- Speaker #0
Il paraît qu'on entreprend pour être libre. Charmante illusion, vous ne trouvez pas ? Je suis Sabrina Toibet, consultante en stratégie d'entreprise. Si vous cherchez des conseils, du partage d'expériences et des réponses qui résonnent pour développer votre activité, considérez cet humble chronique comme une invitation personnelle et un nouveau repère. Dans Chronique Business, seule ou avec mes invités, je vous partage ce qui se cache vraiment dans les coulisses de l'entrepreneuriat. Les décisions, les doutes et les déclics. votre dévouée chroniqueuse business. Bonjour à tous et bienvenue sur Chronique Business. Je suis ravie de vous retrouver pour un épisode où je ne suis pas seule. J'ai l'honneur d'accueillir Catherine Barba. Bonjour Catherine.
- Speaker #1
Bonjour Sabrina, bonjour à tous.
- Speaker #0
Je suis honorée que tu sois parmi nous aujourd'hui. Mais non,
- Speaker #1
mais non, c'est moi qui suis honorée d'être avec vous.
- Speaker #0
Catherine, tu es présidente d'Envie, école de la vente pour les indépendants et les entreprises. J'aimerais que tu nous partages... la raison d'être d'envie, la mission derrière envie. Et puis, je partagerai mon regard aussi puisque je fais partie d'une communauté. Ce n'est pas qu'une école de vente, il y a aussi une communauté. Je partagerai mon regard juste après.
- Speaker #1
Super ! Écoute, la raison d'être d'envie, en tout cas notre mission sur Terre, c'est d'aider les entrepreneurs à aller chercher plus de clients parce que la vente, c'est le nerf de la guerre. Au début, on s'est positionnés, quand on s'est créés il y a trois ans, on était plutôt une école d'entrepreneuriat pour aider les gens à se mettre à leur compte ou bien les entrepreneurs déjà installés à aller plus loin. Mais on s'est rendu compte que de toutes les qualités qu'il fallait pour qu'un business réussisse et dure, celle vraiment où il y avait un trou dans le gruyère de beaucoup, c'était la vente. Donc on a resserré notre proposition de valeur. tout ce qui est connexe à la vente, c'est très large. Et moi, mon rêve, quand je ferme les yeux et je me projette à 10 ans, eh bien, il y a des didels de milliers de femmes, notamment, mais aussi d'hommes qui sont passés par Envie. Ils ont un business florissant, ils se sentent hyper unis à toutes les autres personnes qui ont fait Envie. Et ça, ça te confère à beaucoup une autonomie financière. Et ça, c'est quelque chose qui est magnime, notamment pour les femmes, c'est comment est-ce que tu peux Merci. en vivant de ce que tu sais très bien faire, en vivre correctement et être libre. Voilà, c'est ça notre raison d'être. Ça te parle ?
- Speaker #0
Tu touches un point peut-être sur lequel, ouais, carrément, et sur lequel peut-être je reviendrai après. Envie, c'est aussi une communauté.
- Speaker #1
Bien sûr. Mais oui, parce qu'en fait, on fait rendu compte que apprendre à vendre, ce n'est pas quelque chose qu'on fait tout seul derrière un ordinateur. C'est quelque chose qui se partage. Il y a un effet démultiplicateur des bienfaits de notre méthode. quand on est en collectif. Et donc, plutôt que de devenir une école où j'apprends des méthodes, en fait, le réseau, je ne t'apprends rien. Le réseau, c'est 80% d'un chiffre d'affaires. Et donc, comment on fait pour faire partie d'un réseau hyper inclusif qui te donne l'ANIAC, qui te donne des opportunités business, qui est super bienveillant, où tu te sens, tu es en équipe en fait. C'est une vraie équipe.
- Speaker #0
C'est vraiment comme ça. C'est vrai qu'on le voit. Et je trouve que c'est la complémentarité de l'offre en vie. Je suis absolument objective quand je dis ça. C'est qu'on a effectivement, du coup, il y a l'apport théorique, mais il y a aussi tout le partage d'expérience. C'est ça aussi, finalement, qui nous permet de nous nourrir. Et je le vois à travers la communauté, puisque j'ai l'honneur de partager avec Alexandra et Marie qui écouteront peut-être cet épisode.
- Speaker #1
Bon,
- Speaker #0
les saluts d'ailleurs. Merci.
- Speaker #1
Merci. Et à toutes les teams en vie, d'ailleurs.
- Speaker #0
L'honneur d'animer les meet-ups et à chaque fois, c'est vrai que ce qui ressort, c'est vraiment ce partage d'expérience et comment est-ce qu'on peut soulever une problématique, un objectif à atteindre et comment est-ce qu'on peut se nourrir du partage d'expérience des autres. Et ça, c'est une vraie richesse et tu l'as dit.
- Speaker #1
Oui, c'est précieux. Et tu vois, le partage d'expérience, ce qui est intéressant chez nous, parce que c'est comme toutes les personnes qui nous écoutent, si vous avez votre business, il faut toujours avoir quelque chose d'extrêmement saillant et de très distinctif dans son offre. Et nous, on s'est interrogés très tôt sur qu'est-ce qu'on avait d'unique. Et je crois que dans ce que tu évoques, qui est le partage d'expérience, il y a à la fois le partage entre pairs, entre personnes qui sont comme moi, à leur compte, avec qui je vais échanger des astuces, des prospects, des bons plans, des idées. Mais il y a aussi un autre niveau où on fait rentrer dans cette communauté des mentors, des entrepreneurs ultra guéris, des stars, des gens très connus, qui me font l'amitié de venir. C'est Nathalie Bala. C'est, je ne sais pas, Éric Larchevêque, Frédéric Mazella, enfin tous les entrepreneurs qu'on connaît. Et en fait, ils viennent pour partager des choses hyper concrètes de leur expérience, faire des ping-pong, être jury pour les uns et les autres. Et donc, tu as deux niveaux de partage d'expérience qui, au final, ça a un effet sur l'essentiel, c'est ta confiance en toi. Et ça, c'est bon, ça marche.
- Speaker #0
Pour rebondir du coup sur ce que tu dis, c'est vrai que je trouve que ce partage entre pairs ou auprès de mentors, c'est finalement ce qui permet d'activer ce qui manque dans 90% des cas, c'est ce fameux passage à l'action, où ok, on a la théorie, en pratique, on sait comment est-ce qu'il faut y aller, mais il nous manque encore ce petit délire. Et je trouve qu'effectivement, cette communauté où se partagent, il y a aussi les ateliers. Alors, je ne vais pas rentrer dans le détail, mais les étudiants...
- Speaker #1
Mesdames et messieurs, c'est un podcast sur envie. Non, rassurez-vous, on ne va pas commencer à parler d'envie trop longtemps.
- Speaker #0
Mais voilà, c'est quand même en lien avec le sujet qu'on va aborder, Catherine. Parce qu'effectivement, quand on entreprend, on part du principe qu'on est seul. Mais l'entrepreneuriat ne se fait pas forcément seul. Mais jamais. On ne se vit pas.
- Speaker #1
Mais jamais.
- Speaker #0
J'ai regardé d'ailleurs une de tes interviews dans Le Déclic, le podcast de Alec Henry. C'était une interview que j'ai beaucoup appréciée. D'ailleurs. Où effectivement, tu disais qu'on n'est jamais seul. Mais pour autant, même si on est entouré, on peut entreprendre, on va dire, dans son entreprise seule. Mais dans certains cas de figure, on peut choisir aussi. de s'associer pour répondre à un besoin d'une façon peut-être différente. Tu es toi-même associée. Envie n'est pas ta première entreprise non plus.
- Speaker #1
C'est la quatrième.
- Speaker #0
Tu es associée à la quatrième. Tu es donc associée dans le cadre d'Envie avec Karine Malousséna et Charlotte de Charentel. Est-ce que tu pourrais nous partager comment est-ce qu'est née cette association et comment est-ce qu'est née Envie de cette association-là ?
- Speaker #1
Ok, en fait, une entreprise, c'est la même chose, je pense, pour toi comme pour beaucoup qui nous écoutent. C'est une entreprise à la base de tout, tout, tout. Elle naît de l'observation d'un besoin. Tu vois autour de toi un besoin, le besoin d'une cible que tu connais ou que tu vas creuser et tu te rends compte, à mesure que tu investigues, que ce besoin, il est mal adressé ou il est carrément pas adressé. Déjà, tu valides parce que si personne n'a pensé à l'adresser avant toi, c'est peut-être une fausse bonne idée. Oui, quand même validé. mais si tu te rends compte que Il y a vraiment une façon d'opérer mieux ou plus vite, moins cher, quelque chose pour des cibles qui sont nombreuses, qui sont demandeuses et qui ont de l'argent. Et que toi, tu sais faire à peu près, mais forcément, tu vas y aller. En tout cas, tu vas te dire, je tente l'aventure. Sauf que la compétence que tu as pour répondre à un besoin, c'est jamais 100%. Tu n'as jamais 100%. Alors peut-être si, je pense à des gens qui sont dans la communauté en vie, tu les as peut-être croisés, il y a plein de consultants RSE, des consultants… communication digitale, etc. Donc eux, ils peuvent effectivement, ils vendent quelque chose qu'ils maîtrisent complètement. Mais quand tu es tout seul et que tu te coupes du reste du monde, tu perds un truc important, c'est la notion du tank. Mais dans la plupart des cas, tu ne maîtrises pas toutes les compétences nécessaires pour développer ton business. Et dans le cas d'Envie, où je m'étais dit, il y a plein d'indépendants, il y a plein d'entrepreneurs qui se lancent. Moi, je veux les aider à performer durablement, donc à aller chercher des clients. Il y a quand même tout un tas de choses que je ne maîtrisais pas. D'abord, la formation, je ne savais pas ce que c'était. Et puis, tu as toute la partie de marketing d'acquisition, tu as toute la finance, tu as toute la partie partenariat, tu as toute la partie de la plateforme technique. Donc, je me suis dit, comment je vais opérer cette bonne idée que j'ai eue ? Parce que l'idée n'a aucune valeur, c'est son exécution qu'il y en a. Donc, la première chose qui m'est venue à l'idée, c'est de me dire, j'avais travaillé avec Karine aux États-Unis pendant cinq ans. On avait monté des événements ensemble sur la diversité. Et Karine, c'est quelqu'un qui, en fait, elles sont quatre. elle le fait, elle ne sait pas, mais elles sont quatre en une en fait. Et donc Karine, elle fait tout. D'abord, elle pense bien, elle exécute vite, elle est capable de te démerder n'importe quel problème sur un... Non mais c'est fou ! Relationnel, technique, marketing, financier, tout quoi. Et donc je me suis dit, non mais comment faire une entreprise ? Je ne le dis pas trop fort parce qu'après tout le monde va vouloir travailler avec elle.
- Speaker #0
Ah oui, il faut la garder.
- Speaker #1
Ah oui, c'est clair. Mais donc je m'étais dit... d'abord j'ai besoin mais j'ai envie et j'ai plaisir à travailler avec elle et ça on l'a testé, ça marche donc ça c'était une évidence pour moi et après je me suis souvenu de cette amie de 35 ans mais que je voyais toujours dans un cadre amical mais parfois t'as des amis ils sont sous ton nez, ils ont des expertises auxquelles tu penses pas et c'est Charlotte Charlotte on s'est connues, on sortait, on était en prépa ensemble et Charlotte elle a été prof toute sa vie donc elle est Très au fait des sujets de pédagogie, d'accompagnement, d'écoute, de faire grandir les autres. Et puis surtout, elle est passée à l'Ouest. Elle a quitté le corps enseignant pour devenir indépendante, puisqu'elle est devenue, elle a fait l'école du Louvre et elle est devenue conférencière en histoire de l'art. Donc, elle sait ce que c'est non seulement d'enseigner, mais aussi... elle sait ce que c'est de devenir indépendante. Donc, ça m'a paru aussi évident que Charlotte s'occupe de l'école. Donc, c'est parce que j'ai vu un besoin, j'ai construit une offre et je me suis dit avec qui j'ai envie et j'ai besoin de la développer. C'est comme ça qu'on s'est rapprochés. Elles ont eu la folie de dire oui, c'est chouette.
- Speaker #0
C'est intéressant ce que tu nous partages en termes de méthodologie. Effectivement, c'est je pars quoi qu'il arrive du besoin que je souhaite adresser. Techniquement... si je peux y répondre en étant seule. Sinon, il faut forcément que je trouve les compétences complémentaires, mais aussi les personnalités complémentaires. Bien sûr. Il n'y a pas qu'une histoire de compétences quand on s'associe. Et tu l'as très justement dit à propos de Karine et Charlotte. Et à partir de là, effectivement, le projet peut prendre vie.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Quand on a préparé cet épisode, je t'ai partagé quelque chose. Je me souviens que tu as interloqué Catherine.
- Speaker #1
Voilà, je ne me rappelle plus.
- Speaker #0
Ça m'est déjà arrivé. ça m'est déjà arrivé d'échanger avec des personnes qui potentiellement envisageaient d'ouvrir leur entreprise ou qui se posaient la question effectivement de s'associer qui disaient mais j'ai peur d'être dépossédée de mon idée, j'ai peur de perdre la main sur quelque chose que j'aurais créé ou en l'occurrence tu vois là dans ton cas tu as eu l'idée mais après pour toi c'était une évidence pour pouvoir la concrétiser de t'associer, d'élargir le champ
- Speaker #1
Mais c'est surtout que moi, si l'une et l'autre ne m'avaient pas dit oui, je ne l'aurais pas fait. En fait, je ne l'aurais pas fait. J'aurais cherché d'autres personnes, mais je ne l'aurais pas fait seule, jamais. Parce que je crois qu'avoir peur de s'associer, alors soit c'est par péché d'orgueil, peut-être, parce que tu penses, tu crois pouvoir maîtriser des choses. Donc, c'est un vrai exercice d'humilité, l'entrepreneuriat. Donc, c'est de se dire. objectivement, est-ce que je suis capable de le faire seule ? En fait, il ne faut pas se raconter d'histoire. Et si la réponse, c'est non ? Hier, je rencontre une jeune femme, elle voulait faire peut-être parce que c'était sa passion, parce que l'idée la séduisait, une marketplace ou une appli technique B2C, mais elle n'est pas technique elle-même, elle n'est pas ingénieure, elle n'a jamais fait de dev et elle n'a jamais eu d'expérience en acquisition marketing digital à coup zéro. Elle ne sait pas, tout ça pour elle, ce n'est pas... C'est quoi l'idée ? C'est si tu dois faire ça, si tu veux que cette boîte réussisse, tu as deux options en fait. Soit tu vas chercher, et le plus longtemps possible, jusqu'à ce que tu trouves la perle rare ou les perles rares des associés, des gens de confiance avec qui tu te dis « mais je ne pouvais pas ne pas le faire sans elle » . Soit tu vas devoir rémunérer des prestataires qui vont le développer pour toi. Donc ça veut dire, dans ce cas-là...
- Speaker #0
Il n'y a pas 36 solutions.
- Speaker #1
Non, mais du coup, quand quelqu'un te dit « je ne veux pas m'associer à ce que je vais te déposséder » , tu ne seras pas dépossédé de ton idée, mais tu seras dépossédé de ton argent. Parce qu'en réalité, ce que tu vas faire rentrer dans ta caisse, ça va repartir à des prestataires. Mais c'est toi qui vois, en fait. Ce n'est pas grave si tu as gagné un peu, si tu as des coups de côté, que tu le fais par loisir. Mais si tu fais ton entreprise pour gagner ta vie, je pense que c'est mieux de s'associer avec des gens en qui tu as vraiment confiance et qui comme toi ne se rémunèrent pas au début. Parce que c'est ça la réalité. On se paye au lance-pierre. On pourrait se payer dix fois plus cher ailleurs, on le sait. Mais c'est parce qu'on croit dans notre projet et on sait qu'un jour, il va y avoir autre chose qui arrive, tu vois. Donc, si tu as peur de te faire déposséder de ton projet par ta association, c'est quoi ? Soit tu crois que tu peux tout faire seul et je pense que tu te leurres. Soit c'est que tu souhaites payer en argent sur nos étribuchants des prestataires. Mais ça, il n'y a pas d'autre façon de faire, il me semble utile.
- Speaker #0
Il y a une chose déjà que tu abordes, il y a l'humilité qui est nécessaire dans l'entreprenariat. Et ça, c'est quelque chose, je crois, avec la jeune expérience qu'on apprend sur le terrain, se rendre compte que non, on ne peut pas tout faire et que non, on ne peut pas tout faire tout seul. Et tu le dis à très juste titre ici. Tu parles aussi du coup de trouver les compétences et de s'associer avec des personnes de confiance. Comment est-ce qu'on fait pour trouver ce curseur de confiance ?
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
avec des personnes dont... Dans ton cas de figure, c'était des personnes que tu connaissais, notamment pour Karine et Chabine ? Ben oui. Je pense que,
- Speaker #1
tu l'as dit, la confiance, c'est toujours corrélé à une autre donne qui est le temps. Tu ne peux pas donner ta confiance à quelqu'un que tu connais peu. Ou alors, c'est un sacré pari. La confiance, comme toute chose qui dure, ça se construit dans le temps en profondeur. Donc moi, à chaque fois que j'ai pensé faire des entreprises nouvelles, ça c'est ma quatrième envie, c'est la dernière.
- Speaker #0
Je ne sais pas qui est la dernière.
- Speaker #1
C'était ma préférée. À chaque fois, je me suis dit, depuis que j'ai commencé à travailler, qui sont les gens sur ma route ? Pour qui j'ai eu un coup de cœur professionnel ? Avec qui je sais qu'elle parle vrai ? C'est simple. Il y a de l'intégrité, il y a de la complémentarité. On en a tous des gens comme ça. Si tu devais me dire toi, les gens sur ta route avec qui tu t'es vraiment bien entendu. Et moi, chaque fois, je me disais, tiens, si un jour je refais une boîte, cette personne, je la prendrai pour ça, elle, je la prendrai pour ça. Donc, comment tu trouves des personnes de confiance ? C'est forcément des gens qui sont dans ton cercle. Tu les as déjà sous les yeux, mais tu ne les vois pas. Après ? Moi, je vois beaucoup de gens qui veulent s'associer avec des directeurs techniques parce que c'est souvent, tu te dis, moi, je ne sais pas faire la partie tech. En fait, il va falloir qu'avant même de développer ta boîte, tu passes tous les jours à partir d'aujourd'hui du temps à aller chercher cette personne. Donc, tu fais ton enquête. Partout où tu vas, tu vas aller dans des meet-ups de tech, tu vas aller regarder sur LinkedIn des gens qui ont ce profil, tu vas demander autour de toi les gens qui connaissent des techs et tu vas les rencontrer. En fait, c'est un peu comme rencontrer quelqu'un pour passer ta vie avec. C'est comme quand tu cherches, le parallèle est très juste, avec le conjoint, son plus sain de ta vie. C'est comme si tu cherchais ta moitié, mais professionnelle. Donc, ça prend du temps.
- Speaker #0
Ça prend du temps et ça, je pense que c'est important aussi de le rappeler aujourd'hui où tout va vite, la société va vite. L'évolution de notre contexte économique, etc., change vite. Et on se dit que ça peut aussi aller vite dans ce cas-là. Là, on parlait de compétences techniques, Catherine. Alors, je vais revenir sur le fameux sujet qu'on avait abordé en préparant cet épisode. Tu m'as dit, en préparant cet épisode, qu'il était nécessaire, primordial, vital, de maîtriser 90% de ce qu'on souhaite vendre.
- Speaker #1
Alors, c'est important. C'est comme tout, il faut le remettre dans le contexte. Dans le contexte.
- Speaker #0
On va le remettre dans le contexte. Mais cette phrase, elle m'est restée parce que... parce que je sais qu'elle va résonner auprès de nos auditeurs. Du coup, j'aimerais qu'on la remette dans son contexte et qu'on y revienne.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Je te laisse la parole. Oui, alors. Je te laisse la parole.
- Speaker #1
En fait, ça revient un peu à ce qu'on disait tout à l'heure. C'est que quand tu te lances à ton compte, on va prendre le cas de figure de quelqu'un qui est solo-preneur, d'accord ? Qui est coach, consultant, etc.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Ou à l'inverse, quelqu'un qui voudrait créer une plateforme tech pour vendre des jouets d'occasion. En fait, moi... il se passe quand quelqu'un vient me pitcher son projet et Dieu sait si j'en entends souvent des pitchs ça va être très précieux on a souvent besoin d'améliorer en plus son pitch quand j'écoute quelqu'un me présenter son projet à mesure que j'entends sa cible son offre ce qu'elle apporte je me fais mentalement la liste de l'exhaustivité des compétences qu'il faut maîtriser pour que ce projet réussisse c'est à dire Merci. gagne durablement de l'argent. Donc, je me dis, tiens, il faut une compétence métier, il faut une compétence relationnelle, il faut une compétence juridique, technique. En fait, j'essaye de me lister tout ça. Et quand j'interroge plus avant la personne qui me pitche, j'essaye de dire, tiens, ça, OK, je coche, ça, je coche. Et je me dis, si jamais, quand je te dis 90%, c'est quand tu es tout seul. Enfin, c'est quand même que l'idée, c'est que toute l'énergie que tu vas mettre à aller chercher tes clients, la récompense, c'est que c'est toi qui encaisses. le recycle de ton dur labeur de commercial. Si jamais, quand tu fais la liste, et vraiment, les amis qui nous écoutez, je vous invite à faire ça pour votre business, c'est prenez une feuille blanche et listez de façon scrupuleuse et exhaustive toutes les compétences qu'il faut pour que votre business marche et entourez celles qui sont complètement les vôtres. Si jamais il y en a beaucoup qui ne sont pas les vôtres, mais en fait, deux choses l'une. Soit effectivement, vous allez vous associer avec quelqu'un de confiance, ça va vous prendre beaucoup de temps de la trouver, cette personne ou ces personnes. Soit vous allez dire, il me faut un responsable SEO, il me faut un responsable marketing digital, il me faut un responsable technique, il me faut quelqu'un qui va me faire mes RP, quelqu'un qui va me faire mon LinkedIn, que sais-je. Et donc là, vous allez vous rendre compte qu'il y a une grosse partie de ce que vous allez encaisser qui va partir ailleurs. Et là, il n'y a pas de logique. Moi, je ne m'évertue pas à faire rentrer du chiffre pour le donner à quelqu'un. Ce n'est pas possible. Donc, d'où la nécessité de maîtriser 90% de ce qu'on vend.
- Speaker #0
Oui, mais je trouve ça très important que tu nous partages et que tu le rappelles. J'aime à dire qu'une entreprise, ce n'est pas un métier. C'est un écosystème et tu l'as très bien présenté avec plein de compétences qui peuvent constituer des fameux rouages et dont les uns doivent être bien embrouillés dans les autres. Et on voit souvent une entreprise, d'ailleurs qu'on soit solopreneur ou qu'on ait envie de créer un produit, un SaaS, comme... notre expertise métier. Mais la réalité, elle est bien différente. Et quand tu m'as partagé cette phrase-là et cette importance-là, je voulais vraiment qu'on l'aborde et qu'on parle. Dans le cadre d'une association ou pas, la réalité, elle est que soit on maîtrise 90%, on est solo, on n'en maîtrise peut-être pas 90%, mais on est prêt à investir et à dépenser pour acquérir les compétences de quelqu'un d'autre, ou alors il faut prendre le temps et bien prendre le temps de trouver la place.
- Speaker #1
Exactement. Parce que regarde, même quand tu es solo, je vais penser à quelqu'un qui fait du conseil en, je ne sais pas, en transformation numérique, par exemple. Tu te dis, bon, c'est bon. Ce sub-métier-là, je l'ai fait peut-être pendant 10 ans dans une boîte. Maintenant, je vais le faire à mon compte. Donc, c'est bon, je maîtrise. Erreur, parce que tu ne maîtrises pas la vente, qui est ton deuxième métier, parce que ça ne suffit pas d'avoir une expertise. L'expertise toute seule, elle ne nourrit pas. Il faut aller chercher tes clients avec les dents. Il y a toute une discipline à mettre en œuvre. Activer ton réseau, faire de la prospection en dur. Donc ça, ce métier-là, soit tu sais le faire, et tant mieux pour toi. Si tu ne sais pas, il vaut mieux que tu te formes, avec envie de préférence. Mais sinon, il faut que tu t'associes à quelqu'un qui est vendeur et tu vas le rémunérer ou la rémunérer pour ça. Et puis, tu as la visibilité. Il faut que, si jamais tu es expert, experte sur ce sujet de transformation numérique, moi, quand je vais voir ton LinkedIn, il faut que tes derniers posts en vidéo, les articles, les gens que tu interviews, les réflexions que tu partages, les rendez-vous, les événements auxquels tu vas. Les infographies que tu partages, ça parle de ça. Donc, ça prend un temps fou, ça. C'est très, très chronophage, les réseaux sociaux. Donc, pareil, soit tu sais le faire, soit tu vas le confier à quelqu'un. Et personne ne travaille gratuitement, et tant mieux. Donc, ça veut dire que finalement, même quand tu es solopreneur et que tu es consultant, tu as trois métiers. Tu as le tien, tu es vendeur, et tu dois travailler ta visibilité. Donc, si tu arrives à tout faire, mais chapeau, en général, c'est la vente qui pêche. C'est la vente sur laquelle on passe parce qu'on n'aime pas ça. Ça fait peur, on n'y va pas. Et donc, au bout d'un moment, le chiffre d'affaires ne rentre plus. Et pas de chiffre d'affaires, pas d'activité. Donc,
- Speaker #0
il faut être à la fois humble,
- Speaker #1
mais aussi ambitieux. Parce que c'est bien l'humilité, mais il faut se dire quand même, avec les uns les autres qui nous écoutaient, je suis sûre que vous avez énormément de compétences, vous avez énormément de savoir-faire, de réseau, d'envie. Tout ça, ça a une valeur. Ça a une énorme valeur. il faut se dire, je suis capable de l'amener à un chiffre d'affaires de 200, 300, 500 plus milliers de chiffres d'affaires, 500 000 euros de chiffres d'affaires. Donc, il faut avoir cette ambition-là parce que vous le valez bien, comme dirait l'autre, mais tout en gardant l'humilité de je ne sais pas tout faire. Donc, comment je m'organise ?
- Speaker #0
Merci Catherine de nous avoir rappelé cette réalité.
- Speaker #1
Merci à toi.
- Speaker #0
De manière pratico-pratique. on a trouvé les bonnes personnes, on prend la décision de s'associer. Comment est-ce que, de manière pratique, on se répartit, quelque part, cette complémentarité ? Comment est-ce qu'on trouve l'équilibre ? Et comment est-ce qu'on donne vie à une vision commune, à une mission commune, avec des individualités ? Comment on crée ce collectif à partir d'individualités ? Qu'est-ce que tu nous donnerais comme conseils ?
- Speaker #1
On se plante beaucoup. Voilà. On se plante beaucoup, je vais vous dire. Ce n'est pas une science exacte. Il faut tout de suite... Il y a la théorie, il y a la pratique. En théorie, tu identifies les bonnes personnes et tu dis, telle personne va faire A, moi, je vais faire B, un tel va faire C et l'autre va faire D. En fait, ça ne se passe jamais comme on avait prévu. Déjà, c'est sûr. Donc, il faut faire des ajustements permanents. Mais comme dans vos couples, j'imagine, ni plus ni moins, en fait.
- Speaker #0
Le parallèle.
- Speaker #1
Le parallèle est vraiment là. Donc, ça veut dire que tu découvres que finalement... cette personne, ça m'est déjà arrivé par le passé, qui disait sur le papier tu sais tout faire sur un sujet et puis en fait, c'est pas vrai. Ou alors la personne s'illusionne sur ses compétences mais ça, tu ne le sais qu'après. Et donc, qu'est-ce que tu fais dans ces cas-là ? Soit tu arrêtes ton association. En fait, rien n'est irréversible à part la mort, ce qui est bien. Tu peux toujours faire marche arrière, ce n'est pas grave. Mais quand tu te crois au réel et à la pratique, tu vois bien que ça ne se passe pas comme tu avais imaginé. Donc, comment est-ce qu'on arrive à trouver cet équilibre ? Avec le temps, avec beaucoup de discussions, avec beaucoup d'angoisse, de nuit blanche, de nuit pas blanche, mais ce n'est pas une science exacte.
- Speaker #0
Ça demande des concessions,
- Speaker #1
imagine, comme dans un couple. C'est tout pareil, tu vois. Et c'est pour ça que c'est bien quand tu te connais, parce que c'est peut-être plus facile de se dire ça ne va pas. C'est une chance de pouvoir parler vrai. C'est pour ça que c'est bien de s'associer avec des gens que tu connais depuis longtemps.
- Speaker #0
C'est important, effectivement. Il n'y a pas que la compétence qui va compter et d'où l'importance finalement de nourrir, de cultiver, de chérir presque son réseau. Parce que tout à l'heure, tu disais au cours de ton parcours, tu vas rencontrer des personnes. Comment est-ce que je peux garder le lien ? Comment est-ce que je peux, oui, cultiver ce réseau-là pour essayer de construire ces projets-là et ces solutions ?
- Speaker #1
Mais même si tu as eu des coups de cœur professionnels pour des gens, c'est comme pour les coups de cœur amoureux. Quand tu vas passer du temps ensemble et tu vas être dans la même chambre et tu vas voir que l'autre laisse les chaussettes en plein milieu et ne débarrasse pas son assiette. En fait, tu découvres plein de choses au quotidien. Mais il n'y a rien qui ne se répare ou qui ne se résolve, tu vois. mais... Et puis, tu découvres aussi que les uns et les autres, tu n'as pas forcément le même rythme de travail. Tu découvres aussi que tu n'as pas la même ambition, finalement. Moi, je me suis rendue compte d'un truc, c'est qu'au-delà de partager des valeurs, parce que oui, évidemment, ou des compétences complémentaires, c'est aussi se dire, est-ce qu'on est bien au clair de ce qu'on veut faire ensemble, de cette boîte qu'on veut développer ensemble. Parce que moi, ça m'est arrivé de m'associer avec des gens qui avaient déjà fait beaucoup plus d'exits que moi, qui avait... qui étaient très tranquilles et moi je commençais à travailler. Donc pour moi, il y avait un décalage d'aspiration. Donc décalage d'aspiration, décalage de rythme de travail, ça tu le découvres qu'au fil de l'eau et honnêtement ça se résout. Il n'y a que les gens qui ont essayé qui ont trouvé la réponse.
- Speaker #0
Alors on a parlé un peu du volet émotionnel, du volet peut-être complémentarité et business. Est-ce que tu as des points d'alerte sur le volet vraiment purement peut-être juridique, financier, des auditeurs, des dirigeants qui envisagent peut-être, je ne sais pas moi, d'ouvrir leur capital ou de s'associer ? Est-ce que toi, tu as de ton expérience peut-être des points d'alerte ou des points de vigilance à partager ?
- Speaker #1
En fait, il n'y a pas… Il y a juste à suivre ce que dicte le bon sens, c'est faire un pacte d'associés. Les pactes d'associés, ça existe. c'est très formaté, il y a tout un tas de clauses il faut se faire expliquer par des avocats si on n'est pas très coutumier de ce vocable et il faut regarder et envisager chaque cas de figure, qu'est-ce qui se passe si quelqu'un n'honore pas son engagement, qu'est-ce qui se passe si quelqu'un décide de partir avant la fin c'est quand même un contrat de mariage, ça t'envisage tout un tas de cas de figure, donc il faut faire un pacte d'associés ni plus ni moins et se le faire décrypter si on en a besoin parce qu'on n'est pas juriste dans l'âme.
- Speaker #0
S'associer, c'est aussi partager ses doutes, donc une vision commune, les décisions, les responsabilités. Quel conseil tu pourrais nous partager pour peut-être trouver aussi ici un équilibre ?
- Speaker #1
Je ne sais pas si l'équilibre, c'est ce à quoi il faut aspirer. C'est bien le déséquilibre aussi, tu vois. C'est sain, ça veut dire que ça met en mouvement. Je pense que l'équilibre, ce n'est pas forcément l'alpha et l'oméga. Il faut juste une justesse de répartition des choses. Si dans une association, toi par exemple, tu m'embarques sur un sujet que moi je connais très peu, mais je n'ai pas à participer aux décisions stratégiques, je déciderai sur la partie qui me concerne. Il n'y a pas besoin qu'on équilibre nos prises de décisions, puisque moi j'y connais moins que toi sur le sujet. Ce n'est pas une question de... Il n'y a pas d'égalité qui tienne, c'est du bon sens, en fait. Moi, je fais appel à votre bon sens, tu vois, et à votre lucidité, en réalité, sur la contribution de chacun. Et ça, ce n'est pas facile. On n'est pas toujours lucide sur ce qu'on sait faire ou pas faire. Mais donc, il n'y a pas de... Il ne faut pas... Enfin, l'équilibre, l'égalité, je ne sais pas si ça doit être une aspiration forte. C'est plutôt... C'est regardons ce qu'on apporte chacun, regardons la contribution et décidons. comment se répartissent les choses. C'est pas si compliqué, en fait.
- Speaker #0
Ça paraît pas si compliqué. C'est vrai que dans les faits, tu peux toujours être amené à te questionner. Et puis, je pense qu'il y a effectivement cette question peut-être d'égo dont on parlait au début et à travers une recherche toujours d'équilibre qui, tu l'as d'ailleurs dit, qui n'est pas toujours très... justifié ? Parce que tu le dis d'ailleurs, le déséquilibre est sain, mais est-ce qu'humains, on ne se dirige pas automatiquement vers une recherche d'équilibre dans une association ?
- Speaker #1
Je ne sais pas. En tout cas, moi, ce que je conseillerais aux gens qui nous écoutent, c'est tous ces sunnets-là, les amis, vous les traitez au début, vous les traitez le plus possible et après, vous les mettez de côté, vous n'y revenez pas et vous vous concentrez sur l'essentiel, c'est aller chercher les clients. Pardon d'être un peu terre-à-terre, mais c'est tellement important de s'interroger au début. C'est comme tu ne remets pas en cause ton contrat de mariage parce que les cinq minutes et qui décide quoi, qui va faire les cours. Mais toi, tu n'as pas fait la brosse à dents. En fait, il y a un moment, c'est OK. Ça, c'est écrit. Le cadre est posé. On a la même visée. On a la même ambition. On a envie de réussir. Chacun sait à peu près quelle est son couleur de nage. On avance et on y va. Tu vois, il n'y a rien d'autre à faire. Le reste, c'est très français. Tu sais, on se mouline le cerveau. Moi, je suis un peu américaine pour avoir passé des années là-bas. Moi, je me réalise dans l'action. Donc moi, ce que je vous conseille, c'est plutôt, une fois que tout ça existe, vous le mettez de côté et vous concentrez toute votre attention sur vos clients.
- Speaker #0
On arrive presque à la fin et je pense qu'on va rester sur ce message-là, Catherine. Tu l'as dit, c'est vrai que c'est très français et je le vois avec des prospects ou avec d'autres dirigeants avec qui je peux échanger. Ce questionnement, il est permanent. On requestionne le questionnement. Et c'est vrai que c'est un frein. Parfois, tu as des idées qui sont prometteuses et qui ne se concrétisent pas parce qu'effectivement, on est dans ce questionnement-là. Donc, merci de nous l'avoir...
- Speaker #1
Les idées, ça ne nourrit pas. Les idées, c'est satisfaisant. Mais ce qui génère du résultat, c'est quand même l'action, je crois.
- Speaker #0
Est-ce que tout le monde est fait pour s'associer ou pas ?
- Speaker #1
Tu as forcément des coéquipiers. Que ce soit des gens qui soient liés à toi par un pacte juridique d'associés ou que ce soit des personnes qui soient des partenaires commerciaux, tu es forcément, à moins que tu sois superwoman, ou quelqu'un assez chouette. Quand je rencontre des indépendants qui sont seuls, mais vraiment, qui ne sont pas associés, qui font des choses seules, qui ne vont pas trop dans des mythes comme ceux d'envie, en fait, je trouve qu'ils ont un tempo. Je ne remets pas en cause leur expertise, parce que parfois, elle est très forte. Mais il y a ça. Ils sont plus low tempo. Ils sont déconnectés. Tu vois ? La vie, ça va vite. Les clients, ça va vite. Il y a cette effervescence qui fait que tout accélère. Et si toi, t'es déconnecté de ça, donc non, bien sûr qu'il faut... Pour moi, ça va de soi. On est des animaux sociaux. Donc, tu vois, c'est même... Je comprends même pas la question de est-ce que je vais faire des trucs avec d'autres ou pas. C'est bizarre, sinon il y a aussi Robinson Crusoe qui est possible.
- Speaker #0
Mais dis-toi que c'est une réalité. C'est vrai que ce qui nous semble évident pour nous, et tu l'as dit, ne l'est pas forcément pour d'autres. Et ces questions que je te souviens, c'est vraiment des questions qu'on a pu me partager, qu'on a pu me poser. Effectivement, moi, tu l'as vu, si je me nourris aussi des autres et des échanges que j'ai avec les autres, et je pense que je ne serais pas là où je suis si je n'échangeais pas constamment avec les autres. Il y a des personnes qui sont vraiment dans une approche qui est différente.
- Speaker #1
Moi, je pense que ce sont des personnes qui... Je ne sais pas si elles sont faites pour entreprendre. Non, mais je questionne. C'est une vraie question. Je vois. Parce que c'est... En fait, l'entrepreneuriat, les amis, c'est de l'action. Je sais. Je pense qu'à un moment, tu regardes ta cible. Tu regardes ce que tu sais faire. Tu regardes si tu as une petite boule au ventre et tu as tellement envie d'y aller. Tu as bien validé que tu savais répondre aux besoins d'une cible et qu'elle est très nombreuse. Et qu'elle est... prête à payer et que tu as bien compris son besoin, tu vois les personnes avec qui, d'une manière ou d'une autre, tu vas pouvoir résoudre ce problème et tu te jettes à l'eau, en fait. Après, on recadrera. Je pense que toutes les autres réflexions, c'est autant de temps que tu perds pour faire rentrer du chiffre d'affaires. Après, si tu as un peu de « ça gagne l'auto » , ce n'est pas grave, tu peux te permettre, mais la plupart d'entre nous, on a quand même besoin de vivre de notre travail. Donc, si vous voulez une boîte qui arrive l'horricente, si vous voulez vivre de votre activité, si vous voulez bien gagner votre vie en tant qu'indépendant entrepreneur, Enfin, ne moulinez pas trop du cerveau. Il faut vraiment... C'est plutôt test and learn. Vous faites des choses, vous verrez si ça marche ou pas. Ce n'est pas très grave si ça ne marche pas. On ne joue pas nos vies, on n'est pas chirurgien. Enfin, moi, c'est ce que je me disais.
- Speaker #0
On ne sauve pas des vies. Ouais, complètement. Et donc, entreprendre, ce n'est pas être seule. Je crois que c'est aussi ça qu'il faut qu'on retienne, qu'on ne s'associe ou pas. C'est ne pas être seule. Catherine, est-ce que tu as peut-être quelques actualités à nous partager ?
- Speaker #1
Eh bien, c'est le 20 novembre 2025, à midi. c'est le Grand Prix Envie qui a lieu en ligne sur mon LinkedIn Live. parce qu'en fait, on a fait le tour de France et on ne pouvait pas être partout. On était à Lyon, d'ailleurs, ce qui est génial. Mais on sera en ligne pendant une heure avec Lucie Bache, que vous connaissez, avec Frédéric Mazella, avec David Laroche. Et en fait, on va aborder plein de sujets très concrets et des exercices très pratiques. Et après, il y aura une remise de prix. Il y a 5 000 euros à gagner. Moi, si j'étais vous, je m'inscrirais.
- Speaker #0
carrément, on va tous s'inscrire. Je partagerai le lien avec toi si tu peux me le communiquer, puis je le mettrai dans la description de l'épisode. Grandprixenvie.com
- Speaker #1
Grandprixenvie.com
- Speaker #0
Vraiment, inscrivez-vous. Les Grands Prix, c'est toujours des moments dont on ressort reboosté, puissance 1000. En ligne ou pas, d'ailleurs. C'était génial. Un énorme merci, Catherine. Merci à toi, Sabrina.
- Speaker #1
Bravo pour ton podcast.
- Speaker #0
Si cet épisode vous a plu, je vous invite... à le commenter, à le noter, à le partager à d'autres entrepreneurs qui en auraient besoin. C'est le meilleur moyen de faire vivre ses chroniques. Excellente journée, excellente semaine. À très bientôt.
- Speaker #1
Au revoir Sabrina, au revoir à tous.