Speaker #0Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Et bien vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable et après plus de 17 ans passée dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement actionnables pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité. Le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Business Tip. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour vous parler d'un sujet particulièrement automne. Je trouve que c'est la baisse de motivation dans son business quand on est entrepreneur. On trouve très souvent que, en fait, c'est pas normal parce qu'on a un business qui nous donne envie tous les jours, qui nous donne envie tous les jours de se lever, de travailler dur, de bosser comme un acharné. Et en plus, on entend un peu partout qu'en fait, il faut toujours être motivé pour réussir. Et j'aimerais justement déconstruire un peu ce mythe, justement, de « il faut être motivé pour réussir » parce qu'en réalité, la motivation, en fait, c'est pas du tout ce qui construit un business. La réalité, c'est ça. Et il faudrait vraiment qu'on replace cette motivation au sein de nos business parce que la réalité, encore une fois, c'est qu'elle a une part importante, mais elle n'a pas toute sa place non plus. En fait, si vous attendez d'être motivé pour bosser, malheureusement, vous attendrez longtemps. La plupart des entrepreneurs ne se rendent pas compte d'un truc qui est extrêmement simple, c'est qu'en fait, la motivation, ce n'est ni plus ni moins qu'une émotion. Et en fait, elle varie selon votre humeur, selon votre cycle, pour les femmes un peu moins pour les hommes, mais les hommes aussi vous en avez. Elle varie en fait aussi selon la météo. Moi, je sais que, par exemple, je suis beaucoup moins motivée au mois d'octobre parce qu'il fait moche, il pleut, il commence à faire froid, il fait nuit tôt, etc. Elle varie aussi selon votre sommeil, selon votre banquier, s'il vous fait chier ou pas. et aussi selon... Votre dernier like par exemple sur les réseaux sociaux parce qu'un poste n'a pas marché pas suffisamment, vous en attendiez beaucoup et puis en fait non, etc. Ou alors un prospect qui ne vous a pas répondu, vous le relancez à maintes reprises et il ne vous répond toujours pas, etc. En fait, votre business, s'il repose sur votre état émotionnel du jour, vous avez déjà perdu la partie. Et je vais vous donner une anecdote personnelle. Moi, il y a des matins où je n'ai pas envie et ça fait quelques semaines maintenant que ça dure. Je commence mes rendez-vous avec mes clients en accompagnement à partir de 10h, mais ça, c'est juste une question d'énergie. C'est parce que j'ai mon énergie qui arrive, mon pic d'énergie qui arrive entre 10h et 17h. Du coup, je réserve mon pic d'énergie à mes clients que j'ai en accompagnement et je n'arrive pas à décoller de chez moi. aux alentours de 9h, 9h30. Ce qui me frustre énormément parce que du coup, j'arrive au bureau, je suis à la bourre, je n'ai pas le temps de faire ce que j'avais envie de faire, c'est-à-dire répondre à des mails de la veille ou des choses comme ça, des micro-tâches qui ne me pompent pas trop d'énergie. Et donc du coup, je démarre mes rendez-vous, je suis déjà un peu frustrée. Donc je laisse cette frustration de côté pour pouvoir me concentrer 100% sur mes rendez-vous clients. Et le soir, bien souvent, je termine... mes rendez-vous vers les 18h, entre 18h et 19h. Et du coup, je n'ai pas le temps non plus de dégommer ma to-do liste parce qu'il est déjà presque 19h et qu'il faut que je m'apprête quand même à rentrer et à passer ma soirée. Bref, moi, par rapport à ça, j'ai quand même beaucoup de projets en cours, dont un très très gros, sur lequel il faut absolument que j'avance. Et ça fait à peu près, on va dire, deux mois que je n'avance pas. Ça fait deux mois, mais deux mois par rapport à la nouvelle deadline que je me suis fixée. Parce que l'ancienne deadline, pour vous dire, c'était le 15 mai. Et depuis le 15 mai, je n'ai toujours encore rien fait, mis à part des trucs qui n'ont servi strictement à rien. Et je n'y arrive pas. Et en fait, il y a un moment donné... Je sais exactement pourquoi je n'y arrive pas, parce que j'ai peur d'une chose, j'ai peur de me planter, ça réveille en moi des peurs incroyables. Et donc du coup, je procrastine. Le problème, c'est que si je repose... l'atteinte de mes objectifs par rapport à ce projet-là, c'est-à-dire au moins de le sortir en version V1, en fait, je n'y arriverai jamais. Et j'ai déjà perdu le game, en fait. Donc c'est ça ce que je voudrais dire. C'est que la motivation, elle a un piège. En fait, elle ne va jamais tenir dans la durée. En fait, elle va démarrer très fort, mais elle va aussi s'éteindre aussi vite qu'elle a démarré. C'est exactement le même schéma que pour un régime. Une résolution de début d'année, des projets en side business, un truc sur lequel vous devez vraiment avancer parce que vous avez l'adrénaline du projet. Moi aussi, quand j'avais mon projet, c'était à partir du mois d'avril, j'ai eu ce projet-là, j'avais l'adrénaline, j'ai commencé à faire plein de choses, j'ai commencé à me structurer, à m'organiser, à organiser tout mon notion en conséquence. Et après, en fait, toute la motivation s'est épuisée au fur et à mesure. Au fur et à mesure de quoi ? Au fur et à mesure de ma... peur de mon avancement en fait dans ce projet-là et de mes peurs qui ont refait surface. Votre motivation, elle n'est pas mesurable. Donc c'est impossible en fait à piloter. C'est un vrai problème. Et en fait, elle va aussi se nourrir du plaisir à court terme, de l'adrénaline, de la dopamine, de plein de hormones qu'on va sécréter. Alors que votre business en fait, il va se nourrir de constance, il va se nourrir de régularité sur du long terme. En fait... la motivation, ça va être l'espèce de starter sur lequel vous allez appuyer pour démarrer. Mais par contre, la discipline, c'est le moteur. Et c'est pour ça qu'on dit toujours que la discipline bat la motivation. Et c'est exactement ça. Et ça, je pourrais vous l'illustrer avec des milliards de cas, comme par exemple des créateurs de contenus sur LinkedIn qui ont posté trois fois par semaine à fond. ou même 5 fois par semaine à fond pendant 3, 4, 5 semaines et puis qui après disparaissent. On le voit très souvent. J'ai disparu de LinkedIn pendant 2 mois, voici ce qui s'est passé. Bon, spoiler, on s'en fout. On peut aussi l'illustrer avec les entrepreneurs qui vont lancer 3 offres différentes parce qu'en fait, ils s'ennuient et puis après, tout d'un coup, il n'y a plus du tout 3 offres, il n'y en a plus qu'une seule. On peut aussi l'illustrer avec des freelances qui font du chiffre d'affaires par pic. d'activité et qui paniquent le reste du temps parce qu'ils n'ont pas assez d'acquisition client. En fait, dans un business, la discipline, c'est vraiment la vraie fondation. Ce n'est pas la motivation, c'est vraiment la discipline. Parce que la discipline, elle va vous donner un cadre qui va vous éviter de vous auto-saboter. Moi, typiquement, je m'auto- sabote avec mes peurs qui refont surface dans mon projet. Alors même que vous voyez, 15 mai, quand même, date de sortie 15 mai, quand même. J'y revenais le 24 octobre à l'heure où je vous enregistre ce podcast. La discipline, c'est en fait faire ce que vous avez dit que vous feriez, même quand vous n'avez pas envie. C'est vous créer un écosystème où tout va devenir beaucoup plus facile à répéter, c'est-à-dire un planning fixe, une routine de travail, des process, des outils. Ça va être aussi de mesurer votre avancement plutôt que d'attendre l'illumination du Saint-Esprit pour vous faire avancer. Ça va être aussi d'automatiser des trucs ultra chiants, parce que là pour le coup, votre mental n'a plus du tout à s'occuper de ces automatisations-là. C'est bon, c'est réglé, c'est automatique, et vous ne gardez que la partie plaisir de votre business. Je donne un exemple concret, mais si vous voulez publier sur les réseaux sociaux par exemple chaque semaine, ne faites absolument pas confiance à votre motivation. Ça, ça va durer une semaine. Vous devez programmer des créneaux fixes, vous devez préparer des postes à l'avance, et vous devez suivre ça comme un contrat. C'est ça, être un professionnel. Moi, par exemple, je publie cinq fois par semaine sur LinkedIn, j'ai une newsletter le dimanche, j'ai deux épisodes de podcast le lundi et le jeudi, je suis solo dans mon business, j'ai juste une assistante pour gérer mes commentaires sur LinkedIn, c'est tout. En fait, tout mon vendredi après-midi est consacré à ma création de contenu. 5 posts LinkedIn, 2 épisodes de podcast, une newsletter. Et je me fixe à cette discipline-là de consacrer mon vendredi après-midi à faire ma création de contenu. Même quand je n'ai pas envie, même quand il fait moche, même quand il fait beau, même quand j'ai d'autres sources de distraction. Vous devez comprendre que la discipline, en fait, c'est un avantage compétitif dans le business. Parce qu'en fait, malheureusement, 95% des entrepreneurs n'en ont pas. La majorité, ils vont se lever le matin en se disant « tiens, tiens, qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui ? » Ou bien ils vont bosser sur ce qu'ils ont envie de faire et pas ce qui fait avancer. Et en fait, c'est là où vous confondez mouvement... et progression. Et la discipline, c'est ce qui va vous faire continuer quand vous avez la flemme, quand vous avez des doutes, quand vous avez plus de likes que de clients, ou quand vous avez plus du tout de likes et plus du tout de clients. Et c'est surtout ce qui va rendre votre business prévisible, parce qu'avec la discipline, vous allez tout maîtriser. En fait, un business sans discipline. C'est un business sans données. sans indicateur financier ou non financier. Et sans ces indicateurs-là, vous avancez au feeling. Et comme je vous l'ai déjà dit bien souvent, le feeling, c'est bien, c'est super, c'est absolument génial, mais ça c'est bien pour savoir qu'est-ce qu'on va manger le soir au resto, pas pour piloter un business. La motivation, c'est une émotion, et la discipline, c'est une décision. Ceux qui attendent la motivation pour avancer, malheureusement, c'est bientôt fini l'entrepreneuriat et retour au salariat. Et ceux qui s'imposent de la discipline, lui atteignent cette liberté qu'offre l'entrepreneuriat. En tout cas, j'espère que cet épisode vous aura aidé, vous aura plu, vous aura éclairé, parce qu'en tout cas, moi, il m'aide dans mon problématique d'avancement de projet qui traîne depuis le 15 mai. Un petit rappel pour mettre une note, s'inquiétez-vous à la 7 épisodes de podcast sur votre plateforme d'écoute préférée et notamment Spotify et Apple Podcast et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. En attendant, n'oubliez surtout pas, tout le monde peut lancer un business et réussir, vous aussi.