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Atypique ? Comment accueillir mes bizarreries ? Je ne rentre pas dans les cases, je suis trop... trop HPI, trop sensible, trop différent... cover
Atypique ? Comment accueillir mes bizarreries ? Je ne rentre pas dans les cases, je suis trop... trop HPI, trop sensible, trop différent... cover
Coaching intégratif & Transformation, le podcast de Nathalie Lourdel - EAR Ecole un Autre Regard, Ecole de coaching pour HPI, atypiques...

Atypique ? Comment accueillir mes bizarreries ? Je ne rentre pas dans les cases, je suis trop... trop HPI, trop sensible, trop différent...

Atypique ? Comment accueillir mes bizarreries ? Je ne rentre pas dans les cases, je suis trop... trop HPI, trop sensible, trop différent...

15min |04/12/2025
Play
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15min |04/12/2025
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Description

Atypique ? Comment accueillir mes bizarreries ?

Vous avez déjà eu cette impression de ne pas rentrer dans les cases ?
De penser trop, sentir trop, être "trop" ou "pas assez" ?
Ce n’est pas un défaut ! Mais une richesse   🌈


Dans cet épisode du podcast #CoachingIntégratif & #Transformations, je vous invite à explorer ce que signifie accueillir ses bizarreries quand on est haut potentiel atypique :


✨ Identifier ces parts cachées de soi
✨ Comprendre leur origine et leur rôle
✨ Transformer la honte en fierté
✨ Et retrouver l’énergie de s’assumer pleinement


Accueillir ses bizarreries, ce n’est pas « se tolérer »

C’est se réconcilier avec soi.
C’est passer du camouflage à l’authenticité profonde, de la conformité à la créativité

 


Nathalie Lourdel,

Docteure en Pédagogie & Transition écologique,

Coach intégrative, Superviseur,

Directrice de l’école de coaching EAR École un Autre Regard

 

Auteur de 3 livres :

HPI Comprendre et libérer les potentiels avec Matthieu Lassagne

Le Coaching, Edition AFNOR

Réussir sa transition écologie, se réinventer pour passer à l’action


Envie de se former au coaching intégratif ? D'en savoir plus sur l'école de coaching EAR une école atypique pour les atypiques :

https://ecole-coaching-professionnelle.com/ateliers-decouvertes-ecole-ear/


Pour aller plus loin des ressources vidéos, des articles : 

https://linktr.ee/nathalie.lourdel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si je m'écoutais vraiment, bienvenue dans ce podcast de coaching qui vous invite à faire une pause pour prendre soin de votre écologie personnelle. Je suis Nathalie Lourdel, coach et superviseur. J'ai créé il y a plus de 20 ans, Autrement, une société qui accompagne les transformations professionnelles. Je dirige aussi l'école de coaching EAR, l'école à notre regard. Personnellement, je suis curieuse. J'aime évoluer, me questionner, grandir, et j'ai plaisir à accompagner les autres sur ce chemin. Vous êtes atypique, créatif, vous avez envie de déployer de nouveaux potentiels, vous êtes au bon endroit. Je vous emmène en voyage grâce au coaching intégratif. L'objectif ? Harmoniser votre corps, votre cœur, votre cerveau, pour libérer votre créativité et gagner en conscience. Vous connaissez cette sensation de ne pas tout à fait rentrer dans les cases ? Cette impression parfois d'être trop ou pas assez, trop sensible, trop intense, trop différent. Pas assez conforme, pas comme les autres, pas normale. Comme si une partie de vous restait cachée, camouflée, parce qu'elle ne correspond pas au code attendu. Cette façon de penser qui zigzague alors que j'ai l'impression que les autres avancent au droit. Cette sensibilité qui capte ce que les autres personnes ne semblent pas remarquer. Ces centres d'intérêt qui font lever les sourcils aux autres. Ces réactions qui font passer pour l'original. Et souvent, c'est pas un compliment. Et si ces bizarreries n'étaient pas des défauts à corriger, mais des richesses à accueillir ? Et si cette atypie était précisément ce qui fait votre singularité, votre créativité, votre zone de génie ? Certaines personnes ont appris à embrasser leurs différences. Elles ont transformé leur étrangeté en force, en tremplin. Mais qu'est-ce que cela signifie vraiment, accueillir ces bizarreries ? Comment passer de la honte à la fierté ? Dans cet épisode, je vous propose d'explorer comment reconnaître, accepter et honorer vos côtés atypiques. Comment transformer ce qui vous a peut-être fait souffrir en ce qui vous rend unique et précieux. Parce qu'accueillir ces bizarreries... C'est enfin s'autoriser à être pleinement soi. Accueillir ses bizarreries dépasse largement l'idée de tolérer ou de se supporter tel qu'on est. C'est un processus profond de réconciliation avec ses parts de nous qui ne rentrent pas dans le moule. C'est une célébration de votre singularité. Accueillir ses bizarreries, ce n'est pas faire de sa différence un étendard défensif. ou chercher à choquer ou à provoquer pour exister. Accueillir ces bizarreries, c'est une réconciliation intérieure. Faire la paix avec ces parts de soi rejetées. C'est une libération en arrêtant de dépenser mon énergie et me conformer. C'est aussi une affirmation sereine. Assumer qui je suis. Quand j'accueille mes bizarreries, j'ai une énergie retrouvée. Celle que je dépensais à me camoufler devient disponible. Je ressens une cohérence intérieure. Je ne me sens plus fragmentée entre mon vrai moi et mon masque social. J'ai une créativité décuplée. Et aussi, j'ai des connexions avec les autres plus authentiques. J'attire les personnes qui raisonnent avec qui je suis. Alors pourquoi avons-nous tant de mal avec nos bizarreries ? La normalisation sociale commence dès l'enfance. En effet, à l'école, on valorise... un type de fonctionnement standardisé. La pression du groupe, être accepté, suppose de se conformer. Il a parfois des remarques qui blessent. Tu es bizarre, pourquoi tu ne peux pas être comme tout le monde ? Les injonctions familiales aussi. Sois sage, ne te fais pas remarquer. Ces blessures d'exclusion marquent pendant longtemps. Les moments où je me suis sentie rejetée à cause de cette différence restent gravés. Cela peut créer un sentiment de solitude. Je suis seule à être comme ça. Une honte intériorisée, croire que quelque chose ne va pas chez moi. Tout cela repose au fond sur le mythe de la normalité, cette croyance qu'il existerait une façon normale d'être humain. L'illusion que les autres sont uniformes, alors que chacun cache ses propres bizarreries. C'est en fait une confusion entre différence et anormalité. Accueillir mes bizarreries... C'est reconnaître que chacun est unique et que cette unicité est une richesse. Pour moi, accompagner quelqu'un à accueillir ses bizarreries, c'est l'aider à identifier ses parts cachées, réprimées et honteuses, comprendre leurs origines, leurs fonctionnements, et transformer le regard sur la différence. Trouver des espaces où mon atypie devient un atout est essentiel. Explorons maintenant comment accueillir nos côtés atypiques à travers les 5 C du coaching intégratif. Commençons par le corps. Habiter un corps différent. Ma différence s'incarne souvent de mon corps. Une hypersensibilité sensorielle, une gestuelle particulière, une énergie débordante, ou un rythme différent des autres. Parfois c'est une façon de se mouvoir qui ne suit pas les codes. Reconnaître mes particularités corporelles est essentiel pour ne pas perdre de l'énergie. Les hypersensibilités aux sons, aux lumières, aux odeurs, aux textures doivent être respectées, même si les autres ne comprennent pas mon besoin. Certains hauts potentiels atypiques ont des besoins spécifiques comme bouger pour penser ou un besoin de silence et de solitude. Je vous invite à arrêter de forcer votre corps à la conformité. Identifier ce dont j'ai besoin et respecter ce besoin est vital. Honorer mon fonctionnement corporel unique, c'est accepter que mon corps fonctionne différemment des autres. Cela suppose de créer un environnement qui respecte mes besoins sensoriels. Mais aussi, m'autoriser mes rituels et mes besoins spécifiques. Je vous propose un petit exercice. Cartographier mon corps et ses atypicités. Je vous propose de prendre quelques instants pour identifier vos besoins spécifiques. Où est-ce que je me force à la conformité ? Quels sont mes vrais besoins ? Et si je n'aurais pleinement ces besoins, qu'est-ce qui se changerait ? Passons au cerveau. Un cerveau atypique est souvent ce qui nous fait sentir le plus bizarre. Cette façon de penser qui ne suit pas les chemins linéaires. Des connexions surprenantes, une arborescence mentale, là où les autres avancent sans ligne droite. Première étape, reconnaître mon fonctionnement cognitif particulier. Est-ce que j'ai une pensée en arborescence, partir dans mille directions simultanément ? Parfois c'est de l'hyperfocus, une capacité à se plonger intensément dans un seul sujet. Certaines personnes comme moi pensent en images, une pensée visuelle, en système, plutôt qu'en mots. J'accompagne souvent des personnes qui ont une hyperlucidité, c'est-à-dire qui captent des incohérences, les non-dits, les failles que personne d'autre ne voit. La question c'est qu'est-ce que je peux faire de mes connexions neuronales inhabituelles, si je vois des liens que les autres ne voient pas. Certains appellent ça se disperser, c'est juste une divergence cognitive, une forme de créativité. Ce que l'on nomme trop analyser peut être au contraire... une capacité d'analyser en profondeur. Je vous invite à cesser de vous excuser, de penser différemment, et à créer les conditions favorables à votre fonctionnement. Si j'ai besoin de silence pour penser, je m'isole. Si les brainstormings rapides me bloquent, je demande un temps de réflexion. Si je pense mieux en marchant, je vais marcher dès que j'en ressens le besoin. Si j'ai besoin de visualiser, je dessine, je garde toujours un carnet à portée de main. Le cerveau atypique, c'est juste un cerveau qui excelle autrement. Passons au cœur, parlons de la sensibilité atypique hors normes. L'atypie émotionnelle est peut-être la plus difficile à assumer. Cette sensibilité à fleurs de peau, cette intensité émotionnelle, cette capacité à être submergée par ce qui semble ne pas affecter les autres et parfois perturbante. Ceux qui ne perçoivent pas ou peu les émotions peuvent vous juger. Vous pensez que vos réactions sont disproportionnées. Disproportionnées par rapport à quoi ? Reconnaître mes atypicités émotionnelles est une étape. Pour percevoir que mon hypersensibilité est un super pouvoir. Notamment pour tous les métiers de l'accompagnement par exemple. L'idée c'est de sortir de la honte, de ressentir trop. Tu es trop sensible. Et peut-être la phrase la plus toxique pour les atypiques. Non, je ne suis pas trop sensible. Je ressens pleinement. Non, mes émotions ne sont pas excessives, elles sont intenses. Ressentir les émotions avec une intensité démultipliée, c'est comme avoir un supersona, un capteur plus puissant que les autres. Ça amène à percevoir l'état émotionnel des autres, par exemple, à être profondément touché par la beauté, l'injustice, la souffrance. Vous pouvez transformer cette vulnérabilité en force. Cette sensibilité vous permet de voir ce que les autres ne voient pas, d'accompagner avec une empathie authentique. Je vous invite à développer une écologie émotionnelle, identifier ce qui me nourrit émotionnellement et ce qui me dévitalise. Il est important que je crée des espaces de ressourcement. Peut-être aussi de trouver d'autres hypersensibles. Va être salvateur. Un cœur hypersensible et atypique n'est pas un cœur fragile, c'est un cœur qui vibre pleinement. Passons à la créativité. La créativité des atypiques est souvent leur marque de ferréquie. Ces idées décalées, ces approches inattendues, cette capacité à voir ce que personne ne voit. Être atypique, c'est avoir cette capacité à sortir des sentiers battus, à innover. à se réinventer. Je vous invite à arrêter l'autocensure. Combien d'idées ai-je gardées pour moi, par peur qu'elles ne soient trop bizarres ? Et si justement, leur étrangeté faisait leur valeur ? Comment je peux trouver des espaces d'expression ? M'entourer de personnes qui accueillent, voire célèbrent mon originalité ? Oser montrer mes créations, même bizarres, et assumer mon style unique, suppose d'avoir une bonne estime de moi-même. Je peux utiliser ma différence comme un moteur créatif. Ma neurodivergence, mon décalage, me permet d'avoir une perspective unique. Les bizarreries deviennent mon identité créative. Passons à la conscience, le dernier C. Voir le monde autrement. La conscience élargie, permet de comprendre que mes atypies s'inscrivent dans quelque chose de plus vaste, la neurodiversité humaine. Chaque être humain a des fonctionnements différents, et c'est une richesse pour l'humanité. Accepter mes atypicités peut se faire au contact d'autres. Je peux aussi transformer mes croyances sur l'atypicité. Par exemple, prendre une feuille et lister toutes les croyances négatives que j'ai sur « je ne suis pas normale » . Je suis trop ceci ou trop cela. Bizarre. Et ensuite, de regarder calmement toutes ces croyances. Est-ce que j'ai envie de les garder comme référence ? Si ce n'est pas le cas, je déchire cette feuille et j'en prends une autre. Et j'écris toutes les croyances positives, tout ce qui me vient, que je souhaiterais intégrer. Par exemple, je fonctionne autrement. Ma différence est une contribution unique au monde. Mon côté original est l'expression de ma personnalité. Ou encore, plus j'ose exprimer mes différences, plus je suis authentique. Pour conclure, acquérir mes bizarreries, c'est un acte de libération. C'est cesser de dépenser mon énergie à rentrer dans des cases trop étroites. C'est m'autoriser enfin à respirer pleinement, à exister sans masque. Nous avons tous des moments où nous sentons cette cohérence profonde, quand nous sommes avec des gens qui nous voient vraiment. Si j'assume ma différence, mes bizarreries, les autres peuvent me percevoir telle que je suis, plus authentique. Et en miroir, je les autorise à être plus authentiques aussi. Je vous invite donc à développer cette relation bienveillante avec vos parts atypiques, à identifier ce que vous cachez, réprimez ou vous censurez. Écrivez ces bizarreries et regardez en quoi elles sont votre signature unique. Cette réconciliation avec soi transforme tout. Mes relations sont plus authentiques, ma créativité s'épanouit, mon existence devient plus légère, plus vivante. Trouver des espaces où je peux être pleinement moi-même, c'est ça la clé. Cette semaine, je vous invite à expérimenter l'auto-révélation progressive. Choisissez une de vos bizarreries que vous cachez habituellement, et partagez-la avec une personne de confiance. Observez ce qui se passe dans votre corps, un soulagement, une peur, une libération, ou autre chose encore. Observez dans la relation si vous sentez l'acceptation, ou un partage plus profond. Et vous, que ressentez-vous ? De la honte ? La fierté, une forme de légèreté, car au fond, accueillir mes bizarreries, c'est revenir à l'essentiel. Être pleinement moi-même, sans filtre, sans masque. Votre bizarrerie est votre zone de génie. Il est le temps de la laisser s'exprimer. Pour finir en douceur, et si je m'écoute vraiment, là ? Quelle intuition, quelle envie ? Et si je prenais le temps de noter ce qui me vient ? Si vous avez envie d'aller plus loin, d'avancer grâce au coaching intégratif, retrouvez-nous à l'école IR, par exemple, pour une journée découverte. Ou venez vous former, vous perfectionner, pour mieux accompagner les autres. Si ce podcast résonne, partagez-le, laissez un commentaire ou 5 étoiles pour lui donner plus de visibilité. Et pour rester en lien, retrouvez-nous sur tous les réseaux sociaux. Je vous dis à bientôt.

Description

Atypique ? Comment accueillir mes bizarreries ?

Vous avez déjà eu cette impression de ne pas rentrer dans les cases ?
De penser trop, sentir trop, être "trop" ou "pas assez" ?
Ce n’est pas un défaut ! Mais une richesse   🌈


Dans cet épisode du podcast #CoachingIntégratif & #Transformations, je vous invite à explorer ce que signifie accueillir ses bizarreries quand on est haut potentiel atypique :


✨ Identifier ces parts cachées de soi
✨ Comprendre leur origine et leur rôle
✨ Transformer la honte en fierté
✨ Et retrouver l’énergie de s’assumer pleinement


Accueillir ses bizarreries, ce n’est pas « se tolérer »

C’est se réconcilier avec soi.
C’est passer du camouflage à l’authenticité profonde, de la conformité à la créativité

 


Nathalie Lourdel,

Docteure en Pédagogie & Transition écologique,

Coach intégrative, Superviseur,

Directrice de l’école de coaching EAR École un Autre Regard

 

Auteur de 3 livres :

HPI Comprendre et libérer les potentiels avec Matthieu Lassagne

Le Coaching, Edition AFNOR

Réussir sa transition écologie, se réinventer pour passer à l’action


Envie de se former au coaching intégratif ? D'en savoir plus sur l'école de coaching EAR une école atypique pour les atypiques :

https://ecole-coaching-professionnelle.com/ateliers-decouvertes-ecole-ear/


Pour aller plus loin des ressources vidéos, des articles : 

https://linktr.ee/nathalie.lourdel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si je m'écoutais vraiment, bienvenue dans ce podcast de coaching qui vous invite à faire une pause pour prendre soin de votre écologie personnelle. Je suis Nathalie Lourdel, coach et superviseur. J'ai créé il y a plus de 20 ans, Autrement, une société qui accompagne les transformations professionnelles. Je dirige aussi l'école de coaching EAR, l'école à notre regard. Personnellement, je suis curieuse. J'aime évoluer, me questionner, grandir, et j'ai plaisir à accompagner les autres sur ce chemin. Vous êtes atypique, créatif, vous avez envie de déployer de nouveaux potentiels, vous êtes au bon endroit. Je vous emmène en voyage grâce au coaching intégratif. L'objectif ? Harmoniser votre corps, votre cœur, votre cerveau, pour libérer votre créativité et gagner en conscience. Vous connaissez cette sensation de ne pas tout à fait rentrer dans les cases ? Cette impression parfois d'être trop ou pas assez, trop sensible, trop intense, trop différent. Pas assez conforme, pas comme les autres, pas normale. Comme si une partie de vous restait cachée, camouflée, parce qu'elle ne correspond pas au code attendu. Cette façon de penser qui zigzague alors que j'ai l'impression que les autres avancent au droit. Cette sensibilité qui capte ce que les autres personnes ne semblent pas remarquer. Ces centres d'intérêt qui font lever les sourcils aux autres. Ces réactions qui font passer pour l'original. Et souvent, c'est pas un compliment. Et si ces bizarreries n'étaient pas des défauts à corriger, mais des richesses à accueillir ? Et si cette atypie était précisément ce qui fait votre singularité, votre créativité, votre zone de génie ? Certaines personnes ont appris à embrasser leurs différences. Elles ont transformé leur étrangeté en force, en tremplin. Mais qu'est-ce que cela signifie vraiment, accueillir ces bizarreries ? Comment passer de la honte à la fierté ? Dans cet épisode, je vous propose d'explorer comment reconnaître, accepter et honorer vos côtés atypiques. Comment transformer ce qui vous a peut-être fait souffrir en ce qui vous rend unique et précieux. Parce qu'accueillir ces bizarreries... C'est enfin s'autoriser à être pleinement soi. Accueillir ses bizarreries dépasse largement l'idée de tolérer ou de se supporter tel qu'on est. C'est un processus profond de réconciliation avec ses parts de nous qui ne rentrent pas dans le moule. C'est une célébration de votre singularité. Accueillir ses bizarreries, ce n'est pas faire de sa différence un étendard défensif. ou chercher à choquer ou à provoquer pour exister. Accueillir ces bizarreries, c'est une réconciliation intérieure. Faire la paix avec ces parts de soi rejetées. C'est une libération en arrêtant de dépenser mon énergie et me conformer. C'est aussi une affirmation sereine. Assumer qui je suis. Quand j'accueille mes bizarreries, j'ai une énergie retrouvée. Celle que je dépensais à me camoufler devient disponible. Je ressens une cohérence intérieure. Je ne me sens plus fragmentée entre mon vrai moi et mon masque social. J'ai une créativité décuplée. Et aussi, j'ai des connexions avec les autres plus authentiques. J'attire les personnes qui raisonnent avec qui je suis. Alors pourquoi avons-nous tant de mal avec nos bizarreries ? La normalisation sociale commence dès l'enfance. En effet, à l'école, on valorise... un type de fonctionnement standardisé. La pression du groupe, être accepté, suppose de se conformer. Il a parfois des remarques qui blessent. Tu es bizarre, pourquoi tu ne peux pas être comme tout le monde ? Les injonctions familiales aussi. Sois sage, ne te fais pas remarquer. Ces blessures d'exclusion marquent pendant longtemps. Les moments où je me suis sentie rejetée à cause de cette différence restent gravés. Cela peut créer un sentiment de solitude. Je suis seule à être comme ça. Une honte intériorisée, croire que quelque chose ne va pas chez moi. Tout cela repose au fond sur le mythe de la normalité, cette croyance qu'il existerait une façon normale d'être humain. L'illusion que les autres sont uniformes, alors que chacun cache ses propres bizarreries. C'est en fait une confusion entre différence et anormalité. Accueillir mes bizarreries... C'est reconnaître que chacun est unique et que cette unicité est une richesse. Pour moi, accompagner quelqu'un à accueillir ses bizarreries, c'est l'aider à identifier ses parts cachées, réprimées et honteuses, comprendre leurs origines, leurs fonctionnements, et transformer le regard sur la différence. Trouver des espaces où mon atypie devient un atout est essentiel. Explorons maintenant comment accueillir nos côtés atypiques à travers les 5 C du coaching intégratif. Commençons par le corps. Habiter un corps différent. Ma différence s'incarne souvent de mon corps. Une hypersensibilité sensorielle, une gestuelle particulière, une énergie débordante, ou un rythme différent des autres. Parfois c'est une façon de se mouvoir qui ne suit pas les codes. Reconnaître mes particularités corporelles est essentiel pour ne pas perdre de l'énergie. Les hypersensibilités aux sons, aux lumières, aux odeurs, aux textures doivent être respectées, même si les autres ne comprennent pas mon besoin. Certains hauts potentiels atypiques ont des besoins spécifiques comme bouger pour penser ou un besoin de silence et de solitude. Je vous invite à arrêter de forcer votre corps à la conformité. Identifier ce dont j'ai besoin et respecter ce besoin est vital. Honorer mon fonctionnement corporel unique, c'est accepter que mon corps fonctionne différemment des autres. Cela suppose de créer un environnement qui respecte mes besoins sensoriels. Mais aussi, m'autoriser mes rituels et mes besoins spécifiques. Je vous propose un petit exercice. Cartographier mon corps et ses atypicités. Je vous propose de prendre quelques instants pour identifier vos besoins spécifiques. Où est-ce que je me force à la conformité ? Quels sont mes vrais besoins ? Et si je n'aurais pleinement ces besoins, qu'est-ce qui se changerait ? Passons au cerveau. Un cerveau atypique est souvent ce qui nous fait sentir le plus bizarre. Cette façon de penser qui ne suit pas les chemins linéaires. Des connexions surprenantes, une arborescence mentale, là où les autres avancent sans ligne droite. Première étape, reconnaître mon fonctionnement cognitif particulier. Est-ce que j'ai une pensée en arborescence, partir dans mille directions simultanément ? Parfois c'est de l'hyperfocus, une capacité à se plonger intensément dans un seul sujet. Certaines personnes comme moi pensent en images, une pensée visuelle, en système, plutôt qu'en mots. J'accompagne souvent des personnes qui ont une hyperlucidité, c'est-à-dire qui captent des incohérences, les non-dits, les failles que personne d'autre ne voit. La question c'est qu'est-ce que je peux faire de mes connexions neuronales inhabituelles, si je vois des liens que les autres ne voient pas. Certains appellent ça se disperser, c'est juste une divergence cognitive, une forme de créativité. Ce que l'on nomme trop analyser peut être au contraire... une capacité d'analyser en profondeur. Je vous invite à cesser de vous excuser, de penser différemment, et à créer les conditions favorables à votre fonctionnement. Si j'ai besoin de silence pour penser, je m'isole. Si les brainstormings rapides me bloquent, je demande un temps de réflexion. Si je pense mieux en marchant, je vais marcher dès que j'en ressens le besoin. Si j'ai besoin de visualiser, je dessine, je garde toujours un carnet à portée de main. Le cerveau atypique, c'est juste un cerveau qui excelle autrement. Passons au cœur, parlons de la sensibilité atypique hors normes. L'atypie émotionnelle est peut-être la plus difficile à assumer. Cette sensibilité à fleurs de peau, cette intensité émotionnelle, cette capacité à être submergée par ce qui semble ne pas affecter les autres et parfois perturbante. Ceux qui ne perçoivent pas ou peu les émotions peuvent vous juger. Vous pensez que vos réactions sont disproportionnées. Disproportionnées par rapport à quoi ? Reconnaître mes atypicités émotionnelles est une étape. Pour percevoir que mon hypersensibilité est un super pouvoir. Notamment pour tous les métiers de l'accompagnement par exemple. L'idée c'est de sortir de la honte, de ressentir trop. Tu es trop sensible. Et peut-être la phrase la plus toxique pour les atypiques. Non, je ne suis pas trop sensible. Je ressens pleinement. Non, mes émotions ne sont pas excessives, elles sont intenses. Ressentir les émotions avec une intensité démultipliée, c'est comme avoir un supersona, un capteur plus puissant que les autres. Ça amène à percevoir l'état émotionnel des autres, par exemple, à être profondément touché par la beauté, l'injustice, la souffrance. Vous pouvez transformer cette vulnérabilité en force. Cette sensibilité vous permet de voir ce que les autres ne voient pas, d'accompagner avec une empathie authentique. Je vous invite à développer une écologie émotionnelle, identifier ce qui me nourrit émotionnellement et ce qui me dévitalise. Il est important que je crée des espaces de ressourcement. Peut-être aussi de trouver d'autres hypersensibles. Va être salvateur. Un cœur hypersensible et atypique n'est pas un cœur fragile, c'est un cœur qui vibre pleinement. Passons à la créativité. La créativité des atypiques est souvent leur marque de ferréquie. Ces idées décalées, ces approches inattendues, cette capacité à voir ce que personne ne voit. Être atypique, c'est avoir cette capacité à sortir des sentiers battus, à innover. à se réinventer. Je vous invite à arrêter l'autocensure. Combien d'idées ai-je gardées pour moi, par peur qu'elles ne soient trop bizarres ? Et si justement, leur étrangeté faisait leur valeur ? Comment je peux trouver des espaces d'expression ? M'entourer de personnes qui accueillent, voire célèbrent mon originalité ? Oser montrer mes créations, même bizarres, et assumer mon style unique, suppose d'avoir une bonne estime de moi-même. Je peux utiliser ma différence comme un moteur créatif. Ma neurodivergence, mon décalage, me permet d'avoir une perspective unique. Les bizarreries deviennent mon identité créative. Passons à la conscience, le dernier C. Voir le monde autrement. La conscience élargie, permet de comprendre que mes atypies s'inscrivent dans quelque chose de plus vaste, la neurodiversité humaine. Chaque être humain a des fonctionnements différents, et c'est une richesse pour l'humanité. Accepter mes atypicités peut se faire au contact d'autres. Je peux aussi transformer mes croyances sur l'atypicité. Par exemple, prendre une feuille et lister toutes les croyances négatives que j'ai sur « je ne suis pas normale » . Je suis trop ceci ou trop cela. Bizarre. Et ensuite, de regarder calmement toutes ces croyances. Est-ce que j'ai envie de les garder comme référence ? Si ce n'est pas le cas, je déchire cette feuille et j'en prends une autre. Et j'écris toutes les croyances positives, tout ce qui me vient, que je souhaiterais intégrer. Par exemple, je fonctionne autrement. Ma différence est une contribution unique au monde. Mon côté original est l'expression de ma personnalité. Ou encore, plus j'ose exprimer mes différences, plus je suis authentique. Pour conclure, acquérir mes bizarreries, c'est un acte de libération. C'est cesser de dépenser mon énergie à rentrer dans des cases trop étroites. C'est m'autoriser enfin à respirer pleinement, à exister sans masque. Nous avons tous des moments où nous sentons cette cohérence profonde, quand nous sommes avec des gens qui nous voient vraiment. Si j'assume ma différence, mes bizarreries, les autres peuvent me percevoir telle que je suis, plus authentique. Et en miroir, je les autorise à être plus authentiques aussi. Je vous invite donc à développer cette relation bienveillante avec vos parts atypiques, à identifier ce que vous cachez, réprimez ou vous censurez. Écrivez ces bizarreries et regardez en quoi elles sont votre signature unique. Cette réconciliation avec soi transforme tout. Mes relations sont plus authentiques, ma créativité s'épanouit, mon existence devient plus légère, plus vivante. Trouver des espaces où je peux être pleinement moi-même, c'est ça la clé. Cette semaine, je vous invite à expérimenter l'auto-révélation progressive. Choisissez une de vos bizarreries que vous cachez habituellement, et partagez-la avec une personne de confiance. Observez ce qui se passe dans votre corps, un soulagement, une peur, une libération, ou autre chose encore. Observez dans la relation si vous sentez l'acceptation, ou un partage plus profond. Et vous, que ressentez-vous ? De la honte ? La fierté, une forme de légèreté, car au fond, accueillir mes bizarreries, c'est revenir à l'essentiel. Être pleinement moi-même, sans filtre, sans masque. Votre bizarrerie est votre zone de génie. Il est le temps de la laisser s'exprimer. Pour finir en douceur, et si je m'écoute vraiment, là ? Quelle intuition, quelle envie ? Et si je prenais le temps de noter ce qui me vient ? Si vous avez envie d'aller plus loin, d'avancer grâce au coaching intégratif, retrouvez-nous à l'école IR, par exemple, pour une journée découverte. Ou venez vous former, vous perfectionner, pour mieux accompagner les autres. Si ce podcast résonne, partagez-le, laissez un commentaire ou 5 étoiles pour lui donner plus de visibilité. Et pour rester en lien, retrouvez-nous sur tous les réseaux sociaux. Je vous dis à bientôt.

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Atypique ? Comment accueillir mes bizarreries ?

Vous avez déjà eu cette impression de ne pas rentrer dans les cases ?
De penser trop, sentir trop, être "trop" ou "pas assez" ?
Ce n’est pas un défaut ! Mais une richesse   🌈


Dans cet épisode du podcast #CoachingIntégratif & #Transformations, je vous invite à explorer ce que signifie accueillir ses bizarreries quand on est haut potentiel atypique :


✨ Identifier ces parts cachées de soi
✨ Comprendre leur origine et leur rôle
✨ Transformer la honte en fierté
✨ Et retrouver l’énergie de s’assumer pleinement


Accueillir ses bizarreries, ce n’est pas « se tolérer »

C’est se réconcilier avec soi.
C’est passer du camouflage à l’authenticité profonde, de la conformité à la créativité

 


Nathalie Lourdel,

Docteure en Pédagogie & Transition écologique,

Coach intégrative, Superviseur,

Directrice de l’école de coaching EAR École un Autre Regard

 

Auteur de 3 livres :

HPI Comprendre et libérer les potentiels avec Matthieu Lassagne

Le Coaching, Edition AFNOR

Réussir sa transition écologie, se réinventer pour passer à l’action


Envie de se former au coaching intégratif ? D'en savoir plus sur l'école de coaching EAR une école atypique pour les atypiques :

https://ecole-coaching-professionnelle.com/ateliers-decouvertes-ecole-ear/


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https://linktr.ee/nathalie.lourdel


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    Et si je m'écoutais vraiment, bienvenue dans ce podcast de coaching qui vous invite à faire une pause pour prendre soin de votre écologie personnelle. Je suis Nathalie Lourdel, coach et superviseur. J'ai créé il y a plus de 20 ans, Autrement, une société qui accompagne les transformations professionnelles. Je dirige aussi l'école de coaching EAR, l'école à notre regard. Personnellement, je suis curieuse. J'aime évoluer, me questionner, grandir, et j'ai plaisir à accompagner les autres sur ce chemin. Vous êtes atypique, créatif, vous avez envie de déployer de nouveaux potentiels, vous êtes au bon endroit. Je vous emmène en voyage grâce au coaching intégratif. L'objectif ? Harmoniser votre corps, votre cœur, votre cerveau, pour libérer votre créativité et gagner en conscience. Vous connaissez cette sensation de ne pas tout à fait rentrer dans les cases ? Cette impression parfois d'être trop ou pas assez, trop sensible, trop intense, trop différent. Pas assez conforme, pas comme les autres, pas normale. Comme si une partie de vous restait cachée, camouflée, parce qu'elle ne correspond pas au code attendu. Cette façon de penser qui zigzague alors que j'ai l'impression que les autres avancent au droit. Cette sensibilité qui capte ce que les autres personnes ne semblent pas remarquer. Ces centres d'intérêt qui font lever les sourcils aux autres. Ces réactions qui font passer pour l'original. Et souvent, c'est pas un compliment. Et si ces bizarreries n'étaient pas des défauts à corriger, mais des richesses à accueillir ? Et si cette atypie était précisément ce qui fait votre singularité, votre créativité, votre zone de génie ? Certaines personnes ont appris à embrasser leurs différences. Elles ont transformé leur étrangeté en force, en tremplin. Mais qu'est-ce que cela signifie vraiment, accueillir ces bizarreries ? Comment passer de la honte à la fierté ? Dans cet épisode, je vous propose d'explorer comment reconnaître, accepter et honorer vos côtés atypiques. Comment transformer ce qui vous a peut-être fait souffrir en ce qui vous rend unique et précieux. Parce qu'accueillir ces bizarreries... C'est enfin s'autoriser à être pleinement soi. Accueillir ses bizarreries dépasse largement l'idée de tolérer ou de se supporter tel qu'on est. C'est un processus profond de réconciliation avec ses parts de nous qui ne rentrent pas dans le moule. C'est une célébration de votre singularité. Accueillir ses bizarreries, ce n'est pas faire de sa différence un étendard défensif. ou chercher à choquer ou à provoquer pour exister. Accueillir ces bizarreries, c'est une réconciliation intérieure. Faire la paix avec ces parts de soi rejetées. C'est une libération en arrêtant de dépenser mon énergie et me conformer. C'est aussi une affirmation sereine. Assumer qui je suis. Quand j'accueille mes bizarreries, j'ai une énergie retrouvée. Celle que je dépensais à me camoufler devient disponible. Je ressens une cohérence intérieure. Je ne me sens plus fragmentée entre mon vrai moi et mon masque social. J'ai une créativité décuplée. Et aussi, j'ai des connexions avec les autres plus authentiques. J'attire les personnes qui raisonnent avec qui je suis. Alors pourquoi avons-nous tant de mal avec nos bizarreries ? La normalisation sociale commence dès l'enfance. En effet, à l'école, on valorise... un type de fonctionnement standardisé. La pression du groupe, être accepté, suppose de se conformer. Il a parfois des remarques qui blessent. Tu es bizarre, pourquoi tu ne peux pas être comme tout le monde ? Les injonctions familiales aussi. Sois sage, ne te fais pas remarquer. Ces blessures d'exclusion marquent pendant longtemps. Les moments où je me suis sentie rejetée à cause de cette différence restent gravés. Cela peut créer un sentiment de solitude. Je suis seule à être comme ça. Une honte intériorisée, croire que quelque chose ne va pas chez moi. Tout cela repose au fond sur le mythe de la normalité, cette croyance qu'il existerait une façon normale d'être humain. L'illusion que les autres sont uniformes, alors que chacun cache ses propres bizarreries. C'est en fait une confusion entre différence et anormalité. Accueillir mes bizarreries... C'est reconnaître que chacun est unique et que cette unicité est une richesse. Pour moi, accompagner quelqu'un à accueillir ses bizarreries, c'est l'aider à identifier ses parts cachées, réprimées et honteuses, comprendre leurs origines, leurs fonctionnements, et transformer le regard sur la différence. Trouver des espaces où mon atypie devient un atout est essentiel. Explorons maintenant comment accueillir nos côtés atypiques à travers les 5 C du coaching intégratif. Commençons par le corps. Habiter un corps différent. Ma différence s'incarne souvent de mon corps. Une hypersensibilité sensorielle, une gestuelle particulière, une énergie débordante, ou un rythme différent des autres. Parfois c'est une façon de se mouvoir qui ne suit pas les codes. Reconnaître mes particularités corporelles est essentiel pour ne pas perdre de l'énergie. Les hypersensibilités aux sons, aux lumières, aux odeurs, aux textures doivent être respectées, même si les autres ne comprennent pas mon besoin. Certains hauts potentiels atypiques ont des besoins spécifiques comme bouger pour penser ou un besoin de silence et de solitude. Je vous invite à arrêter de forcer votre corps à la conformité. Identifier ce dont j'ai besoin et respecter ce besoin est vital. Honorer mon fonctionnement corporel unique, c'est accepter que mon corps fonctionne différemment des autres. Cela suppose de créer un environnement qui respecte mes besoins sensoriels. Mais aussi, m'autoriser mes rituels et mes besoins spécifiques. Je vous propose un petit exercice. Cartographier mon corps et ses atypicités. Je vous propose de prendre quelques instants pour identifier vos besoins spécifiques. Où est-ce que je me force à la conformité ? Quels sont mes vrais besoins ? Et si je n'aurais pleinement ces besoins, qu'est-ce qui se changerait ? Passons au cerveau. Un cerveau atypique est souvent ce qui nous fait sentir le plus bizarre. Cette façon de penser qui ne suit pas les chemins linéaires. Des connexions surprenantes, une arborescence mentale, là où les autres avancent sans ligne droite. Première étape, reconnaître mon fonctionnement cognitif particulier. Est-ce que j'ai une pensée en arborescence, partir dans mille directions simultanément ? Parfois c'est de l'hyperfocus, une capacité à se plonger intensément dans un seul sujet. Certaines personnes comme moi pensent en images, une pensée visuelle, en système, plutôt qu'en mots. J'accompagne souvent des personnes qui ont une hyperlucidité, c'est-à-dire qui captent des incohérences, les non-dits, les failles que personne d'autre ne voit. La question c'est qu'est-ce que je peux faire de mes connexions neuronales inhabituelles, si je vois des liens que les autres ne voient pas. Certains appellent ça se disperser, c'est juste une divergence cognitive, une forme de créativité. Ce que l'on nomme trop analyser peut être au contraire... une capacité d'analyser en profondeur. Je vous invite à cesser de vous excuser, de penser différemment, et à créer les conditions favorables à votre fonctionnement. Si j'ai besoin de silence pour penser, je m'isole. Si les brainstormings rapides me bloquent, je demande un temps de réflexion. Si je pense mieux en marchant, je vais marcher dès que j'en ressens le besoin. Si j'ai besoin de visualiser, je dessine, je garde toujours un carnet à portée de main. Le cerveau atypique, c'est juste un cerveau qui excelle autrement. Passons au cœur, parlons de la sensibilité atypique hors normes. L'atypie émotionnelle est peut-être la plus difficile à assumer. Cette sensibilité à fleurs de peau, cette intensité émotionnelle, cette capacité à être submergée par ce qui semble ne pas affecter les autres et parfois perturbante. Ceux qui ne perçoivent pas ou peu les émotions peuvent vous juger. Vous pensez que vos réactions sont disproportionnées. Disproportionnées par rapport à quoi ? Reconnaître mes atypicités émotionnelles est une étape. Pour percevoir que mon hypersensibilité est un super pouvoir. Notamment pour tous les métiers de l'accompagnement par exemple. L'idée c'est de sortir de la honte, de ressentir trop. Tu es trop sensible. Et peut-être la phrase la plus toxique pour les atypiques. Non, je ne suis pas trop sensible. Je ressens pleinement. Non, mes émotions ne sont pas excessives, elles sont intenses. Ressentir les émotions avec une intensité démultipliée, c'est comme avoir un supersona, un capteur plus puissant que les autres. Ça amène à percevoir l'état émotionnel des autres, par exemple, à être profondément touché par la beauté, l'injustice, la souffrance. Vous pouvez transformer cette vulnérabilité en force. Cette sensibilité vous permet de voir ce que les autres ne voient pas, d'accompagner avec une empathie authentique. Je vous invite à développer une écologie émotionnelle, identifier ce qui me nourrit émotionnellement et ce qui me dévitalise. Il est important que je crée des espaces de ressourcement. Peut-être aussi de trouver d'autres hypersensibles. Va être salvateur. Un cœur hypersensible et atypique n'est pas un cœur fragile, c'est un cœur qui vibre pleinement. Passons à la créativité. La créativité des atypiques est souvent leur marque de ferréquie. Ces idées décalées, ces approches inattendues, cette capacité à voir ce que personne ne voit. Être atypique, c'est avoir cette capacité à sortir des sentiers battus, à innover. à se réinventer. Je vous invite à arrêter l'autocensure. Combien d'idées ai-je gardées pour moi, par peur qu'elles ne soient trop bizarres ? Et si justement, leur étrangeté faisait leur valeur ? Comment je peux trouver des espaces d'expression ? M'entourer de personnes qui accueillent, voire célèbrent mon originalité ? Oser montrer mes créations, même bizarres, et assumer mon style unique, suppose d'avoir une bonne estime de moi-même. Je peux utiliser ma différence comme un moteur créatif. Ma neurodivergence, mon décalage, me permet d'avoir une perspective unique. Les bizarreries deviennent mon identité créative. Passons à la conscience, le dernier C. Voir le monde autrement. La conscience élargie, permet de comprendre que mes atypies s'inscrivent dans quelque chose de plus vaste, la neurodiversité humaine. Chaque être humain a des fonctionnements différents, et c'est une richesse pour l'humanité. Accepter mes atypicités peut se faire au contact d'autres. Je peux aussi transformer mes croyances sur l'atypicité. Par exemple, prendre une feuille et lister toutes les croyances négatives que j'ai sur « je ne suis pas normale » . Je suis trop ceci ou trop cela. Bizarre. Et ensuite, de regarder calmement toutes ces croyances. Est-ce que j'ai envie de les garder comme référence ? Si ce n'est pas le cas, je déchire cette feuille et j'en prends une autre. Et j'écris toutes les croyances positives, tout ce qui me vient, que je souhaiterais intégrer. Par exemple, je fonctionne autrement. Ma différence est une contribution unique au monde. Mon côté original est l'expression de ma personnalité. Ou encore, plus j'ose exprimer mes différences, plus je suis authentique. Pour conclure, acquérir mes bizarreries, c'est un acte de libération. C'est cesser de dépenser mon énergie à rentrer dans des cases trop étroites. C'est m'autoriser enfin à respirer pleinement, à exister sans masque. Nous avons tous des moments où nous sentons cette cohérence profonde, quand nous sommes avec des gens qui nous voient vraiment. Si j'assume ma différence, mes bizarreries, les autres peuvent me percevoir telle que je suis, plus authentique. Et en miroir, je les autorise à être plus authentiques aussi. Je vous invite donc à développer cette relation bienveillante avec vos parts atypiques, à identifier ce que vous cachez, réprimez ou vous censurez. Écrivez ces bizarreries et regardez en quoi elles sont votre signature unique. Cette réconciliation avec soi transforme tout. Mes relations sont plus authentiques, ma créativité s'épanouit, mon existence devient plus légère, plus vivante. Trouver des espaces où je peux être pleinement moi-même, c'est ça la clé. Cette semaine, je vous invite à expérimenter l'auto-révélation progressive. Choisissez une de vos bizarreries que vous cachez habituellement, et partagez-la avec une personne de confiance. Observez ce qui se passe dans votre corps, un soulagement, une peur, une libération, ou autre chose encore. Observez dans la relation si vous sentez l'acceptation, ou un partage plus profond. Et vous, que ressentez-vous ? De la honte ? La fierté, une forme de légèreté, car au fond, accueillir mes bizarreries, c'est revenir à l'essentiel. Être pleinement moi-même, sans filtre, sans masque. Votre bizarrerie est votre zone de génie. Il est le temps de la laisser s'exprimer. Pour finir en douceur, et si je m'écoute vraiment, là ? Quelle intuition, quelle envie ? Et si je prenais le temps de noter ce qui me vient ? Si vous avez envie d'aller plus loin, d'avancer grâce au coaching intégratif, retrouvez-nous à l'école IR, par exemple, pour une journée découverte. Ou venez vous former, vous perfectionner, pour mieux accompagner les autres. Si ce podcast résonne, partagez-le, laissez un commentaire ou 5 étoiles pour lui donner plus de visibilité. Et pour rester en lien, retrouvez-nous sur tous les réseaux sociaux. Je vous dis à bientôt.

Description

Atypique ? Comment accueillir mes bizarreries ?

Vous avez déjà eu cette impression de ne pas rentrer dans les cases ?
De penser trop, sentir trop, être "trop" ou "pas assez" ?
Ce n’est pas un défaut ! Mais une richesse   🌈


Dans cet épisode du podcast #CoachingIntégratif & #Transformations, je vous invite à explorer ce que signifie accueillir ses bizarreries quand on est haut potentiel atypique :


✨ Identifier ces parts cachées de soi
✨ Comprendre leur origine et leur rôle
✨ Transformer la honte en fierté
✨ Et retrouver l’énergie de s’assumer pleinement


Accueillir ses bizarreries, ce n’est pas « se tolérer »

C’est se réconcilier avec soi.
C’est passer du camouflage à l’authenticité profonde, de la conformité à la créativité

 


Nathalie Lourdel,

Docteure en Pédagogie & Transition écologique,

Coach intégrative, Superviseur,

Directrice de l’école de coaching EAR École un Autre Regard

 

Auteur de 3 livres :

HPI Comprendre et libérer les potentiels avec Matthieu Lassagne

Le Coaching, Edition AFNOR

Réussir sa transition écologie, se réinventer pour passer à l’action


Envie de se former au coaching intégratif ? D'en savoir plus sur l'école de coaching EAR une école atypique pour les atypiques :

https://ecole-coaching-professionnelle.com/ateliers-decouvertes-ecole-ear/


Pour aller plus loin des ressources vidéos, des articles : 

https://linktr.ee/nathalie.lourdel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    Et si je m'écoutais vraiment, bienvenue dans ce podcast de coaching qui vous invite à faire une pause pour prendre soin de votre écologie personnelle. Je suis Nathalie Lourdel, coach et superviseur. J'ai créé il y a plus de 20 ans, Autrement, une société qui accompagne les transformations professionnelles. Je dirige aussi l'école de coaching EAR, l'école à notre regard. Personnellement, je suis curieuse. J'aime évoluer, me questionner, grandir, et j'ai plaisir à accompagner les autres sur ce chemin. Vous êtes atypique, créatif, vous avez envie de déployer de nouveaux potentiels, vous êtes au bon endroit. Je vous emmène en voyage grâce au coaching intégratif. L'objectif ? Harmoniser votre corps, votre cœur, votre cerveau, pour libérer votre créativité et gagner en conscience. Vous connaissez cette sensation de ne pas tout à fait rentrer dans les cases ? Cette impression parfois d'être trop ou pas assez, trop sensible, trop intense, trop différent. Pas assez conforme, pas comme les autres, pas normale. Comme si une partie de vous restait cachée, camouflée, parce qu'elle ne correspond pas au code attendu. Cette façon de penser qui zigzague alors que j'ai l'impression que les autres avancent au droit. Cette sensibilité qui capte ce que les autres personnes ne semblent pas remarquer. Ces centres d'intérêt qui font lever les sourcils aux autres. Ces réactions qui font passer pour l'original. Et souvent, c'est pas un compliment. Et si ces bizarreries n'étaient pas des défauts à corriger, mais des richesses à accueillir ? Et si cette atypie était précisément ce qui fait votre singularité, votre créativité, votre zone de génie ? Certaines personnes ont appris à embrasser leurs différences. Elles ont transformé leur étrangeté en force, en tremplin. Mais qu'est-ce que cela signifie vraiment, accueillir ces bizarreries ? Comment passer de la honte à la fierté ? Dans cet épisode, je vous propose d'explorer comment reconnaître, accepter et honorer vos côtés atypiques. Comment transformer ce qui vous a peut-être fait souffrir en ce qui vous rend unique et précieux. Parce qu'accueillir ces bizarreries... C'est enfin s'autoriser à être pleinement soi. Accueillir ses bizarreries dépasse largement l'idée de tolérer ou de se supporter tel qu'on est. C'est un processus profond de réconciliation avec ses parts de nous qui ne rentrent pas dans le moule. C'est une célébration de votre singularité. Accueillir ses bizarreries, ce n'est pas faire de sa différence un étendard défensif. ou chercher à choquer ou à provoquer pour exister. Accueillir ces bizarreries, c'est une réconciliation intérieure. Faire la paix avec ces parts de soi rejetées. C'est une libération en arrêtant de dépenser mon énergie et me conformer. C'est aussi une affirmation sereine. Assumer qui je suis. Quand j'accueille mes bizarreries, j'ai une énergie retrouvée. Celle que je dépensais à me camoufler devient disponible. Je ressens une cohérence intérieure. Je ne me sens plus fragmentée entre mon vrai moi et mon masque social. J'ai une créativité décuplée. Et aussi, j'ai des connexions avec les autres plus authentiques. J'attire les personnes qui raisonnent avec qui je suis. Alors pourquoi avons-nous tant de mal avec nos bizarreries ? La normalisation sociale commence dès l'enfance. En effet, à l'école, on valorise... un type de fonctionnement standardisé. La pression du groupe, être accepté, suppose de se conformer. Il a parfois des remarques qui blessent. Tu es bizarre, pourquoi tu ne peux pas être comme tout le monde ? Les injonctions familiales aussi. Sois sage, ne te fais pas remarquer. Ces blessures d'exclusion marquent pendant longtemps. Les moments où je me suis sentie rejetée à cause de cette différence restent gravés. Cela peut créer un sentiment de solitude. Je suis seule à être comme ça. Une honte intériorisée, croire que quelque chose ne va pas chez moi. Tout cela repose au fond sur le mythe de la normalité, cette croyance qu'il existerait une façon normale d'être humain. L'illusion que les autres sont uniformes, alors que chacun cache ses propres bizarreries. C'est en fait une confusion entre différence et anormalité. Accueillir mes bizarreries... C'est reconnaître que chacun est unique et que cette unicité est une richesse. Pour moi, accompagner quelqu'un à accueillir ses bizarreries, c'est l'aider à identifier ses parts cachées, réprimées et honteuses, comprendre leurs origines, leurs fonctionnements, et transformer le regard sur la différence. Trouver des espaces où mon atypie devient un atout est essentiel. Explorons maintenant comment accueillir nos côtés atypiques à travers les 5 C du coaching intégratif. Commençons par le corps. Habiter un corps différent. Ma différence s'incarne souvent de mon corps. Une hypersensibilité sensorielle, une gestuelle particulière, une énergie débordante, ou un rythme différent des autres. Parfois c'est une façon de se mouvoir qui ne suit pas les codes. Reconnaître mes particularités corporelles est essentiel pour ne pas perdre de l'énergie. Les hypersensibilités aux sons, aux lumières, aux odeurs, aux textures doivent être respectées, même si les autres ne comprennent pas mon besoin. Certains hauts potentiels atypiques ont des besoins spécifiques comme bouger pour penser ou un besoin de silence et de solitude. Je vous invite à arrêter de forcer votre corps à la conformité. Identifier ce dont j'ai besoin et respecter ce besoin est vital. Honorer mon fonctionnement corporel unique, c'est accepter que mon corps fonctionne différemment des autres. Cela suppose de créer un environnement qui respecte mes besoins sensoriels. Mais aussi, m'autoriser mes rituels et mes besoins spécifiques. Je vous propose un petit exercice. Cartographier mon corps et ses atypicités. Je vous propose de prendre quelques instants pour identifier vos besoins spécifiques. Où est-ce que je me force à la conformité ? Quels sont mes vrais besoins ? Et si je n'aurais pleinement ces besoins, qu'est-ce qui se changerait ? Passons au cerveau. Un cerveau atypique est souvent ce qui nous fait sentir le plus bizarre. Cette façon de penser qui ne suit pas les chemins linéaires. Des connexions surprenantes, une arborescence mentale, là où les autres avancent sans ligne droite. Première étape, reconnaître mon fonctionnement cognitif particulier. Est-ce que j'ai une pensée en arborescence, partir dans mille directions simultanément ? Parfois c'est de l'hyperfocus, une capacité à se plonger intensément dans un seul sujet. Certaines personnes comme moi pensent en images, une pensée visuelle, en système, plutôt qu'en mots. J'accompagne souvent des personnes qui ont une hyperlucidité, c'est-à-dire qui captent des incohérences, les non-dits, les failles que personne d'autre ne voit. La question c'est qu'est-ce que je peux faire de mes connexions neuronales inhabituelles, si je vois des liens que les autres ne voient pas. Certains appellent ça se disperser, c'est juste une divergence cognitive, une forme de créativité. Ce que l'on nomme trop analyser peut être au contraire... une capacité d'analyser en profondeur. Je vous invite à cesser de vous excuser, de penser différemment, et à créer les conditions favorables à votre fonctionnement. Si j'ai besoin de silence pour penser, je m'isole. Si les brainstormings rapides me bloquent, je demande un temps de réflexion. Si je pense mieux en marchant, je vais marcher dès que j'en ressens le besoin. Si j'ai besoin de visualiser, je dessine, je garde toujours un carnet à portée de main. Le cerveau atypique, c'est juste un cerveau qui excelle autrement. Passons au cœur, parlons de la sensibilité atypique hors normes. L'atypie émotionnelle est peut-être la plus difficile à assumer. Cette sensibilité à fleurs de peau, cette intensité émotionnelle, cette capacité à être submergée par ce qui semble ne pas affecter les autres et parfois perturbante. Ceux qui ne perçoivent pas ou peu les émotions peuvent vous juger. Vous pensez que vos réactions sont disproportionnées. Disproportionnées par rapport à quoi ? Reconnaître mes atypicités émotionnelles est une étape. Pour percevoir que mon hypersensibilité est un super pouvoir. Notamment pour tous les métiers de l'accompagnement par exemple. L'idée c'est de sortir de la honte, de ressentir trop. Tu es trop sensible. Et peut-être la phrase la plus toxique pour les atypiques. Non, je ne suis pas trop sensible. Je ressens pleinement. Non, mes émotions ne sont pas excessives, elles sont intenses. Ressentir les émotions avec une intensité démultipliée, c'est comme avoir un supersona, un capteur plus puissant que les autres. Ça amène à percevoir l'état émotionnel des autres, par exemple, à être profondément touché par la beauté, l'injustice, la souffrance. Vous pouvez transformer cette vulnérabilité en force. Cette sensibilité vous permet de voir ce que les autres ne voient pas, d'accompagner avec une empathie authentique. Je vous invite à développer une écologie émotionnelle, identifier ce qui me nourrit émotionnellement et ce qui me dévitalise. Il est important que je crée des espaces de ressourcement. Peut-être aussi de trouver d'autres hypersensibles. Va être salvateur. Un cœur hypersensible et atypique n'est pas un cœur fragile, c'est un cœur qui vibre pleinement. Passons à la créativité. La créativité des atypiques est souvent leur marque de ferréquie. Ces idées décalées, ces approches inattendues, cette capacité à voir ce que personne ne voit. Être atypique, c'est avoir cette capacité à sortir des sentiers battus, à innover. à se réinventer. Je vous invite à arrêter l'autocensure. Combien d'idées ai-je gardées pour moi, par peur qu'elles ne soient trop bizarres ? Et si justement, leur étrangeté faisait leur valeur ? Comment je peux trouver des espaces d'expression ? M'entourer de personnes qui accueillent, voire célèbrent mon originalité ? Oser montrer mes créations, même bizarres, et assumer mon style unique, suppose d'avoir une bonne estime de moi-même. Je peux utiliser ma différence comme un moteur créatif. Ma neurodivergence, mon décalage, me permet d'avoir une perspective unique. Les bizarreries deviennent mon identité créative. Passons à la conscience, le dernier C. Voir le monde autrement. La conscience élargie, permet de comprendre que mes atypies s'inscrivent dans quelque chose de plus vaste, la neurodiversité humaine. Chaque être humain a des fonctionnements différents, et c'est une richesse pour l'humanité. Accepter mes atypicités peut se faire au contact d'autres. Je peux aussi transformer mes croyances sur l'atypicité. Par exemple, prendre une feuille et lister toutes les croyances négatives que j'ai sur « je ne suis pas normale » . Je suis trop ceci ou trop cela. Bizarre. Et ensuite, de regarder calmement toutes ces croyances. Est-ce que j'ai envie de les garder comme référence ? Si ce n'est pas le cas, je déchire cette feuille et j'en prends une autre. Et j'écris toutes les croyances positives, tout ce qui me vient, que je souhaiterais intégrer. Par exemple, je fonctionne autrement. Ma différence est une contribution unique au monde. Mon côté original est l'expression de ma personnalité. Ou encore, plus j'ose exprimer mes différences, plus je suis authentique. Pour conclure, acquérir mes bizarreries, c'est un acte de libération. C'est cesser de dépenser mon énergie à rentrer dans des cases trop étroites. C'est m'autoriser enfin à respirer pleinement, à exister sans masque. Nous avons tous des moments où nous sentons cette cohérence profonde, quand nous sommes avec des gens qui nous voient vraiment. Si j'assume ma différence, mes bizarreries, les autres peuvent me percevoir telle que je suis, plus authentique. Et en miroir, je les autorise à être plus authentiques aussi. Je vous invite donc à développer cette relation bienveillante avec vos parts atypiques, à identifier ce que vous cachez, réprimez ou vous censurez. Écrivez ces bizarreries et regardez en quoi elles sont votre signature unique. Cette réconciliation avec soi transforme tout. Mes relations sont plus authentiques, ma créativité s'épanouit, mon existence devient plus légère, plus vivante. Trouver des espaces où je peux être pleinement moi-même, c'est ça la clé. Cette semaine, je vous invite à expérimenter l'auto-révélation progressive. Choisissez une de vos bizarreries que vous cachez habituellement, et partagez-la avec une personne de confiance. Observez ce qui se passe dans votre corps, un soulagement, une peur, une libération, ou autre chose encore. Observez dans la relation si vous sentez l'acceptation, ou un partage plus profond. Et vous, que ressentez-vous ? De la honte ? La fierté, une forme de légèreté, car au fond, accueillir mes bizarreries, c'est revenir à l'essentiel. Être pleinement moi-même, sans filtre, sans masque. Votre bizarrerie est votre zone de génie. Il est le temps de la laisser s'exprimer. Pour finir en douceur, et si je m'écoute vraiment, là ? Quelle intuition, quelle envie ? Et si je prenais le temps de noter ce qui me vient ? Si vous avez envie d'aller plus loin, d'avancer grâce au coaching intégratif, retrouvez-nous à l'école IR, par exemple, pour une journée découverte. Ou venez vous former, vous perfectionner, pour mieux accompagner les autres. Si ce podcast résonne, partagez-le, laissez un commentaire ou 5 étoiles pour lui donner plus de visibilité. 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