Speaker #0Bonjour à tous et bienvenue sur mon podcast D'un blessé à masculin sacré L'émission qui parle de développement personnel et spirituel Afin de partager mon expérience, ma vision et ma vérité D'un cheminement vers un nouveau monde conscient Je m'appelle Yann, j'ai créé Alguizharmonie Dans le but d'accompagner les hommes vers une quête de vérité intérieure Afin d'améliorer leur relation à soi, au couple, à leur famille et à leurs proches Je suis spécialisé dans les médecines alternatives comme la nutrition, le sport, le souffle, le son. Je suis également énergéticien, praticien en chamanisme et facilitateur d'espaces de guérison, avec les plantes maîtresses, musicien et coach holistique. Dans ce nouvel épisode de podcast, on va aborder la thématique du burn-out. C'est un sujet qui me tenait particulièrement à cœur, car c'est quelque chose que j'ai pu vivre à plusieurs fois au toucher du doigt. et qui concerne énormément de personnes aujourd'hui. Je vois beaucoup de mes clients, de personnes de mon entourage, qui l'ont vécu ou qui sont proches de le vivre. Et c'est quelque chose qui est mal compris. C'est quelque chose qui est subi et souvent on s'en rend compte un peu trop tard. Donc le burn-out c'est quoi ? C'est cet état de rupture où l'énergie s'échappe vers l'extérieur, au lieu de nourrir notre équilibre intérieur. Il arrive lorsqu'on pousse au-delà de nos limites, sacrifiant notre santé mentale, physique et émotionnelle. C'est un passage de la puissance à l'épuisement, à l'impuissance, de la confiance à la perte d'identité. Le Burnout nous rappelle l'importance de se recentrer, d'écouter les signaux du corps et de retrouver le pouvoir que nous avons laissé à l'extérieur, pour cultiver ce qui est essentiel et précieux en nous. Voilà pour la définition. Et ce qui me tenait à cœur de vos partages aujourd'hui, c'est une canalisation qui m'est venue dans ma méditation de ce matin. Ce feu qui s'est échappé à l'extérieur, alors qu'il demandait à être focalisé sur soi. Ce moment où la limite de notre santé et vitalité n'a pas été respectée. Ce moment où l'on passe de superman, superwoman, au sentiment d'échec, d'impuissance, de moins que rien. Cette flamme qui brûlait en nous, ce pouvoir et cette puissance qu'on a donné à l'autre. Ce sentiment d'avoir échoué où toutes nos fondations, notre forteresse, se sont effondrées, où la seule chose qui nous reste sont les ruines, les débris de l'ancien moi, les regrets, la haine, la colère, la culpabilité, la perte d'identité, celle qu'on pourrait définir comme la dissolution de l'ego. La réalité superficielle et l'illusion dans laquelle nous vivons nous fait prendre conscience que rien ne dure, et nous montre du doigt... Quelle doit être notre priorité et ce qui est le plus précieux de notre vie ? C'est le moment où notre corps nous dit stop, lorsque pensons que par la force de notre mental inarrêtable, nous étions capables de déplacer des montagnes. Aujourd'hui, rien que sortir du lit, parler à un ami, faire du sport, partir marcher en nature, s'occuper des enfants et des tâches ménagères, ou imaginer retourner travailler, nous gêle et nous terrifie au plus profond de notre être. Me voici, le fameux burnout, qui n'arrivait qu'aux autres. Ce n'est pas une semaine de vacances au Maldives dont tu as besoin, ou d'une augmentation de salaire. Encore moins de te perdre dans tes comportements addictifs. Mais bien d'écouter ton corps, et de faire passer tes besoins et ton bien-être, avant tout ce que tu proches au monde, et aux responsables de ta chute. Ce qui est vraiment important, c'est de ne pas minimiser les signes d'un burn-out. Donc un burn-out c'est quoi ? C'est le système nerveux qui va cracher. Dans nos systèmes nerveux périphériques, on a le sympathique et le parasympathique. Le sympathique, ça va être tout ce qui est lié à l'action, tout ce qui va être au mouvement, à la mise en place de nos projets de vie. Le fait de bouger, d'être actif. Et le parasympathique, c'est la capacité à être réceptif. C'est la digestion, c'est la mise au repos. Aujourd'hui, dans cette société où on est constamment stimulé, dans la productivité, toujours faire plus, toujours être plus performant. être meilleur, on néglige le bien-être, la remise au calme, le retour à soi. Et à un moment donné, notre corps, autant résilient et puissant qu'il puisse être, il nous dit stop. Et afin de rééquilibrer ces curseurs, c'est le crash. C'est à ce moment-là que se trouve ce fameux burn-out, où du jour au lendemain, tu n'arrives plus à sortir du lit, et tu ne comprends pas ce qui se passe. Les premiers signes, ça peut déjà être une irritabilité. Ça peut être de la fatigue constante, de l'insomnie, des maux de tête, une suragitation mentale, de la confusion, des troubles de la concentration, des pensées négatives, voire dépressives. Ça peut être également un sentiment d'impuissance, une perte de motivation. Pour faire des choses qui paraissaient naturelles et faciles avant et pour lesquelles tu avais de la joie, aujourd'hui, c'est plus possible. Donc c'est pas quelque chose qui arrive du jour au lendemain, c'est quelque chose qui se construit... qui arrive progressivement. Et si tu ne prends pas un peu de temps pour te poser et voir comment c'est à l'intérieur, c'est comme ça que tu as foncé dans le mur. Je vais te partager mon expérience, vu que c'est quelque chose qui m'est arrivé à plusieurs reprises. La première fois, c'était en 2009. J'étais en apprentissage. Je faisais un apprentissage de fromager, donc dans l'alimentaire, avec des horaires qui étaient assez stressantes. On commençait à 5h du mat, avec généralement 10 jours d'affilée de travail. A cet âge-là, ma seule préoccupation, c'était de faire la fête et de sortir. Donc je dormais 3-4 heures par nuit et je me réfugiais dans les sorties, dans l'alcool. Puis à un moment donné, je sentais que je n'avais plus aucun goût à ce que je faisais. Mon travail qui me passionnait au début devenait ennuyant. Je ne dormais quasiment plus la nuit. J'étais irritable. Je devenais pratiquement dépressif. Et à un moment donné... C'est la vie qui m'a forcé à m'arrêter. C'est à ce moment-là que j'ai eu un accident de moteur assez grave, où j'ai perdu la vie le temps de quelques instants, et je me suis retrouvé à l'hôpital avec 17 fractures. J'ai passé deux semaines et plus de six mois de rééducation. C'était pour moi la descente aux enfers. Un sentiment de vide, une colère envers l'univers, envers celui qui m'a percuté à ce moment-là. Il m'a fallu quasiment une année avant de revenir sur pied. Et suite à cela, il y a une dépression qui s'est manifestée. Souvent après un burn-out, si tu ne te prends pas en main. Si tu ne te fais pas suivre et accompagner, il y a la dépression qui suit. Donc à ce moment-là, ma seule façon de ne pas subir ça ou de le fuir, c'était de me réfugier dans les jeux vidéo. Puis c'est arrivé une deuxième fois, en 2017. Lorsque je travaillais en industrie, j'avais ce travail qui ne me correspondait pas. Je ne m'épanouissais pas du tout. Et je me souviens que les horaires me stressaient énormément, que je me réfugiais dans le sport. et dans la fumette. Je me souviens que la personne qui était à mes côtés, c'est elle qui a subi ce burn out. Et je sentais tous les signes avant-coureurs. Je dormais trois à quatre heures par nuit. J'étais constamment en train de penser à ces problèmes. J'avais des angoisses à l'idée de retourner travailler. J'avais des maux de ventre. J'avais des troubles du transit digestif. Tous les jours, tout le temps. Et il y a un jour où j'avais pratiquement plus envie de m'entraîner. Là où ce que je faisais, ce que j'aimais, ça devenait impossible. Et je me souviens de ce moment où je me suis dit, non, moi je ne vais pas me brûler à cause du travail. Je ne vais pas me brûler pour un patron. Et du coup j'ai demandé le soutien de mon médecin à ce moment-là, pour me soutenir dans cette démarche. Pour avoir déjà un arrêt de travail. J'ai demandé une reconversion afin de ne pas revivre ça. S'il y a une phrase que tu peux retenir aujourd'hui, c'est que tu ne peux pas guérir de l'environnement qui t'a rendu malade. Et c'est suite à cet épisode que j'ai été licencié pour commencer, puis j'ai pu me reconvertir dans ce qui me passionnait à ce moment-là, le coaching sportif, la nutrition, la préparation physique. Donc je me suis reconstruit grâce à cet épisode. Pour revenir à mon premier épisode à 16 ans, quand j'ai eu mon accident de moteur, C'est cet épisode là qui m'a permis de prendre soin de mon corps. Ce moment où je me détestais, où je pesais 120 kilos, où je n'avais jamais eu aucune relation dans ma vie. C'est grâce à ça que j'ai eu ce point d'impact, ce trigger. Et la troisième fois que ça a failli arriver, c'était en 2021, lorsque j'avais mon ancienne entreprise qui cartonnait. J'étais à fond dans le coaching nutritionnel et sportif. J'avais quasiment une centaine de personnes en accompagnement. J'allais préparer ma première compétition semi-professionnelle et je m'entraînais deux fois par jour. Mais à nouveau, j'étais dans la fuite. Plutôt que de voir les curseurs de mon corps, je me réfugiais cette fois dans le sport, dans les produits anabolisants et dans le travail. Jusqu'au jour où celle qui était à mes côtés a décidé de partir. Et là, ça a été le gros crash, la remise à zéro, ce sentiment de mourir, de ne plus exister. Et je me souviens qu'à ce moment-là, je me suis dit, mais en fait, accepte. Accepte ce que la vie, elle a à t'offrir. Cet attentat, cette bombe qui est sur toi, là, c'est peut-être le plus grand cadeau que tu peux avoir dans ta vie. Et dans cette période où ma seule préoccupation, c'était de cultiver mon physique et mon entreprise, je me suis dit, si en fait, il y avait peut-être d'autres corps à cultiver. que ce corps physique, que s'il y avait quelque chose d'autre que simplement l'argent, le succès, la réussite. Cette réussite illusoire dans laquelle je m'étais projeté. Et c'est à ce moment-là que ma vie a été remise en question. Et c'est à ce moment-là que je me suis dit, mais pourquoi cet épisode y revient ? encore et encore. Et j'ai compris que je n'avais pas fait le deuil. Et de garder de la rancœur, de la colère, de la culpabilité, ou de la haine par rapport à cet événement, ce patron qui a peut-être fait du mobili, ce conjoint que tu peux définir comme pervers narcissique, j'ai décidé de leur pardonner. Et de me pardonner d'avoir subi ça. De m'être autorisé à subir ça. Et tant que tu gardes une émotion, que tu gardes un souvenir négatif de ça, Ce burn-out ou cette dépression, tu la gardes avec toi. Tant que tu ne t'autorises pas à ne plus être dépressif, à ne plus être en burn-out, tu le seras toujours. Même un tout petit peu. Donc les clés que je peux te donner pour apprendre à réguler ce système nerveux, déjà, peut-être de prendre un petit peu plus de temps pour toi. Réaxer à une soirée. Déjà une, pour voir le bien que ça te fait. Et si tu arrives déjà à prendre une soirée par semaine pour toi, de voir dans quels environnements tu te ressources. Est-ce que c'est dans ton couple ? Est-ce que c'est quand t'es chez toi ? Est-ce que c'est quand t'es en nature ? Quand t'es avec ta famille ou avec ton meilleur ami ? Et si c'est pas le cas, si tu sens que c'est des sources de stress, déjà de ré-finir ça. Sans pour autant les rejeter de ta vie, mais de mettre un peu de distance. De te faire partie de toi et ton bien-être en priorité. Les exercices que je peux te conseiller de faire, qui moi m'ont énormément aidé, c'est déjà la méditation j'ai commencé par la méditation guidée car je n'arrivais pas à méditer sans guidance sans outils extérieurs les exercices de respiration le breastwork c'est ce qui m'a énormément aidé à rééquilibrer ce système nerveux de prendre des petites pauses même deux minutes quand tu travailles sur un projet toutes les heures pendant peut-être cinq minutes juste pour te poser quand tu termines ta journée de travail prends un moment dans ta voiture ou avant de rentrer chez toi pour juste faire la pause, juste faire la coupure. De prendre soin de ton sommeil aussi. Avant de prendre des somnifères, peut-être commencer par déjà prendre un moment de calme le soir, de couper les écrans, de prendre une douche chaude, de donner l'information à ton corps que tu as envie de te reposer, que tu as envie de relâcher toutes tes tensions pour passer une nuit régénératrice. Il y a des compléments qui peuvent t'aider aussi là-dedans. De peut-être faire une cure de magnésium, de peut-être prendre un peu de mélatonine, de la valériane, des plantes qui vont t'aider, comme la shwagandha, à rééquilibrer ce cortisol, donc cette hormone du stress. Évite peut-être toutes les influences négatives, que ce soit par les personnes que tu fréquentes, par la musique que tu écoutes, par les infos que tu regardes. à la télé, sur les réseaux sociaux. Et de comprendre que la personne que tu étais hier, c'est pas la même que tu étais aujourd'hui. Peut-être qu'avant, tu pouvais travailler 12 heures par jour et enchaîner tes activités en dormant 5-6 heures par nuit. C'est ce qui te construisait à ce moment-là. Mais à un moment donné, ton corps te fait comprendre que il faut changer les cursus. Il faut changer ton rythme. C'est pas ta tête qui commande, c'est moi qui commande. Pour moi, la base, ça commence par... En soin de ton alimentation, qu'est-ce que tu donnes à ce corps ? La qualité des aliments ? Est-ce que tu manges transformé ? Est-ce que tu te sous-alimentes ? Parce que peut-être tu as envie de perdre du poids ou tu ne te sens pas à l'aise dans ton corps. Ou tu n'as peut-être juste pas le temps ou pas l'envie de cuisiner. Donc déjà, de redéfinir qu'est-ce qui me fait du bien dans mon alimentation, sans suivre un régime, sans suivre quelque chose de restrictif. Juste manger des bonnes choses. de bouger, de faire du mouvement. Je le répète tout le temps, mais l'homme, il est fait pour ça. À la base, l'homme, il court, il saute, il nage, il chasse. On n'est pas fait pour passer 10 heures assis devant un écran et rentrer le soir pour s'affaler sur le canapé. Au-delà de cet épisode traumatique, qui est le burnout, c'est un appel à revenir à toi, à tes valeurs, à ce qui compte vraiment, à faire le point, à faire le bilan. c'est aussi une opportunité de transformation. Pour moi, ce qui va vraiment changer les choses est de faire en sorte que tu ne reproduises pas ce burn-out. Je connais des gens, c'est leur troisième, quatrième. Et si par exemple, ta limite, ta résilience, ta capacité, elle était à 100%, après un burn-out, il passe à 80%. Puis la fois d'après, peut-être à 60%. Tant que tu n'as pas fait le deuil, et que tu n'as pas accepté que cet épisode Il t'a permis de prendre soin de toi et d'être encore une meilleure personne. Tu vas toujours garder ces limites basses, tu seras toujours vigilant, tu seras toujours sur la défensive. Et tu vas toujours attirer à toi des situations pour te remettre dans cet environnement-là. Donc ce que je peux t'inviter à faire, c'est déjà de réévaluer tes priorités sur une échelle de 1 à 10. Tes ambitions et tes limites par rapport à ça. Qu'est-ce qui est ok, sur quoi tu peux faire des compromis, et qu'est-ce qui est non négociable. Et si tu sens que tu es dans cette période difficile, ou que ça t'arrive, ou que tu as un proche qui est en train de vivre ça, déjà de se faire accompagner, premièrement par un médecin compétent, et de ne pas hésiter à avoir un thérapeute, un coach pour t'aider à sortir de ça. J'ai beaucoup de clients qui sont arrivés au moment où ils étaient au plus bas. Et on a pu vraiment faire une transformation sur trois mois. En redéfinissant quels sont les besoins. De reprendre confiance en soi. De leur faire réaliser que c'est pas la faute de l'autre. Qu'ils sont responsables d'être arrivés dans cet état-là. Pas dans un but de culpabiliser. Juste de prendre conscience que si tu peux descendre si bas, tu peux remonter bien plus haut. Et peut-être remercier, même si t'arrives pas encore à le faire. mais avoir la gratitude pour l'apprentissage et la possibilité de renaître avec une nouvelle perspective. Personnellement, ça a été long et difficile de pouvoir reconnaître ça. Mais le jour où j'ai remercié cette personne de m'avoir shooté en moto, il y a maintenant 15 ans, c'est grâce à ça que j'ai pu reprendre ma vie en main. et que j'ai pu en être là aujourd'hui. Souvent c'est dans cette période un peu plus sombre, novembre, décembre, en fin d'année, que les épisodes de Burnout commencent à exploser. Et c'est pour ça qu'on organise le week-end prochain l'immersion matrice cosmique, afin de faire le point de revenir à soi, de définir ses curseurs, ses besoins, de prendre conscience de son potentiel, et de marquer un temps de pause hors du temps, pour apprendre justement à mettre ces petits temps de pause dans le quotidien. Et c'est pour moi la priorité dans mon travail, que ce soit dans mes accompagnements ou dans mes espaces de groupe. de redonner la souveraineté et le plein pouvoir à chacun, d'être conscient qu'on est capable de tout, si on croit en soi, si on écoute son cœur, si on écoute ses valeurs. Je vais te mettre tous les liens de mes prochaines activités, mes prochains cercles, en cycle masculin. Il y a également mes retraites dans le lien de cette description. Et c'est avec plaisir si tu m'échanges ce que toi tu as pu vivre par rapport à ce fameux burnout. Qu'est-ce que tu en gardes ? Si tu as envie de me déposer quelques mois là-dessus, des fois ça fait du bien d'avoir quelqu'un à qui partager ça, et bien c'est avec joie que je te lirai et que j'échangerai avec toi là-dessus. Si cet épisode t'a parlé, je te laisse le partager autour de toi, en parler à ceux qui ont besoin. Des fois, il suffit d'une parole, d'un mot, d'une personne, pour nous faire prendre conscience de ce qui est vraiment juste pour nous. Je te souhaite une très belle journée et je te remercie pour ton écoute.