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Desalarier : Du salariat à l'entrepreneuriat

BOOSTER SON IMAGE DE MARQUE POUR SE DÉMARQUER AVEC IMPACT (avec Marie Lussault) #4

BOOSTER SON IMAGE DE MARQUE POUR SE DÉMARQUER AVEC IMPACT (avec Marie Lussault) #4

38min |28/09/2024
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Desalarier : Du salariat à l'entrepreneuriat

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38min |28/09/2024
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Description

Dans cet épisode, je reçois Marie Lussault, Directrice artistique, Brand Designer et Illustratrice, qui aide les entrepreneurs audacieux à créer une image de marque visuelle puissante.


Grâce à son expertise en graphisme haut de gamme et en stratégie de branding, Marie permet aux entrepreneurs de se démarquer tout en restant authentiques.


Au programme de cette interview on parle de :

- L'importance de l'image de marque.

- La nécessité d'allier design visuel et stratégie pour se différencier dans un marché concurrentiel.


Si vous êtes un entrepreneur en quête de succès visuel, ou curieux de découvrir les secrets d'un branding efficace, cette vidéo est pour vous !


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute



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CHAPITRES :

0:00 Introduction

1:39 Présentation de Marie

03:07 La découverte de sa vocation

04:35 Identité visuelle et Brand Design

06:12 L'importance de l'identité visuelle

11:13 Exemple de Big Fernand

13:06 Sa première expérience avec les réseaux sociaux

17:00 Mauvaise expérience avec un client

21:35 L'importance du réseau

25:30 Pas de hiérarchie salariat / entrepreneuriat

26:23 Savoir prendre du recul

27:30 Équilibre vie pro / vie perso

29:10 Son expérience

30:53 Introspection

36:42 Son conseil pour se lancer

37:00 Ses réseaux sociaux


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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier



Si vous voulez en savoir plus sur Marie :

https://www.instagram.com/marie.lussault/

https://www.marielussault.fr/

https://www.linkedin.com/in/marie-lussault/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le truc où il y a un petit peu de folie dans l'entrepreneuriat, c'est qu'on n'est pas aussi conscient de tout ce que ça va être, mais c'est extrêmement stimulant. Quand on voit quelque chose, on a tout de suite des mots qui nous viennent en tête. C'est de l'émotion. Quand on voit, c'est comme la musique, on sait si ça nous plaît, si ça ne nous plaît pas, et ça nous procure des sensations, des émotions.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Desalarier, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes. ordinaire au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, on part à la rencontre de Marie. Bonjour Marie.

  • Speaker #0

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Merci à toi d'avoir accepté de venir sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Je t'en prie. Je sais que tu es un peu stressée pour l'enregistrement du podcast, mais je vais te dire la vérité, le plus stressé, c'est moi. Parce qu'en préparant l'interview, je me suis rendu compte que j'étais un mauvais élève. J'ai regardé un peu tout ce que tu faisais sur ton site, toutes les astuces que tu donnais et je n'ai pas d'identité visuelle. Et j'assimilais comme important le fait d'avoir certaines choses comme le logo, la typo, des couleurs, etc. Et je me suis rendu compte que je faisais un peu fausse route et je me suis dit, ça va regarder mon Insta, elle va me juger, elle va tout casser.

  • Speaker #0

    Pas du tout !

  • Speaker #1

    Donc je t'avouerai que moi aussi j'ai un peu stressé. Alors pour commencer Marie, je vais te décrire, je vais faire un peu ton portrait et puis parler un peu de ce que tu fais. Et puis, dans une seconde partie, on rentrera sur tout ce qui est lié à l'entrepreneuriat, ta transition et une dernière partie avec de l'introspection.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est parfait.

  • Speaker #1

    Ça marche. Alors, tu as eu en 2013 ton Master 2 Direction artistique en arts graphiques et design numérique à Pengan. En 2014, tu deviens directrice artistique freelance et tu signes ton premier contrat. Après des premières expériences chez Cosmopolitan. notamment et la tenue d'un blog qui s'appelle Little Sweet Poison, tu t'es lancé en tant que directrice artistique indépendante et illustratrice en freelance. Tu as alterné entre l'indépendance et le travail chez l'annonceur. Cela t'a permis entre autres d'être la directrice artistique de Big Fernand et de compter comme client Lacoste et aussi Cici Lapayette avec le logo So It Is. En 2021, tu reprends ton envol pour aider les entrepreneurs et les entrepreneuses passionnés à décupler leur force de frappe avec une image de marque visuelle irrésistible qui capte leur audience grâce à l'alliance du graphisme haut de gamme et d'une stratégie branding efficiente. Tu aides les entrepreneurs intrépides qui visent haut à imposer leur style sans trahir leur valeur et surtout à se démarquer de la concurrence. Tu proposes du coaching pour aider lorsque l'on bloque sur son identité visuelle ou avoir ton avis et surtout ton expertise sur le marketing.

  • Speaker #0

    Ben voilà, t'es un super élève en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça, j'ai un peu creusé ton histoire, j'ai un peu stalké sans vouloir te faire peur tout ce que tu faisais. Et je sais également que tu es illustratrice.

  • Speaker #0

    Oui, c'est bien ça.

  • Speaker #1

    Ok. Alors ma première question, c'est que tu dis que ce métier, c'était ton rêve, car c'était le même que celui de ton grand-père qui travaillait chez Radio France. Quand est-ce que tu as su que c'était ce que tu voulais faire ?

  • Speaker #0

    Il n'y a pas un moment où j'ai su. Ça a toujours été comme ça, il n'y a pas de question. Je suis née comme je suis et ça fait partie de moi en fait. Non, je n'ai pas eu un moment où je me suis dit peut-être ci, peut-être ça. Après c'est vrai, je me suis posé des questions sur des choses un peu plus classiques comme le stylisme, etc. Cependant, j'ai toujours voulu faire un métier créatif parce que j'ai horreur de devoir faire... tout le temps, tout le temps la même chose. Et j'avais envie d'un métier où je puisse avoir l'impression de créer et de me renouveler tous les jours. Et voilà, c'était une évidence. C'est familial, c'est comme ça, c'est dans mon être.

  • Speaker #1

    Il faisait quoi ton grand-père, du coup, chez Radio France ?

  • Speaker #0

    C'était plutôt tout ce qui était autour de la publicité, des affiches, logos, de l'identité visuelle, tout ce genre de choses, en fait, pour Radio France et plein d'autres projets, mais bon. Moi, j'étais jeune à cette époque-là, du coup, je n'étais pas dans son bureau. Ça me paraissait très impressionnant et il avait une très belle carrière. Donc, ça m'a toujours, ça a toujours été un moteur.

  • Speaker #1

    Ok. Et est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est l'identité visuelle et le brand design ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors, c'est un peu... Il y a beaucoup de mots compliqués pour dire un peu la même chose.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que je te pose des questions, parce que je savais ce que ça veut dire.

  • Speaker #0

    En fait, l'identité visuelle va faire partie du branding. Donc ça va être comment on va communiquer, mais l'identité visuelle, on va avoir... Plusieurs choses dedans, on va avoir effectivement le logo, on va avoir une palette de couleurs, on va avoir des typographies, on va avoir des motifs, on va avoir des pictogrammes, etc. En fait, c'est un écosystème visuel qui va permettre de reconnaître une marque. Après, le branding au sens large, il va y avoir les positionnements, les valeurs, la manière dont on s'exprime, etc. Mais moi, je vais vraiment m'occuper de la partie visuelle. Mais pour avoir cette partie visuelle, je vais devoir faire un travail de stratégie, de savoir à qui on s'adresse. comment, etc. Ce qui est du coup la stratégie, le positionnement. Sinon, c'est un petit peu comme si on voulait une voiture, mais la voiture ne sert à rien si on n'a pas de moteur. Donc, tant qu'on n'a pas les fondations, ça ne sert à rien, c'est de l'argent gâché. C'est pour ça qu'il faut travailler là-dessus en amont avant de pouvoir déployer son identité visuelle, justement. J'espère que ça a été clair, sinon...

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est beaucoup plus clair que ça l'était au début, puisqu'on nageait tout le temps. Sur les réseaux sociaux, le branding, c'est important, le personal branding, c'est important, c'est ce qu'il faut, etc. Mais en fait, on ne sait jamais vraiment ce que ça veut dire si on n'est pas dans le milieu. Et là, justement, avec tes explications, ça donne un peu plus de concret sur ce que c'est. Et mon autre question, c'est de savoir justement, est-ce que toi, tu penses que c'est important pour aujourd'hui, pour toute entreprise d'avoir cette identité visuelle ?

  • Speaker #0

    La première chose qu'on voit... Quand on passe quelque part ou qu'on ingère une information, ça va être avec les yeux. Donc pour moi, c'est vraiment le moyen le plus efficace de se démarquer de la concurrence. Par exemple, on a le copywriting, on a plein de choses, mais ça demande de lire, ça demande du temps. Alors que quand on voit, on sait tout de suite si ça nous plaît ou si ça ne nous plaît pas. C'est instantané, il n'y a aucun effort à faire. Et avec tous les stimuli visuels qu'on a, il faut qu'on puisse réussir à se... détaché de la masse. Donc c'est pour faire en gros sa première bonne impression. Parce qu'une fois que c'est loupé, c'est compliqué. Il y a produit égal. Si visuellement c'est joli, on va attirer aussi des bonnes personnes.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi et en plus sur ton site tu dis deux choses justement qui vont retranscrire un peu ce que tu viens de dire et qui sont parfaitement vraies. Le premier, c'est que tu écris un endroit, l'image et le langage universel qui peut être compris de tous. Et la deuxième chose, c'est que Comme tu dis, la première impression, elle est ultra importante. Et aujourd'hui, on est dans une société où les réseaux sociaux sont omniprésents. Et la manière dont on consomme les choses fait que, par exemple, on a une génération TikTok qui swipe de plus en plus vite. Et tu dis justement que c'est important de marquer son client en fer rouge dès la première impression, parce qu'on a un taux d'attention en plus qui est ultra limité. Et du coup, je te rejoins parfaitement là-dessus. Et à un moment sur ton site... tu parles du fait que justement ce brand design ça peut avoir un impact sur l'augmentation du chiffre d'affaires est-ce que tu peux dire un peu comment tu penses ça ?

  • Speaker #0

    Déjà il faut savoir que quand on voit quelque chose on a tout de suite des mots qui nous viennent en tête, c'est de l'émotion, quand on voit c'est comme la musique, on sait si ça nous plaît si ça nous plaît pas, ça nous procure des sensations, des émotions Si on a quelque chose qui est un petit peu cheap, un petit peu bricolé, etc., ça ne va pas donner confiance. Il y a plein de gens qui peuvent boycotter une marque ou se dire Ah, le site, il n'est pas terrible, on dirait que c'est un petit peu bricolé, ce ne sont peut-être pas des gens sérieux. Du coup, c'est clair que ça va faire fuir, mais si on rechange son positionnement, on veut augmenter ses prix, on apporte aussi de la qualité, il faut aussi que visuellement, ça suive. Ça peut vraiment desservir d'avoir une image qui est un petit peu bricolée, mais à l'inverse de quelque chose qui va être bien travaillé, etc., ça va aussi donner un gage de confiance. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Et j'ai adoré un de tes exemples, encore une fois, que tu donnais. C'est les trattoria parisiennes qui se ressemblent avec l'énorme mur en bouteille de verre, comme chez Pizza Popolare. Et souvent, justement, on a une tendance à vouloir copier ce qui fonctionne. Et je pense que c'est un peu dans notre nature de suivre ce qui fonctionne. Mais toi, tu dis qu'il faut essayer de sortir du lot. Et tu dis qu'il faut identifier notamment ses forces, ses faiblesses, en quoi on est meilleur que ses concurrents, comment on peut s'améliorer. Comment tu fais justement pour aider les gens à identifier ça ?

  • Speaker #0

    C'est un long travail. Déjà, j'ai un peu l'impression d'être le Google Translate. De l'image. Donc, il y a tous une partie assez psychologique. Donc, il va y avoir, déjà, qu'est-ce qui fonctionne chez les autres, mais aussi quelle est la valeur différenciante chez mon client. Et ça, c'est quelque chose qui est important. Comment il a envie de communiquer et quelle est, en gros, la vibe qu'il veut passer à travers l'image, son compte Instagram, son site, ses campagnes publicitaires. Donc, ça passe par plein de choses. Mais moi, vraiment, ce que je dirais, c'est... OK, les choses, elles sont bien, c'est chouette. Mais il faut essayer de, parfois, prendre un petit contre-pied. Parce que quand tout est tout le temps pareil, c'est bien, mais au bout d'un moment, on se fond dans la masse. Et c'est pas terrible. Et moi, vraiment, c'est surtout, je trouve, au niveau des logos, par exemple, je disais, par exemple, pour les Trattoria, mais ça peut être pour un peu tout. plombier, etc. Quand on a l'image qui représente le métier ou le service qu'on fait, au final, on a juste à changer le nom en bas et ça peut être celui du concurrent. Donc c'est vraiment plutôt montrer qu'est-ce qu'on a envie, quelles sont nos valeurs, etc. C'est d'essayer visuellement de retranscrire une émotion. Mais ça, ça marche aussi bien pour de l'identité visuelle, mais ça peut être pour un décor, pour... Plein de choses. Voilà, c'est vraiment l'ambiance.

  • Speaker #1

    Et en parlant d'un de tes clients avec lequel tu as travaillé, notamment Big Fernand, c'est aussi quelque chose qui a fait que je voulais t'avoir pour te faire part de cette expérience. Moi, pour moi, avant Big Fernand, un burger, c'était McDo, Quick. C'était un fast-food classique, quelque chose où on mange pour pas trop cher, surtout quand j'étais étudiant. Et avec l'identité visuelle de Big Fernand, j'avais eu l'impression, au final, même si je mangeais un burger, de manger autre chose. Et de ne pas être dans un fast-food classique. Et ça m'a aussi permis d'accepter de payer plus cher pour une expérience que tu avais, avec tout ce qu'ils vendaient et l'identité qu'ils avaient autour de ça. Et Big Fernand, c'est vraiment la première marque de burger qui m'a permis de casser cette image que j'avais des fast-foods français. Et je pense que je ne dois pas être le seul. Je pense surtout que ça a ouvert la voie derrière à plein d'autres chaînes aussi qui existent aujourd'hui. Donc je voulais te faire part de ça parce que j'ai regardé un peu les illustrations que tu avais faites et c'est celles qui avaient tapé directement dans mon esprit quand je les avais vues à l'époque dans celui qui était à Neuilly.

  • Speaker #0

    D'accord, bah écoute, je te remercie. Alors moi j'ai fait certaines illustrations mais je ne les ai pas toutes faites. Il y a aussi le studio Violaine et Jérémy et moi j'en ai fait d'autres. Par exemple j'ai fait des poules, j'ai fait des bœufs. Non, des bœufs.

  • Speaker #1

    Des bœufs.

  • Speaker #0

    C'est le stress ! Mais en fait, tu as bien résumé, c'est que tu n'as pas payé un burger. D'ailleurs, là-bas, on disait un hamburger. C'est franchouillard, tu as payé une expérience. C'est l'ADN, en fait, de l'entreprise. Tu es rentré dans un univers et c'est ça que tu as payé. Tu n'as pas, évidemment, tu as payé la qualité, tu as payé ta nourriture, etc. Mais c'est vraiment un écosystème, un univers. Une expérience.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et pour parler d'une autre expérience que tu as eue, notamment avec ton blog, tu as été la gagnante du trophée influenceur Tribway en catégorie beauté, bien-être en juin 2014.

  • Speaker #0

    Tu as été déterré ça ou toi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais plus, j'ai cherché sur pas mal de trucs. Et ton blog, du coup, il avait pour thématique le bien-être, la coiffure, la beauté et la mode. et principalement des revues et analyses de produits, de recettes cosmétiques home-made et de tutos maquillage et Nela. Qu'est-ce que tu retiens de cette expérience ?

  • Speaker #0

    Vraiment beaucoup, beaucoup de choses. Déjà, à l'époque, ce n'était pas super bien vu et on pensait que je ne pouvais parler que de ça. Alors que c'était bien plus parce que ça a été un petit peu les bases, au final, de l'entrepreneuriat. Parce qu'à cette époque-là, on n'avait pas de tutos, on ne savait pas ce que c'était un positionnement, on ne savait pas ce que c'était. On faisait et c'était tout. Et ça a été le moment où j'ai commencé à avoir des partenariats, de l'affiliation. Au final, j'ai fait un peu d'influence et je ne savais pas que ça s'appelait comme ça.

  • Speaker #1

    Mais tu as raison parce que justement, à l'époque, il y avait pas mal de blogueuses.

  • Speaker #0

    Oui, et on faisait aussi du SEO. C'est ça.

  • Speaker #1

    On avait commencé pareil avec des blogs. Et après, c'est quand il y a eu le switch sur Instagram. Tu vois, par exemple, avec Chiara Ferranis, Blonde Salade, etc. Il y a eu toute cette période de gros blogs et le switch. Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    d'influence ? C'est l'arrivée d'Instagram, que je n'ai pas très bien gérée, je l'avoue, parce qu'il y avait un côté assez superficiel, très matuvu, comme aujourd'hui, un peu le cliché de l'influence qui n'était pas le cas à l'époque. Parce qu'à l'époque, c'était vraiment beaucoup de valeurs, etc. Et c'était vraiment de la passion. Et on apprenait sur le tas les réseaux sociaux, comment parler aux marques, etc. Aller les chercher. Il n'y avait pas de non sur tout ça. Et c'est vrai que quand il y a eu ce switch, il y en a beaucoup dans moi qui ont décidé de laisser tomber. C'est aussi le moment où je me suis concentrée vraiment sur la direction artistique, le graphisme, l'illustration, etc. Où j'ai préféré miser sur ma carrière professionnelle et j'ai laissé un peu de côté la passion. Alors qu'au final, peut-être que je n'aurais pas dû parce que j'ai vraiment appris énormément de choses. Il y avait aussi le réseautage, il y avait plein de choses. les soirées d'influence, en fait, on ne se rend pas compte, mais c'était gros, en fait.

  • Speaker #1

    Et ça existait déjà du coup à l'époque ? Je ne me rends vraiment pas compte tout ce que...

  • Speaker #0

    Il n'y avait pas de nom pour ça. Les choses n'étaient pas encore structurées. On ne savait pas vraiment si on pouvait se faire payer, quand on nous demandait de placer des produits, etc. Vraiment, on a tout appris sur le tas. Et pareil, le SEO, c'était des heures sur le net à chercher. Mais toutes ces compétences m'ont servi aujourd'hui pour ma boîte, en fait. Donc, merci ces années-là. Parce que quand je replongeais pour faire mon site, etc., ça fait un parallèle.

  • Speaker #1

    Et justement, à l'époque, quand tu tenais ton blog, tu étais perméable aux autres, à ton entourage, ou tu t'en fichais complètement ?

  • Speaker #0

    Si j'avais été perméable, j'aurais arrêté dès la première semaine, en fait. Parce que c'était un truc de... pas de cassos, mais de fille superficielle. Ah oui ? que ça demandait des compétences techniques. Oui, d'accord. Et du coup, c'est ça aussi qui m'avait un petit peu saoulée vers la fin. Après, j'en avais un peu marre aussi. Mais non, si j'avais écouté les autres, je ne l'aurais pas tenu pendant des années. Et justement, plus on me disait Oui, arrête plus je continuais et plus je postais, plus je publiais, plus je faisais des analyses. Et c'est comme ça que j'ai remporté mon trophée.

  • Speaker #1

    Félicitations encore une fois. J'allais te demander une autre expérience que tu as eue, que j'ai vue sur ton LinkedIn, concernant un client qui t'a dit Marie, tu me fais perdre mon temps

  • Speaker #0

    Oh oui.

  • Speaker #1

    Tu parles du fait que tu te pliais justement toujours en quatre pour tes clients, que tu t'écrasais et qu'ils ne voyaient pas ta valeur. J'ai moi aussi tendance justement à vouloir beaucoup en faire, parfois à mon détriment pour les autres. Et je voulais savoir comment tu avais appris à gérer ça.

  • Speaker #0

    Dans la douleur. On ne va pas mentir, c'est dans la douleur. Ça a été une bascule pour mon entreprise où vraiment je me suis dit bon là j'ai deux solutions, soit je me laisse bouffer par cette expérience et je me dis que je suis nulle et que de toute façon ça sert à rien et que j'arriverai jamais à faire quoi que ce soit d'autre parce que ça s'est mal passé et ça se repassera peut-être mal avec d'autres. Ou alors je réinvente mon métier et à partir de ce moment-là c'est là où j'ai commencé. à prendre en compte toute la partie entrepreneuriat. Et j'ai changé mon état d'esprit où je me suis formée du coup côté marketing, le copywriting, comment le positionnement. Et c'est comme ça que ça a commencé avant même que j'entende les mots. Je me dis bon, comment je peux faire ? J'ai commencé quand j'ai eu ce client, je savais qu'il était un petit peu pénible parce que je l'avais eu avant de signer un de mes CDI. C'était déjà un petit peu compliqué pour cette personne-là, mais ses projets étaient à chaque fois incroyables. Donc, en fait, j'avais commencé à vraiment cadrer mes offres. Alors que sachant que dans le côté graphisme, etc., on ne nous apprend pas vraiment ça. C'est, ça ne se passe pas bien, tant pis pour toi, tu ne pourras jamais te payer plus. C'est comme ça, de toute façon, c'est le client qui décide. Toi, tu n'es que l'exécutant. Ce n'est pas vrai. En fait, on nous montre un chemin tout tracé, mais il y en a d'autres. Et moi, c'est celui que j'ai décidé de prendre. Et justement, le positionnement, c'est ce qui m'a permis de pouvoir rebondir. qui j'ai envie d'attirer et surtout qui je n'ai pas envie d'attirer. Et ça, je l'ai fait aussi. Comment je l'ai exprimé ? Par le branding et l'identité visuelle, en ayant quelque chose de plus premium, en cadrant mes offres, en ayant une certaine palette de couleurs, etc. en m'inspirant un peu de ce que peuvent faire les agences. Déjà, ça va être un frein aussi aux personnes qui vont venir vers toi juste parce que tu es le moins cher. parce qu'on sait que tu peux être manipulable, etc. Moi, j'ai des couleurs qui sont assez tranchées. Il y a beaucoup d'espace autour de mes textes, etc. Il y a une énergie qui se dégage. Du coup, je sais que si quelqu'un va vouloir venir m'écraser un petit peu, il va voir que dans ce que je projette, ça va être un petit peu plus compliqué que quelqu'un qui a l'air un petit peu plus lisse, etc. Donc vraiment, le positionnement, c'est important. Et comment, grâce au positionnement et à la partie un peu plus stratégique, le branding va permettre de mettre visuellement ça en forme. Donc ça permet aussi de faire un tri. Et voilà aussi pourquoi c'est extrêmement important. Et les coordonnées sont parfois aussi les plus mal chaussées. C'est ce qui était mon cas avant.

  • Speaker #1

    J'ai vu que tu as refait du coup complètement...

  • Speaker #0

    J'ai revu tout le fonctionnement de ma boîte, vraiment. Je veux proposer la meilleure expérience pour mes clients. Tout est balisé, tout est... cadrer aux petits oignons parce que quand on va voir quelqu'un, surtout aussi dans le graphisme, c'est quelque chose qui est dur à déléguer. Est-ce que la personne va bien comprendre ce qu'on a dans la tête, etc. Donc, en fait, essayer d'enlever tout ce qui peut être sujet à angoisse chez le client. Je le prends par la main, je fais un brief qui est très poussé, etc. On revoit tout et à partir de ce moment-là, il n'y a plus de retour incessant, etc. Tout le travail a déjà été... fait entre guillemets et il y a juste à dérouler en fait.

  • Speaker #1

    Et je pense que justement, tu dis une chose qui est pour moi importante, c'est entreprendre. Moi, ce que je vois, c'est un peu la liberté aussi. Je pense que c'est la liberté de choisir avec qui tu as envie de travailler et avec qui tu n'as pas envie de travailler pour justement éviter de te retrouver dans des situations comme celle-ci avec un client, même si tu ne peux pas tout voir dès le premier rendez-vous avec lui avant d'accepter. C'est éviter justement ce genre de situation avec des personnes avec qui tu ne peux pas travailler et tu n'as pas envie de travailler du tout.

  • Speaker #0

    Ah mais c'est clair. Et l'image qu'on renvoie, c'est ça aussi qui fait un filtre.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et je vois que tu as parlé aussi d'une expérience que tu as eue de co-living avec d'autres entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Ah, incroyable. Si j'avais un conseil, faites-le au moins une fois dans votre vie. Il y a un avant et un après. Vraiment, oui.

  • Speaker #1

    C'est le fait d'être entouré d'autres personnes qui sont entrepreneurs également ?

  • Speaker #0

    C'est même pas descriptible en fait. On arrive, on a l'impression d'être avant peut-être balotté, etc. De ne pas trop savoir, on sait plus ou moins où est-ce qu'on va, mais quand on se retrouve... un peu enfermé dans une villa avec d'autres personnes qui ont les mêmes problématiques, qui ont les mêmes problématiques, la même vision, les mêmes ambitions, avec des cerveaux qui vont partout, c'est une émulsion non-stop. Ça fait juste un... Vraiment. Je suis ressortie de là, j'étais plus la même. Et la boîte, elle fait ça, comme ça. Et ça, ça a été pour tout le monde. Et même d'être en relation avec d'autres personnes, de s'entourer, c'est essentiel d'être à son compte. On peut vite se retrouver seule, etc. Et c'est vrai que se créer un réseau, d'avoir des gens avec qui discuter et un peu aussi se saucer entre nous, ça fait quand même une sacrée différence. Et ces filles-là, on s'est refait un autre séjour et on est tout le temps en contact. Et même juste avant d'arriver pour l'enregistrement du studio, j'aurais dit les filles, j'ai ça là dans une heure, waouh ! Et non, il faut le faire. Il y a un avant, un après. J'ai même pas de mots pour le décrire. Il faut le vivre.

  • Speaker #1

    Et comment t'as fait justement pour trouver ce genre d'expérience ? T'as fait d'autres réseaux avant ?

  • Speaker #0

    Non, je suis passée par un réseau qui s'appelle Tapote Freelance. où le premier était organisé par cet organisme-là, qui est un réseau pour se trouver un peu des collègues entrepreneurs de Nana. Et ça a tout de suite super bien matché. Et après, entre nous, on s'est organisé le deuxième. Mais entourez-vous, vraiment.

  • Speaker #1

    Justement, tu me crées une parfaite transition. J'allais te demander à quel point c'est important l'entourage dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas important, c'est essentiel en fait. Il peut y avoir des gens qui sont un petit peu angoissés pour toi parce que l'entrepreneuriat c'est un petit peu long et laborieux au début et que quand on est dans un mode salariat, on ne peut pas forcément comprendre tous les enjeux avant qu'on puisse récolter nos fruits. Cependant, il y a des choses, c'est bien de les entendre, d'en prendre compte, mais de ne pas forcément tout retenir. Il faut aussi savoir garder le cap et avancer, garder nos objectifs en tête. s'entourer aussi de personnes qui ont la même vision et se pousser à toujours aller plus loin, c'est vraiment important et sans ça en fait on a vite fait de se retrouver à ce moment-là au fond de mon canapé parce qu'on n'a pas des résultats immédiats mais il y a une citation qui dit en gros être entrepreneur c'est se jeter d'une falaise sans parachute et construire le parachute pendant qu'on est en train de tomber donc c'est un peu ça, je pense que tout le monde a déjà entendu cette phrase mais c'est vraiment ça et Mais je crois qu'il y a aussi un truc où il y a un petit peu de folie dans l'entrepreneuriat, c'est qu'on n'est pas aussi conscient de tout ce que ça va être, mais c'est extrêmement stimulant. Donc entourez-vous des bonnes personnes et les gens qui passent leur vie à vous descendre. Et à un moment donné, il faut aussi faire un tri.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #0

    Mais après, gardez vos amis. Gardez aussi vos amis salariés. On les aime.

  • Speaker #1

    De toute façon, ils font de tout parce que si tu commences à construire une grande boîte, à un moment ou à un autre, il te faudra des salariés.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de modèle parfait. Il n'y a pas le freelance au-dessus du salariat, l'entrepreneuriat au-dessus de quoi que ce soit ou le salariat au-dessus de l'entrepreneuriat. Ça n'existe pas. Il n'y a pas de modèle idéal. Voilà.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et puis, tout ne va pas forcément à tout le monde. Non. Il y a des gens qui sont très bien dans le salariat parce que ça leur va et qui sont épanouis comme ça. Exactement. Et c'est tant mieux comme ça.

  • Speaker #0

    Ça dépend de l'appétence de chacun, de la période de vie. Et aussi, ce n'est pas parce qu'on se plante dans l'entrepreneuriat qu'on est nul. On a appris plein de choses. Et le salariat ne nous descend pas. Au contraire, j'ai appris énormément de choses grâce à ça. Et c'est avec mes expériences passées où j'ai pu intégrer toutes ces informations, etc. pour construire ma boîte aussi.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi. Pour moi, il y a aussi un problème. Je n'aurais pas la personne qui l'a cité. qui dit que l'échec, c'est de reproduire ses erreurs. Et pour moi, c'est ça. C'est que peu importe si tu tombes en faisant, que ce soit dans le salariat, l'entrepreneuriat ou autre, l'important, c'est de tirer une leçon de ce qui s'est passé pour avancer et ne pas reproduire la même erreur que tu avais fait.

  • Speaker #0

    Je suis tellement d'accord avec toi. Et parfois, avant de comprendre qu'on fait une erreur, pardon, qu'on commet une erreur, il peut se passer un petit peu de temps et après, ça va mieux quand même.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. L'important, c'est d'avoir du recul aussi en fait, tout ce que tu fais. Mais je pense que ça peut être dur en plus quand tu es entrepreneur, parce que tu as tellement la tête dans ton truc et tu vas toujours y faire tout droit.

  • Speaker #0

    On peut aussi garder une stratégie qui ne fonctionne pas et s'entêter, alors que parfois ce n'est juste pas la bonne chose pour notre boîte. Il n'y a pas un modèle idéal à ce qu'on parle de technique, marketing, machin et tout. Il y en a plein, je pense, qui sont super bonnes, mais qui ne sont pas adaptées à tout le monde. Et je pense qu'elles fonctionnent pratiquement toutes.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et tout comme moi, tu es une personne qui a l'air de se fixer plein d'objectifs à atteindre, de rêves à accomplir, et ça a l'air d'être le moteur dans ta vie. Tu dis que tu as organisé ton parcours scolaire et académique, ainsi que ta vie professionnelle autour de tes leitmotifs. Comment tu fais pour ne pas t'oublier et profiter de l'instant présent ?

  • Speaker #0

    Joker, non ?

  • Speaker #1

    Bon, je pense qu'un peu comme tout le monde, c'est dur de trouver un équilibre entre la vie perso et la vie privée, surtout quand t'es à fond dans ton projet.

  • Speaker #0

    J'y arrive pas encore. De temps en temps, j'arrive un petit peu à décrocher, mais non, j'y arrive pas encore. Ce que je vais pouvoir faire, c'est essayer de me trouver des loisirs, etc. Et parfois, je me dis, là, je suis fatiguée, je me repose, j'aurai plus d'énergie demain. ou s'obliger à se fixer un week-end où on fait telle chose, etc. Sinon, on a vite fait de travailler jusqu'à 3h du matin, les week-ends, en vacances, etc.

  • Speaker #1

    Je sais qu'en plus, tu reviens de vacances récemment. J'espère que tu t'es pas non plus plongée dans ton travail à fond pendant ces heures-là.

  • Speaker #0

    Je sais. Je suis partie deux mois, j'ai pris six jours de vacances. Ça a été très dur et j'ai quand même réussi à ouvrir l'ordinateur. Deux jours au-dessus.

  • Speaker #1

    C'est pas grave. Et je vais passer du coup sur la deuxième phase du podcast, sur ton parcours entrepreneur. Je vais te poser quelques questions qui sont plus globales. Pour toi, quelle est ta plus grosse réussite ou fierté en tant qu'entrepreneuse ?

  • Speaker #0

    De réinventer mon métier chaque jour, je pense. Parce que mon métier, je l'aime. Demain, peut-être que j'en aurai marre. Mais mon objectif de fond, ce n'est pas un objectif, c'est ma façon d'être. Ce que j'aime, c'est mon essence, c'est créer. J'arriverai toujours, je pense, à rebondir. Et je pense que c'est ça ma plus grosse réussite, c'est de toujours avoir la flamme, de ne pas l'avoir perdue. Et quand je commence à la perdre, je rectifie ma trajectoire.

  • Speaker #1

    OK. Quel est pour toi le plus gros apprentissage que tu as eu en devenant entrepreneur ?

  • Speaker #0

    Celui de tout le temps apprendre en fait. En fait, quand on est à son compte, qu'importe son métier. Ça nous nourrit parce qu'on est continuellement en train d'apprendre sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt. Et quand on est curieux comme moi, ça nous rend heureux en fait. Et que ce soit aussi sur comment développer son entreprise ou sur ses compétences clés de sa technique. Par exemple, dans le graphisme, le branding, de toujours m'améliorer. Il n'y a pas un truc qu'on atteint et c'est terminé. Il y a un an. C'est à l'infini et c'est ça que j'aime en fait, de pouvoir toujours, comment je peux améliorer, que ce soit mes process, ou bien comment satisfaire encore mieux mes clients, de pousser mes techniques encore mieux, de toujours aller plus loin en fait, et d'optimiser aussi. Donc c'est à l'infini et je crois que c'est ça que je préfère.

  • Speaker #1

    Je vais passer sur la dernière partie du podcast qui est un peu plus introspective. Pour toi ? Qu'est-ce que c'est qu'être heureuse ?

  • Speaker #0

    Je crois que c'est lâcher prise, qu'on n'a pas tous les facteurs, on ne peut pas gérer tous les facteurs autour de nous, mais il y en a certains où on peut avoir la main dessus et essayer de rééquilibrer et de savourer au final le moment présent au lieu d'être dans des projections. ou d'être coincée dans le passé. Ça a beaucoup été mon cas. Et aujourd'hui, j'arrive à lâcher pris sur certaines choses et d'optimiser ce qui est bon pour moi. Donc, ça va passer sur l'hygiène de vie, sur l'entourage. Tout à l'heure, tu parlais de bien s'entourer. Ça en fait partie. De prendre soin de son corps, de bien s'alimenter, de bien dormir. Et ça change déjà beaucoup de choses. Vraiment, je trouve. Ouais.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi, notamment sur la partie de l'alimentation, puisque moi, je pense comme pas mal de personnes avec le Covid, j'ai eu un peu une remise en question globale sur moi-même, ce que je veux faire, l'orientation que je donne et tout. Et je me suis un peu secoué et repris en main, qui a donné aussi la naissance de la volonté de créer ce podcast et puis de chercher un peu les voiles d'entrepreneuriat, de l'investissement, etc. Et dans l'une des remises en question de moi-même, il y a eu toute la partie... nourriture, sport, etc. Et en fait, depuis que j'ai recommencé à m'alimenter correctement, j'ai vu un impact direct sur mon cerveau, sur la manière dont je réfléchis, la manière dont je suis proactif. Et c'est des choses que je trouve dommages, qu'on n'apprend peut-être pas forcément à l'école, même si je vois pas trop comment ça peut être fait, mais c'est des choses tellement essentielles et pourtant qu'on laisse passer souvent sur un second plan de notre vie. Alors que ça ne devrait pas être le cas.

  • Speaker #0

    C'est clair, on a tendance à camoufler des choses au lieu de chercher la cause profonde et d'essayer d'améliorer. Mais c'est vrai que l'alimentation, le sommeil, de bouger, l'environnement, ce sont des choses qui sont essentielles, qu'on n'apprend pas, qui ne sont pas toujours faciles d'accès. On pourrait croire que si, mais au final, pas tant, parce qu'il n'y a pas forcément d'optimisation. Il y a plein de choses qu'on a remis en question, que ce soit sur la santé, l'alimentation ces dernières années. Et au final, je trouve que ce sont des piliers qui sont quand même essentiels. Et si nous-mêmes, on ne va pas bien physiquement, etc., je ne pense pas qu'on peut être vraiment heureux. Il faut d'abord essayer de travailler physiquement sur soi et le mental, je trouve, qui vient après aussi. Mais le bonheur aussi, je trouve que c'est quand on arrive aussi à... accomplir des choses et se féliciter quand on y arrive, de voir le progrès qu'on a pu faire et de se comparer juste à nous avant et pas forcément aux autres, parce qu'il y aura toujours des gens qui seront meilleurs que nous. Et d'essayer aussi, on peut se motiver des gens qui sont meilleurs, etc., mais de pas être dans la comparaison constante et à se flageller. Juste se dire, ok, hier j'étais là, aujourd'hui je suis un step au-dessus. Et la personne avec qui il faut vraiment se comparer, c'est le nous d'avant, en fait.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et puis, moi, je pense que justement, on essaye trop souvent de trouver le bonheur à l'extérieur, alors qu'il faut chercher à le construire déjà en soi.

  • Speaker #0

    C'est ça. On essaye de rajouter, de colmater des brèches dans la fuite, que ce soit des sorties, de l'alcool ou d'autres choses, ou travailler non-stop. Alors que ce n'est pas toujours ça et c'est de la fuite.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord.

  • Speaker #0

    Quand on élimine aussi parfois ce genre de choses, ça permet d'y voir un peu plus clair et de débroussailler.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi. Mais après, c'est dur parce que des fois, il y a des choses, justement, comme tu dis, qu'il faut faire partir, qui sont un peu des normes sociales.

  • Speaker #0

    Tu as dit que c'était facile.

  • Speaker #1

    C'est pas facile.

  • Speaker #0

    Être heureux, ça demande aussi des concessions. C'est pas quelque chose qui est long, c'est un instant. Et c'est cet instant qu'il faut savourer. Mais ça demande de la discipline et de la rigueur. Donc, ça s'acquiert.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est comme tout.

  • Speaker #0

    Ça peut vite filer entre les doigts.

  • Speaker #1

    Il faut qu'elle soit d'accord avec toi. Et où est-ce que tu te vois dans dix ans ?

  • Speaker #0

    Ça change souvent dans ma tête. J'espère que je serai toujours à mon compte, mais avec une équipe, etc., que j'aurai développé ma boîte. Si c'est dur. de se projeter aussi loin.

  • Speaker #1

    Ce que je te souhaite surtout, c'est de réaliser des projectures et des rêves que j'ai trouvés aussi. Créer l'identité visuelle d'un festival électro au rock. On va avoir des packagings pour la cosmétique. Une illustration de botanique pour une belle édition.

  • Speaker #0

    Oui, j'adore dessiner. J'adore le rock, le métal, l'électro. La cosmétique aussi, on en a parlé tout à l'heure. Mais en disant, je crois que j'aimerais bien faire tout ça. Et rester heureuse.

  • Speaker #1

    Moi, je te souhaite de réaliser tout ça avant 10 ans.

  • Speaker #0

    Oui, merci.

  • Speaker #1

    Et quel serait le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui voudrait se lancer comme toi ?

  • Speaker #0

    Eh bien, de foncer. De ne pas vivre avec des regrets. Si avec des si, on peut refaire une vie, mais de se lancer, pas en avoir.

  • Speaker #1

    Et pour toutes les personnes qui écoutent ce podcast et qui voudraient te retrouver, on peut les diriger vers où ?

  • Speaker #0

    Alors sur mon compte Instagram marie.lusso, L U 2 S A U L T, ou sur mon site internet marielusso.fr, ou sur LinkedIn au nom de Marie Lusso aussi.

  • Speaker #1

    Je mettrai de toute manière tous les liens dans la description du podcast. Je remercie toutes les personnes qui ont écouté ce dernier jusqu'à la fin. Et je vous invite, si ça vous a plu, à mettre un commentaire, à le partager, à mettre une bonne note sur Apple Podcast ou toutes les plateformes disponibles. Et je te remercie du coup d'être venue sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci à toi et je vais te faire une petite confidence. Quand j'ai refait mon positionnement, j'avais un de mes rêves, c'était d'être interviewée pour un podcast. Mais je voyais ça beaucoup plus loin. Et voilà, c'est là. donc merci à toi je t'en prie c'est moi très heureuse et honorée avec un très très grand plaisir et ça me fait extrêmement plaisir pareil je te souhaite plein de succès pour ton podcast et de recevoir plein de gens très intéressants merci beaucoup j'espère qu'ils seront tout aussi intéressants que toi merci

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de Marie

    01:39

  • La découverte de sa vocation

    03:07

  • Identité visuelle et Brand Design

    04:35

  • L'importance de l'identité visuelle

    06:12

  • Exemple de Big Fernand

    11:13

  • Trophée Influenceur Tribway

    13:06

  • Sa pire expérience avec un client

    17:00

  • L'importance du réseau

    21:35

  • Pas de hiérarchie salariat / entrepreneuriat

    25:30

  • Savoir prendre du recul

    26:23

  • Équilibre vie pro / vie perso

    27:30

  • Son expérience

    29:10

  • Introspection

    30:53

  • Son conseil pour se lancer

    36:42

  • Ses réseaux sociaux

    37:00

Description

Dans cet épisode, je reçois Marie Lussault, Directrice artistique, Brand Designer et Illustratrice, qui aide les entrepreneurs audacieux à créer une image de marque visuelle puissante.


Grâce à son expertise en graphisme haut de gamme et en stratégie de branding, Marie permet aux entrepreneurs de se démarquer tout en restant authentiques.


Au programme de cette interview on parle de :

- L'importance de l'image de marque.

- La nécessité d'allier design visuel et stratégie pour se différencier dans un marché concurrentiel.


Si vous êtes un entrepreneur en quête de succès visuel, ou curieux de découvrir les secrets d'un branding efficace, cette vidéo est pour vous !


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute



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CHAPITRES :

0:00 Introduction

1:39 Présentation de Marie

03:07 La découverte de sa vocation

04:35 Identité visuelle et Brand Design

06:12 L'importance de l'identité visuelle

11:13 Exemple de Big Fernand

13:06 Sa première expérience avec les réseaux sociaux

17:00 Mauvaise expérience avec un client

21:35 L'importance du réseau

25:30 Pas de hiérarchie salariat / entrepreneuriat

26:23 Savoir prendre du recul

27:30 Équilibre vie pro / vie perso

29:10 Son expérience

30:53 Introspection

36:42 Son conseil pour se lancer

37:00 Ses réseaux sociaux


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Nos réseaux sociaux :

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Threads : @desalarier

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Si vous voulez en savoir plus sur Marie :

https://www.instagram.com/marie.lussault/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le truc où il y a un petit peu de folie dans l'entrepreneuriat, c'est qu'on n'est pas aussi conscient de tout ce que ça va être, mais c'est extrêmement stimulant. Quand on voit quelque chose, on a tout de suite des mots qui nous viennent en tête. C'est de l'émotion. Quand on voit, c'est comme la musique, on sait si ça nous plaît, si ça ne nous plaît pas, et ça nous procure des sensations, des émotions.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Desalarier, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes. ordinaire au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, on part à la rencontre de Marie. Bonjour Marie.

  • Speaker #0

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Merci à toi d'avoir accepté de venir sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Je t'en prie. Je sais que tu es un peu stressée pour l'enregistrement du podcast, mais je vais te dire la vérité, le plus stressé, c'est moi. Parce qu'en préparant l'interview, je me suis rendu compte que j'étais un mauvais élève. J'ai regardé un peu tout ce que tu faisais sur ton site, toutes les astuces que tu donnais et je n'ai pas d'identité visuelle. Et j'assimilais comme important le fait d'avoir certaines choses comme le logo, la typo, des couleurs, etc. Et je me suis rendu compte que je faisais un peu fausse route et je me suis dit, ça va regarder mon Insta, elle va me juger, elle va tout casser.

  • Speaker #0

    Pas du tout !

  • Speaker #1

    Donc je t'avouerai que moi aussi j'ai un peu stressé. Alors pour commencer Marie, je vais te décrire, je vais faire un peu ton portrait et puis parler un peu de ce que tu fais. Et puis, dans une seconde partie, on rentrera sur tout ce qui est lié à l'entrepreneuriat, ta transition et une dernière partie avec de l'introspection.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est parfait.

  • Speaker #1

    Ça marche. Alors, tu as eu en 2013 ton Master 2 Direction artistique en arts graphiques et design numérique à Pengan. En 2014, tu deviens directrice artistique freelance et tu signes ton premier contrat. Après des premières expériences chez Cosmopolitan. notamment et la tenue d'un blog qui s'appelle Little Sweet Poison, tu t'es lancé en tant que directrice artistique indépendante et illustratrice en freelance. Tu as alterné entre l'indépendance et le travail chez l'annonceur. Cela t'a permis entre autres d'être la directrice artistique de Big Fernand et de compter comme client Lacoste et aussi Cici Lapayette avec le logo So It Is. En 2021, tu reprends ton envol pour aider les entrepreneurs et les entrepreneuses passionnés à décupler leur force de frappe avec une image de marque visuelle irrésistible qui capte leur audience grâce à l'alliance du graphisme haut de gamme et d'une stratégie branding efficiente. Tu aides les entrepreneurs intrépides qui visent haut à imposer leur style sans trahir leur valeur et surtout à se démarquer de la concurrence. Tu proposes du coaching pour aider lorsque l'on bloque sur son identité visuelle ou avoir ton avis et surtout ton expertise sur le marketing.

  • Speaker #0

    Ben voilà, t'es un super élève en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça, j'ai un peu creusé ton histoire, j'ai un peu stalké sans vouloir te faire peur tout ce que tu faisais. Et je sais également que tu es illustratrice.

  • Speaker #0

    Oui, c'est bien ça.

  • Speaker #1

    Ok. Alors ma première question, c'est que tu dis que ce métier, c'était ton rêve, car c'était le même que celui de ton grand-père qui travaillait chez Radio France. Quand est-ce que tu as su que c'était ce que tu voulais faire ?

  • Speaker #0

    Il n'y a pas un moment où j'ai su. Ça a toujours été comme ça, il n'y a pas de question. Je suis née comme je suis et ça fait partie de moi en fait. Non, je n'ai pas eu un moment où je me suis dit peut-être ci, peut-être ça. Après c'est vrai, je me suis posé des questions sur des choses un peu plus classiques comme le stylisme, etc. Cependant, j'ai toujours voulu faire un métier créatif parce que j'ai horreur de devoir faire... tout le temps, tout le temps la même chose. Et j'avais envie d'un métier où je puisse avoir l'impression de créer et de me renouveler tous les jours. Et voilà, c'était une évidence. C'est familial, c'est comme ça, c'est dans mon être.

  • Speaker #1

    Il faisait quoi ton grand-père, du coup, chez Radio France ?

  • Speaker #0

    C'était plutôt tout ce qui était autour de la publicité, des affiches, logos, de l'identité visuelle, tout ce genre de choses, en fait, pour Radio France et plein d'autres projets, mais bon. Moi, j'étais jeune à cette époque-là, du coup, je n'étais pas dans son bureau. Ça me paraissait très impressionnant et il avait une très belle carrière. Donc, ça m'a toujours, ça a toujours été un moteur.

  • Speaker #1

    Ok. Et est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est l'identité visuelle et le brand design ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors, c'est un peu... Il y a beaucoup de mots compliqués pour dire un peu la même chose.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que je te pose des questions, parce que je savais ce que ça veut dire.

  • Speaker #0

    En fait, l'identité visuelle va faire partie du branding. Donc ça va être comment on va communiquer, mais l'identité visuelle, on va avoir... Plusieurs choses dedans, on va avoir effectivement le logo, on va avoir une palette de couleurs, on va avoir des typographies, on va avoir des motifs, on va avoir des pictogrammes, etc. En fait, c'est un écosystème visuel qui va permettre de reconnaître une marque. Après, le branding au sens large, il va y avoir les positionnements, les valeurs, la manière dont on s'exprime, etc. Mais moi, je vais vraiment m'occuper de la partie visuelle. Mais pour avoir cette partie visuelle, je vais devoir faire un travail de stratégie, de savoir à qui on s'adresse. comment, etc. Ce qui est du coup la stratégie, le positionnement. Sinon, c'est un petit peu comme si on voulait une voiture, mais la voiture ne sert à rien si on n'a pas de moteur. Donc, tant qu'on n'a pas les fondations, ça ne sert à rien, c'est de l'argent gâché. C'est pour ça qu'il faut travailler là-dessus en amont avant de pouvoir déployer son identité visuelle, justement. J'espère que ça a été clair, sinon...

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est beaucoup plus clair que ça l'était au début, puisqu'on nageait tout le temps. Sur les réseaux sociaux, le branding, c'est important, le personal branding, c'est important, c'est ce qu'il faut, etc. Mais en fait, on ne sait jamais vraiment ce que ça veut dire si on n'est pas dans le milieu. Et là, justement, avec tes explications, ça donne un peu plus de concret sur ce que c'est. Et mon autre question, c'est de savoir justement, est-ce que toi, tu penses que c'est important pour aujourd'hui, pour toute entreprise d'avoir cette identité visuelle ?

  • Speaker #0

    La première chose qu'on voit... Quand on passe quelque part ou qu'on ingère une information, ça va être avec les yeux. Donc pour moi, c'est vraiment le moyen le plus efficace de se démarquer de la concurrence. Par exemple, on a le copywriting, on a plein de choses, mais ça demande de lire, ça demande du temps. Alors que quand on voit, on sait tout de suite si ça nous plaît ou si ça ne nous plaît pas. C'est instantané, il n'y a aucun effort à faire. Et avec tous les stimuli visuels qu'on a, il faut qu'on puisse réussir à se... détaché de la masse. Donc c'est pour faire en gros sa première bonne impression. Parce qu'une fois que c'est loupé, c'est compliqué. Il y a produit égal. Si visuellement c'est joli, on va attirer aussi des bonnes personnes.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi et en plus sur ton site tu dis deux choses justement qui vont retranscrire un peu ce que tu viens de dire et qui sont parfaitement vraies. Le premier, c'est que tu écris un endroit, l'image et le langage universel qui peut être compris de tous. Et la deuxième chose, c'est que Comme tu dis, la première impression, elle est ultra importante. Et aujourd'hui, on est dans une société où les réseaux sociaux sont omniprésents. Et la manière dont on consomme les choses fait que, par exemple, on a une génération TikTok qui swipe de plus en plus vite. Et tu dis justement que c'est important de marquer son client en fer rouge dès la première impression, parce qu'on a un taux d'attention en plus qui est ultra limité. Et du coup, je te rejoins parfaitement là-dessus. Et à un moment sur ton site... tu parles du fait que justement ce brand design ça peut avoir un impact sur l'augmentation du chiffre d'affaires est-ce que tu peux dire un peu comment tu penses ça ?

  • Speaker #0

    Déjà il faut savoir que quand on voit quelque chose on a tout de suite des mots qui nous viennent en tête, c'est de l'émotion, quand on voit c'est comme la musique, on sait si ça nous plaît si ça nous plaît pas, ça nous procure des sensations, des émotions Si on a quelque chose qui est un petit peu cheap, un petit peu bricolé, etc., ça ne va pas donner confiance. Il y a plein de gens qui peuvent boycotter une marque ou se dire Ah, le site, il n'est pas terrible, on dirait que c'est un petit peu bricolé, ce ne sont peut-être pas des gens sérieux. Du coup, c'est clair que ça va faire fuir, mais si on rechange son positionnement, on veut augmenter ses prix, on apporte aussi de la qualité, il faut aussi que visuellement, ça suive. Ça peut vraiment desservir d'avoir une image qui est un petit peu bricolée, mais à l'inverse de quelque chose qui va être bien travaillé, etc., ça va aussi donner un gage de confiance. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Et j'ai adoré un de tes exemples, encore une fois, que tu donnais. C'est les trattoria parisiennes qui se ressemblent avec l'énorme mur en bouteille de verre, comme chez Pizza Popolare. Et souvent, justement, on a une tendance à vouloir copier ce qui fonctionne. Et je pense que c'est un peu dans notre nature de suivre ce qui fonctionne. Mais toi, tu dis qu'il faut essayer de sortir du lot. Et tu dis qu'il faut identifier notamment ses forces, ses faiblesses, en quoi on est meilleur que ses concurrents, comment on peut s'améliorer. Comment tu fais justement pour aider les gens à identifier ça ?

  • Speaker #0

    C'est un long travail. Déjà, j'ai un peu l'impression d'être le Google Translate. De l'image. Donc, il y a tous une partie assez psychologique. Donc, il va y avoir, déjà, qu'est-ce qui fonctionne chez les autres, mais aussi quelle est la valeur différenciante chez mon client. Et ça, c'est quelque chose qui est important. Comment il a envie de communiquer et quelle est, en gros, la vibe qu'il veut passer à travers l'image, son compte Instagram, son site, ses campagnes publicitaires. Donc, ça passe par plein de choses. Mais moi, vraiment, ce que je dirais, c'est... OK, les choses, elles sont bien, c'est chouette. Mais il faut essayer de, parfois, prendre un petit contre-pied. Parce que quand tout est tout le temps pareil, c'est bien, mais au bout d'un moment, on se fond dans la masse. Et c'est pas terrible. Et moi, vraiment, c'est surtout, je trouve, au niveau des logos, par exemple, je disais, par exemple, pour les Trattoria, mais ça peut être pour un peu tout. plombier, etc. Quand on a l'image qui représente le métier ou le service qu'on fait, au final, on a juste à changer le nom en bas et ça peut être celui du concurrent. Donc c'est vraiment plutôt montrer qu'est-ce qu'on a envie, quelles sont nos valeurs, etc. C'est d'essayer visuellement de retranscrire une émotion. Mais ça, ça marche aussi bien pour de l'identité visuelle, mais ça peut être pour un décor, pour... Plein de choses. Voilà, c'est vraiment l'ambiance.

  • Speaker #1

    Et en parlant d'un de tes clients avec lequel tu as travaillé, notamment Big Fernand, c'est aussi quelque chose qui a fait que je voulais t'avoir pour te faire part de cette expérience. Moi, pour moi, avant Big Fernand, un burger, c'était McDo, Quick. C'était un fast-food classique, quelque chose où on mange pour pas trop cher, surtout quand j'étais étudiant. Et avec l'identité visuelle de Big Fernand, j'avais eu l'impression, au final, même si je mangeais un burger, de manger autre chose. Et de ne pas être dans un fast-food classique. Et ça m'a aussi permis d'accepter de payer plus cher pour une expérience que tu avais, avec tout ce qu'ils vendaient et l'identité qu'ils avaient autour de ça. Et Big Fernand, c'est vraiment la première marque de burger qui m'a permis de casser cette image que j'avais des fast-foods français. Et je pense que je ne dois pas être le seul. Je pense surtout que ça a ouvert la voie derrière à plein d'autres chaînes aussi qui existent aujourd'hui. Donc je voulais te faire part de ça parce que j'ai regardé un peu les illustrations que tu avais faites et c'est celles qui avaient tapé directement dans mon esprit quand je les avais vues à l'époque dans celui qui était à Neuilly.

  • Speaker #0

    D'accord, bah écoute, je te remercie. Alors moi j'ai fait certaines illustrations mais je ne les ai pas toutes faites. Il y a aussi le studio Violaine et Jérémy et moi j'en ai fait d'autres. Par exemple j'ai fait des poules, j'ai fait des bœufs. Non, des bœufs.

  • Speaker #1

    Des bœufs.

  • Speaker #0

    C'est le stress ! Mais en fait, tu as bien résumé, c'est que tu n'as pas payé un burger. D'ailleurs, là-bas, on disait un hamburger. C'est franchouillard, tu as payé une expérience. C'est l'ADN, en fait, de l'entreprise. Tu es rentré dans un univers et c'est ça que tu as payé. Tu n'as pas, évidemment, tu as payé la qualité, tu as payé ta nourriture, etc. Mais c'est vraiment un écosystème, un univers. Une expérience.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et pour parler d'une autre expérience que tu as eue, notamment avec ton blog, tu as été la gagnante du trophée influenceur Tribway en catégorie beauté, bien-être en juin 2014.

  • Speaker #0

    Tu as été déterré ça ou toi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais plus, j'ai cherché sur pas mal de trucs. Et ton blog, du coup, il avait pour thématique le bien-être, la coiffure, la beauté et la mode. et principalement des revues et analyses de produits, de recettes cosmétiques home-made et de tutos maquillage et Nela. Qu'est-ce que tu retiens de cette expérience ?

  • Speaker #0

    Vraiment beaucoup, beaucoup de choses. Déjà, à l'époque, ce n'était pas super bien vu et on pensait que je ne pouvais parler que de ça. Alors que c'était bien plus parce que ça a été un petit peu les bases, au final, de l'entrepreneuriat. Parce qu'à cette époque-là, on n'avait pas de tutos, on ne savait pas ce que c'était un positionnement, on ne savait pas ce que c'était. On faisait et c'était tout. Et ça a été le moment où j'ai commencé à avoir des partenariats, de l'affiliation. Au final, j'ai fait un peu d'influence et je ne savais pas que ça s'appelait comme ça.

  • Speaker #1

    Mais tu as raison parce que justement, à l'époque, il y avait pas mal de blogueuses.

  • Speaker #0

    Oui, et on faisait aussi du SEO. C'est ça.

  • Speaker #1

    On avait commencé pareil avec des blogs. Et après, c'est quand il y a eu le switch sur Instagram. Tu vois, par exemple, avec Chiara Ferranis, Blonde Salade, etc. Il y a eu toute cette période de gros blogs et le switch. Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    d'influence ? C'est l'arrivée d'Instagram, que je n'ai pas très bien gérée, je l'avoue, parce qu'il y avait un côté assez superficiel, très matuvu, comme aujourd'hui, un peu le cliché de l'influence qui n'était pas le cas à l'époque. Parce qu'à l'époque, c'était vraiment beaucoup de valeurs, etc. Et c'était vraiment de la passion. Et on apprenait sur le tas les réseaux sociaux, comment parler aux marques, etc. Aller les chercher. Il n'y avait pas de non sur tout ça. Et c'est vrai que quand il y a eu ce switch, il y en a beaucoup dans moi qui ont décidé de laisser tomber. C'est aussi le moment où je me suis concentrée vraiment sur la direction artistique, le graphisme, l'illustration, etc. Où j'ai préféré miser sur ma carrière professionnelle et j'ai laissé un peu de côté la passion. Alors qu'au final, peut-être que je n'aurais pas dû parce que j'ai vraiment appris énormément de choses. Il y avait aussi le réseautage, il y avait plein de choses. les soirées d'influence, en fait, on ne se rend pas compte, mais c'était gros, en fait.

  • Speaker #1

    Et ça existait déjà du coup à l'époque ? Je ne me rends vraiment pas compte tout ce que...

  • Speaker #0

    Il n'y avait pas de nom pour ça. Les choses n'étaient pas encore structurées. On ne savait pas vraiment si on pouvait se faire payer, quand on nous demandait de placer des produits, etc. Vraiment, on a tout appris sur le tas. Et pareil, le SEO, c'était des heures sur le net à chercher. Mais toutes ces compétences m'ont servi aujourd'hui pour ma boîte, en fait. Donc, merci ces années-là. Parce que quand je replongeais pour faire mon site, etc., ça fait un parallèle.

  • Speaker #1

    Et justement, à l'époque, quand tu tenais ton blog, tu étais perméable aux autres, à ton entourage, ou tu t'en fichais complètement ?

  • Speaker #0

    Si j'avais été perméable, j'aurais arrêté dès la première semaine, en fait. Parce que c'était un truc de... pas de cassos, mais de fille superficielle. Ah oui ? que ça demandait des compétences techniques. Oui, d'accord. Et du coup, c'est ça aussi qui m'avait un petit peu saoulée vers la fin. Après, j'en avais un peu marre aussi. Mais non, si j'avais écouté les autres, je ne l'aurais pas tenu pendant des années. Et justement, plus on me disait Oui, arrête plus je continuais et plus je postais, plus je publiais, plus je faisais des analyses. Et c'est comme ça que j'ai remporté mon trophée.

  • Speaker #1

    Félicitations encore une fois. J'allais te demander une autre expérience que tu as eue, que j'ai vue sur ton LinkedIn, concernant un client qui t'a dit Marie, tu me fais perdre mon temps

  • Speaker #0

    Oh oui.

  • Speaker #1

    Tu parles du fait que tu te pliais justement toujours en quatre pour tes clients, que tu t'écrasais et qu'ils ne voyaient pas ta valeur. J'ai moi aussi tendance justement à vouloir beaucoup en faire, parfois à mon détriment pour les autres. Et je voulais savoir comment tu avais appris à gérer ça.

  • Speaker #0

    Dans la douleur. On ne va pas mentir, c'est dans la douleur. Ça a été une bascule pour mon entreprise où vraiment je me suis dit bon là j'ai deux solutions, soit je me laisse bouffer par cette expérience et je me dis que je suis nulle et que de toute façon ça sert à rien et que j'arriverai jamais à faire quoi que ce soit d'autre parce que ça s'est mal passé et ça se repassera peut-être mal avec d'autres. Ou alors je réinvente mon métier et à partir de ce moment-là c'est là où j'ai commencé. à prendre en compte toute la partie entrepreneuriat. Et j'ai changé mon état d'esprit où je me suis formée du coup côté marketing, le copywriting, comment le positionnement. Et c'est comme ça que ça a commencé avant même que j'entende les mots. Je me dis bon, comment je peux faire ? J'ai commencé quand j'ai eu ce client, je savais qu'il était un petit peu pénible parce que je l'avais eu avant de signer un de mes CDI. C'était déjà un petit peu compliqué pour cette personne-là, mais ses projets étaient à chaque fois incroyables. Donc, en fait, j'avais commencé à vraiment cadrer mes offres. Alors que sachant que dans le côté graphisme, etc., on ne nous apprend pas vraiment ça. C'est, ça ne se passe pas bien, tant pis pour toi, tu ne pourras jamais te payer plus. C'est comme ça, de toute façon, c'est le client qui décide. Toi, tu n'es que l'exécutant. Ce n'est pas vrai. En fait, on nous montre un chemin tout tracé, mais il y en a d'autres. Et moi, c'est celui que j'ai décidé de prendre. Et justement, le positionnement, c'est ce qui m'a permis de pouvoir rebondir. qui j'ai envie d'attirer et surtout qui je n'ai pas envie d'attirer. Et ça, je l'ai fait aussi. Comment je l'ai exprimé ? Par le branding et l'identité visuelle, en ayant quelque chose de plus premium, en cadrant mes offres, en ayant une certaine palette de couleurs, etc. en m'inspirant un peu de ce que peuvent faire les agences. Déjà, ça va être un frein aussi aux personnes qui vont venir vers toi juste parce que tu es le moins cher. parce qu'on sait que tu peux être manipulable, etc. Moi, j'ai des couleurs qui sont assez tranchées. Il y a beaucoup d'espace autour de mes textes, etc. Il y a une énergie qui se dégage. Du coup, je sais que si quelqu'un va vouloir venir m'écraser un petit peu, il va voir que dans ce que je projette, ça va être un petit peu plus compliqué que quelqu'un qui a l'air un petit peu plus lisse, etc. Donc vraiment, le positionnement, c'est important. Et comment, grâce au positionnement et à la partie un peu plus stratégique, le branding va permettre de mettre visuellement ça en forme. Donc ça permet aussi de faire un tri. Et voilà aussi pourquoi c'est extrêmement important. Et les coordonnées sont parfois aussi les plus mal chaussées. C'est ce qui était mon cas avant.

  • Speaker #1

    J'ai vu que tu as refait du coup complètement...

  • Speaker #0

    J'ai revu tout le fonctionnement de ma boîte, vraiment. Je veux proposer la meilleure expérience pour mes clients. Tout est balisé, tout est... cadrer aux petits oignons parce que quand on va voir quelqu'un, surtout aussi dans le graphisme, c'est quelque chose qui est dur à déléguer. Est-ce que la personne va bien comprendre ce qu'on a dans la tête, etc. Donc, en fait, essayer d'enlever tout ce qui peut être sujet à angoisse chez le client. Je le prends par la main, je fais un brief qui est très poussé, etc. On revoit tout et à partir de ce moment-là, il n'y a plus de retour incessant, etc. Tout le travail a déjà été... fait entre guillemets et il y a juste à dérouler en fait.

  • Speaker #1

    Et je pense que justement, tu dis une chose qui est pour moi importante, c'est entreprendre. Moi, ce que je vois, c'est un peu la liberté aussi. Je pense que c'est la liberté de choisir avec qui tu as envie de travailler et avec qui tu n'as pas envie de travailler pour justement éviter de te retrouver dans des situations comme celle-ci avec un client, même si tu ne peux pas tout voir dès le premier rendez-vous avec lui avant d'accepter. C'est éviter justement ce genre de situation avec des personnes avec qui tu ne peux pas travailler et tu n'as pas envie de travailler du tout.

  • Speaker #0

    Ah mais c'est clair. Et l'image qu'on renvoie, c'est ça aussi qui fait un filtre.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et je vois que tu as parlé aussi d'une expérience que tu as eue de co-living avec d'autres entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Ah, incroyable. Si j'avais un conseil, faites-le au moins une fois dans votre vie. Il y a un avant et un après. Vraiment, oui.

  • Speaker #1

    C'est le fait d'être entouré d'autres personnes qui sont entrepreneurs également ?

  • Speaker #0

    C'est même pas descriptible en fait. On arrive, on a l'impression d'être avant peut-être balotté, etc. De ne pas trop savoir, on sait plus ou moins où est-ce qu'on va, mais quand on se retrouve... un peu enfermé dans une villa avec d'autres personnes qui ont les mêmes problématiques, qui ont les mêmes problématiques, la même vision, les mêmes ambitions, avec des cerveaux qui vont partout, c'est une émulsion non-stop. Ça fait juste un... Vraiment. Je suis ressortie de là, j'étais plus la même. Et la boîte, elle fait ça, comme ça. Et ça, ça a été pour tout le monde. Et même d'être en relation avec d'autres personnes, de s'entourer, c'est essentiel d'être à son compte. On peut vite se retrouver seule, etc. Et c'est vrai que se créer un réseau, d'avoir des gens avec qui discuter et un peu aussi se saucer entre nous, ça fait quand même une sacrée différence. Et ces filles-là, on s'est refait un autre séjour et on est tout le temps en contact. Et même juste avant d'arriver pour l'enregistrement du studio, j'aurais dit les filles, j'ai ça là dans une heure, waouh ! Et non, il faut le faire. Il y a un avant, un après. J'ai même pas de mots pour le décrire. Il faut le vivre.

  • Speaker #1

    Et comment t'as fait justement pour trouver ce genre d'expérience ? T'as fait d'autres réseaux avant ?

  • Speaker #0

    Non, je suis passée par un réseau qui s'appelle Tapote Freelance. où le premier était organisé par cet organisme-là, qui est un réseau pour se trouver un peu des collègues entrepreneurs de Nana. Et ça a tout de suite super bien matché. Et après, entre nous, on s'est organisé le deuxième. Mais entourez-vous, vraiment.

  • Speaker #1

    Justement, tu me crées une parfaite transition. J'allais te demander à quel point c'est important l'entourage dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas important, c'est essentiel en fait. Il peut y avoir des gens qui sont un petit peu angoissés pour toi parce que l'entrepreneuriat c'est un petit peu long et laborieux au début et que quand on est dans un mode salariat, on ne peut pas forcément comprendre tous les enjeux avant qu'on puisse récolter nos fruits. Cependant, il y a des choses, c'est bien de les entendre, d'en prendre compte, mais de ne pas forcément tout retenir. Il faut aussi savoir garder le cap et avancer, garder nos objectifs en tête. s'entourer aussi de personnes qui ont la même vision et se pousser à toujours aller plus loin, c'est vraiment important et sans ça en fait on a vite fait de se retrouver à ce moment-là au fond de mon canapé parce qu'on n'a pas des résultats immédiats mais il y a une citation qui dit en gros être entrepreneur c'est se jeter d'une falaise sans parachute et construire le parachute pendant qu'on est en train de tomber donc c'est un peu ça, je pense que tout le monde a déjà entendu cette phrase mais c'est vraiment ça et Mais je crois qu'il y a aussi un truc où il y a un petit peu de folie dans l'entrepreneuriat, c'est qu'on n'est pas aussi conscient de tout ce que ça va être, mais c'est extrêmement stimulant. Donc entourez-vous des bonnes personnes et les gens qui passent leur vie à vous descendre. Et à un moment donné, il faut aussi faire un tri.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #0

    Mais après, gardez vos amis. Gardez aussi vos amis salariés. On les aime.

  • Speaker #1

    De toute façon, ils font de tout parce que si tu commences à construire une grande boîte, à un moment ou à un autre, il te faudra des salariés.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de modèle parfait. Il n'y a pas le freelance au-dessus du salariat, l'entrepreneuriat au-dessus de quoi que ce soit ou le salariat au-dessus de l'entrepreneuriat. Ça n'existe pas. Il n'y a pas de modèle idéal. Voilà.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et puis, tout ne va pas forcément à tout le monde. Non. Il y a des gens qui sont très bien dans le salariat parce que ça leur va et qui sont épanouis comme ça. Exactement. Et c'est tant mieux comme ça.

  • Speaker #0

    Ça dépend de l'appétence de chacun, de la période de vie. Et aussi, ce n'est pas parce qu'on se plante dans l'entrepreneuriat qu'on est nul. On a appris plein de choses. Et le salariat ne nous descend pas. Au contraire, j'ai appris énormément de choses grâce à ça. Et c'est avec mes expériences passées où j'ai pu intégrer toutes ces informations, etc. pour construire ma boîte aussi.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi. Pour moi, il y a aussi un problème. Je n'aurais pas la personne qui l'a cité. qui dit que l'échec, c'est de reproduire ses erreurs. Et pour moi, c'est ça. C'est que peu importe si tu tombes en faisant, que ce soit dans le salariat, l'entrepreneuriat ou autre, l'important, c'est de tirer une leçon de ce qui s'est passé pour avancer et ne pas reproduire la même erreur que tu avais fait.

  • Speaker #0

    Je suis tellement d'accord avec toi. Et parfois, avant de comprendre qu'on fait une erreur, pardon, qu'on commet une erreur, il peut se passer un petit peu de temps et après, ça va mieux quand même.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. L'important, c'est d'avoir du recul aussi en fait, tout ce que tu fais. Mais je pense que ça peut être dur en plus quand tu es entrepreneur, parce que tu as tellement la tête dans ton truc et tu vas toujours y faire tout droit.

  • Speaker #0

    On peut aussi garder une stratégie qui ne fonctionne pas et s'entêter, alors que parfois ce n'est juste pas la bonne chose pour notre boîte. Il n'y a pas un modèle idéal à ce qu'on parle de technique, marketing, machin et tout. Il y en a plein, je pense, qui sont super bonnes, mais qui ne sont pas adaptées à tout le monde. Et je pense qu'elles fonctionnent pratiquement toutes.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et tout comme moi, tu es une personne qui a l'air de se fixer plein d'objectifs à atteindre, de rêves à accomplir, et ça a l'air d'être le moteur dans ta vie. Tu dis que tu as organisé ton parcours scolaire et académique, ainsi que ta vie professionnelle autour de tes leitmotifs. Comment tu fais pour ne pas t'oublier et profiter de l'instant présent ?

  • Speaker #0

    Joker, non ?

  • Speaker #1

    Bon, je pense qu'un peu comme tout le monde, c'est dur de trouver un équilibre entre la vie perso et la vie privée, surtout quand t'es à fond dans ton projet.

  • Speaker #0

    J'y arrive pas encore. De temps en temps, j'arrive un petit peu à décrocher, mais non, j'y arrive pas encore. Ce que je vais pouvoir faire, c'est essayer de me trouver des loisirs, etc. Et parfois, je me dis, là, je suis fatiguée, je me repose, j'aurai plus d'énergie demain. ou s'obliger à se fixer un week-end où on fait telle chose, etc. Sinon, on a vite fait de travailler jusqu'à 3h du matin, les week-ends, en vacances, etc.

  • Speaker #1

    Je sais qu'en plus, tu reviens de vacances récemment. J'espère que tu t'es pas non plus plongée dans ton travail à fond pendant ces heures-là.

  • Speaker #0

    Je sais. Je suis partie deux mois, j'ai pris six jours de vacances. Ça a été très dur et j'ai quand même réussi à ouvrir l'ordinateur. Deux jours au-dessus.

  • Speaker #1

    C'est pas grave. Et je vais passer du coup sur la deuxième phase du podcast, sur ton parcours entrepreneur. Je vais te poser quelques questions qui sont plus globales. Pour toi, quelle est ta plus grosse réussite ou fierté en tant qu'entrepreneuse ?

  • Speaker #0

    De réinventer mon métier chaque jour, je pense. Parce que mon métier, je l'aime. Demain, peut-être que j'en aurai marre. Mais mon objectif de fond, ce n'est pas un objectif, c'est ma façon d'être. Ce que j'aime, c'est mon essence, c'est créer. J'arriverai toujours, je pense, à rebondir. Et je pense que c'est ça ma plus grosse réussite, c'est de toujours avoir la flamme, de ne pas l'avoir perdue. Et quand je commence à la perdre, je rectifie ma trajectoire.

  • Speaker #1

    OK. Quel est pour toi le plus gros apprentissage que tu as eu en devenant entrepreneur ?

  • Speaker #0

    Celui de tout le temps apprendre en fait. En fait, quand on est à son compte, qu'importe son métier. Ça nous nourrit parce qu'on est continuellement en train d'apprendre sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt. Et quand on est curieux comme moi, ça nous rend heureux en fait. Et que ce soit aussi sur comment développer son entreprise ou sur ses compétences clés de sa technique. Par exemple, dans le graphisme, le branding, de toujours m'améliorer. Il n'y a pas un truc qu'on atteint et c'est terminé. Il y a un an. C'est à l'infini et c'est ça que j'aime en fait, de pouvoir toujours, comment je peux améliorer, que ce soit mes process, ou bien comment satisfaire encore mieux mes clients, de pousser mes techniques encore mieux, de toujours aller plus loin en fait, et d'optimiser aussi. Donc c'est à l'infini et je crois que c'est ça que je préfère.

  • Speaker #1

    Je vais passer sur la dernière partie du podcast qui est un peu plus introspective. Pour toi ? Qu'est-ce que c'est qu'être heureuse ?

  • Speaker #0

    Je crois que c'est lâcher prise, qu'on n'a pas tous les facteurs, on ne peut pas gérer tous les facteurs autour de nous, mais il y en a certains où on peut avoir la main dessus et essayer de rééquilibrer et de savourer au final le moment présent au lieu d'être dans des projections. ou d'être coincée dans le passé. Ça a beaucoup été mon cas. Et aujourd'hui, j'arrive à lâcher pris sur certaines choses et d'optimiser ce qui est bon pour moi. Donc, ça va passer sur l'hygiène de vie, sur l'entourage. Tout à l'heure, tu parlais de bien s'entourer. Ça en fait partie. De prendre soin de son corps, de bien s'alimenter, de bien dormir. Et ça change déjà beaucoup de choses. Vraiment, je trouve. Ouais.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi, notamment sur la partie de l'alimentation, puisque moi, je pense comme pas mal de personnes avec le Covid, j'ai eu un peu une remise en question globale sur moi-même, ce que je veux faire, l'orientation que je donne et tout. Et je me suis un peu secoué et repris en main, qui a donné aussi la naissance de la volonté de créer ce podcast et puis de chercher un peu les voiles d'entrepreneuriat, de l'investissement, etc. Et dans l'une des remises en question de moi-même, il y a eu toute la partie... nourriture, sport, etc. Et en fait, depuis que j'ai recommencé à m'alimenter correctement, j'ai vu un impact direct sur mon cerveau, sur la manière dont je réfléchis, la manière dont je suis proactif. Et c'est des choses que je trouve dommages, qu'on n'apprend peut-être pas forcément à l'école, même si je vois pas trop comment ça peut être fait, mais c'est des choses tellement essentielles et pourtant qu'on laisse passer souvent sur un second plan de notre vie. Alors que ça ne devrait pas être le cas.

  • Speaker #0

    C'est clair, on a tendance à camoufler des choses au lieu de chercher la cause profonde et d'essayer d'améliorer. Mais c'est vrai que l'alimentation, le sommeil, de bouger, l'environnement, ce sont des choses qui sont essentielles, qu'on n'apprend pas, qui ne sont pas toujours faciles d'accès. On pourrait croire que si, mais au final, pas tant, parce qu'il n'y a pas forcément d'optimisation. Il y a plein de choses qu'on a remis en question, que ce soit sur la santé, l'alimentation ces dernières années. Et au final, je trouve que ce sont des piliers qui sont quand même essentiels. Et si nous-mêmes, on ne va pas bien physiquement, etc., je ne pense pas qu'on peut être vraiment heureux. Il faut d'abord essayer de travailler physiquement sur soi et le mental, je trouve, qui vient après aussi. Mais le bonheur aussi, je trouve que c'est quand on arrive aussi à... accomplir des choses et se féliciter quand on y arrive, de voir le progrès qu'on a pu faire et de se comparer juste à nous avant et pas forcément aux autres, parce qu'il y aura toujours des gens qui seront meilleurs que nous. Et d'essayer aussi, on peut se motiver des gens qui sont meilleurs, etc., mais de pas être dans la comparaison constante et à se flageller. Juste se dire, ok, hier j'étais là, aujourd'hui je suis un step au-dessus. Et la personne avec qui il faut vraiment se comparer, c'est le nous d'avant, en fait.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et puis, moi, je pense que justement, on essaye trop souvent de trouver le bonheur à l'extérieur, alors qu'il faut chercher à le construire déjà en soi.

  • Speaker #0

    C'est ça. On essaye de rajouter, de colmater des brèches dans la fuite, que ce soit des sorties, de l'alcool ou d'autres choses, ou travailler non-stop. Alors que ce n'est pas toujours ça et c'est de la fuite.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord.

  • Speaker #0

    Quand on élimine aussi parfois ce genre de choses, ça permet d'y voir un peu plus clair et de débroussailler.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi. Mais après, c'est dur parce que des fois, il y a des choses, justement, comme tu dis, qu'il faut faire partir, qui sont un peu des normes sociales.

  • Speaker #0

    Tu as dit que c'était facile.

  • Speaker #1

    C'est pas facile.

  • Speaker #0

    Être heureux, ça demande aussi des concessions. C'est pas quelque chose qui est long, c'est un instant. Et c'est cet instant qu'il faut savourer. Mais ça demande de la discipline et de la rigueur. Donc, ça s'acquiert.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est comme tout.

  • Speaker #0

    Ça peut vite filer entre les doigts.

  • Speaker #1

    Il faut qu'elle soit d'accord avec toi. Et où est-ce que tu te vois dans dix ans ?

  • Speaker #0

    Ça change souvent dans ma tête. J'espère que je serai toujours à mon compte, mais avec une équipe, etc., que j'aurai développé ma boîte. Si c'est dur. de se projeter aussi loin.

  • Speaker #1

    Ce que je te souhaite surtout, c'est de réaliser des projectures et des rêves que j'ai trouvés aussi. Créer l'identité visuelle d'un festival électro au rock. On va avoir des packagings pour la cosmétique. Une illustration de botanique pour une belle édition.

  • Speaker #0

    Oui, j'adore dessiner. J'adore le rock, le métal, l'électro. La cosmétique aussi, on en a parlé tout à l'heure. Mais en disant, je crois que j'aimerais bien faire tout ça. Et rester heureuse.

  • Speaker #1

    Moi, je te souhaite de réaliser tout ça avant 10 ans.

  • Speaker #0

    Oui, merci.

  • Speaker #1

    Et quel serait le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui voudrait se lancer comme toi ?

  • Speaker #0

    Eh bien, de foncer. De ne pas vivre avec des regrets. Si avec des si, on peut refaire une vie, mais de se lancer, pas en avoir.

  • Speaker #1

    Et pour toutes les personnes qui écoutent ce podcast et qui voudraient te retrouver, on peut les diriger vers où ?

  • Speaker #0

    Alors sur mon compte Instagram marie.lusso, L U 2 S A U L T, ou sur mon site internet marielusso.fr, ou sur LinkedIn au nom de Marie Lusso aussi.

  • Speaker #1

    Je mettrai de toute manière tous les liens dans la description du podcast. Je remercie toutes les personnes qui ont écouté ce dernier jusqu'à la fin. Et je vous invite, si ça vous a plu, à mettre un commentaire, à le partager, à mettre une bonne note sur Apple Podcast ou toutes les plateformes disponibles. Et je te remercie du coup d'être venue sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci à toi et je vais te faire une petite confidence. Quand j'ai refait mon positionnement, j'avais un de mes rêves, c'était d'être interviewée pour un podcast. Mais je voyais ça beaucoup plus loin. Et voilà, c'est là. donc merci à toi je t'en prie c'est moi très heureuse et honorée avec un très très grand plaisir et ça me fait extrêmement plaisir pareil je te souhaite plein de succès pour ton podcast et de recevoir plein de gens très intéressants merci beaucoup j'espère qu'ils seront tout aussi intéressants que toi merci

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de Marie

    01:39

  • La découverte de sa vocation

    03:07

  • Identité visuelle et Brand Design

    04:35

  • L'importance de l'identité visuelle

    06:12

  • Exemple de Big Fernand

    11:13

  • Trophée Influenceur Tribway

    13:06

  • Sa pire expérience avec un client

    17:00

  • L'importance du réseau

    21:35

  • Pas de hiérarchie salariat / entrepreneuriat

    25:30

  • Savoir prendre du recul

    26:23

  • Équilibre vie pro / vie perso

    27:30

  • Son expérience

    29:10

  • Introspection

    30:53

  • Son conseil pour se lancer

    36:42

  • Ses réseaux sociaux

    37:00

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Description

Dans cet épisode, je reçois Marie Lussault, Directrice artistique, Brand Designer et Illustratrice, qui aide les entrepreneurs audacieux à créer une image de marque visuelle puissante.


Grâce à son expertise en graphisme haut de gamme et en stratégie de branding, Marie permet aux entrepreneurs de se démarquer tout en restant authentiques.


Au programme de cette interview on parle de :

- L'importance de l'image de marque.

- La nécessité d'allier design visuel et stratégie pour se différencier dans un marché concurrentiel.


Si vous êtes un entrepreneur en quête de succès visuel, ou curieux de découvrir les secrets d'un branding efficace, cette vidéo est pour vous !


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute



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CHAPITRES :

0:00 Introduction

1:39 Présentation de Marie

03:07 La découverte de sa vocation

04:35 Identité visuelle et Brand Design

06:12 L'importance de l'identité visuelle

11:13 Exemple de Big Fernand

13:06 Sa première expérience avec les réseaux sociaux

17:00 Mauvaise expérience avec un client

21:35 L'importance du réseau

25:30 Pas de hiérarchie salariat / entrepreneuriat

26:23 Savoir prendre du recul

27:30 Équilibre vie pro / vie perso

29:10 Son expérience

30:53 Introspection

36:42 Son conseil pour se lancer

37:00 Ses réseaux sociaux


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Nos réseaux sociaux :

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Transcription

  • Speaker #0

    Le truc où il y a un petit peu de folie dans l'entrepreneuriat, c'est qu'on n'est pas aussi conscient de tout ce que ça va être, mais c'est extrêmement stimulant. Quand on voit quelque chose, on a tout de suite des mots qui nous viennent en tête. C'est de l'émotion. Quand on voit, c'est comme la musique, on sait si ça nous plaît, si ça ne nous plaît pas, et ça nous procure des sensations, des émotions.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Desalarier, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes. ordinaire au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, on part à la rencontre de Marie. Bonjour Marie.

  • Speaker #0

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Merci à toi d'avoir accepté de venir sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Je t'en prie. Je sais que tu es un peu stressée pour l'enregistrement du podcast, mais je vais te dire la vérité, le plus stressé, c'est moi. Parce qu'en préparant l'interview, je me suis rendu compte que j'étais un mauvais élève. J'ai regardé un peu tout ce que tu faisais sur ton site, toutes les astuces que tu donnais et je n'ai pas d'identité visuelle. Et j'assimilais comme important le fait d'avoir certaines choses comme le logo, la typo, des couleurs, etc. Et je me suis rendu compte que je faisais un peu fausse route et je me suis dit, ça va regarder mon Insta, elle va me juger, elle va tout casser.

  • Speaker #0

    Pas du tout !

  • Speaker #1

    Donc je t'avouerai que moi aussi j'ai un peu stressé. Alors pour commencer Marie, je vais te décrire, je vais faire un peu ton portrait et puis parler un peu de ce que tu fais. Et puis, dans une seconde partie, on rentrera sur tout ce qui est lié à l'entrepreneuriat, ta transition et une dernière partie avec de l'introspection.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est parfait.

  • Speaker #1

    Ça marche. Alors, tu as eu en 2013 ton Master 2 Direction artistique en arts graphiques et design numérique à Pengan. En 2014, tu deviens directrice artistique freelance et tu signes ton premier contrat. Après des premières expériences chez Cosmopolitan. notamment et la tenue d'un blog qui s'appelle Little Sweet Poison, tu t'es lancé en tant que directrice artistique indépendante et illustratrice en freelance. Tu as alterné entre l'indépendance et le travail chez l'annonceur. Cela t'a permis entre autres d'être la directrice artistique de Big Fernand et de compter comme client Lacoste et aussi Cici Lapayette avec le logo So It Is. En 2021, tu reprends ton envol pour aider les entrepreneurs et les entrepreneuses passionnés à décupler leur force de frappe avec une image de marque visuelle irrésistible qui capte leur audience grâce à l'alliance du graphisme haut de gamme et d'une stratégie branding efficiente. Tu aides les entrepreneurs intrépides qui visent haut à imposer leur style sans trahir leur valeur et surtout à se démarquer de la concurrence. Tu proposes du coaching pour aider lorsque l'on bloque sur son identité visuelle ou avoir ton avis et surtout ton expertise sur le marketing.

  • Speaker #0

    Ben voilà, t'es un super élève en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça, j'ai un peu creusé ton histoire, j'ai un peu stalké sans vouloir te faire peur tout ce que tu faisais. Et je sais également que tu es illustratrice.

  • Speaker #0

    Oui, c'est bien ça.

  • Speaker #1

    Ok. Alors ma première question, c'est que tu dis que ce métier, c'était ton rêve, car c'était le même que celui de ton grand-père qui travaillait chez Radio France. Quand est-ce que tu as su que c'était ce que tu voulais faire ?

  • Speaker #0

    Il n'y a pas un moment où j'ai su. Ça a toujours été comme ça, il n'y a pas de question. Je suis née comme je suis et ça fait partie de moi en fait. Non, je n'ai pas eu un moment où je me suis dit peut-être ci, peut-être ça. Après c'est vrai, je me suis posé des questions sur des choses un peu plus classiques comme le stylisme, etc. Cependant, j'ai toujours voulu faire un métier créatif parce que j'ai horreur de devoir faire... tout le temps, tout le temps la même chose. Et j'avais envie d'un métier où je puisse avoir l'impression de créer et de me renouveler tous les jours. Et voilà, c'était une évidence. C'est familial, c'est comme ça, c'est dans mon être.

  • Speaker #1

    Il faisait quoi ton grand-père, du coup, chez Radio France ?

  • Speaker #0

    C'était plutôt tout ce qui était autour de la publicité, des affiches, logos, de l'identité visuelle, tout ce genre de choses, en fait, pour Radio France et plein d'autres projets, mais bon. Moi, j'étais jeune à cette époque-là, du coup, je n'étais pas dans son bureau. Ça me paraissait très impressionnant et il avait une très belle carrière. Donc, ça m'a toujours, ça a toujours été un moteur.

  • Speaker #1

    Ok. Et est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est l'identité visuelle et le brand design ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors, c'est un peu... Il y a beaucoup de mots compliqués pour dire un peu la même chose.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que je te pose des questions, parce que je savais ce que ça veut dire.

  • Speaker #0

    En fait, l'identité visuelle va faire partie du branding. Donc ça va être comment on va communiquer, mais l'identité visuelle, on va avoir... Plusieurs choses dedans, on va avoir effectivement le logo, on va avoir une palette de couleurs, on va avoir des typographies, on va avoir des motifs, on va avoir des pictogrammes, etc. En fait, c'est un écosystème visuel qui va permettre de reconnaître une marque. Après, le branding au sens large, il va y avoir les positionnements, les valeurs, la manière dont on s'exprime, etc. Mais moi, je vais vraiment m'occuper de la partie visuelle. Mais pour avoir cette partie visuelle, je vais devoir faire un travail de stratégie, de savoir à qui on s'adresse. comment, etc. Ce qui est du coup la stratégie, le positionnement. Sinon, c'est un petit peu comme si on voulait une voiture, mais la voiture ne sert à rien si on n'a pas de moteur. Donc, tant qu'on n'a pas les fondations, ça ne sert à rien, c'est de l'argent gâché. C'est pour ça qu'il faut travailler là-dessus en amont avant de pouvoir déployer son identité visuelle, justement. J'espère que ça a été clair, sinon...

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est beaucoup plus clair que ça l'était au début, puisqu'on nageait tout le temps. Sur les réseaux sociaux, le branding, c'est important, le personal branding, c'est important, c'est ce qu'il faut, etc. Mais en fait, on ne sait jamais vraiment ce que ça veut dire si on n'est pas dans le milieu. Et là, justement, avec tes explications, ça donne un peu plus de concret sur ce que c'est. Et mon autre question, c'est de savoir justement, est-ce que toi, tu penses que c'est important pour aujourd'hui, pour toute entreprise d'avoir cette identité visuelle ?

  • Speaker #0

    La première chose qu'on voit... Quand on passe quelque part ou qu'on ingère une information, ça va être avec les yeux. Donc pour moi, c'est vraiment le moyen le plus efficace de se démarquer de la concurrence. Par exemple, on a le copywriting, on a plein de choses, mais ça demande de lire, ça demande du temps. Alors que quand on voit, on sait tout de suite si ça nous plaît ou si ça ne nous plaît pas. C'est instantané, il n'y a aucun effort à faire. Et avec tous les stimuli visuels qu'on a, il faut qu'on puisse réussir à se... détaché de la masse. Donc c'est pour faire en gros sa première bonne impression. Parce qu'une fois que c'est loupé, c'est compliqué. Il y a produit égal. Si visuellement c'est joli, on va attirer aussi des bonnes personnes.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi et en plus sur ton site tu dis deux choses justement qui vont retranscrire un peu ce que tu viens de dire et qui sont parfaitement vraies. Le premier, c'est que tu écris un endroit, l'image et le langage universel qui peut être compris de tous. Et la deuxième chose, c'est que Comme tu dis, la première impression, elle est ultra importante. Et aujourd'hui, on est dans une société où les réseaux sociaux sont omniprésents. Et la manière dont on consomme les choses fait que, par exemple, on a une génération TikTok qui swipe de plus en plus vite. Et tu dis justement que c'est important de marquer son client en fer rouge dès la première impression, parce qu'on a un taux d'attention en plus qui est ultra limité. Et du coup, je te rejoins parfaitement là-dessus. Et à un moment sur ton site... tu parles du fait que justement ce brand design ça peut avoir un impact sur l'augmentation du chiffre d'affaires est-ce que tu peux dire un peu comment tu penses ça ?

  • Speaker #0

    Déjà il faut savoir que quand on voit quelque chose on a tout de suite des mots qui nous viennent en tête, c'est de l'émotion, quand on voit c'est comme la musique, on sait si ça nous plaît si ça nous plaît pas, ça nous procure des sensations, des émotions Si on a quelque chose qui est un petit peu cheap, un petit peu bricolé, etc., ça ne va pas donner confiance. Il y a plein de gens qui peuvent boycotter une marque ou se dire Ah, le site, il n'est pas terrible, on dirait que c'est un petit peu bricolé, ce ne sont peut-être pas des gens sérieux. Du coup, c'est clair que ça va faire fuir, mais si on rechange son positionnement, on veut augmenter ses prix, on apporte aussi de la qualité, il faut aussi que visuellement, ça suive. Ça peut vraiment desservir d'avoir une image qui est un petit peu bricolée, mais à l'inverse de quelque chose qui va être bien travaillé, etc., ça va aussi donner un gage de confiance. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Et j'ai adoré un de tes exemples, encore une fois, que tu donnais. C'est les trattoria parisiennes qui se ressemblent avec l'énorme mur en bouteille de verre, comme chez Pizza Popolare. Et souvent, justement, on a une tendance à vouloir copier ce qui fonctionne. Et je pense que c'est un peu dans notre nature de suivre ce qui fonctionne. Mais toi, tu dis qu'il faut essayer de sortir du lot. Et tu dis qu'il faut identifier notamment ses forces, ses faiblesses, en quoi on est meilleur que ses concurrents, comment on peut s'améliorer. Comment tu fais justement pour aider les gens à identifier ça ?

  • Speaker #0

    C'est un long travail. Déjà, j'ai un peu l'impression d'être le Google Translate. De l'image. Donc, il y a tous une partie assez psychologique. Donc, il va y avoir, déjà, qu'est-ce qui fonctionne chez les autres, mais aussi quelle est la valeur différenciante chez mon client. Et ça, c'est quelque chose qui est important. Comment il a envie de communiquer et quelle est, en gros, la vibe qu'il veut passer à travers l'image, son compte Instagram, son site, ses campagnes publicitaires. Donc, ça passe par plein de choses. Mais moi, vraiment, ce que je dirais, c'est... OK, les choses, elles sont bien, c'est chouette. Mais il faut essayer de, parfois, prendre un petit contre-pied. Parce que quand tout est tout le temps pareil, c'est bien, mais au bout d'un moment, on se fond dans la masse. Et c'est pas terrible. Et moi, vraiment, c'est surtout, je trouve, au niveau des logos, par exemple, je disais, par exemple, pour les Trattoria, mais ça peut être pour un peu tout. plombier, etc. Quand on a l'image qui représente le métier ou le service qu'on fait, au final, on a juste à changer le nom en bas et ça peut être celui du concurrent. Donc c'est vraiment plutôt montrer qu'est-ce qu'on a envie, quelles sont nos valeurs, etc. C'est d'essayer visuellement de retranscrire une émotion. Mais ça, ça marche aussi bien pour de l'identité visuelle, mais ça peut être pour un décor, pour... Plein de choses. Voilà, c'est vraiment l'ambiance.

  • Speaker #1

    Et en parlant d'un de tes clients avec lequel tu as travaillé, notamment Big Fernand, c'est aussi quelque chose qui a fait que je voulais t'avoir pour te faire part de cette expérience. Moi, pour moi, avant Big Fernand, un burger, c'était McDo, Quick. C'était un fast-food classique, quelque chose où on mange pour pas trop cher, surtout quand j'étais étudiant. Et avec l'identité visuelle de Big Fernand, j'avais eu l'impression, au final, même si je mangeais un burger, de manger autre chose. Et de ne pas être dans un fast-food classique. Et ça m'a aussi permis d'accepter de payer plus cher pour une expérience que tu avais, avec tout ce qu'ils vendaient et l'identité qu'ils avaient autour de ça. Et Big Fernand, c'est vraiment la première marque de burger qui m'a permis de casser cette image que j'avais des fast-foods français. Et je pense que je ne dois pas être le seul. Je pense surtout que ça a ouvert la voie derrière à plein d'autres chaînes aussi qui existent aujourd'hui. Donc je voulais te faire part de ça parce que j'ai regardé un peu les illustrations que tu avais faites et c'est celles qui avaient tapé directement dans mon esprit quand je les avais vues à l'époque dans celui qui était à Neuilly.

  • Speaker #0

    D'accord, bah écoute, je te remercie. Alors moi j'ai fait certaines illustrations mais je ne les ai pas toutes faites. Il y a aussi le studio Violaine et Jérémy et moi j'en ai fait d'autres. Par exemple j'ai fait des poules, j'ai fait des bœufs. Non, des bœufs.

  • Speaker #1

    Des bœufs.

  • Speaker #0

    C'est le stress ! Mais en fait, tu as bien résumé, c'est que tu n'as pas payé un burger. D'ailleurs, là-bas, on disait un hamburger. C'est franchouillard, tu as payé une expérience. C'est l'ADN, en fait, de l'entreprise. Tu es rentré dans un univers et c'est ça que tu as payé. Tu n'as pas, évidemment, tu as payé la qualité, tu as payé ta nourriture, etc. Mais c'est vraiment un écosystème, un univers. Une expérience.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et pour parler d'une autre expérience que tu as eue, notamment avec ton blog, tu as été la gagnante du trophée influenceur Tribway en catégorie beauté, bien-être en juin 2014.

  • Speaker #0

    Tu as été déterré ça ou toi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais plus, j'ai cherché sur pas mal de trucs. Et ton blog, du coup, il avait pour thématique le bien-être, la coiffure, la beauté et la mode. et principalement des revues et analyses de produits, de recettes cosmétiques home-made et de tutos maquillage et Nela. Qu'est-ce que tu retiens de cette expérience ?

  • Speaker #0

    Vraiment beaucoup, beaucoup de choses. Déjà, à l'époque, ce n'était pas super bien vu et on pensait que je ne pouvais parler que de ça. Alors que c'était bien plus parce que ça a été un petit peu les bases, au final, de l'entrepreneuriat. Parce qu'à cette époque-là, on n'avait pas de tutos, on ne savait pas ce que c'était un positionnement, on ne savait pas ce que c'était. On faisait et c'était tout. Et ça a été le moment où j'ai commencé à avoir des partenariats, de l'affiliation. Au final, j'ai fait un peu d'influence et je ne savais pas que ça s'appelait comme ça.

  • Speaker #1

    Mais tu as raison parce que justement, à l'époque, il y avait pas mal de blogueuses.

  • Speaker #0

    Oui, et on faisait aussi du SEO. C'est ça.

  • Speaker #1

    On avait commencé pareil avec des blogs. Et après, c'est quand il y a eu le switch sur Instagram. Tu vois, par exemple, avec Chiara Ferranis, Blonde Salade, etc. Il y a eu toute cette période de gros blogs et le switch. Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    d'influence ? C'est l'arrivée d'Instagram, que je n'ai pas très bien gérée, je l'avoue, parce qu'il y avait un côté assez superficiel, très matuvu, comme aujourd'hui, un peu le cliché de l'influence qui n'était pas le cas à l'époque. Parce qu'à l'époque, c'était vraiment beaucoup de valeurs, etc. Et c'était vraiment de la passion. Et on apprenait sur le tas les réseaux sociaux, comment parler aux marques, etc. Aller les chercher. Il n'y avait pas de non sur tout ça. Et c'est vrai que quand il y a eu ce switch, il y en a beaucoup dans moi qui ont décidé de laisser tomber. C'est aussi le moment où je me suis concentrée vraiment sur la direction artistique, le graphisme, l'illustration, etc. Où j'ai préféré miser sur ma carrière professionnelle et j'ai laissé un peu de côté la passion. Alors qu'au final, peut-être que je n'aurais pas dû parce que j'ai vraiment appris énormément de choses. Il y avait aussi le réseautage, il y avait plein de choses. les soirées d'influence, en fait, on ne se rend pas compte, mais c'était gros, en fait.

  • Speaker #1

    Et ça existait déjà du coup à l'époque ? Je ne me rends vraiment pas compte tout ce que...

  • Speaker #0

    Il n'y avait pas de nom pour ça. Les choses n'étaient pas encore structurées. On ne savait pas vraiment si on pouvait se faire payer, quand on nous demandait de placer des produits, etc. Vraiment, on a tout appris sur le tas. Et pareil, le SEO, c'était des heures sur le net à chercher. Mais toutes ces compétences m'ont servi aujourd'hui pour ma boîte, en fait. Donc, merci ces années-là. Parce que quand je replongeais pour faire mon site, etc., ça fait un parallèle.

  • Speaker #1

    Et justement, à l'époque, quand tu tenais ton blog, tu étais perméable aux autres, à ton entourage, ou tu t'en fichais complètement ?

  • Speaker #0

    Si j'avais été perméable, j'aurais arrêté dès la première semaine, en fait. Parce que c'était un truc de... pas de cassos, mais de fille superficielle. Ah oui ? que ça demandait des compétences techniques. Oui, d'accord. Et du coup, c'est ça aussi qui m'avait un petit peu saoulée vers la fin. Après, j'en avais un peu marre aussi. Mais non, si j'avais écouté les autres, je ne l'aurais pas tenu pendant des années. Et justement, plus on me disait Oui, arrête plus je continuais et plus je postais, plus je publiais, plus je faisais des analyses. Et c'est comme ça que j'ai remporté mon trophée.

  • Speaker #1

    Félicitations encore une fois. J'allais te demander une autre expérience que tu as eue, que j'ai vue sur ton LinkedIn, concernant un client qui t'a dit Marie, tu me fais perdre mon temps

  • Speaker #0

    Oh oui.

  • Speaker #1

    Tu parles du fait que tu te pliais justement toujours en quatre pour tes clients, que tu t'écrasais et qu'ils ne voyaient pas ta valeur. J'ai moi aussi tendance justement à vouloir beaucoup en faire, parfois à mon détriment pour les autres. Et je voulais savoir comment tu avais appris à gérer ça.

  • Speaker #0

    Dans la douleur. On ne va pas mentir, c'est dans la douleur. Ça a été une bascule pour mon entreprise où vraiment je me suis dit bon là j'ai deux solutions, soit je me laisse bouffer par cette expérience et je me dis que je suis nulle et que de toute façon ça sert à rien et que j'arriverai jamais à faire quoi que ce soit d'autre parce que ça s'est mal passé et ça se repassera peut-être mal avec d'autres. Ou alors je réinvente mon métier et à partir de ce moment-là c'est là où j'ai commencé. à prendre en compte toute la partie entrepreneuriat. Et j'ai changé mon état d'esprit où je me suis formée du coup côté marketing, le copywriting, comment le positionnement. Et c'est comme ça que ça a commencé avant même que j'entende les mots. Je me dis bon, comment je peux faire ? J'ai commencé quand j'ai eu ce client, je savais qu'il était un petit peu pénible parce que je l'avais eu avant de signer un de mes CDI. C'était déjà un petit peu compliqué pour cette personne-là, mais ses projets étaient à chaque fois incroyables. Donc, en fait, j'avais commencé à vraiment cadrer mes offres. Alors que sachant que dans le côté graphisme, etc., on ne nous apprend pas vraiment ça. C'est, ça ne se passe pas bien, tant pis pour toi, tu ne pourras jamais te payer plus. C'est comme ça, de toute façon, c'est le client qui décide. Toi, tu n'es que l'exécutant. Ce n'est pas vrai. En fait, on nous montre un chemin tout tracé, mais il y en a d'autres. Et moi, c'est celui que j'ai décidé de prendre. Et justement, le positionnement, c'est ce qui m'a permis de pouvoir rebondir. qui j'ai envie d'attirer et surtout qui je n'ai pas envie d'attirer. Et ça, je l'ai fait aussi. Comment je l'ai exprimé ? Par le branding et l'identité visuelle, en ayant quelque chose de plus premium, en cadrant mes offres, en ayant une certaine palette de couleurs, etc. en m'inspirant un peu de ce que peuvent faire les agences. Déjà, ça va être un frein aussi aux personnes qui vont venir vers toi juste parce que tu es le moins cher. parce qu'on sait que tu peux être manipulable, etc. Moi, j'ai des couleurs qui sont assez tranchées. Il y a beaucoup d'espace autour de mes textes, etc. Il y a une énergie qui se dégage. Du coup, je sais que si quelqu'un va vouloir venir m'écraser un petit peu, il va voir que dans ce que je projette, ça va être un petit peu plus compliqué que quelqu'un qui a l'air un petit peu plus lisse, etc. Donc vraiment, le positionnement, c'est important. Et comment, grâce au positionnement et à la partie un peu plus stratégique, le branding va permettre de mettre visuellement ça en forme. Donc ça permet aussi de faire un tri. Et voilà aussi pourquoi c'est extrêmement important. Et les coordonnées sont parfois aussi les plus mal chaussées. C'est ce qui était mon cas avant.

  • Speaker #1

    J'ai vu que tu as refait du coup complètement...

  • Speaker #0

    J'ai revu tout le fonctionnement de ma boîte, vraiment. Je veux proposer la meilleure expérience pour mes clients. Tout est balisé, tout est... cadrer aux petits oignons parce que quand on va voir quelqu'un, surtout aussi dans le graphisme, c'est quelque chose qui est dur à déléguer. Est-ce que la personne va bien comprendre ce qu'on a dans la tête, etc. Donc, en fait, essayer d'enlever tout ce qui peut être sujet à angoisse chez le client. Je le prends par la main, je fais un brief qui est très poussé, etc. On revoit tout et à partir de ce moment-là, il n'y a plus de retour incessant, etc. Tout le travail a déjà été... fait entre guillemets et il y a juste à dérouler en fait.

  • Speaker #1

    Et je pense que justement, tu dis une chose qui est pour moi importante, c'est entreprendre. Moi, ce que je vois, c'est un peu la liberté aussi. Je pense que c'est la liberté de choisir avec qui tu as envie de travailler et avec qui tu n'as pas envie de travailler pour justement éviter de te retrouver dans des situations comme celle-ci avec un client, même si tu ne peux pas tout voir dès le premier rendez-vous avec lui avant d'accepter. C'est éviter justement ce genre de situation avec des personnes avec qui tu ne peux pas travailler et tu n'as pas envie de travailler du tout.

  • Speaker #0

    Ah mais c'est clair. Et l'image qu'on renvoie, c'est ça aussi qui fait un filtre.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et je vois que tu as parlé aussi d'une expérience que tu as eue de co-living avec d'autres entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Ah, incroyable. Si j'avais un conseil, faites-le au moins une fois dans votre vie. Il y a un avant et un après. Vraiment, oui.

  • Speaker #1

    C'est le fait d'être entouré d'autres personnes qui sont entrepreneurs également ?

  • Speaker #0

    C'est même pas descriptible en fait. On arrive, on a l'impression d'être avant peut-être balotté, etc. De ne pas trop savoir, on sait plus ou moins où est-ce qu'on va, mais quand on se retrouve... un peu enfermé dans une villa avec d'autres personnes qui ont les mêmes problématiques, qui ont les mêmes problématiques, la même vision, les mêmes ambitions, avec des cerveaux qui vont partout, c'est une émulsion non-stop. Ça fait juste un... Vraiment. Je suis ressortie de là, j'étais plus la même. Et la boîte, elle fait ça, comme ça. Et ça, ça a été pour tout le monde. Et même d'être en relation avec d'autres personnes, de s'entourer, c'est essentiel d'être à son compte. On peut vite se retrouver seule, etc. Et c'est vrai que se créer un réseau, d'avoir des gens avec qui discuter et un peu aussi se saucer entre nous, ça fait quand même une sacrée différence. Et ces filles-là, on s'est refait un autre séjour et on est tout le temps en contact. Et même juste avant d'arriver pour l'enregistrement du studio, j'aurais dit les filles, j'ai ça là dans une heure, waouh ! Et non, il faut le faire. Il y a un avant, un après. J'ai même pas de mots pour le décrire. Il faut le vivre.

  • Speaker #1

    Et comment t'as fait justement pour trouver ce genre d'expérience ? T'as fait d'autres réseaux avant ?

  • Speaker #0

    Non, je suis passée par un réseau qui s'appelle Tapote Freelance. où le premier était organisé par cet organisme-là, qui est un réseau pour se trouver un peu des collègues entrepreneurs de Nana. Et ça a tout de suite super bien matché. Et après, entre nous, on s'est organisé le deuxième. Mais entourez-vous, vraiment.

  • Speaker #1

    Justement, tu me crées une parfaite transition. J'allais te demander à quel point c'est important l'entourage dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas important, c'est essentiel en fait. Il peut y avoir des gens qui sont un petit peu angoissés pour toi parce que l'entrepreneuriat c'est un petit peu long et laborieux au début et que quand on est dans un mode salariat, on ne peut pas forcément comprendre tous les enjeux avant qu'on puisse récolter nos fruits. Cependant, il y a des choses, c'est bien de les entendre, d'en prendre compte, mais de ne pas forcément tout retenir. Il faut aussi savoir garder le cap et avancer, garder nos objectifs en tête. s'entourer aussi de personnes qui ont la même vision et se pousser à toujours aller plus loin, c'est vraiment important et sans ça en fait on a vite fait de se retrouver à ce moment-là au fond de mon canapé parce qu'on n'a pas des résultats immédiats mais il y a une citation qui dit en gros être entrepreneur c'est se jeter d'une falaise sans parachute et construire le parachute pendant qu'on est en train de tomber donc c'est un peu ça, je pense que tout le monde a déjà entendu cette phrase mais c'est vraiment ça et Mais je crois qu'il y a aussi un truc où il y a un petit peu de folie dans l'entrepreneuriat, c'est qu'on n'est pas aussi conscient de tout ce que ça va être, mais c'est extrêmement stimulant. Donc entourez-vous des bonnes personnes et les gens qui passent leur vie à vous descendre. Et à un moment donné, il faut aussi faire un tri.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #0

    Mais après, gardez vos amis. Gardez aussi vos amis salariés. On les aime.

  • Speaker #1

    De toute façon, ils font de tout parce que si tu commences à construire une grande boîte, à un moment ou à un autre, il te faudra des salariés.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de modèle parfait. Il n'y a pas le freelance au-dessus du salariat, l'entrepreneuriat au-dessus de quoi que ce soit ou le salariat au-dessus de l'entrepreneuriat. Ça n'existe pas. Il n'y a pas de modèle idéal. Voilà.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et puis, tout ne va pas forcément à tout le monde. Non. Il y a des gens qui sont très bien dans le salariat parce que ça leur va et qui sont épanouis comme ça. Exactement. Et c'est tant mieux comme ça.

  • Speaker #0

    Ça dépend de l'appétence de chacun, de la période de vie. Et aussi, ce n'est pas parce qu'on se plante dans l'entrepreneuriat qu'on est nul. On a appris plein de choses. Et le salariat ne nous descend pas. Au contraire, j'ai appris énormément de choses grâce à ça. Et c'est avec mes expériences passées où j'ai pu intégrer toutes ces informations, etc. pour construire ma boîte aussi.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi. Pour moi, il y a aussi un problème. Je n'aurais pas la personne qui l'a cité. qui dit que l'échec, c'est de reproduire ses erreurs. Et pour moi, c'est ça. C'est que peu importe si tu tombes en faisant, que ce soit dans le salariat, l'entrepreneuriat ou autre, l'important, c'est de tirer une leçon de ce qui s'est passé pour avancer et ne pas reproduire la même erreur que tu avais fait.

  • Speaker #0

    Je suis tellement d'accord avec toi. Et parfois, avant de comprendre qu'on fait une erreur, pardon, qu'on commet une erreur, il peut se passer un petit peu de temps et après, ça va mieux quand même.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. L'important, c'est d'avoir du recul aussi en fait, tout ce que tu fais. Mais je pense que ça peut être dur en plus quand tu es entrepreneur, parce que tu as tellement la tête dans ton truc et tu vas toujours y faire tout droit.

  • Speaker #0

    On peut aussi garder une stratégie qui ne fonctionne pas et s'entêter, alors que parfois ce n'est juste pas la bonne chose pour notre boîte. Il n'y a pas un modèle idéal à ce qu'on parle de technique, marketing, machin et tout. Il y en a plein, je pense, qui sont super bonnes, mais qui ne sont pas adaptées à tout le monde. Et je pense qu'elles fonctionnent pratiquement toutes.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et tout comme moi, tu es une personne qui a l'air de se fixer plein d'objectifs à atteindre, de rêves à accomplir, et ça a l'air d'être le moteur dans ta vie. Tu dis que tu as organisé ton parcours scolaire et académique, ainsi que ta vie professionnelle autour de tes leitmotifs. Comment tu fais pour ne pas t'oublier et profiter de l'instant présent ?

  • Speaker #0

    Joker, non ?

  • Speaker #1

    Bon, je pense qu'un peu comme tout le monde, c'est dur de trouver un équilibre entre la vie perso et la vie privée, surtout quand t'es à fond dans ton projet.

  • Speaker #0

    J'y arrive pas encore. De temps en temps, j'arrive un petit peu à décrocher, mais non, j'y arrive pas encore. Ce que je vais pouvoir faire, c'est essayer de me trouver des loisirs, etc. Et parfois, je me dis, là, je suis fatiguée, je me repose, j'aurai plus d'énergie demain. ou s'obliger à se fixer un week-end où on fait telle chose, etc. Sinon, on a vite fait de travailler jusqu'à 3h du matin, les week-ends, en vacances, etc.

  • Speaker #1

    Je sais qu'en plus, tu reviens de vacances récemment. J'espère que tu t'es pas non plus plongée dans ton travail à fond pendant ces heures-là.

  • Speaker #0

    Je sais. Je suis partie deux mois, j'ai pris six jours de vacances. Ça a été très dur et j'ai quand même réussi à ouvrir l'ordinateur. Deux jours au-dessus.

  • Speaker #1

    C'est pas grave. Et je vais passer du coup sur la deuxième phase du podcast, sur ton parcours entrepreneur. Je vais te poser quelques questions qui sont plus globales. Pour toi, quelle est ta plus grosse réussite ou fierté en tant qu'entrepreneuse ?

  • Speaker #0

    De réinventer mon métier chaque jour, je pense. Parce que mon métier, je l'aime. Demain, peut-être que j'en aurai marre. Mais mon objectif de fond, ce n'est pas un objectif, c'est ma façon d'être. Ce que j'aime, c'est mon essence, c'est créer. J'arriverai toujours, je pense, à rebondir. Et je pense que c'est ça ma plus grosse réussite, c'est de toujours avoir la flamme, de ne pas l'avoir perdue. Et quand je commence à la perdre, je rectifie ma trajectoire.

  • Speaker #1

    OK. Quel est pour toi le plus gros apprentissage que tu as eu en devenant entrepreneur ?

  • Speaker #0

    Celui de tout le temps apprendre en fait. En fait, quand on est à son compte, qu'importe son métier. Ça nous nourrit parce qu'on est continuellement en train d'apprendre sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt. Et quand on est curieux comme moi, ça nous rend heureux en fait. Et que ce soit aussi sur comment développer son entreprise ou sur ses compétences clés de sa technique. Par exemple, dans le graphisme, le branding, de toujours m'améliorer. Il n'y a pas un truc qu'on atteint et c'est terminé. Il y a un an. C'est à l'infini et c'est ça que j'aime en fait, de pouvoir toujours, comment je peux améliorer, que ce soit mes process, ou bien comment satisfaire encore mieux mes clients, de pousser mes techniques encore mieux, de toujours aller plus loin en fait, et d'optimiser aussi. Donc c'est à l'infini et je crois que c'est ça que je préfère.

  • Speaker #1

    Je vais passer sur la dernière partie du podcast qui est un peu plus introspective. Pour toi ? Qu'est-ce que c'est qu'être heureuse ?

  • Speaker #0

    Je crois que c'est lâcher prise, qu'on n'a pas tous les facteurs, on ne peut pas gérer tous les facteurs autour de nous, mais il y en a certains où on peut avoir la main dessus et essayer de rééquilibrer et de savourer au final le moment présent au lieu d'être dans des projections. ou d'être coincée dans le passé. Ça a beaucoup été mon cas. Et aujourd'hui, j'arrive à lâcher pris sur certaines choses et d'optimiser ce qui est bon pour moi. Donc, ça va passer sur l'hygiène de vie, sur l'entourage. Tout à l'heure, tu parlais de bien s'entourer. Ça en fait partie. De prendre soin de son corps, de bien s'alimenter, de bien dormir. Et ça change déjà beaucoup de choses. Vraiment, je trouve. Ouais.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi, notamment sur la partie de l'alimentation, puisque moi, je pense comme pas mal de personnes avec le Covid, j'ai eu un peu une remise en question globale sur moi-même, ce que je veux faire, l'orientation que je donne et tout. Et je me suis un peu secoué et repris en main, qui a donné aussi la naissance de la volonté de créer ce podcast et puis de chercher un peu les voiles d'entrepreneuriat, de l'investissement, etc. Et dans l'une des remises en question de moi-même, il y a eu toute la partie... nourriture, sport, etc. Et en fait, depuis que j'ai recommencé à m'alimenter correctement, j'ai vu un impact direct sur mon cerveau, sur la manière dont je réfléchis, la manière dont je suis proactif. Et c'est des choses que je trouve dommages, qu'on n'apprend peut-être pas forcément à l'école, même si je vois pas trop comment ça peut être fait, mais c'est des choses tellement essentielles et pourtant qu'on laisse passer souvent sur un second plan de notre vie. Alors que ça ne devrait pas être le cas.

  • Speaker #0

    C'est clair, on a tendance à camoufler des choses au lieu de chercher la cause profonde et d'essayer d'améliorer. Mais c'est vrai que l'alimentation, le sommeil, de bouger, l'environnement, ce sont des choses qui sont essentielles, qu'on n'apprend pas, qui ne sont pas toujours faciles d'accès. On pourrait croire que si, mais au final, pas tant, parce qu'il n'y a pas forcément d'optimisation. Il y a plein de choses qu'on a remis en question, que ce soit sur la santé, l'alimentation ces dernières années. Et au final, je trouve que ce sont des piliers qui sont quand même essentiels. Et si nous-mêmes, on ne va pas bien physiquement, etc., je ne pense pas qu'on peut être vraiment heureux. Il faut d'abord essayer de travailler physiquement sur soi et le mental, je trouve, qui vient après aussi. Mais le bonheur aussi, je trouve que c'est quand on arrive aussi à... accomplir des choses et se féliciter quand on y arrive, de voir le progrès qu'on a pu faire et de se comparer juste à nous avant et pas forcément aux autres, parce qu'il y aura toujours des gens qui seront meilleurs que nous. Et d'essayer aussi, on peut se motiver des gens qui sont meilleurs, etc., mais de pas être dans la comparaison constante et à se flageller. Juste se dire, ok, hier j'étais là, aujourd'hui je suis un step au-dessus. Et la personne avec qui il faut vraiment se comparer, c'est le nous d'avant, en fait.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et puis, moi, je pense que justement, on essaye trop souvent de trouver le bonheur à l'extérieur, alors qu'il faut chercher à le construire déjà en soi.

  • Speaker #0

    C'est ça. On essaye de rajouter, de colmater des brèches dans la fuite, que ce soit des sorties, de l'alcool ou d'autres choses, ou travailler non-stop. Alors que ce n'est pas toujours ça et c'est de la fuite.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord.

  • Speaker #0

    Quand on élimine aussi parfois ce genre de choses, ça permet d'y voir un peu plus clair et de débroussailler.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi. Mais après, c'est dur parce que des fois, il y a des choses, justement, comme tu dis, qu'il faut faire partir, qui sont un peu des normes sociales.

  • Speaker #0

    Tu as dit que c'était facile.

  • Speaker #1

    C'est pas facile.

  • Speaker #0

    Être heureux, ça demande aussi des concessions. C'est pas quelque chose qui est long, c'est un instant. Et c'est cet instant qu'il faut savourer. Mais ça demande de la discipline et de la rigueur. Donc, ça s'acquiert.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est comme tout.

  • Speaker #0

    Ça peut vite filer entre les doigts.

  • Speaker #1

    Il faut qu'elle soit d'accord avec toi. Et où est-ce que tu te vois dans dix ans ?

  • Speaker #0

    Ça change souvent dans ma tête. J'espère que je serai toujours à mon compte, mais avec une équipe, etc., que j'aurai développé ma boîte. Si c'est dur. de se projeter aussi loin.

  • Speaker #1

    Ce que je te souhaite surtout, c'est de réaliser des projectures et des rêves que j'ai trouvés aussi. Créer l'identité visuelle d'un festival électro au rock. On va avoir des packagings pour la cosmétique. Une illustration de botanique pour une belle édition.

  • Speaker #0

    Oui, j'adore dessiner. J'adore le rock, le métal, l'électro. La cosmétique aussi, on en a parlé tout à l'heure. Mais en disant, je crois que j'aimerais bien faire tout ça. Et rester heureuse.

  • Speaker #1

    Moi, je te souhaite de réaliser tout ça avant 10 ans.

  • Speaker #0

    Oui, merci.

  • Speaker #1

    Et quel serait le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui voudrait se lancer comme toi ?

  • Speaker #0

    Eh bien, de foncer. De ne pas vivre avec des regrets. Si avec des si, on peut refaire une vie, mais de se lancer, pas en avoir.

  • Speaker #1

    Et pour toutes les personnes qui écoutent ce podcast et qui voudraient te retrouver, on peut les diriger vers où ?

  • Speaker #0

    Alors sur mon compte Instagram marie.lusso, L U 2 S A U L T, ou sur mon site internet marielusso.fr, ou sur LinkedIn au nom de Marie Lusso aussi.

  • Speaker #1

    Je mettrai de toute manière tous les liens dans la description du podcast. Je remercie toutes les personnes qui ont écouté ce dernier jusqu'à la fin. Et je vous invite, si ça vous a plu, à mettre un commentaire, à le partager, à mettre une bonne note sur Apple Podcast ou toutes les plateformes disponibles. Et je te remercie du coup d'être venue sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci à toi et je vais te faire une petite confidence. Quand j'ai refait mon positionnement, j'avais un de mes rêves, c'était d'être interviewée pour un podcast. Mais je voyais ça beaucoup plus loin. Et voilà, c'est là. donc merci à toi je t'en prie c'est moi très heureuse et honorée avec un très très grand plaisir et ça me fait extrêmement plaisir pareil je te souhaite plein de succès pour ton podcast et de recevoir plein de gens très intéressants merci beaucoup j'espère qu'ils seront tout aussi intéressants que toi merci

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de Marie

    01:39

  • La découverte de sa vocation

    03:07

  • Identité visuelle et Brand Design

    04:35

  • L'importance de l'identité visuelle

    06:12

  • Exemple de Big Fernand

    11:13

  • Trophée Influenceur Tribway

    13:06

  • Sa pire expérience avec un client

    17:00

  • L'importance du réseau

    21:35

  • Pas de hiérarchie salariat / entrepreneuriat

    25:30

  • Savoir prendre du recul

    26:23

  • Équilibre vie pro / vie perso

    27:30

  • Son expérience

    29:10

  • Introspection

    30:53

  • Son conseil pour se lancer

    36:42

  • Ses réseaux sociaux

    37:00

Description

Dans cet épisode, je reçois Marie Lussault, Directrice artistique, Brand Designer et Illustratrice, qui aide les entrepreneurs audacieux à créer une image de marque visuelle puissante.


Grâce à son expertise en graphisme haut de gamme et en stratégie de branding, Marie permet aux entrepreneurs de se démarquer tout en restant authentiques.


Au programme de cette interview on parle de :

- L'importance de l'image de marque.

- La nécessité d'allier design visuel et stratégie pour se différencier dans un marché concurrentiel.


Si vous êtes un entrepreneur en quête de succès visuel, ou curieux de découvrir les secrets d'un branding efficace, cette vidéo est pour vous !


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute



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CHAPITRES :

0:00 Introduction

1:39 Présentation de Marie

03:07 La découverte de sa vocation

04:35 Identité visuelle et Brand Design

06:12 L'importance de l'identité visuelle

11:13 Exemple de Big Fernand

13:06 Sa première expérience avec les réseaux sociaux

17:00 Mauvaise expérience avec un client

21:35 L'importance du réseau

25:30 Pas de hiérarchie salariat / entrepreneuriat

26:23 Savoir prendre du recul

27:30 Équilibre vie pro / vie perso

29:10 Son expérience

30:53 Introspection

36:42 Son conseil pour se lancer

37:00 Ses réseaux sociaux


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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Threads : @desalarier

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Si vous voulez en savoir plus sur Marie :

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le truc où il y a un petit peu de folie dans l'entrepreneuriat, c'est qu'on n'est pas aussi conscient de tout ce que ça va être, mais c'est extrêmement stimulant. Quand on voit quelque chose, on a tout de suite des mots qui nous viennent en tête. C'est de l'émotion. Quand on voit, c'est comme la musique, on sait si ça nous plaît, si ça ne nous plaît pas, et ça nous procure des sensations, des émotions.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Desalarier, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes. ordinaire au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, on part à la rencontre de Marie. Bonjour Marie.

  • Speaker #0

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Merci à toi d'avoir accepté de venir sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Je t'en prie. Je sais que tu es un peu stressée pour l'enregistrement du podcast, mais je vais te dire la vérité, le plus stressé, c'est moi. Parce qu'en préparant l'interview, je me suis rendu compte que j'étais un mauvais élève. J'ai regardé un peu tout ce que tu faisais sur ton site, toutes les astuces que tu donnais et je n'ai pas d'identité visuelle. Et j'assimilais comme important le fait d'avoir certaines choses comme le logo, la typo, des couleurs, etc. Et je me suis rendu compte que je faisais un peu fausse route et je me suis dit, ça va regarder mon Insta, elle va me juger, elle va tout casser.

  • Speaker #0

    Pas du tout !

  • Speaker #1

    Donc je t'avouerai que moi aussi j'ai un peu stressé. Alors pour commencer Marie, je vais te décrire, je vais faire un peu ton portrait et puis parler un peu de ce que tu fais. Et puis, dans une seconde partie, on rentrera sur tout ce qui est lié à l'entrepreneuriat, ta transition et une dernière partie avec de l'introspection.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est parfait.

  • Speaker #1

    Ça marche. Alors, tu as eu en 2013 ton Master 2 Direction artistique en arts graphiques et design numérique à Pengan. En 2014, tu deviens directrice artistique freelance et tu signes ton premier contrat. Après des premières expériences chez Cosmopolitan. notamment et la tenue d'un blog qui s'appelle Little Sweet Poison, tu t'es lancé en tant que directrice artistique indépendante et illustratrice en freelance. Tu as alterné entre l'indépendance et le travail chez l'annonceur. Cela t'a permis entre autres d'être la directrice artistique de Big Fernand et de compter comme client Lacoste et aussi Cici Lapayette avec le logo So It Is. En 2021, tu reprends ton envol pour aider les entrepreneurs et les entrepreneuses passionnés à décupler leur force de frappe avec une image de marque visuelle irrésistible qui capte leur audience grâce à l'alliance du graphisme haut de gamme et d'une stratégie branding efficiente. Tu aides les entrepreneurs intrépides qui visent haut à imposer leur style sans trahir leur valeur et surtout à se démarquer de la concurrence. Tu proposes du coaching pour aider lorsque l'on bloque sur son identité visuelle ou avoir ton avis et surtout ton expertise sur le marketing.

  • Speaker #0

    Ben voilà, t'es un super élève en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça, j'ai un peu creusé ton histoire, j'ai un peu stalké sans vouloir te faire peur tout ce que tu faisais. Et je sais également que tu es illustratrice.

  • Speaker #0

    Oui, c'est bien ça.

  • Speaker #1

    Ok. Alors ma première question, c'est que tu dis que ce métier, c'était ton rêve, car c'était le même que celui de ton grand-père qui travaillait chez Radio France. Quand est-ce que tu as su que c'était ce que tu voulais faire ?

  • Speaker #0

    Il n'y a pas un moment où j'ai su. Ça a toujours été comme ça, il n'y a pas de question. Je suis née comme je suis et ça fait partie de moi en fait. Non, je n'ai pas eu un moment où je me suis dit peut-être ci, peut-être ça. Après c'est vrai, je me suis posé des questions sur des choses un peu plus classiques comme le stylisme, etc. Cependant, j'ai toujours voulu faire un métier créatif parce que j'ai horreur de devoir faire... tout le temps, tout le temps la même chose. Et j'avais envie d'un métier où je puisse avoir l'impression de créer et de me renouveler tous les jours. Et voilà, c'était une évidence. C'est familial, c'est comme ça, c'est dans mon être.

  • Speaker #1

    Il faisait quoi ton grand-père, du coup, chez Radio France ?

  • Speaker #0

    C'était plutôt tout ce qui était autour de la publicité, des affiches, logos, de l'identité visuelle, tout ce genre de choses, en fait, pour Radio France et plein d'autres projets, mais bon. Moi, j'étais jeune à cette époque-là, du coup, je n'étais pas dans son bureau. Ça me paraissait très impressionnant et il avait une très belle carrière. Donc, ça m'a toujours, ça a toujours été un moteur.

  • Speaker #1

    Ok. Et est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est l'identité visuelle et le brand design ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors, c'est un peu... Il y a beaucoup de mots compliqués pour dire un peu la même chose.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que je te pose des questions, parce que je savais ce que ça veut dire.

  • Speaker #0

    En fait, l'identité visuelle va faire partie du branding. Donc ça va être comment on va communiquer, mais l'identité visuelle, on va avoir... Plusieurs choses dedans, on va avoir effectivement le logo, on va avoir une palette de couleurs, on va avoir des typographies, on va avoir des motifs, on va avoir des pictogrammes, etc. En fait, c'est un écosystème visuel qui va permettre de reconnaître une marque. Après, le branding au sens large, il va y avoir les positionnements, les valeurs, la manière dont on s'exprime, etc. Mais moi, je vais vraiment m'occuper de la partie visuelle. Mais pour avoir cette partie visuelle, je vais devoir faire un travail de stratégie, de savoir à qui on s'adresse. comment, etc. Ce qui est du coup la stratégie, le positionnement. Sinon, c'est un petit peu comme si on voulait une voiture, mais la voiture ne sert à rien si on n'a pas de moteur. Donc, tant qu'on n'a pas les fondations, ça ne sert à rien, c'est de l'argent gâché. C'est pour ça qu'il faut travailler là-dessus en amont avant de pouvoir déployer son identité visuelle, justement. J'espère que ça a été clair, sinon...

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est beaucoup plus clair que ça l'était au début, puisqu'on nageait tout le temps. Sur les réseaux sociaux, le branding, c'est important, le personal branding, c'est important, c'est ce qu'il faut, etc. Mais en fait, on ne sait jamais vraiment ce que ça veut dire si on n'est pas dans le milieu. Et là, justement, avec tes explications, ça donne un peu plus de concret sur ce que c'est. Et mon autre question, c'est de savoir justement, est-ce que toi, tu penses que c'est important pour aujourd'hui, pour toute entreprise d'avoir cette identité visuelle ?

  • Speaker #0

    La première chose qu'on voit... Quand on passe quelque part ou qu'on ingère une information, ça va être avec les yeux. Donc pour moi, c'est vraiment le moyen le plus efficace de se démarquer de la concurrence. Par exemple, on a le copywriting, on a plein de choses, mais ça demande de lire, ça demande du temps. Alors que quand on voit, on sait tout de suite si ça nous plaît ou si ça ne nous plaît pas. C'est instantané, il n'y a aucun effort à faire. Et avec tous les stimuli visuels qu'on a, il faut qu'on puisse réussir à se... détaché de la masse. Donc c'est pour faire en gros sa première bonne impression. Parce qu'une fois que c'est loupé, c'est compliqué. Il y a produit égal. Si visuellement c'est joli, on va attirer aussi des bonnes personnes.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi et en plus sur ton site tu dis deux choses justement qui vont retranscrire un peu ce que tu viens de dire et qui sont parfaitement vraies. Le premier, c'est que tu écris un endroit, l'image et le langage universel qui peut être compris de tous. Et la deuxième chose, c'est que Comme tu dis, la première impression, elle est ultra importante. Et aujourd'hui, on est dans une société où les réseaux sociaux sont omniprésents. Et la manière dont on consomme les choses fait que, par exemple, on a une génération TikTok qui swipe de plus en plus vite. Et tu dis justement que c'est important de marquer son client en fer rouge dès la première impression, parce qu'on a un taux d'attention en plus qui est ultra limité. Et du coup, je te rejoins parfaitement là-dessus. Et à un moment sur ton site... tu parles du fait que justement ce brand design ça peut avoir un impact sur l'augmentation du chiffre d'affaires est-ce que tu peux dire un peu comment tu penses ça ?

  • Speaker #0

    Déjà il faut savoir que quand on voit quelque chose on a tout de suite des mots qui nous viennent en tête, c'est de l'émotion, quand on voit c'est comme la musique, on sait si ça nous plaît si ça nous plaît pas, ça nous procure des sensations, des émotions Si on a quelque chose qui est un petit peu cheap, un petit peu bricolé, etc., ça ne va pas donner confiance. Il y a plein de gens qui peuvent boycotter une marque ou se dire Ah, le site, il n'est pas terrible, on dirait que c'est un petit peu bricolé, ce ne sont peut-être pas des gens sérieux. Du coup, c'est clair que ça va faire fuir, mais si on rechange son positionnement, on veut augmenter ses prix, on apporte aussi de la qualité, il faut aussi que visuellement, ça suive. Ça peut vraiment desservir d'avoir une image qui est un petit peu bricolée, mais à l'inverse de quelque chose qui va être bien travaillé, etc., ça va aussi donner un gage de confiance. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Et j'ai adoré un de tes exemples, encore une fois, que tu donnais. C'est les trattoria parisiennes qui se ressemblent avec l'énorme mur en bouteille de verre, comme chez Pizza Popolare. Et souvent, justement, on a une tendance à vouloir copier ce qui fonctionne. Et je pense que c'est un peu dans notre nature de suivre ce qui fonctionne. Mais toi, tu dis qu'il faut essayer de sortir du lot. Et tu dis qu'il faut identifier notamment ses forces, ses faiblesses, en quoi on est meilleur que ses concurrents, comment on peut s'améliorer. Comment tu fais justement pour aider les gens à identifier ça ?

  • Speaker #0

    C'est un long travail. Déjà, j'ai un peu l'impression d'être le Google Translate. De l'image. Donc, il y a tous une partie assez psychologique. Donc, il va y avoir, déjà, qu'est-ce qui fonctionne chez les autres, mais aussi quelle est la valeur différenciante chez mon client. Et ça, c'est quelque chose qui est important. Comment il a envie de communiquer et quelle est, en gros, la vibe qu'il veut passer à travers l'image, son compte Instagram, son site, ses campagnes publicitaires. Donc, ça passe par plein de choses. Mais moi, vraiment, ce que je dirais, c'est... OK, les choses, elles sont bien, c'est chouette. Mais il faut essayer de, parfois, prendre un petit contre-pied. Parce que quand tout est tout le temps pareil, c'est bien, mais au bout d'un moment, on se fond dans la masse. Et c'est pas terrible. Et moi, vraiment, c'est surtout, je trouve, au niveau des logos, par exemple, je disais, par exemple, pour les Trattoria, mais ça peut être pour un peu tout. plombier, etc. Quand on a l'image qui représente le métier ou le service qu'on fait, au final, on a juste à changer le nom en bas et ça peut être celui du concurrent. Donc c'est vraiment plutôt montrer qu'est-ce qu'on a envie, quelles sont nos valeurs, etc. C'est d'essayer visuellement de retranscrire une émotion. Mais ça, ça marche aussi bien pour de l'identité visuelle, mais ça peut être pour un décor, pour... Plein de choses. Voilà, c'est vraiment l'ambiance.

  • Speaker #1

    Et en parlant d'un de tes clients avec lequel tu as travaillé, notamment Big Fernand, c'est aussi quelque chose qui a fait que je voulais t'avoir pour te faire part de cette expérience. Moi, pour moi, avant Big Fernand, un burger, c'était McDo, Quick. C'était un fast-food classique, quelque chose où on mange pour pas trop cher, surtout quand j'étais étudiant. Et avec l'identité visuelle de Big Fernand, j'avais eu l'impression, au final, même si je mangeais un burger, de manger autre chose. Et de ne pas être dans un fast-food classique. Et ça m'a aussi permis d'accepter de payer plus cher pour une expérience que tu avais, avec tout ce qu'ils vendaient et l'identité qu'ils avaient autour de ça. Et Big Fernand, c'est vraiment la première marque de burger qui m'a permis de casser cette image que j'avais des fast-foods français. Et je pense que je ne dois pas être le seul. Je pense surtout que ça a ouvert la voie derrière à plein d'autres chaînes aussi qui existent aujourd'hui. Donc je voulais te faire part de ça parce que j'ai regardé un peu les illustrations que tu avais faites et c'est celles qui avaient tapé directement dans mon esprit quand je les avais vues à l'époque dans celui qui était à Neuilly.

  • Speaker #0

    D'accord, bah écoute, je te remercie. Alors moi j'ai fait certaines illustrations mais je ne les ai pas toutes faites. Il y a aussi le studio Violaine et Jérémy et moi j'en ai fait d'autres. Par exemple j'ai fait des poules, j'ai fait des bœufs. Non, des bœufs.

  • Speaker #1

    Des bœufs.

  • Speaker #0

    C'est le stress ! Mais en fait, tu as bien résumé, c'est que tu n'as pas payé un burger. D'ailleurs, là-bas, on disait un hamburger. C'est franchouillard, tu as payé une expérience. C'est l'ADN, en fait, de l'entreprise. Tu es rentré dans un univers et c'est ça que tu as payé. Tu n'as pas, évidemment, tu as payé la qualité, tu as payé ta nourriture, etc. Mais c'est vraiment un écosystème, un univers. Une expérience.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et pour parler d'une autre expérience que tu as eue, notamment avec ton blog, tu as été la gagnante du trophée influenceur Tribway en catégorie beauté, bien-être en juin 2014.

  • Speaker #0

    Tu as été déterré ça ou toi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais plus, j'ai cherché sur pas mal de trucs. Et ton blog, du coup, il avait pour thématique le bien-être, la coiffure, la beauté et la mode. et principalement des revues et analyses de produits, de recettes cosmétiques home-made et de tutos maquillage et Nela. Qu'est-ce que tu retiens de cette expérience ?

  • Speaker #0

    Vraiment beaucoup, beaucoup de choses. Déjà, à l'époque, ce n'était pas super bien vu et on pensait que je ne pouvais parler que de ça. Alors que c'était bien plus parce que ça a été un petit peu les bases, au final, de l'entrepreneuriat. Parce qu'à cette époque-là, on n'avait pas de tutos, on ne savait pas ce que c'était un positionnement, on ne savait pas ce que c'était. On faisait et c'était tout. Et ça a été le moment où j'ai commencé à avoir des partenariats, de l'affiliation. Au final, j'ai fait un peu d'influence et je ne savais pas que ça s'appelait comme ça.

  • Speaker #1

    Mais tu as raison parce que justement, à l'époque, il y avait pas mal de blogueuses.

  • Speaker #0

    Oui, et on faisait aussi du SEO. C'est ça.

  • Speaker #1

    On avait commencé pareil avec des blogs. Et après, c'est quand il y a eu le switch sur Instagram. Tu vois, par exemple, avec Chiara Ferranis, Blonde Salade, etc. Il y a eu toute cette période de gros blogs et le switch. Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    d'influence ? C'est l'arrivée d'Instagram, que je n'ai pas très bien gérée, je l'avoue, parce qu'il y avait un côté assez superficiel, très matuvu, comme aujourd'hui, un peu le cliché de l'influence qui n'était pas le cas à l'époque. Parce qu'à l'époque, c'était vraiment beaucoup de valeurs, etc. Et c'était vraiment de la passion. Et on apprenait sur le tas les réseaux sociaux, comment parler aux marques, etc. Aller les chercher. Il n'y avait pas de non sur tout ça. Et c'est vrai que quand il y a eu ce switch, il y en a beaucoup dans moi qui ont décidé de laisser tomber. C'est aussi le moment où je me suis concentrée vraiment sur la direction artistique, le graphisme, l'illustration, etc. Où j'ai préféré miser sur ma carrière professionnelle et j'ai laissé un peu de côté la passion. Alors qu'au final, peut-être que je n'aurais pas dû parce que j'ai vraiment appris énormément de choses. Il y avait aussi le réseautage, il y avait plein de choses. les soirées d'influence, en fait, on ne se rend pas compte, mais c'était gros, en fait.

  • Speaker #1

    Et ça existait déjà du coup à l'époque ? Je ne me rends vraiment pas compte tout ce que...

  • Speaker #0

    Il n'y avait pas de nom pour ça. Les choses n'étaient pas encore structurées. On ne savait pas vraiment si on pouvait se faire payer, quand on nous demandait de placer des produits, etc. Vraiment, on a tout appris sur le tas. Et pareil, le SEO, c'était des heures sur le net à chercher. Mais toutes ces compétences m'ont servi aujourd'hui pour ma boîte, en fait. Donc, merci ces années-là. Parce que quand je replongeais pour faire mon site, etc., ça fait un parallèle.

  • Speaker #1

    Et justement, à l'époque, quand tu tenais ton blog, tu étais perméable aux autres, à ton entourage, ou tu t'en fichais complètement ?

  • Speaker #0

    Si j'avais été perméable, j'aurais arrêté dès la première semaine, en fait. Parce que c'était un truc de... pas de cassos, mais de fille superficielle. Ah oui ? que ça demandait des compétences techniques. Oui, d'accord. Et du coup, c'est ça aussi qui m'avait un petit peu saoulée vers la fin. Après, j'en avais un peu marre aussi. Mais non, si j'avais écouté les autres, je ne l'aurais pas tenu pendant des années. Et justement, plus on me disait Oui, arrête plus je continuais et plus je postais, plus je publiais, plus je faisais des analyses. Et c'est comme ça que j'ai remporté mon trophée.

  • Speaker #1

    Félicitations encore une fois. J'allais te demander une autre expérience que tu as eue, que j'ai vue sur ton LinkedIn, concernant un client qui t'a dit Marie, tu me fais perdre mon temps

  • Speaker #0

    Oh oui.

  • Speaker #1

    Tu parles du fait que tu te pliais justement toujours en quatre pour tes clients, que tu t'écrasais et qu'ils ne voyaient pas ta valeur. J'ai moi aussi tendance justement à vouloir beaucoup en faire, parfois à mon détriment pour les autres. Et je voulais savoir comment tu avais appris à gérer ça.

  • Speaker #0

    Dans la douleur. On ne va pas mentir, c'est dans la douleur. Ça a été une bascule pour mon entreprise où vraiment je me suis dit bon là j'ai deux solutions, soit je me laisse bouffer par cette expérience et je me dis que je suis nulle et que de toute façon ça sert à rien et que j'arriverai jamais à faire quoi que ce soit d'autre parce que ça s'est mal passé et ça se repassera peut-être mal avec d'autres. Ou alors je réinvente mon métier et à partir de ce moment-là c'est là où j'ai commencé. à prendre en compte toute la partie entrepreneuriat. Et j'ai changé mon état d'esprit où je me suis formée du coup côté marketing, le copywriting, comment le positionnement. Et c'est comme ça que ça a commencé avant même que j'entende les mots. Je me dis bon, comment je peux faire ? J'ai commencé quand j'ai eu ce client, je savais qu'il était un petit peu pénible parce que je l'avais eu avant de signer un de mes CDI. C'était déjà un petit peu compliqué pour cette personne-là, mais ses projets étaient à chaque fois incroyables. Donc, en fait, j'avais commencé à vraiment cadrer mes offres. Alors que sachant que dans le côté graphisme, etc., on ne nous apprend pas vraiment ça. C'est, ça ne se passe pas bien, tant pis pour toi, tu ne pourras jamais te payer plus. C'est comme ça, de toute façon, c'est le client qui décide. Toi, tu n'es que l'exécutant. Ce n'est pas vrai. En fait, on nous montre un chemin tout tracé, mais il y en a d'autres. Et moi, c'est celui que j'ai décidé de prendre. Et justement, le positionnement, c'est ce qui m'a permis de pouvoir rebondir. qui j'ai envie d'attirer et surtout qui je n'ai pas envie d'attirer. Et ça, je l'ai fait aussi. Comment je l'ai exprimé ? Par le branding et l'identité visuelle, en ayant quelque chose de plus premium, en cadrant mes offres, en ayant une certaine palette de couleurs, etc. en m'inspirant un peu de ce que peuvent faire les agences. Déjà, ça va être un frein aussi aux personnes qui vont venir vers toi juste parce que tu es le moins cher. parce qu'on sait que tu peux être manipulable, etc. Moi, j'ai des couleurs qui sont assez tranchées. Il y a beaucoup d'espace autour de mes textes, etc. Il y a une énergie qui se dégage. Du coup, je sais que si quelqu'un va vouloir venir m'écraser un petit peu, il va voir que dans ce que je projette, ça va être un petit peu plus compliqué que quelqu'un qui a l'air un petit peu plus lisse, etc. Donc vraiment, le positionnement, c'est important. Et comment, grâce au positionnement et à la partie un peu plus stratégique, le branding va permettre de mettre visuellement ça en forme. Donc ça permet aussi de faire un tri. Et voilà aussi pourquoi c'est extrêmement important. Et les coordonnées sont parfois aussi les plus mal chaussées. C'est ce qui était mon cas avant.

  • Speaker #1

    J'ai vu que tu as refait du coup complètement...

  • Speaker #0

    J'ai revu tout le fonctionnement de ma boîte, vraiment. Je veux proposer la meilleure expérience pour mes clients. Tout est balisé, tout est... cadrer aux petits oignons parce que quand on va voir quelqu'un, surtout aussi dans le graphisme, c'est quelque chose qui est dur à déléguer. Est-ce que la personne va bien comprendre ce qu'on a dans la tête, etc. Donc, en fait, essayer d'enlever tout ce qui peut être sujet à angoisse chez le client. Je le prends par la main, je fais un brief qui est très poussé, etc. On revoit tout et à partir de ce moment-là, il n'y a plus de retour incessant, etc. Tout le travail a déjà été... fait entre guillemets et il y a juste à dérouler en fait.

  • Speaker #1

    Et je pense que justement, tu dis une chose qui est pour moi importante, c'est entreprendre. Moi, ce que je vois, c'est un peu la liberté aussi. Je pense que c'est la liberté de choisir avec qui tu as envie de travailler et avec qui tu n'as pas envie de travailler pour justement éviter de te retrouver dans des situations comme celle-ci avec un client, même si tu ne peux pas tout voir dès le premier rendez-vous avec lui avant d'accepter. C'est éviter justement ce genre de situation avec des personnes avec qui tu ne peux pas travailler et tu n'as pas envie de travailler du tout.

  • Speaker #0

    Ah mais c'est clair. Et l'image qu'on renvoie, c'est ça aussi qui fait un filtre.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et je vois que tu as parlé aussi d'une expérience que tu as eue de co-living avec d'autres entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Ah, incroyable. Si j'avais un conseil, faites-le au moins une fois dans votre vie. Il y a un avant et un après. Vraiment, oui.

  • Speaker #1

    C'est le fait d'être entouré d'autres personnes qui sont entrepreneurs également ?

  • Speaker #0

    C'est même pas descriptible en fait. On arrive, on a l'impression d'être avant peut-être balotté, etc. De ne pas trop savoir, on sait plus ou moins où est-ce qu'on va, mais quand on se retrouve... un peu enfermé dans une villa avec d'autres personnes qui ont les mêmes problématiques, qui ont les mêmes problématiques, la même vision, les mêmes ambitions, avec des cerveaux qui vont partout, c'est une émulsion non-stop. Ça fait juste un... Vraiment. Je suis ressortie de là, j'étais plus la même. Et la boîte, elle fait ça, comme ça. Et ça, ça a été pour tout le monde. Et même d'être en relation avec d'autres personnes, de s'entourer, c'est essentiel d'être à son compte. On peut vite se retrouver seule, etc. Et c'est vrai que se créer un réseau, d'avoir des gens avec qui discuter et un peu aussi se saucer entre nous, ça fait quand même une sacrée différence. Et ces filles-là, on s'est refait un autre séjour et on est tout le temps en contact. Et même juste avant d'arriver pour l'enregistrement du studio, j'aurais dit les filles, j'ai ça là dans une heure, waouh ! Et non, il faut le faire. Il y a un avant, un après. J'ai même pas de mots pour le décrire. Il faut le vivre.

  • Speaker #1

    Et comment t'as fait justement pour trouver ce genre d'expérience ? T'as fait d'autres réseaux avant ?

  • Speaker #0

    Non, je suis passée par un réseau qui s'appelle Tapote Freelance. où le premier était organisé par cet organisme-là, qui est un réseau pour se trouver un peu des collègues entrepreneurs de Nana. Et ça a tout de suite super bien matché. Et après, entre nous, on s'est organisé le deuxième. Mais entourez-vous, vraiment.

  • Speaker #1

    Justement, tu me crées une parfaite transition. J'allais te demander à quel point c'est important l'entourage dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas important, c'est essentiel en fait. Il peut y avoir des gens qui sont un petit peu angoissés pour toi parce que l'entrepreneuriat c'est un petit peu long et laborieux au début et que quand on est dans un mode salariat, on ne peut pas forcément comprendre tous les enjeux avant qu'on puisse récolter nos fruits. Cependant, il y a des choses, c'est bien de les entendre, d'en prendre compte, mais de ne pas forcément tout retenir. Il faut aussi savoir garder le cap et avancer, garder nos objectifs en tête. s'entourer aussi de personnes qui ont la même vision et se pousser à toujours aller plus loin, c'est vraiment important et sans ça en fait on a vite fait de se retrouver à ce moment-là au fond de mon canapé parce qu'on n'a pas des résultats immédiats mais il y a une citation qui dit en gros être entrepreneur c'est se jeter d'une falaise sans parachute et construire le parachute pendant qu'on est en train de tomber donc c'est un peu ça, je pense que tout le monde a déjà entendu cette phrase mais c'est vraiment ça et Mais je crois qu'il y a aussi un truc où il y a un petit peu de folie dans l'entrepreneuriat, c'est qu'on n'est pas aussi conscient de tout ce que ça va être, mais c'est extrêmement stimulant. Donc entourez-vous des bonnes personnes et les gens qui passent leur vie à vous descendre. Et à un moment donné, il faut aussi faire un tri.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #0

    Mais après, gardez vos amis. Gardez aussi vos amis salariés. On les aime.

  • Speaker #1

    De toute façon, ils font de tout parce que si tu commences à construire une grande boîte, à un moment ou à un autre, il te faudra des salariés.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de modèle parfait. Il n'y a pas le freelance au-dessus du salariat, l'entrepreneuriat au-dessus de quoi que ce soit ou le salariat au-dessus de l'entrepreneuriat. Ça n'existe pas. Il n'y a pas de modèle idéal. Voilà.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et puis, tout ne va pas forcément à tout le monde. Non. Il y a des gens qui sont très bien dans le salariat parce que ça leur va et qui sont épanouis comme ça. Exactement. Et c'est tant mieux comme ça.

  • Speaker #0

    Ça dépend de l'appétence de chacun, de la période de vie. Et aussi, ce n'est pas parce qu'on se plante dans l'entrepreneuriat qu'on est nul. On a appris plein de choses. Et le salariat ne nous descend pas. Au contraire, j'ai appris énormément de choses grâce à ça. Et c'est avec mes expériences passées où j'ai pu intégrer toutes ces informations, etc. pour construire ma boîte aussi.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi. Pour moi, il y a aussi un problème. Je n'aurais pas la personne qui l'a cité. qui dit que l'échec, c'est de reproduire ses erreurs. Et pour moi, c'est ça. C'est que peu importe si tu tombes en faisant, que ce soit dans le salariat, l'entrepreneuriat ou autre, l'important, c'est de tirer une leçon de ce qui s'est passé pour avancer et ne pas reproduire la même erreur que tu avais fait.

  • Speaker #0

    Je suis tellement d'accord avec toi. Et parfois, avant de comprendre qu'on fait une erreur, pardon, qu'on commet une erreur, il peut se passer un petit peu de temps et après, ça va mieux quand même.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. L'important, c'est d'avoir du recul aussi en fait, tout ce que tu fais. Mais je pense que ça peut être dur en plus quand tu es entrepreneur, parce que tu as tellement la tête dans ton truc et tu vas toujours y faire tout droit.

  • Speaker #0

    On peut aussi garder une stratégie qui ne fonctionne pas et s'entêter, alors que parfois ce n'est juste pas la bonne chose pour notre boîte. Il n'y a pas un modèle idéal à ce qu'on parle de technique, marketing, machin et tout. Il y en a plein, je pense, qui sont super bonnes, mais qui ne sont pas adaptées à tout le monde. Et je pense qu'elles fonctionnent pratiquement toutes.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et tout comme moi, tu es une personne qui a l'air de se fixer plein d'objectifs à atteindre, de rêves à accomplir, et ça a l'air d'être le moteur dans ta vie. Tu dis que tu as organisé ton parcours scolaire et académique, ainsi que ta vie professionnelle autour de tes leitmotifs. Comment tu fais pour ne pas t'oublier et profiter de l'instant présent ?

  • Speaker #0

    Joker, non ?

  • Speaker #1

    Bon, je pense qu'un peu comme tout le monde, c'est dur de trouver un équilibre entre la vie perso et la vie privée, surtout quand t'es à fond dans ton projet.

  • Speaker #0

    J'y arrive pas encore. De temps en temps, j'arrive un petit peu à décrocher, mais non, j'y arrive pas encore. Ce que je vais pouvoir faire, c'est essayer de me trouver des loisirs, etc. Et parfois, je me dis, là, je suis fatiguée, je me repose, j'aurai plus d'énergie demain. ou s'obliger à se fixer un week-end où on fait telle chose, etc. Sinon, on a vite fait de travailler jusqu'à 3h du matin, les week-ends, en vacances, etc.

  • Speaker #1

    Je sais qu'en plus, tu reviens de vacances récemment. J'espère que tu t'es pas non plus plongée dans ton travail à fond pendant ces heures-là.

  • Speaker #0

    Je sais. Je suis partie deux mois, j'ai pris six jours de vacances. Ça a été très dur et j'ai quand même réussi à ouvrir l'ordinateur. Deux jours au-dessus.

  • Speaker #1

    C'est pas grave. Et je vais passer du coup sur la deuxième phase du podcast, sur ton parcours entrepreneur. Je vais te poser quelques questions qui sont plus globales. Pour toi, quelle est ta plus grosse réussite ou fierté en tant qu'entrepreneuse ?

  • Speaker #0

    De réinventer mon métier chaque jour, je pense. Parce que mon métier, je l'aime. Demain, peut-être que j'en aurai marre. Mais mon objectif de fond, ce n'est pas un objectif, c'est ma façon d'être. Ce que j'aime, c'est mon essence, c'est créer. J'arriverai toujours, je pense, à rebondir. Et je pense que c'est ça ma plus grosse réussite, c'est de toujours avoir la flamme, de ne pas l'avoir perdue. Et quand je commence à la perdre, je rectifie ma trajectoire.

  • Speaker #1

    OK. Quel est pour toi le plus gros apprentissage que tu as eu en devenant entrepreneur ?

  • Speaker #0

    Celui de tout le temps apprendre en fait. En fait, quand on est à son compte, qu'importe son métier. Ça nous nourrit parce qu'on est continuellement en train d'apprendre sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt. Et quand on est curieux comme moi, ça nous rend heureux en fait. Et que ce soit aussi sur comment développer son entreprise ou sur ses compétences clés de sa technique. Par exemple, dans le graphisme, le branding, de toujours m'améliorer. Il n'y a pas un truc qu'on atteint et c'est terminé. Il y a un an. C'est à l'infini et c'est ça que j'aime en fait, de pouvoir toujours, comment je peux améliorer, que ce soit mes process, ou bien comment satisfaire encore mieux mes clients, de pousser mes techniques encore mieux, de toujours aller plus loin en fait, et d'optimiser aussi. Donc c'est à l'infini et je crois que c'est ça que je préfère.

  • Speaker #1

    Je vais passer sur la dernière partie du podcast qui est un peu plus introspective. Pour toi ? Qu'est-ce que c'est qu'être heureuse ?

  • Speaker #0

    Je crois que c'est lâcher prise, qu'on n'a pas tous les facteurs, on ne peut pas gérer tous les facteurs autour de nous, mais il y en a certains où on peut avoir la main dessus et essayer de rééquilibrer et de savourer au final le moment présent au lieu d'être dans des projections. ou d'être coincée dans le passé. Ça a beaucoup été mon cas. Et aujourd'hui, j'arrive à lâcher pris sur certaines choses et d'optimiser ce qui est bon pour moi. Donc, ça va passer sur l'hygiène de vie, sur l'entourage. Tout à l'heure, tu parlais de bien s'entourer. Ça en fait partie. De prendre soin de son corps, de bien s'alimenter, de bien dormir. Et ça change déjà beaucoup de choses. Vraiment, je trouve. Ouais.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi, notamment sur la partie de l'alimentation, puisque moi, je pense comme pas mal de personnes avec le Covid, j'ai eu un peu une remise en question globale sur moi-même, ce que je veux faire, l'orientation que je donne et tout. Et je me suis un peu secoué et repris en main, qui a donné aussi la naissance de la volonté de créer ce podcast et puis de chercher un peu les voiles d'entrepreneuriat, de l'investissement, etc. Et dans l'une des remises en question de moi-même, il y a eu toute la partie... nourriture, sport, etc. Et en fait, depuis que j'ai recommencé à m'alimenter correctement, j'ai vu un impact direct sur mon cerveau, sur la manière dont je réfléchis, la manière dont je suis proactif. Et c'est des choses que je trouve dommages, qu'on n'apprend peut-être pas forcément à l'école, même si je vois pas trop comment ça peut être fait, mais c'est des choses tellement essentielles et pourtant qu'on laisse passer souvent sur un second plan de notre vie. Alors que ça ne devrait pas être le cas.

  • Speaker #0

    C'est clair, on a tendance à camoufler des choses au lieu de chercher la cause profonde et d'essayer d'améliorer. Mais c'est vrai que l'alimentation, le sommeil, de bouger, l'environnement, ce sont des choses qui sont essentielles, qu'on n'apprend pas, qui ne sont pas toujours faciles d'accès. On pourrait croire que si, mais au final, pas tant, parce qu'il n'y a pas forcément d'optimisation. Il y a plein de choses qu'on a remis en question, que ce soit sur la santé, l'alimentation ces dernières années. Et au final, je trouve que ce sont des piliers qui sont quand même essentiels. Et si nous-mêmes, on ne va pas bien physiquement, etc., je ne pense pas qu'on peut être vraiment heureux. Il faut d'abord essayer de travailler physiquement sur soi et le mental, je trouve, qui vient après aussi. Mais le bonheur aussi, je trouve que c'est quand on arrive aussi à... accomplir des choses et se féliciter quand on y arrive, de voir le progrès qu'on a pu faire et de se comparer juste à nous avant et pas forcément aux autres, parce qu'il y aura toujours des gens qui seront meilleurs que nous. Et d'essayer aussi, on peut se motiver des gens qui sont meilleurs, etc., mais de pas être dans la comparaison constante et à se flageller. Juste se dire, ok, hier j'étais là, aujourd'hui je suis un step au-dessus. Et la personne avec qui il faut vraiment se comparer, c'est le nous d'avant, en fait.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et puis, moi, je pense que justement, on essaye trop souvent de trouver le bonheur à l'extérieur, alors qu'il faut chercher à le construire déjà en soi.

  • Speaker #0

    C'est ça. On essaye de rajouter, de colmater des brèches dans la fuite, que ce soit des sorties, de l'alcool ou d'autres choses, ou travailler non-stop. Alors que ce n'est pas toujours ça et c'est de la fuite.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord.

  • Speaker #0

    Quand on élimine aussi parfois ce genre de choses, ça permet d'y voir un peu plus clair et de débroussailler.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec toi. Mais après, c'est dur parce que des fois, il y a des choses, justement, comme tu dis, qu'il faut faire partir, qui sont un peu des normes sociales.

  • Speaker #0

    Tu as dit que c'était facile.

  • Speaker #1

    C'est pas facile.

  • Speaker #0

    Être heureux, ça demande aussi des concessions. C'est pas quelque chose qui est long, c'est un instant. Et c'est cet instant qu'il faut savourer. Mais ça demande de la discipline et de la rigueur. Donc, ça s'acquiert.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est comme tout.

  • Speaker #0

    Ça peut vite filer entre les doigts.

  • Speaker #1

    Il faut qu'elle soit d'accord avec toi. Et où est-ce que tu te vois dans dix ans ?

  • Speaker #0

    Ça change souvent dans ma tête. J'espère que je serai toujours à mon compte, mais avec une équipe, etc., que j'aurai développé ma boîte. Si c'est dur. de se projeter aussi loin.

  • Speaker #1

    Ce que je te souhaite surtout, c'est de réaliser des projectures et des rêves que j'ai trouvés aussi. Créer l'identité visuelle d'un festival électro au rock. On va avoir des packagings pour la cosmétique. Une illustration de botanique pour une belle édition.

  • Speaker #0

    Oui, j'adore dessiner. J'adore le rock, le métal, l'électro. La cosmétique aussi, on en a parlé tout à l'heure. Mais en disant, je crois que j'aimerais bien faire tout ça. Et rester heureuse.

  • Speaker #1

    Moi, je te souhaite de réaliser tout ça avant 10 ans.

  • Speaker #0

    Oui, merci.

  • Speaker #1

    Et quel serait le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui voudrait se lancer comme toi ?

  • Speaker #0

    Eh bien, de foncer. De ne pas vivre avec des regrets. Si avec des si, on peut refaire une vie, mais de se lancer, pas en avoir.

  • Speaker #1

    Et pour toutes les personnes qui écoutent ce podcast et qui voudraient te retrouver, on peut les diriger vers où ?

  • Speaker #0

    Alors sur mon compte Instagram marie.lusso, L U 2 S A U L T, ou sur mon site internet marielusso.fr, ou sur LinkedIn au nom de Marie Lusso aussi.

  • Speaker #1

    Je mettrai de toute manière tous les liens dans la description du podcast. Je remercie toutes les personnes qui ont écouté ce dernier jusqu'à la fin. Et je vous invite, si ça vous a plu, à mettre un commentaire, à le partager, à mettre une bonne note sur Apple Podcast ou toutes les plateformes disponibles. Et je te remercie du coup d'être venue sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci à toi et je vais te faire une petite confidence. Quand j'ai refait mon positionnement, j'avais un de mes rêves, c'était d'être interviewée pour un podcast. Mais je voyais ça beaucoup plus loin. Et voilà, c'est là. donc merci à toi je t'en prie c'est moi très heureuse et honorée avec un très très grand plaisir et ça me fait extrêmement plaisir pareil je te souhaite plein de succès pour ton podcast et de recevoir plein de gens très intéressants merci beaucoup j'espère qu'ils seront tout aussi intéressants que toi merci

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de Marie

    01:39

  • La découverte de sa vocation

    03:07

  • Identité visuelle et Brand Design

    04:35

  • L'importance de l'identité visuelle

    06:12

  • Exemple de Big Fernand

    11:13

  • Trophée Influenceur Tribway

    13:06

  • Sa pire expérience avec un client

    17:00

  • L'importance du réseau

    21:35

  • Pas de hiérarchie salariat / entrepreneuriat

    25:30

  • Savoir prendre du recul

    26:23

  • Équilibre vie pro / vie perso

    27:30

  • Son expérience

    29:10

  • Introspection

    30:53

  • Son conseil pour se lancer

    36:42

  • Ses réseaux sociaux

    37:00

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