disait qu'elle sent bien que quelque chose cloche dans son business, mais elle ne sait absolument pas quoi. Ça fait un an qu'elle produit du contenu sur beaucoup de plateformes de réseaux sociaux, deux en particulier. Elle produit du contenu quasiment tous les jours et franchement, je sais combien c'est chronophage de... créer du contenu tous les jours, d'être constamment présent sur LinkedIn, sur Instagram, etc. et de n'avoir strictement aucun résultat, c'est démoralisant. On en a franchement les bras qui nous en tombent quand on voit qu'effectivement, soit l'audience décolle pas, soit les clients sont pas au rendez-vous. Alors après, audience et client, c'est pas la même chose. Ça n'a strictement rien à voir. Mais elle, en l'occurrence, elle n'avait ni une grosse audience, ni des clients. elle n'avait rien du tout. Et donc, au fur et à mesure de nos échanges, on convient d'un accompagnement vraiment sur mesure dans lequel, pendant trois mois, je l'aide à se remettre sur pied et à développer son chiffre d'affaires. Et là, je me rends bien compte, au fur et à mesure des entretiens, qu'il y a un vrai problème. au niveau de la connaissance de sa cible qui lui pose un problème sur son positionnement, sur sa création de contenu, donc sa communication. Elle a un vrai problème d'acquisition client. Elle a beau créer du contenu, le contenu qu'elle crée n'intéresse absolument personne. Personne n'arrive à s'identifier dans le contenu qu'elle crée. Et ça, ça pose un vrai problème parce que l'acquisition client, c'est quand même le... la première étape de l'entonnoir du marketing. C'est-à-dire qu'avant de pouvoir arriver à la fin de l'entonnoir du marketing, qui est la fidélisation, et juste avant ça, la vente à un client, il faut d'abord pouvoir l'acquérir. Et l'acquérir, c'est comment ? C'est via sa visibilité. Et elle, en l'occurrence, c'était via sa création de contenu sur les réseaux sociaux. On fait une analyse poussée de sa cible, toutes les deux. ensemble, on travaille vraiment sur l'analyse approfondie de sa cible. Et là-dedans, je me souviens de lui avoir dit, quand on fait cette analyse, que moi, je n'ai pas besoin de savoir que ton client idéal, Jean-Michel, on l'a appelé comme ça, désolé pour tous les Jean-Michel, je n'ai pas besoin de savoir que ton client idéal, Jean-Michel, il est entrepreneur, il a 45 ans, il habite près de Toulouse, il a un business, que de temps en temps, il va sur Paris. Ce n'est pas qu'on s'en fout. mais c'est que ce n'est pas forcément le plus important. Parce qu'en fait, moi, ce que je veux savoir, et ce qu'elle, elle a besoin de savoir, Elodie, dans son business, c'est de quoi souffre exactement Jean-Michel dans son quotidien de manager. Et la deuxième chose qu'elle a besoin de savoir, c'est où se trouve Jean-Michel pour lui montrer qu'Elodie, elle est là. Et enfin, troisième élément, c'est qu'est-ce qui va faire que Jean-Michel, à un moment donné, va prendre un accompagnement chez Elodie. Pourquoi ? Parce que de quoi souffre Jean-Michel dans son quotidien de manager ? Ça, ça va nous permettre de comprendre vraiment son problème, sa problématique, sa souffrance, sa douleur, où il se trouve. Ça va nous permettre de savoir exactement où communiquer. Parce que c'est bien beau de communiquer sur l'accompagnement managériel, par exemple sur TikTok. Mais si sur TikTok, on n'a pas une audience de Jean-Michel, entrepreneur de 45 ans qui a un business en Ile-de-France, ça va nous servir à rien de créer des vidéos sur TikTok. Ça va nous prendre un temps fou pour un truc qui de toute façon ne payera pas. Par contre... les Jean-Michel entrepreneurs de 45 ans qui habitent à Paris ou à Toulouse ou je sais pas où, eux ils sont peut-être sur LinkedIn par exemple. Et c'est peut-être là qu'il faut créer du contenu en fait. Et on crée du contenu comment ? Parce qu'on sait exactement de quoi souffre Jean-Michel. En fait dans notre contenu qu'on va poster sur les réseaux sociaux, on va lui dire coucou Jean-Michel, moi je suis là. Et qu'est-ce qui va faire qu'à un moment donné, Jean-Michel va prendre un accompagnement justement chez Elodie ? Eh bien c'est le fait que... Tout simplement, elle a créé le bon contenu et elle lui a proposé au bon endroit. Parce que Jean-Michel est là, parce que Jean-Michel, en fait, il va tous les jours sur LinkedIn, mais par contre, il va une fois toute la cinglinguin sur Instagram. Donc, du coup, ça ne sert à rien que... Mon Élodie, elle crée du contenu sur TikTok, Snapchat, Instagram, alors que Jean-Michel, il y va une fois toute la cinglingling, alors qu'elle pourrait créer du contenu tous les jours sur LinkedIn et qu'elle aura beaucoup plus de chances d'être visible sur LinkedIn parce que Jean-Michel, il s'y connecte tous les jours. Voilà pourquoi c'est important de savoir, en plus de quoi souffre Jean-Michel dans son quotidien manager, de quoi souffre votre clientèle cible dans son quotidien, de savoir en fait où est-ce qu'elle se trouve. Parce que quand vous allez créer du contenu sur les réseaux sociaux, c'est inutile d'aller sur tous les réseaux sociaux qui existent pour créer du contenu et se dire que, en fait, je lance des cannes à pêche et puis j'attends en fait que ça morde. Mais non, ce n'est pas comme ça que ça marche. Surtout que, je l'ai dit, mais la création de contenu sur les réseaux sociaux, c'est hyper chronophage. Ça prend un temps fou. C'est hyper démoralisant. de constater que les contenus ne fonctionnent pas, n'ont pas d'engagement, n'ont pas d'interaction, alors même qu'on prend un temps fou à les créer. Et après, il y a un deuxième problème à créer du contenu absolument partout sur tous les réseaux sociaux. C'est qu'on ne peut pas créer un bon contenu partout. C'est impossible. En tout cas, pas quand vous êtes solopreneur, que vous n'avez pas de community manager. Chaque plateforme de réseau social a ses propres codes. Moi, je suis sur Instagram et sur LinkedIn. Je ne crée pas le même contenu sur Instagram et sur LinkedIn. En fait, à force d'être partout, vous êtes finalement nulle part. Et être partout sur tous les réseaux sociaux, ça va diviser d'autant vos chances de réussite en termes de visibilité. Je reprends ma business story avec Elodie, parce que là j'ai fait une énorme parenthèse. Donc à la suite de cette analyse de son client idéal, on a repris deux choses. On a repris premièrement son offre, parce qu'en fait elle a créé un accompagnement qui lui convient à elle, mais pas forcément à Jean-Michel. En fait elle a créé un accompagnement... dont elle est convaincue que ça va marcher. Mais la question que je lui ai posée, c'est est-ce que tu es sûre que ton accompagnement, en fait, il répond vraiment à la problématique de Jean-Michel ? Moi, je ne suis pas sûre. Comment est-ce que tu fais pour savoir que ton accompagnement que tu lui as créé, la méthode que tu as créée, convient parfaitement à la problématique de Jean-Michel ? Comment est-ce que tu l'as déterminé ? Et là, elle me répond, je ne sais pas. Je ne l'ai pas déterminé. En fait, moi, je pense que c'est ce qui convient à Jean-Michel. Oui, mais non. L'offre ne peut pas marcher si tu pars du principe que tu penses que ça va convenir à Jean-Michel. Ça ne marche pas du tout comme ça. Et donc, du coup, on a repris tout ça et elle est allée démarcher. un Jean-Michel sur une plateforme de réseau social et elle lui a proposé de tester son offre. Et là, bingo, il y avait des trucs à ajuster, pas à modifier. Le fond, il était vraiment bien fait et franchement, il y avait juste à faire quelques petits ajustements. Deuxième chose, on a repris sa stratégie de communication. parce qu'elle communiquait au mauvais endroit, là où Jean-Michel n'est pas, clairement. Typiquement, elle communiquait sur TikTok, Instagram et LinkedIn. Et en fait, ça ne servait strictement à rien, parce que le contenu qu'elle créait sur Instagram et TikTok, de toute façon, ne marchait pas, puisque Jean-Michel n'y allait jamais. Donc, ce qu'il fallait qu'elle crée, c'était du contenu sur LinkedIn. Et donc une fois qu'on avait repris tout ça, d'abord l'analyse de sa cible, ensuite on a modifié son offre, elle l'a testée avec un client cible. Ensuite on a repris sa stratégie de communication, on a directement appliqué ensemble toutes les modifications qu'il fallait faire et elle a commencé à créer du contenu sur un seul canal d'acquisition. A partir de là, on se retrouve en mars 2024. Donc on a commencé en janvier, on se retrouve en mars 2024. Et bingo, ça n'a pas raté. Elodie, elle a signé son premier accompagnement de trois mois. Avril 2024, on avait terminé l'accompagnement. Elle m'annonce qu'elle signe son deuxième accompagnement managérial de trois mois. Alors si l'incertitude... et la peur de l'échec retiennent un peu votre envie de vous lancer dans le business. J'aimerais vous dire de vous rappeler qu'il faut que vous compreniez profondément votre marché, que vous compreniez profondément votre client idéal, que vous en fassiez une analyse approfondie. Pourquoi ? Parce que ça va vous permettre d'ajuster en conséquence les bases de votre business. En l'occurrence... votre offre et votre communication. Et ça, c'est vraiment la clé du succès. Donc ne laissez pas cette peur vous empêcher de réaliser votre rêve, de vous lancer dans l'entrepreneuriat. Parce que oui, je ne vais pas vous mentir, parfois l'entrepreneuriat c'est dur, ce n'est pas un long fleuve tranquille. Mais quand on a la bonne stratégie, quand on a les bonnes fondations, mais vous pouvez atteindre tous vos objectifs. Et s'il ne devait y avoir qu'une seule règle à retenir en business, eh bien ce serait celle-là. C'est que tout part du marché. Et c'est exactement ce qu'on a fait, ce qu'on a pu constater avec Elodie, c'est que tout part du marché. On arrive à la fin de l'épisode. épisode un peu random, je vous l'ai dit, puisque je ne l'avais pas préparé. J'espère qu'il vous aura plu et éclairé. Un petit rappel pour mettre une note 5 étoiles à ce podcast sur votre plateforme d'écoute préférée, et notamment Spotify et Apple Podcasts pour soutenir le travail et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. À bientôt !