- Speaker #0
Conscious Love, c'est le podcast qui t'ouvre les portes de l'amour conscient et des relations authentiques.
- Speaker #1
Nous, c'est Heidi et Delphine, et nous avons fait le choix de marcher main dans la main dans cette aventure passionnante qui est le couple, avec les joies et les délices. défi que la vie nous offre au quotidien. Le couple est pour nous un voyage en récession où nous pouvons grandir et s'informer ensemble.
- Speaker #0
Comme il n'existe pas d'école pour apprendre à aimer et que les relations humaines sont parfois complexes, nous avons à cœur de partager des réflexions, des expériences, des apprentissages afin de nous aider toutes et tous à cheminer ensemble et à choisir la voie de l'amour.
- Speaker #1
Hola et bienvenue à ce nouvel épisode. Aujourd'hui, on va aborder une grande question qui touche notre intimité et aussi notre vulnérabilité. La question est, qu'est-ce que ça veut dire faire l'amour ? C'est un sujet profond et large, mais notre but est d'ouvrir la discussion, la réflexion et d'amener un nouveau regard sur notre sexualité, parce que c'est une partie intégrale de qui nous sommes.
- Speaker #0
C'est un thème qu'on trouve très intéressant d'aborder parce qu'il englobe pas mal de thématiques comme l'intimité, la connexion, la vulnérabilité et aussi nos propres croyances et regards sur la sexualité.
- Speaker #1
On va explorer ensemble quelques croyances qui limitent notre sexualité et comment redéfinir ce qui signifie faire l'amour au-delà des conventions ou des rôles traditionnels. Donc Delphine, selon toi, qu'est-ce que ça veut dire faire l'amour ?
- Speaker #0
Pour moi, faire l'amour, ça va bien au-delà de l'acte physique. C'est une connexion profonde, une rencontre avec l'autre, mais aussi avec soi-même. J'ai remarqué que cette rencontre peut être limitée par les croyances qu'on a, qu'on a héritées de la société, de notre éducation. On a aussi une image faussée par la pornographie qui est omniprésente.
- Speaker #1
Oui, donc je te propose si on commence... par explorer ces quelques croyances qui peuvent limiter notre sexualité. Peut-être que ça va parler à certains d'entre vous et ça peut être un premier pas vers une sexualité plus authentique et plus épanouie.
- Speaker #0
Oui, en fait, il y a des croyances qui nous limitent vraiment, qui limitent notre capacité à vivre pleinement notre sexualité. Et sans qu'on se rende compte, si on ne se pose pas vraiment la question, Dans notre société, il y a souvent cette notion que la sexualité, c'est quelque chose de sale ou d'impur. Je pense qu'on a hérité de certaines religions, notamment du catholicisme en France. Et c'est souvent un sujet aussi encore très tabou, alors que pourtant la sexualité, elle est là, présente et omniprésente même.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai. Ça me parle un peu de ce que tu dis par rapport à la religion. que dans mon cas. J'ai grandi dans un environnement avec des valeurs catholiques. Par exemple, je me rappelle qu'à l'adolescence, le moment où la sexualité éveille notre curiosité, c'était un vrai tabou d'en parler. On ne savait pas comment aborder les sujets. Et même en famille, une scène un peu intime passait à la télé et on changeait vite des chaînes. Ou alors il y avait un silence gêné. C'était comme si la sexualité n'existait pas. Comme si on voulait ignorer les sujets. Oui, c'est cette influence culturelle et religieuse qui transmet que la sexualité est un sujet à éviter.
- Speaker #0
Et je pense que ce silence crée de la honte, en fait, dans notre propre intimité, de la culpabilité autour de notre désir. Il y a, je pense, pas mal de choses qu'on... qu'on n'ose pas exprimer, qu'on n'ose même pas ressentir. Et on a du mal à se sentir libre, à accepter nos désirs, car dès le départ, ça peut être vécu comme un tabou. Et en tant que femme, je pense que le problème est encore plus ancré. On n'a pas l'impression que c'est quelque chose qu'on peut vivre librement, en conscience, même si ça fait partie finalement de la vie de tout le monde.
- Speaker #1
Ça empêche même des... de nous connecter à nos désirs et les exprimer. Donc ce genre d'ambiance pénètre, oui, la honte, la honte d'avoir des désirs, peut-être, ou même la peur à exprimer qu'on a des désirs, et peut-être qu'on a des désirs aussi qui sont différents. Je me rappelle aussi que même au lycée, la sexualité était abordée comme... quelque chose de dangereux, de risqué. Donc le message que j'écoutais, c'était attention, attention aux grossesses, non décirées, attention aux maladies. Le message que j'ai reçu, c'était plus un warning, une alerte, et pas tout à fait autour d'une éducation de sexualité.
- Speaker #0
Ça jouait beaucoup sur la peur, non ?
- Speaker #1
C'est ça. Et donc, ces discours freinent en même temps l'exploration d'une sexualité consciente, l'exploration aussi de notre corps.
- Speaker #0
Moi, dans mon adolescence, c'était un peu différent. Je n'avais pas forcément ce poids-là, mais j'avais le droit à beaucoup de questions très intrusives, parce que j'étais en couple avec des filles. Donc j'avais le droit à des questions comme qui fait l'homme, qui fait la femme, ce genre de questions un petit peu classiques mais qui sont très agaçantes on va dire. C'était insistant et déplacé et j'avais pas envie de rentrer dans ces débats, de devoir comparer en fait à un couple hétérosexuel, parce qu'on est quand même dans une société hétéronormée et donc il y avait toujours ce truc de comparaison et en fait moi j'avais pas envie de ça parce que ça me faisait me poser moi-même des questions. qui n'avaient pas vraiment le lieu d'être. Ça pouvait aussi me faire douter de ma propre sexualité. Donc c'était un peu bizarre. Et moi, pendant mon adolescence, j'ai quand même beaucoup manqué de modèles homosexuels. À l'époque, c'était le début d'Internet, donc il n'y avait pas beaucoup d'infos, pas beaucoup de moyens de trouver de l'information. Et donc j'ai vraiment manqué de modèles. Heureusement, je pense qu'aujourd'hui, c'est un petit peu plus différent, même si on en manque encore. mais j'ai l'impression que ça évolue.
- Speaker #1
Ça peut réduire la sexualité au rôle figé. Parce qu'en fait, la sexualité, ça vient plus que du rôle figé. Et une autre croyance que je trouve très répandue aussi, c'est celle des schémas sexuels rigides. Par exemple, c'est cette idée de... que faire l'amour suit toujours la même recette, c'est-à-dire qu'on commence par le préliminaire, puis après la pénétration, et pour finir, il faut y avoir l'orgasme. Je trouve que limiter l'acte d'amour, l'acte d'intimité à ça, c'est passer à côté de toute la richesse de l'intimité et de la connexion humaine, surtout la connexion avec l'autre, avec moi-même.
- Speaker #0
Oui totalement, il y a des fortes croyances autour de l'homme et de la femme, des rôles. Souvent on s'attend à ce que l'homme soit viril, qu'il donne du plaisir à la femme. Et donc la femme doit être un peu passive et réceptive. Donc je pense que ça enlève un certain pouvoir en fait. Et c'est dommage parce que ce modèle enferme tout le monde dans des cases qui sont prédéfinies. empêche totalement la créativité, l'imaginaire dans un rapport intime. C'est très restrictif et j'ai l'impression que dans ce rôle-là, dans ce modèle, la femme est aussi souvent perçue comme un objet de désir, rarement comme une personne active et libre.
- Speaker #1
Oui, libre et maître de son propre désir aussi. Ça empêche les femmes de s'exprimer librement. Et ça empêche les hommes aussi de montrer leur vulnérabilité ou de se sentir à l'aise avec un rôle différent. Ce schéma sexuel rigide influence nos comportements, évidemment, et crée une sexualité décalée, des fois une sexualité qui ne correspond tout à fait à nos vrais désirs, je trouve.
- Speaker #0
Oui, c'est comme si on devait rester dans un rôle, toujours le même rôle en plus. alors qu'on devrait pouvoir exprimer notre sexualité de façon beaucoup plus libre finalement et de façon, comme tu l'as dit, connectée à ses propres désirs et à ses propres envies. Par exemple, je pense qu'un homme peut avoir envie d'être dans un rôle plus réceptif sans que ça remette en cause sa masculinité et une femme peut se sentir bien dans un rôle plus actif. En réalité, tu peux être un homme et avoir envie d'être... de pénétrer sans que tu sois gay et à l'inverse, une femme peut avoir envie de dominer et c'est ok aussi. Je pense qu'avec ces modèles-là et cet enfermement, on perd de vue l'essentiel qui est vraiment d'écouter nos propres désirs sans peur du jugement. Et sans peur de les exprimer ?
- Speaker #1
Oui, c'est tellement important cette écoute de soi et cette écoute de l'autre, de nos vraies envies, de nos vrais désirs. Et ça, pour moi, c'est le premier pas. Le désir, c'est comme une boussole intérieure, mais pour en suivre la direction là où j'ai envie d'aller, il faut d'abord ralentir et se poser la question de quoi j'ai envie en ce moment. Et quand on apprend à écouter, à s'écouter, et puis à l'exprimer à l'autre, parce que ce n'est pas que « oui, j'ai un désir » , mais il faut l'exprimer, le communiquer, on peut vivre une sexualité plus épanouie et plus authentique aussi. S'éliver de ces rôles que des fois la société nous fait croire, et signifier retrouver notre pouvoir. personnelle et cultiver une intimité bien plus réelle, bien plus authentique, qui nous correspond à tous les deux.
- Speaker #0
Oui, ça commence par accueillir ce désir en prenant le temps déjà de le ressentir, de s'écouter vraiment. C'est pas toujours simple au début, surtout si on n'a pas l'habitude de se poser ce genre de questions, clairement. C'est un vrai... apprentissage, je pense, d'identifier nos émotions, ce qui se passe à l'intérieur, ce qu'on ressent, ce dont on a envie, ce dont on a besoin, et ensuite de pouvoir les exprimer à l'autre, vraiment sans crainte. Par exemple, je pourrais exprimer à Heidi « J'ai envie qu'on essaie cette nouvelle activité ensemble. » Est-ce que ça te dit ?
- Speaker #1
C'est un exemple de comment exprimer un désir.
- Speaker #0
Je pense qu'il faut aussi sortir de cette idée de transaction dans l'acte sexuel. Genre je te fais ça, donc tu me fais ça, ou tu me dois ça après. Parce que ça empêche toute exploration. Et des fois on peut aussi se forcer en se disant ok, je vais lui faire une fellation, même si j'ai moyennement envie, mais je sais qu'après il va sûrement me faire un cunni. Au lieu de ça, on peut plutôt voir l'intimité comme une exploration commune, sans attente, précise. où chacun donne et reçoit librement en fonction de ses envies du moment.
- Speaker #1
Oui, c'est très important ce que tu viens d'évoquer. D'abord, c'est connecté à ce qu'on a envie de partager, à nos désirs. C'est notre boussole intérieure. Et exprimer dans le moment présent, à chaque fois, si j'ai envie ou pas envie de faire quelque chose. Et aussi, j'aimerais m'ajouter que c'est... C'est tout à fait acceptable de ne pas jouir simultanément ou même de ne pas avoir d'orgasme à chaque fois.
- Speaker #0
L'important, c'est plutôt de partager un moment de connexion sans pression, sans attente, sans objectif prédéfini. On peut plutôt se concentrer sur l'instant présent, sur ce que je ressens actuellement, sur savourer les caresses, le toucher, les sens qui sont en éveil. les bisous, le contact de la peau, tout ça. Et se sentir comblée par cette connexion, cette intimité.
- Speaker #1
C'est très intéressant. Maintenant, on va tenter de redéfinir ou d'amener un nouvel regard sur faire l'amour. Tu peux développer un petit peu plus ? Comme je disais,
- Speaker #0
pour moi, faire l'amour, ça va au-delà de l'acte physique et même de l'excitation. C'est plutôt... Un moment de connexion, d'échange, qui va être plus intime, bien sûr, qu'une conversation. Mais c'est vraiment cette idée de partage, en fait, ensemble, où je vais me sentir connectée à toi et on va pouvoir explorer des moments d'intimité. C'est un moment de connexion, d'expression du cœur et de l'esprit, je dirais. Et pour moi, faire l'amour comprend aussi une dimension émotionnelle et spirituelle.
- Speaker #1
Oui, ça ressemble à moi et j'ai... Je trouve que faire l'amour, c'est une connexion profonde, une communication entre deux personnes qui peut prendre différentes formes. On s'ouvre à une vulnérabilité aussi intérieure quand on fait l'amour. Oui, faire l'amour, c'est partager une intimité, être présent, présente à l'autre dans l'écoute et le respect mutuel. Et je trouve que moi, en tout cas... sentir la présence, ta présence dans nos moments d'intimité. C'est très sexy pour moi. Et aussi quand tu exprimes mon désir, je trouve que c'est également très sexy. Et donc l'invitation, c'est plutôt d'amener ces présences et ces authenticités dans l'intimité. Je suis là en écoutant ce qui se passe à l'intérieur de moi et aussi ce qui se passe en toi. Parce que ce qu'on partage a un impact sur moi et sur toi aussi. Donc l'expérience intime devient... très riche, très nourrissant aussi, créative et puissante.
- Speaker #0
Je me souviens d'une fois, au début de notre relation, on était juste assises l'une en face de l'autre, sans parler, et en fait, on se regardait juste comme ça dans les yeux, et on se regardait pendant plusieurs minutes, en fait, sans parler, et c'était vraiment très profond, et je pense que je n'avais jamais vécu ça avant, en tout cas, je n'avais jamais fait ça de cette façon-là. Et en fait, j'ai senti une vraie connexion vraiment profonde qui allait au-delà de l'aspect physique, de la dimension physique. Et voilà, je ne pourrais pas vraiment expliquer ce que c'était, mais c'était vraiment très beau. Et là, j'ai senti qu'il y avait quelque chose de nouveau qui s'ouvrait et une intimité très vraie, très pure.
- Speaker #1
Oui, j'ai aimé ce lien. Se regarder dans les cieux fait partie de nos pratiques, de notre intimité. Il y avait une profondeur, un effet et une complicité dans ce silence partagé. Parce que c'était très intime aussi de se regarder avec cette profondeur. Et pour toi, Heidi, c'est quoi faire l'amour ? Pour moi, faire l'amour touche plein de dimensions. Il y a la dimension physique, évidemment, la pulsion sexuelle, l'excitation. Par exemple, j'ai remarqué que j'ai plus envie, ou je ressens plus l'excitation en moi quand je suis dans ma phase d'évoluation. Et je ressens la vie et l'excitation facilement grâce à mes hormones. Il y a aussi la dimension émotionnelle, car dans notre intimité, j'ai besoin de me sentir d'abord connectée à toi, émotionnellement parlant, et à mes sensations corporelles. Sinon, ça peut devenir... mécanique. Et aussi, c'est une expérience énergétique et même spirituelle pour moi parce que quand je fais l'amour, je sens une connexion plus large. Je me sens connectée à la vie, à l'énergie qui circule en moi et en nous.
- Speaker #0
Je partage totalement ce que tu dis parce que pour moi aussi, faire l'amour englobe plusieurs dimensions. qui crée une expérience vraiment profonde, en fait, et riche. Et c'est cette richesse, je dirais multidimensionnelle, qui rend notre relation aussi spéciale et qui me donne aussi envie de continuer sur ce chemin avec toi.
- Speaker #1
Ça me touche. Ça me fait penser, en fait, aux cinq langages sexuels de Margot Priet-Fillioza. C'était toute une révélation. Quand j'ai découvert ce concept dans son livre et lors de ma formation avec elle, c'est un peu comme les cinq langages de l'amour de Gary Chapman. Sauf qu'ici, on parle de notre manière d'exprimer, de recevoir le désir dans la sexualité.
- Speaker #0
Oui, d'ailleurs, je pense qu'on parlera dans un prochain épisode des cinq langages de l'amour de Gary Chapman. Parce que je sais que ça en intéresse plus d'un, plus d'une. Mais pour revenir sur le concept de Margot, en effet, je pense que c'est vraiment très intéressant, ce concept. Parce qu'en fait, en connaissant nos langages sexuels ou nos portes d'entrée dans notre intimité, comme elle l'appelle, on comprend mieux nos besoins et ceux de notre partenaire. Pour expliquer un peu plus le langage port d'entrée, en fait, c'est le moyen par lequel j'ai besoin de passer pour me sentir ouverte. est prête pour une connexion intime. Par exemple, la porte d'entrée du langage physique, qui est le langage surreprésenté dans notre société de par les films, la pornographie, etc., ce langage est associé à l'excitation, à la puissance, au désir, à l'excitation, à l'action, toutes ces choses-là. Donc ça veut dire... que j'ai besoin de passer par là en fait pour me sentir prête, prêt à cette intimité-là. Et le langage physique, c'est aussi je suis connectée à mon corps, j'ai besoin de sentir mon excitation et l'excitation de l'autre.
- Speaker #1
Ensuite, il y a le langage émotionnel. Ici, c'est le langage de l'intimité, l'accueil des émotions. Moi, je me trouve beaucoup dans ce langage parce que pour pouvoir m'ouvrir au niveau intime et physique, j'ai besoin de me sentir d'abord émotionnellement connectée. Tu as besoin d'une connexion affective avant de rentrer dans l'aspect physique. Pour ces personnes, faire l'amour signifie ressentir de l'amour, se sentir en sécurité émotionnelle. Ça veut dire aussi échanger des mots doux, des regards tendres. C'est un moment où les émotions jouent un rôle central aussi.
- Speaker #0
Oui, moi aussi je me retrouve beaucoup dans ce langage-là. Il y a aussi le langage mental. Pour ceux et celles dont la porte d'entrée est le langage mental, c'est donc tout ce qui va passer par le verbal. C'est aussi tout ce qui se passe dans notre tête, c'est-à-dire les fantasmes, l'imagination. Et c'est aussi le langage de la communication, donc tout ce qui va concerner la clarté, le fait de mettre des mots avant de rentrer en intimité. J'ai besoin que des mots accompagnent l'intimité, d'un échange verbal. d'une complicité psychique pour renforcer mon désir. C'est aussi, par exemple, si on a des enfants, j'ai besoin de savoir qu'ils ne vont pas rentrer à ce moment-là. Si j'ai ma to-do liste dans la tête, j'ai peut-être besoin qu'elle soit d'abord terminée avant d'avoir un moment intime. Voilà, c'est tout ce qui concerne cet aspect.
- Speaker #1
Je vous conseille vraiment de lire son livre qui parle des cinq langages sexuels. Parce qu'ici, on essaie de vous transmettre ce concept que je trouvais comme une révélation. Et lire le livre, en tout cas, ça va vous sauver encore plus d'éclaircissement.
- Speaker #0
Oui, là, en fait, on fait un petit résumé de ce qu'est chaque langage. Mais Margot, dans son livre, elle explique beaucoup plus en profondeur. Et ça permet vraiment de mieux se comprendre. Donc, je vous invite aussi à explorer son livre. Et il y a même un quiz aussi qu'on peut faire sur son site où on peut identifier notre port d'entrée. Et je trouve que c'est assez intéressant. Donc n'hésitez pas à aller découvrir ce qu'elle fait.
- Speaker #1
On aime beaucoup. Ensuite, il y a le langage énergétique. Et ce langage me parle aussi énormément car ça inclut la dimension spirituelle, la présence et aussi l'effet que fait l'amour à un sens profond. Et peut-être... Le langage énergétique, ça veut dire se sentir connecté à l'autre et à quelque chose de plus grand. C'est aussi sentir ce grand de vie et de vitalité qu'on a en nous. Dieu ressent nos énergies, les vibrations de nos corps, la connexion avec tout ce qui nous entoure.
- Speaker #0
Et enfin, on a le langage sensuel qui est toute l'expérience sensorielle. La personne qui a cette porte d'entrée. On va avoir envie de se sentir caressé, touché, avec douceur. Peut-être d'avoir un massage. En fait, tous les sens sont un éveil. Les odeurs, les goûts, les sons. On va avoir peut-être besoin aussi d'une ambiance ou d'une atmosphère qui éveille ces sens-là. Ou peut-être prendre le temps de créer un cadre sensuel. C'est aussi prendre le temps et ne pas se sentir pressé. avoir le temps d'explorer.
- Speaker #1
Découvrir son propre langage sexuel et celui de notre partenaire va nous donner beaucoup de lumière dans notre intimité. Comme on a évoqué tout à l'heure, ces cinq langages sexuels qui ont été développés par Margot Friafiliosa décrivent les différentes manières dont nous exprimons et recevons notre désir dans la sexualité. Donc il y a Pour résumer, le langage physique, le langage émotionnel, le langage mental, le langage énergétique et finalement le sensuel. Et si on comprend nos propres besoins et nos propres désirs, ceux de notre partenaire, on peut mieux reprendre les soins de chacun, chacune, et enrichir notre vie intime.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Et en parlant de redéfinir ce que signifie faire l'amour, Je pense qu'il est intéressant d'aborder le slow sex, qui a été défini par Diana Richardson. Le slow sex, en fait, c'est le sexe lent. Bon, l'idée, c'est pas de faire l'amour comme une tortue, quoi, mais c'est plutôt d'apprendre la lenteur. et à prendre le temps et à explorer cet acte d'une autre manière. Au lieu de se concentrer sur la performance ou sur un objectif, on va plutôt se concentrer sur le moment présent, sur ce qu'on ressent, sur chaque sensation. Et c'est aussi créer une connexion peut-être plus profonde en prenant le temps avec son ou sa partenaire.
- Speaker #1
Le concept du slow sex, pour moi, c'est plutôt lié à la présence. C'est l'invitation d'amener la présence et l'écoute d'abord sur moi, et mes sensations et tout mon espace intérieur, et aussi ce qui s'est passé à l'autre. Par exemple, au lieu de suivre un schéma prédéfini, dont on a l'habitude peut-être, on peut commencer par exprimer quels sont nos désirs. Et si mon désir simplement d'explorer le corps de l'autre en respectant ses limites, je prends le temps d'observer et d'apprécier le corps, le corps de ma partenaire. Si je ralentis mon rythme, je suis plus ouverte aux sensations subtiles, je suis plus attentive aux émotions qui émergent aussi et cela peut rendre l'expérience beaucoup plus riche.
- Speaker #0
Et le slow sex ne se limite pas uniquement à l'acte sexuel en lui-même, c'est aussi tout ce qui précède et tout ce qui suit. Donc ça peut être les regards échangés, les caresses, les baisers, les mots doux, et le contexte dans lequel on se trouve. Et par exemple, on peut commencer par un dîner, en prenant le temps, d'avoir une conversation peut-être plus intime, plus profonde. Et ensuite, peut-être que ça peut amener à quelque chose de plus physique. mais sans pour autant avoir un objectif en fait. On verra là où ça nous mènera et peut-être qu'en fonction de notre énergie, parce que ce soir-là on se sent fatigué, on va peut-être juste s'endormir dans les bras l'un ou l'une de l'autre et ça sera tout aussi bien.
- Speaker #1
En enlevant l'obligation d'attendre un objectif ou un certain résultat, on permet à chacun ou à chacune de s'étendre simplement. et d'apprécier le moment pour ce qu'il est.
- Speaker #0
C'est vraiment une invitation à redécouvrir l'intimité sous un angle plus conscient. C'est une démarche qui peut transformer la manière dont on perçoit et on vit notre sexualité en mettant l'action sur une connexion, comme on l'a dit, plus profonde et aussi d'avoir plus cette notion de plaisir partagé que de juste mon propre plaisir. Donc en résumé, faire l'amour, c'est bien sûr un acte physique, mais ça va au-delà. C'est pas que ça. C'est vraiment une connexion profonde, une communication authentique, un partage entre deux personnes, ou même plus, deux personnes d'ailleurs. Oui. On n'a pas parlé de ça, mais peut-être qu'on en parlera plus tard. Ça, ça m'importe. Et il y a aussi cette notion de slow sex, ou de faire l'amour en pleine conscience. qui nous invite à vivre cette intimité, je pense, de manière plus consciente et enrichissante. C'est juste une ouverture, une proposition.
- Speaker #1
Oui, donc on a commencé par nommer quelques croyances qui limitent notre sexualité. Donc la déconstruction de ces croyances limitantes et des rôles traditionnels nous permet d'intégrer une nouvelle vision sur la sexualité. Le fait de découvrir notre porte d'entrée. Qu'est-ce qui nous fait rentrer dans l'intimité ? Et découvrir notre langage sexuel et celui de notre partenaire nous permet de mieux se comprendre. Et on s'ouvre à une expérience de l'intimité encore plus riche.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Et ça demande une certaine ouverture et sensibilité aussi, je pense. Mais ça ouvre sur une nouvelle dimension de l'intimité, où l'intimité est en fait un acte... précieux, voire sacrés, selon vos croyances, mais je pense que ça amène quand même une dimension autre.
- Speaker #1
On espère que notre partage vous aura inspiré à explorer ces notions dans votre propre vie. N'oubliez pas que l'essentiel est de vous écouter. Merci d'avoir été avec nous pour cet épisode de Conscious Love.
- Speaker #0
N'hésitez pas à nous partager vos expériences, vos avis sur cette question-là et on se dit à très vite.
- Speaker #1
A bientôt pour un prochain épisode. Car l'amour conscient ne se trouve pas, il se construit tous les jours.
- Speaker #0
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