Speaker #0Bonjour à tous et bienvenue sur mon podcast d'Homme Blessé à Masculin Sacré, l'émission qui parle de développement personnel et spirituel, afin de partager mon expérience, ma vision et ma vérité d'un cheminement vers un nouveau monde conscient. Je m'appelle Yann, j'ai créé Alguizharmonie dans le but d'accompagner les hommes vers une quête de vérité intérieure, afin d'améliorer leur relation à soi, au couple, à leur famille et à leurs proches. Je suis spécialisé dans les médecines alternatives comme la nutrition, le sport, le souffle, le son. Je suis également énergéticien, praticien en chamanisme et facilitateur d'espaces de guérison, avec les plantes maîtresses, musicien et coach holistique. Dans ce premier épisode, nous allons parler de la relation au père. C'est un sujet qui me tient particulièrement à cœur, car c'était le début de ma quête intérieure. Il y a de cela 8 ans maintenant. Quelle relation tu as avec ton père ? Depuis tout petit, la première figure qu'on a, la figure du masculin, c'est papa. C'est à lui qu'on peut associer la sécurité, la protection, la vision, mais également c'est lui qui nous guide et qui nous apprend à acheminer en tant qu'homme. Et à partir d'un moment, dès la plus tendre enfance, les premières blessures commencent à apparaître. Abandon, rejet, trahison, injustice, et parfois même l'humiliation. Afin d'éviter de souffrir, on crée des mécanismes de protection, des mécanismes de défense. Cette fameuse carapace, ces masques. Vous connaissez peut-être la loi de l'attraction, la loi du karma. Que tout ce qu'on vit se reproduit, que chaque graine semée va germer. Et c'est à partir de ce moment-là que cette spirale, ce cycle commence à se créer. On a tous une blessure originelle. L'invitation, c'est pas de se victimiser par rapport à celle-ci, mais plutôt de l'identifier et de l'avoir, sans jugement. Et il y a peut-être une question que tu t'es déjà posée, mais pourquoi je ressemble à mon père ? Ou peut-être que tu te dis, j'ai surtout pas envie de lui ressembler. Et ça a été mon expérience, en fait. de me dire je ne veux pas ressembler à mon père Plus je me disais ça, plus je lui ressemblais. Plus je voyais tous les côtés négatifs les caractéristiques qui ne plaisaient pas. Là où j'ai pu voir de la souffrance en lui, je voyais ces caractéristiques-là se développer en moi, de plus en plus. Puis un jour, j'ai compris que, plutôt que de me dire je ne veux pas être comme ça plutôt je veux être de telle manière Si je te dis, pense pas à la couleur bleue, à quoi tu penses là maintenant ? Et ben c'est la même chose. Ce sur quoi tu portes ton attention, c'est ce qui va grandir en toi, c'est ce qui va prendre de l'ampleur. Et du coup, en tant qu'homme, ce qu'on va faire à partir de cette première blessure, c'est que ce qu'on a idéalisé chez son père, on va le chercher vers d'autres hommes, vers d'autres figures paternelles. Ça peut être des amis, un professeur à l'école, un entraîneur, et par la suite... ça peut être un coach, un patron, ça peut être un collègue de travail, quelqu'un qui a une caractéristique qui nous plaît, soit parce qu'on l'a en soi et qu'on a envie inconsciemment de la développer un peu plus, soit parce que c'est quelque chose qui nous a manqué chez nous. de père. Et forcément, en tant qu'homme, mais également en tant que femme, ce qu'on recherche, c'est la validation de nos parents, c'est d'être aimé, c'est d'être reconnu. Et du coup, pour mon cas personnel, le moyen d'attirer cette attention, ça a été déjà de sortir du cadre, de vouloir attirer l'attention, de partir un peu dans les excès, d'aller à l'école, d'avoir certains problèmes. de me saboter, de m'auto-saboter, pour attirer l'attention sur moi. C'est un schéma auto-destructeur qu'on a en soi, et qui est inconscient. Mais de se faire du mal et parfois de se faire passer en victime, ça permet d'avoir l'attention et le regard sur soi, en pensant que c'est une forme d'amour. Et en fait, nos parents, ils sont là pour nous guider, pour nous éduquer, parfois pour nous élever, jusqu'au moment où on se rend compte qu'on est soi-même son propre parent. Le jour où j'ai compris que la figure masculine que j'avais inconsciemment, elle était biaisée, elle était fausse, elle n'était pas en ligne avec ce que je voulais, j'ai pris le temps de réidentifier ça, de me dire, ok, c'est qui l'homme que je veux être aujourd'hui ? C'est quoi les caractéristiques que j'ai là-dedans ? Et sans partir dans un conflit avec mon père, j'ai plutôt décidé de voir quelles sont les qualités qu'il m'a transmises, quels sont ces points que je reconnais en moi, qui sont lui, et de les honorer. de l'y chérir, de voir la beauté là-dedans. Par exemple, de mon point de vue, ce qui m'a beaucoup blessé, c'était de voir une hypersensibilité chez mon père. Jusqu'au jour où j'ai compris que cette hypersensibilité, ça pouvait être une force. Et de pouvoir reconnaître justement toutes ces parts sensibles en moi, dans le ressenti des émotions, dans ma capacité à m'adapter à une situation, et parfois dans les excès, la capacité ou l'incapacité à... rester aligné face à une émotion, face à la colère de quelqu'un qui est en face, qui me mettait moi en colère. Il y a d'une part ce qu'on a vécu dans notre expérience de vie, mais il y a aussi ce qu'on peut parler du transgénérationnel. Le transgénérationnel c'est l'héritage, hormis la couleur des yeux, la forme du nez, hormis le caractère. Il y a également... toutes les blessures, tous les gènes, tout ce qui appartient à l'être tout entier, qui est papa, qui nous est transmis. Et plus on grandit, plus on se rapproche de l'âge adulte, plus on va adapter ce que lui a pu avoir, expérimenter. Donc le positif, mais également ce qui est moins confortable. Et à un moment donné, c'est de se rendre compte, ok, qu'est-ce que je veux garder en moi ? Qu'est-ce qui est juste ? Qu'est-ce qui m'aide à avancer ? Qu'est-ce qui me fait me sentir heureux et complet ? Et qu'est-ce qui, au contraire, m'empêche d'être épanoui ? Dans ces héritages, dans ces transmissions, dans cette vision qu'on a eue, il y a surtout la vision du couple, donc de nos parents. Et peut-être que tu te reconnais là-dedans, mais moi j'ai eu l'impression de répéter les schémas. mon père a fait dans ses relations. À un moment donné, je me suis dit non, en fait. Je ne veux pas reproduire éternellement ce schéma. Et des fois, ça peut venir de bien plus haut que simplement la première lignée, simplement le père. Et on a tous la responsabilité de changer d'histoire, de pouvoir transmuter ces choses-là, de pouvoir... apporter un peu plus de joie, d'union, d'amour par rapport à soi, par rapport à son conjoint ou sa conjointe, mais également par rapport aux différentes relations et du point de vue professionnel. Pour moi, ça a été un gros défi de ne pas reproduire ce que mon père a fait au niveau professionnel. Jusqu'à un jour, j'ai compris qu'il l'a fait. Et donc, je n'ai pas besoin de le refaire. Ce qu'on peut appeler l'échec. Ce qu'on peut appeler la chute. Ça a été pour moi le plus gros défi dans l'entrepreneuriat, de ne pas reproduire ce schéma-là. Et un jour, je me suis dit, ok, lui, il l'a fait. Et s'il a expérimenté ça, c'est pourquoi que moi, j'ai à le revivre à nouveau. Le jour où j'ai pu comprendre ça, le jour où j'ai pu accueillir et leur remercier pour cette chute, leur remercier pour cette forme blessée que j'ai pu voir en lui, c'est là que j'ai pu passer au-dessus, c'est là que j'ai pu avancer, créer ma vision de c'est quoi être un entrepreneur, c'est quoi être un homme, c'est quoi être un compagnon, c'est quoi être un amant. Et je pense que c'est le plus gros travail en tant qu'homme. d'avoir une relation équilibrée avec son père, qu'il soit là ou qu'il ne soit plus là, ceux qui ne l'ont plus, et à quel moment je peux être mon propre point de repère. En tant que masculin, ce qu'on cherche, c'est à donner l'exemple, c'est à transmettre, c'est à contenir, c'est à être protecteur. Et ce que je peux t'inviter à faire, c'est de prendre un papier, et peut-être de noter, ok. C'est quoi les caractéristiques, les traits de caractère, les émotions, les comportements de mon père que j'apprécie moi et ceux que j'apprécie ? Il y a peut-être des choses dont je n'étais pas conscient là-dedans qui vont ressortir. Et pour en venir sur mon expérience, dans cette notion de sensibilité, d'hypersensibilité, qui au début me dérangeait énormément car c'était quelque chose de pas géré, quelque chose qui prenait le dessus sur moi, c'est vraiment de la voir avec ses bons côtés, de voir le positif dans ce négatif, de trouver le confort dans l'inconfort. Une fois que tu as pu noter ces points par écrit, je t'invite peut-être à juste fermer des yeux. Et peut-être remercier ton père pour ce qu'il t'a transmis. Mais également lui transmettre qu'il a fait de son mieux avec son histoire. Et ce qu'il avait à disposition. Et ce sur quoi tu as le pouvoir. Et je dis bien pouvoir et pas contrôle. C'est de pouvoir partager les valeurs. C'est de pouvoir transmettre la lumière. De pouvoir transmettre... ce qui toi t'a apporté, ces héritages qui sont alignés avec toi, qui résonnent au plus profond de toi. Et ça va être justement les deux thématiques de mes cercles d'hommes de la semaine prochaine. Du 30 octobre en digital, je ressemble à mon père. Donc c'est un cercle d'hommes gratuit qui est ouvert à tous les hommes, enchaînement les hommes en quête de leur vérité, ceux qui veulent réaliser leur rêve. Et le lendemain, le juli 31, j'organise une cérémonie de masculin sacré, ici chez moi, à Bulles, en Suisse, avec comme thématique Qu'est-ce que je veux transmettre en tant qu'homme ? Qu'est-ce qui m'a été transmis ? Si ces espaces t'intéressent, mec, tu écoutes ce podcast un peu plus tard, sache que j'organise tous les mois une hystère d'hommes en digital. gratuit afin de partager nos expériences nos points de vue nos ressentis de retrouver des hommes avec qui on a cette même vision on a cette même quête de sens et j'organise également du 1er au 5 mars une retraite chamanisme au masculin dans un magnifique centre au Portugal, au bord de la mer, où nous travaillerons sur ces différentes caractéristiques en tant qu'hommes, mais également avec le travail chamanique, avec les plantes maîtresses, pour venir à l'intérieur, pour se permettre d'embrasser, de voir avec amour ces parts de soi qui sont encore dans la peur, qui sont encore blessées. Donc si ce podcast t'a plu, je te remercie déjà pour ton écoute. Que tu sois un homme, que tu sois une femme qui cherche à apporter un peu plus de conscience, peut-être chez ton compagnon, chez les hommes qui t'entourent. Ou si simplement tu es curieux et que tu as envie de découvrir aussi mon univers, je t'invite à t'abonner à ma chaîne et à rester attentif aux prochains épisodes de podcast qui sortiront ces prochaines semaines.