-  Fanny Wimmer
Oh non,  je suis trop introvertie pour faire ça !  Tu vois cette phrase ?  Peut-être que tu l'as déjà dite.  Au moment de lever la main en réunion,  de pitcher ton projet,  ou de poster quelque chose sur les réseaux sociaux.  Et si c'était pas vrai ?  Et si l'introversion n'était pas l'ennemi de la confiance,  mais juste une autre manière de la vivre ?  Bienvenue dans le Confetti & Confiance Club !  Moi,  c'est Fanny,  coach et formatrice spécialisée en confiance en soi et en épanouissement professionnel.  Depuis plusieurs années,  j'aide celles et ceux qui se sentent perdus ou trop petits pour oser à prendre leur juste place.  Ici,  on parle d'audace,  d'alignement et de petits pas concrets pour avancer sans se prendre la tête.  Parce que la confiance,  ce n'est pas un don,  c'est un chemin qu'on construit pas à pas.  Alors bienvenue au club,  c'est parti !  Aujourd'hui,  on va répondre à une question qu'on me pose souvent et qui cache beaucoup d'idées reçues.  Peut-on être introvertie et confiante ?  On confond souvent confiance et extraversion.  Mais n'oublions pas que la confiance ne se mesure pas en décibels ou en manière de se recharger.  Elle se construit dans l'action.  Surtout quand cette action est alignée avec qui tu es.  Pas besoin de te...  transformé pour être crédible.  Tu peux agir,  prendre ta place et rester toi.  Mais pourquoi associe-t-on encore si facilement confiance et extraversion ?  La psychologie et la sociologie nous donnent quelques clés.  Carl Jung a introduit les notions d'introversion et d'extraversion en expliquant que l'introverti se ressource dans le calme,  dans la solitude choisie.  Alors que l'extraverti va recharger son énergie,  ses batteries,  dans l'action et le contact social.  C'est pas une question du coup de timidité,  mais une question de carburant différent.  En gros,  l'introverti va se décharger au contact social et se recharger dans la solitude,  alors que l'extraverti va se recharger au contact social et se décharger dans la solitude.  Albert Bandoura,  encore lui,  a montré que la confiance vient après l'action.  Chaque petite réussite prouve à ton cerveau que tu es capable.  Tu n'attends pas d'être conscient pour agir,  tu agis et ensuite,  super,  la confiance suit.  C'est comme le vélo,  tu ne deviens pas conscient avant de monter dessus.  Tu montes,  tu tombes et à force,  tu trouves ton équilibre.  Robert Zajon a démontré que plus tu répètes une action,  plus elle devient familière et moins elle fait peur.  La première fois que tu parles en public,  ton cœur bat à 200.  La cinquième,  tu respires mieux.  La dixième,  peut-être même que tu souris.  C'est la répétition qui apprivoise la peur et non pas ta personnalité.  Léon Festinger a montré que notre estime se construit par comparaison,  et c'est souvent ça le vrai poison de la confiance.  Sur les réseaux,  tu compares ton quotidien imparfait aux vitrines parfaites des autres.  Solution,  on va en parler dans l'interview avec mon invité.  Ensuite,  il faut savoir que la conscience ne se construit pas en jouant un rôle.  Oui,  il faut agir,  mais quand même agir sans te trahir.  Agir comme tout le monde parce que ça marche alors que ça ne te ressemble pas,  ça fatigue.  Agir à ta manière,  avec ton style,  ton rythme,  ton message,  ça nourrit ta confiance.  Et justement,  aujourd'hui,  on va explorer tout ça avec une invitée qui l'incarne à merveille.  Aujourd'hui,  j'ai la joie d'accueillir une femme qui m'inspire depuis mes débuts.  Elle s'appelle Sandra Scanella et pour te parler de ma rencontre avec elle...  Il faut revenir en 2021.  À ce moment-là,  je suis une toute jeune entrepreneur.  J'ai mille idées,  mais surtout,  j'ai zéro plan.  Et je ne sais pas du tout comment lancer mon activité.  Et autour de moi,  un nom revient sans cesse.  F Collective.  Et derrière ce nom,  une femme,  Sandra.  La première fois que je l'entends parler,  je suis bluffée.  Je me dis,  OK,  cette personne est incroyable.  Elle n'a pas seulement confiance en elle.  Elle arrive à transmettre cette confiance à tout le monde autour d'elle.  Depuis,  je l'ai vue et entendue des dizaines de fois,  en ligne,  devant 5000 personnes accrochées à ses mots.  En vrai,  à la Défense Arena,  à électriser une foule entière dès 9h du mat'  avec une conférence sur le Money Mindset,  en podcast,  en atelier,  en coaching avec ses célèbres coups de pied aux fesses,  parce qu'avec elle,  impossible de rester bloquée dans ses excuses.  Sandra a ce talent d'allier bienveillance et franc-parler.  Elle s'est pointée là où tu te caches et te poussait à l'action.  Mais attention,  toujours avec justesse,  toujours avec cœur.  Sandra,  c'est une voix qu'on n'oublie pas,  une énergie qui prouve qu'on peut avoir un impact massif même quand on est introverti.  Car oui,  Sandra se définit comme introvertie,  et c'est ce paradoxe que j'avais envie d'explorer avec elle aujourd'hui.  Comment on peut être introverti et porter aussi fortement son message ?  Bienvenue Sandra ! Merci Fanny,  bonjour à tout le monde,  merci pour cette introduction,  oh là là !  C'est beau,  je suis fière.  J'ai l'impression que tu parlais de quelqu'un d'autre,  et d'un côté je me dis,  mais c'est vraiment moi,  et tu as utilisé des mots qui étaient forts,  de le faire avec le cœur.  Du coup,  merci beaucoup d'avoir pris le temps d'écrire ça,  c'est génial. Avec plaisir,  et c'est fait avec sincérité.  Et justement,  pour les personnes qui ne te connaissent pas encore,  est-ce que tu peux te présenter ?
 -  Sandra Scannella
Oui.  Du coup,  j'ai deux enfants,  je suis maman.  Maman,  c'est pareil.  Je dis parce que ça fait partie de mon histoire.  Comme tu le disais,  tu étais là depuis un moment.  Tu as suivi aussi l'évolution de cette vie perso qui m'a donné beaucoup de force aussi dans le pro.  J'ai créé F-Collective.  Là,  on va fêter les  7 ans.  Ça fait 5 ans ou 6 ans que j'ai créé le membership qui est toujours là,  etc.  Donc il y a eu un programme pour les...  femmes entrepreneurs pour les aider à monétiser leur activité.  Et évidemment,  effectivement,  ça passe au travers de plein de choses,  comme apprendre techniquement à créer une offre,  la vendre,  trouver des clients,  faire de la vente,  de la prospection,  etc.  Mais aussi,  tu l'as bien dit,  de la confiance en soi,  des coups de pied aux fesses,  avoir le bon mindset,  des choses comme ça.  Et ça,  c'est très important quand on est entrepreneur,  quand on est une femme aussi,  de garder une constante dans sa motivation,  etc.  Donc voilà,  mon objectif,  c'est de me battre pour  que les femmes vivent de leur activité et soient pleinement épanouies et qu'elles trouvent l'équilibre entre vie perso et vie pro.
 -  Fanny Wimmer
Et tu le fais très bien.  Et j'ai été très étonnée quand tu as avoué être introvertie.  Est-ce que tu peux nous dire ce que ça signifie pour toi ?
 -  Sandra Scannella
Alors du coup,  je te donne comment moi je le sens et je ne suis même certaine que ce n'est pas du tout la définition du dictionnaire.  Elle parle le dictionnaire,  la boomer.  Mais pour moi,  en fait,  ce que je ressens,  moi,  c'est que quand je me dis être introvertie,  c'est que pour moi,  j'ai besoin.  Je peux aller faire n'importe quoi avec n'importe qui.  C'est bizarre,  cette phrase,  sortie de son contexte.  Mais pour aller parler,  je ne suis pas timide.  Je peux aller parler avec les gens,  les gens que je ne connais pas.  Il n'y a pas de souci.  La première chose que j'ai identifiée,  surtout cette année,  parce que cette année,  je me suis inscrite à des choses que ça fait longtemps que je ne suis pas faite,  comme des masterminds,  des choses comme ça,  où tu es dans un groupe,  etc.  Et je me suis un peu ressentie comme la Sandra de l'école ou de l'entreprise,  à me sentir un peu décalée,  différente,  à la ramasse,  de ne pas penser comme les autres,  etc.  Et du coup,  ça ne me met pas dans un sentiment de confiance.  Et du coup,  je me bats pour aujourd'hui,  avec les connaissances et la confiance en moi que j'ai acquis,  à parler au même niveau que les autres.  Mais du coup,  ça me demande beaucoup d'énergie et beaucoup de...  Ok,  là,  la vie est simple,  vas-y.  Mais non,  c'est maintenant.  Ok,  moi,  je pense,  je ne peux pas donner mon avis,  etc.  Mais je ne le fais pas,  ce n'est pas natural.  Donc ça,  ça fait partie des choses que j'ai identifiées.  On pourra en parler si tu veux.  Et l'autre chose,  c'est le besoin de me retrouver toute seule.  Je peux faire des événements où on est beaucoup,  mais il y a un moment donné,  il faut que je parte,  que je sorte et que j'ai mon moment toute seule.  Tu parlais de l'événement,  la Coréana,  effectivement.  C'est l'exemple,  c'est que je suis complètement à l'aise quand je fais ça.  Et d'ailleurs,  quand je me regarde en train de faire ça,  je me dis que c'est vraiment moi.  Je suis allée,  je parlais avec des gens et derrière,  tu te rappelles,  il y avait aussi un déjeuner avec les membres,  on avait enchaîné,  etc.  Mais en fait,  le déjeuner était en trop.  Pour moi,  là,  j'étais vide.  Ces événements me bouffent de l'énergie à fond,  même si j'adore les faire.  Et que passer à la partie repas avec les membres,  ça a été...  Là,  du coup,  j'ai épuisé,  etc.  Et je pense que je n'étais pas...  Je pense qu'on devait se ressentir si on me connaissait un petit peu.  Et en fait,  le lendemain,  mon train,  heureusement,  a été annulé,  du coup.  Du coup,  j'ai dû rester à l'hôtel où j'étais.  Et en fait,  je suis restée dans le lit pendant 24 heures.  C'était trop,  je pense,  là pour le coup.  Mais du coup,  c'est vraiment ce truc,  ce besoin de calme,  d'être seule.  J'adore être seule et d'avoir du coup cet équilibre-là entre « Ok,  je peux faire plein de choses,  tout ce que tu veux.  Tu me mets dans n'importe quelle situation.  Par contre,  derrière,  il me faut… »  laissez-moi tranquille,  vous m'oubliez,  j'ai besoin de me réénergiser,  de retrouver de l'énergie toute seule.  C'est un peu ces deux trucs que j'identifie.  Oui,
 -  Fanny Wimmer
c'est très juste.  Alors,  ça ressemble à la définition du dictionnaire quand même,  de l'introversion,  où justement,  il y a souvent ce cliché qu'être introverti,  ça signifierait être timide,  alors que pas du tout.  Mais c'est vraiment en termes d'énergie,  en fait.  Être avec les autres,  ça peut te faire plaisir,  tu peux très bien le faire.  mais ça va te coûter de l'énergie.  Contrairement aux extravertis,  où ça va les recharger.  Pour eux,  c'est comme si on les branchait et que leur batterie serait branchée avec le contact des autres,  avec l'exposition.  Les introvertis,  c'est l'inverse,  ça va se vider.  Et du coup,  toi,  ce qui va te recharger,  c'est être seul,  savoir des moments calmes,  etc.  Et l'inverse,  les extravertis,  ça va les vider.  Ils vont être seuls,  ils vont...
 -  Sandra Scannella
Et ces personnes-là ont besoin de toujours être entourées,  toujours voir du monde,  toujours faire quelque chose,  etc.  Parce que...  la solitude,  c'est quelque chose qui ne leur convient pas.
 -  Fanny Wimmer
Tu m'as dit tout à l'heure que ça te ramenait à l'école,  que ça te ramenait à l'entreprise avant.  Est-ce que ça veut dire que dans ces moments-là,  tu n'avais pas confiance en toi à cette époque ?
 -  Sandra Scannella
Non,  je n'avais pas du tout confiance en moi à cette époque.  Pas du tout.  Mais vraiment,  lever la main à l'école,  prendre la parole en réunion,  en entreprise.  Là,  aujourd'hui,  je pense que je suis...  En tout cas,  on va dire que mon aventure entrepreneuriale m'a amenée à prendre confiance en moi,  à être complètement,  pleinement moi,  à me prendre conscience de plein de choses,  comme par exemple,  je ne suis pas bête qu'une autre.  Ce que j'ai à dire là n'est pas moins intelligent ou moins intéressant que les personnes qui prennent la parole.  Il y a plein de choses que j'ai apprises grâce à ça.  Mais quand j'étais dans le cadre scolaire ou professionnel...  Au travers d'une entreprise,  je ne me suis jamais...  Je ne sais pas pourquoi,  mais vraiment,  je n'ai jamais eu confiance en moi,  mais jamais.  Du coup,  c'est vrai parce que tu es avec les autres.  Et tu ne sais pas,  tu ne comprends pas trop.  Il y a plein de petites voies en toi qui ne te permettent pas de briller.  Je n'ai jamais réussi à être pleinement moi dans ces cadres-là.
 -  Fanny Wimmer
Ouais,  je comprends complètement.  Du coup,  est-ce que tu étais la personne au fond de la classe,  il ne fallait pas trop qu'on te parle ?
 -  Sandra Scannella
Pas trop,  parce que j'étais un peu pipelette et je faisais des petites bêtises avec mes copines,  mais niveau intellectuel,  je dirais,  niveau connaissance,  niveau culture,  mais jamais je ne peux jamais se prendre la parole.  Trop peur de dire plein de bêtises.  Et encore une fois,  il y a vraiment cette sensation de me sentir différente.  Je ne sais pas.  Ça,  ça m'a toujours,  depuis toute petite,  comme si je ne comprenais pas ce que tout le monde comprend.  Quand je disais tout à l'heure de me sentir à la ramasse,  d'être à côté de la plaque.  Et tu vois,  ça me l'a refait,  pour le coup,  ce genre de truc sur mes groupes d'entrepreneurs cette année.  Ça me l'a refait,  je me suis dit.  Et en fait,  ça m'a remis dans des situations où je les ai mieux vécues en disant  « calme-toi, Sandra » .  Et puis,  ça se trouve,  c'est eux qui ne comprennent pas.  Ça se trouve,  moi,  je suis encore plus éclairée qu'eux.  Et tu vois,  il y a ce truc de dire,  c'est pas grave,  c'est pas grave.  Bon,  là,  t'as pas...  Bon,  c'est pas grave,  mais je le vis différemment.  Et c'est pas pour autant,  comme je te disais,  que je me suis recroquevillée,  que je me suis...  Voilà,  là,  je me dis,  non,  ça va,  allez,  tu combats tes vieux démons,  on y va.  Mais c'est vrai,  tu vois,  j'avais pas du tout confiance en moi avant.
 -  Fanny Wimmer
Est-ce que tu te souviens de ta toute première prise de parole en public pour F Collective ?
 -  Sandra Scannella
Bah oui,  bien sûr.  La première prise de parole pour F-Collective,  c'était décembre 2018.  J'étais enceinte de neuf mois et j'avais invité des femmes de la ville où j'habitais à l'époque,  c'était donc Lille,  à venir faire un petit déjeuner qui était un petit déjeuner pour l'Empowerment.  Le titre c'était What would Beyonce do ?  Et c'était l'objectif,  c'était de faire un truc ensemble pour péter des barrières,  un truc motivation.  Et en fait,  du coup,  moi j'avais fait appel à une intervenante parce qu'à l'époque,  qui suis-je moi pour parler de ce sujet-là ?  Et du coup,  je devais quand même introduire.  Et c'est ce moment-là où vraiment j'avais,  tu vois,  sur les photos j'ai mon gros ventre,  mes longs cheveux qui touchent presque les fesses.  et des notes en fait j'avais tout noté tout parce que  Et donc j'étais là,  bonjour,  moi je m'appelle Sandra,  j'ai créé cet événement,  en fait c'était pour qu'on se rencontre,  parce qu'en fait j'ambitionne d'ouvrir un collectif pour les femmes,  ça s'appelle F-Collectif,  donc dans pas longtemps je lance mon podcast,  et en fait tellement j'étais comme ça,  l'intervenante qui elle était à l'aise comme tout,  elle me disait que ça allait bien se passer,  admiration et machin.  Et complètement,  les yeux...  Tu vois,  je me rappelle de ce moment où j'étais tellement pas à l'aise.  Déjà,  je connaissais personne.  Personne ne me connaissait.  Du coup,  les gens devaient se dire...  Ils attendaient peut-être d'en savoir plus sur cette fille qui a eu ce truc.  Donc,  ça,  c'est ma première prise de parole pour F Collective.  Donc,  devant 60 personnes.
 -  Fanny Wimmer
Ça a bien changé depuis.
 -  Sandra Scannella
Ça a bien changé depuis.
 -  Fanny Wimmer
Et qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui à Sandra,  justement,  qui était comme ça avant de prendre la parole ?  Est-ce que tu aurais un message à lui donner ?
 -  Sandra Scannella
Non,  je lui dirais c'est OK,  tu vois,  c'est OK et ça va aller de mieux en mieux,  quoi,  juste de l'assurer.  En fait,  je n'ai pas de conseils à lui donner à ce moment-là parce que l'apprentissage,  les changements se sont faits.  Cet événement,  ça a été le déclencheur,  c'est le premier,  effectivement.  Plus le temps passe et plus j'en ai fait et plus j'ai été à l'aise.  Et surtout,  je pense que tu vas me poser la question à un moment donné,  mais le pourquoi j'ai été de plus en plus à l'aise et pourquoi je n'étais pas à l'aise ni à l'école ni au travail et comment j'ai pris confiance en moi,  c'est parce qu'en fait,  je suis animée par le sujet.  Mais ça,  je ne le savais pas à l'époque.  En fait,  je l'ai découvert.  C'est qu'en fait,  ce truc de cette sensation d'être pleinement...  Euh...  passionnée par ce qu'on se dit,  par ce qu'on dit.  C'est pas parce qu'on dit ce qu'on dit,  pardon,  c'est le sujet de ce qu'on parle.  Ça change tout.  Parce que moi,  avant,  faire des rendez-vous pour parler des impressions sur Internet et de vendre des impressions...  Enfin,  vraiment,  je ne comprenais rien.  Les KPIs,  je ne savais pas,  je ne comprenais pas comment faire les calculs.  Ça ne m'intéressait pas,  en fait.  L'école,  ça ne m'intéressait pas,  en fait.  Et là,  que tu as un truc qui t'intéresse et que tu es passionnée,  mais en fait,  ça sort tout seul.  Mais moi,  c'est ça,  c'est le sujet et les retours des gens.  ça m'a aidé,  ce que t'as dit ça m'a touché ça ça m'a parlé et de dire ok je suis pas toute seule à trouver que ces sujets sont importants,  intéressants et en fait petit à petit avec le temps petit à petit t'as des trucs qui se débloquent tout seul et aujourd'hui tu peux me donner n'importe quel challenge de prise de parole on y va quoi ça veut dire que si tu te sens utile parce
 -  Fanny Wimmer
qu'il y a le retour des gens dont t'as parlé donc quand même qu'il y ait une forme d'utilité Merci.  pour les autres et que c'est un sujet qui t'anime,  en fait,  que tu maîtrises,  tu sais de quoi tu parles et tu sais pourquoi,  surtout,  tu en parles,  ça te fait déplacer des montagnes,  finalement.
 -  Sandra Scannella
Oui,  c'est ça.  C'est ça.  C'est le sujet et je pense que c'est pour ça que,  tu vois,  tous les entrepreneurs,  on devrait être fiers de ce dont on parle.  Ce qui est important,  c'est de trouver son angle,  sa façon de raconter les choses.  Et en fait,  il y a une façon pourquoi moi,  je suis sûre que je ne peux jamais me tromper.  C'est qu'en fait,  ma cible et les personnes à qui je m'adresse,  c'est moi.  C'est je suis passée par là,  je suis arrivée là,  j'ai fait ça,  etc.  Et juste,  je raconte mon histoire.  Et c'est juste ça,  c'est juste de transmettre ça.  Et du coup,  je ne peux pas,  on ne peut rien dire.  On ne peut pas dire mais non,  là,  tu as tort.  Mais en fait,  si,  parce que regarde,  je l'ai fait.  Je l'ai dit,  tu penses que c'est...  En fait,  l'apprentissage de la vie est tellement précieux.  Et en fait,  tu vis des choses,  tu testes des choses.  Et après,  tu les transmets.  Tu les transmets à tes clients,  tu les transmets sur les réseaux sociaux,  etc.  Et ça fait prendre confiance en toi,  puisque c'est des choses que tu vis.  Et c'est juste des histoires que tu racontes,  en fait.
 -  Fanny Wimmer
La sagesse qui arrive avec l'âge et avec l'expérience.
 -  Sandra Scannella
Et voilà,  c'est un chemin.  Et il ne faut pas se comparer aussi.  Fanny,  c'est important aussi de se dire,  il ne faut pas comparer moi,  mes prises de parole aujourd'hui.  Si toi,  tu fais ta première prise de parole,  il faut comparer ma prise de parole de celle d'il y a 7 ans.  C'est dommage que je ne l'ai pas enregistrée.  Celle-là,  tu pourras te comparer éventuellement.  Mais il ne faut pas se comparer aussi à l'avancée de chacune.  C'est OK,  c'est normal,  chacune doit faire son chemin.
 -  Fanny Wimmer
C'est un sujet qui revient régulièrement,  que ce soit dans ce podcast ou même dans l'entrepreneuriat en règle générale.  Moi,  j'ai vraiment l'impression que la comparaison,  c'est un p...  poison pour beaucoup de personnes.  Est-ce que tu aurais un conseil à donner à ces personnes-là ?
 -  Sandra Scannella
Oui,  moi j'ai un conseil qui est drastique,  c'est en fait,  arrête de regarder.  Il faut...  Moi vraiment,  je bloque les personnes qui...  Il y a des personnes qui font des choses comme moi,  qui sont sur le même segment,  qui ont les mêmes cibles.  Il y en a même qui s'appellent comme moi.  Et c'est de se dire,  ça m'apporte quoi de regarder ce qu'elles font,  parce qu'en fait,  elles,  elles racontent leur histoire et c'est OK.  Et en fait,  une personne va aller se diriger chez l'une ou chez l'autre parce qu'elle a une affinité,  elle a une sensibilité,  elle sent quelque chose,  peut-être une connexion,  elle sent l'énergie d'une personne,  de telle personne.  Donc,  elle va faire son choix à travers ça.  Et du coup,  encore une fois,  ce n'est pas comparable.  Il faut vraiment comparer le comparable.  Et là,  ce n'est pas comparable.  Donc,  moi,  Sandra,  ça ne sert à rien de regarder ce que font les gens.  Ils vont avoir des bonnes idées.  Voilà,  il y a des très bonnes idées.  Ils font mieux sur plein de choses.  Mais c'est de se dire,  OK,  c'est de rester concentré sur soi,  ses idées à soi et la manière dont nous-mêmes,  on veut le faire.
 -  Fanny Wimmer
Et ce n'est pas évident,  en fait,  de ne pas se laisser...  polluer,  mettre une forme de barrière entre moi,  je suis moi,  j'ai ma manière de faire,  et puis les enjeux,  comme tu disais,  d'algorithmes dont on ne décide pas,  tout simplement.  Ce n'est pas nous qui décidons que cette manière de communiquer est mieux que cette manière de communiquer-là.  Et en même temps,  je pense vraiment que si tu essaies de faire ce qui marche,  mais que ce n'est pas ta manière de communiquer,  que ce n'est pas ton ton,  que ce n'est pas vraiment toi,  ça ne peut pas marcher.
 -  Sandra Scannella
Ça se passe,  ça se claire.  ça fait fake quoi les gens le ressentent c'est un truc qui se tu vois ça me fait rire parce que du coup je l'ai fait là cette année tu vois je racontais un peu cette année qui a été compliquée avec moi parce que j'ai fait des choses qui n'étaient pas moi et  j'étais un peu une poupée où on disait derrière la caméra fais ci,  dis ça,  fais ça et moi je sentais que c'était,  mais en fait c'est horreur parce que du coup moi je me suis sentie éteinte et je le vois dans mes yeux là ça y est je récupère mon regard,  je suis trop contente parce qu'en fait  Je le vois dans toutes mes coms,  je le vois celle où je n'étais pas alignée,  que ce que j'étais en train de dire,  ça se sent.  Et du coup,  comme tu dis,  ça ne peut pas marcher.  Il y a un moment donné,  ça ne peut pas marcher.
 -  Fanny Wimmer
Justement,  comment toi,  tu t'en es rendu compte ?  Parce que tu dis que maintenant,  quand tu regardes,  tu vois que tu n'étais pas alignée.
 -  Sandra Scannella
Je le savais,  moi je le savais.  Je le savais,  par contre,  cette année,  j'avais un seul driver,  c'était...  péter les scores et je vais être très honnête avec vous tous mon objectif cette année c'était de rentrer de l'argent en fait j'avais j'ai passé un step de ok ça fait plusieurs années que j'ai fait collective ça tourne etc par contre là ça y est je pense que tout est là il  faut mettre le truc quoi il faut mettre le coup de bourre et tout voilà je voulais gagner beaucoup d'argent voilà c'était mon objectif cette année sauf que bah en fait du coup j'ai fait les choses qu'il fallait  pour gagner beaucoup d'argent.  Et du coup,  ces choses-là,  enfin,  à ce moment-là,  n'étaient pas alignées.  Et je n'ai pas eu...  Alors,  du coup,  je sentais que c'était pas aligné,  mais dans ma tête,  j'étais,  tu sais pourquoi tu le fais,  tu sais pourquoi tu le fais,  tu sais pourquoi tu le fais.  Et l'erreur que j'ai faite,  du coup,  du coup,  c'est pas de ne pas me rendre compte que c'était pas aligné,  parce que ça,  du coup,  je te le dis,  je le savais.  C'est pas...  En fait,  c'est pas maintenant que je me rends compte que ce n'était pas ligné,  je le savais sur le coup.  Mais c'est que c'était l'erreur que j'ai faite,  c'est d'oublier que en fait...  ce qui est important,  c'est l'alignement.  Ce qui est important,  c'est prendre du plaisir.  Ce qui est important,  c'est de dire des choses qui sont complètement  OK, alignées.  Parce qu'en fait,  comme tu dis,  sinon ça ne marche pas.  Ce n'est pas que je n'ai pas fait de vente.  On a fait plein de ventes cette année.  J'ai rentré plein d'argent.  Super.  Et d'ailleurs,  en plus,  moi,  j'ai l'élastique qui a pété.  Donc super.  Super plan Sombra.  C'était une super réussite.  Super stratégie cette année.  pépitos,  mais c'est pas grave parce qu'il y a un moment donné je me suis dit c'est pas grave il y a un moment donné je vais réussir à transmettre ça aux filles,  tu vois encore une fois,  tout ce que je vis et toutes les œuvres que je fais,  j'ai la chance moi de me dire c'est des choses que je vais pouvoir transmettre à mes clientes et du coup mon message là c'est la pleine conscience et du coup je rajoute parce qu'avant je disais ça d'être complètement alignée,  ok c'est pas aligné etc mais moi je le sentais que c'était pas aligné mais de ce qui est le plus important au monde c'est  de prendre du plaisir,  d'être aligné et de rester aligné.  Et quand on sent que ça part un peu,  d'avoir la maturité,  le professionnalisme,  le respect envers soi-même,  de dire je ne vais pas au bon endroit.  Je reviens parce qu'en fait,  je sais ce qui m'attend au bout.  C'est burn-out,  désalignement,  épuisement.  Je change d'offre,  je change de cible idéale.  Je vais travailler avec des gens avec qui je n'ai pas envie de travailler,  donc coincé.  emprisonnée dans son entreprise,  parce que moi,  j'ai eu cette sensation cette année.  Je me suis dit,  je suis prisonnière.  Je ne maîtrise plus rien.  Je suis dans une cage.  Et tout le monde tire dans tous les sens.  Et ça,  c'est vrai.
 -  Fanny Wimmer
Mais carrément.  Et en plus,  je pense que,  d'autant plus quand on se lance dans l'entrepreneuriat,  de subir quand on est salarié,  parce que ce n'est pas nos règles,  ce n'est pas notre volonté,  ce n'est pas notre pure mission.  C'est une chose.  Mais quand c'est ta mission à toi et que c'est toi qui le décides,  effectivement,  je pense que c'est d'autant plus douloureux et d'autant plus soulagant.
 -  Sandra Scannella
et j'aurais dû me reposer vraiment sur ok pourquoi je fais ça c'est quoi la vision,  c'est quoi les valeurs d'EF Collectif c'est quoi machin,  où est-ce que je vais aller pour garder le cadre parce qu'en fait du coup je me suis laissée et ça ça a été mon erreur tu vois de garder ta boussole en fait t'as tes valeurs t'as la direction t'as la manière de le faire à un moment donné de sentir dès que tu sens que ça commence à de oh là on doit ok je dois dire machin ou je dis non ça aussi de dire non en fait  non,  non,  j'ai pas envie de faire ça ou non,  c'est pas aligné,  non j'arrête pas de dire à mes clientes,  la posture vous prenez votre posture de chef d'entreprise moi cette année,  clairement je pense que soyons très honnêtes les uns envers les autres,
 -  Fanny Wimmer
je pense que j'ai perdu ma posture mais je l'ai reprise depuis en même temps ça illustre quelque chose d'hyper important que dans la vie,  notre pouvoir,  notre confiance c'est jamais comme ça en fait c'est très linéaire,  il y a plein d'événements il y a plein de Merci.  choses,  il y a plein de moments dans la vie où on a beau être comme ça,  on peut se retrouver comme ça le lendemain et inversement tu peux te lever en te disant cette journée m'a été trop horrible et puis tu l'as fini j'ai quitté tous les scores mais ça illustre ça aussi je trouve que tu nous partages qu'on peut être au top et puis après la  situation peut nous échapper et en même temps ça peut revenir aussi tout à fait
 -  Sandra Scannella
Et encore plus fort,  j'espère,  puisque encore plus aligné.  Et voilà,  c'est une belle leçon.  En tout cas,  j'ai grandi aussi sur moi.  J'ai appris sur moi,  sur mon rôle de chef d'entreprise.
 -  Fanny Wimmer
Malgré tous ces apprentissages,  est-ce que tu doutes toujours ?  Est-ce que ça t'arrive de douter encore parfois ?
 -  Sandra Scannella
Là,  je pense que j'y suis encore.  Mais pour être honnête avec toi,  suite aux mauvaises décisions que j'ai prises cette année,  que j'estime être de pas bonnes décisions...  En tout cas...  Ce n'est pas des mauvaises décisions pour la boîte que j'ai prises,  c'est des mauvaises décisions pour moi.  C'est parce que,  comme je l'ai dit,  j'ai de l'élasticité,  que c'était trop intense et que c'était trop,  trop,  trop.  Du coup,  quand je suis sortie de tout ça,  j'ai perdu confiance en mes capacités à prendre des bonnes décisions.  En mes capacités à prendre des bonnes décisions,  je pense que c'est ça.  Et maintenant,  je suis là,  bon,  j'avoue que j'ai encore plus de séquelles en disant,  est-ce qu'on est sûr que c'est là où,  ok,  bon,  t'es sûr,  je t'attends un peu,  enfin,  tu vois,  je,  mais c'est pas un mal,  c'est un mal pour un bien parce que peut-être qu'avant,  j'étais trop aussi,  je sais pas,  tu vois,  genre,  trop impulsive dans ma manière de créer des projets.  Et du coup,  je pense que le fait d'avoir perdu confiance sur ces prises de décision fait que du coup,  je me pose plus sur ces décisions et que...  Je pose pour,  je pose le moi,  je pose sur la vision.  Mais l'action est super importante et elle primera toujours,  c'est avant tout.  Parce que là,  les prises de décision que je prends,  on parle une heure.  Je ne me reste pas posée pendant deux semaines en train de dire si c'est la bonne décision ou pas.  Je me pose trois minutes de plus qu'avant.  Mais en tout cas,  je me pose des bonnes questions par rapport à cette prise de décision.
 -  Fanny Wimmer
Et d'ailleurs,  tu dis souvent que l'inaction,  c'est plus dangereux que l'action.
 -  Sandra Scannella
Cette phrase,  elle récapitule un peu tout ce qu'on a dit.  C'est-à-dire,  si tu ne fais rien,  tu ne testes pas.  Si tu ne fais rien,  tu ne sauras pas.  Si tu ne fais rien,  tu vas perdre confiance en toi.  Si tu ne fais rien,  tu restes invisible des autres aussi.  Si tu ne fais rien,  tu restes dans ton mental.  Il y a une phrase que j'ai vue passer sur Pinterest ce matin qui disait en gros,  je vais mal la dire,  mais en gros,  une envie,  un rêve sans les actions,  ça reste de l'anxiété.  Tu vois ?  Mais en fait,  c'est ça,  ça reste dans ta tête et t'es là et tu suis...  Donc en fait,  au lieu de...  Tu tournes sur toi et ça reste là de toute façon.  Donc autant aller,  le faire,  tester et après analyser.  C'est ok,  c'est pas ok,  c'est aligné,  ça a marché,  ça a pas marché,  etc.  et de le faire et tu vois parfois c'est horrible ce que je vais dire parce que du coup j'annule tout notre podcast mais est-ce qu'il ne vaut pas mieux le faire quand même même si tu sais que ce n'est pas le bon endroit parce que de toute façon sinon ça va rester là  Et comme moi,  cette année,  ce que j'ai toujours voulu faire,  je l'ai fait.
 -  Fanny Wimmer
Et c'est pas grave,  ça peut être grave si tu fais des vrais burn-out ou des choses où...  Je sais pas trop,  du coup,  je mets un peu de nuance dans ce que je dis,  mais pour moi,  vaut mieux le faire,  après,  bah tu...  Vaut mieux le faire et au moins tu te mets une limite,  peut-être,  c'est ça,  comme ça t'as pas l'élastique qui pète.  Si jamais on atteint ça,  c'est que c'est pas le bon moment,  le bon endroit et il faut pas que je passe,  peut-être.
 -  Sandra Scannella
Oui,  voilà,  c'est peut-être plus une pression de limite.  Alors maîtrise,  pas toujours,  parce que des fois,  dans l'absence de maîtrise,  il y a les plus belles idées qui naissent,  les plus belles rencontres.  Peut-être dans les limites,  dans tes limites.  La première limite,  c'est quand même le corps.  Parce que notre tête,  elle n'a pas de limite.  Elle peut aller dans le présent,  dans le passé,  dans le futur.  Elle peut inventer tout ce qu'elle veut.  Mais notre corps,  il reste là,  il est dans le présent.  Il a besoin de manger,  il a besoin de dormir,  il a besoin de repos.  Et peut-être que la première limite,  effectivement,  c'est notre corps.  Et est-ce que toi,  tu mets en place des choses pour,  je ne sais pas,  réguler ton stress,  pour ton bien-être ?
 -  Fanny Wimmer
Alors pour mon bien-être,  j'ai mon petit tracker que je te montre là.  Et j'ai mis des choses qui me semblent...  J'ai combien de choses ?  2,  4,  6,  8...  J'ai 9 choses que je souhaite faire tous les jours.  Et je sais que si je fais ces choses,  ça m'aide à être au meilleur de ma forme.  Mais c'est des trucs à la con.  J'ai 8 heures de sommeil,  je n'ai pas de réseaux sociaux levés.  Est-ce que je prends mes compléments ?  Est-ce que je bois 2 litres d'eau par jour ?  Est-ce que je bouge mon corps ?  Tu vois,  lire 10 pages,  programmer la tout doux du lendemain,  parce que ça,  pareil,  au niveau de l'anxiété,  tu m'as parlé du stress et tout.  Franchement,  quand tu te mets à ton bureau et que tu sais ce que tu as à faire,  direct,  ça change de truc de...  Alors,  attends,  oh putain,  attends.  J'ai toute la tout doux globale.  Les réseaux sociaux le coucher,  je l'ai dit,  et pas d'alcool.
 -  Sandra Scannella
Tu dis que c'est simple,  mais pour moi,  c'est les bases,  en fait.
 -  Fanny Wimmer
J'ai ces petites choses que j'ai identifiées au quotidien qui m'aident.  Et après,  avant,  un truc très stressant.  Généralement,  je n'ai pas trop de stratégie,  mais juste je veux faire descendre le cœur.  J'ai le cœur qui va super vite,  moi.  Je prends conscience,  je respire tranquillement,  lentement.  J'essaie de faire retomber juste le cœur pour ne pas que je fasse une crise cardiaque.  Non,  mais refaire descendre un peu le palpiteau,  là.  Et voilà,  puis c'est tout,  je crois.  Je fais des choses de bien-être.  J'ai des petits moments pour moi,  toute seule.  Ces moments toutes seules sont importants.  Tu sais,  te dire,  en fait,  je veux que ce moment...  Ces moments qui me procurent du plaisir,  du bien,  etc.,  de les rajouter sur ces tracas,  de dire,  ça,  je veux le faire deux fois par semaine.  Et en fait,  encore une fois,  c'est du respect envers soi-même.  C'est tout,  c'est juste ça.  Et en fait,  tu vois,  moi,  le...  Là,  les trucs de scroll,  je ne me respecte pas quand je suis là-dedans.  Mais vraiment,  je ne me respecte pas du tout.  Après,  l'important,  c'est d'en prendre conscience et d'arrêter.  Moi,  je sais pourquoi.  À un moment donné,  je ne dis pas que c'est parce que tu trouves toutes les excuses du monde.  Non,  c'est parce qu'en ce moment,  je fais de la merde.  Je ne prends pas soin de moi,  je ne prends pas soin de mon énergie.  Donc,  je ne suis pas dans les meilleures conditions pour pouvoir fournir le travail,  tu l'as dit.  le travail que je veux dans la journée.
 -  Sandra Scannella
Est-ce que toi,  tu as un message pour les personnes qui se cachent derrière l'étiquette  « je suis timide,  je suis introvertie » ?  Il ne faut pas se mettre en action,  il ne faut pas se mettre en avant.
 -  Fanny Wimmer
Ce que j'ai dit tout à l'heure,  c'est en faisant qu'on prend confiance.  Il y a des moments où c'est clair que ça titille,  ça fait peur,  ça grince des dents,  c'est inconfortable.  Mais déjà,  il faut le faire quand même.  Si ça ne vient pas à vous,  il faut se challenger.  et que ce soit non négociable,  et de le faire par étapes.  Donc tu vois,  genre là,  t'as jamais pris la parole sur les réseaux sociaux,  ou t'as jamais montré ta tête,  ou t'as jamais pris la parole en public,  etc.  De commencer par une première étape,  de le faire tranquillement,  mais de le faire.  Parce qu'en fait,  une fois que c'est fait,  c'est fait,  et donc on avance.  Et ça casse des barrières qu'on s'est mis petit à petit.  Et de le faire une fois.  En fait,  c'est ça,  c'est juste,  je le fais une fois.  et vous verrez que toute façon qu'après une fois que c'est fait machine,  tu as le choix ouais c'est qu'une fois que tu l'as fait bah tu l'as fait quoi,  il n'y a plus la peur ok je l'ai déjà fait une fois c'est fait,  c'est check tu vois genre et donc du coup on prend confiance en soi et puis du coup bah ça nous donne de la confiance,  on continue et on se donne différentes petites étapes et on avance et on avance donc ça je pense que voilà,  s'auto-challenger se mettre des petits challenges pour soi des petits défis Merci.  Ok,  cette semaine,  mon challenge,  c'est ça.  Ok,  là,  je ne me sens pas capable,  j'ai peur,  etc.  Mais mon challenge,  c'est de le faire cette semaine,  tel jour,  telle heure,  de se fixer ce rendez-vous avec soi pour ce challenge-là.  Et faire confiance au process,  c'est ce qu'on a dit tout à l'heure,  c'est normal d'avoir peur,  c'est normal,  on a tous nos peurs,  on avance en affrontant ses peurs petit à petit.  Moi,  je disais,  ça fait déjà 7 ans,  on a réalisé ça,  7 ans,  c'est énorme.  Heureusement que j'en suis là,  et en même temps,  pas du tout,  on s'en fout d'où j'en suis.  Mais j'ai avancé petit à petit,  petit à petit,  premier état.  Moi au début je vous avais dit,  je faisais appel à des experts au début parce qu'en fait je ne savais pas que j'avais la compétence de pouvoir le faire moi,  mais en fait cette compétence s'est acquise avec le temps,  en les écoutant aussi eux,  en observant comment eux faisaient,  en faisant une première prise de parole toute petite et tout machin,  mais que j'ai vu que les filles elles ont...  Elles avaient bien aimé la façon dont je parlais.  Ok,  je vais peut-être proposer ce sujet-là sur un peu plus de temps.  Et petit à petit,  on construit le truc.
 -  Sandra Scannella
Un pas après l'autre.
 -  Fanny Wimmer
Un pas après l'autre.  Et se comparer au comparable.  Encore une fois,  tu sais,  c'est tellement important parce que des fois,  tu es là,  genre,  mais regarde elle.  Qu'est-ce que tu compares ?  Tu viens de te lancer,  là.  Tranquille.
 -  Sandra Scannella
Mais regarde,  Mozart.  les maisons déjà achète pas un piano c'est ça mais c'est exactement ça comparer ce qui est comparable et puis moi j'ajouterais une chose quand même qui est importante et je suis très relou avec ça mais dans la comparaison on sait jamais ce qui se passe vraiment dans la vie des gens mais merci d'en parler Fanny vraiment parce qu'on projette en fait une image de succès sur la personne en se disant  ouais,  cette personne,  elle a fait ci,  elle a fait ça,  j'aimerais être elle.  Souvent,  c'est ça que les gens projettent sur les autres.  Mais tu ne sais pas qu'elle est sa vie en vrai.
 -  Fanny Wimmer
Bien sûr,  Fanny.  Tout ce que vous voyez sur les réseaux sociaux,  c'est faux.  Tout est faux.  Toute une mise en scène,  c'est le cinéma,  les réseaux sociaux.  Il y a une actrice,  il y a un producteur,  il y a un réaliste.  Tout est faux,  tout est fake.  Et on ne sait jamais,  jamais,  jamais ce qui se passe dans la vie des gens quand  les portes sont fermées,  mais quand Instagram est fermé,  on ne sait pas,  c'est pas possible,  et toutes les personnes qui font ça ont aussi leur peur,  ont aussi leur doute,  toutes les personnes que tu regardes machin,  si ça se trouve,  tu vois,  les personnes que tu regardes en disant,  machin,  ça se voit,  elles gagnent pas un copec,  donc vraiment,  juste,  concentre-toi sur toi,  il y a déjà assez à faire,  et laisse la vie des autres pour eux,  tu vois,  tu sais pas,  et...  derrière un beau sourire,  il y a beaucoup d'autres choses.
 -  Sandra Scannella
Et en même temps,  tu dis tout est fake sur les réseaux.  Pour toi,  on ne peut pas avoir une forme d'authenticité ?
 -  Fanny Wimmer
Je ne sais pas ce que tu en penses.  C'est un beau débat,  ça.  C'est intéressant.  Je pense que c'est authentique au début et qu'après,  ça ne le devient plus.  C'est-à-dire,  les personnes qui se montrent sur les réseaux sociaux,  qui racontent leur vie,  qui montrent leur famille,  je pense qu'au début,  c'est authentique.  Mais après,  il y a un moment donné où c'est plus driveé par « Ok,  il faut que je place ce produit. »  Il faut que je parle de ça,  il ne faut pas que j'oublie ci,  il faut que je montre ça,  il faut que je montre ça et que ça devient scénarisé,  ça devient autre chose.  En fait,  ça dépend,  ça dépend.  Je pense que quand tu vois les vies perso des autres et tout,  je pense que ça est scénarisé quand même.  Parce que,  excuse-moi,  j'espère que tous les enfants ne sont pas si parfaits,  rangés,  bien habillés comme ça dans la vraie vie.  Enfin,  je ne sais pas,  peut-être que oui,  je ne sais pas.
 -  Sandra Scannella
Peut-être une authenticité à l'instant T.  Ils étaient bien habillés,  ils étaient sages,  etc.  Mais que c'est un moment choisi.
 -  Fanny Wimmer
Ou alors j'organisais le shooting.
 -  Sandra Scannella
Ou alors c'est un moment de la vie de la personne qui est authentique,  mais on n'a pas le reste du tableau.
 -  Fanny Wimmer
Oui,  c'est comme moi.  Moi,  je prône sur le compte Instagram Vœufs Collectives.  Je suis là pour montrer du power,  du motivation,  du truc.  Alors oui,  de temps en temps,  je suis transparente sur ce qui s'est passé cette année,  sur l'élastique qui a pété,  je raconte ça.  Mais clairement,  je n'ai pas envie qu'une personne qui ne connaît pas du tout,  elle arrive et qu'elle voit la fille qui a l'élastique qui a pété.  Moi,  j'ai envie de transmettre la motivation,  de transmettre que c'est possible,  de montrer que oui,  c'est dur,  mais c'est possible,  qu'il faut y aller,  qu'il faut être dans l'action.  C'est ces valeurs-là que j'ai envie de transmettre sur mon compte F-Collective,  même si...  La réalité des choses,  c'est que 90%  du temps,  c'est dur,  quoi.  Tu vois ?  Du coup,  pour répondre à tes questions,  c'est-à-dire que moi aussi,  je suis un peu faillite.  Parce que je ne montre pas tout.  Mais comme tu dis,  il faut montrer le message.  En fait,  il faut montrer le message qui est important pour toi,  que les gens perçoivent de toi.
 -  Sandra Scannella
Alors si je pense que t'es authentique,  parce que tu es conforme à tes valeurs,  les valeurs que t'as envie de porter,  les valeurs que t'as envie de montrer,  mais après est-ce qu'être authentique c'est tout montrer ?  Ça c'est une question philosophique tu vois.
 -  Fanny Wimmer
En fait le fait d'être authentique c'est être authentique au moment où tu prends la parole et par rapport à ce que tu as envie de raconter.
 -  Sandra Scannella
Si t'avais une seule phrase à transmettre à toutes celles qui doutent encore d'elle,  qu'est-ce que ce serait ?
 -  Fanny Wimmer
Je crois que je vais reprendre la phrase que j'ai dit tout à l'heure.  Je l'ai retrouvée.  Alors,  je l'ai dit en anglais.  Attention.  Ambition without action becomes anxiety.  Ça reprend ce qu'on a dit tout à l'heure.  De toute façon,  on a dit que l'action,  même si tu fais des erreurs,  même si tu fais des échecs,  etc.,  finalement,  c'est que tu mets en action ce que tu as en tête.
 -  Sandra Scannella
C'est une très jolie phrase,  justement.  C'est la mise en action quand on est guidé par notre vision,  par ce qui est important.  Ce que tu nous as évoqué durant cet épisode qui permet de déplacer des montagnes,  comme ce que tu nous as cité.  Alors,  parfois,  dans la montagne,  il y a des ravins,  il y a des moments où c'est un petit peu plus difficile.  Il y a des moments où on remonte,  on s'accroche.  Je te remercie d'avoir partagé tout ça,  parce que je pense que les auditeurs et auditrices du podcast vont en tirer de très,  très belles leçons.  Et pour terminer,  où est-ce qu'on peut te retrouver ?
 -  Fanny Wimmer
Sur les réseaux sociaux,  j'ai du coup le compte F-Collective.  J'ai aussi un compte perso,  là je montre plus un peu la même life.  Du coup,  F-Collective et mon compte perso,  c'est Sandra Scanella,  avec deux N et deux L.  Et sur LinkedIn aussi,  non,  Sandra Scanella.  Et puis voilà,  il faut s'inscrire à la newsletter.  la newsletter j'essaie vraiment de raconter c'est plutôt un carnet de bord d'entrepreneurial donc j'écris quand j'ai envie en vrai je me donne pas,  j'essaie de pas trop me mettre de pression sur voilà des fois c'est plusieurs fois par semaine,  des fois c'est toutes les deux semaines mais en tout cas c'est des apprentissages encore une fois ou des choses qui permettent aux autres c'est des sujets qui permettent aux autres de se poser la question et de voir comment de faire avancer les autres,  c'est toujours mon objectif avec ça Merci.  Et puis voilà,  Flavie.
 -  Sandra Scannella
Génial.  Je vais mettre tout ça dans la légende.  Merci à toi.  Merci pour ces beaux échanges.  C'était super,  merci.  Oui,
 -  Fanny Wimmer
c'était super,  franchement.  Mais moi,  j'adorerais,  je voudrais qu'on continue toute la journée.  Mais merci pour ton invitation et merci surtout à toutes les personnes qui m'ont écoutée jusqu'au bout.  Et voilà,  à bientôt.  Merci.  Ciao.
 -  Sandra Scannella
Si tu repars avec une idée de cet épisode,  c'est bien celle-ci.  L'action est plus puissante que n'importe quelle étiquette.  Alors cette semaine,  choisis une seule action que tu repousses parce que tu te dis « je suis trop introvertie pour ça »  et fais-la.  Par exemple,  pose une question en réunion,  publie un post que tu gardes dans tes brouillons,  dis non sans t'excuser ou simplement partage ton avis dans une discussion.  Il suffit d'agir une fois et ce sera plus facile après.  Alors,  peut-on être introvertie et confiante ?  La réponse est oui,  mille fois oui !  La confiance,  c'est encore une fois une affaire d'action,  d'alignement et d'authenticité.  Alors,  merci d'avoir pris ce temps pour toi.  Et si cet épisode t'a parlé,  la 5 étoiles ou un petit mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée.  C'est le meilleur moyen de faire résonner ces messages.  et peut-être d'encourager quelqu'un d'autre à oser.  A très bientôt dans Confetti et Confiance Club !