Transcription

• Speaker #0

  Bonjour et bienvenue dans Histoire avec un H comme dans RH, car nous allons explorer des anecdotes historiques pour mettre en avant des concepts pas si nouveaux liés au recrutement. Aujourd'hui, je vous invite à remonter le temps, là où le recrutement n'était pas une science, mais un art sacré. L'Égypte antique, 2500 avant Jésus-Christ, le royaume des pharaons, mais surtout le royaume des scribes. Ces hommes n'étaient pas de simples employés, ils étaient l'épine dorsale de l'administration égyptienne. C'est une bonne situation, ça, Screed. Imaginez le processus de recrutement. Pas de LinkedIn, pas de CV papier, mais une sélection aussi rigoureuse qu'un entretien chez McKinsey. La formation d'un scribe commençait dès l'âge de 5 ans, dans des écoles spécialisées appelées PerfBank, je suis pas sûr de l'accent, la maison de vie. Les critères de sélection étaient un pitoyat. Une calligraphie absolument parfaite. Une maîtrise des hiéroglyphes comme un développeur maîtrise Python. Une capacité de calcul digne d'une calculatrice humaine, une mémoire capable de retenir des milliers de signes complexes. Le parcours était initiatique. Apprentissage des mathématiques, études de la géométrie, connaissances approfondies de l'astronomie, maîtrise de l'administration, formation religieuse. Aujourd'hui, on cherche des talents agiles, eux, ils cherchaient des scribes infaillibles. Le principe reste identique, trouvez le candidat qui fera la différence. Petite anecdote. Un scribe mal noté risquait non pas un licenciement, mais des sanctions divines. Pas de préavis, pas de primes de départ, juste la malédiction des dieux. Si par malheur j'échoue, que le patron me jette au crocodile. Et je les ai vus. Voilà, c'est fini pour aujourd'hui. On se retrouve bientôt pour un nouvel épisode d'Histoire. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles, pas une de moins, et un commentaire sympa. Comme ça, les algorithmes vont croire que c'est intéressant, et moi aussi. Merci.