Speaker #0Bonjour et bienvenue dans Histoire avec un H comme dans RH, car nous allons explorer des anecdotes historiques pour mettre en avant des concepts pas si nouveaux liés au recrutement. Aujourd'hui, nous allons explorer deux destins extraordinaires qui nous révèlent l'essence même de la résilience professionnelle. Thomas Edison et Harlan Sanders, ou l'art de construire une marque employeur qui célèbre la persévérance. Thomas Edison pour commencer, l'alchimiste de l'échec. Imaginez. Un laboratoire rempli de milliers de prototypes ratés, de fils électriques enchevêtrés, de verres noircis, au milieu de ce chaos apparent, un homme, Thomas Edison. Le mythe raconte qu'il a échoué plus de 10 000 fois, 10 000 fois, avant de créer l'ampoule électrique fonctionnelle. Mais pour lui, chaque tentative était une leçon, pas un échec. « Je n'ai pas échoué, j'ai simplement découvert 10 000 façons qui ne fonctionnent pas » , disait-il. Cette philosophie est un trésor pour le recrutement balerne. Un candidat qui sait transformer ses erreurs en apprentissage est bien plus précieux qu'un profil sans aspérité. Passons maintenant à Harland Sanders, le colonel qui ne baissait jamais les bras. C'est le fondateur de Kentucky Fried Chicken, plus connu sous le nom de KFC. Son histoire est un véritable roman de détermination. A 65 ans, Sanders était un homme sans le sou, vivant uniquement de sa pension de retraite de 105 dollars. Sa retraite de poulet frit, rejetée par 1 009 restaurateurs différents. Un millier de refus. Imaginez le découragement. Mais Sanders ne connaissait pas ce mot. Il a continué à proposer sa recette, dormant parfois dans sa voiture, présentant son concept de restaurant à travers tous les Etats-Unis. Et devinez quoi ? Au 1 010e restaurateur... Sa recette a été acceptée. C'est merveilleux ! C'est le plus beau jour de ma vie, professeur ! Eureka ! Ces histoires nous enseignent trois leçons cruciales pour votre stratégie de marque employeur. Premièrement, valorisez la résilience. Un CV n'est pas une liste de réussite, c'est un récit d'apprentissage. Cherchez des candidats capables de rebondir, d'analyser leurs échecs et de se réinventer. Deuxième élément, racontez des histoires, pas des fiches de poste. Votre communication RH. doit être un récit inspirant, moins de statistiques, plus d'aventures humaines. Montrer que rejoindre votre entreprise, c'est écrire sa propre épopée professionnelle. Et troisième leçon, la transformation. C'est ça, l'ADN. Créer une culture où l'erreur n'est pas le terminus, mais un point de départ, où chaque collaborateur a le droit d'expérimenter, de se tromper, de grandir. Ce fameux droit à l'erreur. À l'heure où les carrières ne seront plus linéaires, où les candidats vont multiplier les expériences professionnelles, les fonctions qu'ils vont exercer dans des secteurs d'activité extrêmement variés, plus que jamais, c'est l'expérience qui compte et l'art de s'adapter. Votre rôle de recruteur ? Être comme ces grands entrepreneurs, chercher des pépites humaines, pas seulement compétentes, mais animées par une soif d'apprendre et de se dépasser. Allez, un dernier conseil, la prochaine fois qu'un candidat vous parlera d'un projet qui n'a pas réussi, écoutez-le différemment. Ce n'est peut-être pas un échec, mais le début d'une grande histoire. Voilà, c'est fini pour aujourd'hui. On se retrouve bientôt pour un nouvel épisode d'Histoire. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles, pas une de moins, et un commentaire sympa. Comme ça, les algorithmes vont croire que c'est intéressant, et moi aussi.