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Canular : quand un âne a fait tourner en bourrique les critiques d'art cover
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Du Grand Art

Canular : quand un âne a fait tourner en bourrique les critiques d'art

Canular : quand un âne a fait tourner en bourrique les critiques d'art

08min |31/03/2025
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08min |31/03/2025
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Description

Et si un simple canular pouvait ridiculiser les plus grands critiques d’art ?

À la veille du 1er avril, plongez dans l’une des plus grandes farces de l’histoire de l’art, un canular si bien orchestré qu’il a dupé les experts et secoué le monde artistique. Mais qui se cache derrière cette supercherie ? Et comment un tableau improbable a-t-il pu être pris au sérieux par les milieux artistiques de l’époque ?

Dans cet épisode, on vous raconte cette blague magistrale qui a remis en question le regard que l’on porte sur l’art. Une histoire où l’absurde rencontre le génie, et où les critiques se retrouvent… bien trompés !


📢Les anecdotes Du Grand Art vous plaisent ?

Voici 3 façons gratuites et hyper rapides pour nous soutenir :

  • Noter le podcast⭐⭐⭐⭐⭐

  • Laisser un commentaire💬

  • Le partager autour de vous 🗣️



Merci pour votre écoute, et à la semaine prochaine pour une nouvelle anecdote croustillante sur l'histoire de l'Art et du design !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast du Grand Art, le podcast qui s'intéresse aux petites histoires qui ont fait la grande. Si vous avez des enfants, vous n'avez pas pu louper ça. Cette semaine, vous allez être couverts de poissons d'avril. C'est parti pour des farces, des canulars et autres surprises en tout genre qui vont égayer nos journées parfois un peu trop sérieuses. Mais d'ailleurs... En parlant de sérieux, le monde de l'art, lui non plus, n'est pas exempt de petites blagues. Ses codes très stricts et son classicisme affiché ne le rendent pas hermétique à des situations cocasses de temps en temps. En fait, c'est parfois les artistes eux-mêmes qui se moquent de ce milieu qui pourtant les fait vivre. C'est étonnant, non ? Ça tombe bien, c'est l'histoire de notre anecdote du jour. Quentin Nann a fait tourner en bourrique des critiques d'art. Nous sommes en 1910, au Salon des indépendants dans la ville de Paris. Cet événement annuel incontournable réunit les œuvres d'artistes, vous l'aurez deviné, indépendants, pour mettre en avant leur démarche, sans prix ni récompense en particulier. Dans la salle numéro 22, le public commence à s'affairer autour d'un tableau. Et pas n'importe lequel. Un tableau mystérieux, signé par un artiste jusqu'à présent inconnu. La toile s'intitule... et le soleil s'endormit sur l'Adriatique. En bas à droite de celui-ci est inscrite une simple mention orangée, J.R. Boronali, peintre né à Gênes. Alors, si on devait décrire un peu ce tableau, qu'en dirait-on ? Il s'agit d'une huile sur toile de 54 cm de haut et 81 cm de large. Si on se réfère au titre, on devine un coucher de soleil sur la mer Adriatique. Oui, j'ai bien dit, on devine. Parce que les coups de pinceau, s'ils sont affirmés, offrent un résultat plutôt flou. La moitié supérieure du tableau mêle des tons orange, jaune et rouge, tandis que la moitié inférieure n'est composée que de bleu.

  • Speaker #1

    Alors Thérèse, s'il vous plaît, n'y voyez surtout pas le fantasme de l'homme, mais plutôt, si vous voulez comment dire, la recherche créative, le délire de l'artiste, n'est-ce pas ?

  • Speaker #0

    Le jeune peintre semble bien fougueux, et les critiques, elles, sont divisées. Certains y voient un simple tableau, un peu abstrait, sans grand intérêt. D'autres pourtant y décèlent l'œuvre d'un génie. C'est sûr, c'est lui la relève de Claude Monet. Si, si, regardez de plus près, on voit bien qu'il s'est inspiré de son tableau Impression Soleil Levant. Vous l'aurez compris, cette toile ne laisse pas indifférent, et c'est précisément ce que recherchent les artistes. André Maillos, un célèbre critique d'art, va même jusqu'à débourser 20 louis d'or de sa poche pour s'offrir le chef-d'œuvre. Seulement voilà. Quelques jours plus tard, le journal du Salon reçoit une lettre de ce mystérieux Boronali qui s'autoproclame chef de file d'un nouveau mouvement artistique qu'il baptise l'excessivisme. Voici ce qu'il écrit dans son manifeste. « Hola, grand peintre excessif, mes frères. Hola, pinceau sublime et rénovateur. Brisons les ancestrales palettes et posons les grands principes de la peinture de demain. » Sa formule est l'excessivisme. L'excès en tout est un défaut, a dit un âne. Tout au contraire, nous proclamons que l'excès en tout est une force, la seule force. Ravageons les musées absurdes, piétinons les routines infâmes. Vive l'écarlate, la pourpre, les gemmes coruscantes, tous ces tons qui tourbillonnent et se superposent, reflets véritables du sublime prisme solaire. Vive l'excès, tout notre sang à flot pour recolorer les aurores malades. Réchauffons l'art dans l'étreinte de nos bras fumants. Signé Joachim Raphaël Bouronnali. Il ne serait pas en train de clasher le salon, Bouronnali, là ? Eh bien, en fait, c'est encore mieux que ça. Il s'agit d'un canular. On peut rire ou... C'est fait. En parallèle de cette lettre, le mystérieux artiste rend visite au directeur du journal L'Illustration. Ça y est, son identité est révélée. En réalité, ce peintre inconnu n'est autre que l'écrivain... Roland d'Orgelès. Roland explique au directeur que c'est lui l'auteur du tableau, mais qu'enfin, ce n'est pas vraiment lui l'artiste. Il sort alors une photo de sa poche et l'attend au directeur. Ce dernier n'en croit pas ses yeux. Le cliché montre un âne devant une toile de peinture, un pinceau attaché à la queue et des artistes masqués en train de trinquer derrière lui. Comment ? Serait-il possible que le tableau ait été peint par un âne ?

  • Speaker #2

    Lui c'est William ? Oui. Et lui ce n'est pas William ? Non. Lui c'est William ? Oui. Moi, je suis qui ? Marc. Toi, tu es ? Est-ce que c'est toi ? Non, c'est Tony, ça je le savais. Qui est William ? C'est lui. Billy ? Qui ? Billy ? Il n'y a pas de Billy. Il ne s'appelle pas Billy alors.

  • Speaker #0

    Eh bien oui, monsieur. Plus précisément, peint par Lolo, le petit âne du père Frédé de la commune de Saint-Cyr-sur-Morin. C'est pas possible. Impossible, vous dites ? Roland d'Orgelès tend au directeur un second papier, un contrat de vissier confirmant la supercherie. Il explique qu'il a choisi le nom de scène Boronali. qui est l'anagramme d'Ali Boron, un nom commun de l'âne. Sa motivation ? Roland en a assez. Je cite « des niais, des incapables et des vaniteux qui encombrent une grande partie du salon des indépendants » . « Terminé.

  • Speaker #3

    On est à bout. On est à bout. On est à bout, à bout, à bout, à bout. On est à bout parce qu'on a trop tiré sur la ficelle et qu'à un moment donné, quand on tire trop, la ficelle casse. »

  • Speaker #0

    Derrière cette farce, il voulait montrer que l'œuvre d'un âne brossés à grands coups de queue n'étaient pas pas déplacés parmi leurs œuvres exposées. Le salon est un peu ridiculisé par l'affaire, certes, mais l'histoire se termine bien. Roland d'Orgelès récupère l'argent de la vente du tableau et reverse l'intégralité de la somme à l'Orphelinat des Arts, un établissement qui prend soin de jeunes orphelins d'artistes sans distinction de religion.

  • Speaker #4

    Je trouve que t'es un mec super, parce que tu viens pas frimer, tu viens pas la ramener. Tu ne viens pas dire je suis Gérard Darman, hé les gars ça va, je suis une star de ciné, de Burger King, t'arrives, t'es simple, t'es modeste, t'as une petite chemise de merde, t'as pas une belle gueule, tu t'en branles, t'as une petite moustache à 4 balles, je te sens que tu ne sens pas très bon, je vais te faire un shabat, mais tu donnes de l'amour putain. Et t'es un mec, je te tutoie parce que t'es de l'amour en énergie, t'es de l'énergie pure.

  • Speaker #0

    Une sorte de Robin des Bois de l'art en somme ? En tout cas, on peut espérer que ces Louis d'Or ont permis de financer des activités artistiques à l'orphelinat et pourquoi pas éveillé quelques vocations. Mais finalement, quel message veut nous transmettre Roland d'Orgelès ? Pour lui, c'est très clair. Les salons artistiques sont trop classistes, élitistes, et l'amour de l'art et de l'esthétique sont en train d'en être chassés. Après tout, aucun critique n'a remarqué de différence entre les coups de pinceau des fesses d'un âne et les œuvres abstraites de soi-disant futurs génies de la peinture. L'âne, quant à lui, n'a pas grand chose à nous dire. Quoique... Saviez-vous que les animaux pouvaient aussi être des artistes passionnants ? En tout cas, avec le mouvement de l'action painting, ça a été un vrai sujet d'étude dans les années 1950. Mais ça, ça fera l'objet d'un autre épisode. Si celui-ci vous a plu, n'hésitez pas à le liker, laisser un commentaire et le partager autour de vous. On se retrouve sur Instagram ou bien la semaine prochaine sur votre plateforme de podcast préférée. Merci pour votre écoute et à très vite pour de nouvelles anecdotes croustillantes sur l'art et le design.

Description

Et si un simple canular pouvait ridiculiser les plus grands critiques d’art ?

À la veille du 1er avril, plongez dans l’une des plus grandes farces de l’histoire de l’art, un canular si bien orchestré qu’il a dupé les experts et secoué le monde artistique. Mais qui se cache derrière cette supercherie ? Et comment un tableau improbable a-t-il pu être pris au sérieux par les milieux artistiques de l’époque ?

Dans cet épisode, on vous raconte cette blague magistrale qui a remis en question le regard que l’on porte sur l’art. Une histoire où l’absurde rencontre le génie, et où les critiques se retrouvent… bien trompés !


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Merci pour votre écoute, et à la semaine prochaine pour une nouvelle anecdote croustillante sur l'histoire de l'Art et du design !


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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast du Grand Art, le podcast qui s'intéresse aux petites histoires qui ont fait la grande. Si vous avez des enfants, vous n'avez pas pu louper ça. Cette semaine, vous allez être couverts de poissons d'avril. C'est parti pour des farces, des canulars et autres surprises en tout genre qui vont égayer nos journées parfois un peu trop sérieuses. Mais d'ailleurs... En parlant de sérieux, le monde de l'art, lui non plus, n'est pas exempt de petites blagues. Ses codes très stricts et son classicisme affiché ne le rendent pas hermétique à des situations cocasses de temps en temps. En fait, c'est parfois les artistes eux-mêmes qui se moquent de ce milieu qui pourtant les fait vivre. C'est étonnant, non ? Ça tombe bien, c'est l'histoire de notre anecdote du jour. Quentin Nann a fait tourner en bourrique des critiques d'art. Nous sommes en 1910, au Salon des indépendants dans la ville de Paris. Cet événement annuel incontournable réunit les œuvres d'artistes, vous l'aurez deviné, indépendants, pour mettre en avant leur démarche, sans prix ni récompense en particulier. Dans la salle numéro 22, le public commence à s'affairer autour d'un tableau. Et pas n'importe lequel. Un tableau mystérieux, signé par un artiste jusqu'à présent inconnu. La toile s'intitule... et le soleil s'endormit sur l'Adriatique. En bas à droite de celui-ci est inscrite une simple mention orangée, J.R. Boronali, peintre né à Gênes. Alors, si on devait décrire un peu ce tableau, qu'en dirait-on ? Il s'agit d'une huile sur toile de 54 cm de haut et 81 cm de large. Si on se réfère au titre, on devine un coucher de soleil sur la mer Adriatique. Oui, j'ai bien dit, on devine. Parce que les coups de pinceau, s'ils sont affirmés, offrent un résultat plutôt flou. La moitié supérieure du tableau mêle des tons orange, jaune et rouge, tandis que la moitié inférieure n'est composée que de bleu.

  • Speaker #1

    Alors Thérèse, s'il vous plaît, n'y voyez surtout pas le fantasme de l'homme, mais plutôt, si vous voulez comment dire, la recherche créative, le délire de l'artiste, n'est-ce pas ?

  • Speaker #0

    Le jeune peintre semble bien fougueux, et les critiques, elles, sont divisées. Certains y voient un simple tableau, un peu abstrait, sans grand intérêt. D'autres pourtant y décèlent l'œuvre d'un génie. C'est sûr, c'est lui la relève de Claude Monet. Si, si, regardez de plus près, on voit bien qu'il s'est inspiré de son tableau Impression Soleil Levant. Vous l'aurez compris, cette toile ne laisse pas indifférent, et c'est précisément ce que recherchent les artistes. André Maillos, un célèbre critique d'art, va même jusqu'à débourser 20 louis d'or de sa poche pour s'offrir le chef-d'œuvre. Seulement voilà. Quelques jours plus tard, le journal du Salon reçoit une lettre de ce mystérieux Boronali qui s'autoproclame chef de file d'un nouveau mouvement artistique qu'il baptise l'excessivisme. Voici ce qu'il écrit dans son manifeste. « Hola, grand peintre excessif, mes frères. Hola, pinceau sublime et rénovateur. Brisons les ancestrales palettes et posons les grands principes de la peinture de demain. » Sa formule est l'excessivisme. L'excès en tout est un défaut, a dit un âne. Tout au contraire, nous proclamons que l'excès en tout est une force, la seule force. Ravageons les musées absurdes, piétinons les routines infâmes. Vive l'écarlate, la pourpre, les gemmes coruscantes, tous ces tons qui tourbillonnent et se superposent, reflets véritables du sublime prisme solaire. Vive l'excès, tout notre sang à flot pour recolorer les aurores malades. Réchauffons l'art dans l'étreinte de nos bras fumants. Signé Joachim Raphaël Bouronnali. Il ne serait pas en train de clasher le salon, Bouronnali, là ? Eh bien, en fait, c'est encore mieux que ça. Il s'agit d'un canular. On peut rire ou... C'est fait. En parallèle de cette lettre, le mystérieux artiste rend visite au directeur du journal L'Illustration. Ça y est, son identité est révélée. En réalité, ce peintre inconnu n'est autre que l'écrivain... Roland d'Orgelès. Roland explique au directeur que c'est lui l'auteur du tableau, mais qu'enfin, ce n'est pas vraiment lui l'artiste. Il sort alors une photo de sa poche et l'attend au directeur. Ce dernier n'en croit pas ses yeux. Le cliché montre un âne devant une toile de peinture, un pinceau attaché à la queue et des artistes masqués en train de trinquer derrière lui. Comment ? Serait-il possible que le tableau ait été peint par un âne ?

  • Speaker #2

    Lui c'est William ? Oui. Et lui ce n'est pas William ? Non. Lui c'est William ? Oui. Moi, je suis qui ? Marc. Toi, tu es ? Est-ce que c'est toi ? Non, c'est Tony, ça je le savais. Qui est William ? C'est lui. Billy ? Qui ? Billy ? Il n'y a pas de Billy. Il ne s'appelle pas Billy alors.

  • Speaker #0

    Eh bien oui, monsieur. Plus précisément, peint par Lolo, le petit âne du père Frédé de la commune de Saint-Cyr-sur-Morin. C'est pas possible. Impossible, vous dites ? Roland d'Orgelès tend au directeur un second papier, un contrat de vissier confirmant la supercherie. Il explique qu'il a choisi le nom de scène Boronali. qui est l'anagramme d'Ali Boron, un nom commun de l'âne. Sa motivation ? Roland en a assez. Je cite « des niais, des incapables et des vaniteux qui encombrent une grande partie du salon des indépendants » . « Terminé.

  • Speaker #3

    On est à bout. On est à bout. On est à bout, à bout, à bout, à bout. On est à bout parce qu'on a trop tiré sur la ficelle et qu'à un moment donné, quand on tire trop, la ficelle casse. »

  • Speaker #0

    Derrière cette farce, il voulait montrer que l'œuvre d'un âne brossés à grands coups de queue n'étaient pas pas déplacés parmi leurs œuvres exposées. Le salon est un peu ridiculisé par l'affaire, certes, mais l'histoire se termine bien. Roland d'Orgelès récupère l'argent de la vente du tableau et reverse l'intégralité de la somme à l'Orphelinat des Arts, un établissement qui prend soin de jeunes orphelins d'artistes sans distinction de religion.

  • Speaker #4

    Je trouve que t'es un mec super, parce que tu viens pas frimer, tu viens pas la ramener. Tu ne viens pas dire je suis Gérard Darman, hé les gars ça va, je suis une star de ciné, de Burger King, t'arrives, t'es simple, t'es modeste, t'as une petite chemise de merde, t'as pas une belle gueule, tu t'en branles, t'as une petite moustache à 4 balles, je te sens que tu ne sens pas très bon, je vais te faire un shabat, mais tu donnes de l'amour putain. Et t'es un mec, je te tutoie parce que t'es de l'amour en énergie, t'es de l'énergie pure.

  • Speaker #0

    Une sorte de Robin des Bois de l'art en somme ? En tout cas, on peut espérer que ces Louis d'Or ont permis de financer des activités artistiques à l'orphelinat et pourquoi pas éveillé quelques vocations. Mais finalement, quel message veut nous transmettre Roland d'Orgelès ? Pour lui, c'est très clair. Les salons artistiques sont trop classistes, élitistes, et l'amour de l'art et de l'esthétique sont en train d'en être chassés. Après tout, aucun critique n'a remarqué de différence entre les coups de pinceau des fesses d'un âne et les œuvres abstraites de soi-disant futurs génies de la peinture. L'âne, quant à lui, n'a pas grand chose à nous dire. Quoique... Saviez-vous que les animaux pouvaient aussi être des artistes passionnants ? En tout cas, avec le mouvement de l'action painting, ça a été un vrai sujet d'étude dans les années 1950. Mais ça, ça fera l'objet d'un autre épisode. Si celui-ci vous a plu, n'hésitez pas à le liker, laisser un commentaire et le partager autour de vous. On se retrouve sur Instagram ou bien la semaine prochaine sur votre plateforme de podcast préférée. Merci pour votre écoute et à très vite pour de nouvelles anecdotes croustillantes sur l'art et le design.

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Et si un simple canular pouvait ridiculiser les plus grands critiques d’art ?

À la veille du 1er avril, plongez dans l’une des plus grandes farces de l’histoire de l’art, un canular si bien orchestré qu’il a dupé les experts et secoué le monde artistique. Mais qui se cache derrière cette supercherie ? Et comment un tableau improbable a-t-il pu être pris au sérieux par les milieux artistiques de l’époque ?

Dans cet épisode, on vous raconte cette blague magistrale qui a remis en question le regard que l’on porte sur l’art. Une histoire où l’absurde rencontre le génie, et où les critiques se retrouvent… bien trompés !


📢Les anecdotes Du Grand Art vous plaisent ?

Voici 3 façons gratuites et hyper rapides pour nous soutenir :

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Merci pour votre écoute, et à la semaine prochaine pour une nouvelle anecdote croustillante sur l'histoire de l'Art et du design !


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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast du Grand Art, le podcast qui s'intéresse aux petites histoires qui ont fait la grande. Si vous avez des enfants, vous n'avez pas pu louper ça. Cette semaine, vous allez être couverts de poissons d'avril. C'est parti pour des farces, des canulars et autres surprises en tout genre qui vont égayer nos journées parfois un peu trop sérieuses. Mais d'ailleurs... En parlant de sérieux, le monde de l'art, lui non plus, n'est pas exempt de petites blagues. Ses codes très stricts et son classicisme affiché ne le rendent pas hermétique à des situations cocasses de temps en temps. En fait, c'est parfois les artistes eux-mêmes qui se moquent de ce milieu qui pourtant les fait vivre. C'est étonnant, non ? Ça tombe bien, c'est l'histoire de notre anecdote du jour. Quentin Nann a fait tourner en bourrique des critiques d'art. Nous sommes en 1910, au Salon des indépendants dans la ville de Paris. Cet événement annuel incontournable réunit les œuvres d'artistes, vous l'aurez deviné, indépendants, pour mettre en avant leur démarche, sans prix ni récompense en particulier. Dans la salle numéro 22, le public commence à s'affairer autour d'un tableau. Et pas n'importe lequel. Un tableau mystérieux, signé par un artiste jusqu'à présent inconnu. La toile s'intitule... et le soleil s'endormit sur l'Adriatique. En bas à droite de celui-ci est inscrite une simple mention orangée, J.R. Boronali, peintre né à Gênes. Alors, si on devait décrire un peu ce tableau, qu'en dirait-on ? Il s'agit d'une huile sur toile de 54 cm de haut et 81 cm de large. Si on se réfère au titre, on devine un coucher de soleil sur la mer Adriatique. Oui, j'ai bien dit, on devine. Parce que les coups de pinceau, s'ils sont affirmés, offrent un résultat plutôt flou. La moitié supérieure du tableau mêle des tons orange, jaune et rouge, tandis que la moitié inférieure n'est composée que de bleu.

  • Speaker #1

    Alors Thérèse, s'il vous plaît, n'y voyez surtout pas le fantasme de l'homme, mais plutôt, si vous voulez comment dire, la recherche créative, le délire de l'artiste, n'est-ce pas ?

  • Speaker #0

    Le jeune peintre semble bien fougueux, et les critiques, elles, sont divisées. Certains y voient un simple tableau, un peu abstrait, sans grand intérêt. D'autres pourtant y décèlent l'œuvre d'un génie. C'est sûr, c'est lui la relève de Claude Monet. Si, si, regardez de plus près, on voit bien qu'il s'est inspiré de son tableau Impression Soleil Levant. Vous l'aurez compris, cette toile ne laisse pas indifférent, et c'est précisément ce que recherchent les artistes. André Maillos, un célèbre critique d'art, va même jusqu'à débourser 20 louis d'or de sa poche pour s'offrir le chef-d'œuvre. Seulement voilà. Quelques jours plus tard, le journal du Salon reçoit une lettre de ce mystérieux Boronali qui s'autoproclame chef de file d'un nouveau mouvement artistique qu'il baptise l'excessivisme. Voici ce qu'il écrit dans son manifeste. « Hola, grand peintre excessif, mes frères. Hola, pinceau sublime et rénovateur. Brisons les ancestrales palettes et posons les grands principes de la peinture de demain. » Sa formule est l'excessivisme. L'excès en tout est un défaut, a dit un âne. Tout au contraire, nous proclamons que l'excès en tout est une force, la seule force. Ravageons les musées absurdes, piétinons les routines infâmes. Vive l'écarlate, la pourpre, les gemmes coruscantes, tous ces tons qui tourbillonnent et se superposent, reflets véritables du sublime prisme solaire. Vive l'excès, tout notre sang à flot pour recolorer les aurores malades. Réchauffons l'art dans l'étreinte de nos bras fumants. Signé Joachim Raphaël Bouronnali. Il ne serait pas en train de clasher le salon, Bouronnali, là ? Eh bien, en fait, c'est encore mieux que ça. Il s'agit d'un canular. On peut rire ou... C'est fait. En parallèle de cette lettre, le mystérieux artiste rend visite au directeur du journal L'Illustration. Ça y est, son identité est révélée. En réalité, ce peintre inconnu n'est autre que l'écrivain... Roland d'Orgelès. Roland explique au directeur que c'est lui l'auteur du tableau, mais qu'enfin, ce n'est pas vraiment lui l'artiste. Il sort alors une photo de sa poche et l'attend au directeur. Ce dernier n'en croit pas ses yeux. Le cliché montre un âne devant une toile de peinture, un pinceau attaché à la queue et des artistes masqués en train de trinquer derrière lui. Comment ? Serait-il possible que le tableau ait été peint par un âne ?

  • Speaker #2

    Lui c'est William ? Oui. Et lui ce n'est pas William ? Non. Lui c'est William ? Oui. Moi, je suis qui ? Marc. Toi, tu es ? Est-ce que c'est toi ? Non, c'est Tony, ça je le savais. Qui est William ? C'est lui. Billy ? Qui ? Billy ? Il n'y a pas de Billy. Il ne s'appelle pas Billy alors.

  • Speaker #0

    Eh bien oui, monsieur. Plus précisément, peint par Lolo, le petit âne du père Frédé de la commune de Saint-Cyr-sur-Morin. C'est pas possible. Impossible, vous dites ? Roland d'Orgelès tend au directeur un second papier, un contrat de vissier confirmant la supercherie. Il explique qu'il a choisi le nom de scène Boronali. qui est l'anagramme d'Ali Boron, un nom commun de l'âne. Sa motivation ? Roland en a assez. Je cite « des niais, des incapables et des vaniteux qui encombrent une grande partie du salon des indépendants » . « Terminé.

  • Speaker #3

    On est à bout. On est à bout. On est à bout, à bout, à bout, à bout. On est à bout parce qu'on a trop tiré sur la ficelle et qu'à un moment donné, quand on tire trop, la ficelle casse. »

  • Speaker #0

    Derrière cette farce, il voulait montrer que l'œuvre d'un âne brossés à grands coups de queue n'étaient pas pas déplacés parmi leurs œuvres exposées. Le salon est un peu ridiculisé par l'affaire, certes, mais l'histoire se termine bien. Roland d'Orgelès récupère l'argent de la vente du tableau et reverse l'intégralité de la somme à l'Orphelinat des Arts, un établissement qui prend soin de jeunes orphelins d'artistes sans distinction de religion.

  • Speaker #4

    Je trouve que t'es un mec super, parce que tu viens pas frimer, tu viens pas la ramener. Tu ne viens pas dire je suis Gérard Darman, hé les gars ça va, je suis une star de ciné, de Burger King, t'arrives, t'es simple, t'es modeste, t'as une petite chemise de merde, t'as pas une belle gueule, tu t'en branles, t'as une petite moustache à 4 balles, je te sens que tu ne sens pas très bon, je vais te faire un shabat, mais tu donnes de l'amour putain. Et t'es un mec, je te tutoie parce que t'es de l'amour en énergie, t'es de l'énergie pure.

  • Speaker #0

    Une sorte de Robin des Bois de l'art en somme ? En tout cas, on peut espérer que ces Louis d'Or ont permis de financer des activités artistiques à l'orphelinat et pourquoi pas éveillé quelques vocations. Mais finalement, quel message veut nous transmettre Roland d'Orgelès ? Pour lui, c'est très clair. Les salons artistiques sont trop classistes, élitistes, et l'amour de l'art et de l'esthétique sont en train d'en être chassés. Après tout, aucun critique n'a remarqué de différence entre les coups de pinceau des fesses d'un âne et les œuvres abstraites de soi-disant futurs génies de la peinture. L'âne, quant à lui, n'a pas grand chose à nous dire. Quoique... Saviez-vous que les animaux pouvaient aussi être des artistes passionnants ? En tout cas, avec le mouvement de l'action painting, ça a été un vrai sujet d'étude dans les années 1950. Mais ça, ça fera l'objet d'un autre épisode. Si celui-ci vous a plu, n'hésitez pas à le liker, laisser un commentaire et le partager autour de vous. On se retrouve sur Instagram ou bien la semaine prochaine sur votre plateforme de podcast préférée. Merci pour votre écoute et à très vite pour de nouvelles anecdotes croustillantes sur l'art et le design.

Description

Et si un simple canular pouvait ridiculiser les plus grands critiques d’art ?

À la veille du 1er avril, plongez dans l’une des plus grandes farces de l’histoire de l’art, un canular si bien orchestré qu’il a dupé les experts et secoué le monde artistique. Mais qui se cache derrière cette supercherie ? Et comment un tableau improbable a-t-il pu être pris au sérieux par les milieux artistiques de l’époque ?

Dans cet épisode, on vous raconte cette blague magistrale qui a remis en question le regard que l’on porte sur l’art. Une histoire où l’absurde rencontre le génie, et où les critiques se retrouvent… bien trompés !


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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast du Grand Art, le podcast qui s'intéresse aux petites histoires qui ont fait la grande. Si vous avez des enfants, vous n'avez pas pu louper ça. Cette semaine, vous allez être couverts de poissons d'avril. C'est parti pour des farces, des canulars et autres surprises en tout genre qui vont égayer nos journées parfois un peu trop sérieuses. Mais d'ailleurs... En parlant de sérieux, le monde de l'art, lui non plus, n'est pas exempt de petites blagues. Ses codes très stricts et son classicisme affiché ne le rendent pas hermétique à des situations cocasses de temps en temps. En fait, c'est parfois les artistes eux-mêmes qui se moquent de ce milieu qui pourtant les fait vivre. C'est étonnant, non ? Ça tombe bien, c'est l'histoire de notre anecdote du jour. Quentin Nann a fait tourner en bourrique des critiques d'art. Nous sommes en 1910, au Salon des indépendants dans la ville de Paris. Cet événement annuel incontournable réunit les œuvres d'artistes, vous l'aurez deviné, indépendants, pour mettre en avant leur démarche, sans prix ni récompense en particulier. Dans la salle numéro 22, le public commence à s'affairer autour d'un tableau. Et pas n'importe lequel. Un tableau mystérieux, signé par un artiste jusqu'à présent inconnu. La toile s'intitule... et le soleil s'endormit sur l'Adriatique. En bas à droite de celui-ci est inscrite une simple mention orangée, J.R. Boronali, peintre né à Gênes. Alors, si on devait décrire un peu ce tableau, qu'en dirait-on ? Il s'agit d'une huile sur toile de 54 cm de haut et 81 cm de large. Si on se réfère au titre, on devine un coucher de soleil sur la mer Adriatique. Oui, j'ai bien dit, on devine. Parce que les coups de pinceau, s'ils sont affirmés, offrent un résultat plutôt flou. La moitié supérieure du tableau mêle des tons orange, jaune et rouge, tandis que la moitié inférieure n'est composée que de bleu.

  • Speaker #1

    Alors Thérèse, s'il vous plaît, n'y voyez surtout pas le fantasme de l'homme, mais plutôt, si vous voulez comment dire, la recherche créative, le délire de l'artiste, n'est-ce pas ?

  • Speaker #0

    Le jeune peintre semble bien fougueux, et les critiques, elles, sont divisées. Certains y voient un simple tableau, un peu abstrait, sans grand intérêt. D'autres pourtant y décèlent l'œuvre d'un génie. C'est sûr, c'est lui la relève de Claude Monet. Si, si, regardez de plus près, on voit bien qu'il s'est inspiré de son tableau Impression Soleil Levant. Vous l'aurez compris, cette toile ne laisse pas indifférent, et c'est précisément ce que recherchent les artistes. André Maillos, un célèbre critique d'art, va même jusqu'à débourser 20 louis d'or de sa poche pour s'offrir le chef-d'œuvre. Seulement voilà. Quelques jours plus tard, le journal du Salon reçoit une lettre de ce mystérieux Boronali qui s'autoproclame chef de file d'un nouveau mouvement artistique qu'il baptise l'excessivisme. Voici ce qu'il écrit dans son manifeste. « Hola, grand peintre excessif, mes frères. Hola, pinceau sublime et rénovateur. Brisons les ancestrales palettes et posons les grands principes de la peinture de demain. » Sa formule est l'excessivisme. L'excès en tout est un défaut, a dit un âne. Tout au contraire, nous proclamons que l'excès en tout est une force, la seule force. Ravageons les musées absurdes, piétinons les routines infâmes. Vive l'écarlate, la pourpre, les gemmes coruscantes, tous ces tons qui tourbillonnent et se superposent, reflets véritables du sublime prisme solaire. Vive l'excès, tout notre sang à flot pour recolorer les aurores malades. Réchauffons l'art dans l'étreinte de nos bras fumants. Signé Joachim Raphaël Bouronnali. Il ne serait pas en train de clasher le salon, Bouronnali, là ? Eh bien, en fait, c'est encore mieux que ça. Il s'agit d'un canular. On peut rire ou... C'est fait. En parallèle de cette lettre, le mystérieux artiste rend visite au directeur du journal L'Illustration. Ça y est, son identité est révélée. En réalité, ce peintre inconnu n'est autre que l'écrivain... Roland d'Orgelès. Roland explique au directeur que c'est lui l'auteur du tableau, mais qu'enfin, ce n'est pas vraiment lui l'artiste. Il sort alors une photo de sa poche et l'attend au directeur. Ce dernier n'en croit pas ses yeux. Le cliché montre un âne devant une toile de peinture, un pinceau attaché à la queue et des artistes masqués en train de trinquer derrière lui. Comment ? Serait-il possible que le tableau ait été peint par un âne ?

  • Speaker #2

    Lui c'est William ? Oui. Et lui ce n'est pas William ? Non. Lui c'est William ? Oui. Moi, je suis qui ? Marc. Toi, tu es ? Est-ce que c'est toi ? Non, c'est Tony, ça je le savais. Qui est William ? C'est lui. Billy ? Qui ? Billy ? Il n'y a pas de Billy. Il ne s'appelle pas Billy alors.

  • Speaker #0

    Eh bien oui, monsieur. Plus précisément, peint par Lolo, le petit âne du père Frédé de la commune de Saint-Cyr-sur-Morin. C'est pas possible. Impossible, vous dites ? Roland d'Orgelès tend au directeur un second papier, un contrat de vissier confirmant la supercherie. Il explique qu'il a choisi le nom de scène Boronali. qui est l'anagramme d'Ali Boron, un nom commun de l'âne. Sa motivation ? Roland en a assez. Je cite « des niais, des incapables et des vaniteux qui encombrent une grande partie du salon des indépendants » . « Terminé.

  • Speaker #3

    On est à bout. On est à bout. On est à bout, à bout, à bout, à bout. On est à bout parce qu'on a trop tiré sur la ficelle et qu'à un moment donné, quand on tire trop, la ficelle casse. »

  • Speaker #0

    Derrière cette farce, il voulait montrer que l'œuvre d'un âne brossés à grands coups de queue n'étaient pas pas déplacés parmi leurs œuvres exposées. Le salon est un peu ridiculisé par l'affaire, certes, mais l'histoire se termine bien. Roland d'Orgelès récupère l'argent de la vente du tableau et reverse l'intégralité de la somme à l'Orphelinat des Arts, un établissement qui prend soin de jeunes orphelins d'artistes sans distinction de religion.

  • Speaker #4

    Je trouve que t'es un mec super, parce que tu viens pas frimer, tu viens pas la ramener. Tu ne viens pas dire je suis Gérard Darman, hé les gars ça va, je suis une star de ciné, de Burger King, t'arrives, t'es simple, t'es modeste, t'as une petite chemise de merde, t'as pas une belle gueule, tu t'en branles, t'as une petite moustache à 4 balles, je te sens que tu ne sens pas très bon, je vais te faire un shabat, mais tu donnes de l'amour putain. Et t'es un mec, je te tutoie parce que t'es de l'amour en énergie, t'es de l'énergie pure.

  • Speaker #0

    Une sorte de Robin des Bois de l'art en somme ? En tout cas, on peut espérer que ces Louis d'Or ont permis de financer des activités artistiques à l'orphelinat et pourquoi pas éveillé quelques vocations. Mais finalement, quel message veut nous transmettre Roland d'Orgelès ? Pour lui, c'est très clair. Les salons artistiques sont trop classistes, élitistes, et l'amour de l'art et de l'esthétique sont en train d'en être chassés. Après tout, aucun critique n'a remarqué de différence entre les coups de pinceau des fesses d'un âne et les œuvres abstraites de soi-disant futurs génies de la peinture. L'âne, quant à lui, n'a pas grand chose à nous dire. Quoique... Saviez-vous que les animaux pouvaient aussi être des artistes passionnants ? En tout cas, avec le mouvement de l'action painting, ça a été un vrai sujet d'étude dans les années 1950. Mais ça, ça fera l'objet d'un autre épisode. Si celui-ci vous a plu, n'hésitez pas à le liker, laisser un commentaire et le partager autour de vous. On se retrouve sur Instagram ou bien la semaine prochaine sur votre plateforme de podcast préférée. Merci pour votre écoute et à très vite pour de nouvelles anecdotes croustillantes sur l'art et le design.

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