undefined cover
undefined cover
Ep 430: débriefing de l'ultra trail 100km du Tarn Valley Trail! cover
Ep 430: débriefing de l'ultra trail 100km du Tarn Valley Trail! cover
Du 5km à l'ultratrail!

Ep 430: débriefing de l'ultra trail 100km du Tarn Valley Trail!

Ep 430: débriefing de l'ultra trail 100km du Tarn Valley Trail!

43min |05/05/2025|

142

Play
undefined cover
undefined cover
Ep 430: débriefing de l'ultra trail 100km du Tarn Valley Trail! cover
Ep 430: débriefing de l'ultra trail 100km du Tarn Valley Trail! cover
Du 5km à l'ultratrail!

Ep 430: débriefing de l'ultra trail 100km du Tarn Valley Trail!

Ep 430: débriefing de l'ultra trail 100km du Tarn Valley Trail!

43min |05/05/2025|

142

Play

Description


As-tu déjà ressenti ce mélange d'excitation et d'angoisse avant de te lancer dans une course d'ultratrail?


Dans cet épisode du podcast "Du 5km à l'ultratrail! ", je partage avec toi mon expérience personnelle lors d'une récente course d'ultratrail. Je t'emmène dans les coulisses de ma préparation, de mon état d'esprit avant le départ et des défis qui m'ont attendu sur le parcours. Qui aurait cru que le manque d'énergie et la surprise face à la difficulté de l'épreuve pourraient transformer une simple course en une aventure mémorable?


Tout au long de cet épisode, je vais te parler de mes erreurs de stratégie, notamment le fait d'être parti trop vite. Cette décision a eu un impact significatif sur ma performance et a altéré le plaisir que j'aurais pu ressentir. Je vais également évoquer les interactions enrichissantes que j'ai eues avec d'autres coureurs, qui m'ont rappelé combien la communauté des coureurs est précieuse. Les défis rencontrés, tels que la chaleur écrasante et le dénivelé impitoyable, ont mis à l'épreuve non seulement mon endurance, mais aussi ma capacité à gérer mon alimentation durant la course.


En réfléchissant sur cette expérience, je souligne l'importance cruciale de la gestion de l'effort, de la nutrition et de la préparation mentale dans le cadre de l'entraînement running. Que tu sois un coureur débutant ou un vétéran du marathon, ces conseils sur la course à pied et la préparation mentale te seront sans doute utiles pour tes prochaines courses, qu'il s'agisse d'un premier kilomètre, d'un 10 kilomètres ou d'un trail long. Je te parlerai aussi de l'importance de l'hydratation et des boissons d'effort, ainsi que du choix des chaussures de course, qui peuvent faire toute la différence lors d'une course d'ultratrail.


Je termine cet épisode en partageant mes réflexions sur le plaisir de courir et sur la manière dont chaque course, qu'elle soit courte ou longue, nous rapproche un peu plus de nos objectifs. La motivation que l'on trouve dans la communauté des coureurs est inestimable, et je tiens à remercier tous ceux qui m'ont soutenu dans cette aventure. Alors, prêt à te lancer dans l'ultratrail ou à affiner ta préparation pour ta prochaine course?


Écoute cet épisode et rejoins-moi dans cette passion commune pour la course à pied!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et bienvenue à le style heureux news runner dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partagent des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied les amis j'espère que vous allez bien enfin je me décide à faire le débriefing parce qu'hier j'ai manqué un petit peu d'énergie un petit peu de volonté non plutôt d'énergie et même aujourd'hui je repousse un petit peu à la gaffe ce débriefing alors je ne sais pas pourquoi parce que je suis plutôt content de débriefer avec toi, avec vous d'ailleurs donc c'est pas, non c'est juste que je manque un petit peu d'énergie je pensais pas en fait que ça allait me fatiguer autant, comme quoi ... On en apprend à chaque course et chaque format de course est un peu différent. Donc, ce qui s'est passé, c'est que je m'étais enregistré, mais j'allais dire que ça n'avait pas fonctionné par facilité, mes enregistrements toutes les heures. Or, ce n'est pas vrai. Je ne vais pas te mentir. C'est juste que ça a été tellement pénible qu'à un moment, je n'ai pas eu cette volonté. de m'enregistrer en fait pour parler. J'étais dans le dur assez tôt, à partir du cinquantième je crois. J'étais un peu dans le dur, bien dans le dur. Et du coup, mes enregistrements sont arrêtés là. Et j'ai assez peu communiqué. C'est vrai, même sur le groupe WhatsApp, tout ça j'aurais pu faire profiter encore un peu plus. Vraiment, Instagram, j'ai rien posté quasiment sauf à la fin. à la limite quand je suis arrivé ou le lendemain, je ne sais plus, c'est vrai que j'étais un peu surpris, pas de la difficulté, mais j'ai fait un peu le con, tout simplement. J'ai fait un petit peu l'andouille, parce que, oui, je le dis à chaque fois à mes coachés, allez, on privilégie le negative split, on part doucement, on fait attention, on gère son endurance, on gère ses efforts pour ne pas se mettre dans le rouge. La course, elle commence à partir du 40e, 50e, enfin tout du moins sur une course comme ça, endurance, même de 30, ça commence à partir de la moitié, voire des deux tiers de la course. Et plus c'est long, plus ça commence tôt par rapport à la longueur de la course. Et là, je suis parti, je suis parti un peu fort. Je suis parti un peu fort, mais en même temps, quand je suis arrivé avec Alexandra, ma femme, en fait on est arrivé sur le pont de Kézak En fait, on était devant la ligne de départ. On était au plus proche du départ. Et du coup, on s'est calé là. J'ai rencontré Isolt, une coureuse qui me suivait. On se suit d'ailleurs sur Instagram et qui m'a dit bonjour. D'ailleurs, j'en ai croisé plusieurs. Et ça, c'est cool. C'est vraiment... Tu vois, j'en parle avec le sourire parce que... C'est surprenant, oui et non, compte tenu de... de ma communication sur les réseaux, via le podcast, via TikTok, Instagram, pas trop Facebook, je ne suis pas trop Facebook, on ne peut pas non plus être partout, mais c'est déjà pas mal. Et du coup, c'est vrai que j'ai été surpris, entre guillemets, mais voilà, de plusieurs interactions avec, je ne sais pas combien de coureurs, je pense une dizaine finalement, tu vois, qui m'ont reconnu. Alors ça a été Raphaël, ça a été Monsieur TikTok, ça a été le podcast, c'était excellent. et Dites-moi que ça a commencé dès le départ, en fait. Quand j'ai été chercher mon dossard avec madame, à quelle heure il était ? Je crois qu'il était 18h30, 19h. Il était quand même relativement tard, vendredi. On n'est même pas rentrés, en fait, dans... Je crois que c'est la salle des fêtes. Je crois que c'était ça. On n'est même pas rentrés dans le bâtiment que le coureur qui sortait, il m'a regardé. Il me dit, « Ah, Raphaël ! » Je lui dis, « Oui, oui. » Je lui dis, « Mais tu me connais d'où ? » « Ah, TikTok. » Ah, j'ai dit, bah oui, du coup, on a discuté comme ça et c'était cool. Mais tu vois, j'ai même pas été chercher mon dossard que déjà, on me reconnaissait. Je dis, c'est quand même sympa. Et dans la course aussi, il y en avait quelques-uns, notamment, il se reconnaîtra certainement, un Belge. Alors, je sais plus si c'est Fabien ou Julien, il m'en voudra pas. Et je l'ai doublé un moment dans une montée parce qu'il était assis, il faisait hyper chaud, il se reposait. Il a fini deux heures avant moi. Comme quoi, il faut savoir gérer son allure et ses efforts. Du coup, il m'a un petit peu dit tu en parleras sur le podcast. C'est là que je lui ai dit tu m'écoutes ? On a discuté un petit peu. C'est toujours agréable d'avoir ce genre d'échange sur les trails et les ultra-trails. T'as pas ces échanges-là sur la route, ou très peu, parce que t'as une allure à tenir, et t'es un peu focus, et les gens, limite, quand tu leur dis « Salut » , en fait, ils ont les écouteurs, et ils te mettent devant parce qu'ils t'écoutent pas, tu vois. Bon, ça arrive. Et du coup, sur la course, ça a été ça, Monsieur TikTok, Raphaël, tout ça, et c'est cool. C'est vraiment cool. Mais du coup, je me suis retrouvé effectivement devant la ligne d'arrivée, la ligne de départ, voilà. et quand le départ a été donné avec d'ailleurs pas loin de 10 minutes de retard bah en fait on est parti, ouais on est parti quoi on est parti, bim je suis parti, je suis plus à 10 km heure ou 12 km heure bah bien quoi et puis j'ai continué et je sentais bien que ça allait un petit peu vite alors quand je vois mes stats attends il faut que je les retrouve mes stats Mes stats, au bout du 22ème kilomètre, j'étais 102ème. Ce qui est pas mal, 102 sur 450, il me semble. Donc clairement, d'habitude, moi je pars à l'arrière, tranquille. Je préfère doubler les gens et être à l'aise qu'être dans le dur. Et là, en fait, j'ai pas bien réfléchi à ça. J'ai pas bien vraiment pensé à la stratégie. Je me suis pas dit « pars doucement » . Si on se dit pas les choses, il y a un moment où on le fait à l'instinct. Et l'instinct, sur ce genre de distance, c'est rarement de bons conseils. Donc voilà, c'est ce qui est arrivé. C'était pas du tout de bons conseils. Ce qui s'est passé, en fait, tout simplement, j'ai pas réfléchi. Je me suis pas dit « pars doucement » . Je me serais dit ça, peut-être que je me serais pas mis devant. devant la sono au départ peut-être que j'aurais reculé naturellement et là en fait je ne me suis pas posé ça je me suis posé en fait sur le pont en attendant le départ et j'ai été pris dans l'engouement du départ erreur de débutant et avec la chaleur avec le manque un petit peu d'entraînement quand même à un moment j'ai dit j'y vais au talent il y avait quand même la moitié qui était vraie parce que je ne me suis pas entraîné suffisamment pour être vraiment à l'aise sur un 100 km et au final je suis 102ème au premier passage avec une vitesse et effort de 14,5 km heure donc ouais j'ai pas mal donné quoi 22 km quasiment 1000 mètres de dénivelé ouais donc j'ai pas 1000 mètres de dénivelé non 1700 qu'est ce qui me fait là attends je suis en train de regarder il a craqué en fait le dénivelé sur la... Sur le site, à la fin de la course, ils annoncent 6300 mètres. Bon, je n'ai pas fait 6300 mètres, j'ai fait 4006 ou 4007. Même si j'ai l'impression que j'ai fait 6000 mètres de dénivelé, j'en ai fait qu'un peu moins de 5000, ce qui était largement suffisant. Mais du coup, je suis parti vite, et puis petit à petit, 34ème, je suis 105ème. 48e, je suis 109e, donc ça va, mais je perds un petit peu en classement. Saint-Rome, au 60e, finalement, la base vie, je suis 110e. Donc, je n'ai pas perdu énormément de temps. Par contre, j'ai perdu énormément de temps au Ravito, en fait, à la base vie, Saint-Rome. Là où ma femme m'a rejoint, j'ai passé 40 minutes. c'est ça je crois temps d'arrêt c'est bien c'est bien fait aussi d'ailleurs temps d'attendre repos temps de repos attend 41 minutes donc les premiers ravito c'était trois minutes le deuxième au bout de 50 bornes 14 minutes là j'en ai eu besoin j'étais j'étais pas bien il faisait chaud c'est une chaleur étouffante c'est les premières chaleurs de mai ce façon ça pardonne pas trop ensuite 10 bornes plus tard et surtout il y avait un mur, une descente et un mur en pleine chaleur je me suis reposé 40 minutes et là j'ai perdu 30 places je pense que les gens ils sont moins ils ont moins attendu que moi ceci étant dit les amis quand tu regardes les stats aussi il y a eu 125 abandons 125 abandons sur 400 Merci. sur 440 donc il y a eu à peu près 317 finisher finalement tu vois Est-ce qu'ils n'ont pas été trop vite, mauvaise gestion de la course, tout simplement, mauvaise gestion de la chaleur ? Et c'est bien fait sur le site, il y a les abandons. Donc il y a 5 personnes qui ont abandonné au bout du 22ème, 12 personnes coureurs qui ont abandonné au 34ème, puis ça monte à 31, au 48ème, 33. à la base vie, à la moitié de la course quasiment, à 60e, enfin juste après la moitié, 30 au 75e kilomètre, t'imagines, il restait 25 bornes, ou 30 bornes, et il y en a quand même 30 qui ont abandonné, et puis après 5 au 86e et encore 5 au 93e. ces gens là ils n'ont pas abandonné par plaisir je pense qu'ils ont été arrêtés parce qu'il y en a plusieurs qui ont été arrêtés en fait par la décision médicale tout simplement. Insolation, déshydratation. Donc là, il ne les faisait pas repartir. Et à juste titre, parce que sincèrement, si c'est pour aller secourir un coureur qui est vraiment, j'allais dire en PLS, mais en besoin, je ne parle pas forcément de besoin vital, mais c'était quand même compliqué. Il y avait des passages très techniques, assez vertigineux, assez dangereux. Et il ne suffit de pas grand-chose. Moi, je sais que j'ai failli un moment tomber du mauvais côté. Et là, tu te dis, ça ne se joue pas. Quand tu es le bord de la falaise et qu'un chemin monotrace, et c'est sympa, tu prends un petit peu de vitesse, tu es bien finalement. Et puis, tu tapes ton pied sur une racine. Et puis, tu te rattrapes. Du coup, tu prends de la vitesse. Tu te rattrapes. Mais à un moment, j'ai commencé à pencher du côté où il ne fallait pas. Et je me suis rattrapé et là, je me suis dit, calme-toi, reste tranquille, calme le jeu. Et voilà, c'est une course, je ne veux pas finir dans le décor et avoir plus que très mal, parce que ça pouvait très mal se finir. Donc, tu vois que les abandons, effectivement, ce n'est pas anodin. C'est en plein milieu de l'après-midi, c'est suite à 500 mètres de montée relativement compliquée. hum Ouais, ouais, ouais, ça n'a pas pardonné, mais tu vois. Finalement, je suis parti vite. J'ai pris du temps à la base vie parce que je me connais. Je me suis massé les pieds. J'ai bu, j'ai mangé. Vraiment, voilà, ma femme était là aussi. Et je suis reparti. Et finalement, je suis reparti pas si mal. Je suis reparti pas si mal parce que quand je prends mon classement, et même un jeu, je m'en souviens quand même ok je suis 140ème le rosier c'était le ravitaillement après la base vie, ben là en fait je me suis calé avec un groupe alors je commençais vraiment à avoir du mal en fait là à ce moment là je commençais à me dire est-ce que je vais pas m'arrêter quelque part faire dodo c'est à dire dans la forêt très clairement faire dodo dans la forêt il était euh Attends, le rosier, j'ai quitté le rosier. J'ai quitté le rosier, 140e, donc j'avais perdu 30 places. J'ai quitté, il était 19h35. Donc le départ de la course a eu lieu à 6h45 ou 6h55 même. Il faisait beau, voilà, il a fait beau toute la journée, très très chaud. Donc là, 19h45, avec la fatigue, je commençais à baisser un petit peu le pavillon, quoi. Je commençais à fatiguer et là, je me suis dit, Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux que je dorme avant qu'il fasse nuit, que l'humidité tombe un petit peu ? Et puis, à un moment où il y a trois personnes qui me doublent, et le dernier me dit « allez, vas-y, raccroche » . Et finalement, j'ai raccroché. Aucune difficulté à raccrocher, d'ailleurs. Je me suis calé derrière. Et ça m'a soulagé. Vraiment, ça m'a soulagé parce que je n'avais plus à... c'est pas qu'on réfléchit quand on est tout seul ou qu'on est premier mais On s'impose un rythme et puis on peut tomber dans une espèce de faux rythme où on se dit qu'on est fatigué, on manque peut-être un petit peu de motivation ou de peps mental pour garder une certaine cadence. Et là, le fait d'être derrière, de ne plus avoir à réfléchir à cette cadence, ça m'a sauvé, pas la vie, mais je veux dire, quand tu regardes mon classement, finalement, J'ai gagné, attends j'essaye de scroll en même temps, je suis passé de 140ème à 135ème. Tu vas me dire, c'est pas beaucoup, mais ça veut dire que personne m'a doublé. Alors, je n'étais pas très bien. Et surtout, on a doublé quelques-uns. Et effectivement, personne ne nous a doublés sur le chemin. Et moi, j'étais derrière. Et ça m'a fait une soupape. J'étais bien. Et comme j'ai discuté avec ces trois personnes, du coup, et je leur ai dit, en fait, je n'ai pas de mal à vous suivre. C'est juste que quand on est tout seul, et j'ai couru beaucoup tout seul, il y a un moment où, avec la chaleur, première course de l'année, le dénivelé, manque d'entraînement, partie trop vite, il y a un moment où je commençais à avoir sommeil véritablement et du coup je commençais à me dire manque de motivation est-ce qu'il ne faut pas que je dorme et le fait que cette personne m'ait dit allez vas-y raccroche j'ai raccroché de ce binaire parce que je ne me sentais pas fatigué forcément physiquement mais mentalement et toi ça peut être un tip et je le dis souvent de se raccrocher à un petit groupe à quelqu'un qui va t'emporter qui va t'amener à avoir du rythme, à remettre du rythme, alors que physiquement t'es ok, mais t'as tellement galéré toute la journée que t'as plus envie. Donc j'étais assez content d'avoir trouvé cette équipe que j'ai lâchée après, avec les ravitaillements, tout ça. Et puis en fait, on est rentré dans la nuit et moi j'aime bien, c'est vrai que j'avoue, j'aime bien être seul la nuit. Pas forcément toute la nuit, mais je me suis posé, et c'est un petit peu mon kiff, d'éteindre la lumière, de me poser tout simplement, et puis d'écouter le silence. Juste le silence, quoi. Ça fait limite mal aux oreilles. Bon, c'est pas vrai parce qu'on n'a pas beaucoup de bruit non plus quand on est en groupe et quand on court comme ça. Donc le niveau est quand même relativement bas. Mais c'est vrai que quand je les ai laissés partir, alors je n'ai pas simulé un problème de ventre, je leur ai dit, c'est vrai que je commençais à avoir mal au ventre. Et j'ai compris que j'avais trop serré mon sac et du coup ça m'appuyait sur le sternum. Du coup, je ne savais pas si j'avais envie de vomir ou si... C'était compliqué, donc je leur ai dit, allez-y, avancez, je me pose 5 minutes, et puis je repars. Et puis en fait, quand je me suis posé 5 minutes, j'ai adoré rester tout seul dans le noir. J'avais éteint ma loupiote, et je voyais des loupiotes qui arrivaient derrière moi, des coureurs, alors c'était sur une pente, donc ils étaient relativement loin, et ça m'a fait plaisir, et je suis reparti au bout de 5 minutes à peine, tu vois. je suis reparti et Et ça m'a fait du bien, ça m'a fait du bien. Et j'ai continué finalement à courir tout seul. Et puis, je ne me suis pas pris la tête non plus quand on était sur les plateaux. Je me suis dit écoute, ne cherche pas forcément à courir, te mettre dans le dur, marche, marche vite. Donc, je marchais à 6 km heure. Un rythme, c'est un rythme qui ne me demandait pas énormément d'efforts, mais qui était cadencé. et j'avais besoin de ce cadencement de pas pour me donner un rythme et pas tomber dans... dans un faux rythme de « je veux courir à tout prix » . Puis finalement, tu cours un kilomètre, et puis encore tu cours un kilomètre, tu t'arrêtes un peu, tu es lassé, tu es fatigué. Et j'ai remarqué ça sur la course. J'en ai doublé plusieurs fois le même coureur qui marchait, et moi je courais, je marchais, je courais, je marchais, et finalement je crois qu'il est arrivé à avoir moi. Et cette stratégie de course aussi, c'est une intelligence de course à avoir. Et j'étais bien content à un moment d'avoir cette lucidité de marcher vite et de trottiner dans les descentes, mais de ne pas courir forcément sur du plat, sur des chemins en plus qui n'étaient pas cool en fait. Je ne te parle pas d'un chemin plat, un plateau sur de la terre, non, c'était des chemins caillouteux où tu te manquais de tordre la cheville à chaque pas. bon voilà donc j'ai préféré marcher et Excuse-moi, j'ai fait ça sur la dernière partie. Et finalement, tu vois, j'étais content. J'étais content et j'ai quand même fait une petite introspection, on va dire ça. J'ai réfléchi sur moi, tu vois. On en apprend tout le temps de toute façon. Et tu vois, cette stratégie de partir fort, c'est pas ma stratégie à moi, d'autant plus quand on n'est pas prêt à ça. Donc oui. Ok, j'ai fait finalement, j'ai fait 152ème, je suis content, alors on s'en fout du classement. Mais j'ai couru, j'ai couru, alors j'ai couru quoi, en 19h15, limite c'était le même temps que mon premier 100km, tu vois. Donc j'ai pas mieux couru, mais je l'ai pas très bien vécu, pour tout dire sans filtre. Je l'ai pas très bien vécu, sauf finalement la fin, j'ai envie de dire normale. J'étais dans le dur trop vite, trop tôt. et j'ai plus forcément l'habitude d'être dans le mal aussi tôt dans la course. Et ça, clairement, ça vient d'un manque d'entraînement, on est d'accord, d'un manque de volume, c'est pour ça qu'à un moment j'ai dit sur Instagram « Bon allez, on va y aller au talent » . Mais clairement, le fait de partir trop vite, ça m'a gâché, je pense, un petit peu le plaisir de la course. C'est-à-dire que je serais parti derrière, déjà, ça aurait été plus sécure. J'aurais... Oui, c'est vrai que doubler les gens, ça fait plaisir aussi, mais ça peut être grisant. Donc, il faut faire attention avec la chaleur qu'il y avait en plus. Mais clairement, je pense à refaire que... Alors, c'est facile en disant ça, avec le recul, mais... À refaire, oui. J'aurais gardé, en fait, cette position que j'aime bien, c'est être... vers l'arrière du peloton, tranquille, et pas devant. Même si on me dit, si tu pars devant, tu vas finir avec un meilleur classement. En fait, je m'en fiche un peu du classement. Si ma course, je l'ai vécue d'une mauvaise manière, trop dans la souffrance, ok, j'ai la satisfaction d'avoir fini en temps de temps. Mais clairement, ce n'est pas ce que je recherche moi spécialement. Je ne cherche pas un classement. C'est pour ça que ma médaille, je l'ai prise. et en fait c'est un peu Bon, je ne l'ai même pas prise en photo, ce n'est pas que je suis dégoûté, c'est que c'est le chemin qui est important pour moi. Ce n'est pas forcément l'arrivée, même si l'arrivée effectivement symbolise, pas une consécration, mais un soulagement déjà dans un premier temps. Mais je n'ai pas véritablement apprécié le chemin pour arriver jusque là, même s'il y a eu des décors magnifiques. Véritablement, les gorges du Tarn, ce sont des vallées, mais qui sont magnifiques, vraiment. c'est Je vais essayer d'y retourner en vacances, faire du canoë, faire des balades. Je vous invite réellement à aller visiter cette région. Elle est super belle. Vraiment, c'est vraiment cool. C'est un ultra qui est quasiment le plus beau que j'ai vu, en dehors de la montagne pure. Parce que la montagne, je kiffe ça, la montagne, c'est grandiose. Ces grands espaces comme ça, moi j'adore. en dehors de ça, de ces courses comme ça en montagne cette course là elle est exceptionnelle si à moins de la faire l'année prochaine avec le petit groupe WhatsApp que j'avais voilà un 24 km ensemble un moment de partage comme ça c'est cool vraiment les amis ce sera avec plaisir de partager ça avec vous mais pour en revenir tu vois moi je préfère je privilégie en fait Le plaisir de courir, même si à un moment on est dans le dur, il n'y a aucun problème là-dessus, sur un 100 bornes forcément on est dans le dur. En fait, le classement, on s'en fiche. Si c'est pour être dans la souffrance tout le temps, moi ce n'est pas ma conception de ce sport forcément. mais j'avoue j'ai très mal géré cette course je suis parti trop vite pas assez entraîné et de facto ça a engendré ce que ça a engendré mais maintenant Dans les points positifs, je suis quand même relativement content de ne pas avoir lâché mentalement non plus, même si ça n'a jamais été une option d'abandonner, mais tu as le droit d'avoir un coup de moins bien. Dans les montées, j'étais plutôt pas mal. Les descentes, j'étais bien aussi. Alors oui, je pensais sur la fin, 141ème, je ne sais pas, 152ème, mais clairement, j'aurais dû finir meilleur classé, enfin avec un meilleur classement, parce que J'ai accompagné un coureur qui finalement avait du mal en descente, donc je l'ai attendu, clairement on marchait, alors que moi j'étais bien, donc moi je galopais dans les descentes, mais c'était pas ma conception non plus de laisser quelqu'un et de gagner quelques places, d'arriver une demi-heure avant, donc voilà je l'ai attendu, on a discuté, puis finalement il arrive avant moi, parce que il m'a pas attendu un moment, donc voilà, c'est des choses qui arrivent. mais du coup je privilégie moi le J'allais dire la qualité, le chemin que forcément la fin. Mais c'est une erreur de débutant d'être parti trop vite. Ma femme m'a vu partir, elle m'a dit « Waouh, je t'ai vu partir » . Elle m'a dit « Je savais que ça n'allait pas le faire forcément très longtemps » . Bon, ça l'a, écoute, ça l'a fait. C'est vrai que point positif. Ma nutrition a été gérée quand même. J'ai beaucoup mangé. J'ai beaucoup mangé. J'ai pas assez bu au début. comme beaucoup de monde je pense mais après j'ai beaucoup bu d'ailleurs je crois que j'ai fait pipi que deux fois et à mon sens tu vois cet indicateur d'avoir envie de faire pipi c'est que tu bois pas assez ou tu bois bien donc j'ai pas bu j'ai pas à mon sens j'ai pas assez bu et après le manger j'alternais comment je mangeais déjà oui j'alternais compote en duractive avec une barre beauty sané Très clairement, je mangeais toutes les 45 minutes. Mais vraiment, toutes les 45 minutes, je pensais que j'allais un petit peu espacer ça. Et en fait, j'ai mangé très régulièrement, même s'il y a des moments où tu ne sais pas si tu as envie de vomir ou si tu as faim. C'est assez pénible comme sensation. Tu ne sais pas si tu as envie de vomir ou si tu as la dalle. Et c'est un petit peu compliqué. Et là, il faut se rattacher à ce que tu connais, ce que tu maîtrises déjà. Ok, moi je me disais, ok, j'ai mangé, il y a tant de temps, donc c'est pas de la faim, ce genre de choses. Donc ok, si t'as envie de vomir, bon, t'as pas non plus envie de vomir avec deux doigts dans la bouche, mais t'es pas bien, tu sens que, bon, écoute, bois un coup, laisse passer et tu remangeras quelque chose dans dix minutes à un quart d'heure. et c'est avec l'expérience aussi qu'on se découvre et qu'on a une espèce de normalité où on peut se raccrocher quand ça commence à partir un peu En sucette parce que oui, ce ne sont pas des conditions forcément qu'on a anticipées, qu'on maîtrise surtout au mois de mai. Et ça sert à ça les entraînements aussi, ça sert à ça les années d'expérience. C'est quand on se retrouve en difficulté comme ça sur une course au début de saison, on se raccroche et on ne fait pas de conneries du style j'arrête de manger pendant deux heures. Parce que là, j'aurais arrêté de manger pendant deux heures. Mais avec la chaleur, je pense que parce que tu arrêtes de manger, mais tu arrêtes aussi un petit peu de boire. Généralement, c'est la cata. Donc, nutritionnellement parlant, je suis assez content d'avoir géré ça. J'avais mes capsules de sel. Vraiment, sans ça, je pense que j'aurais crampé, mais assez vite. Vraiment, parce que j'avais le sel sur le visage au bout de deux heures qui me tirait la peau. Et là, j'ai dit, ah ouais, effectivement, on transpire et on transpire bien du sel. Donc je me suis avalé mes capsules toutes les heures, vraiment je me suis obligé à ça à partir de la deuxième ou troisième heure pour compenser vraiment cette perte de sel et de sodium. Sans ça je pense qu'il y en a plusieurs qui ont souffert de ça, donc j'ai assez bien géré, puis l'hydratation j'ai bien bu, j'ai pas assez bu mais j'ai bien bu donc j'étais assez content. après sur les ravitos je suis assez mitigé il y en a plusieurs aussi qui étaient pas forcément très content parce que... Bon les amis, c'est un trail. Trail c'est l'esprit de la nature quand même. Et moi ça me fait chier, je le dis comme je le pense, de voir des tablés de charcuterie, de voir des tablés de... Il y avait quoi ? Il y avait du pâté, pâté de je sais pas quoi, il y avait du fromage... Pour moi, on est un petit peu loin de l'esprit. C'est plutôt tradition chasse et pêche. Et bon, moi, ce n'est pas du tout ma conception. Et j'en reviens toujours au même. On fait attention à ce qu'on mange, on sélectionne, on paye 4 euros des compotes pour bouffer des terrines de pâté de sanglier ou ce que tu veux, de porc à X% de matière grasse qui ne t'apporte rien de bon sur une course, si ce n'est ce plaisir de manger ça quand tu aimes ça, ça fait chier, clairement. Donc moi, sur tous les ravitos, il n'y avait pas de fruits secs, il n'y avait pas d'abricots secs, il n'y avait pas de chocolat, il n'y avait pas de tuque, il y avait des choses que je n'aimais pas. Alors si t'es vegan comme moi, ou même avec la chaleur qu'il faisait, le pâté, le roquefort, ça ne passait pas, clairement. Et puis en plus, il te donne du coca. crachant un petit peu, mais du coca, pas zéro, mais du... C'est pas du Coca-Cola, c'est du coca... Merde, je me souviens plus le nom. Finalement, il n'y a pas de sucre. Il y a très peu de sucre dedans. Donc tu penses que tu vas boire un truc sucré, mais en fait, non, ça ne t'apporte pas de sucre. Et on a besoin de sucre sur ce genre d'épreuve, évidemment. Donc j'étais un petit peu déçu. Alors j'ai mangé de la soupe qui était bonne. Donc il faut savoir aussi manger de la soupe, les minéraux, tout ça. C'est excellent, mais c'est vrai qu'il manquait du chocolat, il manquait vraiment des trucs de magnésium, des trucs de vitamines, il n'y avait pas d'orange, il y avait très peu de banane. Donc, dans les ravitaux, il y a quelque chose à faire, sincèrement, les amis. Il faut évoluer dans les ravitaux. C'est pour ça que moi, j'ai tapé dans mes ravitaux. Après, chacun fait... Après, je sais qu'il y en a qui sont intolérants au gluten, il y en a il y a quand même pas mal de spécificités et pas mal, on se doute pas que ça se trouve le coureur avec qui on court il mange sans gluten donc sur le ravito ça va être compliqué, qu'il apporte sa bouffe mais c'est vrai qu'en règle générale sur tous les ravitos j'ai pas été et à la fin Aligo et compagnie bon bah voilà moi j'en mange pas mais c'est vrai que c'était plus chasse et pêche que tradition trail bon allez je referme la parenthèse ... Donc c'était quand même une satisfaction pour moi d'avoir mangé à peu près correctement et surtout digéré avec cette chaleur qui était énorme. Et c'est vrai que quand le soleil a commencé à se coucher vers 20h30, 21h, il a commencé à faire bon en fait. Vraiment c'était la meilleure période de la journée. Vraiment le soleil se couchait, il faisait toujours beau. Il faisait un léger vent, il était à peine frais, mais il faisait bien. On arrivait enfin à respirer et les quelques montées qu'il y a eu, parce que j'ai le plan, le profil devant les yeux, il y a encore 400 mètres de montée au 90e quasiment. Celle-là, en pleine chaleur, les premiers qui ont bouclé ça en 1h20, eux, ils sont tout pris dans la tête en pleine journée, en pleine chaleur. Écoute, bravo, parce que moi, quand j'étais dans le dur, je ne te cache pas, on est Il y a des parties en hauteur qui sont magnifiques, vraiment, en balcon, vous savez, mais... extraordinaire, vraiment je ne m'attendais pas à ça t'as une impression d'espace énorme parce que t'as vraiment ça en fait, avec le Tarn qui slalome j'ai envie de dire, qui circule, qui serpente en bas de la vallée que tu vois et tu vois toute la vallée, c'est magnifique et puis il y avait des périodes où on était au bord du Tarn et là avec la chaleur je peux t'assurer qu'à un moment j'ai vraiment pensé enlever mes godasses et me foutre dans l'eau vraiment ... comme François Daen sur la Diagonale des Fous, je ne sais pas si tu as déjà vu cette image, allongé de tout son long dans l'eau, parce qu'il faisait une chaleur pas possible, et que ça m'aurait fait tellement du bien, mais après je me suis dit, je vais avoir les pieds mouillés, c'est un coup avoir une ampoule, je me suis dit, mauvais plan, mais ça ne m'a pas empêché de mouiller la tête, mouiller la nuque, mouiller le ventre, parce qu'il faut refroidir les endroits adéquats, voilà, Et alors la casquette, moi je la mouille. Après, je ne suis pas certain que ce soit véritablement une bonne chose. Parce qu'une fois que la casquette est mouillée, c'est ok. Mais quand tu te prends le soleil sur la casquette, l'eau devient chaude. Et j'ai peur que ça fasse un petit peu cocotte, tu vois. L'eau chaude sur le cerveau, sur la tête. Moi, je n'ai pas de cheveux en plus. Donc bon, compliqué. Mais ceci étant dit, j'avais quand même une casquette. je dis ça parce qu'il y en a qui se sont un peu fiés à conditions météo, je sais pas la météo locale qui était pas bonne qui disait qu'il y aurait des nuages donc ils sont partis un peu sans casquette la fleur au fusil et ils l'ont un petit peu payé cher moi j'avais pris la casquette du coup qu'on a eu dans le Tarn Valley Trail qu'on avait dans le sac et sincèrement elle était plutôt top moi j'ai bien aimé donc je l'ai gardé un petit peu tout le temps voilà après que dire hum Bon, mes bâtons, je les ai inaugurés. Voilà, Red Light, avec le sac. Red Light aussi, le sac, très bien. Très confortable, j'ai pris le 12 litres. Vraiment confortable. Les flasques, c'est plus un problème. J'arrive à les enfiler, les enlever pendant la course. C'est parfait, ça ne bloque plus. Vraiment, je n'ai pas grand-chose à dire de négatif. Plutôt que du positif, donc je leur dirai. Je leur dirai parce que je suis ambassadeur Red Light. Je ferai un petit retour produit là-dessus. donc c'est plutôt une réussite et après les bâtons sont bien. Sincèrement, à refaire, peut-être que je prendrais la longueur inférieure. Moi je crois que j'ai pris des M, c'est 120 cm je crois. Je les trouve un tout petit peu longs pour moi, mais les gantelets sont confortables, le système est rapide quand même, donc ça a été une bonne surprise, même si je me suis pris un moment... Un bâton, ça c'est des surprises, les imprévus sur une course. À un moment, je me suis pris mon bâton dans la mâchoire. Il a ricoché, je ne sais pas, je trifouillais dans ma poche. Et le bâton, vu qu'il est accroché à mon gantelet, il a suivi un petit peu le mouvement de la main et ça a tapé un rocher sur le côté. Et bam, ça m'a donné un coup dans la mâchoire, comme si je m'étais pris un coup de poing. Et à partir de là, même encore aujourd'hui, j'ai mal à la tracher. j'ai dû me contracter au moment du choc parce que ça m'a réellement sonné donc ça n'a pas gonflé mais par contre au niveau de la trachée j'ai du mal à avaler et j'ai encore un petit peu de mal à être bien donc voilà c'est pas la faute des bâtons pour le coup là c'est moi qui ai un petit peu pas déconné parce que de toute façon j'aurais pas pu éviter mais voilà ça fait partie des impondérables comme ça des imprévus qu'il faut savoir gérer mais Après, je suis très content, mes pieds, tout va bien, tanné, hydraté, ça se passe bien, j'ai jamais d'ampoule, et, ah oui, si, les amis, coupez-vous les pieds, pas les pieds, les orteils, les orteils, vraiment, coupez-les, vraiment, parce que là, je me suis aperçu, encore une fois, on a tendance à oublier ce genre de détails. descente vraiment abrupte les pieds ils tapent le fond de la chaussure c'est quasiment inéluctable, ils tapent et moi je sentais mais je sentais mes orteils taper en fait. Et j'entendais les gens autour de moi qui commençaient à se plaindre de leurs orteils, et moi je me disais, ouais, enfin de leurs ongles, et moi je me disais, ouais, heureusement que j'ai bien coupé ras, que c'est l'orteil finalement qui tape. Bon c'est pas grave, l'orteil il tape, mais tant que c'est pas l'ongle, c'est ok. Et je suis très content d'avoir fait les sandbornes, tu vois. J'ai des pieds de bébé, j'ai rien du tout, et il faut se préparer, il faut se préparer sur des distances comme ça. c'est évident, alors sur des distances de 40-50 ça peut passer s'il n'y a pas de pluie, mais s'il commence à y avoir de la pluie tanner 3 semaines avant et puis une semaine avant vous hydratez avec une crème hydratante, pas forcément une noque moi c'était une crème hydratante que Alexandra avait voilà j'ai fait ça 3-4 fois, ça a suffit et puis de toute façon il n'a pas plu alors voilà mais les pieds en règle générale j'ai plutôt bien géré donc voilà dans le... Le petit débrief qui durait un moment. Malheureusement, il n'y a pas le débrief total heure par heure. Parce qu'il y a les premières heures où je dis que je suis parti un peu vite. Je ne vais pas le remettre. Mais après, j'ai lâché un peu l'affaire parce que oui, ça a été très dur. Et c'est là où je me dis, OK, la Swiss Peak arrive. il faudra avoir un autre niveau. Parce que là, ça ne va pas le faire. Mais ceci étant dit, ce n'est pas une surprise. C'est juste ma stratégie de course qui a été très mal gérée parce qu'elle n'a pas été gérée en fait. Je ne me suis pas dit, et ça je pense que c'est la leçon que je retiens moi personnellement, c'est que je ne me suis pas dit, vas-y, tu pars doucement, point. Et le fait de ne pas m'avoir dit ça, m'être dit ça, pardon, je me suis laissé emporter, tout simplement, par ma position et par les coureurs, tout simplement. Donc, ouais, ouais, ouais, faites ce que je dis, pas ce que je fais. C'est toujours ça. Bon, bref. Allez, je vais terminer par les remerciements de tout le monde, que ce soit sur le groupe WhatsApp, sur Insta, et même en dehors. J'ai eu beaucoup de messages d'encouragement, de félicitations. Et ça, c'est cool, ça motive. ça permet parfois de relativiser aussi parce que tout n'a pas été rose évidemment comme je l'ai déjà raconté mais n'empêche que on court rarement on court seul souvent mais c'est vrai que moi je cherche quand même sauf la nuit mais c'est vrai que je cherche les autres gens les autres coureurs créer des émotions, pas tout seul forcément avec d'autres et le partage je cherchais le mot mais en fait je cherche le partage dans une course, c'est pour ça que partir à 10 bornes en laissant quelqu'un derrière soi, ça m'emmerde voilà et c'est comme ça que j'aime pratiquer ce sport et le partage c'est vous aussi qui me le donnez quand vous me félicitez quand vous m'encouragez ... ça va dans les deux sens donc oui je dois peut-être vous inspirer et j'en suis très content d'inspirer beaucoup de monde parce que j'aime montrer que c'est possible que rien n'est impossible évidemment il faut relativiser parce que ça c'est phrase bateau elles sont bateau rien n'est impossible d'accord mais bon c'est pas dit que ce soit facile non plus mais en mettant les bons moyens la bonne motivation le temps voilà on arrive à faire de grandes choses. Voilà, donc merci pour tout ça, tous vos messages qui me portent aussi. Et qui me portent tout simplement, je ne vais pas dire mieux. C'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai eu un peu de mal à être présent sur les réseaux sociaux, à vous remercier tous. Ne m'envoyez pas trop. Ça va revenir. Mais c'est vrai qu'après un ultra comme ça, qui se court finalement plus vite qu'un 160, même si J'en parlais d'ailleurs avec un coureur, je lui disais, écoute, en fait, on peut très bien partir sur un 160 km là maintenant, il suffirait de faire un dodo, une base vie, un dodo, un massage, et tu repars, t'es fatigué, mais t'es pas plus fatigué qu'avant, et au contraire, le fait de dormir 20 minutes, 30 minutes, allez, en fait, tu récupères, mais un truc de fou, tu récupères vraiment, et un sommeil bien géré, c'est une récupération bien gérée. tu t'alimentes normalement, tu t'apercevras que les 100 bornes, tu les pètes. Tu fais 120, 130, 160, 200. Toi, j'ai été jusqu'à 320. Je ne suis pas un surhomme, mais le corps est une superbe machine qui, bien préparée, fait des choses insoupçonnées. Donc ça aussi, ça fait partie... des pensées que j'ai eues pendant la course en me disant, tiens, finalement, là j'en chie un peu, mais en passant en version ultra 160 et plus, est-ce que là, ça le ferait ? Est-ce que si je devais continuer, je serais au bout de ma vie ? En fait, pas forcément. Mais quand tu sens que tu as la ligne d'arrivée proche, tu vois les kilomètres défiler, c'est long et je me suis dit aussi, essaye de partir sur un 160 kilomètres dans ta tête. comme ça, t'arrives au 90, 100 à la limite, tu es presque surpris que ce soit déjà fini. Bon, ça n'a pas marché. Non, ça n'a pas marché. Mais c'est vrai que quand on part sur du long, on se prépare psychologiquement à se dire « Ok, il faut que je passe la nuit. » C'est aussi une autre préparation. Mais en tout cas, à 100 km comme ça, en début de prépa, avec le peu d'entraînement que j'ai fait, écoute, c'est pas si mal. Donc, je m'en félicite. Voilà, j'ai eu ma médaille, pas en chocolat, mais en bois. Malheureusement, enfin, malheureusement, c'est chiant, ces médailles en bois, là. J'ai l'impression d'avoir du toc. Bon, bref, on ne fait pas ça pour les médailles, mais ça fait toujours plaisir d'avoir sa petite médaille en bois. Et voilà. Allez sur ça, les amis. En tout cas, merci de tous vos messages, encore une fois. Et on se retrouve demain pour un prochain épisode. Je vais reprendre des forces petit à petit. Vitamine C, Oméga 3, un truc anti-inflammatoire parce que je pense que là je suis enflammé de partout, j'ai des bobos un petit peu partout, on croirait que je soigne peut-être un peu ça, mais bon ça fait partie du jeu et finalement je m'en sors pas si mal que ça. Voilà, allez sur ce, si tu veux laisser un commentaire, un message, un truc... fais-toi plaisir, un message d'encouragement ou dire que le podcast est génial, tu peux te faire plaisir ça me fera d'autant plus plaisir voilà et puis moi je te souhaite une très bonne journée on se retrouve demain normalement allez ciao

Chapters

  • Introduction et état d'esprit avant la course

    00:13

  • Les erreurs de stratégie et le départ trop rapide

    01:00

  • Interactions avec d'autres coureurs et ambiance de course

    02:09

  • Gestion de l'alimentation et des ravitaillements

    08:01

  • Réflexions sur l'expérience et le plaisir de courir

    19:41

Description


As-tu déjà ressenti ce mélange d'excitation et d'angoisse avant de te lancer dans une course d'ultratrail?


Dans cet épisode du podcast "Du 5km à l'ultratrail! ", je partage avec toi mon expérience personnelle lors d'une récente course d'ultratrail. Je t'emmène dans les coulisses de ma préparation, de mon état d'esprit avant le départ et des défis qui m'ont attendu sur le parcours. Qui aurait cru que le manque d'énergie et la surprise face à la difficulté de l'épreuve pourraient transformer une simple course en une aventure mémorable?


Tout au long de cet épisode, je vais te parler de mes erreurs de stratégie, notamment le fait d'être parti trop vite. Cette décision a eu un impact significatif sur ma performance et a altéré le plaisir que j'aurais pu ressentir. Je vais également évoquer les interactions enrichissantes que j'ai eues avec d'autres coureurs, qui m'ont rappelé combien la communauté des coureurs est précieuse. Les défis rencontrés, tels que la chaleur écrasante et le dénivelé impitoyable, ont mis à l'épreuve non seulement mon endurance, mais aussi ma capacité à gérer mon alimentation durant la course.


En réfléchissant sur cette expérience, je souligne l'importance cruciale de la gestion de l'effort, de la nutrition et de la préparation mentale dans le cadre de l'entraînement running. Que tu sois un coureur débutant ou un vétéran du marathon, ces conseils sur la course à pied et la préparation mentale te seront sans doute utiles pour tes prochaines courses, qu'il s'agisse d'un premier kilomètre, d'un 10 kilomètres ou d'un trail long. Je te parlerai aussi de l'importance de l'hydratation et des boissons d'effort, ainsi que du choix des chaussures de course, qui peuvent faire toute la différence lors d'une course d'ultratrail.


Je termine cet épisode en partageant mes réflexions sur le plaisir de courir et sur la manière dont chaque course, qu'elle soit courte ou longue, nous rapproche un peu plus de nos objectifs. La motivation que l'on trouve dans la communauté des coureurs est inestimable, et je tiens à remercier tous ceux qui m'ont soutenu dans cette aventure. Alors, prêt à te lancer dans l'ultratrail ou à affiner ta préparation pour ta prochaine course?


Écoute cet épisode et rejoins-moi dans cette passion commune pour la course à pied!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et bienvenue à le style heureux news runner dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partagent des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied les amis j'espère que vous allez bien enfin je me décide à faire le débriefing parce qu'hier j'ai manqué un petit peu d'énergie un petit peu de volonté non plutôt d'énergie et même aujourd'hui je repousse un petit peu à la gaffe ce débriefing alors je ne sais pas pourquoi parce que je suis plutôt content de débriefer avec toi, avec vous d'ailleurs donc c'est pas, non c'est juste que je manque un petit peu d'énergie je pensais pas en fait que ça allait me fatiguer autant, comme quoi ... On en apprend à chaque course et chaque format de course est un peu différent. Donc, ce qui s'est passé, c'est que je m'étais enregistré, mais j'allais dire que ça n'avait pas fonctionné par facilité, mes enregistrements toutes les heures. Or, ce n'est pas vrai. Je ne vais pas te mentir. C'est juste que ça a été tellement pénible qu'à un moment, je n'ai pas eu cette volonté. de m'enregistrer en fait pour parler. J'étais dans le dur assez tôt, à partir du cinquantième je crois. J'étais un peu dans le dur, bien dans le dur. Et du coup, mes enregistrements sont arrêtés là. Et j'ai assez peu communiqué. C'est vrai, même sur le groupe WhatsApp, tout ça j'aurais pu faire profiter encore un peu plus. Vraiment, Instagram, j'ai rien posté quasiment sauf à la fin. à la limite quand je suis arrivé ou le lendemain, je ne sais plus, c'est vrai que j'étais un peu surpris, pas de la difficulté, mais j'ai fait un peu le con, tout simplement. J'ai fait un petit peu l'andouille, parce que, oui, je le dis à chaque fois à mes coachés, allez, on privilégie le negative split, on part doucement, on fait attention, on gère son endurance, on gère ses efforts pour ne pas se mettre dans le rouge. La course, elle commence à partir du 40e, 50e, enfin tout du moins sur une course comme ça, endurance, même de 30, ça commence à partir de la moitié, voire des deux tiers de la course. Et plus c'est long, plus ça commence tôt par rapport à la longueur de la course. Et là, je suis parti, je suis parti un peu fort. Je suis parti un peu fort, mais en même temps, quand je suis arrivé avec Alexandra, ma femme, en fait on est arrivé sur le pont de Kézak En fait, on était devant la ligne de départ. On était au plus proche du départ. Et du coup, on s'est calé là. J'ai rencontré Isolt, une coureuse qui me suivait. On se suit d'ailleurs sur Instagram et qui m'a dit bonjour. D'ailleurs, j'en ai croisé plusieurs. Et ça, c'est cool. C'est vraiment... Tu vois, j'en parle avec le sourire parce que... C'est surprenant, oui et non, compte tenu de... de ma communication sur les réseaux, via le podcast, via TikTok, Instagram, pas trop Facebook, je ne suis pas trop Facebook, on ne peut pas non plus être partout, mais c'est déjà pas mal. Et du coup, c'est vrai que j'ai été surpris, entre guillemets, mais voilà, de plusieurs interactions avec, je ne sais pas combien de coureurs, je pense une dizaine finalement, tu vois, qui m'ont reconnu. Alors ça a été Raphaël, ça a été Monsieur TikTok, ça a été le podcast, c'était excellent. et Dites-moi que ça a commencé dès le départ, en fait. Quand j'ai été chercher mon dossard avec madame, à quelle heure il était ? Je crois qu'il était 18h30, 19h. Il était quand même relativement tard, vendredi. On n'est même pas rentrés, en fait, dans... Je crois que c'est la salle des fêtes. Je crois que c'était ça. On n'est même pas rentrés dans le bâtiment que le coureur qui sortait, il m'a regardé. Il me dit, « Ah, Raphaël ! » Je lui dis, « Oui, oui. » Je lui dis, « Mais tu me connais d'où ? » « Ah, TikTok. » Ah, j'ai dit, bah oui, du coup, on a discuté comme ça et c'était cool. Mais tu vois, j'ai même pas été chercher mon dossard que déjà, on me reconnaissait. Je dis, c'est quand même sympa. Et dans la course aussi, il y en avait quelques-uns, notamment, il se reconnaîtra certainement, un Belge. Alors, je sais plus si c'est Fabien ou Julien, il m'en voudra pas. Et je l'ai doublé un moment dans une montée parce qu'il était assis, il faisait hyper chaud, il se reposait. Il a fini deux heures avant moi. Comme quoi, il faut savoir gérer son allure et ses efforts. Du coup, il m'a un petit peu dit tu en parleras sur le podcast. C'est là que je lui ai dit tu m'écoutes ? On a discuté un petit peu. C'est toujours agréable d'avoir ce genre d'échange sur les trails et les ultra-trails. T'as pas ces échanges-là sur la route, ou très peu, parce que t'as une allure à tenir, et t'es un peu focus, et les gens, limite, quand tu leur dis « Salut » , en fait, ils ont les écouteurs, et ils te mettent devant parce qu'ils t'écoutent pas, tu vois. Bon, ça arrive. Et du coup, sur la course, ça a été ça, Monsieur TikTok, Raphaël, tout ça, et c'est cool. C'est vraiment cool. Mais du coup, je me suis retrouvé effectivement devant la ligne d'arrivée, la ligne de départ, voilà. et quand le départ a été donné avec d'ailleurs pas loin de 10 minutes de retard bah en fait on est parti, ouais on est parti quoi on est parti, bim je suis parti, je suis plus à 10 km heure ou 12 km heure bah bien quoi et puis j'ai continué et je sentais bien que ça allait un petit peu vite alors quand je vois mes stats attends il faut que je les retrouve mes stats Mes stats, au bout du 22ème kilomètre, j'étais 102ème. Ce qui est pas mal, 102 sur 450, il me semble. Donc clairement, d'habitude, moi je pars à l'arrière, tranquille. Je préfère doubler les gens et être à l'aise qu'être dans le dur. Et là, en fait, j'ai pas bien réfléchi à ça. J'ai pas bien vraiment pensé à la stratégie. Je me suis pas dit « pars doucement » . Si on se dit pas les choses, il y a un moment où on le fait à l'instinct. Et l'instinct, sur ce genre de distance, c'est rarement de bons conseils. Donc voilà, c'est ce qui est arrivé. C'était pas du tout de bons conseils. Ce qui s'est passé, en fait, tout simplement, j'ai pas réfléchi. Je me suis pas dit « pars doucement » . Je me serais dit ça, peut-être que je me serais pas mis devant. devant la sono au départ peut-être que j'aurais reculé naturellement et là en fait je ne me suis pas posé ça je me suis posé en fait sur le pont en attendant le départ et j'ai été pris dans l'engouement du départ erreur de débutant et avec la chaleur avec le manque un petit peu d'entraînement quand même à un moment j'ai dit j'y vais au talent il y avait quand même la moitié qui était vraie parce que je ne me suis pas entraîné suffisamment pour être vraiment à l'aise sur un 100 km et au final je suis 102ème au premier passage avec une vitesse et effort de 14,5 km heure donc ouais j'ai pas mal donné quoi 22 km quasiment 1000 mètres de dénivelé ouais donc j'ai pas 1000 mètres de dénivelé non 1700 qu'est ce qui me fait là attends je suis en train de regarder il a craqué en fait le dénivelé sur la... Sur le site, à la fin de la course, ils annoncent 6300 mètres. Bon, je n'ai pas fait 6300 mètres, j'ai fait 4006 ou 4007. Même si j'ai l'impression que j'ai fait 6000 mètres de dénivelé, j'en ai fait qu'un peu moins de 5000, ce qui était largement suffisant. Mais du coup, je suis parti vite, et puis petit à petit, 34ème, je suis 105ème. 48e, je suis 109e, donc ça va, mais je perds un petit peu en classement. Saint-Rome, au 60e, finalement, la base vie, je suis 110e. Donc, je n'ai pas perdu énormément de temps. Par contre, j'ai perdu énormément de temps au Ravito, en fait, à la base vie, Saint-Rome. Là où ma femme m'a rejoint, j'ai passé 40 minutes. c'est ça je crois temps d'arrêt c'est bien c'est bien fait aussi d'ailleurs temps d'attendre repos temps de repos attend 41 minutes donc les premiers ravito c'était trois minutes le deuxième au bout de 50 bornes 14 minutes là j'en ai eu besoin j'étais j'étais pas bien il faisait chaud c'est une chaleur étouffante c'est les premières chaleurs de mai ce façon ça pardonne pas trop ensuite 10 bornes plus tard et surtout il y avait un mur, une descente et un mur en pleine chaleur je me suis reposé 40 minutes et là j'ai perdu 30 places je pense que les gens ils sont moins ils ont moins attendu que moi ceci étant dit les amis quand tu regardes les stats aussi il y a eu 125 abandons 125 abandons sur 400 Merci. sur 440 donc il y a eu à peu près 317 finisher finalement tu vois Est-ce qu'ils n'ont pas été trop vite, mauvaise gestion de la course, tout simplement, mauvaise gestion de la chaleur ? Et c'est bien fait sur le site, il y a les abandons. Donc il y a 5 personnes qui ont abandonné au bout du 22ème, 12 personnes coureurs qui ont abandonné au 34ème, puis ça monte à 31, au 48ème, 33. à la base vie, à la moitié de la course quasiment, à 60e, enfin juste après la moitié, 30 au 75e kilomètre, t'imagines, il restait 25 bornes, ou 30 bornes, et il y en a quand même 30 qui ont abandonné, et puis après 5 au 86e et encore 5 au 93e. ces gens là ils n'ont pas abandonné par plaisir je pense qu'ils ont été arrêtés parce qu'il y en a plusieurs qui ont été arrêtés en fait par la décision médicale tout simplement. Insolation, déshydratation. Donc là, il ne les faisait pas repartir. Et à juste titre, parce que sincèrement, si c'est pour aller secourir un coureur qui est vraiment, j'allais dire en PLS, mais en besoin, je ne parle pas forcément de besoin vital, mais c'était quand même compliqué. Il y avait des passages très techniques, assez vertigineux, assez dangereux. Et il ne suffit de pas grand-chose. Moi, je sais que j'ai failli un moment tomber du mauvais côté. Et là, tu te dis, ça ne se joue pas. Quand tu es le bord de la falaise et qu'un chemin monotrace, et c'est sympa, tu prends un petit peu de vitesse, tu es bien finalement. Et puis, tu tapes ton pied sur une racine. Et puis, tu te rattrapes. Du coup, tu prends de la vitesse. Tu te rattrapes. Mais à un moment, j'ai commencé à pencher du côté où il ne fallait pas. Et je me suis rattrapé et là, je me suis dit, calme-toi, reste tranquille, calme le jeu. Et voilà, c'est une course, je ne veux pas finir dans le décor et avoir plus que très mal, parce que ça pouvait très mal se finir. Donc, tu vois que les abandons, effectivement, ce n'est pas anodin. C'est en plein milieu de l'après-midi, c'est suite à 500 mètres de montée relativement compliquée. hum Ouais, ouais, ouais, ça n'a pas pardonné, mais tu vois. Finalement, je suis parti vite. J'ai pris du temps à la base vie parce que je me connais. Je me suis massé les pieds. J'ai bu, j'ai mangé. Vraiment, voilà, ma femme était là aussi. Et je suis reparti. Et finalement, je suis reparti pas si mal. Je suis reparti pas si mal parce que quand je prends mon classement, et même un jeu, je m'en souviens quand même ok je suis 140ème le rosier c'était le ravitaillement après la base vie, ben là en fait je me suis calé avec un groupe alors je commençais vraiment à avoir du mal en fait là à ce moment là je commençais à me dire est-ce que je vais pas m'arrêter quelque part faire dodo c'est à dire dans la forêt très clairement faire dodo dans la forêt il était euh Attends, le rosier, j'ai quitté le rosier. J'ai quitté le rosier, 140e, donc j'avais perdu 30 places. J'ai quitté, il était 19h35. Donc le départ de la course a eu lieu à 6h45 ou 6h55 même. Il faisait beau, voilà, il a fait beau toute la journée, très très chaud. Donc là, 19h45, avec la fatigue, je commençais à baisser un petit peu le pavillon, quoi. Je commençais à fatiguer et là, je me suis dit, Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux que je dorme avant qu'il fasse nuit, que l'humidité tombe un petit peu ? Et puis, à un moment où il y a trois personnes qui me doublent, et le dernier me dit « allez, vas-y, raccroche » . Et finalement, j'ai raccroché. Aucune difficulté à raccrocher, d'ailleurs. Je me suis calé derrière. Et ça m'a soulagé. Vraiment, ça m'a soulagé parce que je n'avais plus à... c'est pas qu'on réfléchit quand on est tout seul ou qu'on est premier mais On s'impose un rythme et puis on peut tomber dans une espèce de faux rythme où on se dit qu'on est fatigué, on manque peut-être un petit peu de motivation ou de peps mental pour garder une certaine cadence. Et là, le fait d'être derrière, de ne plus avoir à réfléchir à cette cadence, ça m'a sauvé, pas la vie, mais je veux dire, quand tu regardes mon classement, finalement, J'ai gagné, attends j'essaye de scroll en même temps, je suis passé de 140ème à 135ème. Tu vas me dire, c'est pas beaucoup, mais ça veut dire que personne m'a doublé. Alors, je n'étais pas très bien. Et surtout, on a doublé quelques-uns. Et effectivement, personne ne nous a doublés sur le chemin. Et moi, j'étais derrière. Et ça m'a fait une soupape. J'étais bien. Et comme j'ai discuté avec ces trois personnes, du coup, et je leur ai dit, en fait, je n'ai pas de mal à vous suivre. C'est juste que quand on est tout seul, et j'ai couru beaucoup tout seul, il y a un moment où, avec la chaleur, première course de l'année, le dénivelé, manque d'entraînement, partie trop vite, il y a un moment où je commençais à avoir sommeil véritablement et du coup je commençais à me dire manque de motivation est-ce qu'il ne faut pas que je dorme et le fait que cette personne m'ait dit allez vas-y raccroche j'ai raccroché de ce binaire parce que je ne me sentais pas fatigué forcément physiquement mais mentalement et toi ça peut être un tip et je le dis souvent de se raccrocher à un petit groupe à quelqu'un qui va t'emporter qui va t'amener à avoir du rythme, à remettre du rythme, alors que physiquement t'es ok, mais t'as tellement galéré toute la journée que t'as plus envie. Donc j'étais assez content d'avoir trouvé cette équipe que j'ai lâchée après, avec les ravitaillements, tout ça. Et puis en fait, on est rentré dans la nuit et moi j'aime bien, c'est vrai que j'avoue, j'aime bien être seul la nuit. Pas forcément toute la nuit, mais je me suis posé, et c'est un petit peu mon kiff, d'éteindre la lumière, de me poser tout simplement, et puis d'écouter le silence. Juste le silence, quoi. Ça fait limite mal aux oreilles. Bon, c'est pas vrai parce qu'on n'a pas beaucoup de bruit non plus quand on est en groupe et quand on court comme ça. Donc le niveau est quand même relativement bas. Mais c'est vrai que quand je les ai laissés partir, alors je n'ai pas simulé un problème de ventre, je leur ai dit, c'est vrai que je commençais à avoir mal au ventre. Et j'ai compris que j'avais trop serré mon sac et du coup ça m'appuyait sur le sternum. Du coup, je ne savais pas si j'avais envie de vomir ou si... C'était compliqué, donc je leur ai dit, allez-y, avancez, je me pose 5 minutes, et puis je repars. Et puis en fait, quand je me suis posé 5 minutes, j'ai adoré rester tout seul dans le noir. J'avais éteint ma loupiote, et je voyais des loupiotes qui arrivaient derrière moi, des coureurs, alors c'était sur une pente, donc ils étaient relativement loin, et ça m'a fait plaisir, et je suis reparti au bout de 5 minutes à peine, tu vois. je suis reparti et Et ça m'a fait du bien, ça m'a fait du bien. Et j'ai continué finalement à courir tout seul. Et puis, je ne me suis pas pris la tête non plus quand on était sur les plateaux. Je me suis dit écoute, ne cherche pas forcément à courir, te mettre dans le dur, marche, marche vite. Donc, je marchais à 6 km heure. Un rythme, c'est un rythme qui ne me demandait pas énormément d'efforts, mais qui était cadencé. et j'avais besoin de ce cadencement de pas pour me donner un rythme et pas tomber dans... dans un faux rythme de « je veux courir à tout prix » . Puis finalement, tu cours un kilomètre, et puis encore tu cours un kilomètre, tu t'arrêtes un peu, tu es lassé, tu es fatigué. Et j'ai remarqué ça sur la course. J'en ai doublé plusieurs fois le même coureur qui marchait, et moi je courais, je marchais, je courais, je marchais, et finalement je crois qu'il est arrivé à avoir moi. Et cette stratégie de course aussi, c'est une intelligence de course à avoir. Et j'étais bien content à un moment d'avoir cette lucidité de marcher vite et de trottiner dans les descentes, mais de ne pas courir forcément sur du plat, sur des chemins en plus qui n'étaient pas cool en fait. Je ne te parle pas d'un chemin plat, un plateau sur de la terre, non, c'était des chemins caillouteux où tu te manquais de tordre la cheville à chaque pas. bon voilà donc j'ai préféré marcher et Excuse-moi, j'ai fait ça sur la dernière partie. Et finalement, tu vois, j'étais content. J'étais content et j'ai quand même fait une petite introspection, on va dire ça. J'ai réfléchi sur moi, tu vois. On en apprend tout le temps de toute façon. Et tu vois, cette stratégie de partir fort, c'est pas ma stratégie à moi, d'autant plus quand on n'est pas prêt à ça. Donc oui. Ok, j'ai fait finalement, j'ai fait 152ème, je suis content, alors on s'en fout du classement. Mais j'ai couru, j'ai couru, alors j'ai couru quoi, en 19h15, limite c'était le même temps que mon premier 100km, tu vois. Donc j'ai pas mieux couru, mais je l'ai pas très bien vécu, pour tout dire sans filtre. Je l'ai pas très bien vécu, sauf finalement la fin, j'ai envie de dire normale. J'étais dans le dur trop vite, trop tôt. et j'ai plus forcément l'habitude d'être dans le mal aussi tôt dans la course. Et ça, clairement, ça vient d'un manque d'entraînement, on est d'accord, d'un manque de volume, c'est pour ça qu'à un moment j'ai dit sur Instagram « Bon allez, on va y aller au talent » . Mais clairement, le fait de partir trop vite, ça m'a gâché, je pense, un petit peu le plaisir de la course. C'est-à-dire que je serais parti derrière, déjà, ça aurait été plus sécure. J'aurais... Oui, c'est vrai que doubler les gens, ça fait plaisir aussi, mais ça peut être grisant. Donc, il faut faire attention avec la chaleur qu'il y avait en plus. Mais clairement, je pense à refaire que... Alors, c'est facile en disant ça, avec le recul, mais... À refaire, oui. J'aurais gardé, en fait, cette position que j'aime bien, c'est être... vers l'arrière du peloton, tranquille, et pas devant. Même si on me dit, si tu pars devant, tu vas finir avec un meilleur classement. En fait, je m'en fiche un peu du classement. Si ma course, je l'ai vécue d'une mauvaise manière, trop dans la souffrance, ok, j'ai la satisfaction d'avoir fini en temps de temps. Mais clairement, ce n'est pas ce que je recherche moi spécialement. Je ne cherche pas un classement. C'est pour ça que ma médaille, je l'ai prise. et en fait c'est un peu Bon, je ne l'ai même pas prise en photo, ce n'est pas que je suis dégoûté, c'est que c'est le chemin qui est important pour moi. Ce n'est pas forcément l'arrivée, même si l'arrivée effectivement symbolise, pas une consécration, mais un soulagement déjà dans un premier temps. Mais je n'ai pas véritablement apprécié le chemin pour arriver jusque là, même s'il y a eu des décors magnifiques. Véritablement, les gorges du Tarn, ce sont des vallées, mais qui sont magnifiques, vraiment. c'est Je vais essayer d'y retourner en vacances, faire du canoë, faire des balades. Je vous invite réellement à aller visiter cette région. Elle est super belle. Vraiment, c'est vraiment cool. C'est un ultra qui est quasiment le plus beau que j'ai vu, en dehors de la montagne pure. Parce que la montagne, je kiffe ça, la montagne, c'est grandiose. Ces grands espaces comme ça, moi j'adore. en dehors de ça, de ces courses comme ça en montagne cette course là elle est exceptionnelle si à moins de la faire l'année prochaine avec le petit groupe WhatsApp que j'avais voilà un 24 km ensemble un moment de partage comme ça c'est cool vraiment les amis ce sera avec plaisir de partager ça avec vous mais pour en revenir tu vois moi je préfère je privilégie en fait Le plaisir de courir, même si à un moment on est dans le dur, il n'y a aucun problème là-dessus, sur un 100 bornes forcément on est dans le dur. En fait, le classement, on s'en fiche. Si c'est pour être dans la souffrance tout le temps, moi ce n'est pas ma conception de ce sport forcément. mais j'avoue j'ai très mal géré cette course je suis parti trop vite pas assez entraîné et de facto ça a engendré ce que ça a engendré mais maintenant Dans les points positifs, je suis quand même relativement content de ne pas avoir lâché mentalement non plus, même si ça n'a jamais été une option d'abandonner, mais tu as le droit d'avoir un coup de moins bien. Dans les montées, j'étais plutôt pas mal. Les descentes, j'étais bien aussi. Alors oui, je pensais sur la fin, 141ème, je ne sais pas, 152ème, mais clairement, j'aurais dû finir meilleur classé, enfin avec un meilleur classement, parce que J'ai accompagné un coureur qui finalement avait du mal en descente, donc je l'ai attendu, clairement on marchait, alors que moi j'étais bien, donc moi je galopais dans les descentes, mais c'était pas ma conception non plus de laisser quelqu'un et de gagner quelques places, d'arriver une demi-heure avant, donc voilà je l'ai attendu, on a discuté, puis finalement il arrive avant moi, parce que il m'a pas attendu un moment, donc voilà, c'est des choses qui arrivent. mais du coup je privilégie moi le J'allais dire la qualité, le chemin que forcément la fin. Mais c'est une erreur de débutant d'être parti trop vite. Ma femme m'a vu partir, elle m'a dit « Waouh, je t'ai vu partir » . Elle m'a dit « Je savais que ça n'allait pas le faire forcément très longtemps » . Bon, ça l'a, écoute, ça l'a fait. C'est vrai que point positif. Ma nutrition a été gérée quand même. J'ai beaucoup mangé. J'ai beaucoup mangé. J'ai pas assez bu au début. comme beaucoup de monde je pense mais après j'ai beaucoup bu d'ailleurs je crois que j'ai fait pipi que deux fois et à mon sens tu vois cet indicateur d'avoir envie de faire pipi c'est que tu bois pas assez ou tu bois bien donc j'ai pas bu j'ai pas à mon sens j'ai pas assez bu et après le manger j'alternais comment je mangeais déjà oui j'alternais compote en duractive avec une barre beauty sané Très clairement, je mangeais toutes les 45 minutes. Mais vraiment, toutes les 45 minutes, je pensais que j'allais un petit peu espacer ça. Et en fait, j'ai mangé très régulièrement, même s'il y a des moments où tu ne sais pas si tu as envie de vomir ou si tu as faim. C'est assez pénible comme sensation. Tu ne sais pas si tu as envie de vomir ou si tu as la dalle. Et c'est un petit peu compliqué. Et là, il faut se rattacher à ce que tu connais, ce que tu maîtrises déjà. Ok, moi je me disais, ok, j'ai mangé, il y a tant de temps, donc c'est pas de la faim, ce genre de choses. Donc ok, si t'as envie de vomir, bon, t'as pas non plus envie de vomir avec deux doigts dans la bouche, mais t'es pas bien, tu sens que, bon, écoute, bois un coup, laisse passer et tu remangeras quelque chose dans dix minutes à un quart d'heure. et c'est avec l'expérience aussi qu'on se découvre et qu'on a une espèce de normalité où on peut se raccrocher quand ça commence à partir un peu En sucette parce que oui, ce ne sont pas des conditions forcément qu'on a anticipées, qu'on maîtrise surtout au mois de mai. Et ça sert à ça les entraînements aussi, ça sert à ça les années d'expérience. C'est quand on se retrouve en difficulté comme ça sur une course au début de saison, on se raccroche et on ne fait pas de conneries du style j'arrête de manger pendant deux heures. Parce que là, j'aurais arrêté de manger pendant deux heures. Mais avec la chaleur, je pense que parce que tu arrêtes de manger, mais tu arrêtes aussi un petit peu de boire. Généralement, c'est la cata. Donc, nutritionnellement parlant, je suis assez content d'avoir géré ça. J'avais mes capsules de sel. Vraiment, sans ça, je pense que j'aurais crampé, mais assez vite. Vraiment, parce que j'avais le sel sur le visage au bout de deux heures qui me tirait la peau. Et là, j'ai dit, ah ouais, effectivement, on transpire et on transpire bien du sel. Donc je me suis avalé mes capsules toutes les heures, vraiment je me suis obligé à ça à partir de la deuxième ou troisième heure pour compenser vraiment cette perte de sel et de sodium. Sans ça je pense qu'il y en a plusieurs qui ont souffert de ça, donc j'ai assez bien géré, puis l'hydratation j'ai bien bu, j'ai pas assez bu mais j'ai bien bu donc j'étais assez content. après sur les ravitos je suis assez mitigé il y en a plusieurs aussi qui étaient pas forcément très content parce que... Bon les amis, c'est un trail. Trail c'est l'esprit de la nature quand même. Et moi ça me fait chier, je le dis comme je le pense, de voir des tablés de charcuterie, de voir des tablés de... Il y avait quoi ? Il y avait du pâté, pâté de je sais pas quoi, il y avait du fromage... Pour moi, on est un petit peu loin de l'esprit. C'est plutôt tradition chasse et pêche. Et bon, moi, ce n'est pas du tout ma conception. Et j'en reviens toujours au même. On fait attention à ce qu'on mange, on sélectionne, on paye 4 euros des compotes pour bouffer des terrines de pâté de sanglier ou ce que tu veux, de porc à X% de matière grasse qui ne t'apporte rien de bon sur une course, si ce n'est ce plaisir de manger ça quand tu aimes ça, ça fait chier, clairement. Donc moi, sur tous les ravitos, il n'y avait pas de fruits secs, il n'y avait pas d'abricots secs, il n'y avait pas de chocolat, il n'y avait pas de tuque, il y avait des choses que je n'aimais pas. Alors si t'es vegan comme moi, ou même avec la chaleur qu'il faisait, le pâté, le roquefort, ça ne passait pas, clairement. Et puis en plus, il te donne du coca. crachant un petit peu, mais du coca, pas zéro, mais du... C'est pas du Coca-Cola, c'est du coca... Merde, je me souviens plus le nom. Finalement, il n'y a pas de sucre. Il y a très peu de sucre dedans. Donc tu penses que tu vas boire un truc sucré, mais en fait, non, ça ne t'apporte pas de sucre. Et on a besoin de sucre sur ce genre d'épreuve, évidemment. Donc j'étais un petit peu déçu. Alors j'ai mangé de la soupe qui était bonne. Donc il faut savoir aussi manger de la soupe, les minéraux, tout ça. C'est excellent, mais c'est vrai qu'il manquait du chocolat, il manquait vraiment des trucs de magnésium, des trucs de vitamines, il n'y avait pas d'orange, il y avait très peu de banane. Donc, dans les ravitaux, il y a quelque chose à faire, sincèrement, les amis. Il faut évoluer dans les ravitaux. C'est pour ça que moi, j'ai tapé dans mes ravitaux. Après, chacun fait... Après, je sais qu'il y en a qui sont intolérants au gluten, il y en a il y a quand même pas mal de spécificités et pas mal, on se doute pas que ça se trouve le coureur avec qui on court il mange sans gluten donc sur le ravito ça va être compliqué, qu'il apporte sa bouffe mais c'est vrai qu'en règle générale sur tous les ravitos j'ai pas été et à la fin Aligo et compagnie bon bah voilà moi j'en mange pas mais c'est vrai que c'était plus chasse et pêche que tradition trail bon allez je referme la parenthèse ... Donc c'était quand même une satisfaction pour moi d'avoir mangé à peu près correctement et surtout digéré avec cette chaleur qui était énorme. Et c'est vrai que quand le soleil a commencé à se coucher vers 20h30, 21h, il a commencé à faire bon en fait. Vraiment c'était la meilleure période de la journée. Vraiment le soleil se couchait, il faisait toujours beau. Il faisait un léger vent, il était à peine frais, mais il faisait bien. On arrivait enfin à respirer et les quelques montées qu'il y a eu, parce que j'ai le plan, le profil devant les yeux, il y a encore 400 mètres de montée au 90e quasiment. Celle-là, en pleine chaleur, les premiers qui ont bouclé ça en 1h20, eux, ils sont tout pris dans la tête en pleine journée, en pleine chaleur. Écoute, bravo, parce que moi, quand j'étais dans le dur, je ne te cache pas, on est Il y a des parties en hauteur qui sont magnifiques, vraiment, en balcon, vous savez, mais... extraordinaire, vraiment je ne m'attendais pas à ça t'as une impression d'espace énorme parce que t'as vraiment ça en fait, avec le Tarn qui slalome j'ai envie de dire, qui circule, qui serpente en bas de la vallée que tu vois et tu vois toute la vallée, c'est magnifique et puis il y avait des périodes où on était au bord du Tarn et là avec la chaleur je peux t'assurer qu'à un moment j'ai vraiment pensé enlever mes godasses et me foutre dans l'eau vraiment ... comme François Daen sur la Diagonale des Fous, je ne sais pas si tu as déjà vu cette image, allongé de tout son long dans l'eau, parce qu'il faisait une chaleur pas possible, et que ça m'aurait fait tellement du bien, mais après je me suis dit, je vais avoir les pieds mouillés, c'est un coup avoir une ampoule, je me suis dit, mauvais plan, mais ça ne m'a pas empêché de mouiller la tête, mouiller la nuque, mouiller le ventre, parce qu'il faut refroidir les endroits adéquats, voilà, Et alors la casquette, moi je la mouille. Après, je ne suis pas certain que ce soit véritablement une bonne chose. Parce qu'une fois que la casquette est mouillée, c'est ok. Mais quand tu te prends le soleil sur la casquette, l'eau devient chaude. Et j'ai peur que ça fasse un petit peu cocotte, tu vois. L'eau chaude sur le cerveau, sur la tête. Moi, je n'ai pas de cheveux en plus. Donc bon, compliqué. Mais ceci étant dit, j'avais quand même une casquette. je dis ça parce qu'il y en a qui se sont un peu fiés à conditions météo, je sais pas la météo locale qui était pas bonne qui disait qu'il y aurait des nuages donc ils sont partis un peu sans casquette la fleur au fusil et ils l'ont un petit peu payé cher moi j'avais pris la casquette du coup qu'on a eu dans le Tarn Valley Trail qu'on avait dans le sac et sincèrement elle était plutôt top moi j'ai bien aimé donc je l'ai gardé un petit peu tout le temps voilà après que dire hum Bon, mes bâtons, je les ai inaugurés. Voilà, Red Light, avec le sac. Red Light aussi, le sac, très bien. Très confortable, j'ai pris le 12 litres. Vraiment confortable. Les flasques, c'est plus un problème. J'arrive à les enfiler, les enlever pendant la course. C'est parfait, ça ne bloque plus. Vraiment, je n'ai pas grand-chose à dire de négatif. Plutôt que du positif, donc je leur dirai. Je leur dirai parce que je suis ambassadeur Red Light. Je ferai un petit retour produit là-dessus. donc c'est plutôt une réussite et après les bâtons sont bien. Sincèrement, à refaire, peut-être que je prendrais la longueur inférieure. Moi je crois que j'ai pris des M, c'est 120 cm je crois. Je les trouve un tout petit peu longs pour moi, mais les gantelets sont confortables, le système est rapide quand même, donc ça a été une bonne surprise, même si je me suis pris un moment... Un bâton, ça c'est des surprises, les imprévus sur une course. À un moment, je me suis pris mon bâton dans la mâchoire. Il a ricoché, je ne sais pas, je trifouillais dans ma poche. Et le bâton, vu qu'il est accroché à mon gantelet, il a suivi un petit peu le mouvement de la main et ça a tapé un rocher sur le côté. Et bam, ça m'a donné un coup dans la mâchoire, comme si je m'étais pris un coup de poing. Et à partir de là, même encore aujourd'hui, j'ai mal à la tracher. j'ai dû me contracter au moment du choc parce que ça m'a réellement sonné donc ça n'a pas gonflé mais par contre au niveau de la trachée j'ai du mal à avaler et j'ai encore un petit peu de mal à être bien donc voilà c'est pas la faute des bâtons pour le coup là c'est moi qui ai un petit peu pas déconné parce que de toute façon j'aurais pas pu éviter mais voilà ça fait partie des impondérables comme ça des imprévus qu'il faut savoir gérer mais Après, je suis très content, mes pieds, tout va bien, tanné, hydraté, ça se passe bien, j'ai jamais d'ampoule, et, ah oui, si, les amis, coupez-vous les pieds, pas les pieds, les orteils, les orteils, vraiment, coupez-les, vraiment, parce que là, je me suis aperçu, encore une fois, on a tendance à oublier ce genre de détails. descente vraiment abrupte les pieds ils tapent le fond de la chaussure c'est quasiment inéluctable, ils tapent et moi je sentais mais je sentais mes orteils taper en fait. Et j'entendais les gens autour de moi qui commençaient à se plaindre de leurs orteils, et moi je me disais, ouais, enfin de leurs ongles, et moi je me disais, ouais, heureusement que j'ai bien coupé ras, que c'est l'orteil finalement qui tape. Bon c'est pas grave, l'orteil il tape, mais tant que c'est pas l'ongle, c'est ok. Et je suis très content d'avoir fait les sandbornes, tu vois. J'ai des pieds de bébé, j'ai rien du tout, et il faut se préparer, il faut se préparer sur des distances comme ça. c'est évident, alors sur des distances de 40-50 ça peut passer s'il n'y a pas de pluie, mais s'il commence à y avoir de la pluie tanner 3 semaines avant et puis une semaine avant vous hydratez avec une crème hydratante, pas forcément une noque moi c'était une crème hydratante que Alexandra avait voilà j'ai fait ça 3-4 fois, ça a suffit et puis de toute façon il n'a pas plu alors voilà mais les pieds en règle générale j'ai plutôt bien géré donc voilà dans le... Le petit débrief qui durait un moment. Malheureusement, il n'y a pas le débrief total heure par heure. Parce qu'il y a les premières heures où je dis que je suis parti un peu vite. Je ne vais pas le remettre. Mais après, j'ai lâché un peu l'affaire parce que oui, ça a été très dur. Et c'est là où je me dis, OK, la Swiss Peak arrive. il faudra avoir un autre niveau. Parce que là, ça ne va pas le faire. Mais ceci étant dit, ce n'est pas une surprise. C'est juste ma stratégie de course qui a été très mal gérée parce qu'elle n'a pas été gérée en fait. Je ne me suis pas dit, et ça je pense que c'est la leçon que je retiens moi personnellement, c'est que je ne me suis pas dit, vas-y, tu pars doucement, point. Et le fait de ne pas m'avoir dit ça, m'être dit ça, pardon, je me suis laissé emporter, tout simplement, par ma position et par les coureurs, tout simplement. Donc, ouais, ouais, ouais, faites ce que je dis, pas ce que je fais. C'est toujours ça. Bon, bref. Allez, je vais terminer par les remerciements de tout le monde, que ce soit sur le groupe WhatsApp, sur Insta, et même en dehors. J'ai eu beaucoup de messages d'encouragement, de félicitations. Et ça, c'est cool, ça motive. ça permet parfois de relativiser aussi parce que tout n'a pas été rose évidemment comme je l'ai déjà raconté mais n'empêche que on court rarement on court seul souvent mais c'est vrai que moi je cherche quand même sauf la nuit mais c'est vrai que je cherche les autres gens les autres coureurs créer des émotions, pas tout seul forcément avec d'autres et le partage je cherchais le mot mais en fait je cherche le partage dans une course, c'est pour ça que partir à 10 bornes en laissant quelqu'un derrière soi, ça m'emmerde voilà et c'est comme ça que j'aime pratiquer ce sport et le partage c'est vous aussi qui me le donnez quand vous me félicitez quand vous m'encouragez ... ça va dans les deux sens donc oui je dois peut-être vous inspirer et j'en suis très content d'inspirer beaucoup de monde parce que j'aime montrer que c'est possible que rien n'est impossible évidemment il faut relativiser parce que ça c'est phrase bateau elles sont bateau rien n'est impossible d'accord mais bon c'est pas dit que ce soit facile non plus mais en mettant les bons moyens la bonne motivation le temps voilà on arrive à faire de grandes choses. Voilà, donc merci pour tout ça, tous vos messages qui me portent aussi. Et qui me portent tout simplement, je ne vais pas dire mieux. C'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai eu un peu de mal à être présent sur les réseaux sociaux, à vous remercier tous. Ne m'envoyez pas trop. Ça va revenir. Mais c'est vrai qu'après un ultra comme ça, qui se court finalement plus vite qu'un 160, même si J'en parlais d'ailleurs avec un coureur, je lui disais, écoute, en fait, on peut très bien partir sur un 160 km là maintenant, il suffirait de faire un dodo, une base vie, un dodo, un massage, et tu repars, t'es fatigué, mais t'es pas plus fatigué qu'avant, et au contraire, le fait de dormir 20 minutes, 30 minutes, allez, en fait, tu récupères, mais un truc de fou, tu récupères vraiment, et un sommeil bien géré, c'est une récupération bien gérée. tu t'alimentes normalement, tu t'apercevras que les 100 bornes, tu les pètes. Tu fais 120, 130, 160, 200. Toi, j'ai été jusqu'à 320. Je ne suis pas un surhomme, mais le corps est une superbe machine qui, bien préparée, fait des choses insoupçonnées. Donc ça aussi, ça fait partie... des pensées que j'ai eues pendant la course en me disant, tiens, finalement, là j'en chie un peu, mais en passant en version ultra 160 et plus, est-ce que là, ça le ferait ? Est-ce que si je devais continuer, je serais au bout de ma vie ? En fait, pas forcément. Mais quand tu sens que tu as la ligne d'arrivée proche, tu vois les kilomètres défiler, c'est long et je me suis dit aussi, essaye de partir sur un 160 kilomètres dans ta tête. comme ça, t'arrives au 90, 100 à la limite, tu es presque surpris que ce soit déjà fini. Bon, ça n'a pas marché. Non, ça n'a pas marché. Mais c'est vrai que quand on part sur du long, on se prépare psychologiquement à se dire « Ok, il faut que je passe la nuit. » C'est aussi une autre préparation. Mais en tout cas, à 100 km comme ça, en début de prépa, avec le peu d'entraînement que j'ai fait, écoute, c'est pas si mal. Donc, je m'en félicite. Voilà, j'ai eu ma médaille, pas en chocolat, mais en bois. Malheureusement, enfin, malheureusement, c'est chiant, ces médailles en bois, là. J'ai l'impression d'avoir du toc. Bon, bref, on ne fait pas ça pour les médailles, mais ça fait toujours plaisir d'avoir sa petite médaille en bois. Et voilà. Allez sur ça, les amis. En tout cas, merci de tous vos messages, encore une fois. Et on se retrouve demain pour un prochain épisode. Je vais reprendre des forces petit à petit. Vitamine C, Oméga 3, un truc anti-inflammatoire parce que je pense que là je suis enflammé de partout, j'ai des bobos un petit peu partout, on croirait que je soigne peut-être un peu ça, mais bon ça fait partie du jeu et finalement je m'en sors pas si mal que ça. Voilà, allez sur ce, si tu veux laisser un commentaire, un message, un truc... fais-toi plaisir, un message d'encouragement ou dire que le podcast est génial, tu peux te faire plaisir ça me fera d'autant plus plaisir voilà et puis moi je te souhaite une très bonne journée on se retrouve demain normalement allez ciao

Chapters

  • Introduction et état d'esprit avant la course

    00:13

  • Les erreurs de stratégie et le départ trop rapide

    01:00

  • Interactions avec d'autres coureurs et ambiance de course

    02:09

  • Gestion de l'alimentation et des ravitaillements

    08:01

  • Réflexions sur l'expérience et le plaisir de courir

    19:41

Share

Embed

You may also like

Description


As-tu déjà ressenti ce mélange d'excitation et d'angoisse avant de te lancer dans une course d'ultratrail?


Dans cet épisode du podcast "Du 5km à l'ultratrail! ", je partage avec toi mon expérience personnelle lors d'une récente course d'ultratrail. Je t'emmène dans les coulisses de ma préparation, de mon état d'esprit avant le départ et des défis qui m'ont attendu sur le parcours. Qui aurait cru que le manque d'énergie et la surprise face à la difficulté de l'épreuve pourraient transformer une simple course en une aventure mémorable?


Tout au long de cet épisode, je vais te parler de mes erreurs de stratégie, notamment le fait d'être parti trop vite. Cette décision a eu un impact significatif sur ma performance et a altéré le plaisir que j'aurais pu ressentir. Je vais également évoquer les interactions enrichissantes que j'ai eues avec d'autres coureurs, qui m'ont rappelé combien la communauté des coureurs est précieuse. Les défis rencontrés, tels que la chaleur écrasante et le dénivelé impitoyable, ont mis à l'épreuve non seulement mon endurance, mais aussi ma capacité à gérer mon alimentation durant la course.


En réfléchissant sur cette expérience, je souligne l'importance cruciale de la gestion de l'effort, de la nutrition et de la préparation mentale dans le cadre de l'entraînement running. Que tu sois un coureur débutant ou un vétéran du marathon, ces conseils sur la course à pied et la préparation mentale te seront sans doute utiles pour tes prochaines courses, qu'il s'agisse d'un premier kilomètre, d'un 10 kilomètres ou d'un trail long. Je te parlerai aussi de l'importance de l'hydratation et des boissons d'effort, ainsi que du choix des chaussures de course, qui peuvent faire toute la différence lors d'une course d'ultratrail.


Je termine cet épisode en partageant mes réflexions sur le plaisir de courir et sur la manière dont chaque course, qu'elle soit courte ou longue, nous rapproche un peu plus de nos objectifs. La motivation que l'on trouve dans la communauté des coureurs est inestimable, et je tiens à remercier tous ceux qui m'ont soutenu dans cette aventure. Alors, prêt à te lancer dans l'ultratrail ou à affiner ta préparation pour ta prochaine course?


Écoute cet épisode et rejoins-moi dans cette passion commune pour la course à pied!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et bienvenue à le style heureux news runner dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partagent des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied les amis j'espère que vous allez bien enfin je me décide à faire le débriefing parce qu'hier j'ai manqué un petit peu d'énergie un petit peu de volonté non plutôt d'énergie et même aujourd'hui je repousse un petit peu à la gaffe ce débriefing alors je ne sais pas pourquoi parce que je suis plutôt content de débriefer avec toi, avec vous d'ailleurs donc c'est pas, non c'est juste que je manque un petit peu d'énergie je pensais pas en fait que ça allait me fatiguer autant, comme quoi ... On en apprend à chaque course et chaque format de course est un peu différent. Donc, ce qui s'est passé, c'est que je m'étais enregistré, mais j'allais dire que ça n'avait pas fonctionné par facilité, mes enregistrements toutes les heures. Or, ce n'est pas vrai. Je ne vais pas te mentir. C'est juste que ça a été tellement pénible qu'à un moment, je n'ai pas eu cette volonté. de m'enregistrer en fait pour parler. J'étais dans le dur assez tôt, à partir du cinquantième je crois. J'étais un peu dans le dur, bien dans le dur. Et du coup, mes enregistrements sont arrêtés là. Et j'ai assez peu communiqué. C'est vrai, même sur le groupe WhatsApp, tout ça j'aurais pu faire profiter encore un peu plus. Vraiment, Instagram, j'ai rien posté quasiment sauf à la fin. à la limite quand je suis arrivé ou le lendemain, je ne sais plus, c'est vrai que j'étais un peu surpris, pas de la difficulté, mais j'ai fait un peu le con, tout simplement. J'ai fait un petit peu l'andouille, parce que, oui, je le dis à chaque fois à mes coachés, allez, on privilégie le negative split, on part doucement, on fait attention, on gère son endurance, on gère ses efforts pour ne pas se mettre dans le rouge. La course, elle commence à partir du 40e, 50e, enfin tout du moins sur une course comme ça, endurance, même de 30, ça commence à partir de la moitié, voire des deux tiers de la course. Et plus c'est long, plus ça commence tôt par rapport à la longueur de la course. Et là, je suis parti, je suis parti un peu fort. Je suis parti un peu fort, mais en même temps, quand je suis arrivé avec Alexandra, ma femme, en fait on est arrivé sur le pont de Kézak En fait, on était devant la ligne de départ. On était au plus proche du départ. Et du coup, on s'est calé là. J'ai rencontré Isolt, une coureuse qui me suivait. On se suit d'ailleurs sur Instagram et qui m'a dit bonjour. D'ailleurs, j'en ai croisé plusieurs. Et ça, c'est cool. C'est vraiment... Tu vois, j'en parle avec le sourire parce que... C'est surprenant, oui et non, compte tenu de... de ma communication sur les réseaux, via le podcast, via TikTok, Instagram, pas trop Facebook, je ne suis pas trop Facebook, on ne peut pas non plus être partout, mais c'est déjà pas mal. Et du coup, c'est vrai que j'ai été surpris, entre guillemets, mais voilà, de plusieurs interactions avec, je ne sais pas combien de coureurs, je pense une dizaine finalement, tu vois, qui m'ont reconnu. Alors ça a été Raphaël, ça a été Monsieur TikTok, ça a été le podcast, c'était excellent. et Dites-moi que ça a commencé dès le départ, en fait. Quand j'ai été chercher mon dossard avec madame, à quelle heure il était ? Je crois qu'il était 18h30, 19h. Il était quand même relativement tard, vendredi. On n'est même pas rentrés, en fait, dans... Je crois que c'est la salle des fêtes. Je crois que c'était ça. On n'est même pas rentrés dans le bâtiment que le coureur qui sortait, il m'a regardé. Il me dit, « Ah, Raphaël ! » Je lui dis, « Oui, oui. » Je lui dis, « Mais tu me connais d'où ? » « Ah, TikTok. » Ah, j'ai dit, bah oui, du coup, on a discuté comme ça et c'était cool. Mais tu vois, j'ai même pas été chercher mon dossard que déjà, on me reconnaissait. Je dis, c'est quand même sympa. Et dans la course aussi, il y en avait quelques-uns, notamment, il se reconnaîtra certainement, un Belge. Alors, je sais plus si c'est Fabien ou Julien, il m'en voudra pas. Et je l'ai doublé un moment dans une montée parce qu'il était assis, il faisait hyper chaud, il se reposait. Il a fini deux heures avant moi. Comme quoi, il faut savoir gérer son allure et ses efforts. Du coup, il m'a un petit peu dit tu en parleras sur le podcast. C'est là que je lui ai dit tu m'écoutes ? On a discuté un petit peu. C'est toujours agréable d'avoir ce genre d'échange sur les trails et les ultra-trails. T'as pas ces échanges-là sur la route, ou très peu, parce que t'as une allure à tenir, et t'es un peu focus, et les gens, limite, quand tu leur dis « Salut » , en fait, ils ont les écouteurs, et ils te mettent devant parce qu'ils t'écoutent pas, tu vois. Bon, ça arrive. Et du coup, sur la course, ça a été ça, Monsieur TikTok, Raphaël, tout ça, et c'est cool. C'est vraiment cool. Mais du coup, je me suis retrouvé effectivement devant la ligne d'arrivée, la ligne de départ, voilà. et quand le départ a été donné avec d'ailleurs pas loin de 10 minutes de retard bah en fait on est parti, ouais on est parti quoi on est parti, bim je suis parti, je suis plus à 10 km heure ou 12 km heure bah bien quoi et puis j'ai continué et je sentais bien que ça allait un petit peu vite alors quand je vois mes stats attends il faut que je les retrouve mes stats Mes stats, au bout du 22ème kilomètre, j'étais 102ème. Ce qui est pas mal, 102 sur 450, il me semble. Donc clairement, d'habitude, moi je pars à l'arrière, tranquille. Je préfère doubler les gens et être à l'aise qu'être dans le dur. Et là, en fait, j'ai pas bien réfléchi à ça. J'ai pas bien vraiment pensé à la stratégie. Je me suis pas dit « pars doucement » . Si on se dit pas les choses, il y a un moment où on le fait à l'instinct. Et l'instinct, sur ce genre de distance, c'est rarement de bons conseils. Donc voilà, c'est ce qui est arrivé. C'était pas du tout de bons conseils. Ce qui s'est passé, en fait, tout simplement, j'ai pas réfléchi. Je me suis pas dit « pars doucement » . Je me serais dit ça, peut-être que je me serais pas mis devant. devant la sono au départ peut-être que j'aurais reculé naturellement et là en fait je ne me suis pas posé ça je me suis posé en fait sur le pont en attendant le départ et j'ai été pris dans l'engouement du départ erreur de débutant et avec la chaleur avec le manque un petit peu d'entraînement quand même à un moment j'ai dit j'y vais au talent il y avait quand même la moitié qui était vraie parce que je ne me suis pas entraîné suffisamment pour être vraiment à l'aise sur un 100 km et au final je suis 102ème au premier passage avec une vitesse et effort de 14,5 km heure donc ouais j'ai pas mal donné quoi 22 km quasiment 1000 mètres de dénivelé ouais donc j'ai pas 1000 mètres de dénivelé non 1700 qu'est ce qui me fait là attends je suis en train de regarder il a craqué en fait le dénivelé sur la... Sur le site, à la fin de la course, ils annoncent 6300 mètres. Bon, je n'ai pas fait 6300 mètres, j'ai fait 4006 ou 4007. Même si j'ai l'impression que j'ai fait 6000 mètres de dénivelé, j'en ai fait qu'un peu moins de 5000, ce qui était largement suffisant. Mais du coup, je suis parti vite, et puis petit à petit, 34ème, je suis 105ème. 48e, je suis 109e, donc ça va, mais je perds un petit peu en classement. Saint-Rome, au 60e, finalement, la base vie, je suis 110e. Donc, je n'ai pas perdu énormément de temps. Par contre, j'ai perdu énormément de temps au Ravito, en fait, à la base vie, Saint-Rome. Là où ma femme m'a rejoint, j'ai passé 40 minutes. c'est ça je crois temps d'arrêt c'est bien c'est bien fait aussi d'ailleurs temps d'attendre repos temps de repos attend 41 minutes donc les premiers ravito c'était trois minutes le deuxième au bout de 50 bornes 14 minutes là j'en ai eu besoin j'étais j'étais pas bien il faisait chaud c'est une chaleur étouffante c'est les premières chaleurs de mai ce façon ça pardonne pas trop ensuite 10 bornes plus tard et surtout il y avait un mur, une descente et un mur en pleine chaleur je me suis reposé 40 minutes et là j'ai perdu 30 places je pense que les gens ils sont moins ils ont moins attendu que moi ceci étant dit les amis quand tu regardes les stats aussi il y a eu 125 abandons 125 abandons sur 400 Merci. sur 440 donc il y a eu à peu près 317 finisher finalement tu vois Est-ce qu'ils n'ont pas été trop vite, mauvaise gestion de la course, tout simplement, mauvaise gestion de la chaleur ? Et c'est bien fait sur le site, il y a les abandons. Donc il y a 5 personnes qui ont abandonné au bout du 22ème, 12 personnes coureurs qui ont abandonné au 34ème, puis ça monte à 31, au 48ème, 33. à la base vie, à la moitié de la course quasiment, à 60e, enfin juste après la moitié, 30 au 75e kilomètre, t'imagines, il restait 25 bornes, ou 30 bornes, et il y en a quand même 30 qui ont abandonné, et puis après 5 au 86e et encore 5 au 93e. ces gens là ils n'ont pas abandonné par plaisir je pense qu'ils ont été arrêtés parce qu'il y en a plusieurs qui ont été arrêtés en fait par la décision médicale tout simplement. Insolation, déshydratation. Donc là, il ne les faisait pas repartir. Et à juste titre, parce que sincèrement, si c'est pour aller secourir un coureur qui est vraiment, j'allais dire en PLS, mais en besoin, je ne parle pas forcément de besoin vital, mais c'était quand même compliqué. Il y avait des passages très techniques, assez vertigineux, assez dangereux. Et il ne suffit de pas grand-chose. Moi, je sais que j'ai failli un moment tomber du mauvais côté. Et là, tu te dis, ça ne se joue pas. Quand tu es le bord de la falaise et qu'un chemin monotrace, et c'est sympa, tu prends un petit peu de vitesse, tu es bien finalement. Et puis, tu tapes ton pied sur une racine. Et puis, tu te rattrapes. Du coup, tu prends de la vitesse. Tu te rattrapes. Mais à un moment, j'ai commencé à pencher du côté où il ne fallait pas. Et je me suis rattrapé et là, je me suis dit, calme-toi, reste tranquille, calme le jeu. Et voilà, c'est une course, je ne veux pas finir dans le décor et avoir plus que très mal, parce que ça pouvait très mal se finir. Donc, tu vois que les abandons, effectivement, ce n'est pas anodin. C'est en plein milieu de l'après-midi, c'est suite à 500 mètres de montée relativement compliquée. hum Ouais, ouais, ouais, ça n'a pas pardonné, mais tu vois. Finalement, je suis parti vite. J'ai pris du temps à la base vie parce que je me connais. Je me suis massé les pieds. J'ai bu, j'ai mangé. Vraiment, voilà, ma femme était là aussi. Et je suis reparti. Et finalement, je suis reparti pas si mal. Je suis reparti pas si mal parce que quand je prends mon classement, et même un jeu, je m'en souviens quand même ok je suis 140ème le rosier c'était le ravitaillement après la base vie, ben là en fait je me suis calé avec un groupe alors je commençais vraiment à avoir du mal en fait là à ce moment là je commençais à me dire est-ce que je vais pas m'arrêter quelque part faire dodo c'est à dire dans la forêt très clairement faire dodo dans la forêt il était euh Attends, le rosier, j'ai quitté le rosier. J'ai quitté le rosier, 140e, donc j'avais perdu 30 places. J'ai quitté, il était 19h35. Donc le départ de la course a eu lieu à 6h45 ou 6h55 même. Il faisait beau, voilà, il a fait beau toute la journée, très très chaud. Donc là, 19h45, avec la fatigue, je commençais à baisser un petit peu le pavillon, quoi. Je commençais à fatiguer et là, je me suis dit, Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux que je dorme avant qu'il fasse nuit, que l'humidité tombe un petit peu ? Et puis, à un moment où il y a trois personnes qui me doublent, et le dernier me dit « allez, vas-y, raccroche » . Et finalement, j'ai raccroché. Aucune difficulté à raccrocher, d'ailleurs. Je me suis calé derrière. Et ça m'a soulagé. Vraiment, ça m'a soulagé parce que je n'avais plus à... c'est pas qu'on réfléchit quand on est tout seul ou qu'on est premier mais On s'impose un rythme et puis on peut tomber dans une espèce de faux rythme où on se dit qu'on est fatigué, on manque peut-être un petit peu de motivation ou de peps mental pour garder une certaine cadence. Et là, le fait d'être derrière, de ne plus avoir à réfléchir à cette cadence, ça m'a sauvé, pas la vie, mais je veux dire, quand tu regardes mon classement, finalement, J'ai gagné, attends j'essaye de scroll en même temps, je suis passé de 140ème à 135ème. Tu vas me dire, c'est pas beaucoup, mais ça veut dire que personne m'a doublé. Alors, je n'étais pas très bien. Et surtout, on a doublé quelques-uns. Et effectivement, personne ne nous a doublés sur le chemin. Et moi, j'étais derrière. Et ça m'a fait une soupape. J'étais bien. Et comme j'ai discuté avec ces trois personnes, du coup, et je leur ai dit, en fait, je n'ai pas de mal à vous suivre. C'est juste que quand on est tout seul, et j'ai couru beaucoup tout seul, il y a un moment où, avec la chaleur, première course de l'année, le dénivelé, manque d'entraînement, partie trop vite, il y a un moment où je commençais à avoir sommeil véritablement et du coup je commençais à me dire manque de motivation est-ce qu'il ne faut pas que je dorme et le fait que cette personne m'ait dit allez vas-y raccroche j'ai raccroché de ce binaire parce que je ne me sentais pas fatigué forcément physiquement mais mentalement et toi ça peut être un tip et je le dis souvent de se raccrocher à un petit groupe à quelqu'un qui va t'emporter qui va t'amener à avoir du rythme, à remettre du rythme, alors que physiquement t'es ok, mais t'as tellement galéré toute la journée que t'as plus envie. Donc j'étais assez content d'avoir trouvé cette équipe que j'ai lâchée après, avec les ravitaillements, tout ça. Et puis en fait, on est rentré dans la nuit et moi j'aime bien, c'est vrai que j'avoue, j'aime bien être seul la nuit. Pas forcément toute la nuit, mais je me suis posé, et c'est un petit peu mon kiff, d'éteindre la lumière, de me poser tout simplement, et puis d'écouter le silence. Juste le silence, quoi. Ça fait limite mal aux oreilles. Bon, c'est pas vrai parce qu'on n'a pas beaucoup de bruit non plus quand on est en groupe et quand on court comme ça. Donc le niveau est quand même relativement bas. Mais c'est vrai que quand je les ai laissés partir, alors je n'ai pas simulé un problème de ventre, je leur ai dit, c'est vrai que je commençais à avoir mal au ventre. Et j'ai compris que j'avais trop serré mon sac et du coup ça m'appuyait sur le sternum. Du coup, je ne savais pas si j'avais envie de vomir ou si... C'était compliqué, donc je leur ai dit, allez-y, avancez, je me pose 5 minutes, et puis je repars. Et puis en fait, quand je me suis posé 5 minutes, j'ai adoré rester tout seul dans le noir. J'avais éteint ma loupiote, et je voyais des loupiotes qui arrivaient derrière moi, des coureurs, alors c'était sur une pente, donc ils étaient relativement loin, et ça m'a fait plaisir, et je suis reparti au bout de 5 minutes à peine, tu vois. je suis reparti et Et ça m'a fait du bien, ça m'a fait du bien. Et j'ai continué finalement à courir tout seul. Et puis, je ne me suis pas pris la tête non plus quand on était sur les plateaux. Je me suis dit écoute, ne cherche pas forcément à courir, te mettre dans le dur, marche, marche vite. Donc, je marchais à 6 km heure. Un rythme, c'est un rythme qui ne me demandait pas énormément d'efforts, mais qui était cadencé. et j'avais besoin de ce cadencement de pas pour me donner un rythme et pas tomber dans... dans un faux rythme de « je veux courir à tout prix » . Puis finalement, tu cours un kilomètre, et puis encore tu cours un kilomètre, tu t'arrêtes un peu, tu es lassé, tu es fatigué. Et j'ai remarqué ça sur la course. J'en ai doublé plusieurs fois le même coureur qui marchait, et moi je courais, je marchais, je courais, je marchais, et finalement je crois qu'il est arrivé à avoir moi. Et cette stratégie de course aussi, c'est une intelligence de course à avoir. Et j'étais bien content à un moment d'avoir cette lucidité de marcher vite et de trottiner dans les descentes, mais de ne pas courir forcément sur du plat, sur des chemins en plus qui n'étaient pas cool en fait. Je ne te parle pas d'un chemin plat, un plateau sur de la terre, non, c'était des chemins caillouteux où tu te manquais de tordre la cheville à chaque pas. bon voilà donc j'ai préféré marcher et Excuse-moi, j'ai fait ça sur la dernière partie. Et finalement, tu vois, j'étais content. J'étais content et j'ai quand même fait une petite introspection, on va dire ça. J'ai réfléchi sur moi, tu vois. On en apprend tout le temps de toute façon. Et tu vois, cette stratégie de partir fort, c'est pas ma stratégie à moi, d'autant plus quand on n'est pas prêt à ça. Donc oui. Ok, j'ai fait finalement, j'ai fait 152ème, je suis content, alors on s'en fout du classement. Mais j'ai couru, j'ai couru, alors j'ai couru quoi, en 19h15, limite c'était le même temps que mon premier 100km, tu vois. Donc j'ai pas mieux couru, mais je l'ai pas très bien vécu, pour tout dire sans filtre. Je l'ai pas très bien vécu, sauf finalement la fin, j'ai envie de dire normale. J'étais dans le dur trop vite, trop tôt. et j'ai plus forcément l'habitude d'être dans le mal aussi tôt dans la course. Et ça, clairement, ça vient d'un manque d'entraînement, on est d'accord, d'un manque de volume, c'est pour ça qu'à un moment j'ai dit sur Instagram « Bon allez, on va y aller au talent » . Mais clairement, le fait de partir trop vite, ça m'a gâché, je pense, un petit peu le plaisir de la course. C'est-à-dire que je serais parti derrière, déjà, ça aurait été plus sécure. J'aurais... Oui, c'est vrai que doubler les gens, ça fait plaisir aussi, mais ça peut être grisant. Donc, il faut faire attention avec la chaleur qu'il y avait en plus. Mais clairement, je pense à refaire que... Alors, c'est facile en disant ça, avec le recul, mais... À refaire, oui. J'aurais gardé, en fait, cette position que j'aime bien, c'est être... vers l'arrière du peloton, tranquille, et pas devant. Même si on me dit, si tu pars devant, tu vas finir avec un meilleur classement. En fait, je m'en fiche un peu du classement. Si ma course, je l'ai vécue d'une mauvaise manière, trop dans la souffrance, ok, j'ai la satisfaction d'avoir fini en temps de temps. Mais clairement, ce n'est pas ce que je recherche moi spécialement. Je ne cherche pas un classement. C'est pour ça que ma médaille, je l'ai prise. et en fait c'est un peu Bon, je ne l'ai même pas prise en photo, ce n'est pas que je suis dégoûté, c'est que c'est le chemin qui est important pour moi. Ce n'est pas forcément l'arrivée, même si l'arrivée effectivement symbolise, pas une consécration, mais un soulagement déjà dans un premier temps. Mais je n'ai pas véritablement apprécié le chemin pour arriver jusque là, même s'il y a eu des décors magnifiques. Véritablement, les gorges du Tarn, ce sont des vallées, mais qui sont magnifiques, vraiment. c'est Je vais essayer d'y retourner en vacances, faire du canoë, faire des balades. Je vous invite réellement à aller visiter cette région. Elle est super belle. Vraiment, c'est vraiment cool. C'est un ultra qui est quasiment le plus beau que j'ai vu, en dehors de la montagne pure. Parce que la montagne, je kiffe ça, la montagne, c'est grandiose. Ces grands espaces comme ça, moi j'adore. en dehors de ça, de ces courses comme ça en montagne cette course là elle est exceptionnelle si à moins de la faire l'année prochaine avec le petit groupe WhatsApp que j'avais voilà un 24 km ensemble un moment de partage comme ça c'est cool vraiment les amis ce sera avec plaisir de partager ça avec vous mais pour en revenir tu vois moi je préfère je privilégie en fait Le plaisir de courir, même si à un moment on est dans le dur, il n'y a aucun problème là-dessus, sur un 100 bornes forcément on est dans le dur. En fait, le classement, on s'en fiche. Si c'est pour être dans la souffrance tout le temps, moi ce n'est pas ma conception de ce sport forcément. mais j'avoue j'ai très mal géré cette course je suis parti trop vite pas assez entraîné et de facto ça a engendré ce que ça a engendré mais maintenant Dans les points positifs, je suis quand même relativement content de ne pas avoir lâché mentalement non plus, même si ça n'a jamais été une option d'abandonner, mais tu as le droit d'avoir un coup de moins bien. Dans les montées, j'étais plutôt pas mal. Les descentes, j'étais bien aussi. Alors oui, je pensais sur la fin, 141ème, je ne sais pas, 152ème, mais clairement, j'aurais dû finir meilleur classé, enfin avec un meilleur classement, parce que J'ai accompagné un coureur qui finalement avait du mal en descente, donc je l'ai attendu, clairement on marchait, alors que moi j'étais bien, donc moi je galopais dans les descentes, mais c'était pas ma conception non plus de laisser quelqu'un et de gagner quelques places, d'arriver une demi-heure avant, donc voilà je l'ai attendu, on a discuté, puis finalement il arrive avant moi, parce que il m'a pas attendu un moment, donc voilà, c'est des choses qui arrivent. mais du coup je privilégie moi le J'allais dire la qualité, le chemin que forcément la fin. Mais c'est une erreur de débutant d'être parti trop vite. Ma femme m'a vu partir, elle m'a dit « Waouh, je t'ai vu partir » . Elle m'a dit « Je savais que ça n'allait pas le faire forcément très longtemps » . Bon, ça l'a, écoute, ça l'a fait. C'est vrai que point positif. Ma nutrition a été gérée quand même. J'ai beaucoup mangé. J'ai beaucoup mangé. J'ai pas assez bu au début. comme beaucoup de monde je pense mais après j'ai beaucoup bu d'ailleurs je crois que j'ai fait pipi que deux fois et à mon sens tu vois cet indicateur d'avoir envie de faire pipi c'est que tu bois pas assez ou tu bois bien donc j'ai pas bu j'ai pas à mon sens j'ai pas assez bu et après le manger j'alternais comment je mangeais déjà oui j'alternais compote en duractive avec une barre beauty sané Très clairement, je mangeais toutes les 45 minutes. Mais vraiment, toutes les 45 minutes, je pensais que j'allais un petit peu espacer ça. Et en fait, j'ai mangé très régulièrement, même s'il y a des moments où tu ne sais pas si tu as envie de vomir ou si tu as faim. C'est assez pénible comme sensation. Tu ne sais pas si tu as envie de vomir ou si tu as la dalle. Et c'est un petit peu compliqué. Et là, il faut se rattacher à ce que tu connais, ce que tu maîtrises déjà. Ok, moi je me disais, ok, j'ai mangé, il y a tant de temps, donc c'est pas de la faim, ce genre de choses. Donc ok, si t'as envie de vomir, bon, t'as pas non plus envie de vomir avec deux doigts dans la bouche, mais t'es pas bien, tu sens que, bon, écoute, bois un coup, laisse passer et tu remangeras quelque chose dans dix minutes à un quart d'heure. et c'est avec l'expérience aussi qu'on se découvre et qu'on a une espèce de normalité où on peut se raccrocher quand ça commence à partir un peu En sucette parce que oui, ce ne sont pas des conditions forcément qu'on a anticipées, qu'on maîtrise surtout au mois de mai. Et ça sert à ça les entraînements aussi, ça sert à ça les années d'expérience. C'est quand on se retrouve en difficulté comme ça sur une course au début de saison, on se raccroche et on ne fait pas de conneries du style j'arrête de manger pendant deux heures. Parce que là, j'aurais arrêté de manger pendant deux heures. Mais avec la chaleur, je pense que parce que tu arrêtes de manger, mais tu arrêtes aussi un petit peu de boire. Généralement, c'est la cata. Donc, nutritionnellement parlant, je suis assez content d'avoir géré ça. J'avais mes capsules de sel. Vraiment, sans ça, je pense que j'aurais crampé, mais assez vite. Vraiment, parce que j'avais le sel sur le visage au bout de deux heures qui me tirait la peau. Et là, j'ai dit, ah ouais, effectivement, on transpire et on transpire bien du sel. Donc je me suis avalé mes capsules toutes les heures, vraiment je me suis obligé à ça à partir de la deuxième ou troisième heure pour compenser vraiment cette perte de sel et de sodium. Sans ça je pense qu'il y en a plusieurs qui ont souffert de ça, donc j'ai assez bien géré, puis l'hydratation j'ai bien bu, j'ai pas assez bu mais j'ai bien bu donc j'étais assez content. après sur les ravitos je suis assez mitigé il y en a plusieurs aussi qui étaient pas forcément très content parce que... Bon les amis, c'est un trail. Trail c'est l'esprit de la nature quand même. Et moi ça me fait chier, je le dis comme je le pense, de voir des tablés de charcuterie, de voir des tablés de... Il y avait quoi ? Il y avait du pâté, pâté de je sais pas quoi, il y avait du fromage... Pour moi, on est un petit peu loin de l'esprit. C'est plutôt tradition chasse et pêche. Et bon, moi, ce n'est pas du tout ma conception. Et j'en reviens toujours au même. On fait attention à ce qu'on mange, on sélectionne, on paye 4 euros des compotes pour bouffer des terrines de pâté de sanglier ou ce que tu veux, de porc à X% de matière grasse qui ne t'apporte rien de bon sur une course, si ce n'est ce plaisir de manger ça quand tu aimes ça, ça fait chier, clairement. Donc moi, sur tous les ravitos, il n'y avait pas de fruits secs, il n'y avait pas d'abricots secs, il n'y avait pas de chocolat, il n'y avait pas de tuque, il y avait des choses que je n'aimais pas. Alors si t'es vegan comme moi, ou même avec la chaleur qu'il faisait, le pâté, le roquefort, ça ne passait pas, clairement. Et puis en plus, il te donne du coca. crachant un petit peu, mais du coca, pas zéro, mais du... C'est pas du Coca-Cola, c'est du coca... Merde, je me souviens plus le nom. Finalement, il n'y a pas de sucre. Il y a très peu de sucre dedans. Donc tu penses que tu vas boire un truc sucré, mais en fait, non, ça ne t'apporte pas de sucre. Et on a besoin de sucre sur ce genre d'épreuve, évidemment. Donc j'étais un petit peu déçu. Alors j'ai mangé de la soupe qui était bonne. Donc il faut savoir aussi manger de la soupe, les minéraux, tout ça. C'est excellent, mais c'est vrai qu'il manquait du chocolat, il manquait vraiment des trucs de magnésium, des trucs de vitamines, il n'y avait pas d'orange, il y avait très peu de banane. Donc, dans les ravitaux, il y a quelque chose à faire, sincèrement, les amis. Il faut évoluer dans les ravitaux. C'est pour ça que moi, j'ai tapé dans mes ravitaux. Après, chacun fait... Après, je sais qu'il y en a qui sont intolérants au gluten, il y en a il y a quand même pas mal de spécificités et pas mal, on se doute pas que ça se trouve le coureur avec qui on court il mange sans gluten donc sur le ravito ça va être compliqué, qu'il apporte sa bouffe mais c'est vrai qu'en règle générale sur tous les ravitos j'ai pas été et à la fin Aligo et compagnie bon bah voilà moi j'en mange pas mais c'est vrai que c'était plus chasse et pêche que tradition trail bon allez je referme la parenthèse ... Donc c'était quand même une satisfaction pour moi d'avoir mangé à peu près correctement et surtout digéré avec cette chaleur qui était énorme. Et c'est vrai que quand le soleil a commencé à se coucher vers 20h30, 21h, il a commencé à faire bon en fait. Vraiment c'était la meilleure période de la journée. Vraiment le soleil se couchait, il faisait toujours beau. Il faisait un léger vent, il était à peine frais, mais il faisait bien. On arrivait enfin à respirer et les quelques montées qu'il y a eu, parce que j'ai le plan, le profil devant les yeux, il y a encore 400 mètres de montée au 90e quasiment. Celle-là, en pleine chaleur, les premiers qui ont bouclé ça en 1h20, eux, ils sont tout pris dans la tête en pleine journée, en pleine chaleur. Écoute, bravo, parce que moi, quand j'étais dans le dur, je ne te cache pas, on est Il y a des parties en hauteur qui sont magnifiques, vraiment, en balcon, vous savez, mais... extraordinaire, vraiment je ne m'attendais pas à ça t'as une impression d'espace énorme parce que t'as vraiment ça en fait, avec le Tarn qui slalome j'ai envie de dire, qui circule, qui serpente en bas de la vallée que tu vois et tu vois toute la vallée, c'est magnifique et puis il y avait des périodes où on était au bord du Tarn et là avec la chaleur je peux t'assurer qu'à un moment j'ai vraiment pensé enlever mes godasses et me foutre dans l'eau vraiment ... comme François Daen sur la Diagonale des Fous, je ne sais pas si tu as déjà vu cette image, allongé de tout son long dans l'eau, parce qu'il faisait une chaleur pas possible, et que ça m'aurait fait tellement du bien, mais après je me suis dit, je vais avoir les pieds mouillés, c'est un coup avoir une ampoule, je me suis dit, mauvais plan, mais ça ne m'a pas empêché de mouiller la tête, mouiller la nuque, mouiller le ventre, parce qu'il faut refroidir les endroits adéquats, voilà, Et alors la casquette, moi je la mouille. Après, je ne suis pas certain que ce soit véritablement une bonne chose. Parce qu'une fois que la casquette est mouillée, c'est ok. Mais quand tu te prends le soleil sur la casquette, l'eau devient chaude. Et j'ai peur que ça fasse un petit peu cocotte, tu vois. L'eau chaude sur le cerveau, sur la tête. Moi, je n'ai pas de cheveux en plus. Donc bon, compliqué. Mais ceci étant dit, j'avais quand même une casquette. je dis ça parce qu'il y en a qui se sont un peu fiés à conditions météo, je sais pas la météo locale qui était pas bonne qui disait qu'il y aurait des nuages donc ils sont partis un peu sans casquette la fleur au fusil et ils l'ont un petit peu payé cher moi j'avais pris la casquette du coup qu'on a eu dans le Tarn Valley Trail qu'on avait dans le sac et sincèrement elle était plutôt top moi j'ai bien aimé donc je l'ai gardé un petit peu tout le temps voilà après que dire hum Bon, mes bâtons, je les ai inaugurés. Voilà, Red Light, avec le sac. Red Light aussi, le sac, très bien. Très confortable, j'ai pris le 12 litres. Vraiment confortable. Les flasques, c'est plus un problème. J'arrive à les enfiler, les enlever pendant la course. C'est parfait, ça ne bloque plus. Vraiment, je n'ai pas grand-chose à dire de négatif. Plutôt que du positif, donc je leur dirai. Je leur dirai parce que je suis ambassadeur Red Light. Je ferai un petit retour produit là-dessus. donc c'est plutôt une réussite et après les bâtons sont bien. Sincèrement, à refaire, peut-être que je prendrais la longueur inférieure. Moi je crois que j'ai pris des M, c'est 120 cm je crois. Je les trouve un tout petit peu longs pour moi, mais les gantelets sont confortables, le système est rapide quand même, donc ça a été une bonne surprise, même si je me suis pris un moment... Un bâton, ça c'est des surprises, les imprévus sur une course. À un moment, je me suis pris mon bâton dans la mâchoire. Il a ricoché, je ne sais pas, je trifouillais dans ma poche. Et le bâton, vu qu'il est accroché à mon gantelet, il a suivi un petit peu le mouvement de la main et ça a tapé un rocher sur le côté. Et bam, ça m'a donné un coup dans la mâchoire, comme si je m'étais pris un coup de poing. Et à partir de là, même encore aujourd'hui, j'ai mal à la tracher. j'ai dû me contracter au moment du choc parce que ça m'a réellement sonné donc ça n'a pas gonflé mais par contre au niveau de la trachée j'ai du mal à avaler et j'ai encore un petit peu de mal à être bien donc voilà c'est pas la faute des bâtons pour le coup là c'est moi qui ai un petit peu pas déconné parce que de toute façon j'aurais pas pu éviter mais voilà ça fait partie des impondérables comme ça des imprévus qu'il faut savoir gérer mais Après, je suis très content, mes pieds, tout va bien, tanné, hydraté, ça se passe bien, j'ai jamais d'ampoule, et, ah oui, si, les amis, coupez-vous les pieds, pas les pieds, les orteils, les orteils, vraiment, coupez-les, vraiment, parce que là, je me suis aperçu, encore une fois, on a tendance à oublier ce genre de détails. descente vraiment abrupte les pieds ils tapent le fond de la chaussure c'est quasiment inéluctable, ils tapent et moi je sentais mais je sentais mes orteils taper en fait. Et j'entendais les gens autour de moi qui commençaient à se plaindre de leurs orteils, et moi je me disais, ouais, enfin de leurs ongles, et moi je me disais, ouais, heureusement que j'ai bien coupé ras, que c'est l'orteil finalement qui tape. Bon c'est pas grave, l'orteil il tape, mais tant que c'est pas l'ongle, c'est ok. Et je suis très content d'avoir fait les sandbornes, tu vois. J'ai des pieds de bébé, j'ai rien du tout, et il faut se préparer, il faut se préparer sur des distances comme ça. c'est évident, alors sur des distances de 40-50 ça peut passer s'il n'y a pas de pluie, mais s'il commence à y avoir de la pluie tanner 3 semaines avant et puis une semaine avant vous hydratez avec une crème hydratante, pas forcément une noque moi c'était une crème hydratante que Alexandra avait voilà j'ai fait ça 3-4 fois, ça a suffit et puis de toute façon il n'a pas plu alors voilà mais les pieds en règle générale j'ai plutôt bien géré donc voilà dans le... Le petit débrief qui durait un moment. Malheureusement, il n'y a pas le débrief total heure par heure. Parce qu'il y a les premières heures où je dis que je suis parti un peu vite. Je ne vais pas le remettre. Mais après, j'ai lâché un peu l'affaire parce que oui, ça a été très dur. Et c'est là où je me dis, OK, la Swiss Peak arrive. il faudra avoir un autre niveau. Parce que là, ça ne va pas le faire. Mais ceci étant dit, ce n'est pas une surprise. C'est juste ma stratégie de course qui a été très mal gérée parce qu'elle n'a pas été gérée en fait. Je ne me suis pas dit, et ça je pense que c'est la leçon que je retiens moi personnellement, c'est que je ne me suis pas dit, vas-y, tu pars doucement, point. Et le fait de ne pas m'avoir dit ça, m'être dit ça, pardon, je me suis laissé emporter, tout simplement, par ma position et par les coureurs, tout simplement. Donc, ouais, ouais, ouais, faites ce que je dis, pas ce que je fais. C'est toujours ça. Bon, bref. Allez, je vais terminer par les remerciements de tout le monde, que ce soit sur le groupe WhatsApp, sur Insta, et même en dehors. J'ai eu beaucoup de messages d'encouragement, de félicitations. Et ça, c'est cool, ça motive. ça permet parfois de relativiser aussi parce que tout n'a pas été rose évidemment comme je l'ai déjà raconté mais n'empêche que on court rarement on court seul souvent mais c'est vrai que moi je cherche quand même sauf la nuit mais c'est vrai que je cherche les autres gens les autres coureurs créer des émotions, pas tout seul forcément avec d'autres et le partage je cherchais le mot mais en fait je cherche le partage dans une course, c'est pour ça que partir à 10 bornes en laissant quelqu'un derrière soi, ça m'emmerde voilà et c'est comme ça que j'aime pratiquer ce sport et le partage c'est vous aussi qui me le donnez quand vous me félicitez quand vous m'encouragez ... ça va dans les deux sens donc oui je dois peut-être vous inspirer et j'en suis très content d'inspirer beaucoup de monde parce que j'aime montrer que c'est possible que rien n'est impossible évidemment il faut relativiser parce que ça c'est phrase bateau elles sont bateau rien n'est impossible d'accord mais bon c'est pas dit que ce soit facile non plus mais en mettant les bons moyens la bonne motivation le temps voilà on arrive à faire de grandes choses. Voilà, donc merci pour tout ça, tous vos messages qui me portent aussi. Et qui me portent tout simplement, je ne vais pas dire mieux. C'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai eu un peu de mal à être présent sur les réseaux sociaux, à vous remercier tous. Ne m'envoyez pas trop. Ça va revenir. Mais c'est vrai qu'après un ultra comme ça, qui se court finalement plus vite qu'un 160, même si J'en parlais d'ailleurs avec un coureur, je lui disais, écoute, en fait, on peut très bien partir sur un 160 km là maintenant, il suffirait de faire un dodo, une base vie, un dodo, un massage, et tu repars, t'es fatigué, mais t'es pas plus fatigué qu'avant, et au contraire, le fait de dormir 20 minutes, 30 minutes, allez, en fait, tu récupères, mais un truc de fou, tu récupères vraiment, et un sommeil bien géré, c'est une récupération bien gérée. tu t'alimentes normalement, tu t'apercevras que les 100 bornes, tu les pètes. Tu fais 120, 130, 160, 200. Toi, j'ai été jusqu'à 320. Je ne suis pas un surhomme, mais le corps est une superbe machine qui, bien préparée, fait des choses insoupçonnées. Donc ça aussi, ça fait partie... des pensées que j'ai eues pendant la course en me disant, tiens, finalement, là j'en chie un peu, mais en passant en version ultra 160 et plus, est-ce que là, ça le ferait ? Est-ce que si je devais continuer, je serais au bout de ma vie ? En fait, pas forcément. Mais quand tu sens que tu as la ligne d'arrivée proche, tu vois les kilomètres défiler, c'est long et je me suis dit aussi, essaye de partir sur un 160 kilomètres dans ta tête. comme ça, t'arrives au 90, 100 à la limite, tu es presque surpris que ce soit déjà fini. Bon, ça n'a pas marché. Non, ça n'a pas marché. Mais c'est vrai que quand on part sur du long, on se prépare psychologiquement à se dire « Ok, il faut que je passe la nuit. » C'est aussi une autre préparation. Mais en tout cas, à 100 km comme ça, en début de prépa, avec le peu d'entraînement que j'ai fait, écoute, c'est pas si mal. Donc, je m'en félicite. Voilà, j'ai eu ma médaille, pas en chocolat, mais en bois. Malheureusement, enfin, malheureusement, c'est chiant, ces médailles en bois, là. J'ai l'impression d'avoir du toc. Bon, bref, on ne fait pas ça pour les médailles, mais ça fait toujours plaisir d'avoir sa petite médaille en bois. Et voilà. Allez sur ça, les amis. En tout cas, merci de tous vos messages, encore une fois. Et on se retrouve demain pour un prochain épisode. Je vais reprendre des forces petit à petit. Vitamine C, Oméga 3, un truc anti-inflammatoire parce que je pense que là je suis enflammé de partout, j'ai des bobos un petit peu partout, on croirait que je soigne peut-être un peu ça, mais bon ça fait partie du jeu et finalement je m'en sors pas si mal que ça. Voilà, allez sur ce, si tu veux laisser un commentaire, un message, un truc... fais-toi plaisir, un message d'encouragement ou dire que le podcast est génial, tu peux te faire plaisir ça me fera d'autant plus plaisir voilà et puis moi je te souhaite une très bonne journée on se retrouve demain normalement allez ciao

Chapters

  • Introduction et état d'esprit avant la course

    00:13

  • Les erreurs de stratégie et le départ trop rapide

    01:00

  • Interactions avec d'autres coureurs et ambiance de course

    02:09

  • Gestion de l'alimentation et des ravitaillements

    08:01

  • Réflexions sur l'expérience et le plaisir de courir

    19:41

Description


As-tu déjà ressenti ce mélange d'excitation et d'angoisse avant de te lancer dans une course d'ultratrail?


Dans cet épisode du podcast "Du 5km à l'ultratrail! ", je partage avec toi mon expérience personnelle lors d'une récente course d'ultratrail. Je t'emmène dans les coulisses de ma préparation, de mon état d'esprit avant le départ et des défis qui m'ont attendu sur le parcours. Qui aurait cru que le manque d'énergie et la surprise face à la difficulté de l'épreuve pourraient transformer une simple course en une aventure mémorable?


Tout au long de cet épisode, je vais te parler de mes erreurs de stratégie, notamment le fait d'être parti trop vite. Cette décision a eu un impact significatif sur ma performance et a altéré le plaisir que j'aurais pu ressentir. Je vais également évoquer les interactions enrichissantes que j'ai eues avec d'autres coureurs, qui m'ont rappelé combien la communauté des coureurs est précieuse. Les défis rencontrés, tels que la chaleur écrasante et le dénivelé impitoyable, ont mis à l'épreuve non seulement mon endurance, mais aussi ma capacité à gérer mon alimentation durant la course.


En réfléchissant sur cette expérience, je souligne l'importance cruciale de la gestion de l'effort, de la nutrition et de la préparation mentale dans le cadre de l'entraînement running. Que tu sois un coureur débutant ou un vétéran du marathon, ces conseils sur la course à pied et la préparation mentale te seront sans doute utiles pour tes prochaines courses, qu'il s'agisse d'un premier kilomètre, d'un 10 kilomètres ou d'un trail long. Je te parlerai aussi de l'importance de l'hydratation et des boissons d'effort, ainsi que du choix des chaussures de course, qui peuvent faire toute la différence lors d'une course d'ultratrail.


Je termine cet épisode en partageant mes réflexions sur le plaisir de courir et sur la manière dont chaque course, qu'elle soit courte ou longue, nous rapproche un peu plus de nos objectifs. La motivation que l'on trouve dans la communauté des coureurs est inestimable, et je tiens à remercier tous ceux qui m'ont soutenu dans cette aventure. Alors, prêt à te lancer dans l'ultratrail ou à affiner ta préparation pour ta prochaine course?


Écoute cet épisode et rejoins-moi dans cette passion commune pour la course à pied!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et bienvenue à le style heureux news runner dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partagent des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied les amis j'espère que vous allez bien enfin je me décide à faire le débriefing parce qu'hier j'ai manqué un petit peu d'énergie un petit peu de volonté non plutôt d'énergie et même aujourd'hui je repousse un petit peu à la gaffe ce débriefing alors je ne sais pas pourquoi parce que je suis plutôt content de débriefer avec toi, avec vous d'ailleurs donc c'est pas, non c'est juste que je manque un petit peu d'énergie je pensais pas en fait que ça allait me fatiguer autant, comme quoi ... On en apprend à chaque course et chaque format de course est un peu différent. Donc, ce qui s'est passé, c'est que je m'étais enregistré, mais j'allais dire que ça n'avait pas fonctionné par facilité, mes enregistrements toutes les heures. Or, ce n'est pas vrai. Je ne vais pas te mentir. C'est juste que ça a été tellement pénible qu'à un moment, je n'ai pas eu cette volonté. de m'enregistrer en fait pour parler. J'étais dans le dur assez tôt, à partir du cinquantième je crois. J'étais un peu dans le dur, bien dans le dur. Et du coup, mes enregistrements sont arrêtés là. Et j'ai assez peu communiqué. C'est vrai, même sur le groupe WhatsApp, tout ça j'aurais pu faire profiter encore un peu plus. Vraiment, Instagram, j'ai rien posté quasiment sauf à la fin. à la limite quand je suis arrivé ou le lendemain, je ne sais plus, c'est vrai que j'étais un peu surpris, pas de la difficulté, mais j'ai fait un peu le con, tout simplement. J'ai fait un petit peu l'andouille, parce que, oui, je le dis à chaque fois à mes coachés, allez, on privilégie le negative split, on part doucement, on fait attention, on gère son endurance, on gère ses efforts pour ne pas se mettre dans le rouge. La course, elle commence à partir du 40e, 50e, enfin tout du moins sur une course comme ça, endurance, même de 30, ça commence à partir de la moitié, voire des deux tiers de la course. Et plus c'est long, plus ça commence tôt par rapport à la longueur de la course. Et là, je suis parti, je suis parti un peu fort. Je suis parti un peu fort, mais en même temps, quand je suis arrivé avec Alexandra, ma femme, en fait on est arrivé sur le pont de Kézak En fait, on était devant la ligne de départ. On était au plus proche du départ. Et du coup, on s'est calé là. J'ai rencontré Isolt, une coureuse qui me suivait. On se suit d'ailleurs sur Instagram et qui m'a dit bonjour. D'ailleurs, j'en ai croisé plusieurs. Et ça, c'est cool. C'est vraiment... Tu vois, j'en parle avec le sourire parce que... C'est surprenant, oui et non, compte tenu de... de ma communication sur les réseaux, via le podcast, via TikTok, Instagram, pas trop Facebook, je ne suis pas trop Facebook, on ne peut pas non plus être partout, mais c'est déjà pas mal. Et du coup, c'est vrai que j'ai été surpris, entre guillemets, mais voilà, de plusieurs interactions avec, je ne sais pas combien de coureurs, je pense une dizaine finalement, tu vois, qui m'ont reconnu. Alors ça a été Raphaël, ça a été Monsieur TikTok, ça a été le podcast, c'était excellent. et Dites-moi que ça a commencé dès le départ, en fait. Quand j'ai été chercher mon dossard avec madame, à quelle heure il était ? Je crois qu'il était 18h30, 19h. Il était quand même relativement tard, vendredi. On n'est même pas rentrés, en fait, dans... Je crois que c'est la salle des fêtes. Je crois que c'était ça. On n'est même pas rentrés dans le bâtiment que le coureur qui sortait, il m'a regardé. Il me dit, « Ah, Raphaël ! » Je lui dis, « Oui, oui. » Je lui dis, « Mais tu me connais d'où ? » « Ah, TikTok. » Ah, j'ai dit, bah oui, du coup, on a discuté comme ça et c'était cool. Mais tu vois, j'ai même pas été chercher mon dossard que déjà, on me reconnaissait. Je dis, c'est quand même sympa. Et dans la course aussi, il y en avait quelques-uns, notamment, il se reconnaîtra certainement, un Belge. Alors, je sais plus si c'est Fabien ou Julien, il m'en voudra pas. Et je l'ai doublé un moment dans une montée parce qu'il était assis, il faisait hyper chaud, il se reposait. Il a fini deux heures avant moi. Comme quoi, il faut savoir gérer son allure et ses efforts. Du coup, il m'a un petit peu dit tu en parleras sur le podcast. C'est là que je lui ai dit tu m'écoutes ? On a discuté un petit peu. C'est toujours agréable d'avoir ce genre d'échange sur les trails et les ultra-trails. T'as pas ces échanges-là sur la route, ou très peu, parce que t'as une allure à tenir, et t'es un peu focus, et les gens, limite, quand tu leur dis « Salut » , en fait, ils ont les écouteurs, et ils te mettent devant parce qu'ils t'écoutent pas, tu vois. Bon, ça arrive. Et du coup, sur la course, ça a été ça, Monsieur TikTok, Raphaël, tout ça, et c'est cool. C'est vraiment cool. Mais du coup, je me suis retrouvé effectivement devant la ligne d'arrivée, la ligne de départ, voilà. et quand le départ a été donné avec d'ailleurs pas loin de 10 minutes de retard bah en fait on est parti, ouais on est parti quoi on est parti, bim je suis parti, je suis plus à 10 km heure ou 12 km heure bah bien quoi et puis j'ai continué et je sentais bien que ça allait un petit peu vite alors quand je vois mes stats attends il faut que je les retrouve mes stats Mes stats, au bout du 22ème kilomètre, j'étais 102ème. Ce qui est pas mal, 102 sur 450, il me semble. Donc clairement, d'habitude, moi je pars à l'arrière, tranquille. Je préfère doubler les gens et être à l'aise qu'être dans le dur. Et là, en fait, j'ai pas bien réfléchi à ça. J'ai pas bien vraiment pensé à la stratégie. Je me suis pas dit « pars doucement » . Si on se dit pas les choses, il y a un moment où on le fait à l'instinct. Et l'instinct, sur ce genre de distance, c'est rarement de bons conseils. Donc voilà, c'est ce qui est arrivé. C'était pas du tout de bons conseils. Ce qui s'est passé, en fait, tout simplement, j'ai pas réfléchi. Je me suis pas dit « pars doucement » . Je me serais dit ça, peut-être que je me serais pas mis devant. devant la sono au départ peut-être que j'aurais reculé naturellement et là en fait je ne me suis pas posé ça je me suis posé en fait sur le pont en attendant le départ et j'ai été pris dans l'engouement du départ erreur de débutant et avec la chaleur avec le manque un petit peu d'entraînement quand même à un moment j'ai dit j'y vais au talent il y avait quand même la moitié qui était vraie parce que je ne me suis pas entraîné suffisamment pour être vraiment à l'aise sur un 100 km et au final je suis 102ème au premier passage avec une vitesse et effort de 14,5 km heure donc ouais j'ai pas mal donné quoi 22 km quasiment 1000 mètres de dénivelé ouais donc j'ai pas 1000 mètres de dénivelé non 1700 qu'est ce qui me fait là attends je suis en train de regarder il a craqué en fait le dénivelé sur la... Sur le site, à la fin de la course, ils annoncent 6300 mètres. Bon, je n'ai pas fait 6300 mètres, j'ai fait 4006 ou 4007. Même si j'ai l'impression que j'ai fait 6000 mètres de dénivelé, j'en ai fait qu'un peu moins de 5000, ce qui était largement suffisant. Mais du coup, je suis parti vite, et puis petit à petit, 34ème, je suis 105ème. 48e, je suis 109e, donc ça va, mais je perds un petit peu en classement. Saint-Rome, au 60e, finalement, la base vie, je suis 110e. Donc, je n'ai pas perdu énormément de temps. Par contre, j'ai perdu énormément de temps au Ravito, en fait, à la base vie, Saint-Rome. Là où ma femme m'a rejoint, j'ai passé 40 minutes. c'est ça je crois temps d'arrêt c'est bien c'est bien fait aussi d'ailleurs temps d'attendre repos temps de repos attend 41 minutes donc les premiers ravito c'était trois minutes le deuxième au bout de 50 bornes 14 minutes là j'en ai eu besoin j'étais j'étais pas bien il faisait chaud c'est une chaleur étouffante c'est les premières chaleurs de mai ce façon ça pardonne pas trop ensuite 10 bornes plus tard et surtout il y avait un mur, une descente et un mur en pleine chaleur je me suis reposé 40 minutes et là j'ai perdu 30 places je pense que les gens ils sont moins ils ont moins attendu que moi ceci étant dit les amis quand tu regardes les stats aussi il y a eu 125 abandons 125 abandons sur 400 Merci. sur 440 donc il y a eu à peu près 317 finisher finalement tu vois Est-ce qu'ils n'ont pas été trop vite, mauvaise gestion de la course, tout simplement, mauvaise gestion de la chaleur ? Et c'est bien fait sur le site, il y a les abandons. Donc il y a 5 personnes qui ont abandonné au bout du 22ème, 12 personnes coureurs qui ont abandonné au 34ème, puis ça monte à 31, au 48ème, 33. à la base vie, à la moitié de la course quasiment, à 60e, enfin juste après la moitié, 30 au 75e kilomètre, t'imagines, il restait 25 bornes, ou 30 bornes, et il y en a quand même 30 qui ont abandonné, et puis après 5 au 86e et encore 5 au 93e. ces gens là ils n'ont pas abandonné par plaisir je pense qu'ils ont été arrêtés parce qu'il y en a plusieurs qui ont été arrêtés en fait par la décision médicale tout simplement. Insolation, déshydratation. Donc là, il ne les faisait pas repartir. Et à juste titre, parce que sincèrement, si c'est pour aller secourir un coureur qui est vraiment, j'allais dire en PLS, mais en besoin, je ne parle pas forcément de besoin vital, mais c'était quand même compliqué. Il y avait des passages très techniques, assez vertigineux, assez dangereux. Et il ne suffit de pas grand-chose. Moi, je sais que j'ai failli un moment tomber du mauvais côté. Et là, tu te dis, ça ne se joue pas. Quand tu es le bord de la falaise et qu'un chemin monotrace, et c'est sympa, tu prends un petit peu de vitesse, tu es bien finalement. Et puis, tu tapes ton pied sur une racine. Et puis, tu te rattrapes. Du coup, tu prends de la vitesse. Tu te rattrapes. Mais à un moment, j'ai commencé à pencher du côté où il ne fallait pas. Et je me suis rattrapé et là, je me suis dit, calme-toi, reste tranquille, calme le jeu. Et voilà, c'est une course, je ne veux pas finir dans le décor et avoir plus que très mal, parce que ça pouvait très mal se finir. Donc, tu vois que les abandons, effectivement, ce n'est pas anodin. C'est en plein milieu de l'après-midi, c'est suite à 500 mètres de montée relativement compliquée. hum Ouais, ouais, ouais, ça n'a pas pardonné, mais tu vois. Finalement, je suis parti vite. J'ai pris du temps à la base vie parce que je me connais. Je me suis massé les pieds. J'ai bu, j'ai mangé. Vraiment, voilà, ma femme était là aussi. Et je suis reparti. Et finalement, je suis reparti pas si mal. Je suis reparti pas si mal parce que quand je prends mon classement, et même un jeu, je m'en souviens quand même ok je suis 140ème le rosier c'était le ravitaillement après la base vie, ben là en fait je me suis calé avec un groupe alors je commençais vraiment à avoir du mal en fait là à ce moment là je commençais à me dire est-ce que je vais pas m'arrêter quelque part faire dodo c'est à dire dans la forêt très clairement faire dodo dans la forêt il était euh Attends, le rosier, j'ai quitté le rosier. J'ai quitté le rosier, 140e, donc j'avais perdu 30 places. J'ai quitté, il était 19h35. Donc le départ de la course a eu lieu à 6h45 ou 6h55 même. Il faisait beau, voilà, il a fait beau toute la journée, très très chaud. Donc là, 19h45, avec la fatigue, je commençais à baisser un petit peu le pavillon, quoi. Je commençais à fatiguer et là, je me suis dit, Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux que je dorme avant qu'il fasse nuit, que l'humidité tombe un petit peu ? Et puis, à un moment où il y a trois personnes qui me doublent, et le dernier me dit « allez, vas-y, raccroche » . Et finalement, j'ai raccroché. Aucune difficulté à raccrocher, d'ailleurs. Je me suis calé derrière. Et ça m'a soulagé. Vraiment, ça m'a soulagé parce que je n'avais plus à... c'est pas qu'on réfléchit quand on est tout seul ou qu'on est premier mais On s'impose un rythme et puis on peut tomber dans une espèce de faux rythme où on se dit qu'on est fatigué, on manque peut-être un petit peu de motivation ou de peps mental pour garder une certaine cadence. Et là, le fait d'être derrière, de ne plus avoir à réfléchir à cette cadence, ça m'a sauvé, pas la vie, mais je veux dire, quand tu regardes mon classement, finalement, J'ai gagné, attends j'essaye de scroll en même temps, je suis passé de 140ème à 135ème. Tu vas me dire, c'est pas beaucoup, mais ça veut dire que personne m'a doublé. Alors, je n'étais pas très bien. Et surtout, on a doublé quelques-uns. Et effectivement, personne ne nous a doublés sur le chemin. Et moi, j'étais derrière. Et ça m'a fait une soupape. J'étais bien. Et comme j'ai discuté avec ces trois personnes, du coup, et je leur ai dit, en fait, je n'ai pas de mal à vous suivre. C'est juste que quand on est tout seul, et j'ai couru beaucoup tout seul, il y a un moment où, avec la chaleur, première course de l'année, le dénivelé, manque d'entraînement, partie trop vite, il y a un moment où je commençais à avoir sommeil véritablement et du coup je commençais à me dire manque de motivation est-ce qu'il ne faut pas que je dorme et le fait que cette personne m'ait dit allez vas-y raccroche j'ai raccroché de ce binaire parce que je ne me sentais pas fatigué forcément physiquement mais mentalement et toi ça peut être un tip et je le dis souvent de se raccrocher à un petit groupe à quelqu'un qui va t'emporter qui va t'amener à avoir du rythme, à remettre du rythme, alors que physiquement t'es ok, mais t'as tellement galéré toute la journée que t'as plus envie. Donc j'étais assez content d'avoir trouvé cette équipe que j'ai lâchée après, avec les ravitaillements, tout ça. Et puis en fait, on est rentré dans la nuit et moi j'aime bien, c'est vrai que j'avoue, j'aime bien être seul la nuit. Pas forcément toute la nuit, mais je me suis posé, et c'est un petit peu mon kiff, d'éteindre la lumière, de me poser tout simplement, et puis d'écouter le silence. Juste le silence, quoi. Ça fait limite mal aux oreilles. Bon, c'est pas vrai parce qu'on n'a pas beaucoup de bruit non plus quand on est en groupe et quand on court comme ça. Donc le niveau est quand même relativement bas. Mais c'est vrai que quand je les ai laissés partir, alors je n'ai pas simulé un problème de ventre, je leur ai dit, c'est vrai que je commençais à avoir mal au ventre. Et j'ai compris que j'avais trop serré mon sac et du coup ça m'appuyait sur le sternum. Du coup, je ne savais pas si j'avais envie de vomir ou si... C'était compliqué, donc je leur ai dit, allez-y, avancez, je me pose 5 minutes, et puis je repars. Et puis en fait, quand je me suis posé 5 minutes, j'ai adoré rester tout seul dans le noir. J'avais éteint ma loupiote, et je voyais des loupiotes qui arrivaient derrière moi, des coureurs, alors c'était sur une pente, donc ils étaient relativement loin, et ça m'a fait plaisir, et je suis reparti au bout de 5 minutes à peine, tu vois. je suis reparti et Et ça m'a fait du bien, ça m'a fait du bien. Et j'ai continué finalement à courir tout seul. Et puis, je ne me suis pas pris la tête non plus quand on était sur les plateaux. Je me suis dit écoute, ne cherche pas forcément à courir, te mettre dans le dur, marche, marche vite. Donc, je marchais à 6 km heure. Un rythme, c'est un rythme qui ne me demandait pas énormément d'efforts, mais qui était cadencé. et j'avais besoin de ce cadencement de pas pour me donner un rythme et pas tomber dans... dans un faux rythme de « je veux courir à tout prix » . Puis finalement, tu cours un kilomètre, et puis encore tu cours un kilomètre, tu t'arrêtes un peu, tu es lassé, tu es fatigué. Et j'ai remarqué ça sur la course. J'en ai doublé plusieurs fois le même coureur qui marchait, et moi je courais, je marchais, je courais, je marchais, et finalement je crois qu'il est arrivé à avoir moi. Et cette stratégie de course aussi, c'est une intelligence de course à avoir. Et j'étais bien content à un moment d'avoir cette lucidité de marcher vite et de trottiner dans les descentes, mais de ne pas courir forcément sur du plat, sur des chemins en plus qui n'étaient pas cool en fait. Je ne te parle pas d'un chemin plat, un plateau sur de la terre, non, c'était des chemins caillouteux où tu te manquais de tordre la cheville à chaque pas. bon voilà donc j'ai préféré marcher et Excuse-moi, j'ai fait ça sur la dernière partie. Et finalement, tu vois, j'étais content. J'étais content et j'ai quand même fait une petite introspection, on va dire ça. J'ai réfléchi sur moi, tu vois. On en apprend tout le temps de toute façon. Et tu vois, cette stratégie de partir fort, c'est pas ma stratégie à moi, d'autant plus quand on n'est pas prêt à ça. Donc oui. Ok, j'ai fait finalement, j'ai fait 152ème, je suis content, alors on s'en fout du classement. Mais j'ai couru, j'ai couru, alors j'ai couru quoi, en 19h15, limite c'était le même temps que mon premier 100km, tu vois. Donc j'ai pas mieux couru, mais je l'ai pas très bien vécu, pour tout dire sans filtre. Je l'ai pas très bien vécu, sauf finalement la fin, j'ai envie de dire normale. J'étais dans le dur trop vite, trop tôt. et j'ai plus forcément l'habitude d'être dans le mal aussi tôt dans la course. Et ça, clairement, ça vient d'un manque d'entraînement, on est d'accord, d'un manque de volume, c'est pour ça qu'à un moment j'ai dit sur Instagram « Bon allez, on va y aller au talent » . Mais clairement, le fait de partir trop vite, ça m'a gâché, je pense, un petit peu le plaisir de la course. C'est-à-dire que je serais parti derrière, déjà, ça aurait été plus sécure. J'aurais... Oui, c'est vrai que doubler les gens, ça fait plaisir aussi, mais ça peut être grisant. Donc, il faut faire attention avec la chaleur qu'il y avait en plus. Mais clairement, je pense à refaire que... Alors, c'est facile en disant ça, avec le recul, mais... À refaire, oui. J'aurais gardé, en fait, cette position que j'aime bien, c'est être... vers l'arrière du peloton, tranquille, et pas devant. Même si on me dit, si tu pars devant, tu vas finir avec un meilleur classement. En fait, je m'en fiche un peu du classement. Si ma course, je l'ai vécue d'une mauvaise manière, trop dans la souffrance, ok, j'ai la satisfaction d'avoir fini en temps de temps. Mais clairement, ce n'est pas ce que je recherche moi spécialement. Je ne cherche pas un classement. C'est pour ça que ma médaille, je l'ai prise. et en fait c'est un peu Bon, je ne l'ai même pas prise en photo, ce n'est pas que je suis dégoûté, c'est que c'est le chemin qui est important pour moi. Ce n'est pas forcément l'arrivée, même si l'arrivée effectivement symbolise, pas une consécration, mais un soulagement déjà dans un premier temps. Mais je n'ai pas véritablement apprécié le chemin pour arriver jusque là, même s'il y a eu des décors magnifiques. Véritablement, les gorges du Tarn, ce sont des vallées, mais qui sont magnifiques, vraiment. c'est Je vais essayer d'y retourner en vacances, faire du canoë, faire des balades. Je vous invite réellement à aller visiter cette région. Elle est super belle. Vraiment, c'est vraiment cool. C'est un ultra qui est quasiment le plus beau que j'ai vu, en dehors de la montagne pure. Parce que la montagne, je kiffe ça, la montagne, c'est grandiose. Ces grands espaces comme ça, moi j'adore. en dehors de ça, de ces courses comme ça en montagne cette course là elle est exceptionnelle si à moins de la faire l'année prochaine avec le petit groupe WhatsApp que j'avais voilà un 24 km ensemble un moment de partage comme ça c'est cool vraiment les amis ce sera avec plaisir de partager ça avec vous mais pour en revenir tu vois moi je préfère je privilégie en fait Le plaisir de courir, même si à un moment on est dans le dur, il n'y a aucun problème là-dessus, sur un 100 bornes forcément on est dans le dur. En fait, le classement, on s'en fiche. Si c'est pour être dans la souffrance tout le temps, moi ce n'est pas ma conception de ce sport forcément. mais j'avoue j'ai très mal géré cette course je suis parti trop vite pas assez entraîné et de facto ça a engendré ce que ça a engendré mais maintenant Dans les points positifs, je suis quand même relativement content de ne pas avoir lâché mentalement non plus, même si ça n'a jamais été une option d'abandonner, mais tu as le droit d'avoir un coup de moins bien. Dans les montées, j'étais plutôt pas mal. Les descentes, j'étais bien aussi. Alors oui, je pensais sur la fin, 141ème, je ne sais pas, 152ème, mais clairement, j'aurais dû finir meilleur classé, enfin avec un meilleur classement, parce que J'ai accompagné un coureur qui finalement avait du mal en descente, donc je l'ai attendu, clairement on marchait, alors que moi j'étais bien, donc moi je galopais dans les descentes, mais c'était pas ma conception non plus de laisser quelqu'un et de gagner quelques places, d'arriver une demi-heure avant, donc voilà je l'ai attendu, on a discuté, puis finalement il arrive avant moi, parce que il m'a pas attendu un moment, donc voilà, c'est des choses qui arrivent. mais du coup je privilégie moi le J'allais dire la qualité, le chemin que forcément la fin. Mais c'est une erreur de débutant d'être parti trop vite. Ma femme m'a vu partir, elle m'a dit « Waouh, je t'ai vu partir » . Elle m'a dit « Je savais que ça n'allait pas le faire forcément très longtemps » . Bon, ça l'a, écoute, ça l'a fait. C'est vrai que point positif. Ma nutrition a été gérée quand même. J'ai beaucoup mangé. J'ai beaucoup mangé. J'ai pas assez bu au début. comme beaucoup de monde je pense mais après j'ai beaucoup bu d'ailleurs je crois que j'ai fait pipi que deux fois et à mon sens tu vois cet indicateur d'avoir envie de faire pipi c'est que tu bois pas assez ou tu bois bien donc j'ai pas bu j'ai pas à mon sens j'ai pas assez bu et après le manger j'alternais comment je mangeais déjà oui j'alternais compote en duractive avec une barre beauty sané Très clairement, je mangeais toutes les 45 minutes. Mais vraiment, toutes les 45 minutes, je pensais que j'allais un petit peu espacer ça. Et en fait, j'ai mangé très régulièrement, même s'il y a des moments où tu ne sais pas si tu as envie de vomir ou si tu as faim. C'est assez pénible comme sensation. Tu ne sais pas si tu as envie de vomir ou si tu as la dalle. Et c'est un petit peu compliqué. Et là, il faut se rattacher à ce que tu connais, ce que tu maîtrises déjà. Ok, moi je me disais, ok, j'ai mangé, il y a tant de temps, donc c'est pas de la faim, ce genre de choses. Donc ok, si t'as envie de vomir, bon, t'as pas non plus envie de vomir avec deux doigts dans la bouche, mais t'es pas bien, tu sens que, bon, écoute, bois un coup, laisse passer et tu remangeras quelque chose dans dix minutes à un quart d'heure. et c'est avec l'expérience aussi qu'on se découvre et qu'on a une espèce de normalité où on peut se raccrocher quand ça commence à partir un peu En sucette parce que oui, ce ne sont pas des conditions forcément qu'on a anticipées, qu'on maîtrise surtout au mois de mai. Et ça sert à ça les entraînements aussi, ça sert à ça les années d'expérience. C'est quand on se retrouve en difficulté comme ça sur une course au début de saison, on se raccroche et on ne fait pas de conneries du style j'arrête de manger pendant deux heures. Parce que là, j'aurais arrêté de manger pendant deux heures. Mais avec la chaleur, je pense que parce que tu arrêtes de manger, mais tu arrêtes aussi un petit peu de boire. Généralement, c'est la cata. Donc, nutritionnellement parlant, je suis assez content d'avoir géré ça. J'avais mes capsules de sel. Vraiment, sans ça, je pense que j'aurais crampé, mais assez vite. Vraiment, parce que j'avais le sel sur le visage au bout de deux heures qui me tirait la peau. Et là, j'ai dit, ah ouais, effectivement, on transpire et on transpire bien du sel. Donc je me suis avalé mes capsules toutes les heures, vraiment je me suis obligé à ça à partir de la deuxième ou troisième heure pour compenser vraiment cette perte de sel et de sodium. Sans ça je pense qu'il y en a plusieurs qui ont souffert de ça, donc j'ai assez bien géré, puis l'hydratation j'ai bien bu, j'ai pas assez bu mais j'ai bien bu donc j'étais assez content. après sur les ravitos je suis assez mitigé il y en a plusieurs aussi qui étaient pas forcément très content parce que... Bon les amis, c'est un trail. Trail c'est l'esprit de la nature quand même. Et moi ça me fait chier, je le dis comme je le pense, de voir des tablés de charcuterie, de voir des tablés de... Il y avait quoi ? Il y avait du pâté, pâté de je sais pas quoi, il y avait du fromage... Pour moi, on est un petit peu loin de l'esprit. C'est plutôt tradition chasse et pêche. Et bon, moi, ce n'est pas du tout ma conception. Et j'en reviens toujours au même. On fait attention à ce qu'on mange, on sélectionne, on paye 4 euros des compotes pour bouffer des terrines de pâté de sanglier ou ce que tu veux, de porc à X% de matière grasse qui ne t'apporte rien de bon sur une course, si ce n'est ce plaisir de manger ça quand tu aimes ça, ça fait chier, clairement. Donc moi, sur tous les ravitos, il n'y avait pas de fruits secs, il n'y avait pas d'abricots secs, il n'y avait pas de chocolat, il n'y avait pas de tuque, il y avait des choses que je n'aimais pas. Alors si t'es vegan comme moi, ou même avec la chaleur qu'il faisait, le pâté, le roquefort, ça ne passait pas, clairement. Et puis en plus, il te donne du coca. crachant un petit peu, mais du coca, pas zéro, mais du... C'est pas du Coca-Cola, c'est du coca... Merde, je me souviens plus le nom. Finalement, il n'y a pas de sucre. Il y a très peu de sucre dedans. Donc tu penses que tu vas boire un truc sucré, mais en fait, non, ça ne t'apporte pas de sucre. Et on a besoin de sucre sur ce genre d'épreuve, évidemment. Donc j'étais un petit peu déçu. Alors j'ai mangé de la soupe qui était bonne. Donc il faut savoir aussi manger de la soupe, les minéraux, tout ça. C'est excellent, mais c'est vrai qu'il manquait du chocolat, il manquait vraiment des trucs de magnésium, des trucs de vitamines, il n'y avait pas d'orange, il y avait très peu de banane. Donc, dans les ravitaux, il y a quelque chose à faire, sincèrement, les amis. Il faut évoluer dans les ravitaux. C'est pour ça que moi, j'ai tapé dans mes ravitaux. Après, chacun fait... Après, je sais qu'il y en a qui sont intolérants au gluten, il y en a il y a quand même pas mal de spécificités et pas mal, on se doute pas que ça se trouve le coureur avec qui on court il mange sans gluten donc sur le ravito ça va être compliqué, qu'il apporte sa bouffe mais c'est vrai qu'en règle générale sur tous les ravitos j'ai pas été et à la fin Aligo et compagnie bon bah voilà moi j'en mange pas mais c'est vrai que c'était plus chasse et pêche que tradition trail bon allez je referme la parenthèse ... Donc c'était quand même une satisfaction pour moi d'avoir mangé à peu près correctement et surtout digéré avec cette chaleur qui était énorme. Et c'est vrai que quand le soleil a commencé à se coucher vers 20h30, 21h, il a commencé à faire bon en fait. Vraiment c'était la meilleure période de la journée. Vraiment le soleil se couchait, il faisait toujours beau. Il faisait un léger vent, il était à peine frais, mais il faisait bien. On arrivait enfin à respirer et les quelques montées qu'il y a eu, parce que j'ai le plan, le profil devant les yeux, il y a encore 400 mètres de montée au 90e quasiment. Celle-là, en pleine chaleur, les premiers qui ont bouclé ça en 1h20, eux, ils sont tout pris dans la tête en pleine journée, en pleine chaleur. Écoute, bravo, parce que moi, quand j'étais dans le dur, je ne te cache pas, on est Il y a des parties en hauteur qui sont magnifiques, vraiment, en balcon, vous savez, mais... extraordinaire, vraiment je ne m'attendais pas à ça t'as une impression d'espace énorme parce que t'as vraiment ça en fait, avec le Tarn qui slalome j'ai envie de dire, qui circule, qui serpente en bas de la vallée que tu vois et tu vois toute la vallée, c'est magnifique et puis il y avait des périodes où on était au bord du Tarn et là avec la chaleur je peux t'assurer qu'à un moment j'ai vraiment pensé enlever mes godasses et me foutre dans l'eau vraiment ... comme François Daen sur la Diagonale des Fous, je ne sais pas si tu as déjà vu cette image, allongé de tout son long dans l'eau, parce qu'il faisait une chaleur pas possible, et que ça m'aurait fait tellement du bien, mais après je me suis dit, je vais avoir les pieds mouillés, c'est un coup avoir une ampoule, je me suis dit, mauvais plan, mais ça ne m'a pas empêché de mouiller la tête, mouiller la nuque, mouiller le ventre, parce qu'il faut refroidir les endroits adéquats, voilà, Et alors la casquette, moi je la mouille. Après, je ne suis pas certain que ce soit véritablement une bonne chose. Parce qu'une fois que la casquette est mouillée, c'est ok. Mais quand tu te prends le soleil sur la casquette, l'eau devient chaude. Et j'ai peur que ça fasse un petit peu cocotte, tu vois. L'eau chaude sur le cerveau, sur la tête. Moi, je n'ai pas de cheveux en plus. Donc bon, compliqué. Mais ceci étant dit, j'avais quand même une casquette. je dis ça parce qu'il y en a qui se sont un peu fiés à conditions météo, je sais pas la météo locale qui était pas bonne qui disait qu'il y aurait des nuages donc ils sont partis un peu sans casquette la fleur au fusil et ils l'ont un petit peu payé cher moi j'avais pris la casquette du coup qu'on a eu dans le Tarn Valley Trail qu'on avait dans le sac et sincèrement elle était plutôt top moi j'ai bien aimé donc je l'ai gardé un petit peu tout le temps voilà après que dire hum Bon, mes bâtons, je les ai inaugurés. Voilà, Red Light, avec le sac. Red Light aussi, le sac, très bien. Très confortable, j'ai pris le 12 litres. Vraiment confortable. Les flasques, c'est plus un problème. J'arrive à les enfiler, les enlever pendant la course. C'est parfait, ça ne bloque plus. Vraiment, je n'ai pas grand-chose à dire de négatif. Plutôt que du positif, donc je leur dirai. Je leur dirai parce que je suis ambassadeur Red Light. Je ferai un petit retour produit là-dessus. donc c'est plutôt une réussite et après les bâtons sont bien. Sincèrement, à refaire, peut-être que je prendrais la longueur inférieure. Moi je crois que j'ai pris des M, c'est 120 cm je crois. Je les trouve un tout petit peu longs pour moi, mais les gantelets sont confortables, le système est rapide quand même, donc ça a été une bonne surprise, même si je me suis pris un moment... Un bâton, ça c'est des surprises, les imprévus sur une course. À un moment, je me suis pris mon bâton dans la mâchoire. Il a ricoché, je ne sais pas, je trifouillais dans ma poche. Et le bâton, vu qu'il est accroché à mon gantelet, il a suivi un petit peu le mouvement de la main et ça a tapé un rocher sur le côté. Et bam, ça m'a donné un coup dans la mâchoire, comme si je m'étais pris un coup de poing. Et à partir de là, même encore aujourd'hui, j'ai mal à la tracher. j'ai dû me contracter au moment du choc parce que ça m'a réellement sonné donc ça n'a pas gonflé mais par contre au niveau de la trachée j'ai du mal à avaler et j'ai encore un petit peu de mal à être bien donc voilà c'est pas la faute des bâtons pour le coup là c'est moi qui ai un petit peu pas déconné parce que de toute façon j'aurais pas pu éviter mais voilà ça fait partie des impondérables comme ça des imprévus qu'il faut savoir gérer mais Après, je suis très content, mes pieds, tout va bien, tanné, hydraté, ça se passe bien, j'ai jamais d'ampoule, et, ah oui, si, les amis, coupez-vous les pieds, pas les pieds, les orteils, les orteils, vraiment, coupez-les, vraiment, parce que là, je me suis aperçu, encore une fois, on a tendance à oublier ce genre de détails. descente vraiment abrupte les pieds ils tapent le fond de la chaussure c'est quasiment inéluctable, ils tapent et moi je sentais mais je sentais mes orteils taper en fait. Et j'entendais les gens autour de moi qui commençaient à se plaindre de leurs orteils, et moi je me disais, ouais, enfin de leurs ongles, et moi je me disais, ouais, heureusement que j'ai bien coupé ras, que c'est l'orteil finalement qui tape. Bon c'est pas grave, l'orteil il tape, mais tant que c'est pas l'ongle, c'est ok. Et je suis très content d'avoir fait les sandbornes, tu vois. J'ai des pieds de bébé, j'ai rien du tout, et il faut se préparer, il faut se préparer sur des distances comme ça. c'est évident, alors sur des distances de 40-50 ça peut passer s'il n'y a pas de pluie, mais s'il commence à y avoir de la pluie tanner 3 semaines avant et puis une semaine avant vous hydratez avec une crème hydratante, pas forcément une noque moi c'était une crème hydratante que Alexandra avait voilà j'ai fait ça 3-4 fois, ça a suffit et puis de toute façon il n'a pas plu alors voilà mais les pieds en règle générale j'ai plutôt bien géré donc voilà dans le... Le petit débrief qui durait un moment. Malheureusement, il n'y a pas le débrief total heure par heure. Parce qu'il y a les premières heures où je dis que je suis parti un peu vite. Je ne vais pas le remettre. Mais après, j'ai lâché un peu l'affaire parce que oui, ça a été très dur. Et c'est là où je me dis, OK, la Swiss Peak arrive. il faudra avoir un autre niveau. Parce que là, ça ne va pas le faire. Mais ceci étant dit, ce n'est pas une surprise. C'est juste ma stratégie de course qui a été très mal gérée parce qu'elle n'a pas été gérée en fait. Je ne me suis pas dit, et ça je pense que c'est la leçon que je retiens moi personnellement, c'est que je ne me suis pas dit, vas-y, tu pars doucement, point. Et le fait de ne pas m'avoir dit ça, m'être dit ça, pardon, je me suis laissé emporter, tout simplement, par ma position et par les coureurs, tout simplement. Donc, ouais, ouais, ouais, faites ce que je dis, pas ce que je fais. C'est toujours ça. Bon, bref. Allez, je vais terminer par les remerciements de tout le monde, que ce soit sur le groupe WhatsApp, sur Insta, et même en dehors. J'ai eu beaucoup de messages d'encouragement, de félicitations. Et ça, c'est cool, ça motive. ça permet parfois de relativiser aussi parce que tout n'a pas été rose évidemment comme je l'ai déjà raconté mais n'empêche que on court rarement on court seul souvent mais c'est vrai que moi je cherche quand même sauf la nuit mais c'est vrai que je cherche les autres gens les autres coureurs créer des émotions, pas tout seul forcément avec d'autres et le partage je cherchais le mot mais en fait je cherche le partage dans une course, c'est pour ça que partir à 10 bornes en laissant quelqu'un derrière soi, ça m'emmerde voilà et c'est comme ça que j'aime pratiquer ce sport et le partage c'est vous aussi qui me le donnez quand vous me félicitez quand vous m'encouragez ... ça va dans les deux sens donc oui je dois peut-être vous inspirer et j'en suis très content d'inspirer beaucoup de monde parce que j'aime montrer que c'est possible que rien n'est impossible évidemment il faut relativiser parce que ça c'est phrase bateau elles sont bateau rien n'est impossible d'accord mais bon c'est pas dit que ce soit facile non plus mais en mettant les bons moyens la bonne motivation le temps voilà on arrive à faire de grandes choses. Voilà, donc merci pour tout ça, tous vos messages qui me portent aussi. Et qui me portent tout simplement, je ne vais pas dire mieux. C'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai eu un peu de mal à être présent sur les réseaux sociaux, à vous remercier tous. Ne m'envoyez pas trop. Ça va revenir. Mais c'est vrai qu'après un ultra comme ça, qui se court finalement plus vite qu'un 160, même si J'en parlais d'ailleurs avec un coureur, je lui disais, écoute, en fait, on peut très bien partir sur un 160 km là maintenant, il suffirait de faire un dodo, une base vie, un dodo, un massage, et tu repars, t'es fatigué, mais t'es pas plus fatigué qu'avant, et au contraire, le fait de dormir 20 minutes, 30 minutes, allez, en fait, tu récupères, mais un truc de fou, tu récupères vraiment, et un sommeil bien géré, c'est une récupération bien gérée. tu t'alimentes normalement, tu t'apercevras que les 100 bornes, tu les pètes. Tu fais 120, 130, 160, 200. Toi, j'ai été jusqu'à 320. Je ne suis pas un surhomme, mais le corps est une superbe machine qui, bien préparée, fait des choses insoupçonnées. Donc ça aussi, ça fait partie... des pensées que j'ai eues pendant la course en me disant, tiens, finalement, là j'en chie un peu, mais en passant en version ultra 160 et plus, est-ce que là, ça le ferait ? Est-ce que si je devais continuer, je serais au bout de ma vie ? En fait, pas forcément. Mais quand tu sens que tu as la ligne d'arrivée proche, tu vois les kilomètres défiler, c'est long et je me suis dit aussi, essaye de partir sur un 160 kilomètres dans ta tête. comme ça, t'arrives au 90, 100 à la limite, tu es presque surpris que ce soit déjà fini. Bon, ça n'a pas marché. Non, ça n'a pas marché. Mais c'est vrai que quand on part sur du long, on se prépare psychologiquement à se dire « Ok, il faut que je passe la nuit. » C'est aussi une autre préparation. Mais en tout cas, à 100 km comme ça, en début de prépa, avec le peu d'entraînement que j'ai fait, écoute, c'est pas si mal. Donc, je m'en félicite. Voilà, j'ai eu ma médaille, pas en chocolat, mais en bois. Malheureusement, enfin, malheureusement, c'est chiant, ces médailles en bois, là. J'ai l'impression d'avoir du toc. Bon, bref, on ne fait pas ça pour les médailles, mais ça fait toujours plaisir d'avoir sa petite médaille en bois. Et voilà. Allez sur ça, les amis. En tout cas, merci de tous vos messages, encore une fois. Et on se retrouve demain pour un prochain épisode. Je vais reprendre des forces petit à petit. Vitamine C, Oméga 3, un truc anti-inflammatoire parce que je pense que là je suis enflammé de partout, j'ai des bobos un petit peu partout, on croirait que je soigne peut-être un peu ça, mais bon ça fait partie du jeu et finalement je m'en sors pas si mal que ça. Voilà, allez sur ce, si tu veux laisser un commentaire, un message, un truc... fais-toi plaisir, un message d'encouragement ou dire que le podcast est génial, tu peux te faire plaisir ça me fera d'autant plus plaisir voilà et puis moi je te souhaite une très bonne journée on se retrouve demain normalement allez ciao

Chapters

  • Introduction et état d'esprit avant la course

    00:13

  • Les erreurs de stratégie et le départ trop rapide

    01:00

  • Interactions avec d'autres coureurs et ambiance de course

    02:09

  • Gestion de l'alimentation et des ravitaillements

    08:01

  • Réflexions sur l'expérience et le plaisir de courir

    19:41

Share

Embed

You may also like