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Dans ton ventre

[Itw5] Quitter le salariat ou rester ? Reconversion, burn-out et introspection : on brise les tabous avec Solène, coach en reconversion

[Itw5] Quitter le salariat ou rester ? Reconversion, burn-out et introspection : on brise les tabous avec Solène, coach en reconversion

27min |04/07/2025
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Description

Dans cet épisode ultra-riche, je reçois Solène, coach en reconversion professionnelle et naturopathe, pour une discussion à cœur ouvert sur un sujet brûlant : la reconversion après un burn-out (ou avant !).


👉 Ensemble, on explore :

  • pourquoi notre santé mentale et digestive est si intimement liée à notre vie professionnelle

  • comment repérer les signaux d’alerte (les fameux maux du corps et de l’esprit)

  • faut-il tout plaquer pour entreprendre ou peut-on se reconstruire dans le salariat ?

  • comment amorcer un vrai bilan intérieur sans se précipiter

  • les étapes concrètes pour réfléchir, s’écouter, et passer à l’action


On parle sans filtre de peurs, de doutes, de ce mythe de l’entrepreneuriat comme solution miracle, et on remet un gros coup de projecteur sur la liberté de choix.


💥 Un épisode puissant, rempli de vérités qui dérangent et qui éclairent, pour toutes celles et ceux qui sentent que leur job ne leur convient plus — et qui veulent OSER écrire un nouveau chapitre.


Pour contacter Solène:

Son instagram : Solène I Ta Copilote en Reconversion Professionnelle ✈️ (@solene.watel) • Photos et vidéos Instagram

Kit de survie offert SOS je suis en PLS : Kit de survie : SOS je suis en PLS ! 🆘

Son linkedin : (28) Solène Watel | LinkedIn


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Tu peux me contacter par ici :

Instagram : @_mangerpourvivre

E-mail : contact@mangerpourvivre.fr

Si tu aimes ce podcast, n’hésite pas à me laisser des étoiles et un commentaire sur ta plateforme d’écoute préférée. Cela m’aide beaucoup et cela permet à d’autres personnes de découvrir ce podcast. Un grand merci à toi 🙏✨

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Musique : Dont Stop Me (Abstract Future Bass) d'Alexiaction (source : pixabay)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Dans ton ventre. Si tu as des ballonnements, des troubles du transit, des douleurs au ventre ou d'autres maux digestifs qui t'empêchent de piquer l'habit à pleines dents, tu es au bon endroit. Je suis Clémence, naturopathe et passionnée par ce qui se passe dans notre ventre, notre fameux deuxième cerveau doté de super pouvoirs. Tu les découvriras dans ce podcast. Chaque semaine, je te livrerai mes meilleurs conseils et astuces pour prendre soin de ton ventre. Je te partagerai aussi des retours d'expérience pour t'inspirer et je m'attaquerai à certaines idées reçues en vogue sur les réseaux. Le but, que tu fasses la paix avec ton ventre. Alors, prête pour ce voyage dans ton ventre, je te laisse avec l'épisode du jour. Bonjour à tous, je suis ravie d'accueillir Solène aujourd'hui sur mon podcast. Bonjour Solène.

  • Speaker #1

    Coucou.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, on reçoit Solène, donc tu vas te présenter ensuite, mais voilà, tu es... coach en reconversion professionnelle pour aider les personnes à passer du salariat à l'entrepreneuriat. Et en fait, ça me tenait à cœur de te recevoir sur mon podcast parce que finalement, on a tendance à séparer un peu, on va dire, le côté bien-être, santé, du côté pro, de notre travail, même si on sait que ça peut avoir des impacts. Mais je trouve qu'on ne fait pas assez le lien parce que des fois, lorsqu'on n'est pas bien dans son boulot, ça peut vraiment impacter la santé. Et moi, je l'ai bien senti dans mon parcours. le burn-out notamment, mais d'autres choses. Donc, c'est pour ça que je voulais te recevoir aujourd'hui puisque tu nous parles de reconversion professionnelle. Donc déjà, Solène, je te laisse te présenter et nous parler un peu de ton parcours professionnel, si tu veux bien.

  • Speaker #1

    Oui, déjà, c'est super gentil à toi que je puisse intervenir sur ton podcast et parler de tout ça parce qu'effectivement, tu as soulevé pas mal de choses. Mais tout ce qui est santé, reconversion et travail, tout ça, c'est vraiment intimement lié. Et moi-même aussi, j'en ai fait les frais. Donc, c'est un sujet... intéressant et beaucoup d'actualité en ce moment et donc moi pour parler un petit peu de mon parcours professionnel bon l'idée c'est pas que je rentre dans les détails mais mais en gros moi j'ai donc j'ai fait une école de commerce un bac plus 5 et donc moi j'ai du coup je me suis spécialisée et j'ai travaillé dans les domaines du commerce du marketing et du management et j'ai commencé à travailler donc très tôt et j'ai eu cette chance de pouvoir toucher un petit peu à tout dans le travail. J'ai pu travailler aussi bien sur des tâches dans le marketing, dans la vente, dans tout ce qui est management et dans le digital. Donc du coup c'est vrai que j'ai beaucoup de cordes à mon arc et puis dans mon parcours professionnel, moi qui suis, enfin qui étais, je préfère préciser je suis toujours mais à moindre mesure justement, très carriériste, je me voyais vraiment en haut de l'affiche number one, avoir the p... poste, un poste à responsabilité, à gérer des équipes, etc. Puis un jour, j'ai eu ce poste-là. Et puis, la dégringolade, ma santé a été mise à mal. Et puis, j'ai eu ce qu'on appelle ce fameux épuisement professionnel, donc le burn-out. Et c'est cette chose-là qui a été, enfin, une de ces choses-là, parce qu'il y a eu le décès de ma grand-mère en même temps, qui m'a beaucoup impactée. Et les deux, pour moi, sont très liés, parce que ça a aussi touché ma santé et la partie émotionnelle et physique. Et donc, c'est ce qui a fait que j'en suis amenée tout simplement à me reconvertir, à sortir du salariat pour aller chercher justement quelque chose qui me stimule dans l'entrepreneuriat, être tout simplement la tête de mon propre projet et avoir cette vision de ma propre carrière en me disant qu'en fait, pour moi, le top du top, c'est d'avoir son propre business en fin de compte, d'être maître de mon bateau et surtout de me faire du bien mentalement, physiquement dans mon travail.

  • Speaker #0

    Top, super. Oui, c'est vrai que le burnout, actuellement, j'ai l'impression qu'on passe beaucoup, beaucoup. par là malheureusement et que c'est un peu le facteur alors on ne doit pas forcément entrepreneur après un burn out en tout cas c'est un facteur de réalignement mais ça on va en parler mais voilà par rapport à son parcours professionnel donc ok super intéressant et donc toi tu es coach c'est ça en reconversion professionnelle mais aussi naturopathe comment tu définirais ton approche de la santé comment tu vois ça est ce que tu relis les deux du coup coach et naturopathie comment tu fais actuellement

  • Speaker #1

    C'est ça, en fait j'ai deux casquettes, je suis coach certifié en développement personnel et praticienne naturopathe. Et du coup, avec ces deux éléments-là que j'ai liés, qui sont étroitement liés, je suis devenue coach en reconversion professionnelle. Et en fait, comment je définis mon approche de la santé en quelques mots ? Pour moi, la santé c'est quelque chose de global. On parle en fait d'un naturopathie d'approche holistique, c'est toute la partie émotionnelle, physique et mentale. Et le développement personnel a aussi cette chose-là, a cette importance au niveau de notre santé parce qu'on touche le soi. Et en fait, pour moi, la santé, ça part de soi. Ça part de bien s'alimenter, de bien dormir, d'avoir une bonne hygiène de vie, d'écouter son corps. C'est vraiment la santé, quelque chose de global. Et comme on dit chez nous, les naturos, une approche… et en fait j'ai eu à cœur de lier ces deux domaines-là qui me passionnent et qui me touchent, parce que déjà ça m'a beaucoup moins apporté pour mon évolution, déjà pour ma reconstruction, pour mon évolution personnelle et professionnelle, et pour ma reconversion de salarié à entrepreneuse. Et aujourd'hui ça m'aide à tenir la baraque dans mon business. Et donc j'ai eu à cœur d'allier ces deux domaines, parce que pour moi ça contribue grandement. à se reconvertir de manière saine, sereine, en confiance et en prenant soin de son bien-être. Et tu disais tout à l'heure qu'effectivement, le burn-out, c'est quelque chose… En fait, c'est un facteur, un élément qui peut te faire dire, « Ouais, là, il y a peut-être quelque chose qui s'est passé et maintenant, je vais réfléchir à… » Mais ce n'est pas parce que tu as fait un burn-out que tu te dis, « Je vais entreprendre. » Parce que moi, justement, après mon burn-out, j'ai réitéré dans le salariat pour tester quand même. Tu vois ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Oui, et après, on n'est pas tous, comment dire… on n'est pas obligé de devenir entrepreneur pour être épanoui aussi. Enfin, ça, c'est autre chose. Mais en tout cas, on peut être salarié et être heureux au travail aussi.

  • Speaker #1

    Alors, heureusement. Heureusement. Oui, heureusement. Et tant mieux, d'ailleurs. Pour ceux qui sont bien dans leur boulot, gardez votre boulot parce que moi, je n'ai pas réussi à trouver le boulot qui me plaisait dans le salariat et la bonne boîte aussi et tout ce qui gravite autour. Il n'y a pas que ça à prendre en compte.

  • Speaker #0

    C'est clair. OK, super. Et donc, oui, après, c'est vrai que… Comme tu dis, le burn-out, ça a été un facteur de reconversion, en tout cas de réfléchir, même si après, tu as un peu continué dans le salariat. Après, tu as eu ton parcours. C'est vrai que moi, à un moment donné, dans mes études de médecine, j'étais tellement perdue que j'aurais bien eu une couche en reconversion parce qu'à un moment donné, je ne suis pas la seule, mais elle est complètement perdue. Tu ne sais pas ce que tu veux faire de ta vie. Tu as l'impression qu'il n'y a pas d'autres issues que ce que tu fais dans ton métier alors que tu n'es vraiment pas bien. Tu sens que ton corps, en même temps, il parle. Tu as plein de symptômes. il y a des choses qui se passent et tu te dis mais en fait je suis pas bien que je change, mais on ne sait pas trop quoi faire. Donc, comment ça se manifeste pour toi, le fait de ne plus être alignée avec sa vie professionnelle ? Qu'est-ce qu'on ressent dans le corps, dans sa tête ? Qu'est-ce qui se passe en fait à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    C'est assez propre à chacun, mais il y a quand même beaucoup de similitudes et il y a des degrés de ressentis aussi. Moi, je suis une personne qui ressent les choses quand même intensément. Mais souvent, ça va être de la fatigue intense et régulière, ça va être un stress beaucoup plus prononcé, des maux de tête, des problèmes de concentration, des baisses d'énergie. Ça peut être aussi des maux, M-A-U-X, des courbatures, des maux de dos. Moi, je suis beaucoup sujette aux maux de dos, par exemple. Et quand on dit en avoir plein de dos, c'est parce qu'on porte beaucoup de choses sur ses épaules. ça peut être la boule au ventre tous les dimanches soirs, le fait que tu te lèves tous les lundis matin, tu cherches motivation et puis tu ne trouves pas. En fait, c'est plein de petits signaux qui peuvent paraître anodins et on se dit « oui, mais ça passera, j'ai mal dormi, je traverse une période un peu de doute, c'est compliqué. » Et en fait, on se dit toujours « ça passera, ça passera, ça va aller. » Mais en fait, non, ça ne va pas parce que plus on avance et plus ces symptômes, ces mots, M-A-U-X, et ces mots aussi M-O-T-S que l'on se dit, parce que des fois, on se parle à nous-mêmes, on s'envoie des informations, des pensées. négatives, des croyances limitantes et ça nous impacte aussi bien évidemment donc c'est pour ça que je préfère aussi le relever mais on n'en prend pas assez conscience de ces mots MOTS mais en fait tout ça, ça fait un effet cumulé qui dure dans le temps qui peut aussi amener un burn out mais ce sont voilà alors il y en a peut-être plein d'autres aussi ça peut être de l'eczéma etc il y a beaucoup beaucoup de signaux et à partir du moment où tous ces signaux là sont récurrents répétitifs et durent dans le temps c'est qu'effectivement ton corps il te crie ou il te hurle stop il se passe quelque chose Et là tu l'écoutes. Ok, qu'est-ce que ça me dit ? Tu vois ?

  • Speaker #0

    Super intéressant. Oui, il te fait bien de relever le fait qu'on parle des mots MAUX mais des mots MOTS aussi. Et souvent, on a la tête dans le guidon, on ne fait pas attention à tout ça. Alors que oui, il y a plein de petits signaux qui vont s'ajouter au fur et à mesure jusqu'à arriver au burn-out. Là, c'est vraiment à l'étape ultime, on va dire, le corps c'est vraiment le signal ultime qu'il envoie. Mais tu fais bien de dire qu'effectivement, avant, il y a plein de petits anodins et qu'on n'a pas arrivé au burn-out pour se reconvertir ou pour réfléchir, en tout cas. Heureusement.

  • Speaker #1

    Totalement. En fait, c'est là où je communique beaucoup là-dessus. C'est que n'attends pas de toucher le fond ou de taper contre le mur comme moi je l'ai fait pour te dire qu'il se passe quelque chose. OK, là, je ne suis pas bien, mais ça veut me dire quoi ? Est-ce que je dois me reconvertir ? Est-ce que je dois changer de boulot ? Qu'est-ce que je fais, en fait ? Et souvent, on attend de trop tirer sur la corde. Mais en fait, quand on tire trop sur la corde, c'est un peu le... Voilà, c'est trop plein et ça peut mal se terminer. Moi, j'ai fini sur un aide d'hôpital. Alors, je ne vais pas dire que je ferais des choses différemment si c'était à refaire parce que pour moi, je crois au fait que les choses doivent se passer comme elles se passent. Et puis, j'ai le caractère que j'ai aussi. Donc, j'ai voulu tirer. J'ai voulu pousser mes limites. Et je pense qu'aussi, il y a une part de déni parfois. On est là, on ne veut pas se dire la vérité. Moi, il y a beaucoup de gens qui me disaient, mais Solène, tu déprimes. peut-être que tu as ça, non non mais ça va ça va t'inquiète, non mais ça va t'inquiète tu sais là Le truc à chaque fois pour relativiser, rassurer les autres. et en fait tu te rassures toi, mais en fait tu sais que ça va pas Tu sais bien qu'il y a des choses qui ne sont pas dans tes habitudes. Et c'est là où il faut avoir le cran, le courage et l'honnêteté de se dire « Ok, je vais prendre cinq minutes avec moi-même et je vais me dire qu'est-ce qui va, qu'est-ce qui ne va pas. » Et là, c'est de se dire « Ok, maintenant que j'ai analysé ça, ça, ça, je vais où, je fais quoi, je réagis comment pour m'en sortir ? »

  • Speaker #0

    Oui, super intéressant. Tu as vraiment… Moi, je me reconnais trop quand tu dis qu'effectivement… en fait notre entourage peut nous alerter qu'il s'est passé un truc et nous on est là mais non ça va bien on continue notre truc en mode mais non non c'est cool et en fait si effectivement ils ont un peu plus de recul sur nous donc voilà en tout cas on peut être alerté par notre entourage aussi donc c'est intéressant que tu le signales ok et donc ouais si une personne se reconnaît qu'elle est pas bien dans sa vie pro actuellement qu'elle voit qu'il y a des signes effectivement ben ou bon qui sont un peu alarmants qu'est ce que tu lui conseilles de faire moi je sais que à l'époque j'avais fait l'ikigai Ça m'avait aidé pour essayer de voir un peu justement mes passions, qu'est-ce que je pouvais faire et tout ça. Est-ce qu'il y a d'autres outils ? Est-ce que ça, c'est intéressant ? Qu'est-ce que tu conseilles toi en premier lieu pour faire un peu le point, pour savoir ce qu'on veut faire ?

  • Speaker #1

    Alors, je vais déjà, avant de parler de l'Ikigai, ce qui est important, c'est avant tout déjà de s'écouter. Ça va partir de là, en fait. Déjà, tu t'écoutes, tu vois qu'il y a plein de choses qui se passent, que tu te sens perdue. Ok, pourquoi tu te sens perdue ? Qu'est-ce qui fait que tu es perdue ? questionne-toi en fait. Ok, qu'est-ce qui fait que tu ne sais pas quoi faire dans ta vie pro ? Qu'est-ce qui fait que là, si tu... tu te lèves le matin, c'est compliqué, ton corps il te dit quoi, et toi tu t'envoies quoi comme informations. Et en fait, à la limite, tu prends un papier institutionnel, tu notes, tout tes ressentis, tes émotions, etc. Tu écris, tu balances le truc. Comme ça, tout ça te fait une première étape de… tu commences un peu l'introspection. Et à partir de là aussi, c'est de parler du fait que tu ne sois pas bien, que tu sois perdue, il ne faut pas s'isoler, il faut bien s'entourer des bonnes personnes. Après, quand je dis qu'il faut en parler, il faut avoir le juste milieu parce que notre entourage, des fois, il peut projeter aussi des choses sur nous. Et en fait, on est les seules personnes à vivre ce que l'on vit. Donc, il faut toujours… Moi, je dis qu'il faut prendre ce que l'on veut bien prendre et laisser ce que l'on veut laisser et puis en faire sa propre popote. Mais il faut ne pas s'isoler parce que moi, j'avais tendance à le faire. Ne pas se renfermer, essayer de maintenir aussi une vie sociale parce que c'est quand on est perdu, on se renferme. Et justement, on s'isole et on est encore plus perdu. Donc, du mieux que l'on peut, malgré des fois le fait que l'on peut être fatigué, que ça nous épuise et qu'on ne se sent pas bien lessivé, il faut quand même se dire « Ok, mais pour que je m'en sorte, il faut quand même que je mette en place des actions. » Donc, avoir des activités pour s'aérer, prendre beaucoup de temps avec soi-même, seul avec soi, parce que c'est là où quand tu es avec toi-même, tu peux mieux réfléchir, mieux penser pour toi, tu n'es pas influencé et tu peux réellement t'écouter. Là, ok, je suis avec moi-même. je ne sais pas, je suis en pleine nature, j'écoute les oiseaux et je me ressens sur moi. Mon corps, il me dit quoi ? Je m'envoie quoi comme signaux ? Déjà, ça, c'est la première étape. Et après, oui, quand tu te sens perdue, tu commences un petit peu à travailler sur « Ok, mais ce à quoi j'aspire en fait ? Qu'est-ce que je voudrais faire ? Qu'est-ce qui me rendrait heureuse ? Qu'est-ce qui ne me rend plus heureuse ? » Tu fais un petit peu un état des lieux de ta vie de manière générale, pro et perso, parce que des fois, les deux sont intimement liés. et c'est de se dire, OK, en fait, là, j'en suis où ? En fait, il faut que tu poses le cadre. Il ne faut pas griller les étapes, se dire, tiens, je vais faire mon Ikigai. alors que tu ne sais pas aujourd'hui où tu en es dans ta vie. En fait, on veut trop aller vite, on veut trop mettre la charrue en avant les bœufs. On veut aussi des fois minimiser ce que l'on vit, ce qu'on ressent. Mais si en fait, tu ne prends pas assez soin de toi, que tu ne te rends pas compte des fois des risques de ces signaux, tu as beau faire ton ikigai et commencer à travailler sur ton futur projet entrepreneurial ou à chercher un autre business, si tu n'as pas fait tout ce travail en amont d'introspection, de prendre soin de soi, de son bien-être et de sa santé, tu risques de trop casser la figure, clairement. Donc, commençons par le début. ne prenons pas les choses à l'envers en fait. Et des fois, on est trop pressé l'individu. Et concernant l'ikigai, oui, c'est un super outil que moi j'utilise et que je recommande et que je fais utiliser à mes clients et qui moi aussi m'a beaucoup aidée. Mais avant de faire l'ikigai, il faut faire tout ce qu'il y a avant, toute une phase d'introspection et de prendre soin de soi et de son corps.

  • Speaker #0

    Super. Oui, tu fais bien de dire qu'effectivement, il faut y aller étape par étape. Il ne faut pas brûler les étapes. C'est vrai qu'on a tendance à se dire qu'il faut absolument que je trouve une autre voie, peut-être quelque chose comme ça. Mais tu dis qu'il y a un temps de pause avant où on se rend compte sur soi, on ressent ce qu'on vit, on se pose. Comme tu dis, on fait une introspection de vraiment savoir où on en est, faire un peu le point. OK, super. Du coup, je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui se sont perdues, qui font des bilans de compétences. Tu en penses quoi de ces bilans de compétences ? Est-ce que c'est… vraiment utile, à quelle étape, à quel moment on les fait ces bilans de compétences ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, bilan de compétences, te dire que c'est utile ou pas utile, j'ai envie de te dire que déjà, tout dépend avec qui tu fais ton bilan de compétences. Moi, je n'en ai jamais fait, mais je pense que c'est comme quand tu vas voir un médecin, tu as les bons médecins et les médecins un peu moins qualifiés, ou moins bons, entre guillemets. Je n'aime pas ce terme bon-mauvais, mais voilà, tu vois le truc. Pour moi, celui qui est perdu, bien évidemment, qui a une autre compétence, ça peut aider, parce que ça t'aide en fait à te connaître. savoir où tu peux aller alors pour moi c'est un outil qui t'aide à mais il faut pas que tu te contentes que de ça Voilà. Pour moi, c'est utile. Je n'en ai pas fait, donc je n'ai pas le recul de te dire si moi, ça aurait pu me servir ou pas. Moi, je sais que je suis quelqu'un où je me suis beaucoup aidée du développement personnel et de l'écoute de moi-même et de mon corps pour apprendre à me connaître et savoir ce que je veux, ce que je ne veux pas, ce que je veux faire, ce que je ne veux pas faire dans ma vie pro et dans ma vie perso. Mais pour moi, la personne de moi qui veut faire un bilan de compétences, toutes les personnes qui m'en ont parlé, ça les a éclairées d'une certaine manière sur au moins un point de leur personne.

  • Speaker #0

    Merci. Ça marche, ok. Mais ça, on peut le faire, ça permet de faire quand même une introspection, on peut le faire assez rapidement.

  • Speaker #1

    Bien sûr, tout à fait, tu te sens un peu perdue, etc., tu ne sais pas trop où tu veux aller, tu peux te dire, je vais faire un bilan de compétence, ça permet aussi de remettre un petit peu l'église au centre du village, de te dire, ok, finalement, je me rends compte que ça fait un bon bouton que je suis dans cette boîte, que je tourne en rond, j'aimerais bien faire autre chose, mais tu ne sais pas trop quoi, et le bilan de compétence va t'aider à te dire, mais en fait, vous n'avez pas vu que là, vous êtes finalement bon pour ça. vous pouvez faire ça, vous aimez ça. Et en fait, c'est là où il y a des choses qui vont sortir du lot. Ah, mais oui, c'est vrai que je me rends compte que finalement, je suis quand même très manuelle et au travail, je n'ai rien de manuel. Voilà. Et c'est là où ça vient semer des graines. Et après, c'est à toi de continuer ce travail d'introspection, d'exploration et de recherche d'idées pour ton futur projet ou ton futur job salarié, par exemple.

  • Speaker #0

    OK, super. OK, donc là, imaginons, on parle d'une personne qui reconnaît qu'effectivement, il y a quand même des petits signaux et tout. Elle n'est pas en burn-out, mais elle voit que ça ne va pas trop dans son job. Bon, elle commence à se poser des questions, à passer un peu de temps avec elle-même et tout ça. La question un peu à Dimil, c'est, est-ce que, enfin, comment tu conseilles, c'est quoi l'action en fait concrète pour, imagine qu'elle veut se lancer dans l'entrepreneuriat, est-ce que tu conseilles de garder son job même si ça ne va pas, de quitter son job, de faire autre chose, enfin, qu'est-ce que, je ne sais pas, c'est quoi la première action concrète qu'on met en place pour se lancer ?

  • Speaker #1

    La première action concrète, c'est déjà tout ce que j'ai dit au départ, c'est faire le point sur la situation actuelle. C'est avant de se dire entrepreneuriat ou pas, c'est est-ce que je suis bien, est-ce que je suis heureux, heureuse dans ce que je fais ? Ok, là, à l'heure actuelle, dans l'instant présent, j'en suis où ? Et ensuite vient la question de maintenant, je veux faire quoi ? Et ça, c'est toujours pareil. Moi, tu vois, je me disais, mais j'ai besoin de liberté, j'ai besoin de plus de sens. J'en ai marre de semer des graines que je ne récolte pas. C'était toujours pour le compte de mon patron. Il y a plein de petites choses comme ça qui gravitaient autour de l'entrepreneuriat quand on sait ce que c'est aujourd'hui l'entreprenariat. Et attention, il n'y a pas d'eldorado. Pour moi, salarié d'entrepreneuriat, il y en a aussi qui se cassent la figure dans l'entrepreneuriat. Il y en a qui galèrent. Ce n'est pas toujours tout rose. Les débuts, c'est compliqué. Ce n'est pas tout feu, tout flamme. Et c'est dans l'échec qu'on apprend de toute façon. Mais un conseil que je peux donner, c'est surtout ne pas quitter son job dans le cas où on veut se lancer dans l'entrepreneuriat parce que ça permet vraiment le fait de pouvoir tester son projet, son idée en gardant la sécurité financière parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui ont peur de manquer d'argent, qui ont peur de tout perdre. Et ça permet de rassurer la personne et de la mettre en confiance. Après, je ne vais pas dire à la personne « Garde ton job » ou « Quitte ton job » . Si la personne a les moyens de quitter son job parce qu'elle a fait une démission ou une conversion, parce qu'elle a fait une transition professionnelle, parce qu'aujourd'hui, il y a des aides pour ça, tant mieux pour elle. Ou si elle a un petit pécule, ou si elle peut être accompagnée par son mari, sa femme. En fait, je ne vais pas te dire ce qui est bon et pas bon dans le fait de quitter ton job ou de garder ton job pour entreprendre. L'essentiel, c'est que toi, tu aies fait ton état des lieux. Est-ce qu'aujourd'hui, j'en peux plus, je suis à bout ? Comment j'étais à bout ? je pouvais plus rester dans l'entrepreneuriat j'ai quitté le salariat j'ai quitté le salariat tu vois donc j'arrivais plus après mon burn out j'ai voulu réitérer je me suis dit que parce que ce que j'avais vécu c'était pas un échec et que peut-être qu'il fallait que je trouve quelque chose qui m'anime un peu plus au quotidien qui me rend un peu plus heureuse et joyeuse et qui se rapproche de ce que moi je suis et ce que je veux bon effectivement je me suis rapprochée de ce que je voulais c'est à dire de l'humain mais c'était pas ce que j'attendais encore Et je voyais qu'il y avait de nouveau des signaux qui revenaient, comme quand j'avais mon burn-out. Et là, je me suis dit, en fait, stop, tu n'es peut-être pas faite pour être dans le salariat, du moins aujourd'hui, parce qu'on ne peut pas juger demain de ce qu'il en est, de comment est la vie. Donc, il faut vraiment vivre au jour le jour, du mieux que l'on peut. Mais maintenant, si je peux juste te donner un exemple, c'est que peut-être que si j'avais dû faire autrement, après, on ne peut pas savoir une fois de plus ce qui va se passer dans notre vie demain. Mais au vu de ma situation actuelle, à l'heure actuelle, quand on se parle là maintenant, quand on tourne ce podcast. du coup moi ma vie personnelle a été chamboulée totalement et du coup ça chamboule toute ma partie business et entrepreneuriat et c'est là où je me dis ben ouais effectivement si j'avais un boulot à côté j'aurais moins l'appréhension et la peur de manquer d'argent de ne pas subvenir à mes besoins mais that's life en fait je ne peux pas contrôler ma vie à chaque fois me créer des peurs et à me dire si j'avais fait ci, si j'avais fait ça c'est comme ça en fait je me suis écoutée j'en avais envie j'ai essayé de me faire confiance du mieux que je pouvais parce qu'on n'a jamais 100% confiance en soi J'ai travaillé énormément sur moi et je travaille énormément encore sur moi quotidiennement. Ça, c'est hyper important pour aujourd'hui me permettre de sortir la tête de l'eau, de gérer mes peurs, mes croyances et d'avancer sereinement dans mon business.

  • Speaker #0

    Oui, c'est hyper important ce que tu dis dans le sens où j'ai l'impression que maintenant, la réussite est égale au fait d'entreprendre. Mais non, ce n'est pas du tout. On peut être salarié très heureux, on peut avoir une entreprise, être à mi-temps salarié ou revenir dans le salariat un peu, refaire une entreprise. Il n'y a pas de règle. Comme tu dis, il n'y a pas d'échec non plus, même si on fait une entreprise qui ne décolle pas. En fait, c'est juste qu'on apprend. Après, comme tu dis, c'est avec le salariat, ça a quand même beaucoup d'avantages, notamment la sécurité financière. qu'en fait à côté notre équipe perso elle va l'emmener là où on a des problèmes familiaux enfin voilà en fait on n'est pas en capacité de travailler ben finalement le business tout de suite ça s'en ressent donc oui c'est pas le graal d'être entrepreneur c'est pour ça qu'il faut bien réfléchir donc comme t'as dit en fait vraiment faire le point de vraiment savoir ce qu'on veut parce que ben c'est compliqué aussi d'être entrepreneur enfin voilà il y a des très bons côtés mais des côtés plus enfin voilà compliqués à gérer et c'est normal comme dans tout quoi donc ouais tu fais bien du tout même

  • Speaker #1

    quand t'es salarié en fait Et ce n'est pas moi qui vais cracher sur salariat, parce que le salariat aujourd'hui… toutes les expériences passées acquises font la personne que tu es, ont les compétences que tu as. Et au final, c'est ce qui t'aide aussi à entreprendre. Donc, ce qui est déjà acquis n'est plus à acquérir plus tard. Et moi, en fait, c'est grâce à tous les aspects de mes jobs dans le salariat qui font que j'en suis là aujourd'hui. Et tout le travail que je fais sur moi, les formations que j'ai faites en plus pour me former, acquérir des compétences, etc. Donc, le salariat, il y a du bon. L'entrepreneuriat, il y a du bon, comme il y a du moins bon des deux côtés. Mais aussi, l'entreprenariat, je tiens à dire que pas tout le monde est fait pour entreprendre, comme pas tout le monde est fait pour être salarié. Notamment moi, aujourd'hui, quand j'en parle, je ne peux pas être dans ce mode de fonctionnement. Je ne peux pas avoir quelqu'un sur mon dos. J'ai besoin de liberté, j'ai besoin d'avoir de la marge de manœuvre. Et en fait, j'ai tout simplement envie de gérer moi-même mes propres projets, parce que c'est comme ça que je suis animée au quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, ça parle beaucoup. Ok, et quand tu dis qu'on n'est pas tous faits pour l'entreprenariat, c'est quoi pour toi les… caractéristiques qui dirait que c'est mieux de rester salarié ? Est-ce qu'il y a vraiment des des grâces, des canines, des façons d'être ?

  • Speaker #1

    Façon d'être, je pense que déjà il faut pour entreprendre il faut avoir un certain mental, un certain état d'esprit. Si tu parles déjà des fétistes en disant que tu n'arriveras jamais, que ça marchera pas ça va être compliqué parce que l'entrepreneuriat souvent part de zéro. On sait que c'est des hauts et c'est des bas donc si tu n'as pas une force de caractère, si tu n'as pas ce côté audace, osé, cette résilience à vouloir se lever des montagnes, à te dire, OK, là, je me casse la figure, mais je vais me relever. Ne te lance pas dans l'entreprenariat, parce que l'entreprenariat aussi, c'est une question d'émotion. C'est l'ascenseur émotionnel, up and down. Et si tu as des hauts le cœur dans ta vie générale, ne te lance pas dans l'entreprenariat. Après, je ne suis personne pour dire, lance-toi ou ne te lance pas, parce que je pense qu'on a tous de grandes et réelles capacités, mais des fois, on est tellement freiné par notre… par nos peurs, nos doutes, nos croyances, nos blessures. D'où le fait de faire un très gros travail sur soi avant de se lancer pour mieux balancer son business, être aligné, se sentir bien avec soi-même dans ce que l'on fait, dans notre projet. Mais je pense que le salariat aussi, ça t'étouffe. Et tu ne peux pas avoir la réelle personne que tu es, les réelles capacités que tu as parce qu'en fait, tu as une fiche de poste, on te dit que tu fais comme ci, tu fais comme ça, et toi, tu te contentes de faire ça. L'entreprenariat, ça t'ouvre le champ des possibles. Tu es multifonction, on le sait. Tu dois gérer la compta, l'administratif, les réseaux sociaux, l'est internet, tes clients, le ci, le là. Et en fait, ça peut faire peur aussi à des gens qui se disent « Ouais, mais je ne sais pas faire. » Mais si tu sais faire, c'est juste que dans le salariat, tu n'as pas pu voir tout le champ des possibles qui t'étaient offerts, de la capacité que tu avais parce qu'on se sous-estime beaucoup. On a souvent un manque de confiance en nous, la majorité des personnes pour X et X raisons. Mais quand tu te lances dans l'entrepreneuriat, tu vois aussi les vraies capacités que tu peux avoir. pour finalement réussir. Donc, je ne peux pas te dire que tu es fait ou pas, parce qu'autant il y en a qui vont se lancer et on pourrait dire, mais attends, tu n'as pas l'état d'esprit, tu n'as pas ci, tu n'as pas ça. Mais en fait, quand tu es dedans, c'est juste que tu n'étais pas à même de pouvoir voir tout ce que tu pouvais réaliser.

  • Speaker #0

    Ok, super. C'est vrai que tu parles de mindset, de l'état d'esprit, mais c'est vrai que c'est tellement important. Et bon, après, il y a plein de choses compliquées, Il y a plein de peurs qui peuvent nous retenir aussi dans le salariat. Après, il n'y a pas de situation idéale finalement. Après, c'est à nous de nous découvrir aussi, d'avancer et d'oser. C'est vrai que lorsqu'on est entrepreneur, le maître mot, je trouve quand même, c'est oser. Donc après, c'est ce qu'on est prêt à oser ou pas et à y aller. Mais en tout cas, c'est super intéressant. Merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Solène. Si tu n'oses pas et tu n'actionnes pas, et ça, je préfère le dire et c'est important parce que je sais que toi, tu le fais quotidiennement, tu l'as fait, tu vas continuer de le faire et moi la première, c'est que si tu n'actionnes pas de manière générale, donc qui veut dire action, qui veut dire oser, rien ne va se passer dans ta vie c'est à dire que tu vas rester dans ta situation actuelle où tu vas te lancer dans l'entrepreneuriat mais tu vas te dire mais j'ose pas me mettre sur les réseaux sociaux donc tu vas difficilement peut-être je sais pas si c'est ton canal de communication et d'acquisition client si tu te mets pas sur les réseaux sociaux parce que tu as peur tu vas aussi difficilement réussir à monter ton business tu vois alors ça c'est un exemple lambda mais en gros ce que je veux te dire c'est que si tu n'actionnes pas malgré tes peurs tes doutes et tes craintes tu sincèrement tu n'arriveras à rien du tout

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est clair. Donc, le maître mot, c'est action, effectivement. C'est introspection, puis action, quoi. De ne pas rester dans l'introspection trop longtemps. Enfin, après, on a besoin aussi de passer à l'action.

  • Speaker #1

    Il y a une phase entre-temps quand même, quand tu te lances dans l'entrepreneuriat, la phase d'exploration, puis l'introspection. C'est un très gros travail sur toi. Et après, maintenant que tu te connais, c'est de se dire, OK, maintenant, c'est quoi mon projet ? Je vais aller chercher ce que je veux faire, des inspirations, etc. Et une fois que tu as ficelé tout ça, ce n'est pas tout de se dire, tiens, j'ai mon idée. et maintenant je la regarde passer. Ah ben non ! Là, on y va, on enfile ses chaussures de running. Je ne sais pas, parce que je suis une sportive, je fais de la course à pied, et puis tagadac, on commence à y aller. Voilà.

  • Speaker #0

    Super. Parfait, Solène. Justement, tu parles de réseaux sociaux. Où est-ce qu'on peut te suivre ? Sur ton réseau, sur ton Instagram ?

  • Speaker #1

    Oui, sur Instagram, sur LinkedIn. Pour ceux qui sont sur Facebook aussi, à Solène Vattel, avec un W, un T, et juste E-L à la fin. parce que je précise parce que mon nom de famille est tout le temps écorché. Je suis sur LinkedIn, Instagram et Facebook. Je ne vais pas dénigrer Facebook, mais ce n'est pas le réseau social que j'aime le mieux. Mais là où je suis la plus active, c'est Instagram.

  • Speaker #0

    Super. Je mettrai tous les liens dans la description de l'épisode pour qu'on te retrouve. Et Solène, est-ce que tu veux bien nous partager ton mot de la fin pour conclure ce bel étoile ?

  • Speaker #1

    Mon mot de la fin, j'ai envie de dire qu'il faut vivre sa vie plutôt que driver sa vie. C'est se faire confiance. On est capable toutes et tous de réaliser de grandes choses, que l'on se lance dans l'entrepreneuriat ou qu'on reste dans le salariat et qu'on s'épanouisse dans le salariat ou dans l'entrepreneuriat. L'impossible n'existe pas. On est notre seul et unique frein et notre propre limite. Et moi, je dis toujours qu'il vaut mieux avoir des regrets d'avoir fait, d'avoir agi, d'avoir osé que de vivre toute sa vie avec des regrets en n'ayant jamais fait, jamais agi. Parce que la vie, elle est courte, elle est belle. Alors, il faut la vivre pleinement en faisant des choses qui nous animent, qui nous plaisent et qu'ensemble, épanouissons-nous professionnellement, tout simplement.

  • Speaker #0

    J'adore. Ça me parle énormément. Merci beaucoup, Solène, pour tous ces beaux partages. Et voilà, j'invite vraiment les personnes qui nous écoutent à te suivre. Je te dis à bientôt et je vous dis aussi à bientôt. Au revoir Solène.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à toi. A très vite. Ciao, ciao.

  • Speaker #0

    Je te remercie sincèrement pour ton écoute. Je te dis à bientôt pour de nouvelles aventures. Dans ton ventre.

Chapters

  • Présentation de Solène

    01:01

  • Sa vision de la santé

    03:57

  • Signes d'un désalignement professionnel

    06:52

  • 1ère étape de la reconversion

    10:42

  • Bilan de compétences vraiment utile ?

    14:19

  • La 1ère action concrète pour se reconvertir

    16:22

  • L'état d'esprit à avoir pour être entrepreneur

    21:32

  • Où suivre Solène

    26:03

  • Mot de la fin de Solène

    26:35

Description

Dans cet épisode ultra-riche, je reçois Solène, coach en reconversion professionnelle et naturopathe, pour une discussion à cœur ouvert sur un sujet brûlant : la reconversion après un burn-out (ou avant !).


👉 Ensemble, on explore :

  • pourquoi notre santé mentale et digestive est si intimement liée à notre vie professionnelle

  • comment repérer les signaux d’alerte (les fameux maux du corps et de l’esprit)

  • faut-il tout plaquer pour entreprendre ou peut-on se reconstruire dans le salariat ?

  • comment amorcer un vrai bilan intérieur sans se précipiter

  • les étapes concrètes pour réfléchir, s’écouter, et passer à l’action


On parle sans filtre de peurs, de doutes, de ce mythe de l’entrepreneuriat comme solution miracle, et on remet un gros coup de projecteur sur la liberté de choix.


💥 Un épisode puissant, rempli de vérités qui dérangent et qui éclairent, pour toutes celles et ceux qui sentent que leur job ne leur convient plus — et qui veulent OSER écrire un nouveau chapitre.


Pour contacter Solène:

Son instagram : Solène I Ta Copilote en Reconversion Professionnelle ✈️ (@solene.watel) • Photos et vidéos Instagram

Kit de survie offert SOS je suis en PLS : Kit de survie : SOS je suis en PLS ! 🆘

Son linkedin : (28) Solène Watel | LinkedIn


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Si tu aimes ce podcast, n’hésite pas à me laisser des étoiles et un commentaire sur ta plateforme d’écoute préférée. Cela m’aide beaucoup et cela permet à d’autres personnes de découvrir ce podcast. Un grand merci à toi 🙏✨

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Musique : Dont Stop Me (Abstract Future Bass) d'Alexiaction (source : pixabay)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Dans ton ventre. Si tu as des ballonnements, des troubles du transit, des douleurs au ventre ou d'autres maux digestifs qui t'empêchent de piquer l'habit à pleines dents, tu es au bon endroit. Je suis Clémence, naturopathe et passionnée par ce qui se passe dans notre ventre, notre fameux deuxième cerveau doté de super pouvoirs. Tu les découvriras dans ce podcast. Chaque semaine, je te livrerai mes meilleurs conseils et astuces pour prendre soin de ton ventre. Je te partagerai aussi des retours d'expérience pour t'inspirer et je m'attaquerai à certaines idées reçues en vogue sur les réseaux. Le but, que tu fasses la paix avec ton ventre. Alors, prête pour ce voyage dans ton ventre, je te laisse avec l'épisode du jour. Bonjour à tous, je suis ravie d'accueillir Solène aujourd'hui sur mon podcast. Bonjour Solène.

  • Speaker #1

    Coucou.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, on reçoit Solène, donc tu vas te présenter ensuite, mais voilà, tu es... coach en reconversion professionnelle pour aider les personnes à passer du salariat à l'entrepreneuriat. Et en fait, ça me tenait à cœur de te recevoir sur mon podcast parce que finalement, on a tendance à séparer un peu, on va dire, le côté bien-être, santé, du côté pro, de notre travail, même si on sait que ça peut avoir des impacts. Mais je trouve qu'on ne fait pas assez le lien parce que des fois, lorsqu'on n'est pas bien dans son boulot, ça peut vraiment impacter la santé. Et moi, je l'ai bien senti dans mon parcours. le burn-out notamment, mais d'autres choses. Donc, c'est pour ça que je voulais te recevoir aujourd'hui puisque tu nous parles de reconversion professionnelle. Donc déjà, Solène, je te laisse te présenter et nous parler un peu de ton parcours professionnel, si tu veux bien.

  • Speaker #1

    Oui, déjà, c'est super gentil à toi que je puisse intervenir sur ton podcast et parler de tout ça parce qu'effectivement, tu as soulevé pas mal de choses. Mais tout ce qui est santé, reconversion et travail, tout ça, c'est vraiment intimement lié. Et moi-même aussi, j'en ai fait les frais. Donc, c'est un sujet... intéressant et beaucoup d'actualité en ce moment et donc moi pour parler un petit peu de mon parcours professionnel bon l'idée c'est pas que je rentre dans les détails mais mais en gros moi j'ai donc j'ai fait une école de commerce un bac plus 5 et donc moi j'ai du coup je me suis spécialisée et j'ai travaillé dans les domaines du commerce du marketing et du management et j'ai commencé à travailler donc très tôt et j'ai eu cette chance de pouvoir toucher un petit peu à tout dans le travail. J'ai pu travailler aussi bien sur des tâches dans le marketing, dans la vente, dans tout ce qui est management et dans le digital. Donc du coup c'est vrai que j'ai beaucoup de cordes à mon arc et puis dans mon parcours professionnel, moi qui suis, enfin qui étais, je préfère préciser je suis toujours mais à moindre mesure justement, très carriériste, je me voyais vraiment en haut de l'affiche number one, avoir the p... poste, un poste à responsabilité, à gérer des équipes, etc. Puis un jour, j'ai eu ce poste-là. Et puis, la dégringolade, ma santé a été mise à mal. Et puis, j'ai eu ce qu'on appelle ce fameux épuisement professionnel, donc le burn-out. Et c'est cette chose-là qui a été, enfin, une de ces choses-là, parce qu'il y a eu le décès de ma grand-mère en même temps, qui m'a beaucoup impactée. Et les deux, pour moi, sont très liés, parce que ça a aussi touché ma santé et la partie émotionnelle et physique. Et donc, c'est ce qui a fait que j'en suis amenée tout simplement à me reconvertir, à sortir du salariat pour aller chercher justement quelque chose qui me stimule dans l'entrepreneuriat, être tout simplement la tête de mon propre projet et avoir cette vision de ma propre carrière en me disant qu'en fait, pour moi, le top du top, c'est d'avoir son propre business en fin de compte, d'être maître de mon bateau et surtout de me faire du bien mentalement, physiquement dans mon travail.

  • Speaker #0

    Top, super. Oui, c'est vrai que le burnout, actuellement, j'ai l'impression qu'on passe beaucoup, beaucoup. par là malheureusement et que c'est un peu le facteur alors on ne doit pas forcément entrepreneur après un burn out en tout cas c'est un facteur de réalignement mais ça on va en parler mais voilà par rapport à son parcours professionnel donc ok super intéressant et donc toi tu es coach c'est ça en reconversion professionnelle mais aussi naturopathe comment tu définirais ton approche de la santé comment tu vois ça est ce que tu relis les deux du coup coach et naturopathie comment tu fais actuellement

  • Speaker #1

    C'est ça, en fait j'ai deux casquettes, je suis coach certifié en développement personnel et praticienne naturopathe. Et du coup, avec ces deux éléments-là que j'ai liés, qui sont étroitement liés, je suis devenue coach en reconversion professionnelle. Et en fait, comment je définis mon approche de la santé en quelques mots ? Pour moi, la santé c'est quelque chose de global. On parle en fait d'un naturopathie d'approche holistique, c'est toute la partie émotionnelle, physique et mentale. Et le développement personnel a aussi cette chose-là, a cette importance au niveau de notre santé parce qu'on touche le soi. Et en fait, pour moi, la santé, ça part de soi. Ça part de bien s'alimenter, de bien dormir, d'avoir une bonne hygiène de vie, d'écouter son corps. C'est vraiment la santé, quelque chose de global. Et comme on dit chez nous, les naturos, une approche… et en fait j'ai eu à cœur de lier ces deux domaines-là qui me passionnent et qui me touchent, parce que déjà ça m'a beaucoup moins apporté pour mon évolution, déjà pour ma reconstruction, pour mon évolution personnelle et professionnelle, et pour ma reconversion de salarié à entrepreneuse. Et aujourd'hui ça m'aide à tenir la baraque dans mon business. Et donc j'ai eu à cœur d'allier ces deux domaines, parce que pour moi ça contribue grandement. à se reconvertir de manière saine, sereine, en confiance et en prenant soin de son bien-être. Et tu disais tout à l'heure qu'effectivement, le burn-out, c'est quelque chose… En fait, c'est un facteur, un élément qui peut te faire dire, « Ouais, là, il y a peut-être quelque chose qui s'est passé et maintenant, je vais réfléchir à… » Mais ce n'est pas parce que tu as fait un burn-out que tu te dis, « Je vais entreprendre. » Parce que moi, justement, après mon burn-out, j'ai réitéré dans le salariat pour tester quand même. Tu vois ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Oui, et après, on n'est pas tous, comment dire… on n'est pas obligé de devenir entrepreneur pour être épanoui aussi. Enfin, ça, c'est autre chose. Mais en tout cas, on peut être salarié et être heureux au travail aussi.

  • Speaker #1

    Alors, heureusement. Heureusement. Oui, heureusement. Et tant mieux, d'ailleurs. Pour ceux qui sont bien dans leur boulot, gardez votre boulot parce que moi, je n'ai pas réussi à trouver le boulot qui me plaisait dans le salariat et la bonne boîte aussi et tout ce qui gravite autour. Il n'y a pas que ça à prendre en compte.

  • Speaker #0

    C'est clair. OK, super. Et donc, oui, après, c'est vrai que… Comme tu dis, le burn-out, ça a été un facteur de reconversion, en tout cas de réfléchir, même si après, tu as un peu continué dans le salariat. Après, tu as eu ton parcours. C'est vrai que moi, à un moment donné, dans mes études de médecine, j'étais tellement perdue que j'aurais bien eu une couche en reconversion parce qu'à un moment donné, je ne suis pas la seule, mais elle est complètement perdue. Tu ne sais pas ce que tu veux faire de ta vie. Tu as l'impression qu'il n'y a pas d'autres issues que ce que tu fais dans ton métier alors que tu n'es vraiment pas bien. Tu sens que ton corps, en même temps, il parle. Tu as plein de symptômes. il y a des choses qui se passent et tu te dis mais en fait je suis pas bien que je change, mais on ne sait pas trop quoi faire. Donc, comment ça se manifeste pour toi, le fait de ne plus être alignée avec sa vie professionnelle ? Qu'est-ce qu'on ressent dans le corps, dans sa tête ? Qu'est-ce qui se passe en fait à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    C'est assez propre à chacun, mais il y a quand même beaucoup de similitudes et il y a des degrés de ressentis aussi. Moi, je suis une personne qui ressent les choses quand même intensément. Mais souvent, ça va être de la fatigue intense et régulière, ça va être un stress beaucoup plus prononcé, des maux de tête, des problèmes de concentration, des baisses d'énergie. Ça peut être aussi des maux, M-A-U-X, des courbatures, des maux de dos. Moi, je suis beaucoup sujette aux maux de dos, par exemple. Et quand on dit en avoir plein de dos, c'est parce qu'on porte beaucoup de choses sur ses épaules. ça peut être la boule au ventre tous les dimanches soirs, le fait que tu te lèves tous les lundis matin, tu cherches motivation et puis tu ne trouves pas. En fait, c'est plein de petits signaux qui peuvent paraître anodins et on se dit « oui, mais ça passera, j'ai mal dormi, je traverse une période un peu de doute, c'est compliqué. » Et en fait, on se dit toujours « ça passera, ça passera, ça va aller. » Mais en fait, non, ça ne va pas parce que plus on avance et plus ces symptômes, ces mots, M-A-U-X, et ces mots aussi M-O-T-S que l'on se dit, parce que des fois, on se parle à nous-mêmes, on s'envoie des informations, des pensées. négatives, des croyances limitantes et ça nous impacte aussi bien évidemment donc c'est pour ça que je préfère aussi le relever mais on n'en prend pas assez conscience de ces mots MOTS mais en fait tout ça, ça fait un effet cumulé qui dure dans le temps qui peut aussi amener un burn out mais ce sont voilà alors il y en a peut-être plein d'autres aussi ça peut être de l'eczéma etc il y a beaucoup beaucoup de signaux et à partir du moment où tous ces signaux là sont récurrents répétitifs et durent dans le temps c'est qu'effectivement ton corps il te crie ou il te hurle stop il se passe quelque chose Et là tu l'écoutes. Ok, qu'est-ce que ça me dit ? Tu vois ?

  • Speaker #0

    Super intéressant. Oui, il te fait bien de relever le fait qu'on parle des mots MAUX mais des mots MOTS aussi. Et souvent, on a la tête dans le guidon, on ne fait pas attention à tout ça. Alors que oui, il y a plein de petits signaux qui vont s'ajouter au fur et à mesure jusqu'à arriver au burn-out. Là, c'est vraiment à l'étape ultime, on va dire, le corps c'est vraiment le signal ultime qu'il envoie. Mais tu fais bien de dire qu'effectivement, avant, il y a plein de petits anodins et qu'on n'a pas arrivé au burn-out pour se reconvertir ou pour réfléchir, en tout cas. Heureusement.

  • Speaker #1

    Totalement. En fait, c'est là où je communique beaucoup là-dessus. C'est que n'attends pas de toucher le fond ou de taper contre le mur comme moi je l'ai fait pour te dire qu'il se passe quelque chose. OK, là, je ne suis pas bien, mais ça veut me dire quoi ? Est-ce que je dois me reconvertir ? Est-ce que je dois changer de boulot ? Qu'est-ce que je fais, en fait ? Et souvent, on attend de trop tirer sur la corde. Mais en fait, quand on tire trop sur la corde, c'est un peu le... Voilà, c'est trop plein et ça peut mal se terminer. Moi, j'ai fini sur un aide d'hôpital. Alors, je ne vais pas dire que je ferais des choses différemment si c'était à refaire parce que pour moi, je crois au fait que les choses doivent se passer comme elles se passent. Et puis, j'ai le caractère que j'ai aussi. Donc, j'ai voulu tirer. J'ai voulu pousser mes limites. Et je pense qu'aussi, il y a une part de déni parfois. On est là, on ne veut pas se dire la vérité. Moi, il y a beaucoup de gens qui me disaient, mais Solène, tu déprimes. peut-être que tu as ça, non non mais ça va ça va t'inquiète, non mais ça va t'inquiète tu sais là Le truc à chaque fois pour relativiser, rassurer les autres. et en fait tu te rassures toi, mais en fait tu sais que ça va pas Tu sais bien qu'il y a des choses qui ne sont pas dans tes habitudes. Et c'est là où il faut avoir le cran, le courage et l'honnêteté de se dire « Ok, je vais prendre cinq minutes avec moi-même et je vais me dire qu'est-ce qui va, qu'est-ce qui ne va pas. » Et là, c'est de se dire « Ok, maintenant que j'ai analysé ça, ça, ça, je vais où, je fais quoi, je réagis comment pour m'en sortir ? »

  • Speaker #0

    Oui, super intéressant. Tu as vraiment… Moi, je me reconnais trop quand tu dis qu'effectivement… en fait notre entourage peut nous alerter qu'il s'est passé un truc et nous on est là mais non ça va bien on continue notre truc en mode mais non non c'est cool et en fait si effectivement ils ont un peu plus de recul sur nous donc voilà en tout cas on peut être alerté par notre entourage aussi donc c'est intéressant que tu le signales ok et donc ouais si une personne se reconnaît qu'elle est pas bien dans sa vie pro actuellement qu'elle voit qu'il y a des signes effectivement ben ou bon qui sont un peu alarmants qu'est ce que tu lui conseilles de faire moi je sais que à l'époque j'avais fait l'ikigai Ça m'avait aidé pour essayer de voir un peu justement mes passions, qu'est-ce que je pouvais faire et tout ça. Est-ce qu'il y a d'autres outils ? Est-ce que ça, c'est intéressant ? Qu'est-ce que tu conseilles toi en premier lieu pour faire un peu le point, pour savoir ce qu'on veut faire ?

  • Speaker #1

    Alors, je vais déjà, avant de parler de l'Ikigai, ce qui est important, c'est avant tout déjà de s'écouter. Ça va partir de là, en fait. Déjà, tu t'écoutes, tu vois qu'il y a plein de choses qui se passent, que tu te sens perdue. Ok, pourquoi tu te sens perdue ? Qu'est-ce qui fait que tu es perdue ? questionne-toi en fait. Ok, qu'est-ce qui fait que tu ne sais pas quoi faire dans ta vie pro ? Qu'est-ce qui fait que là, si tu... tu te lèves le matin, c'est compliqué, ton corps il te dit quoi, et toi tu t'envoies quoi comme informations. Et en fait, à la limite, tu prends un papier institutionnel, tu notes, tout tes ressentis, tes émotions, etc. Tu écris, tu balances le truc. Comme ça, tout ça te fait une première étape de… tu commences un peu l'introspection. Et à partir de là aussi, c'est de parler du fait que tu ne sois pas bien, que tu sois perdue, il ne faut pas s'isoler, il faut bien s'entourer des bonnes personnes. Après, quand je dis qu'il faut en parler, il faut avoir le juste milieu parce que notre entourage, des fois, il peut projeter aussi des choses sur nous. Et en fait, on est les seules personnes à vivre ce que l'on vit. Donc, il faut toujours… Moi, je dis qu'il faut prendre ce que l'on veut bien prendre et laisser ce que l'on veut laisser et puis en faire sa propre popote. Mais il faut ne pas s'isoler parce que moi, j'avais tendance à le faire. Ne pas se renfermer, essayer de maintenir aussi une vie sociale parce que c'est quand on est perdu, on se renferme. Et justement, on s'isole et on est encore plus perdu. Donc, du mieux que l'on peut, malgré des fois le fait que l'on peut être fatigué, que ça nous épuise et qu'on ne se sent pas bien lessivé, il faut quand même se dire « Ok, mais pour que je m'en sorte, il faut quand même que je mette en place des actions. » Donc, avoir des activités pour s'aérer, prendre beaucoup de temps avec soi-même, seul avec soi, parce que c'est là où quand tu es avec toi-même, tu peux mieux réfléchir, mieux penser pour toi, tu n'es pas influencé et tu peux réellement t'écouter. Là, ok, je suis avec moi-même. je ne sais pas, je suis en pleine nature, j'écoute les oiseaux et je me ressens sur moi. Mon corps, il me dit quoi ? Je m'envoie quoi comme signaux ? Déjà, ça, c'est la première étape. Et après, oui, quand tu te sens perdue, tu commences un petit peu à travailler sur « Ok, mais ce à quoi j'aspire en fait ? Qu'est-ce que je voudrais faire ? Qu'est-ce qui me rendrait heureuse ? Qu'est-ce qui ne me rend plus heureuse ? » Tu fais un petit peu un état des lieux de ta vie de manière générale, pro et perso, parce que des fois, les deux sont intimement liés. et c'est de se dire, OK, en fait, là, j'en suis où ? En fait, il faut que tu poses le cadre. Il ne faut pas griller les étapes, se dire, tiens, je vais faire mon Ikigai. alors que tu ne sais pas aujourd'hui où tu en es dans ta vie. En fait, on veut trop aller vite, on veut trop mettre la charrue en avant les bœufs. On veut aussi des fois minimiser ce que l'on vit, ce qu'on ressent. Mais si en fait, tu ne prends pas assez soin de toi, que tu ne te rends pas compte des fois des risques de ces signaux, tu as beau faire ton ikigai et commencer à travailler sur ton futur projet entrepreneurial ou à chercher un autre business, si tu n'as pas fait tout ce travail en amont d'introspection, de prendre soin de soi, de son bien-être et de sa santé, tu risques de trop casser la figure, clairement. Donc, commençons par le début. ne prenons pas les choses à l'envers en fait. Et des fois, on est trop pressé l'individu. Et concernant l'ikigai, oui, c'est un super outil que moi j'utilise et que je recommande et que je fais utiliser à mes clients et qui moi aussi m'a beaucoup aidée. Mais avant de faire l'ikigai, il faut faire tout ce qu'il y a avant, toute une phase d'introspection et de prendre soin de soi et de son corps.

  • Speaker #0

    Super. Oui, tu fais bien de dire qu'effectivement, il faut y aller étape par étape. Il ne faut pas brûler les étapes. C'est vrai qu'on a tendance à se dire qu'il faut absolument que je trouve une autre voie, peut-être quelque chose comme ça. Mais tu dis qu'il y a un temps de pause avant où on se rend compte sur soi, on ressent ce qu'on vit, on se pose. Comme tu dis, on fait une introspection de vraiment savoir où on en est, faire un peu le point. OK, super. Du coup, je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui se sont perdues, qui font des bilans de compétences. Tu en penses quoi de ces bilans de compétences ? Est-ce que c'est… vraiment utile, à quelle étape, à quel moment on les fait ces bilans de compétences ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, bilan de compétences, te dire que c'est utile ou pas utile, j'ai envie de te dire que déjà, tout dépend avec qui tu fais ton bilan de compétences. Moi, je n'en ai jamais fait, mais je pense que c'est comme quand tu vas voir un médecin, tu as les bons médecins et les médecins un peu moins qualifiés, ou moins bons, entre guillemets. Je n'aime pas ce terme bon-mauvais, mais voilà, tu vois le truc. Pour moi, celui qui est perdu, bien évidemment, qui a une autre compétence, ça peut aider, parce que ça t'aide en fait à te connaître. savoir où tu peux aller alors pour moi c'est un outil qui t'aide à mais il faut pas que tu te contentes que de ça Voilà. Pour moi, c'est utile. Je n'en ai pas fait, donc je n'ai pas le recul de te dire si moi, ça aurait pu me servir ou pas. Moi, je sais que je suis quelqu'un où je me suis beaucoup aidée du développement personnel et de l'écoute de moi-même et de mon corps pour apprendre à me connaître et savoir ce que je veux, ce que je ne veux pas, ce que je veux faire, ce que je ne veux pas faire dans ma vie pro et dans ma vie perso. Mais pour moi, la personne de moi qui veut faire un bilan de compétences, toutes les personnes qui m'en ont parlé, ça les a éclairées d'une certaine manière sur au moins un point de leur personne.

  • Speaker #0

    Merci. Ça marche, ok. Mais ça, on peut le faire, ça permet de faire quand même une introspection, on peut le faire assez rapidement.

  • Speaker #1

    Bien sûr, tout à fait, tu te sens un peu perdue, etc., tu ne sais pas trop où tu veux aller, tu peux te dire, je vais faire un bilan de compétence, ça permet aussi de remettre un petit peu l'église au centre du village, de te dire, ok, finalement, je me rends compte que ça fait un bon bouton que je suis dans cette boîte, que je tourne en rond, j'aimerais bien faire autre chose, mais tu ne sais pas trop quoi, et le bilan de compétence va t'aider à te dire, mais en fait, vous n'avez pas vu que là, vous êtes finalement bon pour ça. vous pouvez faire ça, vous aimez ça. Et en fait, c'est là où il y a des choses qui vont sortir du lot. Ah, mais oui, c'est vrai que je me rends compte que finalement, je suis quand même très manuelle et au travail, je n'ai rien de manuel. Voilà. Et c'est là où ça vient semer des graines. Et après, c'est à toi de continuer ce travail d'introspection, d'exploration et de recherche d'idées pour ton futur projet ou ton futur job salarié, par exemple.

  • Speaker #0

    OK, super. OK, donc là, imaginons, on parle d'une personne qui reconnaît qu'effectivement, il y a quand même des petits signaux et tout. Elle n'est pas en burn-out, mais elle voit que ça ne va pas trop dans son job. Bon, elle commence à se poser des questions, à passer un peu de temps avec elle-même et tout ça. La question un peu à Dimil, c'est, est-ce que, enfin, comment tu conseilles, c'est quoi l'action en fait concrète pour, imagine qu'elle veut se lancer dans l'entrepreneuriat, est-ce que tu conseilles de garder son job même si ça ne va pas, de quitter son job, de faire autre chose, enfin, qu'est-ce que, je ne sais pas, c'est quoi la première action concrète qu'on met en place pour se lancer ?

  • Speaker #1

    La première action concrète, c'est déjà tout ce que j'ai dit au départ, c'est faire le point sur la situation actuelle. C'est avant de se dire entrepreneuriat ou pas, c'est est-ce que je suis bien, est-ce que je suis heureux, heureuse dans ce que je fais ? Ok, là, à l'heure actuelle, dans l'instant présent, j'en suis où ? Et ensuite vient la question de maintenant, je veux faire quoi ? Et ça, c'est toujours pareil. Moi, tu vois, je me disais, mais j'ai besoin de liberté, j'ai besoin de plus de sens. J'en ai marre de semer des graines que je ne récolte pas. C'était toujours pour le compte de mon patron. Il y a plein de petites choses comme ça qui gravitaient autour de l'entrepreneuriat quand on sait ce que c'est aujourd'hui l'entreprenariat. Et attention, il n'y a pas d'eldorado. Pour moi, salarié d'entrepreneuriat, il y en a aussi qui se cassent la figure dans l'entrepreneuriat. Il y en a qui galèrent. Ce n'est pas toujours tout rose. Les débuts, c'est compliqué. Ce n'est pas tout feu, tout flamme. Et c'est dans l'échec qu'on apprend de toute façon. Mais un conseil que je peux donner, c'est surtout ne pas quitter son job dans le cas où on veut se lancer dans l'entrepreneuriat parce que ça permet vraiment le fait de pouvoir tester son projet, son idée en gardant la sécurité financière parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui ont peur de manquer d'argent, qui ont peur de tout perdre. Et ça permet de rassurer la personne et de la mettre en confiance. Après, je ne vais pas dire à la personne « Garde ton job » ou « Quitte ton job » . Si la personne a les moyens de quitter son job parce qu'elle a fait une démission ou une conversion, parce qu'elle a fait une transition professionnelle, parce qu'aujourd'hui, il y a des aides pour ça, tant mieux pour elle. Ou si elle a un petit pécule, ou si elle peut être accompagnée par son mari, sa femme. En fait, je ne vais pas te dire ce qui est bon et pas bon dans le fait de quitter ton job ou de garder ton job pour entreprendre. L'essentiel, c'est que toi, tu aies fait ton état des lieux. Est-ce qu'aujourd'hui, j'en peux plus, je suis à bout ? Comment j'étais à bout ? je pouvais plus rester dans l'entrepreneuriat j'ai quitté le salariat j'ai quitté le salariat tu vois donc j'arrivais plus après mon burn out j'ai voulu réitérer je me suis dit que parce que ce que j'avais vécu c'était pas un échec et que peut-être qu'il fallait que je trouve quelque chose qui m'anime un peu plus au quotidien qui me rend un peu plus heureuse et joyeuse et qui se rapproche de ce que moi je suis et ce que je veux bon effectivement je me suis rapprochée de ce que je voulais c'est à dire de l'humain mais c'était pas ce que j'attendais encore Et je voyais qu'il y avait de nouveau des signaux qui revenaient, comme quand j'avais mon burn-out. Et là, je me suis dit, en fait, stop, tu n'es peut-être pas faite pour être dans le salariat, du moins aujourd'hui, parce qu'on ne peut pas juger demain de ce qu'il en est, de comment est la vie. Donc, il faut vraiment vivre au jour le jour, du mieux que l'on peut. Mais maintenant, si je peux juste te donner un exemple, c'est que peut-être que si j'avais dû faire autrement, après, on ne peut pas savoir une fois de plus ce qui va se passer dans notre vie demain. Mais au vu de ma situation actuelle, à l'heure actuelle, quand on se parle là maintenant, quand on tourne ce podcast. du coup moi ma vie personnelle a été chamboulée totalement et du coup ça chamboule toute ma partie business et entrepreneuriat et c'est là où je me dis ben ouais effectivement si j'avais un boulot à côté j'aurais moins l'appréhension et la peur de manquer d'argent de ne pas subvenir à mes besoins mais that's life en fait je ne peux pas contrôler ma vie à chaque fois me créer des peurs et à me dire si j'avais fait ci, si j'avais fait ça c'est comme ça en fait je me suis écoutée j'en avais envie j'ai essayé de me faire confiance du mieux que je pouvais parce qu'on n'a jamais 100% confiance en soi J'ai travaillé énormément sur moi et je travaille énormément encore sur moi quotidiennement. Ça, c'est hyper important pour aujourd'hui me permettre de sortir la tête de l'eau, de gérer mes peurs, mes croyances et d'avancer sereinement dans mon business.

  • Speaker #0

    Oui, c'est hyper important ce que tu dis dans le sens où j'ai l'impression que maintenant, la réussite est égale au fait d'entreprendre. Mais non, ce n'est pas du tout. On peut être salarié très heureux, on peut avoir une entreprise, être à mi-temps salarié ou revenir dans le salariat un peu, refaire une entreprise. Il n'y a pas de règle. Comme tu dis, il n'y a pas d'échec non plus, même si on fait une entreprise qui ne décolle pas. En fait, c'est juste qu'on apprend. Après, comme tu dis, c'est avec le salariat, ça a quand même beaucoup d'avantages, notamment la sécurité financière. qu'en fait à côté notre équipe perso elle va l'emmener là où on a des problèmes familiaux enfin voilà en fait on n'est pas en capacité de travailler ben finalement le business tout de suite ça s'en ressent donc oui c'est pas le graal d'être entrepreneur c'est pour ça qu'il faut bien réfléchir donc comme t'as dit en fait vraiment faire le point de vraiment savoir ce qu'on veut parce que ben c'est compliqué aussi d'être entrepreneur enfin voilà il y a des très bons côtés mais des côtés plus enfin voilà compliqués à gérer et c'est normal comme dans tout quoi donc ouais tu fais bien du tout même

  • Speaker #1

    quand t'es salarié en fait Et ce n'est pas moi qui vais cracher sur salariat, parce que le salariat aujourd'hui… toutes les expériences passées acquises font la personne que tu es, ont les compétences que tu as. Et au final, c'est ce qui t'aide aussi à entreprendre. Donc, ce qui est déjà acquis n'est plus à acquérir plus tard. Et moi, en fait, c'est grâce à tous les aspects de mes jobs dans le salariat qui font que j'en suis là aujourd'hui. Et tout le travail que je fais sur moi, les formations que j'ai faites en plus pour me former, acquérir des compétences, etc. Donc, le salariat, il y a du bon. L'entrepreneuriat, il y a du bon, comme il y a du moins bon des deux côtés. Mais aussi, l'entreprenariat, je tiens à dire que pas tout le monde est fait pour entreprendre, comme pas tout le monde est fait pour être salarié. Notamment moi, aujourd'hui, quand j'en parle, je ne peux pas être dans ce mode de fonctionnement. Je ne peux pas avoir quelqu'un sur mon dos. J'ai besoin de liberté, j'ai besoin d'avoir de la marge de manœuvre. Et en fait, j'ai tout simplement envie de gérer moi-même mes propres projets, parce que c'est comme ça que je suis animée au quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, ça parle beaucoup. Ok, et quand tu dis qu'on n'est pas tous faits pour l'entreprenariat, c'est quoi pour toi les… caractéristiques qui dirait que c'est mieux de rester salarié ? Est-ce qu'il y a vraiment des des grâces, des canines, des façons d'être ?

  • Speaker #1

    Façon d'être, je pense que déjà il faut pour entreprendre il faut avoir un certain mental, un certain état d'esprit. Si tu parles déjà des fétistes en disant que tu n'arriveras jamais, que ça marchera pas ça va être compliqué parce que l'entrepreneuriat souvent part de zéro. On sait que c'est des hauts et c'est des bas donc si tu n'as pas une force de caractère, si tu n'as pas ce côté audace, osé, cette résilience à vouloir se lever des montagnes, à te dire, OK, là, je me casse la figure, mais je vais me relever. Ne te lance pas dans l'entreprenariat, parce que l'entreprenariat aussi, c'est une question d'émotion. C'est l'ascenseur émotionnel, up and down. Et si tu as des hauts le cœur dans ta vie générale, ne te lance pas dans l'entreprenariat. Après, je ne suis personne pour dire, lance-toi ou ne te lance pas, parce que je pense qu'on a tous de grandes et réelles capacités, mais des fois, on est tellement freiné par notre… par nos peurs, nos doutes, nos croyances, nos blessures. D'où le fait de faire un très gros travail sur soi avant de se lancer pour mieux balancer son business, être aligné, se sentir bien avec soi-même dans ce que l'on fait, dans notre projet. Mais je pense que le salariat aussi, ça t'étouffe. Et tu ne peux pas avoir la réelle personne que tu es, les réelles capacités que tu as parce qu'en fait, tu as une fiche de poste, on te dit que tu fais comme ci, tu fais comme ça, et toi, tu te contentes de faire ça. L'entreprenariat, ça t'ouvre le champ des possibles. Tu es multifonction, on le sait. Tu dois gérer la compta, l'administratif, les réseaux sociaux, l'est internet, tes clients, le ci, le là. Et en fait, ça peut faire peur aussi à des gens qui se disent « Ouais, mais je ne sais pas faire. » Mais si tu sais faire, c'est juste que dans le salariat, tu n'as pas pu voir tout le champ des possibles qui t'étaient offerts, de la capacité que tu avais parce qu'on se sous-estime beaucoup. On a souvent un manque de confiance en nous, la majorité des personnes pour X et X raisons. Mais quand tu te lances dans l'entrepreneuriat, tu vois aussi les vraies capacités que tu peux avoir. pour finalement réussir. Donc, je ne peux pas te dire que tu es fait ou pas, parce qu'autant il y en a qui vont se lancer et on pourrait dire, mais attends, tu n'as pas l'état d'esprit, tu n'as pas ci, tu n'as pas ça. Mais en fait, quand tu es dedans, c'est juste que tu n'étais pas à même de pouvoir voir tout ce que tu pouvais réaliser.

  • Speaker #0

    Ok, super. C'est vrai que tu parles de mindset, de l'état d'esprit, mais c'est vrai que c'est tellement important. Et bon, après, il y a plein de choses compliquées, Il y a plein de peurs qui peuvent nous retenir aussi dans le salariat. Après, il n'y a pas de situation idéale finalement. Après, c'est à nous de nous découvrir aussi, d'avancer et d'oser. C'est vrai que lorsqu'on est entrepreneur, le maître mot, je trouve quand même, c'est oser. Donc après, c'est ce qu'on est prêt à oser ou pas et à y aller. Mais en tout cas, c'est super intéressant. Merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Solène. Si tu n'oses pas et tu n'actionnes pas, et ça, je préfère le dire et c'est important parce que je sais que toi, tu le fais quotidiennement, tu l'as fait, tu vas continuer de le faire et moi la première, c'est que si tu n'actionnes pas de manière générale, donc qui veut dire action, qui veut dire oser, rien ne va se passer dans ta vie c'est à dire que tu vas rester dans ta situation actuelle où tu vas te lancer dans l'entrepreneuriat mais tu vas te dire mais j'ose pas me mettre sur les réseaux sociaux donc tu vas difficilement peut-être je sais pas si c'est ton canal de communication et d'acquisition client si tu te mets pas sur les réseaux sociaux parce que tu as peur tu vas aussi difficilement réussir à monter ton business tu vois alors ça c'est un exemple lambda mais en gros ce que je veux te dire c'est que si tu n'actionnes pas malgré tes peurs tes doutes et tes craintes tu sincèrement tu n'arriveras à rien du tout

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est clair. Donc, le maître mot, c'est action, effectivement. C'est introspection, puis action, quoi. De ne pas rester dans l'introspection trop longtemps. Enfin, après, on a besoin aussi de passer à l'action.

  • Speaker #1

    Il y a une phase entre-temps quand même, quand tu te lances dans l'entrepreneuriat, la phase d'exploration, puis l'introspection. C'est un très gros travail sur toi. Et après, maintenant que tu te connais, c'est de se dire, OK, maintenant, c'est quoi mon projet ? Je vais aller chercher ce que je veux faire, des inspirations, etc. Et une fois que tu as ficelé tout ça, ce n'est pas tout de se dire, tiens, j'ai mon idée. et maintenant je la regarde passer. Ah ben non ! Là, on y va, on enfile ses chaussures de running. Je ne sais pas, parce que je suis une sportive, je fais de la course à pied, et puis tagadac, on commence à y aller. Voilà.

  • Speaker #0

    Super. Parfait, Solène. Justement, tu parles de réseaux sociaux. Où est-ce qu'on peut te suivre ? Sur ton réseau, sur ton Instagram ?

  • Speaker #1

    Oui, sur Instagram, sur LinkedIn. Pour ceux qui sont sur Facebook aussi, à Solène Vattel, avec un W, un T, et juste E-L à la fin. parce que je précise parce que mon nom de famille est tout le temps écorché. Je suis sur LinkedIn, Instagram et Facebook. Je ne vais pas dénigrer Facebook, mais ce n'est pas le réseau social que j'aime le mieux. Mais là où je suis la plus active, c'est Instagram.

  • Speaker #0

    Super. Je mettrai tous les liens dans la description de l'épisode pour qu'on te retrouve. Et Solène, est-ce que tu veux bien nous partager ton mot de la fin pour conclure ce bel étoile ?

  • Speaker #1

    Mon mot de la fin, j'ai envie de dire qu'il faut vivre sa vie plutôt que driver sa vie. C'est se faire confiance. On est capable toutes et tous de réaliser de grandes choses, que l'on se lance dans l'entrepreneuriat ou qu'on reste dans le salariat et qu'on s'épanouisse dans le salariat ou dans l'entrepreneuriat. L'impossible n'existe pas. On est notre seul et unique frein et notre propre limite. Et moi, je dis toujours qu'il vaut mieux avoir des regrets d'avoir fait, d'avoir agi, d'avoir osé que de vivre toute sa vie avec des regrets en n'ayant jamais fait, jamais agi. Parce que la vie, elle est courte, elle est belle. Alors, il faut la vivre pleinement en faisant des choses qui nous animent, qui nous plaisent et qu'ensemble, épanouissons-nous professionnellement, tout simplement.

  • Speaker #0

    J'adore. Ça me parle énormément. Merci beaucoup, Solène, pour tous ces beaux partages. Et voilà, j'invite vraiment les personnes qui nous écoutent à te suivre. Je te dis à bientôt et je vous dis aussi à bientôt. Au revoir Solène.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à toi. A très vite. Ciao, ciao.

  • Speaker #0

    Je te remercie sincèrement pour ton écoute. Je te dis à bientôt pour de nouvelles aventures. Dans ton ventre.

Chapters

  • Présentation de Solène

    01:01

  • Sa vision de la santé

    03:57

  • Signes d'un désalignement professionnel

    06:52

  • 1ère étape de la reconversion

    10:42

  • Bilan de compétences vraiment utile ?

    14:19

  • La 1ère action concrète pour se reconvertir

    16:22

  • L'état d'esprit à avoir pour être entrepreneur

    21:32

  • Où suivre Solène

    26:03

  • Mot de la fin de Solène

    26:35

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Description

Dans cet épisode ultra-riche, je reçois Solène, coach en reconversion professionnelle et naturopathe, pour une discussion à cœur ouvert sur un sujet brûlant : la reconversion après un burn-out (ou avant !).


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  • pourquoi notre santé mentale et digestive est si intimement liée à notre vie professionnelle

  • comment repérer les signaux d’alerte (les fameux maux du corps et de l’esprit)

  • faut-il tout plaquer pour entreprendre ou peut-on se reconstruire dans le salariat ?

  • comment amorcer un vrai bilan intérieur sans se précipiter

  • les étapes concrètes pour réfléchir, s’écouter, et passer à l’action


On parle sans filtre de peurs, de doutes, de ce mythe de l’entrepreneuriat comme solution miracle, et on remet un gros coup de projecteur sur la liberté de choix.


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Musique : Dont Stop Me (Abstract Future Bass) d'Alexiaction (source : pixabay)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Dans ton ventre. Si tu as des ballonnements, des troubles du transit, des douleurs au ventre ou d'autres maux digestifs qui t'empêchent de piquer l'habit à pleines dents, tu es au bon endroit. Je suis Clémence, naturopathe et passionnée par ce qui se passe dans notre ventre, notre fameux deuxième cerveau doté de super pouvoirs. Tu les découvriras dans ce podcast. Chaque semaine, je te livrerai mes meilleurs conseils et astuces pour prendre soin de ton ventre. Je te partagerai aussi des retours d'expérience pour t'inspirer et je m'attaquerai à certaines idées reçues en vogue sur les réseaux. Le but, que tu fasses la paix avec ton ventre. Alors, prête pour ce voyage dans ton ventre, je te laisse avec l'épisode du jour. Bonjour à tous, je suis ravie d'accueillir Solène aujourd'hui sur mon podcast. Bonjour Solène.

  • Speaker #1

    Coucou.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, on reçoit Solène, donc tu vas te présenter ensuite, mais voilà, tu es... coach en reconversion professionnelle pour aider les personnes à passer du salariat à l'entrepreneuriat. Et en fait, ça me tenait à cœur de te recevoir sur mon podcast parce que finalement, on a tendance à séparer un peu, on va dire, le côté bien-être, santé, du côté pro, de notre travail, même si on sait que ça peut avoir des impacts. Mais je trouve qu'on ne fait pas assez le lien parce que des fois, lorsqu'on n'est pas bien dans son boulot, ça peut vraiment impacter la santé. Et moi, je l'ai bien senti dans mon parcours. le burn-out notamment, mais d'autres choses. Donc, c'est pour ça que je voulais te recevoir aujourd'hui puisque tu nous parles de reconversion professionnelle. Donc déjà, Solène, je te laisse te présenter et nous parler un peu de ton parcours professionnel, si tu veux bien.

  • Speaker #1

    Oui, déjà, c'est super gentil à toi que je puisse intervenir sur ton podcast et parler de tout ça parce qu'effectivement, tu as soulevé pas mal de choses. Mais tout ce qui est santé, reconversion et travail, tout ça, c'est vraiment intimement lié. Et moi-même aussi, j'en ai fait les frais. Donc, c'est un sujet... intéressant et beaucoup d'actualité en ce moment et donc moi pour parler un petit peu de mon parcours professionnel bon l'idée c'est pas que je rentre dans les détails mais mais en gros moi j'ai donc j'ai fait une école de commerce un bac plus 5 et donc moi j'ai du coup je me suis spécialisée et j'ai travaillé dans les domaines du commerce du marketing et du management et j'ai commencé à travailler donc très tôt et j'ai eu cette chance de pouvoir toucher un petit peu à tout dans le travail. J'ai pu travailler aussi bien sur des tâches dans le marketing, dans la vente, dans tout ce qui est management et dans le digital. Donc du coup c'est vrai que j'ai beaucoup de cordes à mon arc et puis dans mon parcours professionnel, moi qui suis, enfin qui étais, je préfère préciser je suis toujours mais à moindre mesure justement, très carriériste, je me voyais vraiment en haut de l'affiche number one, avoir the p... poste, un poste à responsabilité, à gérer des équipes, etc. Puis un jour, j'ai eu ce poste-là. Et puis, la dégringolade, ma santé a été mise à mal. Et puis, j'ai eu ce qu'on appelle ce fameux épuisement professionnel, donc le burn-out. Et c'est cette chose-là qui a été, enfin, une de ces choses-là, parce qu'il y a eu le décès de ma grand-mère en même temps, qui m'a beaucoup impactée. Et les deux, pour moi, sont très liés, parce que ça a aussi touché ma santé et la partie émotionnelle et physique. Et donc, c'est ce qui a fait que j'en suis amenée tout simplement à me reconvertir, à sortir du salariat pour aller chercher justement quelque chose qui me stimule dans l'entrepreneuriat, être tout simplement la tête de mon propre projet et avoir cette vision de ma propre carrière en me disant qu'en fait, pour moi, le top du top, c'est d'avoir son propre business en fin de compte, d'être maître de mon bateau et surtout de me faire du bien mentalement, physiquement dans mon travail.

  • Speaker #0

    Top, super. Oui, c'est vrai que le burnout, actuellement, j'ai l'impression qu'on passe beaucoup, beaucoup. par là malheureusement et que c'est un peu le facteur alors on ne doit pas forcément entrepreneur après un burn out en tout cas c'est un facteur de réalignement mais ça on va en parler mais voilà par rapport à son parcours professionnel donc ok super intéressant et donc toi tu es coach c'est ça en reconversion professionnelle mais aussi naturopathe comment tu définirais ton approche de la santé comment tu vois ça est ce que tu relis les deux du coup coach et naturopathie comment tu fais actuellement

  • Speaker #1

    C'est ça, en fait j'ai deux casquettes, je suis coach certifié en développement personnel et praticienne naturopathe. Et du coup, avec ces deux éléments-là que j'ai liés, qui sont étroitement liés, je suis devenue coach en reconversion professionnelle. Et en fait, comment je définis mon approche de la santé en quelques mots ? Pour moi, la santé c'est quelque chose de global. On parle en fait d'un naturopathie d'approche holistique, c'est toute la partie émotionnelle, physique et mentale. Et le développement personnel a aussi cette chose-là, a cette importance au niveau de notre santé parce qu'on touche le soi. Et en fait, pour moi, la santé, ça part de soi. Ça part de bien s'alimenter, de bien dormir, d'avoir une bonne hygiène de vie, d'écouter son corps. C'est vraiment la santé, quelque chose de global. Et comme on dit chez nous, les naturos, une approche… et en fait j'ai eu à cœur de lier ces deux domaines-là qui me passionnent et qui me touchent, parce que déjà ça m'a beaucoup moins apporté pour mon évolution, déjà pour ma reconstruction, pour mon évolution personnelle et professionnelle, et pour ma reconversion de salarié à entrepreneuse. Et aujourd'hui ça m'aide à tenir la baraque dans mon business. Et donc j'ai eu à cœur d'allier ces deux domaines, parce que pour moi ça contribue grandement. à se reconvertir de manière saine, sereine, en confiance et en prenant soin de son bien-être. Et tu disais tout à l'heure qu'effectivement, le burn-out, c'est quelque chose… En fait, c'est un facteur, un élément qui peut te faire dire, « Ouais, là, il y a peut-être quelque chose qui s'est passé et maintenant, je vais réfléchir à… » Mais ce n'est pas parce que tu as fait un burn-out que tu te dis, « Je vais entreprendre. » Parce que moi, justement, après mon burn-out, j'ai réitéré dans le salariat pour tester quand même. Tu vois ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Oui, et après, on n'est pas tous, comment dire… on n'est pas obligé de devenir entrepreneur pour être épanoui aussi. Enfin, ça, c'est autre chose. Mais en tout cas, on peut être salarié et être heureux au travail aussi.

  • Speaker #1

    Alors, heureusement. Heureusement. Oui, heureusement. Et tant mieux, d'ailleurs. Pour ceux qui sont bien dans leur boulot, gardez votre boulot parce que moi, je n'ai pas réussi à trouver le boulot qui me plaisait dans le salariat et la bonne boîte aussi et tout ce qui gravite autour. Il n'y a pas que ça à prendre en compte.

  • Speaker #0

    C'est clair. OK, super. Et donc, oui, après, c'est vrai que… Comme tu dis, le burn-out, ça a été un facteur de reconversion, en tout cas de réfléchir, même si après, tu as un peu continué dans le salariat. Après, tu as eu ton parcours. C'est vrai que moi, à un moment donné, dans mes études de médecine, j'étais tellement perdue que j'aurais bien eu une couche en reconversion parce qu'à un moment donné, je ne suis pas la seule, mais elle est complètement perdue. Tu ne sais pas ce que tu veux faire de ta vie. Tu as l'impression qu'il n'y a pas d'autres issues que ce que tu fais dans ton métier alors que tu n'es vraiment pas bien. Tu sens que ton corps, en même temps, il parle. Tu as plein de symptômes. il y a des choses qui se passent et tu te dis mais en fait je suis pas bien que je change, mais on ne sait pas trop quoi faire. Donc, comment ça se manifeste pour toi, le fait de ne plus être alignée avec sa vie professionnelle ? Qu'est-ce qu'on ressent dans le corps, dans sa tête ? Qu'est-ce qui se passe en fait à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    C'est assez propre à chacun, mais il y a quand même beaucoup de similitudes et il y a des degrés de ressentis aussi. Moi, je suis une personne qui ressent les choses quand même intensément. Mais souvent, ça va être de la fatigue intense et régulière, ça va être un stress beaucoup plus prononcé, des maux de tête, des problèmes de concentration, des baisses d'énergie. Ça peut être aussi des maux, M-A-U-X, des courbatures, des maux de dos. Moi, je suis beaucoup sujette aux maux de dos, par exemple. Et quand on dit en avoir plein de dos, c'est parce qu'on porte beaucoup de choses sur ses épaules. ça peut être la boule au ventre tous les dimanches soirs, le fait que tu te lèves tous les lundis matin, tu cherches motivation et puis tu ne trouves pas. En fait, c'est plein de petits signaux qui peuvent paraître anodins et on se dit « oui, mais ça passera, j'ai mal dormi, je traverse une période un peu de doute, c'est compliqué. » Et en fait, on se dit toujours « ça passera, ça passera, ça va aller. » Mais en fait, non, ça ne va pas parce que plus on avance et plus ces symptômes, ces mots, M-A-U-X, et ces mots aussi M-O-T-S que l'on se dit, parce que des fois, on se parle à nous-mêmes, on s'envoie des informations, des pensées. négatives, des croyances limitantes et ça nous impacte aussi bien évidemment donc c'est pour ça que je préfère aussi le relever mais on n'en prend pas assez conscience de ces mots MOTS mais en fait tout ça, ça fait un effet cumulé qui dure dans le temps qui peut aussi amener un burn out mais ce sont voilà alors il y en a peut-être plein d'autres aussi ça peut être de l'eczéma etc il y a beaucoup beaucoup de signaux et à partir du moment où tous ces signaux là sont récurrents répétitifs et durent dans le temps c'est qu'effectivement ton corps il te crie ou il te hurle stop il se passe quelque chose Et là tu l'écoutes. Ok, qu'est-ce que ça me dit ? Tu vois ?

  • Speaker #0

    Super intéressant. Oui, il te fait bien de relever le fait qu'on parle des mots MAUX mais des mots MOTS aussi. Et souvent, on a la tête dans le guidon, on ne fait pas attention à tout ça. Alors que oui, il y a plein de petits signaux qui vont s'ajouter au fur et à mesure jusqu'à arriver au burn-out. Là, c'est vraiment à l'étape ultime, on va dire, le corps c'est vraiment le signal ultime qu'il envoie. Mais tu fais bien de dire qu'effectivement, avant, il y a plein de petits anodins et qu'on n'a pas arrivé au burn-out pour se reconvertir ou pour réfléchir, en tout cas. Heureusement.

  • Speaker #1

    Totalement. En fait, c'est là où je communique beaucoup là-dessus. C'est que n'attends pas de toucher le fond ou de taper contre le mur comme moi je l'ai fait pour te dire qu'il se passe quelque chose. OK, là, je ne suis pas bien, mais ça veut me dire quoi ? Est-ce que je dois me reconvertir ? Est-ce que je dois changer de boulot ? Qu'est-ce que je fais, en fait ? Et souvent, on attend de trop tirer sur la corde. Mais en fait, quand on tire trop sur la corde, c'est un peu le... Voilà, c'est trop plein et ça peut mal se terminer. Moi, j'ai fini sur un aide d'hôpital. Alors, je ne vais pas dire que je ferais des choses différemment si c'était à refaire parce que pour moi, je crois au fait que les choses doivent se passer comme elles se passent. Et puis, j'ai le caractère que j'ai aussi. Donc, j'ai voulu tirer. J'ai voulu pousser mes limites. Et je pense qu'aussi, il y a une part de déni parfois. On est là, on ne veut pas se dire la vérité. Moi, il y a beaucoup de gens qui me disaient, mais Solène, tu déprimes. peut-être que tu as ça, non non mais ça va ça va t'inquiète, non mais ça va t'inquiète tu sais là Le truc à chaque fois pour relativiser, rassurer les autres. et en fait tu te rassures toi, mais en fait tu sais que ça va pas Tu sais bien qu'il y a des choses qui ne sont pas dans tes habitudes. Et c'est là où il faut avoir le cran, le courage et l'honnêteté de se dire « Ok, je vais prendre cinq minutes avec moi-même et je vais me dire qu'est-ce qui va, qu'est-ce qui ne va pas. » Et là, c'est de se dire « Ok, maintenant que j'ai analysé ça, ça, ça, je vais où, je fais quoi, je réagis comment pour m'en sortir ? »

  • Speaker #0

    Oui, super intéressant. Tu as vraiment… Moi, je me reconnais trop quand tu dis qu'effectivement… en fait notre entourage peut nous alerter qu'il s'est passé un truc et nous on est là mais non ça va bien on continue notre truc en mode mais non non c'est cool et en fait si effectivement ils ont un peu plus de recul sur nous donc voilà en tout cas on peut être alerté par notre entourage aussi donc c'est intéressant que tu le signales ok et donc ouais si une personne se reconnaît qu'elle est pas bien dans sa vie pro actuellement qu'elle voit qu'il y a des signes effectivement ben ou bon qui sont un peu alarmants qu'est ce que tu lui conseilles de faire moi je sais que à l'époque j'avais fait l'ikigai Ça m'avait aidé pour essayer de voir un peu justement mes passions, qu'est-ce que je pouvais faire et tout ça. Est-ce qu'il y a d'autres outils ? Est-ce que ça, c'est intéressant ? Qu'est-ce que tu conseilles toi en premier lieu pour faire un peu le point, pour savoir ce qu'on veut faire ?

  • Speaker #1

    Alors, je vais déjà, avant de parler de l'Ikigai, ce qui est important, c'est avant tout déjà de s'écouter. Ça va partir de là, en fait. Déjà, tu t'écoutes, tu vois qu'il y a plein de choses qui se passent, que tu te sens perdue. Ok, pourquoi tu te sens perdue ? Qu'est-ce qui fait que tu es perdue ? questionne-toi en fait. Ok, qu'est-ce qui fait que tu ne sais pas quoi faire dans ta vie pro ? Qu'est-ce qui fait que là, si tu... tu te lèves le matin, c'est compliqué, ton corps il te dit quoi, et toi tu t'envoies quoi comme informations. Et en fait, à la limite, tu prends un papier institutionnel, tu notes, tout tes ressentis, tes émotions, etc. Tu écris, tu balances le truc. Comme ça, tout ça te fait une première étape de… tu commences un peu l'introspection. Et à partir de là aussi, c'est de parler du fait que tu ne sois pas bien, que tu sois perdue, il ne faut pas s'isoler, il faut bien s'entourer des bonnes personnes. Après, quand je dis qu'il faut en parler, il faut avoir le juste milieu parce que notre entourage, des fois, il peut projeter aussi des choses sur nous. Et en fait, on est les seules personnes à vivre ce que l'on vit. Donc, il faut toujours… Moi, je dis qu'il faut prendre ce que l'on veut bien prendre et laisser ce que l'on veut laisser et puis en faire sa propre popote. Mais il faut ne pas s'isoler parce que moi, j'avais tendance à le faire. Ne pas se renfermer, essayer de maintenir aussi une vie sociale parce que c'est quand on est perdu, on se renferme. Et justement, on s'isole et on est encore plus perdu. Donc, du mieux que l'on peut, malgré des fois le fait que l'on peut être fatigué, que ça nous épuise et qu'on ne se sent pas bien lessivé, il faut quand même se dire « Ok, mais pour que je m'en sorte, il faut quand même que je mette en place des actions. » Donc, avoir des activités pour s'aérer, prendre beaucoup de temps avec soi-même, seul avec soi, parce que c'est là où quand tu es avec toi-même, tu peux mieux réfléchir, mieux penser pour toi, tu n'es pas influencé et tu peux réellement t'écouter. Là, ok, je suis avec moi-même. je ne sais pas, je suis en pleine nature, j'écoute les oiseaux et je me ressens sur moi. Mon corps, il me dit quoi ? Je m'envoie quoi comme signaux ? Déjà, ça, c'est la première étape. Et après, oui, quand tu te sens perdue, tu commences un petit peu à travailler sur « Ok, mais ce à quoi j'aspire en fait ? Qu'est-ce que je voudrais faire ? Qu'est-ce qui me rendrait heureuse ? Qu'est-ce qui ne me rend plus heureuse ? » Tu fais un petit peu un état des lieux de ta vie de manière générale, pro et perso, parce que des fois, les deux sont intimement liés. et c'est de se dire, OK, en fait, là, j'en suis où ? En fait, il faut que tu poses le cadre. Il ne faut pas griller les étapes, se dire, tiens, je vais faire mon Ikigai. alors que tu ne sais pas aujourd'hui où tu en es dans ta vie. En fait, on veut trop aller vite, on veut trop mettre la charrue en avant les bœufs. On veut aussi des fois minimiser ce que l'on vit, ce qu'on ressent. Mais si en fait, tu ne prends pas assez soin de toi, que tu ne te rends pas compte des fois des risques de ces signaux, tu as beau faire ton ikigai et commencer à travailler sur ton futur projet entrepreneurial ou à chercher un autre business, si tu n'as pas fait tout ce travail en amont d'introspection, de prendre soin de soi, de son bien-être et de sa santé, tu risques de trop casser la figure, clairement. Donc, commençons par le début. ne prenons pas les choses à l'envers en fait. Et des fois, on est trop pressé l'individu. Et concernant l'ikigai, oui, c'est un super outil que moi j'utilise et que je recommande et que je fais utiliser à mes clients et qui moi aussi m'a beaucoup aidée. Mais avant de faire l'ikigai, il faut faire tout ce qu'il y a avant, toute une phase d'introspection et de prendre soin de soi et de son corps.

  • Speaker #0

    Super. Oui, tu fais bien de dire qu'effectivement, il faut y aller étape par étape. Il ne faut pas brûler les étapes. C'est vrai qu'on a tendance à se dire qu'il faut absolument que je trouve une autre voie, peut-être quelque chose comme ça. Mais tu dis qu'il y a un temps de pause avant où on se rend compte sur soi, on ressent ce qu'on vit, on se pose. Comme tu dis, on fait une introspection de vraiment savoir où on en est, faire un peu le point. OK, super. Du coup, je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui se sont perdues, qui font des bilans de compétences. Tu en penses quoi de ces bilans de compétences ? Est-ce que c'est… vraiment utile, à quelle étape, à quel moment on les fait ces bilans de compétences ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, bilan de compétences, te dire que c'est utile ou pas utile, j'ai envie de te dire que déjà, tout dépend avec qui tu fais ton bilan de compétences. Moi, je n'en ai jamais fait, mais je pense que c'est comme quand tu vas voir un médecin, tu as les bons médecins et les médecins un peu moins qualifiés, ou moins bons, entre guillemets. Je n'aime pas ce terme bon-mauvais, mais voilà, tu vois le truc. Pour moi, celui qui est perdu, bien évidemment, qui a une autre compétence, ça peut aider, parce que ça t'aide en fait à te connaître. savoir où tu peux aller alors pour moi c'est un outil qui t'aide à mais il faut pas que tu te contentes que de ça Voilà. Pour moi, c'est utile. Je n'en ai pas fait, donc je n'ai pas le recul de te dire si moi, ça aurait pu me servir ou pas. Moi, je sais que je suis quelqu'un où je me suis beaucoup aidée du développement personnel et de l'écoute de moi-même et de mon corps pour apprendre à me connaître et savoir ce que je veux, ce que je ne veux pas, ce que je veux faire, ce que je ne veux pas faire dans ma vie pro et dans ma vie perso. Mais pour moi, la personne de moi qui veut faire un bilan de compétences, toutes les personnes qui m'en ont parlé, ça les a éclairées d'une certaine manière sur au moins un point de leur personne.

  • Speaker #0

    Merci. Ça marche, ok. Mais ça, on peut le faire, ça permet de faire quand même une introspection, on peut le faire assez rapidement.

  • Speaker #1

    Bien sûr, tout à fait, tu te sens un peu perdue, etc., tu ne sais pas trop où tu veux aller, tu peux te dire, je vais faire un bilan de compétence, ça permet aussi de remettre un petit peu l'église au centre du village, de te dire, ok, finalement, je me rends compte que ça fait un bon bouton que je suis dans cette boîte, que je tourne en rond, j'aimerais bien faire autre chose, mais tu ne sais pas trop quoi, et le bilan de compétence va t'aider à te dire, mais en fait, vous n'avez pas vu que là, vous êtes finalement bon pour ça. vous pouvez faire ça, vous aimez ça. Et en fait, c'est là où il y a des choses qui vont sortir du lot. Ah, mais oui, c'est vrai que je me rends compte que finalement, je suis quand même très manuelle et au travail, je n'ai rien de manuel. Voilà. Et c'est là où ça vient semer des graines. Et après, c'est à toi de continuer ce travail d'introspection, d'exploration et de recherche d'idées pour ton futur projet ou ton futur job salarié, par exemple.

  • Speaker #0

    OK, super. OK, donc là, imaginons, on parle d'une personne qui reconnaît qu'effectivement, il y a quand même des petits signaux et tout. Elle n'est pas en burn-out, mais elle voit que ça ne va pas trop dans son job. Bon, elle commence à se poser des questions, à passer un peu de temps avec elle-même et tout ça. La question un peu à Dimil, c'est, est-ce que, enfin, comment tu conseilles, c'est quoi l'action en fait concrète pour, imagine qu'elle veut se lancer dans l'entrepreneuriat, est-ce que tu conseilles de garder son job même si ça ne va pas, de quitter son job, de faire autre chose, enfin, qu'est-ce que, je ne sais pas, c'est quoi la première action concrète qu'on met en place pour se lancer ?

  • Speaker #1

    La première action concrète, c'est déjà tout ce que j'ai dit au départ, c'est faire le point sur la situation actuelle. C'est avant de se dire entrepreneuriat ou pas, c'est est-ce que je suis bien, est-ce que je suis heureux, heureuse dans ce que je fais ? Ok, là, à l'heure actuelle, dans l'instant présent, j'en suis où ? Et ensuite vient la question de maintenant, je veux faire quoi ? Et ça, c'est toujours pareil. Moi, tu vois, je me disais, mais j'ai besoin de liberté, j'ai besoin de plus de sens. J'en ai marre de semer des graines que je ne récolte pas. C'était toujours pour le compte de mon patron. Il y a plein de petites choses comme ça qui gravitaient autour de l'entrepreneuriat quand on sait ce que c'est aujourd'hui l'entreprenariat. Et attention, il n'y a pas d'eldorado. Pour moi, salarié d'entrepreneuriat, il y en a aussi qui se cassent la figure dans l'entrepreneuriat. Il y en a qui galèrent. Ce n'est pas toujours tout rose. Les débuts, c'est compliqué. Ce n'est pas tout feu, tout flamme. Et c'est dans l'échec qu'on apprend de toute façon. Mais un conseil que je peux donner, c'est surtout ne pas quitter son job dans le cas où on veut se lancer dans l'entrepreneuriat parce que ça permet vraiment le fait de pouvoir tester son projet, son idée en gardant la sécurité financière parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui ont peur de manquer d'argent, qui ont peur de tout perdre. Et ça permet de rassurer la personne et de la mettre en confiance. Après, je ne vais pas dire à la personne « Garde ton job » ou « Quitte ton job » . Si la personne a les moyens de quitter son job parce qu'elle a fait une démission ou une conversion, parce qu'elle a fait une transition professionnelle, parce qu'aujourd'hui, il y a des aides pour ça, tant mieux pour elle. Ou si elle a un petit pécule, ou si elle peut être accompagnée par son mari, sa femme. En fait, je ne vais pas te dire ce qui est bon et pas bon dans le fait de quitter ton job ou de garder ton job pour entreprendre. L'essentiel, c'est que toi, tu aies fait ton état des lieux. Est-ce qu'aujourd'hui, j'en peux plus, je suis à bout ? Comment j'étais à bout ? je pouvais plus rester dans l'entrepreneuriat j'ai quitté le salariat j'ai quitté le salariat tu vois donc j'arrivais plus après mon burn out j'ai voulu réitérer je me suis dit que parce que ce que j'avais vécu c'était pas un échec et que peut-être qu'il fallait que je trouve quelque chose qui m'anime un peu plus au quotidien qui me rend un peu plus heureuse et joyeuse et qui se rapproche de ce que moi je suis et ce que je veux bon effectivement je me suis rapprochée de ce que je voulais c'est à dire de l'humain mais c'était pas ce que j'attendais encore Et je voyais qu'il y avait de nouveau des signaux qui revenaient, comme quand j'avais mon burn-out. Et là, je me suis dit, en fait, stop, tu n'es peut-être pas faite pour être dans le salariat, du moins aujourd'hui, parce qu'on ne peut pas juger demain de ce qu'il en est, de comment est la vie. Donc, il faut vraiment vivre au jour le jour, du mieux que l'on peut. Mais maintenant, si je peux juste te donner un exemple, c'est que peut-être que si j'avais dû faire autrement, après, on ne peut pas savoir une fois de plus ce qui va se passer dans notre vie demain. Mais au vu de ma situation actuelle, à l'heure actuelle, quand on se parle là maintenant, quand on tourne ce podcast. du coup moi ma vie personnelle a été chamboulée totalement et du coup ça chamboule toute ma partie business et entrepreneuriat et c'est là où je me dis ben ouais effectivement si j'avais un boulot à côté j'aurais moins l'appréhension et la peur de manquer d'argent de ne pas subvenir à mes besoins mais that's life en fait je ne peux pas contrôler ma vie à chaque fois me créer des peurs et à me dire si j'avais fait ci, si j'avais fait ça c'est comme ça en fait je me suis écoutée j'en avais envie j'ai essayé de me faire confiance du mieux que je pouvais parce qu'on n'a jamais 100% confiance en soi J'ai travaillé énormément sur moi et je travaille énormément encore sur moi quotidiennement. Ça, c'est hyper important pour aujourd'hui me permettre de sortir la tête de l'eau, de gérer mes peurs, mes croyances et d'avancer sereinement dans mon business.

  • Speaker #0

    Oui, c'est hyper important ce que tu dis dans le sens où j'ai l'impression que maintenant, la réussite est égale au fait d'entreprendre. Mais non, ce n'est pas du tout. On peut être salarié très heureux, on peut avoir une entreprise, être à mi-temps salarié ou revenir dans le salariat un peu, refaire une entreprise. Il n'y a pas de règle. Comme tu dis, il n'y a pas d'échec non plus, même si on fait une entreprise qui ne décolle pas. En fait, c'est juste qu'on apprend. Après, comme tu dis, c'est avec le salariat, ça a quand même beaucoup d'avantages, notamment la sécurité financière. qu'en fait à côté notre équipe perso elle va l'emmener là où on a des problèmes familiaux enfin voilà en fait on n'est pas en capacité de travailler ben finalement le business tout de suite ça s'en ressent donc oui c'est pas le graal d'être entrepreneur c'est pour ça qu'il faut bien réfléchir donc comme t'as dit en fait vraiment faire le point de vraiment savoir ce qu'on veut parce que ben c'est compliqué aussi d'être entrepreneur enfin voilà il y a des très bons côtés mais des côtés plus enfin voilà compliqués à gérer et c'est normal comme dans tout quoi donc ouais tu fais bien du tout même

  • Speaker #1

    quand t'es salarié en fait Et ce n'est pas moi qui vais cracher sur salariat, parce que le salariat aujourd'hui… toutes les expériences passées acquises font la personne que tu es, ont les compétences que tu as. Et au final, c'est ce qui t'aide aussi à entreprendre. Donc, ce qui est déjà acquis n'est plus à acquérir plus tard. Et moi, en fait, c'est grâce à tous les aspects de mes jobs dans le salariat qui font que j'en suis là aujourd'hui. Et tout le travail que je fais sur moi, les formations que j'ai faites en plus pour me former, acquérir des compétences, etc. Donc, le salariat, il y a du bon. L'entrepreneuriat, il y a du bon, comme il y a du moins bon des deux côtés. Mais aussi, l'entreprenariat, je tiens à dire que pas tout le monde est fait pour entreprendre, comme pas tout le monde est fait pour être salarié. Notamment moi, aujourd'hui, quand j'en parle, je ne peux pas être dans ce mode de fonctionnement. Je ne peux pas avoir quelqu'un sur mon dos. J'ai besoin de liberté, j'ai besoin d'avoir de la marge de manœuvre. Et en fait, j'ai tout simplement envie de gérer moi-même mes propres projets, parce que c'est comme ça que je suis animée au quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, ça parle beaucoup. Ok, et quand tu dis qu'on n'est pas tous faits pour l'entreprenariat, c'est quoi pour toi les… caractéristiques qui dirait que c'est mieux de rester salarié ? Est-ce qu'il y a vraiment des des grâces, des canines, des façons d'être ?

  • Speaker #1

    Façon d'être, je pense que déjà il faut pour entreprendre il faut avoir un certain mental, un certain état d'esprit. Si tu parles déjà des fétistes en disant que tu n'arriveras jamais, que ça marchera pas ça va être compliqué parce que l'entrepreneuriat souvent part de zéro. On sait que c'est des hauts et c'est des bas donc si tu n'as pas une force de caractère, si tu n'as pas ce côté audace, osé, cette résilience à vouloir se lever des montagnes, à te dire, OK, là, je me casse la figure, mais je vais me relever. Ne te lance pas dans l'entreprenariat, parce que l'entreprenariat aussi, c'est une question d'émotion. C'est l'ascenseur émotionnel, up and down. Et si tu as des hauts le cœur dans ta vie générale, ne te lance pas dans l'entreprenariat. Après, je ne suis personne pour dire, lance-toi ou ne te lance pas, parce que je pense qu'on a tous de grandes et réelles capacités, mais des fois, on est tellement freiné par notre… par nos peurs, nos doutes, nos croyances, nos blessures. D'où le fait de faire un très gros travail sur soi avant de se lancer pour mieux balancer son business, être aligné, se sentir bien avec soi-même dans ce que l'on fait, dans notre projet. Mais je pense que le salariat aussi, ça t'étouffe. Et tu ne peux pas avoir la réelle personne que tu es, les réelles capacités que tu as parce qu'en fait, tu as une fiche de poste, on te dit que tu fais comme ci, tu fais comme ça, et toi, tu te contentes de faire ça. L'entreprenariat, ça t'ouvre le champ des possibles. Tu es multifonction, on le sait. Tu dois gérer la compta, l'administratif, les réseaux sociaux, l'est internet, tes clients, le ci, le là. Et en fait, ça peut faire peur aussi à des gens qui se disent « Ouais, mais je ne sais pas faire. » Mais si tu sais faire, c'est juste que dans le salariat, tu n'as pas pu voir tout le champ des possibles qui t'étaient offerts, de la capacité que tu avais parce qu'on se sous-estime beaucoup. On a souvent un manque de confiance en nous, la majorité des personnes pour X et X raisons. Mais quand tu te lances dans l'entrepreneuriat, tu vois aussi les vraies capacités que tu peux avoir. pour finalement réussir. Donc, je ne peux pas te dire que tu es fait ou pas, parce qu'autant il y en a qui vont se lancer et on pourrait dire, mais attends, tu n'as pas l'état d'esprit, tu n'as pas ci, tu n'as pas ça. Mais en fait, quand tu es dedans, c'est juste que tu n'étais pas à même de pouvoir voir tout ce que tu pouvais réaliser.

  • Speaker #0

    Ok, super. C'est vrai que tu parles de mindset, de l'état d'esprit, mais c'est vrai que c'est tellement important. Et bon, après, il y a plein de choses compliquées, Il y a plein de peurs qui peuvent nous retenir aussi dans le salariat. Après, il n'y a pas de situation idéale finalement. Après, c'est à nous de nous découvrir aussi, d'avancer et d'oser. C'est vrai que lorsqu'on est entrepreneur, le maître mot, je trouve quand même, c'est oser. Donc après, c'est ce qu'on est prêt à oser ou pas et à y aller. Mais en tout cas, c'est super intéressant. Merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Solène. Si tu n'oses pas et tu n'actionnes pas, et ça, je préfère le dire et c'est important parce que je sais que toi, tu le fais quotidiennement, tu l'as fait, tu vas continuer de le faire et moi la première, c'est que si tu n'actionnes pas de manière générale, donc qui veut dire action, qui veut dire oser, rien ne va se passer dans ta vie c'est à dire que tu vas rester dans ta situation actuelle où tu vas te lancer dans l'entrepreneuriat mais tu vas te dire mais j'ose pas me mettre sur les réseaux sociaux donc tu vas difficilement peut-être je sais pas si c'est ton canal de communication et d'acquisition client si tu te mets pas sur les réseaux sociaux parce que tu as peur tu vas aussi difficilement réussir à monter ton business tu vois alors ça c'est un exemple lambda mais en gros ce que je veux te dire c'est que si tu n'actionnes pas malgré tes peurs tes doutes et tes craintes tu sincèrement tu n'arriveras à rien du tout

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est clair. Donc, le maître mot, c'est action, effectivement. C'est introspection, puis action, quoi. De ne pas rester dans l'introspection trop longtemps. Enfin, après, on a besoin aussi de passer à l'action.

  • Speaker #1

    Il y a une phase entre-temps quand même, quand tu te lances dans l'entrepreneuriat, la phase d'exploration, puis l'introspection. C'est un très gros travail sur toi. Et après, maintenant que tu te connais, c'est de se dire, OK, maintenant, c'est quoi mon projet ? Je vais aller chercher ce que je veux faire, des inspirations, etc. Et une fois que tu as ficelé tout ça, ce n'est pas tout de se dire, tiens, j'ai mon idée. et maintenant je la regarde passer. Ah ben non ! Là, on y va, on enfile ses chaussures de running. Je ne sais pas, parce que je suis une sportive, je fais de la course à pied, et puis tagadac, on commence à y aller. Voilà.

  • Speaker #0

    Super. Parfait, Solène. Justement, tu parles de réseaux sociaux. Où est-ce qu'on peut te suivre ? Sur ton réseau, sur ton Instagram ?

  • Speaker #1

    Oui, sur Instagram, sur LinkedIn. Pour ceux qui sont sur Facebook aussi, à Solène Vattel, avec un W, un T, et juste E-L à la fin. parce que je précise parce que mon nom de famille est tout le temps écorché. Je suis sur LinkedIn, Instagram et Facebook. Je ne vais pas dénigrer Facebook, mais ce n'est pas le réseau social que j'aime le mieux. Mais là où je suis la plus active, c'est Instagram.

  • Speaker #0

    Super. Je mettrai tous les liens dans la description de l'épisode pour qu'on te retrouve. Et Solène, est-ce que tu veux bien nous partager ton mot de la fin pour conclure ce bel étoile ?

  • Speaker #1

    Mon mot de la fin, j'ai envie de dire qu'il faut vivre sa vie plutôt que driver sa vie. C'est se faire confiance. On est capable toutes et tous de réaliser de grandes choses, que l'on se lance dans l'entrepreneuriat ou qu'on reste dans le salariat et qu'on s'épanouisse dans le salariat ou dans l'entrepreneuriat. L'impossible n'existe pas. On est notre seul et unique frein et notre propre limite. Et moi, je dis toujours qu'il vaut mieux avoir des regrets d'avoir fait, d'avoir agi, d'avoir osé que de vivre toute sa vie avec des regrets en n'ayant jamais fait, jamais agi. Parce que la vie, elle est courte, elle est belle. Alors, il faut la vivre pleinement en faisant des choses qui nous animent, qui nous plaisent et qu'ensemble, épanouissons-nous professionnellement, tout simplement.

  • Speaker #0

    J'adore. Ça me parle énormément. Merci beaucoup, Solène, pour tous ces beaux partages. Et voilà, j'invite vraiment les personnes qui nous écoutent à te suivre. Je te dis à bientôt et je vous dis aussi à bientôt. Au revoir Solène.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à toi. A très vite. Ciao, ciao.

  • Speaker #0

    Je te remercie sincèrement pour ton écoute. Je te dis à bientôt pour de nouvelles aventures. Dans ton ventre.

Chapters

  • Présentation de Solène

    01:01

  • Sa vision de la santé

    03:57

  • Signes d'un désalignement professionnel

    06:52

  • 1ère étape de la reconversion

    10:42

  • Bilan de compétences vraiment utile ?

    14:19

  • La 1ère action concrète pour se reconvertir

    16:22

  • L'état d'esprit à avoir pour être entrepreneur

    21:32

  • Où suivre Solène

    26:03

  • Mot de la fin de Solène

    26:35

Description

Dans cet épisode ultra-riche, je reçois Solène, coach en reconversion professionnelle et naturopathe, pour une discussion à cœur ouvert sur un sujet brûlant : la reconversion après un burn-out (ou avant !).


👉 Ensemble, on explore :

  • pourquoi notre santé mentale et digestive est si intimement liée à notre vie professionnelle

  • comment repérer les signaux d’alerte (les fameux maux du corps et de l’esprit)

  • faut-il tout plaquer pour entreprendre ou peut-on se reconstruire dans le salariat ?

  • comment amorcer un vrai bilan intérieur sans se précipiter

  • les étapes concrètes pour réfléchir, s’écouter, et passer à l’action


On parle sans filtre de peurs, de doutes, de ce mythe de l’entrepreneuriat comme solution miracle, et on remet un gros coup de projecteur sur la liberté de choix.


💥 Un épisode puissant, rempli de vérités qui dérangent et qui éclairent, pour toutes celles et ceux qui sentent que leur job ne leur convient plus — et qui veulent OSER écrire un nouveau chapitre.


Pour contacter Solène:

Son instagram : Solène I Ta Copilote en Reconversion Professionnelle ✈️ (@solene.watel) • Photos et vidéos Instagram

Kit de survie offert SOS je suis en PLS : Kit de survie : SOS je suis en PLS ! 🆘

Son linkedin : (28) Solène Watel | LinkedIn


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Musique : Dont Stop Me (Abstract Future Bass) d'Alexiaction (source : pixabay)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Dans ton ventre. Si tu as des ballonnements, des troubles du transit, des douleurs au ventre ou d'autres maux digestifs qui t'empêchent de piquer l'habit à pleines dents, tu es au bon endroit. Je suis Clémence, naturopathe et passionnée par ce qui se passe dans notre ventre, notre fameux deuxième cerveau doté de super pouvoirs. Tu les découvriras dans ce podcast. Chaque semaine, je te livrerai mes meilleurs conseils et astuces pour prendre soin de ton ventre. Je te partagerai aussi des retours d'expérience pour t'inspirer et je m'attaquerai à certaines idées reçues en vogue sur les réseaux. Le but, que tu fasses la paix avec ton ventre. Alors, prête pour ce voyage dans ton ventre, je te laisse avec l'épisode du jour. Bonjour à tous, je suis ravie d'accueillir Solène aujourd'hui sur mon podcast. Bonjour Solène.

  • Speaker #1

    Coucou.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, on reçoit Solène, donc tu vas te présenter ensuite, mais voilà, tu es... coach en reconversion professionnelle pour aider les personnes à passer du salariat à l'entrepreneuriat. Et en fait, ça me tenait à cœur de te recevoir sur mon podcast parce que finalement, on a tendance à séparer un peu, on va dire, le côté bien-être, santé, du côté pro, de notre travail, même si on sait que ça peut avoir des impacts. Mais je trouve qu'on ne fait pas assez le lien parce que des fois, lorsqu'on n'est pas bien dans son boulot, ça peut vraiment impacter la santé. Et moi, je l'ai bien senti dans mon parcours. le burn-out notamment, mais d'autres choses. Donc, c'est pour ça que je voulais te recevoir aujourd'hui puisque tu nous parles de reconversion professionnelle. Donc déjà, Solène, je te laisse te présenter et nous parler un peu de ton parcours professionnel, si tu veux bien.

  • Speaker #1

    Oui, déjà, c'est super gentil à toi que je puisse intervenir sur ton podcast et parler de tout ça parce qu'effectivement, tu as soulevé pas mal de choses. Mais tout ce qui est santé, reconversion et travail, tout ça, c'est vraiment intimement lié. Et moi-même aussi, j'en ai fait les frais. Donc, c'est un sujet... intéressant et beaucoup d'actualité en ce moment et donc moi pour parler un petit peu de mon parcours professionnel bon l'idée c'est pas que je rentre dans les détails mais mais en gros moi j'ai donc j'ai fait une école de commerce un bac plus 5 et donc moi j'ai du coup je me suis spécialisée et j'ai travaillé dans les domaines du commerce du marketing et du management et j'ai commencé à travailler donc très tôt et j'ai eu cette chance de pouvoir toucher un petit peu à tout dans le travail. J'ai pu travailler aussi bien sur des tâches dans le marketing, dans la vente, dans tout ce qui est management et dans le digital. Donc du coup c'est vrai que j'ai beaucoup de cordes à mon arc et puis dans mon parcours professionnel, moi qui suis, enfin qui étais, je préfère préciser je suis toujours mais à moindre mesure justement, très carriériste, je me voyais vraiment en haut de l'affiche number one, avoir the p... poste, un poste à responsabilité, à gérer des équipes, etc. Puis un jour, j'ai eu ce poste-là. Et puis, la dégringolade, ma santé a été mise à mal. Et puis, j'ai eu ce qu'on appelle ce fameux épuisement professionnel, donc le burn-out. Et c'est cette chose-là qui a été, enfin, une de ces choses-là, parce qu'il y a eu le décès de ma grand-mère en même temps, qui m'a beaucoup impactée. Et les deux, pour moi, sont très liés, parce que ça a aussi touché ma santé et la partie émotionnelle et physique. Et donc, c'est ce qui a fait que j'en suis amenée tout simplement à me reconvertir, à sortir du salariat pour aller chercher justement quelque chose qui me stimule dans l'entrepreneuriat, être tout simplement la tête de mon propre projet et avoir cette vision de ma propre carrière en me disant qu'en fait, pour moi, le top du top, c'est d'avoir son propre business en fin de compte, d'être maître de mon bateau et surtout de me faire du bien mentalement, physiquement dans mon travail.

  • Speaker #0

    Top, super. Oui, c'est vrai que le burnout, actuellement, j'ai l'impression qu'on passe beaucoup, beaucoup. par là malheureusement et que c'est un peu le facteur alors on ne doit pas forcément entrepreneur après un burn out en tout cas c'est un facteur de réalignement mais ça on va en parler mais voilà par rapport à son parcours professionnel donc ok super intéressant et donc toi tu es coach c'est ça en reconversion professionnelle mais aussi naturopathe comment tu définirais ton approche de la santé comment tu vois ça est ce que tu relis les deux du coup coach et naturopathie comment tu fais actuellement

  • Speaker #1

    C'est ça, en fait j'ai deux casquettes, je suis coach certifié en développement personnel et praticienne naturopathe. Et du coup, avec ces deux éléments-là que j'ai liés, qui sont étroitement liés, je suis devenue coach en reconversion professionnelle. Et en fait, comment je définis mon approche de la santé en quelques mots ? Pour moi, la santé c'est quelque chose de global. On parle en fait d'un naturopathie d'approche holistique, c'est toute la partie émotionnelle, physique et mentale. Et le développement personnel a aussi cette chose-là, a cette importance au niveau de notre santé parce qu'on touche le soi. Et en fait, pour moi, la santé, ça part de soi. Ça part de bien s'alimenter, de bien dormir, d'avoir une bonne hygiène de vie, d'écouter son corps. C'est vraiment la santé, quelque chose de global. Et comme on dit chez nous, les naturos, une approche… et en fait j'ai eu à cœur de lier ces deux domaines-là qui me passionnent et qui me touchent, parce que déjà ça m'a beaucoup moins apporté pour mon évolution, déjà pour ma reconstruction, pour mon évolution personnelle et professionnelle, et pour ma reconversion de salarié à entrepreneuse. Et aujourd'hui ça m'aide à tenir la baraque dans mon business. Et donc j'ai eu à cœur d'allier ces deux domaines, parce que pour moi ça contribue grandement. à se reconvertir de manière saine, sereine, en confiance et en prenant soin de son bien-être. Et tu disais tout à l'heure qu'effectivement, le burn-out, c'est quelque chose… En fait, c'est un facteur, un élément qui peut te faire dire, « Ouais, là, il y a peut-être quelque chose qui s'est passé et maintenant, je vais réfléchir à… » Mais ce n'est pas parce que tu as fait un burn-out que tu te dis, « Je vais entreprendre. » Parce que moi, justement, après mon burn-out, j'ai réitéré dans le salariat pour tester quand même. Tu vois ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Oui, et après, on n'est pas tous, comment dire… on n'est pas obligé de devenir entrepreneur pour être épanoui aussi. Enfin, ça, c'est autre chose. Mais en tout cas, on peut être salarié et être heureux au travail aussi.

  • Speaker #1

    Alors, heureusement. Heureusement. Oui, heureusement. Et tant mieux, d'ailleurs. Pour ceux qui sont bien dans leur boulot, gardez votre boulot parce que moi, je n'ai pas réussi à trouver le boulot qui me plaisait dans le salariat et la bonne boîte aussi et tout ce qui gravite autour. Il n'y a pas que ça à prendre en compte.

  • Speaker #0

    C'est clair. OK, super. Et donc, oui, après, c'est vrai que… Comme tu dis, le burn-out, ça a été un facteur de reconversion, en tout cas de réfléchir, même si après, tu as un peu continué dans le salariat. Après, tu as eu ton parcours. C'est vrai que moi, à un moment donné, dans mes études de médecine, j'étais tellement perdue que j'aurais bien eu une couche en reconversion parce qu'à un moment donné, je ne suis pas la seule, mais elle est complètement perdue. Tu ne sais pas ce que tu veux faire de ta vie. Tu as l'impression qu'il n'y a pas d'autres issues que ce que tu fais dans ton métier alors que tu n'es vraiment pas bien. Tu sens que ton corps, en même temps, il parle. Tu as plein de symptômes. il y a des choses qui se passent et tu te dis mais en fait je suis pas bien que je change, mais on ne sait pas trop quoi faire. Donc, comment ça se manifeste pour toi, le fait de ne plus être alignée avec sa vie professionnelle ? Qu'est-ce qu'on ressent dans le corps, dans sa tête ? Qu'est-ce qui se passe en fait à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    C'est assez propre à chacun, mais il y a quand même beaucoup de similitudes et il y a des degrés de ressentis aussi. Moi, je suis une personne qui ressent les choses quand même intensément. Mais souvent, ça va être de la fatigue intense et régulière, ça va être un stress beaucoup plus prononcé, des maux de tête, des problèmes de concentration, des baisses d'énergie. Ça peut être aussi des maux, M-A-U-X, des courbatures, des maux de dos. Moi, je suis beaucoup sujette aux maux de dos, par exemple. Et quand on dit en avoir plein de dos, c'est parce qu'on porte beaucoup de choses sur ses épaules. ça peut être la boule au ventre tous les dimanches soirs, le fait que tu te lèves tous les lundis matin, tu cherches motivation et puis tu ne trouves pas. En fait, c'est plein de petits signaux qui peuvent paraître anodins et on se dit « oui, mais ça passera, j'ai mal dormi, je traverse une période un peu de doute, c'est compliqué. » Et en fait, on se dit toujours « ça passera, ça passera, ça va aller. » Mais en fait, non, ça ne va pas parce que plus on avance et plus ces symptômes, ces mots, M-A-U-X, et ces mots aussi M-O-T-S que l'on se dit, parce que des fois, on se parle à nous-mêmes, on s'envoie des informations, des pensées. négatives, des croyances limitantes et ça nous impacte aussi bien évidemment donc c'est pour ça que je préfère aussi le relever mais on n'en prend pas assez conscience de ces mots MOTS mais en fait tout ça, ça fait un effet cumulé qui dure dans le temps qui peut aussi amener un burn out mais ce sont voilà alors il y en a peut-être plein d'autres aussi ça peut être de l'eczéma etc il y a beaucoup beaucoup de signaux et à partir du moment où tous ces signaux là sont récurrents répétitifs et durent dans le temps c'est qu'effectivement ton corps il te crie ou il te hurle stop il se passe quelque chose Et là tu l'écoutes. Ok, qu'est-ce que ça me dit ? Tu vois ?

  • Speaker #0

    Super intéressant. Oui, il te fait bien de relever le fait qu'on parle des mots MAUX mais des mots MOTS aussi. Et souvent, on a la tête dans le guidon, on ne fait pas attention à tout ça. Alors que oui, il y a plein de petits signaux qui vont s'ajouter au fur et à mesure jusqu'à arriver au burn-out. Là, c'est vraiment à l'étape ultime, on va dire, le corps c'est vraiment le signal ultime qu'il envoie. Mais tu fais bien de dire qu'effectivement, avant, il y a plein de petits anodins et qu'on n'a pas arrivé au burn-out pour se reconvertir ou pour réfléchir, en tout cas. Heureusement.

  • Speaker #1

    Totalement. En fait, c'est là où je communique beaucoup là-dessus. C'est que n'attends pas de toucher le fond ou de taper contre le mur comme moi je l'ai fait pour te dire qu'il se passe quelque chose. OK, là, je ne suis pas bien, mais ça veut me dire quoi ? Est-ce que je dois me reconvertir ? Est-ce que je dois changer de boulot ? Qu'est-ce que je fais, en fait ? Et souvent, on attend de trop tirer sur la corde. Mais en fait, quand on tire trop sur la corde, c'est un peu le... Voilà, c'est trop plein et ça peut mal se terminer. Moi, j'ai fini sur un aide d'hôpital. Alors, je ne vais pas dire que je ferais des choses différemment si c'était à refaire parce que pour moi, je crois au fait que les choses doivent se passer comme elles se passent. Et puis, j'ai le caractère que j'ai aussi. Donc, j'ai voulu tirer. J'ai voulu pousser mes limites. Et je pense qu'aussi, il y a une part de déni parfois. On est là, on ne veut pas se dire la vérité. Moi, il y a beaucoup de gens qui me disaient, mais Solène, tu déprimes. peut-être que tu as ça, non non mais ça va ça va t'inquiète, non mais ça va t'inquiète tu sais là Le truc à chaque fois pour relativiser, rassurer les autres. et en fait tu te rassures toi, mais en fait tu sais que ça va pas Tu sais bien qu'il y a des choses qui ne sont pas dans tes habitudes. Et c'est là où il faut avoir le cran, le courage et l'honnêteté de se dire « Ok, je vais prendre cinq minutes avec moi-même et je vais me dire qu'est-ce qui va, qu'est-ce qui ne va pas. » Et là, c'est de se dire « Ok, maintenant que j'ai analysé ça, ça, ça, je vais où, je fais quoi, je réagis comment pour m'en sortir ? »

  • Speaker #0

    Oui, super intéressant. Tu as vraiment… Moi, je me reconnais trop quand tu dis qu'effectivement… en fait notre entourage peut nous alerter qu'il s'est passé un truc et nous on est là mais non ça va bien on continue notre truc en mode mais non non c'est cool et en fait si effectivement ils ont un peu plus de recul sur nous donc voilà en tout cas on peut être alerté par notre entourage aussi donc c'est intéressant que tu le signales ok et donc ouais si une personne se reconnaît qu'elle est pas bien dans sa vie pro actuellement qu'elle voit qu'il y a des signes effectivement ben ou bon qui sont un peu alarmants qu'est ce que tu lui conseilles de faire moi je sais que à l'époque j'avais fait l'ikigai Ça m'avait aidé pour essayer de voir un peu justement mes passions, qu'est-ce que je pouvais faire et tout ça. Est-ce qu'il y a d'autres outils ? Est-ce que ça, c'est intéressant ? Qu'est-ce que tu conseilles toi en premier lieu pour faire un peu le point, pour savoir ce qu'on veut faire ?

  • Speaker #1

    Alors, je vais déjà, avant de parler de l'Ikigai, ce qui est important, c'est avant tout déjà de s'écouter. Ça va partir de là, en fait. Déjà, tu t'écoutes, tu vois qu'il y a plein de choses qui se passent, que tu te sens perdue. Ok, pourquoi tu te sens perdue ? Qu'est-ce qui fait que tu es perdue ? questionne-toi en fait. Ok, qu'est-ce qui fait que tu ne sais pas quoi faire dans ta vie pro ? Qu'est-ce qui fait que là, si tu... tu te lèves le matin, c'est compliqué, ton corps il te dit quoi, et toi tu t'envoies quoi comme informations. Et en fait, à la limite, tu prends un papier institutionnel, tu notes, tout tes ressentis, tes émotions, etc. Tu écris, tu balances le truc. Comme ça, tout ça te fait une première étape de… tu commences un peu l'introspection. Et à partir de là aussi, c'est de parler du fait que tu ne sois pas bien, que tu sois perdue, il ne faut pas s'isoler, il faut bien s'entourer des bonnes personnes. Après, quand je dis qu'il faut en parler, il faut avoir le juste milieu parce que notre entourage, des fois, il peut projeter aussi des choses sur nous. Et en fait, on est les seules personnes à vivre ce que l'on vit. Donc, il faut toujours… Moi, je dis qu'il faut prendre ce que l'on veut bien prendre et laisser ce que l'on veut laisser et puis en faire sa propre popote. Mais il faut ne pas s'isoler parce que moi, j'avais tendance à le faire. Ne pas se renfermer, essayer de maintenir aussi une vie sociale parce que c'est quand on est perdu, on se renferme. Et justement, on s'isole et on est encore plus perdu. Donc, du mieux que l'on peut, malgré des fois le fait que l'on peut être fatigué, que ça nous épuise et qu'on ne se sent pas bien lessivé, il faut quand même se dire « Ok, mais pour que je m'en sorte, il faut quand même que je mette en place des actions. » Donc, avoir des activités pour s'aérer, prendre beaucoup de temps avec soi-même, seul avec soi, parce que c'est là où quand tu es avec toi-même, tu peux mieux réfléchir, mieux penser pour toi, tu n'es pas influencé et tu peux réellement t'écouter. Là, ok, je suis avec moi-même. je ne sais pas, je suis en pleine nature, j'écoute les oiseaux et je me ressens sur moi. Mon corps, il me dit quoi ? Je m'envoie quoi comme signaux ? Déjà, ça, c'est la première étape. Et après, oui, quand tu te sens perdue, tu commences un petit peu à travailler sur « Ok, mais ce à quoi j'aspire en fait ? Qu'est-ce que je voudrais faire ? Qu'est-ce qui me rendrait heureuse ? Qu'est-ce qui ne me rend plus heureuse ? » Tu fais un petit peu un état des lieux de ta vie de manière générale, pro et perso, parce que des fois, les deux sont intimement liés. et c'est de se dire, OK, en fait, là, j'en suis où ? En fait, il faut que tu poses le cadre. Il ne faut pas griller les étapes, se dire, tiens, je vais faire mon Ikigai. alors que tu ne sais pas aujourd'hui où tu en es dans ta vie. En fait, on veut trop aller vite, on veut trop mettre la charrue en avant les bœufs. On veut aussi des fois minimiser ce que l'on vit, ce qu'on ressent. Mais si en fait, tu ne prends pas assez soin de toi, que tu ne te rends pas compte des fois des risques de ces signaux, tu as beau faire ton ikigai et commencer à travailler sur ton futur projet entrepreneurial ou à chercher un autre business, si tu n'as pas fait tout ce travail en amont d'introspection, de prendre soin de soi, de son bien-être et de sa santé, tu risques de trop casser la figure, clairement. Donc, commençons par le début. ne prenons pas les choses à l'envers en fait. Et des fois, on est trop pressé l'individu. Et concernant l'ikigai, oui, c'est un super outil que moi j'utilise et que je recommande et que je fais utiliser à mes clients et qui moi aussi m'a beaucoup aidée. Mais avant de faire l'ikigai, il faut faire tout ce qu'il y a avant, toute une phase d'introspection et de prendre soin de soi et de son corps.

  • Speaker #0

    Super. Oui, tu fais bien de dire qu'effectivement, il faut y aller étape par étape. Il ne faut pas brûler les étapes. C'est vrai qu'on a tendance à se dire qu'il faut absolument que je trouve une autre voie, peut-être quelque chose comme ça. Mais tu dis qu'il y a un temps de pause avant où on se rend compte sur soi, on ressent ce qu'on vit, on se pose. Comme tu dis, on fait une introspection de vraiment savoir où on en est, faire un peu le point. OK, super. Du coup, je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui se sont perdues, qui font des bilans de compétences. Tu en penses quoi de ces bilans de compétences ? Est-ce que c'est… vraiment utile, à quelle étape, à quel moment on les fait ces bilans de compétences ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, bilan de compétences, te dire que c'est utile ou pas utile, j'ai envie de te dire que déjà, tout dépend avec qui tu fais ton bilan de compétences. Moi, je n'en ai jamais fait, mais je pense que c'est comme quand tu vas voir un médecin, tu as les bons médecins et les médecins un peu moins qualifiés, ou moins bons, entre guillemets. Je n'aime pas ce terme bon-mauvais, mais voilà, tu vois le truc. Pour moi, celui qui est perdu, bien évidemment, qui a une autre compétence, ça peut aider, parce que ça t'aide en fait à te connaître. savoir où tu peux aller alors pour moi c'est un outil qui t'aide à mais il faut pas que tu te contentes que de ça Voilà. Pour moi, c'est utile. Je n'en ai pas fait, donc je n'ai pas le recul de te dire si moi, ça aurait pu me servir ou pas. Moi, je sais que je suis quelqu'un où je me suis beaucoup aidée du développement personnel et de l'écoute de moi-même et de mon corps pour apprendre à me connaître et savoir ce que je veux, ce que je ne veux pas, ce que je veux faire, ce que je ne veux pas faire dans ma vie pro et dans ma vie perso. Mais pour moi, la personne de moi qui veut faire un bilan de compétences, toutes les personnes qui m'en ont parlé, ça les a éclairées d'une certaine manière sur au moins un point de leur personne.

  • Speaker #0

    Merci. Ça marche, ok. Mais ça, on peut le faire, ça permet de faire quand même une introspection, on peut le faire assez rapidement.

  • Speaker #1

    Bien sûr, tout à fait, tu te sens un peu perdue, etc., tu ne sais pas trop où tu veux aller, tu peux te dire, je vais faire un bilan de compétence, ça permet aussi de remettre un petit peu l'église au centre du village, de te dire, ok, finalement, je me rends compte que ça fait un bon bouton que je suis dans cette boîte, que je tourne en rond, j'aimerais bien faire autre chose, mais tu ne sais pas trop quoi, et le bilan de compétence va t'aider à te dire, mais en fait, vous n'avez pas vu que là, vous êtes finalement bon pour ça. vous pouvez faire ça, vous aimez ça. Et en fait, c'est là où il y a des choses qui vont sortir du lot. Ah, mais oui, c'est vrai que je me rends compte que finalement, je suis quand même très manuelle et au travail, je n'ai rien de manuel. Voilà. Et c'est là où ça vient semer des graines. Et après, c'est à toi de continuer ce travail d'introspection, d'exploration et de recherche d'idées pour ton futur projet ou ton futur job salarié, par exemple.

  • Speaker #0

    OK, super. OK, donc là, imaginons, on parle d'une personne qui reconnaît qu'effectivement, il y a quand même des petits signaux et tout. Elle n'est pas en burn-out, mais elle voit que ça ne va pas trop dans son job. Bon, elle commence à se poser des questions, à passer un peu de temps avec elle-même et tout ça. La question un peu à Dimil, c'est, est-ce que, enfin, comment tu conseilles, c'est quoi l'action en fait concrète pour, imagine qu'elle veut se lancer dans l'entrepreneuriat, est-ce que tu conseilles de garder son job même si ça ne va pas, de quitter son job, de faire autre chose, enfin, qu'est-ce que, je ne sais pas, c'est quoi la première action concrète qu'on met en place pour se lancer ?

  • Speaker #1

    La première action concrète, c'est déjà tout ce que j'ai dit au départ, c'est faire le point sur la situation actuelle. C'est avant de se dire entrepreneuriat ou pas, c'est est-ce que je suis bien, est-ce que je suis heureux, heureuse dans ce que je fais ? Ok, là, à l'heure actuelle, dans l'instant présent, j'en suis où ? Et ensuite vient la question de maintenant, je veux faire quoi ? Et ça, c'est toujours pareil. Moi, tu vois, je me disais, mais j'ai besoin de liberté, j'ai besoin de plus de sens. J'en ai marre de semer des graines que je ne récolte pas. C'était toujours pour le compte de mon patron. Il y a plein de petites choses comme ça qui gravitaient autour de l'entrepreneuriat quand on sait ce que c'est aujourd'hui l'entreprenariat. Et attention, il n'y a pas d'eldorado. Pour moi, salarié d'entrepreneuriat, il y en a aussi qui se cassent la figure dans l'entrepreneuriat. Il y en a qui galèrent. Ce n'est pas toujours tout rose. Les débuts, c'est compliqué. Ce n'est pas tout feu, tout flamme. Et c'est dans l'échec qu'on apprend de toute façon. Mais un conseil que je peux donner, c'est surtout ne pas quitter son job dans le cas où on veut se lancer dans l'entrepreneuriat parce que ça permet vraiment le fait de pouvoir tester son projet, son idée en gardant la sécurité financière parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui ont peur de manquer d'argent, qui ont peur de tout perdre. Et ça permet de rassurer la personne et de la mettre en confiance. Après, je ne vais pas dire à la personne « Garde ton job » ou « Quitte ton job » . Si la personne a les moyens de quitter son job parce qu'elle a fait une démission ou une conversion, parce qu'elle a fait une transition professionnelle, parce qu'aujourd'hui, il y a des aides pour ça, tant mieux pour elle. Ou si elle a un petit pécule, ou si elle peut être accompagnée par son mari, sa femme. En fait, je ne vais pas te dire ce qui est bon et pas bon dans le fait de quitter ton job ou de garder ton job pour entreprendre. L'essentiel, c'est que toi, tu aies fait ton état des lieux. Est-ce qu'aujourd'hui, j'en peux plus, je suis à bout ? Comment j'étais à bout ? je pouvais plus rester dans l'entrepreneuriat j'ai quitté le salariat j'ai quitté le salariat tu vois donc j'arrivais plus après mon burn out j'ai voulu réitérer je me suis dit que parce que ce que j'avais vécu c'était pas un échec et que peut-être qu'il fallait que je trouve quelque chose qui m'anime un peu plus au quotidien qui me rend un peu plus heureuse et joyeuse et qui se rapproche de ce que moi je suis et ce que je veux bon effectivement je me suis rapprochée de ce que je voulais c'est à dire de l'humain mais c'était pas ce que j'attendais encore Et je voyais qu'il y avait de nouveau des signaux qui revenaient, comme quand j'avais mon burn-out. Et là, je me suis dit, en fait, stop, tu n'es peut-être pas faite pour être dans le salariat, du moins aujourd'hui, parce qu'on ne peut pas juger demain de ce qu'il en est, de comment est la vie. Donc, il faut vraiment vivre au jour le jour, du mieux que l'on peut. Mais maintenant, si je peux juste te donner un exemple, c'est que peut-être que si j'avais dû faire autrement, après, on ne peut pas savoir une fois de plus ce qui va se passer dans notre vie demain. Mais au vu de ma situation actuelle, à l'heure actuelle, quand on se parle là maintenant, quand on tourne ce podcast. du coup moi ma vie personnelle a été chamboulée totalement et du coup ça chamboule toute ma partie business et entrepreneuriat et c'est là où je me dis ben ouais effectivement si j'avais un boulot à côté j'aurais moins l'appréhension et la peur de manquer d'argent de ne pas subvenir à mes besoins mais that's life en fait je ne peux pas contrôler ma vie à chaque fois me créer des peurs et à me dire si j'avais fait ci, si j'avais fait ça c'est comme ça en fait je me suis écoutée j'en avais envie j'ai essayé de me faire confiance du mieux que je pouvais parce qu'on n'a jamais 100% confiance en soi J'ai travaillé énormément sur moi et je travaille énormément encore sur moi quotidiennement. Ça, c'est hyper important pour aujourd'hui me permettre de sortir la tête de l'eau, de gérer mes peurs, mes croyances et d'avancer sereinement dans mon business.

  • Speaker #0

    Oui, c'est hyper important ce que tu dis dans le sens où j'ai l'impression que maintenant, la réussite est égale au fait d'entreprendre. Mais non, ce n'est pas du tout. On peut être salarié très heureux, on peut avoir une entreprise, être à mi-temps salarié ou revenir dans le salariat un peu, refaire une entreprise. Il n'y a pas de règle. Comme tu dis, il n'y a pas d'échec non plus, même si on fait une entreprise qui ne décolle pas. En fait, c'est juste qu'on apprend. Après, comme tu dis, c'est avec le salariat, ça a quand même beaucoup d'avantages, notamment la sécurité financière. qu'en fait à côté notre équipe perso elle va l'emmener là où on a des problèmes familiaux enfin voilà en fait on n'est pas en capacité de travailler ben finalement le business tout de suite ça s'en ressent donc oui c'est pas le graal d'être entrepreneur c'est pour ça qu'il faut bien réfléchir donc comme t'as dit en fait vraiment faire le point de vraiment savoir ce qu'on veut parce que ben c'est compliqué aussi d'être entrepreneur enfin voilà il y a des très bons côtés mais des côtés plus enfin voilà compliqués à gérer et c'est normal comme dans tout quoi donc ouais tu fais bien du tout même

  • Speaker #1

    quand t'es salarié en fait Et ce n'est pas moi qui vais cracher sur salariat, parce que le salariat aujourd'hui… toutes les expériences passées acquises font la personne que tu es, ont les compétences que tu as. Et au final, c'est ce qui t'aide aussi à entreprendre. Donc, ce qui est déjà acquis n'est plus à acquérir plus tard. Et moi, en fait, c'est grâce à tous les aspects de mes jobs dans le salariat qui font que j'en suis là aujourd'hui. Et tout le travail que je fais sur moi, les formations que j'ai faites en plus pour me former, acquérir des compétences, etc. Donc, le salariat, il y a du bon. L'entrepreneuriat, il y a du bon, comme il y a du moins bon des deux côtés. Mais aussi, l'entreprenariat, je tiens à dire que pas tout le monde est fait pour entreprendre, comme pas tout le monde est fait pour être salarié. Notamment moi, aujourd'hui, quand j'en parle, je ne peux pas être dans ce mode de fonctionnement. Je ne peux pas avoir quelqu'un sur mon dos. J'ai besoin de liberté, j'ai besoin d'avoir de la marge de manœuvre. Et en fait, j'ai tout simplement envie de gérer moi-même mes propres projets, parce que c'est comme ça que je suis animée au quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, ça parle beaucoup. Ok, et quand tu dis qu'on n'est pas tous faits pour l'entreprenariat, c'est quoi pour toi les… caractéristiques qui dirait que c'est mieux de rester salarié ? Est-ce qu'il y a vraiment des des grâces, des canines, des façons d'être ?

  • Speaker #1

    Façon d'être, je pense que déjà il faut pour entreprendre il faut avoir un certain mental, un certain état d'esprit. Si tu parles déjà des fétistes en disant que tu n'arriveras jamais, que ça marchera pas ça va être compliqué parce que l'entrepreneuriat souvent part de zéro. On sait que c'est des hauts et c'est des bas donc si tu n'as pas une force de caractère, si tu n'as pas ce côté audace, osé, cette résilience à vouloir se lever des montagnes, à te dire, OK, là, je me casse la figure, mais je vais me relever. Ne te lance pas dans l'entreprenariat, parce que l'entreprenariat aussi, c'est une question d'émotion. C'est l'ascenseur émotionnel, up and down. Et si tu as des hauts le cœur dans ta vie générale, ne te lance pas dans l'entreprenariat. Après, je ne suis personne pour dire, lance-toi ou ne te lance pas, parce que je pense qu'on a tous de grandes et réelles capacités, mais des fois, on est tellement freiné par notre… par nos peurs, nos doutes, nos croyances, nos blessures. D'où le fait de faire un très gros travail sur soi avant de se lancer pour mieux balancer son business, être aligné, se sentir bien avec soi-même dans ce que l'on fait, dans notre projet. Mais je pense que le salariat aussi, ça t'étouffe. Et tu ne peux pas avoir la réelle personne que tu es, les réelles capacités que tu as parce qu'en fait, tu as une fiche de poste, on te dit que tu fais comme ci, tu fais comme ça, et toi, tu te contentes de faire ça. L'entreprenariat, ça t'ouvre le champ des possibles. Tu es multifonction, on le sait. Tu dois gérer la compta, l'administratif, les réseaux sociaux, l'est internet, tes clients, le ci, le là. Et en fait, ça peut faire peur aussi à des gens qui se disent « Ouais, mais je ne sais pas faire. » Mais si tu sais faire, c'est juste que dans le salariat, tu n'as pas pu voir tout le champ des possibles qui t'étaient offerts, de la capacité que tu avais parce qu'on se sous-estime beaucoup. On a souvent un manque de confiance en nous, la majorité des personnes pour X et X raisons. Mais quand tu te lances dans l'entrepreneuriat, tu vois aussi les vraies capacités que tu peux avoir. pour finalement réussir. Donc, je ne peux pas te dire que tu es fait ou pas, parce qu'autant il y en a qui vont se lancer et on pourrait dire, mais attends, tu n'as pas l'état d'esprit, tu n'as pas ci, tu n'as pas ça. Mais en fait, quand tu es dedans, c'est juste que tu n'étais pas à même de pouvoir voir tout ce que tu pouvais réaliser.

  • Speaker #0

    Ok, super. C'est vrai que tu parles de mindset, de l'état d'esprit, mais c'est vrai que c'est tellement important. Et bon, après, il y a plein de choses compliquées, Il y a plein de peurs qui peuvent nous retenir aussi dans le salariat. Après, il n'y a pas de situation idéale finalement. Après, c'est à nous de nous découvrir aussi, d'avancer et d'oser. C'est vrai que lorsqu'on est entrepreneur, le maître mot, je trouve quand même, c'est oser. Donc après, c'est ce qu'on est prêt à oser ou pas et à y aller. Mais en tout cas, c'est super intéressant. Merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Solène. Si tu n'oses pas et tu n'actionnes pas, et ça, je préfère le dire et c'est important parce que je sais que toi, tu le fais quotidiennement, tu l'as fait, tu vas continuer de le faire et moi la première, c'est que si tu n'actionnes pas de manière générale, donc qui veut dire action, qui veut dire oser, rien ne va se passer dans ta vie c'est à dire que tu vas rester dans ta situation actuelle où tu vas te lancer dans l'entrepreneuriat mais tu vas te dire mais j'ose pas me mettre sur les réseaux sociaux donc tu vas difficilement peut-être je sais pas si c'est ton canal de communication et d'acquisition client si tu te mets pas sur les réseaux sociaux parce que tu as peur tu vas aussi difficilement réussir à monter ton business tu vois alors ça c'est un exemple lambda mais en gros ce que je veux te dire c'est que si tu n'actionnes pas malgré tes peurs tes doutes et tes craintes tu sincèrement tu n'arriveras à rien du tout

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est clair. Donc, le maître mot, c'est action, effectivement. C'est introspection, puis action, quoi. De ne pas rester dans l'introspection trop longtemps. Enfin, après, on a besoin aussi de passer à l'action.

  • Speaker #1

    Il y a une phase entre-temps quand même, quand tu te lances dans l'entrepreneuriat, la phase d'exploration, puis l'introspection. C'est un très gros travail sur toi. Et après, maintenant que tu te connais, c'est de se dire, OK, maintenant, c'est quoi mon projet ? Je vais aller chercher ce que je veux faire, des inspirations, etc. Et une fois que tu as ficelé tout ça, ce n'est pas tout de se dire, tiens, j'ai mon idée. et maintenant je la regarde passer. Ah ben non ! Là, on y va, on enfile ses chaussures de running. Je ne sais pas, parce que je suis une sportive, je fais de la course à pied, et puis tagadac, on commence à y aller. Voilà.

  • Speaker #0

    Super. Parfait, Solène. Justement, tu parles de réseaux sociaux. Où est-ce qu'on peut te suivre ? Sur ton réseau, sur ton Instagram ?

  • Speaker #1

    Oui, sur Instagram, sur LinkedIn. Pour ceux qui sont sur Facebook aussi, à Solène Vattel, avec un W, un T, et juste E-L à la fin. parce que je précise parce que mon nom de famille est tout le temps écorché. Je suis sur LinkedIn, Instagram et Facebook. Je ne vais pas dénigrer Facebook, mais ce n'est pas le réseau social que j'aime le mieux. Mais là où je suis la plus active, c'est Instagram.

  • Speaker #0

    Super. Je mettrai tous les liens dans la description de l'épisode pour qu'on te retrouve. Et Solène, est-ce que tu veux bien nous partager ton mot de la fin pour conclure ce bel étoile ?

  • Speaker #1

    Mon mot de la fin, j'ai envie de dire qu'il faut vivre sa vie plutôt que driver sa vie. C'est se faire confiance. On est capable toutes et tous de réaliser de grandes choses, que l'on se lance dans l'entrepreneuriat ou qu'on reste dans le salariat et qu'on s'épanouisse dans le salariat ou dans l'entrepreneuriat. L'impossible n'existe pas. On est notre seul et unique frein et notre propre limite. Et moi, je dis toujours qu'il vaut mieux avoir des regrets d'avoir fait, d'avoir agi, d'avoir osé que de vivre toute sa vie avec des regrets en n'ayant jamais fait, jamais agi. Parce que la vie, elle est courte, elle est belle. Alors, il faut la vivre pleinement en faisant des choses qui nous animent, qui nous plaisent et qu'ensemble, épanouissons-nous professionnellement, tout simplement.

  • Speaker #0

    J'adore. Ça me parle énormément. Merci beaucoup, Solène, pour tous ces beaux partages. Et voilà, j'invite vraiment les personnes qui nous écoutent à te suivre. Je te dis à bientôt et je vous dis aussi à bientôt. Au revoir Solène.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à toi. A très vite. Ciao, ciao.

  • Speaker #0

    Je te remercie sincèrement pour ton écoute. Je te dis à bientôt pour de nouvelles aventures. Dans ton ventre.

Chapters

  • Présentation de Solène

    01:01

  • Sa vision de la santé

    03:57

  • Signes d'un désalignement professionnel

    06:52

  • 1ère étape de la reconversion

    10:42

  • Bilan de compétences vraiment utile ?

    14:19

  • La 1ère action concrète pour se reconvertir

    16:22

  • L'état d'esprit à avoir pour être entrepreneur

    21:32

  • Où suivre Solène

    26:03

  • Mot de la fin de Solène

    26:35

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