Speaker #0Aujourd'hui, un épisode un peu spécial dans la mini-série d'été 2025. Pas de théorie, pas de concept, juste une conversation de vous à moi. Je vais répondre aux questions que vous me posez souvent, dans les mails, dans les messages LinkedIn, ou quand on se croise. Celles qu'on se pose parfois tout bas. Est-ce qu'on peut faire un podcast sans être journaliste ? Est-ce que ça rapporte ? Et surtout, pourquoi ? Allez, on y va ! La première question, c'est est-ce que tu gagnes de l'argent avec ce podcast ? La réponse est non, pas pour l'instant. Je n'ai pas de sponsor, je ne monétise pas les épisodes. Le podcast Dino Sapiens, c'est un projet 100% passion. que je porte en plus de mon activité professionnelle. Cela dit, j'ai de la chance, je bénéficie du soutien logistique du studio Make My Day by Lonsdale, grâce à Rebecca Ibgi, qui croit au projet. C'est grâce à elle que je peux accueillir mes invités dans un cadre chaleureux et professionnel, et croyez-moi, un bon micro et un café bien dosé, ça change tout. La deuxième question, c'est, mais alors tu vis de quoi ? Je suis consultante indépendante. J'accompagne des entreprises et des collectifs dans leur transformation. Cela peut être de la conception et pilotage de projets de transformation, du coaching individuel et collectif, du soutien sur les temps de crise et d'évolution culturelle. Je fais ça sous le nom de North Star, ma structure de conseil. Le site web est en gestation, mais les idées sont là. Mon truc, c'est d'aider les organisations à garder leur cap, même quand la mer est agitée. La troisième question ? Qu'est-ce qui t'a poussé à faire un podcast ? La réponse courte, c'est l'envie de créer, le goût des rencontres, le plaisir de découvrir un format nouveau, souple, vivant, et il faut bien le dire, le besoin de partager et de faire circuler la connaissance. La réponse longue, c'est que, comme beaucoup, j'ai vécu une phase de transition personnelle et professionnelle autour de la quarantaine. On peut dire que la transformation m'a cueillie. À un moment où tout s'est un peu brouillé, j'ai pris le temps de regarder en arrière. J'ai listé ce que j'avais accompli et le fil rouge m'a sauté aux yeux, c'était la transformation. Depuis plus de 25 ans, j'accompagnais des projets de transfo sous toutes leurs formes. J'en ai compté plus de 30, riches, intenses, souvent complexes et toujours humains avec des dynamiques incroyables. Alors j'ai eu envie d'aller interroger d'autres personnes qui, elles aussi, vivaient ou portaient la transformation. Des dirigeants, des entrepreneurs, des chercheurs, des coachs, des personnes qui ont un regard... on va dire méta sur la transformation. Certaines de ces personnes, je ne les avais pas vues depuis des années et elles m'ont bouleversée par leur courage, par leur humilité aussi et par l'authenticité avec lesquelles elles ont partagé leur parcours et leurs histoires de transformation. C'est là que je me suis dit, ces récits-là, il faut les faire entendre. Et puis à ce moment de nymphose, comme le dit joliment Blanche de Richemont dans l'épisode 24, j'ai eu la chance de croiser des personnes clés. Frédéric Picard-Lebihan, fondatrice de l'association Dair Women, que vous pouvez écouter dans l'épisode 18. Anne Tillois, journaliste chevronnée rencontrée via cette même association, avec qui j'ai bâti la ligne éditoriale et enregistré les premiers épisodes de Dino Sapiens. Et aussi Olivia Caminade, que j'ai rencontrée grâce à Elsa Palot et qui m'a initiée aux bases de la technique. Tout ça, mis bout à bout, a donné Dino Sapiens. Et aujourd'hui, on en est au 36e épisode. Dino Sapiens, c'est quoi ce nom ? Un peu d'autodérision car je suis moi-même, un peu dino et un peu sapiens à la fois. Et aussi un clin d'œil au monde professionnel, parfois jurassique, on peut le dire, où certains processent et habituent semble figé depuis 65 millions d'années. Mais aussi une manière d'honorer ceux qui évoluent, ceux qui mutent, ceux qui s'adaptent. Le sapiens, c'est vous, c'est moi, c'est nous quand on en prend conscience. L'identité visuelle du podcast a été conçue par Timothée Imbert, un jeune talent formé à l'école Camondo et le nom est né lors d'un échange avec Camille Gavirio, amie précieuse et créative. La cinquième question, c'est comment tu fais pour tout faire ? Et bonne question. Je ne suis pas sûre d'avoir la réponse parfaite, mais je peux vous partager ce que j'ai appris. D'abord, je ne fais pas tout toute seule. J'ai appris avec le temps à m'entourer. J'ai eu la chance de croiser des jeunes formidables comme Enora Leroy, lycéenne de seconde, qui a monté deux épisodes du podcast et créé le sien, entre les mesures, sur le rap. Elle était accompagnée par Eva Pierre, en licence TAPS, qui elle-même avait été stagiaire sur le podcast en janvier. Et puis... J'écoute un peu tous les feedbacks qu'on me donne sur le podcast, les conseils, les encouragements, et ça, ça me donne vraiment la pêche. Et puis, je ne cours pas après la perfection. J'essaye de faire bien avec sincérité et surtout avec plaisir. Quand je sens que je force, que je m'épuise ou que je perds le sens, je fais une pause parce que Dino Sapiens, c'est aussi un espace de respiration. Et s'il doit continuer à exister, c'est dans cette énergie-là. Sixième question, tu comptes faire ça longtemps ? Je l'espère, tant qu'il y aura des histoires à raconter. Tant que des personnes inspirantes accepteront de partager leur parcours et tant que vous serez là pour écouter. Je réfléchis à un rythme plus souple à la rentrée, peut-être deux interviews et deux épisodes solos par mois et j'aimerais aussi proposer des formats en live ou en co-création avec des collectifs de transformation. Et peut-être un livre un jour. Septième question, combien tu fais d'écoute ? En ce moment, je suis au-dessus de 700 écoutes mensuelles hors YouTube et j'ai une communauté LinkedIn de plus en plus engagée. C'est peu ? comparé au mastodonte du podcast, mais c'est beaucoup quand on pense à la qualité des échanges, aux messages reçus, aux liens créés. Dinosapiens, c'est du lien à haute valeur ajoutée. Voilà, ce podcast, c'est une aventure humaine, une façon de questionner nos croyances, nos récits, nos habitudes, une manière de faire vivre autrement la transformation des organisations. Merci d'être là à l'écoute, merci pour vos retours, vos encouragements, vos partages. Et surtout, restons attentifs, restons curieux. Évitons l'extinction.