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Business Tips - conseils en création et gestion d'entreprise

Les 7 plus grosses erreurs business que j’ai observées chez les entrepreneurs en 2025 (et comment éviter les mêmes en 2026)

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25min |18/12/2025
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Description

Après plus de 600 heures d’accompagnement client en création d’entreprise et en accélération business, j’ai identifié les 7 erreurs qui reviennent en boucle chez les entrepreneurs. Dans cet épisode, je vous explique concrètement comment ces erreurs se manifestent dans votre activité, pourquoi elles freinent votre chiffre d’affaires et votre développement d’entreprise, et surtout comment les corriger dès maintenant pour aborder 2026 avec un business plus structuré, plus rentable et plus serein.

Cliquez ici pour me poser toutes vos questions business et que j'y réponde.

👋 Je suis Lucille, entrepreneure et diplômée d'expertise-comptable, j'aide les entrepreneurs à créer leur business, le structurer et l'accélérer pour qu'ils en vivent.

On se retrouve ici  https://taap.it/Izhb44

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Vous avez lancé ou êtes en train de lancer votre activité et vous avez l’impression de tourner en rond malgré tous vos efforts ? Dans cet épisode, je passe en revue les 7 plus grosses erreurs que j’ai observées chez des centaines d’entrepreneurs en 2025, celles qui plombent silencieusement la création d'entreprise, la gestion d'entreprise et le développement d'entreprise. En tant qu’expert-comptable de formation devenue formatrice, je vous partage les coulisses de mon accompagnement entrepreneurial pour que vous puissiez éviter ces erreurs dès maintenant et aborder 2026 avec un business mieux structuré. Vous allez comprendre comment une offre bancale, une cible floue ou des prix incohérents sabotent vos stratégies business, pourquoi l’absence de méthode et d’organisation d'entreprise vous fait perdre du temps et des clients, et en quoi votre posture en entrepreneuriat peut soit booster votre activité soit la bloquer complètement. Nous verrons aussi comment le manque de sécurité juridique et financière, un parcours client inexistant ou une offre mal matérialisée peuvent vous faire perdre du chiffre d’affaires sans même que vous vous en rendiez compte. Je vous donne des conseils business concrets pour revoir vos fondations, clarifier votre offre, sécuriser vos contrats, structurer votre prospection, fidéliser vos clients et enfin booster son chiffre d'affaires sans travailler plus mais en travaillant mieux. Au fil de l’épisode, je vous guide pas à pas pour transformer ces erreurs récurrentes en plan d’action simple : audit express de votre situation, priorisation des chantiers urgents, choix des méthodes d’entrepreneuriat adaptées à votre activité entrepreneuriale et mise en place d’outils pour la gestion d'entreprise qui soutiennent votre croissance au quotidien. Si vous êtes entrepreneur, en pleine création entreprise ou en train de lancer un business en side business, cet épisode va vous aider à reprendre le contrôle, à prendre des décisions alignées et à construire une création de business rentable sur la durée. Que vous partiez de zéro ou que vous ayez déjà des mois d’activité, vous y trouverez des repères clairs pour structurer votre offre, trouver des clients plus facilement et arrêter de subir votre agenda. Prenez quelques minutes pour l’écouter et transformer ces erreurs en levier pour bâtir une année 2026 plus stable, plus rentable et plus sereine !!


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré, mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Eh bien, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable. Et après plus de 17 ans passés dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement... actionnable pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité, le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Business Tip. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour vous parler des 7 plus grosses erreurs que j'ai observées chez les entrepreneurs en 2025. et comment les éviter dès maintenant pour 2026. Je vous le dis très honnêtement, si vous corrigez ces 7 erreurs, vous allez très clairement accélérer votre business sur 2026. Ces 7 erreurs, elles sont issues de toutes les heures que j'ai passées à coacher mes élèves, à les former sur 2025, que ce soit en création d'entreprise ou en accélération business. Et c'est aussi issu de tous les rendez-vous prospects que j'ai eus. En 2025, qui voulait intégrer mes programmes de création d'entreprise ou d'accélération business. Personne que j'ai parfois refusé parce qu'on n'était pas forcément raccord entre le besoin et la solution. Ou bien parce que ce n'était pas forcément des personnes qui pouvaient être accompagnables. Ça, c'est aussi important quand on est en coaching, quand on est en formation. On est parfois face à des personnes qui, tout simplement, ne sont pas coachables et donc ce n'est pas possible de les accompagner. Et donc, vous êtes obligés de les refuser. Alors, la première erreur que j'ai constatée, c'est le manque de fondation stratégique solide. Quand je parle de fondation stratégique, on revient toujours au même, c'est l'offre, la cible, le prix, etc. C'est vraiment le classique. Je le vois constamment. chez les prospects que je reçois en rendez-vous pour mes deux programmes création d'entreprise, accélération business c'est très simple si vos fondations en fait elles sont bancales il y a tout le reste qui s'écroule le problème le plus fréquent en fait qui revient vraiment le plus souvent c'est en fait l'offre bancale, vous créez une offre en fait que vous, vous aimez mais en fait vous oubliez un truc, c'est qu'en business on ne vend pas ce qu'on aime faire on vend en fait la solution à un problème que votre cible a réellement. Et si ça tombe pile poil dans ce que vous adorez faire, c'est cool. Résultat, vous avez des offres qui sont parfois beaucoup trop généralistes, trop floues, trop larges ou bien en fait tout simplement qui ne correspondent absolument pas aux besoins du marché, aux besoins de votre clientèle cible et c'est pour ça qu'en fait ça ne se vend pas. Il y a des clients qui comprennent du coup pas vraiment ce que vous faites. au pire vous... parler à une cible qui n'est pas encore mûre, qui n'est pas encore consciente de son besoin et qu'il va falloir éduquer pendant des mois, des mois, des mois et des mois. Du coup, ça vous rallonge le cycle de vente. C'est un truc de fou. Et en plus de ça, c'est que ce n'est pas genre il faut les éduquer pendant des mois et des mois et puis d'un coup, vous avez 50 000 euros qui tombent. Ce n'est pas du tout comme ça que ça fonctionne. Et là, je peux vous dire que c'est la vête assurée. C'est un peu moche de dire ça comme ça, mais en fait, vous vous épuisez concrètement. L'autre erreur que je vois parmi justement ce manque de fondation stratégique solide, c'est un désalignement complet entre une cible qui n'est pas claire, un positionnement qui est flou, des prix qui collent, qui sont complètement incohérents. Incohérents parfois entre les ambitions que vous avez et incohérents aussi parfois avec le marché ou parfois même d'ailleurs les deux. J'insiste sur un point, mais si votre offre est mauvaise, il n'y a aucune stratégie d'acquisition qui fonctionnera. Ni TikTok, ni LinkedIn, ni la prospection, ni la pub vont vous sauver. Donc comment éviter ça ? C'est simple, c'est que vous devez partir du problème réel de votre cible, vous construisez une solution simple qui est claire, et vous positionnez votre prix en cohérence avec la valeur délivrée, en cohérence avec votre marché, en cohérence avec... Du coup, les attentes de votre cible et en cohérence aussi avec vos ambitions, sachant que vous ne pouvez valablement pas espérer gagner 20 000 euros par mois si vous ne travaillez que 5 heures et en facturant 5 heures à 50 euros de l'heure. Ça, ce n'est pas possible. Et du coup, vous testez toujours. Vous le savez, en business, en fait, le mot d'ordre, c'est l'itération systématiquement. Deuxième erreur que je vois qui se répète, en tout cas qui s'est répétée en 2025, mais c'est des erreurs qui se répètent chaque année. Finalement, ça fait plus de 17 ans que je fais ça et je vois tout le temps les mêmes. C'est l'absence de structure et le manque de méthode. Je vois beaucoup trop d'entrepreneurs qui, clairement, pédalent dans la semoule, pas parce qu'ils n'ont pas d'idées, mais parce qu'ils en ont beaucoup trop. Donc au début, ils vont lancer un blog, et puis après, ils vont lancer un début de formation, et puis ensuite, ils vont lancer un début de site, et puis un début de prospection. Et à la fin, ça fait beaucoup de débuts, mais par contre, il n'y a aucun résultat. Et dès que ça ne marche pas, au bout de 48 heures, hop, allez, on change de stratégie. Lundi, vous les voyez, ils vont dans l'accompagnement. Mercredi, ils arrivent, ils vont dans une formation. Vendredi, finalement, ils lancent un audit parce qu'ils trouvent ça absolument génial. Et la semaine d'après, en fait, ils recommencent tout et ils vendent encore trois autres trucs différents. Vous ne pouvez pas réussir comme ça. Vous ne pouvez pas réussir sans méthode. Je suis désolée, mais en fait, le truc de je fais au feeling, j'ai vu un truc, c'est vachement bien, c'est génial, je vais le lancer. Ça, ça ne marche pas en fait en business. Vous devez éviter ça en ayant une stratégie qui soit millimétrée, qui soit orchestrée, un plan d'action qui soit clair, une méthode. Et vous vous y tenez. Vous ne changez pas d'offre tous les quatre matins, vous ne changez pas de positionnement parce que vous avez vu un post LinkedIn inspirant, vous ne changez pas de prix parce qu'un concurrent a augmenté les siens. Vous devez appliquer votre méthode, vos stratégies, votre plan d'action et c'est tout, vous n'y dérogez pas. Troisième erreur que je vois passer, c'est la difficulté à passer à l'action et notamment sur les stratégies d'acquisition client. Si 2025 m'a bien confirmé un truc, c'est que la prospection, ça fait peur à tout le monde, malheureusement. Le message privé sur les réseaux sociaux, ça fait peur. Le téléphone, ça fait peur parce qu'ils ont malbarrage secrétaire. Les messages privés font peur. Le rejet fait peur. Le jeu des ranges fait peur. Mais je vais vous dire un truc qui ne va certainement pas vous plaire. Le problème, c'est que si vous ne prospectez pas, vous n'aurez pas de client. Même moi, je prospecte. Même si je n'aime pas ça non plus, mais je le fais quand même. Dans 95% des cas, le vrai problème, ce n'est pas la prospection. C'est le manque de volume et le manque de régularité qui viennent, qui proviennent de vos peurs. Prospecter une fois par mois quand vous avez décidé de vous y mettre, ça ne marchera pas. Envoyer cinq messages une fois par semaine, ça ne marchera pas. Appeler quand on a le temps ou quand on a l'énergie, ça ne marchera pas. La prospection, en fait, c'est exactement comme le sport. si vous allez y aller une fois par trimestre, vous aurez... absolument aucun résultat. Vous n'aurez certainement pas le six-pack. Il y a aussi des blocages qui sont un peu plus subtils. C'est la peur de ne pas savoir quoi dire, la peur de déranger, la peur de tomber sur la secrétaire. Et ça, ça arrive extrêmement souvent. Et d'ailleurs, elles font barrage parce qu'elles sont formées pour ça. Ou la fameuse phrase « la prospection, ce n'est pas prioritaire » . Si vous vous dites ça, en fait, votre business, malheureusement, du coup, n'est pas prioritaire non plus. Alors, Alors, comment éviter tout ça ? C'est que déjà, il va falloir vous former un peu à l'approche. Il va du coup falloir aussi préparer votre prospection parce qu'en fait, ce n'est pas juste tous les jours à 14h, je fais de la prospection et du coup, j'arrive comme un Merle en frie derrière mon bureau et je commence ma prospection. Non, ça se prépare. On crée un script simple, on prospecte chaque jour, chaque semaine et on y met du volume et vous recommencez. C'est basique, mais par contre, c'est hyper efficace. et je peux vous dire que ça peut fonctionner dès le premier jour. Quatrième erreur que je vois, que j'ai beaucoup vu en 2025 et durant toutes ces années qui sont passées, c'est l'absence de parcours client et les trous dans la raquette. Là, on touche vraiment une erreur qui fait perdre énormément d'argent. Je vois plein d'entrepreneurs qui convertissent un client et puis après, il ne se passe plus rien. Ils font la presta et puis plus rien. Il ne se passe plus rien. Il y a un grand vide. Il y a un silence radio. Le problème, c'est que... En fait, le client, lui, il signe et il ne sait pas ce qui se passe ensuite. Il ne sait pas comment débute la prestation, la collaboration. Il ne sait pas quelles sont les étapes qui vont suivre. Il ne sait pas ce qu'il doit fournir comme info, comme papier, comme document, enfin que sais-je. Il ne sait pas comment s'organise la collaboration d'une façon générale. Et ça, ça crée en fait un truc extrêmement dangereux pour votre business, c'est l'incertitude. Et quand on a un client qui se pose des questions, un client qui doute, eh bien en fait, il ne va pas racheter. Il ne vous recommande certainement pas. Et il ne vous laisse pas d'un super avis parce que vous aurez beau avoir une prestation hyper qualitative, une livraison de produits hyper qualitative, en fait, il y aura toujours cette espèce d'arrière-goût, cette espèce d'amertume du début qui est qu'il a eu la trouille de savoir ce qu'il allait se passer après parce qu'en fait, il était dans l'incertitude, parce que vous, vous l'avez laissé dans l'incertitude. Et donc, vous perdez en fait des milliers d'euros de repeat business, le parcours client. On se dit, ce n'est pas juste être sympa avec votre client, c'est un outil de fidélisation et de rétention. J'ai bossé avec une cliente le mois dernier sur son parcours client, et en fait, on s'est rendu compte que sur deux jours, elle avait perdu 1200 euros de chiffre d'affaires. Mais ça, c'est ce que nous, on a pu évaluer. Je ne vous parle même pas de tout le chiffre d'affaires qui disparaît, qu'on ne voit pas. Parce qu'en fait, quand on a un client, par exemple, sur des offres récurrentes, qui finalement vous dit non mais en fait je vais arrêter finalement je reprends moi-même la collaboration, enfin la prestation je le fais moi-même etc. Quand on est typiquement sur des offres de délégation. Quand vous avez un client qui vous dit ça et que vous n'allez pas forcément creuser pourquoi il ne revient pas, vous ne savez pas exactement pourquoi finalement il a décidé de ne pas continuer la prestation ou alors qu'il vous a raconté une pipe du style non mais c'est parce que c'est une question de budget ou quoi. Et en fait, vous ne savez même pas que la problématique de votre parcours client inexistant, elle vous a flingué du chiffre d'affaires. Je vous le dis, un client fidèle, il vaut mieux que 10 prospects. Alors, ce que vous devez faire, c'est formaliser justement les étapes de votre parcours client. Il y en a trois. Il y a l'étape où il est prospect, l'étape où il est client et l'étape où il n'est plus client parce que vous avez livré la prestation ou bien vous avez livré le produit. Vous clarifiez en fait la suite juste après la signature. Vous gardez le contact entre deux séances, entre deux livrables toujours, et vous demandez régulièrement du feedback. Un bon parcours client, c'est moins de stress, plus de satisfaction, et à la fin, c'est plus de vente. Cinquième erreur que j'ai pu constater, c'est les problèmes de posture et de mindset. Je pourrais faire un épisode entier juste sur ça, parce que la vérité, c'est que... 80% des entrepreneurs échouent, non pas à cause de l'absence de méthode, pas seulement, mais en fait, ils échouent à cause d'eux-mêmes. Les erreurs plus fréquentes que je vois en termes de posture et de mindset, c'est le perfectionnisme. Je n'ai pas envie de me lancer sur telle ou telle tâche parce que ce n'est pas parfait. Résultat, il n'y a rien qui ne sera jamais lancé et forcément, il n'y a rien qui ne sera jamais vendu. La deuxième erreur au niveau de la posture et du mindset, c'est le syndrome de l'imposteur. En fait, vous doutez, vous hésitez, vous attendez d'être légitime, alors qu'en fait, on devient légitime après. C'est justement quand on agit qu'on devient légitime. Ensuite, ça va être l'espèce de faux entrepreneuriat. Il y a certaines personnes qui attendent que le client tombe du ciel. Comme si quelqu'un allait taper à votre porte en disant « Coucou, j'ai envie de vous donner 2000 euros. » En fait, non, ce n'est pas comme ça que ça marche. Ça, c'est aussi... Très fréquent chez les entrepreneurs qui avaient un gros réseau au démarrage parce qu'ils étaient salariés, ils avaient bien entretenu leur réseau professionnel, etc. Et du coup, ils se sont lancés et ils avaient du business tout de suite. Et ils avaient du business tout de suite parce que ça tournait bien, ils avaient un super réseau. Ils avaient même parfois des prescripteurs qui leur apportaient des clients et tout, tout cuit dans la bouche. Ça, c'est génial. C'est effectivement, franchement, c'est la panacée. Moi, je ne dis pas le contraire. Et on aimerait tous, en fait, que ça se passe comme ça. Et ça, ça se passait aussi beaucoup avant le Covid, où vraiment, vous le saviez, je ne veux pas dire que c'était l'opulence, mais franchement, par rapport à aujourd'hui, c'était presque un peu ça. Et bien, en fait, du coup, à un moment donné, ça commence à s'aménuiser tout doucement. On a beaucoup moins de clients qui rentrent. Et puis, on se rend compte qu'il faut aller les chercher. Et en fait, on ne sait pas du tout comment aller les chercher. Parce que la réalité, c'est que pendant toutes ces années, vous avez eu les clients qui tombent tout cuit dans la bouche, vous n'avez jamais développé vos compétences entrepreneuriales, comme par exemple mettre en place des stratégies d'acquisition client, tout simplement marketer un peu votre offre, commencer à communiquer, avoir de la visibilité. Et c'est là que vous vous rendez compte, une fois que vous avez de la décroissance, qu'il va falloir que maintenant je commence à... Ouvrir un compte LinkedIn, être visible, ou bien ouvrir un Instagram, me mettre sur TikTok, lancer un podcast, une chaîne YouTube, etc. Mais le problème, c'est que ça, ça donne des résultats à plus ou moins long terme. Et parce qu'il y a de l'inertie. C'est pareil en prospection, il y a aussi de l'inertie à un moment donné. Prospection, c'est pas j'appelle, je trouve un client tout de suite, demain j'ai 10 000 euros qui rentrent. Ça peut arriver, mais c'est quand même relativement rare. Donc il y a à peu près une inertie de... un, deux, voire trois mois au niveau de la prospection. Donc en fait, il y a des fois où vous êtes dans des situations, j'ai déjà rencontré des entrepreneurs que justement j'ai refusé en fait en accélération business et ça me faisait vraiment mal au cœur, mais qui étaient dans une situation de décroissance telle que, en fait, genre le mois d'après, il n'y avait plus d'argent qui rentrait et c'était la catastrophe parce qu'ils avaient déjà épuisé toutes leurs économies, ils avaient même parfois fait des prêts à la consommation pour pouvoir réinjecter des fonds dans la boîte, etc. Et bien en fait, ils avaient une urgence financière et moi, je ne peux pas répondre à cette urgence financière. Je ne peux pas prendre en charge la responsabilité de leur urgence parce qu'en fait... Ils ne l'ont jamais prise eux-mêmes en charge durant toutes ces années. Et je ne peux pas leur garantir que demain, ils vont avoir les clients. Et donc, c'est hyper dangereux, justement, d'être là à attendre que le client tombe du ciel. Et même s'il tombe du ciel, c'est hyper dangereux de ne jamais prendre en main son acquisition client. Il y a encore un autre problème que je vois dans ces problématiques de posture et de mindset. C'est la malhonnêteté intellectuelle. Je suis désolée, c'est un peu dur ce que je dis, mais en fait, moi, je l'ai beaucoup vu en 2025. Il y a des entrepreneurs qui se mentent à eux-mêmes. Je n'avance pas parce que ce n'est pas le bon moment. Je ne me lance pas parce que c'est l'hiver. Je ne prospecte pas parce que je suis un introverti. En fait, non, vous n'avancez pas parce qu'en fait, tout simplement, vous n'agissez pas. Donc, comment éviter ça ? C'est d'accepter d'être imparfait, d'accepter de lancer une version simple de votre offre, de passer à l'action même quand ce n'est pas confortable et même quand ce n'est pas parfait, et de vous responsabiliser. Après, j'aimerais aussi dire un autre truc sur la malhonnêteté intellectuelle. Et ça, moi, je le vois beaucoup, en fait, en création d'entreprise, un peu aussi en accélération business, mais un peu moins souvent quand même, parce que j'ai des entrepreneurs qui se sont lancés depuis plusieurs mois ou plusieurs années et donc, du coup, qui sont assez honnêtes avec eux-mêmes par rapport à ça. mais moi j'en ai beaucoup en fait j'en vois beaucoup qui se sont lancés dans l'entrepreneuriat, pas parce qu'ils avaient fondamentalement envie d'être entrepreneurs, mais parce que c'était une des seules solutions, parce qu'ils ne trouvaient pas forcément un job salarié, ou bien parce que c'était une tendance, c'était un espèce de good mood de se lancer dans l'entrepreneuriat, ou bien parce qu'en fait, ils étaient convaincus qu'ils allaient devenir beaucoup plus riches qu'en étant salariés. Le problème, c'est qu'en fait, ils se sont rendus compte que l'entrepreneuriat, ce n'était pas fait pour eux. parce que moi je le dis toujours, tout le monde peut lancer un business et réussir, c'est vrai, mais tout le monde n'a pas envie d'avoir cette vie en fait. Et le truc c'est qu'à un moment donné, il faut se rendre compte, moi j'ai certains clients qui ont créé son entreprise qui me disent « ouais mais moi en fait le marketing c'est pas du tout mon truc, la communication c'est pas du tout mon truc, d'aller chercher des clients c'est pas du tout mon truc, moi j'ai pas envie de faire ça » . Ouais mais t'as pas envie en fait, mais à un moment donné il va falloir te responsabiliser parce que c'est... ta responsabilité, justement, d'avoir toutes ces compétences entrepreneuriales parce que l'entrepreneuriat, en fait, c'est ça, c'est pas que faire ton cœur de métier, quoi. C'est aussi faire du marketing, aussi faire de la communication, aussi faire de la vente, etc. Et en fait, ces entrepreneurs-là qui, du coup, n'apprennent pas, justement, ces nouvelles compétences que personne ne nous a apprises parce que quand on a fait nos études, on a fait nos études sur des... compétences techniques et certainement pas sur du marketing ou de la communication sauf si on a fait des études en marketing. Moi, j'ai fait mes études en expertise comptable. À aucun moment, on m'a appris le marketing et la communication. Je devais me former par ailleurs. Et c'est pareil quand vous êtes dans une école d'ingénieur. C'est pareil quand vous faites un métier ultra technique. Les avocats, c'est exactement la même chose. Les médecins, c'est pareil. Bref. Et en fait, à un moment donné, je pense qu'il faut avoir l'honnêteté intellectuelle de se dire, bon, l'entrepreneuriat Merci. c'est des compétences que je dois développer, c'est des compétences que je dois assumer, je dois être responsable par rapport à ça. Si je n'ai pas envie, si ce n'est pas mon truc, si c'est trop inconfortable, la seule solution que j'ai, c'est effectivement de revenir au salariat, parce que c'est quelqu'un d'autre qui va porter ces compétences à ma place. Et ça, c'est l'honnêteté intellectuelle, et c'est surtout, à un moment donné, le meilleur moyen de sortir proprement de tout ça, sans avoir le goût d'un échec, mais simplement en se disant que ce n'est juste pas fait pour vous. Et c'est comme ça. Sixième erreur que je vois, c'est le manque de sécurité juridique et financière. Alors ça, c'est vraiment le truc que personne ne veut faire, mais qui peut littéralement détruire un business. En 2025, moi, j'ai encore vu des entrepreneurs sans CGV, sans condition générale de vente, sans contrat, sans prendre d'acompte sur les commandes, sans clause de pénalité, par exemple, dans les contrats ou dans les CGV, sans mention légale aussi. C'est très courant, ça. Sans politique de confiance. confidentialité RGPD sur les sites internet et derrière, en fait, ce que vous avez, c'est des impayés, des pertes, des clients qui disparaissent, des situations catastrophiques parce qu'il y a des litiges. Derrière, ça génère des pertes financières. Bref, il y a aussi un autre gros problème que j'ai vu par rapport justement à ce manque de sécurité juridique et financière, c'est la dépendance à un seul client quand vous avez 80% de votre chiffre d'affaires qui dépendent que d'un seul contrat. En fait, là, j'ai envie de vous dire que vous n'avez pas un business, vous avez juste un CDI déguisé, parce que le jour où ce client s'arrête, arrête de la collaboration avec vous, en fait, c'est fini. Alors, comment éviter tout ça ? Déjà, c'est de sécuriser vos contrats. D'encaisser systématiquement des accomptes, ça c'est la base de la base. Il y a des métiers ou des business dans lesquels on ne peut pas encaisser 100% de la prestation avant de démarrer, ce n'est pas possible. Donc il faut à minima encaisser un accompte, ça c'est la base de la base. Vous ne commencez jamais sans signature d'un contrat, sans signature d'un devis ou que sais-je. Vous diversifiez par pitié vos clients, c'est sûr que c'est hyper confortable quand vous avez un seul client qui vous fait 80 ou 90% de votre chiffre d'affaires. Le problème, c'est que le jour où ils se barrent, c'est la merde. Donc, diversifiez vos sources de revenus, vos sources de clients. Anticipez justement votre trésorerie aussi, parce que tout ça, c'est vraiment obligatoire et c'est certainement pas optionnel. Septième et dernière erreur que j'ai vue durant toutes ces années, et notamment en 2025. C'est le manque de matérialisation de l'offre. Je le vois surtout chez les prestataires de services que j'accompagne. En fait, le problème, c'est que vous vendez du temps, vous vendez de l'expertise, vous vendez des sessions, du coaching, de la formation. Et pour votre client, ça peut très, très vite ressembler à « je paye pour du vent » . Votre client, il a besoin de voir un truc qui est matérialisé. Il a besoin de voir un livrable, il a besoin de voir des supports, des modèles, un espace collaboratif, un plan d'action, un tableau de bord. un document de suivi, bref, un truc qui peut toucher, un truc tangible. Ce n'est pas juste pour le plaisir, mais parce que c'est simplement que ça clarifie la valeur qu'il reçoit. Ça commence par un truc archi simple, mais un truc vraiment très très con. Moi, je l'ai vu quand je l'ai mis en place. C'est que vous pouvez très bien, par exemple, lui envoyer un résumé de votre heure d'accompagnement, de votre heure de coaching, de votre heure de session. Et le truc en plus que vous pouvez faire, c'est que vous pouvez le déléguer à un outil d'IA. Moi, je l'avais pendant longtemps avec Fireflies, qui enregistrait justement mes notes de réunion et qui, après, envoyait un mail récap à tous les participants de la réunion pour justement résumer la réunion, les actions que chacun devait faire à l'issue du rendez-vous, etc. Aujourd'hui, je l'ai internalisé complètement et je l'ai automatisé différemment. mais en réalité... c'est un super outil pour justement matérialiser cette heure et que votre client est un livrable. Donc matérialiser vos prestations, créer un support, créer un process, vous montrer les étapes, vous faites des partages d'écran, des choses comme ça, vous fournissez des livrables qui soient clairs et vraiment vous structurez la progression de votre client, de votre collaboration sur le temps. que vous avez avec votre client. Votre expertise, en fait, elle doit se voir et pas simplement s'entendre, d'accord ? Alors, ce que vous devez retenir pour 2026, en fait, c'est que la majorité des entrepreneurs n'échouent non pas par manque de talent, parce qu'il y en a énormément qui sont talentueux, mais surtout par manque de structure. Alors, ce que vous pouvez faire dès maintenant, déjà, c'est revoir vos fondations. Offre, cible, prix, parce que sans ça, il n'y a rien qui va marcher. Ensuite, vous pouvez structurer votre business avec des méthodes, des plans, de l'organisation. Moins vous êtes dispersé, plus vous pourrez agir. Ensuite, prospectez, s'il vous plaît, chaque semaine votre business et respire grâce aux ventes que vous faites. Quatrième chose que vous pouvez faire dès maintenant, c'est de formaliser votre parcours client pour fidéliser, pour rassurer, pour fluidifier. et pour accélérer cette recommandation et ce bouche à oreille qui, je le rappelle, fait que le coût d'acquisition client est à zéro. Ensuite, cinquième chose, c'est de travailler votre posture et d'agir même quand c'est inconfortable. Sixième chose à faire dès maintenant, c'est de vous sécuriser juridiquement et financièrement parce qu'un business qui n'est pas sécurisé, je vous le rappelle, c'est un business qui est fragile, très fragile et qu'il le sera d'autant plus que les années vont passer. Et septième et dernière chose, c'est de matérialiser votre offre pour augmenter la valeur perçue et du coup, les conversions futures parce que votre client va revenir, il va vous recommander, il va parler de vous autour de lui. Si vous appliquez ces sept points-là, je peux vous dire que vous allez changer votre business du tout au tout. et ce que je vous propose maintenant, c'est très simple, c'est de prendre juste 10 minutes et de faire un mini audit et demandez-vous honnêtement, mais s'il vous plaît, avec honnêteté, sur ces 7 erreurs. lesquelles je fais encore et laquelle vous décidez de corriger dès aujourd'hui. Votre business de 2026, il va dépendre de cette réponse. On arrive à la fin de l'épisode, j'espère qu'il vous aura plu, qu'il vous aura aidé, qu'il vous aura éclairé. Un petit rappel pour mettre une note 5 étoiles à cet épisode de podcast, et notamment sur votre plateforme d'écoute préférée, Apple Podcast ou Spotify, et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. En attendant, n'oubliez pas tout le monde. peut lancer un business et réussir. Et surtout, je vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année. A très vite.

Chapters

  • Introduction et objectifs de l'épisode

    00:05

  • Les 7 erreurs à éviter pour 2026

    00:48

  • Erreur 1 : Manque de fondation stratégique solide

    02:08

  • Erreur 2 : Absence de structure et de méthode

    05:17

  • Erreur 3 : Difficulté à passer à l'action

    06:39

  • Erreur 4 : Absence de parcours client

    08:51

  • Erreur 5 : Problèmes de posture et de mindset

    11:58

  • Erreur 6 : Manque de sécurité juridique et financière

    19:18

  • Erreur 7 : Manque de matérialisation de l'offre

    21:13

  • Conclusion et appel à l'action

    23:31

Description

Après plus de 600 heures d’accompagnement client en création d’entreprise et en accélération business, j’ai identifié les 7 erreurs qui reviennent en boucle chez les entrepreneurs. Dans cet épisode, je vous explique concrètement comment ces erreurs se manifestent dans votre activité, pourquoi elles freinent votre chiffre d’affaires et votre développement d’entreprise, et surtout comment les corriger dès maintenant pour aborder 2026 avec un business plus structuré, plus rentable et plus serein.

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👋 Je suis Lucille, entrepreneure et diplômée d'expertise-comptable, j'aide les entrepreneurs à créer leur business, le structurer et l'accélérer pour qu'ils en vivent.

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Vous avez lancé ou êtes en train de lancer votre activité et vous avez l’impression de tourner en rond malgré tous vos efforts ? Dans cet épisode, je passe en revue les 7 plus grosses erreurs que j’ai observées chez des centaines d’entrepreneurs en 2025, celles qui plombent silencieusement la création d'entreprise, la gestion d'entreprise et le développement d'entreprise. En tant qu’expert-comptable de formation devenue formatrice, je vous partage les coulisses de mon accompagnement entrepreneurial pour que vous puissiez éviter ces erreurs dès maintenant et aborder 2026 avec un business mieux structuré. Vous allez comprendre comment une offre bancale, une cible floue ou des prix incohérents sabotent vos stratégies business, pourquoi l’absence de méthode et d’organisation d'entreprise vous fait perdre du temps et des clients, et en quoi votre posture en entrepreneuriat peut soit booster votre activité soit la bloquer complètement. Nous verrons aussi comment le manque de sécurité juridique et financière, un parcours client inexistant ou une offre mal matérialisée peuvent vous faire perdre du chiffre d’affaires sans même que vous vous en rendiez compte. Je vous donne des conseils business concrets pour revoir vos fondations, clarifier votre offre, sécuriser vos contrats, structurer votre prospection, fidéliser vos clients et enfin booster son chiffre d'affaires sans travailler plus mais en travaillant mieux. Au fil de l’épisode, je vous guide pas à pas pour transformer ces erreurs récurrentes en plan d’action simple : audit express de votre situation, priorisation des chantiers urgents, choix des méthodes d’entrepreneuriat adaptées à votre activité entrepreneuriale et mise en place d’outils pour la gestion d'entreprise qui soutiennent votre croissance au quotidien. Si vous êtes entrepreneur, en pleine création entreprise ou en train de lancer un business en side business, cet épisode va vous aider à reprendre le contrôle, à prendre des décisions alignées et à construire une création de business rentable sur la durée. Que vous partiez de zéro ou que vous ayez déjà des mois d’activité, vous y trouverez des repères clairs pour structurer votre offre, trouver des clients plus facilement et arrêter de subir votre agenda. Prenez quelques minutes pour l’écouter et transformer ces erreurs en levier pour bâtir une année 2026 plus stable, plus rentable et plus sereine !!


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Transcription

  • Speaker #0

    Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré, mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Eh bien, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable. Et après plus de 17 ans passés dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement... actionnable pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité, le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Business Tip. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour vous parler des 7 plus grosses erreurs que j'ai observées chez les entrepreneurs en 2025. et comment les éviter dès maintenant pour 2026. Je vous le dis très honnêtement, si vous corrigez ces 7 erreurs, vous allez très clairement accélérer votre business sur 2026. Ces 7 erreurs, elles sont issues de toutes les heures que j'ai passées à coacher mes élèves, à les former sur 2025, que ce soit en création d'entreprise ou en accélération business. Et c'est aussi issu de tous les rendez-vous prospects que j'ai eus. En 2025, qui voulait intégrer mes programmes de création d'entreprise ou d'accélération business. Personne que j'ai parfois refusé parce qu'on n'était pas forcément raccord entre le besoin et la solution. Ou bien parce que ce n'était pas forcément des personnes qui pouvaient être accompagnables. Ça, c'est aussi important quand on est en coaching, quand on est en formation. On est parfois face à des personnes qui, tout simplement, ne sont pas coachables et donc ce n'est pas possible de les accompagner. Et donc, vous êtes obligés de les refuser. Alors, la première erreur que j'ai constatée, c'est le manque de fondation stratégique solide. Quand je parle de fondation stratégique, on revient toujours au même, c'est l'offre, la cible, le prix, etc. C'est vraiment le classique. Je le vois constamment. chez les prospects que je reçois en rendez-vous pour mes deux programmes création d'entreprise, accélération business c'est très simple si vos fondations en fait elles sont bancales il y a tout le reste qui s'écroule le problème le plus fréquent en fait qui revient vraiment le plus souvent c'est en fait l'offre bancale, vous créez une offre en fait que vous, vous aimez mais en fait vous oubliez un truc, c'est qu'en business on ne vend pas ce qu'on aime faire on vend en fait la solution à un problème que votre cible a réellement. Et si ça tombe pile poil dans ce que vous adorez faire, c'est cool. Résultat, vous avez des offres qui sont parfois beaucoup trop généralistes, trop floues, trop larges ou bien en fait tout simplement qui ne correspondent absolument pas aux besoins du marché, aux besoins de votre clientèle cible et c'est pour ça qu'en fait ça ne se vend pas. Il y a des clients qui comprennent du coup pas vraiment ce que vous faites. au pire vous... parler à une cible qui n'est pas encore mûre, qui n'est pas encore consciente de son besoin et qu'il va falloir éduquer pendant des mois, des mois, des mois et des mois. Du coup, ça vous rallonge le cycle de vente. C'est un truc de fou. Et en plus de ça, c'est que ce n'est pas genre il faut les éduquer pendant des mois et des mois et puis d'un coup, vous avez 50 000 euros qui tombent. Ce n'est pas du tout comme ça que ça fonctionne. Et là, je peux vous dire que c'est la vête assurée. C'est un peu moche de dire ça comme ça, mais en fait, vous vous épuisez concrètement. L'autre erreur que je vois parmi justement ce manque de fondation stratégique solide, c'est un désalignement complet entre une cible qui n'est pas claire, un positionnement qui est flou, des prix qui collent, qui sont complètement incohérents. Incohérents parfois entre les ambitions que vous avez et incohérents aussi parfois avec le marché ou parfois même d'ailleurs les deux. J'insiste sur un point, mais si votre offre est mauvaise, il n'y a aucune stratégie d'acquisition qui fonctionnera. Ni TikTok, ni LinkedIn, ni la prospection, ni la pub vont vous sauver. Donc comment éviter ça ? C'est simple, c'est que vous devez partir du problème réel de votre cible, vous construisez une solution simple qui est claire, et vous positionnez votre prix en cohérence avec la valeur délivrée, en cohérence avec votre marché, en cohérence avec... Du coup, les attentes de votre cible et en cohérence aussi avec vos ambitions, sachant que vous ne pouvez valablement pas espérer gagner 20 000 euros par mois si vous ne travaillez que 5 heures et en facturant 5 heures à 50 euros de l'heure. Ça, ce n'est pas possible. Et du coup, vous testez toujours. Vous le savez, en business, en fait, le mot d'ordre, c'est l'itération systématiquement. Deuxième erreur que je vois qui se répète, en tout cas qui s'est répétée en 2025, mais c'est des erreurs qui se répètent chaque année. Finalement, ça fait plus de 17 ans que je fais ça et je vois tout le temps les mêmes. C'est l'absence de structure et le manque de méthode. Je vois beaucoup trop d'entrepreneurs qui, clairement, pédalent dans la semoule, pas parce qu'ils n'ont pas d'idées, mais parce qu'ils en ont beaucoup trop. Donc au début, ils vont lancer un blog, et puis après, ils vont lancer un début de formation, et puis ensuite, ils vont lancer un début de site, et puis un début de prospection. Et à la fin, ça fait beaucoup de débuts, mais par contre, il n'y a aucun résultat. Et dès que ça ne marche pas, au bout de 48 heures, hop, allez, on change de stratégie. Lundi, vous les voyez, ils vont dans l'accompagnement. Mercredi, ils arrivent, ils vont dans une formation. Vendredi, finalement, ils lancent un audit parce qu'ils trouvent ça absolument génial. Et la semaine d'après, en fait, ils recommencent tout et ils vendent encore trois autres trucs différents. Vous ne pouvez pas réussir comme ça. Vous ne pouvez pas réussir sans méthode. Je suis désolée, mais en fait, le truc de je fais au feeling, j'ai vu un truc, c'est vachement bien, c'est génial, je vais le lancer. Ça, ça ne marche pas en fait en business. Vous devez éviter ça en ayant une stratégie qui soit millimétrée, qui soit orchestrée, un plan d'action qui soit clair, une méthode. Et vous vous y tenez. Vous ne changez pas d'offre tous les quatre matins, vous ne changez pas de positionnement parce que vous avez vu un post LinkedIn inspirant, vous ne changez pas de prix parce qu'un concurrent a augmenté les siens. Vous devez appliquer votre méthode, vos stratégies, votre plan d'action et c'est tout, vous n'y dérogez pas. Troisième erreur que je vois passer, c'est la difficulté à passer à l'action et notamment sur les stratégies d'acquisition client. Si 2025 m'a bien confirmé un truc, c'est que la prospection, ça fait peur à tout le monde, malheureusement. Le message privé sur les réseaux sociaux, ça fait peur. Le téléphone, ça fait peur parce qu'ils ont malbarrage secrétaire. Les messages privés font peur. Le rejet fait peur. Le jeu des ranges fait peur. Mais je vais vous dire un truc qui ne va certainement pas vous plaire. Le problème, c'est que si vous ne prospectez pas, vous n'aurez pas de client. Même moi, je prospecte. Même si je n'aime pas ça non plus, mais je le fais quand même. Dans 95% des cas, le vrai problème, ce n'est pas la prospection. C'est le manque de volume et le manque de régularité qui viennent, qui proviennent de vos peurs. Prospecter une fois par mois quand vous avez décidé de vous y mettre, ça ne marchera pas. Envoyer cinq messages une fois par semaine, ça ne marchera pas. Appeler quand on a le temps ou quand on a l'énergie, ça ne marchera pas. La prospection, en fait, c'est exactement comme le sport. si vous allez y aller une fois par trimestre, vous aurez... absolument aucun résultat. Vous n'aurez certainement pas le six-pack. Il y a aussi des blocages qui sont un peu plus subtils. C'est la peur de ne pas savoir quoi dire, la peur de déranger, la peur de tomber sur la secrétaire. Et ça, ça arrive extrêmement souvent. Et d'ailleurs, elles font barrage parce qu'elles sont formées pour ça. Ou la fameuse phrase « la prospection, ce n'est pas prioritaire » . Si vous vous dites ça, en fait, votre business, malheureusement, du coup, n'est pas prioritaire non plus. Alors, Alors, comment éviter tout ça ? C'est que déjà, il va falloir vous former un peu à l'approche. Il va du coup falloir aussi préparer votre prospection parce qu'en fait, ce n'est pas juste tous les jours à 14h, je fais de la prospection et du coup, j'arrive comme un Merle en frie derrière mon bureau et je commence ma prospection. Non, ça se prépare. On crée un script simple, on prospecte chaque jour, chaque semaine et on y met du volume et vous recommencez. C'est basique, mais par contre, c'est hyper efficace. et je peux vous dire que ça peut fonctionner dès le premier jour. Quatrième erreur que je vois, que j'ai beaucoup vu en 2025 et durant toutes ces années qui sont passées, c'est l'absence de parcours client et les trous dans la raquette. Là, on touche vraiment une erreur qui fait perdre énormément d'argent. Je vois plein d'entrepreneurs qui convertissent un client et puis après, il ne se passe plus rien. Ils font la presta et puis plus rien. Il ne se passe plus rien. Il y a un grand vide. Il y a un silence radio. Le problème, c'est que... En fait, le client, lui, il signe et il ne sait pas ce qui se passe ensuite. Il ne sait pas comment débute la prestation, la collaboration. Il ne sait pas quelles sont les étapes qui vont suivre. Il ne sait pas ce qu'il doit fournir comme info, comme papier, comme document, enfin que sais-je. Il ne sait pas comment s'organise la collaboration d'une façon générale. Et ça, ça crée en fait un truc extrêmement dangereux pour votre business, c'est l'incertitude. Et quand on a un client qui se pose des questions, un client qui doute, eh bien en fait, il ne va pas racheter. Il ne vous recommande certainement pas. Et il ne vous laisse pas d'un super avis parce que vous aurez beau avoir une prestation hyper qualitative, une livraison de produits hyper qualitative, en fait, il y aura toujours cette espèce d'arrière-goût, cette espèce d'amertume du début qui est qu'il a eu la trouille de savoir ce qu'il allait se passer après parce qu'en fait, il était dans l'incertitude, parce que vous, vous l'avez laissé dans l'incertitude. Et donc, vous perdez en fait des milliers d'euros de repeat business, le parcours client. On se dit, ce n'est pas juste être sympa avec votre client, c'est un outil de fidélisation et de rétention. J'ai bossé avec une cliente le mois dernier sur son parcours client, et en fait, on s'est rendu compte que sur deux jours, elle avait perdu 1200 euros de chiffre d'affaires. Mais ça, c'est ce que nous, on a pu évaluer. Je ne vous parle même pas de tout le chiffre d'affaires qui disparaît, qu'on ne voit pas. Parce qu'en fait, quand on a un client, par exemple, sur des offres récurrentes, qui finalement vous dit non mais en fait je vais arrêter finalement je reprends moi-même la collaboration, enfin la prestation je le fais moi-même etc. Quand on est typiquement sur des offres de délégation. Quand vous avez un client qui vous dit ça et que vous n'allez pas forcément creuser pourquoi il ne revient pas, vous ne savez pas exactement pourquoi finalement il a décidé de ne pas continuer la prestation ou alors qu'il vous a raconté une pipe du style non mais c'est parce que c'est une question de budget ou quoi. Et en fait, vous ne savez même pas que la problématique de votre parcours client inexistant, elle vous a flingué du chiffre d'affaires. Je vous le dis, un client fidèle, il vaut mieux que 10 prospects. Alors, ce que vous devez faire, c'est formaliser justement les étapes de votre parcours client. Il y en a trois. Il y a l'étape où il est prospect, l'étape où il est client et l'étape où il n'est plus client parce que vous avez livré la prestation ou bien vous avez livré le produit. Vous clarifiez en fait la suite juste après la signature. Vous gardez le contact entre deux séances, entre deux livrables toujours, et vous demandez régulièrement du feedback. Un bon parcours client, c'est moins de stress, plus de satisfaction, et à la fin, c'est plus de vente. Cinquième erreur que j'ai pu constater, c'est les problèmes de posture et de mindset. Je pourrais faire un épisode entier juste sur ça, parce que la vérité, c'est que... 80% des entrepreneurs échouent, non pas à cause de l'absence de méthode, pas seulement, mais en fait, ils échouent à cause d'eux-mêmes. Les erreurs plus fréquentes que je vois en termes de posture et de mindset, c'est le perfectionnisme. Je n'ai pas envie de me lancer sur telle ou telle tâche parce que ce n'est pas parfait. Résultat, il n'y a rien qui ne sera jamais lancé et forcément, il n'y a rien qui ne sera jamais vendu. La deuxième erreur au niveau de la posture et du mindset, c'est le syndrome de l'imposteur. En fait, vous doutez, vous hésitez, vous attendez d'être légitime, alors qu'en fait, on devient légitime après. C'est justement quand on agit qu'on devient légitime. Ensuite, ça va être l'espèce de faux entrepreneuriat. Il y a certaines personnes qui attendent que le client tombe du ciel. Comme si quelqu'un allait taper à votre porte en disant « Coucou, j'ai envie de vous donner 2000 euros. » En fait, non, ce n'est pas comme ça que ça marche. Ça, c'est aussi... Très fréquent chez les entrepreneurs qui avaient un gros réseau au démarrage parce qu'ils étaient salariés, ils avaient bien entretenu leur réseau professionnel, etc. Et du coup, ils se sont lancés et ils avaient du business tout de suite. Et ils avaient du business tout de suite parce que ça tournait bien, ils avaient un super réseau. Ils avaient même parfois des prescripteurs qui leur apportaient des clients et tout, tout cuit dans la bouche. Ça, c'est génial. C'est effectivement, franchement, c'est la panacée. Moi, je ne dis pas le contraire. Et on aimerait tous, en fait, que ça se passe comme ça. Et ça, ça se passait aussi beaucoup avant le Covid, où vraiment, vous le saviez, je ne veux pas dire que c'était l'opulence, mais franchement, par rapport à aujourd'hui, c'était presque un peu ça. Et bien, en fait, du coup, à un moment donné, ça commence à s'aménuiser tout doucement. On a beaucoup moins de clients qui rentrent. Et puis, on se rend compte qu'il faut aller les chercher. Et en fait, on ne sait pas du tout comment aller les chercher. Parce que la réalité, c'est que pendant toutes ces années, vous avez eu les clients qui tombent tout cuit dans la bouche, vous n'avez jamais développé vos compétences entrepreneuriales, comme par exemple mettre en place des stratégies d'acquisition client, tout simplement marketer un peu votre offre, commencer à communiquer, avoir de la visibilité. Et c'est là que vous vous rendez compte, une fois que vous avez de la décroissance, qu'il va falloir que maintenant je commence à... Ouvrir un compte LinkedIn, être visible, ou bien ouvrir un Instagram, me mettre sur TikTok, lancer un podcast, une chaîne YouTube, etc. Mais le problème, c'est que ça, ça donne des résultats à plus ou moins long terme. Et parce qu'il y a de l'inertie. C'est pareil en prospection, il y a aussi de l'inertie à un moment donné. Prospection, c'est pas j'appelle, je trouve un client tout de suite, demain j'ai 10 000 euros qui rentrent. Ça peut arriver, mais c'est quand même relativement rare. Donc il y a à peu près une inertie de... un, deux, voire trois mois au niveau de la prospection. Donc en fait, il y a des fois où vous êtes dans des situations, j'ai déjà rencontré des entrepreneurs que justement j'ai refusé en fait en accélération business et ça me faisait vraiment mal au cœur, mais qui étaient dans une situation de décroissance telle que, en fait, genre le mois d'après, il n'y avait plus d'argent qui rentrait et c'était la catastrophe parce qu'ils avaient déjà épuisé toutes leurs économies, ils avaient même parfois fait des prêts à la consommation pour pouvoir réinjecter des fonds dans la boîte, etc. Et bien en fait, ils avaient une urgence financière et moi, je ne peux pas répondre à cette urgence financière. Je ne peux pas prendre en charge la responsabilité de leur urgence parce qu'en fait... Ils ne l'ont jamais prise eux-mêmes en charge durant toutes ces années. Et je ne peux pas leur garantir que demain, ils vont avoir les clients. Et donc, c'est hyper dangereux, justement, d'être là à attendre que le client tombe du ciel. Et même s'il tombe du ciel, c'est hyper dangereux de ne jamais prendre en main son acquisition client. Il y a encore un autre problème que je vois dans ces problématiques de posture et de mindset. C'est la malhonnêteté intellectuelle. Je suis désolée, c'est un peu dur ce que je dis, mais en fait, moi, je l'ai beaucoup vu en 2025. Il y a des entrepreneurs qui se mentent à eux-mêmes. Je n'avance pas parce que ce n'est pas le bon moment. Je ne me lance pas parce que c'est l'hiver. Je ne prospecte pas parce que je suis un introverti. En fait, non, vous n'avancez pas parce qu'en fait, tout simplement, vous n'agissez pas. Donc, comment éviter ça ? C'est d'accepter d'être imparfait, d'accepter de lancer une version simple de votre offre, de passer à l'action même quand ce n'est pas confortable et même quand ce n'est pas parfait, et de vous responsabiliser. Après, j'aimerais aussi dire un autre truc sur la malhonnêteté intellectuelle. Et ça, moi, je le vois beaucoup, en fait, en création d'entreprise, un peu aussi en accélération business, mais un peu moins souvent quand même, parce que j'ai des entrepreneurs qui se sont lancés depuis plusieurs mois ou plusieurs années et donc, du coup, qui sont assez honnêtes avec eux-mêmes par rapport à ça. mais moi j'en ai beaucoup en fait j'en vois beaucoup qui se sont lancés dans l'entrepreneuriat, pas parce qu'ils avaient fondamentalement envie d'être entrepreneurs, mais parce que c'était une des seules solutions, parce qu'ils ne trouvaient pas forcément un job salarié, ou bien parce que c'était une tendance, c'était un espèce de good mood de se lancer dans l'entrepreneuriat, ou bien parce qu'en fait, ils étaient convaincus qu'ils allaient devenir beaucoup plus riches qu'en étant salariés. Le problème, c'est qu'en fait, ils se sont rendus compte que l'entrepreneuriat, ce n'était pas fait pour eux. parce que moi je le dis toujours, tout le monde peut lancer un business et réussir, c'est vrai, mais tout le monde n'a pas envie d'avoir cette vie en fait. Et le truc c'est qu'à un moment donné, il faut se rendre compte, moi j'ai certains clients qui ont créé son entreprise qui me disent « ouais mais moi en fait le marketing c'est pas du tout mon truc, la communication c'est pas du tout mon truc, d'aller chercher des clients c'est pas du tout mon truc, moi j'ai pas envie de faire ça » . Ouais mais t'as pas envie en fait, mais à un moment donné il va falloir te responsabiliser parce que c'est... ta responsabilité, justement, d'avoir toutes ces compétences entrepreneuriales parce que l'entrepreneuriat, en fait, c'est ça, c'est pas que faire ton cœur de métier, quoi. C'est aussi faire du marketing, aussi faire de la communication, aussi faire de la vente, etc. Et en fait, ces entrepreneurs-là qui, du coup, n'apprennent pas, justement, ces nouvelles compétences que personne ne nous a apprises parce que quand on a fait nos études, on a fait nos études sur des... compétences techniques et certainement pas sur du marketing ou de la communication sauf si on a fait des études en marketing. Moi, j'ai fait mes études en expertise comptable. À aucun moment, on m'a appris le marketing et la communication. Je devais me former par ailleurs. Et c'est pareil quand vous êtes dans une école d'ingénieur. C'est pareil quand vous faites un métier ultra technique. Les avocats, c'est exactement la même chose. Les médecins, c'est pareil. Bref. Et en fait, à un moment donné, je pense qu'il faut avoir l'honnêteté intellectuelle de se dire, bon, l'entrepreneuriat Merci. c'est des compétences que je dois développer, c'est des compétences que je dois assumer, je dois être responsable par rapport à ça. Si je n'ai pas envie, si ce n'est pas mon truc, si c'est trop inconfortable, la seule solution que j'ai, c'est effectivement de revenir au salariat, parce que c'est quelqu'un d'autre qui va porter ces compétences à ma place. Et ça, c'est l'honnêteté intellectuelle, et c'est surtout, à un moment donné, le meilleur moyen de sortir proprement de tout ça, sans avoir le goût d'un échec, mais simplement en se disant que ce n'est juste pas fait pour vous. Et c'est comme ça. Sixième erreur que je vois, c'est le manque de sécurité juridique et financière. Alors ça, c'est vraiment le truc que personne ne veut faire, mais qui peut littéralement détruire un business. En 2025, moi, j'ai encore vu des entrepreneurs sans CGV, sans condition générale de vente, sans contrat, sans prendre d'acompte sur les commandes, sans clause de pénalité, par exemple, dans les contrats ou dans les CGV, sans mention légale aussi. C'est très courant, ça. Sans politique de confiance. confidentialité RGPD sur les sites internet et derrière, en fait, ce que vous avez, c'est des impayés, des pertes, des clients qui disparaissent, des situations catastrophiques parce qu'il y a des litiges. Derrière, ça génère des pertes financières. Bref, il y a aussi un autre gros problème que j'ai vu par rapport justement à ce manque de sécurité juridique et financière, c'est la dépendance à un seul client quand vous avez 80% de votre chiffre d'affaires qui dépendent que d'un seul contrat. En fait, là, j'ai envie de vous dire que vous n'avez pas un business, vous avez juste un CDI déguisé, parce que le jour où ce client s'arrête, arrête de la collaboration avec vous, en fait, c'est fini. Alors, comment éviter tout ça ? Déjà, c'est de sécuriser vos contrats. D'encaisser systématiquement des accomptes, ça c'est la base de la base. Il y a des métiers ou des business dans lesquels on ne peut pas encaisser 100% de la prestation avant de démarrer, ce n'est pas possible. Donc il faut à minima encaisser un accompte, ça c'est la base de la base. Vous ne commencez jamais sans signature d'un contrat, sans signature d'un devis ou que sais-je. Vous diversifiez par pitié vos clients, c'est sûr que c'est hyper confortable quand vous avez un seul client qui vous fait 80 ou 90% de votre chiffre d'affaires. Le problème, c'est que le jour où ils se barrent, c'est la merde. Donc, diversifiez vos sources de revenus, vos sources de clients. Anticipez justement votre trésorerie aussi, parce que tout ça, c'est vraiment obligatoire et c'est certainement pas optionnel. Septième et dernière erreur que j'ai vue durant toutes ces années, et notamment en 2025. C'est le manque de matérialisation de l'offre. Je le vois surtout chez les prestataires de services que j'accompagne. En fait, le problème, c'est que vous vendez du temps, vous vendez de l'expertise, vous vendez des sessions, du coaching, de la formation. Et pour votre client, ça peut très, très vite ressembler à « je paye pour du vent » . Votre client, il a besoin de voir un truc qui est matérialisé. Il a besoin de voir un livrable, il a besoin de voir des supports, des modèles, un espace collaboratif, un plan d'action, un tableau de bord. un document de suivi, bref, un truc qui peut toucher, un truc tangible. Ce n'est pas juste pour le plaisir, mais parce que c'est simplement que ça clarifie la valeur qu'il reçoit. Ça commence par un truc archi simple, mais un truc vraiment très très con. Moi, je l'ai vu quand je l'ai mis en place. C'est que vous pouvez très bien, par exemple, lui envoyer un résumé de votre heure d'accompagnement, de votre heure de coaching, de votre heure de session. Et le truc en plus que vous pouvez faire, c'est que vous pouvez le déléguer à un outil d'IA. Moi, je l'avais pendant longtemps avec Fireflies, qui enregistrait justement mes notes de réunion et qui, après, envoyait un mail récap à tous les participants de la réunion pour justement résumer la réunion, les actions que chacun devait faire à l'issue du rendez-vous, etc. Aujourd'hui, je l'ai internalisé complètement et je l'ai automatisé différemment. mais en réalité... c'est un super outil pour justement matérialiser cette heure et que votre client est un livrable. Donc matérialiser vos prestations, créer un support, créer un process, vous montrer les étapes, vous faites des partages d'écran, des choses comme ça, vous fournissez des livrables qui soient clairs et vraiment vous structurez la progression de votre client, de votre collaboration sur le temps. que vous avez avec votre client. Votre expertise, en fait, elle doit se voir et pas simplement s'entendre, d'accord ? Alors, ce que vous devez retenir pour 2026, en fait, c'est que la majorité des entrepreneurs n'échouent non pas par manque de talent, parce qu'il y en a énormément qui sont talentueux, mais surtout par manque de structure. Alors, ce que vous pouvez faire dès maintenant, déjà, c'est revoir vos fondations. Offre, cible, prix, parce que sans ça, il n'y a rien qui va marcher. Ensuite, vous pouvez structurer votre business avec des méthodes, des plans, de l'organisation. Moins vous êtes dispersé, plus vous pourrez agir. Ensuite, prospectez, s'il vous plaît, chaque semaine votre business et respire grâce aux ventes que vous faites. Quatrième chose que vous pouvez faire dès maintenant, c'est de formaliser votre parcours client pour fidéliser, pour rassurer, pour fluidifier. et pour accélérer cette recommandation et ce bouche à oreille qui, je le rappelle, fait que le coût d'acquisition client est à zéro. Ensuite, cinquième chose, c'est de travailler votre posture et d'agir même quand c'est inconfortable. Sixième chose à faire dès maintenant, c'est de vous sécuriser juridiquement et financièrement parce qu'un business qui n'est pas sécurisé, je vous le rappelle, c'est un business qui est fragile, très fragile et qu'il le sera d'autant plus que les années vont passer. Et septième et dernière chose, c'est de matérialiser votre offre pour augmenter la valeur perçue et du coup, les conversions futures parce que votre client va revenir, il va vous recommander, il va parler de vous autour de lui. Si vous appliquez ces sept points-là, je peux vous dire que vous allez changer votre business du tout au tout. et ce que je vous propose maintenant, c'est très simple, c'est de prendre juste 10 minutes et de faire un mini audit et demandez-vous honnêtement, mais s'il vous plaît, avec honnêteté, sur ces 7 erreurs. lesquelles je fais encore et laquelle vous décidez de corriger dès aujourd'hui. Votre business de 2026, il va dépendre de cette réponse. On arrive à la fin de l'épisode, j'espère qu'il vous aura plu, qu'il vous aura aidé, qu'il vous aura éclairé. Un petit rappel pour mettre une note 5 étoiles à cet épisode de podcast, et notamment sur votre plateforme d'écoute préférée, Apple Podcast ou Spotify, et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. En attendant, n'oubliez pas tout le monde. peut lancer un business et réussir. Et surtout, je vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année. A très vite.

Chapters

  • Introduction et objectifs de l'épisode

    00:05

  • Les 7 erreurs à éviter pour 2026

    00:48

  • Erreur 1 : Manque de fondation stratégique solide

    02:08

  • Erreur 2 : Absence de structure et de méthode

    05:17

  • Erreur 3 : Difficulté à passer à l'action

    06:39

  • Erreur 4 : Absence de parcours client

    08:51

  • Erreur 5 : Problèmes de posture et de mindset

    11:58

  • Erreur 6 : Manque de sécurité juridique et financière

    19:18

  • Erreur 7 : Manque de matérialisation de l'offre

    21:13

  • Conclusion et appel à l'action

    23:31

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Après plus de 600 heures d’accompagnement client en création d’entreprise et en accélération business, j’ai identifié les 7 erreurs qui reviennent en boucle chez les entrepreneurs. Dans cet épisode, je vous explique concrètement comment ces erreurs se manifestent dans votre activité, pourquoi elles freinent votre chiffre d’affaires et votre développement d’entreprise, et surtout comment les corriger dès maintenant pour aborder 2026 avec un business plus structuré, plus rentable et plus serein.

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👋 Je suis Lucille, entrepreneure et diplômée d'expertise-comptable, j'aide les entrepreneurs à créer leur business, le structurer et l'accélérer pour qu'ils en vivent.

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Vous avez lancé ou êtes en train de lancer votre activité et vous avez l’impression de tourner en rond malgré tous vos efforts ? Dans cet épisode, je passe en revue les 7 plus grosses erreurs que j’ai observées chez des centaines d’entrepreneurs en 2025, celles qui plombent silencieusement la création d'entreprise, la gestion d'entreprise et le développement d'entreprise. En tant qu’expert-comptable de formation devenue formatrice, je vous partage les coulisses de mon accompagnement entrepreneurial pour que vous puissiez éviter ces erreurs dès maintenant et aborder 2026 avec un business mieux structuré. Vous allez comprendre comment une offre bancale, une cible floue ou des prix incohérents sabotent vos stratégies business, pourquoi l’absence de méthode et d’organisation d'entreprise vous fait perdre du temps et des clients, et en quoi votre posture en entrepreneuriat peut soit booster votre activité soit la bloquer complètement. Nous verrons aussi comment le manque de sécurité juridique et financière, un parcours client inexistant ou une offre mal matérialisée peuvent vous faire perdre du chiffre d’affaires sans même que vous vous en rendiez compte. Je vous donne des conseils business concrets pour revoir vos fondations, clarifier votre offre, sécuriser vos contrats, structurer votre prospection, fidéliser vos clients et enfin booster son chiffre d'affaires sans travailler plus mais en travaillant mieux. Au fil de l’épisode, je vous guide pas à pas pour transformer ces erreurs récurrentes en plan d’action simple : audit express de votre situation, priorisation des chantiers urgents, choix des méthodes d’entrepreneuriat adaptées à votre activité entrepreneuriale et mise en place d’outils pour la gestion d'entreprise qui soutiennent votre croissance au quotidien. Si vous êtes entrepreneur, en pleine création entreprise ou en train de lancer un business en side business, cet épisode va vous aider à reprendre le contrôle, à prendre des décisions alignées et à construire une création de business rentable sur la durée. Que vous partiez de zéro ou que vous ayez déjà des mois d’activité, vous y trouverez des repères clairs pour structurer votre offre, trouver des clients plus facilement et arrêter de subir votre agenda. Prenez quelques minutes pour l’écouter et transformer ces erreurs en levier pour bâtir une année 2026 plus stable, plus rentable et plus sereine !!


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Transcription

  • Speaker #0

    Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré, mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Eh bien, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable. Et après plus de 17 ans passés dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement... actionnable pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité, le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Business Tip. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour vous parler des 7 plus grosses erreurs que j'ai observées chez les entrepreneurs en 2025. et comment les éviter dès maintenant pour 2026. Je vous le dis très honnêtement, si vous corrigez ces 7 erreurs, vous allez très clairement accélérer votre business sur 2026. Ces 7 erreurs, elles sont issues de toutes les heures que j'ai passées à coacher mes élèves, à les former sur 2025, que ce soit en création d'entreprise ou en accélération business. Et c'est aussi issu de tous les rendez-vous prospects que j'ai eus. En 2025, qui voulait intégrer mes programmes de création d'entreprise ou d'accélération business. Personne que j'ai parfois refusé parce qu'on n'était pas forcément raccord entre le besoin et la solution. Ou bien parce que ce n'était pas forcément des personnes qui pouvaient être accompagnables. Ça, c'est aussi important quand on est en coaching, quand on est en formation. On est parfois face à des personnes qui, tout simplement, ne sont pas coachables et donc ce n'est pas possible de les accompagner. Et donc, vous êtes obligés de les refuser. Alors, la première erreur que j'ai constatée, c'est le manque de fondation stratégique solide. Quand je parle de fondation stratégique, on revient toujours au même, c'est l'offre, la cible, le prix, etc. C'est vraiment le classique. Je le vois constamment. chez les prospects que je reçois en rendez-vous pour mes deux programmes création d'entreprise, accélération business c'est très simple si vos fondations en fait elles sont bancales il y a tout le reste qui s'écroule le problème le plus fréquent en fait qui revient vraiment le plus souvent c'est en fait l'offre bancale, vous créez une offre en fait que vous, vous aimez mais en fait vous oubliez un truc, c'est qu'en business on ne vend pas ce qu'on aime faire on vend en fait la solution à un problème que votre cible a réellement. Et si ça tombe pile poil dans ce que vous adorez faire, c'est cool. Résultat, vous avez des offres qui sont parfois beaucoup trop généralistes, trop floues, trop larges ou bien en fait tout simplement qui ne correspondent absolument pas aux besoins du marché, aux besoins de votre clientèle cible et c'est pour ça qu'en fait ça ne se vend pas. Il y a des clients qui comprennent du coup pas vraiment ce que vous faites. au pire vous... parler à une cible qui n'est pas encore mûre, qui n'est pas encore consciente de son besoin et qu'il va falloir éduquer pendant des mois, des mois, des mois et des mois. Du coup, ça vous rallonge le cycle de vente. C'est un truc de fou. Et en plus de ça, c'est que ce n'est pas genre il faut les éduquer pendant des mois et des mois et puis d'un coup, vous avez 50 000 euros qui tombent. Ce n'est pas du tout comme ça que ça fonctionne. Et là, je peux vous dire que c'est la vête assurée. C'est un peu moche de dire ça comme ça, mais en fait, vous vous épuisez concrètement. L'autre erreur que je vois parmi justement ce manque de fondation stratégique solide, c'est un désalignement complet entre une cible qui n'est pas claire, un positionnement qui est flou, des prix qui collent, qui sont complètement incohérents. Incohérents parfois entre les ambitions que vous avez et incohérents aussi parfois avec le marché ou parfois même d'ailleurs les deux. J'insiste sur un point, mais si votre offre est mauvaise, il n'y a aucune stratégie d'acquisition qui fonctionnera. Ni TikTok, ni LinkedIn, ni la prospection, ni la pub vont vous sauver. Donc comment éviter ça ? C'est simple, c'est que vous devez partir du problème réel de votre cible, vous construisez une solution simple qui est claire, et vous positionnez votre prix en cohérence avec la valeur délivrée, en cohérence avec votre marché, en cohérence avec... Du coup, les attentes de votre cible et en cohérence aussi avec vos ambitions, sachant que vous ne pouvez valablement pas espérer gagner 20 000 euros par mois si vous ne travaillez que 5 heures et en facturant 5 heures à 50 euros de l'heure. Ça, ce n'est pas possible. Et du coup, vous testez toujours. Vous le savez, en business, en fait, le mot d'ordre, c'est l'itération systématiquement. Deuxième erreur que je vois qui se répète, en tout cas qui s'est répétée en 2025, mais c'est des erreurs qui se répètent chaque année. Finalement, ça fait plus de 17 ans que je fais ça et je vois tout le temps les mêmes. C'est l'absence de structure et le manque de méthode. Je vois beaucoup trop d'entrepreneurs qui, clairement, pédalent dans la semoule, pas parce qu'ils n'ont pas d'idées, mais parce qu'ils en ont beaucoup trop. Donc au début, ils vont lancer un blog, et puis après, ils vont lancer un début de formation, et puis ensuite, ils vont lancer un début de site, et puis un début de prospection. Et à la fin, ça fait beaucoup de débuts, mais par contre, il n'y a aucun résultat. Et dès que ça ne marche pas, au bout de 48 heures, hop, allez, on change de stratégie. Lundi, vous les voyez, ils vont dans l'accompagnement. Mercredi, ils arrivent, ils vont dans une formation. Vendredi, finalement, ils lancent un audit parce qu'ils trouvent ça absolument génial. Et la semaine d'après, en fait, ils recommencent tout et ils vendent encore trois autres trucs différents. Vous ne pouvez pas réussir comme ça. Vous ne pouvez pas réussir sans méthode. Je suis désolée, mais en fait, le truc de je fais au feeling, j'ai vu un truc, c'est vachement bien, c'est génial, je vais le lancer. Ça, ça ne marche pas en fait en business. Vous devez éviter ça en ayant une stratégie qui soit millimétrée, qui soit orchestrée, un plan d'action qui soit clair, une méthode. Et vous vous y tenez. Vous ne changez pas d'offre tous les quatre matins, vous ne changez pas de positionnement parce que vous avez vu un post LinkedIn inspirant, vous ne changez pas de prix parce qu'un concurrent a augmenté les siens. Vous devez appliquer votre méthode, vos stratégies, votre plan d'action et c'est tout, vous n'y dérogez pas. Troisième erreur que je vois passer, c'est la difficulté à passer à l'action et notamment sur les stratégies d'acquisition client. Si 2025 m'a bien confirmé un truc, c'est que la prospection, ça fait peur à tout le monde, malheureusement. Le message privé sur les réseaux sociaux, ça fait peur. Le téléphone, ça fait peur parce qu'ils ont malbarrage secrétaire. Les messages privés font peur. Le rejet fait peur. Le jeu des ranges fait peur. Mais je vais vous dire un truc qui ne va certainement pas vous plaire. Le problème, c'est que si vous ne prospectez pas, vous n'aurez pas de client. Même moi, je prospecte. Même si je n'aime pas ça non plus, mais je le fais quand même. Dans 95% des cas, le vrai problème, ce n'est pas la prospection. C'est le manque de volume et le manque de régularité qui viennent, qui proviennent de vos peurs. Prospecter une fois par mois quand vous avez décidé de vous y mettre, ça ne marchera pas. Envoyer cinq messages une fois par semaine, ça ne marchera pas. Appeler quand on a le temps ou quand on a l'énergie, ça ne marchera pas. La prospection, en fait, c'est exactement comme le sport. si vous allez y aller une fois par trimestre, vous aurez... absolument aucun résultat. Vous n'aurez certainement pas le six-pack. Il y a aussi des blocages qui sont un peu plus subtils. C'est la peur de ne pas savoir quoi dire, la peur de déranger, la peur de tomber sur la secrétaire. Et ça, ça arrive extrêmement souvent. Et d'ailleurs, elles font barrage parce qu'elles sont formées pour ça. Ou la fameuse phrase « la prospection, ce n'est pas prioritaire » . Si vous vous dites ça, en fait, votre business, malheureusement, du coup, n'est pas prioritaire non plus. Alors, Alors, comment éviter tout ça ? C'est que déjà, il va falloir vous former un peu à l'approche. Il va du coup falloir aussi préparer votre prospection parce qu'en fait, ce n'est pas juste tous les jours à 14h, je fais de la prospection et du coup, j'arrive comme un Merle en frie derrière mon bureau et je commence ma prospection. Non, ça se prépare. On crée un script simple, on prospecte chaque jour, chaque semaine et on y met du volume et vous recommencez. C'est basique, mais par contre, c'est hyper efficace. et je peux vous dire que ça peut fonctionner dès le premier jour. Quatrième erreur que je vois, que j'ai beaucoup vu en 2025 et durant toutes ces années qui sont passées, c'est l'absence de parcours client et les trous dans la raquette. Là, on touche vraiment une erreur qui fait perdre énormément d'argent. Je vois plein d'entrepreneurs qui convertissent un client et puis après, il ne se passe plus rien. Ils font la presta et puis plus rien. Il ne se passe plus rien. Il y a un grand vide. Il y a un silence radio. Le problème, c'est que... En fait, le client, lui, il signe et il ne sait pas ce qui se passe ensuite. Il ne sait pas comment débute la prestation, la collaboration. Il ne sait pas quelles sont les étapes qui vont suivre. Il ne sait pas ce qu'il doit fournir comme info, comme papier, comme document, enfin que sais-je. Il ne sait pas comment s'organise la collaboration d'une façon générale. Et ça, ça crée en fait un truc extrêmement dangereux pour votre business, c'est l'incertitude. Et quand on a un client qui se pose des questions, un client qui doute, eh bien en fait, il ne va pas racheter. Il ne vous recommande certainement pas. Et il ne vous laisse pas d'un super avis parce que vous aurez beau avoir une prestation hyper qualitative, une livraison de produits hyper qualitative, en fait, il y aura toujours cette espèce d'arrière-goût, cette espèce d'amertume du début qui est qu'il a eu la trouille de savoir ce qu'il allait se passer après parce qu'en fait, il était dans l'incertitude, parce que vous, vous l'avez laissé dans l'incertitude. Et donc, vous perdez en fait des milliers d'euros de repeat business, le parcours client. On se dit, ce n'est pas juste être sympa avec votre client, c'est un outil de fidélisation et de rétention. J'ai bossé avec une cliente le mois dernier sur son parcours client, et en fait, on s'est rendu compte que sur deux jours, elle avait perdu 1200 euros de chiffre d'affaires. Mais ça, c'est ce que nous, on a pu évaluer. Je ne vous parle même pas de tout le chiffre d'affaires qui disparaît, qu'on ne voit pas. Parce qu'en fait, quand on a un client, par exemple, sur des offres récurrentes, qui finalement vous dit non mais en fait je vais arrêter finalement je reprends moi-même la collaboration, enfin la prestation je le fais moi-même etc. Quand on est typiquement sur des offres de délégation. Quand vous avez un client qui vous dit ça et que vous n'allez pas forcément creuser pourquoi il ne revient pas, vous ne savez pas exactement pourquoi finalement il a décidé de ne pas continuer la prestation ou alors qu'il vous a raconté une pipe du style non mais c'est parce que c'est une question de budget ou quoi. Et en fait, vous ne savez même pas que la problématique de votre parcours client inexistant, elle vous a flingué du chiffre d'affaires. Je vous le dis, un client fidèle, il vaut mieux que 10 prospects. Alors, ce que vous devez faire, c'est formaliser justement les étapes de votre parcours client. Il y en a trois. Il y a l'étape où il est prospect, l'étape où il est client et l'étape où il n'est plus client parce que vous avez livré la prestation ou bien vous avez livré le produit. Vous clarifiez en fait la suite juste après la signature. Vous gardez le contact entre deux séances, entre deux livrables toujours, et vous demandez régulièrement du feedback. Un bon parcours client, c'est moins de stress, plus de satisfaction, et à la fin, c'est plus de vente. Cinquième erreur que j'ai pu constater, c'est les problèmes de posture et de mindset. Je pourrais faire un épisode entier juste sur ça, parce que la vérité, c'est que... 80% des entrepreneurs échouent, non pas à cause de l'absence de méthode, pas seulement, mais en fait, ils échouent à cause d'eux-mêmes. Les erreurs plus fréquentes que je vois en termes de posture et de mindset, c'est le perfectionnisme. Je n'ai pas envie de me lancer sur telle ou telle tâche parce que ce n'est pas parfait. Résultat, il n'y a rien qui ne sera jamais lancé et forcément, il n'y a rien qui ne sera jamais vendu. La deuxième erreur au niveau de la posture et du mindset, c'est le syndrome de l'imposteur. En fait, vous doutez, vous hésitez, vous attendez d'être légitime, alors qu'en fait, on devient légitime après. C'est justement quand on agit qu'on devient légitime. Ensuite, ça va être l'espèce de faux entrepreneuriat. Il y a certaines personnes qui attendent que le client tombe du ciel. Comme si quelqu'un allait taper à votre porte en disant « Coucou, j'ai envie de vous donner 2000 euros. » En fait, non, ce n'est pas comme ça que ça marche. Ça, c'est aussi... Très fréquent chez les entrepreneurs qui avaient un gros réseau au démarrage parce qu'ils étaient salariés, ils avaient bien entretenu leur réseau professionnel, etc. Et du coup, ils se sont lancés et ils avaient du business tout de suite. Et ils avaient du business tout de suite parce que ça tournait bien, ils avaient un super réseau. Ils avaient même parfois des prescripteurs qui leur apportaient des clients et tout, tout cuit dans la bouche. Ça, c'est génial. C'est effectivement, franchement, c'est la panacée. Moi, je ne dis pas le contraire. Et on aimerait tous, en fait, que ça se passe comme ça. Et ça, ça se passait aussi beaucoup avant le Covid, où vraiment, vous le saviez, je ne veux pas dire que c'était l'opulence, mais franchement, par rapport à aujourd'hui, c'était presque un peu ça. Et bien, en fait, du coup, à un moment donné, ça commence à s'aménuiser tout doucement. On a beaucoup moins de clients qui rentrent. Et puis, on se rend compte qu'il faut aller les chercher. Et en fait, on ne sait pas du tout comment aller les chercher. Parce que la réalité, c'est que pendant toutes ces années, vous avez eu les clients qui tombent tout cuit dans la bouche, vous n'avez jamais développé vos compétences entrepreneuriales, comme par exemple mettre en place des stratégies d'acquisition client, tout simplement marketer un peu votre offre, commencer à communiquer, avoir de la visibilité. Et c'est là que vous vous rendez compte, une fois que vous avez de la décroissance, qu'il va falloir que maintenant je commence à... Ouvrir un compte LinkedIn, être visible, ou bien ouvrir un Instagram, me mettre sur TikTok, lancer un podcast, une chaîne YouTube, etc. Mais le problème, c'est que ça, ça donne des résultats à plus ou moins long terme. Et parce qu'il y a de l'inertie. C'est pareil en prospection, il y a aussi de l'inertie à un moment donné. Prospection, c'est pas j'appelle, je trouve un client tout de suite, demain j'ai 10 000 euros qui rentrent. Ça peut arriver, mais c'est quand même relativement rare. Donc il y a à peu près une inertie de... un, deux, voire trois mois au niveau de la prospection. Donc en fait, il y a des fois où vous êtes dans des situations, j'ai déjà rencontré des entrepreneurs que justement j'ai refusé en fait en accélération business et ça me faisait vraiment mal au cœur, mais qui étaient dans une situation de décroissance telle que, en fait, genre le mois d'après, il n'y avait plus d'argent qui rentrait et c'était la catastrophe parce qu'ils avaient déjà épuisé toutes leurs économies, ils avaient même parfois fait des prêts à la consommation pour pouvoir réinjecter des fonds dans la boîte, etc. Et bien en fait, ils avaient une urgence financière et moi, je ne peux pas répondre à cette urgence financière. Je ne peux pas prendre en charge la responsabilité de leur urgence parce qu'en fait... Ils ne l'ont jamais prise eux-mêmes en charge durant toutes ces années. Et je ne peux pas leur garantir que demain, ils vont avoir les clients. Et donc, c'est hyper dangereux, justement, d'être là à attendre que le client tombe du ciel. Et même s'il tombe du ciel, c'est hyper dangereux de ne jamais prendre en main son acquisition client. Il y a encore un autre problème que je vois dans ces problématiques de posture et de mindset. C'est la malhonnêteté intellectuelle. Je suis désolée, c'est un peu dur ce que je dis, mais en fait, moi, je l'ai beaucoup vu en 2025. Il y a des entrepreneurs qui se mentent à eux-mêmes. Je n'avance pas parce que ce n'est pas le bon moment. Je ne me lance pas parce que c'est l'hiver. Je ne prospecte pas parce que je suis un introverti. En fait, non, vous n'avancez pas parce qu'en fait, tout simplement, vous n'agissez pas. Donc, comment éviter ça ? C'est d'accepter d'être imparfait, d'accepter de lancer une version simple de votre offre, de passer à l'action même quand ce n'est pas confortable et même quand ce n'est pas parfait, et de vous responsabiliser. Après, j'aimerais aussi dire un autre truc sur la malhonnêteté intellectuelle. Et ça, moi, je le vois beaucoup, en fait, en création d'entreprise, un peu aussi en accélération business, mais un peu moins souvent quand même, parce que j'ai des entrepreneurs qui se sont lancés depuis plusieurs mois ou plusieurs années et donc, du coup, qui sont assez honnêtes avec eux-mêmes par rapport à ça. mais moi j'en ai beaucoup en fait j'en vois beaucoup qui se sont lancés dans l'entrepreneuriat, pas parce qu'ils avaient fondamentalement envie d'être entrepreneurs, mais parce que c'était une des seules solutions, parce qu'ils ne trouvaient pas forcément un job salarié, ou bien parce que c'était une tendance, c'était un espèce de good mood de se lancer dans l'entrepreneuriat, ou bien parce qu'en fait, ils étaient convaincus qu'ils allaient devenir beaucoup plus riches qu'en étant salariés. Le problème, c'est qu'en fait, ils se sont rendus compte que l'entrepreneuriat, ce n'était pas fait pour eux. parce que moi je le dis toujours, tout le monde peut lancer un business et réussir, c'est vrai, mais tout le monde n'a pas envie d'avoir cette vie en fait. Et le truc c'est qu'à un moment donné, il faut se rendre compte, moi j'ai certains clients qui ont créé son entreprise qui me disent « ouais mais moi en fait le marketing c'est pas du tout mon truc, la communication c'est pas du tout mon truc, d'aller chercher des clients c'est pas du tout mon truc, moi j'ai pas envie de faire ça » . Ouais mais t'as pas envie en fait, mais à un moment donné il va falloir te responsabiliser parce que c'est... ta responsabilité, justement, d'avoir toutes ces compétences entrepreneuriales parce que l'entrepreneuriat, en fait, c'est ça, c'est pas que faire ton cœur de métier, quoi. C'est aussi faire du marketing, aussi faire de la communication, aussi faire de la vente, etc. Et en fait, ces entrepreneurs-là qui, du coup, n'apprennent pas, justement, ces nouvelles compétences que personne ne nous a apprises parce que quand on a fait nos études, on a fait nos études sur des... compétences techniques et certainement pas sur du marketing ou de la communication sauf si on a fait des études en marketing. Moi, j'ai fait mes études en expertise comptable. À aucun moment, on m'a appris le marketing et la communication. Je devais me former par ailleurs. Et c'est pareil quand vous êtes dans une école d'ingénieur. C'est pareil quand vous faites un métier ultra technique. Les avocats, c'est exactement la même chose. Les médecins, c'est pareil. Bref. Et en fait, à un moment donné, je pense qu'il faut avoir l'honnêteté intellectuelle de se dire, bon, l'entrepreneuriat Merci. c'est des compétences que je dois développer, c'est des compétences que je dois assumer, je dois être responsable par rapport à ça. Si je n'ai pas envie, si ce n'est pas mon truc, si c'est trop inconfortable, la seule solution que j'ai, c'est effectivement de revenir au salariat, parce que c'est quelqu'un d'autre qui va porter ces compétences à ma place. Et ça, c'est l'honnêteté intellectuelle, et c'est surtout, à un moment donné, le meilleur moyen de sortir proprement de tout ça, sans avoir le goût d'un échec, mais simplement en se disant que ce n'est juste pas fait pour vous. Et c'est comme ça. Sixième erreur que je vois, c'est le manque de sécurité juridique et financière. Alors ça, c'est vraiment le truc que personne ne veut faire, mais qui peut littéralement détruire un business. En 2025, moi, j'ai encore vu des entrepreneurs sans CGV, sans condition générale de vente, sans contrat, sans prendre d'acompte sur les commandes, sans clause de pénalité, par exemple, dans les contrats ou dans les CGV, sans mention légale aussi. C'est très courant, ça. Sans politique de confiance. confidentialité RGPD sur les sites internet et derrière, en fait, ce que vous avez, c'est des impayés, des pertes, des clients qui disparaissent, des situations catastrophiques parce qu'il y a des litiges. Derrière, ça génère des pertes financières. Bref, il y a aussi un autre gros problème que j'ai vu par rapport justement à ce manque de sécurité juridique et financière, c'est la dépendance à un seul client quand vous avez 80% de votre chiffre d'affaires qui dépendent que d'un seul contrat. En fait, là, j'ai envie de vous dire que vous n'avez pas un business, vous avez juste un CDI déguisé, parce que le jour où ce client s'arrête, arrête de la collaboration avec vous, en fait, c'est fini. Alors, comment éviter tout ça ? Déjà, c'est de sécuriser vos contrats. D'encaisser systématiquement des accomptes, ça c'est la base de la base. Il y a des métiers ou des business dans lesquels on ne peut pas encaisser 100% de la prestation avant de démarrer, ce n'est pas possible. Donc il faut à minima encaisser un accompte, ça c'est la base de la base. Vous ne commencez jamais sans signature d'un contrat, sans signature d'un devis ou que sais-je. Vous diversifiez par pitié vos clients, c'est sûr que c'est hyper confortable quand vous avez un seul client qui vous fait 80 ou 90% de votre chiffre d'affaires. Le problème, c'est que le jour où ils se barrent, c'est la merde. Donc, diversifiez vos sources de revenus, vos sources de clients. Anticipez justement votre trésorerie aussi, parce que tout ça, c'est vraiment obligatoire et c'est certainement pas optionnel. Septième et dernière erreur que j'ai vue durant toutes ces années, et notamment en 2025. C'est le manque de matérialisation de l'offre. Je le vois surtout chez les prestataires de services que j'accompagne. En fait, le problème, c'est que vous vendez du temps, vous vendez de l'expertise, vous vendez des sessions, du coaching, de la formation. Et pour votre client, ça peut très, très vite ressembler à « je paye pour du vent » . Votre client, il a besoin de voir un truc qui est matérialisé. Il a besoin de voir un livrable, il a besoin de voir des supports, des modèles, un espace collaboratif, un plan d'action, un tableau de bord. un document de suivi, bref, un truc qui peut toucher, un truc tangible. Ce n'est pas juste pour le plaisir, mais parce que c'est simplement que ça clarifie la valeur qu'il reçoit. Ça commence par un truc archi simple, mais un truc vraiment très très con. Moi, je l'ai vu quand je l'ai mis en place. C'est que vous pouvez très bien, par exemple, lui envoyer un résumé de votre heure d'accompagnement, de votre heure de coaching, de votre heure de session. Et le truc en plus que vous pouvez faire, c'est que vous pouvez le déléguer à un outil d'IA. Moi, je l'avais pendant longtemps avec Fireflies, qui enregistrait justement mes notes de réunion et qui, après, envoyait un mail récap à tous les participants de la réunion pour justement résumer la réunion, les actions que chacun devait faire à l'issue du rendez-vous, etc. Aujourd'hui, je l'ai internalisé complètement et je l'ai automatisé différemment. mais en réalité... c'est un super outil pour justement matérialiser cette heure et que votre client est un livrable. Donc matérialiser vos prestations, créer un support, créer un process, vous montrer les étapes, vous faites des partages d'écran, des choses comme ça, vous fournissez des livrables qui soient clairs et vraiment vous structurez la progression de votre client, de votre collaboration sur le temps. que vous avez avec votre client. Votre expertise, en fait, elle doit se voir et pas simplement s'entendre, d'accord ? Alors, ce que vous devez retenir pour 2026, en fait, c'est que la majorité des entrepreneurs n'échouent non pas par manque de talent, parce qu'il y en a énormément qui sont talentueux, mais surtout par manque de structure. Alors, ce que vous pouvez faire dès maintenant, déjà, c'est revoir vos fondations. Offre, cible, prix, parce que sans ça, il n'y a rien qui va marcher. Ensuite, vous pouvez structurer votre business avec des méthodes, des plans, de l'organisation. Moins vous êtes dispersé, plus vous pourrez agir. Ensuite, prospectez, s'il vous plaît, chaque semaine votre business et respire grâce aux ventes que vous faites. Quatrième chose que vous pouvez faire dès maintenant, c'est de formaliser votre parcours client pour fidéliser, pour rassurer, pour fluidifier. et pour accélérer cette recommandation et ce bouche à oreille qui, je le rappelle, fait que le coût d'acquisition client est à zéro. Ensuite, cinquième chose, c'est de travailler votre posture et d'agir même quand c'est inconfortable. Sixième chose à faire dès maintenant, c'est de vous sécuriser juridiquement et financièrement parce qu'un business qui n'est pas sécurisé, je vous le rappelle, c'est un business qui est fragile, très fragile et qu'il le sera d'autant plus que les années vont passer. Et septième et dernière chose, c'est de matérialiser votre offre pour augmenter la valeur perçue et du coup, les conversions futures parce que votre client va revenir, il va vous recommander, il va parler de vous autour de lui. Si vous appliquez ces sept points-là, je peux vous dire que vous allez changer votre business du tout au tout. et ce que je vous propose maintenant, c'est très simple, c'est de prendre juste 10 minutes et de faire un mini audit et demandez-vous honnêtement, mais s'il vous plaît, avec honnêteté, sur ces 7 erreurs. lesquelles je fais encore et laquelle vous décidez de corriger dès aujourd'hui. Votre business de 2026, il va dépendre de cette réponse. On arrive à la fin de l'épisode, j'espère qu'il vous aura plu, qu'il vous aura aidé, qu'il vous aura éclairé. Un petit rappel pour mettre une note 5 étoiles à cet épisode de podcast, et notamment sur votre plateforme d'écoute préférée, Apple Podcast ou Spotify, et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. En attendant, n'oubliez pas tout le monde. peut lancer un business et réussir. Et surtout, je vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année. A très vite.

Chapters

  • Introduction et objectifs de l'épisode

    00:05

  • Les 7 erreurs à éviter pour 2026

    00:48

  • Erreur 1 : Manque de fondation stratégique solide

    02:08

  • Erreur 2 : Absence de structure et de méthode

    05:17

  • Erreur 3 : Difficulté à passer à l'action

    06:39

  • Erreur 4 : Absence de parcours client

    08:51

  • Erreur 5 : Problèmes de posture et de mindset

    11:58

  • Erreur 6 : Manque de sécurité juridique et financière

    19:18

  • Erreur 7 : Manque de matérialisation de l'offre

    21:13

  • Conclusion et appel à l'action

    23:31

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Après plus de 600 heures d’accompagnement client en création d’entreprise et en accélération business, j’ai identifié les 7 erreurs qui reviennent en boucle chez les entrepreneurs. Dans cet épisode, je vous explique concrètement comment ces erreurs se manifestent dans votre activité, pourquoi elles freinent votre chiffre d’affaires et votre développement d’entreprise, et surtout comment les corriger dès maintenant pour aborder 2026 avec un business plus structuré, plus rentable et plus serein.

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👋 Je suis Lucille, entrepreneure et diplômée d'expertise-comptable, j'aide les entrepreneurs à créer leur business, le structurer et l'accélérer pour qu'ils en vivent.

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Vous avez lancé ou êtes en train de lancer votre activité et vous avez l’impression de tourner en rond malgré tous vos efforts ? Dans cet épisode, je passe en revue les 7 plus grosses erreurs que j’ai observées chez des centaines d’entrepreneurs en 2025, celles qui plombent silencieusement la création d'entreprise, la gestion d'entreprise et le développement d'entreprise. En tant qu’expert-comptable de formation devenue formatrice, je vous partage les coulisses de mon accompagnement entrepreneurial pour que vous puissiez éviter ces erreurs dès maintenant et aborder 2026 avec un business mieux structuré. Vous allez comprendre comment une offre bancale, une cible floue ou des prix incohérents sabotent vos stratégies business, pourquoi l’absence de méthode et d’organisation d'entreprise vous fait perdre du temps et des clients, et en quoi votre posture en entrepreneuriat peut soit booster votre activité soit la bloquer complètement. Nous verrons aussi comment le manque de sécurité juridique et financière, un parcours client inexistant ou une offre mal matérialisée peuvent vous faire perdre du chiffre d’affaires sans même que vous vous en rendiez compte. Je vous donne des conseils business concrets pour revoir vos fondations, clarifier votre offre, sécuriser vos contrats, structurer votre prospection, fidéliser vos clients et enfin booster son chiffre d'affaires sans travailler plus mais en travaillant mieux. Au fil de l’épisode, je vous guide pas à pas pour transformer ces erreurs récurrentes en plan d’action simple : audit express de votre situation, priorisation des chantiers urgents, choix des méthodes d’entrepreneuriat adaptées à votre activité entrepreneuriale et mise en place d’outils pour la gestion d'entreprise qui soutiennent votre croissance au quotidien. Si vous êtes entrepreneur, en pleine création entreprise ou en train de lancer un business en side business, cet épisode va vous aider à reprendre le contrôle, à prendre des décisions alignées et à construire une création de business rentable sur la durée. Que vous partiez de zéro ou que vous ayez déjà des mois d’activité, vous y trouverez des repères clairs pour structurer votre offre, trouver des clients plus facilement et arrêter de subir votre agenda. Prenez quelques minutes pour l’écouter et transformer ces erreurs en levier pour bâtir une année 2026 plus stable, plus rentable et plus sereine !!


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Transcription

  • Speaker #0

    Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré, mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Eh bien, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable. Et après plus de 17 ans passés dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement... actionnable pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité, le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Business Tip. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour vous parler des 7 plus grosses erreurs que j'ai observées chez les entrepreneurs en 2025. et comment les éviter dès maintenant pour 2026. Je vous le dis très honnêtement, si vous corrigez ces 7 erreurs, vous allez très clairement accélérer votre business sur 2026. Ces 7 erreurs, elles sont issues de toutes les heures que j'ai passées à coacher mes élèves, à les former sur 2025, que ce soit en création d'entreprise ou en accélération business. Et c'est aussi issu de tous les rendez-vous prospects que j'ai eus. En 2025, qui voulait intégrer mes programmes de création d'entreprise ou d'accélération business. Personne que j'ai parfois refusé parce qu'on n'était pas forcément raccord entre le besoin et la solution. Ou bien parce que ce n'était pas forcément des personnes qui pouvaient être accompagnables. Ça, c'est aussi important quand on est en coaching, quand on est en formation. On est parfois face à des personnes qui, tout simplement, ne sont pas coachables et donc ce n'est pas possible de les accompagner. Et donc, vous êtes obligés de les refuser. Alors, la première erreur que j'ai constatée, c'est le manque de fondation stratégique solide. Quand je parle de fondation stratégique, on revient toujours au même, c'est l'offre, la cible, le prix, etc. C'est vraiment le classique. Je le vois constamment. chez les prospects que je reçois en rendez-vous pour mes deux programmes création d'entreprise, accélération business c'est très simple si vos fondations en fait elles sont bancales il y a tout le reste qui s'écroule le problème le plus fréquent en fait qui revient vraiment le plus souvent c'est en fait l'offre bancale, vous créez une offre en fait que vous, vous aimez mais en fait vous oubliez un truc, c'est qu'en business on ne vend pas ce qu'on aime faire on vend en fait la solution à un problème que votre cible a réellement. Et si ça tombe pile poil dans ce que vous adorez faire, c'est cool. Résultat, vous avez des offres qui sont parfois beaucoup trop généralistes, trop floues, trop larges ou bien en fait tout simplement qui ne correspondent absolument pas aux besoins du marché, aux besoins de votre clientèle cible et c'est pour ça qu'en fait ça ne se vend pas. Il y a des clients qui comprennent du coup pas vraiment ce que vous faites. au pire vous... parler à une cible qui n'est pas encore mûre, qui n'est pas encore consciente de son besoin et qu'il va falloir éduquer pendant des mois, des mois, des mois et des mois. Du coup, ça vous rallonge le cycle de vente. C'est un truc de fou. Et en plus de ça, c'est que ce n'est pas genre il faut les éduquer pendant des mois et des mois et puis d'un coup, vous avez 50 000 euros qui tombent. Ce n'est pas du tout comme ça que ça fonctionne. Et là, je peux vous dire que c'est la vête assurée. C'est un peu moche de dire ça comme ça, mais en fait, vous vous épuisez concrètement. L'autre erreur que je vois parmi justement ce manque de fondation stratégique solide, c'est un désalignement complet entre une cible qui n'est pas claire, un positionnement qui est flou, des prix qui collent, qui sont complètement incohérents. Incohérents parfois entre les ambitions que vous avez et incohérents aussi parfois avec le marché ou parfois même d'ailleurs les deux. J'insiste sur un point, mais si votre offre est mauvaise, il n'y a aucune stratégie d'acquisition qui fonctionnera. Ni TikTok, ni LinkedIn, ni la prospection, ni la pub vont vous sauver. Donc comment éviter ça ? C'est simple, c'est que vous devez partir du problème réel de votre cible, vous construisez une solution simple qui est claire, et vous positionnez votre prix en cohérence avec la valeur délivrée, en cohérence avec votre marché, en cohérence avec... Du coup, les attentes de votre cible et en cohérence aussi avec vos ambitions, sachant que vous ne pouvez valablement pas espérer gagner 20 000 euros par mois si vous ne travaillez que 5 heures et en facturant 5 heures à 50 euros de l'heure. Ça, ce n'est pas possible. Et du coup, vous testez toujours. Vous le savez, en business, en fait, le mot d'ordre, c'est l'itération systématiquement. Deuxième erreur que je vois qui se répète, en tout cas qui s'est répétée en 2025, mais c'est des erreurs qui se répètent chaque année. Finalement, ça fait plus de 17 ans que je fais ça et je vois tout le temps les mêmes. C'est l'absence de structure et le manque de méthode. Je vois beaucoup trop d'entrepreneurs qui, clairement, pédalent dans la semoule, pas parce qu'ils n'ont pas d'idées, mais parce qu'ils en ont beaucoup trop. Donc au début, ils vont lancer un blog, et puis après, ils vont lancer un début de formation, et puis ensuite, ils vont lancer un début de site, et puis un début de prospection. Et à la fin, ça fait beaucoup de débuts, mais par contre, il n'y a aucun résultat. Et dès que ça ne marche pas, au bout de 48 heures, hop, allez, on change de stratégie. Lundi, vous les voyez, ils vont dans l'accompagnement. Mercredi, ils arrivent, ils vont dans une formation. Vendredi, finalement, ils lancent un audit parce qu'ils trouvent ça absolument génial. Et la semaine d'après, en fait, ils recommencent tout et ils vendent encore trois autres trucs différents. Vous ne pouvez pas réussir comme ça. Vous ne pouvez pas réussir sans méthode. Je suis désolée, mais en fait, le truc de je fais au feeling, j'ai vu un truc, c'est vachement bien, c'est génial, je vais le lancer. Ça, ça ne marche pas en fait en business. Vous devez éviter ça en ayant une stratégie qui soit millimétrée, qui soit orchestrée, un plan d'action qui soit clair, une méthode. Et vous vous y tenez. Vous ne changez pas d'offre tous les quatre matins, vous ne changez pas de positionnement parce que vous avez vu un post LinkedIn inspirant, vous ne changez pas de prix parce qu'un concurrent a augmenté les siens. Vous devez appliquer votre méthode, vos stratégies, votre plan d'action et c'est tout, vous n'y dérogez pas. Troisième erreur que je vois passer, c'est la difficulté à passer à l'action et notamment sur les stratégies d'acquisition client. Si 2025 m'a bien confirmé un truc, c'est que la prospection, ça fait peur à tout le monde, malheureusement. Le message privé sur les réseaux sociaux, ça fait peur. Le téléphone, ça fait peur parce qu'ils ont malbarrage secrétaire. Les messages privés font peur. Le rejet fait peur. Le jeu des ranges fait peur. Mais je vais vous dire un truc qui ne va certainement pas vous plaire. Le problème, c'est que si vous ne prospectez pas, vous n'aurez pas de client. Même moi, je prospecte. Même si je n'aime pas ça non plus, mais je le fais quand même. Dans 95% des cas, le vrai problème, ce n'est pas la prospection. C'est le manque de volume et le manque de régularité qui viennent, qui proviennent de vos peurs. Prospecter une fois par mois quand vous avez décidé de vous y mettre, ça ne marchera pas. Envoyer cinq messages une fois par semaine, ça ne marchera pas. Appeler quand on a le temps ou quand on a l'énergie, ça ne marchera pas. La prospection, en fait, c'est exactement comme le sport. si vous allez y aller une fois par trimestre, vous aurez... absolument aucun résultat. Vous n'aurez certainement pas le six-pack. Il y a aussi des blocages qui sont un peu plus subtils. C'est la peur de ne pas savoir quoi dire, la peur de déranger, la peur de tomber sur la secrétaire. Et ça, ça arrive extrêmement souvent. Et d'ailleurs, elles font barrage parce qu'elles sont formées pour ça. Ou la fameuse phrase « la prospection, ce n'est pas prioritaire » . Si vous vous dites ça, en fait, votre business, malheureusement, du coup, n'est pas prioritaire non plus. Alors, Alors, comment éviter tout ça ? C'est que déjà, il va falloir vous former un peu à l'approche. Il va du coup falloir aussi préparer votre prospection parce qu'en fait, ce n'est pas juste tous les jours à 14h, je fais de la prospection et du coup, j'arrive comme un Merle en frie derrière mon bureau et je commence ma prospection. Non, ça se prépare. On crée un script simple, on prospecte chaque jour, chaque semaine et on y met du volume et vous recommencez. C'est basique, mais par contre, c'est hyper efficace. et je peux vous dire que ça peut fonctionner dès le premier jour. Quatrième erreur que je vois, que j'ai beaucoup vu en 2025 et durant toutes ces années qui sont passées, c'est l'absence de parcours client et les trous dans la raquette. Là, on touche vraiment une erreur qui fait perdre énormément d'argent. Je vois plein d'entrepreneurs qui convertissent un client et puis après, il ne se passe plus rien. Ils font la presta et puis plus rien. Il ne se passe plus rien. Il y a un grand vide. Il y a un silence radio. Le problème, c'est que... En fait, le client, lui, il signe et il ne sait pas ce qui se passe ensuite. Il ne sait pas comment débute la prestation, la collaboration. Il ne sait pas quelles sont les étapes qui vont suivre. Il ne sait pas ce qu'il doit fournir comme info, comme papier, comme document, enfin que sais-je. Il ne sait pas comment s'organise la collaboration d'une façon générale. Et ça, ça crée en fait un truc extrêmement dangereux pour votre business, c'est l'incertitude. Et quand on a un client qui se pose des questions, un client qui doute, eh bien en fait, il ne va pas racheter. Il ne vous recommande certainement pas. Et il ne vous laisse pas d'un super avis parce que vous aurez beau avoir une prestation hyper qualitative, une livraison de produits hyper qualitative, en fait, il y aura toujours cette espèce d'arrière-goût, cette espèce d'amertume du début qui est qu'il a eu la trouille de savoir ce qu'il allait se passer après parce qu'en fait, il était dans l'incertitude, parce que vous, vous l'avez laissé dans l'incertitude. Et donc, vous perdez en fait des milliers d'euros de repeat business, le parcours client. On se dit, ce n'est pas juste être sympa avec votre client, c'est un outil de fidélisation et de rétention. J'ai bossé avec une cliente le mois dernier sur son parcours client, et en fait, on s'est rendu compte que sur deux jours, elle avait perdu 1200 euros de chiffre d'affaires. Mais ça, c'est ce que nous, on a pu évaluer. Je ne vous parle même pas de tout le chiffre d'affaires qui disparaît, qu'on ne voit pas. Parce qu'en fait, quand on a un client, par exemple, sur des offres récurrentes, qui finalement vous dit non mais en fait je vais arrêter finalement je reprends moi-même la collaboration, enfin la prestation je le fais moi-même etc. Quand on est typiquement sur des offres de délégation. Quand vous avez un client qui vous dit ça et que vous n'allez pas forcément creuser pourquoi il ne revient pas, vous ne savez pas exactement pourquoi finalement il a décidé de ne pas continuer la prestation ou alors qu'il vous a raconté une pipe du style non mais c'est parce que c'est une question de budget ou quoi. Et en fait, vous ne savez même pas que la problématique de votre parcours client inexistant, elle vous a flingué du chiffre d'affaires. Je vous le dis, un client fidèle, il vaut mieux que 10 prospects. Alors, ce que vous devez faire, c'est formaliser justement les étapes de votre parcours client. Il y en a trois. Il y a l'étape où il est prospect, l'étape où il est client et l'étape où il n'est plus client parce que vous avez livré la prestation ou bien vous avez livré le produit. Vous clarifiez en fait la suite juste après la signature. Vous gardez le contact entre deux séances, entre deux livrables toujours, et vous demandez régulièrement du feedback. Un bon parcours client, c'est moins de stress, plus de satisfaction, et à la fin, c'est plus de vente. Cinquième erreur que j'ai pu constater, c'est les problèmes de posture et de mindset. Je pourrais faire un épisode entier juste sur ça, parce que la vérité, c'est que... 80% des entrepreneurs échouent, non pas à cause de l'absence de méthode, pas seulement, mais en fait, ils échouent à cause d'eux-mêmes. Les erreurs plus fréquentes que je vois en termes de posture et de mindset, c'est le perfectionnisme. Je n'ai pas envie de me lancer sur telle ou telle tâche parce que ce n'est pas parfait. Résultat, il n'y a rien qui ne sera jamais lancé et forcément, il n'y a rien qui ne sera jamais vendu. La deuxième erreur au niveau de la posture et du mindset, c'est le syndrome de l'imposteur. En fait, vous doutez, vous hésitez, vous attendez d'être légitime, alors qu'en fait, on devient légitime après. C'est justement quand on agit qu'on devient légitime. Ensuite, ça va être l'espèce de faux entrepreneuriat. Il y a certaines personnes qui attendent que le client tombe du ciel. Comme si quelqu'un allait taper à votre porte en disant « Coucou, j'ai envie de vous donner 2000 euros. » En fait, non, ce n'est pas comme ça que ça marche. Ça, c'est aussi... Très fréquent chez les entrepreneurs qui avaient un gros réseau au démarrage parce qu'ils étaient salariés, ils avaient bien entretenu leur réseau professionnel, etc. Et du coup, ils se sont lancés et ils avaient du business tout de suite. Et ils avaient du business tout de suite parce que ça tournait bien, ils avaient un super réseau. Ils avaient même parfois des prescripteurs qui leur apportaient des clients et tout, tout cuit dans la bouche. Ça, c'est génial. C'est effectivement, franchement, c'est la panacée. Moi, je ne dis pas le contraire. Et on aimerait tous, en fait, que ça se passe comme ça. Et ça, ça se passait aussi beaucoup avant le Covid, où vraiment, vous le saviez, je ne veux pas dire que c'était l'opulence, mais franchement, par rapport à aujourd'hui, c'était presque un peu ça. Et bien, en fait, du coup, à un moment donné, ça commence à s'aménuiser tout doucement. On a beaucoup moins de clients qui rentrent. Et puis, on se rend compte qu'il faut aller les chercher. Et en fait, on ne sait pas du tout comment aller les chercher. Parce que la réalité, c'est que pendant toutes ces années, vous avez eu les clients qui tombent tout cuit dans la bouche, vous n'avez jamais développé vos compétences entrepreneuriales, comme par exemple mettre en place des stratégies d'acquisition client, tout simplement marketer un peu votre offre, commencer à communiquer, avoir de la visibilité. Et c'est là que vous vous rendez compte, une fois que vous avez de la décroissance, qu'il va falloir que maintenant je commence à... Ouvrir un compte LinkedIn, être visible, ou bien ouvrir un Instagram, me mettre sur TikTok, lancer un podcast, une chaîne YouTube, etc. Mais le problème, c'est que ça, ça donne des résultats à plus ou moins long terme. Et parce qu'il y a de l'inertie. C'est pareil en prospection, il y a aussi de l'inertie à un moment donné. Prospection, c'est pas j'appelle, je trouve un client tout de suite, demain j'ai 10 000 euros qui rentrent. Ça peut arriver, mais c'est quand même relativement rare. Donc il y a à peu près une inertie de... un, deux, voire trois mois au niveau de la prospection. Donc en fait, il y a des fois où vous êtes dans des situations, j'ai déjà rencontré des entrepreneurs que justement j'ai refusé en fait en accélération business et ça me faisait vraiment mal au cœur, mais qui étaient dans une situation de décroissance telle que, en fait, genre le mois d'après, il n'y avait plus d'argent qui rentrait et c'était la catastrophe parce qu'ils avaient déjà épuisé toutes leurs économies, ils avaient même parfois fait des prêts à la consommation pour pouvoir réinjecter des fonds dans la boîte, etc. Et bien en fait, ils avaient une urgence financière et moi, je ne peux pas répondre à cette urgence financière. Je ne peux pas prendre en charge la responsabilité de leur urgence parce qu'en fait... Ils ne l'ont jamais prise eux-mêmes en charge durant toutes ces années. Et je ne peux pas leur garantir que demain, ils vont avoir les clients. Et donc, c'est hyper dangereux, justement, d'être là à attendre que le client tombe du ciel. Et même s'il tombe du ciel, c'est hyper dangereux de ne jamais prendre en main son acquisition client. Il y a encore un autre problème que je vois dans ces problématiques de posture et de mindset. C'est la malhonnêteté intellectuelle. Je suis désolée, c'est un peu dur ce que je dis, mais en fait, moi, je l'ai beaucoup vu en 2025. Il y a des entrepreneurs qui se mentent à eux-mêmes. Je n'avance pas parce que ce n'est pas le bon moment. Je ne me lance pas parce que c'est l'hiver. Je ne prospecte pas parce que je suis un introverti. En fait, non, vous n'avancez pas parce qu'en fait, tout simplement, vous n'agissez pas. Donc, comment éviter ça ? C'est d'accepter d'être imparfait, d'accepter de lancer une version simple de votre offre, de passer à l'action même quand ce n'est pas confortable et même quand ce n'est pas parfait, et de vous responsabiliser. Après, j'aimerais aussi dire un autre truc sur la malhonnêteté intellectuelle. Et ça, moi, je le vois beaucoup, en fait, en création d'entreprise, un peu aussi en accélération business, mais un peu moins souvent quand même, parce que j'ai des entrepreneurs qui se sont lancés depuis plusieurs mois ou plusieurs années et donc, du coup, qui sont assez honnêtes avec eux-mêmes par rapport à ça. mais moi j'en ai beaucoup en fait j'en vois beaucoup qui se sont lancés dans l'entrepreneuriat, pas parce qu'ils avaient fondamentalement envie d'être entrepreneurs, mais parce que c'était une des seules solutions, parce qu'ils ne trouvaient pas forcément un job salarié, ou bien parce que c'était une tendance, c'était un espèce de good mood de se lancer dans l'entrepreneuriat, ou bien parce qu'en fait, ils étaient convaincus qu'ils allaient devenir beaucoup plus riches qu'en étant salariés. Le problème, c'est qu'en fait, ils se sont rendus compte que l'entrepreneuriat, ce n'était pas fait pour eux. parce que moi je le dis toujours, tout le monde peut lancer un business et réussir, c'est vrai, mais tout le monde n'a pas envie d'avoir cette vie en fait. Et le truc c'est qu'à un moment donné, il faut se rendre compte, moi j'ai certains clients qui ont créé son entreprise qui me disent « ouais mais moi en fait le marketing c'est pas du tout mon truc, la communication c'est pas du tout mon truc, d'aller chercher des clients c'est pas du tout mon truc, moi j'ai pas envie de faire ça » . Ouais mais t'as pas envie en fait, mais à un moment donné il va falloir te responsabiliser parce que c'est... ta responsabilité, justement, d'avoir toutes ces compétences entrepreneuriales parce que l'entrepreneuriat, en fait, c'est ça, c'est pas que faire ton cœur de métier, quoi. C'est aussi faire du marketing, aussi faire de la communication, aussi faire de la vente, etc. Et en fait, ces entrepreneurs-là qui, du coup, n'apprennent pas, justement, ces nouvelles compétences que personne ne nous a apprises parce que quand on a fait nos études, on a fait nos études sur des... compétences techniques et certainement pas sur du marketing ou de la communication sauf si on a fait des études en marketing. Moi, j'ai fait mes études en expertise comptable. À aucun moment, on m'a appris le marketing et la communication. Je devais me former par ailleurs. Et c'est pareil quand vous êtes dans une école d'ingénieur. C'est pareil quand vous faites un métier ultra technique. Les avocats, c'est exactement la même chose. Les médecins, c'est pareil. Bref. Et en fait, à un moment donné, je pense qu'il faut avoir l'honnêteté intellectuelle de se dire, bon, l'entrepreneuriat Merci. c'est des compétences que je dois développer, c'est des compétences que je dois assumer, je dois être responsable par rapport à ça. Si je n'ai pas envie, si ce n'est pas mon truc, si c'est trop inconfortable, la seule solution que j'ai, c'est effectivement de revenir au salariat, parce que c'est quelqu'un d'autre qui va porter ces compétences à ma place. Et ça, c'est l'honnêteté intellectuelle, et c'est surtout, à un moment donné, le meilleur moyen de sortir proprement de tout ça, sans avoir le goût d'un échec, mais simplement en se disant que ce n'est juste pas fait pour vous. Et c'est comme ça. Sixième erreur que je vois, c'est le manque de sécurité juridique et financière. Alors ça, c'est vraiment le truc que personne ne veut faire, mais qui peut littéralement détruire un business. En 2025, moi, j'ai encore vu des entrepreneurs sans CGV, sans condition générale de vente, sans contrat, sans prendre d'acompte sur les commandes, sans clause de pénalité, par exemple, dans les contrats ou dans les CGV, sans mention légale aussi. C'est très courant, ça. Sans politique de confiance. confidentialité RGPD sur les sites internet et derrière, en fait, ce que vous avez, c'est des impayés, des pertes, des clients qui disparaissent, des situations catastrophiques parce qu'il y a des litiges. Derrière, ça génère des pertes financières. Bref, il y a aussi un autre gros problème que j'ai vu par rapport justement à ce manque de sécurité juridique et financière, c'est la dépendance à un seul client quand vous avez 80% de votre chiffre d'affaires qui dépendent que d'un seul contrat. En fait, là, j'ai envie de vous dire que vous n'avez pas un business, vous avez juste un CDI déguisé, parce que le jour où ce client s'arrête, arrête de la collaboration avec vous, en fait, c'est fini. Alors, comment éviter tout ça ? Déjà, c'est de sécuriser vos contrats. D'encaisser systématiquement des accomptes, ça c'est la base de la base. Il y a des métiers ou des business dans lesquels on ne peut pas encaisser 100% de la prestation avant de démarrer, ce n'est pas possible. Donc il faut à minima encaisser un accompte, ça c'est la base de la base. Vous ne commencez jamais sans signature d'un contrat, sans signature d'un devis ou que sais-je. Vous diversifiez par pitié vos clients, c'est sûr que c'est hyper confortable quand vous avez un seul client qui vous fait 80 ou 90% de votre chiffre d'affaires. Le problème, c'est que le jour où ils se barrent, c'est la merde. Donc, diversifiez vos sources de revenus, vos sources de clients. Anticipez justement votre trésorerie aussi, parce que tout ça, c'est vraiment obligatoire et c'est certainement pas optionnel. Septième et dernière erreur que j'ai vue durant toutes ces années, et notamment en 2025. C'est le manque de matérialisation de l'offre. Je le vois surtout chez les prestataires de services que j'accompagne. En fait, le problème, c'est que vous vendez du temps, vous vendez de l'expertise, vous vendez des sessions, du coaching, de la formation. Et pour votre client, ça peut très, très vite ressembler à « je paye pour du vent » . Votre client, il a besoin de voir un truc qui est matérialisé. Il a besoin de voir un livrable, il a besoin de voir des supports, des modèles, un espace collaboratif, un plan d'action, un tableau de bord. un document de suivi, bref, un truc qui peut toucher, un truc tangible. Ce n'est pas juste pour le plaisir, mais parce que c'est simplement que ça clarifie la valeur qu'il reçoit. Ça commence par un truc archi simple, mais un truc vraiment très très con. Moi, je l'ai vu quand je l'ai mis en place. C'est que vous pouvez très bien, par exemple, lui envoyer un résumé de votre heure d'accompagnement, de votre heure de coaching, de votre heure de session. Et le truc en plus que vous pouvez faire, c'est que vous pouvez le déléguer à un outil d'IA. Moi, je l'avais pendant longtemps avec Fireflies, qui enregistrait justement mes notes de réunion et qui, après, envoyait un mail récap à tous les participants de la réunion pour justement résumer la réunion, les actions que chacun devait faire à l'issue du rendez-vous, etc. Aujourd'hui, je l'ai internalisé complètement et je l'ai automatisé différemment. mais en réalité... c'est un super outil pour justement matérialiser cette heure et que votre client est un livrable. Donc matérialiser vos prestations, créer un support, créer un process, vous montrer les étapes, vous faites des partages d'écran, des choses comme ça, vous fournissez des livrables qui soient clairs et vraiment vous structurez la progression de votre client, de votre collaboration sur le temps. que vous avez avec votre client. Votre expertise, en fait, elle doit se voir et pas simplement s'entendre, d'accord ? Alors, ce que vous devez retenir pour 2026, en fait, c'est que la majorité des entrepreneurs n'échouent non pas par manque de talent, parce qu'il y en a énormément qui sont talentueux, mais surtout par manque de structure. Alors, ce que vous pouvez faire dès maintenant, déjà, c'est revoir vos fondations. Offre, cible, prix, parce que sans ça, il n'y a rien qui va marcher. Ensuite, vous pouvez structurer votre business avec des méthodes, des plans, de l'organisation. Moins vous êtes dispersé, plus vous pourrez agir. Ensuite, prospectez, s'il vous plaît, chaque semaine votre business et respire grâce aux ventes que vous faites. Quatrième chose que vous pouvez faire dès maintenant, c'est de formaliser votre parcours client pour fidéliser, pour rassurer, pour fluidifier. et pour accélérer cette recommandation et ce bouche à oreille qui, je le rappelle, fait que le coût d'acquisition client est à zéro. Ensuite, cinquième chose, c'est de travailler votre posture et d'agir même quand c'est inconfortable. Sixième chose à faire dès maintenant, c'est de vous sécuriser juridiquement et financièrement parce qu'un business qui n'est pas sécurisé, je vous le rappelle, c'est un business qui est fragile, très fragile et qu'il le sera d'autant plus que les années vont passer. Et septième et dernière chose, c'est de matérialiser votre offre pour augmenter la valeur perçue et du coup, les conversions futures parce que votre client va revenir, il va vous recommander, il va parler de vous autour de lui. Si vous appliquez ces sept points-là, je peux vous dire que vous allez changer votre business du tout au tout. et ce que je vous propose maintenant, c'est très simple, c'est de prendre juste 10 minutes et de faire un mini audit et demandez-vous honnêtement, mais s'il vous plaît, avec honnêteté, sur ces 7 erreurs. lesquelles je fais encore et laquelle vous décidez de corriger dès aujourd'hui. Votre business de 2026, il va dépendre de cette réponse. On arrive à la fin de l'épisode, j'espère qu'il vous aura plu, qu'il vous aura aidé, qu'il vous aura éclairé. Un petit rappel pour mettre une note 5 étoiles à cet épisode de podcast, et notamment sur votre plateforme d'écoute préférée, Apple Podcast ou Spotify, et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. En attendant, n'oubliez pas tout le monde. peut lancer un business et réussir. Et surtout, je vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année. A très vite.

Chapters

  • Introduction et objectifs de l'épisode

    00:05

  • Les 7 erreurs à éviter pour 2026

    00:48

  • Erreur 1 : Manque de fondation stratégique solide

    02:08

  • Erreur 2 : Absence de structure et de méthode

    05:17

  • Erreur 3 : Difficulté à passer à l'action

    06:39

  • Erreur 4 : Absence de parcours client

    08:51

  • Erreur 5 : Problèmes de posture et de mindset

    11:58

  • Erreur 6 : Manque de sécurité juridique et financière

    19:18

  • Erreur 7 : Manque de matérialisation de l'offre

    21:13

  • Conclusion et appel à l'action

    23:31

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