- Speaker #0
Il paraît qu'on entreprend pour être libre. Charmante illusion, vous ne trouvez pas ? Je suis Sabrina Toibet, consultante en stratégie d'entreprise. Si vous cherchez des conseils, du partage d'expériences et des réponses qui résonnent pour développer votre activité, considérez cet humble chronique comme une invitation personnelle et un nouveau repère. Dans Chronique Business, seule ou avec mes invités,
- Speaker #1
je vous partage ce qui se cache vraiment dans les coulisses de l'entrepreneuriat. Les décisions, les doutes et les déclics. votre dévouée chroniqueuse business.
- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Chronique Business. Je suis ravie de vous retrouver. Aujourd'hui, je ne suis pas seule. Hicham Ousseini, qui est cofondateur et directeur général de Kunto, mais aussi entrepreneur social et engagé. Kunto, c'est une solution sport santé, inclusive qui améliore le bien-être de tous, mais qui mieux ? Pour en parler, que le cofondateur, je suis ravie de t'accueillir Hicham.
- Speaker #1
Merci beaucoup Sabrina. Bah écoute, merci beaucoup pour l'introduction qui est très juste. Kuntos c'est vraiment ça, la vision de Kuntos c'est de permettre à tout le monde de préserver son capital santé par le biais de la gestion de son alimentation et de son activité physique de manière adaptée et surtout en favorisant leur autonomie. Parce qu'aujourd'hui il y a... une vraie problématique d'accessibilité dans les services de bien-être de manière générale. Et en 2020, lors du confinement, on s'est rendu compte que très peu d'outils étaient personnalisés, adaptés aux personnes ayant des fragilités. Donc on s'est donné une mission, celle de rendre accessible l'activité physique, le bien-être, la gestion de l'alimentation à tout le monde, peu importe sa fragilité ou sa vulnérabilité.
- Speaker #0
Et quelle mission ? vous avez endossé. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus peut-être sur la solution en elle-même ? Qu'est-ce que c'est, Kunto ?
- Speaker #1
Oui, avec grand plaisir. C'est une solution digitale, donc une application mobile aujourd'hui qui deviendra bientôt une web app pour favoriser aussi la... On va dire la prise en main pour des personnes qui sont, pour des seniors par exemple, pour qui on sait qu'il y a une vraie problématique de fracture numérique. C'est une solution qui est divisée en trois volets bien distincts. Donc il y a une partie vidéo où on va personnaliser des exercices, des entraînements sportifs sous format vidéo en adaptant le contenu en fonction des fragilités de nos utilisateurs. Le deuxième volet qui va de pair finalement avec l'activité physique, c'est l'alimentation, donc une partie nutritionnelle, où là, on va pousser des recettes diététiques qui ont été élaborées par des diététiciens en prenant en compte toujours la vulnérabilité de l'utilisateur. J'aime bien caricaturer en tout cas ce volet en disant que c'est un marmiton de recettes diététiques, mais adapté à des fragilités. Comme ça, ça se comprend beaucoup mieux.
- Speaker #0
C'est une bonne analogie.
- Speaker #1
Parce que vraiment, en fait, ce n'est pas juste des conseils nutritionnels, c'est vraiment des recettes. avec un bon à savoir qui t'indique pourquoi c'est bénéfique pour ta santé, pourquoi c'est adapté à ta situation, avec les ingrédients, les étapes de préparation pour pouvoir réaliser la recette en autonomie.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Et pardon, il y a un troisième volet.
- Speaker #0
Le dernier volet, j'allais y venir.
- Speaker #1
Voilà, le troisième volet, c'est une plateforme de mise en relation. Donc, on permet en cas de besoin spécifique, en cas de besoin complémentaire à tout ce qu'on a proposé en autonomie, On leur permet de contacter des professionnels de sport santé comme des APA, donc des enseignants en activité physique adaptée, mais ça peut être aussi des diététiciens, peut-être demain des psychologues, peut-être même des médecins du sport. plus loin que ça, mais sauf que la particularité, c'est qu'elles ont l'habilitation de pouvoir prendre en charge une personne qui a une fragilité. Donc voilà, on les met en relation par le biais de la vision.
- Speaker #0
Alors, sur le point justement du sport, la question, elle revient très souvent, on sait tous que le sport, c'est important, mais en quoi, selon toi, et avec ta vision à travers Kunto, le sport, il est primordial et il est très important, notamment dans un parcours de santé ?
- Speaker #1
Merci pour la question. J'ai été interviewé très récemment avec le président de Pfizer France, donc Reda. Et à l'issue de notre échange, il m'a dit une chose qui était hyper intéressante et qui, franchement, m'a donné beaucoup du sens à ce qu'on fait. C'est qu'il se rend compte aujourd'hui que dans les parcours de soins au niveau médical, il y a... Il y a deux facteurs qui améliorent énormément la convalescence des patients. Un des facteurs, c'est quand la personne est entourée, donc lorsqu'elle est accompagnée. Lorsqu'elle n'est pas isolée, lorsqu'elle a un entourage qui l'accompagne dans sa thérapie, on voit une grande différence entre les personnes qui malheureusement sont isolées et c'est toutes les thérapies alternatives en second plan. Donc quand on fait attention au bien-être mental et physique des patients, on voit quand même qu'il y a une grosse différence d'amélioration de la qualité de vie dans les parcours de soins que lorsqu'on n'est pas accompagné. Donc nous, c'est un peu ce qu'on fait, c'est un peu ce qu'on a envie d'apporter grâce à KUNTO. C'est qu'aujourd'hui, on travaille avec des hôpitaux privés, avec des institutions du médico-social, avec des laboratoires pharmaceutiques pour adosser notre solution aux malades ayant des pathologies plus ou moins lourdes. Parce que dans le médico-social, ça peut être aussi des personnes juste qui ont des fragilités et qui ont envie de prendre soin d'eux. Mais on travaille aussi avec des industries, avec des hôpitaux privés sur des pathologies très, très lourdes comme le cancer, malheureusement. où il y a un besoin d'accompagnement pour réduire des effets secondaires de la thérapie, comme la fatigue chronique, qui est un vrai sujet chez les patients, comme des problématiques de santé mentale. Ils ont des fois une perte d'éléments cognitifs, pardon, j'ai oublié le terme, mais des problématiques de santé mentale, finalement, qu'ils découvrent après la thérapie, et une problématique de santé physique. Donc, par exemple, ils prennent beaucoup de poids. Il y a beaucoup de médicaments qui font de la prise de masse. des fois qui peut être très élevé. On sait tous que l'obésité derrière engendre encore plus de problèmes, donc les maladies cardiovasculaires, etc. Donc en fait, ils se rendent compte que c'est très bien d'adosser des thérapies alternatives comme la gestion de l'alimentation et du sport pour réduire finalement ces maladies qui peuvent être induites par la thérapie, or que déjà elle est malade, elles sont dans des situations qui sont déjà très graves. Donc on va limiter le risque qu'elles deviennent encore plus malades.
- Speaker #0
Ok, donc... Ça, c'est un constat qui a été fait que le bien-être mental et le sport sont des améliorateurs de la condition peut-être médicale ou en tout cas physique des patients et de toute personne au sens large. Pour que ce soit un petit peu plus clair pour les personnes qui nous écoutent, j'imagine du coup que l'application en termes d'utilisation, elle est assez facile à prendre en main, à utiliser. Est-ce qu'il y a un accompagnement là-dessus ou pas ? Pour pas que ce soit finalement un frein supplémentaire, j'imagine.
- Speaker #1
Oui, merci beaucoup pour la question. En fait, déjà, on n'est pas obligé d'être dans un corps médical pour pouvoir la télécharger. On a fait le choix. d'ouvrir la voie au grand public. Parce qu'en fait, c'était contre-valeur pour nous de la fermer juste parce qu'on avait un contrat avec une entreprise. Notre but, c'est que les personnes concernées puissent l'utiliser. Donc, on a ouvert la plateforme au grand public, moyennant un coût, bien entendu, mais un coût d'abonnement. Mais oui, elle est très facilement utilisable.
- Speaker #0
Accessible à tous.
- Speaker #1
Accessible à tous. On répond juste à un questionnaire. En fonction des réponses, nous, on a un algorithme qui va aller pousser du contenu. Et notre objectif à long terme, je le dis quand même maintenant, ... c'est que nous, ce qu'on veut, c'est de créer un outil numérique qui va pouvoir s'adapter en fonction de la condition de l'utilisateur. Donc ça, on travaille là-dessus en R&D. Le but, ce sera d'aller récupérer des métriques qui sont un peu plus individuelles et en fonction de ces retours, personnaliser encore mieux le parcours.
- Speaker #0
Ok. J'ai une question, puisque sur Chronique Business, on dévoile un peu les coulisses de l'entrepreneuriat. On va aller dans les coulisses de Kunto. Moi, c'est ça aussi qui m'intéresse. On sent quand même une mission... Il y a une mission à impact, presque une mission aussi de service public derrière Kunto, d'intérêt général aussi. Comment est-ce qu'on gère et on développe une entreprise à impact ? Et notamment peut-être quand on est face à des acteurs publics ou à des grosses industries, comment on donne sens à cette mission face à des enjeux financiers aussi qui sont réels ?
- Speaker #1
Non, non, c'est une très, très bonne question et ce n'est pas évident parce que, en tout cas dans le service public, des fois les enjeux ne sont pas forcément clairement identifiés. Et c'est vrai que ce sujet d'alignement finalement entre ta mission, la mission de ton entreprise et l'enjeu d'une politique publique, c'est un vrai sujet. Parce que si jamais tu ne t'alignes pas avec leurs enjeux, avec les priorités publiques finalement du gouvernement, en tout cas quand tu veux travailler avec des collectivités par exemple, on est vite passé à la trappe. Parce que souvent déjà, il y a une problématique d'accès à l'information. Donc déjà, ce n'est quand même pas évident. Quand on est une start-up, en tout cas quand on est une jeune start-up, Quand on sait qu'il faut répondre à des appels d'offres pour des gros contrats, quand il y a une limite de pouvoir finalement des politiques publiques pour travailler avec du privé, donc ces fameux 40 000 euros à ne pas dépasser, quand on ne comprend pas tout en fait les rouages du service public, c'est très difficile de se lancer.
- Speaker #0
Tu prêches une convaincue.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai. Ah oui, tu as travaillé dans le... En collectivité,
- Speaker #0
bah oui. Vraiment,
- Speaker #1
c'est jamais, jamais... Donc,
- Speaker #0
je comprends.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça. Et tout ça, ce n'est pas si évident quand on n'est pas sûr. terrain donc déjà la première banque à moi mon conseil est là dessus parce qu'on a pu travailler avec un ept qui est rien que ça je m'arrête là dessus ept franchement moi je connais ce département Je connais ces régions, mais bon, ville, EPT, agglomération, région.
- Speaker #0
Communauté de communes.
- Speaker #1
Communauté de communes, mais franchement, c'est hyper difficile de comprendre tout ça. Et ça, c'est un vrai enjeu finalement, parce que tu ne parles pas des mêmes enjeux à tous les différents interlocuteurs. Et des fois, ils n'ont pas tous les mêmes missions. D'un EPT à un autre, ils ne couvrent pas la même chose. Je vais donner un exemple très concret. Nous, on travaille avec la direction de la culture et des sports à l'EPT Grand Paris Sud. Donc, c'est eux qui ont la gestion de ces sujets. sur les 23 villes que l'EPT gère. Quand tu vas dans un autre EPT, qui est paritaire d'envol, peut-être que je me trompe, mais je me rappelle plus, un qui est dans le 93, eux, ils ne gèrent pas ces sujets-là. C'est directement avec la ville que ça se gère. Rien que ça, c'est hyper complexe. Donc, en fait, déjà, comprendre l'écosystème d'un service public, ce n'est pas si évident que ça. Et moi, je conseillerais, en tout cas, à mon sens aujourd'hui, avec un peu de recul, c'est de tout de suite s'entourer des bonnes personnes. Donc, il y a des gens dont c'est le métier qui savent comment ça se passe, tous ces petits rouages, et c'est directement d'aller vers eux pour qu'ils puissent te dire quel est le bon interlocuteur, quelle est la bonne priorité de cet interlocuteur, parce que d'une collectivité à une autre, ils n'ont pas les mêmes priorités, ils n'ont pas les mêmes enjeux. Rien que ça, ça nous fait gagner énormément de temps. Ensuite, pour la question de la mission, nous, on a eu la chance finalement d'avoir une mission qui a été très alignée dans un temps. où les sujets de sport santé étaient, on va dire, à l'ordre du jour, parce qu'il y avait ces fameux JOP, les Jeux Olympiques et Paralympiques.
- Speaker #0
Dont tu as porté la flamme, au passage.
- Speaker #1
Non, je n'ai pas porté la flamme.
- Speaker #0
Tu as eu l'honneur de porter la flamme.
- Speaker #1
J'ai eu l'honneur de porter la flamme paralympique à Vichy totalement, sur ce sujet-là d'ailleurs, parce qu'on a créé une innovation de sport santé pour les personnes avec des vulnérabilités. Donc, comme quoi, on va dire que l'enjeu, la mission de Kuntou était un enjeu du gouvernement. Donc, nous, ça a été un peu plus facile de discuter avec les pouvoirs publics à ce moment-là. Donc, moi, j'ai eu la chance, grâce à des concours d'entrepreneuriat, par exemple, d'avoir de la visibilité pendant les JOP. Et donc, les pouvoirs publics se sont intéressés finalement à ce qu'on fait un petit peu. Donc, en fait, ce que je veux dire, c'est que l'alignement entre ta mission et la priorité du pouvoir public, c'est un vrai sujet. Ensuite, pour le privé. Le privé, pour les entreprises, je pense que, déjà, chercher le bon personnel, la bonne personne cible pour pouvoir présenter ta mission, ça c'est encore c'est aussi une difficulté parce qu'entre la direction qualité de vie au travail par exemple avec qui je peux travailler ou la direction RSE la communication externe ou encore la mission handicap ils ont des enjeux totalement différents donc nous on a dû aussi cibler les bons interlocuteurs dans le privé pour pouvoir leur proposer notre solution et on a eu un frein tout de suite sur les sujets d'inclusion c'était qu'on ne touche pas tout le monde Et d'un point de vue, comme tu parlais tout à l'heure, d'un point de vue financier, parce qu'une entreprise, elle va toujours réfléchir d'un point de vue finance. Eh bien, acheter notre solution que pour une sous-population, ça dérange. Et ça, ça a été un vrai sujet dès le départ, parce que nous, au début, on ne s'adressait qu'aux personnes ayant des fragilités. Parce que finalement, la solution, elle est pour moi plus importante pour les personnes ayant des fragilités, parce que pour les personnes valides, entre grosses guillemets, il y a déjà beaucoup d'outils qui sont existants. Beaucoup d'autres outils qui sont très bien faits. Je pense que... on n'avait pas forcément une grosse plus-value à ce niveau-là. Donc, on a décidé de créer d'abord pour les personnes vulnérables et après d'ouvrir le champ. Mais ça, ça a été tout de suite un frein en entreprise. Parce qu'on nous a dit, oui, mais écoute, il y avait deux freins. En réalité, ce n'est pas que économique. C'est un, cibler des personnes, c'est quand même pas sympa, sympa. Donc, on ne va pas aller dire, j'ai une solution que pour les personnes obèses ou que pour les... Donc, ça, c'était un vrai sujet de communication. Donc, ça, ça a été d'un premier temps.
- Speaker #0
Ça peut s'entendre.
- Speaker #1
Ça peut s'entendre, ça peut s'entendre. Et même, je suis même en accord avec ça. C'est beaucoup mieux de parler d'inclusion plutôt que de dire j'ai une solution pour les obèses, une solution pour les personnes malades. Complètement, oui. Donc ça, tant mieux, j'ai envie de dire. Mais nous, du coup, on ne l'avait pas tout de suite anticipé. Donc ça, on l'a pris sur le tas. Et la deuxième problématique, elle est purement financière. Alors là, pour le coup, nous, écoute, On a 10 personnes en situation de handicap avec des fragilités. ta solution va me coûter trop cher, je ne pourrais pas en faire bénéficier à tout le monde, c'est un vrai problème pour moi. Donc de ce constat-là, on a décidé de finalement s'adapter et de créer un volet « je n'ai pas de vulnérabilité » pour que toutes les personnes qui ont envie de s'entraîner sur la plateforme puissent le faire.
- Speaker #0
C'est très intéressant ce que tu partages. Alors j'en retiens du coup deux clés principales. La première, donc de bien s'entourer selon le marché qu'on va adresser et selon l'écosystème dans lequel on va aller s'insérer.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et... deuxième levier, alors tu ne l'as pas formalisé mais c'est clairement ce que tu dis, c'est d'être vraiment en mode agile, de tester, de proposer et de très rapidement s'ajuster, ajuster sa solution ou pivoter en fonction des réponses que l'on a. Donc c'est comme ça peut-être qu'on peut faire avancer une entreprise à mission d'impact ou à mission vraiment d'intérêt général, tout en n'oubliant pas les enjeux économiques qu'il peut y avoir derrière.
- Speaker #1
Totalement.
- Speaker #0
Je voudrais partager un chiffre avec toi, Hicham, issu du baromètre des Français, les Français et l'inclusion, très exactement. C'est une étude d'OpinionWay pour le groupe Apicil qui a été réalisée en avril 2025. Pour 58% des Français, la société française est inclusive. Mais c'est un chiffre qui est en baisse par rapport à 2024 puisqu'il était à 63%. Parmi les discriminations que les Français relèvent le plus... L'origine et la race supposées à 85%, le handicap à 83% et l'apparence physique à 83%. Qu'est-ce que te disent ces chiffres ?
- Speaker #1
En plus de ça, moi je suis quelqu'un d'assez engagé. J'essaye à ma petite échelle de contribuer à l'égalité des chances. D'ailleurs, je fais partie d'une association qui s'appelle Diversidays qui travaille sur le sujet. J'ai créé un fonds de dotation avec le maire de Grigny. qui est une des villes les plus pauvres de France pour financer les associations sportives de la ville, pour leur trouver du financement pour les jeunes. Le budget de l'État on pourra peut-être en parler, mais le budget de l'État du sport a été divisé par deux, il me semble. Je ne vais plus les chiffrer en tête, mais c'est la folie. Et ça a eu un impact direct sur les jeunes, parce qu'en fait, le chèque sport pour les jeunes a été réduit. Du coup, aujourd'hui, on en met certains sur la paille. Et les premiers Merci. qui sont impactés, c'est des jeunes qui sont dans la précarité.
- Speaker #0
Des quartiers prioritaires.
- Speaker #1
C'est les premiers qui sont impactés. C'est ce qui leur permettait d'aller dans des clubs de sport parce que les parents ne pouvaient pas financer. Donc, de ce constat-là, on a décidé de créer un fonds de dotation qui permet de financer des associations et prendre plus de personnes. Donc, ça, c'est un vrai sujet qui me parle, ce que tu dis, et les chiffres que tu énonces, ils sont, pour moi, très malheureux. Je pense aussi qu'il y a un contexte politique international qui a joué grandement en notre défaveur. On t'en aide. des faveurs des sujets de diversité. Notre ami Trump n'a pas aidé, on va le dire clairement. Non, mais c'est un vrai sujet parce qu'en fait, aujourd'hui, il y a plein d'entreprises qui travaillent aux États-Unis et qui étaient subventionnées qui aujourd'hui, on leur a dit écoutez, si vous arrêtez tout de suite ces sujets de DNA, sinon vous coupez les subventions et malheureusement...
- Speaker #0
C'est une réalité.
- Speaker #1
C'est une réalité et je comprends que ça soit hyper difficile pour eux. de ne pas accepter, parce que finalement, si on leur coupait ses subventions, c'est du chiffre d'affaires derrière qui a impacté, c'est peut-être d'autres sujets qui seront impactés.
- Speaker #0
Des emplois.
- Speaker #1
Voilà, des emplois, etc., etc. Donc moi, je leur en veux même pas forcément. Enfin, c'est un grand sujet, c'est pas si évident que ça. Mais en tout cas, on voit que ce coup de pied dans la fourmalière qu'a fait Trump a fait reculer énormément de grands groupes sur ces sujets-là, et ça a impacté directement les emplois des personnes en situation de handicap. Les directions handicap, diversité, inclusion ont beaucoup moins de budget. Ça, moi, je peux le dire parce que je suis sur le sujet. C'est à eux que je leur vends ma solution. Et pourtant,
- Speaker #0
83% des discriminations sont liées au handicap. 83%.
- Speaker #1
D'ailleurs, il me semble qu'en 2024-2023, c'était la première cause de discrimination. Là, c'est que ça a changé.
- Speaker #0
C'est énorme comme chiffre.
- Speaker #1
Ça a changé, mais de toute façon, entre 85 et 83, ce n'est pas énorme. On voit toujours que c'est quand même fou. Donc, il y a un vrai recul. Il y a un vrai recul et c'est très dommage parce que nous, on le sait, la diversité et l'inclusion, finalement, c'est ce qui permet de créer de l'innovation. Parce qu'en fait, quand on a tous la même manière de penser, on n'innove pas. En fait, moi, ce qui me pose problème, c'est que je vois un recul long terme sur le développement économique du pays. Parce qu'en fait, si jamais on s'oriente tous dans la même manière de penser, dans la même manière de faire, on innovera beaucoup moins, on créera beaucoup moins. Et ça, c'est juste logique, en fait. Et ça aura un impact sur le long terme. Parce qu'aujourd'hui, on va créer des structures qui sont totalement linéaires. avec la même manière de faire, tandis qu'il y en a de l'autre côté qui, eux, il n'y a pas ces sujets de diversité, eux, ils avancent. Ils avancent avec n'importe qui, avec n'importe quelles compétences, avec une diversité finalement d'opinions qui permettent de créer, d'innover et de créer de très très belles startups. Donc moi je trouve ça très dommage ce recul. En plus de ça, ça met des gens sur la paille finalement parce qu'aujourd'hui on sait qu'il y a énormément d'entreprises qui ferment. Le taux d'entreprise qui ferme ne fait que de croître. On avait atteint les 65 000 entreprises qui ferment. Je crois qu'on a déjà dépassé 70 000. C'est un vrai problème. Les associations qui, eux, étaient auprès des personnes vulnérables, ferment leurs portes aussi. Moi, j'en connais beaucoup. Moins subventionnées par l'État, moins subventionnées par les fonds de dotation, moins subventionnées par le privé. Je ne comprends pas où est-ce qu'on veut aller dans cette dynamique. Je n'arrive pas à comprendre.
- Speaker #0
Est-ce qu'on peut quand même y trouver un peu de lumière ? dans cette dynamique qui semble quand même un peu peut-être négative. Est-ce qu'on peut y voir peut-être des changements positifs à venir ? Histoire de redonner un petit peu un coup de morale.
- Speaker #1
Non, mais tu as raison. En fait, ce qui est bien, c'est qu'on est quand même dans un pays où le social, ça fait partie de l'ADN des Français, où c'est une grosse… En tout cas, on a beaucoup lutté.
- Speaker #0
C'est important de le rappeler.
- Speaker #1
...évolution sur les sujets... d'amélioration des causes sociales. Donc, ce qui est cool, c'est qu'il y a quand même beaucoup de personnes qui luttent pour garder ces sujets en place. Et quand on voit même des politiques qui disent qu'en fait, on se différenciera parmi, par les autres pays, par les autres puissances, pas par le capitalisme, mais par les sujets environnementaux et sociaux. Donc, ça veut dire qu'il y a quand même des grosses personnalités qui croient que c'est grâce au social qu'on se différenciera et qu'on pourra... être d'égal à égal avec les deux superpuissances que sont la Chine et les Etats-Unis, par exemple, pour citer que les deux. Donc, moi, je trouve que c'est quand même positif parce qu'il y a des gens qui se disent qu'en fait, le capitalisme, ce n'est pas la solution. L'ultra-communisme, ce n'est pas la solution. La solution, c'est que tout le monde vive convenablement et qu'on fasse attention aux sujets environnementaux parce que pour eux, ça va être la dégradation du monde de demain. Donc ça, moi, ça me permet de garder mon optimisme, en tout cas. C'est que je me dis qu'il y a toujours des gens puissants, parce que franchement, bon, je sais que toutes les révolutions sont parties finalement du peuple, mais il y a quand même des gens qui croient toujours à ces causes-là.
- Speaker #0
Heureusement.
- Speaker #1
Et c'est ce qui me permet, en tout cas, moi, d'avoir un grand optimisme.
- Speaker #0
Ok, génial. On en a besoin. Et puis on a besoin, en tout cas, moi, à titre personnel, et c'est pour ça aussi que je tenais à te recevoir et à mettre en lumière. Konto, moi je suis convaincue qu'on a besoin de plus d'acteurs comme vous et plus vous serez nombreux finalement et plus vous aurez de poids et plus ça aura du sens. Revenons un peu à la réalité entrepreneuriale. C'est des solutions, des technologies et tu l'as dit à plusieurs reprises, c'est des coûts que vont supporter les entreprises, les organisations, peut-être même le consommateur individuel. Comment est-ce qu'on trouve l'équilibre toujours encore une fois entre sa mission ... et les enjeux financiers d'une entreprise. Comment est-ce qu'on arrive ? Est-ce qu'on fait des concessions ou pas ? C'est une très bonne question. Alors oui, des fois, on fait des concessions parce que nous, on a une mission qui n'est pas que financière. Finalement, il y a quand même derrière des individus à qui on a un impact sur la santé de ces personnes-là, sur son bien-être. Donc, on ne peut pas, pour moi, parler que d'un modèle purement économique. On a forcément de l'extra financier dans les chiffres qu'on doit montrer. Et pour moi, c'est hyper important. D'ailleurs, dans ce monde-là, on fait nos bilans. d'avoir des KPI qui sont extra financières. C'est ça qui nous, en tout cas, nous permet de, de manière très terre à terre, de vendre aussi notre solution. Parce qu'on vend un impact financier, donc on les connaît, les chiffres, dans le sport, c'est 1 euro investi, 13 euros d'économie. Parce que les 13 euros d'économie, il ne faut pas oublier que la plupart des maladies professionnelles sont dues à des problématiques, par exemple de troubles musculosquelétiques. Les troubles musculosquelétiques sont des maladies professionnelles qui sont dues à l'usure au travail. et l'usure au travail, elle peut être... atténué grâce à l'activité physique, grâce à la relaxation, grâce au fait de maintenir le bien-être mental et physique des salariés. Donc ça, c'est un des chiffres qui sont clairs. Il n'y a pas de sujet là-dessus. Mais il y a aussi, et économique finalement, on investit, on réduit l'absentéisme, donc on gagne d'un point de vue économique. Mais il y a aussi, nous en tout cas, c'est ce qu'on vend, c'est aussi un capillat extra-financier. C'est qu'on va mesurer les bénéfices de l'activité physique sur la santé mentale et physique du salarié, sur son humeur, sur l'augmentation de sa qualité de vie, sur le fait qu'elle s'entraîne plus, qu'elle fait plus soin d'elle, dans la personne. Et ça, pour moi, ça apporte énormément d'incidence, en tout cas de bénéfice, lorsqu'on vend notre solution.
- Speaker #1
Donc il y a des résultats mesurables et tangibles à la clé.
- Speaker #0
Totalement. On vend à la fois. cette partie purement économique, donc nous, c'est plutôt de la réduction des coûts. Et puis, on vend aussi un dashboard où on va vous montrer comment les salariés, dans le cadre d'une entreprise, prennent soin d'eux et évoluent finalement d'un point de vue psychosocial, etc., sur ces enjeux de santé mentale et physique. Et puis, du côté médical, là, c'est clairement sur la santé de la personne. On a des programmes, par exemple, où on va évaluer... les aptitudes physiques au démarrage du protocole et à la fin. Donc là, on va carrément mesurer comment la santé a été impactée grâce à nos programmes et sur plusieurs volets. Après, il y a plein de critères, mais ça, c'est mesuré. dans le programme.
- Speaker #1
Tu as devancé un peu ma question. J'allais justement te demander, donc j'ai cru comprendre que du coup, Conto s'insérait de plus en plus dans des parcours de soins et parcours d'accompagnement des patients. Est-ce que tu peux nous en partager un petit peu plus ?
- Speaker #0
Oui, avec grand plaisir. En fait, on s'est rendu compte, pour faire le lien avec ce qu'on fait en entreprise, c'est que malheureusement, quand on est dans le bien-être en entreprise, quand il y a des bouleversements politiques comme on le vit aujourd'hui, les premières choses qui sont cut, qui sont mises en pause, qui sont arrêtées, c'est le bien-être et l'inclusion. Vraiment, ça on le voit parce que les budgets ont été drastiquement réduits, donc nous on nous a mis, on va dire entre guillemets, un petit peu sur la paille sur certains sujets. Donc du coup, on a eu la chance de pouvoir s'adapter à ça et de s'orienter vers un côté plus médical. Et en fait, on s'est rendu compte que dans le médical, dans la santé, le corps médical cherche des alternatives pour améliorer en plus du médicament et du parcours qui est déjà bien fait dans l'établissement, mais pour améliorer la qualité de vie du patient et voir comment ils peuvent impacter la santé du patient pendant son parcours de soins. Et finalement, quoi de mieux que la gestion de l'alimentation et de l'activité physique pour pallier à certaines problématiques ? en tout cas de santé des patients. Et donc ça, il y a plein d'industries qui l'ont bien compris. Et comme on a cette expertise de personnaliser des parcours en fonction d'une déficience, il y a plusieurs industries, des industries pharma, des hôpitaux privés, des MSS, qui sont venues nous demander comment on pouvait accompagner les patients dans leur parcours. Donc aujourd'hui, de manière très concrète, on accompagne des parcours de soins dans des hôpitaux, par exemple, en proposant la solution Kunto à des patients atteints de pathologies lourdes, par exemple le cancer, les femmes atteintes d'endométriose, des personnes qui ont des troubles respiratoires, les maladies cardiovasculaires, etc.
- Speaker #1
Et moi, je trouve, je te l'ai dit en préparant en amont cet épisode, je trouve que ça fait terriblement sens, parce que quiconque a déjà été suivi en milieu hospitalier, ou en tout cas déjà eu un parcours d'accompagnement médical, ou a été proche aidant, a pu voir... comme on manque d'outils à ce niveau-là. Alors oui, on est très bien traités sur le plan purement médical, mais au-delà de ça, on manque d'appui, on manque de béquilles finalement sur lesquelles s'appuyer pour améliorer ce parcours de soins et la récupération, le chemin de la guérison. Et moi, je trouve que ça fait terriblement sens. Donc, je vous souhaite vraiment une pleine réussite sur cette voie parce que je trouve que vous avez vraiment votre place.
- Speaker #0
C'est gentil et franchement, je pense que c'est la meilleure voie pour Kuntos. Parce que je suis convaincu, et c'est ce que je prône énormément, c'est que j'indique que l'activité physique, pour moi, et la gestion de la nutrition, c'est les solutions non médicamenteuses les plus efficaces pour lutter contre les maladies. Et nous, ce qu'on veut, c'est que vous ne tombiez pas malade. C'est que, un, que l'activité physique soit prise sur un sujet de prévention santé. Vraiment, que les institutions de santé publique comprennent. Et c'est le cas. Ça commence à l'être parce qu'on commence à travailler avec des mutuelles qui sont régies par l'Agir Carco. qui ont des programmes de sensibilisation, de prévention pour les salariés afin qu'elles tombent moins malades. Et ça, ça doit être encore plus motivé, on va dire. Il faudrait vraiment qu'on investisse plus là-dedans parce que le curatif, il est très bien fait en France. On n'a rien à dire là-dessus. Mais si on peut encore moins tomber malade, on dépensera beaucoup moins. Et ça, c'est ce qu'on prône énormément. Amen. pendant la maladie, aujourd'hui, il est plus à prouver que l'activité physique et les bénéfices. Je peux donner un exemple concret. Il y a certaines personnes, lorsqu'elles ont un cancer, qui ont besoin, avant de faire leur chimio, en tout cas avant de faire leur thérapie, de masse musculaire. Parce que quand on a très peu de masse musculaire, les médicaments marchent beaucoup moins bien. Et on peut même affecter la santé du patient à atteindre du cancer. Donc là, l'activité physique, par exemple, elle est importante. Et après, je n'ai pas les chiffres exactement en tête, pardon. Mais par contre, il est prouvé que ça réduit les récidives. Parce qu'en plus d'avoir eu un cancer, franchement, on souhaite de ne plus retomber dans ça. On souhaite vraiment aux patients qu'ils n'aient plus du tout affaire avec ces thérapies qui sont très lourdes et qui ont un impact psychologique qui sont énormes sur les patients. Eh bien, il faut faire attention, il faut prévenir en tout cas du risque de récidive. Et là, encore une fois, l'activité physique, elle est importante.
- Speaker #1
Il y a une vraie mission d'intérêt, de santé publique, d'intérêt général, qui est énorme. Hicham, si on se projette un peu avec Kunto, qu'est-ce qu'on peut souhaiter à court-moyen terme, peut-être ?
- Speaker #0
Alors, déjà, merci beaucoup. Alors là, à court terme, là, on est sur une levée de fonds à 500 000 euros. On est en train de discuter avec des investisseurs. On espère la clôturer avant la fin de l'année, mais on a déjà sécurisé 200 000 euros, donc c'est normalement bien parti. Donc, vous souhaitez de la clôturer rapidement parce qu'on connaît tout ce contexte.
- Speaker #1
C'est tout ce qu'on vous souhaite.
- Speaker #0
Merci. Là, il est compliqué. Donc, il faut vraiment qu'on récupère cet argent rapidement pour pouvoir bien développer en 2026. Après, nous, vraiment, ce serait de beaucoup plus s'orienter sur ce côté médical plutôt que l'entreprise. On ne va pas le délaisser parce que déjà, nous, ça…
- Speaker #1
Il y a besoin aussi.
- Speaker #0
Il y en a besoin, donc on ne va pas le délaisser. C'est important pour nous de continuer de sensibiliser les salariés, un grand maximum de monde sur ces sujets-là. Donc ça, voilà. Mais vraiment… encore plus s'orienter sur le côté médical, accompagner des labos, accompagner des hôpitaux privés dans la santé. À plus long terme encore, un tout petit peu, enfin moyen terme on va dire, ce serait de devenir un dispositif médical remboursé par la Sécurité sociale sous prescription médicale. Donc ça c'est un vrai sujet aussi. C'est pour ça que nous, on a été assez stratégique à ce niveau-là. C'est qu'on a décidé de ne pas aller directement dans la santé parce que malheureusement, c'est hyper complexe de s'y insérer. Quand on a des preuves solides, c'est beaucoup plus simple. Donc on s'est dit, on va tout faire pour proposer notre solution dans le bien-être dans un premier temps, accompagner des patients, pas forcément en tant que dispositif médical, mais dès qu'on a prouvé, on va faire des études d'impact. On est en train d'en faire, on prouve déjà les bénéfices sur certains patients. On ira dans le domaine purement médical. Ensuite, on se voit aussi à l'étranger Pourquoi ? Parce que, comme on l'a dit Le système de santé français Il a énormément d'avantages Il est quand même assez bien fait Donc il y en a beaucoup qui se disent En vrai, si je tombe malade C'est pas grave, je vais être soigné Donc ce changement de culture dans la santé Il n'est pas évident
- Speaker #1
C'est très intéressant ce que tu dis Et on ne le voit pas comme ça en réalité Mais oui, au final, si on tombe malade On est soigné Exactement
- Speaker #0
Mais dans d'autres pays, ça ne se passe pas du tout comme ça, parce que le coût de la santé est extrêmement cher. Et comme il est extrêmement cher, ils font tout pour ne pas tomber malade. Mais vraiment. Et comme ils font tout pour ne pas tomber malade, ils investissent énormément dans le bien-être. Et donc, du coup, notre solution sera beaucoup mieux adaptée dans certains pays, comme les pays anglo-saxons, comme les pays du Moyen-Orient. où là, le coût de santé est extrêmement cher. Et là, il faut très, très, très attention à leur bien-être pour ne pas tomber malade.
- Speaker #1
Stratégie que j'aime beaucoup. J'aime beaucoup. Je vous souhaite en tout cas d'atteindre tous ces objectifs-là. Et à nos auditeurs, si vous avez des mises en relation que vous pouvez faire, si vous avez des contacts, vraiment, n'hésitez pas, soutenez. Vous aurez les contacts d'Isham en description. N'hésitez pas, allez-y.
- Speaker #0
C'est gentil.
- Speaker #1
On arrive à la fin de cet épisode, Hicham. Un dernier éventuellement conseil, alors cette fois-ci à destination des entrepreneurs qui eux aussi aujourd'hui œuvrent dans l'intérêt général ou dans des missions à impact ou des entrepreneurs qui voudraient se lancer. Quels conseils tu leur donnerais ?
- Speaker #0
Alors pour ceux qui sont déjà lancés, ne lâchez rien. Ne lâchez rien parce que moi j'ai un parcours qui a toujours été fait de manière très non linéaire avec des portes qui se ferment et des portes qui s'ouvrent, mais on voit toujours la lumière au bout du tunnel. Donc il faut juste ne pas lâcher. La résilience, elle est hyper importante. C'est ce qui fait qu'on en est là aujourd'hui, sinon on aurait lâché depuis très longtemps parce qu'on a vécu énormément de bouleversements. Ces pivots, ils ne sont pas évidents. passer du B2B au B2B, du B2B entreprise, etc. C'est parce que toujours, le parcours, il est…
- Speaker #1
Le mode agile.
- Speaker #0
Il se met dans le bûche et il faut être agile. Donc ça, c'est hyper important, ne lâchez rien. Vraiment, c'est le mot d'ordre. Tout le monde le dit, mais je le rappuie encore aujourd'hui. Je le redis encore aujourd'hui.
- Speaker #1
Fais bien.
- Speaker #0
Parce qu'en plus, on est dans une période assez difficile. Donc, on lâche rien, on continue, surtout sur les sujets sociaux et environnementaux. S'il vous plaît, on a besoin de vous. Ça, je le dis avec cœur. Pour les nouveaux entrepreneurs, il faut vous entourer. Vous entourer des bonnes personnes dès le départ, ça, c'est hyper important. Ce qui est cool quand même en France, c'est qu'on a de belles structures d'accompagnement à l'entrepreneuriat, des financements. Je ne sais pas ce qui va se passer après 2027. Donc, il faut en profiter. Il faut se lancer. N'ayez pas peur. On gagne toujours à entreprendre. Franchement, il n'y a que de l'apprentissage, même quand on ferme, même quand c'est des problématiques. on apprend énormément et derrière, on rebondit sur tout très très bien. Beaucoup mieux que quand on ne l'a pas fait, ça c'est sûr. Donc, n'hésitez pas à aller vous faire accompagner par les structures qui sont un peu partout en France en plus de ça. C'est ça qui est sympa. C'est qu'aujourd'hui, si jamais on se rapproche des collectivités, on peut vite fait, en tout cas facilement, être orienté vers une structure pour vous accompagner dans le développement de votre business. Vous n'êtes pas seul, donc n'hésitez pas.
- Speaker #1
C'est bien de le rappeler. Merci beaucoup. Je te remercie d'avoir été au micro de Chronique Business, d'avoir accepté mon invitation. Je suis vraiment ravie de pouvoir mettre en lumière Kunto parce que je crois vraiment en son intérêt et son intérêt pour tous.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #1
Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le noter, à le commenter, à le partager à d'autres entrepreneurs qui pourraient en avoir besoin. C'est le meilleur moyen de faire vivre ces chroniques. Je vous souhaite une excellente journée et je vous dis à très bientôt.