Speaker #0et bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partage des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied Allez c'est parti, salut les amis, j'espère que vous allez bien, que tu vas bien, j'ai la voix un petit peu enrouée là, je ne sais pas pourquoi, pardon. Bon bah voilà, début de ce podcast, il est un petit peu tard pour moi, la journée a été compliquée, je ne suis pas le seul, mais c'est vrai qu'elle a été un petit peu éprouvante. Ceci étant dit, je suis toujours content de venir te parler, parce que ma journée a quand même bien commencé. Bon, c'est pas qu'elle a mal terminé, mais bon, voilà, l'après-midi est... débuts de soirée ont été un petit peu long mais le matin ce matin, alors ce matin pour toi c'est la veille forcément donc le 21, le mercredi 21 mai j'ai enregistré le podcast futur épisode pas tout de suite, il va sortir dans une semaine, je pense le lundi, c'est bien le lundi pour les interviews pour commencer la semaine dis-moi un petit peu si tu préfères peut-être le samedi pour des versions un petit peu plus longues des épisodes qui durent une heure et demie généralement où j'interview ou le lundi, le lundi c'est pas mal bon après il faut avoir le temps de l'écouter donc voilà l'un dans l'autre moi j'ai pas de... c'est comme tu veux il suffit de me le dire, je vais peut-être faire un petit sondage, je ne sais pas peut-être sur Instagram, allez et du coup j'ai reçu Elie c'est Elisabeth qui a fait une... première aventure, première grande course c'est l'éco-trail pas de Paris, du Maroc je crois que c'est ça, l'éco-trail du Maroc c'est une épreuve mais une aventure sur 3 jours, il y avait 2 formats possibles il me semble 10 km, 10 km, 10 km ou 20, 24, 26 un truc un petit peu comme ça Et du coup, elle a fait la deuxième version, un petit peu plus pushy. Et ça a été hyper intéressant. Moi, j'ai beaucoup apprécié. Tu vas voir, on a rigolé. Et c'est une femme qui est pétillante. Et je lui ai dit plusieurs fois plein de conneries. Mais parce qu'elle est comme ça, elle est top. Et elle s'est challengée quand même. C'est ça qui a rebondi un petit peu. Et d'ailleurs, je trouve ça assez rigolo. C'est que j'ai fait un post ce matin. qui s'intitule, alors je suis en train d'ouvrir en même temps, préparer un trail de 30-40 km avec 3 sorties par semaine. Est-ce que c'est possible grosso modo ? Et j'ai envie de dire oui, c'est possible, parce que je l'ai déjà fait faire. Et du coup, j'emmène ceux qui sont intéressés à commenter pour recevoir. J'ai fait un petit contenu, un petit guide, mais c'est à peine un guide, parce que pour moi, un guide, c'est quelque chose qui te prend par la main de A à Z. Vraiment, donc là. C'est plutôt un contenu qui t'amène à réfléchir et pas t'imposer, mais t'amener les bonnes bases pour que toi, tu te construises tes entraînements, ta façon de courir et pas sortir. Je vais dire la one again, mais oui, sortir pour sortir. On n'est pas là pour borner. Même pour un 40 km, on n'est pas là pour dire il faut que je sorte au moins 50 km ou 40 km toutes les semaines. Alors oui, il y a quand même un minimum. je te cache pas que Bon, si tu fais que 20 bornes toutes les semaines, est-ce que ton 40 tu vas le terminer ? Certainement, peut-être, peut-être certainement ou pas. Mais toujours est-il que tu seras quand même fatigué relativement tôt. Parce qu'il va te manquer du volume en fait, tout simplement. Sans parler de fractionner, de côte, de machin. Il va simplement te manquer du volume pour permettre à ton corps de s'adapter à... Une grosse charge, en fait. Si tu lui mets 40 km d'un coup avec du dénivelé, alors que tu fais que 20-30 km par semaine, ça va risquer d'être inconfortable pour toi et très difficile pour lui. Donc, très difficile pour toi. Il faut aider son petit corps à encaisser, en fait. C'est un sport, OK, qui est bien. Moi, je pense qu'il est bien pour les articulations, pour les muscles, parce qu'on fait du renfort, parce que si on fait ça intelligemment, on se renforce et on ne détruit pas ses genoux. comme c'est dit encore aujourd'hui par des médecins attention, la course à pied c'est pas bon pour les genoux bon j'ai rien à dire là dessus donc voilà, il faut aider quand même son corps à bien vivre cette course et si lui le vit bien, toi tu vas bien le vivre aussi généralement l'un va avec l'autre et du coup voilà, sur le poste de ce matin qui tourne encore, j'étais un peu surpris et D'ailleurs, ça rebondit sur la newsletter que j'ai envoyée aussi dans le même temps à mes abonnés de la newsletter où je leur envoie le contenu comme ça sur ce 30-40 km en trois semaines. Et je t'avouerais que dans les stats, que ce soit le post Instagram ou mes abonnés à la newsletter, il y a quand même vachement de clics, vachement d'ouverture, beaucoup d'ouverture à ce contenu-là. Et ça me fait dire que vous êtes hyper intéressés quand même. Alors est-ce que vous êtes intéressé pour les trois séances par semaine finalement ? Est-ce que vous manquez de temps ? Ou vous êtes plutôt intéressé sur la distance ? Est-ce que 30-40 km pour vous, c'est quelque chose qui vous intéresse ? Et je pense que c'est ça, c'est quelque chose qui vous intéresse parce que c'est la suite logique, même si ce n'est pas forcément la suite logique de vouloir toujours faire plus. Il y en a qui se satisfont, je ne sais pas si satisfont, on va dire ça, de dire ok moi j'aime bien les 10-15 km je ferai pas plus parce que je suis bien mais généralement quand même on va chercher un petit peu plus loin et tu vois une fois que j'avais coupé le podcast l'enregistrement du podcast avec Elisabeth parce que personne ne l'appelle Elisabeth avec Elis du coup on a discuté comme ça parce que le format qu'elle a fait elle a fait donc 3 jours c'était quoi 20-21-24 et puis elle a terminé par 26 km Donc voilà, c'est pas anodin non plus, mais elle s'est challengée, elle avait déjà fait une fois je crois un semi, elle aimait pas trop la route, donc voilà, et elle m'a dit après que c'est vrai que son prochain objectif, ce serait de pas faire un marathon, parce que marathon sur route ça ne l'intéresse pas, mais plutôt un marathrail. Marathrail, c'est un marathon avec du dénivelé, généralement, plus ou moins, mais sur des chemins, en version trail, donc c'est un format d'une quarantaine de kilomètres. Et c'est là où ça peut se compliquer en fait. Parce que oui, on peut se préparer à 20 km en courant un petit peu comme on le sent. Ça peut passer. Voilà, ça peut passer. Et clairement, quand on court généralement comme on sent, mais plutôt lentement, ça permet quand même d'éviter pas mal de blessures. Alors oui, tu n'auras pas la caisse pour courir vite, mais tu auras la caisse pour courir longtemps et surtout éviter... Évitez toutes les blessures que je vois en ce moment. Aïe aïe aïe, là je suivais un coureur, j'en ai parlé, un débutant là, vraiment débutant, début d'année, qui n'a jamais couru, qui s'est inscrit sur un 170 km Yonax, je crois, mi-juillet. Voilà, 9000 mètres de dénivelé. Bon, j'en ai parlé, j'ai vu ce truc. Bon, là il est blessé, voilà, ça s'est fait, et puis bien apparemment, mais... Il va persister en croyant que c'est bien. Je le laisse faire, il apprend la dure, chacun fait comme il veut. Mais du coup, tu vois qu'il y a un moment où, alors tu ne vois peut-être pas, mais moi je le sais parce que je l'ai expérimenté, il y a un moment où il faut réfléchir à ses entraînements. Même si tu ne fais que de l'EF, on va dire. Parce que ça ne suffira pas peut-être pour être bien sur ta course. Parce que terminer une course, allez, j'ai envie de dire, allez, tout le monde peut le faire. Je mets des pincettes quand même. Tout le monde peut faire si le mental tient. Le physique, si tu ne te blesses pas, il peut tenir. Même si tu as l'adducteur flingué, si tu fais un 20 km, tu termines en marchant et puis bon, ça doit passer avec les barrières horaires. Pourquoi pas ? Mais tu l'as déjà, un, pas très bien vécu, ça c'est clair. Et puis deux, si tu veux faire plus de kilomètres, donc là, comme Elie veut faire un maraîtrail dans quelques mois, Ça aussi, il faut choisir ses périodes, parce que faire un marée trail en novembre, par exemple, bon, c'est pas foufou, il faut aimer, forcément, ça peut être compliqué si tu fais un marée trail en Auvergne, il y a des chances que ce soit compliqué. Bon, bref, après, c'est à prendre en compte moi, je l'ai pris en compte pour mon premier ultra, je me suis dit, non, il faut que je fasse ça au moins l'été, que je ne me tire pas une balle dans le pied parce que j'aurais de la boue, ou je verrais, voilà, après, bon. ça reste un climat, on ne sait pas l'été comment ça va être mais il y a quand même des chances que ce soit quand même vachement meilleur qu'en décembre ou janvier donc pour courir comme ça plus longtemps parce qu'un 40 km quoi qu'il arrive tu ne vas pas courir 2h ni 3h, ni même 4h normalement, c'est du trail c'est pas du marathon donc il faut, et c'est ce que je lui dis il faut réfléchir à un moment à organiser tes sorties et pas faire comme moi par exemple sur mon dernier 100 km début mai de partir sans objectif Je lui dis que si elle partait sans objectif, elle courrait au feeling. Et ça c'est presque un problème, c'est qu'elle aime bien courir en groupe. Et ça c'est cool parce qu'elle a monté une association, on en parle, elle en parle et je trouve ça super sympa. Mais c'est vrai que je lui dis, le fait de courir en groupe, notamment à deux peut-être, c'est pas le fait de pouvoir parler toute la séance qui te confirme que tu es en endurance fondamentale. C'est même un problème. Tu penses que t'es ok, et puis il y en a plusieurs de mes coachés qui m'ont dit, d'ailleurs ils commencent à le savoir tous, j'étais avec Polo, et puis on a discuté, on a parlé, donc ça a été, tu vois. Et puis quand je regarde ces stats, je dis, ça a été, mais dis-toi que c'est ta séance 2F, entre guillemets, la plus rapide depuis que t'es avec moi. Et là tu vois que, ouais, en fait parler ça veut rien dire, parce que tu reprends ta respiration. Tu ne t'en rends pas compte, tu n'es pas vraiment conscient de ta respiration. Et ça, c'est un problème. Tu vois, moi, je chante parfois, je chante souvent même. Bon, ben, chanter, je peux chanter quasiment d'ailleurs seuil. Bon, je ne vais peut-être pas reprendre une respiration hyper profonde, mais tu vois que, bon, chanter, parler, ça peut être compliqué. Donc, c'est vrai que si tu n'as pas de stratégie, pas pour forcément chaque séance, mais pour des séances cibles, pour te dire, ok, séance de côte, là, mes côtes, je les monte comme ça, j'aimerais les couvrir comme ça, descendre plus rapidement, peut-être faire 30 secondes de chaise à l'issue de chaque descente, ce genre de choses. Il faut le penser, parce que si tu n'y penses pas, finalement, tu vas répéter des séances, des sorties qui vont te convenir, mais qui ne vont pas réellement te faire progresser. Alors, si tu rajoutes une séance pour augmenter ton volume, ça peut être sympa, ça peut être bien. Tu vas augmenter ton volume, tu vas augmenter ta capacité à être endurante, et endurant. Néanmoins, tu n'augmentes pas ta capacité à courir peut-être plus vite et à être mieux sur tes courses. Qui dit courir plus vite, dit avoir de musclé tes jambes. C'est tes jambes qui te portent. Alors oui, tu muscles ton cardio, c'est certain. Mais tes jambes, elles fonctionnent aussi. Quand tu fais, par exemple, quand je m'entraînais sur des 10 km ou marathon, enfin bref, en fractionné sur piste, je peux t'assurer que parfois, j'étais surpris du nombre de kilomètres que je faisais en 50 minutes. Il y a des fois, en une heure, je faisais 13 km. Alors que j'avais mon footing de 15 minutes au début, puis sur la fin, mais le fait de courir à des allures entre, ben ouais, tu cours quoi, tu t'en fais des kilomètres finalement. Bon là, on s'en fout du kilomètre, sincèrement, c'est plutôt du temps de course qui compte. Après, évidemment, tu sais combien de kilomètres tu fais, et c'est bien de le savoir, c'est aussi une indication, mais il ne faut pas se tromper. Et d'ailleurs c'est typique parfois de la route, souvent de la route, quand je demande à des routards, tiens c'est quoi tes sorties classiques ? Ils me répondent en fait, le lundi je sors pendant 7-8 kilomètres, le mercredi je fais du fractionné et le samedi sortie longue 20 kilomètres. C'est là où je leur dis, mais en fait ça veut rien dire 7-8 kilomètres, ça veut dire quoi ? Tu les fais en combien de temps ? Parce que 7-8 kilomètres, clairement, si tu es en forme, ça va, tu vas t'artiner. Mais du coup, ce n'est pas de l'EF, ce n'était pas cool. Allez, au mieux, c'est du fartlek. Au pire, c'est de la merde, quoi. Non, mais clairement, il faut réfléchir. En fait, c'est l'erreur de beaucoup de gens et que j'ai fait moi aussi. C'est de vouloir courir peut-être un peu trop vite tout le temps. Et c'est ça qui nous flingue parce que notre corps, il y a un moment, il est épuisé. soit tu pars en démotivation parce que tu es fatigué, tu ne comprends pas pourquoi, tu perds deux minutes sur le même parcours, tu ne sais pas d'où ça vient, et au pire des cas, ça peut t'amener à une blessure, clairement. Et là, je rebondis sur mon ultra-trailer bébé qui ne va pas réussir. Je le dis, parce que c'est un fait, je pense que je peux parier beaucoup de choses, mais ce n'est pas être présomptueux, c'est juste que moi, je suis passé par là, pas parce qu'il est en train de vivre, mais parce qu'il va vivre sur la course. Je sais que c'est compliqué. Il s'est inscrit au 110 km de la VVX en préparation. En préparation le 31 mai pour son Ultra du 8 ou 9 juillet. Ou dans le 18 juillet. Donc t'imagines un mois et demi après, il va enchaîner un 110 km à VVX avec un 170 km et 9000 km. Donc juste ça, c'est un problème. Ça, c'est un problème. Un mois et demi de récup, et là, en fait, 15 jours avant, 10 jours avant, il est blessé. Mais il ne va pas renoncer, il va s'inscrire, il va y aller. Et voilà, je ne vous fais pas un dessin, mais ça, c'est typiquement ce genre de comportement qui m'énerve vraiment. J'en ai fait une vidéo, les touristes en ultra. Et je persiste et je signe même. Il prend la place de quelqu'un, peut-être, qui n'a pas eu de dossard. Bon, je ne vais pas rentrer dans les détails. On est beaucoup à vouloir atteindre des objectifs. Bon, ben voilà, on est beaucoup. Il faut essayer de mettre tous les moyens de notre côté pour que tout le monde s'en sorte. Parce que sinon, on arrivera peut-être à des tirages au sort à chaque fois. et... et c'est pas forcément ce qui est con moi je préférais à la performance enfin à la performance je m'entends au type de course engagée et finie qu'importe le temps mais au moins ok il y a des courses comme ça il faut justifier de faire x formats pour pouvoir et moi ça me pose pas de problème mais voilà bon bref je vais rebondir parce que là je suis en train de m'énerver tout seul mais du coup pour prolonger pour passer d'un 20 km à un 40 km oui il faut que tu commences à réfléchir tu peux très bien faire ça en 3 séances mais attention, il faut déjà être un peu rodé avoir déjà couru potentiellement des 30 km 1 ou 2 et aimer peut-être le dénibler si la future course il y a du dénibler mais il faut conscientiser un petit peu ses courses euh... Prendre conscience de savoir comment tu cours, c'est ça, conscientiser. Dans ta respiration, dans tes allures, dans tes ressentis, essayer de se détacher un petit peu pour se dire, ok, de se détacher de ta montre, pour dire, ok, là, je cours, ok, ma foulée, elle est comme ça. Voilà, ça, je pense que c'est une des choses qu'on doit mettre en place quand on passe à 1,40 km et plus, pour vraiment s'écouter et être au plus proche de ses ressentis. Et puis d'un autre côté, il faut réfléchir à une organisation de trois semaines d'entraînement progressif et une semaine de décharge, de « je récupère » . Donc ça, il faut y réfléchir parce que si tu ne réfléchis jamais, finalement, tu vas courir, la vie passe et t'enfiles les semaines sans idée. sans avoir au niveau de la charge d'entraînement c'est ça qui pose problème, c'est que si on n'a pas d'idée si on réfléchit pas un petit peu en amont, et c'est mon job de coach de faire ça on paye pour ça, pour justement mettre la charge d'entraînement au bon endroit parce que ce qui pose problème c'est que on a nos vies à côté on a nos vies et est-ce qu'on peut sortir plus que 3 fois, est-ce qu'on peut sortir 4 fois 5 fois sans impacter c'est compliqué, c'est ça qui est compliqué parce qu'il y a un moment où on se dit j'y vais et peut-être que cette séance là elle tombe pas bien et moi plusieurs fois j'ai dit à mes coachés, bon celle là ne la fait pas, ou auquel cas change, machin, voilà il faut savoir s'adapter, mais pour ça il faut un petit peu comprendre pour dire ok, ce mois-ci je développe ma vitesse, ce mois-ci je développe un peu ma capacité à monter, le dénivelé positif et négatif, ce genre de choses voilà, bon écoute, je ne sais pas si je t'ai appris grand chose, mais c'est en fait c'est une façon de penser pas forcément je suis pas là à te dire tiens voilà un plan d'entraînement clé en main vas-y si je vais le rendre d'ailleurs payant c'est ce que j'ai déjà fait mais je vais le rendre accessible bientôt ça peut évidemment ça pourrait évidemment vous aider clairement mais c'est vrai qu'à force de m'écouter j'espère que vous comprenez un petit peu l'état d'esprit qu'il faut avoir quand on passe d'un 20 km à plus parce que mais quand quand passe plus de temps sur une course on touche des doigts des problèmes qu'on ne rencontre pas sur des formats plus courts. Et si on n'a pas réfléchi à ces problèmes avant, ça peut très bien se passer, ou ça peut moins bien se passer. Et c'est quand ça se passe moins bien que c'est de suite plus compliqué à aimer ça. Donc mon job c'est de mettre en évidence parfois, attention, tu veux faire ça ? potentiellement, il peut t'arriver ça si on ne change pas quelque chose. Donc, voilà, c'est un état d'esprit à avoir, prendre du recul là-dessus et être conscient que, ok, on veut faire du plus long, il faut mettre toutes les chances de son côté et un bon entraînement t'assurera en partie, parce qu'on ne connaît pas la fin de l'histoire avant de l'avoir faite, c'est bien ça l'attrait des courses, l'aventure, le trail quoi. Tu mettras quand même plus de chances, un maximum de chances de ton côté de profiter de ta course, parce que courir pour courir on est d'accord, bah non sinon tu fais de la route, oh je suis méchant mais il y a un moment où voilà, moi j'aime bien marcher, j'aime bien prendre des photos, j'aime bien discuter Ellie elle aime bien faire ça en groupe, bon bah c'est parfait, il faut retrouver un petit peu ses appétences mais toujours est-il que si t'es mort au bout de la moitié de ta course ça va être compliqué de profiter quoi donc voilà, il faut réfléchir un petit peu en amont c'est un travail à faire entraînement difficile Course facile, non, course plus facile, voilà, parce qu'il n'y a pas de course facile. On est peut-être à un petit 5 km avec madame si elle court, pour moi ce sera facile. Je ne suis pas à l'abri de me tordre une cheville non plus, donc il faut rester humble. Il y a toujours meilleur et pire que pire, moins bon, on ne va pas dire pire quand même, moins bon. Mais voilà, il faut apprendre à relativiser et courir pour soi. Bon, je vais arrêter là parce que là je suis en train de m'emballer sur la motivation et compagnie. Bon les amis, merci à vous en tout cas, je reçois pas mal de questions, j'essaie d'y répondre, je suis désolé si je mets un petit peu de temps, en ce moment je suis encore un peu occupé, ça va durer jusqu'à mi-juin, mais je vais m'en détacher, donc ça va être cool. Donc si t'as des questions, n'hésite pas, moi je suis là pour t'éclairer, et comme aujourd'hui j'ai répondu à pas mal d'entre vous, donc c'est top, c'est top, si je peux apporter ma pierre un peu à l'édifice, et vous faire progresser soit dans votre mindset, soit dans votre façon de vous entraîner. et bien let's go, il n'y a plus qu'à quoi et si le podcast te plaît, n'hésite pas à le partager à mettre des commentaires sur les plateformes, je ne sais pas si on peut en mettre sur Deezer ou Spotify ou Apple, je ne sais pas c'est vrai que je publie je crois que c'est mon 437ème épisode un truc de dingue, donc merci à vous d'être là, parce que sans ça je ne serais pas là, j'aurais vite arrêté quand même donc voilà et puis c'est tout, je vais arrêter là allez passe une très bonne journée, moi je te dis peut-être à demain, ouais sûrement à demain allez ciao ciao