- Fanny Wimmer
Selon Oscar Wilde, s'aimer soi-même est le début d'une histoire d'amour qui dure toute une vie. Et si, justement, on arrêtait de croire qu'on doit être quelqu'un d'autre pour avoir le droit de s'aimer ? Aujourd'hui, on parle d'un sujet central, profond, parfois inconfortable mais essentiel, apprendre à s'aimer comme on est. Bienvenue dans le Confetti & Confiance Club ! Moi, c'est Fanny, coach et formatrice spécialisée en confiance en soi et en épanouissement professionnel. Depuis plusieurs années, j'aide celles et ceux qui se sentent perdus ou trop petits pour oser apprendre leur juste place. Ici, on parle d'audace, d'alignement et de petits pas concrets pour avancer sans se prendre la tête. Parce que la confiance, ce n'est pas un don, c'est un chemin qu'on construit pas à pas. Alors bienvenue au club, c'est parti ! Alors dans cet épisode, on va parler de pourquoi c'est si difficile de s'aimer, comment ça se construit vraiment, est-ce que ça change profondément quand on commence à se regarder autrement. Parce qu'on entend partout qu'il faut s'aimer, mais rarement comment. Parce qu'on croit que s'aimer c'est un but à atteindre alors que c'est une base. Et surtout parce que quand on ne s'aime pas, tout devient plus flou. Les relations. les choix, la confiance, les projets, on se sent bloqué, déconnecté, sans repère. Depuis l'enfance, on a appris à plaire, à faire plaisir, à se conformer, mais rarement à se regarder avec tendresse. Résultat, on attend de mériter l'amour, d'être plus ceci, moins cela, d'avoir changé pour s'accepter enfin. Mais si on inversait la logique, et si l'amour de soi était un socle, pas une récompense ? Et si au lieu d'attendre d'être transformé, on s'autorisait dès maintenant à se reconnaître comme digne d'attention et de soin. Quels sont les signes du coup d'un manque d'amour de soi ? Alors les signes qui reviennent le plus, en tout cas dans les personnes que j'ai eu la chance d'accompagner, c'est la difficulté à dire non. Et je dirais même plus la difficulté à dire non sans culpabilité. Il y a aussi la... procrastination chronique par peur de l'échec du jugement on préfère ne pas faire ou attendre un moment plus opportun qui n'arrivera jamais plutôt que de prendre le risque de ne pas y arriver il ya aussi cette recherche constante de validation extérieure attendent que les autres nous disent que ce qu'on fait est bien attendre qu'on ait de la reconnaissance pour se mettre en action il ya aussi le sabotage ou l'auto dévalorisation dès qu'un projet démarre ou à tout pour que ça ne fonctionne pas, ou en tout cas pour minimiser notre impact sur le projet. Et puis ça peut être aussi une hyper exigence envers soi-même, accompagnée, ça c'est le petit bonus, de pensée critique permanente. Alors je sais qu'il y a beaucoup de mythes autour de l'amour de soi. Il est temps d'en dégommer certains, notamment le premier.
- Fanny 2
Je dois d'abord tout régler chez moi avant de m'aimer.
- Fanny Wimmer
C'est faux, l'amour de soi... c'est le point de départ, pas l'arrivée. Il y a aussi
- Fanny 2
Je vais devenir prétentieuse si je m'aime trop.
- Fanny Wimmer
Faux. L'amour de soi sincère nous rend plus doux, pas plus hautain.
- Fanny 2
Je ne mérite pas de m'aimer vu tout ce que j'ai fait ou vu tout ce que j'ai vécu.
- Fanny Wimmer
C'est également faux puisque chaque être humain mérite de se traiter avec respect, quel que soit son passé ou ses erreurs. Et puis, pour finir, le boss final.
- Fanny 2
C'est un luxe,
- Fanny Wimmer
j'ai d'autres priorités dans la vie. Faux, s'aimer c'est poser les fondations de sa vie, les fondations de la maison, c'est plus important que le toit, en tout cas pour démarrer. Et du coup c'est pour aller vers une vie qui est plus apaisée, plus saine, voire plus joyeuse. Mais avant de continuer cet épisode, un petit peu de théorie. Qu'est-ce que l'amour de soi ? En psychologie... l'amour de soi est souvent abordé à travers le concept de l'estime de soi dont on a déjà parlé dans ce podcast, c'est-à-dire la valeur que nous nous accordons, que nous nous attribuons. Si on prend un peu de référence théorique, selon Maurice Rosenberg, le pionnier de l'estime de soi, il s'agit d'une attitude positive ou négative envers soi-même, bien évidemment basée sur notre auto-évaluation. Et en France, le psychiatre Christophe André, dans son livre « L'estime de soi, s'aimer pour mieux vivre avec les autres » , rappelle que l'estime de soi repose sur trois piliers. La confiance en soi, ce que je fais. L'image de soi, ce que je vois. L'amour de soi, ce que je ressens. Il insiste sur le fait que l'amour de soi est un besoin fondamental et non pas une coquetterie. Il écrit « S'aimer soi-même n'est pas un luxe, c'est une nécessité. » Et pour poursuivre cet épisode, quoi de mieux que de recevoir une invitée qui s'y connaît particulièrement en amour de soi, Gwen. Gwen, c'est une entrepreneur multipassionnée et passionnante. Pendant longtemps, elle a cherché sa place en explorant des univers aussi variés que l'esthétique, l'immobilier, la décoration, la création de contenus ou encore la formation artistique. Mais ce qui relie tous ces chemins, c'est son talent unique, révéler la beauté, qu'elle soit intérieure ou extérieure. Aujourd'hui, Gwen accompagne les femmes à sortir du brouillard mental, à retrouver de la clarté, de la confiance et de l'alignement pour créer une vie ou un business qui leur ressemble. Et ce que j'admire particulièrement chez elles, c'est cette mission. Rendre le monde plus beau, un cœur à la fois. Et si rendre le monde plus beau commençait justement par là, par apprendre à s'aimer soi. Parce que pour moi, un cœur connecté à lui-même, c'est un cœur qui rayonne, qui inspire, qui transforme. tout doucement le monde autour de lui. Et tu verras, à travers son histoire, ses mots, ses outils, Gwen nous montre que cet amour-là est déjà en vous. Je suis très heureuse de te la faire découvrir aujourd'hui. Bienvenue Gwen, je suis trop contente que tu sois avec moi aujourd'hui.
- Gwen
Merci pour l'invitation Fanny, merci beaucoup.
- Fanny Wimmer
Avec grand plaisir. Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter avec tes mots ?
- Gwen
Alors avec mes mots, déjà t'as dit des super jolis mots alors... Merci beaucoup pour cette belle présentation. Moi, c'est Gwen. En vrai, je m'appelle Gwen à elle, mais Gwen, c'est plus facile. Aujourd'hui, je suis numérologue, coach. J'accompagne principalement les femmes, aussi les parents. Et puis, un petit peu comme tu l'as expliqué, à retrouver la clarté, à se connaître, à retrouver peut-être la confiance, la légitimité qu'on a perdue ou alors un plan, un projet. Je suis aussi évidemment du coaching Ikigai, donc on essaye d'assembler tout ça et de pouvoir apporter plein de réponses et surtout un plan un peu concret pour avancer et savoir où on va.
- Fanny Wimmer
Génial, en tout cas les personnes que tu accompagnes ont beaucoup de chance, puisqu'effectivement j'ai eu la chance de te rencontrer lors d'une formation Ikigai. et moi ce qui m'a frappée chez toi dès le départ c'était ton calme et le fait que tu étais très calme, très rassurante et surtout que tu dégageais une forme de confiance en toi. Alors, il y a toujours ce qu'on dégage et ce qu'on ressent. Il peut y avoir des différences, bien évidemment. Et toi, justement, quand tu te penses à ton parcours vis-à-vis de la confiance en soi, de l'amour de soi, il y a des moments qui t'ont le plus challengé dans ta relation avec toi-même.
- Gwen
Alors, oui, et puis je pense qu'il y en a eu plein. On pourrait en trouver... un par an, voire un tous les mois, je sais pas. Bon, vu que voilà, il faut pas non plus trop s'éparpiller. Non, je dirais que déjà, le premier gros challenge, je pense, c'est le passage de l'enfance à l'adolescence, déjà. Pour moi, ça a été quand même un vrai cap, un chamboulement énorme. J'ai pas vraiment aimé. Je comprends. Passer de la petite fille à l'ado, on est mal dans sa peau, enfin, là, je ressentais vraiment ce truc de... d'être mal dans sa peau et de ne pas savoir qui on est, où on va et puis on essaye de suivre pour le coup un groupe des copines qui n'en sont peut-être pas non mais voilà ce cap là il a été difficile je trouve et bon après voilà plus tard je dirais quand j'ai commencé à travailler aussi parce que j'ai commencé mon parcours en étant esthéticienne. Donc, j'avais 19 ans. Et là, il y a un truc qui m'a vraiment challengée, c'était de conseiller des femmes qui étaient plus âgées que moi. Et là, ça venait plutôt de toucher plus ma légitimité. Mais je suis qui, en fait, pour vendre des crèmes anti-âge alors que j'ai 19 ans ? Et ça, ça m'a vraiment... Par contre, ça, ça m'a beaucoup appris parce que du coup, j'ai appris à... prendre confiance, vendre, aller au-devant des gens. Et là, pour le coup, je sortais un petit peu de ma zone de confort et j'allais justement aller chercher cette légitimité que je ne ressentais pas en moi. Et puis, finalement, à 22 ans, donc peu de temps après, j'ai quand même été à mon compte. J'ai carrément ouvert mon institut. Donc, c'est là que je me dis, finalement, je me suis challengée toute seule et c'est arrivé. Donc ça, c'est vraiment des choses que je me rappelle qui, à l'époque, sont venues me chercher. Et autre chose aussi, c'est quand je suis devenue maman.
- Fanny Wimmer
Oui, j'imagine, ça a dû changer beaucoup de choses.
- Gwen
Ouais. Parce que là, du coup, dans ta relation avec toi-même, là, il est plus question d'équilibre entre ton pro, ton perso, tes priorités, ton corps qui change. Voilà, tout ça, c'est plein de remises en question, plein de chamboulements et ça challenge parce que du coup, c'est... OK, tout à l'heure, on parlait de la fille que j'étais et puis maintenant, c'est la femme et puis après, c'est la maman. Enfin, du coup, on passe par des étapes un peu différentes. Donc tout ça, évidemment, ça challenge tout au long de la vie. mais au final à un moment donné on trouve sa place on se trouve en fait c'est ça je crois c'est super beau ce que tu dis parce que même si la vie est pas linéaire même si on rencontre des changements que
- Fanny Wimmer
ce soit dans notre identité personnelle, professionnelle lorsque pareil on devient maman ou lorsqu'il y a une transformation quelle qu'elle soit effectivement on n'a plus nos repères et c'est là qu'on se retrouve seule face à soi-même et face Ausha de qui je suis maintenant, en fait, dans cette nouvelle configuration-là. Et on apprend à se connaître comme ça, bien évidemment. Mais ça ne veut pas forcément dire qu'on se regarde toujours avec bienveillance dans ces moments un peu instables. Est-ce que toi, il y a quelque chose qui t'a permis un jour de regarder qui tu es, qui tu étais, si c'est au passé, avec plus de bienveillance ?
- Gwen
Alors, moi, en premier, je dirais qu'au début, j'ai vraiment eu du mal. à me regarder avec beaucoup de bienveillance. Mais heureusement, j'ai rencontré un mari formidable. Donc, je peux quand même en parler parce que lui, il m'a vraiment aidée à porter un regard bienveillant sur moi. Voilà, après, on est comme on est, peu importe. Mais même sans parler du physique, là, je parle vraiment de qui on est au fond, où on se montre souvent un peu avec une façade, un masque. Et lui, par exemple, il me connaît dans... Comment je suis vraiment avec toute ma vulnérabilité. Et ça, c'est souvent des choses qu'on ne montre pas. En tout cas, moi, que je n'ai pas beaucoup montré. Et du coup, je dirais que lui, déjà, ça m'a beaucoup aidée. Mais avant ça aussi, même si... Parce qu'on n'est pas obligé d'avoir un mari, quelqu'un qui nous aime pour s'aimer soi. Parce que ce n'est pas ça le message que je veux faire passer. C'est aussi, je me souviens d'une rencontre que j'ai faite il y a quelques années avec une nutritionniste. On avait eu un échange. Et je lui disais, moi, à chaque fois, rêver l'été, là, ça concerne vraiment mon corps. J'ai peur de me montrer un oeil de bain, j'ai peur. J'ai peur du regard des autres, j'ai peur de plein de choses. Et donc, du coup, elle me dit, mais regarde-toi, en fait. Qui c'est qui va vraiment te regarder, finalement, à la plage ? Du coup, elle avait eu tout un discours pour me dire, mais pourquoi, en fait, tu te tracasses autant ? Et c'est vrai que, du coup, elle m'avait dit, mais déjà, tu te peins pas assez bien. là aussi ça a été un moment où je me dis mais oui mais en fait quand on est sur la plage, enfin Au pire, on regarde sa voisine d'à côté, mais en fait, le monde ne va pas s'arrêter de tourner si on a un bourrelet ou un truc. Et donc, du coup, à partir de là, j'ai commencé à me dire, mais oui, mais en fait, pourquoi tu te tracasses pour rien ? Les autres, on s'en fiche.
- Fanny Wimmer
C'est super beau ce que tu dis, parce que c'est autant le regard que tu portais sur toi qui a changé. Le regard, du coup, aussi de l'autre sur toi qui a ce regard, je pense, plein d'amour de ton mari. qui t'a permis aussi de te découvrir toi différemment, sans masque, comme tu disais, avec vulnérabilité. Et c'est hyper important ce que tu dis, même si j'ai bien entendu que ton message n'était pas de dire que c'était l'amour des autres, tu devais porter l'amour de soi. Mais c'est que ça peut, c'est dans toutes les directions finalement. Bien évidemment, ça part de soi, mais les rencontres qu'on peut faire dans la vie, ça peut avoir un effet miroir déjà, et ça peut aussi avoir un effet qui nous fait du bien. bien, tout simplement. On peut faire des mauvaises rencontres dans la vie comme on peut faire de très belles rencontres. Et justement, les belles rencontres, c'est aussi les personnes qui nous montrent qui on est véritablement, qui nous acceptent tel qu'on est et qui nous donnent encore plus envie, finalement, de nous montrer. Alors après, je ne sais pas ce que tu penses de cette croyance qu'on peut entendre, que ce soit sur les réseaux sociaux ou même dans le développement personnel, que pour être aimée, de quelqu'un, il faudrait d'abord s'aimer soi-même. Qu'est-ce que t'en penses toi de ça ?
- Gwen
Alors, oui. Déjà, je suis complètement d'accord avec cette idée. Et j'ajouterais même de se bien parler à soi-même, déjà pour commencer. Parce que souvent, je trouve que quand on parle de soi, on utilise des mots hyper, très péjoratifs, très minimisants, je ne sais pas comment dire, mais diminuants. On ne se voit pas tel qu'on est vraiment. On se diminue dans les mots qu'on utilise. Par exemple, je ne sais pas, on a reversé un truc, on dit « mais qu'est-ce que t'es idiote ! » Déjà, il ne faut pas se parler comme ça. C'est vrai. Je trouve que ça, c'est déjà un premier vrai exercice. Déjà, bien se parler à soi-même. Peut-être qu'on renverra un truc hyper cool aussi à l'extérieur. Du coup, finalement, le regard de l'extérieur changera par rapport à nous aussi.
- Fanny Wimmer
Effectivement, c'est aussi l'attitude qu'on a. Si on a tendance à mal se parler, à se dévaloriser. C'est quelque chose que je partageais avec des femmes que j'accompagnais dans un atelier. C'est ce que je leur disais. Est-ce que Beyoncé, quand elle arrive au Stade de France, elle arrive, elle dit bonsoir, excusez-moi de vous déranger. Je vais faire un concert, un petit concert pendant deux, trois heures. Voilà, j'espère que vous aimerez bien. Et puis, elle se cache derrière un truc. Je pense que ça ne le ferait pas du tout. Et ce n'est pas l'attente qu'il y a en face non plus du public. Et j'aurais tendance à dire, si on prend un peu cette réflexion-là, que peut-être la puissance qu'elle a, la confiance qu'elle a en elle, qui n'est pas du tout celle que je viens de citer, pour les personnes qui n'ont jamais vu de concert de Beyoncé, elle arrive, c'est « wouhou ! » direct, ça, on voit. Et ça, ça inspire aussi le public, ça inspire aussi les personnes qui viennent la voir. Et sans être Beyoncé, en fait, on inspire les autres par notre attitude, par notre comportement, par qui on est au quotidien. Et comme tu dis, si on se fait petite, si on ne se parle pas bien, si on se dévalorise, ce n'est pas forcément l'image qu'on a envie de renvoyer de soi.
- Gwen
C'est sûr. Non, non, mais c'est un vrai travail. Par contre, c'est un vrai travail de reprogrammation, pour de vrai, parce qu'on a tellement été conditionnés aussi à ne pas parler de cette façon de soi ou ne pas entendre des phrases sur soi dans ce sens-là. et je sais que il y avait une copine qui m'avait donné cette idée d'enregistrer des vocaux par exemple une petite phrase, un mantra je suis capable, je suis que du positif, de les enregistrer et de se mettre des alertes sur son téléphone 3 par jour et alerte, écoute ton vocal et hop c'est bon, tu te reprogrammes je trouvais que c'était une super idée du coup j'adore pour ne pas oublier qu'on est des queens enfin voilà, qu'on est des fans puissantes qui ont des idées, qui se sentent légitimes, qui ont confiance, qui sont Beyoncé.
- Fanny Wimmer
En fait, on est toutes un peu Beyoncé finalement.
- Gwen
En fait, je pense qu'en vrai, on est toutes des Beyoncé, mais c'est qu'on ne le sait pas. On n'a pas encore assez travaillé, ou on ne s'est pas encore programmé pour l'être.
- Fanny Wimmer
En tout cas, pour les personnes qui nous écoutent, vous vous direz ça dans vos mantras, on est toutes des Beyoncé.
- Gwen
Voilà, c'est ça.
- Fanny Wimmer
J'adore ! C'est incroyable. Et justement, tout à l'heure, tu évoquais dans ton passé des rencontres que tu as pu faire, notamment qui t'ont permis de soit cultiver plus d'amour envers toi, soit de recevoir peut-être plus d'amour. Est-ce qu'il y a eu un moment un peu charnière dans ta vie, en dehors de cela, où tu as vraiment compris que t'aimer comme tu es, c'est une condition pour te sentir confiante ?
- Gwen
Ça, je dirais que c'est depuis que j'ai commencé un petit peu à me questionner sur mon développement personnel. C'est-à-dire qu'il n'y a pas très longtemps de ça, finalement. C'était il y a à peu près deux ans où j'ai commencé un peu à me poser des questions, à me dire mais qu'est-ce que je suis ? Qu'est-ce que je fais ? Où je vais ? Quelle est ma place dans ce monde ? Et c'est vrai qu'à ce moment-là, j'ai commencé à travailler sur plein de choses. plein de choses, j'ai même appris, je me suis formée sur des outils, tout ça, et c'est là que je me suis dit, ah oui, d'accord, donc là, j'ai réalisé que ma place, mon projet de vie, c'est mon projet de vie, quoi, c'est pas celui des autres, c'est pas celui de mon mari, ni de ma mère, ni de personne, en fait, c'est, voilà, donc on a beau aimer fort son entourage et tout, bah, en fait, c'est comme si t'avais plus besoin de la validation extérieure, mais de n'importe qui d'autre, quoi. ni le mari, ni les copines, ni... Voilà. Et c'est pas être égoïste ni rien, c'est simplement te dire, parce que moi j'ai quand même un parcours de vie où j'ai vraiment envie de profiter de la vie à fond. Et on n'a pas de temps à perdre dans ces moments-là parce que plus on mentalise, plus on se pose des questions et on n'agit pas. C'est un peu cash, mais pour le coup, pas de temps à perdre. Je sais où je vais, je sais ce que je vaux. Je connais mes priorités. Je sais que je peux avoir confiance puisque, par exemple, je me suis formée pour telle et telle chose. Je sais que je peux avancer dans cette direction. Je me sens experte. Je ne devrais même pas mettre des guillemets, parce que je peux dire que je suis une experte dans mon domaine. C'est me respecter aussi. C'est plein de choses là. Donc ce moment charnière, c'est depuis que j'ai commencé à travailler sur un point, à poser des questions. Je me posais beaucoup de questions avant, mais ça tournait en rond. Là, c'est des questions qui ont servi à décanter les choses.
- Fanny Wimmer
C'est génial ce que tu dis, parce que je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui se posent des questions en réalité, contrairement à la croyance qui serait qu'il y a beaucoup de gens qui ne se posent pas de questions et qui cherchent à rentrer dans des caisses. J'ai l'impression que beaucoup, beaucoup de gens se posent en réalité des questions de qu'est-ce que je fais là, où je vais, mais sans jamais véritablement soit trouver de réponse, soit aller chercher les réponses au bon endroit.
- Gwen
Voilà, c'est ça, exactement. Ça, toute la journée. toute la journée en rendez-vous avec des personnes qui sont un peu dans ce cas-là et qui cherchent des réponses de n'importe quel moyen, mais je dirais quand même une chose, c'est que nous on peut apporter un petit peu notre pierre à l'édifice, la première brique de leur premier questionnement ou le petit déclic, le petit truc après derrière, il y a quand même de l'action à mener c'est-à-dire plein de choses à faire pour justement aller dans notre direction voilà, c'est aussi, enfin Merci. Il ne faut pas attendre d'un thérapeute, de quelqu'un qu'on consulte, comment dire, qu'il fasse tout à notre place finalement. C'est-à-dire que nous, on va apporter peut-être notre savoir, notre expertise, notre analyse sur plein de choses, sur le développement personnel, professionnel, peu importe, apporter plein de conseils, plein de choses à faire. Mais justement, derrière, il faut les faire.
- Fanny Wimmer
Exactement, et puis je dirais même aussi, il y a beaucoup de choses qu'on ne connaît pas. Il y a beaucoup de personnes qui ne savent pas qu'elles ont le droit d'aller vers une vie différente, ou qu'elles peuvent fonctionner différemment de ce qu'on leur a transmis. Et parfois, juste le savoir, c'est très libérateur, et ça permet de se diriger vers l'action, comme tu le disais. Et d'ailleurs, selon toi, qu'est-ce qui empêche le plus souvent les gens de s'aimer comme ils sont ?
- Gwen
ce qui les empêche c'est les autres vraiment là pour le coup c'est les autres parce que j'ai fait un constat entre mon expérience personnelle et toutes les personnes que je rencontre tous les jours c'est qu'en fait on écoute même plus son intuition, on écoute même plus ses ressentis on écoute même plus ce que notre corps notre coeur dit, on écoute et on suit l'idée de l'autre qui est certainement très bienveillante et veut très bien faire pour nous Mais non, en fait. Toi, au fond de toi, tu penses quoi, en fait ? Qu'est-ce que tu ressens ? Qu'est-ce que t'as envie de faire ? Est-ce que t'as vraiment envie ? Est-ce que ça te satisfait ? Est-ce que ça te dégoûte ? Et en fait, souvent, on oublie qu'instinctivement, au fond, on a envie d'un truc, mais on s'est fait complètement berner ou brouiller par l'autre.
- Fanny Wimmer
Mais carrément, et ce que tu dis, c'est... Finalement, notre ressenti, le corps, il est très intelligent quand on l'écoute. Finalement, avoir la boule au ventre tous les jours, ce n'est pas normal. Être dans un stress permanent, pleurer tous les dimanches soirs, ce n'est pas normal, même si on peut nous vendre ça comme quelque chose d'habituel. Ces ressentis-là, sur le long terme, ce n'est pas forcément un bon signe. En tout cas, c'est une vie qui nous convient. Et puis, le côté, on s'est fait berner parce qu'on nous a fait croire que c'était ça la solution. Et finalement, on ne nous a pas filé le bon mode d'emploi à la naissance.
- Gwen
Et c'est vrai que le meilleur conseil que je donne dans ces cas-là, c'est « Mais toi, tu veux quoi, en fait ? Toi, vraiment, au fond, ton intuition a dit quoi ? » Et bien souvent, les personnes ont du mal à se reconnecter à cette intuition parce qu'elles l'ont tellement plus écoutée depuis longtemps que c'est un vrai travail de se reconnecter à son intuition.
- Fanny Wimmer
Et tu conseillerais quoi à ces personnes pour se reconnecter ? à ce qu'elles ressentent ?
- Gwen
Il y a pas mal d'exercices qu'on peut faire, mais c'est surtout être dans l'instant présent. On vient parler du flot, de l'ikigai, et de plein d'autres choses, mais surtout de ce qu'on aime faire. Qu'est-ce que t'aimes faire ? Qu'est-ce que t'aimes faire sans te... demander quelle journée, quel temps il fait dehors, parce que tu es en train de le faire et tu ne te rends pas compte du temps qui passe, parce que tu aimes le faire. Il n'y a pas besoin que ce soit productif ni rien, c'est juste toi et ce que tu aimes faire. Et à ce moment-là, tu te reconnectes à ton instant présent. Et ça peut être de la méditation, ça peut être écrire, ça peut être chanter, ça peut être danser, ça peut être faire ce qu'on aime. Et là, pour le coup, ça peut même être faire une recette, faire... Enfin, peu importe. Là, il n'y a pas de règle. Fais-toi une liste de trois ou cinq trucs que tu adores faire et que ça fait longtemps que tu ne l'as pas fait. Et là, tu verras petit à petit, tu vas arriver à te reconnecter avec ce que tu aimes vraiment. Et petit à petit, tu es dans l'instant présent.
- Fanny Wimmer
Et tout à l'heure, tu me disais aussi que ce qui empêche les gens de s'aimer, souvent, c'est les autres, le regard des autres, ou ce qu'on pense être. le regard des autres.
- Gwen
Oui.
- Fanny Wimmer
Est-ce que c'est quelque chose que tu as remarqué, toi aussi, dans les personnes que tu accompagnes, que le regard des autres, c'est quelque chose qui t'empêche tout le temps, qui empêche la confiance en soi ?
- Gwen
Très, très souvent. Mais vraiment, très, très souvent. Vraiment. Là, vraiment, je pense que c'est tout un travail de déconstruction de croyances limitantes, d'injonctions, de choses qu'on a vécues plus jeunes qui font que du coup, on n'a pas eu notre place, par exemple, dans une fratrie, dans une famille. au travail. Et donc, du coup, c'est des personnes souvent qui n'arrivent pas à se faire respecter, mais à se respecter soi-même aussi. Et bien souvent, se regarder l'autre est plus fort que leur envie de se faire respecter, finalement. Donc, elles deviennent invisibles, elles n'osent pas, elles ne sentent pas leur place, pas légitimes. Et puis, il y a un jour où ça explose quand même. Ça peut arriver, ce jour où finalement on craque et on se dit « Mais non, mais là, je ne suis pas... » Je ne suis pas moi, en fait. Mais souvent, ce moment-là, c'est dommage d'en arriver là. C'est souvent ce que je dis. C'est dommage d'arriver au burn-out, d'arriver au moment où le corps craque. Parce qu'après, c'est plus compliqué à retravailler les choses et à retrouver, je trouve, du fun, de la joie, des choses qui nous satisfont dans la vie. Oui,
- Fanny Wimmer
complètement. Et il y a beaucoup de choses à faire pour repérer les tensions, les comprendre. Et notamment ces émotions-là, ces émotions qu'on peut appeler désagréables, pour toi, quelle place elles ont dans la relation à soi ?
- Gwen
Alors justement, les émotions, ça a été un gros, gros travail sur moi parce que pendant très, très longtemps, je me suis coupée de toute émotion. Je me suis complètement blindée au monde. Je me suis beaucoup blindée parce qu'il fallait que je sois forte, parce qu'il fallait... montrer qu'on est triste, parce que des fois, il nous arrive des choses dans la vie qui nous rendent tristes ou qui nous traumatisent et qui font qu'on doit cacher ça parce qu'on veut continuer notre vie. Mais à un moment donné, ça nous rattrape. Et j'ai été rattrapée à peu près à l'âge de 30 ans.
- Fanny Wimmer
À mince.
- Gwen
Quand j'ai eu mon deuxième enfant. Et là, je me suis dit, non, là, il va falloir peut-être faire quelque chose. Et travailler là-dessus, sur tout ce que j'ai en... Oui, tous ces masques que j'ai portés, que j'aimerais laisser tomber au fur et à mesure du temps. Ça a été un travail qui a duré encore jusqu'à cette année. Donc, c'est très, très long, mais petit à petit, on y vient. Je me sens un peu plus légère. Et voilà, en gros, ce que je pourrais dire par rapport aux émotions. Je les accepte plus et j'accepte plus de montrer ma vulnérabilité aujourd'hui. Alors qu'avant, il n'y avait aucune place pour la vulnérabilité.
- Fanny Wimmer
Elle existait, mais elle était cachée. C'est ça. C'est hyper intéressant ce que tu dis, parce que la vulnérabilité, maintenant avec les études qui ont pu être faites, et même le regard que la société porte aujourd'hui sur la vulnérabilité, je pense que c'est un regard qui a beaucoup changé. Notamment, l'exemple qui me vient en tête, c'est les JO l'année dernière. Il y a beaucoup d'athlètes qui ont partagé leur vulnérabilité, même des athlètes. athlètes qui ont gagné en disant mais à quel prix finalement j'ai gagné ça ou ma santé mentale en a pris un coup en fait avec cet entraînement pour les JO et il y a eu beaucoup de libération de la parole notamment sur la vulnérabilité, sur les difficultés qu'on peut rencontrer et je trouve que c'est génial d'avoir ces images là c'est pas évident finalement ce switch de la vulnérabilité c'est le mal à la vulnérabilité ça peut être utile et je trouve ça super que tu aies pu faire ce travail.
- Gwen
Ouais. Non, puis en plus, j'ai été pas mal, comme tu l'as dit dans ma description, j'ai été aussi un peu sur les réseaux sociaux. Bon, j'y suis toujours, d'ailleurs, mais j'ai été à un moment donné de ma vie bien... bien branché bien connecté
- Fanny Wimmer
Et c'est vrai que je trouve que cette image-là des réseaux sociaux hyper lisses, hyper parfaites, ça n'a pas arrangé à l'époque. Ça n'a pas arrangé mon cas sur mon travail avec la vulnérabilité, puisque quand on montre des belles photos parfaites, dans un intérieur parfait, avec des belles vacances, des beaux couchers de soleil, tout ça, tout ça, tout ça, ça ne montre pas du tout de vulnérabilité, ça. Et je trouve que même pour les autres qui regardent, c'est même pire parce qu'ils se disent « Waouh, elle a une vie super, moi, ma vie est nulle. » Donc, je trouve qu'en plus, ça ne renvoie pas du tout l'image que moi, j'aimerais renvoyer aux autres. Comme on disait tout à l'heure, un petit peu la contribution qu'on apporte aux autres par le message qu'on délivre, tout ça. Là, on n'y était pas du tout contre-productif. Donc, petit à petit, on monte plus d'envers du décor, plus de... plus de choses vraies, authentiques. Et au final, on reçoit beaucoup plus de messages en disant « Ah, mais en fait, t'es normale, t'es comme nous. » Ben oui, en fait. Oui, je suis une personne. Voilà, mais c'est fou parce que du coup, ça fait comme une barrière, justement, de perfection, qui n'en est pas, d'ailleurs. Je sais que moi, je me suis complètement détachée de tout ça et maintenant, je le fais parce que ça me fait plaisir. Si ça plaît, tant mieux. Si ça ne plaît pas, ce n'est pas grave. Moi, je le vis bien. Trop cool. Je vis bien sur mes réseaux sociaux, comme ça, de cette manière-là. Et je sais qu'en plus, j'ai souvent eu cette question. Mais comment ça se fait que toi, tu as un compte qui marche, tu as des abonnés, comment tu as fait ? En fait, je n'ai rien fait. Mais la vraie réponse, c'est ça. C'est que j'ai partagé des choses de ma vie sans me casser la tête. un storytelling ou je ne sais pas quoi, ou à une direction artistique. Bon, peu importe, petit à petit, moi, j'aime bien ça. Donc, j'ai quand même amené ma patte, ma touche artistique. Mais je veux dire, j'ai partagé qui j'étais vraiment et les gens ont aimé me suivre comme une bonne copine. Et voilà, il n'y a pas eu du coup, ou alors maintenant comme la professionnelle, l'experte, etc. Mais à la base, il n'y avait pas de... Il n'y avait pas de plan, pas du tout, aucun même. Je ne pensais même pas. Donc, c'est pour ça. Et des fois, là, ça s'est fait intuitivement, naturellement, sans rien attendre. Et finalement, ça a fonctionné.
- Gwen
Finalement, c'est ce qui est le plus inspirant, de faire les choses pour soi, parce que ça nous plaît, parce que ça vient de nous. Et c'est un petit peu... Moi, j'aime cette métaphore de la bouteille à la mer. T'envoies ta bouteille à la mer parce que tu sais qu'elle est belle, que le message qu'on donne, il est conforme à qui tu es. qui l'aligne avec toi et puis après la bouteille elle trouvera son public de personnes qui aiment la sincérité, qui aiment les partages vrais et c'est très inspirant pour toutes les personnes qui ont à produire quelque chose, quel qu'il soit, en le faisant avec le cœur, quand ça part de soi et bien tout de suite on va toucher différemment et je trouve très inspirant ça dans ce que tu nous as partagé Et d'ailleurs, dans ton quotidien aujourd'hui, concrètement, dans le présent, comment toi, tu cultives l'amour de toi ?
- Fanny Wimmer
Alors déjà, comme on disait au début, je me parle bien. J'essaye de bien me parler. Je prends soin de mon énergie parce que pendant longtemps, je me suis un peu cramée, je me suis un peu forcée. J'ai un petit peu forcé dans plein de domaines. Là, je suis un petit peu plus à l'écoute de mon énergie, qui n'est pas forcément constante tout au long de la journée. Donc du coup, je fais en fonction de ça. Quand j'ai envie de dire non, je dis non. Je dis oui quand ça me fait plaisir. Mais je me donne vraiment du temps et je me bloque du temps, même pour ça. Donc c'est-à-dire que je me bloque du temps pour moi dans mon plan.
- Gwen
Bien.
- Fanny Wimmer
Et ça, depuis que je l'ai fait, bah... Il y a eu un vrai shift, quoi. Un vrai truc dans ma façon de travailler, d'être, de me sentir bien, de ne pas être frustrée, de ne pas me dire, ouais, là, la journée avait passé trop vite, du coup, je suis obligée de me coucher tard parce que je n'ai pas fini ci, ça, ça. Non. Du coup, je... Et cette heure bloquée, même si je ne fais rien, ce n'est pas grave. Alors qu'avant, c'était dur à imaginer. De me dire que pendant une journée, tu ne fais rien, comment ça ? Une journée, c'est une heure de gâchée. Donc non, c'est aussi de me bloquer du temps. Alors je sais que là, c'est facile parce que je suis entrepreneur. C'est un sujet que j'ai déjà eu avec des personnes de mon entourage. Mais si ce n'est pas une heure, ça peut être 20 minutes. dans son emploi du temps, c'est largement faisable. Je le dis parce que je suis quand même maman, j'ai deux enfants, j'ai une maison à m'occuper, je suis entrepreneur, je suis une femme de 2025. Donc potentiellement plein de choses à faire, à gérer, avec une charge mentale de l'espace. Mais j'arrive à me bloquer du temps.
- Gwen
Justement, ce bloquer du temps, prendre soin de soi, ce n'est pas forcément les vacances une fois par an. C'est pas aller en thalasso, c'est pas attendre d'avoir trois heures devant soi pour faire ci, pour faire ça. Ça passe par des pauses quotidiennes et des bulles d'air, si je comprends bien, pour se recharger.
- Fanny Wimmer
Exactement, c'est exactement ça, c'est la bulle d'air. Mais des fois, c'est pas long, ça peut être aller courir, faire un truc. Enfin vraiment, c'est pas long, c'est pas forcément long dans la journée, mais c'est ce petit moment à soi où on a lu sur un sujet, enfin peu importe. Il n'y a pas de... Il n'y a pas de productivité dans cette activité-là, en tout cas. C'est important. C'est juste pour soi. Ça peut être un petit moment tout simple. On se maquille. Enfin, je ne sais pas. Après, c'est large.
- Gwen
Quelque chose qui nous fait du bien, en fait.
- Fanny Wimmer
C'est ça.
- Gwen
C'est ça. Au sens large. OK. Donc, du coup, tu te parles gentiment. Tu t'accordes des temps de pause. En tout cas, tu as organisé ta vie autour de ça. Est-ce qu'il y a d'autres choses qui te font du bien, qui font du bien à ta confiance en toi ?
- Fanny Wimmer
Là, maintenant, je me force à ne plus vouloir rentrer dans un moule ou comme je dis, dans un jean trop serré. Non, maintenant, je suis en dehors du moule. Fini le jean sleeve. Ouais, non, non. De toute façon, c'est trop serré. On n'est pas bien dans un jean sleeve. Non, mais ça aussi, c'est important de... De me dire que de toute façon, on est tous uniques, on a tous notre façon de faire, notre façon de fonctionner, notre façon d'être, notre vision. Tout est unique chez nous. Et de se dire que de toute façon, toi, tu ne vas pas forcément avoir le même projet de vie que moi et tu peux parler avec n'importe quel autre entrepreneur, copine, comme on disait depuis tout à l'heure, n'importe quelle personne. Même la personne avec qui tu te sens le mieux, moi par exemple mon conjoint, on n'aura pas forcément la même vision des choses. Donc en fait, ne pas rentrer dans le moule, c'est quelque chose que je fais maintenant. Moi j'ai écrit, je me suis imaginée, je me suis dessinée une vision. Je l'ai dessinée là-bas en cours. J'ai mis tout ça sur papier et je me dis, moi ma vie, je veux qu'elle soit dans ce sens-là. En fait, de me créer mon propre moule où je me sens bien. C'est plus ça.
- Gwen
finalement on s'est trouvé son moule et en fait est-ce qu'il n'était pas déjà là depuis toujours ?
- Fanny Wimmer
Ah bah si, mais si si il était là et il faut juste se dire qu'il était là depuis le début mais bon bah des fois il faut savoir aller le chercher ou le retrouver justement en parlant de ça du fait que le moule était toujours
- Gwen
là et que parfois il nous est pas accessible pour plein de raisons que ce soit qu'est-ce que Merci. T'aimerais dire à la Gwen d'il y a quelques années, quand tu doutais, quand t'étais à la recherche de ce moule-là, si tu pouvais lui passer un message aujourd'hui, qu'est-ce que tu lui dirais ?
- Fanny Wimmer
Déjà, je lui dirais que ça sert à rien d'aller chercher à l'extérieur. Parce que là, si on parle du moule, ton moule, il est chez toi. Il est là. Si on prend la comparaison, ça sert à rien d'aller chercher à l'extérieur, la validation extérieure. Tout est déjà à l'intérieur de toi. Il suffit juste d'aller le révéler, de le refaire ressortir, d'aller allumer la lumière, on peut utiliser toutes les métaphores qu'on veut. Mais la réponse est déjà en nous.
- Gwen
C'est en fait se concentrer sur ce qui existe déjà plutôt que d'aller chercher de la nouveauté ou de chercher des moyens de trouver une solution auprès des autres ou auprès de l'extérieur.
- Fanny Wimmer
Oui. Je rencontre souvent des clientes qui ont déjà suivi plein de formations, qui ont suivi la stratégie de un tel parce que cette personne dit qu'on peut gagner 10K par mois, vivre à Dubaï et compagnie. Oui, mais en fait, sur elle, ça ne marche pas, cette technique-là, parce que ce n'est pas vraiment dans son énergie, dans sa stratégie, dans sa façon d'être, dans sa façon de faire. Donc, je me dis que notre propre stratégie, il faut qu'on puisse se la créer, mais pour ça, il faut d'abord se connaître. et savoir notre mode d'emploi, comment on fonctionne. Oui,
- Gwen
complètement. Et effectivement, on voit souvent « applique ma stratégie de A à Z pour obtenir ça » . Et en fait, ça ne marche jamais. Enfin, je pense. Je n'ai jamais testé.
- Fanny Wimmer
Ça peut marcher si par chance, tu as à peu près le même profil que la personne qui a créé ce programme. Et du coup, ça peut peut-être... matché, mais il faut toujours se dire que ces personnes qui créent ces techniques qui font rêver, ils font partie des 0,1% peut-être qui ont réussi et la majorité, ça ne fonctionne pas pour les autres.
- Gwen
Je comprends complètement. Dans ce podcast, on aime bien parler d'un moment oups, c'est-à-dire d'un moment où on n'a pas eu confiance en nous. Ouais, ça a été vraiment un moment où le doute était trop fort ou alors il y a eu un moment où vraiment, et là, on s'est dit, oups, là, ça crée. Est-ce que tu as un moment oups que tu aimerais partager aux personnes qui écoutent ce podcast ?
- Fanny Wimmer
Le premier truc qui me vient à l'esprit, c'est quand j'étais plus jeune, c'est que je n'osais pas répondre au téléphone au travail. Ok. Mais vraiment, c'était genre le téléphone, il sonnait. Je regardais le téléphone. Donc, j'étais jeune, j'avais 19 ans et on devait répondre au téléphone pour prendre des rendez-vous. Enfin, les clients prenaient des rendez-vous. Et là, vraiment, j'ai mis un moment à oser répondre au téléphone. Alors, c'est rien quand on y pense. Et puis, en fait, il suffit juste de le faire une fois, deux fois, trois fois. Et puis, voilà. Après, c'est bon. On peut parler. On peut même faire des podcasts après. Non, mais c'est pour dire qu'on peut partir de loin de ne pas oser. parler, de répondre au téléphone parce qu'on ne sait même pas ce qu'on a peur, on ne sait pas ce qu'on va dire. Et au final, je me retrouve aujourd'hui à enregistrer des podcasts. Donc, je me dis que ça va.
- Gwen
Le même espoir, il suffit d'une première fois. Le porteur d'espoir pour toutes les personnes justement qui se disent « Je perds de trop loin, la montagne est trop grosse pour attendre Zomi. » Parce que justement, ça, c'est très inspirant de se dire qu'un moment dans ta vie, répondre au téléphone, c'était juste trop pour toi. qu'aujourd'hui t'animes un podcast régulièrement. Et d'ailleurs, où est-ce qu'on peut te retrouver ?
- Fanny Wimmer
Alors, on peut me retrouver principalement sur Instagram, pour les réseaux sociaux. Donc, mon compte, ça s'appelle Atelier Indice. On peut me retrouver aussi, du coup, sur mon podcast qui s'appelle Indice 50, comme la crème qu'on se met avant d'aller au soleil, pour briller, mais sans te cramer. Que c'est important. Voilà. Et voilà, principalement sur ces deux canaux. Après, évidemment, j'ai un site Internet, j'ai plein de choses, mais on peut retrouver toutes mes infos sur ces deux canaux-là, principalement.
- Gwen
Super, je les mettrai en description de ce podcast pour les personnes qui ont envie de te suivre et ou de travailler avec toi. Merci. Alors, on arrive à la fin de ce témoignage. Déjà, je tenais vraiment à te remercier pour la qualité des échanges. Est-ce que tu as un petit mot à ajouter pour la fin ?
- Fanny Wimmer
J'ai envie de dire, bouge, kiffe et crée. C'est un peu un mantra. Et tu verras, ta journée se passera bien. Si tu arrives à faire au moins une des trois choses. Et petit à petit, ça te remet dans l'action et dans le positif et dans le bien-être, dans tout ça.
- Gwen
Et après ce merveilleux témoignage de Gwen. Cette semaine, je te propose un défi tout simple, mais profond. Regarde-toi dans le miroir chaque matin et adresse-toi une phrase positive à voix haute. Tu peux te dire « je suis là, je mérite d'être aimée » ou inventer ta phrase comme un petit mantra qui vient du cœur. Même si tu te sens maladroite, mal à l'aise ou un peu bête, tiens, le regard une minute, ne serait-ce qu'une petite minute, chaque jour. Pourquoi ? Parce que... le regard qu'on se porte, c'est souvent le plus dur. Parce que ce miroir peut devenir un espace d'alliance au lieu d'un champ de bataille. Et parce que parfois, le premier regard à changer, c'est le sien. Si tu fais ce défi, viens me le dire sur le compte Instagram du podcast, ccclepodcast, ou partage-le en story pour inspirer quelqu'un d'autre à se reconnecter à soi. Et si cet épisode t'a parlé, n'oublie pas de laisser 5 étoiles ou un petit mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée. C'est le meilleur moyen de soutenir ce podcast et de faire rayonner encore plus de confiance, un cœur à la fois. Merci pour ton écoute, ta présence et ta confiance. A très vite dans Confetti et Confiance Club !