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Celle qui : coaching partagé au féminin pluriel

25. Celle qui assume sa vulnérabilité 🤕

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21min |29/10/2024
Play
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Description

Cachez cette vulnérabilité que je ne saurais assumer


La vulnérabilité, notamment lorsqu'elle s'exprime dans un contexte professionnel, mais pas que vous le verrez, est encore très souvent assimilée à une faiblesse.


Un aveu de faiblesse qui, selon des codes ancrés et bien tenaces, est parfois difficile à assumer tel quel. 

Or, et c'est ce que je veux vous partager dans cet épisode, exprimer sa vulnérabilité est une force, oserai-je dire même un acte de courage qui ouvre la porte à d'innombrables possibilités.


⭐ Si ce podcast vous plaît, laissez moi vos étoiles et un avis sur votre plateforme d’écoute préférée.

Cela aide énormément ! ⭐⭐⭐⭐⭐


Référence cité dans cet épisode :



🏁 Envie d'expérimenter gratuitement une démarche de coaching ?

Je vous ai préparé un petit parcours, rien que pour vous.

🎧 8 épisodes spéciaux de podcast

📒 7 cahiers d'exercice à télécharger.

💪 4 pensées puissantes

🎁 Un bonus "abonnée"


👉🏻 Retrouvez tous les détails juste ici 👈🏻

📩 Téléchargez les cahiers ici

⚡️ Un concentré d'idées fraîches 100% offertes pour construire vos petits et grands projets

 



 

🙋🏻‍♀️ Je suis Morgane Sibéril, coach professionnelle et fondatrice de Cellest.

J'accompagne les femmes audacieuses qui s'ignorent à prendre leur place dans leur développement personnel et leur évolution professionnelle.

Au travers d'expériences de vie concrètes revisitées en mode coaching, je vous partage des réflexions, des conseils, et des outils de coaching conçus pour vous aider à surmonter vos petits et grands défis.

J'y partage des idées pratiques pour explorer, oser et agir. Avec vous, je cultive un mindset efficace, inspiré et inspirant, pour vous permettre d'atteindre vos objectifs.

Qu'est-ce que vous trouverez ici ?

→ Des réflexions et des conseils pratiques pour accéder à de nouvelles ressources.

→ Des outils de coaching que j'utilise dans mes accompagnements et à emporter à la fin de chaque épisode.

→ Du partage concret inspiré de la vie : la mienne, la vôtre.

→ De l'humour et de l'optimisme car je ne sais pas faire autrement ;)


👉 Retrouvez-moi sur :

#Procrastination #ArrêterDeProcrastiner #GestionDuTemps #Coaching #FemmesEntrepreneures #Cellest #Productivité

LinkedIn : @MorganeSibéril

Instagram : @morgane.cellest.coaching

Sur le site de cellest : www.cellest.fr

Ou en rendez-vous exploratoire : rendez-vous exploratoire de 30 minutes


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Celle qui, épisode 25, Celle qui assumait sa vulnérabilité. Bienvenue à celles qui nous rejoignent pour écouter Celle qui, le podcast de celles qui osent se révéler. Moi, c'est Morgane, fondatrice de Cellest. Et mon ambition, c'est de permettre à chaque femme qui rejoint la communauté céleste de se révéler dans sa singularité, d'explorer son potentiel et ses ressources uniques pour créer l'expérience de vie qui lui ressemble. À chaque épisode, je vous partage un instantané de vie, revisité dans une approche coaching, et quelques-unes de mes clés de lecture pour nous permettre de relever nos petits et grands défis et devenir celles que nous sommes. Maintenant, montez le son, place à l'épisode ! Je vais vous parler aujourd'hui de vulnérabilité. La vulnérabilité, notamment lorsqu'elle s'exprime dans un contexte professionnel, mais pas que, vous le verrez, est encore très souvent assimilée à une faiblesse. Un aveu de faiblesse qui, selon des codes ancrés et encore bien tenaces, est parfois difficile à assumer telle quelle. Or, et c'est ce que je veux vous partager dans cet épisode, exprimer sa vulnérabilité est une force, oserais-je dire même un acte de courage qui ouvre la porte à d'innombrables possibilités. Mais avant cela, imaginez, vous êtes manager d'une équipe, Et après un projet qui a capoté, et que vous avez mené, vous le reconnaissez, un peu la fleur au fusil, vous êtes face à vos collaborateurs pour la réunion de débriefing. Vous savez que tout le monde s'attend à un discours rassurant, posant peut-être même déjà le plan B. Mais vous-même n'êtes plus tout à fait sûr de la direction à prendre. Vous vous dites, tiens le cap et donne le change pour montrer que tu gères. Ou encore, vous venez de lancer votre entreprise, mais les résultats ne sont pas encore au rendez-vous. Vos proches vous encouragent et vous soutiennent, mais vous ressentez une pression énorme à l'idée même de laisser juste entrevoir ses doutes. Vous vous dites, ravale tes doutes, ils seraient déçus de te voir flancher. Ou encore, vous venez d'apprendre que l'un de vos proches est gravement malade. Le coup est dur à encaisser et la suite est clairement en sursis. Lorsque vient le moment d'en parler à vos propres enfants, vous êtes en zone sensible, à fleur de peau. Mais pas question de laisser entrevoir l'anxiété avec cette petite musique en toile de fond, je dois faire attention à ne pas leur transmettre mon inquiétude pour les préserver. Dans ces trois situations, il est question d'une déstabilisation, d'un trouble, une difficulté à gérer une situation. mettant à jour une vulnérabilité, très souvent délicate à assumer et qui nous projette dans un exercice d'équilibriste assez inconfortable. Le raccourci peut alors être de sortir son sourire le plus bright, tout va bien madame la marquise mais intérieurement, c'est une autre histoire. Car seulement voilà, qu'est-ce qui se joue derrière cette vulnérabilité que l'on voudrait tellement dissimuler ? Eh bien... cette scène que l'on peut régulièrement être amené à jouer, a pour toile de fond la peur, l'abandon et même la mort. En ce 29 octobre de l'an 2024, avant veille d'Halloween, suivez-moi pour une petite histoire à la bougie. Dans des temps immémoriaux, à l'époque de nos ancêtres préhistoriques, l'adage aurait pu se résumer ainsi, vivre ensemble ou mourir seul. Pour eux, le lien social était littéralement une question de vie ou de mort. Dans un environnement très hostile, survivre seul était extrêmement difficile, voire impossible. On le voit d'ailleurs, contrairement au règne animal, l'homo sapiens était plutôt mal équipé. Pas de griffes, pas de dents, pas de fourrure. La dotation de dame nature était quand même un peu radine. Ces êtres vulnérables ont donc compris la force du collectif. Se rassembler était un gage de sécurité et donc de survie face aux prédateurs et aux intempéries. Ce collectif, ce lien social, était donc vital. Et avec lui, la transmission des connaissances, des savoirs et des techniques de survie et de protection. Dans ces sociétés primitives, Être exclu d'un groupe revenait souvent à une condamnation à mort. Le rejet social était donc étiqueté danger de mort. Retour en 2024, vous me direz oui, bon, aujourd'hui, chasse et pêche, c'est une chaîne de télé, et pour le reste, il y a Mastercard. Donc, le vivre ensemble relève plus du projet sociétal que de la survie. C'est pas faux, sauf que notre cerveau, lui, a gardé la programmation d'origine. Cette peur de l'exclusion est restée profondément ancrée en nous. Biologiquement d'ailleurs, notre cerveau est câblé pour rechercher le contact social. L'ocytocine, surnommée l'hormone de l'attachement, est sécrétée lors des interactions sociales positives et crée un sentiment de bien-être. Une connexion qui réduit le stress, renforce la confiance et améliore la santé physique. A l'inverse, l'isolement social peut entraîner un stress chronique, et affecter très directement la santé. Les recherches modernes montrent que la douleur du rejet social active les mêmes zones du cerveau que la douleur physique, soulignant ainsi l'importance biologique du lien social. Là, vous vous dites, je me suis égarée par rapport à notre sujet sur la vulnérabilité. Eh bien non, nous arrivons précisément au cœur du sujet. Lorsque nous devons faire face à une difficulté, mettant à nu notre vulnérabilité, C'est précisément tout cet encodage primitif qui se réactive pour nous faire percevoir un danger, celui du rejet social. Consciemment ou inconsciemment, nous intégrons malgré nous une certaine représentation des différents rôles que nous tenons. Des croyances comme par exemple celle d'un manager qui doit tenir le cap, d'un entrepreneur qui doit conduire son projet vers le succès, ou encore d'un parent qui doit rassurer ses enfants. J'utilise le terme de rôle ici dans sa double acception, le rôle en tant que responsabilité sociale, mais aussi le rôle comme un masque social à garder. La vulnérabilité apparaît alors comme une perte de contrôle, une sorte d'accroc à cette représentation sociale que l'on attend supposément de nous dans nos différents rôles et qui du coup ne cadre pas avec le décor. Et... La laisser s'exprimer, cette vulnérabilité, est une porte ouverte sur le danger du jugement de ce qui nous entoure, ravivant des peurs primaires, d'échecs, de pertes de valeur et, in fine, de rejets sociaux ou affectifs. Alors, nous mettons en place un filtre pour contenir l'expression de nos émotions et, à travers elle, celle de nos besoins. Cela a des conséquences profondes sur notre bien-être, notre développement personnel et nos relations avec les autres, générant isolement, culpabilité, déconnexion, épuisement à tenir à bout de bras tout cet édifice, et enfin immobilisme en empêchant sa propre croissance à travers l'expérience et les conseils. Vous vous dites sans doute, bon ok je comprends bien le problème que ça peut poser, mais honnêtement... Que pourrais-je gagner sincèrement à montrer ma vulnérabilité ? C'est ce que nous allons voir dans ce qui suit. Alors, pourquoi cela vaut-il vraiment la peine de s'en préoccuper ? Car assumer ces moments de vulnérabilité cachent des trésors insoupçonnés et largement sous-cotés dans un environnement où l'humain est ce qui nous connecte le plus directement à ceux qui nous entourent pour leur donner une place dans notre propre partition de vie. Pour cela, je vais ici vous parler de Brene Brown. Brene Brown est une chercheuse et auteure américaine. Elle a enseigné à l'Université de Houston aux États-Unis. et a mené de nombreuses recherches sur les émotions notamment, pendant plus de deux décennies. Elle est devenue mondialement célèbre après sa conférence TED de 2010, intitulée Le pouvoir de la vulnérabilité qui est l'une des plus vues à ce jour, et elle a depuis publié plusieurs ouvrages notamment sur ce sujet. Je vous glisse bien sûr le lien de cette conférence TED en descriptif de cet épisode. Brené Brown explique que la vulnérabilité est en réalité au cœur même du courage. Oser montrer ses failles, ses émotions et ses incertitudes demande un immense courage. Car assumer sa vulnérabilité est en réalité le point de départ de tout ce qui fonde notre croissance personnelle. Elle dit d'ailleurs que la vulnérabilité, ce n'est pas gagner ou perdre, c'est avoir le courage d'être là et de se montrer tel qu'on est quand on ne peut pas contrôler le résultat. Alors, quels sont les bénéfices cachés de cette vulnérabilité ? Premièrement, c'est en montrant notre vulnérabilité que nous pouvons créer des connexions authentiques avec les autres. Pour véritablement se lier aux autres, il faut oser être soi-même, imperfections comprises. Pour vous convaincre de ce point, imaginez-vous un récit, un roman, un film qui ne laisserait avoir qu'une madame parfaite qui réussit tout, sans difficultés, sans détours, sans obstacles. Fort à parier que tout cela n'éveillerait pas grand-chose chez vous, sinon une fadeur ennuyeuse. Maintenant, si je vous dis que cette madame parfaite est en réalité en proie à ses démons, à ses doutes, pour faire face à des épreuves de vie, qu'elle tombe pour mieux se relever. Là, il se passe quelque chose. Votre intérêt s'éveille, votre curiosité s'allume. Pourquoi ? Car nous touchons au cœur de notre humanité, à ce qui nous relie dans notre parfaite imperfection. Car il faut se dire, aucun parcours n'est en ligne droite ascendante. Il y a des plats et des vallées et c'est notre dénominateur commun universel. Aussi, voir cela, assister à une vulnérabilité assumée, nous touche bien plus profondément que des déclarations de succès. Car c'est ici que nous nous rencontrons. C'est ça qui nous invitera à considérer ce manager, cette entrepreneure, ce parent, cet ami, sous un autre angle. Assumer ces moments de vulnérabilité est donc un véritable connecteur au monde qui nous entroue. Deuxièmement, la vulnérabilité est un levier d'innovation et de créativité. Vous me direz, bon Morgane, je veux bien, mais là vraiment, je ne vois pas le rapport. Attendez la suite pour celles qui ont la ref. d'une certaine série. La créativité et l'innovation sont activées pour contourner un obstacle, une difficulté, proposer autre chose, autrement, et faire ce qui n'a pas encore été fait. Pour cela, il faut pouvoir s'aventurer sur des chemins, des hypothèses, des idées, qui pour certaines seront peut-être des impasses, mais pour d'autres, de vraies nouvelles solutions. Emprunter ce chemin, c'est donc accepter l'idée de potentiellement échouer ou de recevoir des critiques, et à ce moment de se confronter à sa vulnérabilité. Donc, pour s'engager dans cette voie, il faut être assez au clair et en paix avec le fait d'assumer sa vulnérabilité. En entreprise d'ailleurs, les leaders qui acceptent de montrer cette vulnérabilité sont souvent aussi ceux qui inspirent la confiance et encouragent leurs équipes à faire preuve de créativité. Troisièmement, la vulnérabilité assumée est un marqueur d'ouverture et de collaboration permettant de laisser s'exprimer les potentiels de chacun. Pour Brené Brown, les leaders qui posent ouvertement sur la table de ne pas avoir toutes les réponses inspirent la confiance et encouragent leurs équipes à s'impliquer dans un mode solution, ce qui renforce la cohésion d'équipe. En faisant cela, nous laissons à chacun la possibilité de prendre et d'occuper toute sa place pour contribuer aux performances collectives en cultivant la reconnaissance individuelle et collective. Une safe place, terreau d'un environnement de travail. sains et collaboratifs avec ce message infusé par l'exemple "Agis librement, ose proposer, tu as toute ta place pour le faire" Quatrièmement, enfin, et cette fois sur un plan plus personnel, un parent qui laisse paraître son inquiétude sans vouloir s'enfermer à tout prix dans un masque rassurant apprend à ses enfants en incarnant cette vulnérabilité et en leur expliquant le pourquoi du comment, bien sûr, de toutes façons. Ils sentent quand il y a un bug qu'il n'est pas question de faiblesse, mais une dimension normale de la vie, partie intégrante d'un processus naturel. Une exemplarité incarnée qui permet d'affronter avec confiance les revers de la vie qui ne manqueront pas de se présenter à eux. Mais en vous voyant, ils apprennent qu'ils pourront eux aussi y faire face le jour venu. En faisant cela, Vous ajoutez de l'éducation émotionnelle dans la parentalité et ça, c'est un des plus beaux cadeaux que vous pouvez leur faire pour la suite et pour toute leur vie. Connexion, authenticité, innovation, créativité, collaboration, reconnaissance, cohésion, éducation émotionnelle. Vous le voyez, les vertus d'une vulnérabilité assumée sont nombreuses et précieuses. Si cela vous a donné envie de vous lancer, voyons maintenant dans la séquence pratique de cet épisode comment laisser votre vulnérabilité s'exprimer. Sur cet exercice, l'idée ne va pas être de vous amener à lâcher les chevaux d'un coup, d'un seul. Ce ne sera d'ailleurs jamais l'idée. Tout va se jouer en subtilité, en commençant par une observation curieuse de ce qui se passe autour de vous et en vous lorsque vous ressentez cette vulnérabilité. Quelle est la situation ? Que vous dites-vous de cette situation ? Quelle pensée vous vient à l'esprit ? Ensuite, quelle serait l'émotion ressentie à l'idée de cette pensée, l'objectif étant de la nommer avec précision. On en arrive au point crucial. Qu'est-ce que cette émotion vous dit sur vous, sur ce qui vous manque ou vous a manqué dans cette situation ? À ce stade, vous pouvez mettre le doigt sur un besoin non satisfait. Et là, déroulez la pelote jusqu'au bout. Qu'est-ce qui vous permettrait de satisfaire ce besoin ? quoi ou qui peut vous y aider. C'est un dialogue intérieur, vous le voyez, qui peut être mené en tête à tête avec vous-même, en toute discrétion. Il faut pour cela prendre le temps d'y prêter attention, patiemment et avec curiosité. Et lorsque vous tenez ce besoin, prenez le temps de le formuler simplement. Une fois que c'est au clair, partagez à ceux qui vous entourent ce besoin et à ce stade, Laissez-les entrer dans la danse pour voir comment ils vous entendent et peut-être même à leur échelle comment ils se proposent de vous aider. Vous vous engagez ainsi dans un chemin vertueux, celui de reconnaître les besoins en présence pour mieux les satisfaire. Vous pourriez être agréablement surprise de constater les effets secondaires à très haute valeur ajoutée de la confiance que vous accordez ainsi à ceux qui vous entourent pour écrire cette partition de vie avec vous. Je ne doute pas que dans la plupart des cas, la vie vous répondra. Pour poursuivre l'exercice à ce stade, voici ce que je vous propose d'emporter avec vous aujourd'hui. Prenez un moment pour réfléchir à une situation où vous avez ressenti de la vulnérabilité, que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle. Demandez-vous, comment ai-je réagi ? Est-ce que j'ai tenté de cacher mes émotions ou ai-je cherché à les exprimer ? Ensuite, je vous invite à tester ce petit exercice. Lors de la prochaine situation où vous ressentez une forme de vulnérabilité, essayez d'exprimer ce que vous ressentez en vous connectant au maximum à ce dont vous avez besoin. Testez l'impact sur vos relations et sur votre bien-être. Rappelez-vous, être vulnérable ne signifie pas être faible, cela signifie être humain. En acceptant et en exprimant nos vulnérabilités, nous nous offrons la possibilité de renforcer nos liens de mieux comprendre nos besoins et d'être plus alignés avec nous-mêmes. Alors aujourd'hui, je vous invite à vous poser cette question, dans quelle situation vais-je choisir d'assumer ma vulnérabilité pour mieux avancer ? Merci d'avoir écouté cet épisode. Pour ne pas manquer nos prochains rendez-vous du mardi, je vous invite à vous y abonner. Vous recevrez ainsi directement la notification lors de la diffusion des prochains épisodes. Et si ce podcast vous plaît, que vous voudriez que j'y développe certains thèmes qui vous intéressent, dites-le moi au lien de contact en descriptif ou sur le site de cellest.fr. Vous pouvez aussi laisser vos étoiles et un avis sur votre plateforme d'écoute préférée, ce serait un immense coup de pouce. Et si vous pensez qu'il peut être utile à d'autres femmes merveilleuses qui vous entourent, n'hésitez pas à le leur recommander. On se retrouve au prochain épisode, même heure, même endroit, et d'ici là... Prenez bien soin de vous.

Description

Cachez cette vulnérabilité que je ne saurais assumer


La vulnérabilité, notamment lorsqu'elle s'exprime dans un contexte professionnel, mais pas que vous le verrez, est encore très souvent assimilée à une faiblesse.


Un aveu de faiblesse qui, selon des codes ancrés et bien tenaces, est parfois difficile à assumer tel quel. 

Or, et c'est ce que je veux vous partager dans cet épisode, exprimer sa vulnérabilité est une force, oserai-je dire même un acte de courage qui ouvre la porte à d'innombrables possibilités.


⭐ Si ce podcast vous plaît, laissez moi vos étoiles et un avis sur votre plateforme d’écoute préférée.

Cela aide énormément ! ⭐⭐⭐⭐⭐


Référence cité dans cet épisode :



🏁 Envie d'expérimenter gratuitement une démarche de coaching ?

Je vous ai préparé un petit parcours, rien que pour vous.

🎧 8 épisodes spéciaux de podcast

📒 7 cahiers d'exercice à télécharger.

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🙋🏻‍♀️ Je suis Morgane Sibéril, coach professionnelle et fondatrice de Cellest.

J'accompagne les femmes audacieuses qui s'ignorent à prendre leur place dans leur développement personnel et leur évolution professionnelle.

Au travers d'expériences de vie concrètes revisitées en mode coaching, je vous partage des réflexions, des conseils, et des outils de coaching conçus pour vous aider à surmonter vos petits et grands défis.

J'y partage des idées pratiques pour explorer, oser et agir. Avec vous, je cultive un mindset efficace, inspiré et inspirant, pour vous permettre d'atteindre vos objectifs.

Qu'est-ce que vous trouverez ici ?

→ Des réflexions et des conseils pratiques pour accéder à de nouvelles ressources.

→ Des outils de coaching que j'utilise dans mes accompagnements et à emporter à la fin de chaque épisode.

→ Du partage concret inspiré de la vie : la mienne, la vôtre.

→ De l'humour et de l'optimisme car je ne sais pas faire autrement ;)


👉 Retrouvez-moi sur :

#Procrastination #ArrêterDeProcrastiner #GestionDuTemps #Coaching #FemmesEntrepreneures #Cellest #Productivité

LinkedIn : @MorganeSibéril

Instagram : @morgane.cellest.coaching

Sur le site de cellest : www.cellest.fr

Ou en rendez-vous exploratoire : rendez-vous exploratoire de 30 minutes


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

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    Bienvenue dans Celle qui, épisode 25, Celle qui assumait sa vulnérabilité. Bienvenue à celles qui nous rejoignent pour écouter Celle qui, le podcast de celles qui osent se révéler. Moi, c'est Morgane, fondatrice de Cellest. Et mon ambition, c'est de permettre à chaque femme qui rejoint la communauté céleste de se révéler dans sa singularité, d'explorer son potentiel et ses ressources uniques pour créer l'expérience de vie qui lui ressemble. À chaque épisode, je vous partage un instantané de vie, revisité dans une approche coaching, et quelques-unes de mes clés de lecture pour nous permettre de relever nos petits et grands défis et devenir celles que nous sommes. Maintenant, montez le son, place à l'épisode ! Je vais vous parler aujourd'hui de vulnérabilité. La vulnérabilité, notamment lorsqu'elle s'exprime dans un contexte professionnel, mais pas que, vous le verrez, est encore très souvent assimilée à une faiblesse. Un aveu de faiblesse qui, selon des codes ancrés et encore bien tenaces, est parfois difficile à assumer telle quelle. Or, et c'est ce que je veux vous partager dans cet épisode, exprimer sa vulnérabilité est une force, oserais-je dire même un acte de courage qui ouvre la porte à d'innombrables possibilités. Mais avant cela, imaginez, vous êtes manager d'une équipe, Et après un projet qui a capoté, et que vous avez mené, vous le reconnaissez, un peu la fleur au fusil, vous êtes face à vos collaborateurs pour la réunion de débriefing. Vous savez que tout le monde s'attend à un discours rassurant, posant peut-être même déjà le plan B. Mais vous-même n'êtes plus tout à fait sûr de la direction à prendre. Vous vous dites, tiens le cap et donne le change pour montrer que tu gères. Ou encore, vous venez de lancer votre entreprise, mais les résultats ne sont pas encore au rendez-vous. Vos proches vous encouragent et vous soutiennent, mais vous ressentez une pression énorme à l'idée même de laisser juste entrevoir ses doutes. Vous vous dites, ravale tes doutes, ils seraient déçus de te voir flancher. Ou encore, vous venez d'apprendre que l'un de vos proches est gravement malade. Le coup est dur à encaisser et la suite est clairement en sursis. Lorsque vient le moment d'en parler à vos propres enfants, vous êtes en zone sensible, à fleur de peau. Mais pas question de laisser entrevoir l'anxiété avec cette petite musique en toile de fond, je dois faire attention à ne pas leur transmettre mon inquiétude pour les préserver. Dans ces trois situations, il est question d'une déstabilisation, d'un trouble, une difficulté à gérer une situation. mettant à jour une vulnérabilité, très souvent délicate à assumer et qui nous projette dans un exercice d'équilibriste assez inconfortable. Le raccourci peut alors être de sortir son sourire le plus bright, tout va bien madame la marquise mais intérieurement, c'est une autre histoire. Car seulement voilà, qu'est-ce qui se joue derrière cette vulnérabilité que l'on voudrait tellement dissimuler ? Eh bien... cette scène que l'on peut régulièrement être amené à jouer, a pour toile de fond la peur, l'abandon et même la mort. En ce 29 octobre de l'an 2024, avant veille d'Halloween, suivez-moi pour une petite histoire à la bougie. Dans des temps immémoriaux, à l'époque de nos ancêtres préhistoriques, l'adage aurait pu se résumer ainsi, vivre ensemble ou mourir seul. Pour eux, le lien social était littéralement une question de vie ou de mort. Dans un environnement très hostile, survivre seul était extrêmement difficile, voire impossible. On le voit d'ailleurs, contrairement au règne animal, l'homo sapiens était plutôt mal équipé. Pas de griffes, pas de dents, pas de fourrure. La dotation de dame nature était quand même un peu radine. Ces êtres vulnérables ont donc compris la force du collectif. Se rassembler était un gage de sécurité et donc de survie face aux prédateurs et aux intempéries. Ce collectif, ce lien social, était donc vital. Et avec lui, la transmission des connaissances, des savoirs et des techniques de survie et de protection. Dans ces sociétés primitives, Être exclu d'un groupe revenait souvent à une condamnation à mort. Le rejet social était donc étiqueté danger de mort. Retour en 2024, vous me direz oui, bon, aujourd'hui, chasse et pêche, c'est une chaîne de télé, et pour le reste, il y a Mastercard. Donc, le vivre ensemble relève plus du projet sociétal que de la survie. C'est pas faux, sauf que notre cerveau, lui, a gardé la programmation d'origine. Cette peur de l'exclusion est restée profondément ancrée en nous. Biologiquement d'ailleurs, notre cerveau est câblé pour rechercher le contact social. L'ocytocine, surnommée l'hormone de l'attachement, est sécrétée lors des interactions sociales positives et crée un sentiment de bien-être. Une connexion qui réduit le stress, renforce la confiance et améliore la santé physique. A l'inverse, l'isolement social peut entraîner un stress chronique, et affecter très directement la santé. Les recherches modernes montrent que la douleur du rejet social active les mêmes zones du cerveau que la douleur physique, soulignant ainsi l'importance biologique du lien social. Là, vous vous dites, je me suis égarée par rapport à notre sujet sur la vulnérabilité. Eh bien non, nous arrivons précisément au cœur du sujet. Lorsque nous devons faire face à une difficulté, mettant à nu notre vulnérabilité, C'est précisément tout cet encodage primitif qui se réactive pour nous faire percevoir un danger, celui du rejet social. Consciemment ou inconsciemment, nous intégrons malgré nous une certaine représentation des différents rôles que nous tenons. Des croyances comme par exemple celle d'un manager qui doit tenir le cap, d'un entrepreneur qui doit conduire son projet vers le succès, ou encore d'un parent qui doit rassurer ses enfants. J'utilise le terme de rôle ici dans sa double acception, le rôle en tant que responsabilité sociale, mais aussi le rôle comme un masque social à garder. La vulnérabilité apparaît alors comme une perte de contrôle, une sorte d'accroc à cette représentation sociale que l'on attend supposément de nous dans nos différents rôles et qui du coup ne cadre pas avec le décor. Et... La laisser s'exprimer, cette vulnérabilité, est une porte ouverte sur le danger du jugement de ce qui nous entoure, ravivant des peurs primaires, d'échecs, de pertes de valeur et, in fine, de rejets sociaux ou affectifs. Alors, nous mettons en place un filtre pour contenir l'expression de nos émotions et, à travers elle, celle de nos besoins. Cela a des conséquences profondes sur notre bien-être, notre développement personnel et nos relations avec les autres, générant isolement, culpabilité, déconnexion, épuisement à tenir à bout de bras tout cet édifice, et enfin immobilisme en empêchant sa propre croissance à travers l'expérience et les conseils. Vous vous dites sans doute, bon ok je comprends bien le problème que ça peut poser, mais honnêtement... Que pourrais-je gagner sincèrement à montrer ma vulnérabilité ? C'est ce que nous allons voir dans ce qui suit. Alors, pourquoi cela vaut-il vraiment la peine de s'en préoccuper ? Car assumer ces moments de vulnérabilité cachent des trésors insoupçonnés et largement sous-cotés dans un environnement où l'humain est ce qui nous connecte le plus directement à ceux qui nous entourent pour leur donner une place dans notre propre partition de vie. Pour cela, je vais ici vous parler de Brene Brown. Brene Brown est une chercheuse et auteure américaine. Elle a enseigné à l'Université de Houston aux États-Unis. et a mené de nombreuses recherches sur les émotions notamment, pendant plus de deux décennies. Elle est devenue mondialement célèbre après sa conférence TED de 2010, intitulée Le pouvoir de la vulnérabilité qui est l'une des plus vues à ce jour, et elle a depuis publié plusieurs ouvrages notamment sur ce sujet. Je vous glisse bien sûr le lien de cette conférence TED en descriptif de cet épisode. Brené Brown explique que la vulnérabilité est en réalité au cœur même du courage. Oser montrer ses failles, ses émotions et ses incertitudes demande un immense courage. Car assumer sa vulnérabilité est en réalité le point de départ de tout ce qui fonde notre croissance personnelle. Elle dit d'ailleurs que la vulnérabilité, ce n'est pas gagner ou perdre, c'est avoir le courage d'être là et de se montrer tel qu'on est quand on ne peut pas contrôler le résultat. Alors, quels sont les bénéfices cachés de cette vulnérabilité ? Premièrement, c'est en montrant notre vulnérabilité que nous pouvons créer des connexions authentiques avec les autres. Pour véritablement se lier aux autres, il faut oser être soi-même, imperfections comprises. Pour vous convaincre de ce point, imaginez-vous un récit, un roman, un film qui ne laisserait avoir qu'une madame parfaite qui réussit tout, sans difficultés, sans détours, sans obstacles. Fort à parier que tout cela n'éveillerait pas grand-chose chez vous, sinon une fadeur ennuyeuse. Maintenant, si je vous dis que cette madame parfaite est en réalité en proie à ses démons, à ses doutes, pour faire face à des épreuves de vie, qu'elle tombe pour mieux se relever. Là, il se passe quelque chose. Votre intérêt s'éveille, votre curiosité s'allume. Pourquoi ? Car nous touchons au cœur de notre humanité, à ce qui nous relie dans notre parfaite imperfection. Car il faut se dire, aucun parcours n'est en ligne droite ascendante. Il y a des plats et des vallées et c'est notre dénominateur commun universel. Aussi, voir cela, assister à une vulnérabilité assumée, nous touche bien plus profondément que des déclarations de succès. Car c'est ici que nous nous rencontrons. C'est ça qui nous invitera à considérer ce manager, cette entrepreneure, ce parent, cet ami, sous un autre angle. Assumer ces moments de vulnérabilité est donc un véritable connecteur au monde qui nous entroue. Deuxièmement, la vulnérabilité est un levier d'innovation et de créativité. Vous me direz, bon Morgane, je veux bien, mais là vraiment, je ne vois pas le rapport. Attendez la suite pour celles qui ont la ref. d'une certaine série. La créativité et l'innovation sont activées pour contourner un obstacle, une difficulté, proposer autre chose, autrement, et faire ce qui n'a pas encore été fait. Pour cela, il faut pouvoir s'aventurer sur des chemins, des hypothèses, des idées, qui pour certaines seront peut-être des impasses, mais pour d'autres, de vraies nouvelles solutions. Emprunter ce chemin, c'est donc accepter l'idée de potentiellement échouer ou de recevoir des critiques, et à ce moment de se confronter à sa vulnérabilité. Donc, pour s'engager dans cette voie, il faut être assez au clair et en paix avec le fait d'assumer sa vulnérabilité. En entreprise d'ailleurs, les leaders qui acceptent de montrer cette vulnérabilité sont souvent aussi ceux qui inspirent la confiance et encouragent leurs équipes à faire preuve de créativité. Troisièmement, la vulnérabilité assumée est un marqueur d'ouverture et de collaboration permettant de laisser s'exprimer les potentiels de chacun. Pour Brené Brown, les leaders qui posent ouvertement sur la table de ne pas avoir toutes les réponses inspirent la confiance et encouragent leurs équipes à s'impliquer dans un mode solution, ce qui renforce la cohésion d'équipe. En faisant cela, nous laissons à chacun la possibilité de prendre et d'occuper toute sa place pour contribuer aux performances collectives en cultivant la reconnaissance individuelle et collective. Une safe place, terreau d'un environnement de travail. sains et collaboratifs avec ce message infusé par l'exemple "Agis librement, ose proposer, tu as toute ta place pour le faire" Quatrièmement, enfin, et cette fois sur un plan plus personnel, un parent qui laisse paraître son inquiétude sans vouloir s'enfermer à tout prix dans un masque rassurant apprend à ses enfants en incarnant cette vulnérabilité et en leur expliquant le pourquoi du comment, bien sûr, de toutes façons. Ils sentent quand il y a un bug qu'il n'est pas question de faiblesse, mais une dimension normale de la vie, partie intégrante d'un processus naturel. Une exemplarité incarnée qui permet d'affronter avec confiance les revers de la vie qui ne manqueront pas de se présenter à eux. Mais en vous voyant, ils apprennent qu'ils pourront eux aussi y faire face le jour venu. En faisant cela, Vous ajoutez de l'éducation émotionnelle dans la parentalité et ça, c'est un des plus beaux cadeaux que vous pouvez leur faire pour la suite et pour toute leur vie. Connexion, authenticité, innovation, créativité, collaboration, reconnaissance, cohésion, éducation émotionnelle. Vous le voyez, les vertus d'une vulnérabilité assumée sont nombreuses et précieuses. Si cela vous a donné envie de vous lancer, voyons maintenant dans la séquence pratique de cet épisode comment laisser votre vulnérabilité s'exprimer. Sur cet exercice, l'idée ne va pas être de vous amener à lâcher les chevaux d'un coup, d'un seul. Ce ne sera d'ailleurs jamais l'idée. Tout va se jouer en subtilité, en commençant par une observation curieuse de ce qui se passe autour de vous et en vous lorsque vous ressentez cette vulnérabilité. Quelle est la situation ? Que vous dites-vous de cette situation ? Quelle pensée vous vient à l'esprit ? Ensuite, quelle serait l'émotion ressentie à l'idée de cette pensée, l'objectif étant de la nommer avec précision. On en arrive au point crucial. Qu'est-ce que cette émotion vous dit sur vous, sur ce qui vous manque ou vous a manqué dans cette situation ? À ce stade, vous pouvez mettre le doigt sur un besoin non satisfait. Et là, déroulez la pelote jusqu'au bout. Qu'est-ce qui vous permettrait de satisfaire ce besoin ? quoi ou qui peut vous y aider. C'est un dialogue intérieur, vous le voyez, qui peut être mené en tête à tête avec vous-même, en toute discrétion. Il faut pour cela prendre le temps d'y prêter attention, patiemment et avec curiosité. Et lorsque vous tenez ce besoin, prenez le temps de le formuler simplement. Une fois que c'est au clair, partagez à ceux qui vous entourent ce besoin et à ce stade, Laissez-les entrer dans la danse pour voir comment ils vous entendent et peut-être même à leur échelle comment ils se proposent de vous aider. Vous vous engagez ainsi dans un chemin vertueux, celui de reconnaître les besoins en présence pour mieux les satisfaire. Vous pourriez être agréablement surprise de constater les effets secondaires à très haute valeur ajoutée de la confiance que vous accordez ainsi à ceux qui vous entourent pour écrire cette partition de vie avec vous. Je ne doute pas que dans la plupart des cas, la vie vous répondra. Pour poursuivre l'exercice à ce stade, voici ce que je vous propose d'emporter avec vous aujourd'hui. Prenez un moment pour réfléchir à une situation où vous avez ressenti de la vulnérabilité, que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle. Demandez-vous, comment ai-je réagi ? Est-ce que j'ai tenté de cacher mes émotions ou ai-je cherché à les exprimer ? Ensuite, je vous invite à tester ce petit exercice. Lors de la prochaine situation où vous ressentez une forme de vulnérabilité, essayez d'exprimer ce que vous ressentez en vous connectant au maximum à ce dont vous avez besoin. Testez l'impact sur vos relations et sur votre bien-être. Rappelez-vous, être vulnérable ne signifie pas être faible, cela signifie être humain. En acceptant et en exprimant nos vulnérabilités, nous nous offrons la possibilité de renforcer nos liens de mieux comprendre nos besoins et d'être plus alignés avec nous-mêmes. Alors aujourd'hui, je vous invite à vous poser cette question, dans quelle situation vais-je choisir d'assumer ma vulnérabilité pour mieux avancer ? Merci d'avoir écouté cet épisode. Pour ne pas manquer nos prochains rendez-vous du mardi, je vous invite à vous y abonner. Vous recevrez ainsi directement la notification lors de la diffusion des prochains épisodes. Et si ce podcast vous plaît, que vous voudriez que j'y développe certains thèmes qui vous intéressent, dites-le moi au lien de contact en descriptif ou sur le site de cellest.fr. Vous pouvez aussi laisser vos étoiles et un avis sur votre plateforme d'écoute préférée, ce serait un immense coup de pouce. Et si vous pensez qu'il peut être utile à d'autres femmes merveilleuses qui vous entourent, n'hésitez pas à le leur recommander. On se retrouve au prochain épisode, même heure, même endroit, et d'ici là... Prenez bien soin de vous.

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Description

Cachez cette vulnérabilité que je ne saurais assumer


La vulnérabilité, notamment lorsqu'elle s'exprime dans un contexte professionnel, mais pas que vous le verrez, est encore très souvent assimilée à une faiblesse.


Un aveu de faiblesse qui, selon des codes ancrés et bien tenaces, est parfois difficile à assumer tel quel. 

Or, et c'est ce que je veux vous partager dans cet épisode, exprimer sa vulnérabilité est une force, oserai-je dire même un acte de courage qui ouvre la porte à d'innombrables possibilités.


⭐ Si ce podcast vous plaît, laissez moi vos étoiles et un avis sur votre plateforme d’écoute préférée.

Cela aide énormément ! ⭐⭐⭐⭐⭐


Référence cité dans cet épisode :



🏁 Envie d'expérimenter gratuitement une démarche de coaching ?

Je vous ai préparé un petit parcours, rien que pour vous.

🎧 8 épisodes spéciaux de podcast

📒 7 cahiers d'exercice à télécharger.

💪 4 pensées puissantes

🎁 Un bonus "abonnée"


👉🏻 Retrouvez tous les détails juste ici 👈🏻

📩 Téléchargez les cahiers ici

⚡️ Un concentré d'idées fraîches 100% offertes pour construire vos petits et grands projets

 



 

🙋🏻‍♀️ Je suis Morgane Sibéril, coach professionnelle et fondatrice de Cellest.

J'accompagne les femmes audacieuses qui s'ignorent à prendre leur place dans leur développement personnel et leur évolution professionnelle.

Au travers d'expériences de vie concrètes revisitées en mode coaching, je vous partage des réflexions, des conseils, et des outils de coaching conçus pour vous aider à surmonter vos petits et grands défis.

J'y partage des idées pratiques pour explorer, oser et agir. Avec vous, je cultive un mindset efficace, inspiré et inspirant, pour vous permettre d'atteindre vos objectifs.

Qu'est-ce que vous trouverez ici ?

→ Des réflexions et des conseils pratiques pour accéder à de nouvelles ressources.

→ Des outils de coaching que j'utilise dans mes accompagnements et à emporter à la fin de chaque épisode.

→ Du partage concret inspiré de la vie : la mienne, la vôtre.

→ De l'humour et de l'optimisme car je ne sais pas faire autrement ;)


👉 Retrouvez-moi sur :

#Procrastination #ArrêterDeProcrastiner #GestionDuTemps #Coaching #FemmesEntrepreneures #Cellest #Productivité

LinkedIn : @MorganeSibéril

Instagram : @morgane.cellest.coaching

Sur le site de cellest : www.cellest.fr

Ou en rendez-vous exploratoire : rendez-vous exploratoire de 30 minutes


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Celle qui, épisode 25, Celle qui assumait sa vulnérabilité. Bienvenue à celles qui nous rejoignent pour écouter Celle qui, le podcast de celles qui osent se révéler. Moi, c'est Morgane, fondatrice de Cellest. Et mon ambition, c'est de permettre à chaque femme qui rejoint la communauté céleste de se révéler dans sa singularité, d'explorer son potentiel et ses ressources uniques pour créer l'expérience de vie qui lui ressemble. À chaque épisode, je vous partage un instantané de vie, revisité dans une approche coaching, et quelques-unes de mes clés de lecture pour nous permettre de relever nos petits et grands défis et devenir celles que nous sommes. Maintenant, montez le son, place à l'épisode ! Je vais vous parler aujourd'hui de vulnérabilité. La vulnérabilité, notamment lorsqu'elle s'exprime dans un contexte professionnel, mais pas que, vous le verrez, est encore très souvent assimilée à une faiblesse. Un aveu de faiblesse qui, selon des codes ancrés et encore bien tenaces, est parfois difficile à assumer telle quelle. Or, et c'est ce que je veux vous partager dans cet épisode, exprimer sa vulnérabilité est une force, oserais-je dire même un acte de courage qui ouvre la porte à d'innombrables possibilités. Mais avant cela, imaginez, vous êtes manager d'une équipe, Et après un projet qui a capoté, et que vous avez mené, vous le reconnaissez, un peu la fleur au fusil, vous êtes face à vos collaborateurs pour la réunion de débriefing. Vous savez que tout le monde s'attend à un discours rassurant, posant peut-être même déjà le plan B. Mais vous-même n'êtes plus tout à fait sûr de la direction à prendre. Vous vous dites, tiens le cap et donne le change pour montrer que tu gères. Ou encore, vous venez de lancer votre entreprise, mais les résultats ne sont pas encore au rendez-vous. Vos proches vous encouragent et vous soutiennent, mais vous ressentez une pression énorme à l'idée même de laisser juste entrevoir ses doutes. Vous vous dites, ravale tes doutes, ils seraient déçus de te voir flancher. Ou encore, vous venez d'apprendre que l'un de vos proches est gravement malade. Le coup est dur à encaisser et la suite est clairement en sursis. Lorsque vient le moment d'en parler à vos propres enfants, vous êtes en zone sensible, à fleur de peau. Mais pas question de laisser entrevoir l'anxiété avec cette petite musique en toile de fond, je dois faire attention à ne pas leur transmettre mon inquiétude pour les préserver. Dans ces trois situations, il est question d'une déstabilisation, d'un trouble, une difficulté à gérer une situation. mettant à jour une vulnérabilité, très souvent délicate à assumer et qui nous projette dans un exercice d'équilibriste assez inconfortable. Le raccourci peut alors être de sortir son sourire le plus bright, tout va bien madame la marquise mais intérieurement, c'est une autre histoire. Car seulement voilà, qu'est-ce qui se joue derrière cette vulnérabilité que l'on voudrait tellement dissimuler ? Eh bien... cette scène que l'on peut régulièrement être amené à jouer, a pour toile de fond la peur, l'abandon et même la mort. En ce 29 octobre de l'an 2024, avant veille d'Halloween, suivez-moi pour une petite histoire à la bougie. Dans des temps immémoriaux, à l'époque de nos ancêtres préhistoriques, l'adage aurait pu se résumer ainsi, vivre ensemble ou mourir seul. Pour eux, le lien social était littéralement une question de vie ou de mort. Dans un environnement très hostile, survivre seul était extrêmement difficile, voire impossible. On le voit d'ailleurs, contrairement au règne animal, l'homo sapiens était plutôt mal équipé. Pas de griffes, pas de dents, pas de fourrure. La dotation de dame nature était quand même un peu radine. Ces êtres vulnérables ont donc compris la force du collectif. Se rassembler était un gage de sécurité et donc de survie face aux prédateurs et aux intempéries. Ce collectif, ce lien social, était donc vital. Et avec lui, la transmission des connaissances, des savoirs et des techniques de survie et de protection. Dans ces sociétés primitives, Être exclu d'un groupe revenait souvent à une condamnation à mort. Le rejet social était donc étiqueté danger de mort. Retour en 2024, vous me direz oui, bon, aujourd'hui, chasse et pêche, c'est une chaîne de télé, et pour le reste, il y a Mastercard. Donc, le vivre ensemble relève plus du projet sociétal que de la survie. C'est pas faux, sauf que notre cerveau, lui, a gardé la programmation d'origine. Cette peur de l'exclusion est restée profondément ancrée en nous. Biologiquement d'ailleurs, notre cerveau est câblé pour rechercher le contact social. L'ocytocine, surnommée l'hormone de l'attachement, est sécrétée lors des interactions sociales positives et crée un sentiment de bien-être. Une connexion qui réduit le stress, renforce la confiance et améliore la santé physique. A l'inverse, l'isolement social peut entraîner un stress chronique, et affecter très directement la santé. Les recherches modernes montrent que la douleur du rejet social active les mêmes zones du cerveau que la douleur physique, soulignant ainsi l'importance biologique du lien social. Là, vous vous dites, je me suis égarée par rapport à notre sujet sur la vulnérabilité. Eh bien non, nous arrivons précisément au cœur du sujet. Lorsque nous devons faire face à une difficulté, mettant à nu notre vulnérabilité, C'est précisément tout cet encodage primitif qui se réactive pour nous faire percevoir un danger, celui du rejet social. Consciemment ou inconsciemment, nous intégrons malgré nous une certaine représentation des différents rôles que nous tenons. Des croyances comme par exemple celle d'un manager qui doit tenir le cap, d'un entrepreneur qui doit conduire son projet vers le succès, ou encore d'un parent qui doit rassurer ses enfants. J'utilise le terme de rôle ici dans sa double acception, le rôle en tant que responsabilité sociale, mais aussi le rôle comme un masque social à garder. La vulnérabilité apparaît alors comme une perte de contrôle, une sorte d'accroc à cette représentation sociale que l'on attend supposément de nous dans nos différents rôles et qui du coup ne cadre pas avec le décor. Et... La laisser s'exprimer, cette vulnérabilité, est une porte ouverte sur le danger du jugement de ce qui nous entoure, ravivant des peurs primaires, d'échecs, de pertes de valeur et, in fine, de rejets sociaux ou affectifs. Alors, nous mettons en place un filtre pour contenir l'expression de nos émotions et, à travers elle, celle de nos besoins. Cela a des conséquences profondes sur notre bien-être, notre développement personnel et nos relations avec les autres, générant isolement, culpabilité, déconnexion, épuisement à tenir à bout de bras tout cet édifice, et enfin immobilisme en empêchant sa propre croissance à travers l'expérience et les conseils. Vous vous dites sans doute, bon ok je comprends bien le problème que ça peut poser, mais honnêtement... Que pourrais-je gagner sincèrement à montrer ma vulnérabilité ? C'est ce que nous allons voir dans ce qui suit. Alors, pourquoi cela vaut-il vraiment la peine de s'en préoccuper ? Car assumer ces moments de vulnérabilité cachent des trésors insoupçonnés et largement sous-cotés dans un environnement où l'humain est ce qui nous connecte le plus directement à ceux qui nous entourent pour leur donner une place dans notre propre partition de vie. Pour cela, je vais ici vous parler de Brene Brown. Brene Brown est une chercheuse et auteure américaine. Elle a enseigné à l'Université de Houston aux États-Unis. et a mené de nombreuses recherches sur les émotions notamment, pendant plus de deux décennies. Elle est devenue mondialement célèbre après sa conférence TED de 2010, intitulée Le pouvoir de la vulnérabilité qui est l'une des plus vues à ce jour, et elle a depuis publié plusieurs ouvrages notamment sur ce sujet. Je vous glisse bien sûr le lien de cette conférence TED en descriptif de cet épisode. Brené Brown explique que la vulnérabilité est en réalité au cœur même du courage. Oser montrer ses failles, ses émotions et ses incertitudes demande un immense courage. Car assumer sa vulnérabilité est en réalité le point de départ de tout ce qui fonde notre croissance personnelle. Elle dit d'ailleurs que la vulnérabilité, ce n'est pas gagner ou perdre, c'est avoir le courage d'être là et de se montrer tel qu'on est quand on ne peut pas contrôler le résultat. Alors, quels sont les bénéfices cachés de cette vulnérabilité ? Premièrement, c'est en montrant notre vulnérabilité que nous pouvons créer des connexions authentiques avec les autres. Pour véritablement se lier aux autres, il faut oser être soi-même, imperfections comprises. Pour vous convaincre de ce point, imaginez-vous un récit, un roman, un film qui ne laisserait avoir qu'une madame parfaite qui réussit tout, sans difficultés, sans détours, sans obstacles. Fort à parier que tout cela n'éveillerait pas grand-chose chez vous, sinon une fadeur ennuyeuse. Maintenant, si je vous dis que cette madame parfaite est en réalité en proie à ses démons, à ses doutes, pour faire face à des épreuves de vie, qu'elle tombe pour mieux se relever. Là, il se passe quelque chose. Votre intérêt s'éveille, votre curiosité s'allume. Pourquoi ? Car nous touchons au cœur de notre humanité, à ce qui nous relie dans notre parfaite imperfection. Car il faut se dire, aucun parcours n'est en ligne droite ascendante. Il y a des plats et des vallées et c'est notre dénominateur commun universel. Aussi, voir cela, assister à une vulnérabilité assumée, nous touche bien plus profondément que des déclarations de succès. Car c'est ici que nous nous rencontrons. C'est ça qui nous invitera à considérer ce manager, cette entrepreneure, ce parent, cet ami, sous un autre angle. Assumer ces moments de vulnérabilité est donc un véritable connecteur au monde qui nous entroue. Deuxièmement, la vulnérabilité est un levier d'innovation et de créativité. Vous me direz, bon Morgane, je veux bien, mais là vraiment, je ne vois pas le rapport. Attendez la suite pour celles qui ont la ref. d'une certaine série. La créativité et l'innovation sont activées pour contourner un obstacle, une difficulté, proposer autre chose, autrement, et faire ce qui n'a pas encore été fait. Pour cela, il faut pouvoir s'aventurer sur des chemins, des hypothèses, des idées, qui pour certaines seront peut-être des impasses, mais pour d'autres, de vraies nouvelles solutions. Emprunter ce chemin, c'est donc accepter l'idée de potentiellement échouer ou de recevoir des critiques, et à ce moment de se confronter à sa vulnérabilité. Donc, pour s'engager dans cette voie, il faut être assez au clair et en paix avec le fait d'assumer sa vulnérabilité. En entreprise d'ailleurs, les leaders qui acceptent de montrer cette vulnérabilité sont souvent aussi ceux qui inspirent la confiance et encouragent leurs équipes à faire preuve de créativité. Troisièmement, la vulnérabilité assumée est un marqueur d'ouverture et de collaboration permettant de laisser s'exprimer les potentiels de chacun. Pour Brené Brown, les leaders qui posent ouvertement sur la table de ne pas avoir toutes les réponses inspirent la confiance et encouragent leurs équipes à s'impliquer dans un mode solution, ce qui renforce la cohésion d'équipe. En faisant cela, nous laissons à chacun la possibilité de prendre et d'occuper toute sa place pour contribuer aux performances collectives en cultivant la reconnaissance individuelle et collective. Une safe place, terreau d'un environnement de travail. sains et collaboratifs avec ce message infusé par l'exemple "Agis librement, ose proposer, tu as toute ta place pour le faire" Quatrièmement, enfin, et cette fois sur un plan plus personnel, un parent qui laisse paraître son inquiétude sans vouloir s'enfermer à tout prix dans un masque rassurant apprend à ses enfants en incarnant cette vulnérabilité et en leur expliquant le pourquoi du comment, bien sûr, de toutes façons. Ils sentent quand il y a un bug qu'il n'est pas question de faiblesse, mais une dimension normale de la vie, partie intégrante d'un processus naturel. Une exemplarité incarnée qui permet d'affronter avec confiance les revers de la vie qui ne manqueront pas de se présenter à eux. Mais en vous voyant, ils apprennent qu'ils pourront eux aussi y faire face le jour venu. En faisant cela, Vous ajoutez de l'éducation émotionnelle dans la parentalité et ça, c'est un des plus beaux cadeaux que vous pouvez leur faire pour la suite et pour toute leur vie. Connexion, authenticité, innovation, créativité, collaboration, reconnaissance, cohésion, éducation émotionnelle. Vous le voyez, les vertus d'une vulnérabilité assumée sont nombreuses et précieuses. Si cela vous a donné envie de vous lancer, voyons maintenant dans la séquence pratique de cet épisode comment laisser votre vulnérabilité s'exprimer. Sur cet exercice, l'idée ne va pas être de vous amener à lâcher les chevaux d'un coup, d'un seul. Ce ne sera d'ailleurs jamais l'idée. Tout va se jouer en subtilité, en commençant par une observation curieuse de ce qui se passe autour de vous et en vous lorsque vous ressentez cette vulnérabilité. Quelle est la situation ? Que vous dites-vous de cette situation ? Quelle pensée vous vient à l'esprit ? Ensuite, quelle serait l'émotion ressentie à l'idée de cette pensée, l'objectif étant de la nommer avec précision. On en arrive au point crucial. Qu'est-ce que cette émotion vous dit sur vous, sur ce qui vous manque ou vous a manqué dans cette situation ? À ce stade, vous pouvez mettre le doigt sur un besoin non satisfait. Et là, déroulez la pelote jusqu'au bout. Qu'est-ce qui vous permettrait de satisfaire ce besoin ? quoi ou qui peut vous y aider. C'est un dialogue intérieur, vous le voyez, qui peut être mené en tête à tête avec vous-même, en toute discrétion. Il faut pour cela prendre le temps d'y prêter attention, patiemment et avec curiosité. Et lorsque vous tenez ce besoin, prenez le temps de le formuler simplement. Une fois que c'est au clair, partagez à ceux qui vous entourent ce besoin et à ce stade, Laissez-les entrer dans la danse pour voir comment ils vous entendent et peut-être même à leur échelle comment ils se proposent de vous aider. Vous vous engagez ainsi dans un chemin vertueux, celui de reconnaître les besoins en présence pour mieux les satisfaire. Vous pourriez être agréablement surprise de constater les effets secondaires à très haute valeur ajoutée de la confiance que vous accordez ainsi à ceux qui vous entourent pour écrire cette partition de vie avec vous. Je ne doute pas que dans la plupart des cas, la vie vous répondra. Pour poursuivre l'exercice à ce stade, voici ce que je vous propose d'emporter avec vous aujourd'hui. Prenez un moment pour réfléchir à une situation où vous avez ressenti de la vulnérabilité, que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle. Demandez-vous, comment ai-je réagi ? Est-ce que j'ai tenté de cacher mes émotions ou ai-je cherché à les exprimer ? Ensuite, je vous invite à tester ce petit exercice. Lors de la prochaine situation où vous ressentez une forme de vulnérabilité, essayez d'exprimer ce que vous ressentez en vous connectant au maximum à ce dont vous avez besoin. Testez l'impact sur vos relations et sur votre bien-être. Rappelez-vous, être vulnérable ne signifie pas être faible, cela signifie être humain. En acceptant et en exprimant nos vulnérabilités, nous nous offrons la possibilité de renforcer nos liens de mieux comprendre nos besoins et d'être plus alignés avec nous-mêmes. Alors aujourd'hui, je vous invite à vous poser cette question, dans quelle situation vais-je choisir d'assumer ma vulnérabilité pour mieux avancer ? Merci d'avoir écouté cet épisode. Pour ne pas manquer nos prochains rendez-vous du mardi, je vous invite à vous y abonner. Vous recevrez ainsi directement la notification lors de la diffusion des prochains épisodes. Et si ce podcast vous plaît, que vous voudriez que j'y développe certains thèmes qui vous intéressent, dites-le moi au lien de contact en descriptif ou sur le site de cellest.fr. Vous pouvez aussi laisser vos étoiles et un avis sur votre plateforme d'écoute préférée, ce serait un immense coup de pouce. Et si vous pensez qu'il peut être utile à d'autres femmes merveilleuses qui vous entourent, n'hésitez pas à le leur recommander. On se retrouve au prochain épisode, même heure, même endroit, et d'ici là... Prenez bien soin de vous.

Description

Cachez cette vulnérabilité que je ne saurais assumer


La vulnérabilité, notamment lorsqu'elle s'exprime dans un contexte professionnel, mais pas que vous le verrez, est encore très souvent assimilée à une faiblesse.


Un aveu de faiblesse qui, selon des codes ancrés et bien tenaces, est parfois difficile à assumer tel quel. 

Or, et c'est ce que je veux vous partager dans cet épisode, exprimer sa vulnérabilité est une force, oserai-je dire même un acte de courage qui ouvre la porte à d'innombrables possibilités.


⭐ Si ce podcast vous plaît, laissez moi vos étoiles et un avis sur votre plateforme d’écoute préférée.

Cela aide énormément ! ⭐⭐⭐⭐⭐


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🎧 8 épisodes spéciaux de podcast

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🙋🏻‍♀️ Je suis Morgane Sibéril, coach professionnelle et fondatrice de Cellest.

J'accompagne les femmes audacieuses qui s'ignorent à prendre leur place dans leur développement personnel et leur évolution professionnelle.

Au travers d'expériences de vie concrètes revisitées en mode coaching, je vous partage des réflexions, des conseils, et des outils de coaching conçus pour vous aider à surmonter vos petits et grands défis.

J'y partage des idées pratiques pour explorer, oser et agir. Avec vous, je cultive un mindset efficace, inspiré et inspirant, pour vous permettre d'atteindre vos objectifs.

Qu'est-ce que vous trouverez ici ?

→ Des réflexions et des conseils pratiques pour accéder à de nouvelles ressources.

→ Des outils de coaching que j'utilise dans mes accompagnements et à emporter à la fin de chaque épisode.

→ Du partage concret inspiré de la vie : la mienne, la vôtre.

→ De l'humour et de l'optimisme car je ne sais pas faire autrement ;)


👉 Retrouvez-moi sur :

#Procrastination #ArrêterDeProcrastiner #GestionDuTemps #Coaching #FemmesEntrepreneures #Cellest #Productivité

LinkedIn : @MorganeSibéril

Instagram : @morgane.cellest.coaching

Sur le site de cellest : www.cellest.fr

Ou en rendez-vous exploratoire : rendez-vous exploratoire de 30 minutes


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Celle qui, épisode 25, Celle qui assumait sa vulnérabilité. Bienvenue à celles qui nous rejoignent pour écouter Celle qui, le podcast de celles qui osent se révéler. Moi, c'est Morgane, fondatrice de Cellest. Et mon ambition, c'est de permettre à chaque femme qui rejoint la communauté céleste de se révéler dans sa singularité, d'explorer son potentiel et ses ressources uniques pour créer l'expérience de vie qui lui ressemble. À chaque épisode, je vous partage un instantané de vie, revisité dans une approche coaching, et quelques-unes de mes clés de lecture pour nous permettre de relever nos petits et grands défis et devenir celles que nous sommes. Maintenant, montez le son, place à l'épisode ! Je vais vous parler aujourd'hui de vulnérabilité. La vulnérabilité, notamment lorsqu'elle s'exprime dans un contexte professionnel, mais pas que, vous le verrez, est encore très souvent assimilée à une faiblesse. Un aveu de faiblesse qui, selon des codes ancrés et encore bien tenaces, est parfois difficile à assumer telle quelle. Or, et c'est ce que je veux vous partager dans cet épisode, exprimer sa vulnérabilité est une force, oserais-je dire même un acte de courage qui ouvre la porte à d'innombrables possibilités. Mais avant cela, imaginez, vous êtes manager d'une équipe, Et après un projet qui a capoté, et que vous avez mené, vous le reconnaissez, un peu la fleur au fusil, vous êtes face à vos collaborateurs pour la réunion de débriefing. Vous savez que tout le monde s'attend à un discours rassurant, posant peut-être même déjà le plan B. Mais vous-même n'êtes plus tout à fait sûr de la direction à prendre. Vous vous dites, tiens le cap et donne le change pour montrer que tu gères. Ou encore, vous venez de lancer votre entreprise, mais les résultats ne sont pas encore au rendez-vous. Vos proches vous encouragent et vous soutiennent, mais vous ressentez une pression énorme à l'idée même de laisser juste entrevoir ses doutes. Vous vous dites, ravale tes doutes, ils seraient déçus de te voir flancher. Ou encore, vous venez d'apprendre que l'un de vos proches est gravement malade. Le coup est dur à encaisser et la suite est clairement en sursis. Lorsque vient le moment d'en parler à vos propres enfants, vous êtes en zone sensible, à fleur de peau. Mais pas question de laisser entrevoir l'anxiété avec cette petite musique en toile de fond, je dois faire attention à ne pas leur transmettre mon inquiétude pour les préserver. Dans ces trois situations, il est question d'une déstabilisation, d'un trouble, une difficulté à gérer une situation. mettant à jour une vulnérabilité, très souvent délicate à assumer et qui nous projette dans un exercice d'équilibriste assez inconfortable. Le raccourci peut alors être de sortir son sourire le plus bright, tout va bien madame la marquise mais intérieurement, c'est une autre histoire. Car seulement voilà, qu'est-ce qui se joue derrière cette vulnérabilité que l'on voudrait tellement dissimuler ? Eh bien... cette scène que l'on peut régulièrement être amené à jouer, a pour toile de fond la peur, l'abandon et même la mort. En ce 29 octobre de l'an 2024, avant veille d'Halloween, suivez-moi pour une petite histoire à la bougie. Dans des temps immémoriaux, à l'époque de nos ancêtres préhistoriques, l'adage aurait pu se résumer ainsi, vivre ensemble ou mourir seul. Pour eux, le lien social était littéralement une question de vie ou de mort. Dans un environnement très hostile, survivre seul était extrêmement difficile, voire impossible. On le voit d'ailleurs, contrairement au règne animal, l'homo sapiens était plutôt mal équipé. Pas de griffes, pas de dents, pas de fourrure. La dotation de dame nature était quand même un peu radine. Ces êtres vulnérables ont donc compris la force du collectif. Se rassembler était un gage de sécurité et donc de survie face aux prédateurs et aux intempéries. Ce collectif, ce lien social, était donc vital. Et avec lui, la transmission des connaissances, des savoirs et des techniques de survie et de protection. Dans ces sociétés primitives, Être exclu d'un groupe revenait souvent à une condamnation à mort. Le rejet social était donc étiqueté danger de mort. Retour en 2024, vous me direz oui, bon, aujourd'hui, chasse et pêche, c'est une chaîne de télé, et pour le reste, il y a Mastercard. Donc, le vivre ensemble relève plus du projet sociétal que de la survie. C'est pas faux, sauf que notre cerveau, lui, a gardé la programmation d'origine. Cette peur de l'exclusion est restée profondément ancrée en nous. Biologiquement d'ailleurs, notre cerveau est câblé pour rechercher le contact social. L'ocytocine, surnommée l'hormone de l'attachement, est sécrétée lors des interactions sociales positives et crée un sentiment de bien-être. Une connexion qui réduit le stress, renforce la confiance et améliore la santé physique. A l'inverse, l'isolement social peut entraîner un stress chronique, et affecter très directement la santé. Les recherches modernes montrent que la douleur du rejet social active les mêmes zones du cerveau que la douleur physique, soulignant ainsi l'importance biologique du lien social. Là, vous vous dites, je me suis égarée par rapport à notre sujet sur la vulnérabilité. Eh bien non, nous arrivons précisément au cœur du sujet. Lorsque nous devons faire face à une difficulté, mettant à nu notre vulnérabilité, C'est précisément tout cet encodage primitif qui se réactive pour nous faire percevoir un danger, celui du rejet social. Consciemment ou inconsciemment, nous intégrons malgré nous une certaine représentation des différents rôles que nous tenons. Des croyances comme par exemple celle d'un manager qui doit tenir le cap, d'un entrepreneur qui doit conduire son projet vers le succès, ou encore d'un parent qui doit rassurer ses enfants. J'utilise le terme de rôle ici dans sa double acception, le rôle en tant que responsabilité sociale, mais aussi le rôle comme un masque social à garder. La vulnérabilité apparaît alors comme une perte de contrôle, une sorte d'accroc à cette représentation sociale que l'on attend supposément de nous dans nos différents rôles et qui du coup ne cadre pas avec le décor. Et... La laisser s'exprimer, cette vulnérabilité, est une porte ouverte sur le danger du jugement de ce qui nous entoure, ravivant des peurs primaires, d'échecs, de pertes de valeur et, in fine, de rejets sociaux ou affectifs. Alors, nous mettons en place un filtre pour contenir l'expression de nos émotions et, à travers elle, celle de nos besoins. Cela a des conséquences profondes sur notre bien-être, notre développement personnel et nos relations avec les autres, générant isolement, culpabilité, déconnexion, épuisement à tenir à bout de bras tout cet édifice, et enfin immobilisme en empêchant sa propre croissance à travers l'expérience et les conseils. Vous vous dites sans doute, bon ok je comprends bien le problème que ça peut poser, mais honnêtement... Que pourrais-je gagner sincèrement à montrer ma vulnérabilité ? C'est ce que nous allons voir dans ce qui suit. Alors, pourquoi cela vaut-il vraiment la peine de s'en préoccuper ? Car assumer ces moments de vulnérabilité cachent des trésors insoupçonnés et largement sous-cotés dans un environnement où l'humain est ce qui nous connecte le plus directement à ceux qui nous entourent pour leur donner une place dans notre propre partition de vie. Pour cela, je vais ici vous parler de Brene Brown. Brene Brown est une chercheuse et auteure américaine. Elle a enseigné à l'Université de Houston aux États-Unis. et a mené de nombreuses recherches sur les émotions notamment, pendant plus de deux décennies. Elle est devenue mondialement célèbre après sa conférence TED de 2010, intitulée Le pouvoir de la vulnérabilité qui est l'une des plus vues à ce jour, et elle a depuis publié plusieurs ouvrages notamment sur ce sujet. Je vous glisse bien sûr le lien de cette conférence TED en descriptif de cet épisode. Brené Brown explique que la vulnérabilité est en réalité au cœur même du courage. Oser montrer ses failles, ses émotions et ses incertitudes demande un immense courage. Car assumer sa vulnérabilité est en réalité le point de départ de tout ce qui fonde notre croissance personnelle. Elle dit d'ailleurs que la vulnérabilité, ce n'est pas gagner ou perdre, c'est avoir le courage d'être là et de se montrer tel qu'on est quand on ne peut pas contrôler le résultat. Alors, quels sont les bénéfices cachés de cette vulnérabilité ? Premièrement, c'est en montrant notre vulnérabilité que nous pouvons créer des connexions authentiques avec les autres. Pour véritablement se lier aux autres, il faut oser être soi-même, imperfections comprises. Pour vous convaincre de ce point, imaginez-vous un récit, un roman, un film qui ne laisserait avoir qu'une madame parfaite qui réussit tout, sans difficultés, sans détours, sans obstacles. Fort à parier que tout cela n'éveillerait pas grand-chose chez vous, sinon une fadeur ennuyeuse. Maintenant, si je vous dis que cette madame parfaite est en réalité en proie à ses démons, à ses doutes, pour faire face à des épreuves de vie, qu'elle tombe pour mieux se relever. Là, il se passe quelque chose. Votre intérêt s'éveille, votre curiosité s'allume. Pourquoi ? Car nous touchons au cœur de notre humanité, à ce qui nous relie dans notre parfaite imperfection. Car il faut se dire, aucun parcours n'est en ligne droite ascendante. Il y a des plats et des vallées et c'est notre dénominateur commun universel. Aussi, voir cela, assister à une vulnérabilité assumée, nous touche bien plus profondément que des déclarations de succès. Car c'est ici que nous nous rencontrons. C'est ça qui nous invitera à considérer ce manager, cette entrepreneure, ce parent, cet ami, sous un autre angle. Assumer ces moments de vulnérabilité est donc un véritable connecteur au monde qui nous entroue. Deuxièmement, la vulnérabilité est un levier d'innovation et de créativité. Vous me direz, bon Morgane, je veux bien, mais là vraiment, je ne vois pas le rapport. Attendez la suite pour celles qui ont la ref. d'une certaine série. La créativité et l'innovation sont activées pour contourner un obstacle, une difficulté, proposer autre chose, autrement, et faire ce qui n'a pas encore été fait. Pour cela, il faut pouvoir s'aventurer sur des chemins, des hypothèses, des idées, qui pour certaines seront peut-être des impasses, mais pour d'autres, de vraies nouvelles solutions. Emprunter ce chemin, c'est donc accepter l'idée de potentiellement échouer ou de recevoir des critiques, et à ce moment de se confronter à sa vulnérabilité. Donc, pour s'engager dans cette voie, il faut être assez au clair et en paix avec le fait d'assumer sa vulnérabilité. En entreprise d'ailleurs, les leaders qui acceptent de montrer cette vulnérabilité sont souvent aussi ceux qui inspirent la confiance et encouragent leurs équipes à faire preuve de créativité. Troisièmement, la vulnérabilité assumée est un marqueur d'ouverture et de collaboration permettant de laisser s'exprimer les potentiels de chacun. Pour Brené Brown, les leaders qui posent ouvertement sur la table de ne pas avoir toutes les réponses inspirent la confiance et encouragent leurs équipes à s'impliquer dans un mode solution, ce qui renforce la cohésion d'équipe. En faisant cela, nous laissons à chacun la possibilité de prendre et d'occuper toute sa place pour contribuer aux performances collectives en cultivant la reconnaissance individuelle et collective. Une safe place, terreau d'un environnement de travail. sains et collaboratifs avec ce message infusé par l'exemple "Agis librement, ose proposer, tu as toute ta place pour le faire" Quatrièmement, enfin, et cette fois sur un plan plus personnel, un parent qui laisse paraître son inquiétude sans vouloir s'enfermer à tout prix dans un masque rassurant apprend à ses enfants en incarnant cette vulnérabilité et en leur expliquant le pourquoi du comment, bien sûr, de toutes façons. Ils sentent quand il y a un bug qu'il n'est pas question de faiblesse, mais une dimension normale de la vie, partie intégrante d'un processus naturel. Une exemplarité incarnée qui permet d'affronter avec confiance les revers de la vie qui ne manqueront pas de se présenter à eux. Mais en vous voyant, ils apprennent qu'ils pourront eux aussi y faire face le jour venu. En faisant cela, Vous ajoutez de l'éducation émotionnelle dans la parentalité et ça, c'est un des plus beaux cadeaux que vous pouvez leur faire pour la suite et pour toute leur vie. Connexion, authenticité, innovation, créativité, collaboration, reconnaissance, cohésion, éducation émotionnelle. Vous le voyez, les vertus d'une vulnérabilité assumée sont nombreuses et précieuses. Si cela vous a donné envie de vous lancer, voyons maintenant dans la séquence pratique de cet épisode comment laisser votre vulnérabilité s'exprimer. Sur cet exercice, l'idée ne va pas être de vous amener à lâcher les chevaux d'un coup, d'un seul. Ce ne sera d'ailleurs jamais l'idée. Tout va se jouer en subtilité, en commençant par une observation curieuse de ce qui se passe autour de vous et en vous lorsque vous ressentez cette vulnérabilité. Quelle est la situation ? Que vous dites-vous de cette situation ? Quelle pensée vous vient à l'esprit ? Ensuite, quelle serait l'émotion ressentie à l'idée de cette pensée, l'objectif étant de la nommer avec précision. On en arrive au point crucial. Qu'est-ce que cette émotion vous dit sur vous, sur ce qui vous manque ou vous a manqué dans cette situation ? À ce stade, vous pouvez mettre le doigt sur un besoin non satisfait. Et là, déroulez la pelote jusqu'au bout. Qu'est-ce qui vous permettrait de satisfaire ce besoin ? quoi ou qui peut vous y aider. C'est un dialogue intérieur, vous le voyez, qui peut être mené en tête à tête avec vous-même, en toute discrétion. Il faut pour cela prendre le temps d'y prêter attention, patiemment et avec curiosité. Et lorsque vous tenez ce besoin, prenez le temps de le formuler simplement. Une fois que c'est au clair, partagez à ceux qui vous entourent ce besoin et à ce stade, Laissez-les entrer dans la danse pour voir comment ils vous entendent et peut-être même à leur échelle comment ils se proposent de vous aider. Vous vous engagez ainsi dans un chemin vertueux, celui de reconnaître les besoins en présence pour mieux les satisfaire. Vous pourriez être agréablement surprise de constater les effets secondaires à très haute valeur ajoutée de la confiance que vous accordez ainsi à ceux qui vous entourent pour écrire cette partition de vie avec vous. Je ne doute pas que dans la plupart des cas, la vie vous répondra. Pour poursuivre l'exercice à ce stade, voici ce que je vous propose d'emporter avec vous aujourd'hui. Prenez un moment pour réfléchir à une situation où vous avez ressenti de la vulnérabilité, que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle. Demandez-vous, comment ai-je réagi ? Est-ce que j'ai tenté de cacher mes émotions ou ai-je cherché à les exprimer ? Ensuite, je vous invite à tester ce petit exercice. Lors de la prochaine situation où vous ressentez une forme de vulnérabilité, essayez d'exprimer ce que vous ressentez en vous connectant au maximum à ce dont vous avez besoin. Testez l'impact sur vos relations et sur votre bien-être. Rappelez-vous, être vulnérable ne signifie pas être faible, cela signifie être humain. En acceptant et en exprimant nos vulnérabilités, nous nous offrons la possibilité de renforcer nos liens de mieux comprendre nos besoins et d'être plus alignés avec nous-mêmes. Alors aujourd'hui, je vous invite à vous poser cette question, dans quelle situation vais-je choisir d'assumer ma vulnérabilité pour mieux avancer ? Merci d'avoir écouté cet épisode. Pour ne pas manquer nos prochains rendez-vous du mardi, je vous invite à vous y abonner. Vous recevrez ainsi directement la notification lors de la diffusion des prochains épisodes. Et si ce podcast vous plaît, que vous voudriez que j'y développe certains thèmes qui vous intéressent, dites-le moi au lien de contact en descriptif ou sur le site de cellest.fr. Vous pouvez aussi laisser vos étoiles et un avis sur votre plateforme d'écoute préférée, ce serait un immense coup de pouce. Et si vous pensez qu'il peut être utile à d'autres femmes merveilleuses qui vous entourent, n'hésitez pas à le leur recommander. On se retrouve au prochain épisode, même heure, même endroit, et d'ici là... Prenez bien soin de vous.

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