Speaker #0Hello, je suis Lucille, expert comptable diplômée, entrepreneur et fondatrice d'Adnea. Après plus de 17 ans dans la profession d'expertise comptable, je suis devenue formatrice et coach business pour aider les futurs entrepreneurs à monter et à piloter leur boîte. Dans cette séquence d'épisodes intitulée Mon business je vous partage tout sur la création de ma boîte. C'est l'illustration grandeur nature de tout ce que j'enseigne dans ma formation et mes coachings. Allez, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce huitième et dernier épisode de la série Mon Business de ce podcast. Je ne reviens pas qu'on soit déjà en fait au dernier épisode parce que j'ai le sentiment, je ne sais pas vous, mais moi j'ai le sentiment que en fait j'ai démarré cette série Mon Business de huit épisodes hier. Et là on en est déjà au huitième donc voilà ça fait déjà quelques épisodes de passé. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour vous partager... Eh bien... Tout ce que j'ai retenu et comment j'ai vécu ce parcours entrepreneurial au sein d'Adnea. Alors comme tout le monde, j'ai vécu les montagnes russes émotionnelles au cours de mon parcours. Vraiment débat, déo, déo, débat tout le temps. Et ça varie entre l'excitation de se lancer, la joie sur de petites victoires qu'on peut remporter, avec aussi l'anxiété et le stress de se dire que... Finalement, est-ce que ça va marcher ? Est-ce que je vais réussir ? Est-ce que je vais réussir à vivre de cette activité ? Enfin bref, c'était vraiment... Voilà, ça pouvait changer en fait d'une heure à une autre, c'était assez dingue. Et en fait, moi ce qui m'a permis de tenir ces quatre éléments qui ont été vraiment quatre piliers. D'abord, c'est les objectifs en fait que je me suis fixé avec des dates limites et les objectifs chiffrés. En fait, de quoi avoir vraiment une vision des choses très très claire. Ensuite, c'était la détermination qui m'a permis clairement de rester focus sur mes objectifs, quoi qu'il arrive. Après, la discipline. J'en parle assez souvent sur Instagram, mais c'est vrai que la discipline, c'est quand même ce qui vous pousse un peu à se lever tous les matins, alors qu'on n'a pas forcément envie pour continuer de travailler sur nos projets. Et c'est vrai que moi, ça m'a permis effectivement de... continuer à bosser sur Adnea alors même que j'étais parfois en plein doute et que la seule envie que j'avais c'était de m'affaler sur mon canapé devant Netflix. Voilà, clairement donc la discipline c'est vraiment un des quatre piliers fondamentaux. Et ensuite le dernier, c'est mon entourage parce que ils m'ont soutenue, ils m'ont apporté du réconfort justement pendant cette période de doute et d'hésitation de questionnement et ça c'est quand même hyper important d'être entourée. Après, j'ai énormément de mal à canaliser ma créativité. En fait, mes idées, elles fusent un peu dans tous les sens. Et quand je fais un petit retour en arrière sur tout mon parcours, je m'aperçois que mon job dans la profession d'expert comptable, il n'a pas du tout laissé place à ma créativité. Et moi, je suis quelqu'un de créatif qui a vraiment envie de créer des choses. Alors bon, vous avez compris, ce n'est pas créatif dans le sens artistique, mais dans le sens de créer quelque chose, de créer un business, créer une activité. Voilà. vraiment l'envie de développer un truc. Et concrètement, le métier d'expert comptable, en fait, c'est vraiment pas créatif. En fait, la compta, les payes, le juridique, et tout ça, c'est pas créatif du tout. C'est simplement une application stricte des lois et des règlements, et point. Et je pense que ce côté-là m'a beaucoup manqué pendant mes 17 ans dans cette carrière. Et sans forcément, en fait, que je m'en rende compte, mais aujourd'hui, maintenant que, justement, je laisse beaucoup de place à ma créativité, Eh bien, j'ai justement l'effet inverse qui se produit, c'est qu'elle est tellement présente que j'ai du mal à la canaliser. En fait, je pourrais lancer 25 000 projets à la fois, j'ai des milliards d'idées dans la tête, et c'est là qu'on se rend compte qu'en fait, on n'a pas assez d'heures dans une journée pour tout faire. Donc, je me remercie tous les jours d'avoir mis en place ce petit de productivité, parce que clairement, c'est ça qui me permet de pouvoir enquiller tellement de projets à la fois et tellement d'heures à la fois. Alors du coup, comment je fais ? Outre mes outils de productivité que j'ai et sur lesquels je bosse tous les jours, en fait, je garde la tête assez froide dans ces moments-là. Je note tout ce qui me passe par la tête. Toutes mes idées, je les consigne dans mon espace notion de manière brute, comme elles viennent, telles qu'elles. Et je laisse un petit peu reposer quelques jours, quelques semaines. Et ensuite, je les reprends et je les taille un petit peu. Je les affine. pour voir après ce qu'il en ressort et éventuellement lancer quelque chose. Alors bien souvent, je jette mes idées à la poubelle parce que je me rends compte après coup que l'idée en fait, elle était carrément à côté de la plaque ou bien qu'il n'y avait pas vraiment de cohérence avec mon activité actuelle ou bien que clairement, je manque de compétences pour la traiter en profondeur et qu'acquérir ces compétences, ça me prendrait beaucoup trop de temps et ça me ralentirait sur d'autres éléments de mon activité. Donc je fais un tri. Et d'ailleurs, j'en fais même plusieurs, parce que je trie dans un premier temps, et je retrie encore après, pour vraiment extraire les meilleures idées les plus pertinentes. Par contre, je me connais par cœur, moi je suis quelqu'un qui a tendance à se disperter dans tous les sens, à être partout, et au final, je suis un peu nulle part. Alors je sais pas si je suis multipotentielle, parce qu'on en parle beaucoup de cette qualité-là, ou de ce trait de caractère, mais je suis pas tout à fait sûre de l'être, faut jamais vraiment faire le test. Du coup, en fait, je pars dans tous les sens, je suis partout pour au final être nulle part. Et c'est pour ça que je me mets en fait des barrières et je me mets des cadres, parce qu'il y a un truc dont j'ai horreur, mais vraiment ça m'horripile, c'est de passer du temps pour rien. En fait, je déteste consacrer du temps, travailler des heures, des jours, des semaines, pour au final qu'il n'y ait rien qui en sorte. En fait, la perte de temps m'insupporte au possible. Et ça, je crois que c'est un des vestiges. de mon ancienne vie professionnelle, c'est le temps qu'on passe à bosser doit être productif de quelque chose. Et ça, c'est vraiment pour moi la plus grande satisfaction, c'est d'avoir une heure qu'on passe sur quelque chose, ça donne une heure sur un projet qui est passé, c'est consommé, c'est produit, c'est... Le troisième point dans mon parcours dont je voudrais vous parler, c'est la nécessité de se créer une routine quotidienne en prenant des moments pour soi, pour préserver sa santé mentale. Et j'en parle beaucoup de ça. Et je parle pas forcément de faire une routine matinale style miracle morning, mais simplement avoir sa propre routine qui fonctionne pour avoir des moments rien qu'à soi. En fait, j'avais lu une fois dans un article sur du développement personnel qui disait qu'on devait avoir au minimum 12 heures de moments pour soi dans la semaine pour avoir un bon équilibre de vie. Moi, concrètement, je pense pas que je les ai, ces 12 heures, mais j'essaye autant que possible d'avoir le plus de moments pour moi et... Je le vois bien quand je bosse semaine et week-end sans relâche, à un moment donné, j'ai clairement une fatigue cérébrale qui commence à s'installer, mon humeur n'est pas au top et ma productivité baisse au même titre que mon énergie. On a parfois un peu du mal à y croire, en fait, quand on est surtout en plein lancement de projet, on se dit que faire des pauses ou prendre du temps pour souffler, c'est inutile et ça va nous freiner dans notre lancement, parce que finalement, on n'a pas trop de temps et donc chaque minute compte, mais en fait, c'est complètement faux. Et c'est justement de faire des pauses qui sont ressourçantes et de prendre du temps pour soi pour se vider la tête qui va nous permettre de regagner de l'énergie et augmenter nos productivités. On a l'impression que c'est contre-productif, mais en fait, si, ça l'est parfaitement. On arrivera à atteindre nos objectifs de la même façon, mais pas dans le même état de fatigue, clairement. On ne va pas ressortir de la même manière. Et en fait, c'est ça qui va faire vraiment... toute la différence. Ensuite, quatrième point, j'ai fait énormément de tests. Mais je crois que maintenant je peux me qualifier de testeuse professionnelle parce que vraiment j'en ai fait une tonne et je parle surtout en matière de communication. En fait, quand on crée son entreprise, on se dit ok je vais me concentrer sur ce canal d'acquisition là parce que c'est là que mon client idéal se trouve. Dans mon cas, c'était Instagram. Mais en fait, des canaux d'acquisition, il en existe plein d'autres et... Qui me dit que je vais prendre du plaisir à communiquer sur Instagram en particulier ? Qui me dit que finalement, ce n'est pas TikTok qui me convient le mieux ou que je suis plus à l'aise sur LinkedIn ? En fait, je n'en sais rien. Alors, je vous parle des réseaux sociaux parce que j'ai un business en ligne. Donc forcément, quand on a un business en ligne, on est sur les plateformes de réseaux sociaux. Et c'est comme ça, en fait, que pendant quelques mois, j'étais sur plusieurs plateformes de réseaux sociaux, un peu en mode test, pour voir ce qui me convenait le mieux et ce qui me mettait en fait le plus à l'aise. En fait... la plateforme dans laquelle je prenais le plus de plaisir. Parce qu'en fait, dans la communication, ça se ressent si on n'apprécie pas forcément le format. Et l'idée, c'est qu'il faut prendre du plaisir dans ce qu'on fait dans notre communication. Parce qu'au-delà de ça, honnêtement, la communication, ça prend énormément de temps. Donc si on doit la faire alors même que, franchement, ça nous fait chier, non, c'est même pas la peine. Donc j'ai testé Instagram, TikTok, LinkedIn, et aujourd'hui, je suis quasiment plus que sur Instagram. LinkedIn, j'ai complètement laissé tomber parce qu'en fait, ce réseau, il m'agace. Je dis souvent que cette plateforme, c'est the place to be fake. Mais c'est vrai que quand je vois certains posts, je me dis mais mon Dieu, mais qu'est-ce que ça sonne faux ? C'est pas possible. Du style l'entrepreneur qui a hacké je sais pas quoi pour faire un million de chiffre d'affaires en deux jours. Non mais n'importe quoi. TikTok, je l'utilise encore mais par... contre plus pour tester des reels en fait que je sors sur Instagram pour voir si la vidéo elle génère un peu d'engagement ou si carrément c'est un flop total, même si l'audience clairement n'est pas la même sur ces deux réseaux mais voilà pour moi c'est un peu la plateforme de test. En fait pour résumer un petit peu mon parcours de créateur d'entreprise, et bien j'ai assez bien vécu même si j'en suis sortie clairement je ne vais pas vous le cacher sur les rotules. parce que je fais partie de cette team acharnée de boulot et je me fixe des objectifs de dingue dans un délai hyper court pour les atteindre. Enfin voilà, bref, on se refait pas, c'est comme ça. Mais j'en ressors par contre avec des apprentissages parce que j'ai cette capacité à prendre quand même de la hauteur sur tout ça, sur tout mon parcours. Et tous mes apprentissages donnent toujours lieu à des méthodes, à des actions que je mets en place ensuite pour améliorer le processus. Ça rejoint souvent ce qu'on peut entendre un petit peu partout et ce que d'ailleurs moi aussi je dis, c'est que c'est pas le point d'arrivée qui compte, mais c'est le chemin que l'on parcourt pour atteindre le point d'arrivée. On arrive à la fin de l'épisode et avant de nous quitter, un petit rappel pour mettre une note 5 étoiles à ce podcast sur votre plateforme d'écoute préférée pour aider le podcast à se faire connaître et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. À bientôt !